dimanche 23 janvier 2011

Pourquoi des "nationalistes" néo nazis européens en pélerinage en Israël ?

23/01/2011
Des leaders nationalistes à plat ventre
La visite en Israël le 5 décembre d’une délégation de représentants de mouvements  nationalistes européens nous donne l’occasion d’analyser la situation de ces mouvements dans leurs pays respectifs et leurs motivations à entreprendre une telle démarche.
Cette délégation fut reçue à la Knesset, déposa une gerbe au mur des Lamentations, se rendit sur la frontière séparant Israël des territoires palestiniens, visita diverses personnalités, dont le ministre du Likoud Ayoob Kara et le rabbin Nissim Zeev, député du mouvement extrémiste Shas, tous partisans du grand Israël et refusant l’évacuation des colons de Cisjordanie.
Des pseudos nationalistes en croisade contre les Musulmans
La délégation, composée notamment de Filip Dewinter (Vlaams Belang), Heinz Christian Strache, président du Fpöe autrichien, et Andreas Moelzer, député européen Fpöe, René Stadtkewitz et Patrick Brinkman (Allemagne), publia une « Déclaration de Jerusalem » où l’on peut lire ceci: « Nous avons vaincu les systèmes totalitaires comme le fascisme, le national-socialisme et le communisme. Maintenant nous nous trouvons devant une nouvelle menace, celle du fondamentalisme islamique » etc…
Ce voyage fut suivi par le site allemand très islamophobe et pro-israélien Politically Correct qui s’empressa de diffuser les vidéos mettant en valeur Stache et Moelzer portant la kippa.
Les Allemands sont excédés par le sionisme
En Allemagne, à cause de ou grâce à la surveillance de la police politique des groupes d’extrême droite, les leaders nationalistes craignent des procédures de dissolution. Comment alors se protéger des accusations de néo-nazisme ? En se disant sioniste avec un zèle qui force l’admiration ! En Allemagne critiquer Israël est le signe d’un antisémitisme digne du IIIème Reich. Le matraquage mental et le racket que subit l’Allemagne, sommée de payer encore et encore Israël, a cependant fini par agacer quelque peu les Allemands qui, dans un récent sondage, se révèlent être les plus hostiles à Israël parmi le citoyens des pays européens.
Un sondage effectué par la BBC révèle que de tous les pays européens, c’est le peuple allemand, en dépit de la Shoah, qui exprime la plus grande antipathie pour Israël.
77% des Allemands ont un a priori négatif à l’égard d’Israël, dans un sondage datant de 2004, 51 % des Allemands affirmaient déjà que « le traitement des Israéliens à l’égard des Palestiniens équivalait à celui des Nazis par rapport aux Juifs ». 68% estimaient « qu’Israël menait une guerre d’extermination vis-à-vis des Palestiniens. »
Les origines du pèlerinage en Israël
Ce projet a été formulé il y a un an par un certain Patrick Brinkmann. Ce milliardaire germano-suédois, âgé de 45 ans, qui dispose d’une fortune importante réalisée après la vente de mines d’or dont il était propriétaire en Amérique du Sud, et veut courtiser les nationalistes européens au profit d’Israel. Après avoir contacté, sans succès dans un premier temps, les groupes les plus radicaux et même envisagé de prendre la présidence du NPD ( !) , il s’orienta vers des objectifs plus raisonnables et établit des relations suivies avec des mouvements tels que le Pro Bewegung allemande, le Vlaams Belang, le Fpöe, etc… en soutenant financièrement de façon modeste diverses revues ou initiatives en laissant l’imagination de ses interlocuteurs divaguer dans les millions voire les milliards. Sa conviction était qu’il fallait éradiquer tout soupçon d’antisémitisme dans le camp national et que, pour ce faire, un pèlerinage en Israël s’imposait. Le seul « nationaliste » européen à pouvoir retirer, avec un cynisme total, un réel avantage de ce pèlerinage est Heinz-Christian Strache, le leader du Fpöe. L’ancien parti de Haider connaît une progression fulgurante.
Le vrai visage de l’ alliance sioniste
En réalité, c’est le régime israélien et le lobby juif international qui courtisent et s’efforcent d’acheter l’extrême droite dans le monde entier, à commencer par les Etats-Unis. Du point de vue des juifs, l’avantage de cette alliance raciste est de pouvoir mener une campagne islamophobe internationale par l’intermédiaire de non-juifs, en sorte que ce soient des non-juifs plutôt que des juifs qui apparaissent comme des racistes.
Ces idiots utiles du lobby juif reprennent à leur compte le blabla israélien consistant à assimiler les musulmans à des terroristes, alors qu’en réalité la quasi totalité des victimes du terrorisme sont des musulmans. De même, les idiots utiles reprennent à leur compte le blabla selon lequel Israël serait une démocratie -alors qu’en réalité ce régime n’est démocratique que pour les juifs- et constituerait un avant poste de l’Occident face aux hordes barbares.
Bien que cette fameuse « démocratie » n’est que poudre aux yeux et ne sert que de subterfuge afin d’avoir un meilleur contrôle sur une population rendu esclave dés le plus jeune âge …
Source : L’équipe Forsane Alizza

Mahmoud Abbas : pas de confrontation militaire, mais une nouvelle Intifada

23.01.2011
par Gerard Fredj
Dans une interview donnée vendredi à la télévision Qatari Al-Jazeera depuis Ramallah, Mahmoud Abbas évoque l'hypothèse d'un échec des négociations avec Israël.
Expliquant qu'il cherche la reconnaissance de l'État palestinien par l'ONU et la communauté internationale, il dit aussi utiliser tous les canaux diplomatiques lui permettant de "libérer les palestiniens".
Selon lui, si les négociations avec Israël échouent, la situation pourrait déboucher sur une "révolte ou une explosion populaire plutôt que sur une confrontation militaire", faisant certainement références aux deux précédentes Intifada.
Le Président de l'autorité palestinienne dit écarter pour l'instant l'idée d'une déclaration unilatérale d'un Etat palestinien, ajoutant que le travail dans ce sens se poursuivra à l'ONU et selon d'autres voies pour lesquelles il s'est refusé à tout détail.
Selon Mahmoud Abbas, la feuille de route prévue par l'administration Bush devait mener à un État palestinien dans les frontières de 1967, avec une partie de Jérusalem pour capitale, et Israël l'avait accepté, jusqu'à ce que l'Etat hébreu ne remette en cause les dispositions de cet accord .
Accusant les États-Unis de ne pas faire "assez d'efforts" pour faire avancer les négociations, il ajoute que si les USA 'reconnaissent la ligne verte de 1967 comme les frontière de l'État palestinien", il renouera immédiatement le dialogue avec Israël.

Mahmoud Abbas a la tête d’un « état » policier finira-t-il comme Ben Ali ?

