mardi 7 septembre 2010

Un commissaire européen accusé d’antisémitisme

Lundi 6 Septembre 2010
Le commissaire européen Karel De Gucht, ancien chef de la diplomatie belge, s'est retrouvé hier au centre d'une polémique, accusé d'antisémitisme, après avoir dénoncé l'attitude à ses yeux fondamentalement irrationnelle des juifs sur le Proche-Orient. Le commissaire belge, responsable du commerce à Bruxelles, s'en est pris à la fois au lobby pro-israélien aux États-Unis et à l'attitude des juifs en général.
M. De Gucht, membre du Parti libéral flamand connu pour son franc-parler, avait déclaré jeudi à la radio publique belge néerlandophone VRT : « Il ne faut pas sous-estimer le poids du lobby juif sur la colline du Capitole, le Parlement américain. C'est le groupe de pression le mieux organisé qui existe là-bas. Il ne faut pas non plus sous-estimer l'opinion, en dehors du lobby, du juif moyen qui ne vit pas en Israël. Il y a en effet la foi chez la plupart des juifs - je pourrais difficilement décrire cela autrement - qu'ils ont raison. Et la foi est quelque chose qu'on peut difficilement combattre avec des arguments rationnels. Même les juifs laïcs partagent la même croyance d'avoir effectivement raison. Il n'est donc pas facile, même avec un juif modéré, d'avoir une discussion sur ce qui se passe au Proche-Orient. C'est une question très émotionnelle. »  

Nous nous divisons. Enfin.

publié le lundi 6 septembre 2010.

http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/we-re-dividing-finally-1.311859
Traduction : M.C.
L’autosatisfaction de la droite qui a inondé les media n’a pas réussi à estomper ce fait clair : Ariel est une colonie, pas une agglomération israélienne.
03.09.10
Voici quelques caractéristiques de la comédie du premier ministre Benjamin Netanyahu et de la farce appelée "Unité Nationale". Son gouvernement respecte soigneusement la différence entre Ariel et Kfar Sava [ndt : Kfar Sava = ville israélienne, à quelques kms à l’ouest de la Ligne Verte]. Les clins d’œil des vedettes de sa comédie ne trompent personne. Ce gouvernement, tout comme ses prédécesseurs, n’a jamais osé abolir la différence entre Ariel et Kfar Sava. Ils sont là-bas et nous sommes ici.
Mais personne n’interdit [aux gens d’Ariel] de monter dans leur voiture, démarrer le moteur et venir voir une pièce à Tel-Aviv, tout comme ils viennent travailler ici. Contrairement à leurs voisins palestiniens, dont ils ont subtilisé les terres et l’eau, les colons d’Ariel ont au moins la liberté de mouvement.
Netanyahu continue à surfer sur la vague de la flottille : non seulement le monde entier est contre nous, raconte-t-il aux comédiens —comme si ce n’était pas sa politique qui a dressé le monde entier contre nous—, mais voilà que les acteurs Yossi Pollak, Itay Tiran et Anat Gov viennent eux aussi "diviser la nation". Quiconque lit soigneusement le prologue de la réunion du Cabinet verra que, depuis l’époque où il murmurait à l’oreille du rabbin Kedouri un jingle contre "ces gauchistes", notre leader n’a pas beaucoup changé. Ce qui a changé, ce sont les dimensions tragiques de la comédie : en clair, les pâles seconds rôles qui entourent le premier ministre, —le ministre de la défense Ehud Barak et autres marionnettes.
Et pourtant, l’explosion d’autosatisfaction qui a inondé les media (et a même effrayé certains des signataires du manifeste) n’a pas réussi à estomper ce fait clair : Ariel est une colonie, pas une agglomération israélienne. Laissons de côté la loi israélienne et le droit international —qui, lui aussi, est toujours contre nous et ne prend jamais en compte nos besoins spécifiques. Tenons-nous-en à ce fait simple : si Ariel n’était pas une colonie, ses mécènes n’auraient pas trouvé les 40 millions de shekels nécessaires à la construction d’un centre culturel pour 18 000 colons. Quelle agglomération de l’intérieur des frontières de l’état d’Israël, de même taille ou même plus grande, a trouvé de telles sommes pour construire un fantastique théâtre ?
Observons donc tristement les marionnettes qui entourent le premier ministre et écoutons le silence qui a saisi les ministres travaillistes Avishay Braverman et Isaac Herzog. Jetons un coup d’œil affligé sur Tzipi Livni, leader de Kadima qui se tient discrètement à l’arrière-scène. Est-ce là le leader de l’opposition qu’espérait Anat Gov, un des signataires du manifeste, quand elle est a appelé les électeurs du Meretz à voter pour Livni ainsi que pour Tzachi Hanegbi et Shaul Mofaz, membres de Kadima ? En bref, c’est du vaudeville, [qui ne convient] peut-être pas pour un centre culturel à 40 millions de shekels mais [qui conviendrait] parfaitement au répertoire d’une compagnie de théâtre itinérante.
Ce gouvernement, comme tous les gouvernements israéliens, sait rappeler aux institutions culturelles pour qui elles travaillent, —même si ce gouvernement le fait toujours avec la touche de médiocrité qui le caractérise—, que nous parlions du leader du Shas Eli Yishaï ou du député du Likud Limor Livnat. Indépendance artistique ? Ne faites pas rire nos politiciens. Qui sait mieux qu’eux à quel point on les courtise ? Qui n’a pas vu l’hommage obséquieux qu’a rendu le Theatre Cameri au président Shimon Peres ? Dans les coulisses du pouvoir, qui ne sait pas acheter le silence et acheter l’assentiment ? Qui n’a pas l’habitude de ces cérémonies où l’on distribue des prix d’obéissance ?
C’est pourquoi les acteurs de théâtre ont bien fait de rappeler au gouvernement que les artistes doivent avoir la foi pour jouer. Jouer n’est pas réciter. Le texte d’une pièce n’est pas un téléprompteur, et Tel-Aviv et Kfar Sava, pour être Tel-Aviv et Kfar Sava, ont besoin d’une frontière, —y compris une frontière contre les comportements de canaille.
La frontière contre ce genre de comportement est la Ligne Verte. Ainsi donc, quiconque veut défendre la culture hébraïque devrait se tenir à l’écart d’Ariel, afin de renforcer cette frontière-même.
Yitzhak Laor

Barak optimiste quant aux perspectives de règlement

18:23 06/09/2010
SOTCHI, 6 septembre - RIA Novosti
Lors d'un entretien à Sotchi avec le premier ministre russe Vladimir Poutine, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak s'est dit optimiste quant aux perspectives du règlement au Proche-Orient, rapporte lundi le correspondant de RIA Novosti.
"Nous percevons des perspectives de progrès sur le volet palestinien. Et le moment venu, la Syrie et le Liban parviendront à un règlement de paix dans la région", a déclaré M.Barak.
Et d'ajouter qu'Israël attendait un signal de tous les sponsors du processus de règlement au Proche-Orient.
"Nous comptons sur le soutien de la communauté internationale", a-t-il indiqué.
"Nous vivons dans une région très complexe qui ne peut être comparée ni à l'Amérique du Nord ni à l'Europe", a souligné le ministre israélien de la défense.
Et là, M.Barak a cité Winston Churchill qui avait dit un jour: "Le pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, l'optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté."
"Voyant beaucoup de difficultés et d'opportunités, nous préférons rester optimistes", a-t-il poursuivi.
 M.Poutine a répliqué que les Russes disaient que le pessimiste n'était qu'un optimiste bien informé.
"Nous ne cesserons d'être optimistes, bien qu'Israël soit confronté à une multitude de menaces, que ce soit le Hamas au sud, le Hezbollah au nord ou l'Iran", a assuré M.Barak.
Des négociations de paix directes israélo-palestiniennes ont repris le 2 septembre dernier à Washington. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont convenu de se retrouver désormais deux fois par mois pour tenter de faire avancer ces négociations au plus haut niveau.
Membre du Quartette pour le Proche-Orient aux côtés des Etats-Unis, de l'Onu et de l'Union européenne, la Russie s'est engagée, pour sa part, à contribuer activement au progrès aux négociations palestino-israéliennes dans le but de parvenir à une paix solide et équitable dans la région.

