dimanche 5 septembre 2010

PO: la réunion de Washington "franche" et "sympathique" (ambassade d'Israël)

04/09/2010   
La première journée de reprise du dialogue direct entre Israéliens et Palestiniens, jeudi à Washington, a été à la fois "sérieuse", "franche" et même "sympathique", a rapporté vendredi Michael Oren, l'ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis. 
"C'était une réunion sérieuse, franche, et d'après tout ce que j'ai vu, une réunion menée avec bonne foi et dans un esprit sympathique", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse téléphonique.  
Le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont attachés à manifester des signes de bonne entente lors de leur rencontre jeudi.
Souriants, ils se sont serré la main à l'issue de leurs discours. Image insolite, Mahmoud Abbas a même levé le pouce en direction de Benjamin Netanyahu, en signe d'appréciation.
"J'ai aujourd'hui des raisons de me sentir optimiste", a assuré Oren.
La prochaine rencontre du dialogue direct aura lieu les 14 et 15 septembre à Charm el Cheikh (Egypte).

Ahmadinejad-journée de Quds: Les peuples peuvent faire disparaître "Israël"

03/09/2010  
Les négociations israélo-palestiniennes entreprises jeudi sous l'égide des Etats-Unis sont "mort-nées" et "vouées à l'échec", a déclaré vendredi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors d'un discours à l’occasion de la journée mondiale d’AlQuds.  
Le président iranien a également réaffirmé dans ce discours que "les peuples de la région" étaient "capables de faire disparaître le régime sioniste de la scène" internationale.
"Si les dirigeants de la région n'osent pas agir, qu'ils laissent les peuples libres" de le faire, a-t-il ajouté.
M. Ahmadinejad a critiqué sans le citer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qualifié "d'otage" d'”Israël” pour avoir entrepris jeudi à Washington des discussions avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.  
"Qui représentent-ils? Que veulent-ils négocier? Qui leur a donné le droit de vendre le moindre pouce de territoire palestinien?", a-t-il demandé en évoquant les négociateurs palestiniens. 
"Le peuple de Palestine et les peuples de la région ne leur permettront pas de vendre aux ennemis le moindre pouce de terre palestinienne", a-t-il affirmé.  
M. Ahmadinejad a renouvelé les critiques de la République islamique contre Israël, accusé d'avoir commis les "plus grands crimes" à l'égard des Palestiniens et de menacer la sécurité de la région.   
"Du Nil à l'Euphrate, ils ont menacé tout le monde depuis 60 ans, personne n'est à l'abri de leurs menaces", a-t-il dénoncé en affirmant que "le peuple juif est victime du régime sioniste" qu'il a qualifié de "symbole du racisme".  
M. Ahmadinejad a aussi renouvelé ses critiques contre le "soutien total des pays occidentaux" à "Israël", basé sur “les mensonges à propos de l'Holocauste”.  Les Occidentaux "ont déformé l'histoire", a-t-il réaffirmé. "Ils ont pris prétexte de mensonges sur ce qui s'est passé en Europe pour occuper les terres d'autres peuples (...) et commettre leurs crimes au Moyen-Orient", a-t-il conclu, devant des dizaines de milliers de personnes qui s’étaient rassemblés à Téhéran pour la journée mondiale d’AlQuds.
La télévision a également montré des foules importantes, dans plusieurs grandes villes du pays, criant "mort à Israël" et "mort à l'Amérique", portant des banderoles proclamant "Qods (Jérusalem) nous appartient", ou agitant des drapeaux palestiniens.
Certains slogans ont dénoncé également les discussions entreprises entre « Israël » et le président palestinien Mahmoud Abbas, affirmant que "faire des compromis avec Israël signifie la mort de la Palestine". 
"Un jour prochain, si Dieu veut, nous irons prier à AlQuds", a déclaré le commentateur de la télévision, en affirmant que "des millions d'Iraniens participent aux manifestations" à travers le pays.
Il est à noter que la journée mondiale d’AlQuds est organisée tous les ans, le dernier vendredi du mois béni de Ramadan. 

Journée mondiale d'al-Qods- Marche au camp d'al-Yarmouk à Damas

03 Sept 2010
Damas / Une marche populaire imposante a été organisée aujourd'hui au camp d'al-Yarmouk à Damas à l'occasion de la journée mondiale d'al-Qods, protestant et condamnant les crimes commis par les forces de l'occupant israélien contre le peuple palestinien.
Les participants à cette marche, organisée par l'alliance des forces palestiniennes, ont hissé une maquette de la mosquée d'al-Aqsa et arboré des photos des martyrs de l'Intifada et des enfants et des femmes victimes de l'occupant israélien, tout en appelant à l'application des résolutions de la légalité internationale y référents.
Ils ont exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités à l'égard des crimes d'Israël commis contre le peuple palestinien, notamment sa sauvagerie et ses génocides.
Les allocutions prononcées à cette occasion, ont indiqué qu'al-Qods est soumise à un complot exécuté par l'occupant israélien à travers la poursuite de la judaïsation des lieux saints palestiniens, l'expansion de la colonisation et l'expulsion des habitants d'al-Qods de leurs foyers en prélude à l'isolement de la ville sainte de son entourage arabo-islamique.
Les orateurs ont insisté sur leur refus des négociations directes avec l'occupant, les considérant comme une couverture d'un complot visant le peuple palestinien et sa cause juste et soulignant que ces négociations n'aboutiront à rien et ne sont pas basées sur l'unanimité nationale palestinienne.
Les participants à cette marche ont demandé aux pays arabes et islamiques à soutenir le peuple palestinien dans son affrontement des pratiques des autorités de l'occupant israélien, surtout les tentatives de la judaïsation d'al-Qods, de destruction de la mosquée d'al-Aqsa et de l'expulsion des Maqdissis de leurs maisons pour modifier la structure démographique de la ville sainte.
Ils ont affirmé que la résistance nationale palestinienne et libanaise a vaincu l'occupant israélien au sud du Liban et dans la Bande de Gaza, grâce à la fermeté de son peuple et au soutien des deux nations arabes et islamiques.
A. Chatta & T. Slimani
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Expert américain: la fermeture du détroit d'Ormuz, une catastrophe pour les USA

04/09/2010  
Dans un article publié sur le site internet Estawrford, le réputé politologue Georges Friedman a estimé qu’en cas de guerre entre les Etats-unis et l’Iran,   la République islamique dispose de diversers options militaires et non-militaires pour se défendre notamment   la « fermeture du détroit d'Ormuz, qui aura les même conséquences qu’une attaque nucléaire , voire plus néfaste ».
L'expert américain a précisé que « la fermeture du détroit d'Hormuz est l’une des options des plus dangereuses dont dispose l’Iran dans une guerre contre les Etats-Unis, car  il assure le transit  de 45 pour cent des camions-citernes de pétrole brut , et donc sa fermeture est comparable à une attaque nucléaire car elle provoquera une importante récession de l'économie mondiale déjà en crise ».
Par ailleurs, Friedman a estimé que les menaces  proférées par les médias américains et israéliens d’une attaque imminente contre les installations nucléaires iraniennes sont exagérées, et s’inscrivent dans le cadre des pourparlers israélo-palestiniens.
De son avis,  l'augmentation de la publication de ce genre d’informations  a pour but de créer une atmosphère de guerre en vue de renforcer les intérêts américains et sionistes.
Et d’ajouter: «Cette situation coïncide avec le lancement du processus diplomatique  d'un règlement au Moyen-Orient, les organisateurs de cette situation cherche à provoquer les Iraniens par ce genre d’informations, et leur faire parvenir un message que la question palestinienne ne sera réglée que de la façon dont les Américains et les Israéliens la souhaitent."
Friedman a souligné que « toutes ces tentatives de provocation contre l'Iran, font partie de la guerre psychologique menée par les Américains contre le peuple iranien, une guerre sponsorisée par les Israéliens qui ne cessent de brandir de tant à autre la menace d’une  attaque contre les installations nucléaires iraniennes alors que cette idée est fondamentalement inacceptable ».  
Par ailleurs,  Friedman a exclu que « les Etats-Unis s’attaquent aux  installations nucléaires de l'Iran, soulignant que les experts iraniens choisiront d'évacuer et de les transférer vers des lieux plus sûrs en cas d'attaque ».

