jeudi 8 juillet 2010

Allégation démagogique de la CIA au sujet de Ben Laden

Jeudi, 08 Juillet 2010 09:50 
Farsnews - Lors de l’entretien qu’il a accordé à Jake Tapper (ABC, This Week, 27 juin 2010), le directeur de la CIA Leon Panetta a indiqué que l’Agence ne disposait d’aucune information sur Oussama Ben Laden depuis qu’il a quitté l’Afghanistan pour le Pakistan (fin 2001). Engagé par la CIA en 1979, l'homme d'affaire saoudi-yéménite Oussama Ben Laden a dirigé le financement des Moujahidins afghans contre les communistes. Il se serait retourné contre les Etats-Unis lors de l’opération Tempête du désert (1991), et serait traqué depuis par la CIA. Cependant, contredisant cette version officielle, il a été hospitalisé en août 2001 à l’hôpital américain de Dubaï, sous la protection de la CIA, et y a reçu diverses personnalités politiques. L’Agence et le pouvoir politique le considèrent comme le commanditaire des attentats du 11 septembre 2001. Cependant, contredisant cette version officielle, le FBI n’a pas émis d’avis de recherche à son nom sous ce motif. Divers enregistrements audio et vidéo ont été attribués par la CIA à Oussama Ben Laden au cours de la décennie. Cependant, contredisant cette version officielle, les experts suisses de l’Institut Dalle Molle d’intelligence artificielle perceptive, qui font référence dans le monde en matière d’authentification sonore et visuelle, ont établi que ces enregistrements étaient tous des faux.  
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Mahmoud Abbas en quête du prix Nobel de la paix

Jeudi, 08 Juillet 2010 09:46 
Mehrnews -  Le chef de l'Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas veut recevoir le Nobel de la paix. C’est en tout cas ce que des diplomates européens auraient avoué au journal israélien Yediot Aharonot. Mahmoud Abbas a utilisé différents médiateurs pour convaincre le Comité Nobel norvégien de lui accorder le prestigieux prix. Les membres du Comité Nobel ont “été abordés récemment” par les amis associés d’Abbas. Parmi eux, l’ancien Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï. Et ce alors que le Hamas  estime que la reprise des négociations du compromis entre l'Autorité palestinienne et  le régime sioniste est un crime contre le peuple  palestinien et une couverture pour les crimes du régime de Tel-Aviv.  

Pour examiner la situation au Proche Orient : La Ligue arabe appelle à une réunion des pays signataires de la Convention de Genève

07-07-2010 | 22:38
La Ligue arabe a appelé les pays signataires de  la convention de Genève à se réunir pour l'examen de la situation au Proche  Orient notamment dans les territoires occupés et la bande de Ghaza.  Le secrétariat général de la Ligue arabe a chargé la représentation  arabe à Genève d'appeler officiellement les pays signataires de la Convention  de Genève à la tenue d'une réunion, a déclaré le chef du bureau du secrétaire  général de la Ligue arabe, M. Hicham Youssef à l'issue de la rencontre du SG  de la Ligue avec le représentant de la diplomatie suisse chargé du Proche Orient. Il a ajouté que l'envoyé suisse avait informé la Ligue arabe des  résultats des concertations en cours entre les différentes parties concernant  notamment la tenue de cette réunion.   Il a rappelé dans le même contexte que la Ligue arabe était en  contact permanent avec la Suisse concernant le conflit arabo-israélien ajoutant  que les concertations se poursuivaient en vue de convaincre certains pays ayant  émis des réserves quant à la tenue de cette réunion. Concernant les consultations pour la tenue d'une réunion d'urgence  de l'initiative arabe de paix, M. Youssef a indiqué que les contacts étaient  en cours à cet effet et tous les pays arabes étaient informés de la demande  présenté par la Palestine.     Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'initiative  arabe de paix devaient se réunir avant la fin du mois de juillet pour faire  examiner les mesures à prendre face aux violations et l'intransigeance  de l'occupant israélien et les résultats des négociations indirectes entre les  deux parties.

Entretiens Netanyahu-Gates

Jeudi, 08 Juillet 2010 09:14 
IRIB - Le Premier ministre du régime sioniste Benjamin Netanyahu a fait part de ses préoccupations. Mercredi, lors d'une rencontre avec le secrétaire américain de la Défense Robert Gates, le Premier ministre israélien a évoqué ses inquiétudes au sujet de la sécurité d'Israël, dont la contrebande d'armes par les Palestiniens, ont indiqué des responsables israéliens. Si les négociations de paix directes avaient lieu, Israël voudrait avoir le garanti qu'un éventuel État palestinien ne pourrait pas faire de contrebande d'armes lourdes dont des roquettes, a déclaré Netanyahu au patron du Pentagone. Netanyahu a aussi dit craindre que le départ des troupes américaines d'Irak ne soit source de nouvelles menaces à l'est du pays, risques dont Tel-Aviv n'a pas eu à se soucier au cours de la décennie écoulée. Netanyahu a aussi discuté avec Robert Gates de la possibilité pour Israël d'acheter aux États-Unis du «matériel de défense», sans que la nature de celui-ci ne soit précisée, afin de conserver son avantage stratégique sur ses voisins.
Le président américain Barack Obama a de son côté rassuré mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, que les Etats-Unis ne permettraient pas qu'Israël soit critiqué dans les instances onusiennes pour le désarmement nucléaire.  
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Ban Ki-moon rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

7 juillet 2010 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rencontré mercredi, au siège des Nations Unies à New York, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avec qui il a discuté du processus de paix au Moyen-Orient.
Les deux hommes ont notamment discuté de Gaza et du Liban. Leur rencontre a inclus une discussion en tête à tête, a précisé un porte-parole de M. Ban.

La veille, Ban Ki-moon avait salué les mesures annoncées par le gouvernement d'Israël destinées à accroître la quantité et le type de matériaux autorisés à entrer dans la Bande de Gaza. Il avait toutefois appelé à des avancées supplémentaires.

Le Secrétaire général s'était également félicité de l'accord destiné à faciliter le démarrage immédiat de la construction de 12 installations des Nations Unies pour l'éducation et la santé dans la Bande de Gaza.

Selon la presse, Israël a annoncé cet allègement du blocus de Gaza à la veille d'une rencontre entre le Premier ministre israélien et le Président américain Barack Obama qui s'est déroulée mardi à Washington.
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Washington réitère son engagement à assurer la sécurité de Tel-Aviv

Mercredi, 07 Juillet 2010 16:27 
Press TV - Dans une rencontre avec le Premier ministre du régime sioniste, le Président américain, Barack Obama, a réitéré l’engagement des Etats-Unis à assurer la sécurité d’Israël. Recevant, mardi, le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, à la Maison Blanche, le Président américain, Barack Obama, a réitéré l’engagement de son pays à assurer la sécurité de l’entité sioniste, lui garantissant, en plus, que la Conférence internationale sur la dénucléarisation du Moyen-Orient n’irait exercer aucune pression sur Israël. "Montrer du doigt Israël, à cause de son programme nucléaire, risque de compromettre l’occasion d’organiser cette conférence.", a averti Obama. Il a, également, promis que les Etats-Unis continueraient leur étroite coopération avec Israël, pour s’assurer que les programmes de contrôle d’armement ne portent pas  atteinte à la sécurité de l’entité sioniste.  
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BDS : Attention aux dattes du Ramadan 2010

France - 08-07-2010

Par ISM-France 
Attention, le jeûne commence dans quelques jours. Les sionistes en profitent pour, en plus d’occuper nos terres et faire le malheur de nos frères et sœurs en Palestine et au Liban, de nous vendre les dattes des colons.
Alors disons non, encore non, et toujours non.
Non aux dattes de types Medjoul et Deglet Nour, commercialisées sous les marques Jordan River, Jordan Plains, Bahri ou encore Bat Sheva, exportées de la Vallée du Jourdain par Agrexco.































Vive la Résistance en Palestine et partout contre le colonialisme sioniste, états-unien et européen.

A bas Israël, A bas les Etats-Unis.

ALMAOUT LIISRAIL ALMAOUT LIAMRIKA
TAHYA FALASTINE TAHYA ALMUKAWAMA

7 navires européens se joindront à la 2e flottille humanitaire pour Gaza

07/07/2010  
La "Campagne européenne pour la levée du blocus de Gaza" a annoncé que sept navires européennes vont se joindre à la deuxième flottille humanitaire internationale pour Gaza en vue de briser le blocus israélien.
L'organisation, dont le siège se trouve à Bruxelles, a dit dans un communiqué que des dizaines de ses activistes de différentes nationalités et des navires se joindront à la deuxième flottille de la liberté.
"La 2e flottille de la liberté donnera des surprises à Israël", affirme le communiqué, ajoutant que l'une des surprises est que sept navires européens rejoindront la flottille qui sera plus grande que la première.
La Campagne européenne pour la levée du blocus de Gaza a dit avoir reçu plus de 9000  demandes pour participer à la deuxième flottille pour Gaza.
La première Flottille de la Liberté transportait 750 activistes de plus de 40 pays, dont 44 officiels politiques et gouvernementaux arabes et européens, dont 10 députés algériens, plus de 10.000 tonnes de matériel médical, matériaux de construction, bois et 100 maisons préfabriqués, pour soutenir les dizaines de milliers de gens qui ont perdu leurs maisons dans la guerre israélienne de fin 2008-début 2009. Les bateaux transportaient aussi 500 fauteuils électriques pour handicapés, car la dernière guerre sioniste a laissé près de 600 handicapés à Gaza.

