vendredi 19 mars 2010

Les bulldozers entrent en action : Israël commence la destruction d’Al Aqsa

Jeudi 18 Mars 2010
Les bulldozers entrent en action : Israël commence la destruction 
d’Al Aqsa
Les autorités d’occupation sionistes ont commencé hier la destruction criminelle de deux chambres de la mosquée sacrée d’al Aqsa ainsi que le chemin de « la porte des maghrébins », reconnu comme l’une des entrées historiques de la mosquée. Ces destructions viennent dans le cadre d’un plan visant à raser complètement la mosquée pour construire à sa place leur prétendu « Temple » juif.

Le Quotidien-CPI
Le Grand Juge de Palestine, Cheikh Taysir Al Tamimi a expliqué que les forces d’occupation ont fermé dès les premières heures de l’aube l’ensemble des entrées et portes de la ville d’al Qods, tout en mobilisant des centaines de soldats et de policiers afin d’empêcher les palestiniens de parvenir à la mosquée d’Al Aqsa pour la défendre.
Pendant ce temps, les bulldozers sionistes se dirigeaient ce matin vers le mur occidental de la mosquée afin de le détruire.
Il a ajouté que l’entité sioniste souhaite profiter de la situation actuelle en Palestine et de l’insouciance du monde arabe et musulman envers la mosquée Al Aqsa, pour exécuter ainsi son plan destiné à détruire Al Aqsa.
Le Grand Juge a appelé l’ensemble du peuple palestinien à manifester massivement afin de stopper ces abus sionistes à l’encontre de la mosquée al Aqsa ; tout en incitant les participants au sommet de La Mecque à s’unir pour défendre Al Qods et sa mosquée.
Tamimi a de même assuré qu’al Aqsa est en grand danger et nécessite un soutien actif des musulmans afin de faire échouer les complots de l’occupant et l’empêcher d’arriver à détruire ce lieu saint.
Par ailleurs, le Haut Conseil de la Fatwa a exprimé sa crainte de voir les autorités d’occupation mettre en exécution leur plan en détruisant une partie de « l’entrée des maghrébins », et ce en profitant de la situation politique palestinienne tendue, et des regards détournés vers le sommet de La Mecque qui réunira les mouvements Fatah et Hamas.
Le président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens de 1948, Raed Salah, a révélé des documents et des plans visant à détruire une partie de la mosquée Al Aqsa. ...
Suite : http://www.tunisia-today.com/archives/35985

La politique d'Israël pousse le PO vers de nouvelles guerres (Al-Assad)

Le 
président syrien Bachar al-Assad
Le président syrien Bachar al-Assad
20:00 18/03/2010
© RIA Novosti
DAMAS, 18 mars - RIA Novosti
La politique de Tel Aviv à l'égard du peuple palestinien et l'occupation des territoires arabes favorisent l'accroissement des tensions au Proche-Orient et poussent ce dernier vers de nouvelles guerres, a annoncé jeudi à Damas le chef de l'Etat syrien Bachar Al-Assad.
La poursuite de la colonisation et le blocus de Gaza sont "un véritable obstacle" sur la voie de paix et "poussent la région vers la montée des tensions et le déclenchement de guerres", a déclaré le président Al-Assad au terme des négociations avec son homologue italien Giorgio Napolitano.
La rencontre entre les deux chefs d'Etats était centrée autour de la "situation tragique" du peuple palestinien.
"Nous ne pouvons pas compter sur le gouvernement israélien actuel qui répond à toutes nos exhortations à mener des négociations de paix par l'expansion des colonies" à Jérusalem-Est et en Cisjordanie et "par la judaïsation des reliques musulmanes", selon Bachar Al-Assad.
Le dirigeant a par ailleurs exhorté l'Italie et l'UE à exiger fermement de Tel Aviv la libération des territoires arabes occupés en 1967, la suppression des colonies et la levée du blocus de la bande de Gaza.
"La Syrie aspire à l'instauration d'une paix juste et totale" dans la région et se dit prête à mener "des négociations indirectes avec Israël par le biais de la médiation turque", a-t-il encore ajouté.
Le président italien a pour sa part indiqué que la décision de Tel Aviv de lancer la construction de 1.600 nouveaux logements pour les familles juives pouvait avoir des "répercussions catastrophiques" sur la région.
Damas et Israël ont engagé en mai 2008 des négociations indirectes par le biais de la Turquie, mais celles-ci ont été rompues après le déclenchement, l'hiver dernier, de la violente offensive militaire d'Israël contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.

Cours au checkpoint militaire

Qalqilia - 18-03-2010
Par Maan News 
Prétextant les affrontements qui ont lieu ces jours-ci dans les territoires palestiniens occupés, les soldats israéliens ont fermé les checkpoints qui encerclent Qalqiliya. Nombre d’élèves, entre autres, ne peuvent rejoindre leurs écoles situées de l’autre côté du barrage.



Plusieurs enseignants ont utilisé le checkpoint comme salle de classe improvisée et ont fait leurs cours, en dépit du bouclage.

Photos : MaanImages/Khaleel Reash 
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13594&type=temoignage&lesujet=R%E9sistances 

Répression israélienne à alQods : plus de 100 blessés et au moins 70 arrestations

Jérusalem - 18-03-2010
Par ISM 
En réaction au bouclage de la Cisjordanie, aux restrictions d’entrée à la Mosquée al-Aqsa et aux provocations israéliennes continues, des manifestations ont eu lieu partout à Jérusalem Est. La police et l’armée ont essayé, à coup de grenades à percussion, lacrymogènes, balles caoutchouc-acier et agressions physiques, de réprimer les démonstrations palestiniennes de mépris de l’occupation. Des confrontations ont eu lieu à Isawiya et Wadi-Joz. Au moins 100 manifestants ont été blessés (dont 25 grièvement) et plus de 70 arrêtés.












Une atmosphère menaçante flottait mardi sur la Vieille Ville. Les boutiques fermées et les regards anxieux remplaçaient l’animation habituelle du quartier musulman. Le bouclage de la Vieille ville ne visait que les Palestiniens qui voulaient aller prier au lieu saint. Les touristes et les écoliers israéliens étaient autorisés, eux, à circuler librement à l’intérieur des murs de la cité.
Interrogés sur la raison de l’accès limité au quartier musulman, la plupart des touristes répondaient que c’était à cause du Hamas. Aucune évocation de l’emprisonnement des Palestiniens en Cisjordanie. Questionnés plus avant, la plupart des touristes ont répondu que le Hamas était furieux parce que « les musulmans pensent qu’ils ont un droit sur le lieu saint ‘disputé’. » Les notions de justice, de liberté religieuse et d’accès sans entrave au troisième lieu saint d’une religion ne furent jamais évoquées.
Bien qu’une très grande rage se soit exprimée dignement et sans violence ce jour-là, ces touristes n’en ont pas eu connaissance. Des milliers de policiers en tenue anti-émeute et de soldats avec des fusils automatiques se sont assuré que toute expression non violente de cette colère soit immédiatement réprimée. Tandis que les touristes prenaient des photos et se promenaient autour des fusils et de ceux qui les portaient, des hommes se sont alignés pour prier à l’extérieur d’AlAqsa et de l’autre côté de la rue de la Vieille Ville.
Les Palestiniens étaient menottés par des policiers en civil (photo ci-dessus), et les arrestations passaient inaperçus pour des yeux non avertis.
Au coucher du soleil, les signes de résistance étaient toujours visibles à Iwawiya. Pneus incendiés, barricades et des jeunes placés aux endroits stratégiques. Pour eux, la journée a été longue. Leur manifestation non violente a commencé vers 7h du matin et ne s’est terminée qu’avec le soleil. Et ce fut pareil à Wadi Joz.
Cependant, le prix humain à payer fut très lourd. La répression violente de l’armée et de la police israélienne a fait de nombreux blessés parmi une population qui ne demande que la justice sur sa terre où elle est prisonnière et où l’expression spirituelle et religieuse de sa culture, dans des lieux qui lui sont si chers, lui est interdite.
Des activistes de la solidarité internationale ont rendu visite aux manifestants blessés dans les affrontements entre les Palestiniens de Jérusalem et les forces d’occupation israélienne à l’hôpital Al-Makasad, dont Muhammad Ibrahim Afanih, 16 ans, d’Abu Dis, et un jeune garçon de 14 ans, d’Al-Ram. Ce dernier, qui a tenu à rester anonyme, a reçu une balle caoutchouc-acier qui lui a arraché un doigt, alors que les jeunes manifestants étaient pris en embuscade par les soldats israéliens dans les rues du quartier Ar-Ram. Afanih a été blessé la jambe par balle, lorsque les forces militaires ont tiré sur les manifestants à Abu Dis. Il a alors été attaqué par 4 soldats, qui ont continué à le frapper alors qu’il était à terre, et qui a dû attendre un quart d’heure avant que les soldats n’appellent une ambulance. Celle-ci a été arrêtée au checkpoint Zayeam pendant quinze autres minutes, pendant qu’Afanih continuait de saigner, avant que le véhicule n’ait la permission de venir le chercher pour l’emmener à l’hôpital Al-Makasad. Afanih est l’un des dix blessés du quartier Abu Dis. Il a raconté que les soldats avaient fait usage de grenades assourdissantes, lacrymogènes, de balles caoutchouc-acier et de balles réelles contre les manifestants. Il sera opéré demain et restera à l’hôpital une semaine.

