mardi 2 mars 2010

Les pays non-alignés condamnent la possession par Israël d'armes nucléaires

01 Mar 2010
Téhéran /  Les pays non-alignés ont condamné la possession d'Israël d'armes nucléaires, appelant à rendre la région du Moyen-Orient dépourvue de toutes armes nucléaires en vue de parvenir un monde dénucléarisé.
Les pays de non-alignement ont réaffirmé leur appui au droit d'Iran à posséder un programme nucléaire civil, plaidant pour la restauration d'un dialogue global et multipartite pour régler cette question.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, simultanément avec le début de la réunion périodique du conseil des gouverneurs de l'AIEA, les pays non alignés ont appelé à l'adoption des mesures empêchant des attaques ou des menaces contre les installations d'enrichissement de l'uranium Iranien.
Ils ont aussi mis en garde contre l'éloignement de la voie de la diplomatie dans la résolution de cette question, mettant en garde contre toute attaque qui vise les installations nucléaires iraniennes, car celle-ci sera considérée comme une violation de la loi internationale.
Ils ont, en outre, réclamé du conseil des gouverneurs de l'AIEA de prendre en considération les demandes iraniennes légitimes sur la maitrise de la technologie nucléaire. 

A. Chatta & T. Slimani 

 http://www.sana.sy/fra/55/2010/03/01/275892.htm

Ramallah veut annuler la discussion du rapport Falk sur Gaza

ONU - 01-03-2010
Après le rapport Goldstone, le rapport Falk est combattu par la daytonesque administration palestinienne
Par Al Jazeera 
L'autorité de Ramallah se bat bec et ongles pour ajourner jusqu'en juin prochain la discussion du rapport de Richard Falk, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, sur Gaza, et pour l'effacer de l'ordre du jour de la réunion du Conseil des Nations Unies aux droits de l'homme consacrée à la Palestine, qui se tient ce mois de mars à Genève.















Combats de rue à Al-Qods, le 28 février 2010 (Ahmad Gharably/AFP)

Ibrahim Khreicheh, observateur permanent pour la Palestine aux Nations Unies à Genève, a déclaré à Al Jazeera que le but de l'ajournement est de "permettre d'accorder l'attention nécessaire aux trois rapports que l'autorité considère comme prioritaires, parmi lesquels le rapport Goldstone".
Monsieur Khreicheh a indiqué que le rapport en question contenait des informations imprécises, contrairement au rapport Goldstone, et ajouté que l'autorité souhaitait qu'il englobe l'ensemble des violations israéliennes dans les territoires occupés.
Une vingtaine d'organisations juridiques et d'associations civiles ont aussitôt dénoncé la manœuvre de la délégation palestinienne à Genève ainsi que les attaques personnelles formulées à l'encontre de Richard Falk. Elles ont adressé une lettre à Mahmoud Abbas lui demandant de confirmer le rapport Falk sur l'ordre du jour de la réunion. Elles ont par ailleurs rappelé que Richard Falk avait été violemment combattu par les sionistes et accusé d'antisémitisme, qu'il avait été à plusieurs reprises interdit d'accès aux territoires, et détenu puis remis dans l'avion par lequel il était arrivé.
On est en droit de se demander quels sont les deux autres rapports "prioritaires" invoqués par l'autorité collaborationniste, et de s'interroger sur sa volonté de noyer la guerre contre Gaza dans "l'ensemble des violations dans les territoires occupés".
N'oublions pas que le rapport Goldstone, dont l'auteur est connu pour son sionisme avéré et revendiqué, avait en son temps fait l'objet de la même procédure d'ajournement par la clique abbasso-dahlanienne.
A présent qu'elle a rendu ses armes à l'occupant et cru effacer des mémoires la lutte de libération armée, la marionnette de Ramallah vit dans l'angoisse des rapports des institutions internationales qui n'ont jamais fait peur à personne.
Heureusement, et l'histoire l'a toujours prouvé, le destin des peuples qui veulent se libérer ne se joue pas sur les podiums mais dans la rue.

- Présentation du rapport Falk sur le site des Nations Unies.

- Rapport Goldstone.

 http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13503&type=analyse&lesujet=Collabos

AlQassam : Un service sécuritaire arabe pourchassait Al Mabhouh

Monde Arabe - 01-03-2010
Par Al Manar 
Au moment où les responsables militaires israéliens et émiratis se lancent les accusations sur l'affaire du meurtre du cadre du Hamas Mahmoud Mabhouh, le Hamas révèle de nouvelles informations qui incriminent d'autres services de renseignements … arabes !
Un haut responsable de la branche armée du Hamas, les brigades Al Qassam, a déclaré que l'opération de l'assassinat de Mabhouh envisageait de le tuer avec Mabhouh.
"Cet assassinat nous visait tous les deux", a affirmé Mohammad Nassar qui réside à Damas. "Ces informations sont sûres, et on les dévoile pour la première fois".
Et d'ajouter, "J'avais reçu un appel téléphonique de Mabhouh juste avant son départ de la Syrie. Il m'avait alors dit: "Je sens que toute une armée me poursuit, mais c'est Allah qui décide de nos sorts en fin de compte".
Selon lui, "l'assassinat rapide de Mabhouh est dû à sa détention d'informations très dangereuses sur un des services de renseignements arabes qui le pourchassait jour et nuit".
Nassar a expliqué que le martyr possédait des preuves tangibles et de multiples dossiers sur les crimes de ce service qui tente de mettre fin à la résistance islamique.
Par ailleurs, des sources du Hamas ont déclaré au journal National que Mabhouh avait été sujet à deux tentatives d'assassinat : la première fut à Dubaï où il fut empoisonné, et la deuxième tentative à Beyrouth lorsqu'il avait essuyé des tirs d'origine inconnue. 

Espionnage: de plus en plus d'agents écroulés

01/03/2010   
L’effondrement des réseaux d’espionnage pour la solde d’Israël se poursuit. Selon le quotidien libanais AsSafir, un nouvel agent a été arrêté à Tripoli. Citant des sources sécuritaires, le journal précise que l’arrestation de Jawdatt K. qui possédait un magasin de pièces de voitures détachées  a été possible grâce aux aveux des autres agents arrêtés lors des coups de filets précédents.  
"Il était muni de plusieurs faux passeports pour se rendre à Chypre ainsi que des appareils très sophistiqués qui permettent une communication avec les avions", indique le quotidien.
Homme d’une quarantaine d’années, Jawdatt avait des cousins haut placés dans la hiérarchie militaire libanaise. Il s’est surtout fait remarquer par le train de vie luxueux qu’il entretenait ainsi que sa famille et de par les voitures dernières modèles qu’il conduisait.
Evoquant ce qu’il a considéré être « les échecs sécuritaires essuyés par Israël », le magazine britannique The Economist a pour sa part recensé plus de 25 cellules d’agents travaillant pour la solde d’Israël arrêtées au Liban depuis le mois d’octobre 2008. Selon des sources libanaises, ce sont plus de 100 personnes qui ont été arrêtées.
Par ailleurs, des sources sécuritaires ont affirmé à la chaine de télévision AlManar que l'agent (Michel M. Abdo) a reconnu lors de son interrogatoire être impliqué dans l'assassinat du responsable militaire au Hezbollah Ghaleb Awali.
"Un groupe du Mossad avait rencontré Abdo dans son domicile pour planifier et exécuter l'attaque", ont-elles révélé. 

Hariri : le discours de Sayed Nasrallah a instauré un certain rééquilibre

01/03/2010 
Le Premier ministre libanais Saad al-Hariri a évoqué les menaces israéliennes, soulignant que le discours de Sayyed Hassan Nasrallah, a quelque part instauré un certain rééquilibre .
Au cours de sa visite à Qatar, Saad al-Hariri a affirmé aux journalistes que « le gouvernement de l’ennemi lance des menaces à droite et à gauche, sauf que le Liban suit  les mouvements de l'ennemi pour étudier s’il envisage de faire la guerre contre le Liban ».
Reconnaissant l'existence d'une menace en provenance d'"Israël", Hariri a demandé de ne pas lui offrir un prétexte pour mener à terme ce qu'il veut. Il a estimé que pour « face à ces menaces il faut promouvoir l'unité nationale » estimant que « nous sommes en mesure d'éviter cette guerre, et que l’israélien veut une guerre sur le Liban pour détourner l'attention de ce qui se passe dans le processus de paix avec les Palestiniens », notant que «  pas un seul m'a dit lors de mes visites qu'il y a une guerre contre le Liban ».
Interrogé sur le discours du Secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah, Hariri a déclaré: «Ce discours a quelque part réinstauré  un certain équilibre, mais Israël cherche un argument, or en ce qui concerne le conflit arabo-israélien nous sommes en plein dedans et nous ne sommes pas concernés par tout autre axe ».

