vendredi 13 novembre 2009

Redouan : Nous étions d'accords avec le défunt Arafat sur les principes et droits palestiniens

[ 12/11/2009 - 12:21 ]
Gaza - CPI

Le dirigeant du Hamas, Ismaïl Redouan a affirmé que le défunt et ancien président palestinien, Yasser Arafat, a été assassiné à cause de son maintien immuable aux principes de sa nation et droits légitimes de son peuple, notamment la ville sainte d'Al Qods.

Redouan a averti de la stratégie et la démarche honteuse de la politique officielle du successeur d'Arafat, le président sortant, Mahmoud Abbas (Abou Mazen).

Lors de ses déclarations, le mercredi 11/11, à l'occasion de la 5ème commémoration de la mort de l'ancien président palestinien, Redouan a confirmé que Yasser Arafat a été assassiné à cause de son fort attachement aux principes, dont la ville sainte d'Al Qods.

"Nous étions en désaccord avec Arafat sur le compromis prétendu de paix, mais nous avions les mêmes convergences et nous étions d'accords sur les principes palestiniens, dont le droit à la résistance annulée actuellement par le groupe négociateur palestinien de Ramallah.", a précisé Redouan.

"Arafat avait protégé l'union nationale du peuple palestinien et avait appuyé sa résistance", a–t-il souligné, en protestant d'une manière très ferme contre la politique honteuse de l'actuel président sortant, Mahmoud Abbas, qui renonce régulièrement à la résistance nationale.

Le convoi d’aide européenne est arrivé à Gaza avec un mois de retard

Gaza - 12-11-2009
Par Maan News
Le convoi européen d’aide médicale “Miles of Smiles” est arrivé à Gaza dans la nuit de mercredi, après avoir passé 25 jours à attendre du côté égyptien. Hamdi Sha’th, chef du Comité contre le siège, a dit à Ma’an par téléphone que le convoi ne pourrait rester à Gaza que 48 heures et quitterait Gaza vendredi, après la prière de midi. La brièveté du séjour fait partie des conditions négociées par les officiers frontaliers égyptiens.

Les conditions initiales stipulaient une visite de 24 heures, mais les négociations avec les responsables du convoi ont permis d’allonger le séjour d’une journée supplémentaire.

Le groupe apporte à Gaza 100 petits camions chargés d’aide médicale et 260 fauteuils roulants, plusieurs ambulances, 102 voitures pour le transport de handicapés et des ordinateurs pour les écoles endommagées pendant la dernière guerre israélienne.

Sha’th a dit que le convoi était composé de 60 personnes de 10 pays européens différents, qui irait au nord de la Bande pour rencontrer des membres du Conseil Législatif Palestinien, puis à l’hôpital Ash-Shifa, à Gaza-ville, qui porte toujours les marques de la dernière guerre israélienne sur la région en décembre et janvier derniers. Plus tard dans la journée, la délégation rencontrera les familles des prisonniers incarcérés en Israël, puis enfin les membres du gouvernement.

Le Ministre du Travail et des Affaires Sociales, Ahmad Al-Kurd, a déclaré lors d’une conférence de presse après l’arrivée du convoi à Gaza qu’il envoyait un message moral au monde, demandant qu’il « cesse d’assiéger un million et demi de Palestiniens », et qu’il transmettrait, à son retour dans les différents pays, « l’impact humanitaire dévastateur » du siège.

Le docteur Issam Younis, coordinateur du convoi, a dit « Nous sommes venus pour mettre un sourire sur les visages des enfants de Gaza et sur les visages de chaque enfant et de chaque jeune qui a été agressé, pour leur dire qu’ils ont leur vie devant eux, que leur objectif est unique, et que nous sommes avec eux.

L'Autorité palestinienne reporte les élections prévues en janvier 2010

13/11/2009
L'Autorité palestinienne a décidé hier de reporter indéfiniment les élections générales prévues en janvier prochain en raison de l'impossibilité de les tenir dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas. « Il est devenu pour nous évident que les élections dans la bande de Gaza n'auront probablement pas lieu », a reconnu le chef de la commission électorale, Hanna Nasser. Fin octobre, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait convoqué des élections législatives et présidentielle pour le 24 janvier 2010 dans tous les territoires palestiniens. Toutefois, le Hamas avait aussitôt annoncé qu'il interdirait la tenue du scrutin dans ce territoire, estimant que la décision de M. Abbas était « illégale et inconstitutionnelle ».

Des colons israéliens détruisent encore des oliviers

13/11/2009

Jaafar Ashtiyeh/AFP
Jaafar Ashtiyeh/AFP
CISJORDANIE
Des colons extrémistes israéliens ont détruit hier 80 oliviers appartenant à des Palestiniens près de l'implantation de Yitzhar (nord de la Cisjordanie), ont indiqué des témoins et des responsables des services de sécurité palestiniens. Des activistes venus de Yitzhar ont scié les arbres plantés dans un champ situé à 150 mètres de la colonie, selon les mêmes sources. Interrogées, les autorités israéliennes n'ont pas immédiatement réagi. Yitzhar est un bastion de militants nationalistes et ultraorthodoxes juifs.
Proche de la grande ville palestinienne de Naplouse, la région de Yitzhar est fréquemment le théâtre d'affrontements entre colons, paysans et militants palestiniens et forces de sécurité israéliennes.

