vendredi 14 août 2009

Des volontaires reconstruisent les maisons démolies dans Jérusalem

jeudi 13 août 2009 - 06h:23

Ronen Medzini - YnetsNews



Chaque année, des dizaines de volontaires viennent à Anata, dans Jérusalem-Est, pour reconstruire des maisons détruites par Israël. Un conseiller municipal de Jérusalem participe également à ce processus de reconstruction, dans l’espoir qu’il « posera les fondations pour nous aider à vivre ensemble dans la paix ».

Avec comme toile de fond, l’expulsion de familles arabes de Jérusalem-Est et les tensions avec les Etats-Unis et l’Occident, un groupe de quelque quatre-vingts Israéliens, Palestiniens et militants étrangers s’est lancé dans une unique mission, celle de reconstruire les maisons qui ont été démolies.

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Des volontaires à Anata. "La démocratie ce n’est pas seulement le droit de voter".
(photo Gil Yohanan)


Les militants, qui viennent chaque année au « camp d’été » à Anata, un quartier dans le nord-est de Jérusalem, reconstruisent actuellement les maisons de deux familles, détruites durant l’expulsion des familles par les autorités israéliennes.

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Jeff Halper

« Quelquefois, il existe des situations où les civils doivent se dresser contre l’injustice et faire des choses que le gouvernement refuse de faire, » dit Jeff Halper, directeur du Comité israélien contre les démolitions de maisons (ICAHD), à Ynet.

Cette activité n’est pas légale, mais Halper dit qu’elle est néanmoins vitale et importante : « Ce n’est pas juste une action humanitaire pour aider des Palestiniens dans le malheur. C’est un acte de résistance politique contre l’occupation. Nous le faisons au grand jour. Si vous agissez comme un voleur dans la nuit, ce n’est plus une protestation, » dit Halper.

« Comme frères et sœurs »

Soixante des quatre-vingts militants qui sont au camp d’été cette année sont des volontaires venus de l’étranger, dont quarante d’Espagne. Le gouvernement espagnol apporte tout son soutien à leur participation au projet.

« La démocratie ce n’est pas seulement le droit de voter. Elle est une conscience sociale et une opposition à l’injustice, » explique l’un des volontaires. « L’opinion publique d’Israël ne sait pas vraiment ce qui se passe ici. Tout se fait loin du regard du public. Les Palestiniens ne peuvent pas être chassés du territoire. Même si le gouvernement continue les destructions, nous viendrons, et nous reconstruirons. »

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Au grand jour.
(photo : Gil Yohanan)


Sur une colline face au site de construction, se tient Younis Sabiyah, il regarde sa maison démolie en train d’être reconstruite. Sabiyah a habité Anata pendant 16 ans avec huit des membres de sa famille. L’an dernier, sa maison a été démolie. Depuis, il est en location.

« Si Dieu le veut, je crois que la maison sera reconstruite et qu’ils ne la détruiront pas. Les gens ici ne sont pas seulement des amis, ils sont comme des frères et des sœurs pour moi, » dit Sabiyah.

« Construire des ponts pour coexister »

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Meir Margalit

Les jeunes volontaires ont reçu un soutien surprenant, celui d’un conseiller municipal de Jérusalem. Meir Margalit (Meretz [parti laïc et sioniste - ndt]) vient aider le groupe à la reconstruction. « Je n’essaie pas de me cacher. J’agis ouvertement contre la politique municipale et j’aide à construire les maisons qu’elle a démolies. C’est mon profond attachement aux valeurs humanitaires, » dit Margalit à Ynet.

« A chaque fois que l’Etat détruit une maison, il sape les piliers porteurs sur lesquels il est basé. Ce que je fais, c’est tenter désespérément de sauver le pays de lui-même, de démanteler le mécanisme d’autodestruction qui est en mouvement de ce pays depuis 1967. Ma motivation essentielle est d’essayer de remettre l’Etat d’Israël sur le chemin du bon sens, » explique Margalit.

Margalit prend une part active dans le projet de reconstruction et participe à la construction. « L’objectif principal n’est pas juste la philanthropie. En plus de la maison, nous construisons aussi un pont pour coexister. Nous vivrons en fin de compte côte à côte dans des Etats indépendants et actuellement nous posons les fondations de ce qui nous aidera à vivre dans la paix, » dit le conseiller municipal.

