| [ 28/07/2011 - 20:22 ] | 
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| CPI      Dans une escalade grave et sans précédent, le  gouvernement sioniste a présenté une demande auprès du tribunal pour  imposer une amande coûtant environ 2 millions de Shekels sur 35 personnes des habitants du village d'al-Arakib, comme une compensation aux bulldozers de qui ont démoli leurs maisons. Le Cheikh Syah Turi a confirmé que 35  personnes des habitants du village d'al-Arakib ont reçu des appels pour  le paiement de plus de 2 millions de Shekes, comme un nouveau moyen de  pression pour frapper la fermeté des habitants du village. Il a déclaré que les villageois sont  impliqués dans leur fermeté et la détermination sur leurs terres et que  de tels moyens ne les affecteront jamais, mais ils renforceront leur  fermeté d'y résister. Le Cheikh Syah a appelé tous les cadres  et les représentants des Palestiniens à condamner les plans  gouvernementaux sionistes qui veulent porter atteinte au droit des  résidents d'al-Arakib dans leurs maisons et de vivre sur leurs terres. | 
jeudi 28 juillet 2011
L'occupation oblige les habitants d'al-Arkib de payer 2 millions de Shekels
Action urgente pour le convoi écossais pour Gaza bloqué à Rafah depuis jeudi 21 juillet
Egypte - 28 juillet 2011
Par Gaza Solidarity
Les dirigeants militaires du Caire continuent de faire obstruction à  l'entrée à Gaza de 3 camions écossais chargés de founitures médicales et  de 2 ambulances pour Gaza. Protestons auprès des autorités égyptiennes.

Envoyez un email à :
Dr. Essam Sharaf, Prime Minister, The Arab Republic of Egypt
pm@cabinet.gov.eg
cc:
Embassy, The Arab Republic of Egypt
embassy@egyptembassy.net
Lire : "Un convoi écossais interdit d'entrée à Gaza depuis jeudi", ISM-France, 25 juillet 2011
Source : Gaza Solidarity 
Traduction : MR pour ISM
Manifestation contre le mur à Al-Walaja le 27 juillet (vidéos)
 Bethléem - 28 juillet 2011
Par Mazin Qumsiyeh
 5 Israéliens et 2 Palestiniens, dont moi-même, avons été brutalisés par  les soldats de l'apartheid israélien puis enlevés alors que nous  filmions la destruction de la terre du village d'Al-Walaja. Dans mon  cas, l'officier m'a reconnu, il s'est précipité sur moi, m'a poussé par  terre, m'a donné des coups de pied puis a demandé à ses soldats de  m'emmener. Shireen a été enlevé un peu plus tard par les soldats  fascistes qui avaient envahi le village.
   C'est très douloureux de voir comment petit à petit les vieux arbres  sont déracinés pour la construction du mur sur la terre du village qui  séparera les villageois de leurs terres agricoles. Des arbres et une  route agricole (construite avec des fonds européens) ont été détruits  dans le village. Le plus vieil olivier du district de Bethléem, qui a  3-4000 ans, est sur le tracé du mur d'apartheid.
Les soldats israéliens qui jouent le rôle de sous-traitants pour les voleurs de terre et les racistes ont aussi attaqué le Freedom Theater à Jenin, fondé par notre ami et martyr Juliano Mer-Khamis et ils ont enlevé plusieurs personnes.
Nous vous demandons d'écrire aux hommes politiques, aux médias, etc. pour les alerter sur ces violations continues des droits humains fondamentaux.
Il faut intensifier la pression par les boycotts, les désinvestissements et les sanctions.
Les soldats israéliens qui jouent le rôle de sous-traitants pour les voleurs de terre et les racistes ont aussi attaqué le Freedom Theater à Jenin, fondé par notre ami et martyr Juliano Mer-Khamis et ils ont enlevé plusieurs personnes.
Nous vous demandons d'écrire aux hommes politiques, aux médias, etc. pour les alerter sur ces violations continues des droits humains fondamentaux.
Il faut intensifier la pression par les boycotts, les désinvestissements et les sanctions.
Traduction : MR pour ISM
Les sionistes parviendront-ils à faire officialiser leur histoire mythologique ?
 France - 28 juillet 2011
Par Youssef Girard
 Après trois semaines d’atermoiements, les éditions Hachette Education se  sont finalement résolues à remettre en vente les manuels scolaires  d’histoire destinés aux classes de Première et de Quatrième contestés  par diverses organisations sionistes (1). L’éditeur a décidé de résister  aux pressions de ceux qui souhaitaient transformer les manuels  d’histoire, destinés aux collèges et aux lycées français, en relais de  la propagande sioniste. 
  Contre le refus des éditions Hachette Education de se plier aux  injonctions sionistes, le Bureau national de vigilance contre  l'antisémitisme (BNVCA), présidé par Sammy Ghozlan, a décidé de  solliciter l'arbitrage du Ministère de l’éducation nationale. Le BNVCA  demande au Ministère « de faire retirer les manuels incriminés » (2) afin qu’il officialise l’enseignement de la mythologie sioniste  - celle d’« un peuple sans terre pour une terre sans peuple » – dans  les programmes d’histoire des collèges et des lycées français.
Pour l’association Europe-Israël qui est à l’origine de l’offensive sioniste contre les éditions Hachette, Jean-Marc Moskowicz appelle « l'ensemble de la communauté juive », « l'ensemble des amis d'Israël » et « l'ensemble des professeurs » à boycotter les manuels scolaires d’Hachette Education et à se tourner vers « les manuels d'autres éditeurs beaucoup plus sérieux et surtout beaucoup plus neutres » (3).
Ne s’arrêtant pas à demander le retrait des manuels scolaires des éditions Hachette, ces organisations s’attaquent aussi à l’éditeur. Dans son communiqué, le BNVCA accuse, entre autre, Hachette d’être un « relai de la propagande palestinienne » et d’inciter « à la haine ». Pour Europe-Israël, Hachette, en refusant de se plier aux injonctions sionistes, mène une « propagande anti-israélienne ».
Bien plus, ces organisations sionistes accusent les éditions Hachette d’antisémitisme. Ainsi, le BNVCA parle de la réapparition de L’Enseignement du mépris (4) en référence au célèbre ouvrage de l’historien Jules Isaac traitant des origines chrétiennes de l'antisémitisme. Selon Jules Isaac, l’antisémitisme chrétien était transmis aux enfants par le catéchisme. Pour le BNVCA, les manuels d’Hachette s’inscriraient dans cette tradition de l’enseignement de l’antisémitisme chrétien. « Ce nouvel enseignement de la haine », trouverait, selon le BNVCA, « son vecteur dans un parti pris pour la seule cause palestinienne ».
Instrumentalisant la mémoire de la lutte contre l’antisémitisme, l’association Europe-Israël menace Hachette de publier des « révélations » sur son passé et sur « ses vieilles "amitiés" particulières qui expliquent peut-être ce type de positions anti-israéliennes ».
Outre ces accusations d’antisémitisme, le BNVCA affirme étudier, avec « ses conseils », « l'opportunité d'une procédure pénale contre Hachette » et « contre les auteurs des textes ». Ces propos relèvent plus de la menace que d’autre chose car il sera très difficile, pour le BNVCA, d’engager une procédure contre les éditions Hachette et les auteurs des manuels incriminés puisque ceux-ci ne font que raconter un moment de l’histoire de la Palestine. L’association Europe-Israël se montre plus menaçante à l’égard de l’éditeur puisqu’elle promet « d'autres actions contre la société Hachette ».
La Ligue de Défense Juive (LDJ) ayant déjà mené une expédition « musclée » contre les éditions Hachette, nous pouvons nous poser des questions sur la nature des futures « actions » évoquées par l’association Europe-Israël (5).
Au-delà de ces accusations et de ces menaces, les organisations sionistes démontrent, par leur activisme portant sur le contenu des manuels scolaires, qu’elles ont très bien compris l’enjeu représenté par l’enseignement de l’histoire. Significativement, le BNVCA évoque, dans son communiqué, les « enfants et adolescents perméables à toute information avec un statut officiel ». Ces organisations savent pertinemment que l’officialisation de la mythologie sioniste dans les programmes de l’éducation nationale française est une garantie durable de la délégitimation des revendications historiques du peuple palestinien et de ceux qui, en France, les soutiennent.
Chaque année, plusieurs centaines de milliers d’élèves étudient l’histoire dans les collèges et les lycées français. Si les organisations sionistes parviennent à faire officialiser leur mythologie par le Ministère de l’éducation nationale, alors des centaines de milliers d’élèves seront soumis à cette propagande et à travers eux des millions de foyers. Après cela, il deviendra très difficile, pour les soutiens de la Palestine en France, d’expliquer à des millions de personnes que ce qui leur a été enseigné par leurs professeurs n’est qu’une mythologie ne reposant sur aucun fondement historique réelle. L’officialisation de la mythologie sioniste dans les collèges et les lycées serait un des plus durs coups portés au soutien à la Palestine en France.
En conséquence, la question du contenu des manuels scolaires devraient être au centre de la mobilisation de tous ceux qui, en France, veulent soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour faire aboutir ses revendications historiques légitimes.
(1) Girard Youssef, « Les sionistes chargés de réécrire l’histoire de la Palestine pour les lycées français », ISM-France, 10 juillet 2011
(2) « Le BNVCA demande l’arbitrage du Ministre de l’Éducation Nationale suite à la décision des Editions Hachette de remettre en vente des manuels d’histoire contestables et contestés, perçus comme des relais de la propagande palestinienne », BNVCA, 22 juillet 2011
(3) Moskowicz Jean-Marc, « France: l’éditeur Hachette refuse de corriger les manuels scolaires anti-israéliens ! », Europe-Israël, 22 juillet 2011
(4) Isaac Jules, L’Enseignement du mépris, Paris, Ed. Fasquelles, 1962. Notons que Jules Isaac fut l’auteur, avec Albert Malet, d’une célèbre collection de manuels d’histoire, appelée « Malet et Isaac », éditée en son temps par les éditions Hachette.