La Russie envisage d'installer ses lasers sur les drones israéliens

17:35 06/09/2010
SOTCHI, 6 septembre - RIA Novosti
La Russie et Israël étudient la possibilité d'installer des lasers russes sur les drones israéliens et de déployer une station laser russe en Israël, a annoncé lundi à Sotchi le premier ministre russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec le vice-premier ministre et ministre israélien de la Défense Ehud Barak.
"Nous envisageons de doter les drones israéliens de nos appareils, équipements spatiaux et lasers. Les spécialistes russes et israéliens étudient également la possibilité de déployer une station laser à long rayon d'action sur le sol israélien. Cette station pourrait fonctionner dans le cadre du système russe de navigation par satellite GLONASS", a indiqué M.Poutine.
Il s'est félicité de la coopération militaire et technique russo-israélienne. "Nous avons de bons projets dans le domaine de l'aviation de transport militaire. Nous réalisons notamment un projet intéressant pour l'Inde. Nous avons acheté plusieurs drones israéliens et avons lancé plusieurs satellites pour le compte d'Israël", a précisé le premier ministre russe.
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Russie-Israël: l'accord sur la coopération militaire renforcera les relations

11:44 06/09/2010
MOSCOU, 6 septembre - RIA Novosti
L'accord sur la coopération militaire entre les ministères de la Défense russe et israélien, dont la signature est prévue pour le 6 septembre, favorisera le développement des relations entre les deux pays, a déclaré le ministre russe Anatoli Serdioukov.
"Je suis sûr que l'accord interministériel sur la coopération militaire qui sera signé aujourd'hui favorisera le développement des relations bilatérales", a dit M. Serdioukov en ouvrant les négociations avec son homologue israélien Ehud Barak, en visite à Moscou.
Le ministre russe a souligné la coopération intense menée par les départements militaires des deux pays, principalement sur les problèmes du terrorisme et de la non-prolifération des armes de destruction massive.
Moscou accorde une grande importance aux contacts avec la partie israélienne, a souligné le ministre russe.

Moubarak appelle à créer un Etat palestinien au plus vite

13:53 06/09/2010
LE CAIRE, 6 septembre - RIA Novosti
Le président égyptien Hosni Moubarak appelle à créer dans les plus brefs délais un Etat palestinien indépendant ayant Jérusalem-Est pour capitale.
"Il est inadmissible que le processus de paix reste au point mort et que de nouvelles tensions surviennent après la détente", a déclaré le président égyptien.
Selon M.Moubarak, le peuple palestinien souffre non seulement de l'occupation israélienne mais aussi des divergences entre les leaders des différents groupements palestiniens.
"L'Egypte est prêt à poursuivre ses efforts pour raviver le processus de paix et rétablir l'unité palestinienne", a ajouté M.Moubarak.
L'Egypte est le principal médiateur régional dans les pourparlers entre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas entamés jeudi à Washington.
L'objectif de ces discussions est d'élaborer un "accord-cadre" fixant les grandes lignes d'un règlement final du conflit dans un délai d'un an.
Le prochain round des négociations israélo-palestiniennes se tiendra le 14 septembre dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.
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Lieberman fera tout pour empêcher toute prolongation du gel de la colonisation

06/09/2010  
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a prévenu lundi qu'il empêcherait toute prolongation du gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée, qui expire le 26 septembre.  
"Il n'y a aucune raison de prolonger ce gel. Israël Beiteinou a suffisamment d'influence et de pouvoirs au sein du gouvernement et du Parlement pour faire en sorte qu'aucune proposition de prolongation du gel passe", a-t-il dit à la radio militaire.  
Lieberman dirige le parti ultranationaliste Israël Beiteinou, deuxième composante de la majorité après le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu.  
Netanyahu avait lui aussi laissé entendre qu'il n'avait pas l'intention de prolonger ce moratoire, tout en se gardant de le dire publiquement à Washington.
En revanche, l'Autorité palestinienne a fait savoir que la relance de la colonisation, mettrait fin à la reprise des négociations directes avec « Israël ».  
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a indiqué avoir de nouveau prévenu à Washington l'administration américaine et Netanyahu que les pourparlers s'arrêteraient si le gel n'était pas renouvelé.  
Les discussions "se poursuivront jusqu'à la fin du mois et si le gouvernement prolonge la décision d'arrêter la colonisation, nous continuerons à négocier. S'il ne le fait pas, nous partirons", a dit Abbas au quotidien palestinien Al-Ayyam, lors de sa visite en Libye dimanche.  
Lieberman a, par ailleurs, répété qu'il était "impossible de parvenir à un accord final en trouvant d'ici un an des solutions à des problèmes émotionnels et compliqués tels que Jérusalem, les réfugiés (palestiniens), les colonies juives et la reconnaissance d'Israël comme Etat du peuple juif".  
L'objectif des négociations est d'élaborer dans un délai d'un an un "accord-cadre" fixant les grandes lignes d'un règlement final du conflit qui permettrait la création d'un Etat palestinien et l'établissement d'une "paix durable".  
"La seule chose réelle que nous puissions atteindre c'est un accord intérimaire à long terme", a dit Lieberman en évoquant la possibilité d'un Etat palestinien "aux frontières temporaires".
 Notons que Netanyahu et Abbas doivent se retrouver les 14 et 15 septembre en Egypte en présence de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et de l'émissaire spécial américain George Mitchell, pour poursuivre les négociations.

Le témoignage de l’enquêteur de la police militaire révèle de nouveaux vices de forme dans l’enquête sur le meurtre de Rachel Corrie.

Israel - 05-09-2010

Par Rachel Corrie Foundation 
Haifa - Le dimanche 5 Septembre 2010, l’action en justice intentée par la famille de Rachel Corrie contre l'État d'Israël pour son meurtre à Rafah, à Gaza, a repris devant la Cour de district d’Haïfa. En Mars, la famille Corrie avait appelé à la barre ses témoins. Aujourd'hui, c’était au tour de l’Etat de témoigner.
Rachel Corrie, une militante des droits de l’homme américaine d'Olympia, WA, a été écrasée le 16 Mars 2003, par un bulldozer Caterpillar D9R de l’armée. Elle manifestait de façon non-violente contre les démolitions de maisons palestiniennes.

• Le premier témoin de l’Etat, un enquêteur de la police militaire appelé par la cour Oded, faisait partie d'une équipe de trois personnes qui a enquêté sur la mort de Rachel. Oded a corroboré la plupart des témoignages fournis par El'ad, un enquêteur qui a témoigné en Mars, et a ajouté de nouveaux détails sur la faiblesse de l'enquête.
• Oded a confirmé qu’un commandant de l'unité impliquée dans la mort de Rachel a interrompu l'interrogatoire du conducteur de bulldozer, en lui disant que Doron Almog, le chef du commandement sud de l'armée israélienne avait ordonné l’arrêt de l’interrogatoire. Il a également dit que, selon son expérience, une ingérence de ce genre des commandants de l’armée n'était pas rare.
• Quand on lui demandé pourquoi il n'avait pas contesté l'intervention, Oded a déclaré qu’en tant qu’enquêteur junior, ce n'était pas à lui de le faire. Il n’avait que 20 ans à l'époque, avec seulement un diplôme d'études secondaires et trois mois de formation comme enquêteur.
• L’affaire Corrie était le premier meurtre de civil sur lequel Oded a enquêté du début à la fin.
• Comme El'ad, Oded a déclaré que ni lui ni aucun autre enquêteur ne s’est rendu sur le site de l'assassinat.
• Oded a dit qu'il n'avait obtenu que le 23 mars, soit une semaine après le début de son enquête, l'enregistrement audio-vidéo de la caméra de surveillance de l’armée qui filmait 24h sur 24 et 7 jours sur 7.
• Oded a dit qu'il n'avait pas demandé l'enregistrement audio-vidéo ainsi que les transmissions radio des 2 conducteurs et commandants de bulldozer enregistrées au cours des heures qui ont précédé l'incident, des transmissions qui auraient pu fournir davantage d’informations sur le contexte de sa mort. Oded a déclaré qu'il ne pensait qu’ils étaient pertinents, même si Rachel et ses amis de l'International Solidarity Movement (ISM) avaient protesté contre l’action des bulldozers pendant plusieurs heures avant sa mort.
• Lorsque la police militaire a enregistré les transmissions radio, ils ont omis d'inclure un échange en arabe dans lequel un soldat a dit: «Mawatu Yem!", ce qui signifie en français, "Quoi, vous l’avez tué?"
Et un autre soldat a répondu: «Allah Yerhamo», «Que Dieu ait pitié de lui."
Interrogé sur le sujet, Oded a déclaré qu'il ne comprenait pas l'arabe et que l'équipe d'enquêteurs n’avait pas pensé que c'était important. Oded a déclaré qu'aucun des enquêteurs n’avait interviewé l'un des témoins palestiniens - y compris le personnel médical qui a examiné Rachel immédiatement après l'incident.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi, il a répondu qu'il ne pensait pas qu'ils pourraient fournir des informations utiles.
Selon un rapport de Human Rights Watch de 2005, le système d’enquête de l’armée israélienne n’est pas indépendant, impartial et minutieux. L’armée traduit rarement en justice les contrevenants, et les pratiques existantes n’ont pas un gros effet dissuasif. En outre, le rapport constate que le système est opaque, lourd, et exposé à la pression du commandement.
"La position de toujours de notre famille et du gouvernement américain a été qu'il n'y a jamais eu d’enquête approfondie, crédible et transparente. Le témoignage d'aujourd'hui confirme cette position", a déclaré Sarah Corrie Simpson, la sœur de Rachel.
Le Consul Général des États-Unis, Andrew Parker, et des représentants d'Al Haq et d’Adalah, des organisations des droits de l’homme basées respectivement à Ramallah et à Haïfa ont assisté aujourd’hui au procès.
Le procès devrait reprendre lundi 6 septembre à 9h30.
Pour demande de renseignements concernant la presse et de plus amples informations, contactez:
Stacy Sullivan
stacy@rachelcorriefoundation.org
Phone (Israel): 972-52-952-2143