Cela fait des années maintenant que l’Iran est capable d’avoir une ’arme nucléaire en six mois’...

lundi 1er mars 2010 - 12h:13
Lataan (Australie) - Mounadil
...mais, comme ’demain’, elle n’arrive jamais.
Les trente ans qui ont suivi l’éviction du Shah par le peuple iranien ont vu divers intervalles de temps mentionnés pour situer le délai nécessaire aux Iraniens pour fabriquer une bombe atomique, mais le chiffre de six mois semble très populaire. Peu importe, bien entendu, l’absence complète de preuves suggérant seulement que les Iraniens font autre chose que construire des réacteurs nucléaires pour produire de l’électrcité ou des isotopes pour des fins médicales. Mais cela n’a pas arrêté les propagandistes qui semblent insister pour dire que l’Iran est à seulement six mois de posséder une arme atomique.
Si j’avais commencé en 1980, après le départ du Shah, la liste des affirmations selon lesquelles l’Iran disposerait d’une arme atomique dans les six mois, il vous faudrait... six mois pour les lire ! J’écourterai donc la liste pour commencer avec certaines des affirmations qui remontent au début de ce siècle.
(JPG)
Centrale nucléaire de Bouchehr - Iran
(Reuters)
En août 2003, le Los Angeles Times rapportait que l’Iran pourrait avoir une ’arme nucléaire en six mois.’ Un peu plus de deux ans après, en septembre 2005, Israël affirmait que l’Iran aurait des "armes nucléaires dans six mois.’ Puis, près de trois ans plus tard, en juin 2008, on nous a encore dit que l’Iran aurait une ’arme nucléaire dans six mois.’ Un an plus tard, en juillet 2009, Haaretz rapportait que ’L’Allemagne pense pense que l’Iran pourrait avoir une bombe nucléaire dans six mois.’
Présentement, dans la toute dernière déclaration datée du 23 février par le soi-disant ’expert sur l’armement iranien’ David Albright, l’Iran, d’après ce spécialiste, est aujourd’hui à seulement ... (surprise) six mois d’avoir une arme nucléaire. C’est précisément le même David Albright qui nous disait il y a un peu plus d’un an, en février 2009 : "C’est une affaire de quelques mois pour que l’Iran soit capable d’avoir suffisamment d’uranium de qualité militaire pour des armes nucléaires." C’est également le même David Albright qui avait déclaré en 1999 dans l’émission ’60 minutes’ sur CBS que Saddam Hussein était "à quelques mois ou un an d’avoir une arme nucléaire."
Albright ? Pas possible ! C’est ce type qui criait au loup dès le début ! Malheureusement, les media continueront à faire écho à ses jérémiades et à celles de ses semblables et il y aura ceux qui les croient. En fin de compte, l’Occident emmené par Israël et les Etats Unis, attaquera l’Iran sur la base de ces mensonges, mais le pire que des centaines, des milliers ou peut-être des millions de morts plus tards, le reste du monde s’en accommodera sans un murmure.
28 février 2010 - Mounadil - traduit de l’anglais par Djazaïri
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8261

Crimes israéliens à Gaza : L’ONU veut une enquête crédible

publié le lundi 1er mars 2010

el Watan

 
Seize pays de l’Union européenne sur 27 ont voté pour, les autres, comme l’Allemagne et l’Italie, se sont abstenus.
L’ONU a remis vendredi la pression sur Israël et les Palestiniens, en leur demandant à nouveau d’enquêter de manière crédible sur les crimes de guerre qu’ils sont accusés d’avoir commis lors du conflit de Ghaza l’hiver dernier. L’Assemblée générale, où siègent les 192 Etats membres de l’ONU, a adopté, à cet effet, une résolution proposée par plusieurs pays arabes, par 98 voix contre 7, avec 31 abstentions. Israël et son principal allié, les Etats-Unis, ont voté contre. La Chine a voté pour, la Russie s’est abstenue. Seize pays de l’Union européenne sur 27 ont voté pour, les autres comme l’Allemagne et l’Italie se sont abstenus. [1] La résolution, non contraignante, demande à Israël et aux Palestiniens d’ouvrir des enquêtes « indépendantes, crédibles et conformes aux critères internationaux » sur les « graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme » dont ils ont été accusés.
Elle donne virtuellement cinq nouveaux mois aux deux parties pour s’exécuter puisqu’elle demande au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de lui faire un rapport dans ce délai sur la mise en œuvre de ces exigences. La résolution recommande de nouveau au gouvernement suisse, dépositaire de la Convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre, de réunir une conférence des parties contractantes à cette Convention, sur « les mesures à prendre pour faire respecter celle-ci dans les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est ».
Les accusations de crimes de guerre étaient contenues dans le rapport controversé de la commission du juge sud-africain Richard Goldstone, qui avait été chargée par l’ONU d’enquêter sur la manière dont s’était déroulé le conflit, lors de l’offensive militaire israélienne dans la bande de Ghaza du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009. L’Assemblée plénière de l’ONU avait déjà demandé de telles enquêtes, le 5 novembre dernier, donnant trois mois aux deux parties pour les mener à bien. A l’échéance de ce délai, le 5 février, M. Ban avait remis un rapport dans lequel il déclarait n’être pas en mesure de déterminer si Israël et les Palestiniens s’étaient conformés à l’exigence formulée par l’Assemblée en novembre. M. Ban avait reçu, fin janvier, un rapport officiel du gouvernement israélien, dans lequel celui-ci se défendait d’avoir violé les lois de la guerre et s’efforçait de réfuter les accusations de la commission Goldstone. Jusqu’ici, l’Etat hébreu n’a pas annoncé la création d’une commission d’enquête.
M. Ban avait également reçu, fin janvier, de l’Autorité palestinienne, un rapport préliminaire sur la façon dont elle prévoyait d’enquêter sur la guerre à Ghaza. L’observateur permanent de la Palestine, Riyad Mansour, auteur de la nouvelle résolution, a exprimé sa gratitude pour « un vote écrasant contre l’impunité et pour l’établissement des responsabilités ».
Le silence du Mossad
Le chef de la police de Dubaï a exhorté le patron du Mossad israélien, Méir Dagan, à reconnaître la responsabilité de son service dans le meurtre en janvier, à Dubaï, d’un cadre du Hamas, Mahmoud Al Mabhouh. « Méir Dagan, le chef (du Mossad), se doit d’admettre son crime (...) ou d’apporter un démenti catégorique à l’implication de son service. Mais son attitude actuelle témoigne de sa peur. Qu’il s’assume, en homme », a déclaré le général Dhahi Khalfan dans le quotidien Emarat Al-Youm, organe du gouvernement local de Dubaï. M. Khalfan — dont la police a mis en cause le Mossad pour le meurtre de Mahmoud Al Mabhouh, retrouvé mort le 20 janvier dans un hôtel de l’émirat — a annoncé vendredi posséder « une preuve irréfutable de l’ADN d’un des assassins », outre les « empreintes digitales » de plusieurs autres suspects.
La police de Dubaï a publié une liste de 26 suspects porteurs, selon elle, de vrais faux passeports (12 Britanniques [2], six Irlandais, quatre Français, trois Australiens et un Allemand), avec leurs photographies, indiquant que les passeports sont authentiques et les suspects en ont fait une utilisation frauduleuse par usurpation d’identité. « Ce qui est sûr jusqu’à présent, c’est que la plupart des meurtriers dont les noms ont été annoncés (...) se trouvent en Israël », a souligné le général Khalfan dans Al-Khaleej, un quotidien des Emirats. « Dagan et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, seront tous les deux en tête des personnes recherchées (par mandat international) dès lors qu’il sera prouvé que le Mossad est l’auteur du meurtre et que Dagan (...) admettra franchement être responsable de la planification et de l’exécution du crime », ajoute-t-il. Le chef de la police a, en outre, estimé que la police de Dubaï devrait se doter désormais d’« une section spécialisée dans la lutte contre le Mossad ».
L’Australie enquête sur des affaires d’espionnage au profit d’Israël
Une enquête sur trois citoyens ayant la double nationalité australienne et israélienne, soupçonnés d’espionnage pour le compte d’Israël, a été lancée par le service de renseignement australien (ASIO), a rapporté hier le journal Sydney Morning Herald. Selon le journal, l’enquête a été ouverte au moins six mois avant l’assassinat en janvier à Dubaï de Mahmoud al Mabhouh, responsable au sein du mouvement palestinien Hamas, un acte largement attribué aux services secrets israéliens (Mossad). Les autorités de Dubaï ont révélé que trois suspects de l’assassinat, aux noms de trois citoyens de double nationalité australienne et israélienne, étaient porteurs de passeports australiens. Selon des sources de renseignement australiennes, les trois personnes faisant l’objet d’enquête australienne ont toutes immigré en Israël durant la dernière décennie, mais retournent en Australie à différents moments pour obtenir un nouveau passeport.
[1] La France et le Royaume-Uni ont voté pour.http://www.rfi.fr/contenu/20100226-...
[2] voir aussi le Monde :