Haniyé prévoit l'échec des négociations, acte absurde aux dépens de notre cause

04/09/2010  
Le Premier ministre palestinien à Gaza Ismaïl Haniyé a prévu l’échec des négociations directes entre l’Autorité palestinienne et Israël, lancées jeudi dernier à Washington, réitérant son attachement au choix de la résistance tant que l’occupation existe.  
«Le résultat de ces négociations sera définitivement l’échec parce que notre ennemi n’agit que pour confirmer encore plus les bases de son projet sioniste éphémère au détriment de notre cause », a-t-il annoncé vendredi soir devant des partisans du Hamas à Deir el Balah au centre de la bande de Gaza.  
Haniyé a qualifié les négociations en cours de « mouvement politique absurde qui a mis la cause palestinienne et Al Qods sur la table des négociations à la base des conditions sionistes, de l’état de faiblesse palestinienne et arabe, et du parrainage américain pro-israélien qui trompe les peuples palestinien et arabes.
Le Premier ministre palestinien a par ailleurs réaffirmé le droit de la résistance palestinienne de riposter aux crimes de l’occupation par tous les moyens disponibles tant que l’occupation de la terre palestinienne et les souffrances du peuple palestinien persistent, imputant aux Israéliens la responsabilité de ces souffrances.  
Au cours de ce rassemblement, le Hamas a distribué des aides financières aux propriétaires des maisons touchées par la grande explosion survenue dans le domicile d’un dirigeant militaire du mouvement le 2 Aout dernier. Le Hamas avait accusé « Israël » d’être responsable de cet acte sécuritaire qui a fait 58 blessés, dont 13 enfants et 9 femmes, détruit complètement sept maisons et endommagé trente autres.
Commentant cet attentat, Haniyé a estimé que le mode d’action israélienne dans ce dernier incident a démontré que « l’occupation possède des outils et des moyens lui permettant de réaliser ses objectifs clandestinement », soulignant que son gouvernement a demandé de ses services de sécurité de rechercher les outils de l’occupation pour parvenir aux responsables de l’attaque.  
Il a enfin ajouté que la somme de 200.000 dollars d’aides urgentes offertes aux propriétaires des maisons n’équivaut pas à une goutte de sang palestinienne, et qu’elle n’est pas à la hauteur des sacrifices des Palestiniens. 

Le Hezbollah a 15.000 roquettes à la frontière libano-israélienne (Israël)

04/09/2010    
Le Hezbollah a "transformé des villages entiers en camps armés et a disposé environ 15.000 roquettes le long de la frontière d'Israël", a affirmé vendredi Michael Oren, l'ambassadeur de l’entité sioniste à Washington. 
Celui-ci estime également que "toutes les villes d'Israël, même Eilat", à la pointe sud d'Israël, sont désormais à portée de tir de ces armements, qui seraient "quatre fois plus nombreux" que lors de la guerre en 2006.  
"Beaucoup des ces roquettes étaient installées en plein air. Elles sont maintenant placées sous des hôpitaux, des habitations et des écoles, car le Hezbollah sait bien que si nous cherchons à nous défendre contre elles, nous serons traités une nouvelle fois de criminels de guerre", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse téléphonique.  
« Le Hezbollah a la capacité militaire de frapper au cœur d'Israël et choisira le moment opportun pour riposter à toute nouvelle "agression", avait affirmé le numéro deux du parti, cheikh Naïm Kassem.

Sayed:"Nous sommes dans la bonne position et plus proches que jamais d'Al Qods"