4 août 2009 - YnetNews et publié également sur le site de l’ICAHD - traduction : JPP

Livni : Des Israéliens veulent désespérement quitter le pays

Israel - 13-08-2009
Par YNet News
La présidente de l’opposition dit que des centaines de milliers d’Israéliens cherchent le moyen de déménager à l’étranger, étant donné la situation politique sombre du pays et le manque de vision du gouvernement.

La population israélienne a perdu tout espoir devant la situation politique du pays, a dit mercredi soir la chef de l’opposition Tzipi Livni.

Je vois le désespoir de beaucoup d’Israéliens. Des centaines de milliers, au vu de ce qui se passe, demandent un passeport étranger, envoient leurs enfants étudier à l’étranger, et même y achètent une maison,” a dit Livni à des centaines de députés et militants de Kadima, lors d’un rassemblement à Tirat Hacarmel.
Source : Ynet
Traduction : MR pour ISM

Ahmad Quraï ‘ : «Je dénonce vigoureusement l’irrégularité des élections…

Palestine - 13-08-2009

L’élection d’Al-Tayyib est un scandale… Des contacts ont lieu actuellement en vue de constituer le «Fatah al-Sahwah»
Par Quds-al-‘Arabiyy
Déclaration d’Ahmad Quraï‘ (Abû-l-‘Alâ’) au Quds-al-‘Arabiyy du jeudi 13 aout 2009
Monsieur Ahmad Quraï‘, membre du Comité central du Fatah et ancien chef négociateur palestinien, a déclaré que la colère gronde chez beaucoup de membres du mouvement Fatah en raison de «manipulations» qui ont entaché la récente élection de son Comité central.
Il nous a notamment déclaré lors d’une interview qu’il nous a accordée en exclusivité qu’il y a un énorme point d’interrogation qui plane au-dessus de cette élection tant en ce qui concerne son organisation (et son déroulement) que le dépouillement des bulletin, et que des dispositions avaient été prises, dans les coulisses, qui ont eu pour effet d’écarter certains noms et, au contraire, d’en imposer certains autres.


Il a affirmé que "la méthode décidée par la Commission de supervision du scrutin n’a pas été respectée. Nous nous étions mis d’accord sur le fait que les bulletins pour l’élection des membres du Comité central seraient déposés dans une unique urne. Or, cette élection a été effectuée au moyen de dix urnes…»

M. Quraï‘ a indiqué qu’il y a eu certaines interventions, ajoutant ce commentaire, sur le ton de la plaisanterie : «Apparemment, ce qui s’est passé à Téhéran (allusion à une falsification (supposée, ndt) du scrutin présidentiel iranien) n’arrive pas à la cheville de ce qui s’est passé chez nous, en Palestine…»
Il a poursuivi : «La période est ardue, critique : des propositions d’Etat provisoire (palestinien) sont formulées, l’on parle d’une solution excluant les réfugiés et Jérusalem, de démembrements territoriaux, de groupes de colonies (israéliennes) pérennisés… et, apparemment, certains prennent cela au sérieux…»

Il a fait observer que quatre responsables de la coordination sécuritaire avec la puissance occupante ont été élus, se posant la question rhétorique : «Cela peut-il être simplement le fait du hasard» ?

Muhammad Quraï‘ a insisté sur le fait qu’il a déposé un recours officiel en ce qui concerne non seulement les résultats, mais bien le déroulement du scrutin dans son ensemble. Il a précisé : «J’étais contre la tenue du congrès du Fatah à l’intérieur (= en Cisjordanie, ndt) ; Mais sa tenue ayant été décidée à Bethléem, j’ai œuvré avec sérieux à mettre ce congrès sur les rails. Seulement voilà : il y a eu un retournement complet de la situation, du fait de la présence d’un groupe ayant des objectifs totalement différents des nôtres

Il a affirmé qu’il n’y aura «aucune cohésion au sein du groupe qui a été élu», ajoutant : «apparemment, d’aucuns cherchent à me nuire. Mais je ferai une déclaration publique demain ou après-demain : je dévoilerai tout ce que je sais, dans le détail…»

Il a qualifié ce qui s’est passé hier, à savoir la victoire bidon de dix-neuf élus et la révision des résultats afin de faire élire Al-Tayyib ‘Abdal-Rahîm de «bidouillage absolument honteux» : «Et que je t’enlève ce bulletin-ci, et que je te rajoute celui-là, et puis tiens, si j’en rajoutais trois ?... : c’est quoi, ce cirque ??»