"Israël" utilise toujours les Palestiniens comme boucliers humains

07/07/2010  
Un rapport juridique spécialisé a dévoilé que les forces de l'occupation ont utilisé durant le mois de juin dernier, des journalistes comme des boucliers humains,   lors d'une marche pacifique contre le mur raciste sioniste, au nord de la Cisjordanie occupée.
Un rapport publié par le centre palestinien du développement et des libertés d'expressions, "Mada", a déclaré que les forces occupantes poursuivent leurs agressions contre les journalistes dans les territoires palestiniens, durant le mois de juin dernier, qui a témoigné des violations dangereuses dont l'utilisation des journalistes comme des boucliers humains, dont le cas du photographe de la chaîne de télévision de la Palestine, Fadi Al-Jioussi, qui couvrait une marche hebdomadaire, à Bilin.
Le rapport affirme que les journalistes et les photographes qui travaillent avec plusieurs agences médiatiques locales, arabes et étrangères ont été matraqués par les forces occupantes lors de leurs tentatives pour couvrir les agressions et violations des forces et colons sionistes contre les Palestiniens.
Le centre de Mada a exprimé son inquiétude de la campagne sioniste de provocation contre la chaîne d'al-Jazeera, tout en condamnant la décision du conseil français audiovisuel pour couper la diffusion de la chaîne palestinienne d'al-Aqsa.
Le rapport a exposé toutes les attaques et agressions sionistes contre les journalistes palestiniens lors de leur travail. 
Par ailleurs, plusieurs militaires israéliens ayant participé à l'offensive sur la Bande de Gaza l'an dernier feront l'objet de mesures disciplinaires et de poursuites, a annoncé  le principal procureur militaire d' « Israël ».
Dans un communiqué, il a annoncé qu'un soldat de l'infanterie serait poursuivi pour homicide involontaire pour son rôle dans la mort de deux Palestiniennes qui, selon certaines informations, brandissaient des drapeaux.
Le procureur a également précisé qu'un commandant de bataillon faisait l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir laissé ses hommes se servir d'un Palestinien comme bouclier humain. Un autre officier faisait l'objet de mesures disciplinaires pour avoir ordonné une frappe aérienne à proximité d'une mosquée.

Quand le Trésor américain soutient la colonisation

06 juillet 2010 
Le président des Etats-Unis, Barack Obama, reçoit ce mardi 6 juillet le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour lui parler processus de paix et colonisation. Il pourra lui procurer, s’il ne l’a pas déjà, le dernier rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme israélienne B’tselem selon lequel la superficie des terres controlée par les colonies israéliennes dépasse 42% de la Cisjordanie. Le rapport assure également que 21% des terres occupées par ces colonies ont été confisquées à des Palestiniens.
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En revanche, M. Obama s’efforcera sans doute de faire disparaître de la Maison Blanche le New York Times du jour et plus précisément un article qui indique qu’une quarantaine d’organisations américaines mettent à profit la législation américaine (le mécanisme de dons permettant des déductions fiscales) pour collecter des centaines de millions de dollars au profit de la colonisation (un sujet déjà traité par de nombreux blogs, voir ici et ) .
Le New York Times publie à l’appui de son enquête une carte (voir ci-dessous) qui montre que les organisations les plus radicales d’un point vue idéologique investissent dans les colonies isolées de Cisjordanie rebaptisée Judée Samarie (qui ne seront donc pas annexées à Israël dans le cadre d’un accord de paix, au contraire des “blocs” situés le long de la “clôture” érigée en territoire palestinien) ou bien à Jérusalem-Est, l’un des principaux enjeux du conflit.
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L’enquête du New York Times permet de croiser des figures déjà évoquées ici, comme Irving Moskowitz , l’un des financiers de la colonisation à Jérusalem-Est (grâce aux profits du jeu), un lobbyiste déchu, Jack Abramoff , ou bien le révérend John Hagee , représentatif des chrétiens fondamentalistes qui ont conclu une alliance tactique avec le nationalisme religieux juif. 

Hasbarapocalypse

mercredi 7 juillet 2010 - 10h:35
Frank Luntz - Coteret
Flottille : Echec lamentable de la diplomatie israélienne vers l’opinion publique US
The Israel Project (TIP), organisation de la Hasbara (propagande israélienne) aux Etats-Unis, a chargé un consultant politique républicain, Frank Luntz, de faire une étude sur l’efficacité de la diplomatie d’Israël sur l’opinion publique US à propos du fiasco de la Flottille.
TIP en a adressé les conclusions au cabinet du Premier ministre israélien où quelqu’un, sans attendre, les a communiquées en sous-main à Chico Menashe, correspondant de la Chaîne TV 10 News israélienne pour les questions diplomatiques.
Les conclusions de l’étude de Luntz sont sinistres pour Israël. En voici une idée :
  • 56% des Etats-uniens sont d’accord avec l’affirmation qu’il y a une crise humanitaire dans la bande de Gaza ;
  • 43% sont d’accord avec l’affirmation que la population de la bande de Gaza meurt de faim ;
  • (seulement) 34% approuvent l’opération israélienne contre la Flottille ;
  • (seulement) 20% « se sont sentis soutenir » Israël après l’annonce d’un allègement du blocus de la bande de Gaza.
Menashe : « Les chiffres sont troublants et inquiétants. Si telle est la situation chez nos grands amis les Etats-Unis, il est facile d’imaginer ce qu’elle doit être dans des pays moins compréhensifs. »
Frank Luntz analyse les résultats de la propagande de Netanyahu sur l’affaire de la Flottille.
Chaîne TV 10 News, 1er juillet 2010 - 20 h 38
Yaacov Eilon (présentateur TV) : Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est censé se révéler extrêmement convaincant devant la presse mondiale. Mais l’analyse d’un professionnel, un expert US, présentée hier à ses premiers collaborateurs, lui adresse de vives critiques. Les communications lancées par Netanyahu à propos de la Flottille font plus de mal que de bien. Notre correspondant politique, Chico Menashe, a pu obtenir les conclusions de l’étude.
Chico Menashe : les critiques sur les actuelles communications de relations publiques du Premier ministre Netanyahu et sur les relations publiques israéliennes en général émanent de l’élite des consultants en communication et des sondeurs internationaux, et de la bouche de Frank Luntz, considéré comme l’un des meilleurs consultants politiques américains, sondeur républicain, consultant de nombreux gouvernements à travers le monde et de dizaines d’entreprises parmi les plus importantes des Etats-Unis. Cette étude lui avait été demandée par l’organisation juive The Israel Project, pour tester les opinions du public états-unien sur les messages adressés au monde par Israël pendant et après l’incident de la Flottille. Il en résulte un document corrosif qui critique principalement la stratégie de communication de celui qui est considéré dans le monde comme le propagandiste numéro un d’Israël, le Premier ministre Netanyahu.
Netanyahu : Une fois encore, Israël doit faire face à l’hypocrisie et à une précipitation partiale à le juger.
Chico Menashe : A chaque fois que des porte-parole israéliens commencent en accusant la communauté internationale, écrit Luntz, ils sont lâchés par leur public. (surligné par moi, Menashe). Par exemple, les propos qu’a tenus Netanyahu après la Flottille sur l’hypocrisie du monde ont été rejetés par la plupart des Américains qui les ont entendus. Les conclusions ont été présentées hier soir aux membres importants du bureau de Netanyahu. Luntz a testé les opinions avec des groupes de discussion, pas dans le cadre d’un sondage. Il alerte sur un dérapage dangereux de l’opinion publique du seul pays considéré comme proisraélien, les Etats-Unis. Israël a raté des occasions faciles de modifier l’opinion publique mondiale, écrit-il, et les conséquences en sont importantes. L’opinion américaine se fait de plus en plus hésitante pour accepter des arguments qui soutiennent les positions israéliennes.
Ehud Barak : il n’y a aucune famine à Gaza, ni aucune crise humanitaire.
Netanyahu : Il n’y a aucune pénurie de nourriture, il n’y a aucune pénurie de médicaments, il n’y a aucune pénurie, d’aucuns produits.
Chico Menashe : Luntz dit qu’ Israël doit immédiatement cesser d’utiliser l’argument selon lequel il n’y a aucune famine ni aucune crise humanitaire dans la bande de Gaza. Selon lui, cela ruine irrémédiablement la crédibilité d’Israël quand on voit les images sur les écrans de télévision. Israël doit reconnaître qu’il y a un problème, dit-il, pour pouvoir gagner la sympathie du public. (surligné par moi). Luntz trouve inquiétant ce taux de 56% de participants qui sont d’accord avec l’affirmation qu’il y a une crise humanitaire dans la bande de Gaza, et pas moins étonnant celui de 43% de participants du public américain à l’être avec l’affirmation que la population de Gaza meurt de faim. Et même l’allègement du blocus qui était censé améliorer l’image d’Israël n’a pas eu l’effet escompté, selon Luntz.
Netanyahu : Hier, une décision importante a été prise par le cabinet Sécurité. Sa signification est claire. D’une part, elle permet à des produits civils d’entrer dans la bande de Gaza, et d’autre part, elle maintient le blocus militaire contre le Hamas.
Chico Menashe : La déclaration du bureau de Netanyahu comme quoi il allégeait le bouclage a gâché une occasion de gagner du soutien dans l’opinion publique internationale. (surligné par moi) Seuls 20% des Etats-uniens interrogés ont ressenti un soutien à Israël après cette déclaration. Selon Luntz, cela résume bien les dégâts occasionnés par la Flottille dans l’opinion publique américaine : seuls, 34% de l’opinion américaine soutiennent l’opération israélienne contre la Flottille, et il dit que c’est là un pourcentage dangereusement bas.
5 juillet 2010 - Coteret - traduction : JPP
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Entre Israël et Etats-Unis, convergence d’intérêts

