vendredi 16 juillet 2010

Les Palestiniens exigent une participation internationale aux négociations directes avec Israël

15-07-2010 | 11:52
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riad  Al-Maliki, en visite hier à Sofia, a réaffirmé que toute reprise des négociations  directes avec Israël n'aura lieu qu'avec la participation de la communauté internationale.
Lors d'une conférence de presse dans le cadre d'une visite officielle  du président palestinien Mahmmoud Abbas en Bulgarie, M. Al-Maliki a souligné  que "sans la présence d'une tierce partie", une reprise des négociations directes  avec Israël "serait une perte de temps". A ce propos, le chef de la diplomatie palestinienne a rappelé que les  négociations directes engagées depuis 1991 entre Palestiniens et Israéliens  n'avaient "abouti à rien", en reprochant à la communauté internationale un manque  de "parité" sur ce dossier.  "Nous les Palestiniens, nous avons besoin de la présence d'une troisième  partie. Pas seulement pour nous regarder, mais pour intervenir, pour être un  catalyseur, pour aider à jeter des ponts (pour rapprocher) les positions des  deux parties, pour établir des propositions et aider les deux parties à avancer  dans la bonne direction", a ajouté M. al Maliki.
Des discussions indirectes, dites "de proximité" et proposées par l'administration  américaine, ont été lancées le 9 mai dernier entre Israéliens et Palestiniens,  dans la perspective que ces pourparlers évoluent vers des négociations directes,  mais aucun progrès n'a été enregistré. La partie palestinienne exige des avancées dans ces discussions, concernant  notamment les questions de sécurité et des frontières, pour pouvoir passer  à l'étape de négociations directes. L'émissaire américain au Proche Orient George Mitchell devra retourner  cette semaine dans la région pour tenter à nouveau de relancer le processus  de paix israélo-palestinien.
Le cargo humanitaire libyen “Al-Amal”
Manifestation de soutien à Ghaza
Le cargo libyen d'aide humanitaire "Al-Amal", devant se rendre à Ghaza, accostera ultérieurement au port d'Al-Arich, affirment  hier les autorités égyptiennes. Une source sécuritaire citée par la presse a affirmé que l'Egypte avait   autorisé le cargo  à accoster au port d'Al-Arich au lieu du port de Ghaza.
Les   autorités égyptiennes et le Croissant rouge égyptien s'apprêtent à accueillir  le cargo. Huit navires militaires israéliens avaient entouré mardi le cargo d'aide   transportant 21 personnes et chargé de 2000 tonnes d'aides humanitaires.            Les organisateurs du cargo ont confirmé dans la nuit de mardi une panne   dans l'un des moteurs du cargo, indiquant que le cargo se trouve à environ 40   ou 50 km des côtes de Ghaza. 
Les autorités israéliennes ont réitéré mardi leur refus quant à l'accostage   du cargo libyen au port de Ghaza, menaçant de recourir à des représailles si   le cargo insistait à avancer vers Ghaza.   Les autorités israéliennes imposent depuis 4 ans un blocus à Ghaza,   empêchant ainsi l'entrée des aides humanitaires.   Cette opération du cargo libyen intervient 6 semaines après l'interception   de la "Flottille de la liberté" par les forces israéliennes dans les eaux internationales   entraînant la mort de 9 militants turcs et plusieurs blessés.
Par ailleurs, des dizaines de Palestiniens ont participé hier à une manifestation de soutien avec le cargo humanitaire libyen, à l'appel du  Comité populaire contre le siège de Ghaza.        
Des dizaines de Palestiniens, à bord de petites embarcations ont manifesté  sur les côtes de Ghaza, brandissant les drapeaux palestinien et libyen, en signe  de soutien avec le cargo libyen attendu dans ce territoire palestinien, sous  blocus israélien depuis  juin 2007.        
Djamal Al-Khoudary, député et membre du comité populaire contre le siège  de Ghaza, a réaffirmé la détermination du bateau humanitaire libyen à atteindre  les côtes du territoire pour venir en aide aux populations ghazaouies.  Il a aussi averti Israël contre toute intervention pour intercepter  le bateau libyen, chargés de différentes aides humanitaires.            
"Le cargo se dirige lentement vers les côtes de Ghaza et il est déterminé  à rejoindre le territoire palestinien malgré les menaces israéliennes de l'attaquer  et de le détourner", a déclaré Al-Khoudary.       

Blocus de Gaza: le régime israélien devant le Conseil des DH de l'Onu

Vendredi, 16 Juillet 2010 10:46 
IRIB - Le régime israélien a eu recours au Conseil des droits de l'Home de l'Onu pour fuir les condamnations dont il fait l'objet pour le blocus qu'il a imposé à la bande de Gaza, a rapporté Fars News. Israël a prétendu vouloir défendre devant le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu ce qu'il a appelé "son droit à exercer des représailles" contre tout navire ou cargo qui tenterait de violer le blocus imposé à la bande de Gaza. L’Onu considère Israël comme responsable de la population de Gaza, et l'appelle à lever rapidement le blocus qu'il lui impose.  
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George Mitchell est de retour à al-Qods

Vendredi, 16 Juillet 2010 10:44 
IRIB - Selon la BBC, l'envoyé spécial du président américain au MO, George Mitchell est de retour à al-Qods pour évoquer l'avenir de cette ville et son statut. Pourtant le président de l'Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas, s'est prononcé contre la tenue de négociations directes en raison de l'absence de progrès dans les discussions indirectes. Les Etats-Unis exercent des pressions sur Mahmoud Abbas afin de le convaincre d'ouvrir des négociations directes avec le PM du régime israélien, Benjamin Netanyahu.  

La Ligue arabe appelle Israël à adhérer au TNP

Vendredi, 16 Juillet 2010 10:44 
IRIB - Le Secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a appelé, jeudi soir, le régime israélien à adhérer au traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP), au terme de son entretien avec le président syrien, Bachar el-Assad à Damas. Evoquant la menace de la prolifération des armes nucléaires, le Secrétaire général de la Ligue arabe a ajouté que la tendance est aujourd'hui vers la dénucléarisation du Moyen-Orient. " Si Israël devenait une exception, il n'y aurait pas d'avancée vers cet objectif" a-t-il averti. Le régime israélien est le seul détenteur d'armes nucléaires dans la région.  
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Israël tente de transférer vers Tel-Aviv des équipements de fabrication de la bombe atomique

Vendredi, 16 Juillet 2010 10:37 
IRIB - L'institut américain pour la science et la sécurité internationale a fait état de la tentative d'une société israélienne pour transférer vers Israël les équipements destinés à fabriquer la bombe atomique. L'institut américain pour la science et la sécurité internationale a révélé que la société israélienne " Pelongy" envisageait de transférer les équipements de fabrication de la bombe atomique, en Israël et en Inde. Selon autorités informées, la Secrétaire d'Etat américain, Hillary Clinton aurait fourni " une garantie écrite" selon laquelle Washington s'engageait à vendre au régime de Tel-Aviv, les équipements pour la fabrication de la bombe atomique. 

Mahmoud Abbas pense à la démission

Jeudi, 15 Juillet 2010 17:41 
Farsnews- "Les Etats-Unis et certains Etats arabes ont pris en tenaille le Président de l'Autorité autonome palestinienne, pour qu'il se résigne, sans aucune condition préalable, à des négociations directes avec la partie israélienne.", a écrit la publication palestinienne "Al-Manar". "Dans la foulée, Mahmoud Abbas, se plaignant, récemment, des pressions exercées par les Etats-Unis et certains pas arabes, auprès de ses proches, n'a pas exclu sa démission, "d'autant plus que la partie israélienne a décidé, a-t-il affirmé, d'imposer certaines contraintes préjudiciables aux Palestiniens".  
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A l’intérieur de la « zone-tampon » d’Israël (vidéo)

Gaza - 16-07-2010

Par Nicole Johnston
Samedi matin à Gaza. Nous étions accroupis au beau milieu de ce qu’Israël appelle la « zone tampon », écoutant les tirs israéliens, dirigés sur nous. C’était des tirs de semonce – au-dessus de nos têtes. Mais assez près pourtant pour convaincre chacun d’entre nous que ce n’était pas une bonne idée de traîner dans le coin.
Avec deux équipes de tournage, quatre caméras, quatre militants internationaux et un journaliste étranger présents, je pensais bêtement que peut-être l’armée israélienne n’ouvrirait pas le feu à l’intérieur de la zone tampon. Peut-être arriveraient-ils dans leurs jeeps, jetteraient un coup d’œil et repartiraient.
Mais l’expérience du Mavi Marmara, lorsque des soldats israéliens ont tué neuf activistes, aurait dû m’apprendre que la présence d’étrangers ou de médias n’est pas dissuasive lorsqu’il s’agit de l’armée israélienne.
La zone tampon est une terre agricole palestinienne adjacente à la frontière sous contrôle israélien autour de Gaza. Israël l’a interdite d’accès pour des raisons « de sécurité ». S’aventurer dans cette zone entre la frontière et à 300 mètres d’elle, c’est risquer d’être abattu par l’armée israélienne. Quelquefois ils tirent même bien au-delà des 300 mètres.
Mais la zone tampon est importante pour les Palestiniens, parce que c’est là que se trouvent 30% des meilleures terres de Gaza. Mais aujourd’hui, elles sont presque toutes en friche.
Toutes les maisons et les abris y ont été détruits au bulldozer pendant la guerre de janvier 2009.
Une agriculture sous les tirs
Aujourd’hui, seuls les fermiers de Gaza les plus tenaces, les plus courageux ou les plus concernés continuent de travailler leurs champs à l’intérieur de la zone tampon.
Nous avons rencontré l’un d’entre eux, Abu Thaima.
Il a trois épouses, plus de 20 enfants et avant la guerre, il avait aussi une ferme rentable.
Sa vieille maison est maintenant un tas de ciment dans la zone tampon, entouré de mauvaises herbes.
Mais il défie Israël. Il a planté ses cultures à la main. Aucune machine agricole n’est autorisée ici. Et maintenant, il est prêt à faire sa récolte.
Abu Thaima conduit un groupe de femmes dans la zone tampon. Apparemment, Israël a moins tendance à tirer sur les femmes palestiniennes que sur les hommes.