Il a également évoqué le blocage des bulletins en provenance de la bande de Gaza et la prise de contrôle du vote par téléphone par une clique particulière.

Le président de la Commission électorale, Muhammad Al-Sayyad, avait démissionné afin de protester, mais il est revenu sur sa démission, à la suite de pressions…

Nous (Al-Quds al-Arabiyy) avons appris qu’un groupe important de membres du Comité central sortant et d’importantes personnalités du Fatah sont en train de se concerter en vue de constituer ce qu’il a été convenu d’appeler en principe le «Fath al-Sahwah» [le Fatah du Réveil].
Parmi ces personnalités figurent notamment Abû Shâkir al-Natshéh, Naçr Yûsif, Muhammad Jihâd… Ce groupe est coordonné par des personnalités dirigeantes de la bande de Gaza et de la diaspora palestinienne.

M. Quraï‘ a révélé qu’il ne croit absolument plus à la «solution à deux Etats», cette « solution » étant devenue quasiment impossible : «que serait cet Etat sans frontières reconnues, ne jouissant d’aucune souveraineté, sans continuité territoriale, celle-ci ayant été déchiquetée par les blocs de colonisation sioniste, et dont Jérusalem ne serait vraisemblablement pas réellement la capitale ?»

Rappelons que M. Quraï‘ (qui n’a pas été élu, ndt) est arrivé en 20ème position dans cette élection, avec un écart d’une seule voix avec Al-Tayyib Abd-al-Rahîm, arrivé 19ème, et avec un écart de deux voix avec M. Muhammad Ashtiyéh, arrivé 18ème. C’est alors que l’on a rouvert l’une des urnes, afin de faire élire ses deux devanciers.

De son côté, Mme Rabîha Diyâb, candidate au Comité central du Fatah, nous a affirmé avoir déposé un recours contre cette élection, exigeant le recomptage des bulletins déposés dans toutes les urnes électorales.

Elle nous a déclaré : «Il était indispensable de procéder au re-dépouillement de toutes les urnes et de réexaminer l’élection de tous les membres du Comité central, et non pas seulement d’une ou de deux personnes… Partant, j’estime que l’on doit reconsidérer les résultats qui ont été proclamés

Nous avons appris que la démission des membres du Comité directeur suprême de Gaza, appartenant tous au Conseil révolutionnaire du Fatah avant ces élections, avec, à leur tête, le Dr. Zakariyâ al-Aghâ, membre du Comité central du Fatah déjà avant l’élection, s’était produite après des contacts effectués par Al-Aghâ avec ces responsables durant toute la nuit d’avant-hier – des contacts qui s’étaient poursuivis jusqu’à hier matin.

Ahmad Al-Naçr, membre de la direction du Fatah à Gaza, nous a dit que tous ces membres avaient convenu de présenter leur démission, et que le Dr. Zakariyâ al-Aghâ avait été chargé de rédiger leur lettre de démission au Président Mahmûd ‘Abbâs.


Abû Al-Naçr a ajouté : «Nous n’avons désormais plus aucun lien avec la direction du Fatah dans la Bande de Gaza ; notre démission est irrévocable», indiquant que la direction du Fatah dans la Bande de Gaza refuse les résultats de ces élections dont il déclare qu’«ils souillent la réputation du Fatah».

Il a demandé la constitution d’une commission d’enquête, considérant que les résultats obtenus par la direction du mouvement sont « faux, ayant été produits par une élection irrégulière ».
Traduction : Marcel Charbonnier

80ème anniversaire du massacre d’Hébron, une propagande sioniste

Hébron - 12-08-2009
Par Neturei Karta
Le 8 juillet 2009, pour le 80ème anniversaire du massacre d’Hébron, le Rabbin Yisroel Dovid Weiss, de Neturei Karta, a présenté le récit du Rabbin Baruch Kaplan, qui était alors étudiant à l’Ecole (Yeshiva) d’Hébron lorsque le massacre a eu lieu. Le Rabbin Kaplan accuse les sionistes d’avoir détruit la coexistence pacifique entre les Arabes et les Juifs en Palestine, affirmant qu’ils ont provoqué le massacre qui a fini par se produire.

