jeudi 28 juillet 2011

L'occupation oblige les habitants d'al-Arkib de payer 2 millions de Shekels

[ 28/07/2011 - 20:22 ]
CPI
Dans une escalade grave et sans précédent, le gouvernement sioniste a présenté une demande auprès du tribunal pour imposer une amande coûtant environ 2 millions de Shekels sur 35 personnes des habitants du village d'al-Arakib, comme une compensation aux bulldozers de qui ont démoli leurs maisons.
Le Cheikh Syah Turi a confirmé que 35 personnes des habitants du village d'al-Arakib ont reçu des appels pour le paiement de plus de 2 millions de Shekes, comme un nouveau moyen de pression pour frapper la fermeté des habitants du village.
Il a déclaré que les villageois sont impliqués dans leur fermeté et la détermination sur leurs terres et que de tels moyens ne les affecteront jamais, mais ils renforceront leur fermeté d'y résister.
Le Cheikh Syah a appelé tous les cadres et les représentants des Palestiniens à condamner les plans gouvernementaux sionistes qui veulent porter atteinte au droit des résidents d'al-Arakib dans leurs maisons et de vivre sur leurs terres.

Action urgente pour le convoi écossais pour Gaza bloqué à Rafah depuis jeudi 21 juillet

Egypte - 28 juillet 2011
Par Gaza Solidarity
Les dirigeants militaires du Caire continuent de faire obstruction à l'entrée à Gaza de 3 camions écossais chargés de founitures médicales et de 2 ambulances pour Gaza. Protestons auprès des autorités égyptiennes.
Action urgente pour le convoi écossais pour Gaza bloqué à Rafah depuis jeudi 21 juillet
Entrée à Gaza d'un convoi écossais précédent
Envoyez un email à :
Dr. Essam Sharaf, Prime Minister, The Arab Republic of Egypt
pm@cabinet.gov.eg
cc:
Embassy, The Arab Republic of Egypt
embassy@egyptembassy.net
Lire : "Un convoi écossais interdit d'entrée à Gaza depuis jeudi", ISM-France, 25 juillet 2011

Source : Gaza Solidarity
Traduction : MR pour ISM

Manifestation contre le mur à Al-Walaja le 27 juillet (vidéos)

Bethléem - 28 juillet 2011
Par Mazin Qumsiyeh
5 Israéliens et 2 Palestiniens, dont moi-même, avons été brutalisés par les soldats de l'apartheid israélien puis enlevés alors que nous filmions la destruction de la terre du village d'Al-Walaja. Dans mon cas, l'officier m'a reconnu, il s'est précipité sur moi, m'a poussé par terre, m'a donné des coups de pied puis a demandé à ses soldats de m'emmener. Shireen a été enlevé un peu plus tard par les soldats fascistes qui avaient envahi le village.
C'est très douloureux de voir comment petit à petit les vieux arbres sont déracinés pour la construction du mur sur la terre du village qui séparera les villageois de leurs terres agricoles. Des arbres et une route agricole (construite avec des fonds européens) ont été détruits dans le village. Le plus vieil olivier du district de Bethléem, qui a 3-4000 ans, est sur le tracé du mur d'apartheid.
Les soldats israéliens qui jouent le rôle de sous-traitants pour les voleurs de terre et les racistes ont aussi attaqué le Freedom Theater à Jenin, fondé par notre ami et martyr Juliano Mer-Khamis et ils ont enlevé plusieurs personnes.
Nous vous demandons d'écrire aux hommes politiques, aux médias, etc. pour les alerter sur ces violations continues des droits humains fondamentaux.
Il faut intensifier la pression par les boycotts, les désinvestissements et les sanctions.
Traduction : MR pour ISM

Les sionistes parviendront-ils à faire officialiser leur histoire mythologique ?

France - 28 juillet 2011
Par Youssef Girard
Après trois semaines d’atermoiements, les éditions Hachette Education se sont finalement résolues à remettre en vente les manuels scolaires d’histoire destinés aux classes de Première et de Quatrième contestés par diverses organisations sionistes (1). L’éditeur a décidé de résister aux pressions de ceux qui souhaitaient transformer les manuels d’histoire, destinés aux collèges et aux lycées français, en relais de la propagande sioniste.
Contre le refus des éditions Hachette Education de se plier aux injonctions sionistes, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), présidé par Sammy Ghozlan, a décidé de solliciter l'arbitrage du Ministère de l’éducation nationale. Le BNVCA demande au Ministère « de faire retirer les manuels incriminés » (2) afin qu’il officialise l’enseignement de la mythologie sioniste - celle d’« un peuple sans terre pour une terre sans peuple » – dans les programmes d’histoire des collèges et des lycées français.
Pour l’association Europe-Israël qui est à l’origine de l’offensive sioniste contre les éditions Hachette, Jean-Marc Moskowicz appelle « l'ensemble de la communauté juive », « l'ensemble des amis d'Israël »  et « l'ensemble des professeurs » à boycotter les manuels scolaires d’Hachette Education et à se tourner vers « les manuels d'autres éditeurs beaucoup plus sérieux et surtout beaucoup plus neutres » (3).
Ne s’arrêtant pas à demander le retrait des manuels scolaires des éditions Hachette, ces organisations s’attaquent aussi à l’éditeur. Dans son communiqué, le BNVCA accuse, entre autre, Hachette d’être un « relai de la propagande palestinienne » et d’inciter « à la haine ». Pour Europe-Israël, Hachette, en refusant de se plier aux injonctions sionistes, mène une « propagande anti-israélienne ».
Bien plus, ces organisations sionistes accusent les éditions Hachette d’antisémitisme. Ainsi, le BNVCA parle de la réapparition de L’Enseignement du mépris (4) en référence au célèbre ouvrage de l’historien Jules Isaac traitant des origines chrétiennes de l'antisémitisme. Selon Jules Isaac, l’antisémitisme chrétien était transmis aux enfants par le catéchisme. Pour le BNVCA, les manuels d’Hachette s’inscriraient dans cette tradition de l’enseignement de l’antisémitisme chrétien. « Ce nouvel enseignement de la haine », trouverait, selon le BNVCA, « son vecteur dans un parti pris pour la seule cause palestinienne ».
Instrumentalisant la mémoire de la lutte contre l’antisémitisme, l’association Europe-Israël menace Hachette de publier des « révélations » sur son passé et sur « ses vieilles "amitiés" particulières qui expliquent peut-être ce type de positions anti-israéliennes ».
Outre ces accusations d’antisémitisme, le BNVCA affirme étudier, avec « ses conseils », « l'opportunité d'une procédure pénale contre Hachette » et « contre les auteurs des textes ». Ces propos relèvent plus de la menace que d’autre chose car il sera très difficile, pour le BNVCA, d’engager une procédure contre les éditions Hachette et les auteurs des manuels incriminés puisque ceux-ci ne font que raconter un moment de l’histoire de la Palestine. L’association Europe-Israël se montre plus menaçante à l’égard de l’éditeur puisqu’elle promet « d'autres actions contre la société Hachette ».
La Ligue de Défense Juive (LDJ) ayant déjà mené une expédition « musclée » contre les éditions Hachette, nous pouvons nous poser des questions sur la nature des futures « actions » évoquées par l’association Europe-Israël (5).
Au-delà de ces accusations et de ces menaces, les organisations sionistes démontrent, par leur activisme portant sur le contenu des manuels scolaires, qu’elles ont très bien compris l’enjeu représenté par l’enseignement de l’histoire. Significativement, le BNVCA évoque, dans son communiqué, les « enfants et adolescents perméables à toute information avec un statut officiel ». Ces organisations savent pertinemment que l’officialisation de la mythologie sioniste dans les programmes de l’éducation nationale française est une garantie durable de la délégitimation des revendications historiques du peuple palestinien et de ceux qui, en France, les soutiennent.
Chaque année, plusieurs centaines de milliers d’élèves étudient l’histoire dans les collèges et les lycées français. Si les organisations sionistes parviennent à faire officialiser leur mythologie par le Ministère de l’éducation nationale, alors des centaines de milliers d’élèves seront soumis à cette propagande et à travers eux des millions de foyers. Après cela, il deviendra très difficile, pour les soutiens de la Palestine en France, d’expliquer à des millions de personnes que ce qui leur a été enseigné par leurs professeurs n’est qu’une mythologie ne reposant sur aucun fondement historique réelle. L’officialisation de la mythologie sioniste dans les collèges et les lycées serait un des plus durs coups portés au soutien à la Palestine en France.
En conséquence, la question du contenu des manuels scolaires devraient être au centre de la mobilisation de tous ceux qui, en France, veulent soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour faire aboutir ses revendications historiques légitimes.
(1) Girard Youssef, « Les sionistes chargés de réécrire l’histoire de la Palestine pour les lycées français », ISM-France, 10 juillet 2011
(2) « Le BNVCA demande l’arbitrage du Ministre de l’Éducation Nationale suite à la décision des Editions Hachette de remettre en vente des manuels d’histoire contestables et contestés, perçus comme des relais de la propagande palestinienne », BNVCA, 22 juillet 2011
(3) Moskowicz Jean-Marc, « France: l’éditeur Hachette refuse de corriger les manuels scolaires anti-israéliens ! », Europe-Israël, 22 juillet 2011
(4) Isaac Jules, L’Enseignement du mépris, Paris, Ed. Fasquelles, 1962. Notons que Jules Isaac fut l’auteur, avec Albert Malet, d’une célèbre collection de manuels d’histoire, appelée « Malet et Isaac », éditée en son temps par les éditions Hachette.
(5) Hamza Hicham, « Des extrémistes pro-israéliens envahissent les locaux des éditions Hachette », Oumma.com, 14 juillet 2011