Lula a appelé "Israël" à lever son blocus sur la Bande de Gaza

18/03/2010 
Lors d'une conférence de presse, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a critiqué le mur de séparation israélien, a appelé l’entité sioniste à lever son blocus sur la Bande de Gaza regrettant que les colonies juives en Cisjordanie éteignent "les bougies de l'espoir".
Lula a souligné qu'il soutenait la lutte palestinienne et qu'il souhaitait jouer un rôle plus grand dans la diplomatie au Proche-Orient. Il a ainsi qualifié cette première visite d'un président brésilien en Israël et dans les territoires palestiniens de "mission de paix".
Le président a exprimé de "la sympathie, de la compréhension et du soutien" aux Palestiniens, mais seulement de "la courtoisie, de la politesse et de la correction" envers Israël, a aussitôt déploré Yigal Palmor, porte-parole du ministre israélien des Affaires étrangères. "C'est un clivage que nous regrettons", a-t-il ajouté.

Un collaborateur saoudien arrêté au Sud Liban: "Je veux qu'Israël me tue"!

18/03/2010 
Un Saoudien, connu pour Jawad ben Fahd elIssa, a été arrêté mercredi par la gendarmerie de "Marje'youn" (Sud) pour collaboration avec l'entité sioniste.
Selon le quotidien libanais AnNahar, une patrouille de la gendarmerie libanaise a aperçu une personne cachée derrière un rocher, en train de discuter avec le chef d'une patrouille israélienne de l'autre côté de la frontière. A la vue des soldats libanais, le Saoudien a tenté de prendre la fuite vers les territoires occupés, aidé par les Israéliens, mais les membres de la patrouille ont pu l'attraper et l'amener à la permanence de la gendarmerie de la région.
Après avoir réussi à détruire son téléphone portable, El Issa a fourni un prétexte "unique en son genre" pour justifier sa collaboration: " Je suis venu ici via la Jordanie depuis une semaine, je suis tout à fait déprimé et je n'ai plus d'espoir à vivre. J'ai décidé de mettre fin à ma vie sans me suicider directement. Je viens au Sud Liban pour pousser les Israéliens à me tuer, de cette façon, je serai tué par les oppresseurs".  
Par ailleurs, la cour d'appel militaire libanaise qui avait jugé d'exécuter le collaborateur Mahmoud Rafeh, a changé son avis! Mahmoud Rafeh, responsable de la mort des deux frères AlMajzoub à Saïda (Sud Liban) est désormais condamné à perpétuité, à la demande de son avocate.
Pendant ce temps, de nouveaux réseaux d'espionnage ont été démantelés au Liban cette semaine. Le département des renseignements de l'armée libanaise a arrêté Mohammad Ali B. de la localité Reb Tlatine (Sud) qui a reconnu au cours du premier interrogatoire sa collaboration avec l'ennemi sioniste.  
Pour sa part, le dénommé Jawdat Khoja travaillait pour le compte des Israéliens depuis l'an 2000, lorsqu'il s'est rendu volontairement à l'ambassade israélienne à Chypre et a proposé de devenir un agent israélien, sous prétexte qu' "il déteste le Hezbollah, l'armée et tout ce qui se rapporte à la résistance".
Celui-ci a reconnu avoir recueilli des informations sur des lieux et des personnalités du Hezbollah partout dans le pays, et, profitant de sa profession dans la vente et l'achat de pièces de voitures, il a  rencontré des officiers et des responsables israéliens dans des pays divers, notamment à Chypre et en Europe. 
Un autre collaborateur a été également arrêté. Il s'agit de Maher A. G. qui a reconnu qu'il travaillait à la solde des sionistes depuis 2007, recruté par son gendre le collaborateur Joseph Mourad, présent dans les territoires palestiniens occupés.
Maher a rencontré ses commandants israéliens en Tchéquie  en 2008 où il s'est entrainé pendant trois jours sur les méthodes de communication avec les sionistes.

Les prétextes israéliens liés à la synagogue sont ridicules (organisation juive)

18/03/2010  
L'une des organisations judéo-américaines antisionistes les plus célèbres "Juifs contre le Sionisme" a démenti les assertions selon lesquelles l'ouverture de la synagogue de la Hourva à la veille du 16 Mars 2010 est une prophétie dans la Thora, voire le prélude à la construction du Mont du Temple et à la destruction de la mosquée d'Al Aqsa.
L'organisation  a assuré qu'elle représente les convictions des juifs authentiques des Etats-Unis et de l'Europe, et non celle des "Israéliens" qui bâtissent leur Etat sur une terre arabe occupée, et cachent leurs convoitises politiques sous une couverture  religieuse.
Son porte-parole, le rabbin américain Rabay David,  a qualifié les allégations israéliennes de ridicules et d'inacceptables au niveau de la société juive pratiquante.  
Brandissant le slogan "Neturei Karta" (ou les défenseurs d'AlQods contre le sionisme), cette organisation fait face à de vives critiques aux Etats-Unis pour son rejet de la création de l'entité sioniste en Palestine. Paradoxalement, elle est souvent accusée d'antisémitisme. 

L'union des Oulémas appelle au Jihad sous toutes ses formes pour sauver AlAqsa

18/03/2010  
L'union internationale des Oulémas musulmans, a appelé les peuples et dirigeants arabes et musulmans à se mobiliser pour sauver la Mosquée d'AlAqsa. L'union des Oulémas, présidée, par cheikh Youssef Qaradaoui, a réclamé des dirigeants arabes le retrait d'une façon définitive de "l'initiative de paix arabe" et l'arrêt des négociations, sous toutes ses formes, avec l'entité sioniste.
Elle a également appelé l'Egypte et la Jordanie à rappeler leurs ambassadeurs d'"Israël". Dans son communiqué, l'union des Oulémas a appelé les Palestiniens à rejeter leurs différends, à reprendre la voie du Jihad sous toutes ses formes et à déclencher une troisième Intifada pour sauver AlAqsa.
Il faut qu'on unisse toutes nos capacités, afin d'arrêter la catastrophe qui menace nos terres et nos lieux saints, avant qu'il ne soit trop tard, ont ajouté les Oulémas, en s'adressant aux dirigeants et peuples du monde islamique. 
Ils ont également appelé à faire de ce vendredi une journée de soutien et de mobilisation arabo-musulmane pour sauver la Mosquée d'AlAqsa. 
La cause d'AlQuds doit être à la tête de l'ordre du jour du sommet de la ligue arabe qui va se tenir prochainement en Libye, ont-ils insisté. Il ont également appelé l'Organisation de la Conférence Islamique à tenir un sommet pour Alquds, rappelant que la Mosquée d'AlAqsa n'appartient pas seulement aux Palestiniens, ni aux Arabes, mais elle appartient à tous les musulmans, de par ce monde. Cette mosquée risque d'être détruite, si la nation ne se mobilise pas pour la sauver, ont-ils averti.
La construction de la dite synagogue de la Hourva (des ruines) à quelques mètres de la Mosquée d'AlAqsa est lié à des mythes et à des spéculations sionistes selon lesquelles la reconstruction de cette synagogue sera le compte à rebours de la construction du soi-disant troisième temple sur les ruines de la Mosquée d'AlAqsa, ont-ils conclu.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=129830&language=fr