Dans le puzzle proche-oriental, Paris veut jouer la carte syrienne

13/11/2009
Damas prêt à reprendre les négociations de paix avec l'État Hébreu, mais celles-ci s'annoncent compliquées en raison de l'exigence syrienne d'une restitution intégrale du Golan occupé.
Israël s'est dit prêt à des négociations de paix sans condition préalable avec la Syrie, alors que le processus de paix avec les Palestiniens est enlisé. Mercredi à l'Élysée, M. Netanyahu a demandé au président Nicolas Sarkozy de transmettre un message en ce sens au chef de l'État syrien Bachar el-Assad qu'il reçoit aujourd'hui à Paris, selon un responsable israélien. Israël applique ainsi la « méthode du balancier » qui consiste à privilégier un autre interlocuteur lorsque le dialogue est bloqué avec le principal partenaire, comme c'est le cas actuellement avec les Palestiniens, relèvent les médias israéliens. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a déclaré mercredi qu'« il ne faut pas traiter par le mépris les signaux de paix émanant ces derniers temps de Damas ».
Ces développements surviennent au moment où le dialogue israélo-palestinien, interrompu depuis bientôt un an, paraît plus bloqué que jamais, en dépit des efforts du président américain Barack Obama pour le relancer. Le président palestinien Mahmoud Abbas affirme vouloir reprendre les négociations uniquement si Israël gèle d'abord totalement la colonisation en Cisjordanie occupée. Parallèlement, Nicolas Sarkozy a appelé hier son homologue palestinien Mahmoud Abbas pour lui faire d' « importantes suggestions » en vue de relancer le processus de paix.
Pour l'analyste Gerald Steinberg, professeur de sciences politiques à l'Université Bar-Ilan de Tel-Aviv, « le blocage sur le volet palestinien favorise une relance avec les Syriens ». « Obama a ouvert le jeu avec Damas » et « la France peut aussi assumer un rôle, vu son influence historique au Liban », estime-t-il. « Barack Obama a toujours pensé que des négociations de paix avec Damas isoleraient fatalement l'Iran, ainsi que ses alliés, le Hezbollah et le Hamas ». « Pour M. Netanyahu, il peut être avantageux tactiquement de reprendre des négociations avec Damas. D'autant qu'il ne risque pas de devoir payer le prix de la paix avec les Syriens dans l'immédiat », explique M. Steinberg à l'AFP.
La Syrie s'est dit prête pour sa part à reprendre les négociations de paix avec Israël, mais celles-ci s'annoncent compliquées en raison de l'exigence syrienne d'une restitution intégrale du Golan occupé. « Nous ne posons pas de conditions pour faire la paix, mais nous avons des droits auxquels nous ne renoncerons pas », a affirmé M. Assad mercredi, dans une allusion claire au plateau stratégique du Golan occupé depuis 1967 et annexé en 1981 par Israël. M. Netanyahu s'est déclaré « prêt à rencontrer le président syrien à tout moment et où que ce soit pour reprendre les négociations de paix, sans aucune condition préalable ». « L'occupation et la paix ne peuvent aller ensemble. Les droits, notamment la terre, sont les fondements de la paix », affirme à l'AFP Abdel-Latif Omrane, directeur général et rédacteur en chef du journal du parti au pouvoir en Syrie, al-Baas.
Israël et la Syrie sont formellement en état de guerre depuis 1948, mais ont signé des accords d'armistice et de cessez-le-feu.
Les négociations de paix syro-israéliennes, parrainées par les États-Unis avaient été suspendues en 2000 après avoir achoppé sur le Golan. Si pour la Syrie le Golan n'est pas négociable, elle se dit prête à négocier avec Israël « d'autres éléments de la paix », comme l'eau, la normalisation des relations et les arrangements de sécurité. En mai 2008, la Syrie et Israël ont repris des négociations indirectes par l'entremise de la Turquie. Mais elles ont été interrompues lors de l'offensive israélienne contre Gaza en décembre 2008-janvier 2009, qui a aussi jeté un froid sur les relations avec l'allié turc.
« Depuis 1992, tous les chefs de gouvernement israéliens, hormis Ariel Sharon, ont envisagé d'évacuer le Golan en échange d'un accord de paix, et Ehud Olmert (le prédécesseur de M. Netanyahu) était même prêt à cela », souligne le professeur Moshé Ma'oz, orientaliste à l'Université hébraïque de Jérusalem.

Le convoi humanitaire "Miles for smiles" est entré dans Gaza!

Publié le 12-11-2009


Enfin ! Le convoi humanitaire "Miles for Smiles" contenant du matériel médical et scolaire, bloqué pendant plusieurs semaines à Port-Saïd, puis ces derniers jours à El-Arish, est entré aujourd’hui dans la Bande de Gaza.

L’Opération « Miles of Smiles », un convoi de 100 minibus chargés de médicaments, de fauteuils roulants et autre matériel médical destinés à la population, a enfin obtenu le feu vert des autorités égyptiennes pour entrer dans la bande de Gaza, indique-ton au CBSP (Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens), qui a affrêté 20 minibus.

Pour rappel, ce convoi humanitaire avait quitté l’Europe le 16 octobre dernier et s’était retrouvé bloqué à Port-Saïd pendant plus de quinze jours. La situation semblant enlisée, le convoi avait fini par emprunter la route vers le port d’El-Arish pour gagner Rafah, seul itinéraire autorisé par les autorités égyptiennes. Après avoir signé un contrat avec un convoyeur syrien, le convoi avait fait route vers El-Arish, atteint il y a tout juste quelques jours.

Cette initiative, qui représente un coût de deux millions de dollars, était très attendue à Gaza. La patience des organisateurs a été récompensée. "Tous les participants sont très motivés et poursuivront l’opération jusqu’à son terme », avait déclaré Malik Sebihi, Président du CBSP.

CAPJPO-EuroPalestine