Des "super-policiers" britanniques en Israël pour enquêter sur le "Dubaïgate"

Des enquêteurs britanniques sont arrivés en Israël, vendredi 26 février, pour interroger six personnes détenant la double nationalité britannique et israélienne, dont les noms ont été cités dans l’affaire de la mort d’un responsable du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, dans une chambre d’hôtel en janvier à Dubaï, rapporte The Independant, samedi. Ces policiers de la SOCA, agence parallèle à Scotland Yard qui coordonne la lutte contre le crime organisé, vont s’entretenir avec leurs six concitoyens dont les nom apparaissent sur certains des onze vrais-faux passeports révélés par la police de Dubaï.
Il s’agit pour les enquêteurs de mener à bien une mission qui leur a été confiée par leur premier ministre, Gordon Brown, lequel a exigé que la lumière soit faite sur l’utilisation présumée de passeports britanniques par des hommes que les autorités de Dubaï soupçonnent d’être membres d’une équipe du Mossad qui a assassiné M. Mabhouh. Israël, dont l’ambassadeur à Londres a été convoqué par le Foreign office, a refusé de confirmer ou d’infirmer sa responsabilité dans la mort du responsable palestinien.
"POSSIBLES TÉMOINS D’UN CRIME"
La Soca a annoncé que les interrogatoires auront lieu dans les locaux de l’ambassade britannique à Tel Aviv et confirmé que "les autorités israéliennes ont été informées" de cette procédure. Six autres détenteurs de passeports britanniques, également susceptibles, selon la Soca, d’avoir été "témoins d’un crime", seront entendues après que leurs noms ont été évoqués parmi ceux de quinze nouveaux suspects diffusés par la police émiratie.
Le chef de la police de Dubaï, qui assure que ses services ont trouvé des empreintes digitales et des traces ADN, a déclaré qu’il travaillait en étroite collaboration avec des pays européens, l’Australie et les Etats-Unis pour enquêter sur l’authenticité des passeports supposément utilisés dans cette affaire. http://www.lemonde.fr/proche-orient...
ajout de notes : C. Léostic, Afps