(5) Hamza Hicham, « Des extrémistes pro-israéliens envahissent les locaux des éditions Hachette », Oumma.com, 14 juillet 2011
Pour l’association Europe-Israël qui est à l’origine de l’offensive sioniste contre les éditions Hachette, Jean-Marc Moskowicz appelle « l'ensemble de la communauté juive », « l'ensemble des amis d'Israël » et « l'ensemble des professeurs » à boycotter les manuels scolaires d’Hachette Education et à se tourner vers « les manuels d'autres éditeurs beaucoup plus sérieux et surtout beaucoup plus neutres » (3).
Ne s’arrêtant pas à demander le retrait des manuels scolaires des éditions Hachette, ces organisations s’attaquent aussi à l’éditeur. Dans son communiqué, le BNVCA accuse, entre autre, Hachette d’être un « relai de la propagande palestinienne » et d’inciter « à la haine ». Pour Europe-Israël, Hachette, en refusant de se plier aux injonctions sionistes, mène une « propagande anti-israélienne ».
Bien plus, ces organisations sionistes accusent les éditions Hachette d’antisémitisme. Ainsi, le BNVCA parle de la réapparition de L’Enseignement du mépris (4) en référence au célèbre ouvrage de l’historien Jules Isaac traitant des origines chrétiennes de l'antisémitisme. Selon Jules Isaac, l’antisémitisme chrétien était transmis aux enfants par le catéchisme. Pour le BNVCA, les manuels d’Hachette s’inscriraient dans cette tradition de l’enseignement de l’antisémitisme chrétien. « Ce nouvel enseignement de la haine », trouverait, selon le BNVCA, « son vecteur dans un parti pris pour la seule cause palestinienne ».
Instrumentalisant la mémoire de la lutte contre l’antisémitisme, l’association Europe-Israël menace Hachette de publier des « révélations » sur son passé et sur « ses vieilles "amitiés" particulières qui expliquent peut-être ce type de positions anti-israéliennes ».
Outre ces accusations d’antisémitisme, le BNVCA affirme étudier, avec « ses conseils », « l'opportunité d'une procédure pénale contre Hachette » et « contre les auteurs des textes ». Ces propos relèvent plus de la menace que d’autre chose car il sera très difficile, pour le BNVCA, d’engager une procédure contre les éditions Hachette et les auteurs des manuels incriminés puisque ceux-ci ne font que raconter un moment de l’histoire de la Palestine. L’association Europe-Israël se montre plus menaçante à l’égard de l’éditeur puisqu’elle promet « d'autres actions contre la société Hachette ».
La Ligue de Défense Juive (LDJ) ayant déjà mené une expédition « musclée » contre les éditions Hachette, nous pouvons nous poser des questions sur la nature des futures « actions » évoquées par l’association Europe-Israël (5).
Au-delà de ces accusations et de ces menaces, les organisations sionistes démontrent, par leur activisme portant sur le contenu des manuels scolaires, qu’elles ont très bien compris l’enjeu représenté par l’enseignement de l’histoire. Significativement, le BNVCA évoque, dans son communiqué, les « enfants et adolescents perméables à toute information avec un statut officiel ». Ces organisations savent pertinemment que l’officialisation de la mythologie sioniste dans les programmes de l’éducation nationale française est une garantie durable de la délégitimation des revendications historiques du peuple palestinien et de ceux qui, en France, les soutiennent.
Chaque année, plusieurs centaines de milliers d’élèves étudient l’histoire dans les collèges et les lycées français. Si les organisations sionistes parviennent à faire officialiser leur mythologie par le Ministère de l’éducation nationale, alors des centaines de milliers d’élèves seront soumis à cette propagande et à travers eux des millions de foyers. Après cela, il deviendra très difficile, pour les soutiens de la Palestine en France, d’expliquer à des millions de personnes que ce qui leur a été enseigné par leurs professeurs n’est qu’une mythologie ne reposant sur aucun fondement historique réelle. L’officialisation de la mythologie sioniste dans les collèges et les lycées serait un des plus durs coups portés au soutien à la Palestine en France.
En conséquence, la question du contenu des manuels scolaires devraient être au centre de la mobilisation de tous ceux qui, en France, veulent soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour faire aboutir ses revendications historiques légitimes.
(1) Girard Youssef, « Les sionistes chargés de réécrire l’histoire de la Palestine pour les lycées français », ISM-France, 10 juillet 2011
(2) « Le BNVCA demande l’arbitrage du Ministre de l’Éducation Nationale suite à la décision des Editions Hachette de remettre en vente des manuels d’histoire contestables et contestés, perçus comme des relais de la propagande palestinienne », BNVCA, 22 juillet 2011
(3) Moskowicz Jean-Marc, « France: l’éditeur Hachette refuse de corriger les manuels scolaires anti-israéliens ! », Europe-Israël, 22 juillet 2011
(4) Isaac Jules, L’Enseignement du mépris, Paris, Ed. Fasquelles, 1962. Notons que Jules Isaac fut l’auteur, avec Albert Malet, d’une célèbre collection de manuels d’histoire, appelée « Malet et Isaac », éditée en son temps par les éditions Hachette.
(5) Hamza Hicham, « Des extrémistes pro-israéliens envahissent les locaux des éditions Hachette », Oumma.com, 14 juillet 2011
Petites approximations de l’ambassadeur d’Israël
jeudi 28 juillet 2011 - 09h:21
                                                                        27 juillet 2011 - Blog du Monde diplomatique         
Alain Gresh
Le Monde diplomatique
Le Monde diplomatique
          Le vrai problème, c’est que les négociations ne sont pas  possibles tant que le gouvernement israélien comme la communauté  internationale n’auront pas intégré ce fait : les deux parties en  présence sont inégales ; l’une est une puissance occupante et l’autre un  peuple occupé.         
 Le Proche-Orient a besoin d’une paix sincère, non d’un mirage diplomatique. Sous ce titre, Yossi Gal, ambassadeur d’Israël en France, donne, dans le quotidien Le Monde (28 juillet), son point de vue sur le projet de reconnaissance de l’État palestinien par l’ONU.
Nous reproduisons intégralement ce texte (en italique),  avec quelques commentaires (en gras). Je me suis limité à l’essentiel  tant ce texte est bourré d’approximations, de contre-vérités, et  traversé par cette arrogance qui caractérise la politique israélienne,  non seulement à l’égard des Palestiniens, mais aussi de l’opinion  internationale. 
« “Je vous promets qu’Israël ne sera pas le dernier pays à accueillir l’Etat palestinien à l’ONU. Il sera le premier.” Cette  déclaration du premier ministre israélien devant le Congrès américain  en mai, quant à la reconnaissance d’un État palestinien issu de  pourparlers, est une nouvelle preuve de l’engagement d’Israël pour la  paix. »
Dans son discours, répondant au  président américain, le premier ministre expliquait avant tout ses  refus : refus d’un retour aux lignes de juin 1967, refus d’arrêter la  colonisation (qui, selon les statuts de la cour pénale internationale,  est un crime de guerre), refus du partage de Jérusalem... Si cela est un  discours de paix, on aurait préféré un discours guerrier...
« Depuis plus de deux ans, Benyamin  Nétanyahou a fait le choix, un choix sincère, de se déclarer  publiquement en faveur de la création de deux États pour deux peuples.  Nous sommes persuadés qu’il est possible de concilier les aspirations  palestiniennes avec les intérêts sécuritaires israéliens. Israël ne  s’oppose pas à la création d’un État palestinien. Au contraire.
« La question n’est donc pas celle du  principe mais du chemin pour y parvenir. Le problème qui se pose à  Israël aujourd’hui n’est plus de savoir si un État palestinien autonome  doit coexister au côté d’Israël. La question est plutôt de savoir à quoi  cet État va ressembler. Va-t-il regarder vers le futur et travailler à  créer une société pacifiée, juste et moderne, à laquelle nous aspirons  tous ? Ou au contraire va-t-il se renfermer dans une espèce de frénésie  fanatique et destructrice et dérober au peuple palestinien le fragile  espoir d’un avenir meilleur ? Pour parvenir à la paix, il faut choisir  la voie de la paix. Il appartient aux Palestiniens de démontrer au  monde, et avant tout à eux-mêmes, qu’ils n’ont pas fait le choix de la  guerre. »
Remarquons que l’ambassadeur ne  parle pas d’État indépendant, mais d’État autonome, aussi autonome que  l’étaient les bantoustans sud-africains (Israël a déjà fait savoir que  cet État serait démilitarisé, n’aurait pas le contrôle de son espace  aérien ni de ses frontières terrestres, que l’armée israélienne devrait  stationner sur le Jourdain, etc.).
D’autre part, qui refuse  au peuple palestinien le fragile espoir d’un avenir meilleur ? N’est-ce  pas l’occupation qui n’en finit pas, la colonisation et le vol des  terres qui se poursuivent, les mauvais traitements et la torture  infligés par l’armée israélienne et dans les prisons ?
