lundi 17 octobre 2011

Les agents de l’occupation israélienne mettent les bouchées doubles pour trouver Shalit

[ 17/10/2011 - 21:22 ]
Gaza – CPI
Une source de grand rang de la sécurité, dans la bande de Gaza, a révélé que 59% des traîtres qui travaillent pour l’intérêt de l’occupation israélienne avaient pour mission de trouver le lieu où se cachait le soldat israélien Gilad Shalit, en plus de leurs autres missions.
La source, qui parlait au site Al-Majd, a précisé que la plupart des agents ont reconnu aux services de sécurité que les occupants israéliens proposaient dix millions de dollars à quiconque indiquerait le lieu du soldat.
Les services de sécurité palestiniens ont retiré des informations de ces agents ; chacun d’entre eux a une mission spéciale intitulée : Chercher le lieu où est caché Shalit.
Les deux services israéliens, le Shabak et Aman, ont activé les agents, surtout pendant la guerre menée contre Gaza à la fin de l’année 2008, afin de trouver le lieu de Shalit, même si la résistance le change.
La source souligne que l’Entité sioniste a usé des outils traditionnels et technologiques et beaucoup d’argent, en vain. Tous les efforts israéliens de cinq ans pour trouver le soldat israélien tombé aux mains de la résistance en juin 2006 n’ont rien donné.

Haniyeh reçoit une délégation soudanaise et appelle le président iranien

[ 17/10/2011 - 20:48 ]
Gaza – CPI
Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a reçu une délégation parlementaire soudanaise présidée par la député Dr. Samiya Ahmed, présidente du groupe féminin du parlement soudanais et membre du parlement arabe.
Au début de la rencontre, Haniyeh a insisté sur les fortes relations unissant le peuple palestinien et le peuple soudanais et a salué le Soudan, son président, son parlement et son peuple : « Malgré toutes ses difficultés, le Soudan se met aux côtés du peuple palestinien, surtout dans ses moments difficiles. Le peuple soudanais est en joie suite à la victoire réalisée par l’accord d’échange de prisonniers ».
Dr. Samiya a exprimé, pour sa part, sa grande joie de voir Gaza. Elle a transmis les félicitations du parlement soudanais et de son président au peuple palestinien, à son gouvernement et à la résistance héroïque.
Par ailleurs, Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, a appelé le président iranien Ahmadinejad, pour le remercier pour l’organisation de la conférence internationale de soutien à l’Intifada et pour le mettre au courant des détails de la transaction.
A cette occasion, le président iranien a félicité le peuple palestinien et les familles des détenus palestiniens pour cette transaction qu’il a qualifiée de grande victoire : « Le peuple iranien est toujours aux côtés du peuple palestinien jusqu’à ce qu’il obtienne sa liberté et son indépendance ».

Nouveaux creusements sionistes à Wadi Holwa

[ 17/10/2011 - 20:53 ]
Al-Quds occupée – CPI
L’institut Al-Aqsa pour les legs et le patrimoine a dit que l’association coloniale Ilad a débuté de novueaux creusements à l’entrée du quartier Wadi Holwa, dans le village de Salwan, au sud de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Les fouilles visent la mainmise sur un ancien puits pour judaïser les lieux.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, lundi 17 octobre 2011, l’institut a souligné que les occupants israéliens visent à judaïser tous les alentours de la mosquée d’Al-Aqsa, en changeant les repères arabo-islamiques de la ville d'Al-Quds, en particulier dans l’ancien bourg.
Ce sont les Arabes et les Musulmans qui creusaient les puits et les canaux de cette façon ; prétendre qu’ils sont juifs n’est que mensonge, dit l’institut.
Le puits sur lequel les occupants israéliens veulent mettre la main est un ancien puit d’une profondeur de quinze mètres. Ils veulent le transformer en un lieu de pèlerinage, partie des réseaux creusés en dessous de la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Selon des témoins accueillis par l’institut Al-Aqsa, les occupants israéliens travaillent pour mettre la main sur trois puits. Les habitants du quartier entendent les bruits de creusements sous leurs maisons pendant des heures et des heures, ce qui menace leurs maisons.

Les nouveaux plans coloniaux suscitent de vives réactions

Ecrit par Pierre Tiercin   
18.10.11
Le Chef du Département de Jérusalem pour l'Organisation de Libération de la Palestine, Ahmad Qorea, vient d'annoncer ce lundi que les activités coloniales, leur expansion et les annexions constituaient des violations répétées du territoire de Jérusalem et des activités hostiles qui prouvent qu'Israël n'est pas intéressé par la paix.
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Carte du sud de Jérusalem, où doit être construite la nouvelle colonie Givat Hamatos
Qorea a approfondi en déclarant que "la récente décision d'Israël de construire 4200 nouveaux logements pour les colons juifs dans la part occupée de Jérusalem est une mesure illégale et une provocation délibérée".
Il a expliqué que les derniers projets mis en oeuvre par le gouvernement d'Israël s'inscrivaient dans la réalisation d'un plan d'urbanisme colonial approuvé en 2000. Ce plan appelle également la construction de 2610 logements coloniaux à Givat Hamatos, et de 780 à 1380 logements à Mordot Gillo, en empiétant sur les terres palestiniennes de Beit Safafa et de Beit Jala.
"C'est de la part d'Israël un rejet évident de tous les efforts internationaux pour assurer la reprise du dialogue pour la paix. Israël n'est tout simplement pas intéressé par la paix", a-t-il indiqué. "Ce plan cherche à établir une "ceinture coloniale" autour de Jérusalem, tout particulièrement au sud de la ville. Israël l'appelle 'ceinture du sud de Jérusalem'. Elle vise à couper toute future continuité entre la ville palestinienne de Bethléem et les zones palestiniennes de Jérusalem-Est. Israël veut également relier la colonie de Ma'ale Adumin avec Jérusalem Est. Cette opération conduirait à l'isolation totale des villages de Jérusalem-Est".
Selon Saeb Erekat, Saeb Erekat, membre du Comité Central du Fatah, membre du Comité Exécutif de l'OLP, ancien chef des négociateurs palestiniens sous la présidence de Yasser Arafat, le plan de construction des 2610 nouveaux logements qui formeraient la colonie de Givat Hamatos "porte physiquement atteinte à l'intégrité des villes de Jérusalem et de Bethléem". Il constitue une "raillerie" pour les efforts internationaux pour la paix, a-t-il affirmé dans un communiqué dimanche dernier.
"Israël est manifestement immunisé contre les communiqués et les critiques du Quartet", a affirmé Erekab, tandis qu'il appelait à nouveau la communauté internationale et le Quartet pour le Moyen-Orient (Russie, Etats-Unis, Union Européenne et Nations Unies) à "s'engager activement à forcer Israël à stopper le développement colonial illégal", tout particulièrement autour de Jérusalem.
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Carte du sud de Jérusalem, où doit être construite la nouvelle colonie Givat Hamatos
Le Quartet a lancé le 23 stepmbre une proposition pour raviver les négociations, alors que Mahmoud Abbas soumettait aux Nations Unies la demande d'adhésion de l'Etat palestinien en tant que membre de plein de droit.
L'invitation du retour à la table des négociations dans le prochain mois, et sa conclusion par un accord avant la fin 2012, cherchait à éviter une crise diplomatique alors que les Etats-Unis ont annoncé qu'ils utiliseraient leur véto au Conseil de Sécurité contre la candidature palestinienne aux Nations Unies.
La poursuite de la colonisation israélienne sur les terres de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, que les palestiniens considèrent comme la capitale de leur futur Etat, trouble davantage la reprise des négociations. Les dirigeants palestiniens revendiquent qu'ils ne peuvent reprendre les négociations pour la paix alors qu'Israël construit sur des terres qui leur sont nécessaire pour établir un Etat palestinien viable.
Plusieurs membres du Quartet ont exprimé leur exaspération suite au développement des nouveaux plans coloniaux qui ont été révélés vendredi dernier par le groupe israélien "Peace Now".
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a qualifié d'inacceptable dimanche le projet israélien de construire de nouveaux logements à Jérusalem-Est annexée, estimant qu'il allait à l'encontre des engagements d'Israël. Elle a insisté dans un communiqué publié samedi dernier : "les deux parties sont responsables de la création d'un climat de confiance qui conduira à la reprise des négociations". Les colonies sont illégales du point de vue de la loi internationale, a aussi souligné Mme Ashton avant d'appeler Israël à renoncer à ce projet de nouvelles constructions.
Selon le Secrétaire des Nationes Unies Ban Ki-Moon, les plans coloniaux "vont à l'encontre de l'appel du Quartet à éviter toute provocation", tel qu'il l'a exprimé dans un communiqué publié vendredi.
La construction de milliers de logements dans la zone clef qu'est le sud de Jérusalem "ferait de Givat Hamatos une des colonies les plus dommageables à la Palestine occupée", a expliqué Erekat dimanche dernier. "Avec l'expansion récente de Gilo, la construction de Givat Hamatos transformerait le village palestinien de Beit Safafa en ghetto, et sectionnerait la connexion de Bethléem à Jérusalem".
Le membre de l'Organisation de Libération de la Palestine a demandé à la communauté internationale de "mener de sérieuses actions si elle veut voir aboutir une solution de paix à deux Etats, parce que cette solution ne sera pas indéfiniement viable [si la colonisation continue]". 
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Les familles des prisonniers se préparent au retour et à l'exil de leurs proches