03/09/2010
Le Secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a tenu un discours ce vendredi via un grand écran devant des milliers de partisans dans la banlieue Sud de Beyrouth à l’occasion de la Journée mondiale d’Al Qods. Pendant une heure, Sayed Nasrallah a commenté l’annonce du lancement des négociations dites de paix entre Israéliens et Palestiniens à Washington, expliqué brièvement les raisons du retrait américain partiel de l’Irak, s’est félicité de l’échec du projet américain dans la région, et mis en garde les parties libanaises qui cherchent de toutes leurs forces à semer la division confessionnelle parmi les Libanais. Voici le texte du discours de Sayed Nasrallah :
« Nous commémorons en ce dernier vendredi du mois béni du Ramadan, et en ce meilleur jour du meilleur mois de l‘année, avec toutes ses valeurs religieuses, la journée  mondiale d’Al Qods, une journée proclamée par l’Ayatollah l’imam Khomeiny.
L’importance de cette journée grandit d’un an à autre, au milieu de l’accentuation des dangers qui menacent Al Qods, du conflit israélo-palestinien et de la lutte contre le projet sioniste dans la région.
En vérité, nous avons peur pour cette cause, vu les multiples complots externes, le désespoir et la faiblesse qui frappent la nation. Nous avons peur que cette cause soit oubliée avec le temps, parce que d’habitude le temps laisse tout oublier.  Mais il n’est pas permis pour la nation arabe et islamique d’oublier Al Qods, parce qu’elle fait partie de notre religion, de notre passé, de notre présent et de notre avenir. Il faut que la cause d’Al Qods soit présente et évoqué à chaque occasion.
En cette journée, nous réitérons notre attachement à nos constantes, en cette journée, nous confirmons devant le monde entier notre attachement à nos droits. Nous disons à ce monde : les souffrances et les maux ne changeront rien de nos constantes. La Palestine, de la mer au fleuve appartient au peuple palestinien et aux Arabes. Personne n’a le droit de renoncer à un pouce de sa terre, ni à une goutte de son eau, ni même à une lettre du mot Palestine. La journée d’al Qods est le jour de la vérité et le reste n’est que mensonges.
Al Qods ne peut en aucun cas être la capitale éternelle d’un Etat appelé Israël. Un simple quartier ou une petite rue d’Al Qods ne pourront l’être, Al Qods est la capitale de la terre et du ciel. Cet Etat d’Israël ne peut jamais acquérir de légitimité, c’est un Etat bâti sur les crimes et la discrimination.
Par ailleurs, la journée d’Al Qods est une occasion mondiale pour mettre la lumière sur les dangers auxquels font face la mosquée d’Al Aqsa, la ville sainte d’Al Qods, et les villes musulmanes et chrétienne à al fois. Cette région souffre de la judaïsation, des expulsions, des confiscations des terres, des tueries, et les négociations futiles ne sauront en aucun cas résoudre ces problèmes compliqués.  
Regardons ce qui se passe dans les territoires de 1948 à cause du projet américano-sioniste, et ce qui se
passe dans la bande de Gaza à cause du siège imposé à la population.
Je vais évoquer au début deux évènements importants: L’annonce du soi disant début des négociations de paix aux Etats-Unis et le retrait américain de l’Irak.
1-    Ces négociations sont en effet mort-nées. Leur objectif au niveau politique est clair : la réussite des élections américaines, et le dernier à en bénéficier est Al Qods. Côté palestinien, la majorité des factions politiques ont rejeté ces négociations.  Certains refusent le principe de négocier avec Israël, nous faisons partie de ce camp, mais même les autres parties qui acceptent de négocier en principe rejettent les conditions actuelles pour ces pourparlers. Les factions palestiniennes, tout comme le peuple, ont rejeté ces négociations. L’expérience a démontre, même par rapport à ceux qui étaient assis hier ensemble à la même table, l’échec de la voie des négociations qui dure depuis plus de 17 ans.  Malheureusement, les négociations avec cet ennemi tyrannique ne font que donner plus de vie et de légitimité à cette entité.
2-    Le retrait américain de l’Irak est une annonce de la défaite. Personne, dans l’administration américaine, n’a osé parler de victoire dans son discours, et si quelqu’un a mentionné le mot « exploit », ce terme est apparu banal, vide de sens.
Les Américains sont venus occuper l’Irak non pas pour s’en retirer après quelques années. Mais ils étaient choqués par la résistance farouche qui est née dès les premiers jours de l’occupation, et quand je parle de résistance, je distingue entre la résistance qui a frappé les bases et les intérêts de l’occupation américaine, et les extrémistes terroristes qui attaquent les civils. Ces derniers commettent des crimes contre l’humanité.  
Les Américains n’ont pas supporté toutes les pertes infligées par la résistance irakienne, et le budget américain est devenu incapable de financer cette guerre. Donc la résistance armée irakienne et l’endurance du peuple irakien sont deux facteurs principaux qui ont favorisé le retrait américain.  
Depuis des années, de différents services de renseignements ont tenté de semer la division parmi les Irakiens de toutes confessions, mais l’endurance et la ténacité du peuple irakien qui a supporté tous les crimes et qui a refusé de s’entretuer ont saboté les projets de ces services. Ce peuple, grâce à sa conscience et à sa volonté, et grâce à ses directions religieuses, a torpillé tous les projets de division. Les renseignements israéliens sont aussi impliqués dans les attaques anti-irakiennes, ils sont en contact avec les kamikazes qui tuent les civils. Le Mossad recrute des gens en Irak pour tuer les Irakiens. Il  veut pousser les Irakiens à s’entretuer pour ensuite diviser leur pays. Mais, quand le projet de division a échoué, il est devenu très couteux de rester dans ce pays. L’occupant n’a plus alors de choix que de quitter le pays. C’est une règle générale, dans n’importe quel pays occupé, les sacrifices du peuple assurent la réalisation de sa victoire.
Ce qui se passe en Irak est un grand exploit et une grande victoire pour le choix de la résistance. Et là toujours je distingue entre la vraie résistance et ceux qui commettent des opérations terroristes pour tuer les innocents, ces derniers n’ont rien à voir avec l’Islam et collaborent étroitement avec les services de renseignements. Voyez la dernière attaque qui a eu lieu au Pakistan ce vendredi. Dans ce  pays sinistré par les inondations, les habitants ont manifesté pour le soutien d’Al Qods, voyez comment les terroristes, aveugles, muets, et sourds, les ont attaqués, faisant pour l’instant près de 40 martyrs.
En Palestine, il ya des difficultés, tout comme au Liban, en Irak et dans la région, mais si nous regardons d’un œil plus large, nous trouverons que l’axe de la résistance a pu ces dernières années réaliser un exploit historique au niveau de toute la région, qui aura des effets sur le monde entier.
Après le 11 septembre, les néo-conservateurs aux Etats-Unis ont présenté un nouveau projet pour notre région. Cette grande puissance mondiale a rassemblé ses navires de guerre de par le monde pour les transférer au Proche Orient, au monde arabo-islamique, où se trouvent les plus grandes réserves pétrolières et ressources naturelles. Cette action avait un seul objectif : fixer définitivement l’existence de l’entité sioniste sur le plan politique, à travers le processus de paix globale. En effet, leur projet vise à liquider la résistance palestinienne, qu’elle soit populaire, politique et culturelle. Il fallait également liquider la résistance au Liban pour que ce pays s‘engage définitivement dans le projet américano sioniste, il fallait renverser le régime syrien, mettre fin à la résistance en Irak, et frapper l’Iran afin de renverser aussi son régime islamique. Le but ultime de cette politique est de permettre aux Etats-Unis de prendre le contrôle de la région.
 Je prétends que dans les dix années qui se sont écoulées, les Américains avaient une capacité énorme pour réaliser ce projet : ils contrôlaient et dirigeaient le monde entier, l’économie mondiale et les médias. Les plus grandes armées, tout genre de guerres psychologiques et les services de renseignements ont été mis à leur service. Mais lorsque ce projet a été confronté à la résistance en Palestine, au Liban, en Syrie, en l’Iran comme en Irak, le projet a échoué.
Ceci ne signifie pas que le conflit a pris fin, mais nous sommes passés à une nouvelle phase de la bataille, et je vous assure que de nouveaux échecs saboteront ce projet.
Sur le plan économique, toutes les tentatives de régler la crise économique mondiale et notamment américaine ont échoué, et dans l’avenir nous allons assister à des changements radicaux sur ce sujet. Les Etats-Unis ne peuvent plus faire de guerre à cause de leurs multiples crises sociales, économiques et populaires.
Pourquoi ce projet a-t-il échoué ? Grâce à la ténacité de la résistance en Palestine, à Gaza, au Liban, et grâce à l’endurance de la Syrie, de l’Iran et la décision de la résistance en Irak.
Aujourd’hui nous sommes appelés à continuer sur la voie de la résistance, il y a des difficultés mais nous nous approchons plus que jamais de la victoire, Israël d’aujourd’hui diffère d’Israël à la veille du 12 juillet 2006, du 1982, le grand Israël n’existe plus.  
Nous sommes appelés à poursuivre notre résistance, consolider notre unité et à présenter notre aide au peuple palestinien et à sa résistance. Les brigades de la résistance, à l’instar du Hamas qui a effectué sa dernière opération militaire a besoin de toute voix de soutien, de tout argent et de toute arme disponible.
Sur le plan libanais, nous confirmons toujours notre attachement à  l’équation en or, ou comme certains l’appellent l’équation en diamants : armée-peuple-résistance.
S’agissant de la résistance, nous avons commémoré ces derniers jours l’anniversaire de l’enlèvement de l’Imam Moussa Sadr et de ses deux compagnons. L’Imam Sadr est l’imam et le fondateur de la résistance.
 Il est notre père qui nous a dirigés vers cette route, vers Al Qods, il nous a inculqué comment aimer et tomber en martyre pour l’amour d’Al Qods. Tout le monde sait qu’ils ont été enlevés alors qu’ils étaient en Lybie. A propos de la cause de l’imam Sadr, le Président frère Nabih Berri a parlé en détails il y a deux jours. Moi, je confirme une nouvelle fois chaque mot prononcé par le Président tant sur le plan politique que judiciaire. La justice libanaise doit assumer ses responsabilités face à l’enlèvement de citoyens voire de dirigeants libanais. Nous avons tant attendu et nous ne sommes pas allés au Tribunal international pour revendiquer notre droit. Des milliards de dollars sont offerts à la famille de Sayed Sadr et au Président Berri pour clore cette affaire mais nous ne vendons même pas un enfant par ces milliards de dollars. Nous savons comment opère le Tribunal international, donc, nous avons recouru à la justice libanaise.
Nous soutenons le boycott de tout sommet arabe qui se tient en Libye, l’imam et ses compagnons sont toujours en vie et ils sont détenus en Lybie. Il faut les libérer pour qu’ils retournent à leur patrie et à leurs familles. Nous ne cherchons de conflit avec personne.
Concernant l’affaire de l’enquête internationale, nous avions dit voilà plusieurs semaines que la résistance se sentait prise pour cible, et avions proposé quelques idées et révélé des preuves. Le procureur général s’est enfin exprimé pour dire que nos données sont incomplètes. Nous avons dit que nous ne sommes pas concernés par le TSL. Nous n’allons pas répondre aux questions du TSL. Nous avons fourni aux autorités compétentes libanaises les preuves dont
nous disposions, à leur demande. Si elles sont intéressées ou concernées par nos données et par les enquêtes avec les collaborateurs et les faux témoins, nous sommes prêts à coopérer avec elles mais si elles ne sont
qu'une boîte aux lettres entre nous et le procureur, nous ne sommes pas prêts à le faire. Peu nous importe si le procureur général est intéressé ou non par  nos données, cela revient à lui, mais de toute façon, sa réaction constitue un indice sur son travail.  
Passons à l’armée libanaise, nous appelons de nouveau à l’équiper,  nous avons demandé au gouvernement de contacter les pays arabes pour nous offrir des armes, mais la réponse du gouvernement était négative. Ce gouvernement ne demandera rien des pays arabes! J’espère que l’équipement de l’armée soit une affaire sincère. Le Liban a levé la tête des arabes et de la nation. Chaque arabe est fier de l’être grâce au Liban. Il est de notre droit de réclamer d’eux des quantités de leurs armes stockées dans les dépôts. Nous avons  proposé au gouvernement l’aide iranienne, et les Iraniens ont dit qu’ils sont prêts à offrir des armes sans aucune condition, pourtant les Américains et les Européens conditionnent leurs aides. Mais l’ironie du sort, certains Libanais ont posé des conditions à l’Iran pour accepter ses aides. Certains ont alors demandé de la République Islamique de ne plus fournir des armes à la résistance.
Quant à l’incident de Bourj Abou Haydar, nous avons assuré dans un  communiqué conjoint avec les Ahbaches que l’incident est douloureux, et le Hezbollah a considéré avoir perdu trois martyrs. Cet événement constitue une perte sur tous les niveaux. Il n’y a eu aucun exploit humain, sécuritaire, ou politique. C’était un incident isolé. Certains Libanais ont tout fait pour exploiter politiquement les affrontements sur le terrain. Tout le monde sait que le grand projet des Américains a échoué, mais quelques libanais misent toujours sur ce genre d’incidents pour réaliser un quelconque exploit. Ils sont complètement désespérés après avoir perdu tout atout de force : une éventuelle guerre israélienne, une attaque contre la Syrie à travers le TSL, une séparation entre l’Iran et la Syrie, et là je vous assure que l’alliance irano-syrienne est plus meilleure que jamais.
De même, la relation entre la résistance et la Syrie n’a jamais été aussi solide. Donc, à ceux qui cherchent à semer la division qu’ils trouvent d’autres issues.
Cet incident a été beaucoup exploité dans les médias, mais quand nous sommes descendus sur le terrain, nous avons trouvé que les choses ont été exagérées. Ca me rappelle l’assassinat de Rafic Hariri, quelques heures après le crime, d’aucuns ont jugé, condamné et accusé des responsables.  
L’incident a été donc exploité au moment où nous avons gardé le silence parce que nous étions en douleur, mais en contrepartie, quelle était la réaction de l’autre partie? Ils ont exagéré et amplifié l’affaire. Au lieu qu’ils cherchent a éteindre le feu, ils ont mis du  poudre et exploité d’une façon dangereuse les sensibilités confessionnelles. Ce qui a été fait déchire le pays et ne l’unit pas. A ceux qui se sont mal comportés et qui n’ont pas traité l’affaire sagement, je leur dis : Vous avez enfoncé un couteau dans notre cœur blessé.
Dès le premier instant nous avons dit que l’armée et les services de sécurité assument leurs responsabilités.
On constate qu’il y a une mauvaise politique pour la direction de ce pays, quand un incident a lieu, certains se précipitent pour rouvrir des grands dossiers controversés. Ils ont immédiatement ouvert le dossier de l’arme de la résistance; dans chaque maison il y a des armes, et ça date depuis longtemps, depuis la guerre civile et l’invasion israélienne, ce dossier nécessite du temps et des traitements convenables. La politique actuelle est erronée, comme le traitement des dossiers de l’électricité, des réformes administratives, et des revendications ouvrières.
L’administration politique au Liban est mauvaise, elle est bâtie sur les réactions. J’appelle à l’accalmie, et je vous propose une initiative unilatérale. Cette affaire a été close, les indemnisations vont être payées très prochainement. Revenons alors à la table pour se mettre d’accord sur une politique convenable visant à diriger ce pays calmement.
L’approche des droits palestiniens a besoin de plus de débats. Les droits de réfugiés palestiniens étaient toujours un sujet constant évoqué dans la journée d’Al Qods, cette une affaire qui date de 60 ans. Je propose qu’un parti libanais ou palestinien entame une série de rencontres avec les différentes personnalités libanaises pour s’informer sur leurs craintes, qui sont légitimes, et pour les rassurer en contrepartie. Ceci doit aboutir à un consensus.
Enfin, en cette journée d’Al Qods, nous sentons que la résistance au Liban se trouve dans la bonne position, dans l’axe victorieux. Nous, en cette année de 2010, sentons que nous sommes plus proches que jamais d’Al Qods, après plus de 62 ans. C’est une question de temps entre le projet sioniste et les mouvements de résistance dans la région. Cette entité est destinée à la disparition, grâce à la volonté populaire, de la résistance, de la patience et de la lutte. Ce peuple palestinien a enduré 62 ans, il n’a ni capitulé, ni désespéré, ni renoncé à ses terres, à ses droits et à ses lieux saints. Ce sont les principaux atouts de force qui décideront de la fin du conflit avec ce projet. 