Quelques minutes plus tard, les jeeps israéliennes sont arrivées et les tirs ont commencé.
C’est la première fois que j’entendais des tirs à balle réelle. Pas de balles caoutchouc-acier ou de grenades lacrymogènes, ici. C’est directement les balles réelles.

Les « boucliers humains » de Gaza
Pendant qu’Israël tirait, quatre militants de l’International Solidarity Movement (ISM), - les boucliers humains – sont restés sur place. Portant des gilets fluorescents, ils ont filmé l’incident sur de petites caméras.
Tout au long de la fusillade intermittente, Adie Nistelrooy, un activiste britannique, a parlé avec calme aux Israéliens par haut-parleur. Je doute qu’ils aient pu l’entendre. Mais quelque part, la voix de la raison était étrangement rassurante.
Nistelrooy a dit : « C’est un événement pacifique, des femmes et des enfants ramassent leur blé, ils veulent juste ramasser le blé et rentrer à la maison, c’est tout. Il n’y a pas de mal à ça, n’est-ce pas ? »
En bien non, ça ne va pas.
Dans la zone tampon, les Palestiniens ne sont pas autorisés à faire des cultures. Ni à ramasser leur blé. Même pas à la main. Même pas par les femmes.
Des femmes sous les tirs

Certaines des femmes avaient tellement peur des tirs qu’elles s’étaient accroupis derrière une botte de paille.
Ce fut une scène pathétique. Les camions de l’armée israélienne à 150 mètres, des tirs d’armes automatiques nous tombant dessus depuis la frontière, et ici, ces femmes effrayées, espérant que la botte de paille les protègerait.
Les tirs ont cessé un moment, puis ont recommencé.

C’est alors que nous avons tous quitté la zone tampon. Quelques femmes sont parties en courant. La semaine passée, les tirs étaient bien plus proches, sifflant au-dessus de leurs têtes. Et ce jour là, ils n’ont pas récolté grand-chose.
Mais Abu Thaima dit que rien ne l’empêchera de travailler sa terre. Il continuera d’aller dans la zone tampon pour planter et récolter.
C’est sa terre, et il ne peut pas l’abandonner.
(Photos ISM) 
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Des mauritaniennes tentent de briser le blocus israélien sur la Bande de Gaza

Mauritanie - 16-07-2010

Par GPS 
Une délégation composée essentiellement de femmes mauritaniennes a quitté Nouakchott, hier pour se rendre dans la Bande de Gaza, dans une nouvelle tentative pour briser le blocus israélien.
Ce convoi humanitaire est organisé par le Ribat El Watani pour le soutien du peuple palestinien dont le leader Mohamed Ghoulam Ould Hadj Cheikh, avait participé récemment dans une flottille de la liberté prise pour cible par l’armée israélienne et qui avait suscité de vives condamnations à travers le monde entier.
Ce nouveau convoi est conduit par la sénatrice du parti Tawassoul, Yaye N’daw Coulibaly (photo ci-dessus) et comprend d’autres femmes très influentes dans le pays tels que la Présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille, Aminetou Mint Mokhtar, la vice-présidente du Conseil National du parti Tawassoul et bien d’autres.
Il transporte à son bord des vivres, des médicaments ainsi que des habits pour les femmes et les enfants de la bande de Gaza.
La délégation entrera dans le territoire palestinien par le canal de Rafah en Egypte dans les prochains jours. Une situation qui intervient avec la décision prise par les autorités égyptiennes d’ouvrir le canal dans deux directions pour une durée illimitée.

Rapport israélien : le coût de l’occupation


Israel - 16-07-2010
Par Maan News 
Un nouveau rapport diffusé par un centre israélien d’information détaille la politique financière « des fusils avant le beurre », disant qu’elle a contribué à l’aggravation de la pauvreté en Israël. Le rapport du Centre Avda, qui surveille l’égalité et la justice sociale en Israël, reconnaît que les Palestiniens paient le prix le plus fort, soumis à la règle militaire israélienne, dans l’incapacité de se développer d’un point de vue économique, obligés de dépendre des donateurs, et vulnérables à la violence, aux arrestations, aux expulsions, aux humiliations dans leurs propres maisons, dans leurs rues et aux checkpoints.
Toutefois, le rapport indique que l’illusion des Israéliens qu’ils vivent dans un « pays normal » est due à un « épais rideau d’isolement basé sur la séparation physique et sur une présence militaire lourde dans les territoires palestiniens. »
Sur le plan économique, le rapport constate que le conflit avec les Palestiniens entrave les aspirations israéliennes à parvenir aux standards de vie dont jouissent les Européens et les Américains.
Avda rapporte que la guerre d’Israël sur Gaza, qui a commencé en décembre 2008, a coûté 5 milliards de shekels (environ 1,3 milliards de dollars). En outre, au lendemain de la guerre, le tourisme en Israël a considérablement diminué.
Le rapport souligne qu’Israël, un pays doté de sites touristiques innombrables, a attiré moins de touristes que ses voisins, la Jordanie, le Maroc ou l’Egypte.
Les deux intifadas palestiniennes, de 1987-1993 et 2000-2003, ont conduit à une chute du tourisme, un déclin des investissements, une augmentation du chômage et une diminution du pouvoir d’achat des Israéliens, indique le rapport.
Avda dit qu’il est impossible de calculer avec précision le coût total de l’occupation militaire, d’autant que la plupart des budgets de la défense restent secrets.
Toutefois, des additifs au budget de la défense sont publiés tous les ans, en particulier pour payer l’intensification des activités militaires, et donnent une idée de l’ampleur des dépenses militaires.
Selon le rapport d’Avda, le ministère de la défense a reçu 45 milliards de shekels (environ 11,63 milliards de dollars) de « crédits spéciaux » entre 1989 et 2010, plus que la dépense budgétaire totale pour l’éducation en Israël en 2009.
Le coût de la construction du mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie (essentiellement entre les Palestiniens et les Palestiniens, ndt) est estimé à 13 milliards de shekels (environ 3,36 milliards de dollars), équivalent au budget total du ministère de la santé pour 2008. Si le tracé du mur suivait les frontières de 1967, la Ligne Verte, le mur mesurerait 313 kilomètres. L’itinéraire prévu, qui serpente à l’intérieur de la Cisjordanie pour annexer la terre palestinienne, fait 790 kilomètres et est donc considérablement plus couteux.
Entre 2001 et 2005, les budgets de la sécurité sociale d’Israël ont été réduits de façon drastique, car le ministère des finances a appliqué ce qu’Avda décrit comme une politique financière « des fusils avant le beurre ». Le rapport constate que la pauvreté a augmenté en Israël depuis les années 1980.
Au plan international, le rapport indique que l’occupation isole de plus en plus Israël, car aucun autre pays dans le monde, y compris les Etats-Unis, ne reconnaît l’occupation. De plus, aucun pays au monde, dont les Etats-Unis, ne reconnaît l’occupation par Israël de Jérusalem Est, les colonies ou le mur de séparation comme frontière.
Le rapport note enfin que la propagation du mouvement de boycott des produits des colonies est une autre preuve de l’érosion du statut international d’Israël.

Israël inaugure l'assassinat télécommandé

Israel - 15-07-2010

Par Jonathan Cook
Il s’appelle Repère et Tire. (‘Spot and Shoot’). Des opérateurs sont assis devant un écran de télévision à partir duquel ils peuvent contrôler l'action avec une manette de style PlayStation.
Le but : tuer.
Manié par : des jeunes israéliennes qui font leur service militaire.
Repère et tire, comme l’appelle l'armée israélienne, peut ressembler à un jeu vidéo, mais les silhouettes sur l'écran sont de vraies personnes - les Palestiniens de Gaza - qui peuvent être tués par la pression d'un bouton sur la manette.

