| [ 25/04/2011 - 16:33 ] | 
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| Amman – CPI      Le correspondant du CPI a connu que le conseil  des syndicats professionnels en Jordanie a décidé dans sa réunion, le  dimanche soir 25/4, de perticiper à la marche de retour prévue en synchroniquement à l'anniversaire de la Nakba, vers les frontières avec la Palestine occupée. Des militants sur le Site Internet "Facebook" avaient appelé à des marches internationales à la commémoration de la Nakba, le 15/5, ver les frontières avec la Palestine occupée. Le conseil a approuvé de nombreuses activités à l'occasion de l'anniversaire de l'occupation de la Palestine, y compris des festivals, des marches et des Sit-ins, ainsi que des expositions d'art, qui marquent l'anniversaire. Dans le même contexte, le conseil a fermement condamné la décision de l'UNRWA d'annuler la Conférence du droit au retour prévue d'être exécutée en collaboration entre la Faculté  de Naour et le syndicat des ingénieurs, décidant de s'adresser à  l'UNRWA pour protester contre sa position qui s'oppose au droit de  retour des réfugiés palestiniens, en considérant que cette position est  biaisée au projet de la réinstallation des réfugiés et s'oppose avec les  résolutions du conseil de sécurité. | 
lundi 25 avril 2011
Les Syndicats jordaniens annoncent leur participation à la marche de la Nakba
L'occupation interroge les dirigeants détenus du Djihad islamique
| [ 23/04/2011 - 10:33 ] | 
| Al-Qods occupée – CPI Des détenus palestiniens dans la prison sioniste  de Nafha ont confirmé que les enquêteurs sionistes ont convoqué un  certain nombre de dirigeants détenus du mouvement du Djihad islamique en Palestine.  Ils ont été interrogés sur leurs relations avec les 4 avocats arrêtés  récemment par les forces occupantes sous prétexte d'avoir transmis des  informations des détenus du Djihad islamique dans les Prisons aux  représentants du mouvement dans la Bande de Gaza, à l'étranger et dans les autres prisons.  Dans un communiqué publié vendredi, le  centre d'études des détenus a affirmé que les prisonniers qui ont été  soumis à l'interrogatoire sont Fouad Razem, Chaaban Hassouna, Ahmed  Cheibani, Kefah Areda et Mohamed Arnes. Il a ajouté que les prisonniers ont nié  toute relation avec les avocats, ce qui a conduit à leur interdiction  d'être visités par les avocats après l'interrogatoire. De son côté, le détenu libéré, Raafat  Hamdouna, membre du comité des détenus aux forces nationale et islamique  et directeur du centre d'études des détenus, a confirmé que cette  politique sécuritaire contre les détenus palestiniens dans les prisons  de l'occupation et l'interdiction des visites des avocats est un  dangereux précédent qui doit être affronté, et faire l'objet d'un procès  contres les autorités sionistes er l'administration pénitentiaire  devant les tribunaux internationaux pour criminaliser l'occupation et la  punir pour ses violations contre les prisonniers. | 
Les colons extrémistes armés se promènent dans les montagnes de la Cisjordanie
| [ 23/04/2011 - 10:29 ] | 
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| Ramallah - CPI Des témoins oculaires ont confirmé  qu'un nombre de colons extrémistes  sionistes armés et de leurs familles  ont été vus errant dans les montagnes de la Cisjordanie.   Des témoins ont rapporté que des colons  extrémistes et leurs familles se sont promenés dans les zones de  montagnes et de sources de verdure, et parfois, ils menacaient les  agriculteurs et expulsaient les Palestiniens de leurs terres.  Des sources locales ont souligné que les  colons sionistes se préparaient à saisir les zones de montagne par le  biais des circuits touristiques présumés, ajoutant qu'ils parcourent en  liberté, à l'absence de crainte de la résistance palestinienne de les  poursuivre, car les milice d'Abbas  les protègent et chassent les  résistants dans la Cisjordanie, en plus elles rendent les colons  infiltrés sains et saufs à l'armée de l'occupation israélienne. | 
Les forces occupantes pénètrent l'est de Rafah et rasent des terres agricoles
| [ 23/04/2011 - 11:43 ] | 
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| Rafah – CPI      Les forces de l'occupation sioniste ont pénétré ce matin des dizaines de mètres à l'est de la ville de Rafah au sud de      la Bande de Gaza. Des sources locales ont déclaré au  correspondant du CPI que sept blindés militaires dont au moins un  bulldozer, ont pénétré à l'est de Rafah à partir de la porte de Moutibik et ont rasé des terres agricoles au milieu de tirs soudains. Les forces occupantes envahissent les côtés est de la Bande de Gaza, rasent les terres agricoles et détruisent les propriétés des citoyens palestiniens. | 
Le ministère des détenus appelle à une stratégie unifiée pour activer la cause des prisonniers
| [ 23/04/2011 - 14:22 ] | 
| Gaza – CPI Le ministère palestinien des affaires des  détenus et libérés à Gaza a appelé à une stratégie unifiée pour tout le  peuple palestinien et ses institutions officielles et populaires,  factions et activités populaires, précisant la nécessité de la  continuation des activités de solidarité avec les détenus dans les  prisons sionistes et ne pas se limiter pas à la Journée du prisonnier. Riad al-Achkar, directeur du Département de  l'information au ministère, a déclaré que la question des prisonniers  est l'un des principes du peuple palestinien et le travail pour elle  doit être continu et systématique, et non pas réactionnelle ou  saisonnière. Les gens se rappelle la question des prisonniers à  l'approche de la date de la Journée du prisonnier, puis ils oublient la  question après la commémoration et reviennent l'année suivante à la même  époque avec la même politique, et ainsi de suite. Ainsi, on ne se  souvient des prisonniers seulement quelques jours dans l'année. Al-Achkar a appelé toutes les institutions concernées par les affaires des prisonniers à "élaborer  une stratégie unifiée pour garder cette question active, continuer à la  solidarité avec eux toute l'année, et non pas lors de jours précis. Le  but est d'être à la mesures des souffrances vécues par les détenus de  manière permanente, car le geôliers sioniste n'arrête pas ses crimes et  harcèlement contre eux". "Nous devons travailler dans un courant  unifié, durable et réfléchi pour l'activation constante de la question  des prisonniers avec la participation de tous les segments du peuple  palestinien à l'intérieur et à l'étranger afin que nous  puissions atteindre l'opinion publique mondiale qui ne connaît que la  souffrance du soldat sioniste, Gilad Chalit, et n'est pas au courant des  conditions très dures vécues par des milliers de détenus palestiniens  dans les prisons de la mort", a-t-il poursuivi. | 
Le Comité des détenus de 48 condamne l'interdiction sioniste de la Journée du prisonnier
| [ 23/04/2011 - 14:25 ] | 
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| Al-Nassera – CPI      Le comité des détenus et libérés en Palestine occupée en      1948 a fermement condamné la décision des services de renseignements sionistes "Shin Bet" d'empêcher l'organisation d'un festival pour célébrer la commémoration de la Journée du prisonnier, aujourd'hui samedi 23/4, dans la ville de Kalinswa. Dans un communiqué publié le vendredi soir  22/4, le comité a déclaré qu'il a déjà annoncé l'organisation d'une  festivité populaire pour la journée du prisonnier, samedi 23 avril 2011,  dans la salle du parc de Burj dans la ville de Kalinswa, mais le Shin Bet Sioniste est intervenu au dernier moment pour interdire l'organisation de cette festivité. L'occupation a ainsi menacé le propriétaire  de la salle de la fermer si le festival est organisé, sous prétextes de  raisons de sécurité et pour empêcher le terrorisme, selon les  allégations de l'occupation sioniste. Le comité a décidé de reporter le festival à  une date ultérieure qui n'a encore été annoncée, et informera le public  de la date et du lieu du nouveau festival, précisant que ces pratiques  sionistes ne peuvent pas les détourner de leur chemin et de leur  détermination à soutenir les prisonniers du peuple palestinien. | 
L'occupation agresse des Palestiniens en direction de l'église de la Résurrection
| [ 23/04/2011 - 17:27 ] | 
| Al-Qods occupée – CPI      La police de l'occupation sioniste a attaqué, le  samedi après-midi 23/4, un groupe de fidèles chrétiens palestiniens qui  sont arrivés dans la ville occupée d'al-Qods pour célébrer le "Samedi  Saint" et les ont empêchés d'arriver à l'Eglise de la résurrection afin de raviver leurs cérémonies. Des sources palestiniennes ont déclaré qu'un groupe de jeunes palestiniens ont tenté d'arriver à l'église de la Résurrection,  lorsqu'ils ont été interceptés des soldats postés sur  un barrage  militaire sioniste, qui les ont empêchés de poursuivre leur chemin,  tandis qu'ils ont autorisé des dizaines de touristes étrangers  accompagnés par des guides sionistes, pour surmonter le barrage et se  diriger vers l'église, où des affrontements ont été déclanchés entre les  jeunes palestiniens et les soldats sionistes. De son côté, le président de l'assemblée  nationale chrétien dans les terres saintes, Dimtry Dliani, a déclaré que  "Les forces occupantes ont conçus pour préjudice nos rituels religieux,  et nous sommes fermes, nous ne changerons jamais, peu importe la façon  dont la brutalité de l'occupation, même si les agressions sionistes sur  les fidèles sont l'une des caractéristiques de la persécution religieuse  pratiquée par l'état de l'occupation contre tout ce qui est non-juif". | 
Hamas: Le plan d'Obama pour le règlement menace le droit au retour
| [ 23/04/2011 - 18:04 ] | 
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| Gaza – CPI      Le département des affaires des réfugiés au  mouvement du Hamas a fermement condamné le plan du président américain,  Barack Obama, prétendant une tentative pour régler le conflit  Palestino-sioniste, confirmant que ce plan représente une  alarme contre le droit au retour, appelant la nation arabe et islamique à  soutenir le peuple palestinien dans son destin vers le retour et la  libération de toute la Palestine. Dans un communiqué publié le samedi 23/4,  le département a déclaré qu'il refuse fermement le projet, soulignant  que le droit au retour des réfugiés palestiniens est un droit légitime  et sacrée que personne n'a pas le droit à le renoncer. Il a ajouté : "Telles de ces déclarations  ne peuvent que renfoncer le peuple palestinien pour récupérer ses droits  et de l'attachement à sa survie sur ses terres et son insistance sur  l'attachement au droit de retour". Le Hamas  a assuré que ce dangereux plan américain est une tentative de  renoncer au droit des réfugiés palestiniens du retour et porte  atteinte au sort des millions de réfugiés palestiniens, alors que  l'utilisation du Veto par les Etats-Unis contre une résolution  anti-colonisation dans les territoires palestiniens est une preuve sur  cela. Il a appelé les côtés palestiniens qui  considèrent encore que les négociations sont la voie de la victoire, à  revoir leurs décisions, compter et refuser cette dangereuse position qui  vient à la lumière du sévère blocus imposé par tout le monde contre le  peuple palestinien pour casser sa volonté.    Le plan composant de 4 articles: sont le  renoncement des Palestiniens au droit de retour, la reconnaissance de  l'entité sioniste par un état palestinien aux frontières de 1967, la  considération qu'al-Qods est une capitale de deux états (sioniste et  palestinien), en plus de l'assurance de la sécurité d'Israël". | 