La majorité des jeunes juifs contre l’égalité des droits avec les Arabes

06/09/2010 
Un sondage réalisé par le professeur Kamil Fox, de l’université de « Tel-Aviv », a révélé qu'une grande majorité des jeunes juifs, de 15 à 18 ans sont contre l’égalité des droits avec les Arabes, et affirment qu’ « Israel » doit être un Etat juif.  
Quoique 64% des jeunes juifs reconnaissent que les Arabes vivant dans les territoires occupés en 1948 sont privés de leurs droits,  59% d'entre eux pensent qu’il ne faut pas accorder l'égalité aux Arabes.  
Cependant 96%   des jeunes juifs ont affirmé qu’ « Israël » doit être un Etat juif. Et 41%  d’entre eux se sont prononcés en faveur de la déchéance de la citoyenneté à ceux qui s’y opposent.
50% des jeunes interrogés ont également exprimé leur refus d’étudier dans une classe, où il y a au moins un élève arabe. 

Un avion pour Gaza

lundi 6 septembre 2010 - 07h:43
Ma’an News Agency
Un groupe pro-Palestinien basé aux Etats-Unis enverra un avion chargé d’aide vers la bande de Gaza, défiant ainsi le blocus par air, terre et mer imposé par Israël, a indiqué un responsable ce dimanche.
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Une vue de l’aéroport international Yasser Arafat en mai 2006. Les pistes d’atterrissage dans le seul aéroport international de l’enclave côtière sont gravement endommagées après des années de bombardements aériens - Photo : MaanImages/Hatem Omar
« Nous avons l’intention d’envoyer un avion vers Gaza, un peu de la façon dont ont été envoyés des bateaux — sans passer par l’espace aérien israélien ou égyptien, » a dit Paul Larudee, un organisateur du mouvement Free Palestine basé en Californie et qui organise le vol.
Les autorités à Gaza soutiennent cette initiative et sont en train de choisir un lieu d’atterrissage a aussi indiqué Larudee.
L’aéroport international de Gaza et qui porte le nom de l’ancien président Yasser Arafat n’est pas envisagé, a-t-il dit.
En attendant, les responsables du mouvement Free Palestine rechercheront un avion conçu pour des atterrissages et décollages dans des conditions approximatives, tels que ceux utilisés en Alaska et autres lieux manquant des installations appropriées pour des avions, a encore indiqué Larudee.
Le projet consiste à envoyer un avion léger au printemps de 2011, après le prochain voyage de mer.
« Briser le blocus par avion peut être bien plus faisable que par la mer. Un avion ne peut pas être pris à l’abordage tandis qu’il est en vol, et les avions adéquats peuvent atterrir presque n’importe où à Gaza, » dit un communiqué du groupe sur son site Web.
En mai, les commandos de la marine israélienne ont piraté une flottille de six-bateaux chargés d’aide humanitaire dans les eaux internationales au large de la côte de Gaza. Neuf citoyens turcs, dont un ressortissant américain, ont été assassinés dans l’opération. Israël a osé prétendre que ses soldats avaient essuyé des coups de feu, ce que le Free Gaza Movement a toujours nié.
Le blocus militaire contre Gaza est imposé par l’Egypte et Israël depuis maintenant plusieurs années. Israël affirme que le siège empêche des armes d’entrer dans l’enclave côtière, mais les Palestiniens aussi bien que les Nations Unies et les groupes de défense des droits de l’homme disent qu’il procède d’une politique de punition collective contre la population civile, en plus du mouvement du Hamas.
5 septembre 2010 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
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Croissance naturelle, espace vital, même concept, même logique

lundi 6 septembre 2010 - 08h:43
Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran
Quand on sait quel contour territorial a cette notion d’Eretz Israël chez les militants sionistes du calibre de Benyamin Netanyahu, il est clair que pour eux et pour lui, la Cisjordanie ou tout autre territoire palestinien n’ont pas vocation à constituer un Etat séparé et indépendant de l’Etat juif, dont la configuration les recouvre historiquement à leurs yeux.
Lucide, Hanane Achraoui, membre du CE/OLP, voit une « derrière chance » dans les négociations de paix engagées à Washington. Elle a averti qu’il n’y aura pas de direction palestinienne aussi « souple » que celle ayant accepté de s’asseoir à la table des négociations.
Mais est-ce « une chance », fût-elle la dernière, que cette reprise des pourparlers directs ? Elle est en tout cas hypothéquée d’entrée par la menace de la mise fin, le 26 septembre, au gel des colonisations, ainsi qu’en ont décidé les autorités israéliennes. Pour aussi conciliant qu’on puisse le juger, Mahmoud Abas a solennellement prévenu qu’il se retirerait des négociations si elles s’en tiennent à cette décision.
Continuer à négocier dans ces conditions reviendrait en effet pour les Palestiniens à accepter qu’Israël s’arroge le droit de délimiter à sa convenance les frontières de leur futur Etat national. Si tant est que les dirigeants de l’entité sioniste soient pour la création de cet Etat. Tout dans leurs actes va au contraire dans le sens de rendre impossible cette perspective. Netanyahu pourrait bien annoncer avant le 26 septembre la prolongation du gel de la colonisation. Ce qui ne sera qu’un simple effet d’annonce, du moment que sur le terrain il y aura continuation de ces colonisations que les autorités israéliennes justifient du concept de la « nécessité imposée par la croissance naturelle ». Concept par lequel donc ces autorités s’arrogent le droit de faire face à cette « croissance naturelle » en permettant à leurs citoyens de s’installer en territoires palestiniens et de créer ainsi le fait accompli du rattachement à Israël des sites ainsi occupés.
Avec leur concept de colonisation par nécessité de « croissance naturelle », les dirigeants sionistes qui gouvernent en Israël sont dans la logique de « l’espace vital » que les nazis avaient théorisé et mis en œuvre en Europe de l’Est. Animés par cette vision, ils ne sont pas en esprit de mettre fin à l’occupation des territoires palestiniens et moins encore de reconnaître l’existence d’un Etat palestinien doté de frontières garanties qui empêcheraient l’expansion de la colonisation juive.
Benyamin Netanyahu est un adepte convaincu de cette vision. C’est pourquoi il ne fera pas le geste que Mahmoud Abbas réclame et c’est ce qui explique q’il n’a pas réagi à sa mise en garde. A la sortie du président palestinien, il s’est au contraire empressé de rassurer son parti, le Likoud, et les organisations de colons qui poussent à mettre fin au gel provisoire des colonisations en leur faisant valoir qu’ils n’ont pas à être « inquiets sur ses intentions », car « personne ne m’apprendra ce qu’est l’amour d’Eretz Israël » (la terre d’Israël).
Quand on sait quel contour territorial a cette notion d’Eretz Israël chez les militants sionistes du calibre de Benyamin Netanyahu, il est clair que pour eux et pour lui, la Cisjordanie ou tout autre territoire palestinien n’ont pas vocation à constituer un Etat séparé et indépendant de l’Etat juif, dont la configuration les recouvre historiquement à leurs yeux.
Alors, la question est de savoir si Mahmoud Abbas, qui menace de se retirer des négociations, le fera effectivement au cas où, par effet d’annonce, Israël prolongera le gel des colonisations au-delà du 26 septembre, mais les poursuivra sur le terrain en invoquant le concept de « croissance naturelle ».
5 septembre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Analyse
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Négociations directes, espoir de paix ou échec programmé ?