Pieux mensonge

publié le mardi 2 mars 2010
Uri Avnery – 27 février 2010
 
Mercredi prochain, la Cour suprême d’Israël examinera la demande d’un groupe de citoyens israéliens d’imposer au ministère de l’Intérieur de les enregistrer comme appartenant à la “nation israélienne”. Curieux ? En effet.
Le ministère de l’Intérieur reconnaît 126 nations, mais pas la nation israélienne. Un citoyen israélien peut être enregistré comme appartenant à la nation assyrienne, tatare ou circassienne. Mais la nation israélienne ? Désolé, ça n’existe pas.
Selon la doctrine officielle, l’État d’Israël ne peut pas reconnaître une nation “israélienne” car il est l’État de la nation “juive”. En d’autres termes, il appartient aux Juifs de Brooklin, de Budapest et de Buenos Aires, bien que ceux-ci se considèrent comme faisant partie des nations américaine, hongroise ou argentine.
Compliqué ? Effectivement.
CETTE CONFUSION a commencé il y a 113 ans, quand le journaliste viennois Théodore Herzl écrivit son livre “L’État des Juifs”. (C’est la bonne traduction. Le titre généralement utilisé est faux et signifie quelque chose d’autre). Dans cet objectif, il devait accomplir un exercice acrobatique. On peut dire qu’il utilisa un pieux mensonge.
Le sionisme moderne est né comme réponse directe à l’antisémitisme moderne. Ce n’est pas un hasard si le terme “Zionismus” est apparu quelque 20 ans après que le terme “antisemitismus” fut inventé en Allemagne. Ils vont de pair.
En Europe et dans les Amériques, un autre terme moderne fleurissait : le nationalisme. Des peuples qui avaient vécu ensemble pendant des siècles sous des dynasties d’empereurs et de rois voulurent appartenir à leurs propres États-nations. En Argentine, aux USA, en France et dans d’autres pays, des révolutions “nationales” eurent lieu. L’idée contamina presque tous les peuples, grands, petits et minuscules, du Pérou à la Lithuanie, de la Colombie à la Serbie. Ils ressentirent le besoin d’appartenir au lieu et à la population où ils vivaient et mouraient.
Tous ces mouvements nationaux furent nécessairement antisémites, certains plus, certains moins, parce que l’existence même des Juifs de la Diaspora allait à l’encontre de leurs perceptions fondamentales. Une diaspora sans patrie, dispersée dans des dizaines de pays, était inconciliable avec l’idée de nation enracinée dans une patrie recherchant l’uniformité.
Herzl comprit que la nouvelle réalité était par nature un danger pour les Juifs. Au début, il chérissait l’idée d’une assimilation complète : tous les Juifs seraient baptisés et se dissoudraient dans les nouvelles nations. En tant qu’auteur de théâtre, il conçut même le scénario : tous les Juifs viennois iraient ensemble à la cathédrale Saint-Antoine pour être baptisés en masse.
Quand il réalisa que ce scénario était un peu tiré par les cheveux, Herzl passa de l’idée de l’assimilation individuelle à ce que l’on pourrait appeler une assimilation collective : s’il n’y a pas de place pour les Juifs dans les nouvelles nations, eh bien ils se définiraient en nation comme les autres, enracinée dans une patrie à eux et vivant dans un État à eux. Cette idée fut appelée sionisme.
MAIS LÀ il y avait un problème : il n’existait pas de nation juive. Les Juifs n’étaient pas une nation mais une communauté ethnico-religieuse.
Une nation existe à un certain niveau d’une société humaine, une communauté ethnico-religieuse à un autre niveau. Une “nation” est une entité de personnes vivant ensemble dans un pays avec une volonté politique commune. Une “communauté” est une entité religieuse basée sur une foi commune, qui peut vivre dans différents pays. Un Allemand par exemple, peut être catholique ou protestant ; un catholique peut être allemand ou français.
Ces deux types d’entités ont deux moyens de survie différents, un peu comme les différentes espèces dans la nature. Quand un lion est en danger, il se bat, il attaque. C’est pour cela que la nature l’a équipé de dents et de griffes. Quand une gazelle est en danger, elle fuit. La nature lui a donné des pattes rapides. Toute méthode est bonne si elle est efficace. (Si elle n’était pas efficace, les espèces n’auraient pas survécu jusqu’à nos jours.)
Quand une nation est en danger, elle se lève et elle combat. Quand une communauté religieuse est en danger, elle va ailleurs. Les Juifs, plus que tous les autres, ont perfectionné l’art de s’échapper. Même après les horreurs de l’Holocauste, la diaspora juive a survécu et aujourd’hui, deux générations après, elle est de nouveau florissante.
POUR INVENTER une nation juive, Herzl a ignoré cette différence. Il prétendit que la communauté ethnico-religieuse juive était aussi une nation juive. En d’autres termes : contrairement à tous les autres peuples, les Juifs étaient à la fois une nation et une communauté religieuse ; concernant les Juifs, les deux notions étaient équivalentes. La nation était une religion, la religion était une nation.
C’était un “pieux mensonge”. Il n’y avait pas d’autre moyen : sans lui, le sionisme n’aurait pas pu naître. Le nouveau mouvement prit l’étoile de David de la synagogue, le chandelier du Temple, le drapeau bleu et blanc du châle de prière. La Terre Sainte devint la patrie. Le sionisme remplit les symboles religieux d’un contenu national, séculier.
Les premiers à détecter la falsification furent les rabbins orthodoxes. Presque tous maudirent Herzl et son sionisme dans des termes on ne peut plus clairs. Le plus extrême fut le rabbin de Lubavitch, qui accusa Herzl de détruire le judaïsme. Les Juifs, écrivit-il, sont unis par leur adhésion aux commandements de Dieu. Le docteur Herzl veut supplanter ce contrat divin avec le nationalisme séculier.
Quand Hertzl lança l’idée sioniste, il n’avait pas l’intention de fonder “l’Etat des Juifs” en Palestine, mais en Argentine. Encore quant il écrivait son livre, il ne consacra au pays que quelques lignes, sous le titre “Palestine ou Argentine ?” Cependant, le mouvement qu’il créa l’obligea à dévier ses efforts vers la terre d’Israël, et ainsi l’État y prit naissance.
Quand l’État d’Israël fut fondé et que le rêve sioniste fut réalisé, il n’y avait plus besoin de “pieux mensonge”. Après la fin de la construction, l’échaffaudage pouvait être enlevé. Une vraie nation israélienne était née, il n’était plus nécessaire d’une autre nation imaginaire.
CES JOURS-CI, le plus grand journal d’Israël, Yediot Aharonot, diffuse une publicité télévisée montrant des numéros antérieurs. Le jour où l’État d’Israël fut fondé, le titre géant a annoncé : "l’Etat hébreu !”
“Hébreu”, pas “Juif”. Et ce n’est pas un hasard : à l’époque, le terme “Etat juif” sonnait étrangement. Au cours des années précédentes, les gens de ce pays n’avaient pas l’habitude de faire une claire distinction entre “juif” et “hébreu”, entre les questions qui appartenaient à la Diaspora et celles appartenant à ce pays : Diaspora juive, langue juive (yiddish), attitude juive, religion juive, tradition juive – mais langue hébraïque, agriculture hébraïque, industries hébraïques, organisations clandestines hébraïques, policiers hébreus.
S’il en est ainsi, pourquoi donc les mots “État juif” apparaissent-ils dans notre Déclaration d’indépendance ? Il y a une raison simple à cela : les Nations unies ont adopté une résolution pour la partition du pays entre un “État arabe” et un “État juif”. C’était la base légale du nouvel État. La déclaration, qui avait été préparée à la hâte, disait donc que nous étions en train d’établir “l’État juif (selon la résolution de l’ONU), à savoir l’État d’Israël”.
La construction fut terminée, mais l’échaffaudage ne fut pas démonté. Au contraire : il est devenu la partie la plus importante de la construction et dépasse sa façade.
COMME LA PLUPART d’entre nous à l’époque, David Ben Gourion croyait que le sionisme avait supplanté la religion et que la religion était devenu superflue. Il était tout-à-fait sûr qu’elle déclinerait et disparaîtrait d’elle-même dans le nouvel État séculier. Il décida que nous pourrions nous permettre de nous passer du service militaire des étudiants des écoles religieuses, croyant que leur nombre se réduirait de quelques centaines à presque rien. La même croyance l’a conduit à permettre aux écoles religieuses de continuer d’exister. Comme Herzl, qui avait promis de “garder nos Rabbins dans les synagogues et nos officiers dans les casernes", Ben Gourion était certain que l’État serait entièrement laïc.
Quand Herzl a écrit “l’État des Juifs”, il n’imaginait pas que la diaspora juive continuerait d’exister. Dans sa conception, seuls désormais les citoyens du nouvel État seraient appelés Juifs, tous les autres dans le monde s’assimileraient dans leurs nations respectives et ne seraient plus visibles.
MAIS LE “pieux mensonge” de Herzl a abouti à ce qu’il n’avait pas imaginé, ainsi que les compromis de Ben Gourion. La religion ne s’est pas desséchée en Israël, mais au contraire : elle gagne le contrôle de l’État. Le gouvernement ne parle pas de l’État-nation des Israéliens qui y vivent, mais de “l’État-nation des Juifs” – un État qui appartient aux Juifs du monde entier, dont la plupart appartiennent à d’autres nations.
Les écoles religieuses mettent fin au système d’enseignement général et sont en train de le maîtriser, si nous ne prenons pas conscience du danger et n’affirmons pas notre essence israélienne. On est sur le point d’accorder le droit de vote aux Israéliens résidant à l’étranger et c’est un pas vers l’octroi du droit de vote à tous les Juifs du monde entier. Et, plus important : les mauvaises herbes qui croissent dans le champ national-religieux – les colons fanatiques – poussent l’État dans une direction qui peut conduire à sa destruction.
POUR SAUVEGARDER l’avenir l’Israël, on doit commencer à enlever l’échaffaudage du bâtiment. En d’autres termes : enterrer le “pieux mensonge” qui dit que religion égale nation. La nation israélienne doit être reconnue comme base de l’État.
Si ce principe est accepté, quelle sera – à l’intérieur de la Ligne Verte – la future forme d’Israël ?
Il y a deux modèles possibles, et beaucoup de variantes entre les deux modèles.
Modèle A : l’État multi-national. Presque tous les citoyens appartiennent à l’une des deux nations : la majorité appartient à la nation hébraïque et une minorité à la nation arabe palestinienne. Chaque nation jouira d’une autonomie dans certains domaines, comme la culture, l’éducation, la religion. L’autonomie ne sera pas territoriale mais culturelle (comme Vladimir Zeev Jabotinsky le proposait il y a une centaine d’années pour la Russie tsariste). Tous seraient unis par la citoyenneté israélienne et la loyauté envers l’État. La discrimation intérieure de la minorité arabe ne sera plus qu’un souvenir, autant que le “démon démographique”.
Modèle B : le modèle américain. La nation américaine est composée de tous les citoyens américains, et tous les citoyens américains constituent la nation américaine. Un immigrant jamaïcain qui acquiert la citoyenneté américaine devient automatiquement membre de la nation américaine, héritier de George Washington et Abe Lincoln. Tous apprennent à l’école le même programme de base et la même histoire.
Lequel des deux modèles est préférable ? A mon avis, le modèle B est bien meilleur. Mais le choix dépendrait d’un dialogue entre la majorité hébraïque et la minorité arabe. A la fin ce sont les citoyens arabes qui devraient décider s’ils préfèrent le statut de partenaires égaux dans une nation israélienne unitaire, ou le statut d’une minorité nationale a utonome reconnue dans un État qui admet et chérit leur culture séparée, à côté de la culture de la majorité.
Dans quatre jours, la Cour suprême décidera si elle est prête à faire le premier pas de cette marche historique.
Article écrit en hébreu et en anglais le 27 février 2010, publié sur le site de Gush Shalom – Traduit de l’anglais "Dubious in Dubai" : SW/PHL