Un autoritarisme sans Etat

samedi 4 septembre 2010 - 08h:51
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
 Barack Obama peut prétendre avoir relancé le « processus de paix » entre Palestiniens et Israéliens. Il a quelques raisons électorales de faire croire que cette fiction a une quelconque substance. Car les négociations directes de Washington permettent surtout de l’absoudre de l’accusation d’avoir « osé » tenter d’influencer Israël.
En l’occurrence donc, tout est dans l’ordre des choses. Hillary Clinton a annoncé, le sourire aux lèvres, que son pays n’exercerait aucune pression pour une solution. Or, même les « modérés » arabes, si soucieux de la relation avec les USA, estiment que des pressions sur Israël sont nécessaires pour avancer vers un compromis déjà peu favorable aux Palestiniens.
Ce qui se passe à Washington est la victoire manifeste du lobby israélien qui peut se targuer d’avoir étouffé dans l’œuf les velléités de Barack Obama d’imposer le principe minimaliste d’une suspension de la colonisation des territoires occupés. Les Etats-Unis peuvent à nouveau jouer le rôle de façade de « parrain impartial » du processus de paix. L’engagement de ne pas déranger Israël étant acquis, tout le reste est permis, c’est-à-dire rien.
Benyamin Netanyahu a, lui aussi, de bonnes raisons de faire mine de croire qu’un « processus de paix » est engagé. Pourquoi s’en priverait-il, alors que grâce au lobby israélien à Washington, il a eu gain de cause contre Barack Obama qui n’évoque plus la colonisation ? Pourquoi Netanyahu bouderait-il son plaisir alors que ce processus se déroule, comme il l’a exigé, sans « conditions préalables » ?
En indiquant la fin du moratoire sur la colonisation, le Premier ministre israélien fait beaucoup mieux : il dicte ses conditions. Il exige que le très faible Mahmoud Abbas accepte une autre concession de taille : celle de reconnaître Israël comme un « Etat juif ». Le chef de l’Autorité palestinienne, dont la légitimité est à tous égards très discutable, est sommé de proclamer que les Palestiniens de la diaspora n’auront pas le droit de retourner chez eux et d’avaliser que ses concitoyens restés à l’intérieur des frontières de 1948 ne sont plus chez eux. Netanyahu a intérêt, malgré les opérations du Hamas, à entretenir l’illusion d’un processus de paix dont la seule logique est de trouver des Palestiniens assurant la cogestion de l’occupation.
Il existe, il faut bien le reconnaître, une étroite base sociale palestinienne, composée d’une caste de nantis et de quelques milliers de fonctionnaires qui vivent des aides financières octroyées à l’Autorité de Ramallah. Si l’on voit parfaitement l’intérêt de Barack Obama et de Benyamin Netanyahu à ces négociations en trompe-l’œil, on ne voit pas où se trouve celui de Mahmoud Abbas. Lui et son équipe d’éternels négociateurs savent qu’ils n’y a rien à espérer de ces gesticulations. Pourquoi y souscrire ? Pour continuer à percevoir les « aides » qui maintiennent une Autorité fictive et une police palestinienne à la main très lourde ?
Analysée en termes de bénéfices et de pertes, l’attitude de Mahmoud Abbas et de son Autorité paraît strictement irrationnelle. La seule explication possible est que les responsables de Ramallah ont décidé d’aller à contrecourant de l’opinion majoritaire des Palestiniens et de devenir, avec l’aide des Occidentaux et l’appui des Etats de la région, un autoritarisme arabe de plus. Mais, comble de l’absurde, un autoritarisme sans Etat.