Petites approximations de l’ambassadeur d’Israël

jeudi 28 juillet 2011 - 09h:21
Alain Gresh
Le Monde diplomatique
Le vrai problème, c’est que les négociations ne sont pas possibles tant que le gouvernement israélien comme la communauté internationale n’auront pas intégré ce fait : les deux parties en présence sont inégales ; l’une est une puissance occupante et l’autre un peuple occupé.
Le Proche-Orient a besoin d’une paix sincère, non d’un mirage diplomatique. Sous ce titre, Yossi Gal, ambassadeur d’Israël en France, donne, dans le quotidien Le Monde (28 juillet), son point de vue sur le projet de reconnaissance de l’État palestinien par l’ONU.
Nous reproduisons intégralement ce texte (en italique), avec quelques commentaires (en gras). Je me suis limité à l’essentiel tant ce texte est bourré d’approximations, de contre-vérités, et traversé par cette arrogance qui caractérise la politique israélienne, non seulement à l’égard des Palestiniens, mais aussi de l’opinion internationale.

« “Je vous promets qu’Israël ne sera pas le dernier pays à accueillir l’Etat palestinien à l’ONU. Il sera le premier.” Cette déclaration du premier ministre israélien devant le Congrès américain en mai, quant à la reconnaissance d’un État palestinien issu de pourparlers, est une nouvelle preuve de l’engagement d’Israël pour la paix. »
Dans son discours, répondant au président américain, le premier ministre expliquait avant tout ses refus : refus d’un retour aux lignes de juin 1967, refus d’arrêter la colonisation (qui, selon les statuts de la cour pénale internationale, est un crime de guerre), refus du partage de Jérusalem... Si cela est un discours de paix, on aurait préféré un discours guerrier...
« Depuis plus de deux ans, Benyamin Nétanyahou a fait le choix, un choix sincère, de se déclarer publiquement en faveur de la création de deux États pour deux peuples. Nous sommes persuadés qu’il est possible de concilier les aspirations palestiniennes avec les intérêts sécuritaires israéliens. Israël ne s’oppose pas à la création d’un État palestinien. Au contraire.
« La question n’est donc pas celle du principe mais du chemin pour y parvenir. Le problème qui se pose à Israël aujourd’hui n’est plus de savoir si un État palestinien autonome doit coexister au côté d’Israël. La question est plutôt de savoir à quoi cet État va ressembler. Va-t-il regarder vers le futur et travailler à créer une société pacifiée, juste et moderne, à laquelle nous aspirons tous ? Ou au contraire va-t-il se renfermer dans une espèce de frénésie fanatique et destructrice et dérober au peuple palestinien le fragile espoir d’un avenir meilleur ? Pour parvenir à la paix, il faut choisir la voie de la paix. Il appartient aux Palestiniens de démontrer au monde, et avant tout à eux-mêmes, qu’ils n’ont pas fait le choix de la guerre. »
Remarquons que l’ambassadeur ne parle pas d’État indépendant, mais d’État autonome, aussi autonome que l’étaient les bantoustans sud-africains (Israël a déjà fait savoir que cet État serait démilitarisé, n’aurait pas le contrôle de son espace aérien ni de ses frontières terrestres, que l’armée israélienne devrait stationner sur le Jourdain, etc.).
D’autre part, qui refuse au peuple palestinien le fragile espoir d’un avenir meilleur ? N’est-ce pas l’occupation qui n’en finit pas, la colonisation et le vol des terres qui se poursuivent, les mauvais traitements et la torture infligés par l’armée israélienne et dans les prisons ?
« La paix ne peut être que le fruit de négociations et de dialogue entre deux parties qui ont décidé de lier leurs destins et de construire l’avenir ensemble. Nous ne sommes parvenus à la paix avec la Jordanie et l’Égypte que par des négociations directes. Imposer un fait dont nul ne sait s’il est basé sur une intention sincère n’est, à mon sens, pas un acte de paix et n’est dans l’intérêt de personne - y compris évidemment pas dans celui des Palestiniens. »
Négociations directes ? Mais elles se sont déroulées depuis 1993, sans jamais aboutir, du fait principalement du refus israélien d’arrêter la colonisation, de reconnaître le droit des Palestiniens à l’indépendance, de respecter les accords qu’Israël avait signés et jamais vraiment appliqués. Si l’on dressait la liste des violations des accords d’Oslo, on verrait que les gouvernements israéliens successifs n’ont respecté ni l’esprit, ni la lettre des textes, ni les calendriers.
« Une action unilatérale viendrait également à l’encontre des principes définis par le Quartet. En 2003, la communauté internationale a établi trois principes qui stipulent, entre autres, le respect de tous les accords signés entre l’Autorité palestinienne et Israël. Si nous demandons au Hamas de respecter ces conditions, il va sans dire que l’Autorité palestinienne doit les respecter aussi. Cette initiative palestinienne à l’ONU, coûte que coûte, en représenterait une violation flagrante. »
Si l’Autorité palestinienne et le Hamas doivent respecter les conditions du Quartet, qu’en est-il d’Israël, qui n’a jamais reconnu le droit des Palestiniens à un État dans les frontières de 1967, n’a pas respecté les accords d’Oslo et a utilisé la violence sur une échelle sans commune mesure avec celle utilisée par le Hamas ? Faut-il vraiment rappeler ce qui s’est passé à Gaza en 2008 ?
« Nous avons, avec les Palestiniens, un objectif commun. Israël a fait le choix d’accepter le principe de deux États nations pour deux peuples. Un État juif au côté d’un État arabe palestinien. Cet “État juif” est mentionné dans la résolution 181 de l’ONU depuis novembre 1947. Cet État fut rêvé par le peuple juif durant des siècles. »
Si l’ambassadeur avait la moindre notion d’histoire, il saurait que la revendication d’un État juif est née au XIXe siècle et que jamais auparavant quiconque dans les communautés juives n’avait songé à cet État (même si certains juifs pieux allaient en Palestine pour y être enterrés). Il saurait aussi que la grande majorité des juifs européens au XIXe et au XXe siècle, quand ils ont pu choisir librement leur lieu d’émigration, se sont rendus aux États-Unis. Et qu’il a fallu forcer les juifs soviétiques à se rendre en Israël en leur fermant la porte du Nouveau Monde.
« Israël sera le premier à reconnaître un État palestinien pacifique et progressiste. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Nous n’avons pas même la certitude, ou plutôt nous n’avons pour toute certitude que le refus constant de la part des Palestiniens de la reconnaissance de l’État juif. »
Israël est-il un État pacifique et progressiste lui-même ? Aucun État au Proche-Orient n’a déclenché unilatéralement autant de guerres. Quant à son caractère progressiste, on peut en douter quand on sait le poids des religieux, quand on voit les lois liberticides adoptées ces dernières années et les discriminations persistantes non seulement des Palestiniens d’Israël, mais aussi des séfarades.
« Le fait que les Palestiniens aient décidé de mettre un terme à des années de négociations, réclamant le “droit au retour” de leurs réfugiés en Israël, ne peut que nous faire douter davantage de leur volonté réelle de reconnaître Israël en tant qu’État du peuple juif. Le droit au retour doit se faire, de la façon la plus logique, la plus sensée, dans les frontières de l’État palestinien nouvellement créé. Suivant la logique palestinienne, il y aurait donc un nouvel État palestinien indépendant mais avec des réfugiés qui viendraient s’installer dans cet “autre État”, Israël ? »
Le refus des Palestiniens de reconnaître Israël comme État du peuple juif est non seulement important pour les Palestiniens d’Israël, mais aussi pour les juifs du monde, pour qui une telle reconnaissance serait une catastrophe (lire L’“État juif” contre les juifs).
Jamais les Palestiniens n’ont renoncé à la résolution de décembre 1948 votée par l’Assemblée générale de l’ONU, résolution régulièrement votée tous les ans. Et rappelons qu’Israël, pour être admis à l’ONU, a reconnu ce texte à l’époque. Les accords d’Oslo prévoyaient d’ailleurs que cette question des réfugiés serait discutée dans la dernière phase des pourparlers.
« Les Palestiniens jouent aujourd’hui un jeu dangereux. Ils attisent les attentes et les espoirs du peuple palestinien, lui faisant croire à toutes sortes de mirages, dont celui de l’ONU. A quoi ressemblerait le Moyen-Orient s’il devenait le terrain de décisions unilatérales ? »
On croit rêver... Qui, sinon Israël, a multiplié les décisions unilatérales et les faits accomplis au Proche-Orient, de l’application de la loi israélienne au Golan à l’annexion de Jérusalem, sans oublier la colonisation et... les guerres ?
« Il existe un débat interne au sein du gouvernement palestinien. De hauts responsables palestiniens sont conscients que cette voie unilatérale n’est peut-être pas une option souhaitable et doutent, comme de nombreux pays, de la sagesse de cette initiative à l’ONU. La coopération sécuritaire et économique avec Israël, qui a contribué à l’éclosion d’une économie prospère en Cisjordanie ces dernières années, pourrait elle aussi être remise en cause. »
Une économie prospère en Cisjordanie ? L’ambassadeur n’y a sans doute jamais mis les pieds. Et la prospérité factice de Ramallah ne peut cacher la misère des camps.
« Notre région vit une période d’espoir et d’incertitude. L’enjeu devrait être pour nous tous de soutenir et de renforcer les forces du progrès contre celles de l’intégrisme. Le printemps arabe a dévoilé au monde la nature barbare des régimes de Mouammar Kadhafi et de Bachar Al-Assad. Il a aussi présenté le visage de cette jeunesse arabe, luttant avec un courage extraordinaire, inimaginable, pour une vie meilleure et la liberté de mettre son dessein en accord avec le destin de son pays. »
Et qui évoquera la barbarie de l’assaut contre Gaza, des guerres israéliennes au Liban, de 1982 à 2006 ? Si c’est cela le visage du progrès, renonçons-y vite. Quant à la jeunesse arabe, celle d’Égypte comme celle de Tunisie, elle lutte avec courage, mais il suffit d’avoir été dans ces pays pour savoir que sa solidarité avec les Palestiniens est entière et qu’elle n’y renoncera pas.
« Une reconnaissance unilatérale n’est rien de plus que le mirage d’une victoire diplomatique qui ne fera pas avancer la paix mais au contraire n’aura pour résultat que de nous en éloigner encore davantage. Le temps est facteur de risques dans notre région. Revenir à la table des négociations, au plus tôt et sans conditions préalables, devrait être la priorité absolue. »
Pour les Palestiniens, revenir à la table de négociations, sans conditions préalables, c’est permettre à Israël de poursuivre la colonisation tout en faisant semblant de négocier. C’est cela qui met en danger la paix dans la région depuis des dizaines d’années.
Un mot en conclusion. Le vrai problème, c’est que les négociations ne sont pas possibles tant que le gouvernement israélien comme la communauté internationale n’auront pas intégré ce fait : les deux parties en présence sont inégales ; l’une est une puissance occupante et l’autre un peuple occupé.
27 juillet 2011 - Blog du Monde diplomatique
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La charge du New York Times contre Israël