22 Janvier 2011
Il semblait naturel que les habitants de la Cisjordanie toujours occupée après l’échec de deux Intifadas successives veuillent célébrer le soulèvement Tunisien réussi. Mal leur en a pris. Mahmoud Abbas - qui vient même d’accepter que des mercenaires de Blackwater y assurent la « sécurité » - s’identifie beaucoup plus avec le président déchu de la Tunisie, Zine al-Abidine Ben Ali. Quand des Palestiniens se sont rassemblés à Ramallah mercredi dernier en soutien à la révolution en Tunisie Abbas a donné l’ordre à la police palestinienne d’empêcher les manifestations et d’interdire que des drapeaux tunisiens soient agités.
Une preuve de plus comme l’écrit Aisling Byrne - article traduit ci-dessous - que la Cisjordanie sous le régime de Mahmoud Abbas est entrain de devenir un état policier.
La Construction D’ Un Etat Policier
« Si nous construisons un état policier - qu’est qu’on fait vraiment ici ? » a demandé un diplomate européen répondant à des accusations de torture par les forces de sécurité palestiniennes. Le diplomate fait bien de se poser la question. Un état policier n’est pas un état. C’est une forme de vol des droits du peuple de ses aspirations et sacrifices pour le bénéfice personnel d’une élite. Ce n’est pas ce que le monde veut dire quand il appelle à la constitution d’un état. Mais un état policier c’est ce qui est entrain d’être insidieusement établi en Palestine dissimulé sous la forme d’un état et d’une bonne gouvernance. Cette dissimulation vise à faciliter l’autoritarisme créant suffisamment de dépendance populaire - et de peur - pour étrangler toute opposition.
La transition d’une noble aspiration à un état à un plan visant à faire entrer les Palestiniens de Cisjordanie dans un nouvel endiguement allégé - une nouvelle forme d’occupation gérée à distance - n’est pas le fait d’une erreur malheureuse. Les racines de cette manipulation de l’aspiration palestinienne pour la transformer en son contraire - déguisée cyniquement et vendue comme la création d’un état - se trouvait là dés le départ. Le professeur Yezid Sayyigh a montré comme la rhétorique des US et de l’UE « faisant la promotion d’un développement de la démocratie et de l’état de droit est au mieux un vœu pieux au pire une tromperie». Les deux, l’Amérique et l’Europe portent l’entière responsabilité de cette trahison.
A l’origine de cette tromperie qui allait se développer sous forme d’un état policier dans la région il y a l’acceptation par les US et les Européens de la définition personnelle que donne Israël de ses besoins sécuritaires - - et par extension la définition par Israël des exigences de collaboration des forces de sécurité palestiniennes. Ce pacte Faustien qui assure la priorité des critères de sécurité tels que définit par Israël comme limites aux négociations - - au dessus de tout principe de justice - - est à l’origine de l’inflation inévitable des demandes d’Israël pour une collusion sécuritaire avec la direction palestinienne - - demandes que la « guerre contre le terrorisme » de l’Amérique a accru.
Le raisonnement occidental tordu dissimulé c’était que si la solution à deux états était dans l’intérêt de la partie dominante tout ce que les Palestiniens devaient faire c’était de montrer qu’une solution stable à deux états était à la disposition d’Israël. Et finalement cela se ferait car c’était dans l’intérêt démographique d’Israël. Sur ces fausses promesses la direction de Ramallah dirigée par Abbas a adopté la collusion sécuritaire sans difficulté. Le projet occidental de construction d’un état a été simplement conçu dans le but de fournir une efficacité palestinienne pour faciliter cette collusion sécuritaire soigneusement enveloppée dans un discours de réformes sécuritaires et de bonne gouvernance. Mais le problème c’est que ce raisonnement - - qu’Israël donnerait aux Palestiniens un état souverain dans son propre intérêt - - était faux.
Si la construction d’un état palestinien est vue comme un pacte avec les institutions palestiniennes pour construire et faciliter une collusion sécuritaire - - en espérant que cela poussera Israël à voir comme étant dans son propre intérêt de donner un état aux Palestiniens - - alors tout l’ensemble de la Matrice de la politique occidentale devient claire. C’est un pré requis d’Oslo et des accords qui ont suivi que l’AP devrait travailler avec l’armée israélienne - - « avec la participation d’officiers de sécurité US « - - pour battre et démanteler toute opposition à son plan, et, comme l’a rappelé Mme Clinton à Mahmoud Abbas l’année dernière cette demande s’étend au Hamas - - sauf s’il accepte les conditions du Quartet.
Cette politique n’est pas nouvelle. C’est une politique américaine établie de longue date de contre insurrection remontant à la campagne US au début des années 1900 contre les « rebelles » philippins et adoptée dans les conflits qui ont suivis. Cette doctrine combine un appareil sécuritaire dur n’ayant de compte à rendre à personne à une «pacification bienveillante» : des hommes fort de l’appareil sécuritaire contrôlent les secteurs des affaires et de la finance.
Dans le contexte palestinien cette pacification a acquis une signification bien plus étendue que la demande originelle d’Oslo d’une collusion avec Israël pour démanteler et détruire les opposants à Oslo. En fait, le concept est utilisé pour créer une architecture et une élite politico sécuritaire et économique pour appliquer une pacification bienveillante. En retour les élites reçoivent des avantages matériels importants et des privilèges. Cette architecture politique et sécuritaire a eu un tel succès pour normaliser la situation en Cisjordanie que l’assistant à la secrétaire d’état US de l’époque l ‘a salué comme étant «le meilleur gouvernement de l’Autorité Palestinienne dans l’histoire».
Ces oligarches dominent les positions clés politique économique et sécuritaire et dans de nombreux cas possèdent et dirigent des entreprises principales dans le nouveau paysage palestinien. Un exposé récent publié par Reuters documentant « le rôle croissant de Washington dans le secteur privé palestinien dominé par un petit groupe de riches entreprises et d’investisseurs liés à un réseau de fonds croisés » visait les deux fils de Mahmoud Abbas tous les deux ayant bénéficiés de contrats de plusieurs millions de dollars d’USAID dont l’un d’eux « pour améliorer l’image de L’Amérique dans les territoires palestiniens ». Un autre oligarche - - qu’on dit à la solde de la CIA et des services secrets britanniques - - c’est Mohammed Dahlan, qui de sa position comme chef de la sécurité à Gaza supervisait l’utilisation des points de passage et le monopole pétrolier établi avec la société israélienne Dor, qui lui a rapporté dit-on des millions de dollars ( une enquête du Fatah est actuellement en cours sur Dahlan). Les remarques du premier ministre Salam Fayyad lors d’un discours de remerciement à Mme Clinton après avoir reçu 150 millions de $ pour l’AP en Novembre dernier résume parfaitement la situation générale d’une dépendance ainsi créée. « Il n’y a aucun signe de progrès visible sur le terrain actuellement en Palestine qui ne porte pas l’empreinte charitable de l’USAID ».
L’appareil sécuritaire mis en place en tandem avec une seconde génération de monopoles et de concentration de pouvoirs économiques sont pratiquement tous opaques sans compte à rendre. En effet le contrôle final reste aux mains d’Israël et de la CIA et d’autres services de renseignements. Des diplomates occidentaux et des fonctionnaires ont décrit la relation entre la CIA et les deux organisations palestiniennes chargées de la sécurité responsables pour la plupart des actes de torture contre des supporters du Hamas comme étant « tellement proches que l’agence américaine semble superviser le travail palestinien ». Suite à la victoire du Hamas aux élections de 2006 le financement de ces appareils de sécurité a été augmenté et continue de l’être secrètement. Ces fonds sont fournis clandestinement par des donateurs occidentaux et leurs alliés régionaux.