publié le lundi 6 septembre 2010
entretien audio avec Leila Shahid

 
Des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens ont lieu en fin de semaine à Washington, pour la première fois depuis près de 2 ans.
Réel espoir de paix ou nouvel échec programmé ?
Sur le plateau d’Internationales , Leïla Shahid, déléguée générale de Palestine auprès de l’U.E, de la Belgique et du Luxembourg.
Leila Shahid est interrogée par Bruno Daroux pour RFI, Xavier Lambrechts pour TV5 Monde , et Gilles Paris pour Le Monde
Pour écouter, cliquez sur l’icône de gauche dans la série de 4 icônes rouges à droite au dessus de l’article :
Bruno Daroux
Publié par RFI

Septembre 2010 : les ruines du « Grand Moyen-Orient »

publié le lundi 6 septembre 2010
Pierre Morville

 
De George Bush Jr à Obama, Afghanistan, Irak, Proche Orient...où en sont les "gendarmes du monde" ?
C’était le projet phare de George Bush. Au résultat pour son successeur, deux échecs en Irak et en Afghanistan et l’éternel conflit israélo-palestinien qui dure toujours Le Grand Moyen Orient constituait l’un des projets stratégiques des néoconservateurs américains. Comme le note le site Wikipedia, Georges Bush l’avait une 1ère fois évoqué sur l’appellation de « remodelage du Grand Moyen-Orient » le 26 février 2003 devant une réunion de néoconservateurs de l’American Enterprise Institute (AEI).
Le projet fut élargi progressivement à 27 pays, allant de la Mauritanie à l’Afghanistan.
Lors de son discours sur l’état de l’Union du 24 janvier 2004, George Bush déclara : « Tant que le Moyen-Orient restera un lieu de tyrannie, de désespoir et de colère, il continuera de produire des hommes et des mouvements qui menacent la sécurité des États-Unis et de nos amis. Aussi, l’Amérique poursuit-elle une stratégie avancée de liberté dans le Grand Moyen-Orient ».
Le « remodelage » de cette vaste zone, très hétérogène tant sur le plan social, économique, ethnique qu’historique, avait surpris les observateurs de l’époque. Le seul trait commun du vaste ensemble défini par Washington, était une continuité non pas géographique mais bien religieuse : l’appartenance à l’Islam. Le second constat qui sautait aux yeux est que cette zone constitue, et de loin, la principale réserve pétrolière de la planète. Les outils de ce « remodelage » restaient imprécis, mélange d’interventions militaires déjà en cours (Afghanistan - 2001-, Irak -2003- ), de pressions économiques directes ou indirectes (avec notamment une montée en puissance des firmes américaines), d’interventions de tous genres sur les gouvernements de la zone et des appels aussi verbeux que confus à un « renouvellement » de la démocratie. Curieusement, cette ambitieuse construction, pour le moins très idéologique, reçut le soutien, parfois peu enthousiaste, des autres puissances occidentales notamment européennes qui cosignèrent le « Partenariat pour le progrès et un avenir commun avec le Moyen-Orient élargi et l’Afrique du Nord » lors du sommet du G8 à Sea Island en juin 2004, sommet où furent également présents les représentants de l’Algérie, de l’Afghanistan, de Bahreïn, du Yémen, de la Jordanie et de la Turquie. Côté militaire, le projet fut à nouveau examiné lors du sommet de l’OTAN des 28 et 29 juin 2004 à Istanbul.
« Gendarmes du monde »
A posteriori, on peut s’étonner du manque de lucidité des partenaires et alliés des Etats-Unis. Les chances d’aboutir étaient faibles d’emblée et par ce projet pharaonique et incertain, les Etats-Unis souhaitaient surtout redevenir, et de façon fortement démonstrative, les « gendarmes du monde », tâche qui leur serait naturellement attribuée au nom des « valeurs » de cette grande démocratie et de son poids de 1ère économie mondiale.
Un tel projet, bâti en partie sur le concept fumeux du « choc des civilisations », avait une forte connotation impériale. Toutefois, derrière l’outrance des discours, les repositions du gouvernement américain à l’aube du troisième millénaire, avaient des soubassements très concrets. Dans les années 90, avec la chute de l’URSS et du bloc communiste, les Etats-Unis, gagnants définitifs de la Guerre froide sont passées faute de concurrents, au statut envié de seule superpuissance mondiale. Dans le même temps, victoire remarquable, le capitalisme anglo-saxon a réussi à convaincre la planète entière, Chine comprise, que le seul modèle économique viable était celui d’un libéralisme économique hyper-financiarisé et mondialisé. Dans ce domaine, les enjeux étaient de taille, la dette des Etats-Unis (20% de la production mondiale) est égale à la moitié de la dette mondiale. A l’inverse, son budget militaire est égal à la somme des budgets militaires des autres états de la planète.
Il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que la seconde caractéristique permettait de compenser la 1ère faiblesse. Dans cette perspective, le contrôle politico-militaire de la 1ére réserve mondiale de pétrole constituait en enjeu de taille.
Enfin, un élément conjoncturel a précipité les évènements. L’attaque des Twin Towers, le 11 septembre 2001 a frappé de stupeur l’opinion publique américaine. Davantage même que l’attaque japonaise sur Pearl Harbour en 1942, alors que les pertes étaient équivalentes : 3000 civils à New York contre 2400 militaires tués à Hawaï. Mais l’opération terroriste terrible, soudaine, inattendue contre le Word Trade Center visait une cible au cœur même des Etats-Unis, alors que l’opération japonaise ne faisait que confirmer la montée des tensions de l’époque entre les deux grands pays pour le contrôle du Pacifique. Revendiqué par Al Qaida, cet attentat de masse, dans un contexte de montée impétueuse d’un islamisme ultra-radical violent, n’a pu que favoriser pendant les dix dernières années une surenchère militaire de la part des Etats-Unis, longtemps soutenue par leur opinion publique. De cette décennie de conflits, que reste-il ? Beaucoup de ruines et peu de solutions.
Afghanistan :les talibans mettent la pression
Après deux mandats calamiteux de Georges Bush junior, le peuple américain en a tiré lui-même les leçons. Il a élu un démocrate, Barak Obama, 1er Président afro-américain, bien décidé à nettoyer les bévues de son prédécesseur. Mais la tâche n’est pas aisée et les solutions proposées soulignent fortement la difficulté de sortir des errements passés.
En Afghanistan, on a assisté ces derniers mois à un curieux déballage de positions divergentes au sein même de la haute hiérarchie militaire américaine. Personne ne croit à une victoire mais certains veulent dégager le contingent dans les meilleurs délais, d’autres souhaitent partir, la tête haute, après un dernier baroud. Obama a tranché, il va réaffecter 30 000 GI’S dans les prochains mois. Dans les faits, après neuf ans de guerre et malgré un contingent de 113 000 personnes, les Etats-Unis et leurs alliés, ne contrôlent guère le pays limitant leur influence sûre à la capitale, Kaboul, où un gouvernement d’opportunité est mené par le président Hamid Karzai. Ce dirigeant nommé par les Etats-Unis, tente aujourd’hui de prendre ses distances avec celles-ci, proposant l’ouverture d’une négociation avec les talibans, les ennemis de toujours, issus de l’ethnie majoritaire du pays, les Pachtounes. Les récentes révélations de documents internes à l’armée américaine sur le Net prouvent une fois de plus que les talibans sont très proches d’importantes fractions de l’armée pakistanaise, dont le gouvernement se réclame comme l’un des meilleurs alliés des Etats-Unis ! Les talibans repoussent d’ailleurs du pied les propositions d’apaisement de Karzai. Ils sont persuadés et ils n’ont peut-être pas tort, que la poire est mûre et qu’elle va tomber de l’arbre. Du coup, ils multiplient les attaques violentes, les attentats, les assassinats et les pressions sur les malheureux 2400 candidats qui ont le courage de se présenter aux élections législatives du 18 septembre prochain.
Sur un plan purement français : « Nicolas, quand est-ce qu’on retire nos troupes ? » (3300 soldats, l’Angleterre en ayant délégué 9000). Certains expliquent qu’il faut maintenir les troupes d’occupation pour permettre « l’aide civile ». Les contributions internationales sont importantes. Mais la reconstruction sur fond de guerre civile, est difficile et les fonds semblent peu profiter à la population civile et subventionnent par ailleurs largement les réseaux de corruption tribaux.
Irak : 1 août 2010, signal de départ des forces américaines
Après sept ans de guerre, le bilan est médiocre. Cet été, les troupes américaines ont commencé le grand rapatriement, ne laissant que la promesse du maintien de 50 000 soldats, pour quelques mois. L’unité nationale de l’Irak a été définitivement détruite pour laisser place à trois formations ethnico-religieuses : le pays kurde au nord, une minorité sunnite au centre, une majorité sunnite au sud mais largement présente dans le reste du pays. Celui-ci n’a plus de gouvernement depuis six mois. Après les élections législatives, les députés des différentes factions ont été incapables de se mettre d’accord sur un candidat au poste de 1er ministre. L’administration générale du pays ne sait jamais remise de la décision étonnante des forces américaines qui, en 2004 ont chassé des rouages concrets du pays tous les fonctionnaires et militaires issus du parti Baas, c’est-à-dire la quasi totalité des responsables fonctionnels. La relance économique ? La production pétrolière est encore inférieure à celle sous la houlette de Saddam Hussein, malgré un formidable redressement des cours de l’énergie. Les attentas sont moins nombreux qu’avant mais la population vit dans la peur que le départ des dernières troupes américaines n’entrainent des règlements de comptes politiques mais également mafieux. Les pouvoirs publics irakiens partagent cette crainte et ont lancé un processus d’alerte sans précédent. Après un conflit démarré sur de supposées armes de destruction massive, une centaine de milliers de morts, la présence de 170 000 soldats US sur le sol irakien (et 4500 pertes), ce n’est un formidable bilan de sortie pour Washington.
Certes, l’armée irakienne de Saddam Hussein a été définitivement détruite, mais l’éclatement du pays a largement conforté l’Iran comme puissance régionale au grand dam des Américains et des Israéliens.
2 septembre : ouverture de nouvelles négociations israélo-palestiniennes
Certains pensent que la nouvelle diplomatie américaine va rattraper sa calamiteuse politique moyen-orientale en obtenant enfin, une vraie paix de compromis de sur le dossier israélo-palestinien. On veut bien le croire. S’ouvrent en effet aujourd’hui, 2 septembre, pour la 4ème fois depuis le compromis avorté d’Oslo en 1983, des négociations entre dirigeants palestiniens et israéliens.
Sous la surveillance vigilante et personnelle, dit-on, de Barak Obama qui souhaiterait qu’aboutisse enfin, la vieille demande de « deux états pour deux peuples ». Acceptons-en l’augure.
On reste toutefois un peu sceptique. Benyamin Netanyou a bâti pour obtenir son poste, la pire coalition à droite de l’histoire politique d’Israël, mélange de juifs ultrareligieux, de représentants des « colonies » illégales installées tous les jours en Cisjordanie, et d’immigrants russes légèrement mafieux. Netanyaou a bâti toute sa culture politique sur l’idée que « céder un peu, c’est tout céder » et que les « promesses n’engageaient que ceux qu’y croyaient ». Mahmoud Abbas, affaibli par la scission de Gaza où domine un Hamas au mieux inconscient, au pire irresponsable, a peu de soutiens internationaux.
A Barak Obama donc, d’exercer sa férule. Le président ne manque pas de caractère, de détermination et d’idées à moyen terme. Il pourrait rentrer dans l’histoire comme le président américain qui a su régler cette vieille pomme de discorde dans tout le « Grand Moyen-Orient ». Il lui faudra pour cela exercer des pressions sensibles sur le gouvernement israélien. Mais il est fragilisé au plan interne par une économie flageolante et des élections de mi-mandat, dont les sondages disent qu’elles ne lui sont pas favorables.
D’autant que les propositions israéliennes qui émergent ces derniers jours, ne sont guère encourageantes. Netanyaou veut même mettre fin au moratoire qui suspendait la construction de nouvelles colonies. Le maintenir serait donc selon lui le « pas en avant » consenti par Israël ! Seule avancée éventuelle, le statut de Jérusalem qui pourrait connaître une partition. Mais sur le reste, à ce jour, les positions de Tel Aviv ne changent pas : il faut un état israélien fort aux frontières totalement reconnues avec en face un « état palestinien » aux frontières « souples », sous tutelle, sans budget, sans autorité territoriale, sans monnaie, sans armée, sans liaison garanties entre la Cisjordanie et Gaza, sans ports ni aérodromes... Si les pourparlers de Washington aboutissent à une résolution du même tonneau, même écrite dans une langue diplomatique, ce serait une énième resucée d’un passé voué à l’échec, consolidant une situation qui reste totalement inacceptable.
publié par le Quotidien d’Oran
Intro : CL, Afps

