mardi 26 janvier 2010

Massachusetts : La Perte D’Un Siège Au Sénat Par Obama Est Une Victoire Pour Netanyahou

Dans l’élection du remplaçant au Sénat du libéral Edward M. Kennedy, qui a occupé le siège du Massachusetts pendant un demi-siècle, la victoire des Républicains reflète non seulement une immense victoire pour les opposants du président US Barack Obama mais aussi une victoire pour le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Vendredi 22 Janvier 2010

Oui je peux le faire : baiser Obama et Co
Oui je peux le faire : baiser Obama et Co
Scott Brown a battu la candidate favorite, Martha Coakley, remportant le siège sénatorial du Massachusetts alors même que le Président Barack Obama s’était précipité Dimanche à Boston pour essayer de sauver la candidature de celle-ci.

Ces derniers mois, Netanyahou a réussi à faire baisser la pression d’Obama, qui bénéficie d’une majorité Démocrate dans les deux Chambres du Congrès. Maintenant cependant Obama sera plus dépendant du soutien de ses rivaux Républicains, les supporters et amis de Netanyahou.

Aucun politicien israélien ne lui arrive à la cheville lorsqu’il s’agit de savoir ce qui se trame aux Etats Unis. Netanyahou a retardé les négociations sur le gel des colonies et puis a décidé que cela durerait 10 mois jusqu’à fin Septembre - en temps voulu pour les élections au Congrès US où on s’attend à ce que les Démocrates subissent de lourdes pertes.

Netanyahou a compris qu’il devait résister à la pression jusqu’à ce que ses supporters de droite récupèrent leur position de force à Capitol Hill et agissent pour freiner les activités politiques de la Maison Blanche. L’élection au Massachusetts, l’un des états les plus libéraux d’ Amérique, sera à partir de maintenant un poids pour Obama.

Ceux qui soutiennent le processus de paix considéreront qu’Obama a manqué une opportunité, passant sa première année de mandat à des actions diplomatiques qui n’ont pas porté leurs fruits et n’a pas réussi à relancer les discussions entre Israël et les Palestiniens. A partir de maintenant ce sera plus dur pour Obama. Le soutien du Congrès est essentiel au processus politique et dans l’actuelle atmosphère politique aux US - les partis politiques étant extrêmement polarisés - Netanyahou peut compter sur le soutien Républicain pour saboter la pression mise sur Israël.

Si la popularité d’Obama continue de plonger et si les Républicains récupèrent au moins l’une des deux Chambres au Congrès en Novembre, Netanyahou et ses partenaires pourront respirer tranquillement et continuer d’étendre les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est.

Aluf Benn 20/01/10 correspondant du quotidien israélien www.haaretz.com

Myriam Abraham traductionpour http://www.planetenonviolence.org

Rencontre Medvedev-Abbas: l'aide à la Palestine au menu

Rencontre Medvedev-Abbas: l'aide à la Palestine au menu (Kremlin)
Rencontre Medvedev-Abbas: l'aide à la Palestine au menu (Kremlin)
17:37 25/01/2010
© POOL
MOSCOU, 25 janvier - RIA Novosti
La reprise des négociations arabo-israéliennes et l'aide aux Palestiniens dans la formation des institutions d'Etat sont au menu de la prochaine rencontre du président russe Dmitri Medvedev avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite du 25 au 28 janvier en Russie, a indiqué une source au Kremlin.
"Au cours de la rencontre de haut niveau, MM. Medvedev et Abbas évoqueront la coopération bilatérale, notamment sur l'aide à la Palestine dans la formation d'institutions d'Etat efficaces et dans l'élimination des problèmes d'ordre social, économique et humanitaire", selon la source.
La source a en outre ajouté que la situation politique au Proche-Orient et la reprise des négociations arabo-israéliennes, censées déboucher sur la formation de l'Etat palestinien, seront également débattues lors de la rencontre entre les deux hommes politiques prévue pour le 26 janvier à Sotchi.
La dernière rencontre Medvedev-Abbas date d'avril 2009. A l'époque, dans la capitale russe, les deux hommes ont évoqué le règlement au Proche-Orient et ont abordé la question de la conférence de Moscou sur le Proche-Orient, dont l'idée avait été proposée par la Russie et soutenue, notamment, par la partie palestinienne.
La Russie fait partie du Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et ONU) pour le règlement au Proche-Orient et recherche activement des variantes de rapprochement des positions arabe et israélienne.
http://fr.rian.ru/world/20100125/185930314.html
 

Le ministre norvégien des Affaires Etrangères: Israël a fermé la porte devant le processus de paix avec les palestiniens

24 Jan 2010
Abou Dhabi /  M. Jonas Gahr Store, ministre norvégien des Affaires Etrangères, a affirmé qu'Israël ne veut pas reprendre les négociations de paix avec les palestiniens, et que le gouvernement israélien de Netanyahou ferme la porte devant le processus de paix.
M. Gahr Store, a ajouté, dans un entretien accordé au quotidien émirati /al-Bayan/ publié aujourd'hui, qu'il a constaté, lors de sa rencontre la semaine dernière avec le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre des Affaires Etrangères, que les israéliens refusent totalement de tenir des négociations sérieuse destinée à établir un Etat palestinien indépendant.
"La politique actuelle d'Israël ne respecte pas la loi internationale vu qu'il commet quotidiennement les massacres contre le peuple palestiniens innocent et parle en même temps de la paix" a-t-il précisé.
Il a, à cet effet, appelé l'union européenne, les Nations-Unis et les pays arabes à déployer leurs efforts pour reprendre les négociations de paix.
De même, M Gahr Store a exprimé le refus de son pays de la poursuite par Israël de la construction des colonies à al-Qods occupée.
  W.J. /L.A 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/24/268614.htm 

Baraka avertit des plans israéliens visant à confisquer des terres arabes au Golan

25 Jan 2010

Al-Qods occupée/  M. Mohammad Baraka, chef du front démocratique de la paix et de l'égalité, a appelé à affronter les plans israéliens visant à confisquer des terres à Galilée, à Néguev et au Golan arabe occupé.
Citée par l'agence palestinienne d'information /WAFA/, M. Baraka a souligné que le gouvernement israélien envisage de confisquer ces terres pour les offrir comme "cadeaux" à ses soldats.

"Nous sommes aujourd'hui devant une nouvelle phase de judaïsation à Galilée et au Golan, phase consistant à vider ces terres de ses populations arabes et à étouffer les villes et les villages arabes" a-t-il précisé.
Il a, à cet effet, ajouté que l'occupation israélienne œuvre pour élargir les unités de colonisation, ce qui confirme qu'elle n'est concernée par le retrait des territoires arabes occupés.
Selon des informations israéliennes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait accepté une proposition de distribuer les terres arabes d'une superficie de 250m à chaque soldat qui choisit d'habiter dans les régions de Galilée, de Néguev et du Golan occupés après avoir terminer son service militaire.

W.J. /L.A. 

http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/25/268836.htm 

Les membres du convoi humanitaire /Ligne de vie/ en Malaisie manifestent pour boycotter Israël

25 Jan 2010
Kuala Lumpur /  Plus de /100/ membres du convoi humanitaire /Ligne de vie/ en Malaisie ont manifesté pour appuyer les efforts visant à établir un Etat palestinien libre et indépendant.
M. Adnan Mohammad Taher, président du conseil d'administration du Convoi, a indiqué que les manifestants ont porté des chemisiers blancs, sur lesquels il est écrit /boycotter Israël/.
M. Taher a fait savoir que cette marche est la 3ème du genre dans le cadre du programme /Boycotter Israël/.


A. Chatta & T. Slimani 

http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/25/268974.htm 

Machaal : Hamas s'attache à l'option de la résistance et de la défense des droits palestiniens

25 Jan 2010
Damas/ M. Khaled Machaal, président du Bureau politique du mouvement de la résistance nationale palestinienne /Hamas/, a affirmé l'attachement du mouvement à l'option de la résistance dans la défense des droits du peuple palestinien et de ses constantes nationales.

Dans une allocution prononcée lors du colloque /Plaidoyers pour le blocus de Gaza et sa résistance/ organisé par l'Union des Ecrivains arabes, en collaboration avec l'Institution de la Palestine pour la culture, M. Machaal a appelé à l'unité du rang palestinien, à la réalisation de la réconciliation et à la réédification des institutions de l'Organisation de Libération de la Palestine sur la base des constantes nationales qui sauvegardent les droits du peuple palestinien.


M. Machaal a souligné l'entêtement israélien à propos de la transaction de l'échange des prisonniers, exprimant l'engagement du mouvement à la question des prisonniers palestiniens. Il a affirmé que le prisonnier israélien Gilad Shalit ne reviendra chez lui avant le retour des prisonnières et des prisonniers palestiniens à leurs familles.


M. Machaal a souligné les positions de la Syrie appuyant la cause palestinienne et sa tenue aux côtés du peuple palestinien dans toutes les stations du conflit avec l'ennemi israélien.

Raghda Bittar 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/25/268794.htm 

Conférence sur les plaidoiries pour la levée du blocus à Gaza

26 Jan 2010
Damas / M. Ryad Naassène Agha, ministre de la culture, a affirmé ce soir que la Syrie restera la base de la lutte et de la résistance et elle poursuivra l'adoption des causes du droit arabe.
Dans une allocution prononcée devant la conférence sur les plaidoiries pour la levée du blocus de Gaza et la résistance de celle-ci, le ministre de la culture a indiqué que plusieurs pays du monde ont été dupés par l'intox sioniste, "et nous devront vivement travailler en vue de dévoiler les vérités des crimes israéliens commis à Gaza".
"Les pays arabes ont offert à Israël des opportunités de la paix, mais il les avait rejetées, ce qui prouve ses intentions agressives et expansionnistes", a-t-il ajouté.
M. Elias Murad, président de l'union des journalistes, qui avait indiqué que la résistance ne saurait réaliser sa victoire qu'à travers que grâce à son attachement à sa cause juste, affirmant que la Syrie appuie toujours la résistance et la cause palestinienne.


A. Chatta & T. Slimani 

http://www.sana.sy/fra/63/2010/01/26/268980.htm 

« Discuter avec les Israéliens. Mais de quoi ? »

publié le lundi 25 janvier 2010
Serge Dumont

 
Alors que l’émissaire américain George Mitchell fait la navette entre Ramallah et Jérusalem, les leaders palestiniens ne cachent pas leur pessimisme sur l’évolution du processus de paix
« N’écoutez pas ce que disent les Israéliens. Regardez plutôt ce qu’ils font et vous comprendrez que la reprise du processus de paix est plus éloignée que jamais. » A l’instar du ministre palestinien des Négociations, Saeb Erekat, les responsables de l’Autorité palestinienne (AP) ne croient plus vraiment au dialogue de paix avec Israël. Du moins, pas tant que Benyamin Netanyahou sera le premier ministre de l’Etat hébreu et que sa majorité sera composée de partis d’extrême droite favorables à la poursuite de la colonisation.
Visite de George Mitchell
Car, sur le terrain, la construction se poursuit dans les implantations de Cisjordanie malgré le gel de dix mois proclamé le 29 novembre dernier par l’Etat hébreu. A Jérusalem-Est (la partie arabe de la ville annexée par Israël après la guerre de juin 1967), les projets de colonies juives se multiplient alors que la municipalité interdit les projets immobiliers destinés à la population palestinienne.
« Benyamin Netanyahou dit qu’il nous tend la main, mais pour discuter de quoi ? » interroge Salam Fayyad, le chef du gouvernement palestinien. Certes, pour l’heure, le président de l’AP Mahmoud Abbas refuse d’envisager un retour à l’action violente. Mais au sein de la direction du Fatah, son parti, des ­ « anciens » des deux Intifada commencent à hausser le ton. « Parce qu’Israël ne comprend que le langage de la force », selon eux.
Recevant l’émissaire américain pour la paix George Mitchell, le raïs palestinien a en tout cas confirmé dimanche son refus de s’asseoir à la même table que les dirigeants israéliens « tant que la colonisation se poursuivra ». En revanche, il n’a pas rejeté l’idée d’un sommet organisé en Jordanie ou en Egypte entre lui et le président israélien Shimon Peres, l’un des initiateurs du processus de paix d’Oslo (septembre 1993). Pour l’heure, cette nouvelle proposition américaine censée réinitialiser les contacts entre Israël et l’AP n’en est encore qu’à sa phase exploratoire, mais il se dit à Ramallah que des contacts informels ont lieu à ce propos avec Tel-Aviv.
Mais tout cela reste très vague. Au Département palestinien de la planification et des réformes administratives, Ali Jarbawi – un proche de Mahmoud Abbas – doute ouvertement de l’évolution positive du processus. « La paix, nous en avons parlé pendant presque dix après la signature des Accords d’Oslo. Pour déboucher sur quoi ? Sur un blocage total, nous déclare-t-il. Désormais, nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps dans de telles péroraisons sans fin. Si Benyamin Netanyahou veut vraiment remettre les négociations de paix sur leurs rails, il doit énoncer les dossiers sur lesquels porteront les discussions et fixer une date limite de conclusion des débats. »
Deux Etats ?
Le pessimisme quant à l’évolution de la situation a manifestement gagné du terrain parmi les élites de l’AP. Recteur de l’université Al-Quds de Jérusalem-Est et intellectuel mondialement connu, Sari Nusseibeh a toujours soutenu la poursuite du dialogue avec Israël. Ce qui lui a souvent valu des critiques acerbes émanant de son propre camp. Pourtant, lorsque nous l’avons rencontré samedi, ce modéré semblait quelque peu désorienté : « Je voudrais tant que le processus de paix vive, mais il est au point mort. Comme beaucoup à Ramallah, j’en arrive à me dire que la solution dite de « deux Etats pour deux peuples vivant en paix côte à côte » n’est peut-être pas la bonne. Et qu’il faudrait envisager autre chose. Peut-être une fédération de communautés différentes comme en Belgique. Ou une confédération comme en Suisse, pourquoi pas ? En tout cas, il nous faut trouver des alternatives au blocage actuel. Notre imagination doit fonctionner à plein régime si nous voulons, à terme, éviter un nouveau bain de sang. »

« Barack Obama a réalisé un changement de style, plus que de substance »

publié le lundi 25 janvier 2010
entretien avec Stephen M. Walt

 
Pour Stephen M. Walt, professeur de relations internationales à l’université Harvard (1), le président n’a pas su, en un an de mandat, définir ses priorités de politique étrangère et son pragmatisme encourage plutôt ses opposant
La Croix : Un an après son arrivée à la Maison-Blanche, quel bilan faites-vous de la politique étrangère de Barack Obama ?
Stephen M. Walt : Un an, c’est trop tôt pour porter un jugement. George W. Bush avait très mal commencé mais au bout d’un an, après les attaques du 11 septembre 2001, il était devenu un président en guerre, très déterminé et populaire. Cela n’a pas empêché qu’à la fin, il était considéré comme un des plus mauvais présidents de l’histoire.
Barack Obama a hérité d’une situation très difficile, peut-être le défi le plus lourd à relever depuis Roosevelt : une économie en crise, deux guerres (Irak et Afghanistan), sans compter une série de problèmes difficiles comme l’Iran, le conflit israélo-palestinien, les relations avec la Russie ou le changement climatique. Affronter séparément ces problèmes, c’est compliqué, les affronter tous en même temps, c’est très difficile.
La question est de savoir si les positions prises sont les bonnes et si le président se montre résolu, capable de les maintenir même quand il rencontre une opposition. De ce point de vue, le bilan est mitigé. Il entend mettre les engagements des États-Unis plus en adéquation avec leurs ressources.
Jusque-là, il a réalisé une rupture symbolique avec l’administration Bush, un changement de style plus que de substance. La torture a été interdite, des mémorandums ont été publiés, l’interdiction des voyages à Cuba a été levée. En même temps, Guantanamo n’est toujours pas fermé, les tribunaux militaires, les détentions préventives et les redditions extraordinaires sont maintenues, tandis que les attaques de drones au Pakistan et en Afghanistan s’intensifient. Barack Obama a aussi tenté avec un relatif succès de mettre les relations avec la Russie sur une voie plus constructive.
Quel regard portez-vous sur son action au Moyen-Orient ?
Avec l’Iran, il a mis l’accent sur la diplomatie – avec raison car le recours à la force serait une énorme erreur –, mais il ne sera pas possible de parvenir à un accord dans un futur proche. En l’absence de résultats, certains continueront à soulever la question d’une action militaire, même si beaucoup de gens aux États-Unis, particulièrement parmi les militaires, y sont hostiles.
Sur la question du conflit israélo-palestinien, le président a été plus décevant. Il a commencé par exprimer de bonnes idées dans son discours du Caire, avant de faire machine arrière sur la question du gel des implantations israéliennes et de dénoncer le rapport Goldstone sur Gaza.
Sur la question de l’Afghanistan et du Pakistan, ses décisions impliquent un engagement à long terme et les perspectives de succès ne sont pas élevées. En Irak, le calendrier du retrait des troupes sera difficile à respecter. Sur ces questions, la situation dans trois ans devrait beaucoup ressembler à celle qui prévalait au moment de son élection. Le mieux qu’il puisse faire, c’est d’éviter que ces problèmes ne s’aggravent.
Comment expliquez-vous le revirement sur la question des colonies israéliennes ?
C’est une décision politique. L’administration a donné la priorité à l’adoption de la réforme de l’assurance-maladie. Elle a besoin du Congrès où beaucoup de parlementaires s’opposent à cette politique de fermeté à l’égard d’Israël. Elle n’a pas voulu risquer de compromettre le vote démocrate.
L’erreur a été de ne pas avoir su anticiper ce que serait sa politique si les Israéliens refusaient d’arrêter la construction des colonies. L’administration a pensé qu’il suffisait d’être très ferme pour obtenir très rapidement la coopération israélienne. Quand ils ne l’ont pas obtenue, ils ne savaient plus quoi faire et ils n’avaient clairement pas la volonté d’aller plus loin.
Barack Obama comprend le problème et il sait ce qu’il faudrait faire mais ce n’est pas sa priorité. C’est une tragédie car cela signifie que les négociations n’aboutiront pas et que la solution des deux États devient impossible : trop de colonies israéliennes, pas de soutien politique en Israël pour les évacuer et des Palestiniens divisés. Cela conduit à un état d’apartheid. Certains pensent que le point de non-retour a déjà été atteint. Un jour, tout le monde le reconnaîtra. Quelle sera, alors, la politique américaine ?
L’Afghanistan peut-il devenir un nouveau Vietnam ?
La décision d’envoyer des renforts supplémentaires a répondu à des considérations de politique intérieure et non à une pensée stratégique claire. Obama ne pouvait dire non aux demandes du général McChrystal sans payer un prix politique très élevé. Et comme il ne voulait pas non plus en faire trop, il a choisi une demi-mesure. L’alternative aurait été de reconnaître que le problème de l’Afghanistan ne pouvait pas être résolu militairement et n’était pas d’un intérêt vital pour les États-Unis.
Barack Obama court-il le risque de finir comme Jimmy Carter, un président faible et discrédité ?
Comme Clinton et Carter, c’est un président jeune, intelligent et curieux qui tente de faire trop de choses à la fois. Mais il a plus de flair politique que Carter et est plus discipliné que Clinton. Le système de gouvernement américain rend les changements difficiles et l’administration n’a pas su établir clairement ses priorités et s’y tenir. Ils ont essayé de résoudre trop de problèmes à la fois et ils ont fini par ne rien faire. Résultat, beaucoup de bonnes choses faites dans les premiers mois commencent à être perçues comme des gestes vides.
Barack Obama est un pragmatique. Il fixe des objectifs ambitieux dans des délais courts et il est prêt au compromis. Cela encourage ses opposants, aux États-Unis comme à l’extérieur, à chercher à gagner du temps.
Au bout du compte, politiquement, le problème le plus important pour lui reste l’économie américaine. C’est ce qui conditionnera sa réélection. Une reprise suffirait à l’assurer alors qu’une nouvelle détérioration le mettrait en position vulnérable.
Recueilli par François d’ALANÇON
(1) Auteur de plusieurs ouvrages dont Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, Éditions La Découverte, 2007.

"Jérusalem est en danger".

publié le lundi 25 janvier 2010
Nimer Sultany

 
Une intensification de l’oppression induit une intensification de la protestation. Pour cette raison, les agissements d’Israël ne le mèneront ni à la paix à l’intérieur ni à l’extérieur de ses frontières de 1967.
Une fois de plus Israël a recours à des procès médiatiques. Sheikh Raed Salah, figure politique et religieuse de la minorité palestinienne, a été condamné le 13 janvier par une cour de justice israélienne à neuf mois d’emprisonnement. C’est sa seconde condamnation ces dernières années. Cette fois il lui est reproché d’avoir agressé un policier et perturbé le travail de la police lors d’une manifestation à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem.
En dehors du jargon juridique utilisé, la persécution de Salah fait partie intégrante de deux processus en cours, la stigmatisation des leaders arabes et des activistes politiques en Israël et une campagne israélienne visant à créer des évènements dans Jérusalem pour ancrer l’occupation illégale.
De fait, ces dernières années Israël a intensifié la judaïsation de Jérusalem en construisant de nouveaux quartiers juifs, en chassant les familles arabes de leurs maisons, en démolissant des maisons, en refusant d’accorder des permis de construire aux Palestiniens de Jérusalem pour les forcer à partir, en les privant de leur statut de citoyen au nom de prétextes fallacieux, coupant Jérusalem du reste de la Cisjordanie, et imposant des restrictions eu égard à l’âge et donc au nombre de Palestiniens autorisés à prier à la mosquée Al-Aqsa. Les efforts israéliens pour changer la géographie et la démographie de Jérusalem s’inscrivent dans un projet jamais démenti depuis l’occupation de la ville en 1967 et l’annexion de jure qui s’ensuivit Si la communauté internationale a rejeté cette annexion « légale » comme violation du droit international, elle s’est cependant contentée de condamnations verbales.
Ce projet montre qu’Israël fait tout ce qu’il peut pour miner tout effort entrepris en vue de la paix, en s’éloignant à dessein du cœur des questions soulevées. En écartant unilatéralement certaines options et transformant les aspirations légitimes en imaginaire irréaliste, ces politiques rendent toute négociation futile et ajoute à l’absurdité du désormais défunt « processus de paix ». On ne mesure l’ampleur de l’impact de ces politiques que lorsque l’on prend en compte la conception israélienne de son expansion territoriale à Jérusalem.
Tout le monde sait ce qui unit le Sheikh et la ville. Salah, qui a été empêché d’entrer à Jérusalem sur ordre israélien ces derniers mois et a aussi été empêché de quitter le pays, a activement mis au défi les politiques israéliennes. Quand Israël a réduit le nombre de Cisjordaniens pouvant visiter Al-Aqsa, Salah a fait en sorte que des milliers de citoyens palestiniens viennent prier à la mosquée et visitent Jérusalem. Quand Israël a procédé à des fouilles souterraines aux abords d’Al-Aqsa, Salah et ses proches furent les premiers à protester. Quand des extrémistes israéliens ont annoncé leur projet de destruction de la moquée Al-Aqsa, Salah a rassemblé ses troupes afin de porter la nouvelle à la connaissance de tous.
Quand Israël a essayé de séparer les citoyens palestiniens de leurs frères dans les Territoires occupés, Salah et son mouvement mirent sur pied une aide à ces derniers. En bref, Salah a fait de Al-Aqsa un cri de ralliement pour défendre l’identité arabe et islamique de Jérusalem et de la Palestine, identité qu’Israël nie et essaie de faire oublier. Salah a également pour programme de redonner du pouvoir aux citoyens palestiniens, les nommant « société autosuffisante ». Salah qui a été le maire d’une des plus grandes communautés arabes à l’intérieur d’Israël en est arrivé à constater l’existence d’un véritable besoin de création d’institutions pour la société civile afin d’ offrir les services sociaux que l’Etat auraient dû fournir. Ce besoin se fait de plus en plus sentir du fait de la discrimination collective systématique et chronique de la minorité palestinienne.
Compte tenu de ce contexte et des prises de position publiques de Salah contre les pratiques des Israéliens dans les territoires occupés, il n’est pas étonnant qu’Israël essaie de criminaliser son activité politique, de le faire taire, de limiter ses déplacements et de dissuader sa communauté de le suivre sur cette voie. Mettre en oeuvre des procédures judiciaires pour traiter des luttes d’ordre idéologique relève d’une ruse qui n’est pas nouvelle. Il s’agit d’éviter toute contestation politique et tout dialogue public à propos des tabous israéliens. Dans le même but, on s’arrange pour faire passer les opposants au régime pour des hors la loi.
Il est cependant difficile de cacher aux yeux du monde la nature politique du procès fait à Salah. Salah, tête du mouvement islamique extraparlementaire a été considéré par l’appareil de sécurité de l’Etat comme menace à l’idéologie de l’Etat, et a été l’objet de plusieurs agressions physiques par les policiers, et on a même tiré sur lui en octobre 2000. Certaines des ONG appartenant à son mouvement ont été fermées et leurs journaux ont fait l’objet d’une suspension temporaire. Salah est diabolisé de façon récurrente dans les médias israéliens depuis plus de dix ans.
Ainsi, il est utopique de penser que dans le système judiciaire israélien qui condamne de façon totalement disproportionnée plus d’Arabes que de Juifs, que le premier juge venu fasse preuve d’impartialité eu égard à ce musulman pieu, au demeurant politiquement actif. En l’occurrence le juge en question n’a pu s’empêcher d’exprimer dans le verdict sa réactivité aux expressions qu’il lisait sur le visage de Salah durant le procès. Salah lui était supposé se soumettre à cette mascarade de justice parée des vertus de la loi.
L’ironie du sort de Salah concerne aussi celui d’autres personnes. Ainsi, face à un groupe de « témoins » issus des forces de police elles-mêmes, le témoignage de Salah n’avait aucune chance. Quand Salah va en prison, les policiers israéliens qui ont tué 13 manifestants arabes en octobre 2000 sont toujours en liberté. Dans des procès médiatiques comme ceux-là, dont l’issue est totalement prévisible, la justice n’est plus qu’un outil aux mains de l’Establishment, qui lui permet d’atteindre ses objectifs idéologiques.
Israël espère qu’en faisant taire ce personnage emblématique, il supprimera une entrave à son programme de colonisation de la Palestine et de judaïsation de Jérusalem en particulier.
Mais une intensification de l’oppression induit une intensification de la protestation. Pour cette raison, les agissements d’Israël ne le mèneront ni à la paix à l’intérieur ni à l’extérieur de ses frontières de 1967. Alors que les activistes palestiniens subissent une pression grandissante de la part des Israéliens, il devient nécessaire que tous ceux qui défendent la liberté, l’égalité et la justice, expriment leur réprobation. En vérité, comme dit Salah : « Jérusalem est en danger ».
Nimer Sultani est un citoyen palestinien d’Israël et écrit une thèse à l’école de droit de Harvard. Il est éditeur de « Citoyens sans citoyenneté- Israël et la Minorité Palestinienne(2003)- Israël et la Minorité Palestinienne (2004) ».
Publié par Electronic Intifada
Traduction : JM afps 85

Nouvelle initiative US pour relancer le processus de paix

26/01/2010
Les États-Unis ont dévoilé une nouvelle initiative destinée à convaincre les Palestiniens de reprendre les négociations de paix avec Israël, a révélé hier à l'AFP un responsable palestinien. Cette initiative, visant à « créer une atmosphère » propice à la relance des discussions suspendues depuis plus d'un an, a été présentée par l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, lors de sa récente visite dans la région, a indiqué ce responsable.
Le plan américain prévoit notamment qu'Israël cesse ses opérations militaires dans la dite « zone A » de Cisjordanie occupée, entièrement sous contrôle de l'Autorité palestinienne, et se retire de certaines parties de la « zone B », sous contrôle administratif de l'Autorité palestinienne. Par ailleurs, les forces de sécurité palestiniennes seraient dans le même temps autorisées à opérer en « zone C », actuellement entièrement sous contrôle militaire israélien, a ajouté le responsable palestinien. Israël procéderait par ailleurs à la libération de prisonniers palestiniens, et allégerait son strict blocus contre la bande de Gaza en autorisant l'importation de matériaux de construction. Enfin, l'État hébreu transférerait tous les mois les taxes fiscales et douanières collectées au bénéfice de l'Autorité palestinienne.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « a demandé une réunion formelle avec le président palestinien (Mahmoud Abbas) afin d'examiner ces questions en préalable à leur annonce officielle », a poursuivi la même source. « Mais M. Abbas a insisté sur le fait qu'Israël devait d'abord mettre ces idées en application avant toute discussion, considérant qu'elles relèvent des obligations israéliennes. Cela dit, nous les considérerons comme des gestes de bonne volonté », a-t-il promis. En outre, M. Abbas consultera dans les jours à venir les autres dirigeants arabes sur les idées avancées par M. Mitchell. 

Des dizaines de Palestiniens manifestent devant l'ambassade égyptienne à Berlin

[ 25/01/2010 - 10:38 ]
Berlin – CPI


Des dizaines de palestiniens et arabes ont organisé, le samedi à midi 23/1, une manifestation devant l'ambassade égyptienne dans la capitale allemande, Berlin, pour protester contre le mur d'acier construit par les autorités égyptiennes sur les frontières avec la Bande de Gaza, en appelant à briser le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza.
Les manifestants ont porté des panneaux qui condamnaient la fermeture du passage de Rafah, en donnant une lettre de condamnation contre le mur d'acier à l'ambassade égyptienne.
De son côté, le représentant de l'assemblée palestinienne en allemande a prononcé un communiqué qui considère que le mur d'acier construit par les égyptiens sur les frontières de la Bande de Gaza est le dernière moyen pour encercler les habitants de la Bande de Gaza parce qu'il augmente leurs souffrances et ne sert que l'occupation.
Ils ont appelé l'Égypte à prendre une décision forte et rapide pour briser le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza et ouvrir le passage frontalier de Rafah.
L'assemblée palestinienne a condamné dans son communiqué les agressions et crimes sionistes quotidiens contre le peuple palestinien, en appelant la ligue arabe à intervenir immédiatement pour mettre fin, par tous les moyens possibles, au sévère blocus sioniste imposé contre Gaza.
Elle a appelé la direction palestinienne à répondre aux appels répétés des réfugiés palestiniens de ne pas reprendre les négociations avec l'occupant avant la libération de tous les captifs et détenus dans les prisons de l'occupation, arrêter les crimes sionistes et le refus de reconnaître l'entité sioniste.

Le Liban se retrouve seul, une fois de plus, face à la politique guerrière d’Israël

Par Émile Khoury | 26/01/2010

À la lumière de la stagnation qui semble marquer le processus de paix au Proche-Orient du fait de l'attitude intransigeante de l'État hébreu, un ancien ambassadeur libanais se demande ce qu'attendent encore les dirigeants arabes pour adopter une attitude unifiée face à Israël, d'autant qu'il apparaît évident que le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne fait rien pour faciliter les efforts de paix et ne cherche qu'à imposer ses propres conditions pour donner son aval à un règlement du conflit israélo-arabe. Les dirigeants israéliens soutiennent en effet que la sécurité d'Israël demeure menacée du fait de la persistance d'organisations armées au Liban et dans les territoires palestiniens, en sus des menaces iraniennes régulières, de sorte que le pouvoir israélien actuel affirme qu'il ne s'engagera réellement sur la voie de la paix que lorsque la sécurité d'Israël sera garantie.
Parallèlement à cette attitude israélienne, le président Barack Obama, en qui nombre de responsables arabes fondaient beaucoup d'espoirs, n'a pas encore montré sa capacité à faire pression sur Tel-Aviv pour mettre un terme à la politique d'implantation de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens, notamment dans la région de Jérusalem. Si cette apparente impuissance américaine se poursuit, souligne l'ancien ambassadeur libanais, Israël risque d'imposer progressivement aux pays arabes un fait accompli en « judaïsant » la Ville sainte et en imposant ses propres délimitations des frontières du futur État palestinien.
Face aux tergiversations continues du pouvoir israélien, l'Arabie saoudite avait pris l'initiative, lors du sommet arabe de Beyrouth en 2002, de lancer une initiative de paix - la première du genre proposée par un pays arabe - impliquant une reconnaissance par les pays arabes de l'existence d'Israël. Mais Israël n'a pas su saisir la balle au vol et a négligé la démarche, en tout point historique, de l'Arabie saoudite, ce qui a amené le roi Abdallah à souligner, lors du dernier sommet qui s'est tenu au Koweït, que l'initiative arabe de paix n'est pas illimitée dans le temps. Mais cette attitude du souverain wahhabite ne s'est pas traduite par une attitude arabe unifiée susceptible de faire plier le gouvernement israélien et l'amener à s'engager résolument sur la voie de la paix. Non seulement les pays arabes n'ont pas réussi à adopter une position unifiée pour contrer l'intransigeance israélienne, mais ils ont aligné leurs divergences au sujet de l'attitude qu'ils devraient afficher dans le contexte présent. Certains pays arabes continuent ainsi de prôner l'option de la résistance jusqu'au-boutiste, alors que d'autres privilégient, malgré tout, la voie politico-diplomatique pour aboutir à une solution négociée du conflit israélo-arabe.
Dans un tel contexte nébuleux, le Liban se retrouve, une fois de plus, seul à faire face à la politique guerrière de l'État hébreu et aux retombées du conflit proche-oriental. D'aucuns insistent dans ce cadre sur la nécessité d'élaborer une stratégie de défense pour permettre au pays d'affronter la situation née aussi bien de l'obstination israélienne que du laxisme arabe actuel.
Après avoir dressé ce tableau peu réjouissant de la conjoncture qui sévit dans la région, l'ancien ambassadeur libanais susmentionné souligne qu'il est grand temps que les dirigeants arabes sortent de leur léthargie et fixent un délai à Israël afin qu'il réagisse positivement aux initiatives de paix. Passé ce délai, les États arabes devraient alors s'accorder sur une stratégie commune de confrontation au lieu de laisser le Liban seul sur la ligne de front.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/644970/Le_Liban_se_retrouve_seul%2C_une_fois_de_plus%2C_face_a_la_politique_guerriere_d%27Israel.html