Abou Zouhri tient l'occupation responsable de la mort de la petite fille, Abeir Eskafi
| [ 23/04/2011 - 18:48 ] | 
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| Gaza – CPI      Le mouvement du Hamas a tenu l'occupation  sioniste responsable de la mort de la petite fille, Abeir Eskafi, fille  du détenu Youssef Eskafi de la ville d'al-Khalil en Cisjordanie,  après avoir été infectée par le traumatisme psychologique grave plus tôt  suite à l'introduction des soldats sionistes de toucher la main de son  père lors de la visite. Le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou  Zouhri, a dit dans une déclaration de presse publiée le samedi 23/4, que  l'occupation porte la responsabilité toute entière de la mort de la  petite fille, Abeir Eskafi, après l'avoir privée de son droit à  rencontrer son père, confirmant que ce crime est une image du traitement  inhumain et la politique de la privation dont subissent les détenus  palestiniens dans les prisons sionistes et leurs familles. Abou Zouhri a souligné que ces crimes  sionistes exigent l'activation des efforts visant à soulever la question  des prisonnier sur le niveau international et d'exercer davantage de  pression sur l'occupation, afin de mettre fin aux souffrances des  détenus et assurer leur libération. Il est à noter que la petite fille Abeir  Eskafi, 11 ans, de la ville d'al Khalil en Cisjordanie occupée était  morte, hier, après sa grave traumatisme psychologique de laquelle elle a  souffert longtemps après avoir été interdite de toucher son père  prisonnier en lui rendant visite. | 
Les habitants de la Cisjordanie saluent le travail de la sûreté de Gaza dans le dossier d’Arrigoni
| [ 24/04/2011 - 00:23 ] | 
| Cisjordanie – CPI Beaucoup d’habitants de la Cisjordanie  ont montré leur admiration de la façon dont a été traité le dossier du  militant italien Vittorio Arrigoni par les appareils de sécurité de la  bande de Gaza. Ils saluent leur sagesse et leur patience durant  l’encerclement de la maison où se retranchait le groupe suspect. Les  habitants de la Cisjordanie admirent leur professionnalisme  exceptionnel. Professionnalisme moderne    Plusieurs personnes ont défendu la capacité  des services de sécurité de la bande de Gaza, surtout leur rapidité,  contre l’incapacité des milices de l’autorité de la Cisjordanie. Ces  dernières n’ont encore rien fait de sérieux dans le meurtre du metteur  en scène Juliano dans la ville de Jénine, un meurtre qui avait eu lieu  deux semaines avant l’assassinat d’Arrigoni. Abdallah Fiqhaa, citoyen cisjordanien,  dit : « Les services de la sécurité de la bande de Gaza ont pu trouver  les fils du crime et mettre la main sur les suspects en quelques jours  seulement, l’image d’un professionnalisme de haut niveau. Cela indique  comment le mouvement du Hamas a réussi à bâtir le système de sécurité dans la bande de Gaza ». « Le ministère de l’intérieur de la bande  de Gaza, ajoute-t-il, a agi de façon moderne et crédible. Cela nous rend  fiers, d’autant plus que l’assassinat d’Arrigoni a baoucoup affecté la  réputation des Palestiniens à l’étranger. » Pour sa part, Hossein Ombran a salué  l’efficacité des services de sécurité de la bande de Gaza durant  l’encerclement du lieu où les suspects se retranchaient : « Les services  de sécurité ont montré une grande patience pour ne pas que le sang  coule, malgré le crime si affreux de ces trois personnes. Cette patience  a suscité le respect de tout le monde et a montré le professionnalisme  de ces services ». « L’assaut, continue-t-il, était  transparent et s’est passé devant tout le monde. Durant l’assaut, on a  vu comment les services de sécurité ont tenu à ce que le sang ne coule  pas, comment ils ont été patients avant de donner l’assaut, comment ils  ont tout tenté pour laisser quelques personnes intercéder, jusqu’à la  dernière minute. Tout cela nous montre que nous sommes face à une  institution de sécurité moderne et crédible. » Des services de qualité    Mme Rabi Hanini salue la qualité et la  crédibilité des services de sécurité de la bande de Gaza, leur rapidité à  découvrir les détails de l’assassinat du militant italien Vittorio  Arrigoni, un assassinat qui a ébranlé la société palestinienne. Elle  compare cette efficacité à l’incapacité des milices de l’autorité de la  Cisjordanie dans l’affaire de l’assassinat du metteur en scène Juliano. Ces milices n’ont aucun professionnalisme, dit-elle, en dépit de tous les soutiens américains, sionistes et européens. Pour sa part, Hossein Al-Salihi a salué le  principe national de l’institution sécuritaire de la bande de Gaza. Par  contre, les milices de la Cisjordanie ont laissé tomber leurs missions  essentielles : protéger le peuple palestinien, ses principes et ses  intérêts. Actuellement, les milices visent la résistance et les factions  palestiniennes ; elles appliquent les souhaits de l’occupation  israélienne. Construire un Etat    Al-Salihi a considéré l’exemple donné par  les services de sécurité de la bande de Gaza comment étant un bon  exemple pour bâtir l’Etat et pour protéger la société. Cet exemple  confirme la nécessité d’une réforme profonde de l’institution  sécuritaire en Cisjordanie. Al-Salihi a beaucoup apprécié la politique  de dialogue employée par les services de sécurité de la bande de Gaza,  avec un groupe des plus extrémistes, des plus fondamentalistes, des plus  violents. La sécurité de la Bande est basée sur la construction de la  société et sur la fermeté avec toute personne voulant faire du mal au peuple. | 
Violents affrontements éclatent entre les forces occupantes et les citoyens palestiniens à Naplouse
| [ 24/04/2011 - 09:15 ] | 
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| Naplouse – CPI      Le correspondant du CPI dans la ville de  Naplouse en Cisjordanie occupée a déclaré qu'il y a un certain nombre de  blessés parmi les citoyens palestiniens vivant dans le voisinage du  tombeau de Youssef, près de la ville de Naplouse, y compris une femme  âgée et un enfant, après que les forces occupantes ont pris d'assaut la  région, s'accrochant avec les citoyens palestiniens. Selon notre correspondant, les  forces occupantes ont tiré à balles réelles et lancé des bombes de gaz  lacrymogène sur les jeunes palestiniens et vers les maisons  résidentielles dans la zone, renforçant leurs mesures oppressives sur  les barrages militaires qui entourent la ville et fermant certain  d'entre eux, avant avoir annoncé les alentours de l'opération armée  qui a ciblé des colons sionistes une région militaire fermée. Le correspondant a ajouté que les  forces occupantes ont installé un nouveau barrage militaire dans la  zone "17", au nord de Naplouse, empêchant les citoyens d'entrer dans la  ville à travers ce barrage. Il est à noter qu'on a annoncé la  suspension de la journée scolaire dans les écoles situées dans la zone  de l'incident meurtrier. | 
L'occupation tire sur les agriculteurs palestiniens à l'est de Khan Younès
| [ 24/04/2011 - 09:25 ] | 
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| Khan Younès – CPI      Les forces de l'occupation sionistes ont ouvert  le feu de leurs armes sur les fermiers palestiniens à l'est de Khan  Younès (Sud de      la Bande de Gaza), ce matin dimanche 24/4. Des sources palestiniennes ont déclaré que les forces occupantes postées à l'est de Khan Younès,  sur les frontières de la Bande  de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948, ont tiré, ce  matin, sur les agriculteurs palestiniens qui se trouvaient dans leurs  terres agricoles dans la région. Elles ont ajouté que les tirs intensifs ont  coïncidé avec un survol des avions de combat sionistes, forçant les  fermiers palestiniens de quitter leurs terres, sans aucun blessé n'a été  enregistré. Les forces occupantes poursuivent leur ciblage aux zones frontalières, dans la Bande de Gaza, à travers les invasions limitées et les tirs intensifs et surprenants sur les maisons résidentielles dans ces régions. | 
Qassem: "Pas de stabilité sécuritaire en Cisjordanie, mais de soumission et d'humiliation"
| [ 24/04/2011 - 10:23 ] | 
| Naplouse – CPI Dr. Abdel Sattar Qassem, professeur de sciences  politique à l'Université nationale de Najjah à Naplouse, a considéré  que la formation par les milices d'Abbas d'une commission d'enquête  sur le meurtre d'un colon sioniste, le dimanche matin 24/4, s'inscrit  dans le cadre des accords de sécurité imposés par l'entité sioniste sur  l'autorité d'Abbas. Dans une déclaration exclusive au CPI, Dr. Qassem a déclaré que l'autorité de Fatah  à Ramallah est liée à l'occupation qui lui  oblige de former immédiatement un tel comité, et si elle ne le fait pas,  elle ne peut, ni fonctionner, ni manger ou obtenir de l'argent. L'analyste politique palestinien a critiqué  la réduction des factions de la résistance palestinienne de s'acquitter  de leur devoir en Cisjordanie occupée, en ajoutant :"Les factions de la  résistance et le peuple palestinien ne font pas leur devoir en  Cisjordanie". "Notre premier devoir est de faire face à  l'occupation afin d'atteindre la liberté qui nous permettra de créer un  véritable état palestinien et reprendre nos droits nationaux fixes, y  compris le droit au retour", a –t-il poursuivi. Dr. Qassem a souligné que ces opérations  mettent les colons sionistes en réelle difficulté et forcent un grand  nombre d'entre eux à quitter la Cisjordanie occupée. Le professeur de sciences politiques à  l'Université national de Najjah a insisté qu'il n'y a pas stabilité  sécuritaire en Cisjordanie occupée, mais de soumission et d'humiliation,  ajoutant: "ce n'est pas un calme, ni une paix, il y a une occupation,  et celui qui souffre de l'occupation ne cherche pas de stabilité  sécuritaire, mais il pense aux moyens de se libérer de l'occupation. "La dialectique de l'autorité est misérable  et hors de la logique historique de l'humanité et les responsables de  l'autorité cherchent toujours de justifications pour effectuer les  accords humiliants avec l'entité sioniste", a assuré Dr. Abdel Sattar  Qassem. Il a exigé l'annulation des accords de  sécurité avec l'occupation et les Conventions qui obligent les  Palestiniens à coordoner au niveau sécuritaire avec l'ennemi occupant  sioniste. Dr. Qassem a finalement appelé les  factions palestiniennes à ne pas se cacher sous le prétexte qu'elles  nuisent à la sécurité en Cisjordanie occupée, et à faire face à  l'occupation qui est la ressource de toutes les souffrances et la  tyrranie du peuple palestinien. | 
15 000 Palestiniens participent au "9ème festival de l'enfant d'al-Aqsa
| [ 24/04/2011 - 16:40 ] | 