publié le mercredi 7 juillet 2010
Monique Mas

 
[L’"allègement" du blocus de Gaza a permis à] Barack Obama de réaffirmer le soutien américain aux préoccupations sécuritaires d’Israël en lui évitant une enquête internationale. En retour, il attend un gage de bonne volonté de Benyamin Netanyahu.
Le président américain Barack Obama et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu se retrouvent aujourd’hui, 6 juillet 2010, à la Maison Blanche après plusieurs épisodes de tension liés en particulier à la poursuite de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, mais aussi au blocus du territoire palestinien de Gaza sous contrôle du Hamas islamiste. Un embargo qui porte aussi ombrage aux relations d’Israël avec la Turquie au grand dam de leur allié américain. Plus largement, c’est à la diplomatie occidentale que Benyamin Netanyahu doit apporter des gages de bonne volonté israélienne, Barack Obama comptant sur cette rencontre pour redorer son aura internationale en obtenant la reprise des négociations israélo-palestiniennes.
Visiblement, cette fois, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est demandeur de négociations directes avec les Palestiniens en place des « proximity talks », les pourparlers indirects qui sont du reste quasiment au point mort malgré les efforts du médiateur américain George Mitchell. A l’instar de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, Benyamin Netanyahu espère lui aussi donner à penser que le blocage des négociations incombe à ses adversaires. Quant à Barack Obama, il entend au moins éviter de voir le dossier dériver vers une proclamation unilatérale d’un Etat palestinien, ce qui mettrait les Occidentaux dans l’embarras.
Casserole régionale
Cette visite à Washington tant attendue, Benyamin Netanyahu doit l’accomplir en traînant « une casserole » régionale déplaisante pour l’administration Obama car elle concerne la Turquie, traditionnelle place-forte de l’influence américaine. Or le ton n’a pas cessé de monter entre les deux alliés de Washington depuis le 31 mai dernier et l’arraisonnement sanglant par l’armée israélienne de la flottille humanitaire internationale qui avait tenté de braver le blocus de Gaza, le territoire palestinien sous contrôle du Hamas islamiste.
La Turquie demande excuses et dédommagements pour ses neufs ressortissants tués au cours de l’opération. Israël invoque son droit souverain à la sécurité. Lundi 5 juillet, Ankara a même interdit le ciel turc aux avions militaires israéliens et rappelé son ambassadeur. En décembre 2008, c’est l’opération de représailles israéliennes contre Gaza, « Plomb durci », qui avait incité le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à suspendre les négociations directes. C’était aussi déjà le sort fait à Gaza qui avait jeté un froid dans les relations israélo-turques. Depuis lors, le blocus israélien du territoire palestinien est régulièrement l’objet de critiques internationales, l’affaire de la flottille portant à son comble l’indignation de ses détracteurs.
Israël a dû alléger son embargo, autorisant notamment lundi 5 juillet 2010 l’accès à Gaza de matériels de construction destinés à la réalisation de projets internationaux en faveur de l’Autorité palestinienne. La Maison Blanche a très officiellement salué l’initiative. En même temps, Washington a veillé à ce que la rupture ne soit pas consommée entre Israël et la Turquie. Et comme le souligne le directeur des programmes du think tank International Crisis Group, Robert Malley, ce bras de fer a été l’occasion pour Barack Obama de réaffirmer le soutien américain aux préoccupations sécuritaires d’Israël en lui évitant une enquête internationale. En retour, il attend un gage de bonne volonté de Benyamin Netanyahu.
Gel de la colonisation contre négociations directes
En mars dernier, lors de sa précédente venue à Washington, Benyamin Netanyahu avait quitté les Etats-Unis dans une atmosphère rendue glaciale par l’annonce israélienne de construire 1 600 logements de plus dans les Territoires palestiniens que ses colonies de peuplement ne cessent de grignoter. A la signature des Accords d’Oslo, en septembre 1993, sous Yitzak Rabin et Yasser Arafat, la Cisjordanie comptait 100 000 colons israéliens. Aujourd’hui, ils sont au moins 300 000. Il y aurait en outre 200 000 colons israéliens installés à Jérusalem-Est [1].
La colonisation immobilière s’est poursuivie en infraction totale avec les résolutions des Nations unies. Et sous la pression internationale, fin 2009, Israël s’était engagé à geler son programme de construction pendant 10 mois. Ce moratoire arrive à échéance le 27 septembre prochain, l’automne de tous les dangers, mais aussi une occasion à saisir comme l’indique l’analyste politique israélien Denis Charbit. D’après lui, « Benyamin Netanyahu pourrait accepter de reconduire le gel du programme de construction de 6 à 9 mois, en échange de quoi il demanderait à Mahmoud Abbas de revenir à des négociations directes ». C’est aussi ce que souhaite Barack Obama.
Gagner quelques mois de répit dans la colonisation israélienne, c’est très important aussi pour le président américain. Cela peut permettre le pire, c’est-à-dire par exemple de voir la Ligue arabe mettre à exécution sa menace de demander au Conseil de sécurité la reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Pour sa part, à défaut d’entrer dans ce que les Palestiniens considèrent comme le cœur du sujet, à savoir la question des frontières, des réfugiés et du futur statut de Jérusalem, Mahmoud Abbas pourrait se contenter dans l’immédiat de sauver la face avec une ouverture israélienne.
Comme le souligne Robert Malley, le défi à relever pour l’administration Obama, c’est de saisir l’occasion de la nécessité israélienne de se refaire une façade diplomatique et de trouver la « couverture politique » nécessaire à un retour du président de l’Autorité palestinienne à la table des négociations. Le tout sans avoir à parler d’échec des « proximity talks ». Cela permettrait aussi au président Obama d’afficher un succès personnel dans un dossier crucial pour les Etats-Unis, au plan intérieur et diplomatique.
publié par RFI
ajout de note : CL, Afps

Colonisation en Cisjordanie : Confiscation de terres palestiniennes, selon B’Tselem

publié le mercredi 7 juillet 2010
Radio-Canada avec Agence France Presse

 
Le jour de la rencontre entre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le président américain Barack Obama à Washington, où il sera question notamment du gel de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, un rapport de l’ONG israélienne B’Tselem révèle que 21 % de la surface des colonies en Cisjordanie sont des terres privées appartenant à des Palestiniens.
« 21 % des parcelles sur lesquelles ont été construites 121 implantations et une centaine d’avant-postes en Cisjordanie sont des terrains qu’Israël reconnaît comme étant des propriétés privées palestiniennes », écrit l’ONG.
« Les principales méthodes qu’Israël utilise sont la réquisition du terrain pour des nécessités militaires, sa déclaration ou son enregistrement comme terrain de l’État, et l’expropriation pour des besoins publics », explique B’Tselem [1].
Le rapport souligne que quelque 300 000 Israéliens vivent actuellement dans les colonies en Cisjordanie, et environ 200 000 autres dans le secteur oriental de Jérusalem conquis et annexé par Israël en juin 1967. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale, qui considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé.
Ce rapport pourrait donner des munitions au président américain pour tenter de convaincre M. Nétanyahou de poursuivre le moratoire de dix mois de la construction dans les colonies que le gouvernement israélien, qui expire à l’automne.
Mais la tâche semble difficile au vu des déclarations de responsables israéliens quelques jours avant le départ de M. Nétanyahou à Washington.
« Il n’y a pas le moindre doute : la construction reprendra en Judée-Samarie [Cisjordanie] immédiatement après l’échéance prévue du gel » le 26 septembre, a déclaré à la radio militaire Limor Livnat, ministre de la Culture et des Sports.
« Le gouvernement a ordonné un gel temporaire, et cette décision est intangible. Il n’est pas question pour Israël d’essayer, au prix de concessions, de convaincre les Palestiniens d’engager des négociations de paix directes », a ajouté Mme Livnat.
Mme Livnat est membre du parti Likoud (droite) de M. Netanyahu.
Également interrogé mardi par la radio militaire, le député du Likoud Ofir Akounis, un proche de M. Nétanyahou, a également affirmé que « le gel de la construction en Judée-Samarie [Cisjordanie] ne continuera[it] pas après le 26 septembre ».
Selon lui, « M. Nétanyahou va essayer de convaincre le président Obama d’exercer des pressions sur les Palestiniens pour qu’ils engagent des pourparlers de paix directs avec Israël ».
Car la priorité du premier ministre israélien est la reprise des négociations directes avec les Palestiniens. Or, ces derniers ne veulent pas reprendre les négociations directes avec les Israéliens sans l’arrêt de la construction des colonies en Cisjordanie.