Ecrit par Pierre Tiercin   
17.10.11
Vendredi dernier, alors que se répandait l'annonce de la publication des prisonniers qui seraient libérés au cours de l'échange de Gilad Shalit, les familles ont réagit avec soulagement et douleur.
par Maysa Abu Ghazala
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Au cours d'un rassemblement devant les bureaux de la Croix Rouge Internationale, un homme tient la photo de son oncle, prisonnier en Israël [photo : Brendan Work, PNN]
L'échange de Gilad Shalit comprend 45 palestiniens de Jérusalem-Est, dont trois femmes, et seulement douze d'entre eux pourront retourner dans leurs foyers. Les autres seront exilés dans la bande de Gaza ou en Syrie, en Turquie et au Qatar, selon les dernières déclarations du Hamas, en application des conditions propres à l'échange.
L'échange doit commencer mardi, et dans les dernières heures qui les séparaient de leurs proches, les familles de Jérusalem-Est ont exprimé espoirs et joie, affirmant que la libération d'un seul prisonnier était une victoire pour tous.
La Famille de Fouad al-Razem
Après avoir passé le principal de sa vie d'adulte, soit 31 ans, en prison, Fouad al-Razem, 54 ans, est connu sous le pseudonyme de "doyen des prisonniers" et a vu passer plus de 20 échanges de prisonniers entre Israël et les Etats arabes. Il est né le 9 décembre 1957 et a grandi dans le district de Silwan, à Jérusalem-Est, dans une maison qui contient encore toutes ses affaires. Il y a été arrêté le 30 janvier 1981 à l'âge de 23 ans, jugé coupable d'avoir tué deux soldats israéliens dans la fin des années 1970 et condamné à une peine de prison à vie.
La soeur de Fouad, Umm Nidal, a exprimé sa crainte qu'Israël ne revienne sur sa parole au dernier moment et maintienne Fouad en détention, comme c'est arrivé en 1985 alors que Fouad avait déjà pris place dans le bus qui le mènerait à l'extérieur lorsque le directeur de la prison avait changé d'avis et lui avait ordonné de quitter le bus et de retourner dans sa cellule. Umm Nidal se rappelle de la "profonde déception" qu'avait alors ressentie sa famille.
Ce sentiment a aujourd'hui fait place à beaucoup d'espoir, alors que la famille de Fouad prépare une fête pour son retour, avec une retenue majeure : Fouad ne reviendra pas à Jérusalem-Est, puisqu'il fait partie de ceux qui seront exilé vers Gaza. Sa photo est visible sur de grandes affiches qui ont été collés tout autour de sa maison à Silwan, mais il ne les verra pas.
La Famille d'Amna Muneh
Amna Muneh, 35 ans, est l'une des trois femmes de Jérusalem-Est qui seront bientôt libérées par Israël. Elle est détenue depuis 2001 pour avoir participé aux actions ayant conduit à la mort d'un jeune israélien âgé de 16 ans. "Je n'ai jamais perdu espoir de voir Amna libéré. Tous les jours, j'étais optimiste", a assuré sa mère, Samira, auprès de PNN.
A la différence des deux autres prisonnières de Jérusalem-Est, Muneh doit être exilée à sa libération. Sa mère a affirmé qu'elle était quand même contente.
"Il n'y a pas de maison pour un combattant de la paix. Et il n'y a rien que nous puissions y faire. Mais au moins en exil, elle pourra travailler, apprendre, et vivre une vie normale", a-t-elle expliqué.
La Famille d'Ibtisam al-Essawi
Ibtisam al-Essawi sera libérée après 10 ans de prison, alors que sa fille Rama devait se marier cette semaine. Lorsqu'ils ont reçu la nouvelle, la famille d'Ibtisam a décidé de changer ses plans.
"Après avoir eu confirmation de la nouvelle", a déclaré Ruba, la seconde fille d'Ibtisam, "nous avons décidé de reporter le mariage jusqu'à ce que notre mère soit libérée. Mais alors nous avons reçu une lettre d'elle, nous priant de maintenir le mariage. Lorsqu'elle sera libérée, nous aurons deux grandes fêtes à célébrer".
La Famille de Sana Shahadeh
La famille de Sana a commencé les préparatifs dès qu'elle a reçu la nouvelle de sa libération. Sa mère a déclaré à PNN : "dès que nous avons reçu la bonne nouvelle, j'ai commencé un maftool [un plat palestinien] pour les femmes de la maison et nous avons décidé de nous cotiser pour lui octroyer une nouvelle chambre dans la maison. Nous commencerons bientôt à mettre des photos d'elles dans la rue et à organiser de grandes fêtes".
"Les membres de la famille ont vécu dans le malheur depuis qu'elle a été emprisonné, il y a 11 ans", a ajouté sa mère. "Je souhaites que tous les autres prisonniers soient libérés et pas seulement ma fille. J'espère que chaque maison puisse partager cette joie".
La Famille de Lu'ay Awdeh
"J'ai pleuré des larmes de douleur et de joie lorsque j'ai appris que mon fils Lu'ay serait libéré et exilé à Gaza", a révélé la mère de cet homme de 33 ans, condamné à 28 ans de prison en 2002.
"L'accord ne satisfait pas tous nos espoirs, et ma joie est incomplète parce que mon fils ne reviendra pas dans son foyer, ici à Jérusalem. Je ressens en même temps la douleur des autres mères et épouses qui n'ont pas entendu le nom de leurs fils et de leurs maris [lors de la publication officielle de la liste], leur déception après tant d'années d'attente", a-t-elle ajouté.
Amjad Abu Asab, chef du Comité des Familles des Prisonniers de Jérusalem
"En dépit de la taille de cet échange et de l'envergure de son succès, il ne résout pas le problème des prisonniers", a confié Abu Asab à PNN. "Notre grande joie se mêle de douleur, parce que tant de prisonniers restent, et parce que ceux qui sont libérés laissent derrière eux des amis de longue date qui purgent de longues peines. Il ne tient qu'à nous de continuer nos démarches et de persévérer dans notre mobilisation jusqu'à ce que la question des prisonniers reçoive une conclusion acceptable".
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Gaza attend le retour de ses "héros"

AFP | 17/10/2011
A plus de 100 ans, Raïqa s'affaire à décorer sa maison à Gaza pour le retour de son fils Selim el-Kayyali. Selim a passé près de 30 ans dans les prisons israéliennes. Il doit être bientôt dans le cadre d'un accord conclu entre le Hamas et Israël sur un échange de prisonniers palestiniens contre le sergent israélien Gilad Shalit. Une grande banderole affichant la photo du détenu, un dirigeant du Fatah emprisonné depuis 1983, et la mention "Bienvenue au leader héroïque", orne la façade de la maison qu'elle partage avec sa belle-fille, Oum Doaa. "Le meilleur moment de ma vie sera de voir ma mère prendre mon frère dans ses bras", confie son frère, Hassan, "nous ne l'avons pas vu depuis 1996, parce que nous n'avions pas le droit de visite en prison. Il va enfin voir la petite-fille de sa fille unique, Doaa, qui a 29 ans". 
Dans le camp de réfugiés de Khan Younès, Haj Ibrahim, le père de Yehia Sinwar, un des fondateurs de l'aile militaire du Hamas, arbore un large sourire en recevant les félicitations des délégations de mouvements palestiniens et des proches. Mais il ne cache pas son inquiétude d'un "mensonge ou d'un manquement des Israéliens" quant au respect de l'accord. 
Les familles de prisonniers et les militants des différentes factions ont pavoisé les principales rues de Gaza de drapeaux, de banderoles et des photos des prisonniers libérables. 
Dans le camp de réfugiés de Jabaliya, la maison de Mohammad Zaqout, condamné à perpétuité pour le meurtre de deux Israéliens, est ornée de photos de lui et de motifs décoratifs. "Le bonheur et la joie nous paralysent. Nous sommes restés debout en silence pendant de longs moments, incrédules", explique son fils aîné, Rami. "Nous en avions assez des promesses, il semble qu'il n'y ait de libération de prisonniers que par la force", relève-t-il. 
Dans une ruelle qui donne sur la longue plage de Gaza, des jeunes ont installé une grande photo d'Ahmad Abou Hassira, un dirigeant du Jihad islamique qui a passé 30 ans dans les prisons israéliennes, et de son cousin Mohammad, un cadre du Hamas. Nahed Swafiri, affilié aux Brigades Ezzeddine el-Qassam, branche armée du Hamas arrêté le même jour que Mohammad Abou Hassira, libéré lui il y a deux mois après avoir purgé 18 ans de prison, estime que "ses camarades en prison resteront soucieux jusqu'à leur arrivée à Gaza parce qu'il n'y a aucune confiance à accorder à Israël". "Nous ne serons pleinement heureux que lorsque les prisons seront vides", insiste-t-il. 
Dans une maison de Gaza, la famille de Nasser Nazal, membre des Brigades al-Qassam, emprisonné depuis 2001, est arrivée de Qalqiliya, en Cisjordanie, pour préparer l'arrivée du prisonnier, l'un des 165 qui seront expulsés vers la bande de Gaza. Son père Abdelfattah, 82 ans, se déclare très heureux "parce que Nasser va sortir de la mort vers la vie". "Je ne peux pas décrire mon bonheur de la libération de mon mari", affirme sa femme Oum Salah, serrant contre elle leurs trois fils. "Je vais vivre avec lui à Gaza parce que cela fait partie de la patrie, au même titre que Qalqiliya".
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Proche-Orient: réunion du Quartette avec les parties le 26 octobre