jeudi 28 juillet 2011 - 05h:53
Uri Avnery
CounterPunch
Voilà une devinette : Quelle flotte n’a pas atteint sa destination tout en remplissant sa mission ?
Eh bien c’est la flottille de solidarité envers Gaza de cette année.
On pourrait dire, bien sûr, que cela est aussi vrai de la "petite flotte" - c’est ce que le mot signifie en espagnol comme "guerilla" signifie "petite guerre" - de l’année dernière. Elle n’a jamais atteint Gaza mais le commandant des forces israéliennes pourrait très bien s’attribuer les paroles de Pyrrhus, le roi d’Épire, dont la victoire contre Rome a été si coûteuse qu’il s’est exclamé, dit-on : "Une autre victoire comme celle-là et je suis perdu !"
La première flottille n’a pas atteint Gaza. Mais l’attaque du commando naval qui a coûté la vie à neuf militants de la paix turcs a soulevé une vague d’indignation telle que notre gouvernement a été forcé d’alléger le blocus de Gaza de manière significative.
Cette attaque a encore aujourd’hui des répercussions. La relation privilégiée entre les armées turques et israéliennes n’a pas été rétablie et les Turcs continuent de demander des excuses et des indemnités. Les familles des victimes ont intenté des poursuites criminelles et pénales dans plusieurs pays. Un vrai casse-tête pour Israël.
L’aventure de la seconde flottille s’est terminée cette semaine avec l’énorme opération navale qui a abouti à la capture d’un seul petit yacht français et la détention des marins, journalistes et militants qui étaient à bord - 16 personnes en tout. Nos médias pourtant soumises ont commenté ironiquement : "Pourquoi n’ont-ils pas envoyé un porte-avion ?"
Les 14 bateaux qui ont été empêchés de partir et celui qui a réussi à partir n’ont pas seulement tenu toute notre marine en alerte pendant des semaines, ils ont aussi permis de garder le siège de Gaza à la une de l’actualité. Et c’était après tout le but principal de toute l’entreprise.
Qu’est-il arrivé aux 14 bateaux qui n’ont pas pris la mer ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître la marine et les garde-côtes grecs ont empêché par la force les bateaux de quitter les ports grecs. Cela sans aucun fondement légal et sans même s’embarrasser à simuler un semblant de légalité.
Il ne serait pas exagéré de dire que la marine grecque agissait sur ordre de commandant en chef israélien. Une nation de fiers navigateurs héritière d’une histoire maritime (le mot "nautique" est d’ailleurs d’origine grecque) qui remonte à des milliers d’années, s’est abaissée à commettre des actions illégales pour donner satisfaction à Israël.
Elle a aussi ignoré les actes de sabotage commis par des commandos de la marine - devinez laquelle - contre les bateaux amarrés dans des ports grecs.
Au même moment, le gouvernement turc, le sponsor intrépide du Mavi Marmara, le bateau sur lequel les militants turcs ont été assassinés l’année dernière, a empêché le même navire de prendre la mer cette année.
Au même moment encore, des groupes de militants propalestiniens qui essayaient d’aller en Cisjordanie par avion ont été arrêtés en route. Comme il est impossible d’aller en Cisjordanie par la terre, la mer ou les airs sans passer par le territoire israélien ou les checkpoints israéliens, ils étaient obligés de passer par l’aéroport international de Ben-Gourion, la porte israélienne du monde. La plupart n’ont pas réussi à y arriver : sur instruction de notre gouvernement toutes les compagnies aériennes internationales ont bloqué ces passagers à l’embarquement en utilisant une "liste noire" que leur avait donnée notre gouvernement.
Il semble que le bras long de notre diligent service de Sécurité ait des ramifications partout et que ses ordres soient obéis dans tous les pays, grands et petits.
(JPG)
L’aventure de la seconde flottille s’est terminée cette semaine avec l’énorme opération navale qui a abouti à la capture d’un seul petit yacht français.
Il y a cent ans, la police secrète du Tsar russe, la terrible "Okhrana" a forgé un document appelé le Protocole des sages de Sion.
(A cette époque, la police secrète s’appelait encore partout Police Secrète, avant d’être promue au rang de "services de Sécurité".)
Le document parlait d’une réunion secrète de rabbins dans le vieux cimetière de Prague pour élaborer une stratégie qui donne aux juifs le contrôle du monde. C’était une grossière falsification qui reprenait des passages entiers d’un roman écrit des dizaines d’années plus tôt.
Rien de ce qui était écrit dans ce texte n’était vrai car en réalité les juifs de l’époque n’avaient pas le moindre pouvoir. De fait, quand Adolf Hitler - qui a utilisé le Protocole pour sa propagande - a mis en place la Solution finale, presque personne dans le monde entier n’a levé le petit doigt pour aider les juifs. Même les juifs étasuniens avaient peur d’élever la voix.
Mais si les auteurs du faux document revenaient aujourd’hui sur le lieu de leur crime, ils se frotteraient les yeux de stupéfaction : le fruit de leur imagination malade semble être devenu la réalité. L’État juif, comme les sionistes l’appellent, peut donner des ordres aux autorités de la marine grecque, faire renoncer les Turcs à leurs projets et ordonner à une douzaine de pays européens d’arrêter des passages dans leurs aéroports.
Comment cela se peut-il ? La réponse est simple et comporte trois lettres : USA.
Israël est devenu une sorte de portier kafkaïen du seul super pouvoir qui reste dans le monde.
Grâce à son immense influence sur le système politique étasunien et surtout sur le Congrès, Israël peut lever un impôt politique sur tous ceux qui ont besoin des USA. La Grèce est en faillite et a désespérément besoin de l’aide des USA et de l’Europe. La Turquie est un partenaire des USA dans l’OTAN. Aucun pays européen ne veut de problèmes avec les USA. Donc : ils doivent tous nous donner une petit bakchich politique.
Pour cimenter cette relation, Glenn Beck, le détestable protégé de Rupert Murdoch nous a rendu visite et a été reçu à la Knesset où il nous a dit "de ne pas avoir peur" parce que lui (et par voie de conséquence la Fox et toute l’Amérique) nous soutenait à fond.
C’est pour ça que quelques lignes écrites cette semaine dans le New York Times, ont presque semé la panique à Jérusalem.
Le NYT est peut-être le journal le plus "pro-Israël" du monde entier Israël compris. Les antisémites l’appellent le Jew York Times (Le mot Jew, juif, remplace le mot News, nouvelles, NdT). Un article qui critique la politique d’Israël n’a quasiment aucune chance d’y être publié. Il n’y a jamais été fait mention des douzaines de manifestations israéliennes contre la deuxième guerre d’Israël contre le Liban ni de l’opération Cast Lead (Plomb durci - décembre 2008/janvier 2009 - ndp). L’autocensure règne en maître.
Mais cette semaine, le NYT a publié un éditorial cinglant contre Israël. La raison : la "Loi sur le Boycott" que la majorité de droite de la Knesset a votée, et qui interdit aux Israéliens d’appeler au boycott des produits en provenance des colonies. L’éditorial répétait pratiquement ce que j’avais écrit dans l’article de la semaine dernière : à savoir qu’il s’agissait d’une loi clairement antidémocratique qui viole des droits de l’homme les plus élémentaires. D’autant plus qu’elle vient couronner tout une série de lois antidémocratiques votées ces derniers mois. Israël est en danger de perdre son titre de "seule démocratie du Moyen-Orient".
Tout à coup, tous les feux rouges à Jérusalem se sont mis à clignoter furieusement. Au secours ! Nous allons perdre notre seul soutien politique dans le monde, le pilier de notre force, la base de notre sécurité nationale, le rocher de notre existence.
Le résultat a été immédiat. Mercredi, la clique de droite qui contrôle actuellement la Knesset, sous la direction d’Avigdor Lieberman, faisait voter une résolution qui nomme deux commissions d’enquête des ressources financières des ONG des droits de l’homme.
Pas toutes les ONG, seulement celles de "gauche". Cela constituait une mesure supplémentaire dans la longue liste des mesures maccarthistes dont beaucoup ont déjà été votées et beaucoup d’autres attendent de l’être.
Le jour précédent, Binyamin Netanyahu était venu spécialement à la Knesset pour dire à ses supporters qu’il approuvait et soutenait sans réserves la loi sur le Boycott. Mais après l’éditorial du NYT quand la résolution sur la commission d’enquête a été présentée, Netanyahu et tous les ministres de son cabinet ont voté contre. Les factions religieuses ont disparu de la Knesset. La résolution a été rejetée par une majorité des deux tiers.
Mais la sinistre réalité qui est apparue, c’est que, à part Netanyahu et ses ministres captifs, tous les membres du Likoud présents ont voté en faveur de la résolution. Y compris tous les jeunes leaders du parti, la future génération de patrons du Likoud.
Si le Likoud reste au pouvoir, ce groupe d’extrémistes de droite sera le gouvernement d’Israël dans les dix ans qui viennent. Et le New York Times pourra aller au diable.
Heureusement, il y a des signes que quelque chose de nouveau se prépare.
Cela a commencé innocemment avec une grève réussi des consommateurs de fromage blanc (cottage cheese) pour forcer un cartel de vaches grasses à diminuer les prix. Puis il y a eu l’action de masse des jeunes couples, principalement des étudiants des universités, contre les prix élevés des appartements.
Un groupe de manifestants ont planté leurs tentes dans le centre de Tel Aviv et y vivent depuis plus d’une semaine. Peu après des campements similaires se sont installés partout dans le pays de Kiryat Shmona à la frontière libanaise à Beer Sheva dans le Negev.
Il est beaucoup trop tôt pour dire si c’est une protestation ponctuelle ou le début israélien du phénomène de la place Tahrir. Mais cela montre clairement que la prise du pouvoir en Israël par un groupe de néo-fascistes n’est pas encore une chose acquise. La lutte a commencé.
Et peut-être -seulement peut-être !- que même le New York Times pourrait se mettre à dire la vérité sur ce qui se passe dans ce pays.
Uri Avnery (en hébreu : אורי אבנרי), de son nom de naissance Helmut Ostermann, est un écrivain et journaliste israélien né le 10 septembre 1923 à Beckum (Westphalie, Allemagne). Surtout connu pour être un militant des droits des Palestiniens et pacifiste convaincu, il appartient à une tendance de la gauche radicale israélienne. Il se définit comme postsioniste (Wikipédia). Il a contribué à l’ouvrage : The Politics of Anti-Semitism.
(JPG) Uri Avnery est un écrivain israélien et un militant pour la paix de Gush Shalom. Il a contribué au livre de CounterPunch : The Politics of Anti-Semitism.
26 juillet 2011 - CounterPunch - traduction : Dominique Muselet
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Israël-Palestine : avis de tempête