Comprendre le Moyen-Orient : Les enjeux internationaux

publié le lundi 1er mars 2010

C. Poret

 
Le Moyen-Orient est au centre des enjeux. Première réserve de pétrole et de gaz cet amalgame de royaumes, républiques, états religieux ou sous tutelle est au cœur de l’attention de l’occident. Cet occident en manque d’énergie, soucieux de contrôler le robinet des ressources, a peur de ces pays « instables » à majorité arabe et musulmane.
Je ne pouvais commencer une série sur le Moyen-Orient sans décrire les intérêts internationaux. Effectivement si l’Europe et les États-Unis ne faisait pas preuve d’ingérence dans la zone, la situation géopolitique serait sans aucun doute toute autre. En effet, chaque événement est orchestré en toile de fond par l’occident, et l’instabilité ou la stabilité, selon les points de vue est entretenue. De même que l’existence ou l’implantation d’une colonie occidentale au milieu des enjeux. Bien sûr il ne faut pas faire d’amalgame entre les enjeux d’hier et ceux d’aujourd’hui, ni entre les acteurs occidentaux d’hier et d’aujourd’hui.
Depuis la chute de l’Union Soviétique, les États-Unis sont les seuls maitres au Moyen Orient. L’Europe ne joue qu’un second rôle avec quelques acteurs qui s’accrochent au terrain, comme la France. L’intérêt des USA est simple, avoir le contrôle des ressources. Comme l’objectif est simple les moyens d’y parvenir sont donc simples, voir simplistes. Ce pays impérialiste (comme d’autres) ne s’embarrasse pas de la prise en compte de détails tels que la volonté des peuples ou leur liberté. Je ne dis pas qu’ils sont seuls fautifs, au contraires, leurs manières sont suivies par les plupart des acteurs. La finesse de la diplomatie et de la stratégie arabe est ignorée, cette erreur est souvent la cause de bêtises évitables. Lorsque l’on admet que les objectifs occidentaux au Moyen-Orient ne sont jamais la démocratie ou une quelconque protection de liberté, mais toujours les ressources, il est plus facile d’appréhender sans tromperie la géopolitique de la région.
Ainsi, depuis les années 70 et la preuve par l’OPEP de la capacité des pays arabes à se liguer pour obtenir ce qu’ils veulent, les États-Unis cherchent à diviser. Ainsi, les grandes puissances régionales sont achetées ou diabolisées si elles n’acceptent pas le prix proposé. Tel l’Arabie Saoudite et les émirats riches qui paient le prix de leur soutien aux américains, ou l’Iran qui ne veut pas. L’Égypte quand à elle, anciennement soutenue par les russes tente de garder son indépendance tout en s’accrochant à sa liberté. La situation de la Turquie, pourtant à la frontière de l’Europe, est tout aussi complexe. Les petits états ont été négligés et servent à la division, les américains ont provoqué l’anti-américanisme et les petits états servent de théâtre d’opération.
Aujourd’hui la politique américaine du chaos au Moyen-Orient est coûteuse, surtout avec l’émergence ou la résurgence de certains « points chauds ». En effet la pression militaire américaine se renforce en Amérique Centrale autour des républiques enfin démocratiques de Chavez et des autres qui osent hausser le ton face à l’impérialisme destructeur du grand voisin. L’enlisement en Afghanistan et les pressions accrues au Pakistan (elles aussi en grande partie à cause de la politique de soutien total au gouvernement par les USA) obligent les troupes à rester en place. Enfin l’Arctique représente le nouveau défi avec ses réserves pétrolières. Par une démonstration de force digne de la guerre froide les États-Unis menace la Russie qui lorgne goulument sur les eaux territoriales de l’Alaska ou du Groenland (Danemark, donc Europe). Tout cela pour dire qu’en temps de difficulté financière les États-Unis paient le prix de leur politique de soutien à l’industrie militaire. Le déficit américain oblige une administration « va t’en guerre » à chercher des alternatives. Cependant, la division des pays arabes reste l’objectif, la paix n’est même pas envisagé car les USA ont trop peur d’une fermeture du robinet de l’OPEP. Donc puisque ils n’ont plus l’argent pour financer leurs guerres, les États-Unis se tournent vers leurs vieille alliée, l’Europe. Qui en dédommagement d’une protection efficace depuis le 6 juin 1944 contre les nazis ou les communistes se doit de faire les guerres des USA avec des armes américaines bien sûr.
Le retour forcé sur le terrain d’une Europe constitutionnellement divisée ne simplifie pas la situation. La France s’atlantise et la Grande Bretagne se fait plus méfiante depuis la seconde guerre d’Irak. Ceux qui en souffrent sont toujours les même, les populations locales. Malgré un changement de politique affiché entre l’ancien président Bush et Obama, les moyens d’intervenir des américains restent les même : les services « secrets » avec la CIA et l’armée ; en utilisant au maximum les ressources et les énergies des autres. Ainsi le sale boulot est souvent laissé au Mossad d’Israël, les tâches difficiles aux européens et la protection des ressources aux américains…
publié par le Grand Village le 25 janvier 2010

Israël élève des barricades de sable à Abbassieh

02/03/2010
Une intense activité militaire israélienne a été perçue au cours des derniers jours le long de la ligne bleue qui fait office de frontière entre le Liban et Israël.
Selon l'agence locale d'information al-Markaziya, des bulldozers israéliens ont entrepris hier d'élever des barricades de sable autour de la position israélienne installée à l'intérieur de la localité de Abbassieh. Parallèlement, des unités blindés ont pris position dans le secteur est et au nord de la localité de Ghajar. Dans le même temps, une unité israélienne a inspecté les murs de fils barbelés qui surplombent la porte de Fatmé.
Notons dans ce cadre que le quotidien israélien Haaretz a exhorté hier les dirigeants israéliens à « désamorcer la tension croissante à la frontière nord » (avec le Liban), soulignant la nécessité sur ce plan de « relancer les négociations de paix avec la Syrie ». Le quotidien a affirmé que « les mises en garde syriennes contre l'éventualité d'une guerre risquent de se concrétiser dans la réalité si le Premier ministre israélien continue de refuser un retrait du Golan ».
Haaretz a relevé dans ce contexte que « la tension ne fait que croître à la frontière nord, alors qu'il est de nouveau question de guerre ». Et le quotidien de rappeler à ce propos qu'Israël « a mis en garde la Syrie contre la poursuite du transfert d'armes modernes au Hezbollah, de même que l'État hébreu a menacé de faire chuter le régime syrien en cas de guerre, et la Syrie de son côté a menacé de bombarder les villes israéliennes, tandis que l'Iran accuse Israël de planifier une guerre contre la Syrie et le Liban ».
Indiquant que le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a discuté à Washington avec les hauts responsables américains « du danger croissant à la frontière nord », Haaretz a précisé qu'« Israël craint réellement d'être encerclé par un réseau de fusées à longue portée, munies de têtes sophistiquées, qui seraient capables d'atteindre les grandes villes au cœur du pays ainsi que les bases aériennes ». Et le journal israélien de relever que ces fusées « sont déployées actuellement en Syrie, au Liban et dans la bande de Gaza, mais avant de se lancer dans une opération militaire au nord, Israël doit d'abord explorer toutes les possibilités diplomatiques (...) et relancer les négociations avec la Syrie afin de signer avec elle un accord de paix ».

Les aveux d'un espion présumé
Signalons, par ailleurs, qu'un Libanais soupçonné d'espionnage au profit d'Israël et arrêté le mois dernier a avoué son implication dans le meurtre en 2004 d'un cadre du Hezbollah, a indiqué hier une source de sécurité libanaise.
« L'homme a été arrêté il y a trois semaines et a reconnu son implication dans l'attentat à la bombe qui a tué Ghaleb Awali », a déclaré à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat.
Awali, un cadre du Hezbollah chargé du soutien à la résistance palestinienne, était mort en juillet 2004 dans l'explosion de sa voiture dans la banlieue sud de Beyrouth. « Nous disposons pratiquement de preuves solides selon lesquelles il est derrière l'attentat, ce qu'il ne nie pas, même s'il s'est rétracté plusieurs fois pendant sa confession », a ajouté cette source.
Ce meurtre a été perpétré « soit par des Israéliens infiltrés au Liban avec des passeports européens, américains ou autres, soit par des agents stipendiés libanais », avait à l'époque accusé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Rappelons que dans le cadre du démantèlement des réseaux d'espionnage israéliens, plus de 70 personnes ont été arrêtées, dont des policiers et des membres des forces de sécurité équipés de matériels de surveillance et de communication dernier cri.
La semaine dernière, un ancien sous-officier des Forces de sécurité intérieure (FSI) a été condamné à mort pour collaboration avec Israël et pour implication dans un attentat contre deux leaders du Jihad islamique au Liban. Mahmoud Qassem Rafeh, 63 ans, avait reconnu en 2009 avoir « collaboré avec des officiers des services de renseignements israéliens (...) en contrepartie de milliers de dollars » entre 1993 et 2006, l'année de son arrestation.