AFP | 17/10/2011
Les émissaires du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) réuniront séparément des représentants israéliens et palestiniens le 26 octobre à Jérusalem, a annoncé lundi le département d'Etat américain.
"Les émissaires du Quartette vont rencontrer les parties le 26 octobre à Jérusalem", a annoncé le porte-parole Mark Toner, précisant ensuite qu'il s'agirait de réunions séparées.
Le Quartette avait lancé le 23 septembre un plan de relance des négociations de paix interrompues depuis plus d'un an entre Israël et les Palestiniens. La proposition adressée aux parties prévoyait la reprise du dialogue sous un mois, et la conclusion d'un accord de paix en un an.
Israéliens et Palestiniens ont favorablement accueilli le plan présenté par le Quartette, mais leurs réactions suggèrent des interprétations opposées de cette initiative.
La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a accusé dimanche Israël de contrarier les efforts de paix en décidant de construire de nouveaux logements à Jérusalem-Est annexée. 
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Le chef du FPLP détenu en Israël, Ahmed Saadat, en grève de la faim, hospitalisé

AFP | 17/10/2011
Le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), incarcéré pour une peine de 30 ans de prison, a été conduit lundi dans un hôpital après avoir observé une grève de la faim pendant 21 jours, selon son entourage.
Ahmed Saadat avait entamé le 27 septembre une grève de la faim illimitée pour protester contre l'isolement carcéral auquel il est soumis depuis quatre années. Il a été rejoint par des centaines de détenus palestiniens. L'état de santé d'Ahmed Saadat s'est dégradé, a indiqué à l'AFP le numéro deux du FPLP (gauche radicale), Abdelrahim Mallouh.
"Ahmed Saadat a été transféré à l'hôpital car après plus de 20 jours de grève de la faim sa santé s'est détériorée", a expliqué M. Mallouh. Mais une porte-parole des autorités pénitentiaires israéliennes a refusé de commenter cette annonce, assurant dans une déclaration à l'AFP que l'état de santé de M. Saadat était "satisfaisant". Elle a précisé que 170 prisonniers palestiniens étaient en grève de la faim.
L'annonce de l'hospitalisation de M. Saadat survient au moment où les autorités israéliennes s'apprêtent à échanger 1.027 prisonniers palestiniens contre leur jeune soldat Gilad Shalit, détenu à Gaza depuis plus de cinq ans. Ni Ahmed Saadat, un des principaux chefs palestiniens en prison, ni Marwane Barghouthi, figure de proue de la seconde Intifada en 2000, ne font partie de l'échange.
Plus de 5.000 détenus palestiniens sont incarcérés en Israël, dans leur très grande majorité pour des motifs de sécurité.

Les bus transportant des prisonniers palestiniens arrivent au passage de Rafah

17 Octobre 2011
IRIB- Huit bus transportant des prisonniers palestiniens libérés des geôles israéliennes sont arrivés au passage de Rafah, a annoncé l’agence Qudsnet.
Escortés par une voiture de la Croix Rouge internationale, ces bus sont arrivés au passage de Rafah, avec, à leur bord, 293 prisonniers palestiniens libérés, dans le cadre d’un accord sur l’échange d’otages entre le Hamas et Israël. "Une cérémonie d’accueil officielle est prévue, sur la place Al-Katiba, à Gaza, une fois que les prisonniers palestiniens auront passé le passage de Rafah", a affirmé le ministre des prisonniers du gouvernement élu palestinien, à Gaza. Les groupes palestiniens devront livrer Gilad Shalit à Israël, en contrepartie de la libération de 1.027 prisonniers palestiniens, dans le cadre d’un accord entre le Hamas et le régime sioniste.
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Salon Milipol, la France complice de la violation du droit

Communiqué de presse
 
Paris le 17 octobre 2011,
 
Alors que s’ouvre demain à Paris le salon Milipol, sous l’égide du ministère de l’Intérieur, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle à une plus grande transparence et au respect du droit dans les transferts du matériel de sécurité et de maintien de l’ordre entre la France et Israël.
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine constate avec regret que le salon Milipol accueille encore cette année de nombreuses entreprises israéliennes. Israël est le 5ème pays représenté en nombre d’exposants. Et leur nombre ne cesse d’augmenter : 16 exposants israéliens en 1997 et 61 en 2011. Les membres de la Plateforme s’inquiètent du fait que, parmi ceux-ci, certains profitent de l’occupation illégale des Territoires palestiniens.
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine rappelle qu’à l’image du matériel de guerre[1], le matériel de sécurité et de maintien de l’ordre transféré vers Israël présente un risque pour les populations civiles.
Pour Claude Léostic, présidente de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, « le matériel envoyé vers Israël quel qu’il soit est toujours une source d’inquiétude car nous n’avons pas la certitude que celui-ci ne sera pas utilisé dans les violations du droit international et du droit international humanitaire dont se rend coupable le gouvernement israélien à l’encontre des populations civiles palestiniennes ».                     
La Plateforme demande donc au gouvernement français une plus grande transparence dans les transferts d’armes vers Israël ainsi que dans sa coopération militaire et policière avec celui-ci. « Il est outrageant de remarquer la grande opacité qui entoure les transferts d’armement et/ou de matériel de sécurité vers Israël. Même les députés ne reçoivent que des informations lacunaires sur cette question » déclare Claude Léostic.
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine demande qu’une commission d’enquête parlementaire soit créée afin de vérifier que le matériel français exporté vers Israël n’est pas utilisé par l’armée israélienne contre la population palestinienne et que le matériel israélien importé par la France n’est pas « testé »  dans les Territoires palestiniens. Il s’agit de vérifier la conformité de ces transferts d’armes avec les engagements pris par la France, au niveau européen et international. 
[1] La France est aujourd’hui le premier exportateur européen d’armes vers Israël (54,63% des ventes européennes entre 2004 et 2009).
Contact presse :
Maxime Guimberteau
01 40 36 41 46/             06 98 90 18 87      

L'accord Shalit est le trente-huitième entre les Arabes et les Israéliens

Monde Arabe - 17 octobre 2011
Par Palestine News Network
Selon le chercheur sur les prisonniers Abdulnasser Farwaneh, l'accord récemment conclu entre le Hamas et Israël pour échanger plus de mille prisonniers palestiniens pour le soldat israélien Gilad Shalit est le 38ème accord signé entre les gouvernements arabes et les Israéliens depuis 1948.
L'accord Shalit est le trente-huitième entre les Arabes et les Israéliens
16 juillet 2008, libération de Samir al-Qantar
L'Egypte a été la première à échanger des prisonniers avec Israël en février 1949 et le dernier échange connu a eu lieu entre le Hezbollah et Israël en juillet 2008, pour la libération de Samir Al-Qantar.
Le Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP) a été le premier groupe à échanger des prisonniers avec Israël, d'abord en juillet 1968 : un avion israélien avait été obligé d'atterrir en Algérie et ses passagers ont été pris en otage puis libérés en échange de 37 prisonniers palestiniens. L'accord avait été supervisé par la Croix-Rouge internationale.
Avant la libération de Shalit, le Hamas et Israël ont conclu un "accord vidéo) en octobre 2009, selon lequel Israël a libéré 20 prisonniers pour obtenir une vidéo qui donne des informations sur l'état de santé de Shalit. Cet accord de juin 2007 était le dernier entre Palestiniens et Israéliens.
Le Fatah a commencé à échanger des prisonniers en 1971, négociant la libération de Mahmoud Bakr Hejazi. Le 23 novembre 1983, le parti a mené l'échange le plus important dans l'histoire du conflit : 4700 prisonniers de la prison d'al-Ansar, au sud Liban, ont été libérés, ainsi que 65 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes, contre 6 soldats israéliens capturés par le Fatah.
Fawarna a dit que pour les factions de la résistance, la capture d'Israéliens pour libérer des Palestiniens n'est pas une pratique nouvelle et qu'elle est un des principaux éléments de leur philosophie. Elle prouve, a-t-il dit, leur loyauté envers les prisonniers et leurs sacrifices.
Source : PNN
Traduction : MR pour ISM
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La récolte des olives en Palestine : un acte national de résistance, 16.10.2011