| Al-Qods occupée – CPI Plus de 15 000 Palestiniens qui habitent dans  les territoires palestiniens occupés en 1948 et des habitants de la  ville occupée d'al-Qods ont participé, hier samedi 23/4, aux  activités du "9ème festival de l'enfant d'al-Aqsa" et "la troisième  cérémonie de dessin des amis d'al-Aqsa", dans les esplanades de la  mosquée sainte d'al-Aqsa. En accueillant les participants au  festival, le Cheikh Kamel al-Khatib, vice-président du mouvement  islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948: "Nous  sommes heureux de voir ces gens qui ont enduré les souffrances et les  difficultés pour arriver à ce festival et participer par leurs  sentiments et idées à rendre notre nation fidèle à sa religion, son  Coran et sa ville d'al-Qods". De son côté, le président de la haute  institution islamique, Cheikh Ekrima Sabri, a exhorté les parents et les  enseignants à briser la barrière de la peur chez les enfants, afin de  les familiariser avec le courage, l'honnêteté et de dire la vérité sur  la base des règles de la religion  islamique. De plus, le Cheikh Ibrahim Hamada a  confirmé, dans le discours des Waqfs islamiques à al-Qods, le rôle de la  nation arabe qui produit les homme et les héros qui ont libéré les  pays, attirant l'attention à la nécessité que l'enfant comprendre cela. Nasser Eghbareih, président de la fondation  de Biariq (Pavillons) a appelé la nation islamique et le monde arabe à  organiser "Le festival de l'enfant d'al-Aqsa" dans chaque pays , pour  confirmer et renouveller le serment avec al-Qods et al-Aqsa. Le festival a compris des chansons de l'équipe d'Anwr d'Umm al-Fahmet un certains nombre des autres activités artistiques. Notons que le festival a été organisé par  la fondation de Biariq pour la célébration de la mosquée sainte  d'al-Aqsa et l'institution d'al-Aqsa pour le patrimoine et les legs  pieux, en coopération avec l'organisation de Hera pour mémoriser le  Coran et celle de la construction d'al-Aqsa et des lieux saints. | 
Un détenu mène une grève de la faim pour obtenir des médicaments
| [ 24/04/2011 - 16:53 ] | 
| Ramallah – CPI Le détenu palestinien Yahia Hafed Charida, l'un  des habitants de la ville de Tubas en Cisjordanie occupée, poursuit une  grève de la faim, pour le troisième jour successifs, en raison du  refus de l'administration pénitentiaire sioniste de le traiter, malgré  qu'il souffre de plusieurs maladies et la détérioration de son état de  santé. Dans un communiqué publié hier samedi 23/4,  le club du prisonnier palestinien a déclaré que le détenu Charida a  purgé 9 ans d'une condamnation grave de 22 ans de prison ferme et  souffre des conditions de santé très mauvaises, alors que  l'administration pénitentiaire refuse de le fournir un traitement  médical ou de le transférer à l'hôpital. Il a ajouté que le détenu a appelé  plusieurs fois l'administration pénitentiaire sioniste à le transférer à  l'hôpital ou de fournir le traitement nécessaire pour lui, mais elle  refuse tout cela sans donner de raisons. Le prisonnier Charida souffre de plusieurs  maladies, il est impuissant même à manger, où il vit seulement sur les  jus et des liquides, et il a annoncé une grève de la faim; il y a trois  jours, pour obtenir de médicaments. Le club du détenu palestinien a appelé  toutes les organisations internationales, humanitaires et juridiques à  intervenir immédiatement pour sauver la vie du prisonnier Charida,  tenant au même temps l'administration pénitentiaire responsable de sa  vie et sécurité. | 
Des colons sionistes attaquent les citoyens palestiniens à Naplouse
| [ 24/04/2011 - 17:56 ] | 
| Naplouse – CPI Des centaines de colons sionistes ont attaqué,  le dimanche à midi 24/4, les voitures des citoyens palestiniens, au Sud  et à l'Est de Naplouse, dans le nord de      la Cisjordanie occupée. Des témoins oculaires ont déclaré que les  colons sionistes ont fermé les routes conduisant à la ville de Naplouse,  jetant des pierres sur les voitures des citoyens palestiniens, en   cassant leurs vitres. De son côté l'armée sioniste a fermé le  barrage de Hawara, au Sud de Naplouse, après le déroulement  des agressions des colons sionistes. Les témoins ont ajouté que les colons  sionistes se sont regroupés au carrefour du village de Burin et sur le  barrage de Beit Fourik, près de Naplouse, attaquant les citoyens  palestiniens. Des sources médicales ont confirmé la  blessure d'un citoyen palestinien et son fils âgé de 11 ans,  après une  attaque des colons sionistes sur sa voiture, près du passage de Hawara,  au Sud de Naplouse, ajoutant qu'ils ont été transportés aux hôpitaux de  la ville. Notons que les colons sionistes ont  intensifié leurs attaques contre les citoyens palestiniens, plusieurs  heures, après la mort d'un colon sioniste et la blessure de quatre  autres par les tirs d'un policier palestinien, près du tombeau de Youssef, à l'est de la ville de Naplouse. | 
Appels sionistes à réoccuper le tombeau de Youssef à Naplouse
| [ 24/04/2011 - 18:43 ] | 
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| Al-Qods occupée – CPI Des appels racistes sionistes ont été lancés à réoccuper la zone où se situe le tombeau  de Youssef et à le contrôler par les forces de l'armée de l'occupation  sioniste suite à l'incident qui a eu lieu, ce matin 24/4, aux alentours  du tombeau à l'Est de la ville de Naplouse, lequel a abouti à la mort d'un colon sioniste, alors que 4 autres ont été blessés. Le député sioniste à la Knesset,  Mekhael Ben Ari, du parti de soi-disant "Union nationale", a appelé le  gouvernement d'extrême droite dirigé par Benjamin Netanyahu à réoccuper  le tombeau de Youssef et y établir la synagogue religieuse immédiatement. De son côté, la députée du parti de Likoud à la Knesset  sioniste, Tzipi Hutobli, a déclaré que cet incident prouve  l'impossibilité d'assurer la liberté d'arriver en sécurité au lieu, mais  par un contrôle sioniste complet sur le tombeau. Elle a ajouté qu'il n'y a aucune raison de réduire la valeur de ce tombeau, comparativement avec le mur d'al-Buraq, selon ses prétentions. | 
Les forces occupantes renforcent leurs mesures oppressives sur les barrages au nord de la Cisjordanie
| [ 24/04/2011 - 18:55 ] | 
| Cisjordanie – CPI Les provinces dans le nord et le milieu de      la Cisjordanie  occupée ont témoigné, aujourd'hui après-midi, le dimanche 24/4, des  mesures militaires sionistes renforcées et oppressives sur les barrages  stables et mobiles, causant les embouteillages et bloquant le  déplacement. Des témoins oculaires ont déclaré que les  forces occupantes ont installé un barrage militaire sur la route de  Jénine-Naplouse, à l'entrée du village d'Araba où les soldats sionistes  ont commencé à stopper les véhicules et examiner les cartes d'identité  de leurs passagers, sans enregistrer des cas d'arrestation. Les forces occupantes ont également été  postées sur le barrage d'Attara, au nord de la ville de Ramallah,  paralysant le déplacement des citoyens palestiniens et causant l'arrêt  des centaines de véhicules. Les troupes sionistes ont renforcé leurs  mesures oppressives sur le barrage de Hawara, au sud de Naplouse, à  cause des mouvements des colons sionistes, dans la région suite à la  mort d'un colon sioniste lorsqu'il tentait, aujourd'hui à l'aube,  d'entrer dans le lieu du tombeau de Youssef, dans la ville de Naplouse . Les conducteurs de transport commun ont  déclaré que les forces occupantes ont fermé la route de contournement  "Yitzhar" qui lie le nord de la Cisjordanie avec la ville de Ramallah. Les soldats sionistes ont également arrêté  les véhicules palestiniens sur un barrage des Chafi Chamron, examinant  les cartes d'identité des passagers. | 
Un colon sioniste tire sur des maisons palestiniennes à Al-Qods
| [ 25/04/2011 - 08:33 ] | 
| Al-Qods occupée – CPI Un colon sioniste a ouvert le feu soudainement  sur les maisons des citoyens palestiniens dans la route principale dans  le centre du quartier de Wadi Jouz, à des dizaines de mètres des mur de la vieille ville d'al-Qods. Des témoins oculaires ont dit avoir  soudainement entendu des tirs, et lorsqu'ils sont sortis de leurs  maisons, il ont vu un colon sioniste qui portait son arme et a tiré de  nouveau sur eux, sans prêter attention à personne. Les groupes extrémistes sionistes  utilisent la route principale du quartier Wadi Jouz pour circuler entre  les avant-postes lors des célébrations de la Pâque juive. | 
Hamdan: Abbas entrave les efforts de la réconciliation
| [ 24/04/2011 - 16:20 ] | 
| Beyrouth – CPI Le responsable des relations internationales au  mouvement du Hamas, Oussama Hamdan a confirmé l'insistance de son  mouvement sur la réalisation de la réconciliation palestinienne avec le Fatah  et à mettre fin à la division, révélant des efforts faits par  certains pays pour aider à lancer le dialogue et mettre fin à l'état de  la division. Dans ses déclarations de presse, Hamdan a déclaré que personne ne peut commenter la position du Hamas dans le dossier de la réconciliation, parce qu'il a adressé une invitation directe par le premier ministre, Ismaïl Haniyeh, à un dialogue direct et complet. Il a accusé l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas  (Abou Mazen) d'entraver les efforts de la réconciliation, en disant:  "Malheureusement, Abbas a dépassé cette invitation et a lancé une  initiative totalement différente de ce qui a été proposée par le Hamas à travers de son annonce être prêt d'aller à Gaza pour former un gouvernement de Technocrates et fixer la date des élections. "Abbas a annoncé ouvertement qu'il refuse  de dialogue et cela est inacceptable alors qu'il dévoile clairement  qu'il veut désactiver le dialogue", a-t-il ajouté, en réaffirmant  l'attachement de son mouvement au dialogue global à travers du lancement  d'une initiative soutenue par toutes les factions palestiniennes. Haniyeh  avait appelé Abbas à se rendre à Gaza en conformité avec les exigences  du mouvement de la jeunesse de mettre fin à la division, tandis qu'Abbas  a annoncé sa volonté de visiter Gaza pour la formation d'un  gouvernement, en contournant les questions de divergence qu'après la  formation du gouvernement. | 
Cheikh Amara, un homme de bien toujours derrière les barreaux israéliens
| [ 25/04/2011 - 01:21 ] | 
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| Ramallah – CPI La joie de la famille du cheikh Chaker  Amara s’est transformée en des gémissements, des larmes et des pleurs.  Elle comptait les secondes, attendant sa sortie de la prison  israélienne. Les occupants israéliens ont, comme à leur habitude,  déclaré le prolongement de sa « Détention administrative », une heure  seulement avant le moment fatidique de la libération. Les occupants  israéliens veulent jouer avec ses sentiments et briser son moral. Ils  ont oublié qu’ils sont devant un homme de patience, un maître de la  patience, un symbole de la patience pour ses collègues et pour les  Palestiniens. Reporter la libération consolide la foi en son destin  dessiné par Allah (le Tout Puissant).      Une longue histoire    Le rapport du cheikh avec la prison est une  longue histoire. L’histoire de cet homme de cinquante et un ans a  commencé avec la Première Intifada, mais elle n’a toujours pas pris fin  pour autant. Depuis lors, sa vie se résume à aller d’une prison à une  autre, de la maison au centre de détention. A chaque campagne  d’arrestation menée par les occupants israéliens dans les territoires  palestiniens, le cheikh Chaker est sur la liste des arrêtés. Ses racines vont jusqu’au village de  Sarfand, à l’ouest de la ville d’Ar-Ramla occupée en 1948. Les occupants  sionistes ont volé ce village de ses grands-parents, par la force, en  commettant des massacres. Depuis, ils vivent comme des sans-abri, allant  d’un camp à un autre, sans pour autant laisser tomber leur rêve d’y  retourner un jour, aussi loin que soit ce jour. Cheikh Chaker est né dans le camp Aqaba  Jabr, dans la ville d’Ariha, le 11 janvier 1960. Il y a grandi, ainsi  que son amour pour sa patrie et sa religion. Sa vie est une série de plusieurs épisodes  de « Détentions administratives ». Il est souvent interné sans chef  d’accusation, mais seulement parce qu’il fait partie des chefs et des  cadres des mouvements islamiques. On dirait que les occupants israéliens  ne veulent tout simplement laisser aucun Palestinien mener une vie  normale dès qu’ils le voient notable et respecté. La notoriété a volé  sept ans de sa vie, les occupants israéliens l’ont détenu des dizaines  de fois. Cette notoriété, le cheikh l’a eu dès son  jeune âge, lorsqu’il a pris le chemin des Frères Musulmans, et lorsqu’il  a fait partie de ce groupe de 415 cadres palestiniens envoyés vers  l’exil, à Mardj Al-Zohour, au Sud du Liban.      