La crise de l’électricité aggrave les souffrances des familles de Gaza

[ 02/03/2010 - 01:36 ]
Gaza – CPI

Dans la bande de Gaza, à peine une crise se termine qu’une autre voit le jour. On avait cru que la crise de l’électricité avait pris fin. Mais la société de l’électricité vient de déclarer que la crise de courant est loin d’avoir pris fin, bien que les médias disent autre chose. Ils disent que certains ont payé la facture et que la quantité d’énergie nécessaire pour faire marcher la centrale électrique de la Bande est déjà arrivée. On dit tout cela, et on est surpris de voir le courant coupé pour plus de 12 heures par jour, dit Khalil Mahmoud, habitant du camp de réfugiés palestiniens de Baridj. C’est un chef de famille de douze personnes dont la plupart sont des élèves et des étudiants.
Khalil Mahmoud, 53 ans, ajoute qu’il avait travaillé à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948 comme artisan-peintre, pendant une assez longue période. Avec ce travail, il a pu construire la maison dans laquelle il habite actuellement.
Depuis le blocus imposé à Gaza depuis plus de trois ans, il a perdu son travail, à l’instar de ses semblables. Ainsi, il a perdu son unique ressource, surtout qu’il n’a qu’un garçon. Ses six filles sont de bonnes élèves et étudiantes. Evidemment, elles ont besoin d’électricité pour travailler, pour allumer leurs ordinateurs. L’alternative, le générateur électrique, est très dangereuse, dit le père. En voyant tous ces incidents, il ne veut pas prendre le risque, surtout qu’il ne se trouve pas souvent à la maison.
Les victimes des générateurs
Le mois dernier, l’Autorité de l’énergie palestinienne de la bande de Gaza a déclaré la mort de six Palestiniens et la blessure de dizaines d’autres, à cause de ces incendies causés par les générateurs électriques utilisés par les familles, faute de courant, coupé de façon quasi-permanente.
L’Autorité de l’énergie a porté la responsabilité de cette coupure permanente, et ensuite de ces incidents, au ministère des finances et au comité du pétrole de l’autorité de Ramallah. Ils sont responsables de ce carburant qui tarde à arriver.
La politique de l’énergie envoyée au compte-goutte continue, dit l’Autorité. Cependant, le tribunal sioniste avait autorisé l’entrée de 2200 unités par semaine, une quantité nécessaire afin d’assurer le niveau d’électricité distribué aux citoyens, niveau déjà insuffisant à leurs besoins.
Selon la société qui assure cette distribution, 120 mégawats arrivent d’"Israël", 65 mégawats sont produits par la centrale de la bande de Gaza, 17 autres viennent d’Egypte.
Les souffrances des familles
Mme Om Osama Qarqaa habite dans le quartier Al-Chojaiyya, dans la bande de Gaza. Elle raconte ses souffrances de la coupure fréquente du courant. Il est de plus en plus difficile de faire le pain. C’est sur le toit qu’elle se voit obligée de le faire, à l’ancienne. Dès l’aube, elle demande à une de ses files de monter le pétrin pour fabriquer une grande quantité de pain, pour éviter au maximum cette corvée.
La crise de l’électricité produit une autre crise : celle de l’eau. Om Ammar Abou Al-Khayr, 33 ans, habite dans le quartier d’Al-Yarmouk, à l’est de la ville de Gaza. Elle n’a de courant que pour quelque six heures par jour. Cette coupure cause aussi la coupure d’eau. En tout cas, sans électricité, l’eau ne pourra monter dans la cuisine et dans la salle de bain. A force de faire les lingues et les vaisselles à la main, l’eczéma gagne ses mains.
Les enfants malades !
Om Mohammed habite dans le quartier d’Al-Zaytoune. Sa petite est malade, elle a mal à la poitrine, elle a des difficultés de respiration. Elle a besoin d’une dose de vapeur au moment de chaque crise. Comment faire quand l’appareil ne fonctionne pas, faute d’électricité ? Elle essaie de trouver la solution chez une voisine, chez quelqu’un possédant un générateur. La situation économique difficile ne lui permet pas d’en acheter un. Qu’Allah (le Tout Puissant) lui vienne en aide !

Dahi Khalfan qualifie Israël d''"Etat hors la loi"

[ 01/03/2010 - 23:40 ]
Dubaï - CPI

Le chef de la police de Dubaï, Dahi Khalfan, a déclaré que l'occupation israélienne est un Etat hors la loi qui viole les lois internationales.
"Les dirigeants israéliens sont malades mentalement et ont besoin de voir un psychologue", a protesté Khalfan en considérant l'usurpation des identités de grands pays européens d'une preuve d'arrogance et de mépris aux autres.
Dans une interview publiée, le lundi 1/3, Khalfan a annoncé que le nombre des suspects s'est élevé à 27 soupçonnés dans le crime d'assassinat contre le leader du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, alors que le général de la Police de Dubaï, Khamis Matar a révélé que le produit qui a été injecté dans le corps de la victime est le "succinylcholine" connu aussi sous le nom de "chlorure de suxaméthonium", qui est utilisé dans les anesthésies durant les opérations chirurgicales.
"Les mains des dirigeants de l'occupation sont tachées du sang de plusieurs victimes, le long de l'histoire, alors que les différents gouvernements israéliens ne sont que des états de guerres, d'assassinats, de terrorismes et de violations, et que leur histoire est complètement pleine de crimes sans précédents et que ces actes ne montrent aucun signe de paix", a contesté Khalfan contre les violations de l'occupation israélienne.
Khalfan a invité le monde entier à bien étudier la mentalité des dirigeants israéliens, le long de l'histoire humaine, depuis l'ère de Pharaon et à ce jour, pour montrer que cette mentalité est malade qui provoque la haine des autres contre eux, depuis le prophète Moïse (que la paix et salut soient sur lui).
Notons que Khalfan avait appelé les dirigeants sionistes coupables, dont le chef du Mossad, Meir Dagan et le premier ministre de l'entité sioniste, Benjamin Netanyahu, à reconnaître officiellement leur responsabilité dans l'assassinat du leader du Hamas, Mahmoud al Mabhouh, dans un hôtel, à Dubaï, le 19 janvier passé.

Une délégation australienne va enquêter sur l'assassinat d'al Mabhouh

[ 01/03/2010 - 21:13 ]
Al Nassera - CPI

Des sources médiatiques israéliennes ont annoncé que le gouvernement australien a exigé une enquête, à Tel Aviv, sur l'utilisation des passeports australiens dans le crime d'assassinat de l'un des leaders du Hamas, Mahmoud Al–Mabhouh, avant presque six semaines, dans l'hôtel de Boustane Rotana, à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.
La radio hébreu a souligné, le lundi 1/3, que le ministère australien des affaires étrangères a exigé, hier, à Campera l'ambassade sioniste d'informer ses autorités sionistes que trois enquêteurs australiens vont arriver bientôt, à Tel Aviv, pour enquêter avec les 4 suspects qui ont bénéficié des passeports australiens dans le crime d'assassinat contre Al Mabhouh.
 
Notons que de hauts officiers de la police britannique et experts dans la lutte internationale contre les crimes organisés dangereux sont arrivés, récemment, à Tel Aviv, pour enquêter sur l'usurpation de 6 identités britanniques impliquées dans le crime d'assassinat, à Dubaï, contre le leader du Hamas, Mahmoud Al Mabhouh.

Al Khoudari : l'occupation ne réussira jamais à améliorer son image au Monde

[ 01/03/2010 - 20:01 ]
Gaza- CPI

Le chef du comité populaire anti-blocus, Djamel al Khoudari a affirmé que l'occupation israélienne ne réussira jamais à améliorer son image sombre devant le monde entier, notamment après la continuation des expansions coloniales et le blocus injuste très sévère et inhumain.
Al Khoudari a salué fortement le lancement d'une campagne américaine anti-sioniste, face une autre campagne sioniste lancée pour l'amélioration de l'image des occupants israéliens qui ont perpétré des crimes de guerre très horribles contre l'humanité, après leur massacre très sanglant durant plus de 22 jours très agressifs contre la population civile de la Bande de Gaza.
"Le peuple palestinien est actuellement plus convaincu de récupérer ses droits légitimes confisqués par l'occupation israélienne", a souligné Al Khoudari dans ses déclarations de presse, aujourd'hui  lundi 1/3.
En appelant à la nécessité de boycotter l'occupation israélienne, à tous les niveaux, juridiques, politiques et médiatiques pour démasquer son aspect criminel et terroriste.
Al Khoudari a appelé les peuples arabes, musulmans et les hommes libres au monde à se mouvoir pour consolider leur fort soutien au peuple palestinien et démasquer les violations et crimes de l'occupation, notamment son embargo inhumain, ainsi que ses agressions sauvages et sa politique de punition collective dans les territoires palestiniens occupés.

Un martyr palestinien après un raid sioniste à Gaza

[ 01/03/2010 - 19:37 ]
Bet Lahia - CPI

Un résistant palestinien allié aux brigades de Nasser Salah Eddine, l'aille militaire des comités de la résistance est tombé en martyr, aujourd'hui après midi, le lundi 1/3, après un bombardement des artilleries sionistes sur le nord de la Bande de Gaza.

Le porte-parole des comités de la résistance, Abou Moudjahed a affirmé que le résistant, Mohamed Ghoubne, 20 ans, l'un des éléments de surveillance des brigades de Nasser est tombé en martyr après le bombardement des artilleries de l'occupation qui ont pris en cible la région de Boura, à Beit Lahia, au nord de la Bande.
Des sources locales ont souligné que des chars militaires de l'occupation ont bombardé cette région, en blessant grièvement le résistant Mohamed Ghoubne qui a été transporté à l'hôpital de Kamel Adouan, avant qu'il ne succombe à ses blessures et tombe en martyr.

Le forum de solidarité affirme l'importance de faire échouer toute agression sioniste prévue

[ 01/03/2010 - 14:07 ]
Téhéran - CPI

Le forum de solidarité avec le peuple palestinien qui s'est organisé à Téhéran, a insisté sur l'importance d'œuvrer pour faire échouer les objectifs de toute agression ou guerre prévue contre la région.
"Les participants ont souligné qu'il faut comprendre que les menaces israélo-américaines contre la Palestine, la Syrie, le Liban et l'Iran visent généralement le Moyen-Orient, ainsi que les volontés et les aspirations de la nation arabo-musulmane", a précisé le Forum dans son communiqué final.
Le Forum a insisté dans son communiqué sur la condamnation des violations et crimes sionistes, tout en appelant au soutien immuable des droits légaux palestiniens, en affirmant la nécessité de s'attacher aux principes, intérêts suprêmes et droits du peuple palestinien.