Israël assiège AlQuds, rejette le gel de la colonisation, et salue l'Autorité

18/03/2010  
La ville sainte d'AlQuds est resté pour la septième journée consécutive, assiégée. Ce jeudi aussi, les soldats israéliens se sont déployés dans cette ville et perquisitionné les domiciles des habitants, arrêtant un bon nombre de jeunes palestiniens. 
L'accès à l'esplanade des Mosquées reste également interdit aux fidèles musulmans âgés de moins de 50 ans.
Des affrontements ont également éclaté, jeudi matin, entre des jeunes palestiniens et des soldats d'occupation  dans la région d'AlKhalil (Hebron). Les jeunes ont jeté des pierres contre les forces d'occupation, qui ont riposté par des tirs en caoutchouc, et des bombes lacrymogènes.
Mercredi, plusieurs affrontements avaient également opposé les forces d'occupation à des jeunes palestiniens, protestant contre la profanation israélienne des lieux saints.
Outre la ville sainte d'AlQuds, les affrontements s'étaient étendus dans les territoires occupés en 1948, notamment à Jaffa, et Bir Sabe'.
Des heurts avaient également opposés des étudiants palestiniens aux soldats de l'occupation déployés le long des frontières avec la Cisjordanie, et la bande de Gaza.
Des milliers d'etudiants ont investi les rues de Gaza, en solidarité avec la Mosquée d'AlAqsa et leurs frères dans la ville sainte d'AlQuds. Les manifestants ont appelé à l'intensification des opérations de résistance contre l'occupation.
De son coté, le premier ministre palestinien, Ismail Haniyeh, a appelé à une mobilisation arabo-musulmane pour défendre alquds. Il a également appelé l'autorité palestinienne à permettre au peuple palestinien d'exprimer sa colère envers les profanations de ses lieux saints.
Notons que plusieurs manifestations de soutien à AlQuds ont également eu lieu au Liban, en Jordanie, au Koweït, en Algérie, en Mauritanie, en Egypte et dans d'autre pays.
ISRAEL REJETTE LE GEL DE LA COLONISATION
"Israël" a rejeté mercredi les appels de la communauté internationale au gel de la colonisation juive à l'est de Jérusalem occupée.
"Cette demande d'empêcher les Juifs de construire à Jérusalem-Est n'est pas du tout raisonnable", a estimé le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, après avoir reçu son homologue européenne Catherine Ashton, en visite dans la région.
"Je pense que cette requête est, à bien des égards, une occasion pour la communauté internationale de s'en prendre à Israël, d'appliquer des pressions et de demander des choses qui ne sont pas raisonnables", selon ses prétentions.
L'ARMEE D'OCCUPATION SALUE LE ROLE DE L'AUTORITE PALESTINIENNE  
Des sources militaires israéliennes ont estimé une baisse des soi-disant "violences" en Cisjordanie. Elles ont affirmé, dans ce contexte, que la coopération entre les officiers de l'armée israélienne et les responsables des forces de sécurité palestinienne ont aidé à rétablir le calme en Cisjordanie. Les mêmes sources ont salué les efforts des forces de sécurité palestinienne qui se montrent efficace dans la dispersion des manifestations.
De fait, estiment les analystes, les probabilités de l'éclatement d'une troisième intifada sont limités en raison de la volonté de la présidence palestinienne de contenir les protestations.

Colon juif : "Ce qui compte, c’est ce que Dieu ordonne de faire"

jeudi 18 mars 2010 - 08h:51
Serge Dumont - Le Temps
Les habitants ultraorthodoxes de Ramat Shlomo, où le gouvernement israélien veut construire 1600 logements au risque d’exaspérer Washington, expliquent leur point de vue Les liens
La première chose qui frappe en entrant à Ramat Shlomo, le quartier au nord de Jérusalem-Est où le gouvernement israélien persiste à vouloir construire 1600 appartements destinés à des juifs ultraorthodoxes, c’est le silence et la propreté des rues. Rien à voir avec le quartier arabe voisin de Beit Hanina, auquel la municipalité ne s’est jamais beaucoup intéressée. Encore moins avec le camp de réfugiés de Shuafat, situé juste en face, dont les besoins minimaux sont assurés par l’Unwra (l’agence des Nations unie) alors qu’ils devraient l’être par l’Etat hébreu, qui l’a annexé en 1980.
Fondé sur une crête faisant partie des territoires occupés par Israël depuis la guerre des Six-Jours, le quartier de Ramat Shlomo compte 20 000 habitants. « Nous ne comprenons pas pourquoi le fait de construire dans une zone qui ne sera jamais restituée aux Palestiniens, même dans le cadre d’un accord de paix global, met le monde dans un tel état d’excitation », assène Yossef Ben Sasson, un épicier portant une chemise blanche et une grande kippa de velours noir, l’uniforme traditionnel des sympathisants du parti ultraorthodoxe Shas. « Eh bien, la raison profonde de ce battage est simple : le monde est antisémite. »
Les électeurs du Shas sont nombreux à Ramat Shlomo. Les responsables de plusieurs des entreprises chargées du développement du quartier sont également liés à ce parti. Ce qui explique peut-être pourquoi le ministre de l’Intérieur, Elie Yshaï (qui est également le leader politique de cette formation), et le ministre du Logement, Ariel Atias (l’un de ses lieutenants), tiennent tant à ce que l’on y ouvre des chantiers.
Mais les shassnikim, comme on les surnomme en Israël, ne sont pas seuls. On y trouve également de nombreux Anglo-Saxons inscrits dans les écoles talmudiques. « Les familles religieuses ne peuvent plus vivre dans les villes et dans les quartiers ultraorthodoxes traditionnels (ndlr : situés à l’intérieur d’Israël) parce qu’ils sont surpeuplés. A Bnei Brak (ndlr : la principale ville religieuse du pays), les enfants dorment dans la cage d’escalier ou sur le balcon de leur appartement », explique Daniel S., un Londonien venu étudier les saintes écritures en compagnie de son épouse et de ses six enfants. « A Ramat Shlomo, au contraire, les appartements sont conçus pour les familles nombreuses et ils coûtent 30% moins cher qu’ail­leurs ».
La construction des « nouveaux quartiers » de Jérusalem a débuté en 1970, lorsque la Première ministre travailliste Golda Meïr dirigeait l’Etat hébreu d’une poigne de fer. A l’époque, les immeubles notamment planifiés à Gilo (40 000 habitants au sud de Jérusalem) et à Talpiot-Est (16 000 habitants) étaient d’ailleurs destinés aux familles laïques issues des milieux populaires. La plupart des ouvrages ont été construits par des ouvriers palestiniens de Shuafat et du reste de la Cisjordanie occupée.
A partir des années 1980, les nationaux religieux partisans du Grand Israël ont pris le relais en s’installant au beau milieu des quartiers arabes de la ville. Pour démontrer que Jérusalem restera, selon eux, « la capitale éternelle et indivisible d’Israël ». L’exemple le plus achevé de cette colonisation se trouve à Ras-el-Amoud, un quartier palestinien à l’est de la Ville sainte où quelques dizaines de familles juives vivent retranchées dans un immeuble-bunker protégé 24 heures sur 24 par des vigiles armés. Publicité
Une ambiance différente de celle de Ramat Shlomo ou de Ramot, un autre quartier ultraorthodoxe s’étendant de l’autre côté de la ligne verte (la frontière entre Israël et la Cisjordanie). « La politique ne nous intéresse pas, lâche Nathalie Elhadad, une Française installée à Ramot depuis 2001. Ce qui compte dans notre milieu, ce n’est pas ce que disent [le Premier ministre israélien] Benyamin Netanyahou et [le président] Barack Obama, mais ce que Dieu ordonne de faire pour préserver notre caractère juif. Le reste, ce n’est pas notre problème. »
18 mars 2010 - Le Temps

Maintenir l’impunité d’Israël : complicité de crime

jeudi 18 mars 2010 - 16h:29
Bureau national de l’UJFP
Le 13 avril 2010 à Paris, non à Pérès et à une promenade Ben Gourion !
(JPG)
Le dernier épisode des relations entre les USA et Israël est une pantalonnade tragique. Nétanyahou choisit la visite de Joe Biden pour annoncer une (petite) partie des projets d’annexion de Jérusalem-Est, et, dans un second temps, fait mine de s’excuser du moment choisi pour mieux maintenir la décision. Joe Biden, qui semble avoir comme unique objectif de convaincre Israël de ne pas attaquer l’Iran, se déclare satisfait des excuses pour la faute de goût commise.
La Présidence d’Obama voudrait humilier Mahmoud Abbas et pousser à la désespérance ceux qui avaient cru un temps que le discours du Caire signifiait un tournant réel de la politique étasunienne qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. D’autant que pendant ce temps Gaza vit toujours un blocus assassin.
La transparente responsable de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères ébahie par cette décision du gouvernement israélien, n’envisage pas pour autant de proposer au Conseil Européen de se respecter lui-même et de suspendre l’accord d’association avec Israël. En France, l’hypothèse Kouchner d’une proclamation de l’État palestinien sans indication de limites n’a aucun sens : comme l’a dit un éditorialiste, il invente l’ "État sans frontières".
Aujourd’hui, la décence impose d’engager de véritables sanctions contre l’intransigeance israélienne, contre les responsables des crimes de guerre, d’exiger des entreprises françaises et européennes qu’elles se retirent des investissements en Israël sous peine de retrait des commandes publiques (ce que nous demandons au travers de la campagne Boycott Désinvestissement, Sanctions).
C’est ce moment précis que choisit la municipalité Delanoë pour annoncer l’inauguration d’une promenade Ben Gourion à Paris avec Pérès comme invité d’honneur ! Nous voulons croire qu’elle va se rendre compte de la signification politique d’un tel projet : Pérès qui préside aujourd’hui la poursuite de l’annexion par la colonisation, invité à Paris pour rendre hommage à Ben Gourion le père fondateur de cette même politique : l’homme de la Nakba et de l’épuration ethnique de la Palestine : Voilà bien un programme digne de Paris, "Capitale des Lumières" !
L’UJFP s’adresse solennellement au Conseil de Paris pour qu’il renonce à son projet. Elle appelle toutes les organisations démocratiques à exprimer fortement cette exigence, en organisant une mobilisation importante au cas où la municipalité persisterait dans cette provocation.
16 mars 2010
Cet article peut être consulté ici : http://www.aloufok.net/spip.php?art...
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8363