Entretien avec le Rabbin Baruch Kaplan

Traduction libre de la transcription en yiddish d’un entretien enregistré il y a une vingtaine d’années avec feu le Rabbin Baruch Kaplan, qui était principal à l’école de filles Beis Yaakov à Brooklyn, et qui fut étudiant à la l’école talmudique d’Hébron (école religieuse) en 1929, au moment de l’assassinat de plusieurs juifs par des arabes. Rabbin Kaplan explique comment les événements se sont enchaînés, et comment ce sont les sionistes cinglés, arrogants et couards qui furent responsables des événements en provoquant les Palestiniens.


« Lorsque j’étais à Hébron en 1929, s’est produit le massacre tragique de plus d’une vingtaine étudiants, de grands savants, et de quarante autres membres de la communauté juive. Je voudrais décrire l’erreur qui a circulé dans les communautés juives – une erreur horrible, qui accusait les Arabes d’Hébron d’être des meurtriers qui avaient attaqué les Juifs simplement parce que les Arabes sont « mauvais ». Pour dissiper tout malentendu, il faut corriger cette erreur. Les Arabes étaient des gens très sympathiques, et la population juive d’Hébron vivait avec eux et avait avec eux des relations amicales. Ils travaillaient avec les Juifs, et tout le monde s’entendait très bien.

Pour vous citer un exemple, j’avais l’habitude de faire à pied un kilomètre ou deux, à l’extérieur de la ville, seul, pour aller voir un arbre dont on croyait qu’il était celui où notre patriarche Abraham a rencontré les trois angles, tel que décrit dans la Genèse. J’aimais beaucoup aller voir cet arbre, surtout en été. Le long du chemin, je discutais avec les Arabes, surtout par geste d’ailleurs parce que je ne parle pas l’arabe. Ce qui est intéressant, c’est que personne dans la yeshiva ne m’a jamais dit qu’il était dangereux d’aller parmi les Arabes. Nous vivions avec eux, et nous nous entendions très bien.

J’ai vu également une lettre du Grand Rabbin des hassidim de Ger de l’époque, le Rabbin Avraham Mordechai Alter de Pologne, au sujet de ce voyage en Terre Sainte pendant les jours où les gens parlaient d’émigrer en Palestine. Il voulait savoir quel genre de personnes étaient les Palestiniens, pour pouvoir conseiller les gens d’y aller ou non. Il a écrit dans sa lettre que les Arabes étaient des gens biens, très amicaux.

C’est pourquoi il faut mettre les choses au clair sur les accusations que les Palestiniens étaient des assassins terribles qui aimaient attaquer les Juifs. Cela n’a jamais du tout été la situation !

Les affreux sionistes d’aujourd’hui sont exactement comme leurs prédécesseurs, qui furent à l’origine des terribles souffrances en Palestine avec leurs guerres contre les Arabes, que Dieu ait pitié d’eux. A cette époque, en 1929, les sionistes avaient un slogan affirmant que le Mur des Lamentations à Jérusalem était un « symbole national » juif. Bien entendu, les Arabes n’étaient pas d’accord avec cette idée, estimant qu’ils avaient le contrôle du lieu depuis plus de 1.100 ans. Cependant, les cliques sionistes hurlaient que « Le Mur est à nous ! ». Il est difficile de comprendre pourquoi ils ressentent ça quand on sait qu’ils n’ont aucune connexion avec les lieux saints juifs que ce soit.

Un débat a éclaté dans les journaux juifs sur l’établissement d’une zone de prières permanente pour les Juifs au Mur. Cela a provoqué les Arabes, et le Rabbin de Jérusalem de l’époque, Rabbin Yosef Chaim Zonnenfeld, a supplié d’arrêter et d’être reconnaissants aux Arabes de permettre aux Juifs de prier au Mur depuis tant de siècles sans être inquiétés. Les sionistes voulaient cependant une installation permanente sous leur contrôle.

Les sionistes ont refusé de tenir compte des appels du Rabbin Zonnenfeld et ils ont appelé à une grande réunion de Juifs à Jérusalem – quelques 10.000 personnes sont venues. Un des orateurs était leur « chef Rabbin » (Avraham Isaac Kook), qui a proclamé : « Ecoute O Israël, le Mur est notre Mur, le Mur est Un » (ce qui est un jeu de mots ridicule sur le modèle de la bénédiction, «Ecoute O Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est Un »). C’est ça qui a provoqué le début du conflit de l’époque entre les sionistes et les Arabes.

Ensuite, nous étions en train d’étudier à la yeshiva d’Hébron et nous avons vu une troupe de gamins en pantalons courts portant des armes sur des bicyclettes et des motos ou courant dans les rues d’Hébron. Cela nous a énormément inquiétés. Que préparaient-ils ?