Une augmentation principale de ces fonds clandestins c’est le financement officiel des pseudos « Bataillons de Dayton » des forces paramilitaires entraînées et financées par les Américains et certains Européens sous l’ex direction du Gl Keith Dayton - - et qui comprennent actuellement plus de 8000 hommes armés. Ces bataillons ont remportés un tel succès - - des statistiques montrent qu’il y a eu une augmentation de 72% d’activités coordonnées entre les forces palestiniennes et israéliennes - - que même de hauts commandants de l’armée israélienne ont demandé combien de ces « nouveaux Palestiniens » Dayton pouvait créer et avec quelle rapidité ?
Les recrues des bataillons Dayton ont une seule allégeance. Chaque recrue doit être acceptée par Israël, l’AP, le gouvernement jordanien et une base de données US. Israël note le numéro de série de chaque arme délivrée aux forces de sécurité palestiniennes- - et conserve un droit de véto sur tous les équipements fournis. Même les performances des forces de sécurité palestiniennes sont déterminées par Israël : comme l’a expliqué un diplomate occidental le principal critère c’est la satisfaction israélienne : « si les Israéliens nous disent que cela marche alors nous considérons cela comme un succès ».
Les donateurs de toutes tendances - - y compris l’ONU - - financent la construction des infrastructures de la Matrice pour le secteur sécuritaire y compris des prisons : UNDP financent 52 prisons - - « plus de prisons que d’écoles » a dit un analyste de la sécurité lors d’une visite récente en Cisjordanie, des nouveaux bâtiments et camps pour les forces de sécurité dans 8 villes palestiniennes ( chaque service de renseignements à son propre centre de détention dans chaque ville), une académie et tout un tas de collèges de formation, des baraquements pour les forces de sécurité et d’autres installations. La principale cible de toute cette infrastructure sécuritaire c’est le Hamas. Des campagnes pour officiellement rétablir l’ordre public ont fourni une couverture pour réprimer le Hamas et des ONG des droits de l’homme ont documenté le fait que plus de 10 000 supporters du Hamas ont été arrêtés par les forces de sécurité de l’AP depuis 2007.
Le ratio actuel police/sécurité - population en Palestine est de 1 pour 80 non seulement c’est le plus élevé au monde mais c’est aussi financièrement insoutenable. (caractères gras ndlt)
La torture des détenus de l’opposition principalement du Hamas par les forces de sécurité palestiniennes est habituelle. « En fait» note un diplomate occidental « les officiers des renseignements US ont connaissance de la torture et ne font rien pour la stopper.» Quiconque a des tendances islamistes supposées se voit refuser un travail ou est chassé du secteur public (car pour être employé de même que pour faire partie du conseil d’administration de toute société civile il faut un certificat de bonne conduite délivré par les services de sécurité).
Le Gl Majd Faraj commandant des services de renseignements de Cisjordanie a résumé lors d’une réunion conjointe avec l’armée israélienne sa vision :
I[« il n’y a pas de rivalité entre nous… nous avons un ennemi commun …on ne joue plus. Le Hamas est l’ennemi. Nous avons décidé de lui faire la guerre. Il n’y aura pas de dialogue… Vous avec fait une hudna ( trêve) avec eux. Nous pas. »]i
Les objectifs sécuritaires détaillés qui selon certaines sources ont été approuvées par Mahmoud Abbas - qui a reconfirmé son engagement à respecter ces principes le mois dernier malgré son passé conflictuel sur ce point- lors d’une conversation avec d’anciens officiers de la sécurité israéliens sont contenus dans une annexe à l’initiative de Genève. Ils incluent la démilitarisation de l’AP , les limites des armes en sa possession, et une présence israélienne dans l’état palestinien démilitarisé et le déploiement de bataillons d’infanterie, un israélien et 3 de forces multinationales dans la Vallée du Jourdain - - en principe pour 36 mois. Ils envisagent également la participation israélienne aux postes frontaliers avec la Jordanie et l’Egypte ainsi que des survols israéliens du territoire palestinien.
En plus Salam Fayyad a proposé au ministre de la défense israélien que l e nombre de postes de police palestinienne en Cisjordanie soit doublé et qu’Israël réduise le nombre de barrages routiers les tâches de ceux ci étant dévolues aux forces de Dayton. Fayyad a déjà cherché à obtenir l’autorisation pour que le nombre de bataillons Dayton soit doublé passant de 12 à 25.
La Démocratie, élément clé autrefois du plan de construction des institutions a complètement disparu. Ayant chassé les responsables du Hamas élus de leurs postes sous prétexte de mauvaises performances les institutions démocratiques chargées du contrôle suspendues et les élections locales repoussées récemment l’AP opère en fait dans un cadre législatif ad hoc sans compte à rendre. L’état de droit fonctionne à coup de décrets prit par un président dont la légitimité est contestée. Le mandat officiel d’Abbas s’est terminé en Janvier 2009 et le premier ministre et son cabinet sont nommés par le président fonctionnant en fait sans base constitutionnelle.
A la place d’institutions responsables Mahmoud Abbas a proposé la création d’un nouveau Conseil Général - - composé de 451 membres. Il regrouperait le Comité Central du Fatah et le Conseil Révolutionnaire tous les autres membres seraient directement nommés par Abbas. Selon des sources crédibles Abbas a déjà utilisé un nouveau comité au sein de l’OLP pour approuver des décisions qu’il savait seraient rejetées par les institutions dirigeantes existantes et qui comme le fait remarquer un analyste : « donnent en fait à Abbas le pouvoir de remplacer d’actuels membres des institutions dirigeantes : les membres dépendent en fait d’Abbas pour leurs positions ».
Dans le secteur financier on a également une absence de compte à rendre par exemple le Palestine Investment Fund ( PIF). Créé sous la direction d’un certain nombre d’institutions US en 2002, le but du PIF était de fermer les comptes en banque secrets de la période Arafat dans lesquels des milliards avaient été siphonnés et de transférer les fonds à la trésorerie palestinienne. A l’origine sous le contrôle du ministre des finances et de l’ancien conseiller économique d’Arafat, Mohamed Rashid, l’homme d’argent secret d’Arafat, le conseil d’administration du PIF devait comprendre des représentants du secteur public et privé dont 3 ministres. En 2004 il détenait 4 milliards de $. Mais à la suite des élections de 2006 Abbas a amandé les articles d’association du PIF par décret : toutes les personnalités publiques - - inclus tous les ministres dont Fayyad - - ont été démis et le PIF est passé sous contrôle de l’OLP. Actuellement comme l’a expliqué un ancien haut responsable palestinien « le conseil d’administration est fréquemment révisé en fonction des préférences d’un très petit cercle dans la Muqata’a qui contrôle le PIF ». On ne sait pas si les amendements par décret présidentiel sont légaux mais plus important : « si la raison d’être de la création du PIF c’était de récupérer les fonds sur ces comptes externes et de les reverser sur la trésorerie nationale comme l’avaient demandé à Arafat la Banque Mondiale et le FMI alors pourquoi ces institutions et la communauté des donateurs détournent t -elles désormais la tête ? »
Les éléments classiques de la stratégie de la contre insurrection sont effectivement mis en place en Palestine :
- la création d’une élite palestinienne s’engageant à œuvrer pour ce plan américano israélien
- la mise sur pied de services de sécurité qui ne font allégeance qu’à l’élite pro américaine
- le contrôle total de l’économie
- la destruction de toute opposition à ce plan
- l’emploi et l’aide étrangère visant à fournir des avantages économiques à la population - - amélioration de la qualité de vie - - au moins suffisante pour faire croire à un semblant de soutien populaire pour dissimuler le caractère odieux de cet autoritarisme
- la dépendance financière du peuple aux élites.
C’est à ce niveau qu’est descendue la création d’un état.
Démilitarisation totale - -jusqu’à l’extrême - - c’est devenu une occupation sous un autre nom. Et dans ce processus toute tentative de construction nationale a été éliminée de même que l’a été toute mobilisation de la nation palestinienne sous l’égide d’une OLP réformée. Mais tout ceci bien sûr c’était ce qu’on espérait détruire.
Aisling Byrne 18/01/2011
Article en anglais
Aisling Byrne est Coordinateur de projets pour le « Conflicts Forum » et est basé à Beyrouth.  
Myriam Abraham