Les tensions persistent en Cisjordanie

jeudi 18 mars 2010 - 10h:53
Al Jazeera
Ahmad Yousuf, dirigeant Hamas : "Cela peut dégénérer, il peut y avoir plus d’affrontements sanglants si la communauté mondiale ne fait rien pour arrêter cette folie".
Les affrontements entre les manifestants palestiniens et la police israélienne se poursuivent en Cisjordanie occupée malgré la réouverture des accès pour entrer et sortir de la région.
Ehud Barak, ministre de la Défense israélien, a ordonné la levée du bouclage de la Cisjordanie mercredi, 5 jours après l’avoir imposé au prétexte de sécurité.
Les officiels israéliens ont également rouvert l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est, où des dizaines de personnes ont été blessées mardi alors que les manifestants palestiniens s’affrontaient avec les forces de sécurité israéliennes.
« L’accès au mont du Temple à Jérusalem est actuellement libre à la fois pour les fidèles musulmans et pour les touristes, » a indiqué Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne, tout en utilisant le nom juif pour désigner ce site.
Celui-ci était fermé aux musulmans âgés de moins de 50 ans, et à tous les non-musulmans.
Etat d’alerte
(JPG) En dépit d’un assouplissement apparent sur les contrôles, Rosenfeld indique qu’environ 3 000 policiers vont rester dans Jérusalem-Est et près des villages pour maintenir l’état d’alerte, selon l’AFP.
La correspondante d’Al Jazeera en Cisjordanie fait savoir que des affrontements ont eu lieu à Qalandya mercredi, où les soldats israéliens ont lancé des lacrymogènes sur les manifestants palestiniens. « Il y a une présence accrue de soldats israéliens au check-point de Qalandya, » dit Nour Odeh.
« Nous n’avons eu aucune confirmation sur la présence de blessés mais les affrontements se sont renforcés dans les dernières 24 heures. » « Ces affrontements se sont étendus à des camps de réfugiés... au lieu de s’en tenir au check-point - ce qui donne un aperçu du niveau de la colère dans les rues. »
Des groupes palestiniens ont appelé à une « Journée de la colère » pour manifester contre la réouverture de la synagogue d’Hurva, considérée par certains comme l’un des sites les plus sacrés du judaïsme.
La synagogue est située dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem. (Jérusalem-Est - ndt)
La vieille ville fortifiée a été annexée par Israël après la guerre de 1967, mais elle est considérée par les Palestiniens comme un lieu central de leur futur Etat indépendant.
La décision du gouvernement israélien d’inclure deux sites religieux de Cisjordanie dans un projet du patrimoine national juif avait déjà soulevé des tensions, puis vint l’annonce de projets israéliens pour de nouveaux logements pour les colons juifs à Jérusalem-Est et la situation est devenue explosive.
« Cette colère dans les rues palestiniennes est toujours liée à la question des contrôles, » dit Sherine Tadros, d’Al Jazeera, depuis Jérusalem-Est. « Les Palestiniens se sentent de plus en plus frustrés par le fait qu’Israël puisse atténuer, ou aggraver, et encore imposer plus de restrictions, comme ça lui plaît, ce qui est une caractéristique de cette occupation.
« Alors, que nous parlions des restrictions sur leurs lieux saints, ou de celles sur les lieux où ils peuvent se déplacer, cela fait partie d’un tout : une frustration par le contrôle d’Israël sur le peuple palestinien et son territoire ».
Réunion du Quartet
Ces troubles se produisent juste avant une réunion du Quartet diplomatique pour le Moyen-Orient, qui comprend les Etats-Unis, la Russie, l’Union européenne et les Nations-Unies, réunion qui se tient aujourd’hui jeudi à Moscou.
Le prélude à la réunion a été éclipsé par les tensions entre les USA et Israël à propos de l’annonce des nouvelles constructions israéliennes à Jérusalem-Est, faite pendant la visite de Joe Biden, vice-président des Etats-Unis.
Ahmad Yousuf, haut dirigeant du Hamas et ancien conseiller d’Ismail Haniya, Premier ministre palestinien révoqué (de Gaza), a appelé mardi à une Intifada non violente, ou soulèvement, pour protester contre ce qu’il a appelé « les provocations israéliennes ».
« Nous ne parlons pas de violence. Nous parlons des droits du peuple à se défendre, » a-t-il dit à Al Jazeera. « Quand les Israéliens sont en train de commettre tous ces crimes contre les lieux saints musulmans, le peuple (est) appelé à venir se défendre, à défendre ses lieux saints.
« Cela peut dégénérer, il peut y avoir plus d’affrontements sanglants si la communauté mondiale ne fait rien pour arrêter cette folie ».
Khaled Meshaal, chef politique du Hamas, exilé en Syrie, a lui aussi exhorté les Palestiniens à protester, à la limite mais sans appeler à une Intifada dans ses commentaires sur les manifestations.
Il a dit que les Palestiniens à Jérusalem « devaient prendre des mesures importantes pour protéger la mosquée Al-Aqsa de la destruction et de la judaïsation.
18 mars 2010 - 00 h 40 GMT - Al Jazeera - traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8377

Quand la France laisse entrer les produits des colonies et poursuit ceux qui s’y opposent

publié le jeudi 18 mars 2010
Alain Gresh

 
La Cour de justice de l’Union européenne vient d’adopter une importante résolution dont témoigne un communiqué de presse du 25 février, « Des produits originaires de Cisjordanie ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CE-Israël ».
« La Cour statue que les produits originaires de Cisjordanie ne relèvent pas du champ d’application territorial de l’accord CE-Israël et ne sauraient donc bénéficier du régime préférentiel instauré par celui-ci [1]. Il s’ensuit que les autorités douanières allemandes pouvaient refuser d’accorder le traitement préférentiel prévu par cet accord aux marchandises concernées au motif que celles-ci étaient originaires de Cisjordanie. »
« La Cour rejette également l’hypothèse selon laquelle le bénéfice du régime préférentiel devrait être, en tout état de cause, octroyé aux producteurs israéliens installés en territoires occupés soit en vertu de l’accord CE-Israël soit sur la base de l’accord CE-OLP. La Cour relève que des marchandises certifiées par les autorités israéliennes comme étant originaires d’Israël peuvent bénéficier d’un traitement préférentiel uniquement en vertu de l’accord CE-Israël, pourvu qu’elles aient été fabriquées en Israël. »
Pourtant, malgré cette résolution, qui confirme bien d’autres déclarations, le gouvernement français se garde bien de toute action contre ces importations illégales qui contribuent à l’extension des colonies que, par ailleurs, verbalement, il condamne.
En revanche, il a décidé de poursuivre ceux qui, exaspérés par la paralysie de la communauté internationale, se battent pour que ces produits n’entrent pas en France et pour que les entreprises françaises désinvestissent – faisant par exemple campagne contre Veolia et Alstom qui construisent un tramway à Jérusalem.
Depuis plusieurs semaines déjà, le gouvernement français a développé une campagne calomnieuse contre ceux qui s’élèvent contre l’entrée des produits des colonies, prétendant qu’ils veulent boycotter les produits casher ! Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de la justice, a, quant à elle, effectué un virage à 180 degrés sur cette question (lire Dominique Vidal, « Boycott : la contre-offensive d’Israël et de ses amis », La valise diplomatique, 22 février 2010).
Avec le zèle des nouveaux convertis, elle a entériné le 12 février une « dépêche » de la direction des affaires criminelles et des grâces aux procureurs généraux près les cours d’appel. Ce texte confidentiel, que l’on trouvera ci-dessous (PDF), confirme d’abord ce que nous écrivions dans Le Monde diplomatique au mois de juin 2009, à savoir que « l’indépendance de la justice n’est plus un dogme ».
M. Jean-Marie Huet, directeur des affaires criminelles et des grâces, écrit :
« Depuis le mois de mars 2009, plusieurs procédures faisant suite à des appels au boycott de produits israéliens (...) ont été portées à la connaissance de la direction des affaires criminelles et des grâces. (...) Il apparaît impératif d’assurer de la part du ministère public une réponse cohérente et ferme à ces agissements. A cette fin et dans la perspective éventuelle d’un regroupement des procédures (...) j’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir porter à la connaissance de la direction des affaires criminelles et des grâces tous les faits de cette nature dont les parquets de votre ressort ont été saisis. »
Et, au cas où les procureurs n’auraient pas compris leur devoir :
« Si certaines procédures ont déjà fait l’objet de classements sans suite, vous prendrez soin d’exposer de manière détaillée les faits et de préciser les éléments d’analyse ayant conduit à cette décision. »
Ce que l’on attend avec intérêt, c’est la dépêche du ministère demandant aux procureurs de poursuivre les magasins qui vendent des produits israéliens entrés illégalement dans le pays, car sans mention du fait qu’ils ont été fabriqués dans des territoires que la France continue de considérer comme occupés.
PDF - 848.6 ko Dépêche de la direction des affaires criminelles et des grâces
[1] La faible taxation des produits israéliens est l’objet principal de l’accord d’association avec Israël, signé en 1995 et entré en vigueur en 2000. De nombreuses organisations dans le monde demandent la suspension de cet accord. Pour en savoir plus, voir le site de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS)-France.
publié sur le blog du Monde diplomatique "Nouvelles d’Orient"