En bref, notre rabbin, le chef religieux de notre faculté, le Rabbin Moshe Mordechai Epstein, leur a proposé une rencontre, mais ils ont refusé. Il a été obligé d’aller les voir pour leur demander ce qu’ils préparaient. Il les a accusés de vouloir provoquer les Arabes. Ils ont répondu qu’ils venaient nous protéger ! Nous avons crié : « Allez au diable ! Dieu, aie pitié !” Ils n’ont pas voulu quitter la ville jusqu’à tard.

Ces poltrons arrogants ne sont enfuis que lorsque les dirigeants locaux des Arabes ont appelé à un grand rassemblement de la population des villages arabes des environs. Mais c’était trop tard : les Arabes se sont organisés, et le Mufti a appelé son peuple à être prêts dans la nuit de vendredi lorsque la yeshiva serait en prières. A ce stade, la yeshiva était seule contre les sionistes, mais les Arabes ne pouvaient pas distinguer entre nous et les sionistes. Malheureusement, ils ont attaqué et tué quelques-uns d’entre nous, dont le grand savant, le Rabbin Shmuel Rosenhaltz.

Le lendemain matin, nous avons entendu de l’agitation dans la ville, et pire encore, nous avons entendu les pleurs et les cris. Moi et un ami, Avraham Ushpener, habitions dans un appartement dans un immeuble de trois étages loué par un juif à un Arabe. On entendait le bruit depuis notre appartement, au troisième étage. Nous étions terrifiés de laisser entrer les Arabes parce que nous savions combien ils étaient en colère, mais un peu plus tard, les choses se sont calmées. Au total, 65 personnes ont été tuées. De l’autre côté de la ville, cependant, les Juifs ont été épargnés.

Pourquoi est-ce que je vous raconte cette histoire ? C’est parce que je voulais décrire comment ces affreux sionistes, ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier, furent la cause de notre souffrance ! Ils ont collaboré avec les nazis, et notre religion nous enseigne qu’une personne qui fait faire un pêché à une autre est pire que quelqu’un qui tue.

Cela me rappelle un événement raconté par le Rabbin Moshe Schonfeld, qui a rendu une fois visite au Rabbin Avraham Yeshayahu Karelitz (le Chazon Ish) lorsque l’Etat sioniste a été créé, et qu’il y avait des combats entre les sionistes et les Arabes.

Le Rabbin Schonfeld a raconté au Rabbin Karelitz ce qui se passait. Le Rabbin Karelitz lui a dit que les crimes des sionistes étaient bien pires, parce qu’ils étaient des hérétiques qui déracinaient des centaines de milliers de Juifs de leur foi et que la douleur était bien plus grande parce que nos Sages ont déclaré qu’une personne qui fait pêcher une autre est bien pire que s’il l’a tue.

De nos jours, il y a un dirigeant sioniste (Begin), dont l’arrogance et l’égoïsme sont plus importants pour lui que toute autre chose, et pour lesquels il est prêt à sacrifier des centaines de milliers de Juifs. Ces hérétiques et ces malfaiteurs, ce leader sioniste d’un Etat qui a tué le judaïsme des juifs yéménites et marocains, et de beaucoup d’autres Juifs séfarades ! C’est le travail de ces voyous et de ces gangsters. Et il y a des partis religieux juifs qui osent affirmer qu’ils aiment cet homme ?! Tout le monde soit savoir que la colère des Arabes contre nous est seulement causée par les sionistes !

Les Arabes étaient amicaux avec nous, et je peux en témoigner. Nous avons très bien vécu avec eux à Hébron. Le Rabbin Alter l’a attesté lui aussi, et ce sont ces maudits sionistes qui ont provoqué leur haine contre nous. Les sionistes osent user de leur pouvoir pour expulser les Arabes, et même aujourd’hui au Liban, ils tuent et massacrent les Arabes ; ils effacent des villages entiers avec les avions que leur donnent les Etats-Unis.

Tout le monde doit savoir qui sont les meurtriers – les sionistes sont les plus grands assassins de la terre, qui refusent de laisser le peuple juif vivre en paix soit physiquement, soit spirituellement ! »

Ci-dessous la vidéo du récit (en anglais) du Rabbin Kaplan par le Rabbin Weiss, avec de très anciennes photos d’Hébron.