« La paix ne peut être que le fruit de  négociations et de dialogue entre deux parties qui ont décidé de lier  leurs destins et de construire l’avenir ensemble. Nous ne sommes  parvenus à la paix avec la Jordanie et l’Égypte que par des négociations  directes. Imposer un fait dont nul ne sait s’il est basé sur une  intention sincère n’est, à mon sens, pas un acte de paix et n’est dans  l’intérêt de personne - y compris évidemment pas dans celui des  Palestiniens. »
Négociations directes ? Mais elles  se sont déroulées depuis 1993, sans jamais aboutir, du fait  principalement du refus israélien d’arrêter la colonisation, de  reconnaître le droit des Palestiniens à l’indépendance, de respecter les  accords qu’Israël avait signés et jamais vraiment appliqués. Si l’on  dressait la liste des violations des accords d’Oslo, on verrait que les  gouvernements israéliens successifs n’ont respecté ni l’esprit, ni la  lettre des textes, ni les calendriers.
« Une action unilatérale viendrait  également à l’encontre des principes définis par le Quartet. En 2003, la  communauté internationale a établi trois principes qui stipulent, entre  autres, le respect de tous les accords signés entre l’Autorité  palestinienne et Israël. Si nous demandons au Hamas de respecter ces  conditions, il va sans dire que l’Autorité palestinienne doit les  respecter aussi. Cette initiative palestinienne à l’ONU, coûte que  coûte, en représenterait une violation flagrante. »
Si l’Autorité palestinienne et le  Hamas doivent respecter les conditions du Quartet, qu’en est-il  d’Israël, qui n’a jamais reconnu le droit des Palestiniens à un État  dans les frontières de 1967, n’a pas respecté les accords d’Oslo et a  utilisé la violence sur une échelle sans commune mesure avec celle  utilisée par le Hamas ? Faut-il vraiment rappeler ce qui s’est passé à  Gaza en 2008 ?
« Nous avons, avec les Palestiniens, un  objectif commun. Israël a fait le choix d’accepter le principe de deux  États nations pour deux peuples. Un État juif au côté d’un État arabe  palestinien. Cet “État juif” est mentionné dans la résolution 181 de  l’ONU depuis novembre 1947. Cet État fut rêvé par le peuple juif durant  des siècles. »
Si l’ambassadeur avait la moindre  notion d’histoire, il saurait que la revendication d’un État juif est  née au XIXe siècle et que jamais auparavant quiconque dans les  communautés juives n’avait songé à cet État (même si certains juifs  pieux allaient en Palestine pour y être enterrés). Il saurait aussi que  la grande majorité des juifs européens au XIXe et au XXe siècle, quand  ils ont pu choisir librement leur lieu d’émigration, se sont rendus aux  États-Unis. Et qu’il a fallu forcer les juifs soviétiques à se rendre en  Israël en leur fermant la porte du Nouveau Monde.
« Israël sera le premier à reconnaître  un État palestinien pacifique et progressiste. Mais qu’en est-il  aujourd’hui ? Nous n’avons pas même la certitude, ou plutôt nous n’avons  pour toute certitude que le refus constant de la part des Palestiniens  de la reconnaissance de l’État juif. »
Israël est-il un État pacifique et  progressiste lui-même ? Aucun État au Proche-Orient n’a déclenché  unilatéralement autant de guerres. Quant à son caractère progressiste,  on peut en douter quand on sait le poids des religieux, quand on voit  les lois liberticides adoptées ces dernières années et les  discriminations persistantes non seulement des Palestiniens d’Israël,  mais aussi des séfarades.
« Le fait que les Palestiniens aient  décidé de mettre un terme à des années de négociations, réclamant le  “droit au retour” de leurs réfugiés en Israël, ne peut que nous faire  douter davantage de leur volonté réelle de reconnaître Israël en tant  qu’État du peuple juif. Le droit au retour doit se faire, de la façon la  plus logique, la plus sensée, dans les frontières de l’État palestinien  nouvellement créé. Suivant la logique palestinienne, il y aurait donc  un nouvel État palestinien indépendant mais avec des réfugiés qui  viendraient s’installer dans cet “autre État”, Israël ? »
Le refus des Palestiniens de  reconnaître Israël comme État du peuple juif est non seulement important  pour les Palestiniens d’Israël, mais aussi pour les juifs du monde,  pour qui une telle reconnaissance serait une catastrophe (lire L’“État juif” contre les juifs).
Jamais les Palestiniens  n’ont renoncé à la résolution de décembre 1948 votée par l’Assemblée  générale de l’ONU, résolution régulièrement votée tous les ans. Et  rappelons qu’Israël, pour être admis à l’ONU, a reconnu ce texte à  l’époque. Les accords d’Oslo prévoyaient d’ailleurs que cette question  des réfugiés serait discutée dans la dernière phase des pourparlers.
« Les Palestiniens jouent aujourd’hui un  jeu dangereux. Ils attisent les attentes et les espoirs du peuple  palestinien, lui faisant croire à toutes sortes de mirages, dont celui  de l’ONU. A quoi ressemblerait le Moyen-Orient s’il devenait le terrain  de décisions unilatérales ? »
On croit rêver... Qui, sinon  Israël, a multiplié les décisions unilatérales et les faits accomplis au  Proche-Orient, de l’application de la loi israélienne au Golan à  l’annexion de Jérusalem, sans oublier la colonisation et... les  guerres ?
« Il existe un débat interne au sein du  gouvernement palestinien. De hauts responsables palestiniens sont  conscients que cette voie unilatérale n’est peut-être pas une option  souhaitable et doutent, comme de nombreux pays, de la sagesse de cette  initiative à l’ONU. La coopération sécuritaire et économique avec  Israël, qui a contribué à l’éclosion d’une économie prospère en  Cisjordanie ces dernières années, pourrait elle aussi être remise en  cause. »
Une économie prospère en  Cisjordanie ? L’ambassadeur n’y a sans doute jamais mis les pieds. Et la  prospérité factice de Ramallah ne peut cacher la misère des camps.
« Notre région vit une période d’espoir  et d’incertitude. L’enjeu devrait être pour nous tous de soutenir et de  renforcer les forces du progrès contre celles de l’intégrisme. Le  printemps arabe a dévoilé au monde la nature barbare des régimes de  Mouammar Kadhafi et de Bachar Al-Assad. Il a aussi présenté le visage de  cette jeunesse arabe, luttant avec un courage extraordinaire,  inimaginable, pour une vie meilleure et la liberté de mettre son dessein  en accord avec le destin de son pays. »
Et qui évoquera la barbarie de  l’assaut contre Gaza, des guerres israéliennes au Liban, de 1982 à  2006 ? Si c’est cela le visage du progrès, renonçons-y vite. Quant à la  jeunesse arabe, celle d’Égypte comme celle de Tunisie, elle lutte avec  courage, mais il suffit d’avoir été dans ces pays pour savoir que sa  solidarité avec les Palestiniens est entière et qu’elle n’y renoncera  pas.
« Une reconnaissance unilatérale n’est  rien de plus que le mirage d’une victoire diplomatique qui ne fera pas  avancer la paix mais au contraire n’aura pour résultat que de nous en  éloigner encore davantage. Le temps est facteur de risques dans notre  région. Revenir à la table des négociations, au plus tôt et sans  conditions préalables, devrait être la priorité absolue. »
Pour les Palestiniens, revenir à la table de négociations, sans conditions préalables,  c’est permettre à Israël de poursuivre la colonisation tout en faisant  semblant de négocier. C’est cela qui met en danger la paix dans la  région depuis des dizaines d’années.
Un mot en conclusion. Le  vrai problème, c’est que les négociations ne sont pas possibles tant que  le gouvernement israélien comme la communauté internationale n’auront  pas intégré ce fait : les deux parties en présence sont inégales ; l’une  est une puissance occupante et l’autre un peuple occupé. 
La charge du New York Times contre Israël
jeudi 28 juillet 2011 - 05h:53
                               
                                                                        
Uri Avnery
CounterPunch
CounterPunch
 Voilà une devinette : Quelle flotte n’a pas atteint sa destination tout en remplissant sa mission ?
Eh bien c’est la flottille de solidarité envers Gaza de cette année.
 On pourrait dire, bien sûr, que cela est aussi vrai de la "petite  flotte" - c’est ce que le mot signifie en espagnol comme "guerilla"  signifie "petite guerre" - de l’année dernière. Elle n’a jamais atteint  Gaza mais le commandant des forces israéliennes pourrait très bien  s’attribuer les paroles de Pyrrhus, le roi d’Épire, dont la victoire  contre Rome a été si coûteuse qu’il s’est exclamé, dit-on : "Une autre victoire comme celle-là et je suis perdu !"
La première flottille n’a pas atteint Gaza. Mais  l’attaque du commando naval qui a coûté la vie à neuf militants de la  paix turcs a soulevé une vague d’indignation telle que notre  gouvernement a été forcé d’alléger le blocus de Gaza de manière  significative.
Cette attaque a encore aujourd’hui des répercussions. La  relation privilégiée entre les armées turques et israéliennes n’a pas  été rétablie et les Turcs continuent de demander des excuses et des  indemnités. Les familles des victimes ont intenté des poursuites  criminelles et pénales dans plusieurs pays. Un vrai casse-tête pour  Israël.
L’aventure de la seconde flottille s’est terminée cette  semaine avec l’énorme opération navale qui a abouti à la capture d’un  seul petit yacht français et la détention des marins, journalistes et  militants qui étaient à bord - 16 personnes en tout. Nos médias pourtant  soumises ont commenté ironiquement : "Pourquoi n’ont-ils pas envoyé un porte-avion ?"
Les 14 bateaux qui ont été empêchés de partir et celui  qui a réussi à partir n’ont pas seulement tenu toute notre marine en  alerte pendant des semaines, ils ont aussi permis de garder le siège de  Gaza à la une de l’actualité. Et c’était après tout le but principal de  toute l’entreprise.
Qu’est-il arrivé aux 14 bateaux qui n’ont pas pris la mer ?
