vendredi 2 juillet 2010

Interview de Jacob COHEN auteur de "LE PRINTEMPS DES SAYANIM", éditions l’HARMATTAN

Jeudi 1 Juillet 2010
Pourquoi ce titre ?
J’ai voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e. La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve.
Voulez-vous nous la rappeler ?
Les sayanim – informateurs en hébreu – sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.  
Comment avez-vous eu l’idée d’écrire sur les sayanim ?
C’est la conjugaison de plusieurs éléments. La lecture de tout livre sérieux sur le Mossad montre l’importance essentielle de ces citoyens juifs qui décident de travailler pour les services secrets israéliens. Imaginez des dizaines de milliers d’agents, occupant des fonctions dans toutes les couches sociales, et qui obéissent au doigt et à l’œil au Mossad. Il est à noter que les auteurs anglo-saxons sont beaucoup plus prolifiques sur ce sujet.
Je suis d’assez près l’actualité proche-orientale, et je consulte les médias des 2 bords. Et je suis sidéré, presque fasciné, par la puissance médiatique du lobby pro-israélien. Et comment il arrive à faire rentrer dans les esprits, jusqu’à devenir des banalités admises, des concepts comme « la seule démocratie de la région », ou tellement aberrants, comme « assurer la sécurité d’Israël ».
Le fait de savoir que des sayanim sont en grande partie le moteur de cette propagande permet une lecture plus lucide et plus pertinente de l’actualité.  
Est-ce une réalité ?
Je comprends le sens de la question. Je cite Gordon Thomas au début du livre. C’est un spécialiste reconnu des services secrets, en particulier du Mossad. Tellement reconnu qu’il a interviewé tous les chefs du Mossad depuis les années 60, et tous ont admis, en s’en glorifiant, l’apport crucial des sayanim à travers le monde.  
Quel est leur nombre ?
En France ils seraient près de 3000. Ostrovski, ex-agent du Mossad, estime leur nombre à 3000 rien qu’à Londres. On peut imaginer leur importance aux Etats-Unis. Mais le « réservoir » est infini. Si on associe le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale), la WIZO (organisation internationale des femmes sionistes), les organisations judéo-sionistes nationales, comme l’UPJF, l’UEJF, le CRIF… en France, ainsi que les sympathisants, on arrive facilement au chiffre de un million de juifs prêts à travailler pour le Mossad.  
Pouvez-vous citer un cas concret ?
Pour citer Victor Ostrovsky. Lorsque la France a construit une centrale nucléaire en Irak dans les années 70, des scientifiques irakiens étaient venus à Saclay pour se perfectionner. Le Mossad était bien sûr intéressé à les connaître pour pouvoir agir sur eux. N’importe quel autre service secret aurait eu besoin de moyens et de temps pour y arriver. Le Mossad s’est tout simplement adressé à un sayan qui travaillait à Saclay, et qui lui a fourni les dossiers complets. Après, c’était un jeu d’enfant de faire pression sur l’un d’eux.  
Ces agents juifs n’interviennent-ils que dans des cas d’espionnage ?
Pas du tout. Les sayanim interviennent aussi et surtout dans les manipulations médiatiques. D’ailleurs le Mossad possède un département important, appelé le LAP, pour « guerre de propagande ». Il me revient un exemple historique. Rappelez-vous le film EXODUS. Il a réécrit l’histoire de 1948 et imposé la vision sioniste pour au moins une génération. En 1961, c’est le premier ministre israélien en personne qui a accueilli l’équipe du film à l’aéroport. C’est dire l’importance qu’on lui accordait.  
Et plus récemment ?
Le cas le plus flagrant est celui du soldat israélien enlevé par le Hamas. Le réseau des sayanim à travers le monde a fait en sorte que son nom soit tellement matraqué que personne ou presque n’ignore son nom. Par ailleurs, son père a été reçu à plusieurs reprises par tous les dirigeants occidentaux, par le secrétaire général de l’ONU, par les autorités de l’Union européennes, de l’UNESCO, enfin le gratin mondial. Je rappelle qu’il s’agit d’un caporal d’une armée d’occupation. Quel autre prisonnier peut bénéficier d’une telle sollicitude internationale ? Et avoir son portrait géant sur l’édifice de la Mairie du 16e arrondissement ?  
Dans quel but ?
Il s’agit de faire pénétrer dans l’opinion internationale qu’Israël a un « otage » aux mains du Hamas. Cela fait oublier les 11 000 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. L’écrasante majorité d’entre eux sont des prisonniers politiques, c’est-à-dire condamnés pour leur lutte pacifique pour l’indépendance. Rappelons qu’Israël est le seul pays « démocratique » au monde qui applique la détention administrative : pouvoir emprisonner n’importe quel citoyen sans avocat, sans jugement, sans motif, sans limitation dans le temps.
Et c’est sur cette base que les forces d’occupation ont kidnappé, juste après l’enlèvement du soldat, 45 personnalités politiques du Hamas, en majorité des élus du peuple. Sans qu’elles aient rien à leur reprocher. Cela s’appelle des « représailles collectives » condamnées par le droit international, et rappelle le comportement de l’occupant nazi en France.
Ainsi, pendant que les médias nous matraquent avec le soldat « otage », on oublie le plus important, et le plus horrible.  
Comment se fait-il qu’on ne parle pas beaucoup des sayanim ?
Cela reste un mystère. Comment des journalistes aguerris ont pu disserter sur Israël sans mettre sur le doigt sur cet aspect capital ! Je mets cela sur la puissance des sayanim qui ont réussi l’exploit de ne pas faire parler d’eux. Il ne faut pas oublier que la chape qui écrasait les médias pour diffuser la pensée unique favorable à Israël n’a commencé à se fissurer que depuis quelques années.  
Pourquoi des citoyens juifs français par exemple deviennent des sayanim ?
Vous savez, l’idéologie sioniste, jusqu’en 1948, était loin d’être majoritaire dans les communautés juives. Je me souviens qu’au Maroc, dans les années 50, les rabbins vilipendaient les sionistes. Et puis la création d’Israël, la propagande, la hantise d’un nouveau génocide, ont fait en sorte que les institutions juives ont basculé dans un appui inconditionnel à l’Etat juif. Aujourd’hui en France il n’est pas admissible d’exprimer la moindre réserve dans le cadre des institutions juives. La propagande est telle que les citoyens juifs qui vivent dans le cadre de ces institutions développent un second patriotisme et un nationalisme hors du commun. Au besoin, comme illustré dans le roman (l’épisode du cardiologue), le Mossad fera appel à une espèce de chantage. Israël est en danger, donc il faut l’aider.  
Et cet épisode du Grand Orient ?
C’est absolument véridique. Je l’ai vécu, car j’ai été franc-maçon pendant près de 17 ans. En 2002, au plus fort de la seconde intifada, des francs-maçons juifs ont décidé de créer une loge juive et sioniste. Cela n’était pas dit expressément, car c’est contraire à l’éthique maçonnique, mais dans les faits cela revenait au même. Et à mon avis c’était couvert par les instances supérieures. Tout ce qui se disait dans la loge était favorable à Israël (voir le 1er chapitre et la conférence tendant à faire un parallèle entre les réfugiés palestiniens et les juifs partis des pays arabes, souvent à l’instigation du Mossad). Et chaque année, la loge organise un « voyage d’information » en Israël, encadré par des fonctionnaires du ministère israélien des Affaires étrangères.  
En parcourant le livre, on s’aperçoit que certains personnages ressemblent étrangement à des personnes connues, surtout pour leurs sympathies sionistes.
Parmi les 3 000 sayanim français, certains sont connus. Pas en tant que sayanim. Par définition, ce sont des agents secret. Mais étant donné leur soutien constant à Israël et leur participation active à des campagnes savamment orchestrées, il est probable qu’ils agissent dans ce cadre. J’ai voulu les montrer en action, par exemple pour recruter un sayan cardiologue (pour influencer un congrès mondial de cardiologie dans un sens favorable à Israël), ou pour monter en épingle une rencontre sportive israélo-palestinienne à Paris pour donner l’illusion d’un processus de paix.  
On retrouve curieusement SOS Racisme. Pourquoi ?
Pour moi, cette organisation sert de courroie de transmission aux idéologies sionistes. Sa proximité incestueuse avec l’UEJF, un des piliers du soutien à Israël, en est une illustration. Jamais SOS Racisme n’a lancé par exemple une campagne contre l’occupation israélienne, alors qu’elle se démène contre le Soudan. En occupant le terrain, grâce à des subventions généreuses, SOS Racisme empêche l’émergence d’autres organisations anti-racistes plus proches des exigences de la majorité de ses membres. On entend d’ailleurs plusieurs voix, dont celle de Joey Star, réclamer une autre organisation anti-raciste, issue des quartiers, et les représentant légitimement.  
Que préconisez-vous, en conclusion ?
J’espère d’abord que ce livre ouvrira les yeux sur cette force puissante et insidieuse mise au service d’une idéologie de domination. Qu’il permette ensuite un décryptage plus pointu des événements. Et enfin qu’il favorise l’émergence de contre-pouvoirs.
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Les parlementaires islamiques dénoncent le blocus israélien de Gaza

22:01 01/07/2010
DAMAS, 1er juillet - RIA Novosti
Les membres de l'Union parlementaire de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) ont condamné jeudi le blocus israélien de Gaza.
La déclaration adoptée à l'issue d'une conférence extraordinaire de l'Union à Damas, souligne que la politique pratiquée par Israël à l'égard de la bande de Gaza constitue "un crime contre l'humanité et une menace sérieuse à la paix et à la sécurité internationale".
Le président du parlement libanais Nabih Berri a proposé "d'envoyer de chaque port arabe et islamique un navire en direction de Gaza". Selon lui, ces navires pourraient se rassembler dans un point des eaux internationales pour se diriger ensemble vers l'enclave palestinienne.
"Ce tsunami humanitaire ne tarderait pas à modifier la situation et aiderait à lever le blocus", a-t-il déclaré dans son intervention.
La déclaration de clôture appelle "toutes les forces et les fractions palestiniennes" à retrouver leur unité. Celle-ci est qualifiée "d'arme la plus efficace" dans la lutte contre l'occupation, pour la création d'un Etat palestinien indépendant.