Un manche à balai peut tirer

publié le jeudi 8 juillet 2010
Uri Avnery – 3 juillet 2010

 
Une victoire est une victoire. Une grande victoire est préférable à une petite victoire, mais une petite victoire est préférable à une défaite.
Cette semaine, nous avons remporté une victoire.
Immédiatement après la constitution de la Commission Turkel chargée d’enquêter sur l’incident de la flottille, Gush Shalom a déposé auprès de la Cour Suprême une requête contre sa nomination. Nous exigions son remplacement par une Commission d’Enquête d’État à part entière. L’audience de la Cour était fixée à vendredi dernier. Mais jeudi après-midi, le bureau du procureur général a appelé notre avocat, Gabi Lasky : le Premier ministre a décidé au dernier moment d’accroître les pouvoirs de la commission, et le gouvernement était sur le point de confirmer le changement. En conséquence, le Procureur Général nous demandait d’accepter l’ajournement de l’audience à dix jours.
Pas un seul journal israélien n’a publié un mot sur notre demande – une chose impensable s’il s’était agi de l’initiative d’une organisation de droite. Mais après le changement, il devenait impossible de l’ignorer plus longtemps : presque tous les journaux signalaient que notre demande avait joué un rôle important dans la décision de Nétanyahou.
Jacob Turkel et son ami, Jacob Neeman, le ministre de la Justice qui l’avait désigné, était arrivés à la conclusion qu’ils auraient été battus devant la Cour. Voilà pourquoi Turkel a demandé une augmentation du nombre des membres de la commission ainsi qu’un accroissement de ses pouvoirs.
Au départ, la commission ne s’était vue attribuer aucun statut juridique. Nétanyahou demandait simplement à trois charmantes personnes de vérifier si les actions du gouvernement étaient conformes au droit international, rien de plus. Maintenant, semble-t-il, elle se verra attribuer le statut de “Commission d’Enquête Gouvernementale”, mais absolument pas celui de “Commission d’Enquête d’État”. Il y a une différence considérable entre les deux.
L’INSTITUTION appelée “Commission d’Enquête d’État” est spécifiquement israélienne. Elle se fonde sur une loi spéciale, dont nous pouvons tous être fiers.
Elle a des antécédents historiques intéressants. Au début des années 60, le pays était déchiré par une polémique au sujet de l’affaire Lavon, relative à un certain nombre d’attaques terroristes perpétrées en Égypte par un réseau d’espions israéliens. L’opération tourna mal, les membres du réseau furent pris, deux d’entre eux furent pendus et la question se posa de savoir qui avait donné l’ordre. Le ministre de la Défense, Pinhas Lavon, et le chef du renseignement militaire, Benjamin Gibli, s’accusaient mutuellement. (Plus tard j’ai interrogé Yitzhak Rabin à ce sujet et il m’a déclaré : “Lorsque vous avez affaire à deux menteurs pathologiques, comment pouvez-vous savoir ?”)
David Ben-Gourion insista fortement pour obtenir une “Commission d’enquête judiciaire”. Cela devint presque une obsession pour lui. Mais à l’époque le droit israélien ne connaissait pas une telle instance. L’émotion gagna, le gouvernement tomba et l’avocat du parti travailliste, Jacob Shimshon Shapira, accusa Ben-Gourion de fascisme.
Il semble que Shapira éprouva du remors pour cette accusation, et c’est ainsi que, lorsqu’il devint ministre de la Justice, il élabora une loi exemplaire pour la désignation d’une “Commission d’enquête d’État” qui ressemblerait à un tribunal normal. Il proposait qu’une telle commission ait le pouvoir de convoquer des témoins, de leur demander de témoigner sous serment (avec les sanctions habituelles en cas de parjure), de leur faire subir des contre-interrogatoires, d’exiger la production de documents, etc. Il proposait aussi que la commission prévienne toute personne dont les intérêts pourraient être lésés par ses découvertes et qu’elle leur accorde le droit d’être représentées par un avocat.
En tant que membre de la Knesset à l’époque, je proposai deux amendements qui me semblaient importants. Le projet de loi stipulait que la Cour Suprême désignerait les membres de la commission, mais laissait au gouvernement le soin de décider de la création d’une telle commission et de son champ de compétence. Je fis valoir que cela ouvrirait la porte à des manœuvres politiques, et je proposai de conférer aussi à la Cour Suprême le pouvoir de créer une commission et d’en définir le champ de compétence. Mes amendements furent rejetés. L’affaire actuelle montre combien ils étaient nécessaires.
La loi fournit une alternative – la désignation d’une “Commission d’enquête gouvernementale”, qui jouit d’une position bien moins forte. Elle se différencie d’une commission “d’État” par un élément extrêmement important : ses membres ne sont pas nommés par le président de la Cour Suprême, mais par le gouvernement lui-même.
Il y a là, naturellement, une différense considérable. Quiconque possède des notions élémentaires en matière politique comprend que celui qui désigne les membres d’une commission en influence fortement les conclusions dès le départ. Si un colon de Qiryat-Arba est désigné pour présider une commission sur la légalité des colonies, sa conclusion peut très bien n’être pas tout à fait la même que celle d’une commission présidée par un membre de La Paix Maintenant.
Cela a été prouvé dans le passé. Après le massacre de Sabra et Chatila, le Premier ministre Menachem Begin commença par refuser la désignation d’une Commission d’enquête d’État. Pourtant, sous la pression de l’opinion publique israélienne, il fut obligé d’y consentir et la Commission fit quitter le ministère de la Défense à Ariel Sharon. Ehoud Olmert s’en est souvenu et en a tiré la conclusion : après la seconde guerre du Liban, il refusa obstinément de créer une “Commission d’État” et donna simplement son accord à une “Commission gouvernementale”, dont il nomma lui-même les membres. Sans surprise, il s’en sortit indemne.
LA DÉSIGNATION de la commission Turkel a été accueillie par l’opinion publique israélienne avec un cynisme évident. Les mêmes médias qui avaient de façon quasi unanime apporté leur soutien à l’attaque de la flottille étaient maintenant unis dans leurs attaques contre le pauvre Turkel et sa commission. Ils plaisantaient sur l’âge avancé de ses membres, l’un d’entre eux ne pouvant se déplacer qu’à l’aide d’un assistant philippin. Tous les commentateurs conviennent que la commission n’a pas été constituée pour tirer l’affaire au clair, mais seulement pour aider le président Barack Obama à faire obstruction à une commission d’enquête internationale.
Tous furent d’accord pour considérer que c’était une commission ridicule dépourvue de pouvoir, que sa composition était navrante et son champ de compétence secondaire. Il parait que le juge Turkel lui-même en ait éprouvé de la honte. Après avoir accepté sa désignation aux conditions de Nétanyahou, cette semaine il a menacé de démissionner si ses pouvoirs n’étaient pas étendus. Nétanyahou a cédé.
Jakob Turkel, 75 ans, est une personne honnête, née dans le pays, fils d’émigrants venus d’Autriche (Turkel, en réalité Türkel, est un nom allemand signifiant “petit Turc” – c’est plutôt ironique pour une personne chargée d’enquêter sur l’attaque d’un navire turc). Il est religieux et son passé de juge témoigne d’une orientation à droite. Par exemple : il a statué que la conduite criminelle du citoyen d’extrême droite Moshe Feiglin n’était pas “infamante”, lui permettant ainsi de se présenter aux élections. Il a refusé de condamner Rabbi Ido Alba pour provocation, après que le rabbin eut déclaré que le meurtre de non-Juifs est approuvé par la religion juive. Il a pris la décision d’acquitter Benjamin Ze’ev Kahane, le fils de Meir Kahane, d’une accusation de provocation. Lorsqu’Ehoud Barak était Premier ministre, Turkel arrêta qu’il n’était pas habilité à conduire des négociations de paix en raison de la proximité des élections. Et ainsi de suite.
LA DÉCISION DE NÉTANYAHOU d’accroître les pouvoirs de la commission, de façon qu’elle puisse convoquer des témoins, est loin de ce qui est nécessaire. La commission n’aura pas le pouvoir d’enquêter sur la façon dont a été décidé le blocus de Gaza et par qui, sur la façon dont a été prise la décision d’attaquer la flottille, sur la façon dont l’opération a été préparée et sur la façon dont elle a été menée. Nous ne voyons par conséquent aucune raison de retirer notre requête auprès de la Cour Suprême pour qu’elle supprime la commission Turkel et qu’elle désigne une Commisssion d’enquête d’État officielle. Et cela d’autant plus que Turkel lui-même, une semaine avant sa désignation, avait appelé à la désignation d’une Commission d’enquête d’État.
Quelles en sont les chances ? Pas les meilleures. La Cour Suprême ne peut interférer dans cette affaire que si nous prouvons que la décision du gouvernement est “extrêmement déraisonnable”. Et pourtant, dans le passé, des Commissions d’enquête d’État ont été désignées pour des questions beaucoup moins importantes que cette affaire qui a ébranlé la confiance de l’opinion publique israélienne dans l’armée et le gouvernement, a monté le monde entier contre nous et porté un sérieux coup à nos relations avec la Turquie. Si ce n’est pas là une question d’“intérêt public”, comme la loi l’exige, de quoi s’agit-il ?
Une plaisanterie juive concerne une femme qui fit tomber un plat de nourriture dans la cuvette des WC. Lorsqu’elle demanda au rabbin si elle était encore casher, il répondit : “casher mais puante”. La Cour pourrait prendre son arrêt dans cet esprit.
Turkel et ses collègues peuvent évidemment surprendre ceux qui les ont nommés et élargir le champ de leur enquête. De telles choses se sont déjà produites dans le passé. Et un autre dicton juif dit : “Si Dieu le veux, même un manche à balai peut tirer.” Mais les chances en sont minces.
CETTE AFFAIRE a des implications qui dépassent de loin l’incident de la flottille. Cela vaut la peine de s’y arrêter.
La plupart des critiques d’Israël, spécialement à l’étranger, voient le pays comme un bloc monolithique. Selon cette vue, tous ses citoyens (juifs) marchent au pas derrière leur gouvernement de droite, mus par une sombre idéologie, soutenant l’occupation et les colonies et commettant des crimes de guerre. C’est en l’occurrence, l’image en miroir des admirateurs d’Israël dans le monde qui, eux aussi, voient Israël comme un bloc monolithique, avec tous les citoyens marchant fièrement derrière leurs dirigeants courageux et décidés – Benjamin Nétanyahou, Ehoud Barak et Avigdor Lieberman.
La vérité est très différente de ces deux caricatures. Il suffit à un visiteur étranger de séjourner quelques semaines en Israël et de prendre contact avec la population pour voir que la réalité est beaucoup, beaucoup plus complexe. (Et même, j’ose dire qu’à toute personne qui n’a pas fait cette expérience il n’est pas possible de comprendre ce qui se passe ici.)
Toutes les sociétés humaines sont complexes et présentent plusieurs visages, et la société israélienne, avec son passé unique, est plus complexe que la plupart. L’affaire de la flottille – d’importance relativement faible mais très caractéristique – le met de nouveau en évidence.
L’exigence de faire la vérité sur cette affaire participe de la bataille pour la démocratie israélienne, pour la réputation de la Cour Suprême, et concerne même la nature de l’État.
Certains voient ce combat comme une bataille entre deux grands blocs – d’un côté, la droite nationaliste, religieuse, militariste, antidémocratique et de l’autre la gauche libérale, démocratique, laïque, pacifique.
Quiconque a en tête une telle représentation imagine quelque chose comme la bataille de Waterloo où deux grandes armées s’affrontent sur le champ de bataille et l’une l’emporte sur l’autre. Mais la lutte pour Israël s’apparente davantage à un combat médiéval où l’affrontement de deux armées devient une mêlée de milliers de duels, un contre un, et peut se prolonger longtemps.
LA BATAILLE pour Israël est en réalité faite de centaines de milliers de petites batailles qui se livrent dans mille et une zones différentes. Tous les citoyens israéliens sont impliqués – soit de façon active soit de façon passive, juges et professeurs, officiers de l’armée et politiciens, électeurs et soldats, militants et spectateurs, journalistes et idoles des jeunes, travailleurs et gros industriels, rabbins et anti-religieux, militants pour l’environnement et militants sociaux – chacun de nous, par ce qu’il fait et ce qu’il ne fait pas, est partie prenante à cette bataille sur le caractère de notre État.
La lutte contre l’occupation et contre les colonies participe de cette guerre. La guerre elle-même a pour objet l’identité de la société israélienne, une société encore en gestation. Cette guerre est encore loin de sa conclusion. Quiconque pense que la fin est en vue, que ceci ou cela “doit” arriver, de telle façon et pas autrement, est dans l’erreur. Une défaite dans une bataille et même dans une suite de batailles, ne sera pas décisive, parce qu’il y aura encore davantage de batailles dans les jours à venir. Quand des millions de gens sont impliqués – hommes et femmes, jeunes et vieux, Juifs et Arabes, Occidentaux et Orientaux, orthodoxes et laïques, riches et pauvres, anciens et nouveaux immigrants, tout le vaste spectre de la société israélienne – rien n’est assuré à l’avance.
La controverse à propos de la commission Turkel, tout comme le combat pour la libération de Gilad Shalit et les autres luttes qui se déroulent en ce moment en Israël, doit être vue sous cet éclairage – comme de petits fragments d’un combat grand, long et continu, dans lequel les actes que nous aurons commis comme ceux que nous aurons omis de faire seront décisifs pour l’avenir de notre État.
C’était là, après tout, l’objectif de toute l’aventure historique de la création d’Israël : prendre en mains notre destin et en assumer les conséquences.
Article écrit en hébreu et en anglais le 3 juillet 2010, publié sur le site de Gush Shalom – Traduit de l’anglais "A Broomstick Can Shoot » pour l’AFPS : FL