Des femmes soldats, situées loin de là dans une salle d’opération, ont la responsabilité de cibler et d’actionner les tirs des mitrailleuses télécommandées installées sur des tours de guet tous les quelques mètres le long de la grille électronique qui encercle Gaza.
Le système est l’un des derniers dispositifs d' « assassinat à distance » développé par la Compagnie israélienne d’armement Rafael, l’ancienne division de la recherche en armement de l’armée israélienne, et maintenant firme gouvernementale distincte.
Selon Giora Katz, vice-président de Rafael, le contrôle à distance du matériel militaire comme ‘Spot and Shoot’ est le visage de l'avenir. Il espère que d’ici une décennie, au moins un tiers des machines utilisées par l'armée israélienne pour le contrôle terrestre, aérien et maritime seront télécommandées.
La demande pour de tels dispositifs, admet l'armée israélienne, a été en partie alimentée par une combinaison de niveaux de recrutement en déclin et d’une population de moins prête à risquer la mort au combat.
Oren Berebbi, directeur du secteur Technologie, a récemment déclaré à un journal américain : « Nous essayons d’avoir des véhicules sans pilote partout sur le champ de bataille... Nous pouvons faire de plus en plus de missions sans qu’un soldat prenne des risques. »
Les progrès rapides de la technologie ont sonné l’alarme à l'ONU. Philip Alston, le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, a mis en garde le mois dernier contre les dangers qui pourraient rapidement surgir d’une « mentalité meurtrière du style PlayStation ».
Selon les analystes, cependant, il est peu probable qu’Israël tourne le dos à un matériel dont il est à la pointe du développement – en se servant des territoires palestiniens occupés, et en particulier Gaza, comme laboratoires d’essai.
Les systèmes d’armes télécommandées sont en forte demande par des régimes répressifs et des industries de sécurité intérieure en plein essor dans le monde entier.
« Ces systèmes en sont encore aux premiers stades du développement, mais il existe un marché important et croissant pour eux », a déclaré Shlomo Brom, un général à la retraite et analyste de la défense à l'Institut d'études de sécurité nationale à l'Université de Tel Aviv.
Le système ‘Spot and Shoot’ - officiellement connu sous le nom Sentry Tech - a surtout attiré l'attention parce qu'il est exploité par des femmes soldats de 19-20 ans, ce qui en fait le seul système d'armement de l'armée israélienne opéré exclusivement par des femmes.
Les femmes soldats ont été choisies pour actionner les dispositifs de meurtre à distance à cause d’une pénurie de recrues masculines dans les unités de combat d’Israël. Les jeunes femmes peuvent effectuer des missions sans briser le tabou social du risque vital, a déclaré M. Brom.
Les femmes doivent identifier les personnes suspectes qui approchent de la clôture qui encercle la bande de Gaza et, si elles y sont autorisées par un agent, les exécuter en utilisant leurs manettes.
L'armée israélienne, qui prévoit d'introduire la technologie le long d’autres lignes israéliennes de confrontation, refuse de dire combien de Palestiniens ont été tués par les mitrailleuses télécommandées dans la bande de Gaza. Selon les médias israéliens, toutefois, on pense qu’il y a en plusieurs dizaines.
Le système a été progressivement mis en place il y a deux ans pour la surveillance, mais ce n’est que récemment que les opérateurs peuvent ouvrir le feu. L'armée a reconnu s’être servi de Sentry Tech en Décembre pour tuer au moins deux Palestiniens à plusieurs centaines de mètres à l'intérieur de la clôture.
Le journal Haaretz, qui a eu un des rares accès à une salle de contrôle Sentry Tech, a cité un soldat, Bar Keren, 20 ans, la semaine dernière : « C’est très séduisant d’être le seul à faire ça. Mais tout le monde ne veut pas ce poste. Ce n'est pas simple de prendre une manette comme celle d'une PlayStation Sony et de tuer, mais finalement c'est pour la défense. »
Grâce à des capteurs audio fixés sur les tours, les femmes entendent le coup lorsqu’il tue la cible. Aucune femme, rapporte Haaretz, n'a manqué à sa tâche de tirer sur ce que l’armée appelle un Palestinien « incriminé ».
L'armée israélienne, qui impose à l’intérieur de la clôture une zone interdite qui va jusqu’à 300 mètres dans la minuscule enclave (1), a été fortement critiquée pour avoir ouvert le feu sur des civils entrés dans la zone fermée.
Il semble que Rafael soit en train d’élaborer une version de Sentry Tech qui tirera des missiles guidés à longue portée.
Une autre matériel récemment mis au point pour l'armée israélienne est la Guardium, une voiture-robot blindée qui peut patrouiller un territoire allant jusqu’à 80km par heure, naviguer à travers les villes, se mettre en « ambuscade » et tirer sur des cibles. Il patrouille actuellement le long des frontières israéliennes avec Gaza et le Liban.
Ses promoteurs israéliens, G-nius, l'ont appelé le premier « robot-soldat ». (2)
Mais Israël est plus connu pour son rôle dans le développement de « avions sans pilote » - ou drones, le nom sous lequel ils sont connus. Originalement destinés à l'espionnage, et d'abord utilisés par Israël au sud du Liban dans les années 1980, ils sont aujourd'hui de plus en plus utilisés pour les exécutions extrajudiciaires, à des centaines de mètres depuis l’espace aérien.
(1) et à beaucoup plus que 300 mètres, cf. les articles d’Eva Bartlett, ISM-Gaza. (ndt)
(2) après le « robot-serpent ». (ndt)

Un leader de Bil’in reste en prison après avoir purgé sa peine

Bilin - 15-07-2010
Par Popular struggle coordination committee
Adeeb Abu Rahmah, leader des protestations à Bil’in, a été condamné à 12 mois de prison pour son implication dans l’organisation de manifestations. Bien qu’il est déjà purgé la totalité de sa peine, il est maintenu en prison jusqu’à ce qu’une décision soit prise après appel de l’accusation.















Le premier d’une série de procès des organisateurs palestiniens anti-mur a vu sa conclusion hier, lorsque Adeeb Abu Rahmah, chauffeur de taxi et organisateur de manifestations de protestation dans le village de Bil’in, a été condamné à 12 mois d’emprisonnement, à une amende et à 12 mois supplémentaires de prison avec sursis.
Le cas d’Abu Rahmah a été principalement construit à partir des aveux de quatre mineurs arrêtés lors d’un raid nocturne par des soldats israéliens. Les quatre jeunes ont attesté devant la cour qu’ils avaient été contraints d’accuser Abu Rahmah et les autres organisateurs pendant les enquêtes de police. Ils ont également été questionnés illégalement, hors de la présence de leurs parents et, dans certains cas, en pleine nuit.
La détermination de la peine a suivi toute une année d’un procès-spectacle, tenu au milieu d’une campagne d’arrestations de masse par Israël, et qui s’est terminé par une condamnation pour incitation, menace à l’ordre public et pénétration dans une zone militaire fermée.
Cette décision est sans précédent car c’est la première fois que le tribunal militaire israélien condamne un Palestinien sur une accusation d’incitation. La condamnation sévère dépasse considérablement les décisions prises par la cour suprême israélienne. Un colon juif reconnu coupable d’incitation à assassinat n’a été condamné qu’à 8 mois de prison avec sursis.
Abu Rahmah a été arrêté le 10 juillet 2009, il a donc purgé la totalité de sa peine et il devait être libéré immédiatement, selon le jugement. L’accusation, qui espérait une condamnation encore plus dure, a fait appel auprès de la cour d’appel militaire, demandant que Abu Rahmah reste incarcéré, bien qu’il ait purgé sa peine.
Dans une décision dont la motivation est clairement politique, le juge de la Cour d’Appel, le Lieutenant-Colonel Benisho, a décidé de renvoyer Abu Rahmah jusqu’à la décision de l’appel, disant que « Cet appel est déposé pour définir la peine appropriée dans un cas unique sur lequel le niveau général de la peine n’a pas encore été défini. » Le juge a choisi d’ignorer complètement le niveau de la peine énoncé par la cour suprême dans des cas similaires, voire plus durs.
Maître Gaby Lasky, l’avocat d’Abu Rahmah, a dit : « Un homme reste en prison aujourd’hui, alors même qu’il a purgé la totalité de sa peine. La seule raison est la volonté du procureur militaire de recourir à des procédures légales comme d’un outil politique pour réprimer les manifestations, et la coopération du tribunal militaire avec ces ambitions. La cour d’appel a complètement ignoré des jurisprudences déterminant qu’une fois qu’elle avait purgé sa peine, une personne ne pouvait être maintenue en prison que dans des situations très extraordinaires. Ce n’est pas le cas ici. »
Pour plus d’informations : Jonathan Pollak, +972.546.327.736
8 juillet 2010

Appel des Gazaouis au monde : “Continuez d’essayer de briser le siège”

Gaza - 15-07-2010

Par ISM 
Lors d’une conférence de presse dans le port de Gaza hier, des responsables du gouvernement, des associations de pêcheurs, des ONG et des groupes de la société civile ont réitéré leur soutien aux activistes internationaux qui essaient de briser le siège israélien de Gaza par la mer.