Silwan, l'armée israélienne continue ses provocations, arrête un enfant de 10 ans

Jérusalem - 22-01-2011

Par Wad 
Des affrontements violents se sont propagés vendredi dans tout le district de Silwan, à Jérusalem Est, après la prière publique hebdomadaire qui a lieu devant la tente de protestation d'al-Bustan. La troupe israélienne en nombre s'est amassée à l'entrée de Silwan, puis s'est avancée dans le quartier vers la tente de protestation, provoquant la colère des habitants. Les soldats israéliens ont tiré des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier. Plusieurs palestiniens ont été asphyxiés par les gaz et un caméraman palestinien a été blessé par balle.


















Dans l'après-midi, l'armée israélienne a arrêté un enfant de 10 ans, Mahmoud Abbasi, dans le quartier Wadi Hilweh de Silwan.
Les citoyens palestiniens ont tenté d'empêcher l'arrestation de Mahmoud, et a affronté les soldats israéliens. Mahmoud a été transféré dans l'enceinte coloniale de la "Cité de David", à l'entrée de Silwan, puis au poste de police.
Troisième jour d'affrontements dans le camp de réfugiés de Shuafat
La bataille contre les forces israéliennes continue dans le camp de Shuafat, à Jérusalem Est. L'armée a encerclé les maisons de gaz lacrymogènes. 7 Palestiniens ont été blessés par balles caoutchouc acier.

Prière devant la tente de protestation d'al-Bustan, hier après-midi
Traduction : MR pour ISM 
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Ce que nous voulions dire à Normale Sup

publié le samedi 22 janvier 2011

BENOIST HUREL Secrétaire national du Syndicat de la magistrature, PATRICK HENRIOTS ecrétaire national du Syndicat de la magistrature
 
Le boycott ne vise rien d’autre qu’à donner forme, dans une action pacifique individuelle, à une opposition politique élaborée collectivement. t. Sa pénalisation s’inscrit dans un contexte d’intimidations envers toutes les formes d’action militante individuelles et collectives.
L’annulation, à la demande du Crif, d’une conférence-débat qui devait se tenir à l’Ecole normale supérieure sur la question du boycott crée une indignation légitime. Les motifs de « sécurité », timidement avancés par la direction de l’école pour tenter de la justifier, dissimulent mal la logique du musellement de l’expression publique qui est clairement à l’œuvre sur un sujet - les modes de résistance à la politique d’un Etat - dont il ne pourrait pas être débattu, d’après le Crif, parce que cet Etat s’appelle Israël.
Comment ne pas voir que cette logique de bâillonnement est exactement la même que celle qui sous-tend, précisément, l’exercice de poursuites pénales contre ceux qui, s’inscrivant dans une longue tradition de résistance citoyenne, ont choisi de faire du boycott un instrument de contestation des Etats par les sociétés civiles. Ce que cette annulation révèle, finalement, c’est que, dans une sorte de continuum de la censure, la pénalisation du boycott se doublerait d’une interdiction de la contester.
Comme d’autres, nous avions accepté de participer à la conférence, dont la vocation n’était autre que de soutenir Stéphane Hessel et l’ensemble des personnes aux prises avec la justice pour des faits de boycott. Qu’allions-nous dire à l’Ecole normale supérieure ? Il ne pouvait s’agir de prendre position sur l’« opportunité » de boycotter les produits israéliens, sujet sur lequel nous n’avions bien entendu ni compétences ni qualité pour intervenir. Il était en revanche évident, pour nous comme pour les organisateurs, que notre propos devait se donner pour objet de contester la « pénalisation » du boycott.
Un mot sur la genèse de cette pénalisation. Un texte de loi, réprimant la« provocation publique à la discrimination envers une nation », a été voté en 1977, sur le fondement duquel peut être réprimé tout appel au boycott d’un Etat. Le nombre de poursuites pour ce type de faits était toutefois extrêmement faible jusqu’à ce que le ministère de la Justice n’invite, dans une circulaire du 12 février 2010, les procureurs à assurer une répression« ferme et cohérente » de ces agissements. Résultat : plus de quatre-vingts personnes sont actuellement so us le coup d’une procédure judiciaire pour avoir, à des degrés divers, participé à des actions de boycott.
Il fallait donc rappeler une fois de plus que la nécessité de mobiliser la loi pénale ne s’évalue pas à l’aune des intérêts communautaires ou partisans des uns et des autres et que les libertés publiques, au nombre desquelles figure la libre contestation de l’action des Etats comme de celle des hommes, ne sont pas solubles dans ces intérêts. L’enjeu, qui n’est rien moins que la liberté d’expression, dépasse de très loin le problème israélo-palestinien : des actions de boycott contre des Etats ont déjà été conduites dans le passé à l’égard de l’Afrique du Sud, de la Chine ou de l’Inde. Prisonniers de leur logique, ceux qui, aujourd’hui, traînent les militants propalestiniens devant les tribunaux sont-ils bien certains de vouloir contribuer à l’interdiction, en tous temps et en tous lieux, d’actions qui, un jour, pourraient éclore au service de l’émancipation des peuples et des idéaux démocratiques qu’ils défendent ?
Le boycott ne vise rien d’autre qu’à donner forme, dans une action pacifique individuelle, à une opposition politique élaborée collectivement. Sa pénalisation s’inscrit dans un contexte d’intimidations envers toutes les formes d’action militante individuelles et collectives : les poursuites contre l’auteur du fameux « Sarkozy je te vois », l’explosion des procédures pour outrage et pour refus de prélèvement ADN, les arrestations aléatoires de manifestants, l’invention de la « mouvance anarcho-autonome » présumée« terroriste », les procédures contre des ouvriers victimes de plans sociaux, contre des bénévoles qui viennent en aide aux sans-papiers, contre les sans-logis.
Tel pouvait donc être le sens d’une intervention d’un représentant du Syndicat de la magistrature à un débat dont le principe même serait pourtant insupportable à certains. En dénonçant la mobilisation d’un arsenal répressif antiboycott, il s’agissait de revendiquer une libre voix pour une contestation politique qu’il n’y a, en l’occurrence, aucune raison de pénaliser, quoi que l’on pense par ailleurs de ce boycott en particulier. Bref, pas de quoi se faire traiter d’« ennemi d’Israël ».
publié par Libération le 21 01 2011

Les éditeurs arabes envoient un million de livres à Gaza

22 Janvier 2011 15:27 
Farsnews - Les éditeurs arabes vont envoyer un million de livres à Gaza, un effort, pas comme les autres, pour briser le blocus imposé à cette région, un blocus qui se pratique, sous différentes formes, notamment, culturelle. Le plan "Livre contre blocus" est une initiative visant à briser le blocus imposé à Gaza qui a, entre autres, un aspect culturel et cognitif, ont annoncé les éditeurs arabes. Le plan prévoit de collecter un million de livres, en marge de "la Foire internationale du livre du Caire 2011", et des les envoyer aux Gazaouis, ajoute le syndicat des éditeurs arabes. "Le livre n'est pas moins important que la nourriture ou le médicament; ce serait, même, plus important, car, pour rester en terre d'Islam, les Sionistes cherchent à maintenir le peuple palestinien dans l'oisiveté et l'ignorance, ainsi qu'à les soustraire à leur histoire.", a précisé le patron du syndicat des éditeurs arabes, Mohamed Abdollatif Talaat, cité par le quotidien libanais "Al-Safir".
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Israël dissimule des engins militaires dans les montagnes

22 Janvier 2011 20:31 
 IRIB - "Le régime israélien planifie de cacher ses engins miliaires sensibles et ses munitions développées, dans d’immenses abris, à l’intérieur des montagnes, afin de les protéger de toute attaque balistique", a écrit le journal israélien, "Jerusalem Post", a rapporté Farsnews. Le projet, qui coûtera des millions de dollars, a été mis en place, sous le titre "La continuité sur le terrain", tout de suite après l’agression militaire de 33 jours contre le Liban, en 2006. L’objectif principal du plan serait de déployer des équipements importants dans les montagnes. Le journal a levé le voile sur des visites réalisées par des délégations israéliennes, dans certains pays, telle la Corée du Sud, pour, éventuellement, signer des contrats avec des sociétés spécialisées dans la sécurité.