« 80ème anniversaire du massacre d’Hébron, une propagande sioniste »


Source : Neturei Karta
Traduction : MR pour ISM

Les pêcheurs de Gaza manifestent réclamant la levée du blocus et l'arrêt des agressions israéliennes

13 Août 2009

Gaza / Les pêcheurs palestiniens ont manifesté aujourd'hui devant le siège des Nations Unies à Gaza, réclamant la levée du blocus israélien injuste et la mise d'une fin aux agressions israéliennes contre les pêcheurs gazaouis.

L'agence d'information palestinienne /Palestine Aujourd'hui/ a rapporté que les pêcheurs palestiniens ont demandé aux Nations Unies, à la communauté et aux institutions internationales d'exercer des pressions sur Israël pour lever le blocus qu'il impose aux pêcheurs gazaouis et cesse de les soumettre au feu de ses forces.

Le président du comité populaire pour l'affrontement du blocus, M. Jamal al-Khoudari, a fait noter que cinq mille pêcheurs palestiniens font l'objet d'un réel danger menaçant leur avenir et leurs familles.

20090813-173140.jpg Appelant à une position réelle susceptible de les sauver, M. al-Khoudari a souligné que les pertes annuelles du secteur de pêche dans la bande de Gaza est estimé à /3/ millions de Dollars et ce, à cause des agressions israéliennes continues contre les pêcheurs de cette bande.

De Même, M. al-Khoudari a estimé que limiter de /15/ à /3/ miles marins la distance autorisée aux pêcheurs gazaouis et les mettre sous le feu se contredisent avec les accords auxquels l'occupant avait souscrit.

Parallèlement, M. al-Khoudari a appelé la communauté internationale et les parties concernées à faire des pressions sur l'occupant israélien pour le forcer à se conformer aux accords qu'il avait signés dans ce sens et à autoriser les pêcheurs palestiniens à exercer sans restrictions leur profession, tout en faisant l'éloge de la fermeté du peuple palestinien face à l'arrogance de l'occupant israélien dans tous les domaines.
N.S. / Gh.H.

sana.sy

« La Palestine aux Palestiniens et le Liban aux Libanais », martèle Abbas

14/08/2009

Le président de l’Autorité palestinienne a présidé, hier à Ramallah, la première réunion de la nouvelle direction du Fateh.Abbas Momani/AFP
Le président de l’Autorité palestinienne a présidé, hier à Ramallah, la première réunion de la nouvelle direction du Fateh.Abbas Momani/AFP
PROCHE-ORIENT Le chef de l'Autorité palestinienne a réaffirmé son attachement au « droit de retour » en déclarant que « la Palestine est la patrie des Palestiniens, tout comme le Liban est aux Libanais ».

Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a exclu hier, après avoir présidé la 1re réunion de la nouvelle direction de son parti, une reprise des négociations avec Israël sans un arrêt de la colonisation, et souligné le droit de son peuple à la « légitime défense ». « Toute négociation doit être basée sur le respect par les parties, surtout Israël, des engagements pris dans le cadre de la feuille de route (..) et en premier lieu l'arrêt de la colonisation, sous toutes ses formes et sans exception, à Jérusalem et dans le reste des territoires occupés », a déclaré M. Abbas à l'issue d'une réunion du nouveau comité central du Fateh, la principale instance dirigeante du mouvement. « Notre peuple est attaché à l'option de la paix, mais se réserve le droit de recourir à la résistance légitime, garantie par le droit international, contre l'occupation et la colonisation et pour atteindre ses objectifs qui sont la liberté, l'indépendance et la création de son État », a-t-il ajouté. Il a également réaffirmé son attachement au droit de retour des réfugiés palestiniens, en déclarant que « la Palestine est la seule patrie du peuple palestinien, tout comme l'Égypte est pour les Égyptiens, le Liban pour les Libanais et la Jordanie pour les Jordaniens ».
M. Abbas a aussi salué les « efforts du président (américain) Barack Obama et son insistance sur la nécessité de la création d'un État palestinien et l'arrêt total de la colonisation ». Le gel de la colonisation, réclamé par M. Obama et rejeté par le gouvernement israélien de droite dirigé par Benjamin Netanyahu, a provoqué de sérieuses tensions entre les États-Unis et Israël.