Les USA annoncent le gel des avoirs de la télévision du Hamas

19/03/2010
Le département du Trésor américain a annoncé hier qu'il gelait les avoirs de la télévision du Hamas, al-Aqsa TV, ainsi que ceux d'une banque de Gaza contrôlée, selon lui, par le mouvement islamiste palestinien. Cette décision est surtout symbolique dans la mesure où le Hamas fait déjà l'objet de sanctions du Trésor du fait que ce mouvement figure sur la « liste des organisations terroristes » établie par le département d'État américain. Le Trésor indique dans un communiqué que, en vertu de sa décision, les actifs qu'al-Aqsa TV, qui émet depuis Gaza, et que la Banque nationale islamique, qui y a son siège, pourraient détenir aux États-Unis seront « gelés ». Il n'a pas été précisé si des avoirs de ce type avaient été identifiés à ce jour. 

Taxer l’occupation israélienne

19/03/2010
Ezzedine Choukri Fishere est professeur de politique internationale
 à l’Université américaine du Caire et ancien conseiller du ministre 
égyptien des Affaires étrangères. Il a également conseillé le 
coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au 
Moyen-Orient.
Ezzedine Choukri Fishere est professeur de politique internationale à l’Université américaine du Caire et ancien conseiller du ministre égyptien des Affaires étrangères. Il a également conseillé le coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient.
Par Ezzedine Choukri Fishere
Les intellectuels et décisionnaires arabes ont souvent accusé les Européens d'utiliser leur générosité financière pour dissimuler leur impuissance en ce qui concerne le conflit israélo-arabe. Pour que l'Europe soit prise au sérieux comme acteur sur la scène mondiale, disent-ils, il faudrait que cette générosité s'accompagne d'un peu d'autorité.
Aux yeux des Arabes, les responsables européens plaident implicitement coupables en évoquant à chaque fois les politiques multilatérales complexes et la nature bureaucratique de l'Union européenne. Leurs interlocuteurs arabes n'en sont pas dupes pour autant : ils veulent que l'Europe cesse de parler comme une grande puissance et commence à se comporter comme telle.
Mais c'est précisément ce désir qu'a l'UE de vouloir être de plus en plus perçue comme un État nation qui l'a placée en porte-à-faux par rapport au conflit israélo-arabe. L'incapacité de l'Europe à jouer un rôle politique dans le processus de paix au Moyen-Orient a été attribuée à tort à un préjugé négatif européen envers l'État hébreu. Les conseillers politiques ont estimé qu'il était nécessaire d'obtenir la confiance d'Israël pour réunir un soutien à un rôle éventuel de l'Europe dans le processus de paix. Rien n'a été trop beau pour acquérir cette confiance : transferts de technologies, développement des relations, accords associatifs, et même, paraît-il, la perspective d'une adhésion à l'UE.
La politique européenne s'est ainsi articulée autour de deux axes : séduire Israël et acheter l'Autorité palestinienne. Financer à la fois l'occupation de Gaza par Israël et la Cisjordanie servait les deux objectifs en même temps, pour un prix de quelques milliards d'euros pour les contribuables. Cette politique n'a pourtant apporté ni reconnaissance ni pertinence à l'Europe. Les Palestiniens continuent à minimiser l'aide de l'Europe, et les Israéliens à lui être hostile pour « son financement du terrorisme palestinien ». En fin de compte, l'Europe a dépensé beaucoup d'argent pour exposer ses propres faiblesses. Jusqu'à quel point la situation peut-elle empirer avant que l'Union européenne renonce à cette politique contreproductive ?
Dès le départ, l'idée que l'Europe pourrait séduire l'occupant pour l'amener à jouer un rôle dans la fin de l'occupation semble tirée par les cheveux. Israël ne cherche pas un médiateur impartial, mais un soutien inconditionnel. C'est en partie pour cette raison que l'État hébreu préfère avoir les États-Unis comme seul médiateur, et aussi la raison pour laquelle l'adhésion d'Israël au rôle monopolistique des États-Unis disparaît dès que l'administration américaine fait mine d'avoir un point de vue qui diffère du sien.
Dans ce cas de figure, la capacité des États-Unis à faire valoir leur pouvoir fait toute la différence. En d'autres termes, on a beau flatter Israël, au moment critique, c'est la possibilité de faire montre de puissance qui détermine si un État extérieur a son mot à dire ou non dans le conflit israélo-arabe.
L'incapacité de l'Europe à jouer un rôle dans le processus de paix ne provient pas de ses supposés préjugés contre les Israéliens, mais du fait que l'UE n'est pas un État. Les rôles que joue un État ne lui sont pas attribués. Il les revendique par le biais des manifestations de puissance qu'il peut déployer. Et l'Europe n'est pas capable de manifester le genre de puissance nécessaire pour faire une différence dans le processus de paix.
Mais l'Europe a d'autres moyens d'agir. Pour modifier la dynamique entre Palestiniens et Israéliens, les intervenants extérieurs doivent aujourd'hui influer sur le calcul politique au sein des gouvernements israélien et palestinien, en abaissant le coût de la paix et en augmentant le coût de l'occupation. Tout accord de paix viable entre les deux parties dépend de la restitution par Israël des territoires palestiniens occupés, sous certaines conditions, mais aucun gouvernement israélien ne sera prêt ou même capable de le faire à moins d'une évolution du calcul politique dans ce pays. Faire du retrait une option valable (ou faire de l'occupation une option coûteuse) est nécessaire pour mettre en branle un processus de paix sérieux.
L'Europe a déjà essayé d'inciter Israël à se retirer des territoires occupés, mais des incitations seules ne suffiront pas - le coût de l'occupation doit également augmenter. En deux mots, une « taxe d'occupation » est nécessaire. Cette mesure diffère des sanctions, qui pourraient avoir pour seule conséquence d'entraîner un « complexe de Massada », poussant les Israéliens à de nouveaux extrêmes. Une taxe d'occupation aurait pour vocation de cibler l'économie des colons et les violations des droits humains des Palestiniens.
Une des premières mesures prises dans le cadre de cette taxe serait de transformer l'exclusion actuelle du traitement douanier préférentiel de l'UE concernant les produits des territoires occupés en une interdiction totale d'importation de ces produits - et de toutes transactions commerciales avec ces territoires. Une interdiction de commercer avec et dans les territoires occupés devrait être imposée aux entreprises et aux banques, en particulier en ce qui concerne les entreprises de construction et leurs fournisseurs. Des pressions devraient aussi être exercées sur Israël pour qu'il cesse de fournir un soutien financier aux colons.
La taxe d'occupation doit également comprendre des mesures destinées à mettre fin à l'impunité quasi totale dont bénéficie l'armée israélienne. Les dirigeants de Tsahal ont fait valoir que certaines violations des droits de l'homme étaient inévitables en cas d'occupation, et que la force de défense d'Israël ne s'était pas plus mal comportée que d'autres armées d'occupation.
Ils ont raison. Une occupation ne peut se faire sans des violations systématiques des droits humains. C'est précisément pour cette raison que ces violations doivent avoir un prix, pour signaler aux électeurs israéliens que le coût de l'occupation ne peut qu'augmenter. L'Europe peut œuvrer en ce sens en encourageant l'ouverture d'enquêtes sur les éventuels crimes de guerre et autres violations de la loi humanitaire internationale commis par Tsahal, ainsi que la mise en place de tribunaux pénaux internationaux si ces crimes étaient avérés.
Seuls les États-Unis peuvent amener les Israéliens et les Palestiniens à entamer un nouveau processus de négociations, à défaut de pouvoir leur soumettre un projet de solution politique. L'Europe et d'autres intervenants peuvent soutenir ce processus, surtout en influant sur le calcul politique interne israélien. Un tel rôle permettrait à l'Europe de protéger ses autres intérêts au Moyen-Orient, tout en lui permettant de rester fidèle à ses valeurs.
© Project Syndicate, 2010.
Traduit de l'anglais par Julia Galli. 