Assad : Les négociations de paix doivent inclure le Hamas

07/09/2010
Le président syrien partageant un moment de détente avec des enfants trisomiques dans un hôtel à Damas. Louai Beshara/AFP
Le président syrien partageant un moment de détente avec des enfants trisomiques dans un hôtel à Damas. Louai Beshara/AFP 
Le président syrien Bachar el-Assad a jugé hier, lors d'un entretien avec le roi Abdallah II de Jordanie, que les négociations directes récemment entamées entre l'Autorité palestinienne et les Israéliens doivent inclure « tous les représentants du peuple palestinien », dont le Hamas.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a prévenu hier qu'il empêcherait toute prolongation du gel partiel de la colonisation en Cisjordanie occupée, qui expire le 26 septembre. « Il n'y a aucune raison de prolonger ce gel. Israël Beiteinou a suffisamment d'influence et de pouvoir au sein du gouvernement et du Parlement pour faire en sorte qu'aucune proposition de prolongation du gel passe », a-t-il dit à la radio militaire.
M. Lieberman dirige le parti ultranationaliste Israël Beiteinou, deuxième composante de la majorité après le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Il a été tenu à l'écart de la reprise le 2 septembre à Washington des négociations directes israélo-palestiniennes. 
L'Autorité palestinienne a fait savoir que la relance de la colonisation, qui compromet selon elle la viabilité du futur État palestinien, mettrait fin aux négociations. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a indiqué avoir de nouveau prévenu à Washington l'administration américaine et M. Netanyahu que les pourparlers s'arrêteraient si le gel n'était pas renouvelé. Les discussions « se poursuivront jusqu'à la fin du mois et si le gouvernement prolonge la décision d'arrêter la colonisation, nous continuerons à négocier. S'il ne le fait pas, nous partirons », a déclaré M. Abbas au quotidien palestinien al-Ayyam, lors de sa visite en Libye dimanche.
Le 26 septembre marque la fin du moratoire de dix mois décrété par le gouvernement pour la construction de logements dans les implantations de Cisjordanie où vivent plus de 300 000 colons israéliens. Cette mesure avait été prise sous la pression du président américain Barack Obama qui souhaitait ainsi favoriser une reprise des négociations directes gelées depuis 20 mois.
M. Netanyahu a laissé entendre qu'il n'avait pas l'intention de prolonger ce moratoire, tout en se gardant de le dire publiquement à Washington. M. Lieberman a répété qu'il était « impossible de parvenir à un accord final en trouvant d'ici à un an des solutions à des problèmes émotionnels et compliqués tels que Jérusalem, les réfugiés (palestiniens), les implantations juives et la reconnaissance d'Israël comme État du peuple juif ». « La seule chose réelle que nous puissions atteindre, c'est un accord intérimaire à long terme », a dit M. Lieberman en évoquant la possibilité d'un État palestinien « aux frontières temporaires ». « On court trop vite. Pour les Palestiniens, ces discussions servent de prétexte pour faire en sorte qu'Israël soit accusé de leur échec, c'est la raison pour laquelle ils exigent la poursuite du gel » de la colonisation, selon lui.
Hier, M. Netanyahu a déclaré que les divergences entre les positions israéliennes et palestiniennes sont telles que seules des négociations continues peuvent permettre de les surmonter. Commentant pour la première fois la reprise des pourparlers de paix directs jeudi dernier à Washington, il a dit espérer que le président palestinien Mahmoud Abbas poursuivrait ces discussions malgré les désaccords.
 Parallèlement, à Damas, le président syrien Bachar el-Assad a accueilli le roi Abdallah II de Jordanie qui a assisté avec le président égyptien Hosni Moubarak à la reprise des négociations jeudi dernier à Washington. Le souverain hachémite a informé le président Assad des « derniers développements liés à ces pourparlers », a indiqué l'agence officielle syrienne SANA. « L'administration américaine est décidée à parvenir à un accord de paix (dans la région), car la paix ne sera durable que si elle est globale » et comprend tous les pays de la région, a ajouté le souverain hachémite lors de l'entretien.
Pour sa part, le président Assad a jugé nécessaire « la participation de tous les représentants du peuple palestinien à ces négociations », dans une allusion au Hamas dont le chef en exil Khaled Mechaal vit à Damas. M. Assad, toujours cité par SANA, « a réitéré la volonté de la Syrie de réaliser une paix juste et globale » et averti que « la politique israélienne d'agression et de colonisation représente un véritable obstacle à la paix ».