publié le jeudi 28 juillet 2011
Pierre Beylau - Le Point

 
Les Palestiniens veulent proclamer unilatéralement leur État et le faire reconnaître par l’ONU. Les Américains et les Européens sont embarrassés.
L’automne risque d’être chaud au Proche-Orient. Mahmoud Abbas a réaffirmé mercredi 27 juillet sa volonté de faire admettre l’État de Palestine aux Nations unies. Une procédure qui passe par le Conseil de sécurité. Les États-Unis ont déjà fait savoir qu’ils opposeraient leur veto. Mais à l’Assemblée générale de l’ONU, réunie à New York pour sa 66e session à partir du 25 septembre, une très large majorité de pays - sans doute les deux tiers - est prête à voter une résolution reconnaissant l’État palestinien.
Même si un tel texte n’aurait en principe aucune valeur juridique, il pourrait fournir à l’Autorité palestinienne une légitimité internationale justifiant la proclamation unilatérale de l’indépendance. Le gouvernement israélien a menacé, dans ce cas, d’annexer purement et simplement les blocs de colonies implantées en Cisjordanie. Un casus belli pour les Palestiniens. Certains échafaudent déjà des scénarios catastrophes : une flambée de violence dans les territoires, un dangereux coup de froid dans les relations d’Israël avec l’Égypte et la Turquie. Une crise majeure au beau milieu des grandes fêtes juives de Roch Hachana (le nouvel an) et du Kippour.
La politique du fait accompli
Le pire n’est jamais sûr et les pompiers de la diplomatie s’activent pour tenter de circonscrire l’incendie. Barack Obama, qui, lors de son discours du Caire, a voulu refonder la politique arabe des États-Unis, souhaite éviter d’apparaître comme un adversaire des Palestiniens. Mais il doit ménager un Congrès très pro-israélien. Alain Juppé suggère de désamorcer la machine infernale en organisant une conférence des pays donateurs à la Palestine qui pourrait se transformer en conférence de la paix. Tout le monde tente de jeter des seaux d’eau sur le brasier, mais sans disposer de véritable agenda pour une solution.
Car l’équation semble insoluble. Côté israélien : un gouvernement intransigeant qui n’a nullement l’intention de bouger et mise sur la politique du fait accompli. Il y a désormais 300 000 colons en Cisjordanie sans compter les 200 000 Israéliens résidant à Jérusalem-est annexée. Les appels d’offres pour 336 nouveaux logements vont être lancés. Côté palestinien : Gaza contrôlée par le Hamas et une Autorité palestinienne à la légitimité flageolante. Les prochaines élections municipales en octobre, premier scrutin depuis 2006, ne pourront se tenir qu’en Cisjordanie. Si l’on ajoute à cela un contexte régional des plus instable (chaos en Syrie, incertitudes en Égypte), les perspectives ne sont pas au beau fixe dans l’Orient compliqué...