Shalit: Netanyahu prêt à relâcher un millier de Palestiniens en échange

21:55 01/07/2010
TEL-AVIV, 1er juillet - RIA Novosti
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est réaffirmé prêt jeudi à relâcher un millier de prisonniers palestiniens pour obtenir la libération du soldat israélien Gilad Shalit détenu par le Hamas à Gaza depuis quatre ans, mais a exclu la remise en liberté des "leaders de la terreur".
Israël ne paierait "pas n'importe quel prix" pour obtenir la libération du son soldat, a-t-il averti dans un message télévisée à la nation, en insistant sur deux principes: les terroristes ne doivent pas revenir en Cisjordanie et pas un seul leader de la terreur ne doit sortir de prison.

Réponse à la décision du gouvernement israélien d’alléger le siège de Gaza

Gaza - 01-07-2010
Par Bianca Zammit

Bianca Zammit est une activiste maltaise d’ISM-Gaza. 
Le 17 juin 2010, le gouvernement israélien a décidé de prendre quelques mesures visant à alléger le siège israélien sur Gaza en permettant que davantage produits entrent. Parmi ces produits, la mayonnaise, le ketchup, le chocolat, les bonbons et les jouets pour enfants, tous ont été interdits d’entrée à Gaza pendant ces trois dernières années. Quelques autres produits qui seront autorisés à entrer iront à des projets civils sous les auspices d’ONG internationales.















Le 21 mai 2010, les bulldozers israéliens ont détruit ce qui restait de la ferme avicole de Jaber Abu Rjila, tuant 150 poulets, 200 pigeons, 60 lapins et 5 brebis + 3 tonnes de blé et de seigle, ainsi que pour environ 10.000 shekels d'oignons. La terre de Rjila est située à plus de 600m de la frontière. (photo Farmers under fire, ISM-Gaza)

Tout en se félicitant de cette initiative israélienne, le fait est que beaucoup de Gazaouis vivent en-dessous du seuil de pauvreté et ne peuvent pas se permettre d’acheter ces produits. 80% de la population de Gaza dépend de l’UNRWA pour les denrées alimentaires et les produits vitaux de base. Maintenant dans sa quatrième année, le siège a créé une réalité misérable et insupportable pour tous. La majorité de la population instruite et qualifiée est au chômage et est obligée de compter sur l’aide étrangère pour s’en sortir. Les ouvriers d’usine n’ont plus de travail puisque le siège empêche les matériaux bruts d’entrer à Gaza. En plus, Israël interdit aux usines d’exporter leurs produits vers le monde extérieur. Depuis le début du siège, 90% des usines de Gaza ont été détruites. Pendant l’opération Plomb Durci, elles furent une des principales cibles et le sont toujours aujourd’hui. En mars 2010, les l’aviation israélienne a frappé une fabrique de fromage, lors d’une attaque délibérée, détruisant l’équipement et les machines. Les articles qui entrent à Gaza sont scrutés pour leur possible utilisation dans les usines. Une usine de tahina (crème de sésame) à Gaza avait demandé l’entrée de containers en plastique. En réponse, Israël a déclaré qu’il n’autoriserait pas les containers mais à la place, il autoriserait l’entrée du tahina fabriqué en Israël. Permettre à Gaza d’exporter ses produits et d’importer les matériaux bruts est une étape capitale pour mettre fin à la crise humanitaire provoquée par le siège.
Le siège a poussé 60% de la population de Gaza au chômage. En plus de cibler les ouvriers des usines, le siège a aussi des répercussions directes sur l’agriculture traditionnelle et l’industrie de la pêche. Israël a resserré son emprise tant sur la terre que sur la mer et a imposé de nouvelles mesures qui sont bien loin du droit et des accords internationaux. Il utilise les balles réelles, avec leurs conséquences mortelles, contre les fermiers et les pêcheurs travaillant sur terre et en mer internationalement reconnues comme étant gazaouies. Le risque létal potentiel auxquels sont confrontés ces travailleurs a poussé beaucoup d’entre eux au non-emploi. Endommageant encore davantage ces industries, Israël a interdit tout équipement lié à l’agriculture et à la pêche.
Le siège a également mis un arrêt complet à la liberté de circulation. Chaque carrefour frontalier à Gaza est fermé, y compris la mer et l’espace aérien sur lesquels Israël exerce un contrôle total. Les seuls Gazaouis autorisés à sortir sont des malades nécessitant un traitement médical dans un hôpital, les étudiants et les pèlerins. Et même pour eux, la sortie n’est jamais garantie et requiert souvent des jours et des nuits passés à la frontière et des contrôles de sécurité humiliants. L’attente peut être si longue que beaucoup meurent avant même d’arriver dans un hôpital spécialisé en dehors de Gaza.
Les familles dispersées entre Gaza et la Cisjordanie, ou d’autres pays en dehors des territoires palestiniens occupés, ne sont pas autorisées à se rencontrer. Une nouvelle politique adoptée en avril 2010 vise à déporter vers Gaza tous les Palestiniens qui y sont nés et qui vivent en Cisjordanie. Cette mesure provoque davantage de souffrances par la séparation des familles. Elle a des implications directes pour les étudiants gazaouis qui étudient dans les universités de Cisjordanie, puisqu’ils peuvent arrêter et renvoyer à Gaza n’importe quand, sans pouvoir terminer leurs études. Au cours des trois dernières années, les familles qui ont un de leurs membres dans une prison israélienne se sont vues refuser tout permis de visite.
Au fil du temps, les Israéliens prendront peut-être d’autres mesures pour alléger leur attaque sur le vie quotidienne à Gaza. Cependant, tant qu’Israël n’autorisera pas les exportations de Gaza, l’entrée des matériaux bruts et la liberté de circulation, ce ne sont pas la mayonnaise et le chocolat qui soulageront la misère que le siège provoque.

Israéliens et Turcs réunis secrètement à Bruxelles

01/07/2010 
D'après les médias israéliens, le ministre israélien du Commerce, Benjamin Ben Eliezer, a rencontré le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, pour tenter d'améliorer les relations entre les deux parties .
Selon la télévision israélienne Channel 2, Ben Eliezer a rencontré Davutoglu il y a quelques jours quelque part en Europe, mais sans fournir de détails sur la réunion .  
Cette information a été confirmée pour l'essentiel par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a déclaré avoir autorisé une rencontre "non officielle avec une personnalité turque".  
Une source officielle turque a pour sa part confirmé la nouvelle, selon l'Agence France Presse.
La rencontre "a eu lieu hier mercredi à Bruxelles à la demande d'Israël", a déclaré jeudi à la presse le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Burak Qzügergin. "La demande de rencontre est venue d'Israël", a-t-il dit.  
Le porte-parole turc a précisé que Davutoglu a réitéré lors de cette rencontre les exigences turques: "demande d'excuses, paiement de compensations aux familles des victimes, création d'une commission d'enquête indépendante et internationale, et levée de l'embargo sur Gaza". Il a ajouté que les relations bilatérales "ont atteint un point qui n'est pas celui que nous souhaitons". 
Selon la radio militaire israélienne, l'entretien a été "préparé méticuleusement" en collaboration avec Washington et le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. 
Et le journal turc Hürriyet affirme que "le décor de cet entretien secret a été planté" le week-end dernier quand le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré Barack Obama à Toronto (Canada).   
Réagissant à cette information, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a violemment protesté contre le fait que la rencontre avait eu lieu à son insu .  
Le bureau de Lieberman a déclaré dans la soirée que la rencontre israélo-turque avait eu lieu sans que le ministère israélien des Affaires étrangères en ait été informé et sans son approbation .  
"Le ministre des Affaires étrangères considère comme grave le fait que cela s'est produit sans que le ministère en soit informé", indique le communiqué ,  qui ne mentionne pas les noms de Ben Eliezer et de Davutoglu .  
"C'est une insulte aux normes de comportement communément acceptées et un coup sévère à la confiance entre le ministre des Affaires étrangères et le Premier ministre", déclare le communiqué .  
Dans un communiqué, il a attribué à "des raisons techniques" l'absence de coordination avec le ministère des Affaires étrangères .   
La rencontre a été cachée au négociateur en chef turc Egemen Bagis et au ministre de l'Agriculture Mehdi Eker, qui se trouvaient à Bruxelles avec Davutoglu, indique NTV, qui ne cite pas de source .   
Selon la chaîne turque, les deux ministres ont discuté des moyens de réparer les relations bilatérales, et Davutoglu a réitéré la position d'Ankara selon laquelle Israël doit présenter des excuses pour l'arraisonnement de la flottille de la liberté, notamment le navire turc Mavi Marmara . 