Le secteur agricole durement frappé par le blocus de Gaza

Ecrit par Administrator
07/07/2010
Rami Al Meghari – Gaza – traduit par Bastien Z. Des officiels des Nations Unies estiment que les quatre années de blocage d’Israël sur la bande de Gaza ont généré des pertes atteignant 280 millions de dollars dans le domaine agricole. Selon Philip Lazerini, chef du bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires occupés, le secteur agricole est « au bord de l’effondrement ».
« Le blocage ne laisse pas passer assez de matériel pour que les fermiers puissent subvenir à leurs propres besoins. Les fermiers doivent utiliser des équipements rouillés, ou doivent les réparer. Les bergers sont à court de médicaments pour traiter leurs animaux », témoigne Lazerini.
Les fermiers de Gaza ont centré leur production sur les cultures essentielles : tomates, concombres, patates, pastèques. Mais obtenir des graines et des engrais est difficile.
Suleiman Eid, fermier depuis plus de 40 ans dans le village d’Alzawayda dans la bande de Gaza, fait part de la difficulté à obtenir des fertilisants découlant de l’interdiction israélienne. Ceux qui proviennent d’Egypte ne sont « pas suffisants ou de mauvaise qualité », affirme le fermier, et de nombreux produits chimiques nécessaires aux cultures sont indisponibles.
Les fermiers de Gaza jouent un rôle crucial dans l’alimentation des 1,5 millions d’habitants de la bande côtière. Ils exportent aussi : des fraises et des fleurs, entre autres. Mais le blocus a fait chuter le nombre de fleurs exportées annuellement de 32 millions à 700.000 depuis sa mise en place.
Autre secteur vital à Gaza : la pêche. Elle constitue une importante source de protéines pour les familles. Les accords d’Oslo de 1993 laissaient aux pêcheurs la possibilité de s’éloigner des côtes de Gaza jusqu’à 12 miles nautiques. Maintenant, les navires ne peuvent pas se rendre à plus de 2 ou 3 miles nautiques du bord, contraints de pêcher dans des zones où les ressources en poisson déclinent.
« La pêche souffre de beaucoup de restrictions, d’autant plus que tous les pêcheurs travaillent dans le même zone »déplore Maher Aldana, pêcheur de la ville côtière de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Sous la pression internationale, Israël a récemment assoupli le blocage à la suite de l’attaque meurtrière sur le convoi d’aide qui se dirigeait vers Gaza.
Raed Fattouh, officiel de l’Autorité Palestinienne en charge de la coordination de l’entrée de biens dans la bande de Gaza, confirme qu’Israël a récemment autorisé l’entrée à Gaza de convois contenant des graines et des outils de pêche.
« Actuellement, les Israéliens autorisent 600 différents articles, contre 130 auparavant », témoigne-t-il, tout en soulignant la pénurie de matériaux bruts, notamment de ciment, encore frappés d’interdiction. Selon lui, d’autres biens, devraient bientôt être autorisés : appareils électroniques, sauce tomate, chocolats, chips, jouets pour enfants. Des convois de ciment et d’acier seront utilisés pour les projets de construction de l’ONU.
Jamal Alkhudari, membre du Parlement de Gaza et chef du comité populaire pour briser le blocus israélien, déplore que 350 biens soient toujours interdits à Gaza. Pour lui, il s’agit d’une « preuve substantielle » que le blocus est toujours là. L’assouplissement de celui-ci ? Une manœuvre, selon  Alkhudari, qui permet de « relâcher la pression internationale d’un côté, et de légitimer le blocus de l’autre .»
Selon le ministère de l’Agriculture du Hamas, 12.000 pêcheurs sont actuellement sans emploi, et plus de 400 bateaux de pêche ne sont plus utilisés.
Rami Al Meghari est un journaliste palestinien qui correspond depuis Gaza avec de nombreux journaux en anglais et en arabe. Contact : ramimunir@gmail.com
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La Pologne va extrader un agent israélien présumé vers l’Allemagne