Naplouse - 17 octobre 2011
Par Anne Paq
Les trois derniers jours, j'ai rejoint un groupe d'internationaux qui, en solidarité avec les fermiers palestiniens, les accompagnent et les aident lors de la récolte des olives. Le but est aussi de s'interposer et de mener un rôle de protection en cas d'attaques de colons. La cueillette des olives est toujours un moment critique pour les Palestiniens. Beaucoup de ces agriculteurs dépendent de la récolte des olives pour leur revenu. Dans la seule Cisjordanie, quelque 100.000 familles dépendent des ventes d'olive.
La récolte des olives en Palestine : un acte national de résistance, 16.10.2011
Récolte des olives à la lisière de la colonie illégale Yitzhar, à Burin (Naplouse)
Aujourd'hui, la récolte des olives fournit aux fermiers palestiniens entre 25 et 50 pour cent de leur revenu annuel, et alors que la crise économique s'aggrave, la récolte apportent pour de nombreux Palestiniens leur seul moyen de survie. ("Heritage uprooted", Sonja Karkar, The Electronic Intifada, 3/9/2007)
La récolte est censée être un grand moment de joie et de partage, pendant lequel les liens sociaux et familiaux se renforcent. Habituellement toute la famille participe ensemble à la récolte, et il n'est pas rare de voir trois générations qui travaillent sur le même arbre. Mais, malheureusement, il n'y a aucun aspect de la vie palestinienne qui ne soit affecté par l'occupation et la colonisation, et la récolte des olives est désormais associée non à un moment de joie, mais à la peur. Habituellement, la récolte correspond en effet à une recrudescence des attaques des colons contre les Palestiniens et les activistes qui travaillent à leur côtés. L'armée israélienne harcèle aussi les fermiers, souvent les empêchant d'atteindre leurs terres, en prétextant qu'ils ont besoin d'un permis spécial, ou que la zone est trop dangereuse en raison de la proximité des colonies de peuplement. Cette année, de nombreux permis n'ont été émis que pour une durée de trois jours. Dans la plupart des cas, trois jours ne sont certainement pas suffisants pour récolter toutes les olives. Dans certains endroits, ils ont dû ramasser ainsi les olives à la hâte, même si elles ne sont pas mûres, ce qui aura une conséquence négative sur la qualité de l'huile d'olive.
Le jeudi et le samedi je suis allée participer à la récolte des olives dans la région de Naplouse, dans des villages qui sont sous la menace directe des attaques des colons. Jeudi était à nouveau une journée très ensoleillée en Palestine. Nous sommes allés rejoindre les fermiers de Burin et avons récolté des olives dans un terrain très proche de la colonie de Yitzhar, réputée pour être une des colonies les plus violentes de Cisjordanie . Le champ était d'ailleurs entouré par de terres brûlées suite à des attaques des colons il y a environ un mois. Zidane, un des propriétaires de l'oliveraie, nous a raconté comment il avait déjà perdu beaucoup de terrains et des centaines de pommiers en raison des colonies. Il nous a aussi avoué que de nombreux autres villageois sont terrifiés à l'idée de venir sur leurs propres terres à cause des colons, mais que lui persiste à venir parce que "si nous n'utilisons plus les terres, les colons vont les prendre".
La veille, Zidane, sa famille et les internationaux ont été repoussés par les soldats israéliens. Mais nous avons été en mesure de récolter toutes les olives sur ce terrain sensible, du moins sur les arbres qui n'avaient pas été brûlés. De Zidane émergeaient une grande force intérieure et de la sagesse qu'on trouve chez de nombreux Palestiniens. Il était résolu à ne pas perdre d'autres arbres ni un centimètre carré de ses terres. Nous avons eu droit au plus merveilleux des petits déjeuners sous un olivier. Zidane a abord préparé le thé dans une théière traditionnelle, noircie par le feu. Le petit déjeuner était aussi très traditionnel avec le délicieux houmous, une purée de haricots (foul), des tomates et des concombres, zeit et zatar (huile et thym) et quelques aubergines frites. Ce fut l'un de ces moments parfaits qui vous font réaliser à quel point la Palestine pourrait être belle, si seulement l'occupation et la colonisation pouvaient disparaître. Un de ces moments qui vous aide également à surmonter toutes les difficultés inhérentes à rester en Palestine parce que oui, nous avons des moments difficiles, même en tant qu'internationaux, mais nous avons aussi heureusement nos beaux moments qui nous aident à garder notre santé mentale.
A Burin, les fermiers ont également reçu un permis pour trois jours seulement pour cueillir les olives. Cependant, ils ont l'intention de continuer au-delà de ce délai totalement injuste.
Lire la suite du témoignage d'Anne Paq et ses photos sur son blog, "Chroniques de Palestine".

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Une victoire de la résistance

lundi 17 octobre 2011 - 12h:05
Khaled Amayreh -Al Ahram
Un accord a enfin été trouvé pour un échange de prisonniers, cet accord étant largement considéré comme une victoire pour le Hamas, écrit Khaled Amayreh depuis la Palestine sous occupation.
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Mars 2008 : une offensive israélienne sur la bande de Gaza fait plus d’une centaine de morts palestiniens
Ayant perdu tout espoir de sauver ou de libérer par des moyens militaires Gilad Shalit, le soldat israélien captif, Israël a finalement décidé d’accepter presque toutes les conditions du Hamas pour un échange de prisonniers qui verra les prisons israéliennes se vider de plus de 1000 prisonniers palestiniens, hommes, femmes et enfants.
Dans une réunion d’urgence qui a duré plusieurs heures mardi soir, le cabinet israélien a approuvé l’échange de prisonniers a une large majorité, avec seulement trois ministres votant contre la transaction. Le chef du Shin Bet en Israël (Agence israélienne de sécurité intérieure) Yoram Cohen, a été forcé d’accepter l’accord, apparemment parce qu’il n’y avait aucun autre moyen de ramener Shalit chez lui.
Plus tôt, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait déclaré qu’un accord avec le Hamas avait été trouvé et que Shalit serait de retour à son domicile dans les prochains jours.
S’exprimant au cours d’une autre session urgente de son cabinet, Netanyahu a dit qu’il y avait une fenêtre d’opportunité pour la libération de Shalit et que le gouvernement avait décidé de la saisir.
Agir autrement, a-t-il ajouté, et à la lumière des « tempêtes » soufflant à travers le monde arabe, aurait pu signifier que, « Shalit [pouvait] ne jamais revenir. »
Netanyahou a apparemment fait allusion au Printemps arabe et l’effondrement des régimes pro-israéliens en Egypte et en Tunisie.
Des responsables du Hamas dans la bande de Gaza et à l’étranger ont confirmé la conclusion d’un accord d’échange avec Israël.
A Damas, le chef du Hamas, Khaled Meshaal, a révélé les détails de l’accord tant attendu. Il a déclaré lors d’une conférence de presse rapidement convoquée dans la capitale syrienne que l’accord d’échange prévoyait la libération de 1000 prisonniers de sexe masculin et de 27 femmes également détenues.
Il a aussi souligné que l’accord verrait libérés des prisonniers condamnés à plusieurs peines de prison à vie et originaires de Jérusalem et de la communauté arabe en Israël.
Meshaal a ajouté que la transaction serait réalisée en deux temps, d’abord avec le transfert de Shalit en dehors de la bande de Gaza et qui coïnciderait avec la libération de 450 prisonniers palestiniens, et ensuite avec la libération du reste des prisonniers une fois Shalit en Israël .
Meshaal a salué le peuple de Gaza pour ses sacrifices et a également remercié l’Egypte, la Turquie, la Syrie et l’Allemagne pour le rôle positif qu’ils ont joué dans la conclusion de l’accord.
Ce mercredi [13 octobre], des responsables israéliens ont nié que les chefs de la résistance comme le leader du Fatah Marwan Al-Barghouti, le secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) Ahmed Saadat, et le commandant militaire du Hamas, Abdallah Barghouthi, feront partie des libérés. On ne sait pas si Abbas El-Sayed et Abdel-Salam Abul-Haija seront également exclus. Israël a dit qu’il publierait bientôt les noms de tous les prisonniers devant être libérés.
Abou Ubaida, un leader de la résistance islamique à Gaza, a déclaré à Al-Jazeera mardi soir que l’accord était une victoire historique pour le Hamas et les autres organisations de la résistance palestinienne. « C’est une grande victoire pour le peuple palestinien. Nous dédions cet aboutissement aux martyrs, dont le cheikh Ahmed Yassine. » Il a expliqué qu’Israël avait été contraint d’accepter pratiquement toutes les demandes et les conditions du mouvement Hamas.
Selon l’accord, toutes les femmes et tous les enfants prisonniers seront libérés.
Un porte-parole de la résistance à Gaza, Abu Mujahed, a attribué le succès de l’accord à « la résilience et la détermination sans faille de la résistance à veiller à ce que toutes nos demandes soient satisfaites. Et cela n’a pas été facile, mais finalement nous sommes proches d’avoir obtenu ce que nous voulions », a-t-il ajouté.
Abu Mujahed met en avant que les combattants palestiniens pour la liberté savaient qu’Israël devrait être forcé à un accord. « Israël ne comprend que ce langage-là. » Il a également indiqué que l’accord stipulait qu’Israël satisfasse toutes les revendications des prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes en signe de protestation contre l’aggravation des conditions de détention.
L’Egypte a en fait joué un rôle clé dans la conclusion et la finalisation de la transaction. Un responsable égyptien a été cité comme disant que « après 64 mois de négociations difficiles, nous avons pu terminer la transaction. C’était une tâche très difficile, qui impliquait des heures et des heures de négociations. »
Les responsables égyptiens ont également déclaré que l’accord comprenait la libération d’ Ilan Grapel, l’espion israélien présumé.
Coïncidant avec l’annonce de l’accord, une autre percée du côté israélo-égyptien est survenue quand le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a annoncé que les deux pays avaient mené une enquête conjointe sur la mort de six Egyptiens tués par des tirs israéliens le 18 août. Barak est allé encore plus loin en disant la volonté de son gouvernement de présenter des excuses pour les meurtres.
Ces meurtres, qui ont créé de fortes tensions entre Israël et le Caire, se sont produits alors que les troupes israéliennes poursuivaient [en territoire égyptien] un certain nombre d’hommes armés à l’origine d’une série d’attaques qui ont tué huit Israéliens.
Au cours des délibérations menant à l’acceptation par Israël de l’accord d’échange, Netanyahu aurait dit à ses ministres qu’à défaut d’approuver la transaction, tous les efforts pour récupérer de Shalit seraient perdus. « Si le gouvernement ne parvient pas à approuver l’accord, la libération de Shalit pourrait tomber à l’eau, et ce pour de nombreuses années. »
Netanyahu a parlé de « puissantes tempêtes » planant sur le monde arabe, qui selon lui rendraient le sauvetage de Shalit peu probable si le gouvernement ne saisit pas cette occasion.
L’accord est largement considéré comme un grand encouragement moral et politique pour le Hamas. Il est également susceptible de contribuer à améliorer les relations entre le Hamas et le Caire.
Par ailleurs, de nombreux Palestiniens estiment que l’accord sera particulièrement favorable pour faire avancer la réconciliation nationale entre le Fatah et le Hamas.
Les combattants du Hamas, avec des combattants de deux autres groupes plus petits, la Résistance Populaire et l’Armée de l’Islam, avaient pris part à une opération militaire à travers la frontière le 25 Juin 2006, au cours de laquelle Gilad Shalit avait été capturé.
Les responsables israéliens et la plupart des médias ont depuis utilisé l’épithète trompeuse de « kidnappé » en faisant référence à Gilad Shalit, ignorant le fait qu’il avait été fait prisonnier sur le champ de bataille.
Israël a essayé en vain un certain nombre de fois de localiser Shalit, y compris durant ses agressions à grande échelle contre la bande de Gaza au cours desquelles plusieurs milliers de Palestiniens ont perdu la vie.
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13 octobre 2011 - Al Ahram Weekly - Vous pouvez consulter cet article à :
http://weekly.ahram.org.eg/2011/106...
Traduction : al-Mukhtar
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Rencontre sous tension entre Sarkozy et Abbas