Abbas réclame des progrès avant des négociations directes

01/07/2010
 Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a rencontré mercredi à Ramallah (Cisjordanie) six journalistes israéliens, a estimé que des progrès étaient nécessaires avant de se lancer dans des négociations directes de paix, ont rapporté jeudi les médias israéliens.  
"J'attends des réponses sur les frontières et la sécurité pour savoir si nous parlons avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le même langage, car il est préférable que de telles discussions directes n'explosent pas au bout de dix minutes", a déclaré Abbas. 
"Dès qu'il y aura des progrès sur ces questions, les discussions directes reprendront", a poursuivi Abbas, cité par le journal Yédiot Aharonot. 
Les parties ont engagé en mai des négociations indirectes dites de "proximité", conduites par l'émissaire américain George Mitchell, qui se trouve actuellement dans la région et doit s'entretenir jeudi avec Mahmoud Abbas.  
Abbas a pour sa part notamment indiqué vouloir convaincre l'opinion israélienne de son souhait de conclure un accord de paix stipulant le retour d'Israël à "ses frontières" d'avant la guerre de juin 1967 ainsi que des échanges territoriaux mineurs. 
D'après le Jerusalem Post, Abbas a d'autre part rappelé vouloir établir à Jérusalem-Est (occupée par Israël) la capitale du futur Etat palestinien.

Turquie : Les Oulémas musulmans appelle l'Égypte à lever le blocus de Gaza

01/07/2010  
Le président de l'union mondial des Oulémas musulmans, Cheikh Dr. Youssef al-Qaradawi, a appelé l'Égypte à ouvrir le passage frontalier du Rafah de façon permanente,  annonçant la participation de l'union dans la prochaine flottille humanitaire de Gaza.
Il a salué les positions de la Turquie envers le peuple palestinien notamment la Bande de Gaza.
Ces déclarations sont venues lors de la réunion de l'Assemblée générale de l'union mondiale des Oulémas musulmans qui a eu lieu à Istanbul, où le Cheikh al-Qaradawi a souligné que cette réunion s’inscrit dans le cadre du soutien des Oulémas musulmans au peuple et gouvernement turc dans leurs positions humaines et justes envers la question palestinienne. 
De son côté, le président de la ligue des Oulémas musulmans dans la Bande de Gaza, le Cheikh Marwan Abou Ras, a appelé les oulémas à lutter et à s'attacher à leur droit en Palestine, ainsi qu'ils doivent la soutenir.

Israël colonise toujours

publié le jeudi 1er juillet 2010

Denis Sieffert

 
Désavoué au plan international et connaissant une crise sans précédent avec les États-Unis, Israël n’en poursuit pas moins sa politique coloniale à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
IL est bien tôt pour affirmer que les Gazaouis ressentent dans leur vie quotidienne les effets du desserrement annoncé du blocus par Israël [1]. À supposer que cela soit le cas dans un proche avenir. On se souvient qu’à la suite de la désastreuse opération de ses commandos contre une flottille humanitaire, le 31 mai dernier, et de la vague de protestations qui s’ensuivit, le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, avait annoncé la levée de l’embargo sur les biens à usage civil. Espérons que cette déclaration ne va pas se transformer en une de ces opérations de communication dont Israël a le secret. On peut le craindre cependant lorsque le ministre d’extrême droite des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, invite ses collègues européens à se rendre à Gaza pour y constater la situation.
Même Bernard Kouchner est méfiant. Il disait attendre de connaître les conditions dans lesquelles cette visite aurait lieu. « Pour le moment, a déclaré lundi le ministre français, on ne nous a donné ni la date, ni ceux qui seraient invités, ni comment nous nous y rendrions, ni comment ça se passerait. » On voit bien le piège dans lequel les Européens se sont eux-mêmes enfermés. À ne pas vouloir de contacts officiels avec le Hamas, ils sont dépendants d’un voyage « organisé » par les autorités israéliennes.
La pression diplomatique continue cependant à s’exercer. Le G8, réuni le 26 juin à Huntsville (Canada), a demandé « instamment à toutes les parties de travailler ensemble pour mettre en œuvre la résolution 1860 du Conseil de sécurité des Nations unies et pour assurer l’aide humanitaire et la circulation des biens commerciaux et des personnes, en provenance et à destination de Gaza » [2]. Au-delà de l’hypocrite formule qui consiste à demander « à toutes les parties » ce qui dépend uniquement du bon vouloir d’Israël, ce communiqué des grandes puissances marque un incontestable tournant. L’ambassadeur d’Israël à Washington, cité par Haaretz, a même parlé de « véritable faille tectonique » dans les relations entre l’État hébreu et les États-Unis. Pour Michael Oren, « les deux continents s’éloignent l’un de l’autre ». Sale ambiance, avant la visite de Benyamin Netanyahou, le 6 juillet, à la Maison Blanche ! De son côté, la Turquie, alliée traditionnelle des États-Unis et d’Israël, confirme une véritable volte-face diplomatique. Nouvelle manifestation de ce net infléchissement : Ankara a fait savoir lundi qu’il avait décidé d’interdire son espace aérien à des avions militaires israéliens. Début juin, la Turquie avait déjà annulé des manœuvres aériennes conjointes avec Israël. Si l’on peut ­s’attendre de la part d’Israël à un changement de ton dans son mode de communication, on ne peut guère espérer, hélas, un tournant sur le fond. Pour preuve, la résolution adoptée à l’unanimité, le 24 juin, par les instances dirigeantes du parti du Premier ministre, le Likoud, qui approuve « la poursuite de construction et du développement en Judée-Samarie [la Cisjordanie, selon la terminologie biblique utilisée par Israël] ». Sous la pression américaine, le gouvernement avait décidé en novembre « le gel de la colonisation pour dix mois ». Comme on le voit, Israël peut faire des concessions de pure forme, mais ne renonce pas à sa politique coloniale à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Gaza, déclarée « entité hostile », et le Hamas jouant dans la stratégie israélienne le rôle d’épouvantail qui interdit toute reprise de négociation sur le statut final. D’un côté, toute négociation est bloquée ; de l’autre, on continue de coloniser. Le discrédit dont souffre Israël dans la communauté internationale n’entrave pas pour l’instant sa politique.
[2] voir aussi AFP, relayé par Le Figaro :

Le G8 stigmatise le blocus de Gaza

Le blocus de Gaza "ne peut pas continuer et doit être changé", ont affirmé les dirigeants des huit pays les plus industrialisés (G8) dans une déclaration commune publiée à l’issue de leur sommet annuel à Huntsville (Canada). http://www.lefigaro.fr/flash-eco/20...
publié par Politis
ajout de notes : C. Léostic, Afps