Qu’est-il arrivé aux 14 bateaux qui n’ont pas pris la mer ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître la marine et  les garde-côtes grecs ont empêché par la force les bateaux de quitter  les ports grecs. Cela sans aucun fondement légal et sans même  s’embarrasser à simuler un semblant de légalité.
Il ne serait pas exagéré de dire que la marine grecque  agissait sur ordre de commandant en chef israélien. Une nation de fiers  navigateurs héritière d’une histoire maritime (le mot "nautique" est  d’ailleurs d’origine grecque) qui remonte à des milliers d’années, s’est  abaissée à commettre des actions illégales pour donner satisfaction à  Israël.
Elle a aussi ignoré les actes de sabotage commis par des  commandos de la marine - devinez laquelle - contre les bateaux amarrés  dans des ports grecs.
Au même moment, le gouvernement turc, le sponsor intrépide du Mavi Marmara,  le bateau sur lequel les militants turcs ont été assassinés l’année  dernière, a empêché le même navire de prendre la mer cette année.
Au même moment encore, des groupes de militants  propalestiniens qui essayaient d’aller en Cisjordanie par avion ont été  arrêtés en route. Comme il est impossible d’aller en Cisjordanie par la  terre, la mer ou les airs sans passer par le territoire israélien ou les  checkpoints israéliens, ils étaient obligés de passer par l’aéroport  international de Ben-Gourion, la porte israélienne du monde. La plupart  n’ont pas réussi à y arriver : sur instruction de notre gouvernement  toutes les compagnies aériennes internationales ont bloqué ces passagers  à l’embarquement en utilisant une "liste noire" que leur avait donnée  notre gouvernement.
Il semble que le bras long de notre diligent service de  Sécurité ait des ramifications partout et que ses ordres soient obéis  dans tous les pays, grands et petits. 
 
 L’aventure de la seconde flottille  s’est terminée cette semaine avec l’énorme opération navale qui a abouti  à la capture d’un seul petit yacht français.
 Il y a cent ans, la police secrète du Tsar russe, la terrible "Okhrana" a forgé un document appelé le Protocole des sages de Sion.
(A cette époque, la police secrète s’appelait encore  partout Police Secrète, avant d’être promue au rang de "services de  Sécurité".)
Le document parlait d’une réunion secrète de rabbins  dans le vieux cimetière de Prague pour élaborer une stratégie qui donne  aux juifs le contrôle du monde. C’était une grossière falsification qui  reprenait des passages entiers d’un roman écrit des dizaines d’années  plus tôt.
Rien de ce qui était écrit dans ce texte n’était vrai  car en réalité les juifs de l’époque n’avaient pas le moindre pouvoir.  De fait, quand Adolf Hitler - qui a utilisé le Protocole pour sa  propagande - a mis en place la Solution finale, presque personne dans le  monde entier n’a levé le petit doigt pour aider les juifs. Même les  juifs étasuniens avaient peur d’élever la voix.
Mais si les auteurs du faux document revenaient  aujourd’hui sur le lieu de leur crime, ils se frotteraient les yeux de  stupéfaction : le fruit de leur imagination malade semble être devenu la  réalité. L’État juif, comme les sionistes l’appellent, peut donner des  ordres aux autorités de la marine grecque, faire renoncer les Turcs à  leurs projets et ordonner à une douzaine de pays européens d’arrêter des  passages dans leurs aéroports.
Comment cela se peut-il ? La réponse est simple et comporte trois lettres : USA. 
Israël est devenu une sorte de portier kafkaïen du seul super pouvoir qui reste dans le monde.
Grâce à son immense influence sur le système politique  étasunien et surtout sur le Congrès, Israël peut lever un impôt  politique sur tous ceux qui ont besoin des USA. La Grèce est en faillite  et a désespérément besoin de l’aide des USA et de l’Europe. La Turquie  est un partenaire des USA dans l’OTAN. Aucun pays européen ne veut de  problèmes avec les USA. Donc : ils doivent tous nous donner une petit  bakchich politique.
Pour cimenter cette relation, Glenn Beck, le détestable  protégé de Rupert Murdoch nous a rendu visite et a été reçu à la Knesset  où il nous a dit "de ne pas avoir peur" parce que lui (et par voie de conséquence la Fox et toute l’Amérique) nous soutenait à fond. 
C’est pour ça que quelques lignes écrites cette semaine dans le New York Times, ont presque semé la panique à Jérusalem.
Le NYT est peut-être le journal le plus "pro-Israël" du monde entier Israël compris. Les antisémites l’appellent le Jew York Times  (Le mot Jew, juif, remplace le mot News, nouvelles, NdT). Un article  qui critique la politique d’Israël n’a quasiment aucune chance d’y être  publié. Il n’y a jamais été fait mention des douzaines de manifestations  israéliennes contre la deuxième guerre d’Israël contre le Liban ni de  l’opération Cast Lead (Plomb durci - décembre 2008/janvier 2009 - ndp). L’autocensure règne en maître.
Mais cette semaine, le NYT a publié un éditorial cinglant contre Israël. La raison : la "Loi sur le Boycott"  que la majorité de droite de la Knesset a votée, et qui interdit aux  Israéliens d’appeler au boycott des produits en provenance des colonies.  L’éditorial répétait pratiquement ce que j’avais écrit dans l’article  de la semaine dernière : à savoir qu’il s’agissait d’une loi clairement  antidémocratique qui viole des droits de l’homme les plus élémentaires.  D’autant plus qu’elle vient couronner tout une série de lois  antidémocratiques votées ces derniers mois. Israël est en danger de  perdre son titre de "seule démocratie du Moyen-Orient".
Tout à coup, tous les feux rouges à Jérusalem se sont  mis à clignoter furieusement. Au secours ! Nous allons perdre notre seul  soutien politique dans le monde, le pilier de notre force, la base de  notre sécurité nationale, le rocher de notre existence. 
Le résultat a été immédiat.  Mercredi, la clique de droite qui contrôle actuellement la Knesset, sous  la direction d’Avigdor Lieberman, faisait voter une résolution qui  nomme deux commissions d’enquête des ressources financières des ONG des  droits de l’homme.
Pas toutes les ONG, seulement celles de "gauche". Cela  constituait une mesure supplémentaire dans la longue liste des mesures  maccarthistes dont beaucoup ont déjà été votées et beaucoup d’autres  attendent de l’être.
Le jour précédent, Binyamin Netanyahu était venu  spécialement à la Knesset pour dire à ses supporters qu’il approuvait et  soutenait sans réserves la loi sur le Boycott. Mais après l’éditorial  du NYT quand la résolution sur la commission d’enquête a été présentée,  Netanyahu et tous les ministres de son cabinet ont voté contre. Les  factions religieuses ont disparu de la Knesset. La résolution a été  rejetée par une majorité des deux tiers.
Mais la sinistre réalité qui est apparue, c’est que, à  part Netanyahu et ses ministres captifs, tous les membres du Likoud  présents ont voté en faveur de la résolution. Y compris tous les jeunes  leaders du parti, la future génération de patrons du Likoud.
Si le Likoud reste au pouvoir, ce groupe d’extrémistes  de droite sera le gouvernement d’Israël dans les dix ans qui viennent.  Et le New York Times pourra aller au diable. 
Heureusement, il y a des signes que quelque chose de nouveau se prépare.
Cela a commencé innocemment avec une grève réussi des consommateurs de fromage blanc (cottage cheese)  pour forcer un cartel de vaches grasses à diminuer les prix. Puis il y a  eu l’action de masse des jeunes couples, principalement des étudiants  des universités, contre les prix élevés des appartements.
Un groupe de manifestants ont planté leurs tentes dans  le centre de Tel Aviv et y vivent depuis plus d’une semaine. Peu après  des campements similaires se sont installés partout dans le pays de  Kiryat Shmona à la frontière libanaise à Beer Sheva dans le Negev.
Il est beaucoup trop tôt pour dire si c’est une  protestation ponctuelle ou le début israélien du phénomène de la place  Tahrir. Mais cela montre clairement que la prise du pouvoir en Israël  par un groupe de néo-fascistes n’est pas encore une chose acquise. La  lutte a commencé.
Et peut-être -seulement peut-être !- que même le New  York Times pourrait se mettre à dire la vérité sur ce qui se passe dans  ce pays.
Uri Avnery (en hébreu : אורי אבנרי), de son nom de  naissance Helmut Ostermann, est un écrivain et journaliste israélien né  le 10 septembre 1923 à Beckum (Westphalie, Allemagne). Surtout connu  pour être un militant des droits des Palestiniens et pacifiste  convaincu, il appartient à une tendance de la gauche radicale  israélienne. Il se définit comme postsioniste (Wikipédia). Il a  contribué à l’ouvrage : The Politics of Anti-Semitism.
 Uri Avnery est un écrivain israélien et un militant pour la paix de Gush Shalom. Il a contribué au livre de CounterPunch : The Politics of Anti-Semitism.
  Uri Avnery est un écrivain israélien et un militant pour la paix de Gush Shalom. Il a contribué au livre de CounterPunch : The Politics of Anti-Semitism.
 Uri Avnery est un écrivain israélien et un militant pour la paix de Gush Shalom. Il a contribué au livre de CounterPunch : The Politics of Anti-Semitism.
  Uri Avnery est un écrivain israélien et un militant pour la paix de Gush Shalom. Il a contribué au livre de CounterPunch : The Politics of Anti-Semitism.26 juillet 2011 - CounterPunch - traduction : Dominique Muselet
Israël-Palestine : avis de tempête
publié le              jeudi 28 juillet 2011            
Pierre Beylau - Le Point
                             
Pierre Beylau - Le Point
Les  Palestiniens veulent proclamer unilatéralement leur État et le faire  reconnaître par l’ONU. Les Américains et les Européens sont embarrassés.