08/07/2010
Affaire Mabhouh La Pologne va extrader vers l'Allemagne un agent israélien présumé arrêté à Varsovie, sur demande du parquet fédéral allemand dans le cadre de l'affaire de l'assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un fondateur de la branche armée du Hamas, a annoncé hier un tribunal polonais. « Le tribunal a décidé de transférer le prévenu vers l'Allemagne pour que la procédure pénale puisse se poursuivre », a déclaré le juge Tomasz Calkiewicz. « Le tribunal ne se prononce pas sur la culpabilité d'Uri Brodsky. Il ne fait que vérifier si la demande d'extradition est conforme sur le plan formel et que le prévenu est bien la personne concernée », a déclaré le juge.
L'homme a été amené au tribunal régional de Varsovie sous escorte renforcée, surveillé par sept agents d'unités spéciales de la police polonaise cagoulés et armés. En entrant puis en sortant de la salle d'audience, il cachait son visage avec la capuche de sa veste et avec ses mains menottées. Dans la salle, il tournait le dos aux journalistes. Il dispose de trois jours pour faire appel.
L'homme avait été interpellé le 4 juin à l'aéroport de Varsovie, en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par l'Allemagne. Il est soupçonné de complicité dans l'obtention illégale d'un passeport allemand, dans l'affaire de l'assassinat du responsable palestinien, retrouvé mort le 20 janvier dans un hôtel de Dubaï. Il est aussi soupçonné d'espionnage.
Une semaine après son arrestation à Varsovie, deux ministres israéliens ont demandé à la Pologne de rapatrier M. Brodsky directement en Israël. Le Premier ministre polonais Donald Tusk avait alors qualifié l'affaire de « délicate ». 

Un document secret sur une coopération israélo-US sur le nucléaire ?

08/07/2010
Au mois de mai, l'administration américaine avait provoqué une vive inquiétude en Israël en soutenant une initiative égyptienne devant la conférence de révision du Traité de Non-prolifération (TNP) proposant des négociations pour dénucléariser le Proche-Orient. Mardi, Barack Obama a rassuré Benjamin Netanyahu en lui disant que Washington restait fidèle à sa ligne traditionnelle et en justifiant à mots couverts la nécessité pour les Israéliens de disposer d'armes stratégiques. « Nous croyons fermement que, compte tenu de sa taille, de son histoire, de la région dans laquelle il se trouve, des menaces existant contre nous, contre lui, Israël a des exigences uniques en matière de sécurité », a dit le président américain.
La radio israélienne a en outre rapporté hier, selon le quotidien Haaretz, que les Etats-unis ont envoyé à l'Etat hébreu un document secret soulignant l'engagement américain pour une coopération bilatérale dans le domaine du nucléaire. Selon la radio de l'armée, Washington se serait engagé à vendre à Israël des matériaux utilisés pour produire de l'électricité ainsi que de la technologie nucléaire. De nombreux pays refusent de coopérer avec Israël sur les questions nucléaires car l'Etat hébreu n'a pas adhéré au TNP. En refusant d'adhérer au TNP, Israël n'a pas à se parjurer sur sa politique stratégique et évite l'inspection de ses installations nucléaires par l'AIEA. Depuis quarante ans, Washington respecte avec constance l'« ambiguïté stratégique » de son allié sur sa politique nucléaire.

Ashton va se rendre en Israël et à Gaza la semaine prochaine

08/07/2010
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton va se rendre en Israël et à Gaza les 17 et 18 juillet, a indiqué hier son entourage. Les Israéliens ont réagi positivement à sa demande de se rendre à nouveau à Gaza, mais elle le fera « séparément » de la visite prévue fin juillet des chefs de la diplomatie d'Allemagne, de Grande-Bretagne, d'Espagne, de France et d'Italie. Mme Ashton s'était déjà rendue à Gaza le 18 mars. Elle a l'intention de se faire une idée « par elle-même de la situation sur le terrain » dans le territoire contrôlé par le Hamas, a précisé son entourage.

Netanyahu redoute le départ des troupes américaines d’Irak

08/07/2010
 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré hier à New York le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Il s'est présenté à l'ONU, où Israël n'a pas toujours bonne image auprès des 192 États membres à cause de l'interminable conflit palestinien, quelque peu rasséréné par un entretien chaleureux mardi avec le président américain Barack Obama. Mais sa rencontre de M. Netanyahu avec le chef de l'ONU Ban Ki-moon, à New York, a porté sur au moins trois points sensibles : le blocus de Gaza, l'enquête sur l'assaut de la flottille turque et la colonisation.
Mardi, le secrétaire général, tout en se félicitant des nouvelles mesures israéliennes pour assouplir le blocus de Gaza, avait appelé à faire encore davantage. « Nous sommes prêts à faire davantage (...) Des choses comme davantage de liberté de mouvements, certains projets économiques », a déclaré M. Netanyahu à la chaîne de télévision américaine ABC, peu après son entrevue avec M. Ban. L'ONU appelle depuis longtemps à la levée pure et simple du blocus de Gaza.
Israël a autorisé lundi l'accès à Gaza de biens de construction destinés à des projets de la communauté internationale approuvés par l'Autorité palestinienne, initiative saluée par les acteurs internationaux et les ONG qui attendent désormais des actes. Dans une déclaration adressée hier à la Cour suprême d'Israël, le ministère de la Défense annonce, par ailleurs, que le récent allègement du blocus de Gaza en place depuis quatre ans n'est pas étendu au droit de circulation de ses habitants.
Israël est sous pression pour qu'il assouplisse le blocus en vigueur depuis quatre ans, après l'arraisonnement fin mai par des commandos israéliens d'une flottille humanitaire internationale pour Gaza, lors duquel neuf Turcs ont péri et qui a suscité un tollé à travers le monde. M. Ban est partisan d'une enquête internationale sur les circonstances de cet assaut, effectué dans les eaux internationales. En outre, la question de la prolongation du moratoire sur la construction dans les colonies israéliennes de Cisjordanie, décrété par M. Netanyahu sous pression américaine et expirant le 26 septembre, pourrait être abordée à l'ONU, alors qu'elle ne l'a pas été évoquée en public mardi après la rencontre Obama-Netanyahu. À l'issue de cette entrevue, M. Obama avait exprimé le souhait que des négociations directes israélo-palestiniennes puissent commencer « bien avant » la date de l'expiration du gel partiel de la colonisation.
Sur ce plan, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré hier à Vilnius que des discussions directes entre Israël et les Palestiniens pourraient débuter en « septembre ». Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a néanmoins déclaré hier attendre des « signaux » israéliens sur les questions de la sécurité et des frontières avant d'accepter une reprise des négociations de paix directes.
« Nous voulons que le président Abbas saisisse ma main, entre avec moi dans une pièce, s'asseye et négocie un accord de paix définitif entre Israël et les Palestiniens, » a dit M. Netanyahu à la chaîne de télévision américaine. Il s'est dit confiant qu'un accord de paix au Proche-Orient, qui se refuse depuis des décennies aux dirigeants israéliens, palestiniens et américains successifs, peut être conclu. « Ne soyez pas si sceptiques a insisté M. Netanyahu. Placez haut la barre de vos espoirs. C'est l'été et nous pouvons faire des miracles si nous le voulons vraiment. »
Peu avant sa rencontre avec M. Ban, le Premier ministre israélien s'était entretenu avec le secrétaire américain de la Défense Robert Gates au sujet de la sécurité de son pays. En cas de pourparlers directs de paix, Israël voudra s'assurer qu'un éventuel État palestinien ne pourra pas faire de contrebande d'armes lourdes telles que des roquettes, a expliqué M. Netanyahu au chef du Pentagone, selon ce qu'ont rapporté ces responsables. Selon eux, M. Netanyahu a aussi dit craindre que le départ des troupes américaines d'Irak ne soit source de nouvelles menaces venant des régions à l'est du pays, risques dont l'État hébreu n'a pas eu à se soucier au cours de la décennie écoulée. 