Une énorme respectabilité    Le cheikh Abou Abada profite d’une grande  respectabilité de la part de toutes les couches palestiniennes, de  toutes les tendances politiques. Il est connu comme étant une soupape de  sécurité, un bon élément d’apaisement lorsqu’il une tension règne entre  les frères de la maison palestinienne. Cheikh Chaker est un homme marié, et il y a  quatre enfants dont trois universitaires. Lui-même, il a un master en  éducation islamique. Il se trouve actuellement derrière les  barreaux de l’occupation israélienne. Cela ne fait pas longtemps qu’il a  quitté les prisons israéliennes, l’après-midi du 16 mars 2010. Cette fois aussi, la joie a été de courte durée. Il a encore une fois  été détenu six mois plus tard, le 7 septembre 2010, le dernier jour du  mois béni de Ramadan, sous prétexte d’un dossier secret. Les occupants  israéliens devaient le libérer le 7 mars 2011, mais jouant le chaud et  le froid, ils ont déclaré la prolongation de sa détention, une heure  seulement avant la fin de sa « Détention administrative ». Par ce jeu, les occupants israéliens ont  l’intention de briser le moral des captifs palestiniens et de jouer avec  les nerfs de leurs familles qui attendent la sortie des leurs, croit  Fouad Al-Khafach, directeur du centre Ahrar pour les études des captifs  et les droits de l’homme. Il souligne que le cheikh Chaker a été  détenu à onze reprises et qu’à chaque fois, il a été transféré vers  cette maudite « Détention administrative », dont on ne connaît pas la  fin. Chaque fois que la famille se prépare à  recevoir leur père, elle se heurte à une nouvelle prolongation, et cela  s’est passé à plusieurs reprises, confie la femme du cheikh Chaker au  centre Ahrar. En dépit de tous les agissements des  occupants israéliens, en dépit de toutes les larmes versées, en dépit de  toutes les souffrances, le famille du cheikh Amara reste confiante,  ainsi que toutes les familles des captifs. | 
Gaza : les factions palestiniennes discutent de la trêve et la réconciliation
| [ 25/04/2011 - 08:47 ] | 
| Gaza – CPI Le mouvement de la résistance  populaire a confirmé qu'il mobilise toutes ces énergies et capacités  afin de parvenir à la réconciliation nationale, et le retour à l'ordre. Dans une déclaration de presse dont le CPI a obtenue une copie, le Cheikh Abou Qassem Daghmach, secrétaire général du mouvement a déclaré dimanche, lors d'une réunion dans son bureau à Gaza incluant les factions de la résistance palestinienne, y compris le Hamas : "La dernière visite du mouvement de la résistance populaire en Egypte est venue dans le même contexte, à savoir, soutenir les efforts visant à réaliser la réconciliation palestinienne entre le Fatah et le Hamas". Daghmach a déclaré que son mouvement a  répondu à l'invitation des frères en Egypte pour venir au Caire afin de  mener une consultation et une discussion sur le sort de la trêve avec  l'entité sioniste et le dossier de la réconciliation palestinienne.  Le mouvement a annoncé son intention de rencontrer séparément le mouvement du Fatah et du Hamas, afin de faire converger les différents points de vue pour atteindre les meilleurs intérêts du peuple palestinien. De leur côté, les factions participantes à  la réunion ont apprécié le rôle du mouvement de la résistance populaire,  et rappelé la nécessité de la réalisation de la réconciliation  palestinienne. Elles ont insisté sur l'importance de créer une  atmosphère appropriée pour atteindre l'objectif souhaité, ainsi que sur  la réforme de l'OLP et l'entente sur un programme national qui protège  la résistance et confirme le droit du peuple palestinien à se défendre. Il est à noter que la réunion comprenait le mouvement de la résistance populaire, le mouvement du Hamas, le Front populaire pour la libération de la Palestine  (Commandement général), le front de la lutte populaire (Branche de  Khaled Abdel Majed, les forces de Saeika et le mouvement palestiniens  des Libres. | 
Des colons vandalisent une voiture et affrontements à al-Arroub (al-Khalil)
| [ 25/04/2011 - 09:17 ] | 
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| Al-Khalil (Hébron) – CPI                  Des colons sionistes ont attaqué des  maisons et des voitures près de la colonie de Kiryat Arba, à l’est de la  ville d’al-Khalil (Hébron), tandis que des affrontements ont eu lieu à  l’entrée du camp de réfugiés d’al-Arroub, au nord de la ville.    Des témoins oculaires ont déclaré au  CPI que des colons sionistes ont ouvert le feu depuis la colonie de  Kiryat Arba, ont brisé la glace de la voiture du citoyen Mohamed Ali  al-Qimri qui était stationnée devant sa maison. Il a également essuyé  des jets de pierres. Dans un contexte similaire, un groupe de  colons armés ont organisé une tournée dans les terres des citoyens dans  la zone Shaykh al-Arroub, sous la protection des forces de l’occupation,  pour des raisons inconnues. Le camp d’al-Arroub près de la zone a connu  des affrontements entre les soldats occupants et les jeunes, ponctués  de jets de pierres et de bouteilles vides. Les soldats ont tiré des  bombes sonores et de gaz lacrymogène, sans faire de blessés. | 
Les Institutions orthodoxes d'al-Qods accusent l'occupation de persécuter les chrétiens
| [ 25/04/2011 - 11:02 ] | 
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| Al-Qods occupée - CPI      Les institutions arabes orthodoxes dans la  ville occupée d'al-Qods ont accusé les autorités de l'occupation  sioniste de persécuter les chrétiens et de "violer leur droit de pratiquer leurs rites      religieux ainsi que d'entraver la célébration de la plupart de leurs fêtes, comme ce qui s'est passé lors du "Samedi Saint" ". Dans un communiqué publié le dimanche 24/4,  les institutions orthodoxe ont déclaré que les forces de la police  sioniste ont empêché les chrétiens palestiniens d'accéder à l'Eglise de la Résurrection  pour célébrer le "Samedi Saint". Elles ont battu et arrêté certains  d'entre eux, et tiré des bombes de gaz lacrymogène afin de les empêcher  d'accéder à leur lieux saints et y accomplir leurs rites religieux, "ce qui est contraire aux droits de l'homme les plus basiques et au statu quo établi depuis des centaines d'années". Elles ont déclaré que "les actions  sionistes s'intensifient année après année, et que les promesses de  l'entité de fournir des facilités aux chrétiens palestiniens  sont formelles et servent à absorber la colère et la pression locale et  internationale". Les institutions arabes orthodoxes ont  appelé les sociétés chrétiennes et juridiques à intervenir immédiatement  pour empêcher la répétition des violations sionistes aux droits de  l'homme dans les terres saintes.    Elles ont également exhorté les chefs de  toutes les églises chrétiennes dans la ville occupée d'al-Qods à  travailler sérieusement et rapidement pour assurer les droits des  chrétiens Maqdissins à accomplir leurs rites religieux "en liberté et sécurité",  ainsi que d'empêcher la présence militaire dans les lieux saints et les  lieux de culte, car cela serait incompatible avec la sainteté du lieu. | 
L’Autorité de Ramallah ordonne à ses forces de sécurité de ne pas tirer sur les colons
| [ 25/04/2011 - 10:18 ] | 
| Ramallah – CPI  Des sources sécuritaires ont rapporté à notre correspondant que des instructions strictes ont été données par l’Autorité de Ramallah  à ses forces de sécurité en Cisjordanie, pour ne pas ouvrir le feu en  direction des forces israéliennes et des groupes de colons, même si  c’est par légitime défense.    Les sources ont ajouté que ces ordres  sont anciens et déjà appliqués, mais ils ont été réaffirmés hier suite à  la mort d’un colon près du Tombeau de Joseph à Naplouse, et pour  laquelle les autorités israéliennes avaient accusé la police palestinienne. Il a été souligné que la direction des  services de sécurité a confirmé  à ses agents qu’elle ne tolèrera pas  qu’un policier tire sur les forces de l’occupation ou des colons sous  aucun prétexte. Cela est valable même en état de légitime défense, car  cela « est mauvais pour l’intérêt national suprême et sert  l’occupation », selon leurs propos. Il est ironique de constater que des instructions strictes sont émises par les sources elles-mêmes pour cibler les éléments du Hamas et des factions de la résistance en Cisjordanie, et les traiter de manière brutale et sauvage. D’autre part, les sources ont souligné que  les milices des renseignements ont commencé depuis dimanche matin à  interroger tous les membres de la sécurité palestinienne qui se  trouvaient sur la zone de l’attaque contre les colons. Un haut comité de  la direction de l’appareil sécuritaire à Ramallah supervise l’enquête.  | 
Les soldats sionistes lâchent leurs chiens sur un Palestinien de Dora
| [ 25/04/2011 - 11:16 ] | 
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| Al Khalil – CPI Les soldats de l'occupation ont lâché  leurs chiens policiers sur un citoyen palestinien du village de  Dora, alors qu'il se dirigeait vers son lieu de son travail, ce matin. Le citoyen palestinien Hatem Abdel-Razaq  Talahema, 42 ans, a déclaré que les soldats sionistes ont lâché des  chiens policiers sur lui alors qu'il se trouvait près du mur de  séparation raciste dans la région de Ramadhein au sud-ouest du village  de Dhaheria (sud de la ville d'al Khalil "Hébron" en Cisjordanie  occupée), où les chiens l'ont mordu à la main, causant une hémorragie  importante. Talahema a confirmé que les soldats  sionistes ont refusé de l'aider, puis il a été transféré à l'hôpital  d'al Khalil après l'arrivée d'une ambulance du Croissant-rouge  palestinien. Les travailleurs palestiniens s'exposent  aux humiliations délibérées et sont traqués par les autorités de  l'occupation sioniste de manière quotidienne alors qu'ils se dirigent  vers la zone de Beer Sheva dans les territoires palestiniens occupés en  1948, afin d'y chercher un gagne-pain. Il est à noter que les ouvriers  palestiniens sont interdits de dépasser un certain nombres de passages  sauf par une autorisation de travail soumise à une enquête de sécurité  complète sur ces travailleurs. Un grand nombre d'entre eux n'obtiennent  pas de permis, ce qui les oblige à s'infiltrer par d'autres passages, où  ils sont chassés par les patrouilles frontalières, comme cela s'est  produit avec le travailleur Talahema. | 
Les dirigeants israéliens sont des fascistes par Albert Einstein, lettre adressée au New york Times en 1948
A l’éditeur du New-York Times
New York, 2 décembre 1948Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre époque, il y a dans l’État nouvellement créé d’Israël, l’apparition du « Parti de la Liberté » (Tnuat Haherut), un parti politique étroitement apparenté dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social aux partis nazi et fascistes.