Ce n’est pas l’enthousiasme à Washington

samedi 4 septembre 2010 - 08h:51
K. Habib - Le Quotidien d’Oran
L’enthousiasme ne s’affichait pas sur les visages des présents à la cérémonie d’ouverture des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens, qui a eu lieu jeudi à la Maison-Blanche. Il était même visible que certains d’entre eux étaient là à leur corps défendant, n’ayant pu faire autrement sinon à manquer d’égards envers le président américain qui a voulu et œuvré à cette reprise.
Obama lui-même n’a pas été débordant d’optimisme dans son discours inaugural. Mahmoud Abbas et Benyamin Netanyahu, qui se sont exprimés après lui, n’en ont guère manifesté. Ils se sont limités chacun à faire état qu’ils sont animés de l’intention d’œuvrer à rendre possible un accord de paix entre leurs deux peuples. Sauf que bien rares sont ceux qui, présents à la cérémonie ou ailleurs, croient que les négociations entamées à Washington atteindront cet objectif. Le scepticisme ambiant se justifie au regard de l’écart pratiquement infranchissable qu’il y a entre les concessions et les renoncements que Palestiniens et Israéliens entendent obtenir les uns des autres dans ces négociations.
En tant que promoteur et parrain de la reprise du dialogue direct entre Palestiniens et Israéliens, Barak Obama a-t-il un « plan de paix » susceptible de convenir aux deux parties ? Il semblerait que oui, selon certains milieux pour qui le président américain a non seulement un projet de plan de paix, mais serait aussi déterminé à mettre dans la balance tout le poids des pressions que son pays est en mesure d’exercer sur les autorités tant palestiniennes qu’israéliennes pour le leur faire accepter.
Les Palestiniens, en butte à des exigences israéliennes dont l’acceptation déboucherait sur la création d’un semblant d’Etat national totalement inféodé à Israël, ont eux-mêmes demandé l’implication de la communauté internationale dans leurs négociations avec celui-ci. Celle des Etats-Unis ne les rassure pas, tant ils font preuve de partialité favorable aux desseins de l’Etat hébreu à l’égard du futur qui devrait être à bâtir entre les deux peuples.
De ce point de vue, Barak Obama ne peut être crédité d’une démarche plus équitable que celle de son prédécesseur. Certes, il n’a de cesse de proclamer qu’il est pour une solution acceptable pour les Palestiniens. Dans les faits, il se positionne néanmoins clairement en faveur de l’objectif final que poursuit l’Etat sioniste. Ses renoncements successifs aux demandes d’assouplissement dans son attitude qu’il a formulées au cabinet israélien en guise de gestes de bonne volonté pour l’instauration d’un climat propice à la reprise du dialogue, le prouvent.
Peut-être qu’Obama s’est fait à la conviction que le règlement du conflit israélo-palestinien est une affaire d’importance vitale pour les intérêts géostratégiques de l’Amérique au Proche-Orient et dans l’ensemble du monde musulman. Il n’est pas certain pour autant qu’il soit en capacité d’imposer à l’Etat d’Israël d’en tenir compte.
C’est pourquoi les Palestiniens ne doivent pas s’illusionner sur l’arbitrage de Washington qui leur serait demandé d’accepter quand interviendra le blocage annoncé des négociations en cours. Du pessimisme, c’est tout ce qu’inspirent les pourparlers directs de Washington. Tant les Palestiniens sont les seuls à qui il est demandé de réviser leurs positions et leurs exigences.

La Palestine n’est pas à vendre !

samedi 4 septembre 2010 - 19h:44
USPCN
Ces négociations sont une farce, et elles sont vouées à l’échec ; mais pire que cela, elles couvrent les crimes israéliens qui se perpétuent.... Appel du réseau de la communauté palestinienne aux Etats-Unis contre les négociations.
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1er septembre 2010
Le réseau de la communauté palestinienne aux Etats-Unis appelle toutes les organisations, les associations et les groupes des communautés arabes et palestiniennes, ainsi que les organisations et les personnes de la solidarité, à signer la déclaration ci-après, qui refuse la reprise des négociations directes, au beau milieu d’un racisme et d’une violence structurels que les Israéliens infligent aux Palestiniens, négociations qui auront lieu entre le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et Benjamin Netanyahu, le 2 septembre 2010 :
Nous, les organisations et personnes soussignées, affirmons notre engagement pour la cause palestinienne et le peuple palestinien : une terre, un peuple, une cause. Pour notre peuple en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, souffrant et résolu sous le siège et l’occupation ; notre peuple en Palestine de 1948, confronté au racisme, au nettoyage ethnique et à la répression politique ; et notre peuple dans les camps de réfugiés et dans la diaspora à travers le monde, luttant pour revenir dans son foyer et libérer sa patrie, ce peuple mérite une direction qui défende ses droits inaliénables, qui tienne sa légitimité de son soutien populaire et confirme que la libération de sa terre et de son peuple est son objectif national le plus élevé. Nous méritons une direction qui défende nos droits collectifs. En tant que telles, nous rejetons les négociations directes qui ont lieu à Washington DC ce 2 septembre 2010 et qui protègent Israël, alors que celui-ci poursuit son projet colonial et d’apartheid. Des négociations dans les conditions actuelles, sans la pression nécessaire et sans tous les termes de référence, équivalent à un marchandage de nos villes palestiniennes au lieu de défendre nos droits collectifs. Nous affirmons : la Palestine n’est pas à vendre !
Ces négociations directes ne servent pas les intérêts des Palestiniens qui, en vertu des conditions du processus de paix, furent obligés à des opérations de police contre notre propre peuple qui déjà souffrait sous le joug de l’occupation, en échange seulement d’une situation aggravée.
Effectivement, les 17 années passées depuis les accords d’Oslo ont apporté l’emprisonnement continuel des gens de conscience, l’expansion des colonies, le nettoyage ethnique et le racisme contre notre peuple, pendant que nos institutions nationales et le mouvement de libération nationale étaient systématiquement démantelés et remplacés par une Autorité dont le principal objectif était de répondre aux exigences de l’occupant dans une tentative chimérique de construire un Etat sans souveraineté. L’Autorité palestinienne doit se joindre aux voix qui montent et à ce mouvement croissant qui condamnent les camouflets autoritaires de Netanyahu au droit international. Alors que le mouvement de solidarité internationale avec la Palestine ne cesse de se développer ; alors que les rapports sur l’isolement international d’Israël et notamment grâce au mouvement de plus en plus fort pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël, se multiplient à un rythme quotidien ; alors que la conscience du monde exige la justice, la mise en responsabilité et des poursuites internationales pour crimes de guerre contre Israël, l’Autorité palestinienne choisit à la place de fournir une couverture à l’occupation israélienne et à son abandon, intolérable, amer, raciste, du prétexte même du « gel des colonies », et va à des négociations directes alors que l’occupant commet ses crimes quotidiennement contre le peuple palestinien.
Malheureusement, l’Autorité palestinienne est elle- même une créature de telles négociations. La vaste majorité du peuple palestinien, en Palestine et en exil, exige une totale reconnaissance de nos droits nationaux, particulièrement le droit des réfugiés au retour dans leurs foyers, leurs terres et propriétés d’origine. Quand l’Autorité palestinienne marchande nos droits inaliénables et les mets sur la table pour qu’ils soient tailladés par l’occupant, nous devons nous faire entendre haut et fort pour dire que cette Autorité ne représente pas les Palestiniens et qu’elle n’est pas autorisée à brader notre cause et notre peuple en notre nom.
En tant que Palestiniens aux Etats-Unis, il est également clair que l’administration Obama ne propose rien de nouveau au peuple palestinien. L’administration U.S. continue d’occuper l’Iraq et l’Afghanistan et menace la région de plus de guerre et d’occupation encore. Elle fournit une aide et entretient des relations commerciales avec les régimes despotiques arabes qui, avec le soutien des Etats-Unis, peuvent se permettre de réprimer les droits collectifs de leurs propres populations arabes. De plus, elle donne des milliards de dollars d’aides militaires et économiques à Israël, chaque année, et lui apporte un soutien politique et diplomatique illimité, quelles que soient ses violations du droit international et la politique étrangère U.S. annoncée. Nous ne sommes pas convaincus par les « assurances » données par les Etats-Unis, quand les actions du gouvernement n’ont rien apporté au peuple palestinien à ce jour, mais que se poursuivent l’occupation et l’impunité d’Israël pour ses crimes de guerre.
Aujourd’hui, nous disons : ces négociations directes ne sont qu’une menace pour notre peuple. En tant que Palestiniens aux Etats-Unis, nous n’entendons aucune voix ici - pas l’administration U.S. ni l’Autorité palestinienne - qui représente notre peuple, nos droits, nos rêves et notre cause. Ces négociations sont une farce, et elles sont vouées à l’échec ; mais pire que cela, elles couvrent les crimes israéliens qui se perpétuent. Elles mettent au rebut toute prétention à une légitimité internationale, nous laissant à la bonne volonté de l’alliance américano-israélienne, et mettent en vente nos droits fondamentaux - particulièrement le droit au retour. Nous ne permettrons pas que cela se produise. L’Autorité palestinienne et Mahmoud Abbas ne nous représentent pas, et ces négociations sont illégitimes et inacceptables.
Au lieu de cela, nous faisons appel au soutien international à notre peuple, pas à un « processus de paix » qui perpétue notre dépossession et déplacements et fournit une couverture à l’occupant. L’isolement international d’Israël, le boycott, le désinvestissement et les sanctions, les poursuites internationales contre les criminels de guerre israéliens sont incontournables, comme est clair le soutien à nos droits, et notamment le droit de résister à l’occupation, le droit à l’autodétermination, et le droit au retour dans son foyer : les éléments clés de notre cause. Comme avec tous les régimes injustes et illégitimes qui ont pris des mesures pour liquider la cause palestinienne, ces négociations, et l’Autorité qui va à elles, échoueront, face à notre engagement indéfectible pour la justice. Pour cela, nos voix doivent être entendues, maintenant.
1er septembre 2010 - USPCN - traduction : JPP
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Comment retrouver l’amitié ? L’avenir du monde se joue au Moyen-Orient