Beaucoup de gens se sont amassés hier, 14 juillet, dans le port de Gaza pour saluer la dernière tentative d’entrer dans la bande, cette fois par un bateau d’aide libyen. C’était la première tentative sérieuse d’entrer à Gaza par la mer depuis l’horrible attaque de l’armée israélienne contre la Flottille de la Liberté à Gaza et le Mavi Marmara, qui a vu l’assassinat de 9 activistes turcs.
Mahfouz Kabariti, président de la Fédération palestinienne de la pêche et de l’Association palestinienne pour la pêche et les sports maritimes, est entré en communication avec l’Amalthea, alors qu’il approchait des eaux de Gaza : « C'est vers minuit que nous avons eu le dernier contact et depuis, la communication est coupée par la marine israélienne. Ils nous ont dit que le bateau était encerclé par les navires de guerre israéliens, mais qu’ils étaient déterminés à tenter d’accoster à Gaza et à ne pas accepter l’option proposée par le gouvernement égyptien de faire escale à El Arish. »
Selon Mahfouz, le rôle des missions de la Flottille pour la Liberté est à deux niveaux : « D’abord, l’arrivée d’aide et de matériel comme les matériaux de construction toujours interdits par le blocus. Le second est de mettre en lumière la souffrance de la population ici. Même s’ils sont attaqués, le second message souligne encore plus jusqu’où Israël est capable d’aller pour maintenir l’isolement de Gaza du reste du monde avec son blocus illégal contre notre peuple. »
Comme les représentants gouvernements et le Comité populaire pour briser le siège, Amjad Shawa, (photo ci-dessous) coordinateur à Gaza des ONG était présent. Il a souligné l’importance de la détermination de la société civile internationale à essayer de briser le siège.

Le besoin est particulièrement aigu parce que jusqu’à présent, la réponse d’Israël n’a été que de réduire le blocus sur Gaza à une fraction infime. L’Union Européenne, l’ONU, d’innombrables groupes pour les droits de l’homme et le Comité international de la Croix-Rouge ont tous dit qu’il était urgent de revenir à la libre circulation des biens et des personnes dans et hors de la Bande de Gaza. Ceci doit inclure les matériaux de construction qui font cruellement défaut pour aider à reconstruire les 17.000 maisons gravement endommagées lors des 3 semaines d’attaques, fin 2008-début 2009, qui ont fait plus de 1.500 morts, dont au moins 400 enfants.
« Rien n’a changé ici, » dit Amjad. « Simplement quelques produits de consommation de plus… mais 80% des gens continuent de dépendre de l’aide humanitaire. Il ne suffit pas d’exiger quelques réductions mineures de ce siège illégal. Mais nous sommes reconnaissants que le siège de Gaza ne soit pas oublié, et que notre peuple soit toujours dans l’esprit du monde. Ces actions de solidarité sont très importantes pour les Gazaouis, nous voyons que d’autres partagent avec nous les valeurs de justice et les principes des droits de l’homme. »
Lorsqu’on l’interroge sur le rôle de la communauté internationale à faire pression sur Israël, Amjad est plus critique : « Nous sommes vraiment désolés que la communauté internationale ne soit toujours pas réellement intervenue, ni qu'elle ait exercé de réelles pressions sur Israël pour qu’il lève le siège, ni pour une enquête internationale transparente et fiable sur les crimes israéliens contres les flottilles de la liberté.
Nous attendons donc toujours une pression internationale réelle de la part de la communauté internationale. Nous espérons qu’Israël n’utilisera pas ce silence pour commettre d’autres crimes contre le peuple palestinien et les humanitaires internationaux. »
Le bateau libyen a finalement été obligé d’accoster à El Arish, en Egypte, après qu’un mur de navires de guerre israéliens lui ait bloqué le passage vers Gaza. Mais ces tentatives et les autres missions prévues en septembre donnent du courage aux Palestiniens.
« Les gens ici ressentent de la reconnaissance pour ces internationaux qui essaient d’atteindre la plage de Gaza. C’est tellement important pour nous de savoir que d’autres peuples s’inquiètent de nous et nous soutiennent, » dit Mahfouz.

"Israël" refuse de dire à l'ONU s'il utilise la torture

15/07/2010  
Les représentants des autorités d'occupation israéliennes ont refusé mercredi à Genève de dire au Comité des droits de l'homme de l'ONU si la torture est utilisée comme méthode d'interrogatoire par leurs enquêteurs.   
Réunis à Genève pour évaluer l'application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU en "Israël" et les "territoires palestiniens occupés", les 16 experts indépendants du Comité ont soumis en vain la délégation israélienne à un feu roulant de questions.   
"Quelles sont les mesures mises en œuvre pour garantir que ni la torture ni des mauvais traitements ne soient utilisés pendant les interrogatoires (...) pour obtenir de faux aveux?", ont demandé les experts.   
Ils ont également demandé à "Israël" de donner de plus amples renseignements sur les mesures législatives que l'Etat "envisage de prendre pour consacrer dans son droit interne l'interdiction absolue de toutes les formes de torture et d'autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants".   
Le Procureur général adjoint d'"Israël", Malkiel Blass, a invoqué le "principe de nécessité", sans toutefois précisé si "Israël" avait déjà eu recours à la torture et si ce principe permet de la pratiquer.  
Dans ce contexte, une porte-parole de l'ONG Comité public contre la torture, Bana Shoughry-Badarne a expliqué qu'"Israël ne donne jamais de réponses sur la torture, faisant valoir que ces informations sont classées confidentielles".   
"Nous espérons que dans ses recommandations le Comité demandera à Israël de révéler tous les cas d'interrogatoires durant lesquels le +principe de nécessité+ a été utilisé, et recommandera la mise en oeuvre d'une enquête indépendante et impartiale sur chacun de ces cas", a-t-elle ajouté.  
L'ONG a déposé 160 plaintes pour torture entre 2005 et 2009, et 20 depuis le début de l'année, auprès d'"Israël".  
Le Comité de l'ONU devrait présenter ses observations finales à la fin de cette session de trois semaines, le 30 juillet.

Groupe Oxford : toute attaque contre l’Iran provoquerait une longue guerre

15/07/2010  
Un rapport rédigé par «  le Groupe Oxford pour les recherches » a mis en garde contre une attaque militaire israélienne contre l’Iran, pour motif qu’elle dégénèrera en une longue guerre, et poussera Téhéran à vouloir s’acquérir la bombe atomique.
Le groupe prévoit également une guerre régionale qui aboutira à une forte instabilité dans la région. Raison pour laquelle le centre déconseille définitivement le recours à une attaque militaire contre l’Iran.
A cet égard, et s’agissant des États-Unis, le superviseur de l’étude, le professeur des études de paix à l’université de Bradford, Paul Rogers, a exclu qu’ils veuillent mener une guerre contre l’Iran, contrairement à Israël, qui selon ses termes «  est en train de s’acquérir des avions bombardiers, capables d’attaquer des cibles lointaines, d’améliorer les capacités de leur approvisionnement en carburant par air, de déployer des drones de longue portée, et de préparer un recours éventuel  à des installations de soutien situées au nord-est de l’Irak et en Azerbaïdjan ».  
Dans son scénario imaginé d’une éventuelle guerre, Oxford prévoit que l’entité sioniste va frapper des cibles situées à Téhéran, tout en commanditant des tentatives d’assassinats de personnes liées au programme nucléaire iranien. Ce qui en découlerait selon le centre d’étude le retrait de l’Iran du traité de non prolifération nucléaire, et l’attèlement pour la fabrication d’armes nucléaires, pour éviter des attaques futures.
S’ensuivraient également un pilonnage balistique direct sur Israël, la fermeture du détroit d’Ormuz, et le bombardement de positions occidentales dans la région.
Selon le rapport, la confection d’armements nucléaires par l’Iran nécessite entre 3 et 7 années, s’il décide de la faire. Assurant toutefois l’absence de toute preuve irréfutable que Téhéran ait déjà pris cette décision. 