Il a été formé par les membres et partisans de l’ancien Irgun Zvai Leumi, une organisation terroriste d’extrême droite et nationaliste en Palestine.
La visite actuelle de Menahem Begin, le chef de ce parti, aux États-Unis est évidemment calculée pour donner l’impression d’un soutien américain à son parti lors des prochaines élections israéliennes, et pour cimenter les liens politiques avec les éléments Sionistes conservateurs aux États-Unis.
Plusieurs Américains de réputation nationale ont prêté leurs noms pour accueillir sa visite.
Il est inconcevable que ceux qui s’opposent au fascisme dans le monde entier, si correctement informés quant au passé et aux perspectives politiques de M. Begin, puissent ajouter leurs noms et soutenir le mouvement qu’il représente.
Avant que des dommages irréparables ne soient faits par des contributions financières, des manifestations publiques en soutien à Begin et avant de donner l’impression en Palestine qu’une grande partie de l’Amérique soutient des éléments fascistes en Israël, le public américain doit être informé sur le passé et les objectifs de M. Begin et de son mouvement.
Les déclarations publiques du parti de Begin ne montrent rien quant à leur caractère réel. Aujourd’hui ils parlent de liberté, de démocratie et d’anti-impérialisme, alors que jusqu’à récemment ils ont prêché ouvertement la doctrine de l’Etat Fasciste.
C’est dans ses actions que le parti terroriste trahit son véritable caractère. De ses actions passées nous pouvons juger ce qu’il pourrait faire à l’avenir.
Attaque d’un village Arabe
Un exemple choquant fût leur comportement dans le village Arabe de Deir Yassine. Ce village, à l’écart des routes principales et entouré par des terres Juives, n’avait pas pris part à la guerre et avait même combattu des bandes arabes qui voulaient utiliser comme base le village.
Le 9 Avril, d’après le New-York Times, des bandes de terroristes ont attaqué ce village paisible, qui n’était pas un objectif militaire dans le combat, ont tué la plupart de ses habitants – 240 hommes, femmes et enfants – et ont maintenu quelques uns en vie pour les faire défiler comme captifs dans les rues de Jérusalem.
La majeure partie de la communauté juive a été horrifiée par cet acte, et l’Agence Juive a envoyé un télégramme d’excuses au Roi Abdullah de Transjordanie.
Mais les terroristes, loin d’avoir honte de leurs actes, étaient fiers de ce massacre, l’ont largement annoncé et ont invité tous les correspondants étrangers présents dans le pays à venir voir les tas de cadavres et les dégâts causés à Deir Yassin.
L’incident de Deir Yassin illustre le caractère et les actions du Parti de la Liberté. Au sein de la communauté juive, ils ont prêché un mélange d’ultra-nationalisme, de mysticisme religieux et de supériorité raciale.
Comme d’autres partis fascistes, ils ont été utilisés pour casser les grèves et ont eux-même encouragé la destruction des syndicats libres. Dans leur Convention, ils ont proposé les syndicats de corporation sur le modèle fasciste italien.
Lors des dernières années de violences sporadiques antibritanniques, l’IZL et le groupe Stern ont inauguré le règne de la terreur parmi la communauté juive de Palestine.
Des professeurs ont été battus pour s’être exprimés contre eux, des adultes ont été abattus pour ne pas avoir laissé leurs enfants les rejoindre.
Par des méthodes de gangsters, des tabassages, des bris de fenêtres et des vols largement répandus, les terroristes ont intimidé la population et ont exigé un lourd tribut.
Les hommes du Parti de la Liberté n’ont pas pris part aux accomplissements constructifs en Palestine. Ils n’ont repris aucune terre, n’ont construit aucune colonie et ont seulement amoindri l’activité de la Défense Juive.
Leurs efforts dans l’immigration, très divulgués, étaient minutieux et consacrés principalement à faire venir des compatriotes fascistes.
Contradictions
Les contradictions entre les affirmations « en or » faites actuellement par Begin et son Parti et les rapports de leur performance passée en Palestine donnent l’impression d’un parti politique peu ordinaire.
C’est la marque indubitable d’un parti fasciste pour qui le terrorisme (contre les juifs, les Arabes ainsi que les Britanniques) et les fausses déclarations sont des moyens, et dont un « État Leader » est l’objectif.
À la lumière des observations précédentes, il est impératif que la vérité au sujet de M. Begin et de son mouvement soit connue dans ce pays.
Il est encore plus tragique que la haute direction du sionisme américain ait refusé de faire campagne contre les efforts de Begin, ou même d’exposer à ses propres éléments les dangers pour Israël que représente le soutien à Begin.
Les soussignés prennent donc ces moyens pour présenter publiquement quelques faits frappants au sujet de Begin et de son parti et pour recommander à tous ceux qui sont concernés de ne pas soutenir cette dernière manifestation du fascisme.
ISIDORE ABRAMOWITZ, HANNAH ARENDT, ABRAHAM BRICK, RABBI JESSURUN CARDOZO, ALBERT EINSTEIN, HERMAN EISEN, M.D., HAYIM FINEMAN, M. GALLEN, M.D., H.H. HARRIS, ZELIG S. HARRIS, SIDNEY HOOK, FRED KARUSH, BRURIA KAUFMAN, IRMA L. LINDHEIM, NACHMAN MAJSEL, SEYMOUR MELMAN, MYER D. MENDELSON, M.D., HARRY M. ORLINSKY, SAMUEL PITLICK, FRITZ ROHRLICH, LOUIS P. ROCKER, RUTH SAGER, ITZHAK SANKOWSKY, I.J. SHOENBERG, SAMUEL SHUMAN, M. ZNGER, IRMA WOLPE, STEFAN WOLPE.Version française de la lettre d’Albert Einstein envoyée au New York Times
Action contre la politique archéologique à Silwan
 Jérusalem - 24 avril 2011
Par Wadi Hilweh Information Center
 Des protestataires ont organisé un sit-in devant le site colonial la "City of David" hier dans le quartier Wadi Hilweh de Silwan,  yeux bandés et mains liées, symbole du nombre incalculable de  Palestiniens qui ont été kidnappés ou arrêtés parce qu'ils s'opposaient à  l'activité coloniale dans leur village de Silwan.

 L'action coïncidait avec le flux actuel de touristes et de visiteurs  étrangers à la "City of David", dont la majorité ignore que le site a  été créé sur la terre palestinienne.
Les photos de l'action ici.Source : Wadi Hilweh Information Center 
Traduction : MR pour ISM
Nabi Saleh : La lutte d'un village minuscule contre l'occupation (vidéo de la manifestation de vendredi 22)
 Nabi Saleh - 23 avril 2011
Par Idan Landau
Idan Landau est linguiste à l'université Beer-Sheba. Ce post est initialement paru en hébreu sur son blog. Il a été traduit en anglais par Dena Sunra et publié sur +972 avec l'autorisation de l'auteur.
 En à peine une année de manifestations non armées à Nabi Saleh, petite  communauté palestinienne de Cisjordanie, 155 des 500 habitants du  village ont été blessés (dont une soixantaine d'enfants), 35 maisons ont  été endommagées et des dizaines de villageois ont été détenus.  Pourtant, même après que l'armée ait mis son leader derrière les  barreaux, la lutte pour la terre de Nabi Saleh continue.

  Nabi Saleh, 8 avril 2011 (photo Tamimi Press)
Ce qu'on voit sur cette photo : un chargeur attaché à un fusil d'assaut Tavor, et un crâne humain, attaché à un cou. Le fusil est à la verticale, le cou à l'horizontale. On peut dire qu'il y a contact.
Dans le chargeur : 12 à 16 boules de métal recouvertes de caoutchouc. Dans le crâne : du tissu cervical doux et gris. Des pensées et des souvenirs. Une âme.
L'objectif de l'arme : disperser des manifestations à une distance minimum de 40 mètres. L'objectif du cerveau : vivre. Pour se souvenir de tels moments.
La balle caoutchouc-acier traversera-t-elle ce cerveau ? Probablement pas. Cependant, cette pensée va sans aucun doute traverser l'esprit de cette homme. On peut dire que c'est en fait ce qui se passe au moment où la photo est prise. Est-ce que la pression du chargeur sur la tête de l'homme étendu au sol constitue "la dispersion de manifestations" à une distance minimale de 40 mètres ?
Peu importe. Ici, ce n'est pas la question. Le but ici est de semer la peur et la terreur, une terreur émotionnelle.