L’automne risque d’être chaud  au Proche-Orient. Mahmoud Abbas a réaffirmé mercredi 27 juillet sa  volonté de faire admettre l’État de Palestine aux Nations unies. Une  procédure qui passe par le Conseil de sécurité. Les États-Unis ont déjà  fait savoir qu’ils opposeraient leur veto. Mais à l’Assemblée générale  de l’ONU, réunie à New York pour sa 66e session à partir du 25  septembre, une très large majorité de pays - sans doute les deux tiers -  est prête à voter une résolution reconnaissant l’État palestinien.
Même si un tel texte n’aurait en principe aucune valeur  juridique, il pourrait fournir à l’Autorité palestinienne une légitimité  internationale justifiant la proclamation unilatérale de  l’indépendance. Le gouvernement israélien a menacé, dans ce cas,  d’annexer purement et simplement les blocs de colonies implantées en  Cisjordanie. Un casus belli pour les Palestiniens. Certains échafaudent  déjà des scénarios catastrophes : une flambée de violence dans les  territoires, un dangereux coup de froid dans les relations d’Israël avec  l’Égypte et la Turquie. Une crise majeure au beau milieu des grandes  fêtes juives de Roch Hachana (le nouvel an) et du Kippour.
La politique du fait accompli
Le pire n’est jamais sûr et les pompiers de la  diplomatie s’activent pour tenter de circonscrire l’incendie. Barack  Obama, qui, lors de son discours du Caire, a voulu refonder la politique  arabe des États-Unis, souhaite éviter d’apparaître comme un adversaire  des Palestiniens. Mais il doit ménager un Congrès très pro-israélien.  Alain Juppé suggère de désamorcer la machine infernale en organisant une  conférence des pays donateurs à la Palestine qui pourrait se  transformer en conférence de la paix. Tout le monde tente de jeter des  seaux d’eau sur le brasier, mais sans disposer de véritable agenda pour  une solution.
Car l’équation semble insoluble. Côté israélien : un  gouvernement intransigeant qui n’a nullement l’intention de bouger et  mise sur la politique du fait accompli. Il y a désormais 300 000 colons  en Cisjordanie sans compter les 200 000 Israéliens résidant à  Jérusalem-est annexée. Les appels d’offres pour 336 nouveaux logements  vont être lancés. Côté palestinien : Gaza contrôlée par le Hamas et une  Autorité palestinienne à la légitimité flageolante. Les prochaines  élections municipales en octobre, premier scrutin depuis 2006, ne  pourront se tenir qu’en Cisjordanie. Si l’on ajoute à cela un contexte  régional des plus instable (chaos en Syrie, incertitudes en Égypte), les  perspectives ne sont pas au beau fixe dans l’Orient compliqué...
Mahmoud Abbas appelle les Palestiniens à descendre dans la rue pour demander la reconnaissance d’un Etat indépendant
publié le              jeudi 28 juillet 2011            
Associated Press
         
Associated Press
RAMALLAH, Cisjordanie (AP) —  Evoquant les révoltes dans le monde arabe, le président de l’Autorité  palestinienne Mahmoud Abbas a appelé mercredi les Palestiniens à  descendre dans la rue pour exprimer leur soutien aux efforts de leur  gouvernement en vue d’obtenir la reconnaissance d’un Etat palestinien  indépendant à l’ONU.
M. Abbas souhaite voir de grands rassemblements  pacifiques en Cisjordanie pour soutenir les efforts de l’Autorité  palestinienne. "Nous parlons tous de la résistance et ce doit être tous  les jours", a déclaré M. Abbas à un groupe de responsables politiques  palestiniens. Evoquant le "printemps arabe", il a souligné que les  manifestations devaient rester "pacifiques".
"Ne vous y trompez pas, nous arriverons à ce que nous voulons sans intervention de qui que ce soit", a-t-il ajouté.
Alors que les pourparlers de paix avec Israël sont dans  l’impasse, les Palestiniens comptent demander à l’ONU de reconnaître un  Etat palestinien indépendant au mois de septembre. Israël et les  Etats-Unis s’opposent à l’initiative, estimant qu’un tel Etat devrait  être le résultat de négociations.
La détermination de Mahmoud Abbas à se tourner vers  l’ONU et son appel à prendre exemple sur les manifestations dans le  monde arabe semblent indiquer qu’il se prépare à une confrontation avec  Israël et les Etats-Unis. Un vote de l’ONU serait essentiellement  symbolique, mais les Palestiniens estiment qu’il enverrait un message  fort à Israël et renforcerait leur position dans de futures  négociations.
Cynisme sioniste : Des patients succombent , d'autres en sursis , faute de soins spécialisés
| [ 27/07/2011 - 16:34 ] | 
| Gaza – CPI Le malade palestinien, Raed Azza, Maghari, 33 ans, du camp de Bureidj situé dans le centre de      la Bande  de Gaza, est mort lundi soir 25/7, suite au refus des forces de  l'occupation sioniste de lui accorder une autorisation pour voyager et  se soigner dans un hôpital en Cisjordanie occupée. Il s'agit du  troisième incident de ce genre depuis le début de l'année 2011. Dans un communiqué de presse dont le CPI a  obtenu une copie, le Centre d'al-Mezan pour les droits de l'homme a  déclaré que Maghri souffrait d'une maladie chronique cardiaque résultant  de l'absence de flux sanguin, un cas qui est impossible d'être traité  dans la bande de Gaza, et qui contraint le transfert du malade dans un  hôpital à l'étranger. Il a souligné que le bureau palestinien de  coordination a informé les forces occupantes de la nécessité d'accélérer  la livraison d'une autorisation pour le malade, en raison de la gravité  de son état de santé, mais elles ont refusé d'autoriser son compagnon,  ce qui a obligé la famille à demander une permission individuelle pour  éviter l'interdiction de son voyage, qui a été également rejeté par les  forces sionistes. Il a souligné la détérioration de l'état de  santé du malade après avoir reçu le refus des forces occupantes. Il a  été transféré dans un bloc opératoire de l'hôpital Chifa à Gaza, dans  une tentative des médecins pour sauver sa vie, mais il a cédé son âme. Le centre a souligné que deux malades sont  morts depuis le début de l'année 2011, après que les forces occupantes  les ont privés de leur droit à l'accès aux hôpitaux, en plus de la  détérioration de leur état de santé et l'augmentation des douleurs des  centaines de malades Gazaouis à cause des mesures racistes de l'ennemi  occupant israélien. Il a assuré que les forces occupantes  continuent à utiliser la politique d'extorsion des patients à travers  l'interpellation sécuritaire de plusiuers d'entre eux au passage de Beit  Hanoun "Erez", sous prétexte de chercher à leur accorder le permis,  alors que 4 malades et 2 de leurs compagnons ont été arrêtés depuis le  début de l'année. Le centre d'al-Mezan pour les droits de  l'homme a appelé la communauté internationale à protéger les civils et à  travailler sérieusement pour briser le sévère blocus sioniste qui  représente l'une des pires formes de puntion collective, en plus qu'il  est un crime contre la vie de plus d'un million et demi de Palestiniens  assiégés. Finalement, le centre a appelé  les organisations de l'ONU concernées et celles internationales des  droits de l'homme et à démasquer les violations israéliennes des droits  humains. | 
La sécurité préventive : Arrestations en masse contre les cadres d'el Jihad
[      27/07/2011 - 17:48 ]                                                
                       
El-khalil  - CPI
Le service de sécurité préventif a  mené une  large campagne d'arrestations, au camp Fawar des  réfugiés  dans la ville d’el-khalil au sud de la Cisjordanie occupée. Les raids  frappent  des maisons d’une dizaine  de cadres, membres du Mouvement  d'el- Jihad Islamique en Palestine.   
Une source officielle au Jihad  Islamique a affirmé : « Les arrestations se poursuivent  jusqu'à ce  moment. Elles  ont  atteint  cinq cadres du Mouvement, y compris :  Mohamed Saadi Attiya  et  Mohamed Bassam Mohamed Al-Najjar, Alaa   Youssef Hassan Sarahéna et Shadi Jamil Amer Al-Titi. »
  "Le Service de sécurité préventive a  tenté d'arrêter trois autres « Moudjahidines» mais ils ont réussi à  s'échapper à la dernière minute", selon la même source.
La source a fortement condamné la poursuite  et le suivi des « Moudjahidines »en  Cisjordanie occupée et  a  réaffirmé que  ce qui se passe est  sous les recommandations directes   des organes de la sécurité de l'occupant sioniste.
Elle  a également réaffirmé : «  La  continuation des détentions politiques  approfondira  la division .Elle   aura une conséquence néfaste sur le progrès de la  réconciliation  nationale que notre peuple avait  longtemps désirée.»