Le cabinet israélien, sur le point de s'effondrer

23 Janvier 2011 08:28 
IRIB- Benyamin Ben Eliezer, l’ancien ministre de l'Industrie et du Commerce, a prévu qu'avec la condamnation d'Avigdor Liebermann, le Chef de la diplomatie de ce régime, le cabinet s'effondrera. Les autorités judiciaires d'Israël tentent, en effet, de faire comparaître Liebermann, accusé de corruption, de malversations, d’abus de confiance et d'autres délits, devant la justice. Depuis sa prise de fonction, en tant que ministre des Affaires étrangères, il a été interrogé, à plusieurs reprises, pour corruption financière et blanchiment d'argent. La police de Tel-Aviv a annoncé, pour sa part, qu'elle détenait, suffisamment, de documents, pour poursuivre et arrêter Avigdor Liebermann. Au cours de ces dernières années, la corruption morale et financière s’est propagée, dans la société israélienne, et de temps à autre, des nouvelles concernant l'arrestation et la comparution des autorités de ce régime sont divulguées. Récemment, Moshe Katzav, l’ancien Président de ce régime, a été condamné à 4 ans de prison, pour avoir violé une de ses employées. Un rabbin ce régime a été, également, arrêté, pour avoir violé trois adolescents.
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"Une 2ème conférence de donateurs possible, pour les Palestiniens, à condition d’une relance du processus de paix" (Alliot-Marie)

23 Janvier 2011 09:09 
IRIB- « La France est prête à organiser une nouvelle conférence de donateurs, à Paris, pour les Palestiniens, à condition qu'elle accompagne une relance du processus de paix. », a déclaré, samedi, à Amman, la Cheffe de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie. Les Français sont "disponibles pour l'organisation d'une deuxième conférence de donateurs" et "nous (sommes) prêts à l'accueillir à Paris", a déclaré la ministre, à l'issue d'une rencontre avec le Président de l'Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas. "Mais, bien entendu, elle n'a de sens qu'à condition d'accompagner le processus de paix", a ajouté Michèle Alliot-Marie, qui effectue, en Jordanie, la dernière étape d'une tournée, au Proche-Orient, qui l’a menée, en Israël, à Gaza et en Egypte. Selon son entourage, la ministre doit organiser, le 3 février, à Paris, un dîner de suivi de la "Conférence pour l'Etat palestinien", qui s'était tenue, en décembre 2007, en France, et qui avait forgé un plan d'aide aux Palestiniens, pour 2008-2010.
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Hamas dénonce les déclarations de Michelle Alliot-Marie lors de sa visite à la région

[ 22/01/2011 - 09:09 ]
Gaza –CPI
Le Hamas a vivement dénoncé les déclarations de la ministre française des Affaires étrangères,Michelle Alliot-Marie , lors sa première visite à Gaza Alliot-Marie, ainsi pour la région (à l’occupation israélienne et à l’Égypte), où elle a  considéré la détention du caporale sioniste « Gilad Chalit » qui a été enlevé de son Char militaire en tirant sur les innocents palestiniens comme « crime de guerre » en ignorant totalement l’énorme souffrance des milliers de détenus (hommes, femmes  et enfants) palestiniens dans les geôles de l’ennemi occupant.
« Gilad Chalit a été enlevé de son char militaire, au cours de son assaut agressif contre les habitants innocents Gazaouis », a déclaré  le Hamas dans un communiqué publié, vendredi soir 21/1, en contestation contre les déclarations « irresponsable, non diplomatique et au profit de l’ennemi occupant israélien », de Alliot-Marie.
Le communiqué du Hamas a souligné que les propos de la ministre française sont « une complicité solennelle » et « alignées » en faveur de l’occupation israélienne, hors de la diplomatie et une atteinte douloureuse visant le peuple palestinien et ses prisonniers qui souffrent dans les geôles de leurs bourreaux occupants israéliens, ainsi une négligence totale aux grandes souffrances des détenues palestiniens enlevés de leurs maisons.
«On appelle la France à sauvegarder sa réputation et à retirer les déclarations de Alliot-Marie qui avait fait des déclarations piqueuses, irresponsables, non diplomatiques et alignés à l’ennemi occupant israélien en couvrant ses crimes de guerre contre le peuple palestinien », a  exigé le communiqué de Hamas.
En effet le Hamas a appelé les ministres des Affaires étrangères des pays arabes, islamiques , ainsi toutes les organisations des droits de l’homme qui soutiennent les droits légitimes du peuple palestinien pour se libérer de l’occupation israélienne, à la nécessité d’adopter des positions efficaces et tangibles pour riposter à ses déclarations inacceptables et honteuses de la ministre française, Michelle Alliot-Marie, qui avait ignoré la sécurité de tout un peuple opprimé depuis plus de 62 ans par ses agresseurs occupants israéliens et avait déploré la sécurité des terroristes, criminels occupants israéliens.

Abou Cha’ar met en garde contre le transfert de Beit al Mufti Husseini à une "synagogue juive"

[ 22/01/2011 - 10:17 ]
Gaza - CPI
Le ministre des « Awqaf et des affaires religieuses », président du Comité de Jérusalem (al Qods occupée), Dr Taleb Abou Cha'ar a mis en garde de nouveau contre le gouvernement israélien de transférer le site de la maison et le Musée du Mufti Amin al-Husseini, dont les principaux piliers ont été détruits au cours des deux semaines, à une « synagogue et un musée juifs ».
Abou Cha’ar a souligné qu’on a révélé des côtés colonialistes, extrémistes juifs qui ont coopéré avec le milliardaire juif "Irvine Moskowitz" afin de transférer la propriété de la maison et le Musée du Mufti- Husseini aux Juifs, conformément à la loi illégitime « les Biens des Absents »  et contredisante à toutes les lois internationales
Lors d’un communique paru le vendredi 21/1, Abou Cha’ar a porté l’occupation israélienne responsable à la profanation, violation et modification de l’aspect général, historique islamique et chrétien de la ville sainte, en le considérant un crime sans précédent commis par l’ennemi occupant et visant à nettoyer les habitants Palestiniens, leurs biens et signes symboliques de la ville sainte d’Al Qods occupée, afin d’accomplir ses agendas colonialistes et judaïques, tout en attirant l’attention aux projets des juifs sionistes qui vivent à l’extérieur, notamment visant la sainte ville, tel que l’extrémiste sioniste"Irvine Moskowitz".
Le leader Palestinien a précisé que les violations de la judaïsation sioniste  ciblant la localité islamique et historique de « Beit al-Mufti-Husseini » viennent chroniquement à un nouveau projet colonialiste sioniste d’instaurer dans la même région 50 logements en faveur des extrémistes colons sionistes au détriment des droits, biens des Palestiniens.
En outre, le ministre des Awqaf et Affaires religieuses a demandé à toutes les sociétés arabes et islamiques et internationales, notamment les organisations juridiques et des droits de l'homme, ainsi les médias à l’importance d’assumer immédiatement leurs responsabilités à travers leurs positions et effets importants et dissuasifs pour mettre fin aux pratiques, violations et crimes de l'occupation contre la ville sainte de  Jérusalem et les lieux saints, ainsi d'empêcher le piratage destructif des droits légitimes des Palestiniens, en particuliers les Maqdissins.