La photo a-t-elle été prise hors contexte ? Le manifestant avait-il "provoqué" les soldats, peut-être en jetant des pierres ? C'est une question fallacieuse. Comme si la "provocation" et les jets de pierres n'avaient pas de contexte ; comme si ils ne se produisaient pas en fonction d'un contexte fondamental, inchangé, de l'occupation et de la dépossession. Que vient foutre un soldat israélien sur une terre palestinienne ? Pourquoi protège-t-il une colonie illégale qui vole ses voisins palestiniens, et comment peut-il même espérer que le Palestinien se contente de rester assis, à ne rien faire, lorsqu'il est confronté à une conduite aussi révoltante ?
Cela pourrait être la fin de cet article. Pour ceux qui connaissent quelque chose aux événements de Nabi Saleh, c'est tout à fait suffisant. Mais tout le monde ne sait pas, et que peut-on même réellement comprendre de ce titre laconique qui apparaît de façon routinière sur les sites d'information en hébreu, tous les vendredis, "Émeutes à Nabi Saleh" ? Il faut donc en dire plus. Pour que chaque citoyen israélien sache ce qui est fait en son nom, toutes les semaines, depuis 15 mois maintenant.
Les confrontations à Nabi Saleh, au cours de la dernière année, sont considérées comme les plus violentes en Cisjordanie . En dépit du fat que le côté palestinien adhère à une forme de protestation populaire non violente, avec la participation de femmes et d'enfants, l'armée israélienne y a battu plusieurs records de brutalité.
En mars 2010, Ihab Barghoutti, 14 ans, a été blessé par une balle caoutchouc-acier pendant une manifestation. La balle l'a frappé à la tête et il est entré dans le coma. Sur les 500 habitants du village, 155 ont été blessés depuis le début des manifestations, soit environ 30% de la population ; sur ces 155 personnes, une soixantaine était des enfants. 35 maisons ont été endommagées par les tirs des armes de dispersion des manifestations. Des incendies ont éclaté dans sept d'entre elles. Selon les témoignages des manifestants, l'armée israélienne leur a tiré dessus à balles réelles, là aussi en violation du droit.
Disons-le clairement : jeter des pierres sur une armée d'occupation qui vous empêche de manifester sur votre propre terre ne constitue pas une "protestation violente". C'est la réponse attendue à quelqu'un qui non seulement vole votre terre mais nie aussi votre droit basique à protester contre ce vol. Si l'armée cesse d'agir contre les habitants de Nabi Saleh et fout le camp de ses terres, personne ne jettera de pierres contre elle.
Les habitants de Nabi Saleh n'essaient pas de s'approcher de la colonie voisine de Halamish et ils ne mettent pas la vie des colons en danger. Ils persistent, tous les vendredis, à manifester près d'une source qui leur a été volée.

Un soldat israélien fait une petite sieste à la source de Nabi Saleh (photo Alison Avigayil Ramer)
L'armée n'attend même pas que les manifestants soient sortis du village. Elle va dans le village et commence à tirer sur tout ce qui bouge - des balles caoutchouc-acier, des grenades lacrymogènes et autres. Quelquefois, elle asperge toutes les rues d'une eau putride : les maisons, les fenêtres, l'eau potable stockée sur les toits. C'est non seulement une punition collective, mais cette pratique révèle qui est le véritable provocateur : les habitants du village, qui manifestent sans menacer aucun Israélien ? Ou l'armée, qui envahit leurs rues ?
Comme à Bil'in et à Silwan, l'armée israélienne essaie de couper la tête de la protestation populaire par des arrestations (est-ce que ça a changé quelque chose à Bil'in et à Silwan ? Non. L'armée en a-t-elle tiré une leçon ? Non plus). Le leader des protestations de Nabi Saleh, Bassem Tamimi, a été arrêté il y a un mois (dans les années 90, il a été torturé par les services de sécurité intérieure israéliens, le Shabak, à la suite de quoi il est resté paralysé pendant un mois). Comme Abdallah Abu Rahme à Bi'lin, son sens moral est infiniment plus élevé que celui de l'armée qui l'a arrêté.
Voici ce qu'il dit :
"Nous voulons offrir à notre peuple un exemple et un cadre de lutte populaire. Depuis le début de la révolution (la création de l'OLP) et de la lutte armée, nous avons accumulé les erreurs, et Israël les a exploitées contre nous, bien qu'elles n'aient été que de simples réponses à l'oppression israélienne. Nous n'avons pas de réponse militaire à opposer à Israël. L'histoire nous enseigne que si nous avons eu des succès partiels, ce fut grâce aux soulèvements populaires, en 1936 et en 1987. C'est par la lutte populaire que nous pouvons prouver à tout le monde notre supériorité morale."
Des gens avec des idées aussi dangereuses doivent être mis derrière les verrous.
La vague d'arrestations à Nabi Saleh est caractérisée par l'éradication de toute différence entre les adultes et les mineurs. Depuis le début des protestations, il y a plus d'un an, au moins 60 villageois ont été arrêtés et emprisonnés (soit environ 13% de la population). 29 d'entre eux étaient mineurs. Pour s'éviter, semble-t-il, l'effort physique de courir après les manifestants, l'armée d'Israël a développé une nouvelle méthode originale : les forces armées envahissent le village de nuit, réveillent les garçons pendant leur sommeil et les photographient.
C'est comme ça qu'ils alimentent une base de données qui sert aux futures arrestations - et au diable les droits civils et la présomption d'innocence. Plus tard, les témoignages extorqués aux mineurs, en violation du droit, sans la présence de leurs parents ou d'un avocat, et en les privant de sommeil, sont utilisés pour incriminer les activistes du village.
Imaginez un jeune israélien de 14 ans, arraché à sa maison, sans la présence de ses parents, et interrogé pendant sept heures d'affilée sur les jets de pierre. Imaginez-le, mis en détention pendant deux mois et demi, imaginez qu'il y ait un droit pour vous - et un autre pour lui.
Depuis des années, les colons convoitent les sources de Cisjordanie . Il faut noter que la plupart d'entre elles ne sont pas naturelles. Elles ont été creusées dans le cadre d'un système d'irrigation, de bassins et de canalisations qui sert les populations palestiniennes. Les colons se sont déjà emparés d'environ 25 de ces sources, pendant que l'Administration civile ignore leurs actions.
En 2008, les colons d'Halamish sont descendus à la source Ein al-Kous, y ont placé des tabernacles et des bancs, y ont peint des étoiles de David et l'ont "convertie" au judaïsme : ils l'appellent maintenant Ma'ayan Meir, pour Meir Segal, l'un des fondateurs de Neve Tzoof, l'ancien nom de Halasmish (c'est toujours une bonne idée de transformer un avant-poste ou une source en lieu de commémoration ; c'est beaucoup plus dur, d'un point de vue politique, de les rendre). L’Administration civile a été convoquée pour renforcer le contrôle juif en affichant une pancarte interdisant l'entrée à un "Site d'antiquités". En d'autres termes, c'était une magouille pour empêcher que les Arabes n'y aillent. Et bien sûr, la main d'un colon a bientôt interprété le texte original et a ajouté : "Interdit aux Arabes".
Ein al-Kous a toujours fait partie de l'héritage des habitants de Nabi Saleh et du village voisin de Deir Nazzam, et servait à donner à boire au bétail. En janvier 2010, les résidents ont présenté les documents attestant de leur propriété à l'Administration civile et depuis - elle n'est pas pressée - les documents sont sous "examen juridique". Entretemps, depuis plus d'un an, les colons et l'armée se comportent comme si la question de la propriété avait été tranchée en leur faveur. Et ils ont bien sûr raison. Les contorsions légalistes sont destinées aux yeux étrangers. Les Palestiniens sont encore et toujours des "infiltrés" sur leur propre terre. Et même si nous faisions la supposition que la question de la propriété de la terre n'est pas "légalement réglée", comment la source est-elle devenue interdite aux Palestiniens mais permise aux Juifs ?
Il est temps maintenant de rédiger la nécessaire note qui est toujours absente des articles sur les "émeutes" dans les territoires occupés : Halamish elle-même est une merveille d'illégalité. D'abord, elle a été construite en territoire occupé, en violation du droit international. Deuxièmement, elle a été créée par un ordre militaire d'appropriation et a été de façon trompeuse convertie en colonie civile. Troisièmement, une grande partie a été construite sans plans ni permis, sachant qu'elle serait rétroactivement autorisée par des canaux légaux. Dans la confrontation entre les habitants d'Halamish et ceux de Nabi Saleh, l'armée israélienne défend les hors-la-loi.
Les gouvernements d'Israël, les uns après les autres, se sont spécialisés dans les mensonges flagrants au public. Une méthode particulièrement efficace fut de dissimuler la voracité expansionniste coloniale derrière des excuses militaires. Par exemple, la décision du gouvernement datée du 2 octobre 1977 qui établit Neve Tzoof/Halamish est formulée ainsi : "Le gouvernement enregistre la décision du Comité ministériel pour les colonies datée du 17 Tishrei 5738 (29 septembre 1977). Les colons peupleront les camps de l'armée en Samaraia [sic] et seront employés selon les besoins de l'armée en tant que travailleurs au service de l'armée. Le gouvernement autorise le déploiement des premiers noyaux de colonies dans le Camp de Samarie, aujourd'hui."
"Travailleurs au service de l'armée." Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui ? Que l'armée travaille à leur service. Quelle différence ? Aucune.
Ceci aussi est la raison des mesures particulièrement dures prises par l'armée contre les manifestants de Nabi Saleh, contrairement à d'autres endroits de Cisjordanie . Les manifestations de Nabi Saleh ne menacent pas le mur de séparation (d'apartheid, ndt) mais un territoire que les colons occupent. L'armée joue le rôle de milice pour que les Juifs conservent les terres ; elle perçoit les protestations comme étant dirigée contre elle car il n'y a pas de réelle différence entre les intérêts des colons et ceux des soldats qui les gardent. Sans parler de la présence d'un militaire haut-gradé dans la colonie Halamish - le lieutenant-colonel de réserve Itzik Shadmi, président du Comité des colons Binyamin, un homme dont les opinions se situent entre le rabbin d'extrême-droite Dov Wolfa et l'homme de Kahane, Baruch Marzel.
L'armée israélienne perdra. Les colons perdront, Israël perdra. Sur le chemin de cette perte, ils auront blessé et déplacé un nombre incalculable de Palestiniens, mais à la fin, ils perdront. Et ils perdront parce qu'ils ne comprennent pas à quoi ils ont affaire, en dépit du fait que ce soit sous leur nez, qu'ils l'ont devant les yeux (comme vous pouvez le voir dans la vidéo étonnante ci-dessous). Quelquefois, il faut faire un effort énorme, surhumain, pour voir qu'il y a un être humain en face de vous. Et ensuite, il vous faut un autre effort, tout aussi important que le précédent, pour voir que ce que vous lui demandez d'abandonner - contrairement à ce que vous devez abandonner - est la reconnaissance de sa propre valeur en tant qu'être humain.