Cette  même source officielle du  mouvement  de Jihad Islamique a qualifié la détention politique de :  « crime  moral et national, qui déchirerait l'unité palestinienne et servirait de  plans stratégiques pour l’occupation afin de  frapper la résistance. »
Témoignage d’un espion du Shin-Bet capturé à Gaza
| [ 27/07/2011 - 17:47 ] | 
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| Gaza – CPI                  Comme à leur habitude, les services de  renseignements sionistes se débarrassent de leurs agents après la fin de  leurs services et lorsqu’ils sont démasqués. C’est ce qui est arrivé à  l’agent détenu par les services de la sécurité intérieure dans la bande  de Gaza, que le correspondant du site internet Al-Majd a rencontré en  voyant des signes d’un profond remord sur son visage.    L’espion raconte au site Al-Majd : « J’ai  travaillé pour les services secrets sionistes pendant plus de dix  années consécutives, lorsque l’officier des renseignements a procédé à  l’autorisation de mon entrée dans les territoires occupés – car j’étais  commerçant- et j’ai accepté de coopérer avec eux. Cet officier a tenter  de me rassurer en me disant que les renseignements que je lui fournirai  ne nuiront à personne, ne me causeront pas de tords et ne sauront connus  de personne ». « Face à la négociation, la pression  et la confiance instaurée, j’ai cédé et accepté de travailler avec eux  selon le marché convenu. Petit à petit, j’ai commencé à ressentir mon  implication dans les services secrets : on me demandait des informations  sur mes voisins résistants et l’un d’entre eux finissait martyr dans  une attaque ciblant sa voiture. Lorsque l’officier me demandait des  renseignements sur une maison d’un résistant utilisée comme entrepôt  d’armes, les avions de guerre sionistes la détruisaient complètement et  plusieurs de mes voisins étaient blessés dans l’opération », a-t-il ajouté. L’agent a souligné qu’il a commencé à  sentir dans les derniers moments qu’il était démasqué par les services  de sécurité en voyant qu’il était surveillé. Il a donc informé  l’officier sioniste qui n’a fait que sous-estimer ses remarques en  disant qu’elles n’étaient que pures illusions, et l’agent s’est rassuré  par le fait qu’il était sous leur protection et que personne n’oserait  l’atteindre. Il pensait que dans le cas où le danger était confirmé, on  l’évacuerait rapidement de la bande de Gaza. « Les paroles de l’officier m’ont  tranquillisé et j’ai poursuivi ma collaboration avec eux jusqu’à ce  qu’un proche m’informe que les voisins disaient que je suis un espion  pour les services secrets sionistes, que mes jours étaient comptés et  que les services de sécurité travaillaient sur mon dossier pour  m’arrêter. L’information est tombé sur moi comme la foudre et j’ai nié  tous les faits exposés par mon proche », a-t-il poursuivi. Après cela, l’espion a contacté  l’officier des services secrets pour l’informer de ce qui lui arrive. Il  a sous-estimé son problème encore une fois en lui disant « ne  t’inquiète pas et ne crains rien, nous t’informerons rapidement depuis  Gaza ». L’agent ajoute : « Deux jours plus tard, j’ai contacté  l’officier et quelle ne fut pas ma surprise de constater que son  téléphone était fermé, j’ai tenté de le contacter des centaines de fois  en vain, jusqu’à ce que l’on m’arrête. J’attends ma sentence, mon avocat  m’a informé que le procureur a demandé la peine de mort pour les  accusations portées contre moi ».   Pour sa part, le lieutenant-colonel dans les services de sécurité interne, Abou al-Walid, a déclaré : « Les  services secrets sionistes utilisent l’espion et lui donnent un peu  d’argent et de nombreuses promesses mielleuses jusqu’à ce qu’il soit  complètement impliqué. Ils procèdent ensuite à une série d’extorsions  jusqu’à ce qu’ils sentent que ses services ne leur conviennent plus ou  qu’il a été démasqué. Ils l’abandonnent alors comme s’ils ne l’avaient  jamais connu ». Il met en garde dans  le même temps tous les citoyens à ne pas accepter les propositions des  services de renseignements sionistes, et les encourage à ne pas craindre  les tentatives d’extorsion que certains pourraient subir. Abou al-Walid  a demandé à toutes les personnes impliquées de se repentir et se rendre  aux services de sécurité pour y être soignés et afin que leurs secrets  soient gardés avant qu’ils ne regrettent lorsqu’il sera trop tard. | 
Jordanie : Un Comité condamne la participation sioniste à une conférence à Amman
| [ 28/07/2011 - 10:11 ] | 
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| Amman – CPI Le "haut comité exécutif de la  protection de la patrie et anti-normalisation" créé par les partis de  l'opposition en Jordanie a condamné l'organisation d'un congrès  international sous le nom "La transformation des conflit : partage des outils du dialogue entre les cultures".  Il est organisé par l'association "Jeunes sans frontières" et  l'institut américain "Common Bond" qui a terminé ses travaux la semaine  dernière à Amman avec une participation sioniste. Dans un communiqué de presse, le comité a  exprimé son regret envers les mesures prises par le gouvernement  jordanien pour faciliter les pratiques de normalisation avec l'ennemi  sioniste, critiquant "l'ampleur de l'accueil" à cette participation. Il a considéré que ce congrès et d'autres  pratiques de normalisation constituent un acte condamnable visant à se  laver les mains de la cause palestinienne, ils contredisent les  principes religieux et nationaux, ainsi que les sacrifices des parents  et grands-parents et des hauts intérêts nationaux de la Jordanie. L'ex-premier ministre jordanien, Adnan  Badran, a déjà refusé de parrainer cette conférence, en raison de la  participation des sionistes. | 
Jénine : Incursions et arrestations sans cessse.
| [ 28/07/2011 - 08:26 ] | 
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| Jénine– CPI  Les forces d'occupation sioniste ont  pris d'assaut, à l'aube du mercredi  27 juillet, le  camp des réfugiés à  Jénine et plusieurs  autres villes à « El Kadha ».Ces assauts ont  abouti à l'arrestation de  nombreux citoyens palestiniens  et  l’endommagement de leurs biens. Des  sources locales ont déclaré : «  Des dizaines de soldats israéliens ont  pris d'assaut la nuit dernière la  zone de « Jawrat el Dhahab »et   quartier  el-Samaran au camp des réfugiés à Jénine où ils  ont arrêté   deux citoyens palestiniens, Adnan Ibrahim Naghnagheya ,40 ans et Bilal  Khaled Fayyad Saadi, 32 ans. Les forces occupantes  ont confisqué les  biens privés d'un certain nombre et ont interrogé leurs familles au  moment où d’autres soldats  se sont installés sur les toits des  bâtiments adjacents pendant le raid. » Les  soldats sionistes ont pris d'assaut la région de  «  Wadi Burkin  » et  cité « el-Jabriat » et ils se sont concentrés sur la zone cible  surplombant  le camp des réfugiés à Jénine  durant l'incursion. Se  référant aux mêmes sources  qui ont déclaré : «  Malgré le fait qu’ils  n’ont  pas  pris d’assaut la demeure du citoyen Munib Al-Saadi, sa   voiture  s’est moyennement  endommagée  pendant l'incursion. » D'une  part; les forces occupantes israéliennes ont envahi  la ville de Yamoun  et de Kafr Dan à l'ouest de Jenin et ont ratissé la zone de  Marj ibn  Amer. D’autre part et  pendant les  premières heures du matin, ils ont  érigé  une barrière à l'entrée du village de Yamoun et ont commencé à  inspecter arbitrairement les véhicules passants. | 
L'Union parlementaire internationale condamne l'enlèvement des députés palestiniens
| [ 28/07/2011 - 10:06 ] | 
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| Gaza – CPI L'Union parlementaire internationale  a dénoncé la continuation de l'enlèvement des députés du conseil  législatif palestinien, soulignant que cela constitue une violation des  droits fondamentaux et le droit du peuple palestinien dans l'exercice de  ses droits démocratique. Dans une lettre adressée au député Mouchir  e-Masri, chef de la campagne internationale pour la libération des  députés palestiniens enlevés dans les prisons sionistes, le président du  comité des droits de l'homme, a exprimé la position de la Fédération  parlementaire lors de sa dernière session, le 4/juillet 2011, sur la  question de l'enlèvement et l'expulsion des membres du conseil  législatif palestinien. L'Union a démontré que l'objectif de  l'enlèvement, de la détention et du procès des parlementaires après la  capture du soldat sioniste, Gilad Shalit, n'est qu'une décision  politique et arbitraire, en soulignant que l'entité sioniste connait que  le bloc "Changement et réforme" participait aux élections. L'Union a critiqué la détention  administrative, ajoutant qu'elle n'est seulement une violation des lois  internationales, mais une violation aux droits de l'homme, Car l'entité  sioniste fait partie de cette convention et qu'elle vise à entraver le  travail du conseil législatif palestinien. Elle a appelé les autorités sionistes à  libérer immédiatement les membres du conseil législatif palestinien et à  cesser la politique de la détention administrative, exigeant la Knesset  sioniste à se conformer aux recommandations faites par les  Organisations Internationales pour les droits de l'homme sur les droits  des députés, tout en disant: "Nous appelons Israël à respecter les  engagements internationaux des droits de l'homme pour assurer que les  individus obtiennent leurs droits". L'union a souligné avoir envoyé un  observateur pour assister à la séance du tribunal qui examine la  question de l'expulsion des députés d'al-Qods, le 26/7/2011.    Elle a finalement confirmé son intention  de poursuivre les discussions et les consultations de ces causes à la  session prochaine N° 125 de 15 à 17 octobre 2011. | 
Mallouh : les chefs des factions discuteront de la réconciliation prochainement au Caire
| [ 28/07/2011 - 10:28 ] | 