Mahmoud Abbas appelle les Palestiniens à descendre dans la rue pour demander la reconnaissance d’un Etat indépendant

publié le jeudi 28 juillet 2011
Associated Press

 
RAMALLAH, Cisjordanie (AP) — Evoquant les révoltes dans le monde arabe, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé mercredi les Palestiniens à descendre dans la rue pour exprimer leur soutien aux efforts de leur gouvernement en vue d’obtenir la reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant à l’ONU.
M. Abbas souhaite voir de grands rassemblements pacifiques en Cisjordanie pour soutenir les efforts de l’Autorité palestinienne. "Nous parlons tous de la résistance et ce doit être tous les jours", a déclaré M. Abbas à un groupe de responsables politiques palestiniens. Evoquant le "printemps arabe", il a souligné que les manifestations devaient rester "pacifiques".
"Ne vous y trompez pas, nous arriverons à ce que nous voulons sans intervention de qui que ce soit", a-t-il ajouté.
Alors que les pourparlers de paix avec Israël sont dans l’impasse, les Palestiniens comptent demander à l’ONU de reconnaître un Etat palestinien indépendant au mois de septembre. Israël et les Etats-Unis s’opposent à l’initiative, estimant qu’un tel Etat devrait être le résultat de négociations.
La détermination de Mahmoud Abbas à se tourner vers l’ONU et son appel à prendre exemple sur les manifestations dans le monde arabe semblent indiquer qu’il se prépare à une confrontation avec Israël et les Etats-Unis. Un vote de l’ONU serait essentiellement symbolique, mais les Palestiniens estiment qu’il enverrait un message fort à Israël et renforcerait leur position dans de futures négociations.

Cynisme sioniste : Des patients succombent , d'autres en sursis , faute de soins spécialisés

[ 27/07/2011 - 16:34 ]
Gaza – CPI
Le malade palestinien, Raed Azza, Maghari, 33 ans, du camp de Bureidj situé dans le centre de la Bande de Gaza, est mort lundi soir 25/7, suite au refus des forces de l'occupation sioniste de lui accorder une autorisation pour voyager et se soigner dans un hôpital en Cisjordanie occupée. Il s'agit du troisième incident de ce genre depuis le début de l'année 2011.
Dans un communiqué de presse dont le CPI a obtenu une copie, le Centre d'al-Mezan pour les droits de l'homme a déclaré que Maghri souffrait d'une maladie chronique cardiaque résultant de l'absence de flux sanguin, un cas qui est impossible d'être traité dans la bande de Gaza, et qui contraint le transfert du malade dans un hôpital à l'étranger.
Il a souligné que le bureau palestinien de coordination a informé les forces occupantes de la nécessité d'accélérer la livraison d'une autorisation pour le malade, en raison de la gravité de son état de santé, mais elles ont refusé d'autoriser son compagnon, ce qui a obligé la famille à demander une permission individuelle pour éviter l'interdiction de son voyage, qui a été également rejeté par les forces sionistes.
Il a souligné la détérioration de l'état de santé du malade après avoir reçu le refus des forces occupantes. Il a été transféré dans un bloc opératoire de l'hôpital Chifa à Gaza, dans une tentative des médecins pour sauver sa vie, mais il a cédé son âme.
Le centre a souligné que deux malades sont morts depuis le début de l'année 2011, après que les forces occupantes les ont privés de leur droit à l'accès aux hôpitaux, en plus de la détérioration de leur état de santé et l'augmentation des douleurs des centaines de malades Gazaouis à cause des mesures racistes de l'ennemi occupant israélien.
Il a assuré que les forces occupantes continuent à utiliser la politique d'extorsion des patients à travers l'interpellation sécuritaire de plusiuers d'entre eux au passage de Beit Hanoun "Erez", sous prétexte de chercher à leur accorder le permis, alors que 4 malades et 2 de leurs compagnons ont été arrêtés depuis le début de l'année.
Le centre d'al-Mezan pour les droits de l'homme a appelé la communauté internationale à protéger les civils et à travailler sérieusement pour briser le sévère blocus sioniste qui représente l'une des pires formes de puntion collective, en plus qu'il est un crime contre la vie de plus d'un million et demi de Palestiniens assiégés.
Finalement, le centre a appelé les organisations de l'ONU concernées et celles internationales des droits de l'homme et à démasquer les violations israéliennes des droits humains.

La sécurité préventive : Arrestations en masse contre les cadres d'el Jihad

[ 27/07/2011 - 17:48 ]
El-khalil - CPI
Le service de sécurité préventif a mené une  large campagne d'arrestations, au camp Fawar des  réfugiés dans la ville d’el-khalil au sud de la Cisjordanie occupée. Les raids frappent  des maisons d’une dizaine  de cadres, membres du Mouvement d'el- Jihad Islamique en Palestine.
Une source officielle au Jihad Islamique a affirmé : « Les arrestations se poursuivent  jusqu'à ce moment. Elles  ont  atteint  cinq cadres du Mouvement, y compris : Mohamed Saadi Attiya  et  Mohamed Bassam Mohamed Al-Najjar, Alaa  Youssef Hassan Sarahéna et Shadi Jamil Amer Al-Titi. »
  "Le Service de sécurité préventive a tenté d'arrêter trois autres « Moudjahidines» mais ils ont réussi à s'échapper à la dernière minute", selon la même source.
La source a fortement condamné la poursuite et le suivi des « Moudjahidines »en  Cisjordanie occupée et  a réaffirmé que  ce qui se passe est  sous les recommandations directes  des organes de la sécurité de l'occupant sioniste.
Elle  a également réaffirmé : «  La continuation des détentions politiques  approfondira  la division .Elle  aura une conséquence néfaste sur le progrès de la  réconciliation nationale que notre peuple avait  longtemps désirée.»
Cette  même source officielle du  mouvement de Jihad Islamique a qualifié la détention politique de :  « crime moral et national, qui déchirerait l'unité palestinienne et servirait de plans stratégiques pour l’occupation afin de  frapper la résistance. »

Témoignage d’un espion du Shin-Bet capturé à Gaza

[ 27/07/2011 - 17:47 ]
Gaza – CPI
Comme à leur habitude, les services de renseignements sionistes se débarrassent de leurs agents après la fin de leurs services et lorsqu’ils sont démasqués. C’est ce qui est arrivé à l’agent détenu par les services de la sécurité intérieure dans la bande de Gaza, que le correspondant du site internet Al-Majd a rencontré en voyant des signes d’un profond remord sur son visage.
L’espion raconte au site Al-Majd : « J’ai travaillé pour les services secrets sionistes pendant plus de dix années consécutives, lorsque l’officier des renseignements a procédé à l’autorisation de mon entrée dans les territoires occupés – car j’étais commerçant- et j’ai accepté de coopérer avec eux. Cet officier a tenter de me rassurer en me disant que les renseignements que je lui fournirai ne nuiront à personne, ne me causeront pas de tords et ne sauront connus de personne ».
« Face à la négociation, la pression et la confiance instaurée, j’ai cédé et accepté de travailler avec eux selon le marché convenu. Petit à petit, j’ai commencé à ressentir mon implication dans les services secrets : on me demandait des informations sur mes voisins résistants et l’un d’entre eux finissait martyr dans une attaque ciblant sa voiture. Lorsque l’officier me demandait des renseignements sur une maison d’un résistant utilisée comme entrepôt d’armes, les avions de guerre sionistes la détruisaient complètement et plusieurs de mes voisins étaient blessés dans l’opération », a-t-il ajouté.
 