Obama décrit Netanyahu comme un « homme de paix »

jeudi 15 juillet 2010 - 18h:55
Chris Marsden - WSWS
Mardi, le président Barack Obama a louangé le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour être un homme qui « veut la paix » et qui est « prêt à prendre des risques pour la paix ».  
Obama a fait ces commentaires suite à une rencontre à la Maison-Blanche, cinq semaines après l’attaque du 31 mai contre le Mavi Marmara, un navire amenant de l’aide humanitaire à Gaza, lors de laquelle les forces israéliennes avaient tué huit activistes turcs et une autre personne à la double citoyenneté turque et américaine. La rencontre à la Maison-Blanche a eu lieu à la veille de l’établissement d’une nouvelle série de colonies israéliennes en Cisjordanie.
Le jour de la réunion, un rapport d’un organisme des droits de l’homme B’Tselem soutenait que les colonies juives contrôlent plus de 42 pour cent de toutes les terres en Cisjordanie, y compris 21 pour cent des toutes les terres palestiniennes privées, avec 300.000 colons.
En mars, Obama avait fait savoir qu’il refusait de faire une conférence de presse avec Netanyahou après l’annonce d’Israël de la construction de 1600 résidences juives supplémentaires pendant que le vice-président Joseph Biden visitait Jérusalem. Un « arrêt partiel » de la construction arrivera à terme en septembre et Israël a clairement démontré son intérêt à construire davantage.
Netanyahou a aussi refusé de présenter ses excuses à la Turquie pour l’attaque du Mavi Marmara et s’est opposé à toute enquête internationale. Avec l’appui de Washington, Israël mène sa propre enquête, qui est dirigée par un juge à la retraite de la Cour suprême israélienne. La commission d’enquête israélienne n’a même pas l’importance d’une commission d’enquête nationale.
Malgré des tensions qui ont temporairement refroidi les relations israélo-américaines, Obama a une fois de plus démontré clairement la continuité avec l’administration républicaine de Bush dans la politique au Moyen-Orient et a souligné le caractère bipartisan du soutien des Etats-Unis pour Israël. Obama a décrit la relation entre les Etats-Unis et Israël comme étant « inaltérable » et permanente. « Elle englobe nos intérêts stratégiques et de sécurité nationale », a-t-il dit, et elle « devient de plus en plus étroite avec le temps ».
Obama s’est donné beaucoup de mal à tenter de réhabiliter Netanyahou et Israël face à la colère populaire internationale devant le blocus de la bande de Gaza et les souffrances que cela inflige aux Palestiniens. Il n’a fait aucune mention de la construction de colonies juives à Jérusalem-Est et n’a pas demandé de prolongation à l’« arrêt partiel » des constructions.
Il a plutôt acclamé la levée partielle du blocus de Gaza, pour permettre l’arrivée d’une quantité limitée de biens de consommation dans la foulée de l’attaque du Mavi Marmara, présentant ce geste comme un exemple « de la retenue démontrée par Israël dans les derniers mois qui, d’après moi, est propice à la reprise de pourparlers directs entre nous ».
Obama a réfuté les questions de la presse au sujet de la rebuffade que Netanyahou aurait précédemment essuyée de sa part. « La prémisse de votre question était fausse, et je suis totalement en désaccord avec elle », aurait affirmé Obama, selon Haaretz. « Si vous regardez chaque déclaration publique que j’ai faite depuis un an et demi, elles étaient toutes la réaffirmation continuelle de la relation spéciale existant entre les Etats-Unis et Israël ; que notre engagement envers la sécurité d’Israël est inébranlable. Il n’y a en fait aucune politique concrète que vous pourriez mentionner qui viendrait le contredire. »
Il a ajouté, « j’ai eu confiance au premier ministre Netanyahou dès que je l’ai rencontré, avant que je sois élu président. Il fait face à une situation très complexe dans un voisinage très dur. »
La presse israélienne a souligné, en particulier, qu’Obama défendait la dissuasion nucléaire par Israël. Obama a rejeté que l’on désigne le programme nucléaire non-déclaré d’Israël comme une menace à la conférence nucléaire régionale du Moyen-Orient qui aura lieu en 2012.
Une déclaration de la Maison-Blanche explique : « Le président a souligné que la conférence n’aura lieu que si tous les pays se sentent confiants qu’ils peuvent y assister, et que tout effort pour montrer Israël du doigt rendra la perspective de convoquer une telle conférence peu probable. »
Ayant fait un extraordinaire lapsus, Obama a déclaré aux journalistes, « Nous croyons fortement qu’étant donné sa taille, son histoire, la région dans laquelle il se trouve, et les menaces que nous confrontons - qu’il confronte, Israël a des besoins de sécurité uniques particuliers. Il a besoin d’être en mesure de répondre aux menaces ou n’importe quelle combinaison de menaces dans la région. Et c’est pour cela que nous restons inébranlables dans notre engagement envers la sécurité d’Israël. » (Nous soulignons)
YNet a rapporté que « des responsables israéliens ont dit qu’aucun autre président n’avait jamais fait une déclaration aussi claire par rapport à l’ambiguïté nucléaire d’Israël », alors que la correspondante de Haaretz, Natasha Mozgovaya a appelé cette déclaration « du vrai bonbon » pour Israël.
Le vibrant hommage d’Obama à Netanyahou et l’amélioration des rapports avec Israël sont motivés, dans un premier temps, par son désir d’assurer la collaboration israélienne contre l’Iran, chacun des dirigeants ayant mentionné qu’ils ont discuté des efforts pour négocier avec l’Iran quant à ses intentions nucléaires suite à l’imposition de sanctions additionnelles par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Quelques heures à peine avant la rencontre entre Obama et Natanyahou, durant une visite en Finlande, le ministre des Affaires étrangères israélien Avigdor Lieberman a averti que « si les Iraniens obtiennent l’arme nucléaire, nous verrons une course folle à l’armement nucléaire dans tout le Moyen-Orient, avec des conséquences auxquelles je ne veux même penser ». C’est, dit-il, « la plus grande menace pour les pays du Golfe, c’est la plus grande menace pour le Moyen-Orient ».
Obama peut soutenir Israël si ouvertement seulement parce qu’il a l’appui des régimes arabes, tout comme celui de la Turquie. Les États-Unis ont été inquiets que les actions provocatrices d’Israël et le traitement des Palestiniens puissent rendre impossible la collaboration des États arabes avec son plan visant à assurer sa domination du Moyen-Orient. Mais les gouvernements bourgeois arabes ont démontré une volonté remarquable à collaborer.
Le président palestinien Mahmoud Abbas offre des concessions sans précédent à Tel Aviv afin d’assurer la continuité de l’appui financier de Washington pour son régime fantoche. Le journal de langue arabe basé à Londres Al Ahram a indiqué qu’Abbas a soumis des propositions écrites à l’envoyé spécial américain George Mitchell par rapport aux problèmes de fond, y compris les frontières d’un État palestinien et Jérusalem. Le rapport indique que le Fatah d’Abbas examinera un échange de terres qui permettrait à Israël de conserver les principales colonies juives en retour d’un contrôle palestinien de Jérusalem Est, à l’exception du quartier juif de la Vieille Ville et du Mur des Lamentations. Si cette offre devait être rejetée, comme elle le sera inévitablement, la seule alternative serait de demander aux pays de la Ligue arabe d’endosser de nouveau l’initiative de paix arabe de 2002 et de supplier le Conseil de sécurité de l’ONU de reconnaître un État palestinien basé sur les frontières d’avant 1967.
Derrière le paravent de leurs déclarations vides de soutien à la cause palestinienne, les États de la Ligue arabe travaillent encore plus étroitement avec Washington et Tel-Aviv. Le jour avant la rencontre entre Obama et Netanyahou, l’administration américaine a approuvé la vente de 500 millions de livres en matériel militaire à trois États de la Ligue arabe : l’Égypte, Oman et la Tunisie. Cette entente comprenait un rehausement de systèmes de défense aérien, l’entretien d’avions et de navires militaires ainsi que des hélicoptères. Washington considère également une requête de l’Arabie saoudite pour des 75 avions F-15 et la modernisation d’autres avions qu’elle possède déjà pour une valeur de 10 milliards. Washington aurait déjà prétendument répondu favorablement à cette requête lors de la visite du roi saoudien Abdullah le mois dernier.
L’an dernier, les Etats-Unis ont approuvé pour près de 13 milliards en vente d’armement à des États arabes. De tels arrangements militaires et commerciaux, auxquels il faut ajouter le désir commun de restreindre le pouvoir de l’Iran dans la région, sont le facteur déterminant l’attitude de la Ligue arabe envers Israël et les Palestiniens.
Le conseiller adjoint à la sécurité nationale, Ben Rhodes, a insisté que de telles ententes ne contreviennent pas à l’accroissement de la coopération militaire et sécuritaire avec Israël et au maintien de « sa supériorité militaire... au moyen de programmes comme le « dôme de fer » [un programme de défense anti-missiles] et de contacts très étroits avec nos équipes de sécurité nationale ».
« Nous croyons qu’il y a plusieurs cas où la menace iranienne nous oblige à renforcer la capacité des États de la région à se défendre eux-mêmes », a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont aussi accepté de vendre près de 10 milliards de dollars en armement à la Turquie.
Le président de la Syrie, Bashar al-Assad, a lancé un appel à la Turquie pour qu’elle fasse preuve de retenue sur la question du Mavi Marmara. Il a donné l’avertissement lors d’une visite officielle en Espagne lundi le 5 juillet que « Si la relation entre la Turquie et Israël ne se renouvelle pas, alors il sera très difficile pour la Turquie d’avoir un rôle à jouer dans les négociations » sur le processus de paix au Moyen-Orient, qui « affectera la stabilité de la région ».
Ankara a été forcée devant la colère populaire de protester contre son allié traditionnel, Israël, après que plusieurs citoyens turcs aient été tués lors du raid sur le Mavi Marmara, y compris le gel d’au moins 16 ententes de vente d’armes d’une valeur totale de 56 millions de dollars, le rappel de son ambassadeur et l’interdiction du survol de la Turquie aux avions militaires israéliens.
Il a été rapporté que le weekend dernier, le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré devant un petit groupe de journalistes voyageant avec lui au Kyrgyzstan que la Turquie couperait ses liens avec Israël si ce dernier ne s’excusait pas pour l’assaut sur le Mavi Marmara. Mais le milieu officiel turc a rapidement renier cette déclaration, de hauts responsables turcs déclarant à Reuters que le ministre avait simplement indiqué que les relations ne s’amélioreraient pas tant que les demandes d’Ankara ne seraient pas satisfaites.
Le commerce entre la Turquie et Israël ont atteint un sommet de 3,3 milliards en 2008. En 2002, lors de l’arrivée au pouvoir du Parti pour la justice et le développement, les échanges commerciaux entre les deux pays valaient 1,4 milliard. L’an dernier, malgré la récession, les échanges entre les deux pays avaient atteint 2,5 milliards de dollars.
De hauts responsables israéliens ont déclaré au Jerusalem Post qu’ils ne croyaient pas très probable qu’Ankara coupe ses liens avec Israël parce que « Les Etats-Unis ne croient pas que cela est dans l’intérêt de la stabilité au Moyen-Orient. »
« Si allaient de l’avant dans cette direction, ils connaîtraient la colère des Etats-Unis », ont dit les hauts responsables. De plus, l’Union européenne s’opposerait à un tel geste qui « enterrerait » les chances de la Turquie de rejoindre l’Union européenne.
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Chris Marsden
15 juillet 2010 - World Socialist Web Site - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/francais/News/2...