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| Gaza – CPI      Abdel Rahim Mallouh, secrétaire général adjoint du Front populaire pour      la Libération de la Palestine  (FPLP) a confirmé qu'il a été convaincu, hier mardi 26/7, dans la  réunion du comité exécutif d'inviter le haut comité de suivi des  factions pour une prochaine rencontre au Caire afin de discuter du sujet  de la réconciliation palestinienne et de son échec. Dans une interview avec la radio "Saout  Chaab", Mallouh a déclaré mercredi qu'il a formé un comité pour  communiquer avec les égyptiens et assurer cette réunion au Caire afin de  répondre à toutes les questions en suspens dans le dossier de la  réconciliation. | 
L'occupation creuse une route cachée pour protéger les colons sionistes
| [ 28/07/2011 - 10:55 ] | 
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| Al-Nassera – CPI      Une source hébreu a révélé que l'armée de  l'occupation sioniste est en train de créer une route cachée pour être  mise à la disposition des colons sionistes dans le sud des territoires palestiniens occupés en 1948, afin de réduire leur exposition aux roquettes de la résistance. Le site d'information "Israël National  News", a déclaré mercredi 27/7, que les autorités sionistes ont créé une  route "cachée" au milieu des arbres dans la partie sud des territoires  palestiniens occupés en 1948. Sa longueur est de trois kilomètres et  demi, pour être ouverte à la disposition des sionistes qui habitent près  de la frontière avec la Bande de Gaza, et comme une mesure préventive pour échapper aux roquettes de la résistance. Selon la source, le coût de cette nouvelle  route, qui a été créée sur l'initiative du ministre sioniste de la  défense passive (Home Front), Matan Vilnai, a atteint environ 1.3  millions de dollars. Les travaux ont commencé depuis le mois d'avril  dernier et son endroit a été choisi parmi les arbres pour être hors de  vue. Le site d'informations a cité de Vilnai que cette nouvelle route permettra aux colons sionistes habitants aux alentours de la Bande de Gaza de se sentir en sécurité, et les aidera à vivre une vie normale, selon son point de vue.    Dans une conférence sioniste de sécurité  qui a été récemment organisée, Vilnai a mis en garde contre le fait que  toute guerre à venir qui sera menée par les forces occupantes sur la Bande de Gaza, pourrait conduire à des attaques de roquettes contre Tel-Aviv. | 
L’occupation annonce la chute d’une roquette à Ashkelon
| [ 28/07/2011 - 10:23 ] | 
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| Gaza – CPI       Les forces de l’occupation sioniste  ont annoncé la chute d’une roquette sur la ville d’Ashkelon située dans  les territoires occupés en 1948. Le journal hébreu Yediot Aharonot a affirmé qu’une roquette a été tirée depuis la bande de Gaza, jeudi à l’aube, et a atterri au sud d’Ashkelon sans causer de blessés ni de dommages. | 
Des centaines de colons sionistes envahissent le Tombeau de Youssef à l'est de Naplouse
| [ 28/07/2011 - 14:18 ] | 
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| Naplouse – CPI Des centaines de colons sionistes ont  pris d'assaut, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 28/7, le site du tombeau  de Youssef à l'est de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie  occupée. Ils y ont causé des ravages, causant de violents affrontements  entre les forces occupantes et les jeunes hommes dans la zone orientale  de la ville. Des témoins oculaires ont rapporté que près  de 16 grands autocars ont fait irruption dans le tombeau, ce matin  à l'aube, et des centaines de colons sionistes ont débarqué près de la  tombe qu'ils ont prise d'assaut à pied afin d'y effectuer des rituels  religieux, selon leurs revendications.    Les témoins ont ajouté que les colons  sionistes ont pénétré dans le tombeau sous la protection de l'armée de  l'occupation, et sont restés à l'intérieur jusqu'au matin, après  l'accomplissement des rites. Ils soulignent que de violents  affrontements ont éclaté entre les jeunes palestiniens de la zone  orientale du camp d'Askar et Balata situés à proximité de la tombe, et  les forces occupantes. Les jeunes hommes palestiniens ont bloqué les  routes et ont lancé des pierres sur les forces occupantes qui ont  riposté en utilisant des bombes sonores et de gaz lacrymogène. | 
Divergences au sein du gouvernement sioniste sur la position à adopter pour la Turquie
| [ 28/07/2011 - 14:41 ] | 
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| Al-Nassera – CPI      Des sources médiatique hébreu ont dévoilé  l'augmentation des divergences entre les dirigeants de la coalition  gouvernementale sioniste concernant la position de l'entité sur la  question des excuses auprès d'Ankara, et la résolution de la crise des relations entre l'entité sioniste et la Turquie, qui a commencé à s'aggraver depuis la fin de mai 2010. Le journal sioniste Haaretz a déclaré dans  son édition de mercredi 27/7, que les divergences entre le ministre  sioniste de la Défense, Ehud Barak, et le ministre des Affaires  étrangères, Avigdor Liebermann, s'aggravent en raison de l'opposition de  ce dernier à la prolongation des visas de travail pour 350 travailleurs  turcs à Tel-Aviv. Barak, quant à lui, préfère éviter toute action qui  pourrait intensifier la crise diplomatique entre son gouvernement et  Ankara. Le journal a ajouté que les ministres du  huitième Forum ministériel sioniste se sont divisés entre partisans et  opposants au renouvellement des visas de travail. Le ministère de  l'Industrie et celui du Commerce et des travaux ont exprimé leur soutien  complet à la position de Liebermann qui souhaite expulser les  travailleurs turcs de l'entité sioniste, en proposant de les remplacer  par des ouvriers d'autres nationalités, après la dissolution de l'accord  de coopération conclu avec la partie turque. De son côté, Barak a exprimé son rejet  ferme de cette mesure, avertissant qu'elle envoie un signal négatif à la  direction turque, ce qui contribuerait à l'aggravation de la crise  entre les deux parties. Dans le même contexte, il est prévu que  le conseil ministériel économique sioniste se tienne sur plusieurs jours  pour statuer sur la question du renouvellement des visas de travail aux  turcs qui ont commencé à travailler pendant la durée du mandat de  l'ancien ministre sioniste, Ariel Sharon, selon une convention de  sécurité entre le ministère turc de la Défense et son homologue  sioniste. Il est à noter que ces divergences s'inscrivent dans l'opposition de Liebermann et du vice-premier ministre sioniste, Moshe Yaalon, à la question de la présentation d'excuses à la Turquie pour l'assaut criminel sioniste sur la "Flottille de la Liberté" lors de son voyage pour briser le sévère embargo sioniste imposé sur la Bande de Gaza, le 31 mai 2010. | 
La sécurité de l'AP prend d'assaut la maison de Dahlan et arrête ses gardes du corps
| [ 28/07/2011 - 14:50 ] | 
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| Ramallah- CPI      Les forces de la sécurité de l'Autorité  palestinienne (AP) ont pris d'assaut jeudi matin  la maison de Mohamed  Dahlan à Ramallah, au centre de      la Cisjordanie occupée, et ont arrêté 10 de ses gardes, confisquant de nombreuses armes et véhicules. Des sources bien informées ont rapporté au  correspondant du CPI que de grandes forces de la sécurité palestinienne  ont encerclé la maison de Dahlan à Ramallah, avant d'y pénétrer et  d'arrêter les gardes. Les sources ont ajouté que Dahlan se  trouvait dans la maison et n'a pas pu empêcher les forces sécuritaires  d'envahir la maison, fouiller et confisquer le grand nombre d'armes qui y  étaient stockées, en plus de plusieurs voitures. Les mêmes sources ont poursuivi que les  services de sécurité ont dit à Dahlan qu'il est interdit d'utiliser des  hommes armés pour le protéger, et que s'il a besoin d'une protection,  les services de sécurité lui fourniront en tant que membre du Conseil  législatif palestinien, et rien de plus. Dans le même contexte, de nombreuses  sources au sein du mouvement du Fatah ont confirmé que le président de  l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a ordonné le transfert de  toutes les questions de corruption financière et les crimes d'assassinat  dans lesquels Dahlan est impliqué, au parquet général et au tribunal  des moeurs, après la décision prise que sa mission est limitée à suivre  les affaires internes du mouvement et que les autres affaires doivent  être examinées par la justice palestinienne. Dahlan est arrivé vendredi dernier à  Ramallah, ce qui a été considéré comme un défi lancé à Mahmoud Abbas à  la lumière des pressions étrangères sur ce dernier pour accepter le  retour de Dahlan à l'Autorité. | 
L'occupation arrête 18 travailleurs dont des enfants
| [ 28/07/2011 - 14:45 ] | 
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| Ramallah – CPI La police de l'occupation sioniste a  arrêté jeudi 28/7, dix-huit travailleurs palestiniens, dont des enfants,  dans des terres agricoles dans la région de "Galilée" située dans le  nord des territoires palestiniens occupés en 1948. La radio de l'occupation a prétendu que les  ouvriers travaillaient dans les champs et qu'ils ne possèdent pas de  permis de travail. Il est à noter que les forces occupantes  envahissent les lieux de travail des travailleurs palestiniens de  manière quotidienne, et les travailleurs subissent coups, détention et  licenciement. Ils doivent également payer de lourdes amendes sans aucune  aide des syndicats des ouvriers et les organisations juridiques pour  faire cesser les pratiques de l'occupation. | 
Gaza : Na’im passe en revue les souffrances continuelles du secteur de la santé depuis cinq ans
| [ 28/07/2011 - 14:13 ] | 