L’agent a souligné qu’il a commencé à sentir dans les derniers moments qu’il était démasqué par les services de sécurité en voyant qu’il était surveillé. Il a donc informé l’officier sioniste qui n’a fait que sous-estimer ses remarques en disant qu’elles n’étaient que pures illusions, et l’agent s’est rassuré par le fait qu’il était sous leur protection et que personne n’oserait l’atteindre. Il pensait que dans le cas où le danger était confirmé, on l’évacuerait rapidement de la bande de Gaza.
« Les paroles de l’officier m’ont tranquillisé et j’ai poursuivi ma collaboration avec eux jusqu’à ce qu’un proche m’informe que les voisins disaient que je suis un espion pour les services secrets sionistes, que mes jours étaient comptés et que les services de sécurité travaillaient sur mon dossier pour m’arrêter. L’information est tombé sur moi comme la foudre et j’ai nié tous les faits exposés par mon proche », a-t-il poursuivi.
Après cela, l’espion a contacté l’officier des services secrets pour l’informer de ce qui lui arrive. Il a sous-estimé son problème encore une fois en lui disant « ne t’inquiète pas et ne crains rien, nous t’informerons rapidement depuis Gaza ». L’agent ajoute : « Deux jours plus tard, j’ai contacté l’officier et quelle ne fut pas ma surprise de constater que son téléphone était fermé, j’ai tenté de le contacter des centaines de fois en vain, jusqu’à ce que l’on m’arrête. J’attends ma sentence, mon avocat m’a informé que le procureur a demandé la peine de mort pour les accusations portées contre moi ». 
Pour sa part, le lieutenant-colonel dans les services de sécurité interne, Abou al-Walid, a déclaré : « Les services secrets sionistes utilisent l’espion et lui donnent un peu d’argent et de nombreuses promesses mielleuses jusqu’à ce qu’il soit complètement impliqué. Ils procèdent ensuite à une série d’extorsions jusqu’à ce qu’ils sentent que ses services ne leur conviennent plus ou qu’il a été démasqué. Ils l’abandonnent alors comme s’ils ne l’avaient jamais connu ».
Il met en garde dans le même temps tous les citoyens à ne pas accepter les propositions des services de renseignements sionistes, et les encourage à ne pas craindre les tentatives d’extorsion que certains pourraient subir. Abou al-Walid a demandé à toutes les personnes impliquées de se repentir et se rendre aux services de sécurité pour y être soignés et afin que leurs secrets soient gardés avant qu’ils ne regrettent lorsqu’il sera trop tard.

Jordanie : Un Comité condamne la participation sioniste à une conférence à Amman

[ 28/07/2011 - 10:11 ]
Amman – CPI
Le "haut comité exécutif de la protection de la patrie et anti-normalisation" créé par les partis de l'opposition en Jordanie a condamné l'organisation d'un congrès international sous le nom "La transformation des conflit : partage des outils du dialogue entre les cultures". Il est organisé par l'association "Jeunes sans frontières" et l'institut américain "Common Bond" qui a terminé ses travaux la semaine dernière à Amman avec une participation sioniste.
Dans un communiqué de presse, le comité a exprimé son regret envers les mesures prises par le gouvernement jordanien pour faciliter les pratiques de normalisation avec l'ennemi sioniste, critiquant "l'ampleur de l'accueil" à cette participation.
Il a considéré que ce congrès et d'autres pratiques de normalisation constituent un acte condamnable visant à se laver les mains de la cause palestinienne, ils contredisent les principes religieux et nationaux, ainsi que les sacrifices des parents et grands-parents et des hauts intérêts nationaux de la Jordanie.
L'ex-premier ministre jordanien, Adnan Badran, a déjà refusé de parrainer cette conférence, en raison de la participation des sionistes.

Jénine : Incursions et arrestations sans cessse.

[ 28/07/2011 - 08:26 ]
Jénine– CPI
 Les forces d'occupation sioniste ont pris d'assaut, à l'aube du mercredi  27 juillet, le  camp des réfugiés à Jénine et plusieurs  autres villes à « El Kadha ».Ces assauts ont abouti à l'arrestation de  nombreux citoyens palestiniens  et l’endommagement de leurs biens.
Des sources locales ont déclaré : «  Des dizaines de soldats israéliens ont pris d'assaut la nuit dernière la  zone de « Jawrat el Dhahab »et  quartier  el-Samaran au camp des réfugiés à Jénine où ils  ont arrêté  deux citoyens palestiniens, Adnan Ibrahim Naghnagheya ,40 ans et Bilal Khaled Fayyad Saadi, 32 ans. Les forces occupantes  ont confisqué les biens privés d'un certain nombre et ont interrogé leurs familles au moment où d’autres soldats  se sont installés sur les toits des bâtiments adjacents pendant le raid. »
Les soldats sionistes ont pris d'assaut la région de  «  Wadi Burkin  » et cité « el-Jabriat » et ils se sont concentrés sur la zone cible surplombant  le camp des réfugiés à Jénine  durant l'incursion.
Se référant aux mêmes sources  qui ont déclaré : «  Malgré le fait qu’ils n’ont  pas  pris d’assaut la demeure du citoyen Munib Al-Saadi, sa  voiture  s’est moyennement  endommagée  pendant l'incursion. »
D'une part; les forces occupantes israéliennes ont envahi  la ville de Yamoun et de Kafr Dan à l'ouest de Jenin et ont ratissé la zone de  Marj ibn Amer. D’autre part et  pendant les  premières heures du matin, ils ont érigé  une barrière à l'entrée du village de Yamoun et ont commencé à inspecter arbitrairement les véhicules passants.

L'Union parlementaire internationale condamne l'enlèvement des députés palestiniens

[ 28/07/2011 - 10:06 ]
Gaza – CPI
L'Union parlementaire internationale a dénoncé la continuation de l'enlèvement des députés du conseil législatif palestinien, soulignant que cela constitue une violation des droits fondamentaux et le droit du peuple palestinien dans l'exercice de ses droits démocratique.
Dans une lettre adressée au député Mouchir e-Masri, chef de la campagne internationale pour la libération des députés palestiniens enlevés dans les prisons sionistes, le président du comité des droits de l'homme, a exprimé la position de la Fédération parlementaire lors de sa dernière session, le 4/juillet 2011, sur la question de l'enlèvement et l'expulsion des membres du conseil législatif palestinien.
L'Union a démontré que l'objectif de l'enlèvement, de la détention et du procès des parlementaires après la capture du soldat sioniste, Gilad Shalit, n'est qu'une décision politique et arbitraire, en soulignant que l'entité sioniste connait que le bloc "Changement et réforme" participait aux élections.
L'Union a critiqué la détention administrative, ajoutant qu'elle n'est seulement une violation des lois internationales, mais une violation aux droits de l'homme, Car l'entité sioniste fait partie de cette convention et qu'elle vise à entraver le travail du conseil législatif palestinien.
Elle a appelé les autorités sionistes à libérer immédiatement les membres du conseil législatif palestinien et à cesser la politique de la détention administrative, exigeant la Knesset sioniste à se conformer aux recommandations faites par les Organisations Internationales pour les droits de l'homme sur les droits des députés, tout en disant: "Nous appelons Israël à respecter les engagements internationaux des droits de l'homme pour assurer que les individus obtiennent leurs droits".
L'union a souligné avoir envoyé un observateur pour assister à la séance du tribunal qui examine la question de l'expulsion des députés d'al-Qods, le 26/7/2011.
Elle a finalement confirmé son intention de poursuivre les discussions et les consultations de ces causes à la session prochaine N° 125 de 15 à 17 octobre 2011.

Mallouh : les chefs des factions discuteront de la réconciliation prochainement au Caire

[ 28/07/2011 - 10:28 ]
Gaza – CPI
Abdel Rahim Mallouh, secrétaire général adjoint du Front populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a confirmé qu'il a été convaincu, hier mardi 26/7, dans la réunion du comité exécutif d'inviter le haut comité de suivi des factions pour une prochaine rencontre au Caire afin de discuter du sujet de la réconciliation palestinienne et de son échec.
Dans une interview avec la radio "Saout Chaab", Mallouh a déclaré mercredi qu'il a formé un comité pour communiquer avec les égyptiens et assurer cette réunion au Caire afin de répondre à toutes les questions en suspens dans le dossier de la réconciliation.

L'occupation creuse une route cachée pour protéger les colons sionistes

[ 28/07/2011 - 10:55 ]
Al-Nassera – CPI
Une source hébreu a révélé que l'armée de l'occupation sioniste est en train de créer une route cachée pour être mise à la disposition des colons sionistes dans le sud des territoires palestiniens occupés en 1948, afin de réduire leur exposition aux roquettes de la résistance.
Le site d'information "Israël National News", a déclaré mercredi 27/7, que les autorités sionistes ont créé une route "cachée" au milieu des arbres dans la partie sud des territoires palestiniens occupés en 1948. Sa longueur est de trois kilomètres et demi, pour être ouverte à la disposition des sionistes qui habitent près de la frontière avec la Bande de Gaza, et comme une mesure préventive pour échapper aux roquettes de la résistance.
Selon la source, le coût de cette nouvelle route, qui a été créée sur l'initiative du ministre sioniste de la défense passive (Home Front), Matan Vilnai, a atteint environ 1.3 millions de dollars. Les travaux ont commencé depuis le mois d'avril dernier et son endroit a été choisi parmi les arbres pour être hors de vue.
Le site d'informations a cité de Vilnai que cette nouvelle route permettra aux colons sionistes habitants aux alentours de la Bande de Gaza de se sentir en sécurité, et les aidera à vivre une vie normale, selon son point de vue.
Dans une conférence sioniste de sécurité qui a été récemment organisée, Vilnai a mis en garde contre le fait que toute guerre à venir qui sera menée par les forces occupantes sur la Bande de Gaza, pourrait conduire à des attaques de roquettes contre Tel-Aviv.