M. Abbas a en outre affirmé que le Fateh refusait un « État aux frontières temporaires », une solution souvent évoquée pour surmonter la difficulté de parvenir à un accord définitif. Il a par ailleurs affirmé que le congrès du Fateh, qui a injecté du sang neuf dans sa direction pour la première fois en vingt ans, a été « un grand succès ».
Le congrès, qui s'est ouvert le 4 août à Bethléem, en Cisjordanie, doit officiellement s'achever après l'annonce des résultats de l'élection d'une autre instance du Fateh, le Conseil révolutionnaire, attendue aujourd'hui. « Ce congrès marque le début d'un processus de réforme et de renouvellement au sein du Fateh », a dit M. Abbas, qui a été plébiscité à la tête du mouvement fondé par le leader historique Yasser Arafat à la fin des années 1950. Le Fateh monopolisait le pouvoir au sein de l'Autorité palestinienne avant d'être battu aux législatives en 2006 par le mouvement islamiste Hamas, qui l'a ensuite délogé par la force de la bande de Gaza en 2007. Son pouvoir se limite depuis à la Cisjordanie occupée par Israël. Le parti était en outre miné par des luttes de clans et un manque de discipline qui ont accéléré son déclin depuis la mort de Arafat en 2004. M. Abbas s'en est pris dans ses déclarations au Hamas pour avoir empêché des centaines de délégués du Fateh à Gaza d'assister au congrès, dénonçant « la répression pratiquée par les putschistes ».
Les élections du Fateh ont permis une entrée en force à sa direction de cadres de la nouvelle génération au profit de caciques, avec l'élection notamment de Marwan Barghouthi, figure de proue du mouvement emprisonné à vie en Israël, et d'hommes à poigne issus des services de sécurité comme Mohammad Dahlane et Jibril Rajoub. Un ténor du Fateh, l'ancien Premier ministre et ancien négociateur Ahmad Qoreï, qui a perdu son siège, a dénoncé des « manipulations » ayant selon lui entaché le scrutin, dans une interview au quotidien al-Quds al-Arabi publié à Londres. M. Abbas a minimisé ces propos, excluant toute « scission » au sein du parti.
l'orient le jour

Des Palestiniens tués arborant le drapeau blanc

publié le jeudi 13 août 2009

NouvelObs
Alors qu’ils agitaient le drapeau blanc, symbole international de paix et de reddition, onze civils palestiniens auraient été tués par des soldats de l’armée israélienne lors de la dernière offensive dans la bande de Gaza, selon Human Rights Watch.

L’armée israélienne a tué onze civils palestiniens alors qu’ils agitaient le drapeau blanc, durant son offensive de décembre/janvier dans la bande de Gaza, a affirmé l’organisation Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié jeudi (13 août).

Selon ce rapport de 63 pages, établi à partir de témoignages, d’examens médicaux et balistiques, les soldats israéliens ont tué dans sept cas séparés 11 civils palestiniens, dont cinq femmes et quatre enfants, et ont blessé au moins huit autres arborant le drapeau blanc pour être épargnés.

"Ces civils étaient en groupes et agitaient un T-shirt ou un foulard. Il n’y avait aucun combattant palestinien dans les parages à ce moment là", souligne HWR qui appelle l’armée à ouvrir une enquête sur ces morts.

"Responsables de crimes de guerre"

Il précise que ces 11 civils n’ont pas servi de boucliers humains aux combattants du Hamas et n’ont pas non plus été victimes d’échanges de tirs.

"Les soldats israéliens n’ont, au meilleur des cas, pas pris les précautions nécessaires pour distinguer les civils des combattants avant d’ouvrir le feu, comme l’exigent les lois de la guerre", ajoute-t-il. "Dans le pire des cas, ils ont délibérément attaqué des civils, et sont donc responsables de crimes de guerre", dit-il encore.

L’armée israélienne a ouvert 14 enquêtes contre des soldats soupçonnés de conduite criminelle lors de l’offensive dans la bande de Gaza.

Ce rapport est le sixième de HRW sur cette opération.

1.400 Palestiens tués, 5.000 blessés

Dans quatre rapports précédents, l’ONG avait reproché à Israël d’avoir violé les règles du droit international qui obligent un belligérant à distinguer entre cibles civiles et militaires.

Un cinquième rapport avait qualifié de "crimes de guerre" les tirs de roquettes contre des civils israéliens par le Hamas.

Selon les services de santé palestiniens, 1.400 Palestiniens ont été tués et quelque 5.000 blessés durant l’offensive militaire israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza.