samedi 1 octobre 2011

Les Palestiniens veulent des garanties sur la colonisation

Agence France-Presse
Ramallah
Le négociateur palestinien Nabil Chaath a exigé samedi du Quartette sur le Proche-Orient une référence explicite à un gel de la colonisation et que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou l'accepte publiquement.
Par la même occasion, il a réitéré ses vives critiques à l'encontre de l'envoyé spécial du Quartette, Tony Blair, accusé d'avoir un parti pris pro-israélien.
«Nous n'accepterons pas le communiqué tant que M. Nétanyahou ne l'acceptera pas publiquement, ainsi que son interprétation», a déclaré M. Chaath lors d'une conférence de presse.
Il faisait référence à la déclaration publiée le 23 septembre par le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, UE, ONU, Russie) proposant une reprise des négociations de paix pour aboutir à un accord final fin 2012.
«Le Quartette doit maintenant dire clairement, après l'annonce par M. Nétanyahou de 1100 appartements (dans le quartier de colonisation juive de Gilo, à Jérusalem-Est, NDLR), ce qu'il entend comme attributions, et ensuite nous voulons que M. Nétanyahou dise qu'il accepte», a-t-il ajouté.
«Nous ne reviendrons pas aux négociations sans arrêt total de la colonisation - naturellement il doit aussi y avoir un arrêt total de la violence, et c'est notre engagement - et une acceptation claire des attributions», a-t-il précisé.
«Nous n'allons pas faire ce que M. Blair a suggéré auparavant: "Vous avez votre interprétation, ils ont la leur, et vous allez négocier pour discuter de vos interprétations". Cela nous prendrait les 20 prochaines années», a estimé M. Chaath.
«J'ai dit récemment à New York qu'il parlait parfois comme un diplomate israélien, ce qui est vrai. Sa principale préoccupation est de ne pas irriter les Israéliens, c'est pourquoi il s'est retrouvé à simplement vendre leurs projets, ce qui le rend très peu utile pour nous», a-t-il indiqué au sujet de M. Blair.
«Nous n'avons pas encore présenté de demande officielle pour son remplacement. Nous préférerions en discuter avec le Quartette lorsque nous aurons la possibilité de le rencontrer», a-t-il dit, en réponse à une question sur une éventuelle demande palestinienne de relever M. Blair de ses fonctions.
Le secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Abed Rabbo a relevé jeudi des «éléments encourageants» dans le communiqué, citant la référence à la «Feuille de route» du Quartette de 2003 qui exigeait à la fois «la cessation de la violence et du terrorisme» et un «gel de la colonisation» israélienne.
Il y a vu «un appel clair à un arrêt définitif de la colonisation sous toutes ses formes».
Le gouvernement israélien s'est refusé au contraire à interpréter ce texte comme un appel au gel de la colonisation.
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Les propos du Guide suprême de la Révolution islamique, à la 5ème Conférence internationale sur le soutien à l’Intifada palestinienne

01 Octobre 2011 21:31 
IRIB- «La question de la Palestine est la première priorité commune de tous les pays islamiques», a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei. Expliquant les causes et les facteurs de l’émergence et du déclin de certains groupes palestiniens qui ont dévié du processus du combat, pourvu de soutiens populaires, et faisant allusion aux parcours en dents de scie qui ont conduit à la formation des noyaux de résistance, à l’acceptation par certains groupes des négociations de compromis et à la reddition de certains régimes stipendiés arabes, face au régime sioniste, survenue, à Camp David, le Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran a souligné que cela a constitué un point tournant dans la création des mouvements de résistance, en vue de restaurer les droits bafoués du peuple palestinien. «Des évolutions importantes, comme la défaite humiliante de l’armée israélienne, au Sud du Liban, ainsi que la défaite du régime israélien, à Gaza, ont été les brillants résultats du mouvement du peuple palestinien, en vue de défendre ses droits», a précisé l’honorable Ayatollah Khamenei avant de souligner : «Ce qui permettra au peuple palestinien de réaliser ses droits ne sera pas la libération d’une partie de la Palestine, mais de toute la terre de la Palestine». Plus loin dans ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a rappelé qu’Israël et les Etats-Unis ont montré, à maintes reprises, qu’ils n’attachent aucune valeur à des accords de ce genre. Le Guide suprême de la Révolution islamique a martelé : «Tout plan visant à diviser la Palestine, est nul et non avenu. Le plan des deux Etats signifierait de nier le droit du retour des réfugiés et constituerait une menace au droit des Palestiniens habitant dans les territoires de 1948, de même que cela équivaudrait au maintien de la tumeur cancéreuse qu’est Israël, dans la région, et la reproduction des souffrances que le peule palestinien endure, depuis plusieurs décennies». L’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié de claire et de conforme aux normes et us internationaux, le plan proposé par la République islamique d’Iran, pour résoudre la question palestinienne. A ce propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : «Nous ne proposons, ni une guerre classique menée par des armées du monde musulman, ni de jeter les Juifs immigrés dans la mer, ni l’arbitrage des Nations Unies et d’autres instances internationales. L’Iran propose l’organisation d’un référendum, car le peuple palestinien a le droit de décider, lui-même, de son sort. Tous les habitants de la Palestine, qu’ils soient Musulmans ou Chrétiens et non pas les Immigrés étrangers, doivent participer à ce référendum, pour décider, via ce processus, de leur sort». S’agissant des déclarations du président américain, le Guide suprême de la Révolution a indiqué : «Le président américain a déclaré que la sécurité d’Israël est sa ligne rouge. Mais quel intérêt a présidé au tracé de cette ligne rouge ? Est-ce l’intérêt du peuple américain ou celui personnel d’Obama et des compagnies sionistes qui sont appelées à le soutenir, financièrement, dans sa course à sa deuxième investiture ?» S’agissant des problèmes auxquels sont, actuellement, confrontés, les Etats-Unis et l’Europe, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que le jour où les nations de l’Europe et des Etats-Unis comprendront que la plupart des problèmes économiques, sociaux, et moraux qu’ils rencontrent, découlent, en réalité, de la mainmise tentaculaire des Sionistes, sur leurs Etats, ils créeront un enfer pour leurs dirigeants, sans la moindre possibilité de sortie».
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Selwan: Affrontements et arrestations par les forces occupantes

[ 01/10/2011 - 18:25 ]
El-Qods occupée – CPI
De violents affrontements ont éclatés, le jeudi soir 29/9, dans plusieurs axes du village de Selwan, en coïncidence avec la fermeture des entrées du village par les forces occupantes, afin d'assurer la protection des colons sionistes dans leurs fêtes.
Dans le même contexte, les forces occupantes ont arrêté le jeune homme palestinien, Ramzi Dumairi, 28 ans, de l'intérieur de sa voiture lors de son passage avec sa famille de Beir Ayoub, près de la tente de Sit-in au quartier de Bustan.
Il est à noter que le jeune homme arrêté habite dans le quartier de Thawri, l'un des quartiers de Selwan dans le sud de la mosquée bénie d'el-Aqsa, et que le processus de l'arrestation et l'installation des barrages ont été contrôlées par l'officier responsable des soldats des gardes-frontières, Eitan Levy, connu par sa féroce dans ses campagnes contre les résidents de Selwan, en particulier, après avoir été touché par les flammes des jeunes hommes Maqdissins à Selwan.

L'occupation transforme le village de "Burin" en une zone militaire fermée

[ 01/10/2011 - 18:30 ]
Naplouse – CPI
Les forces de l'occupation sionistes ont annoncé, le samedi 1/10, le village d'Irak Burin dans le sud de Naplouse comme une zone militaire fermée, installant les barrage dans son voisinage.
Des sources locales dans le village ont déclaré que les forces occupantes ont installé des barrages militaires aux alentours du village et ont empêché tout citoyen palestinien qui n'habite pas dans le village d'y entrer.
Les sources ont souligné que l'occupation vise à travers de cette mesure d'empêcher l'entrée des médias et les militants étrangers dans le village pour participer dans la marche pacifique hebdomadaire (organisée chaque samedi) dans le village en contestation de la colonisation.

Hamas: l'occupation responsable des conséquences de ses pratiques arbitraires contre les prisonniers

[ 01/10/2011 - 18:42 ]
Damas – CPI
Le mouvement du Hamas a salué les prisonniers héros dans les prisons de l'occupation sioniste pour leur fermeté et lutte continuelle contre la machine d'oppression sioniste, affirmant qu'il ne les oubliera jamais et qu'il restera fidèle à eux jusqu'à leur libération.
Dans un communiqué de presse, le samedi 1/10, le Hamas a tenu l'occupation responsable pleinement de la vie des prisonniers et leur sécurité, affirmant que la continuation des pratiques arbitraires sionistes ( violations) contre eux ne peuvent pas briser leur volonté et lutte stable jusqu'à l'obtention de la pleine liberté.
Le mouvement a ajouté qu'il est totalement préoccupé des violations sionistes contre les détenus dans les prisons de l'occupation, ce qui a poussé les prisonniers d'entamer de nouveau une grève de la faim.
Il a appelé le peuple palestinien a annoncer sa solidarité avec tous les détenus dans les cellules sionistes.
Le Hamas a également appelé les hommes libres dans le monde et les associations, les organismes humanitaires et des droits de l'homme dans l'ensemble de se tenir avec les prisonniers, de les soutenir dans leur tragédie et de démasquer la barbarie des pratiques de l'occupation israélienne perpétuelle contre eux.

6,9 milliards de dollars de pertes palestiniennes à cause de l’occupation

[ 01/10/2011 - 18:45 ]
Ramallah – CPI
Dans un rapport sur le premier compte rendu scientifique des pertes économiques palestiniennes annuelles résultant de l’occupation sioniste, le ministère de l’Economie nationale et l’Institut de recherche appliquée « Arij » ont estimé ces pertes à 6,897 milliards de dollars en 2010.
Selon le rapport, « sans la présence de l’occupation, l’économie palestinienne serait deux fois plus forte qu’elle ne l’est aujourd’hui, et ces pertes sont égales à 85% du Produit intérieur brut palestinien ».
Il a précisé que « les pertes économiques résultant du blocus sioniste sur la bande de Gaza ont atteint 1,9 milliards de dollars, et celles issues des restrictions sionistes sur le secteur de l’eau sont de 1,9 milliards de dollars, 1,8 milliards de dollars pour les ressources naturelles, les bénéfices et les coûts 493 millions de dollars. Les limitations dans le secteur de l’importation et l’exportation ont causé une perte de 288 millions de dollars, les restrictions sur la liberté de mouvement et de circulation ont fait perdre 184 millions de dollars. Les pertes du secteur touristique dans la Mer morte sont estimées à 143 millions de dollars, et celles résultant de l’arrachage des arbres s’élèvent à 138 millions de dollars ».
« Sans la présence de l’occupation, qui aurait permis à l’Autorité d’utiliser le surplus (le montant causé par les pertes) de manière à mettre fin à la dépendance aux aides étrangères, sans les restrictions et interdictions pratiquées par l’occupation sur la liberté d’accéder au fleuve du Jourdain et à la Mer morte,  et sans les restrictions imposées sur l’accès aux couches de roche et d’eau en Cisjordanie, l’Autorité aurait pu gagner 1,9 milliards de dollars avec le secteur agricole, et 1,2 milliards de dollars en ressources minérales », estime le rapport.
Ce document met en avant que « s’il n’y avait pas d’occupation sioniste des territoires palestiniens, Israël n’aurait pu exploiter les ressources naturelles palestiniennes pour ses propres intérêts, cette entité prend dix fois plus que ce dont elle a besoin en eau souterraine en Cisjordanie, et près de 60% des eaux du fleuve du Jourdain, tandis que les Palestiniens en exploite près de zéro. L’occupation contrôle le secteur minier et les carrières en Cisjordanie qui valent annuellement 900 millions de dollars, ainsi que les produits pour la peau et soins de beauté issus de la Mer morte estimés à 150 millions de dollars ».

Abou Zouhri: Aucune divergence sur "La Démarche d'adhésion à l'ONU"

[ 01/10/2011 - 19:04 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr; Sami Abou Zouhri, a fermement condamné la propagande publiée par le journal "Acharq el-Awsat" sur l'existence d'une divergence dans la position du mouvement du Hamas envers la démarche de l'autorité de Ramallah d'aller aux Nations Unies pour l'obtention d'une reconnaissance d'un Etat palestinien, confirmant qu'elle est entièrement fausse.
Dans un communiqué de presse publié ce matin samedi 1/10, Abou Zouhri a insisté sur la position officielle du mouvement du Hamas qui confirme que la démarche d'Abbas n'est qu'une mesure unilatérale et formelle alors qu'elle comprend de nombreux risques.
"Il doit premièrement créer l'Etat palestinien indépendant sur les territoires libérés et non pas la déclaration d'un Etat sous l'occupation continue, comme l'a fait le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas", a-t-il ajouté.

Mechaal: La libération précède toute annonce d'Etat

[ 01/10/2011 - 19:30 ]
Téhéran – CPI
"La libération des territoires palestiniens est "primordial"e puis il vient les moyens comment d'annoncer un Etat palestinien", a confirmé Khaled Mechaal, président du bureau politique du mouvement du Hamas, avertissant de l'impact de la demande de l'adhésion de la Palestine aux Nations Unies sur les droits et les principes palestiniens.
Dans son discours devant la Conférence internationale pour soutenir l'Intifada palestinienne qui a eu lieu, ce matin samedi 1/10, dans la capitale iranienne, Téhéran, Mechaal a appelé le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) à une rencontre nationale pour l'adoption d'une révision politique globale, afin de créer une stratégie qui renforce le peuple palestinien et lui transforme solide face aux défis, appréciant la position ferme d'Abbas face à la pression américaine à l'égard de sa démarche à l'ONU.
Il a souligné que ce qui se passe en Palestine de colonisation, agressions et des violations exige la continuation de la résistance, insistant sur l'attachement de son mouvement à ce choix pour reprendre les droits et libérer tous les territoires palestiniens.
Le président du bureau politique du Hamas a également appelé les dirigeants arabes qui se tiennent avec son mouvement et adoptent l'option de la résistance à admettre le choix politique à traiter leurs peuples qui bénéficient de la liberté, en poursuivant: "Nous nous tenons avec les peuples qui exigent la liberté et l'éradication de la corruption".
Il a exprimé son regret pour le sang versé dans ces bénies révolutions.
Il est à noter que la Conférence internationale pour soutenir l'Intifada Palestinienne a entamé ces travaux ce matin samedi dans la capitale iranienne, Téhéran, sous le slogan "Palestine est la Patrie des Palestiniens" en participation de plus de 70 pays, en plus des dizaines de personnalités arabes et islamiques.
Il est à noter que Mechaal a quitté la capitale jordanienne, Amman; le vendredi soir, après une courte visite pour sa mère malade.
Des sources exclusives au CPI ont souligné que la visite de Mechaal a été limitée à des réunions familiales sans de rencontres avec des personnalités politiques ou gouvernementales.

Israël fustige les déclarations "haineuses" de l'Iran

01/10/2011
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fustigé samedi les déclarations "haineuses" du guide de la République islamique d'Iran, Ali Khamenei, appelant à créer un État palestinien à la place d'Israël. "Les déclarations haineuses du régime des ayatollahs en vue de détruire Israël renforcent notre détermination à tenir bon sur les besoins de sécurité de nos citoyens et à exiger qu'Israël soit reconnu comme État juif" dans tout accord de paix, a déclaré le Premier ministre, selon un communiqué officiel. "Israël continuera à œuvrer pour parvenir à la paix, en s'assurant que la paix et la sécurité de ses citoyens seront garanties pour les générations à venir", a-t-il poursuivi.
Tout plan aboutissant à diviser durablement la Palestine "est inacceptable", a réaffirmé samedi l'ayatollah Khamenei en ouvrant une conférence internationale à Téhéran. "Tout plan qui prévoirait deux gouvernements (...) ne serait qu'une acceptation d'un gouvernement sioniste sur la terre de la Palestine", a ajouté le numéro un iranien en qualifiant à nouveau Israël de "tumeur cancéreuse" et de "menace permanente" pour la région.
"Il va de soi que le peuple palestinien, comme il l'a fait à Gaza, pourra installer un gouvernement (...) sur toute parcelle de la terre de Palestine libérée", a ajouté le guide iranien. "Mais l'objectif final est de libérer toute la Palestine, de la Méditerranée à la mer Morte".
Fin août, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait déjà affirmé que pour Téhéran, la reconnaissance éventuelle d'un État de Palestine par les Nations Unies ne pourrait être qu'un "premier pas vers la libération de toute la Palestine (...) qui doit être un objectif sacré".
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Proche-Orient : Juppé regrette la poursuite de la colonisation

01/10/2011
"Je regrette tout à fait l'initiative israélienne d'annonce de 1.100 logements supplémentaires (à Jérusalem-est), ce qui a donné prétexte ou raison aux Palestiniens pour refuser de se remettre à la table des négociations", a déclaré le chef de la diplomatie française Alain Juppé, au cours d'une conférence de presse à Bordeaux (sud-ouest de la France), en compagnie de son homologue italien Franco Frattini. "J'ajouterai un commentaire qui n'engage peut-être que moi, pour dire que l'initiative du Quartette n'a pas réussi", a ajouté M. Juppé.
Le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, UE, ONU, Russie) a proposé le 23 septembre à New York une reprise des négociations de paix pour aboutir à un accord final fin 2012. Le Quartette a fait cette proposition le jour où le président palestinien Mahmoud Abbas a présenté une demande d'adhésion d'un État de Palestine aux Nations Unies, demande à laquelle les États-Unis comptent opposer leur veto.
"Il y a une position commune des Européens, avec un objectif très clair : deux États-nations pour deux peuples (...). Deuxièmement, nous pensons que le statu quo est dangereux pour tout le monde et qu'il faut donc se remettre autour de la table des négociations", a poursuivi Alain Juppé.
"On reste unis en tant qu'Europe même si la décision israélienne d'aller en avant avec les colonies n'aide pas le processus de paix, la reprise des négociations", a déclaré Franco Frattini. "Malgré cela, on reste attaché à l'importance primordiale d'une reprise urgente des pourparlers", a-t-il dit soulignant que l'UE avait "très bien travaillé en coopération avec les autres membres du Quartette". "Il faut rester unis et travailler pour la reprise des négociations", a-t-il insisté.
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Cisjordanie : 200 oliviers arrachés par des colons

01/10/2011
Quelque 200 oliviers appartenant à des Palestiniens ont été arrachés par des colons israéliens samedi en Cisjordanie occupée, ont annoncé des témoins palestiniens. Des colons venus de l'implantation de Yitzhar, près de Naplouse (nord de la Cisjordanie) ont arraché ces oliviers dans le secteur des villages palestiniens de Hawwara et Aïn Nabous.
Des dizaines d'oliviers appartenant à des Palestiniens avaient déjà été détruits mercredi près de la ville d'Hébron (sud de la Cisjordanie) lors d'une opération de représailles de colons juifs, selon des villageois palestiniens. Un porte-parole de l'armée israélienne avait confirmé cet acte de vandalisme, précisant qu'une "quarantaine d'arbres" avaient été brûlés et déracinés près du village de Chouweikeh. Selon l'armée et des villageois, les vandales avaient dessiné une étoile de David et peint sur un rocher l'inscription "le prix à payer" en hébreu.
Des colons extrémistes pratiquent une politique de représailles, dite du "prix à payer", qui consiste à se venger sur des cibles palestiniennes à chaque fois que des colons sont victimes d'attentats ou que les autorités israéliennes prennent des mesures qu'ils jugent hostiles à la colonisation.
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Les négociateurs palestiniens veulent des garanties sur la colonisation

01/10/2011
Le négociateur palestinien Nabil Chaath a exigé samedi du Quartette sur le Proche-Orient une référence explicite à un gel de la colonisation. "Le Quartette doit maintenant dire clairement, après l'annonce par M. Netanyahu de 1.100 unités de logement (dans le quartier de colonisation juive de Gilo, à Jérusalem-Est, NDLR), ce qu'il entend comme termes de référence, et ensuite nous voulons que M. Netanyahu dise qu'il accepte" le gel de la colonisation, a-t-il ajouté.
"Nous n'accepterons pas le communiqué (du Quartette) tant que M. Netanyahu ne l'acceptera pas publiquement, ainsi que son interprétation", a déclaré M. Chaath lors d'une conférence de presse. Il faisait référence à la déclaration publiée le 23 septembre par le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, ONU, Russie) proposant une reprise des négociations de paix pour aboutir à un accord final fin 2012.
"Nous ne reviendrons pas aux négociations sans arrêt total de la colonisation - naturellement il doit aussi y avoir un arrêt total de la violence, et c'est notre engagement - et une acceptation claire des termes de référence", a-t-il précisé.
"Nous n'allons pas faire ce que M. Blair a suggéré auparavant: +Vous avez votre interprétation, ils ont la leur, et vous allez négocier pour discuter de vos interprétations+. Cela nous prendrait les 20 prochaines années", a estimé M. Chaath. "J'ai dit récemment à New York qu'il parlait parfois comme un diplomate israélien, ce qui est vrai. Sa principale préoccupation est de ne pas irriter les Israéliens, c'est pourquoi il s'est retrouvé à simplement vendre leurs projets, ce qui le rend très peu utile pour nous", a-t-il indiqué au sujet de M. Blair.
Le secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yasser Abed Rabbo a relevé jeudi des "éléments encourageants" dans le communiqué, citant la référence à la "Feuille de route" du Quartette de 2003 qui exigeait à la fois "la cessation de la violence et du terrorisme" et un "gel de la colonisation" israélienne. Il y a vu "un appel clair à un arrêt définitif de la colonisation sous toutes ses formes". Le gouvernement israélien s'est refusé au contraire à interpréter ce texte comme un appel au gel de la colonisation.
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Les Arabes d'Israël commémorent la mort de 13 victimes de la police en 2000

01/10/2011
Des représentant de la minorité arabe d'Israël ont commémoré samedi la mort de treize Arabes tués il y a onze ans par la police israélienne, peu après le déclenchement de la seconde Intifada palestinienne. Quelque 2000 personnes, dont des députés et autres édiles arabes israéliens, ont participé à une "marche du souvenir" à Sakhnine, en Galilée (nord). Arborant des drapeaux palestiniens ils se rendus sur les tombes de certaines victimes pour un nouvel hommage, a constaté un photographe de l'AFP.
En octobre 2000, peu après le début de la seconde Intifada fin septembre, douze Arabes israéliens et un Palestinien installé en Israël avaient été tués par des tirs de la police lors de manifestations violentes de solidarité avec les Palestiniens.
Une commission d'enquête israélienne présidée par le juge Théodore Orr avait infligé "un blâme sévère" à la police dans son rapport publié trois ans plus tard. Elle n'avait cependant pas réclamé de poursuites judiciaires spécifiques contre des policiers, "faute d'éléments suffisants pour une inculpation". La commission Orr avait reproché à la police d'avoir eu une attitude "a priori hostile" envers la minorité arabe et d'avoir caché à la classe politique qu'elle avait ouvert le feu à balles réelles pour réprimer les émeutes.
Descendants des 160 000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création d'Israël en 1948, les Arabes israéliens sont aujourd'hui environ 1,4 million, soit 20% de la population du pays. Ils dénoncent des discriminations dont ils continuent à être victimes, en particulier en matière d'emploi et de logement dans des localités juives.
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Palestine : Israël veut la paix donc colonise

01 Octobre 2011 19:20 
IRIB- Mahmoud ‘Abbas, président de l’autorité palestinienne a ce vendredi officiellement formulé la demande de création d’un État Palestinien auprès de l’ONU. En réponse, à cette initiative politique et pacifiste les États-Unis ont annoncé qu’ils déposeraient leur VETO tandis qu’Israël poursuit la colonisation des terres palestiniennes. 

Etat de Palestine: le CS de l'ONU remet la demande aux experts

01 Octobre 2011 10:26 
IRIB-Le Conseil de sécurité de l'ONU a examiné vendredi la demande palestinienne d'adhésion à l'ONU avant de la remettre au comité d'experts, a annoncé le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine. "C'était une bonne discussion. Nous avons décidé de nous réunir dans deux semaines, après que les experts auront étudié tous les aspects et critères", a indiqué le diplomate russe.
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Le Guide suprême de la Révolution islamique dénonce le soutien aveugle de l'Occident à Israël

01 Octobre 2011 15:18 
IRIB- Le Guide suprême de la Révolution islmaique a dénoncé le soutien aveugle de l'Occident à Israël, soutien cristallisé, au travers des récentes déclarations d'Obama. Celui-ci a affirmé qu'Israël constituait la ligne rouge de Washington, une ligne à ne pas franchir. "Mais qui a dessiné cette ligne là? Et est-elle conforme aux intérêts du peuple américain? Ne s'agit-il pas, plutôt, d'une manoeuvre électoraliste permettant au président sortant d'obtenir le soutien du lobby sioniste?, s'est interrogé le Guide Suprême dans son discours, à l'adresse des participants à la cinquième Conférence du soutien à l'Intifada de la Palestine qui ouvre ses portes à Téhéran.  
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Téhéran, hôte de la Conférence internationale du soutien à l'Intifada de la Palestine

01 Octobre 2011 08:34 
IRIB- La 5ème Conférence internationale du soutien à l'Intifada de la Palestine a commencé ses travaux, aujourd'hui, samedi 1er octobre, à Téhéran, en présence des représentants d’une centaine de pays. A cette conférence, organisée, par le parlement iranien, ont participé plus de 70 délégations parlementaires, ainsi que des oulémas, des partis politiques et des leaders palestiniens.  La Conférence internationale du soutien de l'Intifada, qui a été mise sur pied, en 1991, par une initiative du Majlis islamique, s'est tenue, jusqu'à présent, à 4 reprises.  La première, qui s'est tenue, en octobre 1991, simultanément à la Conférence de Madrid, commémorait l'Intifada  du peuple de la Palestine. Les 2e et 3e conférence ont eu lieu, en mai 2001 et avril 2006, à Téhéran, la 4e, en mars 2009, après l'offensive barbare du régime sioniste contre la Bande de Gaza. Et, maintenant, la 5e Conférence a ouvert ses travaux, dans une conjoncture où les territoires palestiniens et le Moyen-Orient vivent au rythme d'évolutions majeures. Sur le terrain, les négociations de compromis  entre l'Autorité autonome palestinienne et le régime sioniste sont dans l’impasse et le sort de la demande de Mahmoud Abbas, pour la reconnaissance de l'État indépendant palestinien, à l'ONU, reste incertain. Pendant ce temps, le régime sioniste  poursuit, tranquillement, la judaïsation  des territoires occupés, et a donné son feu vert aux colons pour commettre n'importe quel crime contre les Palestiniens, d’une part, tout en insistant,  de l'autre, sur le retour de l'Autorité autonome, à la table des négociations, afin d'en arracher davantage de concessions. Les évolutions, en Afrique du Nord, ont, jusqu'à présent, abouti à la chute des dictateurs, égyptien, tunisien et libyen et a renforcé le moral des combattants palestiniens. La RII, dans le cadre de sa politique de principe consistant à soutenir la cause palestinienne, a mis toujours l'accent sur la nécessité de l'unité des peuples musulmans, dans la perspective de résistance aux agressions du régime sioniste, et s’est employé à renforcer la convergence des pays islamiques, dans ce domaine. La cinquième Conférence du soutien à l'Intifada du peuple palestinien se tient, dans l'objectif de mobiliser les moyens et les capacités du monde de l'Islam et d'autres peuples épris de la liberté, en vue de réaliser  les objectifs et les idéaux du peuple palestinien, dont la libération de la Palestine et de la noble Qods et le retour des réfugiés, dans leur pays natal. Cette conférence se tient, à l'anniversaire de la mort en martyr de Mahmoud Ad-Dora, enfant palestinien, tué, par les militaires sionistes, dans les bras de son père, et qui est devenu un symbole de la lutte des combattants palestiniens.  
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Palestine : réunion, sans résultat, à l’ONU

01 Octobre 2011 17:11 
IRIB- La première réunion du comité d’adhésion du Conseil de sécurité de l’ONU concernant la demande d'adhésion de l’Autorité autonome de la Palestine, à l’ONU, a pris fin sans résultat. Selon l’AFP, certaines sources diplomatiques ont annoncé, hier, à l’issue de la première assise du comité d’adhésion du Conseil de sécurité, qu’aucune décision sur l’adhésion de la Palestine à l’ONU ne sera prise, d’ici quelques semaines. Selon ce rapport, le représentant libanais et président tournant du Conseil de sécurité de l’ONU a déclaré qu’il est convenu que la semaine prochaine, les experts de ce comité s’attachent à l’examen de la reconnaissance de l’Etat indépendant palestinien et que le président du comité communiquerait, deux semaines plus tard, le résultat des recherches du comité, au Conseil de sécurité.  
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Le Congrès américain punit financièrement les Palestiniens

1er octobre 2011
Le quotidien britannique The Independent révèle que le Congrès américain bloque depuis la mi-août 192 millions de dollars (143 millions d'euros) d'aide destinés aux Palestiniens, en représailles contre la décision du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de réclamer la reconnaissance comme Etat par l'Onu et d'opérer une réconciliation entre son mouvement, le Fatah, et le Hamas:
«Le gel des fonds, qui devaient normalement être versés durant l'année fiscale qui se termine aujourd'hui [le 1er octobre, ndlr], est le signe le plus tangible pour l'instant du sérieux des menaces proférées par les leaders du Congrès de coupes encore plus substantielles dans l'année qui vient si M. Abbas poursuit ses actions auprès des Nations unies.»
Les dirigeants palestiniens ont dénoncé une décision «injustifiable», une «punition collective». «Il est ironique d'être puni pour s'être rendu aux Nations unies», a déclaré un porte-parole de l'Autorité palestinienne. Selon The Independent, cette décision inquiète aussi au sein du gouvernement israélien, l'ancien Premier ministre Ehud Barak jugeant par exemple qu'elle menace la sécurité de son pays.
Dans un éditorial, le journal demande que cette manœuvre du Congrès soit «mondialement condamnée» car elle va affecter des «efforts vitaux pour bâtir un Etat» sur le plan de l'aide alimentaire, de l'éducation, de la santé ou des projets d'infrastructures. Il s'inquiète aussi, à un an de l'élection présidentielle, de l'impact que le vote de la communauté juive pourrait avoir sur l'attitude de Barack Obama envers le Congrès.
Le 22 septembre, deux élus de haut niveau de la Chambre des représentants, le chef de file des républicains Eric Cantor et son homologue démocrate Steny Hoyer, affirmaient dans une tribune au quotidien New York Daily News que le Congrès ne resterait pas «passif» face aux initiatives de l'Autorité palestinienne et qu'une demande de reconnaissance en tant qu'Etat pourrait affecter l'aide financière débloquée par Washington. Le lendemain, Mahmoud Abbas effectuait cette demande, solution à laquelle les Etats-Unis préféreraient des négociations directes avec Israël, comme l'a souligné son ambassadrice à l'Onu Susan Rice:
«Quand tous les discours seront terminés aujourd'hui, nous devrons tous reconnaître que la seule voie vers la création d'un Etat passe par des négociations directes. Pas par des raccourcis.»
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Entraînement de l'aile militaire des PRC à Gaza

Gaza - 1 octobre 2011
Par Maan News
L'aile militaire des Comités de la Résistance populaire ont fait vendredi des exercices militaires dans la bande de Gaza, a dit le commandant Abu Muhammad.
Entraînement de l'aile militaire des PRC à Gaza
L'entraînement, qui comprend une révision de l'armement et des formations militaires, vise à se préparer à toute future incursion israélienne, a-t-il précisé.
Voir quelques photos des exercices.

Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM
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La bataille des graffiti à Sheikh Jarrah

Jérusalem - 1 octobre 2011
Par ISM
Tandis que les familles palestiniennes continuent de défendre leur droit à résider dans leurs maisons à Jérusalem Est, et que les colons israéliens illégaux essaient de s'emparer de toute maison ou morceau de terre pour nourrir leur appétit colonial, une autre bataille fait rage sur les murs de Sheikh Jarrah. Les Palestiniens et les activistes internationaux utilisent les graffiti pour exprimer la résistance palestinienne et les colons, en réaction, les recouvrent de griffonnages chargés d'images et de symboles sionistes.
La bataille des graffiti à Sheikh Jarrah
Alors que de plus en plus de murs sont construits ou démolis par Israël, les fresques murales de Sheikh Jarrah reflète la lutte de l'identité et de la résistance palestiniennes ; malgré la nature dominatrice des sionistes qui essaient de manipuler le sens de la résistance palestinienne, les Palestiniens et les activistes internationaux imposent l'identité des Palestiniens par l'art de la rue.
Photo

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Voir d'autres photos des murs de Sheikh Jarrah

Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM
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La Haute Cour déclare que Raed Salah a "droit à dédommagement pour détention injustifiée"

Grande-Bretagne - 1 octobre 2011
Par Middle East Monitor
30/09/2011 - Le Middle East Monitor (MEMO) se félicite de la décision rendue par la Haute Cour selon laquelle la détention de Sheikh Raed Salah par le gouvernement britannique était illégale pendant la première partie de sa détention et qu'il a droit à des dédommagements pour cette période.
La Haute Cour déclare que Raed Salah a 'droit à dédommagement pour détention injustifiée'
Après avoir détenu à tort le leader palestinien, la ministre de l'Intérieur a tenté sans succès d'empêcher sa libération sous caution. Sheikh Salah a fait appel et a été libéré sous caution par le juge Stadlen, devant la Haute Cour en juillet. L'arrêt d'aujourd'hui confirme l'approche malavisée prise par le gouvernement britannique envers Sheikh Salah.
Lors de l'audience devant la Haute Cour, le juge Nicol a accordé au leader du Mouvement islamique la permission de faire appel, approuvant l'idée que Sheikh Salah était en droit d'exiger un recours juridique sur la légalité de sa détention. Tout en refusant le recours sur des motifs politiques, le juge a statué que Sheikh Salah avat été détenu illégalement et qu'"il avait droit à des dédommagements pour détention injustifiée."
Le directeur de MEMO, le docteur Daud Abdullah, a déclaré, "Ce jugement important envoie un message clair aux autorités politiques ; à savoir que le système juridique britannique ne doit pas être instrumentalisé pour réprimer les droits fondamentaux et la liberté d'expression."
L'avocat de Sheikh Salah, Tayab Ali, a dit, "Nous saluons la conclusion de la Cour que Sheikh Salah a été détenu de manière injustifiée et qu'il doit être dédommagé. Nous sommes cependant déçus que le juge ait refusé le recours juridique à l'égard de la responsabilité politique. C'est une première démarche inquiétante vers une politique de détention préventive pour des actes qui n'ont même pas encore été envisagés."
Sheikh Raed Salah, arrivé à Londres le 25 juin, a été arrêté à son hôtel le 28, la veille d'un discours au parlement sur Jérusalem. Le lobby israélien britannique a fait vigoureusement pression sur le gouvernement pour qu'il fasse tout "pour l'en empêcher". Des emails produits à la Cour ont révélé que la ministre de l'Intérieur Theresa May n'a pris que 17 minutes pour décider d'empêcher Sheikh Salah de parler devant le parlement en réponse à un avis non vérifié et inexact du Community Security Trust (le lobby israélien en Grande-Bretagne, NdT).
La conclusion que Sheikh Salah a été détenu illégalement illustre de quelle manière je-m'en-fichiste le gouvernement britannique a traité un leader important et respecté du mouvement palestinien.
Le docteur Abdullah a dit, "Cette disculpation de Sheikh Raed signifie qu'il peut être fier et garder la tête haute, sachant que deux juges de la Haute Cour britannique ont voulu corriger les graves torts qui lui ont été faits."
Sheikh Raed Salah est déterminé à contrer les allégations portées contre lui et se concentrera maintenant sur l'appel visant à renverser l'ordre d'expulsion devant le tribunal de l'immigration.
Il est clair jusqu'ici que la procédure devrait montrer au gouvernement conservateur qu'il doit agir avec responsabilité et vérifier correctement les allégations avant de céder aux lobbies politiques qui utilisent abusivement le gouvernement britannique pour leur propre ordre du jour politique.
Traduction : MR pour ISM
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Israel envisage de prendre le contrôle du Sinaï égyptien

Egypte/Israël - 1 octobre 2011
Par Maan News
L'ambassadeur égyptien auprès de l'Autorité palestinienne a averti vendredi qu'Israël envisageait de prendre le contrôle du Sinaï égyptien. Yasser Athman a déclaré à Ma'an que le ton de remarques récentes du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d'autres ministres indiquaient "la présence d'un plan israélien visant à contrôler le Sinaï."
Israel envisage de prendre le contrôle du Sinaï égyptien
Soldats israéliens près de la frontière israélo-égyptienne, le 19 août 2011 (Reuters/Ronen Zvulun)
Les dirigeants israéliens ont essayé de montrer au monde que l'Egypte ne pouvait pas contrôler ses frontières avec Israël, a dit Othman. Mais l'Egypte a renforcé sa présence militaire dans la péninsule et maintiendra le contrôle, sans intervention israélienne, a insisté l'envoyé.
"Nous devons être prêts pour le plan israélien de prise du Sinaï dans la période à venir," a-t-il ajouté.
Netanyahu et son ministre de la Défense Ehud Barak ont tous les deux mis en garde, lors d'interviews publiés mercredi, que la situation dans le Sinaï constituait une menace "très préoccupante" pour Israël.
Israël dit que l'attaque meurtrière dans sa partie sud en Août a été en partie organisée depuis le Sinaï, et Netanyahu a averti que des forces hostiles à la paix entre l'Egypte et Israël exploitaient un vide sécuritaire dans le secteur.
"De nombreuses forces cherchent à saper cette paix, à la faire reculer ; elles cherchent à utiliser le Sinaï pas simplement comme base de préparation d'attaques depuis Gaza, mais elles cherchent à utiliser Gaza comme zone de préparation d'attaques depuis le Sinaï," a-t-il dit au Jerusalem Post dans un entretien publié mercredi.
Les tensions entre l'Egypte et Israël, qui ont augmenté depuis le renversement de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, ont culminé après l'attaque transfrontalière d'août.
Le Caire a accusé les forces israéliennes d'avoir abattu cinq officiers égyptiens de sécurité pendant des fusillades avec des militants dont Israël dit qu'ils avaient tué huit Israéliens lors d'une embuscade antérieure. Des manifestants égyptiens furieux avaient mis à sac l'ambassade israélienne.
Le Premier ministre d'Egypte, Essam Sharaf, a dit que l'accord de paix avec Israël n'était pas "sacré" et pouvait être modifié au profit de la paix dans la région.
En vertu du traité de paix de 1979, Israël s'est retiré de la péninsule du Sinaï, dont il s'était emparé pendant la guerre de 1967 ; des limites ont été fixées pour le déploiement des forces égyptiennes dans la région.
Un officier égyptien de sécurité a dit en août que l'Egypte et Israël avaient convenu d'augmenter le nombre de troupes égyptiennes le long de la frontière.
Mais le ministre de la Défense d'Israël a déclara au Ma'ariv mardi qu'en dépit d'une présence militaire plus importante, la situation dans le Sinaï "n'était pas réglée."
"Le Sinaï est un atout important pour tous les gouvernements égyptiens, mais je ne pense pas que le gouvernement en ait le contrôle total," a dit Barak.
Il a ajouté qu'une lutte à la corde était en cours entre le conseil militaire qui dirige maintenant l'Egypte et les protestataires qui ont renversé le régime Moubarak au début de cette année.
L'Egypte a reçu des milliards de dollars d'aide militaire et autre de la part des Etats-Unis depuis 1979 et cherche à trouver un équilibre entre les appels de la population pour une ligne plus dure contre Israël et la nécessité de rester en bons termes avec les Etats-Unis.
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM
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Berri appelle au boycott d'Israël au lieu de la Syrie

01/10/2011
Le président du parlement Nabih Berry a affirmé, lors de la Conférence internationale pour la Palestine à Téhéran, que le Liban qui reste engagé dans l’équation "armée-peuple-résistance est de plus en plus fort face à l’ennemi israélien". « Israël continue à occuper une partie de nos terres, et nous assurons que la résistance continuera à constituer une force de dissuasion aux intentions israéliennes », a-t-il ajouté. « Le monde a changé et les Libanais vont se battre pour leurs droits », a-t-il indiqué.
« Israël n’a pas réussi à neutraliser l'Égypte et les Égyptiens ont prouvé que leur révolte n’est pas uniquement liée à la politique intérieure mais également à la politique extérieure », a-t-il encore déclaré.
Pourquoi les médias arabes cherchent-ils à augmenter les tensions en Syrie au lieu de montrer les agressions israéliennes ?, a demandé M. Berry. « Cela ne veut pas dire que je suis contre les réformes en (Syrie) mais cela doit être le résultat d’un accord interne et non pas par des interventions étrangères, a-t-il poursuivi. Il a également appelé au boycott d’Israël, au lieu de la Syrie.
« Pourquoi les sanctions et les pressions sur l’Iran se poursuivent-elles alors que personne ne demande de compte à Israël qui possède des armes nucléaires ? », a-t-il demandé par ailleurs.
En ce qui concerne la Palestine, M. Berry a souligné le fait qu’il existe aujourd’hui 144 colonies israéliennes en Cisjordanie et plus d’un demi-million de colons et que « la judaïsation de Jérusalem est un objectif central de la politique israélienne ». Il a enfin souligné que l’unité en Palestine est l’arme la plus puissante face à l’occupation.
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L'Iran affirme son opposition à toute division de la Palestine

01/10/2011 
"Tout plan aboutissant à diviser la Palestine est inacceptable", a affirmé samedi le guide de la République islamique d'Iran, Ali Khamenei, lors de l’ouverture d’une conférence internationale sur la Palestine à Téhéran, alors que l'ONU discute d'une demande d'adhésion d'un État de Palestine.
"Tout plan qui prévoirait deux gouvernements (...) ne serait qu'une acceptation d'un gouvernement sioniste sur la terre de la Palestine", a ajouté l'ayatollah Khamenei en qualifiant à nouveau Israël de "tumeur cancéreuse" et de "menace permanente" pour la région, comme il le fait à chacune de ses interventions sur le sujet.
"Il va de soi que le peuple palestinien, comme il l'a fait à Gaza, pourra installer un gouvernement (...) sur toute parcelle de la terre de Palestine libérée", a précisé le guide iranien. "Mais l'objectif final est de libérer toute la Palestine, de la Méditerranée à la mer Morte". "Nous ne proposons ni une guerre classique des pays islamiques (contre Israël), ni de jeter à la mer les juifs émigrés, ni l'arbitrage des Nations Unies et d'autres instances internationales", mais un "référendum des Palestiniens" de souche, quelle que soit leur religion mais excluant les juifs d'immigration récente, a-t-il encore rappelé.
Fin août, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait déjà affirmé que pour Téhéran, la reconnaissance éventuelle d'un État de Palestine par les Nations Unies ne pourrait être qu'un "premier pas vers la libération de toute la Palestine (...) qui doit être un objectif sacré".
La conférence internationale sur la Palestine, qui s'est ouverte samedi à Téhéran, rassemble des responsables parlementaires d'une vingtaine de pays ainsi que des figures palestiniennes comme le chef du Hamas, Khaled Mechaal, ou celui du Jihad islamique, Ramadan Abdallah.
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Secrets d’alcôve de Netanyahou

1er octobre 2011
Les hommes politiques affectionnent la langue de bois. Mais le soir quand ils se couchent, comme leurs véritables pensées, crues, doivent courir dans leurs têtes comme des rats dans un grenier. Comme ils doivent rêver tout dire, de tout cracher ! Comme Netanyahou, face aux peuplades de l’Onu, aurait eu envie de hurler ce que j’écris.
Ecoutons-le.
Chut !
You’re in bed with Netanyahou !
 
Salut les rats de Gaza !
Alors il a fallu que vous la fassiez votre bourde ! Bande de guignols ! Il a fallu que vous alliez au Nations-Unies ! Ah ! Les mendiants ! Ils ont quand même assez de fric pour se payer un billet d'avion et des chambres d'hôtel ! Heureusement qu'on les subventionne ! Et tout ça pourquoi ? Demander à être un pays comme les Etats-Unis, comme Israël ! Pauvres ploucs !
On vous l'avait pourtant dit que ce n'était pas la peine de vous déplacer ! Que vous n'aviez aucune chance ! Mais plus bornasses que vous, c'est difficile !
Vous pensiez peut-être nous faire honte, vous présenter devant les autres nations, nous forcer la main ! Mais vous n'avez pas encore compris qui nous sommes et qui vous êtes ? Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas encore réduits en cendres que vous le devez à votre volonté. Vous ne le devez qu'à la nôtre. Parce qu'il faut qu'on fasse semblant. Voilà pourquoi on vous tient vivants, à moitié, dans nos laboratoires où l'on vous asphyxie, vous assomme, puis vous réanime, comme un labo de cobayes. Vous êtes nos cobayes ! Jamais vous ne serez nos égaux, ne rêvez pas ! Il n'y aura jamais d'Etat Palestinien pour ronger l'Etat Israélien. 
Et pourquoi ? Parce que nous n'en voulons pas ! Et que nous sommes les plus forts !
Vous ne voyez pas que nous vous bouffons jour après jour et que vous ne pouvez rien faire. Que nous vous encerclons de nos murs, ça c'est de la réalité, que votre territoire c'est un puzzle explosé qui plus jamais ne représentera n'importe quoi.
Sur qui comptez-vous pour que votre territoire en pustules soit nommé un pays ? Pour faire cent mètres il vous faut trois heures !
Il fau arrêter le développement des territoires occupés ! Gna gna gna gna gan ! Mais ça n'arrête pas ! C'est curieux ça !
Et ça ne s'arrêtera jamais. Jusqu'à ce qu’il n'y ait plus l'ombre d'un arbre qui ne soit à Israël !
Venez négocier ! Venez ! La guerre de cent ans durera moins longtemps que ces négociations ! Vous ferez toujours une connerie qui nous déplaira et si vous ne la faites pas nous la ferons pour vous !
Venez pleurer dans les bras d'Obama et de l'Amérique !
Il faut vraiment que vous ne compreniez rien à rien ! Que vous ne voyiez rien, que vous n'entendiez rien ! Quand je parle au congrès et que la salle vingt-sept fois m'interrompt de ses applaudissements, comprenez-vous, oui ou non, qui dirige ! Et quand le lendemain le larbin noir va s'agenouiller de devant l'Aipac , comprenez-vous qui est le maître du monde ?!
Que pouvez-vous faire contre ça ?
Appeler au secours vos potes arabes ? Mais vos potes arabes sont à présent les nôtres et vous crachent dessus ! Leurs révolutions sont notre victoire, leurs révolutionnaires sont nos militaires ! Ah ! Ils peuvent camper tant qu’ils veulent sur leur place Tahrir ! Qui en parlera ? On en parlait tous les jours quand il s’agissait de bourrer le mou au populo avec des histoires de démocratie. Mais maintenant que la révolte n’est pas utile à nos affaires, essayez d’avoir des nouvelles du camping Tahrir !
Vous êtes bouffés, rongés, crevés de tous les côtés !
Ah ! Certains me disent que certains israéliens vous soutiennent ! Il y aurait des juifs qui aimeraient les Islamistes !
C’est à ceux-là justement que je veux m’adresser.
A mes compatriotes les Israéliens d'Israël qui jouent les traîtres en attaquant le sionisme et en défendant la Palestine. Comme quoi toutes les races ont leurs dégénérés !
Qu'est-ce que vous voulez, congrégations de nazes ? Que vos femmes portent le tchador ? Que le saint temple de Jérusalem soit une autre Kabba ? Vous savez ce qui se passerait si nous leur ouvrions nos portes ? Avec leur démographie galopante, leur religion terroriste, leur Mahomet-Ben-Laden ? Vous n'avez pas encore compris ? Vous parlez au nom de quoi ? De l'égalité ? Mais l'égalité n'est ni une valeur naturelle, ni une valeur sociale, ni une valeur esthétique. L'égalité n'existe pas. Il n'y a que des dominants et des dominés. N'est-ce pas la première question que vous vous posez quand vous rencontrez quelqu’un d'inconnu ? Que vaut-il à côté de moi ? Est-ce un inférieur ou un supérieur ? Telle est la réalité de ce monde.
Et chose curieuse, insensée, blasphématoire, appartenant au monde dominant vous voulez devenir les valets de vos inférieurs ! Vous êtes criminels quand vous vous attaquez aux "sionistes " qui ont réussi enfin à donner une terre à nos descendants et à nos ancêtres. Vous n'avez pas encore compris qui nous sommes et d'où nous venons ?  
La Palestine ! Ah ! Défendez-les car ils en ont besoin ! Ils sont 25 et même pas foutus de se mettre d'accord ! Le Fatah, le Hamas, les anti-fatahs et les anti-Hamas ! Ce qu'ils veulent c'est la paix et ils ne sont même pas foutus d’être en paix entre eux ! Alors ils veulent que cette paix nous la leur donnions avec nos terres et notre sainte Ville ! Jamais ils ne l’auront ! Jamais !
Mais je voudrais aussi m’adresser aux Européens.
Vous êtes des palestiniens, les Européens.
Vous n’avez pas plus de liberté, pas plus d’espaces. Vos journaux sont les nôtres. Votre high society est la nôtre. Votre politique étrangère est la nôtre. Votre travail travaille pour nous. Vous vous battez pour nous. Vous mourez pour nous. Vous mourrez pour nous encore plus. Quand nous le désirerons. Il suffit d’un BHL pour piapialler à la télé et notre monde arrive avec  ses bombes. Même vos politiques sont à genoux sous nos tables de négociation et nous lèchent pendant que nous donnons des ordres ! Sarko, on l’appelle « gorge profonde » !
Ce qui est insensé chez vous, c’est votre inconscience. Ah ! Votre confort, il vous le faut ! Votre pétrole pour votre petite voiture, votre électricité pour tous vos binz électroniques ! Et vous croyez que ce pétrole on va le chercher comment ? En offrant des paquets de gâteaux ? Il faut des guerres, couillons ! Des guerres violentes et terribles ! Vous nous donnez des leçons mais nous sommes vos mercenaires ! Oh ! La belle Europe, la belle France des droits de l’homme, tu es pimpante du sang des colonies, du sang de l’Afrique et de l’Asie et là, tu ne te poses aucune question ! Tu le sais que pour tes portables on a besoin de métaux que des gosses vont chercher en crevant dans les mines du Nigéria.  Tu téléphones moins ? Tu es l’héritier de cette Europe qui donne des leçons mais a vécu pendant des siècles des conquêtes de l’Espagne, du Portugal, de l’Angleterre, de la Hollande, armées de vampires qui ont anéanti des peuples, massacré des civilisations pour que vous soyez riches, vous les pantouflards qui jouissez de ces guerres que vous critiquez !
Palestiniens, le maître du monde, aujourd’hui, c’est Israël. La prédiction s’accomplit. Ce que nous voulons, nous l’avons. Nous vous foutons de vous publiquement. Nous vous giflons jusqu’à l’os ! Vous déposez une demande à l’Onu. Nous reprenons aussitôt la construction de nos maisons sur vos Terres. Et qui proteste, mon Dieu ! Que nous avons peur !
Pour finir, je veux m’adresser aux gens intelligents. On n’a jamais vu personne se mettre les bras écartés face à un tsunami en disant stop et la vague s’arrête. Il ne faut pas rêver. Nous sommes les plus forts. Nous voyons le premier siècle de cette nouvelle guerre de religion, si subtile, qui gangrène tout, liquide tout et amène toutes les richesses au temple. Les guerres de religion ont été catholiques, islamiques et  à présent elles sont judaïques. La Torah met la pâtée à la Bible et au Coran. Nous avons l’argent car toutes les banques sont à nous. La parole, car tous les medias sont à nous. Les armes, car toutes les armes de la Zunie, notre province lointaine sont à nous.
Mais n’est-ce pas une histoire merveilleuse ? Celle d’hommes partis de rien et qui finissent par avoir tout ? N’entrera-t-elle pas dans les mythes éternels de l’humanité ? On nous accuse d’avoir fomenté le 11 septembre. Et même si c’était vrai. Ne juge-t-on pas aux résultats ? N’aurions-nous pas par quelques sacrifices humains, qui sont parfois nécessaires, assis notre domination qui devient à présent irrésistible ! Et qui est le maître de tout cela ? Dieu ! C’est Dieu qui nous guide et nous guide bien !
Un dernier conseil pour les Français. Votez pour le petit Valls. On l’aime bien. Bon, il y a aussi DSK qui a fait une bêtise mais si on veut vous le recaser, on vous le recasera. On ne va pas vous demander votre avis. Non, Valls, il est bien. Il a une bonne tête. Il est pote avec les Bilderberg. Il est favorable à la règle d’or et il veut être fidèle à Israël éternellement.
Ne vous battez pas contre nous. Ne dites pas que nous sommes méchants. Nous sommes gentils. Bien élevés. Nous respectons les apparences. Nous vous laissons votre liberté, votre démocratie, vos illusions, vos indignés. Ce sont vos doudous. Vous n’avez que ça pour vous battre. Des doudous. Des rêves dans des berceaux qui deviendront des tombeaux quand nous le voudrons.
Bonne nuit les petits. 
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Sabri : Traiter avec Alstom revient à normaliser avec l’occupation

[ 01/10/2011 - 10:51 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le Shaykh Ikrima Sabri, orateur à la Mosquée d’Al-Aqsa, a appelé à utiliser « l’arme économique » pour protéger la ville d’al-Qods qui subit une campagne de judaïsation en hausse. Il fait référence à la société française Alstom qui tente de gagner l’appel d’offres lancé pour la création du train à La Mecque, alors qu’elle a contribué à la construction d’un tramway à al-Qods pour judaïser la ville. 
Sabri a déclaré dans la presse vendredi : « Nous devons suivre les entreprises qui traitent avec l’occupation sioniste et les boycotter, et nous devons rechercher des sociétés honnêtes qui fournissent de bons services ». Tout en soulignant que « les médias doivent transmettre cette information aux personnes concernées en Arabie Saoudite, car il est probable qu’elles ne soient pas au courant ». 
« Traiter avec des sociétés qui collaborent avec l’entité sioniste dans la mise en œuvre des projets de judaïsation d’al-Qods, est une normalisation avec cette entité », a-t-il considéré, en appelant à « investir dans l’arme économique pour protéger la ville d’al-Qods, tout comme l’occupation s’en est servie pour combattre l’économie palestinienne et arabe ». 
Sabri a affirmé que le projet de tramway réalisé par la société Alstom représente une nuisance considérable pour les habitants arabes d’al-Qods occupée, qui se sont retrouvés avec des routes étroites. Sans compter les objectifs de judaïsation, dont l’unification de Jérusalem-Est avec la partie ouest dans le cadre du projet « Jérusalem unifiée ».
D’autre part, l’orateur d’Al-Aqsa a appelé à « surveiller toutes les entreprises israéliennes qui ont des succursales dans différentes régions du monde, et qui exploitent la marque pour commercialiser leurs produits dans le monde arabe ».
Une campagne européenne intitulée « Dignité » (karama) a été lancée à Beyrouth au Liban pour le boycott de la société française Alstom en raison de sa participation à la judaïsation de la ville d’al-Qods occupée. Aujourd’hui, elle tente d’acquérir le projet de train reliant la Mecque et Médine en Arabie Saoudite.

Affrontements avec les forces occupantes dans un village à Naplouse

[ 01/10/2011 - 09:17 ]
Naplouse – CPI
De violents affrontements ont éclatés au minuit, la nuit dernière, entre les colons sionistes et les forces de l'armée de l'occupation sioniste d'un côté et les habitants du village de Beit Fourik à l'est de la ville de Naplouse, après la tentative des colons sionistes de prendre d'assaut le village.
Des témoins oculaires ont dit au correspondant du CPI à Naplouse que les ambulances palestiniennes sont arrivées sur les lieux pour transférer un certain nombre de blessés à cause de l'intensité des affrontements.
Les citoyens ont ajouté que les affrontements ont éclaté après la réception des rapports de tentatives des colons sionistes de prendre d'assaut les côtés du village, ce qui a incité les habitants à sortir de leurs maisons pour défendre leurs terres.
Il est à noter que les colons sioniste qui habitent dans la colonie proche "Itimar" cherchent à envahir le village à travers du côté sud, alors que les forces occupantes jettent intensivement les bombes en terrorisant les citoyens. 

La Basmalah sur les mouchoirs et les papiers toilette

[ 01/10/2011 - 09:03 ]
Nazareth - CPI
 « Dans une nouvelle mesure provocatrice aux sentiments des musulmans et antireligieuse, l’entreprise sioniste «  Dallal » a assené le verset coranique "el-Basmalah"(« Au nom d’Allah le Très miséricordieux, le Tous miséricordieux »)  pour leurs produits, y compris des serviettes en papier, papier de toilettes », a déclaré le mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, dans un communiqué publié le vendredi 30/9.
Le mouvement a expliqué que l’entreprise «  Dallal » a distribué ces produits dans ses restaurants et qui a soulevé l'ire des Palestiniens des territoires occupés en 1948. Il l’a exigée de supprimer immédiatement des slogans islamiques de ses produits, affirmant que cette action porte atteinte à la foi islamique.
Il a noté que "la société a mis délibérément ces symboles commerciaux pour insulter et offenser les musulmans, et qu'en raison de l'insulte" elle doit retirer« el-Basmalah » utilisé pour les serviettes et papier de soie".
Le mouvement islamique a exigé des excuses formelles pour les pratiques brutales et dégradantes, en notant que l'utilisation de symboles islamiques dans le but d'insulter, n'est pas nouvelle pour les entreprises sionistes dont il les considérait dans une série de préjugés systématiques pour les sentiments des musulmans.  

Palestiniens et Israeliens sauvagement agressés par des colons

samedi 1er octobre 2011
Des Palestiniens et des opposants israéliens ont été sauvagement agressés vendredi par des colons et policiers israéliens alors qu’ils se rendaient au village d’Anata pour y planter des oliviers. Plusieurs personnes ont été hospitalisées, tandis que les médias israéliens taisent l’affaire.

Communiqué :
"Nous avons été attaqué par des colons près de la colonie d’Atarot (en bordure de Jérusalem Est). Le propriétaire du terrain sur lequel nous venions planter des arbres, ainsi que sa femme, ont eu le crâne fracassé par les colons et ont été hospitalisés à l’hôpital de Hasasa Ein Karem.
Des policiers présents sur les lieux n’ont pas bougé tandis que nous étions roués de coups et que nos appareils photos et caméras étaient fracassés. Plusieurs des attaquants portaient même des chemises de la police et des armes de service.
Trois militants israéliens ont été hospitalisés et trois autres arrêtés par la police qui n’a arrêté aucun de des colons agresseurs, bien qu’ayant assisté à toute la scène.
Dans la soirée de vendredi d’autres militants sont arrivés sur les lieux. Ils ont été à leur tour brutalisés et ont reçu de violents jets de pierres. La encore, la police n’est pas intervenue, laissant 19 personnes se faire blesser, dont 3 qui ont dû être hospitalisées. Plusieurs voitures des militants israéliens, garées dans les environs, ont été saccagées par les colons.
La plupart des Israéliens ne réagissent pas aux atrocités commises par les colons dans notre régime d’apartheid. C’est pourquoi nous appelons la communauté internationale à boycotter Israël, son économie et ses institutions".


(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine

Israël / Palestine : ma réponse à BHL

30-09-2011

Est-il concevable de réclamer la fin du conflit israélo-palestinien, signer l'appel juif Européen à la raison, et se déclarer hostile à la demande de reconnaissance de l'État Palestinien aux Nations Unies comme le fait Bernard Henry-Lévy ? La réponse est non, selon le philosophe Daniel Salvatore Schiffer.

La toute récente mais déjà historique demande, de la part de Mahmoud Abbas, de voir son pays, la Palestine, enfin reconnu officiellement, auprès des Nations-Unies, en tant qu’État souverain, a fait couler, chez les commentateurs politiques les plus avisés, beaucoup d’encre. Parmi ces nombreuses réactions, émerge, notamment, celle de Bernard-Henri Lévy, publiée dans se revue La Règle du Jeu de ce 27 septembre, sous le beau et généreux titre de "Israël - Palestine : la paix, vraiment", puis reprise dans son "bloc-notes" de l’hebdomadaire "Le Point" de ce 29 septembre, sous l’étrange et décevant titre, apparemment contradictoire par rapport au premier, de "Sur une demande palestinienne qui ne sert pas la cause de la paix".
Certes, pourrons toujours me rétorquer les esprits chagrins, quoique légitimement perplexes, pourquoi privilégier, peut-être arbitrairement, cette analyse plutôt qu’une autre ? D’autant que, à l’inverse de Lévy, je viens de soutenir, moyennant trois articles consécutifs dans la presse européenne francophone (le site du "Nouvel Observateur", en France, ainsi que les quotidiens "La Libre Belgique", à Bruxelles, et "Le Temps", en Suisse), cette demande du président de l’Autorité Palestinienne. Davantage : j’y fustigeais ce regrettable fait qu’en lui opposant une fin de non-recevoir, et surtout son veto au Conseil de Sécurité, le président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama, avait manqué là, en plus de se montrer indigne de son prix Nobel de la paix, un important rendez-vous avec l’Histoire.
À cette très opportune question, quant à ma décision de répondre à cette ultime prise de position de Lévy, je répliquerai donc de la manière suivante : parce que l’honnêteté intellectuelle m’induit à reconnaître, par-delà le contentieux philosophique qui nous oppose sur bien d’autres points, que son opinion s’avère, en la circonstance, particulièrement bien charpentée : son argumentation, qui ne manque pas de subtiles nuances, s’y révèle intelligente, appuyée sur une manifeste connaissance du sujet qu’il traite, le tout enrobé d’une solide, et parfois imparable, documentation.
Soit ! Mais alors, renchériront les plus exigeants de mes interlocuteurs, pourquoi, dans ce cas, cette volonté, de ma part, de critiquer cet avis ? Parce que Bernard-Henri Lévy, par-delà cet apparent fondement de sa démonstration, y manque en réalité, comme souvent, l’essentiel : ce qui tend, dès lors, à diminuer fortement, en fin d’analyse, cette même pertinence philosophico-politique que l’on était tenté de lui attribuer, en la matière, au départ !
Je m’explique.
Il est vrai que l’auteur de "La Barbarie à visage humain" et autre "Testament de Dieu" est, comme il ne manque pas de le rappeler dès le début de son papier, un très cohérent et ferme "partisan depuis plus de quarante ans de l’avènement d’un État palestinien et de la solution ‘deux peuples, deux Etats’" : raison pour laquelle il est par ailleurs un des premiers signataires, tout comme moi, du fameux "JCall" ("European Jewish Call for Reason" - "Appel Juif Européen à la Raison"), mouvement regroupant, entre autres, des intellectuels progressistes et pacifistes juifs préconisant la création, aux côtés d’Israël, d’un Etat palestinien, pour, comme le spécifie le langage diplomatique, "une paix juste et durable".
Hypocrisie
Dont acte ! Mais, alors, pourquoi se déclarer aussi ouvertement, ainsi que Lévy l’écrit au terme de ce même papier, "hostile à l’étrange demande de reconnaissance unilatérale qui doit être discutée ces jours prochains par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies à New York" ? Et de justifier son point de vue, via une explicite référence au président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, tout autant qu’au Premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahou, par cette conclusion : "rien ne pourra leur éviter le douloureux et coûteux face-à-face sans lequel il n’y a jamais, nulle part, de vraie reconnaissance ; rien ni personne ne pourra leur faire faire l’économie de ce mouvement apparemment simple mais qui sera, pour tous deux, le plus long des voyages : le premier pas vers l’autre, la main tendue, la négociation directe". 
Paroles admirables, doublée d’une non moins estimable envolée lyrique, certes… mais ô combien pourtant - le paradoxe n’est qu’apparent - implicitement injustes !
Car, proche là de cette hypocrisie propre à ces "docteurs de la loi" qu’on appelait autrefois les "pharisiens", ce que Bernard-Henri Lévy oublie de préciser, en sa feinte générosité, c’est qu’il n’est pas, par définition, sinon par position ontologique, de possible "vraie reconnaissance", pour reprendre ses propres mots, lorsque les deux interlocuteurs en question ne sont pas, tant sur les plans théorique que pratique, sur un pied d’égalité.
Car le moins que l’on puisse dire, en l’occurrence, c’est qu’il y a, a priori, une manifeste disparité, génératrice du plus disproportionné et déséquilibré des dialogues, entre ces deux entités : d’une part, une Palestine encore faible, sans Etat souverain, sans frontières internationalement reconnues ni armée constituée ; d’autre part, un Israël hyper puissant, doté d’un État souverain, avec des frontières internationalement reconnues et une armée redoutable.
Judaïsme
Quant à ce "premier pas vers l’autre" qu’invoque ici, avec en filigrane la morale d’Emmanuel Levinas en personne, Bernard-Henri Lévy, celui-ci devrait savoir, puisque son compère Gilles Hertzog le répute, dans un article publié tout récemment sur le très officiel site (belliqueusement baptisé "L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre…") de BHL, "le plus lévinassien, avec Alain Finkielkraut et Jean-Luc Marion, des penseurs d’aujourd’hui", que cette altérité dont parle si admirablement bien Levinas tout au long de son œuvre, depuis "Totalité et Infini" jusqu’à "Humanisme de l’autre homme", se doit d’être en premier lieu, si elle se veut authentique, "asymétrique", c’est-à-dire sans attendre, nécessairement, la réciproque de la part d’autrui.
Bref, et c’est là toute la grandeur de l’éthique levinassienne, sorte d’"impératif catégorique" post kantien : un geste gratuit, un comportement désintéressé, une parole sans calculs, une pensée sans arrière-pensée ! 
L’intrinsèque identité du vrai Juif, pour Levinas, c’est bien autre chose, du reste, que l’appartenance à un territoire national, aussi légitime soit-elle, ou la revendication d’une existence géographique, aussi respectable soit-elle. Mieux : plus que l’incarnation d’un état politique, c’est, tout d’abord, la manifestation d’un état spirituel. Davantage : c’est, plus profondément encore, une dimension métaphysique, bien plus qu’une expression idéologique ou même une instance religieuse. Oui : c’est, en définitive, comme une idéale région, très humaine quoique d’essence divine, de l’âme. 
Telle est la raison, par ailleurs, pour laquelle Sartre suggère, en ses très justes "Réflexions sur la question juive", qu’on ne nait pas juif, mais qu’on le devient ! Et, ajouterais-je, par la seule et unique force de l’exemple. Tout le cosmopolitisme, matrice intellectuelle d’un universalisme sans lequel il n’est point de véritable tolérance entre les peuples, ni de fraternité entre les individus et de concorde entre les nations, se voit, là, parfaitement synthétisé : paradigme et quintessence, tout à la fois, du judaïsme. 
D’où, urgente, y compris sur le plan politico-idéologique et sans pour autant rien renier de cette héroïque idée que fut celle du sionisme, cette autre interrogation majeure au regard de la problématique qui nous occupe en ces lignes : Bernard-Henri Lévy, malgré ses prêches et nonobstant ses prétentions, n’aurait-il donc compris aussi partiellement que partialement, à l’instar des actuels responsables israéliens ou que son très dogmatique mentor Benny Lévy, l’essence du judaïsme lui-même, encore trop embourbé, tout empreint de stérile loi mosaïque qu’il est, dans cette ancestrale, et désormais inefficace au regard de la modernité, loi du talion : un très peu charitable, à dire vrai, "œil pour œil, dent pour dent" ?
Le comble pour l’auteur du "Génie du judaïsme", texte inséré, paraphrasant au passage le Chateaubriand du "Génie du christianisme", dans ses Pièces d’identité !