Une organisation juridique:les Maqdissins sont victimes des pratiques des colons extrémistes

[ 06/09/2010 - 10:33 ]
Al Qods occupée -CPI
Une organisation chargée des droits civiles  dans les territoires palestiniens occupés(Israël) a affirmé que les Palestinien de Jérusalem-Est (la partie Est d’al Qods occupée) sont victimes des pratiques racistes des autorités occupantes sionistes.
Dans un rapport publié, le dimanche 5/9, l’organisation a souligné que des gardes armés qui touchent des aides financières du ministère sioniste de l’intérieur comme étant des milices alliées aux colons extrémistes, confirmant que ces milices agressent les Palestiniens et les traitent d’une manière raciste et discriminatoire
« Les Palestiniens qui portent plaintes contre les extrémistes sionistes, deviennent  des soupçonneux et  il nécessite d’être arrêtés, ainsi les dossiers du terrorisme sioniste seront fermés sous des prétextes du manque de preuves », a ainsi dévoilé l’organisation juridique des droits civils.
 Le rapport a affirmé que des mineurs palestiniens, généralement âgés moins de 12 ans ont été interpellés par les autorités occupantes, dévoilant l’installation des caméras fixés et orientés vers les maisons résidentielles des quartiers arabes, dans la ville sainte d’al Qods orientale occupée.

L’occupation prétend qu’un obus de mortier est tombé sur le Néguev

[ 06/09/2010 - 10:55 ]
Gaza - CPI
L’armée occupante israélienne a prétendu qu’un obus de mortier est tombé lundi matin 6/9, sur rassemblement sioniste dans les territoires palestiniens occupés depuis 1948,  sans causer de blessures ou de dommages.
La radio hébreu a déclaré que l’obus a atterri à proximité du soi-disant "Conseil régional d'Eshkol," au Néguev occidental, sans faire de blessés ni dégâts.
 Ces allégations  de l’armée occupante sont venues après ses 4 raids aériens, en tuant deux travailleurs et blessant 4 autres sur un tunnel  dans le quartier al-Salam à Rafah, samedi soir dernier,  après avoir prétendu la chute d’un obus similaire.

Un colon témoigne que sa voiture fut la cible de tirs au nord de la Cisjordanie

[ 06/09/2010 - 11:52 ]
Naplouse – CPI
Des médias hébreux ont signalé qu’une fusillade a éclaté vendredi soir contre une voiture transportant un groupe de colons sioniste près du village de Nabi Elias, au nord de la Cisjordanie occupée. Cela deux jours après trois opérations similaires en Cisjordanie qui ont causé la mort de 4 sionistes.
Selon ces sources, des hommes armés ont ouvert le feu sur une voiture de colons qui roulait près du village de Nabi Elias. La voiture mentionnée arrivait au barrage connu sous le nom de « Karni Shomron », où son conducteur a signalé l’incident sans qu’il ne déclare de blessés.
De leur côté, de grandes forces de l’armée de l’occupation se sont précipitées sur le lieu présumé de l’opération. Elles ont ouvert une enquête en procédant à de grandes opérations de fouilles, selon les mêmes sources.
Toutefois, des sources sécuritaires sionistes ont estimé que le conducteur de la voiture aurait probablement seulement entendu des coups de feu, sans qu’il ne soit visé. Les enquêtes sont toujours en cours.
Dans le même contexte, la voiture d’un colon sioniste fut la cible de jets de pierres alors qu’elle passait près de la ville de Halhoul, au nord d’al-Khalil (Hébron).
Des témoins oculaires ont déclaré que des troupes de l’armée sont venues rapidement en renfort dans la zone, et ont fait irruption dans de nombreuses maisons, en prétextant rechercher les garçons qui ont lancé les pierres. Les soldats ont intentionnellement rassemblé des dizaines d’hommes qui se préparaient à prendre le repas de rupture du jeûne dans leurs maisons, et les ont alignés sur le mur.

L'occupation transfère le détenu Abbas Al Sayed à la prison de Nafha

[ 06/09/2010 - 11:31 ]
Ramallah – CPI
L’administration des prisons de l’occupation israélienne a menée, la nuit dernière, une série de transfert parmi les dirigeants détenus, dans diverses principales prisons sionistes.
« L'administration a transféré d’une manière surprenante  le prisonnier Abdul Ghanimat Rahman, habitant à Al Khalil, Tawfiq Abou Ezze de Gaza et Abbas Al Sayed  de Toulkarem, à la prison de Nafha, en plus  a introduit le prisonnier Ibrahim Abou Moustafa et Zeid Younis qui habitent à Naplouse, à la prison de Hadarim, en les transférant de Nafha », a dévoilé une lettre envoyée de Nafha.
Le directeur du centre des détenus, Raefat Hamdouna a indiqué que la direction des prisons a transférer le prisonnier Abdul Rahman Ghanimat de la prison de Hadarim vers une destination inconnue et a informé le détenu Tarik al Rajbi qu'il faut être interpellé.
Dans le même contexte, les prisonniers du Néguev ont affirmé au centre que l’administration a transféré le prisonnier écrivain Housam Badran à la Raymond prison
Hamdouna a souligné que les dernières vagues de transfert visent à punir les dirigeants détenus et les isoler des amis prisonniers afin qu’ils n’influent pas sur les nouveaux détenus et les convainquent à se soulever contre les pratiques oppressives des autorités occupantes

Plus de 250 000 Palestiniens ravivent la Nuit du Destin à la mosquée d’al-Aqsa

[ 06/09/2010 - 11:08 ]
Al-Qods occupée – CPI
Plus d’un quart de millions de Palestiniens ont ravivé la Nuit du Destin (27e nuit de Ramadan) dans la mosquée bénie d’al-Aqsa à al-Qods occupée, malgré l’intensification des mesures militaires par les forces de police sionistes dans la ville afin de bloquer l’accès aux fidèles.
Selon des témoins oculaires, les fidèles ont commencé à affluer vers la mosquée dès les premières heures de l’aube de dimanche, avec des habitants d’al-Qods, des territoires occupés, ainsi que ceux qui ont réussi à entrer parmi les Cisjordaniens. Aussi, les ruelles de Vieille Ville étaient bondées de monde jusqu’à la fin de la prière de l’aube ce matin, lundi 6 septembre.
De son côté, la Fondation d’al-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a affirmé que plus de 130 000 jeuneurs ont rompu leur jeûne dans les cours de la mosquée. Elle a déclaré que plus de 35 000 repas d’Iftar et du matin ont été fournis aux jeûneurs et aux retraités spirituels. Quant à la fondation al-Bayarq, elle a fourni plus de 200 cars partant de tous les villages et les villes des territoires palestiniens.
Les renforts militaires sont toujours imposants aux alentours de la mosquée bénie d’al-Aqsa et à son entrée. Des barrières ont été installées dans les ruelles de la Vieille Ville, et les voitures des palestiniens sont toujours interdites de stationner dans les rues. Les forces militaires ont également procédé à la vérification systématique de l’identité des fidèles, et les ont empêchés d’entrer dans la mosquée.
Les forces d’occupation déployées sur le barrage de Qalandia ont interdit aux habitants de Cisjordanie âgés de moins de 50 ans d’accéder à la mosquée d’al-Aqsa pour y vivre la Nuit du destin.

L’occupation interdit l’appel à la prière à la mosquée d’Al IBrahimi 50 fois le mois dernier

[ 06/09/2010 - 12:28 ]
Al Khalil - CPI
Les autorités occupantes israéliennes a empêché dans une série de violations,  plus de 50 fois le mois dernier, l’appel à la prière (Al Adhan), dans la mosquée bénie d’Al Ibrahimi,  à la ville d’Al Khalil, en Cisjordanie occupée.
Les autorités israéliennes ont resserré au cours du mois de Ramadan pour prévenir l’appel à la prière dans la mosquée d’Al Ibrahimi, multipliant leurs mesures oppressives contre les fidèles dans ce mois sacré, sous prétextes de ne pas gêner les colons, les fêtes et les occasions juives .
Les autorités occupantes israéliennes violent systématiquement  la sainteté de la mosquée d’Al Ibrahimi, et poursuivent à sévir contre les musulmans et les empêcher d'y accomplir leurs prières, ainsi que leurs mesures militaires aggravées sur les entrées et les routes principales menant à la Mosquée sacrée.