Gilad et Salah n’ont pas le même poids

publié le jeudi 15 juillet 2010
Julien Badaud
 
Alors que l’on manifeste en Israël pour le soldat franco-israélien Gilad Shalit, captif du Hamas, la France se tait toujours sur le sort du jeune Franco-Palestinien Salah Hamouri, prisonnier en Israël.
Étrange contradiction : on manifeste en Israël et on proteste contre le gouvernement Netanyahou parce que celui-ci n’a pas obtenu la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, captif du Hamas depuis juin 2006, mais les manifestants tiennent en fait le même langage que Benyamin Netanyahou, que l’on peut résumer ainsi : oui à la libération de Gilad Shalit, mais non aux contreparties demandées par le Hamas, et qui n’ont pas varié depuis plusieurs années. On voit là ­l’impasse d’une société qui est dans un total déni de réalité : refus de dialogue avec le Hamas et contresens sur la résistance palestinienne, assimilée à un terrorisme endogène. Ce qui fait dire à l’homme de la rue autant qu’au Premier ministre : « Si nous libérons des assassins, ils recommenceront à tuer. »
Mais il n’y a pas que le gouvernement et la société israélienne qui connaissent des contradictions. Le gouvernement français a les siennes. Le traitement inégal entre le Franco-Israélien captif du Hamas et le jeune Franco-Palestinien Salah Hamouri, prisonnier d’Israël, reste un pur scandale.
Le 27 juin dernier, les parents de Gilad Shalit ont organisé une marche de solidarité en faveur de leur fils. Celle-ci aurait mobilisé, selon eux, plus de 200 000 Israéliens. Pendant douze jours, ils ont parcouru 205 kilomètres, depuis leur maison familiale à Mitzpe Hila, au nord d’Israël, pour arriver à Jérusalem, devant la résidence du Premier ministre, Benyamin Netanyahou. Noam et Aviva Shalit cherchent ainsi à interpeller l’opinion publique et à peser sur leur gouvernement, afin d’obtenir la libération de leur fils. Lors d’une « rencontre informelle » vendredi dernier, Benyamin Netanyahou leur a indiqué qu’il a « insisté durant tous [ses] déplacements à l’étranger, pour qu’il y ait des pressions sur le Hamas afin que Gilad soit libéré ». Comme si l’affaire ne dépendait pas uniquement de lui… Depuis avril 2007, le Hamas propose la libération du jeune soldat tankiste en échange de plusieurs centaines de Palestiniens retenus en Israël. Les autorités israéliennes bloquent les négociations, refusant de libérer des prisonniers qui « auraient du sang sur les mains ». Gilad Shalit, aujourd’hui âgé de 23 ans, effectuait son service militaire quand il a été capturé par le Hamas, le 25 juin 2006. Caporal, il était alors aux commandes de tir d’un char. Israël lancera, trois jours plus tard, l’opération « Pluie d’été » dans la bande de Gaza. Quatre cents Palestiniens, dont de nombreux civils, seront tués, et de nombreux logements, routes et bâtiments publics seront détruits. Ce qui devrait relativiser l’argument du « sang sur les mains ».
En raison de sa double nationalité, Gilad Shalit reçoit régulièrement des appuis de la part de la France. En octobre 2007, la mairie de Paris installe un portrait de Gilad dans le jardin Yitzhak-Rabin, dans le XIIe arrondissement. Le 9 octobre 2009, Bertrand Delanoë lui décerne le titre de citoyen d’honneur de la Ville de Paris. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, déclare, au sujet de la situation entre Israël et la Palestine, que « les progrès sont inexistants. Il y a cependant des espoirs, […] la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit pourrait alléger un peu l’atmosphère ». Nicolas Sarkozy, quant à lui, ne cesse d’appeler depuis son accession au pouvoir à la libération de « notre compatriote ». Au fil d’entretiens téléphoniques avec les parents de Gilad, comme dans une lettre publique qu’il leur a adressée récemment, le président de la République leur exprime « sa très vive sympathie » et répète que la France poursuivra « sans relâche ses efforts jusqu’à la libération […] de Gilad Shalit ».
L’histoire du soldat franco-israélien est évidemment à mettre en relation avec celle de Salah Hamouri, étudiant franco-palestinien, âgé de 25 ans. Le 13 mars 2005, il est arrêté sans explication par les autorités militaires israéliennes alors qu’il se rendait à Ramallah avec des amis. Placé en isolement, il apprend qu’il est accusé d’appartenir au Front populaire de libération pour la Palestine (FPLP), organisation illégale en Israël, et d’avoir effectué « des repérages » autour du domicile de l’ancien grand rabbin d’Israël, Ovadia Yossef. Il n’en faut pas davantage pour qu’un délit d’intention, qui ne saurait avoir cours dans une démocratie, soit retenu contre lui.
Le 17 avril 2008, après trois ans de détention provisoire, au cours desquels son jugement sera repoussé plus d’une vingtaine de fois, Salah Hamouri est condamné par un tribunal militaire israélien à sept ans de prison pour les « faits » reprochés. Sur conseil de son avocate israélienne, il accepte de plaider ­coupable, celle-ci lui avançant  : « Soit vous acceptez sept ans, soit ce sera pire. »
Le Quai d’Orsay se borne à répéter que la France mène « un engagement politique, diplomatique et consulaire sur le cas de Salah Hamouri » et qu’« il y a une mobilisation constante du ministère [des Affaires étrangères], y compris du président de la République ». Au Quai, on affirme que « l’objectif des autorités françaises est d’obtenir, dans le respect de l’indépendance de la justice israélienne, une issue humanitaire positive à la situation dans laquelle se trouve Salah Hamouri ». Mais de quel « respect » est-il question, face à un tribunal militaire dont l’armée commet toujours en toute impunité de nombreuses violations du droit international sur le sol palestinien ?
Quant à Nicolas Sarkozy, il n’a jamais reçu personnellement la mère du jeune homme, ni adressé le ­moindre courrier au gouvernement israélien. Le nom de Salah Hamouri n’a même jamais été prononcé publiquement par lui.