Jérusalem ; Elucubrations

publié le jeudi 1er juillet 2010
Dr Hicham Mourad

 
Dans un document présenté au gouvernement en septembre 2008, l’ l’Autorité de Développement de Jérusalem annonçait que l’objectif était de créer une « série de parcs entourant la Vieille ville » dans le but de « renforcer Jérusalem comme capitale d’Israël ».
Dans un nouveau défi aux tentatives de relancer des négociations de paix, au point mort depuis de longs mois, la municipalité israélienne de Jérusalem vient d’approuver un projet controversé dans le secteur oriental de la ville, qui prévoit la destruction de 22 habitations palestiniennes et la construction de 1 000 autres logements dédiés aux colons israéliens. Le projet dit du « Jardin du roi » en hébreu (une référence aux jardins du roi Salomon) doit être construit sur un terrain de 22 hectares dans le quartier arabe de Silwan, où des familles de colons juifs se sont installées au milieu de 12 000 Palestiniens.
Pour justifier sa décision, la municipalité avance que les habitations palestiniennes concernées ont été construites sans autorisation israélienne. Or, il est pratiquement impossible pour les habitants palestiniens de Jérusalem-Est d’obtenir des autorités israéliennes de permis de construction ou d’agrandissement de leurs habitations.
En mars dernier, sous la pression de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait obtenu que le maire de la ville, Nir Barakat, gèle le projet de construction du « Jardin du roi », pour éviter des troubles dans la Ville sainte et de nouvelles frictions avec Washington au sujet de la construction à Jérusalem-Est, occupé et annexé depuis 1967. En mars, l’annonce de la construction de 1 600 logements dans un quartier juif de Jérusalem-Est avait provoqué une grave crise diplomatique avec Washington, au moment où le vice-président Joe Biden effectuait une visite en Israël. Malgré cet engagement israélien, la commission de planification urbaine de la municipalité avait donné la semaine dernière son feu vert au réaménagement de Silwan.
Réagissant aux critiques de Washington sur le projet, Benyamin Netanyahu s’est empressé de publier un communiqué expliquant qu’il n’avait pas le pouvoir d’intervenir dans la gestion de la municipalité ! Or, la construction du projet a été confiée à l’Autorité de Développement de Jérusalem (ADJ), qui relève de l’Etat et de la municipalité. De son côté, le porte-parole israélien de Jérusalem a insisté sur le fait que le projet avait pour objectif « d’améliorer la qualité de vie » (sic) à Silwan.
Ces élucubrations israéliennes ne tiennent évidemment pas debout et sont trahies par des documents officiels. Dans un document présenté au gouvernement en septembre 2008, l’ADJ annonçait que l’objectif était de créer une « série de parcs entourant la Vieille ville » dans le but de « renforcer Jérusalem comme capitale d’Israël ». Pour l’ONG israélienne anticolonisation Ir Amim (la ville des peuples), le projet s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de judaïsation de Jérusalem-Est, considéré par la communauté internationale comme un territoire occupé, avec la création de neuf parcs bibliques autour de la Vieille ville, de nature à la vider de ses habitants palestiniens et à la couper du reste de la Cisjordanie. Ce programme démontre la volonté de l’Etat hébreu de renforcer sa mainmise sur Jérusalem-Est au risque d’anéantir toute chance de paix, les Palestiniens aspirant à en faire la capitale de leur futur Etat.
publié par al Ahram hebdo en français

Appels « bidon » pour mettre fin au siège de Gaza

jeudi 1er juillet 2010 - 08h:05
Hasan Abu Nimah - The Electronic Intifada 
Depuis l’attaque meurtrière d’Israël contre la flottille de la liberté le 31 mai, il y a eu des appels de toutes parts pour qu’Israël mette fin à son siège de Gaza. C’est aussi étrange que trompeur, Israël n’étant pas le seul responsable du blocus, écrit Hasan Abu Nimah.
(JPG)
Les deux "loosers" Abbas [à g.] et Zébulon 1° - L’objectif des puissances occidentales est d’imposer grâce au blocus, la remise en selle de leur pantin Abbas dans la bande de Gaza, pour le plus grand profit des forces israéliennes d’occupation.
Beaucoup de ceux qui parlent maintenant de lever le blocus l’ont toujours fortement soutenu et continuent à le soutenir. Leurs appels vides sont principalement destinés à se décharger de toute responsabilité pour les traitements infligés par le siège cruel, illégal et injustifiable, à la population palestinienne dans la bande de Gaza.
Il est maintenant clair que le blocus a échoué, d’abord et avant tout parce que le brave peuple de Gaza a décidé de s’adapter à ses conséquences les plus dures, et de supporter avec dignité et courage la punition collective qui vise à les étrangler en leur imposant soumission et désespoir. Ils n’ont jamais accepté de marchander leur dignité nationale et leurs droits en échange de quelques produits en plus - même ceux dont ils ont le plus désespérément besoin.
Le siège a également échoué en raison de la pression montante venant de la société civile et orchestrée par des centaines d’organisations impliquées et des militants qui tiennent à rappeler au monde civilisé l’illégalité du siège de Gaza, la complicité des Nations Unies à travers ses bizarres membres du Quartet autoproclamé (États-Unis, Union Européenne, Russie et Nations Unies), ainsi que la cruauté et les doubles standards appliqués par les Européens, les Américains et beaucoup d’autres qui se sont rangés derrière la décision d’Israël de terroriser toute la population de Gaza à des fins politiques.
La dernière initiative en date, mais certainement pas l’ultime, a été la « flottille de la liberté pour Gaza » qui a été victime de la sanglante attaque israélienne par air et par mer, suivie du détournement de tous les navires et du kidnapping de tous les passagers à bord.
Israël est devenu de plus en plus préoccupé des réactions internationales, souvent positives, à l’égard des tentatives des militants pour briser le siège. Face au dilemme : soit laisser la « Flottille de la Liberté » arriver à Gaza et marquer ainsi la fin du siège, soit la bloquer et faire face à une condamnation internationale, Israël a choisi la deuxième option. Mais son utilisation de la violence terroriste sur un convoi pacifique contre des civils désarmés a provoqué une révulsion bien plus grave que ce qu’escomptait Israël.
La sauvagerie israélienne préméditée était apparemment destinée à décourager d’autres initiatives similaires. Si tel était le but, il a échoué, car les nouvelles font part de l’organisation de nouvelles flottilles dans plusieurs pays. Ainsi, Israël devra encore et encore faire face au même dilemme.
La Flottille de la Liberté n’est pas un incident historique qui aurait ouvert les yeux à un monde inconscient du fait que Gaza est assiégée. Ceci était parfaitement connu. Ce qu’a fait la Flottille, c’est placer dans un embarras énorme tous ceux qui avaient dès le début, approuvé et soutenu le blocus.
Par son attaque barbare contre la flottille, Israël a même dépassé ses habituels mépris général et indépassable du droit international, de toute décence et respect de la vie humaine. Ses actions ont mis au grand jour la complicité des puissances régionales et internationales, les forçant à réagir ou à prendre le risque d’être considérées comme les partenaires silencieux du crime israélien.
Donc ils ont commencé, les uns après les autre, à lancer des appels pour que soit mis fin au siège. Les pays européens, ceux-là même qui avaient déjà engagé leurs forces navales pour aider Israël à appliquer ce que le Comité international de la Croix-Rouge a qualifié de blocus illégal, ont fait quelque bruit contre le siège. Mais tout ce qu’ils ont fait, c’était des propositions visant à ce que le blocus soit réaménagé, les Européens jouant le rôle de mandataires, poursuivant pour le compte d’Israël les navires en route pour Gaza.
Cela illustre la complicité des Européens qui s’étaient portés volontaires pour l’application d’un accord négocié sous les auspices des Etats-Unis en 2005, concernant les passages de Gaza, dans lequel les Européens remplaçaient les forces israéliennes d’occupation en entravant la libre circulation des Palestiniens. La frontière de Rafah entre Gaza et l’Egypte restait en réalité sous contrôle israélien, lequel conservait un total droit de veto. Ce qui revienait à institutionnaliser le siège plutôt que d’exiger sa suppression...
Mahmoud Abbas, dirigeant du Fatah et chef de l’Autorité palestinienne basée à Ramallah - qui est dit avoir plaidé auprès du président américain Barack Obama de ne pas laisser Israël mettre fin au siège et donc donner au Hamas une victoire facile - appelle maintenant lui aussi à la levée du blocus. Mais lorsqu’il est interrogé, Abbas est toujours attentif à conditionner sa demande à la « réconciliation » entre le Hamas - qui a survécu à de nombreuses tentatives de coup de force concoctées par Abbas depuis la victoire aux élections de 2006 - et son organisation du Fatah, laquelle, avec le soutien international, a usurpé le contrôle de l’appareil de l’Autorité palestinienne après avoir perdu les élections.
La « réconciliation » que veut M. Abbas, c’est revenir au statu quo avant que le Hamas n’ait déjoué la tentative de coup d’Etat en juin 2007. En d’autres termes, Abbas veut pour lui une victoire facile - qui ramènerait ses forces à Gaza, avec le contrôle de ses frontières - qu’il ne peut pas atteindre par des conspirations et des aventures guerrières.
Même le gouvernement israélien a commencé à parler de la nécessité de « soulager » le siège. Il a annoncé que tout serait autorisé à entrer dans la bande de Gaza, à l’exception des articles pouvant être à « double usage » et pouvant être utilisés pour fabriquer des armes.
Les communiqués de presse ont indiqué que la liste des produits interdits incluait pratiquement tous les matériaux de construction, les tuyaux de plomberie, les appareils électriques, les fournitures de nettoyage, d’engrais et de nombreux autres éléments dont l’absence paralyse l’économie de Gaza. Avec un assentiment international, Israël a réussi à redéfinir les matériaux de construction comme des armes dangereuses, ne pouvant être admis que sous les auspices des Nations Unies.
Il reste à voir si Israël respectera ses promesses, même minimes, mais si on se base sur l’expérience passée, il y a tout lieu de s’attendre à ce que ces changements soient cosmétiques, destinés non pas à diminuer le blocus, mais plutôt à soulager la pression internationale.
Le sentiment de déception a été accentué quand le cabinet Netanyahu a publié une déclaration en anglais, parlant d’une décision du gouvernement d’alléger le blocus, tandis que la version hébraïque de la même déclaration ne comprenait rien de la sorte.
Même avec ces mesures, la bande de Gaza demeure effectivement une prison pour tous ceux qui y vivent. C’est comme si leur donner assez de nourriture était tout ce qui comptait. Leurs droits humains fondamentaux, le droit d’entrer et de sortir, d’étudier, de se déplacer et de voyager, ne sont dans les objectifs de personne.
En ce qui concerne les États-Unis, lorsque la secrétaire d’État Hillary Clinton a fait savoir la semaine dernière que la situation dans Gaza n’était pas « tenable », elle ne voulait pas dire qu’elle mettrait fin à un siège qui viole les droits fondamentaux. Tout ce qu’elle voulait dire, c’est que le siège n’était pas tenable politiquement, et donc qu’il devait être reformulé pour le rendre plus présentable.
Un véritable appel à lever le siège de Gaza signifierait la levée de toutes les restrictions, comme pour toute autre entité internationale. Aucun pouvoir n’a le droit de décider quels biens doivent entrer ou être interdits dans la bande de Gaza, et pas mêmes les importations d’armes aussi longtemps que tous les arsenaux américains et européens seront mis à disposition d’Israël pour qu’il puisse satisfaire tous ses besoins militaires. Alors qu’Israël est l’agresseur, l’occupant et le contrevenant constant au droit international...
Ce sont les peuples sous occupation et sous blocus qui ont besoin d’être renforcés pour pouvoir se libérer et retrouver leur dignité volée.
Plutôt que de prétendre que le matériel de plomberie et de ciment sont des armes, il vaudrait beaucoup mieux pour les amis d’Israël, exhorter celui-ci à discuter avec le Hamas et accepter une de ses nombreuses trêves proposées, si Israël veut sérieusement mettre fin à la violence que son occupation et sa brutalité ont générée.
Tous les appels sincères à lever le siège devrait également garantir qu’il soit mis fin au monopole israélien sur la région et à son règne terroriste et en dehors de toute loi.
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* Hasan Abu Nimah est ancien représentant permanent de la Jordanie aux Nations Unies. Cet article est paru en premier dans le Jordan Times.
24 juin 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Claude Zurbach
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Affrontements à Silwan : 23 blessés