publié le lundi 17 octobre 2011
Alain Barluet - Le Figaro

 
Le président de l’Autorité palestinienne déplore la tiédeur du soutien français.
Derrière les sourires, les arrière-pensées. Reçu vendredi à l’Élysée par Nicolas Sarkozy pendant une heure, Mahmoud Abbas n’a pas manqué, à sa sortie, de remercier son hôte pour ses initiatives en faveur de la relance du processus de paix. Le président palestinien a même souhaité que « la France joue un rôle essentiel et de plus en plus grand » dans ces efforts. Mais le mutisme des porte-parole officiels, à l’issue de la rencontre, a laissé entrevoir que, sur le fond, les choses n’ont guère progressé depuis que la Palestine a demandé son adhésion à l’ONU, le mois dernier.
Entre Paris et l’Autorité palestinienne, quelques ressentiments se sont même installés après le vote, à l’Unesco, le 5 octobre, d’une recommandation visant l’attribution à la Palestine d’un statut de membre au sein de cette agence onusienne en charge de la science et de la culture. Cette recommandation doit maintenant être soumise aux suffrages de la Conférence générale de l’Unesco qui se tiendra du 25 octobre au 10 novembre. L’Espagne a d’ores et déjà annoncé qu’elle voterait pour. En s’abstenant, le 5 novembre, la France a suscité dans le camp palestinien une incompréhension à laquelle certains de ses représentants n’hésitent pas à faire écho dans le privé.
Vendredi, sur le perron de l’Élysée, Mahmoud Abbas a salué le discours prononcé par Nicolas Sarkozy à la tribune de l’ONU, le 21 septembre, et consacré, a-t-il dit, « au soutien de la cause palesti­nienne ». Manifestement toutefois, le chef de l’État n’entend pas dévier d’une ligne qu’il juge équilibrée. Après son abstention à l’Unesco, Paris s’est justifié en soulignant que la priorité était la reprise du dialogue et que ni l’enceinte, ni le moment n’étaient « appropriés » pour une reconnaissance de la Palestine. D’autres sources palestiniennes reprochent à la diplomatie française, non sans quelque mauvaise foi, de n’avoir pas indiqué assez tôt sa préférence pour le vote, par l’Assemblée générale, d’un statut intermédiaire d’« État observateur » de la Palestine aux Nations unies. Une piste toujours privilégiée à l’Élysée, où elle est considèrée comme « la seule option qui permettrait à Mahmoud Abbas de faire un pas de géant ».
Surplace
Le dirigeant palestinien n’en a pas moins réaffirmé, vendredi, sa détermination à voir se poursuivre le processus au Conseil de sécurité, sans toutefois mentionner d’échéance. « C’est comme une voiture qui fonce contre un mur en accélérant », commente un diplomate français en soulignant que « pourtant nous avons déployé tous nos efforts pour éviter une solution qui n’arrange personne, y compris les Israéliens ». L’option du passage par l’Assemblée générale n’est officiellement pas envisagée par Mahmoud Abbas, pour qui changer de cheval au milieu du gué serait coûteux politiquement. D’autant que les Occidentaux, dont la France, souhaitent assortir un éventuel statut d’observateur de restrictions empêchant les Palestiniens de recourir à la Cour pénale internationale. Par ailleurs, aucune ouverture ne se dessine côté israélien, notamment sur le dossier crucial de la colonisation qui se poursuit. Le surplace prévaut. À l’ONU, « le malade palestinien a été placé en coma artificiel dans son propre intérêt », souligne un diplomate, en estimant que les Palestiniens ne disposeraient pas des neuf voix nécessaires au Conseil de sécurité. Tous les espoirs se reportent donc sur le Quartette (UE, ONU, Russie, États-Unis). Des espoirs bien maigres, Paris répétant que « la méthode du Quartette a échoué ».
Publié par le Figaro
[http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/14/01003-20111014ARTFIG00665-rencontre-sous-tension-entre-sarkozy-et-abbas.php->http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/14/01003-20111014ARTFIG00665-rencontre-sous-tension-entre-sarkozy-et-abbas.php)
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Mahmoud Abbas et le Hamas : la course à la légitimité ?

publié le lundi 17 octobre 2011
Nicolas Falez - RFI

 
Mahmoud Abbas est à Paris où il a rendez-vous, ce vendredi 14 octobre 2011, avec Nicolas Sarkozy. Le président palestinien poursuit une tournée internationale visant à défendre la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU. Au même moment, ses rivaux du Hamas viennent de s’entendre avec Israël pour un vaste échange de prisonniers : un millier de Palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit, qui possède également la nationalité française.
La nouvelle a surpris tout le monde, ce mardi 11 octobre, lorsque le gouvernement israélien et les islamistes palestiniens du Hamas ont simultanément annoncé avoir conclu un accord d’échange de prisonniers, grâce à la médiation de l’Egypte. Si tout se passe comme prévu, dans les prochains jours, 1 027 détenus palestiniens sortiront des prisons israéliennes et Gilad Shalit, capturé en juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza, sera rendu aux siens.
En se décidant à libérer son seul otage, le Hamas a réussi un coup d’éclat : il se replace au centre du jeu alors qu’il semblait sur la touche, ces dernières semaines, au moment du dépôt de la demande palestinienne de reconnaissance d’un Etat aux Nations unies. Dans son bureau de Ramallah, Mahmoud Labadi note qu’Israël comme le Hamas avaient intérêt à conclure : « Israël est isolé dans le monde et le Hamas aussi est isolé », note ce cadre du Fatah, ancien secrétaire général du Parlement palestinien.
Mahmoud Abbas à la tribune de l’ONU
La libération d’un millier de détenus (sur un total compris entre 5 000 et 6 000) aura un impact profond sur la société palestinienne où la figure du prisonnier est un pilier du mouvement national. Un point pour le Hamas, alors que dans le camp de Mahmoud Abbas on savoure encore le succès populaire du discours prononcé par le président palestinien à la tribune de l’ONU, le 23 septembre dernier. Ce jour-là, Mahmoud Abbas n’a pas cédé, annonçant qu’il venait de remettre la demande officielle de la Palestine comme 194e Etat membre de l’ONU, malgré les pressions internationales et surtout américaine.
Cette détermination a surpris et conquis un grand nombre de Palestiniens, plutôt habitués ces dernières années, aux reculades et aux atermoiements de leurs dirigeants. « J’étais très ému, franchement j’ai failli pleurer, c’était un sentiment très fort, confie Zyad, un étudiant palestinien rencontré dans le centre de Ramallah. Son attitude, sa fermeté, c’est un honneur pour le peuple palestinien. J’espère que les autres pays ne vont pas nous laisser tomber. »
La démarche de Mahmoud Abbas à l’ONU a été critiquée par le Hamas, ce qui n’empêche pas l’un de ses députés, Ayman Daragmeh, de parler d’un discours « excellent ». « Je doute que nous obtenions l’admission de notre Etat à l’ONU car les Américains ont menacé à plusieurs reprises d’utiliser leur veto, poursuit le parlementaire qui a connu les prisons israéliennes après son élection en 2006. Mais au moins, c’est la première fois que nous voyons notre président essayer de résister aux pressions américaines. »
Réconciliation sans effets
Au printemps dernier les deux grandes factions palestiniennes, Hamas et Fatah, ont signé un accord de réconciliation. Mais il n’a toujours pas été appliqué dans les faits.
La guérilla diplomatique de l’Autorité palestinienne et le succès politique que représente pour le Hamas l’échange de prisonniers avec Israël permettent aux rivaux palestiniens d’engranger du soutien dans leur propre opinion. A l’heure où le printemps arabe déstabilise les dirigeants de la région, les deux grandes familles politiques palestiniennes ont paradoxalement réussi à rétablir leur crédibilité, alors qu’elles semblaient à la peine ces dernières années, à Ramallah comme à Gaza. Reste à savoir si cet « automne palestinien » peut déboucher sur autre chose qu’une vaine course à la légitimité.
Publié par RFI
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Moscou appelle Israël à renoncer au projet de Givat-Hamatos