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| Gaza – CPI                  Le ministre de la Santé, Basem Na’im a  reçu une délégation parlementaire européenne dirigée par le Lord Tony  dans le complexe hospitalier Al-Shifa. Il l’a informé des souffrances  que le ministère a rencontrées pendant plus de cinq ans et qui a subi un  blocus financier et politique, ainsi qu’une difficulté à fournir des  médicaments aux patients. Et ce, dans un contexte d’aggravation de la  crise pharmacologique actuelle et qui concerne 163 types de médicaments  et 149 consommables médicaux.    L’enfant Fadhl qui souffre de thalassémie (forme d’anémie héréditaire, ndlr)  a remis une lettre à la délégation en visite, dans laquelle il raconte  ses souffrances dues au manque de médicaments pour le soigner. Le ministre Na’im a évoqué les dangers  liés aux pannes de courant pendant plus de huit heures par jours, et  leurs effets néfastes sur les appareils médicaux, en particulier les  dispositifs de soins intensifs, ainsi que les appareils à rayons X à des  fins diagnostiques ou thérapeutiques, et les équipements des  laboratoires. Il a également rappelé la difficulté de fournir les pièces  de rechange pour ces appareils à cause du blocus imposé par  l’occupation sur la bande de Gaza depuis cinq années consécutives.  Le ministre Na’im a affirmé que son  ministère ne restera pas les bras croisées face à la souffrance des  malades, et appelle la communauté internationale à protéger les droits  des malades à se faire soigner, en particulier pendant les guerres et  les crises.  De son côté, le chef de la délégation  européenne a été choqué par ce qu’il a vu de la souffrance terrible des  Palestiniens, et il promet de transmettre le message remis par l’enfant  Fadhl à tous les forums internationaux avec qui il traite.Pour sa part, Arafat Madi, membre du Conseil des relations européennes, a  exprimé la volonté du Conseil à envoyer davantage de délégations  médicales dans la Bande de Gaza pour les informer de la situation  humanitaire grave dans la Bande de Gaza. | 
Confiscation de dizaines de dunums de terres dans le village de Sayer à al Khalil
| [ 28/07/2011 - 15:06 ] | 
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| Al Khalil – CPI      Des sources palestiniennes dans le village de  Sayer à l'est de la ville d'al Khalil (Hébron) ont déclaré que des  colons sionistes ont attaqué les propriétaires des terres situées près  de la colonie "Asfar" avec des chiens, alors qu'ils tentaient d'accéder à leurs terres agricoles. Les sources ont confirmé que des colons  sionistes protégés par l'armée, rasent de manière quotidienne les terres  agricoles de plusieurs familles palestiniennes du village de Sayer et  Cheioukh pour les annexer à cette colonie. Des sources dans le village de Sayer  ont rapporté que ces terres appartiennent à la famille de Chalaleda et  Halayka et d'autres, et que les colons se sont emparés progressivement  de plus de 200 dunums, il y a deux ans, loin des médias et des  responsables palestiniens. Les familles de Chalaleda et Halayka ont  revendiqué être les propriétaires de ces terres par des documents, et  qu'elles sont enregistrées dans le département des propriétés  palestiniennes au nom de ces familles. Les mêmes sources ont ajouté qu'un certain  nombre de propriétaires de terres se rendent quotidiennement sur leurs  terres pour empêcher les colons sionistes de les raser, mais ils se font  agresser et expulser sous la protection de l'armée. Ils ont confirmé qu'ils intenteront des  procès contre les violations de l'armée et les colons sionistes devant  les tribunaux locaux et internationaux. Ils ont également affirmé que des milliers  de dunums de terres plantées d'oliviers et de vignes sont menacées de  confiscation si les colons sionistes continuent leurs actes de  piraterie.      La colonie  "Asfar" a été illégalement construite dans les années 1980, à l'est du  village de Sayer sur des terres agricoles appartenant aux habitants du  village de Cheioukh et de Sayer.  Les propriétaires des terres menacées de confiscation ont appelé les médias et les côtés officiels gouvernementaux et populaires à les soutenir pour protéger leur droit aux terres et cesser la piraterie sioniste contre leurs biens. | 
Dahlan s’enfuit en Jordanie
[      28/07/2011 - 18:38 ]                                                
           
Ramallah –CPI   
Des sources  de la sécurité de l'Autorité palestinienne (AP)  ont annoncé : «  Mohammad Dahlan s'est enfui, cet après midi du jeudi  28 juillet, en Jordanie par la  traversée frontalière  Al-Karama. »
Des  sources ont rapporté au correspondant du CPI que  les organes de la  sécurité palestinienne avaient arrêté tous les compagnons de Dahlan :  Abu Ali Shaheen, Tawfiq Abou Khoussa, Sufian Abu Zaida, le Président de  l'équipage de la garde Khalid Abou Shanab et avaient confisqué  sa voiture personnelle, tout en lui permettant de passer par le  croisement frontalier aux territoires jordaniens.
Il  est important de mentionner que la force de sécurité  (AP) en  Cisjordanie a pris d’assaut le domicile de Dahlan, a arrêté plus de 20  personnes et a confisqué environ 15 armes et un certain nombre  d'ordinateurs, des documents et des dispositifs de communication.
Des  témoins oculaires ont dit que la force de sécurité a  mené l'opération  avec une forte dominance sur le lieu qui a été surveillé par des  dizaines d'hommes armés loyaux à Dahlan. 
 Selon  le compte rendu de certains habitants de la région,  trois véhicules de  poubelles ont fermé  la route secondaire, qui mène à la villa près de  la mosquée Taqwa à la banlieue d'Al-Tira, suivies  par des jeeps  militaires qui ont commencé à  encercler le lieu et  à arrêter quelques  éléments qui ont tenté de prendre fuite. La villa était facilement  contrôlée sans aucune résistance des gardes de Dahlan.
Aucune excuse pour ceux qui achètent des dattes israéliennes ! (Vidéo)
mercredi 27 juillet 2011 
D’une actualité qui reste entière, nous rediffusons notre vidéo du 17  août 2009, concernant la manière dont sont produites ces grosses dattes  exportées par Israël. Nous vous appelons cette année, non seulement à  les boycotter, mais à interpeller, où que vous soyez, tous les  commerçants qui en vendent, pour leur expliquer la gravité de la  situation. Bon Ramadan !
Petite info de dernière minute : En Belgique, le bourgmestre de  Molenbeek, Philippe Moureaux (PS) qui avait interdit aux militants  bruxellois d’informer les commerçants et usagers à propos de ces dattes,  en distribuant des tracts sur le marché, vient de revenir sur sa  décision, face au tollé provoqué par celle-ci.
Nous écrivions plus tôt :
"La Coordination Boycott Israël (COBI) souligne qu’il s’agit là d’une  violation flagrante de la Convention Européenne des Droits de l’Homme,  en vertu d’une abondante et constante jurisprudence de la Cour  Européenne du même nom (CEDH), qui ne cesse de répéter dans maints  arrêts que :  "la liberté d’expression vaut non seulement pour des  ’informations’ ou ’idées’ accueillies avec faveur ou considérées comme   inoffensives ou indifférentes, mais aussi celles qui heurtent, choquent  ou inquiètent".
Le droit de manifester pacifiquement - c’est-à-dire sans exercer de  violence à l’égard de quiconque et sans atteinte aux biens - sur la voie  publique n’est qu’une modalité de la liberté d’expression, au même  titre que les autres.
La même Cour Européenne des Droits de l’Homme considère d’ailleurs  (dans une affaire concernant des distributions de tracts) que "dans une  société démocratique, même des petits groupes militants non officiels  [...] doivent pouvoir mener leurs activités de manière effective et  qu’il existe un net intérêt général à autoriser de tels groupes et les  particuliers en dehors du courant dominant à contribuer au débat public  par la diffusion d’informations et d’opinions sur des sujets d’intérêt  général" (Arrêt Steel et Morris vs Royaume-Uni, ref 68416/01 - § 89).
L’action "N’ACHETEZ PAS DE DATTES ISRAELIENNES" aura donc bien lieu RENDEZ-VOUS EST FIXE AU METRO "COMTE DE FLANDRE" CE JEUDI 28 à 11 HEURES, à Bruxelles."
CAPJPO-EuroPalestineLien
Soutien-gorge : Humiliez, humiliez... il en restera toujours quelque chose !
mercredi 27 juillet 2011
Trois femmes  journalistes ont dû retirer leur soutien-gorge pour être reçues par le  1er ministre israélien. Et après le soutien-gorge ?
L’Association de la presse étrangère en Israël a dénoncé des “humiliations” qu’ont fait subir des agents de sécurité du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu à trois femmes journalistes, qui ont dû retirer leur soutien-gorge.
Le chef du bureau de presse gouvernemental, Oren Helman, a déploré vendredi “un incident embarrassant et portant atteinte à l’image d’Israël”. “Nous présentons nos excuses aux journalistes pour l’humiliation qu’elles ont subie et nous ferons tout notre possible pour que ces incidents ne se reproduisent pas”, a-t-il assuré.
“Ce type de traitement est humiliant et injustifié”, écrit l’Association de la presse étrangère (FPA) qui dénonce dans un communiqué “le harcèlement continu de journalistes venus couvrir des événements au bureau du Premier ministre”. La FPA a indiqué qu’elle allait consulter ses membres sur l’opportunité de continuer à couvrir les événements au bureau du Premier ministre israélien.
“C’est l’une des expériences les plus humiliantes de ma vie. J’ai couvert des rencontres présidentielles à la Maison Blanche et je n’ai jamais eu à subir pareil traitement”, a indiqué dans une lettre à la FPA l’une des trois journalistes, Sara Hussein, du bureau de l’AFP à Jérusalem.
Les trois journalistes se sont plaintes après de l’association d’avoir dû déposer leurs soutiens-gorges pour qu’ils passent aux rayons X, ainsi que leurs effets personnels, au vu de leurs collègues et des agents de sécurité.
Elles avaient auparavant subi une palpation derrière un rideau, où elles avaient été forcées de se déshabiller pour enlever leur soutien-gorge."
Source : http://www.lanouvellegazette.be/actualite/monde/2011-07-26/trois-femmes-journalistes-ont-du-retirer-leur-soutien-gorge-pour-etre-recues-par-le-1er-ministre-israelien-890593.shtml
Et ce n’était qu’une infîme partie du savoir-faire israélien en matière d’humiliation... Apprenez à dire non !
CAPJPO-EuroPalestine
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