jeudi 1er juillet 2010 - 15h:38
Ma’an News
Bethléem/Jérusalem - Ma’an - Au moins 20 palestiniens ont été blessés lors d’affrontements avec les forces israéliennes. Ces affrontements, commencés samedi soir [26 juin], ont continué toute la matinée du dimanche dans la zone occupée de Jérusalem-Est.
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Photo : Ma’an Images
Selon les témoins, un Palestinien a été tué par un tir à balles réelles et deux autres ont été touchés par des grenades lacrymogènes. Ce conflit entre les gardes-frontières israéliens, les colons et les résidents s’est produit dans la région de Ar-Rajabi de Silwan.
Le Directeur du Centre d’Information Wad Hilwa Siyam Jawad a confirmé deux blessés coté palestinien et a déclaré que plusieurs personnes ont fait des malaises suite aux tirs de grenades lacrymogènes par les gardes-frontières. Selon des sources médicales palestiniennes, au moins 20 personnes ont eu besoin de soins médicaux pour inhalation de gaz lacrymogènes.
Les médecins ont ajouté qu’ils devaient traiter les patients sur le terrain étant donné que les forces israéliennes n’autorisaient pas les ambulances à quitter la zone des affrontements.
Selon les témoins, les gardes-frontières israéliennes ont délibérément endommagé des voitures et brisé les vitres de maisons palestiniennes. Selon les habitants, de jeunes Palestiniens ont jeté des cocktails Molotov vers l’édifice de Beit Al-Asal, récemment pris par les colons israéliens et dont les habitants auraient provoqué des affrontements.
Les médias israéliens rapportent que deux patrouilles militaires israéliennes ont subi des dommages à la suite de jets de pierres de la part de jeunes palestiniens. Le porte-parole de la police nationale israélienne a déclaré que deux officiers ont été légèrement blessés par des cocktails Molotov lancés par des Palestiniens. Les blessés ont été transportés vers un hôpital pour être soignés, ajoute-t-il.
Selon le site internet israélien d’information, Ynet, les soldats ont tiré des grenades à percussion et des grenades lacrymogènes alors que les Palestiniens disent que les soldats israéliens ont ouvert le feu en l’air.
27 juin 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction de l’anglais : Rifya88
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Abbas veut des progrès avant les pourparlers directs

02/07/2010
En cas d'échec, le président palestinien a écarté toute « initiative unilatérale », telle qu'un appel au Conseil de sécurité.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que des progrès étaient nécessaires avant de passer à des négociations de paix directes, dans des propos publiés hier par des médias israéliens et en recevant l'émissaire américain George Mitchell. « J'attends des réponses sur les frontières et la sécurité pour savoir si nous parlons (avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu) le même langage, car il est préférable que de telles discussions n'explosent pas au bout de dix minutes », a déclaré M. Abbas qui a longuement rencontré mercredi à Ramallah six journalistes israéliens. Une démarche qu'il a expliquée en indiquant vouloir convaincre l'opinion israélienne de sa volonté de conclure un accord de paix prévoyant la restitution par Israël de tous les territoires palestiniens occupés depuis la guerre de juin 1967 : Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza, assortis d'échanges territoriaux mineurs. M. Abbas a également insisté sur l'arrêt par Israël de la destruction de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est, de la révocation des cartes de résidence des Palestiniens dans la Ville sainte et de la colonisation en Cisjordanie, ainsi que sur la levée totale du blocus de Gaza, a indiqué le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, à l'issue d'une rencontre à Ramallah entre l'émissaire américain et le président palestinien. Les parties ont engagé en mai des négociations indirectes, dites de « proximité », conduites par M. Mitchell, et qui pour le moment ne semblent pas avoir progressé.
Mercredi, Benjamin Netanyahu a invité M. Abbas à le rencontrer en tête à tête à Jérusalem et s'est dit « prêt à aller » à Ramallah. Selon le Jerusalem Post, M. Abbas a précisé avoir donné son agrément au prédécesseur de M. Netanyahu, Ehud Olmert, pour le déploiement d'une force internationale, exigeant qu'il n'y ait plus aucune présence israélienne sur le sol du futur État.
Interrogé sur les conséquences d'un éventuel échec des négociations indirectes, qui doivent s'achever dans deux mois, M. Abbas a écarté toute « initiative unilatérale », telle qu'un appel au Conseil de sécurité des Nations unies, toujours selon la presse israélienne.
Durant cet entretien, le président palestinien a également évoqué pêle-mêle son souhait de ne pas effectuer de nouveau mandat, la Coupe du monde de football, et défendu son doctorat obtenu à l'Université de Moscou en 1982, dans lequel il exprimait des doutes sur l'ampleur du génocide juif. Il a condamné ce « crime », rappelant avoir envoyé ses représentants à des cérémonies commémoratives, y compris à Auschwitz. « Comment peut-on nous accuser de nier l'Holocauste ? » a-t-il lancé. « Vous dites que six millions de personnes ont été tuées, je ne le conteste pas », a affirmé M. Abbas, ajoutant toutefois qu'il « ne lui appartenait pas de déterminer le nombre exact ».
Il a aussi émis le vœu que le soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis quatre ans à Gaza, « puisse recouvrer la liberté, de même que 8 000 Palestiniens détenus par Israël ». 

Netanyahu n’est pas prêt à un échange à « n’importe quel prix »

02/07/2010
Affaire Shalit « L'État d'Israël est décidé à payer un prix élevé pour la libération de Gilad Shalit, mais nous ne pouvons pas dire que ce sera à n'importe quel prix », a affirmé hier Benjamin Netanyahu, lors d'une intervention télévisée. Il s'est dit disposé à « relâcher mille prisonniers », mais a estimé qu'il s'agissait d'une « décision compliquée », affirmant que beaucoup de détenus palestiniens libérés par le passé avaient ensuite participé à des opérations anti-israéliennes meurtrières. « Nous ne parlons pas seulement de sauver des gens, mais aussi de mettre des gens en danger », a insisté le Premier ministre israélien.
Les médias israéliens évoquent depuis des mois la libération d'un millier de prisonniers palestiniens, en deux vagues successives de quelque 450 et 550 détenus, en échange du soldat israélien, détenu par le Hamas dans la bande de Gaza depuis quatre ans. Les négociations, menées via l'Égypte et un médiateur allemand, achoppent notamment sur l'identité des Palestiniens relâchés, Israël se montrant réticent à libérer des figures de la deuxième intifada des années 2000, comme le chef du Fateh pour la Cisjordanie Marwan Barghouthi, ou des « terroristes » susceptibles de commettre de nouveaux attentats.
Ces déclarations interviennent alors que la famille du soldat, lassée d'attendre, a entamé le 27 juin une longue marche de son domicile dans le nord du pays jusqu'à la résidence du Premier ministre à Jérusalem, où elle doit arriver le 8 juillet.
Un porte-parole du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que le mouvement n'avait « reçu aucune nouvelle offre sur un échange de prisonniers » dont il a imputé l'échec à M. Netanyahu.
Le porte-parole a réaffirmé que le Hamas était prêt à reprendre les tractations au point où elles s'étaient arrêtées. Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité du blocage des négociations. 