L’occupation annonce la chute d’une roquette à Ashkelon

[ 28/07/2011 - 10:23 ]
Gaza – CPI
Les forces de l’occupation sioniste ont annoncé la chute d’une roquette sur la ville d’Ashkelon située dans les territoires occupés en 1948.
Le journal hébreu Yediot Aharonot a affirmé qu’une roquette a été tirée depuis la bande de Gaza, jeudi à l’aube, et a atterri au sud d’Ashkelon sans causer de blessés ni de dommages.

Des centaines de colons sionistes envahissent le Tombeau de Youssef à l'est de Naplouse

[ 28/07/2011 - 14:18 ]
Naplouse – CPI
Des centaines de colons sionistes ont pris d'assaut, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 28/7, le site du tombeau de Youssef à l'est de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Ils y ont causé des ravages, causant de violents affrontements entre les forces occupantes et les jeunes hommes dans la zone orientale de la ville.
Des témoins oculaires ont rapporté que près de 16 grands autocars ont fait irruption dans le tombeau, ce matin à l'aube, et des centaines de colons sionistes ont débarqué près de la tombe qu'ils ont prise d'assaut à pied afin d'y effectuer des rituels religieux, selon leurs revendications.
Les témoins ont ajouté que les colons sionistes ont pénétré dans le tombeau sous la protection de l'armée de l'occupation, et sont restés à l'intérieur jusqu'au matin, après l'accomplissement des rites. Ils soulignent que de violents affrontements ont éclaté entre les jeunes palestiniens de la zone orientale du camp d'Askar et Balata situés à proximité de la tombe, et les forces occupantes. Les jeunes hommes palestiniens ont bloqué les routes et ont lancé des pierres sur les forces occupantes qui ont riposté en utilisant des bombes sonores et de gaz lacrymogène.

Divergences au sein du gouvernement sioniste sur la position à adopter pour la Turquie

[ 28/07/2011 - 14:41 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources médiatique hébreu ont dévoilé l'augmentation des divergences entre les dirigeants de la coalition gouvernementale sioniste concernant la position de l'entité sur la question des excuses auprès d'Ankara, et la résolution de la crise des relations entre l'entité sioniste et la Turquie, qui a commencé à s'aggraver depuis la fin de mai 2010.
Le journal sioniste Haaretz a déclaré dans son édition de mercredi 27/7, que les divergences entre le ministre sioniste de la Défense, Ehud Barak, et le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann, s'aggravent en raison de l'opposition de ce dernier à la prolongation des visas de travail pour 350 travailleurs turcs à Tel-Aviv. Barak, quant à lui, préfère éviter toute action qui pourrait intensifier la crise diplomatique entre son gouvernement et Ankara.
Le journal a ajouté que les ministres du huitième Forum ministériel sioniste se sont divisés entre partisans et opposants au renouvellement des visas de travail. Le ministère de l'Industrie et celui du Commerce et des travaux ont exprimé leur soutien complet à la position de Liebermann qui souhaite expulser les travailleurs turcs de l'entité sioniste, en proposant de les remplacer par des ouvriers d'autres nationalités, après la dissolution de l'accord de coopération conclu avec la partie turque.
De son côté, Barak a exprimé son rejet ferme de cette mesure, avertissant qu'elle envoie un signal négatif à la direction turque, ce qui contribuerait à l'aggravation de la crise entre les deux parties.
Dans le même contexte, il est prévu que le conseil ministériel économique sioniste se tienne sur plusieurs jours pour statuer sur la question du renouvellement des visas de travail aux turcs qui ont commencé à travailler pendant la durée du mandat de l'ancien ministre sioniste, Ariel Sharon, selon une convention de sécurité entre le ministère turc de la Défense et son homologue sioniste.
Il est à noter que ces divergences s'inscrivent dans l'opposition de Liebermann et du vice-premier ministre sioniste, Moshe Yaalon, à la question de la présentation d'excuses à la Turquie pour l'assaut criminel sioniste sur la "Flottille de la Liberté" lors de son voyage pour briser le sévère embargo sioniste imposé sur la Bande de Gaza, le 31 mai 2010.

La sécurité de l'AP prend d'assaut la maison de Dahlan et arrête ses gardes du corps

[ 28/07/2011 - 14:50 ]
Ramallah- CPI
Les forces de la sécurité de l'Autorité palestinienne (AP) ont pris d'assaut jeudi matin  la maison de Mohamed Dahlan à Ramallah, au centre de la Cisjordanie occupée, et ont arrêté 10 de ses gardes, confisquant de nombreuses armes et véhicules.
Des sources bien informées ont rapporté au correspondant du CPI que de grandes forces de la sécurité palestinienne ont encerclé la maison de Dahlan à Ramallah, avant d'y pénétrer et d'arrêter les gardes.
Les sources ont ajouté que Dahlan se trouvait dans la maison et n'a pas pu empêcher les forces sécuritaires d'envahir la maison, fouiller et confisquer le grand nombre d'armes qui y étaient stockées, en plus de plusieurs voitures.
Les mêmes sources ont poursuivi que les services de sécurité ont dit à Dahlan qu'il est interdit d'utiliser des hommes armés pour le protéger, et que s'il a besoin d'une protection, les services de sécurité lui fourniront en tant que membre du Conseil législatif palestinien, et rien de plus.
Dans le même contexte, de nombreuses sources au sein du mouvement du Fatah ont confirmé que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a ordonné le transfert de toutes les questions de corruption financière et les crimes d'assassinat dans lesquels Dahlan est impliqué, au parquet général et au tribunal des moeurs, après la décision prise que sa mission est limitée à suivre les affaires internes du mouvement et que les autres affaires doivent être examinées par la justice palestinienne.
Dahlan est arrivé vendredi dernier à Ramallah, ce qui a été considéré comme un défi lancé à Mahmoud Abbas à la lumière des pressions étrangères sur ce dernier pour accepter le retour de Dahlan à l'Autorité.

L'occupation arrête 18 travailleurs dont des enfants

[ 28/07/2011 - 14:45 ]
Ramallah – CPI
La police de l'occupation sioniste a arrêté jeudi 28/7, dix-huit travailleurs palestiniens, dont des enfants, dans des terres agricoles dans la région de "Galilée" située dans le nord des territoires palestiniens occupés en 1948.
La radio de l'occupation a prétendu que les ouvriers travaillaient dans les champs et qu'ils ne possèdent pas de permis de travail.
Il est à noter que les forces occupantes envahissent les lieux de travail des travailleurs palestiniens de manière quotidienne, et les travailleurs subissent coups, détention et licenciement. Ils doivent également payer de lourdes amendes sans aucune aide des syndicats des ouvriers et les organisations juridiques pour faire cesser les pratiques de l'occupation.

Gaza : Na’im passe en revue les souffrances continuelles du secteur de la santé depuis cinq ans

[ 28/07/2011 - 14:13 ]
Gaza – CPI
Le ministre de la Santé, Basem Na’im a reçu une délégation parlementaire européenne dirigée par le Lord Tony dans le complexe hospitalier Al-Shifa. Il l’a informé des souffrances que le ministère a rencontrées pendant plus de cinq ans et qui a subi un blocus financier et politique, ainsi qu’une difficulté à fournir des médicaments aux patients. Et ce, dans un contexte d’aggravation de la crise pharmacologique actuelle et qui concerne 163 types de médicaments et 149 consommables médicaux.
L’enfant Fadhl qui souffre de thalassémie (forme d’anémie héréditaire, ndlr) a remis une lettre à la délégation en visite, dans laquelle il raconte ses souffrances dues au manque de médicaments pour le soigner.
Le ministre Na’im a évoqué les dangers liés aux pannes de courant pendant plus de huit heures par jours, et leurs effets néfastes sur les appareils médicaux, en particulier les dispositifs de soins intensifs, ainsi que les appareils à rayons X à des fins diagnostiques ou thérapeutiques, et les équipements des laboratoires. Il a également rappelé la difficulté de fournir les pièces de rechange pour ces appareils à cause du blocus imposé par l’occupation sur la bande de Gaza depuis cinq années consécutives.
Le ministre Na’im a affirmé que son ministère ne restera pas les bras croisées face à la souffrance des malades, et appelle la communauté internationale à protéger les droits des malades à se faire soigner, en particulier pendant les guerres et les crises.
De son côté, le chef de la délégation européenne a été choqué par ce qu’il a vu de la souffrance terrible des Palestiniens, et il promet de transmettre le message remis par l’enfant Fadhl à tous les forums internationaux avec qui il traite.
Pour sa part, Arafat Madi, membre du Conseil des relations européennes, a exprimé la volonté du Conseil à envoyer davantage de délégations médicales dans la Bande de Gaza pour les informer de la situation humanitaire grave dans la Bande de Gaza.