samedi 4 septembre 2010 - 09h:14
Mustapha Cherif - Le Quotidien d’Oran
L’élargissement de notre sentiment d’appartenance à l’humanité toute entière et l’attachement à la résistance pacifique et à l’amitié entre les peuples doivent l’emporter, sur le repli et les murs des apartheids, que certains élèvent en Palestine, entre les deux rives de la Méditerranée et partout dans la tête des gens.
En ces temps de jeûne notre pensée solidaire est pour les Palestiniens et tous ceux qui souffrent de l’occupation et de la violence. Les nouvelles du Moyen-Orient ne sont toujours pas bonnes. Malgré des tentatives d’actes symboliques de solidarité qui arrivent au compte-gouttes, Ghaza et la Cisjordanie restent assiégées, presque complètement isolées du reste du monde. Le type d’apartheid d’Israël se mêle à un colonialisme féroce de peuplement. L’immense majorité de la population de la bande de Ghaza, considérée comme des aborigènes, sont des victimes du nettoyage ethnique de 1967, et interdite de revenir dans les villages d’où ils furent chassés.
C’est un bantoustan et la plus grande prison à ciel ouvert du monde, dont les puissants de ce monde détournent les yeux, complices. Même durant l’apartheid en Afrique du Sud, les forces racistes n’ont pas utilisé toute la force de l’armée contre la population civile des ghettos. Par contre, Ghaza a été agressée par des bombes aux phosphores, interdites internationalement, des F16, des hélicoptères de combat, des navires de guerre, des chars d’assaut.
L’Autorité palestinienne, qui n’est que l’ombre d’elle-même, vient de plier sous les pressions américaines pour reprendre la parodie de négociations directes avec le gouvernement israélien d’extrême-droite qui pavoise et continue à coloniser, à détruire les maisons et à assassiner les Palestiniens. Dans ce contexte, rien ne doit occulter que juifs et musulmans sont frères abrahamiques. Le problème au Moyen-Orient est politique. Le lien entre le juif et l’Arabe, l’être sémite, juif-arabe, doit être préservé et au nom duquel il faudra lutter contre tous les extrémismes. Aucun amalgame ne doit être fait. Islamophobie et judéophobie sont les deux faces d’une seule et même stratégie de la haine, tantôt l’une tantôt l’autre mis en avant par les racistes. Il ne faut pas se tromper et tomber dans le piège.
La pression américaine
Analysons la situation politiquement, sans passion et travaillons à l’amitié. Au lieu d’informer l’opinion publique internationale, favorable à la cause palestinienne, en mettant l’accent sur les similitudes existantes entre le régime sioniste extrémiste et le régime d’apartheid, l’absence de stratégie, la peur de l’épouvantail « islamiste » et les divisions internes précipitent la faillite de l’Autorité palestinienne.
C’était prévisible faute de soutien arabe conséquent. Le négociateur en chef palestinien Saeb Ereikat, lui-même a déclaré : « Les Américains pratiquent l’intimidation pour que nous rejoignions de façon inconditionnelle et pour une durée indéterminée des négociations qui pourraient conduire nulle part. Le Président Abbas a dit "non" mais il peut ne pas être en mesure de maintenir cette position pendant une longue période sans véritable soutien palestinien, arabe et islamique.  » Le combat pour la libération nationale de la Palestine est en train de se transformer en revendication pour des bantoustans et querelles politiciennes.
Sauf sursaut, les sionistes extrémistes vont réussir à obtenir une pseudo-trêve illusoire de 20 ans pour enterrer la question. Les sionistes extrémistes ne reculent devant rien. Pourtant, les peuples arabes continuent à préférer la paix comme option stratégique, refusent l’extrémisme et rêvent même d’une nouvelle Amitié. La puissance médiatique du lobby pro-israélien cherche à faire croire le contraire. Il arrive à faire rentrer dans les esprits les thèmes scélérats du « choc des civilisations » et du nouvel ennemi en la figure du musulman. Pourtant, l’idéologie sioniste extrémiste n’est pas unanime dans les communautés juives à travers le monde, même si des institutions juives ont basculé dans un appui inconditionnel à la politique coloniale.
Qu’est devenue la proposition arabe de paix ?
Des médias et des centres de décision influents servent de courroie de transmission à l’idéologie sioniste, pendant que le discours arabe est dénigré. Pourtant, la proposition de paix, saoudienne, qui est devenue arabe à l’unanimité depuis 2002, est une vraie et solide proposition constructive. Reprise à chaque sommet arabe, elle est restée lettre morte. L’opinion occidentale ne la connaît pas bien, voire l’ignore. Sur le plan culturel le monde arabo-musulman, malgré des courants obscurantistes, ne cesse de proclamer son attachement au dialogue des religions et des civilisations, mais faute de rapport de force conséquent, il n’y a pas de réel progrès.
Les forces contre la paix élèvent toujours un mur de silence face aux bonnes volontés. Pour les sionistes extrémistes et leurs alliés, une critique d’Israël équivaut à de l’antisémitisme. Les deux peuples israéliens et palestiniens ont le droit à la paix et à la sécurité. Cela n’exclut pas de critiquer les extrémistes de deux bords.
Aujourd’hui en Europe, il est de moins en moins admissible d’exprimer une critique de la politique de l’Etat d’Israël. Le terrorisme intellectuel et la propagande sont tels que des citoyens européens et juifs succombent au chantage affectif et développent un second nationalisme hors du commun. Un chercheur juif, Jacob Cohen, parmi les justes, engagé pour la cause palestinienne, vient de publier chez l’Harmattan un ouvrage, roman fort significatif sur les méfaits des lobbys tentaculaires à ce sujet, intitulé : Le printemps des sayanim, dédié « à tous ceux qui se battent pour la justice en Palestine ».
Il vise selon l’auteur, à ouvrir les yeux sur une force puissante et insidieuse mise au service d’une idéologie de domination, afin de permettre un décryptage des événements et favoriser l’émergence de contre-pouvoirs. Contribuer à la paix et à la justice entre les peuples passe par le souci d’informer.
Des propagandistes islamophobes, pour faire diversion aux impasses de la société consumériste, alimenter la peur et le rejet de la religion, délirent et prétendent que « la talibanisation » des sociétés musulmanes est en passe de se généraliser.
Certes, des attitudes obscurantistes injustifiables sont visibles en rive Sud, mais elles restent minoritaires et sont le produit des contradictions de notre époque. « Le choc des civilisations », que les islamophobes et les extrémistes prônent, représente le grand mensonge du siècle. Il ne doit pas devenir une réalité cauchemardesque. Cela signifiera que l’humanité éprouve les limites extrêmes de sa tendance au vivre-ensemble, et que la pulsion de vie et le besoin de partage qui poussent les hommes à s’unir, se sont épuisés, abdiquant face à la pulsion de mort et d’isolement.
Nous refusons d’imaginer un monde libéralo-fasciste, où rien ne s’échange, rien d’humain ne circule, rien de sage ne se dit, sauf ce qui favorise des relations conflictuelles. L’élargissement de notre sentiment d’appartenance à l’humanité toute entière et l’attachement à la résistance pacifique et à l’amitié entre les peuples doivent l’emporter, sur le repli et les murs des apartheids, que certains élèvent en Palestine, entre les deux rives de la Méditerranée et partout dans la tête des gens. L’avenir est incertain, si des hommes de bonne volonté, juifs, chrétiens, musulmans, humanistes, ne s’unissent pas. L’avenir du monde se joue au Moyen Orient.
Mustapha Cherif est philosophe .
4 septembre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Evènement
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A propos d’une polémique superflue et malsaine