Un extrémiste juif accuse le Shin Bet

Ecrit par PNN - 15/07/2010
PNN - Une affaire qui pourrait éclabousser le Shin Bet : un extrémiste juif arrêté mardi concernant plusieurs crimes irrésolus dans les années 1990 affirme que le Shin Bet cherche à se venger. 
Chaim Pearlman, 29 ans, est connu de la police. Membre du Kach, mouvement juif d’extrême-droite créé par le rabbin Meïr Kahane, il a été condamné à plusieurs reprises pour divers motifs: pour violences sur des Palestiniens, pour avoir agité un drapeau israélien au Mont du Temple, pour avoir fait des graffitis ou encore avoir participé à des manifestations illégales.
Mercredi 14 juillet, la police israélienne lève son ordre de silence : Pearlman est arrêté dans le cadre de sept attaques au couteau de Palestiniens, dont deux mortelles, survenus à la fin des années 1990 dans le district de Jérusalem.
Dans toutes ces attaques, dont certaines sont survenues en plein jour, le point commun trouvé par la police d’après les descriptions des victimes est que l’assaillant masqué semble être un Juif orthodoxe.
Le Shin Bet conduit des recherches. Selon Pearlman, l’Agence de Sécurité Israélienne l’aurait approché en lui offrant 1500 shekels pour chaque information qu’il pourrait fournir concernant les meurtres.
C’est le début d’une collaboration entre Pearlman et le Shin Bet : Pearlman affirme que deux mois après la première rencontre, il approche l’Agence de sécurité« pour trouver un emploi ». Il s’agira d’assassiner Raed Salah, chef de la branche nord du Mouvement Islamique en Israël.
« Il (l’agent du Shin Bet) m’a demandé de venir avec une arme, de l’abattre et de poser une bombe sous sa voiture », raconte Pearlman. Selon lui, lorsqu’il suggère que cela peut susciter une guerre, l’agent lui répond « Oui. OK .»
Selon un rapport de la Chaîne 1, Pearlman aurait été recruté en 2000 par le Shin Bet pour fournir des informations sur des extrémistes juifs notoires. Pearlman affirme que le service de sécurité intérieur récompensait sa collaboration par de grandes sommes d’argent.
Quelques mois plus tard, il interrompt la relation, mais le Shin Bet le garde sous surveillance, selon le rapport.
De son côté, le Shin Bet affirme n’avoir contacté Pearlman que récemment et à titre informatif. « Toute affirmation suggérant que le Shin Bet a tenté de contraindre Pearlman est complètement infondée », affirme l’Agence de sécurité dans Ynet. Cependant, Haaretz rapporte des propos du Shin Bet, selon lesquels la relation aurait débuté en 2002.
En réponse à son arrestation, l’avocat de Pearlman, Adi Keidar, se fait menaçant : « le public israélien est sur le point d’assister à l’une des plus embarrassantes affaires, qui expose les méthodes utilisées par les services de sécurité, l’emploi de moyens illégaux pour contraindre un suspect à se connecter avec des actes auxquels il n’est pas lié .»
Leah Lev-On, juge à la cour magistrale de Petah Tikva, concédait mercredi que l’enquête allait être difficile et complexe.
La garde-à-vue de Pearlman a été prolongée d’un jour mercredi, malgré les demandes de la police en faveur de 15 jours supplémentaires. Pearlman est également suspecté de possession illégale d’arme à feu ainsi que de tentative de meurtre.

Un officier israélien reconnu coupable d'avoir fait tirer sur un Palestinien

Un tribunal militaire de Tel-Aviv a reconnu coupable hier un officier supérieur d'avoir ordonné, il y a deux ans, à un garde-frontière de tirer à bout portant une balle caoutchoutée sur un Palestinien menotté en Cisjordanie, a indiqué un communiqué de l'armée. Il est passible d'une peine maximale de trois ans de prison ferme.
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Les juifs britanniques voudraient qu'Israël négocie avec le Hamas

16/07/2010
Les deux tiers des juifs britanniques (67 %) souhaitent qu'Israël cède des territoires pour faire la paix avec les Palestiniens, selon une étude réalisée par l'institut Ipsos MORI et l'Institut de recherche sur la politique juive (JPR) basé à Londres. 52 % des sondés souhaitent qu'Israël aille encore plus loin et ouvre des négociations avec le Hamas. En outre, près des trois quarts des sondés (74 %) sont opposés à l'expansion des colonies qui existent actuellement en Cisjordanie. Et une large majorité de 78 % est en faveur d'une solution à deux États pour mettre fin au conflit avec les Palestiniens.
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Washington « croit fortement » à la reprise du dialogue direct

16/07/2010
« Je pense que nous croyons fortement qu'à un moment donné, les négociations directes, entre Palestiniens et Israéliens, vont reprendre », a déclaré hier le porte-parole du département d'État, Philip Crowley. « Je ne crois pas que nous puissions dire si c'est une question de jours ou de semaines », a-t-il ajouté. George Mitchell, l'émissaire américain pour le Proche-Orient, est arrivé hier dans la région pour une nouvelle série d'entretiens avec les deux parties, suivant le processus de négociations indirectes établi par Washington au printemps.
L'optimisme des Américains tranche avec les déclarations du Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas, qui s'est prononcé hier contre l'ouverture dans l'immédiat de pourparlers de paix directs. Le parti présidentiel fait un préalable à semblables négociations de la réalisation de progrès dans les « pourparlers de proximité ».
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Une campagne mondiale pour soutenir la mosquée sainte d'al-Aqsa

[ 15/07/2010 - 10:23 ]
Beyrouth – CPI
L'Association internationale d'al-Qods se prépare en coopération avec la coalition pour la Palestine et la commission de bienfaisance de la Palestine au Koweït pour lancer une campagne mondiale de soutien à la mosquée sainte d'al-Aqsa durant la 41e commémoration de son incendie, où la campagne durera du 19 juillet jusqu'au 9 septembre 2010, sous le titre "Initiez-vous…al-Aqsa est en danger".
La campagne vise à créer un état d'alerte au sein des peuples arabes et islamiques pour faire face aux agressions sionistes contre la mosquée sainte d'al-Aqsa et empêcher les sionistes d'arriver à leur but, ainsi que l'explication des dangers qui menacent al-Aqsa avant sa démolition, sous l'ombre d'un silence et négligence arabe, islamique et mondial, sans précédent.
Les organisateurs de la campagne ont dit, le mercredi 14/7 dans un communiqué de presse, que la campagne vient cette année au moment où le projet sioniste de judaïsation d'al-Qods atteint son sommet.
Le communiqué a dit que la campagne va travailler pour ouvrir de nouveaux horizons d'initiatives, sensibiliser les gens et propager la culture de cette initiative, parce qu'on peut beaucoup faire pour soutenir al-Aqsa, en conséquence, la campagne insiste de stimuler les gens arabes et islamiques pour traduire leur sentiment envers al-Qods et al-Aqsa à des actes à travers leur participation au soutien des Maqdissis.

L'Égypte empêche la caravane jordanienne "Ansar1" d'entrer dans ses territoires

[ 15/07/2010 - 10:45 ]
Amman – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont refusé, le mardi soir 14/7, de permettre à la caravane jordanienne "Ansar1" d'entrer dans leurs territoires à travers le port de Nuweiba pour se diriger vers la Bande de Gaza, sous prétexte du refus des services de la sécurité.
Le chef du convoi et président du syndicat des vétérinaires, Abdelfattah al-Kilani, a dit que les autorités égyptiennes ont interdit 138 membres d'entrer dans leurs territoires.
Il a déclaré dans ses déclarations de presse que le ministère égyptien des affaires étrangères a appelé son homologue jordanien à présenter une liste des noms des membres de la délégation qui accompagne ce convoi.
La direction du convoi suspendu à al-Aqaba contacte les responsables jordaniens pour faciliter la mission humaine de cette caravane, au moment où on se prépare pour organiser un sit-in devant le siège du consulat égyptien à al-Akaba jusqu'à l'entrée du convoi vers le côté égyptien.
Le gouvernement jordanien avait informé la délégation que l'ambassadeur de la Jordanie, au Caire, Dr. Hani al-Malki, contacte les autorités égyptiennes.
De leur côté, les masses médias et chaînes de télévisions se sont dirigées aux sièges de séjour de la délégation qui accompagne le convoi après les nouvelles qui parlent de l'interdiction égyptienne à l'entrée du convoi dans ses territoires.
Notons que le convoi jordanien anti-blocus "Ansar1" comporte 150 solidaires dont 17 femmes, ainsi que des aides humanitaires aux habitants de la Bande de Gaza.

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU accuse l’occupation israélienne

[ 15/07/2010 - 15:41 ]
Agences
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a accusé, hier, l’occupation israélienne d’avoir violé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques onusiens dans les territoires palestiniens occupés.
L’experte française, Christine Chanet, a attaqué fortement, lors du 3ème examen périodique universel d’Israël relatif à l’application du Pacte, qui a commencé hier, à Genève, le gouvernement de l’état de l'occupation en l'accusant de ne pas respecter le pacte de l’ONU.
La juriste a attaqué les réponses de l’occupation israélienne au sujet de ses attentas et agressions meurtriers, contre le Liban, ainsi que sa guerre contre la Bande de Gaza et son dernier assaut très sanglant contre les pacifistes de la flottille internationale, où  l’entité sioniste tentait de profiter du pacte pour justifier ses crimes solennels.
"Les réponses fournies par Israël à ce sujet étaient «laconiques et académique», alors que la question juridique n’est pas académique, d’autant plus qu’elle a des effets sur des milliers de personnes», a souligné Christine Chanet.
L’occupation israélienne a prétendu dans ses réponses écrites au Comité des droits de l’homme de l’ONU, que la législation sur les droits de l’homme et celle des conflits armés qui sont codifiés dans des systèmes législatifs différents, s’appliquent notamment dans des circonstances différentes.
La juriste, Christine Chanet a souligné que l’occupation israélienne devrait s’interroger sur la base juridique de ses agressions, assauts meurtriers,  et au respect du pacte de l’ONU.