Les participants ont condamné :
1-Les pratiques et opérations continuelles de judaïsme et colonialisme dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la ville sainte d'Al-Qods et les assauts criminels contre sa mosquée sacrée d'Al Aqsa.
2- La décision sioniste pour annexer les lieux saints (la mosquée d'Al Ibrahimi et Bilal Ibn Rabah), au prétendu patrimoine juif.
3- La politique discriminatoire sioniste de destruction des maisons palestiniennes et les projets très dangereux qui visent à expulser les habitants d'Al Qods et menacent la mosquée sainte d'Al Aqsa.
4- La modification générale de l'aspect historique, islamique, archéologique et symbolique des villes et villages palestiniens.
5- Le terrorisme gouvernemental bien programmé de l'entité sioniste contre le cadres et dirigeants de la résistance palestinienne.
6- Les violations sionistes contre la souveraineté des pays arabes et occidentaux, après l'assassinat du leader du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, en usurpant l'identité européenne.
7- La continuation du blocus sioniste arbitraire, injuste et inhumain, ainsi que le mur d'acier honteux égyptien qui ne cause que la tragédie et les souffrances aux palestiniens.
8- La politique de punition collective et l'empêchement de la reconstruction des infrastructures de la Bande de Gaza, endommagées totalement après la guerre néonazie de l'occupation.

Ils ont appelé :
1- Les institutions et organisations, gouvernementales et populaires, privées et officielles à déployer tous les efforts efficaces pour faire face aux violations et crimes de l'occupation visant à voler le patrimoine et l'aspect archéologique islamique et chrétien dans les territoires palestiniens occupés.
2- Les pays européens à renoncer à leurs coopérations avec l'entité sioniste, condamner explicitement l'implication du Mossad au crime d'assassinat à Dubaï, en usurpant l'identité de leurs citoyens.
3- À la poursuite des dirigeants sionistes criminels qui ont donné délibérément le feu vert à leur commando du Mossad pour commettre un crime très flagrant contre l'humanité, à Dubaï, en violant la souveraineté des pays.
4- Activer les recommandations du rapport de Goldstone pour les exécuter au niveau international, dans la cour pénale internationale, au conseil de sécurité, dans le but de présenter en justice les coupables sionistes qui ont commis des crimes de guerre contre l'humanité durant leur guerre sauvage contre la population civile de la Bande de Gaza, en faisant 1450 martyrs dont une majorité d'enfants et de femmes, ainsi que plus de 500 personnes différemment blessées.
5- L'autorité palestinienne à arrêter toutes les coopérations et contacts avec l'ennemi occupant israélien, renoncer au programme de Dayton, cesser de pourchasser les résistants palestiniens et  libérer les captifs politiques en Cisjordanie.
6- Les pays arabes et islamiques à négliger tout appel américain pour la reprise des négociations avec l'occupation qui ne visent qu'à liquider la question palestinienne légitime pour servir les agendas israélo-américains.
Les participants au forum de solidarité ont affirmé également :
1- Le soutien immuable aux droits légaux palestiniens, en soulignant que quiconque n'est chargé de renoncer aux principes et intérêts suprêmes de la nation.
2- Les droits sacrés du peuple palestinien, l'autodétermination, al Qods, le retour des réfugiés palestiniens à leurs terres et foyers dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
3- Le droit légal du peuple palestinien pour combattre l'ennemi occupant qui est une stratégie nationale pour récupérer les droits sacrés, face à l'occupation dans les territoires palestiniens occupés, au Golan syrien et au sud du Liban.
4- Enfin, et après deux jours d'activités, le forum a insisté sur le soutien très fort arabe et islamique à la question palestinienne, ainsi que l'union des efforts et rôles des peuples arabes, islamiques et les hommes libres du monde entier face aux agendas agressifs sionistes.

Al Zahar : les médiateurs pour l'opération d'échange sont inquiets du comportement de l'occupation.

[ 01/03/2010 - 17:27 ]
Gaza - CPI

Le membre du bureau politique du Hamas, Mahmoud Al Zahar a affirmé que les médiateurs allemands pour l'opération d'échange des captifs sont actuellement inquiets des dirigeants de l'occupation qui ont rendu la procédure totalement vaine, en refusant de s'engager à leur promesse, ni d'accomplir l'opération d'échange.
Lors de ses déclarations aux journalistes, en marge du sit-in des députés palestiniens à Gaza, le lundi 1/3, Al Zahar a souligné que n'importe quel médiateur n'accepte pas de négocier pour  des années, puis ses interlocuteurs viennent de lui dire qu'on a tout annulé et tentent de l'obliger à accepter leurs conditions.
En qualifiant les déclarations de l'entité sioniste à propos de sa démission du groupe négociateur de rumeurs honteuses, Al Zahar, a porté l'occupation israélienne comme seul responsable de l'échec de l'opération d'échange des captifs.
"L'issue réelle vers la réconciliation palestinienne a commencé au Caire et va y se terminer", a souligné le dirigeant du Hamas, en saluant toutes les  initiatives et tous les efforts arabes pour finir les désaccords palestiniens internes.
En condamnant fortement l'interdiction de l'autorité de Ramallah à l'organisation de la réunion du conseil législatif, en Cisjordanie, Al Zahar  a appelé les leaders de Ramallah à consolider les efforts patriotiques et protéger les droits légaux palestiniens contre les projets sionistes très dangereux de  judaïsation dans les territoires palestiniens occupés, notamment les violations aux lieux saints.

Dubaï : la banque centrale des Emirats enquête sur le financement des assassins d'al-Mabhouh.

[ 01/03/2010 - 14:26 ]
Dubaï - CPI

Le chef général de la police de Dubaï, Dahi Khalfan, a révélé que la banque centrale s'occupe actuellement des enquêtes sur les ressources financières des assassins pour dévoiler les côtés qui ont offerts les cartes de crédits aux 14 suspects du Mossad impliqués dans le crime d'assassinat contre l'un des leader du Hamas, Mahmoud al Mabhouh.
Lors de ses déclarations au journal émirati, "Al Bayane", Khalfan a souligné, aujourd'hui lundi 1/3, que la police enquête sur les informations des cartes de crédits utilisées par les suspects criminels qui ont été délivrées par "Meta Banque", dont le siège se trouve aux Etats-Unis.
Notons que la police de Dubaï a dévoilé que "les assassins d'al Mabhouh ont utilisé un sédatif appelé "le succinylcholine", pour paralyser la victime avant de l'étouffer", a annoncé le chef-adjoint de la police, le général Khamis Matar al-Mazeina, dans un communiqué de presse.
Selon un anesthésiste du département de la médecine légiste de la police de Dubaï, cité par le communiqué, le produit succinylcholine, connu aussi sous le nom de suxaméthonium, décontracte les muscles et est utilisé dans les anesthésies lors des opérations chirurgicales.

Amr Moussa : l'envahissement sioniste d'Al Aqsa est une honte aux arabes.

[ 01/03/2010 - 12:07 ]
Caire- CPI

La ligue arabe a condamné, le dimanche 28/2, les violations de l'occupation israélienne contre la ville sainte d'Al Qods occupée, notamment l'envahissement de sa moquée sacrée d'al-Aqsa et les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés.
"La continuation des violations très flagrantes de l'occupation contre les lieux saints représente une honte aux arabes", a qualifié Moussa la barbarie de l'occupation qui viole et vole tout ce qui est sacré en Palestine.
En marge de sa rencontre avec le ministre neo zélandais, Amr Moussa a affirmé dans une conférence de presse que le conseil des ministres arabes des affaires étrangères va discuter, le mercredi prochain, les violations de l'occupation, ainsi que la situation très critique dans les territoires palestiniens occupés.
"La décision sioniste d'annexer la mosquée d'Al Ibrahimi est totalement illégale qu'on accepte jamais", a souligné Moussa en indiquant que les ministres arabes vont débattre l'appel américain pour reprendre les négociations avec l'occupation.

Bahr appelle à adopter un programme efficace pour sauver à Aqsa.