17/10/2011
La Russie a exprimé lundi sa "profonde préoccupation" à propos du nouveau projet prévoyant la construction de 2.600 logements à Givat-Hamatos à Jérusalem-Est, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. En fin de semaine dernière, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, avaient vivement dénoncé le nouveau projet israélien.
"Nous appelons le gouvernement israélien à renoncer à poursuivre la colonisation dans les territoires occupés et à s'abstenir de toute initiative préjugeant du statut de Jérusalem et des frontières d'un futur Etat palestinien", a déclaré le ministère russe. "Nous sommes particulièrement préoccupés par ces initiatives qui peuvent se répercuter de manière très négative sur les efforts de la communauté internationale, notamment du Quartette pour le Proche-Orient, visant à relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens", a-t-il ajouté.
Le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) a proposé le 23 septembre à New York une reprise des négociations de paix pour aboutir à un accord final fin 2012. Cette proposition a été faite le jour où le président palestinien, Mahmoud Abbas, a présenté une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine aux Nations unies.
Quelque 196.000 Israéliens vivent dans douze quartiers de Jérusalem-Est conquis en juin 1967 puis annexé par Israël.
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Mechaal accueillera mardi en Egypte les prisonniers palestiniens libérés

AFP | 17/10/2011
Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, accueillera mardi en Egypte les détenus palestiniens qui seront libérés par Israël contre le soldat Gilad Shalit, a affirmé lundi un responsable du mouvement islamiste. "Le mouvement a décidé d'envoyer une délégation de haut niveau présidée par Mechaal pour accueillir les détenus en Egypte", a affirmé à l'AFP Ezzat el-Rachk, membre du bureau politique du Hamas.
Concernant le soldat Shalit, M. Rachk a précisé qu'il sera "remis demain (mardi) (...) en même temps que seront remis les prisonniers palestiniens". "Shalit restera (entre les mains du Hamas) jusqu'à ce que nous nous assurions que les détenus palestiniens ont été remis à l'Egypte, en coordination avec les renseignements égyptiens", a toutefois précisé le responsable.
Aux termes de l'accord conclu grâce à une médiation égyptienne entre Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, un premier groupe de 477 prisonniers doit être relâché en même temps que Gilad Shalit. Un second contingent de 550 prisonniers palestiniens doit retrouver la liberté dans les deux mois. Du premier groupe de prisonniers, 205 résidents de Cisjordanie ou de Jérusalem-Est seront bannis, 164 vers Gaza, et 41 à l'étranger. A ce sujet, M. Rachk a affirmé qu'un "certain nombre de pays, dont la Syrie, le Qatar et la Turquie, ont exprimé leur souhait d'accueillir ces prisonniers".
"Les célébrations à Gaza et en Cisjordanie seront une fête nationale", a-t-il précisé en allusion à la rivalité entre le Hamas et le Fatah, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Celle-ci s'était réjouie de l'accord tout en déplorant que le Hamas ait accepté le bannissement de plus de 200 d'entre eux, une condition jusqu'alors refusée par le mouvement islamiste.
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Shalit : la Turquie, la Syrie et le Qatar accueilleront des Palestiniens

AFP | 17/10/2011
Quarante prisonniers palestiniens libérés mais bannis à l'étranger dans le cadre d'un échange avec le soldat israélien Gilad Shalit seront transférés en Turquie, au Qatar et en Syrie, a indiqué lundi le mouvement islamiste Hamas à Gaza. "Pour le moment, les pays qui acceptent des prisonniers sont la Turquie, le Qatar et la Syrie", a déclaré à l'AFP un responsable du Hamas sous couvert de l'anonymat. "Ces pays se coordonneront avec l'Egypte et le Hamas sur les procédures en vertu desquelles les prisonniers seront transférés", a précisé le responsable.
Prisonnier à Gaza depuis près de 2.000 jours, Gilad Shalit, qui a aussi la nationalité française, doit recouvrer la liberté en échange de 1.027 prisonniers palestiniens aux termes d'un accord sans précédent entre Israël et le Hamas. La libération du sergent de 25 ans et d'un premier groupe de 477 détenus palestiniens est prévue mardi. Sur les 477 prisonniers, 203 Palestiniens seront bannis, dont 145 vers la bande de Gaza et 40 vers l'étranger.
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Israël/Palestiniens: échange de prisonniers, "mouvement positif vers la paix" (Ban)

AFP | 17/10/2011
L'échange de prisonniers entre Israël et les Palestiniens est un "mouvement positif vers la paix", a déclaré lundi à Berne Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU, au cours d'un point presse.
"La récente annonce d'un échange de prisonniers est la bienvenue, c'est un mouvement positif vers la paix", a-t-il déclaré en réponse à une question sur la situation en Palestine.
"Les Palestiniens ont souffert pendant six décennies, ils ont été dans l'impossibilité de jouir de la simple liberté et des droits de l'homme", a-t-il encore déclaré, après une visite de travail avec des membres du gouvernement suisse.
Selon le chef de l'ONU, "la solution serait que les Palestiniens et les Israéliens puissent vivre côte à côte en paix".
Les Nations unies, a-t-il encore indiqué, ont "travaillé très dur" pour que les deux parties arrivent à s'entendre. "Je soutiens complètement" les démarches des Palestiniens devant l'ONU, a-t-il conclu. 
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Shalit : Une large majorité d'Israéliens favorables à l'accord conclu avec le Hamas

AFP | 17/10/2011
Une large majorité d'Israéliens approuvent l'accord conclu avec le Hamas pour la libération du soldat israélien Gilat Shalit en échange d'un millier de détenus palestiniens, indique un sondage publié lundi dans le quotidien Yediot Aharonot. Selon ce sondage, 79% des Israéliens soutiennent l'échange conclu avec le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza pour l'échange du soldat Shalit contre 1.027 prisonniers palestiniens, tandis que 14% s'y opposent.
La libération de Gilad Shalit, détenu à Gaza depuis cinq ans, et d'un premier groupe de 477 détenus palestiniens aura lieu mardi. Selon le quotidien Maariv, les détenus palestiniens concernés par l'accord sont responsables de la mort de 569 Israéliens.
La Cour suprême d'Israël saisie par plusieurs appels contre la libération des prisonniers palestiniens, notamment par des familles de victimes d'attentats, rendra son avis lundi. La plus haute instance judiciaire d'Israël n'a encore jamais remis en cause un accord d'échange de prisonniers conclu par le gouvernement.
D'après le sondage, 50% des personnes interrogées redoutent que la libération des prisonniers palestiniens ait un impact négatif sur la sécurité des Israéliens, contre 48% qui déclarent ne pas avoir ces craintes et faire confiance aux services de sécurité israéliens.
Ce sondage a été réalisé dimanche par l'institut Mina Tzemah/Dahaf auprès d'un échantillon représentatif de 500 Israéliens, juifs et Arabes, avec une marge d'erreur de 4,4%.
Interrogées sur les motivations qui ont poussé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à accepter de conclure cet accord, 43% des personnes estiment qu'il a agi "comme d'habitude". A l'inverse, 49% d'entre elles estiment qu'il a cédé aux pressions de l'opinion publique.
Un sondage réalisé samedi pour le compte de la chaîne de télévision privée "10" indiquait que 69% des Israéliens soutenaient l'accord, tandis que 26% s'y opposaient, le reste étant sans opinion.
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Ils n’aiment pas le mot "Palestine" ?

lundi 17 octobre 2011
Tilda Swinton, actrice (de théâtre et de cinéma) et productric britannique, dans le dernier numéro de VOGUE MAGAZINE :

Israël achemine des prisonniers pour l'échange contre Gilad Shalit

17 Octobre 2011
IRIB-Les autorités israéliennes ont acheminé dimanche, sous bonne escorte, 430 prisonniers palestiniens dans le désert du Neguev en prévision de leur libération mardi dans le cadre de la première phase d'un échange contre Gilad Shalit. Ce soldat franco-israélien est retenu dans la bande de Gaza depuis juin 2006.
Les 47 autres détenus concernés par ce premier volet, avant la libération dans deux mois de 550 autres prisonniers, ont été rassemblés dans une cellule de détention dans le centre d'Israël. "Les parties ont accepté que mardi soit le jour de l'échange", a confirmé un responsable impliqué dans les négociations qui se sont déroulées sous l'égide du Caire.Les autorités israéliennes ont publié dans la journée les noms de ces 477 prisonniers - 450 hommes et 27 femmes - afin que les Israéliens, hostiles à ces élargissements puissent, s'ils le souhaitent, les contester devant la Cour suprême dans le délai légal de 48 heures. Il est peu probable toutefois que le tribunal empêche l'échange. 
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"Israël" : le Mossad, incapable de relever les défis

17 Octobre 2011
IRIB- Le chef du Mossad reconnaît l'incapacité des services placés sous son ordre à relever les défis. "Le Mossad n'avait pas d'autre choix que d'accepter l'échange des prisonniers, pour obtenir la libération de Shalit, car, par la voie militaire, cette libération n'était pas possible", a-t-il dit.
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Pressions du lobby israélien sur les médias : il n’y a pas qu’en France....

lundi 17 octobre 2011 
A lire, cette intervention du lobby israélien auprès du Los Angeles Times pour se plaindre de l’utilisation du terme "un noble palestinien" à propos de Ben Hur....