publié le samedi 4 septembre 2010
Michel Warschawski

 
Depuis le massacre de Gaza quelque chose a changé dans le monde, et plus particulièrement en Europe : l’opinion publique large a le dégoût d’Israël. Le front critique de la politique israélienne s’est substantiellement élargi. Comment capitaliser, comment stabiliser (une partie de) ces nouvelles forces dans une solidarité pérenne ?
Des amis français m’ont fait suivre la très longue analyse que fait Pierre Yves Salingue de la politique de Salam Fayyad et ses implications dans le mouvement de solidarité en France [1]. L’avantage que lui offre la longueur (47 pages) est sa riche documentation et ses nombreuses sources, et, que l’on soit ou non d’accord avec son analyse, Pierre Yves nous propose une grille de lecture qu’il faut prendre en considération. La partie consacrée à la centralité de la campagne BDS est très utile pour nos campagnes, même si là aussi j’ai un désaccord sur l’articulation entre l’appel de Ramallah et sa traduction dans les réalités locales concrètes qui se doit d’être le plus mobilisatrice possible, et donc flexible.
J’ai donc lu avec beaucoup d’attention ce texte en trois parties… et je suis resté sur ma faim. Non pas à cause des éléments d’analyse que je ne partage pas – ils ne sont pas nombreux – et en particulier la non-prise en considération du contexte global : l’échec de la stratégie états-unienne de recolonisation du monde par la guerre globale, permanente et préventive et les implications de cet échec sur la stratégie américaine envers la Palestine ; l’émergence de nouveaux acteurs internationaux dans la région ; le rôle important que va jouer l’Iran etc. Tout se passe comme si, pour PYS, on pouvait isoler la scène palestinienne de son contexte régional et global. L’embourbement de l’armée américaine en Afghanistan aura certainement plus d’impact sur le futur du conflit en Palestine que les choix économiques de Fayyad, et les choix des courants chiites en Iraq pèseront bien plus pour les habitants de Naplouse et de Gaza que les compromissions d’Abbas dans les rencontres au sommet a Washington.
Ni même à cause des attaques contre notre camarade Dominique Vidal qui, à plusieurs occasions, sont davantage des procès d’intention qu’une polémique pouvant servir à mettre en lumière de véritables divergences de fond.
Non, ce qui me laisse sur ma faim, après 47 pages quand même, c’est ce qui manque. Et ce n’est pas n’importe quoi pour quelqu’un qui se veut être un militant qui essaie de peser sur le cours des choses, et pas seulement un commentateur qui distribue les bons et surtout les mauvais points aux acteurs.
Depuis le massacre de Gaza quelque chose a changé dans le monde, et plus particulièrement en Europe : l’opinion publique large a le dégoût d’Israël. Le front critique de la politique israélienne s’est substantiellement élargi. Comment capitaliser, comment stabiliser (une partie de) ces nouvelles forces dans une solidarité pérenne ? Voila, à mon avis, l’enjeu majeur, que PYS semble ignorer. En faisant de Dominique Vidal et d’une partie importante du mouvement de solidarité des presque-collabos, à l’évidence, Pierre Yves ne permet pas d’avancer sur cet enjeu prioritaire mais, au contraire, provoque la division. Or le moment est précisément à l’unité afin d’offrir un cadre de lutte pour les dizaines de milliers de nouveaux participants aux mobilisations afin de peser sur les rapports de forces internationaux, en particulier par le biais de la campagne BDS.
Analyser et débattre, certes, mais en ne perdant pas de vue notre tache prioritaire : transformer l’essai que représente la prise de distance massive envers l’Etat d’Israël dans le mouvement social international en un outil efficace de pressions politiques, économiques et diplomatiques sur l’Etat hébreu. Plus que jamais cet objectif est réalisable, et c’est à cela que nous devons nous atteler.
Note : CL, Afps

Ban Ki-Moon pour le compromis israélo-palestinien

Dimanche, 05 Septembre 2010 09:36 
IRIB - Le secrétaire général des Nations unies a demandé à l'Autorité autonome et au régime sioniste de créer une ambiance apte à la réalisation de la compromission entre les Israéliens et les Palestiniens. Lors d'une interview, samedi à Vienne, avec la radiotélévision autrichienne, Ban Ki-Moon a parlé du processus difficile de la réalisation de la paix pour appeler les deux parties à éviter de mettre des entraves devant les négociations de paix, ce qui pourraient les conduire à l'échec. M. Ban a aussi demandé au régime sioniste d'arrêter aussi tôt possible la colonisation. Rappelant qu'il est conscient des problèmes qui se dressent devant l'accès à la compromission, M. Ban a affirmé que l'établissement de la paix demande encore beaucoup du temps.  
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Les avions de combat israéliens ont ciblé Gaza

Dimanche, 05 Septembre 2010 09:56 
IRIB - Un Palestinien a trouvé le martyre, un autre est porté disparu et trois autres ont été blessés par trois raids de l'aviation de l'armée sioniste samedi soir contre le sud de la bande de Gaza, selon un nouveau bilan de sources médicales palestiniennes et des témoins. Deux raids ont visé des tunnels vers l'Egypte près de Rafah faisant deux blessés hors des tunnels. Un troisième raid a visé, à l'est de la ville de Khan Younès, une ancienne base du Hamas dans la bande de Gaza, selon des responsables sécuritaires. Un porte-parole militaire israélien a confirmé les trois raids, précisant que le troisième avait visé un tunnel creusé en direction du territoire israélien en vue d'attaques au delà de la frontière. Il a indiqué que les raids étaient intervenus à la suite d'une série d'opérations militaires en Cisjordanie par le Hamas et d'un tir de roquette plus tôt, de la bande de Gaza contre le sud de la Palestine occupée, qui n'a pas fait de blessé, selon l'armée israélienne. 

Israël reconnaît que toutes ses villes sont désormais à la portée des missiles du Hezbollah

05/09/2010

Ce n'est pas le Hezb qui contredira l'État hebreu : "Le Hezbollah a la capacité militaire de frapper au coeur d'Israël", a mis en garde Naïm Kassem, le numéro deux du parti. 
Le Hezbollah a "transformé des villages entiers en camps armés et a disposé environ 15 000 roquettes le long de la frontière d'Israël", a affirmé, dans la nuit du vendredi à samedi, Michael Oren, l'ambassadeur d'Israël à Washington.
Le diplomate estime également que "toutes les villes d'Israël, même Eilat", à la pointe sud d'Israël, sont désormais à portée de tir de ces armements, qui seraient "quatre fois plus nombreux" que lors de la guerre entre Israël et le Liban en 2006.
"Beaucoup des ces roquettes étaient installées en plein air (...). Elles sont maintenant placées sous des hôpitaux, des habitations et des écoles, car le Hezbollah sait bien que si nous cherchons à nous défendre contre elles, nous serons traités une nouvelle fois de criminels de guerre", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse téléphonique.
Un accrochage militaire a fait quatre morts début août à la frontière israélo-libanaise.
Le Hezbollah a la capacité militaire de frapper au coeur d'Israël et choisira "le moment opportun" pour riposter à toute nouvelle "agression", avait affirmé le lendemain le numéro deux du parti chiite, Naïm Kassem.
Durant la Seconde guerre du Liban, en juillet 2006, le Hezbollah avait tiré plus de 4 000 roquettes contre le nord d'Israël, contraignant un million d'habitants à se terrer dans des abris ou à fuir vers le sud du pays.  

Coopération militaire entre la Russie et Israël

Samedi, 04 Septembre 2010 21:02 
IRIB-Selon une dépêche de l’agence russe Ria Novosti, citant les sources proches du ministère russe de la Défense, le ministre israélien de la Guerre, Ehud Barak, se rendra le 5 septembre en Russie pour discuter d’un accord de coopération militaire.
Ehud Barak s’entretiendra, lundi avec le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdiokov.Lien

L’occupation s’empare de deux maisons à Al Khalil

[ 04/09/2010 - 09:48 ]
Al Khalil- CPI
Des sources locales dans la ville occupée d’Al Khalil ont déclaré que les soldats de l’occupation israélienne se sont emparés, le vendredi 3/9,  de deux maisons, près de la colonie de « Kyriat Arba », à l’est de la ville.
« La première maison appartient au propriétaire Nou’man Chabana et la deuxième est celle du citoyen Salim Al Salayema, situant près du village de Bani Naim (lieu d’exécution de l’opération héroïque des brigades d’Al Qassam), ont été confisquées par les soldats occupantes sionistes », ont souligné les sources.
Notons que l’opération héroïque de « Bani Naim » (l’un des villages de la ville d’Al Khalil occupée) et revendiquée par les brigades d’Al Qassam, la branche militaire du Hamas, a tué quatre extrémistes colons sionistes qui appartiennent à colonie de « Kyriat Arba » installée illégalement sur des terres palestiniennes.