La Turquie et Israël reprennent secrètement langue après un mois de froid

02/07/2010

Des Palestiniens ont manifesté hier, dans le port de Gaza, contre 
l’attaque israélienne de la « flottille de la liberté ».Mohammad 
Abed/AFP
Des Palestiniens ont manifesté hier, dans le port de Gaza, contre l’attaque israélienne de la « flottille de la liberté ».Mohammad Abed/AFP
Les intérêts stratégiques pluriels liant les deux pays expliquent cette première tentative de reprise de dialogue.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et le ministre israélien du Commerce Benjamin Ben Eliezer se sont rencontrés secrètement mercredi à Bruxelles pour tenter de surmonter la crise bilatérale, a confirmé hier à la presse le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Burak Özügergin. « La demande de rencontre est venue d'Israël », a-t-il ajouté. Selon la télévision turque NTV, les deux ministres ont convenu de se revoir secrètement.
Il s'agit de la première rencontre ministérielle israélo-turque depuis l'arraisonnement le 31 mai par un commando israélien d'une flottille internationale qui tentait de forcer le blocus de Gaza, au cours duquel neuf Turcs avaient été tués. Incident après lequel la Turquie avait rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv, annulé trois manœuvres militaires conjointes et fermé partiellement son espace aérien aux avions militaires israéliens.
Le porte-parole turc a précisé que M. Davutoglu a réitéré lors de cette rencontre les exigences turques : « Demande d'excuses, paiement de compensations (aux familles des victimes), création d'une commission (d'enquête) indépendante et internationale, et levée de l'embargo sur Gaza ». Il a ajouté que les relations bilatérales « ont atteint un point qui n'est pas celui que nous souhaitons ».
Les autorités israéliennes ont, quant à elles, seulement confirmé que M. Ben Eliezer avait rencontré un « officiel turc ». Selon la radio militaire israélienne, l'entretien a été « préparé méticuleusement » en collaboration avec Washington et le ministre israélien de la Défense Ehud Barak. Et le journal turc Hürriyet affirme que « le décor de cet entretien secret a été planté » le week-end dernier, quand le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré Barack Obama à Toronto (Canada).
« En dépit de la dureté des réactions turques dans l'affaire de la flottille, la Turquie et Israël semblent avoir du mal à se passer l'une de l'autre », estime l'analyste français Jean Marcou, basé à Istanbul, pour expliquer cette reprise de contact. Plusieurs intérêts stratégiques lient la Turquie et Israël. « Le gouvernement israélien est très isolé », note M. Marcou. Et Israël « a intérêt à conserver de bonnes relations avec des pays qui ont une attitude modérée dans la région », même si Ankara inquiète ces temps-ci les Occidentaux qui lui reprochent de se tourner vers l'Est, ajoute-t-il. À l'inverse, il est de l'intérêt de la Turquie, qui veut jouer un rôle régional, de maintenir aussi de bonnes relations avec les Occidentaux et Israël, relève-t-il. M. Marcou rappelle encore que la Turquie dépend d'Israël pour une partie des armements qu'elle utilise dans le conflit contre les rebelles kurdes, actuellement en pleine effervescence. Notamment la vente de 10 drones Heron et la modernisation de chars M60.
La rencontre Ben Eliezer-Davutoglu a par ailleurs révélé les failles au sein du gouvernement israélien, en suscitant la colère du ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman qui a protesté contre le fait que la rencontre ait eu lieu à son insu. « C'est une insulte aux normes de comportement communément acceptées et un coup sévère à la confiance entre le ministre des Affaires étrangères et le Premier ministre », a tempêté M. Lieberman dans un communiqué au ton très vif publié mercredi soir. Selon le quotidien populaire Yediot Aharonot, M. Lieberman, chef du parti ultranationaliste Israël Beitenou, a accusé M. Ben Eliezer de « ramper » devant les Turcs. Le bureau de M. Netanyahu a reconnu que le Premier ministre avait approuvé une demande de M. Ben Eliezer, un ministre travailliste, d'avoir une rencontre non officielle avec « une personnalité turque », invoquant « des raisons techniques » pour expliquer l'absence de coordination avec le ministère des Affaires étrangères.

Deux mois pour la relance du processus de paix

Par Émile Khoury | 02/07/2010
Le négociateur en chef palestinien Saëb Oreikat avertit les Israéliens qu'ils risquent, selon ses termes, « d'éprouver bien des sueurs froides », si la solution des deux États n'est pas adoptée avant la fin de l'année. Il précise que « l'Autorité palestinienne n'aura plus lieu d'être si elle ne parvient pas à édifier un État ». Et il annonce que l'Autorité a la ferme intention, en cas de persistance du blocage israélien, d'en appeler au Conseil de sécurité des Nations unies en septembre prochain, pour en exiger une résolution officielle reconnaissant un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967. Oreikat prévoit que des États européens reconnaîtront ces frontières dès le mois prochain. Il indique enfin que l'émissaire américain George Mitchell planche actuellement sur les questions de la sécurité et des frontières des deux États.
Des diplomates estiment, de leur côté, que le récent sommet américano-saoudien a pu déboucher sur des résultats consistants pour la relance des négociations régionales. Cela sur base du postulat qui veut que seule une paix équitable peut assurer la sécurité et la stabilité de tous les pays.
Bien entendu, le roi Abdallah d'Arabie saoudite continue à défendre l'initiative de paix qu'il avait lui-même élaborée et que le sommet arabe de Beyrouth a entérinée en 2002. Il souligne cependant que cette offre ne peut évidemment pas être maintenue indéfiniment. Et qu'il est grand temps qu'Israël y réponde.
En réalité, l'État hébreu s'est déjà prononcé. Il refuse de restituer les territoires arabes et palestiniens qu'il occupe encore, d'arrêter les colonisations en Cisjordanie ou la judaïsation de Jérusalem.
Dès lors, poursuivent les diplomates cités, le souverain wahhabite œuvre à préparer un sommet arabe qui débouche sur un plan concret pour contrer Israël. Et non, comme de coutume, sur un communiqué final qui ne serait qu'une dissertation littéraire. C'est pour préparer la réussite de ce sommet que le roi Abdallah a tenu à s'entretenir avec le président Obama. Étant entendu que seuls les États-Unis restent en mesure d'amener Israël à composition, et à la table des négociations. Étant entendu, également, que l'Occident tout entier a grandement intérêt à ce qu'à travers une paix juste, le Moyen-Orient se stabilise enfin.
À l'approche saoudienne, le président Obama a répondu en affirmant qu'il est fermement déterminé à relancer avec force le processus de paix. Ajoutant qu'il est extrêmement important de voir s'édifier un État palestinien aux côtés de l'État hébreu. Sans oublier de mentionner que les pourparlers syro-israéliens doivent reprendre sous peu, parallèlement à l'ouverture de négociations libano-israéliennes. La Maison-Blanche observe, en outre, que le règlement du conflit israélo-arabe et israélo-palestinien faciliterait la stabilisation en profondeur de la contrée tout entière, du Yémen au Pakistan en passant par l'Irak, l'Afghanistan, le Golfe et l'Iran. Ce que certifie le général Petraeus, nouveau commandant en chef des forces de l'OTAN en Afghanistan, pour qui une paix régionale serait le meilleur bouclier aussi bien pour les intérêts des États-Unis que pour leurs soldats. De son côté, Jeffrey Feltman, sous-secrétaire d'État US pour les Affaires du Proche-Orient, estime que la relance du processus de paix permettrait de priver l'Iran d'une importante carte de « subversion régionale », selon ses termes. Il ajoute que les USA, et leurs alliés, sont engagés à fond pour la paix, ne transigeront pas, et ne laisseront personne atermoyer.
Cela étant, face à l'obstination israélienne, beaucoup doutent que Mitchell ait des chances sérieuses de percer. Et encore plus qu'un sommet arabe force Israël à composer. Ils pensent qu'il faut, à l'horizon 2011, une nouvelle conférence internationale de paix, pour dénouer l'écheveau. La diplomatie russe s'activerait depuis quelque temps à cet effet. L'ordre du jour virtuel s'articulerait autour des conclusions de la commission Baker-Hamilton, qui met particulièrement l'accent sur le risque d'une anarchie catastrophique se déclarant en Irak, pour s'étendre ailleurs, en cas d'impasse dans les efforts de paix au Moyen-Orient. 