L'occupation démolit deux maisons et un atelier à Naplouse

[ 07/07/2010 - 09:57 ]
Naplouse – CPI
 Les autorités de l'occupation ont informé deux Palestiniens dans le village de Barka, au nord-ouest de la ville de Naplouse, qu'ils doivent démolir leurs maisons sous prétexte qu'elles s'opposent avec les conditions sionistes et sont construites dans les régions (C) selon l'accord d'Oslo.
Des sources locales bien informées ont dit que les forces occupantes ont informé trois Palestiniens qu'ils doivent démolir deux maisons et un atelier de métal, situé à l'ouest du village, malgré qu'ils  existent dans ce lieu depuis des dizaines d'années.
Les sources ont affirmé que ces maisons ont été construites sur la base des permis de construction.

De violents affrontements à Arara dans les territoires palestiniens occupés en 1948

[ 07/07/2010 - 10:09 ]
Al-Nassera – CPI
De nombreux palestiniens ont été blessés alors que plusieurs ont été arrêtés lors de violents affrontements qui ont éclaté, ce matin mercredi 7/7, entre les forces occupantes et les citoyens palestiniens dans le village d'Arara, à al-Mouthalath nord, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, après que les bulldozers militaires sionistes ont démoli une maison palestinienne sous prétexte qu'elle a été construite sans permission.
Des sources locales ont dit que la maison qui se compose de 3 étages, est située dans la région du quartier d'Ara nord, à l'Oued d'Ara.
Des centaines d'habitants d'Arara sont venus pour défendre la maison au moment de sa destruction, en lançant des pierres sur les policiers sionistes qui ont lancé des bombes sonores et lacrymogènes avant d'arrêter trois jeunes palestiniens et causant la blessure de plusieurs personnes.
Les bulldozers militaires sionistes accompagnés par un grand nombre de policiers et des miliciens des gardes-frontières ont envahi le village dès les premières heures de mercredi pour démolir cette maison.
Les policiers sionistes ont lancé des bombes sonores et du gaz lacrymogène sur les habitants en causant l'asphyxie des dizaines de personnes et blessant plusieurs autres.

Ashkenazi menace le Liban en mettant en garde contre les flottille vers Gaza

[ 07/07/2010 - 12:23 ]
Agences« Nous avons mis en garde le Liban et nous le tiendrons responsable  de cette flottille si elle prend la mer à partir de Chypre », a menacé Gabi Ashkenazi, le  chef d'état-major sioniste.
Ashkenazi a affirmé que son gouvernement déploie beaucoup d’efforts pour empêcher toute destination des flottille vers la bande de Gaza.
En déclarant devant la commission des Affaires étrangères et de la Sécurité à la Knesset, Ashkenazi a refusé les missions humanitaires de flottilles, en les qualifiant qu'elles abordent des hommes violents ou des terroristes, selon ses propos, en insistant que toute flottille sera arraisonnée vers le port israélien d’Ashdod.
D’ans un autre contexte, le chef d’état major sioniste a annoncé  que des tensions vont être animées sur la ligne bleu, d’ici septembre, en accusant le Parti Libanais, le Hezbollah, pour des renforts et  face aux forces des Nations Unies, de la Finul.
Il est à noter que le Hezbollah a accusé récemment les forces de la Finul, au Liban-sud,  d’œuvrer au profit de l’occupation israélienne et sur les règles de leur engagement sur le terrain.

Les américains financent les colonies sionistes en Cisjordanie à travers leurs impôts

[ 07/07/2010 - 10:50 ]
Washington – CPI
Le journal américain, New York Times, a rapporté dans son édition de mardi 6/7, que l'administration américaine des impôts soutient des organisations qui aident les sionistes à construire des colonies en Cisjordanie occupée.
Les taxes américaines considèrent ces groupes comme des Associations de bienfaisance et obtiennent les aides de l'état.
Le journal a déclaré qu'il a enregistré plus de 40 groupes américains qui ont ramassé plus de 200 millions de dollars, durant les derniers dix ans, comme des dons qui ont été exempts des impôts en faveur des colonies sionistes en Cisjordanie et dans la ville occupée d'al-Qods.
Le journal a souligné que ces sommes d'argent ont été consacrées pour la construction des écoles, synagogues juives et centres de loisirs en les considérant comme des dépenses légales selon la loi des taxes américaines.
Ces dons ont financé aussi des projets qui ne sont pas permis par la loi américaine comme des habitations illégales, des chiens de garde, des gilets pare-balles et d'autres choses.

50 agressions sionistes contre des palestiniens d'al-Qods en juin

[ 07/07/2010 - 13:45 ]
Al-Qods occupée – CPI
 Le centre de recherche des terres dans la ville occupée d'al-Qods a dit qu'il a enregistré 50 agressions et violations perpétrées par les forces de l'occupation contre les Palestiniensdans la ville occupée d'al-Qods, durant le moi de juin dernier.
Le rapport publié, le mardi 6/7, en coopération avec la coalition locale de la défense des droits de l'homme a montré que l'occupation poursuit son programme de judaïsation, à al-Qods, en violant toutes les lois et chartes internationales, alors que les protestations des palestiniens continuent contre ces pratiques illégales.
Le rapport a montré certaines agressions sionistes dont l'obligation d'un citoyen palestinien de démolir sa maison située à Akabat Essaraya, dans la vieille ville d'al-Qods, la décision pour démolir 22 maisons palestiniennes dans le quartier d'al-Qods, dans le cadre de la destruction de 130 maisons dans cette région, ainsi qu'un assaut criminel contre 8 maisons palestiniennes en agressant ses habitants et l'enlèvement de 10 Palestiniens.
Il a souligné que les colons sionistes tentent de s'emparer du reste des maisons et des terres de la famille de Salah, en utilisant un bulldozer pour élargir la route vers les terres qui ont été confisquées en avril 2010.
Le rapport a affirmé que les autorités de l'occupation ferment les organisations et les associations palestiniennes, à al-Qods, où elles ont fermé dernièrement l'organisation d'Elaf par une décision militaire, et ont envahi le club de Beit Hanina en cassant ses contenus.
Finalement, le rapport a dévoilé également que les soldats sioniste ont agressé des enfants, des femmes et des jeunes dans la ville d'al-Qods, en blessant à la tête un palestinien de la famille d'al-Joulani, dans la vieille ville lorsqu'il tentait de sauver le fils de sa tente, Ziad al-Joulani, alors qu'un enfant de la famille de Qawassemi a perdu son œil au moment où il voulait sauver une femme enceinte asphyxiée dans le quartier de Boustane.

Obama accueille fortement Netanyahu et insiste sur l’accès aux négociations directes d’ici 3 mois

[ 07/07/2010 - 12:23 ]
Washington - CPI
 En dépit de l’embargo injuste et continuel de l’occupation israélienne, notamment après un mois et une semaine seulement de l’assaut criminel et très sanglant des forces de sa marine contre la flottille de la liberté, le président américain a remercié le Premier ministre israélien pour le prétendu allègement du  blocus contre Gaza.
Obama a reçu chaleureusement le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu, le mardi 6/7, à la Maison-Blanche, en espérant que les pourparlers directs entre les Israéliens et le côté négociateur palestinien commenceront avant la fin septembre, date d'achèvement du soi-disant moratoire concernant le gel des colonies sionistes en Cisjordanie.
En souhaitant la reprise des négociations directes, d’ici 3 mois, Obama a déclaré,  hier, qu’il croyait que Netanyahu veut la paix, en ajoutant que ce dernier est prêt à prendre des risques pour réaliser le compromis de paix au Moyen- Orient.
Lors d'une conférence de presse, Obama et Netanyahu sont apparus côte à côte en se serrant la main, malgré l’annonce du gouvernement de Netanyahu son accord pour la construction d’un nouveau projet colonial comportant 2700 unités coloniales à l’est d’Al Qods occupée, chose qui montre que la situation a beaucoup progressé en effaçant l’image de son accueil glacial, en mars dernier, à Washington, où la Maison-Blanche n'avait permis ni une conférence de presse ni une séance de prise de photos, après l'annonce du gouvernement sioniste de son intention de construire 1600 logements dans un quartier colonial, dans la partie Est d’al Qods occupée.
Malgré les agressions continuelles, violations et crimes de l’occupation israélienne, dont le colonialisme très étendu, l’assaut meurtrier contre la flottille internationale de la liberté pour montrer qu’elle ne permettrait à quiconque de briser le blocus arbitraire qui dure plus de 4 ans consécutifs contre les habitants innocents de la Bande de Gaza, en refusant les demandes de la Turquie à propos de ses 9 ressortissants tués et défiant la communauté internationale pour la création d’une commission indépendante onusienne, Netanyahu joue la propagande en prétendant vouloir la paix et en invitant les palestiniens à entamer des négociations directes avec son entité, en négligeant de parler des plans et projets accomplis sur le terrain qui violent la loi internationale, les accords d’Oslo et la 4ème convention de Genève.
Dans ce contexte, des experts et des analystes bien informés ont estimé grandement cette rencontre entre Obama et Netanyahu, en la désignant un service gratuit de la maison blanche au profit de l’entité sioniste, notamment après les fortes pressions de la communauté internationale qui l'appelle à rendre justice au peuple palestinien, aux victimes turques massacrés et aux habitants de la Bande de Gaza assiégés d’une manière intolérable et inhumaine.