Des radicaux défient le Hamas lors du séjour d’Ashton à Gaza

19/03/2010
La haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires 
étrangères Catherine Ashton s’est rendue hier à Gaza pour se faire une 
idée de l’utilisation de l’aide humanitaire européenne et de la 
situation de la population de l’enclave palestinienne. Mohammad 
Abed/AFP
La haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères Catherine Ashton s’est rendue hier à Gaza pour se faire une idée de l’utilisation de l’aide humanitaire européenne et de la situation de la population de l’enclave palestinienne. Mohammad Abed/AFP
Obama dément toute crise dans les relations entre Israël et les USA.
Une roquette palestinienne a tué hier un ouvrier agricole dans le sud d'Israël, jetant une ombre sur la visite de la chef de la diplomatie européenne à Gaza et les efforts diplomatiques en cours pour relancer le processus de paix.
Un ouvrier agricole thaïlandais a trouvé la mort lorsqu'une roquette s'est abattue sur un kibboutz proche de la ville israélienne d'Ashkelon, à quelques kilomètres de la frontière nord de la bande de Gaza, selon l'armée israélienne. L'attaque a été revendiquée par un groupe salafiste de Gaza, Ansar al-Sunna (les Partisans de la tradition du Prophète), proche d'el-Qaëda. « Un colon sioniste a été tué. Cette attaque jihadiste est la réponse à l'agression sioniste contre la mosquée al-Aqsa, les lieux saints et notre peuple à Jérusalem », a indiqué un communiqué.
Une deuxième roquette palestinienne a été tirée en soirée à partir de la bande de Gaza et s'est abattue dans le sud d'Israël sans faire de victimes ou de dégâts, a annoncé l'armée israélienne.
Ces tirs de roquette sont survenus au moment où la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, effectuait une brève visite à Gaza pour rencontrer des représentants de l'Unrwa (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) et d'ONG. En quittant le territoire, Mme Ashton s'est déclarée « extrêmement choquée par l'attaque et sa tragique perte humaine ». Elle a appelé à relancer « dès que possible » les négociations israélo-palestiniennes. Dans un communiqué, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a aussi condamné « un acte de terreur (...) totalement inacceptable et contraire aux lois internationales ». M. Ban, qui doit participer à la réunion du quartette des médiateurs internationaux au Proche-Orient, s'est dit par ailleurs très déçu par l'annonce du projet de colonies israéliennes en Cisjordanie.
C'est la première fois qu'une roquette tirée de Gaza fait un mort en Israël depuis la fin de l'offensive israélienne contre l'enclave palestinienne en janvier 2009. Le vice-Premier ministre israélien Silvan Shalom a qualifié l'attaque d'« escalade sérieuse » et promis une réponse « adéquate et forte ».
Mitchell de retour
Sur le plan diplomatique, l'Autorité palestinienne a annoncé le retour de l'émissaire spécial américain George Mitchell dimanche au Proche-Orient. Attendu cette semaine pour lancer des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens, il avait dû retarder sa visite en raison du coup de froid diplomatique entre Israël et Washington.
Israël s'efforçait toujours de formuler une réponse aux demandes américaines d'éclaircissements sur la construction à Jérusalem-Est, alors que le président Barack Obama a démenti une crise entre les deux alliés.
Barack Obama a ainsi affirmé qu'il n'y avait pas de crise entre les États-Unis et Israël, malgré les échanges virulents entre les deux alliés à propos des nouvelles constructions récemment décidées par l'État hébreu à Jérusalem-Est. Interrogé sur la chaîne Fox News sur l'existence d'une telle crise, M. Obama a répondu « non », soulignant que les États-Unis avaient « un lien spécial avec Israël qui ne va pas disparaître ». « Israël est l'un de nos plus proches alliés », a-t-il ajouté au cours de cet entretien, précisant que « parfois, les amis sont en désaccord ».
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé sa « profonde estime » pour M. Obama à la suite de propos virulents de son beau-frère mercredi contre le président américain qualifié d'« antisémite ».
Israël a suscité la colère des États-Unis en annonçant la semaine dernière, durant la visite du vice-président Joe Biden, la construction de 1 600 logements dans la partie orientale de Jérusalem annexée en 1967.
Signe de l'embarras israélien, M. Netanyahu a réuni autour de lui jusque tard dans la nuit son cabinet de sécurité pour mettre au point la réponse à donner aux Américains. M. Netanyahu doit se rendre dimanche à Washington pour participer au congrès annuel de l'Aipac (American Israel Public Affairs Committee), le principal lobby juif aux États-Unis. Selon la radio publique israélienne, il pourrait rencontrer M. Biden et Mme Clinton au cours de ce séjour.
De son côté, la Maison-Blanche envisage de proposer son propre plan pour qu'il serve de base aux négociations de paix israélo-palestiniennes, rapporte le New York Times. La crise entre l'État hébreu et les USA a conduit certains responsables américains à plaider pour un changement d'approche, toujours selon le New York Times. « Le statu quo actuel va continuer à ne pas fonctionner et cela ne nous mènera nulle part », a ainsi commenté un responsable de l'administration américaine, sous couvert d'anonymat.
Enfin, le président syrien Bachar el-Assad a affirmé hier en recevant son homologue italien Giorgio Napolitano à Damas que l'occupation et la colonisation israéliennes des terres arabes sont un « véritable obstacle » à la paix au Proche-Orient. Il a appelé l'Italie et l'Union européenne à « intensifier les efforts pour faire pression sur Israël » et « trouver des solutions efficaces aux questions du Proche-Orient ». 

Sleiman appelle à l’unité face à l’ennemi israélien

19/03/2010
Le président de la République, le général Michel Sleiman, a estimé que « l'entêtement d'Israël à construire des colonies à Jérusalem-Est ainsi que les menaces que l'ennemi profère contre le Liban nécessitent une consolidation de notre unité nationale afin de faire face aux menaces qui pèsent sur le pays ».
Le général Sleiman a aussi souligné l'importance de la conférence de dialogue, souhaitant que les institutions libanaises et à leur tête le Conseil des ministres et le Parlement continuent à jouer leur rôle. Il a également appelé « les Libanais à être solidaires et à respecter les constantes nationales afin qu'ils soient assez forts pour faire face à un danger extérieur ».
Le président de la République a également reçu hier l'ambassadeur d'Égypte à Beyrouth, Fouad Bidyaoui.
Le chef de l'État s'est entretenu également avec l'ancien Premier ministre Négib Mikati qui a appelé à « une action arabe et internationale efficace pour protéger Jérusalem et mettre un terme aux violations israéliennes ». « L'État hébreu veut judaïser Jérusalem en effaçant les traces palestiniennes, qu'elles soient musulmanes ou chrétiennes, de la ville », a-t-il dit, ajoutant que « les Israéliens œuvrent à déplacer les Palestiniens de Jérusalem afin de judaïser la ville ».
Par ailleurs, plusieurs députés du Hezbollah ont commenté hier la situation en Israël et dans les territoires autonomes.
Ainsi, le député Nawwar Sahili s'est demandé « quelle est la position adoptée par les Européens vis-à-vis de la situation à Jérusalem et à Gaza ». Il a également souligné qu'Israël « possède 200 têtes nucléaires qui menacent la paix mondiale et la communauté internationale ne réagit pas alors qu'elle tente de créer un problème qu'elle a baptisé le dossier nucléaire iranien ».
De son côté, le député Hussein Moussaoui a condamné « la judaïsation de Jérusalem » et a appelé à « faire face à ce projet en soutenant la Résistance ». 