Ahmadinedjad met en garde l’entité sioniste contre une attaque de son pays

[ 06/09/2010 - 13:05 ]
Doha – CPI
Le président iranien Ahmadinejad a affirmé dimanche lors d’une visite au Qatar que toute attaque contre son pays conduirait à « la suppression de l’entité sioniste de la géographie politique ». 
Il a déclaré lors d’une conférence de presse en présence de l’émir du Qatar, Shaikh Hamad ibn Khalifa al-Thani : « Toute acte contre l’Iran conduira à l’élimination de l’entité sioniste de la géographie politique », confirmant que « Israël n’était pas en mesure de faire quoi que ce soit contre l’Iran ».
Il a ajouté que « l’entité sioniste et le gouvernement américain ont la capacité de frapper les pays de la région à tout moment, et ils n’attendront pas d’avoir la permission pour le faire, mais pour le moment ils ne sont pas en mesure de le faire ».
En ce qui concerne les négociations entre l’autorité d’Osla et l’occupation qui ont commencé jeudi dernier à Washington, Ahmadinejad a déclaré que « l’entité sioniste va vers la déchéance, et se trouve dans une situation très critique. Elle espère à travers le dialogue la sauvegarde de son existence ».
Le président iranien a offert à l’émir du Qatar un « nanoscope » de fabrication iranienne, en soulignant que seuls cinq pays dans le monde ont fabriqué ce dispositif, qui permet de voir de manière précise à une très petite échelle.

Lieberman déterminé à interdire toute prolongation du moratoire du gel de la colonisation

[ 06/09/2010 - 13:32 ]
Al Qods occupée -CPI
Le ministre sioniste des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a insisté aujourd’hui, le lundi 6/9, qu'il empêcherait toute prolongation du moratoire du gel de la colonisation en Cisjordanie occupée, déclarant qu’il n’y a aucune raison de procéder à sa prolongation et confirmant qu’il expire le 26 septembre.
En maintenant son obstination pour les expansions coloniales en Cisjordanie et annonçant l’échec des négociations directes dès leur première tournée à Washington, le 2 septembre,  Liebarman a mis en garde son gouvernement de coalition, lors d’une déclaration à la radio militaire, d’adopter une telle prolongation du moratoire du gel du colonialisme
Liebarman a mis l’accent sur l’impossibilité de parvenir à un aucun accord de cadre pour un  arrangement final d’ici un an, soulignant les grandes difficultés des négociations dont leurs dossiers cruciaux tels que Jérusalem (Al Qods occupée), les réfugiés palestiniens, les colonies juives et la reconnaissance d'Israël comme Etat d’une entité juive".
De sa part, l’autorité sous la direction de l’ex-président Mahmoud Abbas,  a fait savoir qu'elle quitterait les négociations en cas de continuation de la colonisation.
Le chef du parti ultra-nationaliste, Liebarman a souligné que la seule chose d’être réelle et atteindre, c’est un « accord intérimaire à long terme », indiquant qu’un état palestinien peut être crée avec des frontières temporaires
Notons que les deux côtés négociateurs( Israéliens et Palestiniens) doivent se retrouver en Egypte, les 14 et 15  septembre,  en participation de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et de l'émissaire spécial américain George Mitchell, pour continuer les pourparlers directes.

L’émir du Qatar : le blocus de Gaza est une responsabilité arabe et islamique

[ 06/09/2010 - 13:59 ]
Doha - CPI
Shaikh Hamad ibn Khalifa al-Thani, émir du Qatar, a affirmé que le blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza pour la 4e année consécutive, est la responsabilité arabe et islamique.
Au cours d’une conférence de presse en présence du président iranien Ahmadinejad, à Doha hier, dimanche 5 septembre, l’émir du Qatar a remercié l’Iran et la Turquie pour leur soutien à la levée du blocus. Il a souligné la nécessité de travailler pour assurer la sécurité, la paix et la stabilité des pays islamiques, et y éliminer les mauvaises influences au cours de leur existence.
Il a précisé que ses entretiens avec la président iranien ont abordé de nombreuses questions importantes d’intérêt commun, dont certaines sont relatives à la situation de la région, et ce qu’elle subi comme querelles politiques.
L’émir a ajouté que « les discussions ont porté sur diverses questions islamiques, en particulier la question palestinienne, qui est une cause arabo-islamique, et la responsabilité de tous les arabes et les musulmans ».
De son côté, le président iranien a déclaré : « la question palestinienne est une question qui nous concerne et qui reçoit notre attention à un moment où un peuple subit expulsions, blocus, famine, et judaïsation des monuments islamiques et historiques en Palestine ».
En réponse à une question sur la réalité d’une menace sioniste et américaine d’attaquer l’Iran, le président Ahmadinejad a minimisé l’importance de ces menaces en disant « Ces derniers jours, il y a des hypothèses selon lesquelles l’entité sioniste et des Etats-Unis profèrent des menaces que nous considérons vides de contenu ».
Il a ensuite ajouté « nous ne sommes pas inquiets de toute menace contre l’Iran, mais nous sommes préoccupés par ce qui se passe en Palestine, en Irak, et en Afghanistan, où des peuples sont victimes de déplacements forcés, de massacres, de famine, de blocus, et d’intimidation par les forces d’occupation ».

Charm el-Cheikh accueillera la 2e étape des négociations

[ 06/09/2010 - 12:13 ]
Le Caire – CPI
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, l’ambassadeur Hossam Zaki, a annoncé dimanche que son pays accueillera la 2e étape des négociations entre l’autorité de l’équipe d’Oslo à Ramallah et l’entité sioniste à Sharm el-Cheikh le 14 septembre prochain.
Zaki a déclaré dans un communiqué aux journalistes au Caire que les négociations auront lieu au niveau du président Mahmoud Abbas et du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu, avec la participation de la ministre des Affaires étrangères, Hillary Clinton.
La première étape des négociations a été lancée dans la capitale américaine, Washington, le 2 septembre dernier. Des délégations de l’autorité d’Abbas et une autre sioniste, ainsi que le parrain américain, le président égyptien Hosni Moubarak, et le roi jordanien Abdallah II y ont participé.

Le Roi de Jordanie insiste sur la nécessité de la formation de l'Etat palestinien

Lundi, 06 Septembre 2010 09:42 
IRIB - Le roi de Jordanie a déclaré la mise en place de l'Etat indépendant palestinien l'un des priorités de son pays. Lors d'une rencontre avec un nombre de rédacteurs en chef de la presse jordanienne, Abdallah II a souligné que son pays ferait tout pour soutenir les Palestiniens qu'ils restituent leurs droits, la formation de leur l'Etat indépendant ainsi que leur accès à la liberté. Le roi de Jordanie a précisé que la formation de l'Etat palestinien indépendant et souverain, qui serait à même de pérenniser son existence politique, est l'un des principaux objectifs d'Amman pour la pacification et la stabilisation de la région. Le nouveau tour des soi disant négociations de paix israélo-palestiniennes a débuté la semaine dernière à Washington.  
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Lieberman, sceptique sur un accord de paix, d'ici un an

Lundi, 06 Septembre 2010 14:36 
IRINN - Israéliens et Palestiniens n'ont, pratiquement, aucune chance de parvenir à un accord de paix, en l'espace d'un an, comme le souhaitent les Etats-Unis, a estimé, mercredi, le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman. "Il n'y a pas de recette magique qui peut nous mener, en un an, à un accord permanent, signant la fin du conflit et apportant une solution à tous les problèmes compliqués, tels que les réfugiés, Jérusalem et la colonisation juive.", a déclaré le ministre des Affaires étrangères du régime sioniste.  
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Le "Monde Diplomatique" révèle l'existence de la plus grande base israélienne d’écoutes

Lundi, 06 Septembre 2010 18:50 
IRNA - L'une des plus grandes et des plus importantes bases de renseignements du monde est située près du kibboutz Urim, dans le Néguev, rapportent les sources d'informations qui citent le magazine français le "Monde Diplomatique". L’existence de cette base avait été gardée secrète, jusqu'à présent. Selon l’article, la base a de nombreuses antennes et paraboles utilisées pour espionner les appels téléphoniques et les accès aux e.mails des « gouvernements, organisations internationales, compagnies étrangères, groupes politiques et individus », au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique et en Europe.
Le magazine français déclare, aussi, que l’un des principaux objectifs de la base est d’écouter les transmissions effectuées par les navires de passage, dans la région méditerranéenne, sans oublier la collecte d'informations, pour combattre la résistance, en Palestine et dans les pays arabes.  
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Procès BDS à Mulhouse : conférence de presse au parlement européen mercredi