COMMUNIQUÉ DE PAJU (Palestiniens et Juifs Unis)
"Une obsession sioniste ridicule : effacer de l’histoire l’existence même de la Palestine
Voici une information à propos d’une bande sonore sur Ben-Hur parue dans le LA Times. Une organisation sioniste a demandé à ses supporters de contacter le Times pour se plaindre de l’utilisation du terme « un noble palestinien » à propos de Ben Hur, parce que les Romains n’auraient changé en Palestine le nom de la Judée qu’un siècle après la mort de Jésus.
En conséquence de quoi, le LA Times a présenté ses excuses et publié un rectificatif. « Le personnage de Jésus était un Juif de Judée qui a vécu longtemps avant que cet endroit, aujourd’hui connu comme Palestine, ait reçu ce nom. »
Cette allégation est plus que fausse, c’est un mensonge délibéré. Le journal aurait dû vérifier ses sources plutôt que se fier à un déluge de courriels et d’appels téléphoniques reçus de correspondants mal informés.
Le nom « Palestine » dans l’histoire
Parmi les références anciennes à la « Palestine », certaines remontent à cinq cents ans avant J.-C. Au Ve siècle avant notre ère, Herodote, l’historien le plus ancien de la civilisation occidentale, emploie le mot « Palestine » à de nombreuses reprises dans ses chroniques du monde de l’Antiquité, Les Histoires : « ils vivent dans la partie côtière de la Syrie ; et cette région ainsi que tout ce qu’il y a entre elle et l’Egypte s’appelle Palestine. » Godley (1920) et Waterfield (1998) donnent des traductions semblables du texte d’Hérodote.
Dans sa « Météorologie », vers le milieu du IVe siècle avant notre ère, ce que dit Aristote de la Mer Morte est un témoignage incontournable. « On rapporte qu’il y a un lac en Palestine, dans lequel un homme ou une bête qu’on aurait d’abord attaché et ensuite jeté dans ses flots, n’y coulerait pas.. On dit que ce lac est tellement amer et salé qu’aucun poisson ne peut y vivre. »
Polemon, un géographe du IIe siècle av. J.-C. parle d’un endroit pas loin de l’Arabie, situé dans la partie de la Syrie qu’on appelle Palestine. Ovide, le poète romain, mentionne la Palestine dans ses Métamorphoses et l’Art d’aimer. Tibullus un autre poète du monde latin écrit sur les villes peuplées de Palestine.
Adapté d’un texte écrit par Nima Shirazi et publié le 30 septembre 2011 par MondoWeiss.net. Voir le texte complet : http://mondoweiss.net/2011/09/the-department-of-corrections-ben-hur-the-la-times-a-place-called-palestine.html
Distribué par PAJU (Palestiniens et Juifs Unis) LE 14 OCTOBRE 2011 - WWW.PAJUMONTREAL.ORG
CAPJPO-EUROPALESTINE
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Les sbires de l'Autorité répriment les fêtards de la Transaction

[ 17/10/2011 - 10:08 ]

Les appareils sécuritaires du Fath, poursuivent leurs campagnes d'arrestations, de convocations et d'incurtions dans les différents départements de la rive; dans la ville d'El-Khalil deux détenus libérés ont été arrétés, le foyer du dirigeant Ahmed Daoulet à Naplouse a été investi, et les parents d'un détenu propablement en instance de libération ont été sommés de s'abstenir d'organiser aucune manifestation de fête !
Dans le département d'El-Khalil, l'appareil de la sécurité préventive a arrété les deux détenus libérés : Taoufik El Kaouasmi et Mahmoud Abou Chkidam , aprés avoir investi leurs foyers dans la soirée d'hier, tout comme il a donné l'assaut du foyer de l'ex-détenu libéré Fahd El Kaouasmi, en son absence .
Dans le département de Naplouse , un nombre important d'élément en grand nombre appartenant à l'appareil de la sécurité préventive, a encerclé la nuit d'hier à minuit le foyer sis en ville, de l'ex-détenu libéré Ahmed Daoulet, puis en a donné l'assaut , le soumettant ensuite a une fouille minuitieuse, et y confisqua à la fois son ordinateur et plusieurs papiers et documents personnels .
Dans la département de la Ramallah, l'appareil des rensseignements généraux, relaxa l'étudiant de l'Université de Bir Zeit ainsi que l'ex-détenu libéré Adham Abou Arkoub de Bir Zeit quelques heures aprés son arrestation et l'assaut de son foyer à Bir Zeit
D'une manière étrange , les appareils sécuritaires de l'Autorité ont prévenu la famille de détenu Naïl Essakhl de la ville de Naplouse, des conséquences fâcheuses qu'ils encourent en brandissant l'étendard du Hamas pour fêter sa remise en liberté dans le cadre de la Transaction d'échange des prisonniers .
On rappelle que le détenu Naïl Essakhl fait parti de la liste de Transaction, est condamné à la prison à vie et, écroué depuis le (20-04-2003)en compagnie de son frère Mustepha condamné à 11 ans d'emprisonement .

Le Hamas appelle à une vaste participation populaire en Cisjordanie pour l'accueil des libérés

[ 17/10/2011 - 11:14 ]
Cisjordanie – CPI
Le mouvement de résistance islamique du Hamas en Cisjordanie a invité le peuple palestinien à la plus vaste participation à l’accueil des prisonniers libérés lors des activités qui se tiendront demain mardi à Ramallah et dans l’ensemble des provinces de Cisjordanie, et aux entrées des grandes villes.
Dans un communiqué publié lundi, le mouvement veut mobiliser tous ses partisans et amis dans la participation active aux activités d’accueil, par loyauté envers les héros libérés, par gratitude envers la résistance héroïque, et par soutien des prisonniers en grève de la faim dans les prisons de l’occupation.
Le Hamas a conclu son appel en confirmation que le jour de la libération des prisonniers est un jour national qui agace l’occupant, rassemble le peuple et unifie sa parole, c’est un jour de triomphe pour les prisonniers et une promesse faite aux martyrs.

Une délégation dirigée par Mechaal se rend au Caire pour accueillir les prisonniers libérés

[ 17/10/2011 - 11:27 ]
Damas – CPI
Une délégation du mouvement du Hamas dirigée par le chef du bureau politique, Khaled Mechaal, devrait arriver aujourd’hui lundi au Caire, afin d’accueillir les prisonniers libérés par l’accord d’échange, et suivre l’application des dispositions convenues lors de l’accord.
Des sources bien informées dans le mouvement du Hamas ont rapporté au correspondant du CPI à Damas, que la délégation se rendra aujourd’hui au Caire pour se préparer à la réception des prisonniers héros qui seront libérés des prisons de l’occupation.
Les sources ont affirmé à notre correspondant que la libération des détenus aura lieu mardi matin vers onze heures du matin, tandis que des sources sionistes ont indiqué que l’occupation commencera les procédures de mise en œuvre de l’accord vers six heures demain matin.

Un ministre du gouvernement de Fayyad continue d’attaquer l’accord d’échange

[ 17/10/2011 - 13:28 ]
Ramallah – CPI
La cacophonie continue au sein de l’Autorité de Ramallah pour semer la confusion sur l’accord d’échange de prisonniers et le sous-estimer. En effet, le ministre des Affaires des prisonniers et des libérés dans l’Autorité de Ramallah, Issa Qaraqi, a déclaré lundi que l’accord d’échange de prisonniers s’est caractérisé par « l’improvisation et le partisianisme ».
Dans une interview à la radio Sawt Falestine (la Voix de la Palestine) et publiée par l’agence Wafa, il a expliqué que l’accord exclut les prisonniers et dirigeants qui « représentent une dimension symbolique » comme Ahmad Saadat et Marwan Barghouthi.
Qaraqi a souligné que « le mouvement du Hamas a négocié seul et secrètement sur l’accord sans consulter personne, et il n’a pas demandé d’informations qu’il ne détenait pas sur les prisonniers ». Il estime que le fait que l’ensemble des prisonniers ne soit pas libéré est « une erreur et montre un manque de connaissances sur leurs dossiers ».