[ 01/03/2010 - 11:59 ]
Gaza - CPI

  Le vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr a appelé la Ligue arabe et l'organisation de la conférence islamique à renforcer le soutien total de leurs peuples à la mosquée d'Al Aqsa et mettre fin aux violations très dangereuses de l'occupation sioniste contre les lieux saints.
Bahr a condamné fortement l'aspect criminel et terroriste de l'occupation israélienne, en le qualifiant d'une menace réelle contre toute la région du Moyen-Orient.
Dans un communiqué publié, le dimanche 28/2, Dr. Bahr a mis en garde contre les projets de judaïsation sionistes, en qualifiant l'envahissement des esplanades par les colons extrémistes sionistes appuyés par l'armée israélienne, d'une attaque sauvage raciste et discriminatoire visant à violer et voler les lieux sacrés islamiques et chrétiens dans les territoires palestiniens occupés.
Bahr a critiqué d'un ton très ferme le silence honteux, arabe, régional et international, en condamnant la complicité directe et indirecte de la communauté internationale au profit des violations et crimes de l'occupation israélienne, notamment après sa décision d'annexer les deux mosquées, d'Al Ibrahimi et de Bilal Ibn Rabah au prétendu patrimoine juif.
Le leader Palestinien a appelé à l'adoption d'un programme efficace et de mettre en place une vraie stratégie, globale et bien organisée pour sauver les lieux saints usurpés par l'occupation.

L'occupation blesse 20 Maqdissis durant son assaut criminel contre la mosquée sainte d'Al Aqsa.

[ 01/03/2010 - 09:50 ]
Al Qods occupée - CPI

"Plus de 20 habitants de la ville occupée d'Al Qods ont été blessés lors de leurs affrontements avec les forces de l'armée de l'occupation qui ont protégé l'envahissement des centaines de colons sionistes dans les esplanades sacrées d'al Aqsa", ont déclaré des sources et témoins oculaires.
Le centre d'Al Qods chargé des droits sociaux et économiques a annoncé, le dimanche 28/2, que les forces armées occupantes ont blessé différemment plus de 20 palestiniens, en utilisant des bombes sonores et lacrymogènes, ainsi que des matraques.
"Deux filles ont été blessées par des balles en caoutchouc, à la porte d'Al Sahira, alors que la femme, Fatima Boussi, âgée de plus d'une quarantaine, a eu une fracture à la jambe", a souligné le centre.

Le centre a précisé également qu'au moins 6 palestiniens ont été blessés par les balles en caoutchouc, et 12 autres par le gaz lacrymogène dans le quartier des deux portes, d'Hita et de Sahira, à Al Aqsa.
"Les forces sionistes ont enlevé 5 citoyens dans le boulevard de l'Oued, et une fille, âgée de 15 ans, à Al Sahira, en plus de 5 autres jeunes dans le quartier de Ras Al Amoud", a ajouté le centre.

Gaza : Un grand sit-in pour protester contre l'assaut sioniste à al Aqsa

[ 01/03/2010 - 11:33 ]
Gaza - CPI

Le mouvement du Djihad a organisé un sit-in populaire massif, à Gaza, le dimanche 28/2, en protestation contre l'assaut criminel et violations des sionistes à la mosquée sainte d'Al Aqsa, ce qui a provoqué de violents affrontements entre les palestiniens et les envahisseurs occupants.
"Plus de 20 jeunes palestiniens ont été blessés, alors que 11 autres ont été arrêtés", a souligné une source bien informée.
Le membre du bureau politique du Djihad islamique, Dr. Mohamed Al Hindi a déclaré qu'al Qods est dans les cœurs des millions de musulmans qui s'attachent réellement à la protéger, pour cela les envahisseurs occupants sionistes ne peuvent pas changer de la réalité de l'histoire et de la géographie de la Palestine, C'est notre Qods et notre terre!

Les participants ont chanté des slogans de la résistance nationale, en appelant au soutien efficace d'al Qods et sa moquée sainte d'al Aqsa, en répétant :"Vers al Qods nous nous dirigeons .. en sacrifiant des millions de martyrs", tout en contestant contre la profanation de la mosquée d'Al Aqsa.
En insistant sur la résistance et son efficacité face aux crimes continuels de l'occupation, le leader du Djihad a exhorté l'autorité palestinienne à arrêter tout contact ou négociation avec l'ennemi occupant, en critiquant fortement le silence honteux et méprisable des gouverneurs arabes et musulmans qui n'ont pas encore réagi après les récentes violations sionistes contre la mosquée sainte d'al Aqsa.

Nasrallah : Toute information fournie à Washington finira inévitablement en Israël

02/03/2010
Allocution Dans un message télévisé, le secrétaire général du Hezbollah a rendu un hommage appuyé à la Syrie et à l'Iran, et mis en garde contre la « guerre sécuritaire » qu'Israël mène au Liban.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a dénoncé hier soir la tentative américaine d'obtenir des informations sur le réseau téléphonique dont a fait état le quotidien as-Safir. « En raison des liens stratégiques entre les États-Unis et Israël, toute information recueillie grâce à ce genre de requête (...) parvient aux Israéliens », a-t-il affirmé. Et d'expliquer que la chose ne doit pas être considérée comme « une simple atteinte à la souveraineté libanaise (...) mais qu'elle revient à offrir, indirectement, à Israël des informations sur un plateau d'argent ». Sayyed Nasrallah a affiché son « espoir qu'aucun Libanais ne soit impliqué dans cette affaire ».
S'exprimant à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du Prophète et de la semaine de l'unité des musulmans, le secrétaire général du Hezbollah a rendu un hommage appuyé à la Syrie et à l'Iran, affirmant que la résistance est aujourd'hui « en meilleure position que jamais auparavant et jouit d'un appui populaire en Syrie et en Iran ».
Il a appelé les Arabes à « prendre exemple » sur ces deux pays et insisté sur le fait que « ces appuis ne doivent pas être mis en doute ou en accusation ». Et de comparer ces positions avec celles de certains pays arabes « qui n'osent pas mécontenter Washington ».
Au passage, le secrétaire général du Hezbollah a estimé que sa réunion, à Damas, avec les présidents syrien et iranien était la réponse la plus éloquente aux avertissements de Washington. Il a qualifié de « mensonges » les rumeurs sur l'existence d'un froid quelconque entre l'Iran et la Syrie, ou la Syrie et la résistance.
Hassan Nasrallah a noté que le discours israélien, après son intervention pour la « Journée des martyrs », s'est adouci, et que le Premier ministre israélien a changé de ton. « En Israël, a-t-il affirmé, on le dit désormais clairement : personne ne pourra l'emporter dans une future guerre. » « L'Israélien ne pourra jamais revenir au Liban », a-t-il encore assuré.
Effet dissuasif
Selon le secrétaire général du Hezbollah, les menaces qu'il a proférées lors de son discours avaient pour but de dissuader une éventuelle attaque israélienne. « Nous ne voulons pas exposer notre pays à la guerre », a-t-il expliqué.
Cela dit, a-t-il ajouté, l'hostilité d'Israël continuera de se manifester dans deux domaines : les pressions politiques sur le gouvernement et la « guerre sécuritaire ».
Sur le plan politique, Hassan Nasrallah s'est félicité des prises de position du chef de l'État et du gouvernement, qui ont su faire face aux menaces proférées par Israël. Il s'est dit en désaccord avec ceux qui pensent que le comité de dialogue qui va reprendre ses réunions est une concession faite aux pressions du secrétaire général de l'ONU.
La guerre secrète, elle, est livrée à deux niveaux, a-t-il expliqué : les moyens techniques (service d'écoute, satellites espions, etc.) et les moyens humains. Et de souligner que « moins Israël disposera de renseignements sur la résistance et plus on retardera la guerre ». « Ce qui dissuade l'ennemi israélien, c'est son ignorance des capacités et moyens de la résistance », a-t-il encore dit.
La clandestinité
À ce niveau du discours, il a ouvert une parenthèse pour parler du caractère clandestin de la résistance, par opposition à l'armée classique, dont tous les objectifs sont visibles et donc vulnérables, militairement parlant. Et de se demander ce qu'en pensera et en dira le comité national pour le dialogue.
Sur le plan humain, le secrétaire général du Hezbollah a mis en garde les Libanais tentés de servir d'indicateurs ou d'agents à Israël contre les conséquences de leurs actes, aussi bien sur le plan personnel que familial et social, affirmant qu'ils commettent là « un crime contre toute la nation ».
Hassan Nasrallah a enfin annoncé qu'un surcroît d'agents à la solde d'Israël seront arrêtés, avant de réclamer clairement que « les agents condamnés à mort par des tribunaux soient réellement pendus, et ne finissent pas leur vie en prison ».
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