Publié le 6-09-2010

Trois parlementaires européens organisent ce mercredi une conférence de presse au parlement européen, en présence des 5 prévenus du collectif Boycott 68 cités à comparaître devant le tribunal correctionnel de Mulhouse, lundi prochain 13 septembre à partir de 8 H 30. Ci-dessous également, le communiqué du Collectif des musulmans de France à propos de ce procès et de celui de Sakina Arnaud, le 24 septembre prochain à Bordeaux.
- Mr Proinsias DE ROSSA, parlementaire européen, irlandais, Groupe socialiste, Président de la Délégation pour les relations avec le Conseil législatif palestinien.
- Nicole Kiil Nielsen, Groupe Europe écologie
- Patrick Le Hyaric, Groupe GUE/NGL, directeur de l’Humanité, tous deux parlementaires et membres de la Délégation
vous invitent à une conférence de presse au parlement européen mercredi 8 septembre à 10h30 dans la salle des conférences de presse
Pour cette session de rentrée les parlementaires de la Délégation pour les relations avec le Conseil législatif palestinien ont réussi à faire inscrire à l’ordre du jour les deux points suivants :
1) Lois de répression des ONG en Israël
2) Catastrophe écologique dans la vallée du Jourdain
Pour info : ceci donnera lieu à un débat en plénière de 17 à 19h, auquel le public ne pourra malheureusement pas assister.
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COMMUNIQUE DU COLLECTIF DES MUSULMANS DE FRANCE
"NON A LA CRIMINALISATION DE LA SOLIDARITE ! OUI A LA CAMPAGNE BDS !
Cinq militants de la cause palestinienne, membres du Collectif « Boycott 68 », sont appelés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Mulhouse le 13 septembre prochain. Il leur est reproché d’avoir appelé au boycott des produits israéliens dans un magasin Carrefour le 29 septembre 2009.
Cette comparution relève du procès politique. Il est en fait destiné à étouffer la liberté d’expression de tous ceux qui s’opposent à la politique criminelle et d’apartheid menée par l’Etat d’Israël. Ces défenseurs des droits de l’homme sont appelés à comparaitre sous le prétexte fallacieux de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » alors que leur action s’inscrit dans le cadre d’une lutte non-violente et citoyenne.
Plus largement, la justice française tente par ce procès d’intimider les citoyens et militants solidaires de la cause palestinienne et de casser ainsi la dynamique du boycott à l’égard d’Israël qui prend de plus en plus d’ampleur.
C’est donc toute la campagne BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions) qui est aujourd’hui visée par ce procès ainsi que par celui de MMe Sakina Arnaud, dont l’appel aura lieu prochainement à Bordeaux. Nous condamnons cette situation qui voit la justice française se faire instrumentaliser par des plaignants dont l’unique objectif est de dédouaner Israël de ses crimes et de servir ainsi les intérêts d’un Etat étranger. Nous tenons à exprimer notre vive inquiétude face à ces actions qui visent à pénaliser l’action légitime du boycott qui demeure, face au silence complice des gouvernements occidentaux, la seule arme efficace pour contrer l’impunité des autorités israélienne et leur violation répétée du droit international.
Le Collectif des Musulmans de France (CMF) tient à exprimer sa solidarité avec les cinq militants de Mulhouse ainsi qu’avec Sakina Arnaud. Il appelle tous les citoyens épris de justice et toutes les organisations progressistes à rejoindre la campagne BDS pour faire triompher le droit et imposer une paix juste au Proche-Orient."
LE COLLECTIF DES MUSULMANS DE FRANCE (http://www.lecmf.fr/)
SOURCE :
CAPJPO-EuroPalestine

Les otages journalistes de France 3 mis dans le même sac qu’un soldat d’une armée d’occupation !

Publié le 6-09-2010

C’est le Conseil régional d’Alsace, qui selon le quotidien régional les DNA, aurait l’intention d’ afficher sur son siège, une banderole de soutien aux deux journalistes de France 3 détenus en otage en Afghanistan et à Gilad Shalit, soldat israélien détenu à Gaza. Ci-dessous le communiqué de protestation à envoyer largement à Philippe Richert, UMP, qui semble avoir la même conception de la solidarité que Sarko, Hortefeux and Co.
"Communiqué du 6 septembre 2010
Les DNA de ce vendredi 3 septembre annoncent que va être affiché sur le siège du conseil régional d’Alsace une banderole de soutien aux deux journalistes de France 3 détenus en otage en Afghanistan et à Gilad Shalit, soldat israélien détenu à Gaza.
Il est choquant d’associer deux journalistes pris en otage en Afghanistan avec un caporal de l’armée israélienne fait prisonnier le 25 juin 2006 alors qu’il était aux commandes d’un char se préparant à massacrer de nombreux civils palestiniens lors de l’opération appelée « pluie d’été ». Et on a vu depuis, notamment durant un mois lors de l’opération "Plomb durci" de l’hiver 2008-2009, de quels crimes de guerre étaient capables ces soldats de Tsahal.
Choquant aussi qu’un jeune franco-palestinien, Salah Hamouri, soit détenu depuis 2005 dans les géôles israéliennes sans motif sérieux et sans que les pouvoirs publics français interviennent réellement pour obtenir sa libération, contrairement à ce qui a été fait pour d’autres prisonniers.
Le président du conseil régional ne peut pas mélanger le cas de Gilad Shalit avec celui des deux journalistes. Le gouvernement et le président de la république doivent mettent tout en oeuvre pour obtenir la libération des journalistes de France 3 mais aussi celle des 11000 prisonniers politiques, dont Salah Hamouri, des élus palestiniens et même des enfants, qui sont injustement détenus en Israël."
Collectif Palestine 68, Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix de Strasbourg, Union Juive Française pour la Paix du Bas-Rhin, Coordination de l’appel de Strasbourg (regroupant près de 20 associations et partis politiques)
Pour protester :
Région Alsace
- Adresse postale : 1 place Adrien Zeller. BP 91006 - 67070 Strasbourg Cedex
- Tél : (+33) 3 88 15 68 67
- Fax : (+33) 3 88 15 68 15
- Vous pouvez vous manifester en envoyant un message à p.richert@senat.fr. ainsi qu’aux autres conseillers de la région, via internet, en mettant vos commentaires sur http://www.region-alsace.eu/dn_contact/
CAPJPO-EuroPalestine

Etats-Unis : Hollywood entre dans le boycott de la colonisation israélienne

Publié le 6-09-2010

Quelque 150 professionnels du cinéma, acteurs, metteurs en scène et scénaristes, viennent de rendre publique une pétition de soutien aux artistes et intellectuels israéliens engagés dans le boycott de la colonisation. Et au grand dam du lobby sioniste et de son chantage à l’antisémitisme, la liste des signataires comprend plusieurs stars de Hollywood.
C’est notamment le cas de Cynthia Nixon, une des vedettes de la série télévisée et des films grand public « Sex and the City », projetés sur les écrans du monde entier ; de Jennifer Tilly, actrice dans les films de Woody Allen ; du dramaturge Tony Kushner, co-scénariste du film de Steven Spielberg « Münich » ; de l’acteur et chanteur lyrique en langue yiddish Mandy Patinkin, ; de la grande comédienne britannique Vanessa Redgrave, défenseure de longue date de la cause du peuple palestinien ; ou encore, de l’ex-Israélien Theodore Bikel, fondateur du théâtre Cameri à Tel-Aviv.
La pétition, publiée sur le site de l’association anti-colonialiste « Jews for Peace » (« Juifs pour la Paix »),est ferme et claire La voici (traduction de l’anglais : CAPJPO-EuroPalestine) :
« Le 27 août dernier, des dizaines d’acteurs israéliens, de metteurs en scène, dramaturges et scénaristes ont pris la décision courageuse de ne pas se produire à Ariel, l’une des colonies les plus vastes de la Cisjordanie, dont l’existence, au regard du droit international, est incontestablement illégale. En tant qu’artistes, metteurs en scène, critiques et auteurs américains, nous saluons la décision courageuse de nos collègues israéliens.
« La plupart d’entre nous sommes quotidiennement exposés aux risques de la compromission avec de mauvaises actions. Aussi, lorsqu’un groupe de personnes a soudain la lucidité de comprendre que le compromis qui les attend est quelque chose d’insupportable, et qu’ils trouvent en eux-mêmes la force pour refuser de franchir cette ligne jaune, nous ne pouvons qu’être transportés de joie, et leur manifester notre reconnaissance.
« Il est excitant de penser que ces gens de théâtre ont refusé que leur travail soit instrumentalisé au profit d’une occupation cruelle dont ils connaissent les méfaits, la violation du droit international qu’elle représente, et l’obstacle qu’elle constitue à la réalisation d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Leur initiative est formidable, et ils méritent le respect de toute l’humanité éprise de justice. Nous sommes à leurs côtés"
CAPJPO-EuroPalestine