Les israéliens sont convaincus de l’échec de leur gouvernement pour la libération de Chalit

[ 01/07/2010 - 10:10 ]

Agences
 « En dépit du lancement des parents du caporal Gilad Shalit en capture à Gaza,  d’une marche à partir du nord des territoires palestiniens occupés (Israël ) jusqu'à Al Qods occupée, afin de presser sur  l’état de leur entité sioniste sous présidence de Benjamin Netanyahu en évoquant l'échanger avec des détenus palestiniens, Netanyahu a répliqué inapte d’accepter cette procédure selon les exigences du commando qui détient Chalit », ont révélé des sources et des médias bien informées.
Selon la police israélienne, les  parents de Chalit ont pu rassembler lundi  autour d’eux environ 11.000 personnes en provoquant l’opinion sioniste à l’importance que leur fils soit libéré immédiatement et attirant l’attention à la négligence du gouvernement de leur entité à leur demande et sa responsabilité envers son soldat incarcéré.
Le Hamas a toujours chargé le gouvernement de l’occupation israélienne seul responsable de l’échec de la procédure d’échange de captifs palestiniens à l’encontre de Chalit, en indiquant qu’il est prêt à l’accomplir si un engagement sérieux en raison du succès au profit des palestiniens captifs que le Hamas a annoncé la nécessité qu’ils soient parmi leurs familles et dans leurs maisons.
Malgré la propagande de certains médias à propos de cette opération d’échange, le chef de ce dossier, Oussama al-Mouzaini a contredit hier, le mercredi toute nouvelle à cette procédure, en confirmant l’attachement de son mouvement aux exigences de la résistance nationale pour l’accomplissement d’échange si le gouvernement veut réellement la libération de Chalit.
 Notons que plus de trois quarts des occupants israéliens sont pour la libération de Gilad Chalit à l’encontre des captifs palestiniens exigés par le Hamas et selon les conditions du commando qui le détient.

Le conseil législatif palestinien accueille une délégation égyptienne

[ 01/07/2010 - 12:13 ]

Gaza/le Caire– CPI
Le conseil législatif palestinien a annoncé qu'il va recevoir, le jeudi 1/7, une délégation égyptienne qui effectuera une visite de solidarité avec le peuple palestinien, dans le cadre des efforts prodigués pour casser le sévère blocus sioniste imposé contre Gaza depuis plus de 4 ans.
Le conseil a affirmé dans un communiqué que la délégation comporte 30 membres dont 9 parlementaires et de nombreuses politiciens au parti d'al-Wafd, sous la direction de Essayed Badaoui, le chef du parti.
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr a exprimé son accueil à la délégation égyptienne, en affirmant que cette visite de solidarité affirme les bonnes relations entre les deux peuples  (Palestinien et égyptien).
Il a déclaré que cette visite durera un seul jour  pour une séance commune au conseil législatif palestinien et une rencontre avec le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh.
Il est prévu que la délégation va visiter les régions démolies et examiner les conséquences catastrophiques du blocus et de la guerre sioniste.
Le président du parti d'al-Wafd, Dr. Essayed Badaoui, qui dirige la délégation, avait affirmé que la levée du sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, depuis plus de 4 ans,  est devenue inévitable, notamment sous l'ombre des bonnes conditions régionales et internationales pour le briser, en précisant que l'aide au peuple assiégé est un devoir.

Jérusalem-Est : l'ONU appelle Israël à respecter le droit international

1 juillet 2010 – Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, a déclaré jeudi suivre attentivement l'évolution de la situation à Jérusalem-Est concernant les quatre membres du Conseil législatif palestinien forcés de quitter la ville par les autorités israéliennes.
« Nous suivons attentivement les informations selon lesquelles quatre législateurs palestiniens ont reçu des ordres pour leur transfert forcé de Jérusalem-Est par les autorités israéliennes », a dit M. Serry dans un communiqué.

« Nous sommes préoccupés par toutes les mesures qui peuvent raviver les tensions dans la ville et avoir des conséquences pour les résidents palestiniens de Jérusalem-Est occupé. Nous appelons Israël à respecter ses obligations au regard du droit international », a-t-il ajouté.
Le 29 juin, le rapporteur spécial de l'ONU chargé de surveiller la situation des droits de l'homme dans les Territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk, avait déjà fait part de sa préoccupation concernant le fait que les quatre membres du Conseil législatif palestinien risquaient de perdre leur droit de résidence.

« Il est troublant qu'Israël envisage de révoquer les permis de résidence de Muhammad Abu-Teir, Ahmad Attoun, Muhammad Totah, et Khaled Abu Arafeh, tous d'anciens ou actuels membres du Conseil législatif palestinien et résidents de longue date à Jérusalem-Est, en particulier depuis que la Haute cour de justice israélienne a prévu d'examiner leur cas le 6 septembre », avait-il dit.

Le Rapporteur juge particulièrement choquant qu'Israël semble prêt à transférer de force ces individus en raison de leur absence présumée de loyauté à l'égard de l'Etat d'Israël. « Israël, en tant que force occupante, a l'interdiction de transférer des personnes civiles de Jérusalem-Est, et a l'interdiction de forcer des Palestiniens à prêter allégeance ou affirmer leur loyauté à l'égard de l'Etat d'Israël », a-t-il insisté.
Lien 

Moussa : La situation au P-O « n’est pas bonne »

02/07/2010
Pour Amr Moussa, la situation au Proche-Orient « n'est pas bonne, et il existe un gros problème au niveau de l'occupation et de l'état des lieux palestinien ».
Arrivé hier en début de soirée à Beyrouth en compagnie de son épouse pour une visite privée (il recevra demain samedi un doctorat honoris causa de la LAU), le secrétaire général de la Ligue arabe en profitera pour s'entretenir tour à tour avec Michel Sleiman, Nabih Berry et Saad Hariri, ainsi qu'avec le locataire du palais Bustros, Ali Chami.
Interrogé à l'aéroport international Rafic Hariri sur la situation au P-O, Amr Moussa a indiqué que sa réponse est la même qu'il y a plus d'un mois : « La situation n'est pas bonne, mais nous essayons, sur plusieurs fronts... Le timing pour une stabilité et des solutions rapides n'est pas le bon, mais nous sommes déterminés au sein de la Ligue arabe à travailler au quotidien le plus sérieusement possible », a-t-il dit, écartant l'éventualité d'une guerre imminente. « Les problèmes sont très graves en Palestine et à Gaza, mais je ne veux pas parler de guerre et de paix », a-t-il ajouté, affirmant que ceux qui ont enterré l'initiative de paix arabe de 2002 sont dans l'erreur.

L'occupation lance 4 raids aériens contre Gaza

[ 01/07/2010 - 11:03 ]

Gaza – CPI

Des sources locales ont affirmé que les avions militaires sionistes ont lancé un missile, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 1/7, sur l'un des bâtiments de l'aéroport à l'est de la ville de Rafah, dans la Bande de Gaza, en causant plus d'ampeleur de ravage dans le bâtiment ciblé, mais sans qu'aucune victime ne soit enregistrée.
Des sources sécuritaires ont dit que les avions sionistes ont lancé un autre missile sur le post sécuritaire de Faiz Garad, au sud du quartier de Zaitoun, dans la ville de Gaza.
Un avion de guerre sioniste a lancé une roquette sur une zone vide dans le quartier d'al-Najjar, à Khouza'a, en endommageant des maisons voisines.
D'autre part, les vedettes militaires sionistes qui s'installent près des côtes de la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu de leurs artilleries sur les navires de pêcheurs palestiniens.

Une compagnie sioniste entame un projet colonial dans la ville de Lod

[ 01/07/2010 - 12:28 ]

Jaffa al-Youm – CPI

La compagnie publie que le nouvel appartement qui se compose de 4 chambres sera vendu par 825 mille de Shekels, en promettant ceux qui achèteront les chambres d'une grande activité sociale et de construction des écoles bibliques et religieuses.
Elle a déclaré que ses projets coloniaux représentent une série d'une campagne pour judaïser la ville et protéger son aspect juif, selon ses prétentions.

Les députés du Hamas organisent un sit-in au siège de la Croix-rouge à Jérusalem

[ 01/07/2010 - 11:39 ]

Al Qods occupée-CPI
« Les deux députés et un ministre alliés au Hamas se  sont retranchés aujourd’hui dans leur défense contre la décision illégale de l’occupation israélienne, au siège de la Croix-Rouge à Jérusalem », a déclaré ce matin le correspondant de la chaîne d’Al Jazzera en arabe, Eliasse Karram, il y a une demi heure.
Les députés menacés par l’expulsion de leur ville sainte, Al Qods occupée, sont convaincus plus que jamais par l’illégitimité de la décision arbitraire sioniste, en la qualifiant un nettoyage ethnique et une violation au droit humanitaire et à la loi internationale, ainsi à la convention d’Oslo qui garantit leur droit à être élu ou de s’engager dans des activités démocratiques, libres et politiques.
Dans une violation très flagrante aux normes juridiques, du droits de l’homme et de la loi internationale, l’occupation a enlevé hier, après midi le député Maqdissi Mohamed Abou Tair menacé d’expulsion sioniste.
Il est à noter que les autorités occupantes israéliennes à libérer récemment les députés, Mohamed Abou Tair avant d'être enlevé hier, Ahmed Attoun et Mohamed Toutah, ainsi l'ancien ministre des affaires d'al-Qods, l'ingénieur Khaled Abou Arafa et exigent leur expulsion de leur ville natale Al Qods occupée.