Condamnation d’une décision sioniste qui refuse de fermer un centre d'une enquête confidentiel

[ 22/01/2011 - 11:18 ]
Gaza - CPI
Des institutions et des activités palestiniennes ont condamné le jeudi 20/01/201, la décision de la Cour suprême sioniste qui a refusé de fermer le centre d’enquête confidentiel numéro"1391", la considérant comme une déclaration de soutien officiel et clair à la politique de la torture interdite au niveau international.
« C’est une législation sioniste claire pour l'exercice des plus difficiles types de violation du droit international et des conventions humanitaires, en particulier la 4ème Convention de «Genève »  qui interdit le déni, l'isolement du prisonnier et la privation de ses droits fondamentaux », ont-elles protestés contre la décision sioniste.
Dans des déclarations publiées par la Fondation «Mandela» pour le soin des affaires des prisonniers et détenus, et le «Comité des prisonniers palestiniens en Cisjordanie», ainsi «l’association des amis du détenu et prisonnier», «Comité de suivi des affaires des prisonniers à Nazareth », « la fondation  du vertueux Youssef pour le soin des prisonniers à Umm al-Fahm », ces organisations ont fermement condamné l'initiative prise par la Cour a rejeté deux pétitions contre la poursuite des travaux du centre de l'interrogatoire des détenus le plus secret dans l'entité sioniste.
Les institutions palestiniennes ont exprimé leur profonde préoccupation devant la décision de la Cour qui a donné sa pleine approbation des autorités concernées dans l'entité sioniste de continuer à fonctionner la prison connue sous le nom « le centre 1391 de détention" et qui existe dans une base secrète militaire et directement lié aux services des renseignements sionistes .
Selon les institutions intéressées par les questions des prisonniers, les autorités de l’occupation refusent de reconnaître l'existence du Centre, qui n'est pas soumis à aucun contrôle ou d'inspection par toutes les organisations internationales, y compris le «Comité international de la Croix-Rouge".
Le journal hébreu "Haaretz" a dévoilé la question de la détention secrète en 2003, à l’issue de la révélation de l'arrestation des Palestiniens par l’armée sioniste au cours de l’"Intifada" et "l'opération Bouclier défensif» en avril de 2002, qui a lancé une vaste agression en s’emparant de nouveau les régions sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, en plus de l'arrestation des Libanais dans ce lieu secret, sans que personne ne sache de leur existence ou la présence du Centre lui-même.
Le journal hébreu a cité de ceux qui ont présenté des pétitions, que le tribunal a accepté de déterminer la période de détention dans ce poste secret, et la livraison de certains renseignements concernant l'emplacement du centre pour les détenus eux-mêmes, et d'utiliser ce lieu que sur les ordres des hauts dirigeants.
Les institutions palestiniennes concernées ont exigé de porter une plainte officielle contre l'entité sioniste à utiliser ces centres, et de soulever cette question dans tous les forums, à inviter les organisations de droits humains à mettre la pression sur le gouvernement israélien pour lui contraindre à fermer ces centres de la détention secrète, premièrement et avant d’accéder à leur fermeture, il faut d’ouvrir les portes devant les institutions pour visiter et révéler les noms des détenus.

"Wafa 2" : un nouveau convoi marocain pour commémorer la victoire de Gaza

[ 22/01/2011 - 11:58 ]
CPI
Le mouvement marocain d'al-Tawhid et d'al-Islah organise le convoi "Wafa 2" en coordination avec un groupe d'institutions et d'organisations actives dans la ville, Tétouan, pour commémorer la victoire de Gaza, le 20-21-22 janvier 2011.
Ces journées ont débuté par une campagne de don du sang, jeudi dernier, alors que la cour "Moulai Mahdi" fut vendredi le lieu d'un sit-in de solidarité avec le peuple palestinien.
Ces jours se termineront par un festival le dimanche 23 janvier à partir de 10h00 au Cinéma Espagnol en présence de nombreuses personnalités qui ont aidé à soutenir les habitants de la Bande de Gaza durant la guerre sioniste menée contre la Bande de Gaza, dont Dr Abdul-Kader Terfai, membre de la délégation médicale marocaine qui était à Gaza durant les jours des agressions sionistes et Dr Abdul-Kader Omara, l'un des participants de la Flottille de la liberté ainsi que Dr. Mawlai Omar Ben Hammad.

L'occupation interdit à l'avocate Banan Abou al-Hija de voyager

[ 22/01/2011 - 12:05 ]
Jénine – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste ont interdit à l'avocate Banan Abou al-Hija, fille du Cheikh détenu Jamal Abou al-Hija, de voyager au Maroc pour participer à la conférence internationale sur les détenus.
Dans ses déclarations de presse, Abou al-Hija a déclaré, le vendredi 21/1, qu'elle se prépare pour la participation à la conférence internationale des captifs au Maroc pour raconter la souffrance de sa famille et de son père isolé dans les cellules sionistes depuis 8 ans, exprimant son étonnement de la décision sioniste qui l'interdit de voyager.
"Les soldats sionistes postés sur le pont d'al-Karama m'ont arrêté pour plusieurs heures avant de m'informer que je suis interdite de voyager pour des raisons sécuritaires, ce qui a conduit à l'annulation de ma participation à la conférence et de mon adhésion à la délégation qui m'attendait dans la capitale jordanienne, Amman", a ajouté l'avocate Banan Abou al-Hija.
Abou al-Haija a considéré que cette mesure sioniste oppressive fait parti des mesures punitives dont sa famille souffre pour faire pression sur son père captif.
Il est à noter que le Cheikh Jamal Abou al-Hija est condamné 9 fois à la perpétuité, et subit l'isolement dans les prisons sionistes depuis son arrestation, il y a 8 ans, alors que son épouse et sa fille ont été arrêtées dans les prisons sionistes et tous ses fils sont détenus dans les prisons sioniste et les cellules des milices d'Abbas.

L'occupation sioniste tire sur un Palestinien au nord d'al Khalil et le blesse grièvement

[ 22/01/2011 - 11:52 ]
Al Khalil (Hébron) – CPI
Le jeune palestinien, Jalal al-Masri a été blessé à la tête par une balle réelle tirée par les soldats sionistes lors de son passage sur un point de contrôle à l'entrée de la ville d'al Khalil au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources fiables ont déclaré que le jeune al-Masri, 28 ans, l'un des habitants de la Palestine occupée en 1948, a été grièvement blessé à la tête par une balle réelle tiré par des soldats sionistes lorsqu'il tentait de passer une barrière sioniste à l'entrée de la ville occupée d'al Khalil dans le quartier de Ras al-Jura, tard la nuit dernière et qu'il a été transporté à l'hôpital sioniste "Hadassah Ein Kerem".
Les mêmes sources ont affirmé que les soldats sionistes ont tiré sur la voiture portant une plaque d'immatriculation jaune,  et que les soldats sionistes avaient l'habitude de l'arrêter sur les points de contrôle parce qu'elle portait une plaque d'immatriculation sioniste, selon leurs procédures de sécurité.
L'armée sioniste a prétendu que le jeune homme palestinien a rejeté les ordres des soldats de s'arrêter, ce qui a été démenti par des témoins oculaires qui étaient près de cette barrière en affirmant que les coups de feu ont été tirés sur la voiture soudainement et sans avertissement préalable.
Notons que les forces occupantes ont intensifié dernièrement leurs tirs sur des jeunes palestiniens qui passaient sur les passages de l'occupation dont 3 sont tombés en martyre au nord de la Palestine occupée en moins d'un mois.
La majorité des habitants de la Palestine occupée en 1948 se rendent à la ville d'al Khalil pour faire du shopping notamment le vendredi et le samedi afin de soutenir l'économie palestinienne.