Le Hamas estime grandement les efforts libyens pour briser l’embargo sioniste contre Gaza

[ 15/07/2010 - 11:31 ]
Damas - CPI
Le Hamas a estimé grandement les efforts de la Libye qui visent à briser l’embargo injuste de l’occupation israélienne contre Gaza, qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs, en violation à la loi internationale.
En commentant la déviation de la destination du cargo d’aide humanitaire vers Al Arich, le Hamas a condamné fortement les actes sauvages et honteux des forces pirates de la marine sioniste qui ont empêché le cargo d’aide d’arriver au port de Gaza.
Le Hamas a qualifié la piraterie des marins sionistes d'un acte sauvage, hors la loi, contre un cargo d’aide, dans les eaux internationales et en violation à la loi humaine et internationale, tout en confirmant que cet acte représente un durcissement du blocus arbitraire sioniste, au moment où l’état hébreu tente de tromper la communauté internationale et l’opinion mondiale d’avoir allégé le blocus contre les habitants de la Bande de Gaza.

Haniyeh : les interventions américaines paralysent le consensus palestinien

[ 15/07/2010 - 11:51 ]
Gaza – CPI
 Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que la fin des désaccords palestiniens internes et la réalisation du consensus national sont paralysées par une décision américaine.
Lors de l'ouverture de "l'Avenue de la flottille de Liberté" et le dévoilement d'une plaque d'honneur des martyrs du bateau turque "Marmara", dans la ville de Jabalia, au nord de la Bande de Gaza, Haniyeh a refusé les tentatives pour alléger seulement des parties du sévère blocus sioniste contre la Bande de Gaza, en soulignant que la fin totale de l'embargo sioniste a besoin de la continuation des convois, ainsi que le soutien de la nation arabe et islamique et la poursuite juridique contre l'occupation, en de l'explication de la tragédie continuelle de la Bande de Gaza à cause du siège sioniste.
Dans le même contexte, Haniyeh a attiré l'attention que son gouvernement a pu à travers les efforts de toutes les municipalités d'effectuer de nombreux projets et de développer l'infrastructure de plusieurs secteurs malgré tous les défis et la continuation du blocus.
Il a annoncé que son cabinet a pu réaliser l'autosuffisance dans plusieurs domaines durant la dernière période.
Finalement, Haniyeh a dit que le peuple palestinien a présenté beaucoup de sacrifices pour la libération de ses territoires et avoir sa propre décision, sous l'ombre de son rôle pour changer l'opinion générale au monde et démasquer l'occupation.

Les habitants du Golan occupé défendent un jeune accusé d'espionnage par l'occupation

[ 15/07/2010 - 13:32 ]
Panorama – CPI
Les masses médias sionistes ont dévoilé que la marche des habitants du village de Majdel Chams, au Golan syrien occupé, est venue sur la base des questions sécuritaires et politiques. 
Elles ont souligné que les policiers sionistes ont envahi une maison dans le village de Majdel Chams après l'arrestation du citoyen syrien, Fedda al-Chaer, près de l'aéroport de Lod, sous prétexte d'espionner et aider les ennemis.
Plus de deux mille habitants du village avaient encerclé les policiers sionistes qui ont envahi la maison, sous prétexte de chercher des documents qui condamnent son propriétaire qui est venu de l'étranger.
Les habitants du village ont été surpris par des appels à l'aide des habitants de cette maison qui se sont exposés aux attaques sionistes, sans aucune raison.
De violents affrontements ont éclaté dans cet endroit, où de nombreux habitants du village ont été blessés avant d'arriver à un accord et libérer les policiers sionistes qui ont donné l'assaut contre cette maison, mais sans prendre de documents.

L'occupation reprend le jugement du Cheikh Raed Salah

[ 15/07/2010 - 13:41 ]
Al-Qods occupée – CPI
 Le tribunal sioniste de Soulh, à al-Maskoubia, dans la ville occupée d'al-Qods, reprend le jeudi 15juillet 2010, ses séances pour juger le Cheikh Raed Salah, président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, à propos du dossier du dîner d'Al al-Halouani, à al-Qods, après les événements de la porte des Maghrébins en 2007.
La séance d'aujourd'hui va être tenue pour écouter les témoins du parquet général sioniste et la défense à propos de la liste des accusations contre le Cheikh Raed Salah après destruction des autorités occupantes à la porte des Maghrébins et ses alentours, au début de l'année 2007.
Il est prévu que cette séance vient simultanément avec la présence des solidaires qui soutiennent la question de la mosquée sainte d'al-Aqsa et le Cheikh Raed Salah.

Des préparations sionistes pour lancer des marches massives le mardi prochain

[ 15/07/2010 - 13:57 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des groupes extrémistes sionistes ont appelé leurs partisans à participere aux marches massives, ainsi que les festivals qui seront organisés, le mardi prochain, dans la vieille ville d'al-Qods occupée, à l'occasion de l'anniversaire de la destruction du prétendu temple juif.
Dans un communiqué publié, le mercredi 14/7, l'Association d'al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines a dit que ces groupes sionistes ont commencé une grande propagande pour ces marches qui seront accompagnées par des attaques contre les habitants d'al-Qods et leurs biens, ainsi que des assauts contre la mosquée sainte d'al-Aqsa et ses esplanades pour exécuter leurs rites.
Des groupes sionistes extrémistes avaient organisé, le lundi dernier, des marches massives à travers la cour d'al-Bouraq, en passant par les portes d'al-Aqsa vers la porte d'al-Rahma, où ils ont  organisé un sit-in et annoncé un document qui appelle à des invasions quotidiennes contre la mosquée sainte et ses esplanades, durant les 24 heures.

L’UE : La destruction des maisons palestiniennes à Al Qods est une violation au droit international

[ 15/07/2010 - 14:19 ]
Agences
«La destruction illégale des autorités occupantes israéliennes aux maisons des Palestiniens dans la partie Est d’Al Qods occupée, a été vivement critiquée par l’Union Européenne qui a dénoncé les récentes décisions de l’état de l'occupation», a déclaré une source bien informée.
L’Union Européenne a dénoncé la colonisation très étendue, à al-Qods, notamment après l'annonce de la municipalité de l'occupation dans la ville sainte d'avoir l'intention de construire de nouvelles colonies en détruisant les maisons et confisquant les terres palestiniennes.
Le président de l’exécutif européen, José Manuel Barroso, a dénoncé, à Bruxelles, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement illégal palestinien, Salam Fayyad, en affirmant que les décisions israéliennes sont illégales et violent la loi internationale.
«La destruction des maisons palestiniennes pour construire des colonies constitue un obstacle contre la paix et menace de rendre impossible d’accéder à une solution pour deux Etats (prétendus de paix)», a annoncé si M. Barroso, en indiquant qu’il est totalement inquiet de cette infraction de l’état de l’occupation contre les biens et droits palestiniens.
L’occupation a accentué, récemment, le colonialisme en accordant de nouvelles colonies à Al Qods-Est, et détruisant, le lundi passé, trois habitations palestiniennes, alors que plusieurs secteurs ont été dévastés également dans le quartier d’al-Essawia.

L'occupation refuse la libération de l'avocate, al-Essawi et ses deux frères

[ 15/07/2010 - 14:30 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un tribunal militaire sioniste qui se compose de 3 juges a tenu, le mercredi 14/7, une nouvelle séance dans la ville occupée d'al-Qods pour poursuivre la question de l'avocate captive, Chirine Tareq al-Essawi, et ses deux frères, Medhat et Raafat.
Le procureur sioniste a refusé la demande de l'avocat des captifs pour les libérer en échange des sommes d'argent, en lui demandant à présenter une réponse écrite sur l'acte d'accusation présentée contre eux, avant le 28 août, et en prolongeant leur arrestation jusqu'au 2 septembre prochain.
Le père de l'avocate a dit que la police sioniste a présenté au tribunal ses deux fils, Chirine et Raafat en laissant leur frère, Medhat, malgré sa présence dans la même cellule de son frère, dans la prison de Jelbou'e.
Il a ajouté que les avocats ont protesté contre la politique de la direction des prisons sionistes qui cachent volontairement l'un des trois frères.

La télévision sioniste dévoile un projet du « Shen Bet » pour assassiner le Cheikh Raed Salah

[ 15/07/2010 - 15:27 ]
Al Qods occupée- CPI
Les médias hébreux ont rapporté hier soir, le mercredi 14/7, en dévoilant la nouvelle de l’arrestation du colon extrémiste sioniste, Haïm Verlmen, allié au parti d’extrême droite et qui avait tué, auparavant, 12 Palestiniens, en soulignant qu'il a été payé par les autorités sionistes pour assassiner le chef du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés, Cheikh Raed Salah.
Les médias sionistes dont le site électronique «Y net» appartenant au journal «Edioth Ahronoth»,  et la 2ème chaîne hébreu, ont souligné que des proches de l’extrémiste «Haïm» qui a été arrêté par le «Shabak», et a servi ce service en lui donnant des renseignements en échange de 1500 Shekels pour chaque information.
Lors de son émission principale de 8 heure du soir, la  2ème chaîne a publié que l’extrémiste a reconnu qu’un agent du Shabak a tenté de le convaincre d’assassiner le Cheikh Raed Salah, mais il a refusé de crainte qu’une guerre ne soit déclenchée dans les territoires palestiniens occupés.