Et ça, il n'y renoncera pas.
Ce qu'on voit sur cette photo : un chargeur attaché à un fusil d'assaut Tavor, et un crâne humain, attaché à un cou. Le fusil est à la verticale, le cou à l'horizontale. On peut dire qu'il y a contact.
Dans le chargeur : 12 à 16 boules de métal recouvertes de caoutchouc. Dans le crâne : du tissu cervical doux et gris. Des pensées et des souvenirs. Une âme.
L'objectif de l'arme : disperser des manifestations à une distance minimum de 40 mètres. L'objectif du cerveau : vivre. Pour se souvenir de tels moments.
La balle caoutchouc-acier traversera-t-elle ce cerveau ? Probablement pas. Cependant, cette pensée va sans aucun doute traverser l'esprit de cette homme. On peut dire que c'est en fait ce qui se passe au moment où la photo est prise. Est-ce que la pression du chargeur sur la tête de l'homme étendu au sol constitue "la dispersion de manifestations" à une distance minimale de 40 mètres ?
Peu importe. Ici, ce n'est pas la question. Le but ici est de semer la peur et la terreur, une terreur émotionnelle.
La photo a-t-elle été prise hors contexte ? Le manifestant avait-il "provoqué" les soldats, peut-être en jetant des pierres ? C'est une question fallacieuse. Comme si la "provocation" et les jets de pierres n'avaient pas de contexte ; comme si ils ne se produisaient pas en fonction d'un contexte fondamental, inchangé, de l'occupation et de la dépossession. Que vient foutre un soldat israélien sur une terre palestinienne ? Pourquoi protège-t-il une colonie illégale qui vole ses voisins palestiniens, et comment peut-il même espérer que le Palestinien se contente de rester assis, à ne rien faire, lorsqu'il est confronté à une conduite aussi révoltante ?
Cela pourrait être la fin de cet article. Pour ceux qui connaissent quelque chose aux événements de Nabi Saleh, c'est tout à fait suffisant. Mais tout le monde ne sait pas, et que peut-on même réellement comprendre de ce titre laconique qui apparaît de façon routinière sur les sites d'information en hébreu, tous les vendredis, "Émeutes à Nabi Saleh" ? Il faut donc en dire plus. Pour que chaque citoyen israélien sache ce qui est fait en son nom, toutes les semaines, depuis 15 mois maintenant.
Les confrontations à Nabi Saleh, au cours de la dernière année, sont considérées comme les plus violentes en Cisjordanie . En dépit du fat que le côté palestinien adhère à une forme de protestation populaire non violente, avec la participation de femmes et d'enfants, l'armée israélienne y a battu plusieurs records de brutalité.
En mars 2010, Ihab Barghoutti, 14 ans, a été blessé par une balle caoutchouc-acier pendant une manifestation. La balle l'a frappé à la tête et il est entré dans le coma. Sur les 500 habitants du village, 155 ont été blessés depuis le début des manifestations, soit environ 30% de la population ; sur ces 155 personnes, une soixantaine était des enfants. 35 maisons ont été endommagées par les tirs des armes de dispersion des manifestations. Des incendies ont éclaté dans sept d'entre elles. Selon les témoignages des manifestants, l'armée israélienne leur a tiré dessus à balles réelles, là aussi en violation du droit.
Disons-le clairement : jeter des pierres sur une armée d'occupation qui vous empêche de manifester sur votre propre terre ne constitue pas une "protestation violente". C'est la réponse attendue à quelqu'un qui non seulement vole votre terre mais nie aussi votre droit basique à protester contre ce vol. Si l'armée cesse d'agir contre les habitants de Nabi Saleh et fout le camp de ses terres, personne ne jettera de pierres contre elle.
Les habitants de Nabi Saleh n'essaient pas de s'approcher de la colonie voisine de Halamish et ils ne mettent pas la vie des colons en danger. Ils persistent, tous les vendredis, à manifester près d'une source qui leur a été volée.

Un soldat israélien fait une petite sieste à la source de Nabi Saleh (photo Alison Avigayil Ramer)
L'armée n'attend même pas que les manifestants soient sortis du village. Elle va dans le village et commence à tirer sur tout ce qui bouge - des balles caoutchouc-acier, des grenades lacrymogènes et autres. Quelquefois, elle asperge toutes les rues d'une eau putride : les maisons, les fenêtres, l'eau potable stockée sur les toits. C'est non seulement une punition collective, mais cette pratique révèle qui est le véritable provocateur : les habitants du village, qui manifestent sans menacer aucun Israélien ? Ou l'armée, qui envahit leurs rues ?
Comme à Bil'in et à Silwan, l'armée israélienne essaie de couper la tête de la protestation populaire par des arrestations (est-ce que ça a changé quelque chose à Bil'in et à Silwan ? Non. L'armée en a-t-elle tiré une leçon ? Non plus). Le leader des protestations de Nabi Saleh, Bassem Tamimi, a été arrêté il y a un mois (dans les années 90, il a été torturé par les services de sécurité intérieure israéliens, le Shabak, à la suite de quoi il est resté paralysé pendant un mois). Comme Abdallah Abu Rahme à Bi'lin, son sens moral est infiniment plus élevé que celui de l'armée qui l'a arrêté.
Voici ce qu'il dit :
"Nous voulons offrir à notre peuple un exemple et un cadre de lutte populaire. Depuis le début de la révolution (la création de l'OLP) et de la lutte armée, nous avons accumulé les erreurs, et Israël les a exploitées contre nous, bien qu'elles n'aient été que de simples réponses à l'oppression israélienne. Nous n'avons pas de réponse militaire à opposer à Israël. L'histoire nous enseigne que si nous avons eu des succès partiels, ce fut grâce aux soulèvements populaires, en 1936 et en 1987. C'est par la lutte populaire que nous pouvons prouver à tout le monde notre supériorité morale."
Des gens avec des idées aussi dangereuses doivent être mis derrière les verrous.
La vague d'arrestations à Nabi Saleh est caractérisée par l'éradication de toute différence entre les adultes et les mineurs. Depuis le début des protestations, il y a plus d'un an, au moins 60 villageois ont été arrêtés et emprisonnés (soit environ 13% de la population). 29 d'entre eux étaient mineurs. Pour s'éviter, semble-t-il, l'effort physique de courir après les manifestants, l'armée d'Israël a développé une nouvelle méthode originale : les forces armées envahissent le village de nuit, réveillent les garçons pendant leur sommeil et les photographient.
C'est comme ça qu'ils alimentent une base de données qui sert aux futures arrestations - et au diable les droits civils et la présomption d'innocence. Plus tard, les témoignages extorqués aux mineurs, en violation du droit, sans la présence de leurs parents ou d'un avocat, et en les privant de sommeil, sont utilisés pour incriminer les activistes du village.
Imaginez un jeune israélien de 14 ans, arraché à sa maison, sans la présence de ses parents, et interrogé pendant sept heures d'affilée sur les jets de pierre. Imaginez-le, mis en détention pendant deux mois et demi, imaginez qu'il y ait un droit pour vous - et un autre pour lui.
Depuis des années, les colons convoitent les sources de Cisjordanie . Il faut noter que la plupart d'entre elles ne sont pas naturelles. Elles ont été creusées dans le cadre d'un système d'irrigation, de bassins et de canalisations qui sert les populations palestiniennes. Les colons se sont déjà emparés d'environ 25 de ces sources, pendant que l'Administration civile ignore leurs actions.
En 2008, les colons d'Halamish sont descendus à la source Ein al-Kous, y ont placé des tabernacles et des bancs, y ont peint des étoiles de David et l'ont "convertie" au judaïsme : ils l'appellent maintenant Ma'ayan Meir, pour Meir Segal, l'un des fondateurs de Neve Tzoof, l'ancien nom de Halasmish (c'est toujours une bonne idée de transformer un avant-poste ou une source en lieu de commémoration ; c'est beaucoup plus dur, d'un point de vue politique, de les rendre). L’Administration civile a été convoquée pour renforcer le contrôle juif en affichant une pancarte interdisant l'entrée à un "Site d'antiquités". En d'autres termes, c'était une magouille pour empêcher que les Arabes n'y aillent. Et bien sûr, la main d'un colon a bientôt interprété le texte original et a ajouté : "Interdit aux Arabes".
Ein al-Kous a toujours fait partie de l'héritage des habitants de Nabi Saleh et du village voisin de Deir Nazzam, et servait à donner à boire au bétail. En janvier 2010, les résidents ont présenté les documents attestant de leur propriété à l'Administration civile et depuis - elle n'est pas pressée - les documents sont sous "examen juridique". Entretemps, depuis plus d'un an, les colons et l'armée se comportent comme si la question de la propriété avait été tranchée en leur faveur. Et ils ont bien sûr raison. Les contorsions légalistes sont destinées aux yeux étrangers. Les Palestiniens sont encore et toujours des "infiltrés" sur leur propre terre. Et même si nous faisions la supposition que la question de la propriété de la terre n'est pas "légalement réglée", comment la source est-elle devenue interdite aux Palestiniens mais permise aux Juifs ?
Il est temps maintenant de rédiger la nécessaire note qui est toujours absente des articles sur les "émeutes" dans les territoires occupés : Halamish elle-même est une merveille d'illégalité. D'abord, elle a été construite en territoire occupé, en violation du droit international. Deuxièmement, elle a été créée par un ordre militaire d'appropriation et a été de façon trompeuse convertie en colonie civile. Troisièmement, une grande partie a été construite sans plans ni permis, sachant qu'elle serait rétroactivement autorisée par des canaux légaux. Dans la confrontation entre les habitants d'Halamish et ceux de Nabi Saleh, l'armée israélienne défend les hors-la-loi.
Les gouvernements d'Israël, les uns après les autres, se sont spécialisés dans les mensonges flagrants au public. Une méthode particulièrement efficace fut de dissimuler la voracité expansionniste coloniale derrière des excuses militaires. Par exemple, la décision du gouvernement datée du 2 octobre 1977 qui établit Neve Tzoof/Halamish est formulée ainsi : "Le gouvernement enregistre la décision du Comité ministériel pour les colonies datée du 17 Tishrei 5738 (29 septembre 1977). Les colons peupleront les camps de l'armée en Samaraia [sic] et seront employés selon les besoins de l'armée en tant que travailleurs au service de l'armée. Le gouvernement autorise le déploiement des premiers noyaux de colonies dans le Camp de Samarie, aujourd'hui."
"Travailleurs au service de l'armée." Qu'est-ce qui a changé aujourd'hui ? Que l'armée travaille à leur service. Quelle différence ? Aucune.