Hamas: le jour de la libération des prisonniers est une journée nationale

17 Octobre 2011
IRIB - Le Hamas a annoncé « Journée nationale », le jour de la libération des prisonniers. Le porte-parole du gouvernement élu du Hamas, Taher al-Nono, a déclaré que le jour de la libération des prisonniers palestiniens détenus en Israël sera jour férié et le gouvernement s'engage à fournir tous les moyens pour une vie descente des détenus libérés. Le Hamas et le régime sioniste se sont mis d'accord de libérer Gilad Shalit, soldat israélien capturé par le Hamas, en contrepartie de la libération de 1027 prisonniers palestiniens.  
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Occuper Wall Street, pas la Palestine !

lundi 17 octobre 2011 - 07h:16
Secrétariat du Comité national palestinien du BDS
Nous, Palestiniens, faisons partie des 99 % du monde qui aspirent à la liberté, à la justice et à l’égalité des droits !
Lorsqu’un jour le peuple veut vivre,
Force est pour le destin de répondre,
Force est pour les ténèbres de se dissiper,
Force est pour les chaînes de se briser.


poème La Volonté de vivre
Abou-Al-Kacem El-Chebbi (Tunisie)
(JPG)
Le Comité national palestinien (BNC) de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), la plus importante coalition de la société civile palestinienne luttant pour les droits palestiniens, est fier de se tenir solidaire avec le mouvement qui lutte pour un monde nouveau fondé sur la démocratie, les droits humains et la justice économique. De New York à Athènes, de Madrid à Santiago, de Bahreïn à Rome, ces immenses mobilisations nous rappellent de façon ô combien utile ce que les Palestiniens ont toujours su : que cet autre monde, monde respectueux de la dignité, est possible et que les simples citoyens peuvent le créer.
Nos aspirations se recouvrent ; nos luttes convergent. Nos oppresseurs, qu’il s’agisse des sociétés avides ou des occupations militaires, s’entendent pour profiter des guerres, du pillage, de la destruction de l’environnement, de la répression et de l’appauvrissement. Nous devons nous rassembler dans notre quête commune de libertés, d’égalité des droits, de justice sociale et économique, d’équilibre environnemental, et d’une paix mondiale. Nous ne pouvons plus nous permettre d’être fragmentés et divisés ; nous ne pouvons plus nous permettre d’ignorer les obligations qui sont les nôtres de nous tenir la main dans notre combat contre les guerres et l’exploitation des entreprises, pour une communauté mondiale humaine et fraternelle, pas pour une jungle qui maximalise les profits.
Le mouvement Occuper Wall Street et ses équivalents dans tous les États-Unis, l’Europe, l’Amérique latine et ailleurs sont - au moins en partie - inspirés par le Printemps arabe pour la démocratie et la justice sociale. Les leaders des révoltes populaires arabes nous disent à tour de rôle avoir été largement inspirés par notre propre combat de plusieurs décennies contre l’occupation de notre terre par Israël, contre son système de discrimination qui entre dans la définition que donnent les Nations-Unies de l’apartheid, et contre son déni du droit des réfugiés palestiniens à revenir chez eux.
Le mouvement montant pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS) contre Israël jusqu’à ce que cet État se conforme au droit international est un élément clé et efficace de la lutte palestinienne. Ancré dans les principes universels des droits humains et luttant pour la liberté, la justice et l’égalité, le mouvement BDS, créé en 2005, est profondément enraciné dans des décennies de résistance pacifique palestinienne à l’oppression coloniale, et s’est inspiré des luttes contre l’apartheid en Afrique du Sud et du mouvement pour les droits civiques aux États-Unis. Il est adopté par un quasi-consensus des Palestiniens où qu’ils se trouvent dans le monde, avec tous les principaux partis politiques, syndicats, associations professionnelles, unions pour les femmes, organisations d’étudiants, réseaux d’ONG et réseaux de soutien aux réfugiés, lesquels sont représentés au BNC qui est la référence pour ce mouvement grandissant visant à mettre fin à l’impunité israélienne.
(JPG) Le mouvement BDS sous l’égide palestinienne est un effort mondial commun d’organisations, de l’Afrique du Sud à la Grande-Bretagne, du Canada à l’Inde, et même de l’intérieur d’Israël, tous engagés pour mettre un terme au déni par Israël des droits fondamentaux des Palestiniens. Le mouvement est approuvé par des personnalités morales marquantes du calibre de l’archevêque Desmond Tutu et du survivant de l’Holocauste et co-auteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, Stéphane Hessel. Il est soutenu par des figures culturelles et intellectuelles renommées, tels qu’Alice Walker, Naomi Klein, Roger Waters, Judith Butler, Sarah Schulman, John Berger, Ken Loach, John Greyson, et Adrienne Rich. Des confédérations syndicales de masse comme COSATU (Afrique du Sud), CUT (Brésil), TUC (Royaume-Uni), ICTU (Irlande), et parmi bien d’autres, ont déjà adopté BDS.
Le mouvement a engrangé ces deux dernières années des succès spectaculaires quand des artistes et des groupes musicaux de renom international ont pris en compte le boycott culturel d’Israël et ont refusé de se produire, ou ont annulé les représentations programmées. Parmi eux, les Pixies, Elvis Costello, Snooop Dogg, Meg Ryan, Vanessa Paradis, Gil Scott-Heron, et bien d’autres encore. Les fonds de pension de l’État de Norvège, entre autres, des grandes banques européennes et certaines sociétés ont été convaincus de se retirer des affaires impliquées dans les violations israéliennes du droit international. De plus en plus, BDS est reconnu comme un mouvement civique capable de mettre fin à l’impunité israélienne et, ce qui est décisif, comme contribuant à la lutte mondiale contre les va-t-en-guerre, contre l’agenda raciste dans lequel Israël a constamment joué un rôle clé.
Donc, alors que vous brisez vos propres chaînes et construisez votre propre résistance agissante contre la tyrannie des sociétés, nous vous demandons d’exiger une paix juste pour tous les peuples du Moyen-Orient, une paix basée sur le droit international et l’égalité des droits humains. Les Palestiniens, aussi, font partie des 99 % du monde qui souffrent aux mains du 1 % dont l’avidité et la recherche impitoyable d’hégémonie ont conduit à une souffrance indicible et à une guerre sans fin. Le pouvoir des entreprises n’a pas seulement profité de notre souffrance, mais il a collaboré au maintien de l’occupation et de l’apartheid israéliens pour perpétuer un ordre injuste qui profite aux grands groupes pétroliers et militaires et aux institutions financières multinationales.
Nous appelons tous les mouvements sociaux de par le monde à réfléchir de façon critique sur leur attitude envers les manifestations en Israël « pour la justice sociale » qui ont presque complètement fait fi de la question clé au cœur de tous les problèmes auxquels sont confrontés tous les Palestiniens, et même les Israéliens : le système dispendieux de l’occupation, du colonialisme et de l’apartheid d’Israël contre le peuple palestinien. Sans mettre un terme au système de l’oppression israélienne à tous ses niveaux, notre région tout entière ne pourra jamais jouir d’une paix globale et durable, une paix fondée sur la justice et les droits humains.
De l’argent pour l’emploi, la santé et l’enseignement, pas pour l’oppression raciste et l’occupation !
Rien de cela n’est nulle part ailleurs plus important qu’aux États-Unis. Malgré le déni persistant d’Israël des droits palestiniens, les USA ont fourni à Israël un appui politique et militaire inconditionnel qui participe directement à ce déni des droits palestiniens, mais aussi au problème posés aux simples citoyens des États-Unis. Les 24 milliards de dollars d’aides militaires fournies à Israël entre 2000 et 2009 n’auraient-ils pas été mieux utilisés en étant dépensés pour les écoles, la santé et tous les autres services essentiels ? Israël n’a-t-il pas joué un rôle majeur en poussant les États-Unis à s’engager et à poursuivre leurs guerres en Iraq et en Afghanistan, avec un coût humain et matériel énorme, principalement supporté par les plus pauvres de ces pays ?
Mais nous devons nous rappeler, tout le temps, que cette lutte, notre lutte, ne sera jamais facile, et qu’atteindre nos objectifs n’est jamais inéluctable. Comme Martin Luther King l’a dit autrefois :
« Le changement n’avance pas sur les roues de la fatalité, mais il vient par une lutte continue. Et ainsi il nous faut redresser l’échine et travailler à notre liberté. Un homme ne peut vous dominer à moins que vous n’ayez courbé l’échine ».
Les scènes rafraîchissantes de ces manifestations pacifiques déterminées pour la justice à travers le monde nous disent que nous, les 99 % du monde, sommes dans un processus où nous redressons l’échine, collectivement, avec un courage inébranlable et un espoir sans bornes.
Diffusé par Omar Barghouti dans sa lettre du 14 octobre 2011 - omar.barghouti@gmail.com
Omar Barghouti est un militant des droits humains, membre fondateur du mouvement de boycott mondial contre Israël à direction palestinienne, et auteur de Boycott, désinvestissement, sanctions. (BDS) contre l’apartheid et l’occupation de la Palestine (Éditions La Fabrique).
14 octobre 2011 - Palestine occupée - BDS - traduction : JPP
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