Campagne en direction de l'UNESCO

jeudi 18 mars 2010, par : Fadwa,
Salam
Ci-joint un appel que la coalition des associations de soutien à la résistance palestinienne lance en direction de l'UNESCO pour réclamer à cette organisation internationale d'assumer ses responsabilités envers le patrimoine historique de la ville arabe d'al-Quds, en interdisant aux autorités de l'occupation de poursuivre sa guerre contre l'humain et l'histoire.
Ce serait bien que des associations en France s'associent à cette campagne initiée dans le monde arabe, et notamment au Liban, comme un geste, pouvant contribuer à dénoncer les pratiques illégales et criminelles de l'Etat d'Israël.
Toute association souhaitant participer à la campagne peut nous joindre à ce mail rim9969@yahoo.fr pour poursuivre la coordination de l'action.
Merci

A propos des excavations et destructions en cours dans al-Quds, sous et autour de la mosquée al-Aqsa

Depuis l'occupation israélienne de la partie Est d'al-Quds (Jérusalem) en juin 1967, les autorités politiques israéliennes ont adopté une politique systématique et exhaustive, qui se traduit par des mesures dans la vieille ville et les lieux saints qui s'y trouvent, y compris la mosquée al-Aqsa, pour modifier ses traits historiques et occulter son caractère arabo-musulman et chrétien, visant à imposer une nouvelle réalité sur le terrain où la partie Est d'al-Quds, comme la partie ouest, deviendrait une ville juive dépourvue de toute trace historique ou religieuse arabe, soit au niveau de sa population qui est en train d'être expulsée, et dont les maisons et la ville sont en train d'être détruites, ou au niveau des lieux saints qui sont en cours de destruction.
L'occupation essaie de construire un temple juif sur les ruines de la mosquée al-Aqsa après avoir longuement prétendu qu'un temple se trouvait sur ce lieu, avant la mosquée. Mais malgré les fouilles illégales que l'occupation a menées dès l'occupation d'al-Quds, elle n'a trouvé aucune trace de ce temple, et pourtant, elle poursuit jusqu'à présent ses excavations sous et autour de la mosquée, menaçant cette dernière d'effondrement.
Les autorités de l'occupation essaient de construire un temple surnommé « le troisième temple » sur les ruines de la mosquée al-Aqsa. C'est ce que confirment les excavations et les travaux qu'elles entreprennent. Elles visent également à instaurer une ville juive à la fois souterraine et au-dessus du sol, sur une superficie s'étendant du quartier Sheikh Jarrah jusqu'à Silwan, en passant par la vieille ville. Des groupes de colons protégés par l'entité israélienne se sont emparés et s'emparent des maisons palestiniennes et chassent ses habitants palestiniens, sous la surveillance de la police israélienne, tout comme l'Etat, par son bras local, la municipalité de Jérusalem, détruit les maisons palestiniennes dans le quartier de Silwan.
Toutes ces mesures de destruction de la vie des Palestiniens ne peuvent être expliquées que comme un prélude à vider la ville arabe de sa population pour instaurer une ville juive dans ses traits et au niveau de sa population. Ce qui constitue une large épuration ethnique et religieuse.
Au cours de la période récente, les opérations de destruction systématique, sous l'auspice des autorités de l'occupation, sont entreprises à grande vitesse par la municipalité de Jérusalem ou des groupes de colons. Les excavations sont également menées à grande vitesse, sous et autour de la mosquée al-Aqsa, en vue de la détruire, précipiter la judaïsation de la ville d'al-Quds, et imposer un état de fait à la communauté internationale.
Parmi ces excavations, celles qui ont eu lieu récemment dans les palais omeyyades jouxtant les murs méridionaux de la mosquée al-Aqsa, et la troisième porte qui mène à la mosquée al-Marwani, à l'intérieur de la mosquée al-Aqsa.
Les autorités de l'occupation se sont emparées d'une quantité importante des anciennes pierres des palais omeyyades pour les transporter, comme l'affirme le communiqué de l'Institution d'al-Aqsa pour le waf et le patrimoine, vers des dépôts contrôlés par l'autorité archéologique de l'occupation, dans ce qui a été appelé « le musée Rockfeller », qui est à l'origine le musée palestinien, en vue de faire passer ces vestiges islamiques en vestiges hébreux. De même, les autorités de l'occupation ont, en avril dernier, volé une bloc de pierre imposant des palais omeyyades pour le déposer dans le jardin de la Knesset, où se trouvent d'autres vestiges islamiques, les autorités de l'occupation prétendant qu'il s'agit de pierres datant de l'époque du prétendu second temple.
Tout ceci constitue une violation flagrante de tous les accords et de toutes les coutumes internationales qui interdisent d'attaquer les lieux historiques et culturels.
Puisque L'Unesco est une organisation internationale qui s'occupe de la protection du patrimoine mondial,
Puisque la ville d'al-Quds a été placée dans la liste du patrimoine mondial en danger,
Il est du devoir de l'Unesco de prendre les mesures nécessaires et d'empêcher les autorités de l'occupation israélienne de poursuivre leurs opérations de destruction et d'épuration ethnique et religieuse dans la ville d'al-Quds.
Nous réclamons des actions rapides de la part de l'Unesco pour mettre fin aux violations israéliennes, protéger les lieux saints et les sites archéologiques de la ville d'al-Quds, appliquer les lois et les coutumes internationales, qui interdisent l'agression sur les lieux historiques et culturels, et obliger l'autorité de l'occupation à rendre les pierres omeyyades volées à leur lieu d'origine à proximité de la mosquée bénie d'al-Aqsa.
Nous réclamons également que l'Unesco prenne des mesures punitives à l'encontre du département archéologique israélien qui associe les groupes de colons, aux excavations et à l'administration de lieux tels que le jardin archéologique situé sur Tallat al-Dohour, confié au groupe de colons El'ad.
Nous réclamons de l'UNESCO de prendre les mesures punitives à l'encontre de l'Etat de l'occupation, Israël, qui ne respecte pas les textes spécifiques de l'UNESCO, ces textes incitant « les autorités de l'occupation à s'interdire tous travaux mettant en cause l'authenticité et l'intégrité du patrimoine culturel de l'ancienne ville d'al-Quds et de ses remparts » (article 8 de l'annexe 182 BE, 15, juin 2009).
D'autre part, nous nous étonnons de la décision injuste et complice qui a été prise par l'UNESCO de faire participer Israël au sort de la mosquée al-Aqsa, où l'article 5 du communiqué du conseil exécutif de l'UNESCO (n° 179 BE/9 paru à Paris en mars 2008) spécifie que le centre du patrimoine mondial dépendant de l'UNESCO tiendra une « réunion professionnelle au niveau technique, entre experts israéliens, jordaniens et experts du département des awqaf islamiques, pour discuter des propositions détaillées en vue de concevoir un plan définitif pour la pente de Bab al-Magharba, avant de prendre toute décision à ce propos ». Il est très étonnant que la partie occupante qui essaie de modifier les traits de la ville historique soit associée à la planification ou la restauration de lieux islamiques, sous l'auspice des Nations-Unies, ces lieux dépendant avant tout des Awqaf islamiques d'al-Quds.
Nous demandons expressément à l'UNESCO d'écarter la partie occupante de tous les travaux de restauration, concernant les lieux saints islamiques et chrétiens dans la ville d'al-Quds, puisqu'il s'agit d'une ville sous occupation, et de demander à l'Etat occupant de cesser immédiatement tous les travaux destructeurs sous et autour de la mosquée al-Aqsa, ainsi que ses travaux pour modifier les caractère arabe palestinien dans la ville d'al-Quds.

Les occupants ouvrent le feu sur un défilé pacifique contre le mur discriminatoire de séparation

[ 19/03/2010 - 03:17 ]
Khan Younes – CPI

Les forces israéliennes d'occupation ont tiré sur des dizaines de Palestiniens participant à une manifestation pacifique organisée contre le mur discriminatoire de séparation, à l’est de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza.
Des sources locales ont rapporté à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), hier jeudi 18 mars 2010, que les soldats israéliens positionnés dans leurs tours ont ouvert le feu dès que des dizaines de civils se sont approchés de la clôture sécuritaire, à l’est de la zone Al-Farahin, à l’est de la ville de Khan Younes.
En effet, des dizaines de Palestiniens sont arrivés dans la zone, répondant à un appel du comité national pour résister contre le mur. Ils portaient des drapeaux palestiniens. Ils criaient des slogans condamnant catégoriquement les mesures de l’occupation israélienne et sa tentative d’imposer une zone tampon privant les fermiers palestiniens d’atteindre leurs terres.
Heureusement, aucune victime n’a été déclarée.