Ceci aussi est la raison des mesures particulièrement dures prises par l'armée contre les manifestants de Nabi Saleh, contrairement à d'autres endroits de Cisjordanie . Les manifestations de Nabi Saleh ne menacent pas le mur de séparation (d'apartheid, ndt) mais un territoire que les colons occupent. L'armée joue le rôle de milice pour que les Juifs conservent les terres ; elle perçoit les protestations comme étant dirigée contre elle car il n'y a pas de réelle différence entre les intérêts des colons et ceux des soldats qui les gardent. Sans parler de la présence d'un militaire haut-gradé dans la colonie Halamish - le lieutenant-colonel de réserve Itzik Shadmi, président du Comité des colons Binyamin, un homme dont les opinions se situent entre le rabbin d'extrême-droite Dov Wolfa et l'homme de Kahane, Baruch Marzel.
L'armée israélienne perdra. Les colons perdront, Israël perdra. Sur le chemin de cette perte, ils auront blessé et déplacé un nombre incalculable de Palestiniens, mais à la fin, ils perdront. Et ils perdront parce qu'ils ne comprennent pas à quoi ils ont affaire, en dépit du fait que ce soit sous leur nez, qu'ils l'ont devant les yeux (comme vous pouvez le voir dans la vidéo étonnante ci-dessous). Quelquefois, il faut faire un effort énorme, surhumain, pour voir qu'il y a un être humain en face de vous. Et ensuite, il vous faut un autre effort, tout aussi important que le précédent, pour voir que ce que vous lui demandez d'abandonner - contrairement à ce que vous devez abandonner - est la reconnaissance de sa propre valeur en tant qu'être humain.
Et ça, il n'y renoncera pas.
Manifestation du vendredi 22 avril
Source : + 972 
Traduction : MR pour ISM
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Un fermier blessé par des tirs au nord de Gaza
 Gaza - 23 avril 2011
Par Maan News
 Un fermier a été hospitalisé jeudi 21 après que des soldats israéliens lui aient tiré dessus alors qu’il travaillait sa terre au nord de Gaza, rapportent les sources médicales.
 L’homme de 45 ans a été touché au ventre dans la zone de Abu Safieyah de Beit Lahiya et a été transféré à l’hôpital Kamal Adwan, selon Adham Abu Salmiya, porte-parole des services médicaux.
Abu Salmiya a ajouté que les soldats israéliens ouvrent le feu sur les habitants de Beit Lahiya presque tous les jours.
Israël a imposé de façon unilatérale une zone d’interdiction d’accès le long de la frontière à l’intérieur de la Bande de Gaza, et les soldats tirent souvent dans la partie palestinienne.
Dans son dernier rapport, l’organisation internationale Oxfam déclare « qu’en pratique Israël réduit l’accès aux terres agricoles sur 1000-1500m depuis la clôture, ce qui représente plus de 30% des terres agricoles de Gaza et un nombre important de point d’accès à l’eau. Une grande partie de l’activité d’élevage est aussi concentrée dans cette zone. »
Abu Salmiya a ajouté que les soldats israéliens ouvrent le feu sur les habitants de Beit Lahiya presque tous les jours.
Israël a imposé de façon unilatérale une zone d’interdiction d’accès le long de la frontière à l’intérieur de la Bande de Gaza, et les soldats tirent souvent dans la partie palestinienne.
Dans son dernier rapport, l’organisation internationale Oxfam déclare « qu’en pratique Israël réduit l’accès aux terres agricoles sur 1000-1500m depuis la clôture, ce qui représente plus de 30% des terres agricoles de Gaza et un nombre important de point d’accès à l’eau. Une grande partie de l’activité d’élevage est aussi concentrée dans cette zone. »
Source : Maan News 
Traduction : BL pour ISM
Goldstone : perceptions et réalité
lundi 25 avril 2011 - 07h:47
                     
                                                                         
Daoud Kuttab
          Le fait que Goldstone ait  rétracté ses allégations sur les   crimes de guerre, a fait croire à certains qu’il  a succombé aux  pressions de groupes sionistes.         
 
 Les critiques accusent : Richard Goldstone, président de la commission du Conseil des droits de l’homme des Nations unies qui avait conclu qu’Israël et le  Hamas  s’étaient rendus coupables de crimes de guerre a de fait légitimé les  meurtres de civils en rétractant les conclusions de sa commission [EPA]
Au Moyen-Orient, la perception est aussi importante que la réalité.
Dans un  article de presse, Richard Goldstone a annoncé  qu’il avait sensiblement changé d’avis, lui qui avait dirigé la  Commission du Conseil des droits de l’homme des Nations unies qui avait  accusé Israël et le Hamas d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza.
Bien qu’il soit impossible de connaître les vraies  raisons pour lesquelles il a fait cette déclaration publique, celle-ci a  laissé une impression très claire.
Les Arabes, les musulmans ainsi que les partisans des  droits des Palestiniens sont absolument convaincus que le revirement de  Goldstone est dû à l’attaque concertée de  sionistes qui n’avaient  simplement pas aimé les conclusions de la commission.
La volte-face inattendue du juge Goldstone en a  désarçonné plus d’un malgré la publicité qui avait entouré les pressions  que subissait le juriste sud-africain.
Certains ont été surpris parce que la déclaration  publique de Goldstone n’a absolument aucune valeur juridique. Après  tout, le rapport de la commission qu’il a présidée, a été présenté aux  Nations unies et par conséquent, ni lui ni aucun des membres de sa  commission, n’y ont plus accès.
Il était assez inhabituel et plutôt effrayant de voir un  juge très respecté, connaissant l’essentiel du processus judiciaire,  communiquer des affirmations qui n’étaient pas partagées par ses  collègues de la commission et qui de toute évidence n’avaient pas été  discutées à fond.
Les Palestiniens qui - à l’inverse des Israéliens -  avaient coopéré avec sa commission n’ont jamais été invités à faire  leurs commentaires ou à essayer de réfuter les renseignements anonymes  qui ont amené Goldstone à changer brusquement d’avis.
Dans son revirement public, Goldstone met en avant la  question de l’intentionnalité et le fait que l’armée israélienne a fait  une enquête sur ses propres actions.
Les Palestiniens et la plupart des militants des droits  humains ne sont d’accord ni dans un cas ni dans l’autre. L’organisation  israélienne de défense des droits humains B’tselem a dit que la question  de l’intentionnalité « n’est qu’une partie du tableau ».
Dans sa réponse au revirement de Goldstone B’tselem déclare :
"Il est absolument interdit d’attaquer les civils, mais  les lois de la guerre prévoient en outre que les deux parties au conflit  doivent éviter autant que possible de faire du mal aux civils".
En outre, il est abondamment prouvé que l’on applique un système juridique différent aux Israéliens et aux Palestiniens.
La petite tape sur la main habituellement faite aux  Israéliens qui ont tué des Palestiniens n’est pas comparable à la  punition démesurée que subit par exemple un jeune Palestinien jetant des  pierres.
En septembre 2010, B’tselem a publié un rapport de 54 pages  intitulé (Absence  de responsabilité : l’armée israélienne a  pour politique de ne pas  faire d’enquête sur les assassinats de Palestiniens commis par les  soldats)
Le rapport illustre amplement l’indifférence générale  dans l’armée israélienne envers les assassinats de Palestiniens commis  par les soldats, le système juridique appliqué aux Palestiniens et le  peu de sérieux de « l’enquête » que l’armée a faite sur elle-même.
Il est difficile de convaincre les Palestiniens, les  Arabes et  les musulmans, que ce sont uniquement des faits nouveaux qui  ont fait changer Goldstone d’avis. Ils sont plutôt obligés de croire que  c’est encore une fois une espèce de conspiration.
Mais le journal israélien le plus lu a expliqué quelle  pression Goldstone subissait.
Dans une interview donnée à Aviel Magnezi de Yediot Ahranot,  le chef de la fédération sioniste d’Afrique du Sud, Avrom Krengel, a  expliqué en détail comment le juge a à été influencé à titre personnel,  par sa famille et par la communauté. « Il a beaucoup souffert,  spécialement dans sa ville natale. Nous avons pris parti contre lui et  nous sommes contents de voir que notre méthode a donné des résultats ».
À l’origine Goldstone s’était vu refuser le droit  d’assister à la bar-mitsva de son petit-fils, mais il y a été finalement  autorisé.
Selon le site Internet de langue anglaise Ynet « il n’a  été autorisé à assister à la fête, selon Krengel, qu’après avoir accepté  de rencontrer les dirigeants de la fédération sioniste d’Afrique du  Sud ».
Ce que cette  candeur a d’effrayant c’est qu’elle  influencera beaucoup d’autres personnalités juives qui se trouvent dans  une situation délicate par rapport au conflit du Moyen-Orient.
Pendant des années, le principal journal US, le New York Times, n’a pas envoyé de journalistes juifs en Israël pour éviter qu’on ne le soupçonne de parti pris.
Mais une fois qu’il a levé cette limite qu’il s’était  imposée, il n’a plus envoyé pratiquement que des journalistes et des  chefs de bureau juifs en Israël.
Cela vaut également pour la diplomatie. Tant  l’ambassadeur US nommé en poste en Israël, Daniel Shapiro, que le consul  général US à Jérusalem, Daniel Rubinstein, sont des Américains fiers  d’être juifs.
Donner l’impression (même à tort) que l’on est sensible aux pressions ethniques se répercutera sans aucun doute sur l’attitude des Arabes.
L’attitude du gouvernement israélien jette aussi de  l’huile sur le feu. En jubilant et en bombant le torse, le gouvernement  israélien s’est à nouveau mépris sur les intentions de la justice  internationale.
Lorsque 1500 Palestiniens - civils pour la plupart- ont  été tués et que 14 Israéliens - soldats pour la plupart - ont été tués  (certains par des tirs amis) dans une guerre inégale contre un peuple  assiégé, il ne s’agit pas de marquer des points pour demander justice ni  de moraliser à tort.
Si la rétractation de Goldstone donne le feu vert aux  armées pour tuer des civils en toute impunité, il sera d’autant plus  difficile de faire la paix.
Cela ne veut pas dire que les Américains juifs ne  peuvent pas faire des journalistes ou des diplomates neutres et  impartiaux, mais ce que l’on sait des pressions exercées à l’encontre de  Goldstone (pressions qui n’ont pas été démenties) cadre facilement avec  une interprétation qui n’est pas très avantageuse.
La débâcle Goldstone - notamment les pressions exercées  sur lui-même et sur sa famille - ainsi que sa rétractation publique,  auxquelles il faut ajouter la jubilation outrancière des dirigeants  israéliens, feront plus pour alimenter que pour diminuer  l’antisémitisme.
Chose plus importante, elles pourraient enhardir ceux qui exécutent - ou justifient - une occupation militaire étrangère de la Palestine qui dure depuis 44 ans.
Daoud Kuttab est un  journaliste palestinien primé, ancien professeur de journalisme à l’université de Princeton
 17 avril 2011
Cet article peut être consulté ici : http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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