Un martyr et deux blessés lors des tirs sionistes contre les ouvriers de la collecte de gravier

[ 22/01/2011 - 12:50 ]
Gaza- CPI
« Un martyr et deux blessés sont tombés victimes d’une agression de l’armée sioniste qui les a visés au cours de leur collecter du gravier dans le secteur assiégé de Gaza », ont révélé des sources médicales palestiniennes.
Les sources ont souligné que le martyr et les deux citoyens qui ont été grièvement blessés ont été transportés à l’hôpital d’al Chifaa, à Gaza, lors d’un bombardement des forces armées occupants israéliennes ciblant les ouvriers de la collecte de gravier

Chalit a été capturé sur un char et les occupants sont les criminels de guerre

[ 22/01/2011 - 11:42 ]
Gaza – CPI
"Les déclarations de la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, prétendant que la résistance palestinienne avait perpétré une crime de guerre en capturant le soldat sioniste, Gilad Chalit, représentent un soutien complet  à la politique de l'occupation sioniste dans la région", a affirmé, Mohamed al-Barim (Abou Moudjahid), porte-parole des comités de la résistance palestinienne.
Dans une déclaration de presse publiée le vendredi 21/1, Abou Moudjahid a ajouté qu'Alliot-Marie sait que Chalit a été capturé sur un char qui tuait les Palestiniens à l'est de la ville de Rafah et la résistance a le droit de kidnapper tout soldat sioniste qui attaque le peuple palestinien.
"Les criminels de guerres sont ceux qui ont occupé nos territoires et ont commis des milliers de massacres contre notre peuple et sont encore restés sur les terres de la Palestine, volant ses biens et faisant couler le sang de ses fils", a-t-il ajouté.
Abou Moudjahid a exigé de la France qui est intervenu plusieurs fois pour dépêcher la libération de Chalit, à ne pas lancer des déclarations qui montrent leur allégeance au projet sioniste dans la région alors qu'ils oppriment le peuple palestinien qui défend ses droits.
"Alliot-Marie a vu un seul détenu sioniste et oublié la souffrance de milliers de détenus palestiniens dans les prisons sionistes", a finalement déclaré Abou Moudjahid.

Une manifestation de camions à Gaza pour protester contre la fermeture du passage "al-Mintar"

[ 22/01/2011 - 13:26 ]
Gaza – CPI
Des dizaines de camions ont participé, ce matin samedi 22/1, à une manifestation organisée dans la ville de Gaza pour protester contre la fermeture du passage commercial d'al-Mintar "Karni" à l'est de la ville de Gaza, après la signature par l'autorité de Ramallah et l'occupation sioniste d'un accord de fermer le passage.
Les camions ont bloqué la rue "Omar al-Moukhtar", la grande rue dans la ville de Gaza, portant des pancartes qui s'interrogent sur le bénéficiaire de la fermeture du passage.
Les camions ont traversé la cour de Palestine au milieu de la ville de Gaza vers le siège du conseil législatif palestinien à l'ouest de la ville.
Les manifestants ont accusé le ministre de l'économie au gouvernement illégal dirigé par Salam Fayyad de renforcer le blocus contre Gaza à travers la signature de cet accord.
L'un des manifestants a crié dans les haut-parleurs : "Ô ministre de l'économie à Ramallah, comment peux-tu signer un accord qui concerne Gaza alors que tu n'es pas présent à Gaza ?!", ajoutant "viens à Gaza pour voir les conséquences de ta signature de cette accord néfaste".
La fermeture du passage d'al-Mintar a créé une véritable crise dans la Bande de Gaza.
Un responsable palestinien avait mis en garde contre l'éclatement d'une grande crise de l'importation des marchandises vers la Bande de Gaza, notamment les matières principales.

Qabha : Il existe des tentatives du Fatah pour discréditer les dirigeants du Hamas à l’étranger

[ 22/01/2011 - 16:16 ]
Gaza – CPI
Wasfi Qabha, dirigeant au Hamas et ancien ministre des prisonniers, a révélé les tentatives du Fatah pour ternir l’image des dirigeants du Hamas à l’étranger, en avançant de fausses accusations sans fondement.
Qabha a affirmé au CPI : « Les accusations du Fatah contre les dirigeants du Hamas à l’étranger ont fait échouer les initiatives pour mettre fin aux divisions internes, elles sont nulles et sans fondement ».
Le dirigeant au Hamas a précisé que cela a eu lieu à l’issue de rencontres entre des personnalités islamiques et Salam Fayyad, Premier ministre du gouvernement illégal du Fatah, au cours desquelles a été manipulée la parole sur l’étude des conditions en Cisjordanie occupée, que toutes les parties respectent la loi palestinienne sur laquelle se base les affaires en Cisjordanie.
Qabha a affirmé qu’il s’agit d’une déclaration –et non un accord, une initiative ou autre- sur le respect de la loi palestinienne et non de l’Autorité, et que toutes les parties respectent cela, et non le Hamas seulement.
Il a souligné que la priorité est ce que demandent les gens comme respect de la loi palestinienne, en référence à l’Autorité du Fatah dirigée par Abbas, et a ajouté : « Il y a 35 partisans du mouvement qui sont enlevés en Cisjordanie et dont la Cour Suprême a jugé de leur libération, mais ils n’ont pas été libérés plusieurs mois après ce jugement ».
Qabha a reprécisé que ce qui s’est passé est seulement une parole et non un accord, en affirmant qu’aucune conclusion n’a été tirée de ces rencontres, alors que le nombre de kidnappings de partisans du Hamas, les traques, et les tortures ont augmenté. Fatah a donc décidé de ternir l’image des dirigeants du mouvement à l’étranger en prétendant que le Hamas a fait échouer une initiative ou un accord, alors qu’il n’en était rien.

Zahar : Le dossier d’échange de Chalit est géré de façon très secrète

[ 22/01/2011 - 13:04 ]
Gaza - CPI
Le membre du bureau politique du mouvement Hamas, Mahmoud Zahar a affirmé que les factions palestiniennes gèrent le dossier du soldat Gilad Chalit de façon très confidentielle, en indiquant que l’occupation sioniste cherche à provoquer ce dossier à travers ses différentes sources et médias.
Zahar dit lors d'une rencontre, hier vendredi 21-1, avec les membres du convoi d’al-Qods 5, à Gaza, que la question du soldat israélien Chalit est très sensible, en soulignant que toute déclaration à la presse aura beaucoup d’effet, notamment sur les familles des prisonniers.
Au sujet des déclarations de la ministre des affaires étrangères françaises concernant le soldat Chalit et qui ont provoqué la colère des citoyens palestiniens, Zahar a souligné que ce genre de discours montre la politique hypocrite de certains pays européens.
Il a ajouté que la ministre française, Michèle Alliot-Marie considère que la capture du soldat Chalit comme un crime de guerre, mais lorsque les foules en colère ont lancé sur elle des souliers, elle a changé donc son discours en prétendant que ses déclarations ont été déformées.
Zahar a remercié dans son discours la délégation du convoi d’al-Qods pour son soutien au peuple palestinien, en soulignant que le gouvernement à Gaza adopte actuellement le projet de reconstruction de la Bande de Gaza, après la dernière guerre sioniste sauvage.
Il a précisé que le mouvement du Hamas s’attache fortement à l’union du peuple palestinien à travers la réalisation de la réconciliation qui sert le projet national.
A propos des menaces sionistes de mener une nouvelle agression contre Gaza, Zahar a affirmé que la théorie dont croyait l’occupation de finir rapidement la guerre contre Gaza a échoué et n’a plus de réalité sur le terrain.
«Nous sommes sur la première ligne de défense dans la bataille contre l’occupation israélienne, et nous nous sommes rendu compte que nous avons frappé la doctrine de la sécurité de l’entité israélienne, malgré la guerre, le blocus et toutes les agressions sionistes contre la Bande de Gaza et les grandes souffrances de ses habitants innocents», a-t-il poursuivi.  