Les habitants encerclés de Gaza s’impatientent pour soutenir la mosquée d’Al-Aqsa

[ 18/03/2010 - 21:07 ]
Gaza – CPI

La judaïsation de la ville d'Al-Quds va bon train. Les Sionistes n’arrêtent pas leurs agressions contre la ville, contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa, contre les habitants de la ville.
Les habitants de la bande de Gaza suivent tout cela avec colère. Ils sont impatients de défendre leur ville et leurs lieux saints. Ils appellent l’autorité de Ramallah à libérer les résistants palestiniens séquestrés dans ses prisons afin qu’ils puissent défendre la sainte mosquée. L’Entité sioniste a osé inaugurer une synagogue « Al-Kharab », à quelques mètres seulement de la mosquée.
Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a rencontré plusieurs habitants de la Bande, mercredi 17 mars 2010. Tous appellent le sommet arabe à couper sur le champ tout lien avec l’Entité sioniste, diplomatique comme économique. Ils exhortent les dirigeants arabes à prendre des décisions responsables, en Musulmans défendant leur religion et leur nation.
La fin de l’Entité sioniste
Le Palestinien Mohammed Riyad, 20 ans, voit dans l’ouverture de ladite synagogue plusieurs indications. Elle indique que la fin de cette Entité est proche. Par contre, elle reflète une faiblesse insupportable des Arabes et des Musulmans.
Hier, ajoute-t-il, des confrontations ont éclaté entre les forces israéliennes d'occupation et les Palestiniens, dans plusieurs villes de Cisjordanie et dans la ville d'Al-Quds. Le peuple palestinien a explicitement montré son unité et son courage. Les gens ont laissé leurs différences derrière eux face à un réel danger.
Riyad appelle les peuples et les gouvernements arabes et islamiques à réagir face à ce qui se passe contre la mosquée du voyage nocturne du Messager d’Allah (que la paix et la prière soient sur lui), à fermer les ambassades israéliennes, à chasser les représentants de l’ennemi et à couper immédiatement toute relation économique avec lui.
La résistance est la solution
Pour sa part, le Palestinien Mohammed Al-Hamayda croit qu’après cette démarche – l’ouverture de la synagogue – l’Entité sioniste osera bientôt s’emparer de la sainte mosquée d’Al-Aqsa pour la judaïser, totalement.
Les manifestations populaires restent un moyen de résistance ; la résistance armée viendra le compléter. Le peuple palestinien doit continuer ces manifestations. L’autorité d’Abbas devra libérer les héros du peuple, enfermés dans ses prisons, pour qu’ils travaillent pour la nation et sa dignité.
Le sommet arabe à venir devra retirer l’Initiative arabe de paix et prendre des décisions réelles et efficaces, non des paroles en l’air : il doit couper tout lien avec l’ennemi et fermer ses ambassades.
Le journaliste Ayman Al-Rifati dit, de son côté, que les événements de la sainte mosquée d’Al-Aqsa l’ont mis très en colère : comment les Sionistes osent ouvrir la synagogue « Al-Kharab », dans la ville sainte ?
Décisions sans effet
Le journaliste ajoute que tout cela ne serait arrivé si les dirigeants arabes et l’autorité palestinienne avaient eu un peu de courage, s’ils n’avaient pas été lâches avec les occupants israéliens et leurs crimes commis contre le peuple palestinien.
Il n’a aucun espoir dans le sommet arabe. Les dirigeants ne font que noircir des feuilles. Et les occupants israéliens n’y font guère attention.
Les confrontations entre les forces israéliennes d'occupation et les Palestiniens défendant la sainte mosquée d’Al-Aqsa sont le commencement de la troisième Intifada, considère-t-il. Enfin, il a appelé les factions palestiniennes à s’unir et à prendre l’initiative pour diriger la nouvelle Intifada.

Abou Marzouq appelle à un vaste plan pour protéger les lieux saints

[ 18/03/2010 - 10:35 ]
Damas – CPI

Le vice-président du bureau politique du mouvement Hamas, Dr. Moussa Abou Marzouq a insisté sur l'importance de lancer un vaste plan pour soutenir les habitants de la ville d'al-Qods.
Dans une déclaration spéciale au centre palestinien d'information, Abou Marzouq a dit, le mercredi 17/3, lors de sa participation dans la marche de colère au camp d'al-Yarmouk, que cette marche vient dans le cadre du soutien des habitants d'al-Qods, ainsi qu'un message au sommet arabe prévu en fin mars, en Libye, pour souligner que les déclarations sont insuffisantes face aux agressions sionistes.
Il a dit qu'on doit trouver un moyen efficace pour appuyer la résistance, l'unité et le lancement d'une vaste campagne pour protéger les lieux saints, sauvegarder l'identité et faire échouer les plans sionistes.
Les factions de la résistance palestinienne avaient organisé une marche populaire massive dans le camp d'al-Yarmouk, à Damas, pour condamner les agressions sionistes contre al-Qods et al-Aqsa et soutenir la lutte des habitants d'al-Qods face aux attaques sionistes.
La marche a commencé au milieu de la rue principale d'al-Yarmouk avec la participation des milliers de Palestiniens, et à leur tête des leaders et représentants des factions de la résistance, comme Dr. Moussa Abou Marzouq, le vice-président du bureau politique du Hamas et Dr. Ramadhan Abdallah Challah, le secrétaire général du mouvement du Djihad islamique en Palestine.

Les Palestiniens aux Pays-Bas appellent l'Europe à presser sur l'occupation

[ 18/03/2010 - 11:33 ]
Amsterdam – CPI

 Le forum palestinien en Hollande a condamné fortement l'ouverture de la synagogue de Hourva par des colons sionistes extrémistes près de la mosquée sainte d'al-Aqsa et leur annonce que cette ouverture est le début de la démolition de la mosquée sainte d'al-Aqsa pour construire à sa place leur prétendu temple juif.
Il a considéré que ces mesures sionistes menacent la religion et les lieux saints des musulmans.
Dans une déclaration de presse écrite, le membre au conseil des secrétaires du forum, Ibrahim Hassan, a dit que la situation est devenue inacceptable après que les bandes des colons sionistes extrémistes racistes ont ouvert cette synagogue avec l'appui du gouvernement sioniste et sous l'écoute et la vue du monde entier.
Il a affirmé que cela représente un développement très dangereux dans le cadre d'une série d'attaques sionistes contre les territoires, les maisons et lieux saints palestiniens, ainsi qu'une violation claire aux valeurs et civilisations humaines.
Il a appelé au renouvellement d'une position forte des palestiniens, au monde entier, pour soutenir al-Qods et sa cause, tout en appelant également les gouvernements européens, notamment la Hollande à presser sur l'occupation israélienne pour arrêter ses violations et attaques contre les lieux saints.

Un adolescent et un journaliste blessés lors des affrontements à al Khalil

[ 18/03/2010 - 11:05 ]
Al Khalil – CPI

Un adolescent et un journaliste palestinien ont été blessés, le mercredi à midi 17/3, par les tirs des soldats de l'occupation lors des affrontements dans plusieurs quartiers de la ville d'al Khalil après que les forces occupantes ont fermé ses entrées et installé des barrages.
Des sources médicales ont dit que le journaliste Nasser Chioukhi a été transporté vers l'hôpital suite à sa blessure par une bombe lacrymogène lancée par les forces occupantes et que son état est moyen.
Le journaliste Chioukhi a été blessé lors de son travail pour couvrir les affrontements entre les forces occupantes et les adolescents palestiniens aux alentours de la mosquée d'al Ibrahimi.
Un adolescent palestinien du village de Beit Oumr a été blessé également lors des affrontements avec les forces occupantes à l'entrée du village.
Dans le village de Dahria, les forces occupantes se sont accrochées, le mercredi après-midi, avec les adolescents palestiniens aux alentours de l'école d'Aïcha et dans le camp d'al-Fouar.

Les tribunaux sionistes éloignent 15 Palestiniens à l'extérieur de la vieille ville d'al-Qods

[ 18/03/2010 - 10:58 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le tribunal de l'occupation israélienne dans la ville occupée d'al-Qods a publié, le mercredi 17/3, une décision pour éloigner 15 captifs hors de la vieille ville et des alentours de la mosquée sainte d'al-Aqsa.
L'avocat du club du captif a dit que les autorités de l'occupation ont éloigné 15 Palestiniens qui ont été arrêtés lors des dernières affrontements entre les forces occupantes et les jeunes palestiniens, à l'extérieur de la vieille ville d'al-Qods.
Il a ajouté que le tribunal sioniste a reporté la question de plusieurs d'autres dans le but de présenter des listes d'accusations contre eux.