Quatre factions à Gaza affirment leur refus au retour aux négociations inutiles

[ 25/01/2010 - 11:34 ]
Gaza – CPI


Le mouvement du Hamas, le Djihad islamique, le FPLP et le front démocratique ont tenu, hier soir, le dimanche 25 janvier 2010, une réunion à Gaza en affirmant leur attachement au choix de la résistance, ainsi que le refus au retour aux négociations inutiles.
Les quatre mouvements ont insisté sur l'importance de l'attachement au choix de la résistance contre l'occupation comme un moyen stratégique et stable pour le peuple palestinien, en affirmant l'importance de mettre fin aux désaccords palestiniens internes et de reprendre l'unité nationale palestinienne qui représente la base de la lutte des Palestiniens.
A l'issue de la réunion, le mouvement du Djihad islamique en Palestine, a affirmé que la rencontre a discuté de la situation palestinienne et les dangers de l'attaque américaine et sioniste contre le peuple palestinien.
Il a ajouté que tous les mouvements ont affirmé l'importance de l'attachement à la position qui refuse le retour aux négociations sous l'ombre des pressions et demandes sionistes et américaines.
Le leader du Djihad, Nafed Azzam, a dit qu'une grande partie de la réunion a discuté de la réconciliation palestinienne, en déclarant qu'on a discuté des moyens qui finissent les situations catastrophiques et les dangers qui menacent les Palestiniens à cause des désaccords.

Al Masri : l'affirmation de Moubarak de construire le mur d'acier se contredit avec ses promesses

[ 25/01/2010 - 10:57 ]
Gaza - CPI


Le député et dirigeant au mouvement du Hamas, Mouchir Al Masri a exprimé ses fortes inquiétudes et regrets après l'affirmation du président égyptien de construire le mur d'acier sur les frontières avec la Bande de Gaza, en soulignant que  cette mesure égyptienne se contredit avec le discours de Mohamed Hosni Moubarak qui a promis de ne jamais accepter d'affamer les habitants de la Bande de Gaza.

Al Masri s'est étonné, lors de ses déclarations de presse, le dimanche 24/1, de l'insistance égyptienne d'accomplir la construction du mur d'acier qui n'aura pour objectif que d'étouffer autant plus les habitants de la Bande de Gaza, au moment où l'occupation sioniste continue de serrer le blocus injuste, inhumain et arbitraire qui dure depuis 4 ans consécutifs.
Notons que le président égyptien a affirmé au cours de son discours la construction du mur d'acier, en le qualifiant d'une exigence nationale irrévocable et va garantir la sécurité égyptienne sur les frontières.

L'ingénieur Kanaan Obeid : la centrale électrique de Gaza va arrêter complètement le jeudi prochain

[ 25/01/2010 - 12:00 ]

Gaza – CPI


Le vice-président de l'autorité de l'énergie palestinienne, l'ingénieur Kanaan Obeid, a appelé les pays arabes et les hommes libres dans le monde à intervenir immédiatement pour sauver la Bande de Gaza avant l'arrêt total de la centrale électrique de Gaza, le jeudi prochain 28/1, à cause de l'arrêt du financement de l'Union Européenne à cette centrale.
Dans une déclaration spéciale au centre palestinien d'information, Obeid a dit, le lundi 25/1: "nous avons arrêté le travail de la moitié de la centrale après l'épuisement du carburant nécessaire".
Le responsable palestinien a déclaré que l'Union Européenne a arrêté son financement à la centrale depuis décembre 2009, en affirmant que l'autorité de l'énergie ne possède aucun moyen pour poursuivre le travail de la centrale après l'épuisement du carburant et l'arrêt du financement européen.
Il a appelé les pays arabes et tous les hommes libres dans le monde à sauver les habitants de la Bande de Gaza, notamment les malades et les enfants.

Al Khoudari salue l'initiative Grecque pour organiser des tournées de bateaux vers Gaza

[ 25/01/2010 - 11:18 ]
Gaza - CPI


Le député et chef du comité populaire anti-blocus, Dr. Djamel Al Khoudari a salué fortement l'initiative grecque pour l'organisation des tournées de bateaux vers la bande de Gaza, afin de contribuer directement à la levée durable du blocus arbitraire et injuste de l'occupation israélienne.
Lors d'une déclaration de presse, le leader palestinien a grandement remercie, le dimanche 24/1, les organisations juridiques grecques qui travaillent pour les droits de l'homme et la paix qui vont organiser les convois maritimes vers Gaza,en célébrant la nécessité de lever l'embargo injuste de l'ennemi occupant qui asphyxie la vie des Gazaouis depuis 4 ans concessifs.