Les forces occupantes interdisent aux Palestiniens de prier à la moquée "d’al-Ibrahimi"

[ 22/01/2011 - 16:53 ]
Les forces armées occupantes israéliennes ont fermé aujourd’hui la mosquée d’al Khalil (al Ibrahimi), en interdisant aux priants palestiniens d’y accéder, en empêchant les commerçants à ouvrir leurs boutiques et agressant certains d’entre eux, après avoir fermé les entrées et les routes principales menant à la vieille ville d’al-Khalil .
Les extrémistes sionistes protégés par l’armée de l’occupation israélienne ont mené des actes de violation, criminels et barbares contre les citoyens palestiniens, en les ciblant par des pierres, des bouteilles vides, blessant le jeune Hassan el-Dick, 34 ans, tout en paralysant les marchés et le mouvement des marchandises dans la ville.
« Les violations provocatrices et pratiques oppressives et sauvages des troupes sionistes, y compris celles des extrémistes sionistes viennent sous prétextes que le Samedi, il n’y a pas de prière pour les musulmans », ont précisé des sources locales et des témoins oculaires.
Les musulmans, les priants, les Imams, les narrateurs et savants palestiniens ont dénoncé fortement cet acte inhumain, barbare, raciste des troupes extrémistes sionistes, confirmant que ce n’est pas la première fois qu’elles perpètrent leur crime odieux contre la sainte mosquée d’al-Ibrahimi, laquelle est islamique et reste aussi et ne sera plus une synagogue juive, en dépit des profanations, crimes et violations des autorités occupantes qui encouragent les colons extrémistes à commettre autant d’actes criminels contre les lieux saints, notamment au sein de la mosquée d’al Ibrahimi à al-Khalil et sa vieille ville.

Haniyeh apprécie le rôle de la Libye à soutenir la question palestinienne

[ 22/01/2011 - 17:30 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a apprécié le rôle de la Libye au soutien de la question palestinienne et ses efforts visant à briser le sévère blocus sioniste imposé contre la bande de Gaza à travers de l'envoie des convois anti-embargo sioniste.
Lors de son accueil à la délégation libyenne qui accompagnait le convoi "Qods5" au conseil législatif palestinien, le samedi à midi 22/1, Haniyeh a exprimé la gloire par la réception de la délégation libyenne qui vient à la Palestine et à Gaza pour solidariser le peuple palestinien, affirmant le droit du rôle arabe et islamique à la question palestinienne et que le peuple palestinien n'est pas seul face à l'injuste de embargo sioniste.
Il a souligné qu'on a parlé de la construction d'un hôpital libyen à Gaza, attirant l'attention que la délégation libyenne a promis de transmettre ce sujet aux leaders en Libye, confirmant que ce projet sera une contribution réelle, ainsi une adjontion qualitative au secteur sanitaire et médicale à Gaza et en Palestine généralement.
"Il est sûre que le convoi libyen et les autres convois réalisent leurs buts en soutenant la lutte du peuple palestinien et à briser le sévère blocus sioniste impsoé illégalement et arbitrairement contre le secteur Gazaouis", a-t-il ajouté.
Haniyeh a salué la Libye pour son soutien continuel aux Palestiniens dans la Bande de Gaza.

Les détenus de Nafha poursuivent leur grève pour le deuxième jour consécutif

[ 22/01/2011 - 18:49 ]
Gaza – CPI
Le ministère des affaires des détenus et libérés a déclaré que les détenus palestiniens dans la prison sioniste de Nafhaz poursuivent leur grève de la faim pour le deuxième jour successif pour protester contre les difficiles conditions de leur emprisonnement et demander de la reprise de leur droits et intérêts tirés par l'occupation.
Le directeur de l'information au ministère, Riad al-Achker, a déclaré, le samedi 22/1, que les détenus palestiniens à Nafha insistent à obtenir leurs droits quel que soit les conséquences et qu'ils donneront un délai limité à l'administration des prison sioniste après la grève pour répondre à leurs demandes, sinon il y aura une escalade à leurs protestations.
Al-Achker a souligné que les détenus à Nafha exigent la cession de la politique d'isolement, la libération de leurs confrères isolés dans les cellules, l'arrêt de la politique des incursions et d'inspection qui sont toujours accompagnées par de violence et des attaques contre les détenus qui subissent au lancement du gaz toxique, alors que leurs besoins personnels seront endommagés.
Ils ont également appelé à réduire les opérations quotidiennes de recherche et de perquisition pratiquées par la direction de la prison.
Al-Achker a poursuivi que les captifs réclament aussi la sortie de tous les détenus à la cour de la prison durant le même temps pour se voir ainsi que l'amélioration des conditions de leur vie quotidienne, d'arrêter la politique d'humiliation de leurs familles au cours des visites et l'imposition des chères amandes contre eux.
Le ministère a appelé tous les Palestiniens à s'unir derrière la question des captifs qui représente la cause de tout le peuple palestinien.

Hamdouna: l'occupation torture sauvagement les prisonniers palestiniens

[ 22/01/2011 - 19:09 ]
Gaza – CPI
Le centre d'études pour affaires des détenus a déclaré que la décision de la cour suprême sioniste de refuser l'ouverture de la surveillance sur la prison secrète "1391" légifère les violations sionistes y perpétrées, appelant la communauté internationale à intervenir pour protéger les captifs palestiniens face à l'escalde des violations sionistes.
Le directeur du centre, Ra'fat Hamdouna, a critiqué, dans un communiqué publié le samedi 22/1, la décision du tribunal sioniste de rejeter l'appel présenté par l'ancienne députée, Zahava Geilaaoun, et le centre israélien pour la défense des droits de l'indvidu pour révéler la prison secrète existante dans l'entité sioniste et soi-disant "Guantánamo sioniste" et connue sous le Numéro"1391".
Il a ajouté que cette décision vient dans le cadre d'une série des pas d'escalade des violations qui possèdent des normes juridiques dans les prisons, afin d'inventer des pressions et punition contre les détenus arabes et palestiniens dans ces geôles sionistes.
"La décision d'interdire aux avocats de rendre visite aux détenus pour 6 mois au lieu de 3 semaines est une mesure illégale et opposante aux conventions internationales alors qu'elle représente une violation claire au droit internationale et humanitaire, a-t-il poursuivi.
Il a attiré l'attention que la justice sioniste a offert une couverture judiciaire aux enquêteurs du" Shin Bet" pour utiliser des moyens de tortures interdites internationalement contre les détenus palestiniens, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme et la considération que le détenu est une bombe retardée.

Un nouveau quartier colonial au Golan syrien

[ 23/01/2011 - 08:11 ]
Nassera (Nazareth) – CPI
L'Organisation colonialiste sioniste "Aphek Hgolan" a annoncé l’instauration d’un nouveau quartier colonial dans la colonie de Katsrine, sur les ruines du village arabe de Qasreine dans les hauteurs du Golan syrien, afin d'encourager les Juifs de venir s’installer dans cette région.
Selon cette organisation extrémiste qui encourage le colonialisme, le nouveau quartier colonial comporte des parcs, des écoles, en plus d’un Centre de préparation pour les étudiants militaires (service pré-militaire), ainsi qu’un centre populaire.
L'organisation juive a déclaré dans un communiqué que le nouveau quartier dans la colonie de Katsrin sera équipé de trois modèles de bâtiments et de maisons, où le coût d’une maison de 180 mètres carrés coutera 980 000 shekels.
Elle a indiqué que les activités coloniales ne se limiteront pas au Golan syrien occupé, mais il y aura plusieurs autres dans les territoires palestiniens occupés.
Le ministre sioniste des Finances, Steinits Yuval, a publié un décret en accordant à la colonie de Katsrin un budget de 8,5 millions de shekels pour l’établissement du Centre de recherche du Golan, qui est prévu d’être achevé en fin d’année 2011.