L'occupation essaye à expulser les bergers d'al-Aghwar pour s'emparer de la région

[ 01/07/2010 - 12:01 ]

Ariha – CPI
Les témoins ont ajouté que des grandes forces de l'occupation israélienne encerclaientt maintenant les tentes des bergers palestiniens dans la région d'al-Ras al-Ahmer, au moment où les bulldozers sionistes les démolissaient l'une après l'autre.
Ils ont affirmé que cette campagne sioniste menace d'une catastrophe visant la région à cause du grand nombre de maisons qui vont être détruites, en conséquence, l'expulsion collective des bergers et la confiscation d'al-Aghwar.

Les colons sionistes envahissent le tombeau du prophète "Youssef"

[ 01/07/2010 - 12:18 ]

Naplouse – CPI
Des sources locales ont déclaré que les colons sionistes ont envahi la région du tombeau où ils ont fait leurs rites talmuds, avant de se retirer sous la protection des grandes forces de l'armée de l'occupation israélienne.
Les sources ont ajouté que les milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui déploient leurs forces aux alentours de la région pour faire face aux citoyens et jeunes palestiniens qui veulent défendre le tombeau.
Les mêmes sources ont poursuivi que les colons sionistes envahissent le tombeau de temps en temps, en endommageant les propriétés des Palestiniens à ses alentours au milieu des insultes contre les Palestiniens, les arabes et les musulmans.

L'occupation enlève le député Maqdissi Mohamed Abou Tair

[ 01/07/2010 - 12:53 ]

Al-Qods occupée – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont enlevé, le mercredi après midi 30/6, le député Maqdissi, Mohamed Abou Tair suite qu'un groupe des forces des "Mousta'rebins" (des soldats sionistes déguisés des vêtements palestiniens) lui a menée une embuscade, près de sa maison dans le village de Sour Baher.
Il a été transporté à la prison sioniste d'al-Maskoubia, en vu d'exécuter la décision de lui expulser à l'extérieur de la ville occupée d'al-Qods.
Une force spéciale des Moustarebins a arrêté la voiture du député Ahmed Attoun dans laquelle ils voyageaient avant avoir enlevé le député Mohamed Abou Tair, en l'emmenant vers la parison d'al-Maskoubia, sous prétexte que son séjour à al-Qods est fini, et qu'il ne possède aucune permission d'y rester, ensuite, il doit quitter la ville, le plus tôt possible, selon les prétentions sionistes.
L'ancien ministre des affaires d'al-Qods, l'ingénieur Khaled Abou Arafa a affirmé, dans ses déclarations de presse, cette nouvelle arrestation,  en prévoyant que les autorités sionistes vont effectuer leur décision pour lui expulser avec les députés Mohamed Abou Tair, Ahmed Attoun et Mohamed Toutah.
Il a qualifié cette mesure sioniste d'un dépassement à la ligne rouge et qu'elle confirme que les nouvelles des tentatives de l'autorité de Fatah auprès de l'occupation pour annuler l'expulsion des députés d'al-Qods, ne sont que des mensonges.
De on côté, une source de la police sioniste a prétendu que le député Mohamed Abou Tair ne fait pas partie des sujets en discussions concernant les députés menacés d'expulsion, ensuite, son arrestation a été prise suite que son séjour dans la ville occupée d'al-Qods est devenu irrégulier selon la loi sioniste.
D'autre part, les députés islamiques ont condamné l'enlèvement du député Mohamed Abou Tair, en considérant qu'il représente une confirmation au nettoyage ethnique contre les habitants de la ville sacrée d'al-Qods occupée.
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, a condamné fortement l'enlèvement d'Abou Tair, en affirmant qu'il est une piraterie démasquée contre la légitimité palestinienne et un début d'une nouvelle Nakba contre la ville occupée d'al-Qods.
Il a appelé les pays arabes et islamiques, la ligue arabe et l'organisation de la conférence islamique à intervenir immédiatement pour sauver al-Qods devant la politique raciste sioniste.
De plus, le bloc "Changement et réforme" qui représente le mouvement du Hamas dans le conseil législatif palestinien a mis en garde des conséquences dangereuses de l'arrestation d'Abou Tair et de l'expulsion des autres députés Maqdissis.

La centrale électrique de Gaza marche partiellement

[ 02/07/2010 - 02:00 ]

Gaza – CPI
La société d’électricité de la bande de Gaza a déclaré, hier jeudi 1er juillet 2010, que la centrale électrique unique de la bande de Gaza avait retrouvé sa bonne marche, mais partiellement. En fait, une certaine quantité de carburant y est arrivée.
Sohaïl Sakik, directeur de la société, a précisé qu’un seul générateur avait retrouvé la vie après l’arrivée du carburant.
A noter que la centrale s’est arrêtée jeudi et vendredi derniers, à cause du manque de carburant.
Sakik a souligné, dans une déclaration de presse, que faire marcher la centrale allait partiellement résoudre le problème de la coupure du courant. La période de coupure quotidienne pourra être de huit heures au lieu des douze actuelles.

Grande-Bretagne : magnifique victoire judiciaire pour les militants ayant saboté un fournisseur de l’armée israélienne

Publié le 1er-07-2010

C’est une victoire splendide qu’ont obtenue jeudi 5 militants britanniques, qui avaient ouvertement saccagé les bureaux d’une usine fournissant les systèmes de bombardement de l’aviation israélienne. Le 17 janvier 2009, alors que les massacres de la population de Gaza se poursuivaient, ces militants anti-guerre, qui manifestent depuis des années contre le fabricant d’engins de mort EDO-MBM, s’étaient introduits dans son établissement de Brighton Hove (Sussex, sud de l’Angleterre), non sans avoir préalablement enregistré des vidéos dans lesquelles ils revendiquaient l’action à venir
Une fois dans la place, ils avaient fracassé le plus grand nombre possible d’ordinateurs, jetés par les fenêtres, et détruit ce qu’ils pouvaient de classeurs et fichiers de cette entreprise puante, avant de se laisser tranquillement arrêter par la police au petit matin, fiers de l’œuvre de salubrité publique qu’ils venaient d’accomplir. Quand les dommages furent chiffrés, à 200.000 € en l’occurrence, l’un des participants répondit avec flegme : « 200.000 seulement ? On croyait en avoir fait un peu plus ! ».
EDO-MBM est une filiale du conglomérat américain ITT Corporation, un groupe industriel dont le passé criminel est l’un des plus sordides, sinon le plus sordide, de l’histoire du XXème siècle. On doit entre autres à ITT ses subventions à Hitler et à son chef des camps de la mort Heinrich Himmler, ses investissements dans l’aviation militaire du régime nazi, sa participation au coup d’Etat du général Pinochet au Chili, et d’innombrables coups tordus en Afrique.
Sa filiale EDO-MBM, régulièrement touchée par des scandales de corruption au sein du complexe militaro-industriel, a développé un système de bombardement vertical exclusivement utilisé par les F-16 de l’armée israélienne, principal instrument de terreur aérienne contre les populations du Liban et de Palestine.
Au procès, qui vient de se dérouler à Brighton, les accusés (Robert Nicholls, 52 ans ; Ornella Saibene, 50 ans ; Tom Woodhead, 25 ans ; Harvey Tadman, 25 ans, et Simon Levin, 35 ans) ont confirmé que leur action citoyenne n’était pas seulement légitime, mais qu’elle était légale. Entre autres, parce que le Statut de Rome fondant la Cour Pénale Internationale (CPI), désormais ratifié par le Royaume-Uni, fait obligation à tout citoyen ou tout institution témoin de crimes de guerre –ce qui est bien le cas de l’aviation israélienne contre le peuple palestinien, avec les matériels fournis par EDO-MBM- de s’y opposer.
Citée par la défense, la député britannique du Green (Verts) Party Caroline Lucas a justifié l’opération de sabotage, estimant que « tous les recours démocratiques pour s’opposer à l’œuvre de mort de EDO-MBM ont été épuisés », et que le passage à l’action directe était donc une nécessité.
Après avoir entendu également le plaignant, le patron de l’usine EDO-MBM qui fut rapidement confondu pour une série de mensonges, le jury a déclaré les cinq accusés non coupables. Le cas de deux autres prévenus doit être examiné ultérieurement.
Commentant le verdict d’acquittement, le magistrat George Bathurst-Norman a déclaré pour sa part : « Il n’est pas exagéré de dire que la population de Gaza a véritablement enduré les maux de l’enfer, au cours de l’attaque israélienne ‘Plomb Durci’ ».
CAPJPO-EuroPalestine