Confiscation de dizaines de dunums de terres dans le village de Sayer à al Khalil

[ 28/07/2011 - 15:06 ]
Al Khalil – CPI
Des sources palestiniennes dans le village de Sayer à l'est de la ville d'al Khalil (Hébron) ont déclaré que des colons sionistes ont attaqué les propriétaires des terres situées près de la colonie "Asfar" avec des chiens, alors qu'ils tentaient d'accéder à leurs terres agricoles.
Les sources ont confirmé que des colons sionistes protégés par l'armée, rasent de manière quotidienne les terres agricoles de plusieurs familles palestiniennes du village de Sayer et Cheioukh pour les annexer à cette colonie.
Des sources dans le village de Sayer ont rapporté que ces terres appartiennent à la famille de Chalaleda et Halayka et d'autres, et que les colons se sont emparés progressivement de plus de 200 dunums, il y a deux ans, loin des médias et des responsables palestiniens.
Les familles de Chalaleda et Halayka ont revendiqué être les propriétaires de ces terres par des documents, et qu'elles sont enregistrées dans le département des propriétés palestiniennes au nom de ces familles.
Les mêmes sources ont ajouté qu'un certain nombre de propriétaires de terres se rendent quotidiennement sur leurs terres pour empêcher les colons sionistes de les raser, mais ils se font agresser et expulser sous la protection de l'armée.
Ils ont confirmé qu'ils intenteront des procès contre les violations de l'armée et les colons sionistes devant les tribunaux locaux et internationaux.
Ils ont également affirmé que des milliers de dunums de terres plantées d'oliviers et de vignes sont menacées de confiscation si les colons sionistes continuent leurs actes de piraterie.
La colonie "Asfar" a été illégalement construite dans les années 1980, à l'est du village de Sayer sur des terres agricoles appartenant aux habitants du village de Cheioukh et de Sayer.
Les propriétaires des terres menacées de confiscation ont appelé les médias et les côtés officiels gouvernementaux et populaires à les soutenir pour protéger leur droit aux terres et cesser la piraterie sioniste contre leurs biens.

Dahlan s’enfuit en Jordanie

[ 28/07/2011 - 18:38 ]
Ramallah –CPI 
Des sources  de la sécurité de l'Autorité palestinienne (AP) ont annoncé : «  Mohammad Dahlan s'est enfui, cet après midi du jeudi 28 juillet, en Jordanie par la  traversée frontalière  Al-Karama. »
Des sources ont rapporté au correspondant du CPI que  les organes de la sécurité palestinienne avaient arrêté tous les compagnons de Dahlan : Abu Ali Shaheen, Tawfiq Abou Khoussa, Sufian Abu Zaida, le Président de l'équipage de la garde Khalid Abou Shanab et avaient confisqué sa voiture personnelle, tout en lui permettant de passer par le croisement frontalier aux territoires jordaniens.
Il est important de mentionner que la force de sécurité  (AP) en Cisjordanie a pris d’assaut le domicile de Dahlan, a arrêté plus de 20 personnes et a confisqué environ 15 armes et un certain nombre d'ordinateurs, des documents et des dispositifs de communication.
Des témoins oculaires ont dit que la force de sécurité a  mené l'opération avec une forte dominance sur le lieu qui a été surveillé par des dizaines d'hommes armés loyaux à Dahlan.
 Selon le compte rendu de certains habitants de la région,  trois véhicules de poubelles ont fermé  la route secondaire, qui mène à la villa près de la mosquée Taqwa à la banlieue d'Al-Tira, suivies  par des jeeps militaires qui ont commencé à  encercler le lieu et  à arrêter quelques éléments qui ont tenté de prendre fuite. La villa était facilement contrôlée sans aucune résistance des gardes de Dahlan.

Aucune excuse pour ceux qui achètent des dattes israéliennes ! (Vidéo)

mercredi 27 juillet 2011 
D’une actualité qui reste entière, nous rediffusons notre vidéo du 17 août 2009, concernant la manière dont sont produites ces grosses dattes exportées par Israël. Nous vous appelons cette année, non seulement à les boycotter, mais à interpeller, où que vous soyez, tous les commerçants qui en vendent, pour leur expliquer la gravité de la situation. Bon Ramadan !
Petite info de dernière minute : En Belgique, le bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureaux (PS) qui avait interdit aux militants bruxellois d’informer les commerçants et usagers à propos de ces dattes, en distribuant des tracts sur le marché, vient de revenir sur sa décision, face au tollé provoqué par celle-ci.
Nous écrivions plus tôt :
"La Coordination Boycott Israël (COBI) souligne qu’il s’agit là d’une violation flagrante de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, en vertu d’une abondante et constante jurisprudence de la Cour Européenne du même nom (CEDH), qui ne cesse de répéter dans maints arrêts que : "la liberté d’expression vaut non seulement pour des ’informations’ ou ’idées’ accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi celles qui heurtent, choquent ou inquiètent".
Le droit de manifester pacifiquement - c’est-à-dire sans exercer de violence à l’égard de quiconque et sans atteinte aux biens - sur la voie publique n’est qu’une modalité de la liberté d’expression, au même titre que les autres.
La même Cour Européenne des Droits de l’Homme considère d’ailleurs (dans une affaire concernant des distributions de tracts) que "dans une société démocratique, même des petits groupes militants non officiels [...] doivent pouvoir mener leurs activités de manière effective et qu’il existe un net intérêt général à autoriser de tels groupes et les particuliers en dehors du courant dominant à contribuer au débat public par la diffusion d’informations et d’opinions sur des sujets d’intérêt général" (Arrêt Steel et Morris vs Royaume-Uni, ref 68416/01 - § 89).
L’action "N’ACHETEZ PAS DE DATTES ISRAELIENNES" aura donc bien lieu RENDEZ-VOUS EST FIXE AU METRO "COMTE DE FLANDRE" CE JEUDI 28 à 11 HEURES, à Bruxelles."
CAPJPO-EuroPalestine
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Soutien-gorge : Humiliez, humiliez... il en restera toujours quelque chose !

mercredi 27 juillet 2011
Trois femmes journalistes ont dû retirer leur soutien-gorge pour être reçues par le 1er ministre israélien. Et après le soutien-gorge ?

L’Association de la presse étrangère en Israël a dénoncé des “humiliations” qu’ont fait subir des agents de sécurité du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu à trois femmes journalistes, qui ont dû retirer leur soutien-gorge.
Le chef du bureau de presse gouvernemental, Oren Helman, a déploré vendredi “un incident embarrassant et portant atteinte à l’image d’Israël”. “Nous présentons nos excuses aux journalistes pour l’humiliation qu’elles ont subie et nous ferons tout notre possible pour que ces incidents ne se reproduisent pas”, a-t-il assuré.
“Ce type de traitement est humiliant et injustifié”, écrit l’Association de la presse étrangère (FPA) qui dénonce dans un communiqué “le harcèlement continu de journalistes venus couvrir des événements au bureau du Premier ministre”. La FPA a indiqué qu’elle allait consulter ses membres sur l’opportunité de continuer à couvrir les événements au bureau du Premier ministre israélien.
“C’est l’une des expériences les plus humiliantes de ma vie. J’ai couvert des rencontres présidentielles à la Maison Blanche et je n’ai jamais eu à subir pareil traitement”, a indiqué dans une lettre à la FPA l’une des trois journalistes, Sara Hussein, du bureau de l’AFP à Jérusalem.
Les trois journalistes se sont plaintes après de l’association d’avoir dû déposer leurs soutiens-gorges pour qu’ils passent aux rayons X, ainsi que leurs effets personnels, au vu de leurs collègues et des agents de sécurité.
Elles avaient auparavant subi une palpation derrière un rideau, où elles avaient été forcées de se déshabiller pour enlever leur soutien-gorge."
Source : http://www.lanouvellegazette.be/actualite/monde/2011-07-26/trois-femmes-journalistes-ont-du-retirer-leur-soutien-gorge-pour-etre-recues-par-le-1er-ministre-israelien-890593.shtml
Et ce n’était qu’une infîme partie du savoir-faire israélien en matière d’humiliation... Apprenez à dire non !
CAPJPO-EuroPalestine
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