Abou Zouhri affirme le refus du mouvement du Hamas aux négociations avec l'occupation

[ 07/07/2010 - 15:38 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a refusé l'appel du président américain, Barack Obama, à reprendre les négociations directes entre l'autorité du Fatah en Cisjordanie occupée et l'occupation israélienne, en appelant le mouvement du Fatah à ne pas s’impliquer à de nouveaux négociations avec l'ennemi sioniste.
Dans une déclaration de presse publiée, le mercredi 7/7, Abou Zouhri a considéré que les déclarations du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, lors de sa rencontre Avec Obama, à Washington, affirment que la politique américaine n’a pas changé dans son soutien total financer, sécuritaire et politique à l'entité sioniste.
Il a dit que toute participation palestinienne aux négociations avec l'ennemi sioniste sera donc une trahison et une couverture aux crimes de l'occupation contre notre peuple et ses lieux saints.
Finalement, Abou Zouhri a dit que la satisfaction d'Obama de la décision sioniste pour son soi-disant allègement au sévère blocus sioniste contre la Bande de Gaza représente une tentative pour lui donner une légitimité et garantir sa continuation, tout en appelant à la poursuite aux activités et efforts de  solidarité internationale jusqu'à la levée réelle, définitive et totale du blocus injuste.

Un sit-in de solidarité devant la prison de Majdo en Palestine occupée en 1948

[ 07/07/2010 - 13:00 ]
Al-Nassera – CPI
 Des dizaines de familles des captifs et des représentants des associations et activités ont organisé, hier mardi 6/7, un Sit-in devant la prison de Majdo, dans les territoires palestiniens occupés en 1948 pour condamner les crimes perpétrés par la direction de cette prison contre les captifs palestiniens.
Les autorités de l'occupation avaient annoncé, hier mardi, que les alentours de cette prison sont des militaires interdites, en empêchant les manifestants d'arriver devant sa porte.
Le sit-in a été organisé devant la prison sur la base du comité des affaires des captifs, malgré le grand déploiement des forces de la police et des milices des gardes-frontières dans la région.
Les manifestants ont répété des slogans qui expriment leur soutien aux captifs, en portant des panneaux qui appellent à l'ouverture des prisons sionistes devant les organisations des droits de l'homme.
Ils ont appelé aussi les institutions juridiques à intervenir pour cesser les violations des forces occupantes, et protéger les captifs des attaques et agressions de la direction des prisons sionistes, tout en portant l'occupation responsable des violations contre les captifs dans la prison de Majdo.

Les forces de l’occupation agressent les palestiniens dans la prison de Chatta

[ 07/07/2010 - 13:12 ]
Ramallah - CPI
Le centre d'al-Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme a affirmé que les agressions des autorités occupantes contre les captifs palestiniens innocents se sont aggravées dernièrement, et d’une manière très remarquable.
Le directeur du centre, Fouad Al Khafache, a déclaré que chaque jours les agressions des forces spéciales sionistes «Moutsada» se multiplient contre les détenus palestiniens, à travers les tortures, les fouilles nocturnes, le déshabillage, les insultes et le transfert arbitraire d’une prison à une autre,  en violant le minimum de leurs droits légitimes et d’une façon très sauvage et inhumaine.
Al Khafache a condamné les pratiques criminelles de ces forces, en soulignant que les captifs de la prison de Chetta se sont exposés aux agressions de ces forces sionistes qui ont torturé récemment les détenus de la prison de Majdo, en appelant les institutions et organisations des droits de l’homme et qui s’occupent des affaires juridiques à assumer leurs responsabilités et protéger les captifs palestiniens des pratiques israéliennes sauvages et racistes.

La police sioniste installe plusieurs barrages à Jaffa, en Palestine occupée en 1948

[ 07/07/2010 - 13:54 ]
Jaffa al-Youm – CPI
Un barrage a été installé dans la rue de Chatia, près de la mosquée de Jabalia et un autre sur la route principale, alors que d'autres ont été placés sur la route de "Chifti Israël".
Des témoins oculaires ont déclaré que les policiers sionistes ont arrêté et fouillé toutes les voitures, notamment les passagers arabes.

Hamas : La liste des produits interdits donne une légitimité au blocus et à l’occupation

[ 07/07/2010 - 14:23 ]
Damas - CPI
 Le Hamas a affirmé de nouveau son refus décisif à la politique de punition collective qui vise à rendre légitime le durcissement du blocus et faire de sa continuation un état règlementaire en violant toutes les normes humaines et lois internationales, notamment l'interdiction de plusieurs produits d'entrer à la Bande de Gaza, ce qui se contredit avec les allégations d’avoir allégé l'embargo imposé contre plus d’un million et demi de Gazaouis.
Le Hamas a mis en garde, le mardi 6/7, contre la politique sioniste inhumaine qui a pour objectif de prolonger la punition collective et priver le peuple palestinien de ses droits légaux à vivre en toute dignité, tout en exigeant la levée immédiate et durable de l’embargo sioniste injuste, en portant la communauté internationale responsable de la tragédie continuelle des palestiniens.
En dépit de ses prétentions concernant l’allègement de son blocus, le gouvernement de l’entité sioniste a publié une liste noire des produits interdits de faire entrer à la Bande de Gaza, malgré que la plupart de ces produits représentent une nécessité pour la vie des habitants assiégés, dont des produits alimentaires, des matières de construction, des instruments de maisons, ainsi que d’autres besoins indispensables.

L'occupation impose des sanctions et des amandes contre les captifs à Megiddo

[ 07/07/2010 - 17:41 ]
Naplouse – CPI
Le chercheur de l'organisation de la solidarité internationale, Ahmed al-Bitawi, a souligné que la direction des prisons sionistes a obligé 20 captifs du mouvement du Fatah de payer une manade de 504 Shekels (environ 120 dollars) pour chacun.
Al-Bitawi a parlé des mesures oppressives contre les captifs palestiniens dans la prison de Megiddo, où la direction a interdit la visite des familles à leurs fils captifs pour une durée d'un mois, fermé le département et retiré la Télévision.
La direction de la prison a justifié ces sanctions en prétendant qu'elle a trouvé deux téléphones portables dans les chambres, mais les captifs ont nié ces allégations.
Ces mesures oppressives sont venues après l'assaut et l'attaque de l'unité spéciale de Nahchoun et de Yamar contre les départements n° 4 et 5 dans la prison de Megiddo, sous prétexte de chercher des téléphones portables, en s'accrochant avec les captifs qui ont refusé cette mesure provocante.
Le chercheur al-Bitawi a mis en garde de l'escalade des invasions nocturnes répétées dans les chambres et les tentes des captifs, qui risquent de causer de violents affrontements entre les captifs et les forces sionistes.
Notons que la direction des prisons sionistes a accentué dernièrement ses mesures oppressives et ses assauts dans toutes les prisons sionistes.

La campagne internationale appelle "la Croix-Rouge" à protéger les députés d'al-Qods

[ 07/07/2010 - 18:14 ]
Gaza – CPI
La campagne internationale pour la libération des députés captifs a appelé le président du comité international de la Croix-Rouge (CICR), Jakob Kellenberger, à protéger les députés de la ville d'al-Qods qui organisent un Sit-in dans la cour du siège de CICR, au quartier de Cheikh Jarrah, dans la ville sacrée et empêcher les forces occupantes de les kidnapper.
Dans une lettre présentée au directeur de CICR dans la Bande de Gaza, la campagne a condamné fortement l'assaut des forces occupantes, le mardi 6/7, dans le siège de CICR, à al-Qods, en démolissant la tente du Sit-in des députés Maqdissis sans donner aucun respect à la société internationale, dans le but de les enlever.
La campagne a appelé dans sa lettre tous les pays qui ont signé le quatrième accord de Genève qui interdit à l'occupation de transférer les habitants des territoires occupés par la force selon l'article n°49 et le texte de la loi fondamentale de Rome de la cour pénale internationale selon l'article n° 7 qui considère l'expulsion des habitants comme un crime contre l'humanité.
Elle a appelé également à travailler immédiatement pour annuler la décision sioniste raciste et injuste pour expulser deux députés d'al-Qods et un ancien ministre, alors que cette décision viole clairement les lois et les chartes internationales.
Finalement, la campagne a appelé le CICR à prendre ses responsabilités envers cette affaire et  travailler pour coordonner les efforts avec les côtés internationaux afin d'empêcher l'enlèvement des députés.