L'occupation interdit le ministre belge de coordination de visiter la Bande de Gaza

[ 25/01/2010 - 17:45 ]
Al-Qods occupée/Gaza – CPI


Les autorités de l'occupation ont interdit, le dimanche 24/1, le ministre belge de coordination et de développement, Charles Michel, de visiter la Bande de Gaza, sous prétexte de ne pas donner de légitimité au mouvement du Hamas.
Le ministre belge qui a rencontré l'adjoint ministre sioniste des affaires étrangères, Danny Ayalon, a dit qu'il a décidé visiter Gaza dans le cadre d'un pas de soutien aux habitants palestiniens.
Michel a vu que la position sioniste est inacceptable en déclarant qu'il va discuter cette question devant l'union européenne après avoir demandé le côté sioniste de garantir l'arrivée des aides humaines à la Bande de Gaza.
Les autorités sionistes avaient interdit le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner de se diriger vers la Bande de Gaza pour visiter un hôpital construit par le gouvernement français.
De son côté, le député et président du comité populaire anti-blocus, l'ingénieur Jamal al-Khoudari, a affirmé que l'état sioniste pratique le terrorisme en interdisant le ministre belge d'entrer dans la Bande de Gaza.

Il a ajouté que cette décision sioniste montre la peur de l'occupation de mettre fin à l'isolement imposé contre les Gazaouis et le blocus injuste, tout en appelant tous les responsables qui veulent visiter Gaza à pratiquer des pressions sur l'occupation pour qu'elle permette leur entrée pour voir les situations dramatiques des Palestiniens dans la Bande.

22 captifs palestiniens attendent la mort dans l'hôpital de la prison sioniste de Ramla

[ 25/01/2010 - 19:16 ]
Ramallah – CPI


L'organisation de solidarité internationale a dit que 22 captifs palestiniens attendent la mort dans l'hôpital de la prison sioniste de Ramla.
Dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, l'organisation juridique a déclaré, le lundi 25/1, que plus de 22 captifs palestiniens existent de façon continuelle dans l'hôpital, alors que des dizaines de captifs arrivent chaque jour à l'hôpital puis retournent vers la prison.
Elle a attiré l'attention que les captifs s'exposent à la négligence médicale dans l'hôpital de la prison de Ramla, où ils n'ont aucune confiance aux médecins sionistes et demandent une intervention juridique pour sauver leurs vies.
On souligne que l'occupation emprisonne plus de 11 mille captifs palestiniens dans 25 prisons sionistes.

Tentatives sionistes pour mettre la main sur une salle de prière dans la ville d'Al-Quds

[ 26/01/2010 - 00:43 ]
Al-Quds occupée – CPI


L’établissement sioniste international continue de parrainer les pratiques de groupes extrémistes souhaitant judaïser la ville d'Al-Quds. Partout dans la ville, on remarque des empreintes de judaïsation. Les creusements et fouilles en font partie.
La salle de prière Rabia Al-Adawiya
De son côté, l’Etablissement d’Al-Aqsa pour le patrimoine a alerté contre des tentatives sionistes cherchant à mettre la main sur la salle de prière de Rabia Al-Adawiya, dans la ville d'Al-Quds, face à la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Les groupes sionistes veulent transformer la salle de prière islamique en un temple juif. Un autre pas pour la judaïsation de la ville. Une délégation de l’institution a visité le lieu, une mesure entreprise dans le but de conserver la salle.
La délégation s’est trouvée surprise de voir des groupes sionistes mettre des chandelles à l’intérieur de la salle et une boîte pour ramasser des dons.
L’effondrement de la mosquée
Pour sa part, le juge cheikh Taysir Rajab Al-Timimi a attiré l’attention sur le fait que les murs de la mosquée d’Al-Aqsa souffrent de fissures dangereuses. Non seulement les murs, mais également des centaines de bâtiments, à cause des creusements.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, mardi 19 janvier 2010, le cheikh Al-Timimi affirme que les Israéliens transportent dans des sacs en plastique de la terre et des gravats des zones de creusements, à des heures nocturnes.
Al-Timimi souligne que depuis le début de l’année en cours, les agressions israéliennes contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa sont en progression perpétuelle. Une fois, 50 étudiants sionistes ont envahi ses sanctuaires. Une autre fois, un colon a attaqué la mosquée, pendant que des femmes accomplissaient leur prière du midi. Sans parler de ces agissements de groupes de colons dans les souks entourant la mosquée.
Les dangers dont la mosquée est le sujet sont réels. C’est le gouvernement de l’occupation israélienne qui porte la totale responsabilité de tout ce qui arrivera à la mosquée. Il appelle les Arabes et les Musulmans dans le monde entier, les peuples comme les dirigeants et organisations, à assumer leurs responsabilités et à lui porter secours.
Effondrements à Salwan
Par ailleurs, la zone de Salwan a connu un glissement de terrain causé par les creusements et aggravé par la pluie, pas plus loin que lundi dernier, le18 janvier 2010.
La population a peur d’atteindre les murs de la mosquée. La police israélienne de la ville a pris ce glissement comme un prétexte pour fermer la rue principale de la zone devant les riverains qui se sont rassemblés pour exprimer leur colère.
Des témoins oculaires confirment qu’ils ont remarqué des vides en dessous de la rue : des dangers guettent toute la zone.
Il a enfin appelé tous les établissements juridiques locaux et internationaux à pratiquer des pressions pratiques sur le gouvernement de l’occupation afin qu’il arrête ces creusements qui visent la mosquée d’Al-Aqsa et qu’il arrête également la judaïsation de la ville toute entière.