Un ancien ambassadeur français: le Hamas doit être un acteur dans les pourparlers avec Israël

[ 04/09/2010 - 11:24 ]
Gaza- CPI
« Ne pas considérer le Hamas comme un acteur de ces pourparlers est une erreur", a déclaré à Yves de La Messuzière, ancien diplomate français.
L’ancien ambassadeur qui est un bon connaisseur de la situation de Gaza, a déjà estimé que les négociations, sous les pressions israélo-américaines, avec une autorité palestinienne très faible dirigé par l’ex-président Mahmoud Abbas, ne vont déboucher sur un tel accord, marquant que les opérations de la résistance nationale palestinienne, notamment du Hamas pèseront sur les pourparlers et donneront plus d’arguments supplémentaires au premier ministre sioniste israélien, Benjamin Netanyahu qui tient à déplorer une nécessité sécuritaire avant tout compromis.
En attirant l’attention à la majorité des Palestiniens ( notamment au sein de Fatah) qui refusent d’une manière décisive la reprise des négociations avec l’ennemi occupant sioniste, le diplomate français a exprimé ses fortes craintes envers la situation actuelle dans  les territoires palestiniens occupés, surtout dans la bande de Gaza.
Lors d’une déclaration au Monde.fr, le responsable français s’est pris fortement contre la politique de deux poids deux mesures,  critiquant la politique officielle de l’occident qui oublie et humilie la population de Gaza, en disant : « On parle de Gaza ponctuellement quand  il y a eu la guerre, l’assaut israélien sur la flottille humanitaire malgré qu’il a touché les esprits ».
« On ne peut pas se passer de Gaza qui a besoin de reconstruire ses infrastructures. Oui a besoin de bois, de fer et Israël doit lever son embargo », a-il martelé sur cette question en critiquant cette politique discriminatoire soutenue par les Etats-Unis.
En exprimant ses fortes inquiétudes vis-à-vis la démarche diplomatique des négociations concernant le conflit israélo-palestinien et dominée  uniquement par la maison blanche, M. de la Messuzière a attiré l’attention de l’opinion publique qu’Israël n’a pas encore réagi aux opérations des brigades d’Al Qassam, affirmant qu’elle le ferait par un feu vert américain en bombardant certainement la bande de Gaza.
L’ancien ambassadeur s’est pris contre la direction de la maison blanche, l’accusant qu’il est seul acteur qui puisse agir réellement dans les pourparlers, en soulignant qu’ il faut maintenir voir si Obama est capable de presser sérieusement sur Israël.
Il est à noter que ses déclarations du diplomate français sont venues après les opérations héroïques de la résistance nationale palestinienne (les brigades d’Al Qassam), exprimant ses inquiétudes, d’une manière générale, à propos de la situation dans les territoires palestiniens occupés, dans la bande de Gaza et la démarche diplomatique dominée par les Etats-Unis pour le conflit israélo-Palestinien.

Le détenu ‘Abd al-Hafid Ghaythan obtient son doctorat d’une université américaine

[ 04/09/2010 - 11:38 ]
Ramallah – CPI
Le Centre d’études pour les détenus a affirmé que le prisonnier palestinien ‘Abd al-Hafid Ghaythan détenu dans la prison sioniste du Néguev (sud de la Palestine occupée en 1948), a récemment obtenu un doctorat en administration publique d’une université américaine.
Dans un communiqué publié aujourd’hui samedi 4 septembre, le Centre a signalé que l’université américaine « le Monde » a récemment accordé au détenu Ghaythan le diplôme du doctorat en administration publique. Il a présenté une soutenance sous le titre « La planification stratégique : le modèle de Qibya », dans le cadre de la formation continue en collaboration avec l’université « Bir Zeit » en Cisjordanie occupée.
Le directeur du Cendre, Raafat Hamdouna, considère que cette réalisation est « une victoire sur les geôliers qui tentent d’écarter les détenus palestiniens du niveau culturel et de la lutte, ainsi qu’une tentative de porter un coup à l’occupation qui essaye de contrôler les mouvements des captifs et de les isoler du monde », selon ses paroles.
Il convient de noter à cet égard que Ghaythan est le président du conseil du village de Qibya, nommé par Ramallah, et a passé plus de cinq années dans des prisons et des centres de détention de l’occupation. Sa dernière peine est de six mois, qui a été étendue de la même période, après son arrestation en février dernier.

Une manifestation à Moscou en solidarité avec Al Qods

[ 04/09/2010 - 12:08 ]
Moscou- CIP
Des dizaines d’habitants de la capitale russe, Moscou, et des représentants des communautés arabes et islamiques, ont participé dans la journée mondial d’Al Qods occupée, en solidarité avec ses habitants qui s’exposent plus que jamais aux dures restrictions oppressives et agressions progressives de l’occupation israélienne.
« Les manifestants ont brandi des écriteaux anti-israéliens, en condamnation des pratiques barbares sionistes et dénonçant des campagnes agressives des autorités occupantes dans la ville sainte occupée d’Al Qods », ont souligné des témoins oculaires, affirmant que les écriteaux intitulés par des expressions comme : « Nous disons en plein colère non à la judaïsation d’Al Qods », ainsi : « Nous sommes avec vous, ô nos frères palestiniens », en plus : « Nous défendons ensemble la ville sainte ».
Les témoins oculaires ont confirmé que de hautes personnalités socialistes, culturelles et politiques, célèbres en Russie et à l’étranger, ont participé avec des discours insistant que la question palestinienne s’expose dernièrement aux grands défis.
 Le directeur du Centre d'études stratégiques, Dr. Chamil Soultanov a déclaré dans un discours, que l'entité sioniste a pris des mesures, sans précédent, pour accélérer la judaïsation d’Al Qods  , soulignant que "les autorités occupantes accentuent la démolition des maisons des Maqdissins où ils ont vécu pendant de nombreuses années, ou les soumettre à la possession des colons "illégaux".
De sa part, le président du « centre social et culturel d’Al Qods», le Dr Ali Abou Essam  a ajouté que l’occupation israélienne tente par tous les moyens d'expulser et d'exclure les hautes personnalités morales dans les territoires palestiniens, y compris les députés élus en conformité avec toutes les normes juridiques.
" La mosquée d’Al-Aqsa est totalement menacée, car ses fondations sont menacées d'effondrement en raison de nombreuses fouilles faites et en exécution de l’entité sioniste »  a-t-il ainsi mis en garde des projets sionistes très dangereux.
En outre,  le président du Comité islamique de Russie, Dr. Haider Jamel a appelé la nation islamique d'être alertée et de sauver,  la Mosquée d’Al-Aqsa des agendas sionistes très dangereux visant à la détruire,avant qu'il ne soit trop tard.
Dans le même contexte, les participants ont exprimé leur conviction que les négociations directes entre M. Abbas et l'entité sioniste vont échouer complètement, car ils ne représentent pas les volontés et les aspirations du peuple palestinien

« ‘Abbas est une marionnette dont la validité a expiré » (presse allemande)

[ 04/09/2010 - 12:30 ]
Berlin – CPI
Le journal allemand « Junge Welt » a décrit l’ex-président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, comme « une marionnette aux mains de Washington, et un président qui n’est plus valide », en considérant que les négociations directes « ont engendré un mort ».
Le rédacteur politique du journal, Reiner Rob, a déclaré : « Une des raisons de cette description fait référence au statut des dirigeants impliqués dans les négociations : du côté sioniste, il s’agit du Premier ministre d’extrême droite, Benjamin Netanyahu, et de l’autre, une équipe palestinienne dirigée par la marionnette achetée par Washington, Mahmoud Abbas ».
Le rédacteur a ajouté : « Le président américain, Barack Obama, parrain officiel de ces négociations, était censé être neutre, impartial, et médiateur. Sauf qu’il s’est transformé en un petit appareil dans le sac des sionistes, après avoir réaffirmé sa soumission au lobby en faveur de Washington et de l’entité ».
Rob a rappelé que « le plus surprenant, c’est que Abbas qui se présente à ces négociations en tant que représentant légitime des Palestiniens, alors qu’en réalité, il a perdu sa validité juridique après la fin de son mandat en janvier 2009, ce que les médias internationaux ont complètement passé sous silence ».
Il a souligné que « avec les directives de Washington, la question des élections du nouveau président palestinien a été oubliée. Et tous les participants aux négociations savent très bien que Abbas décrit comme traitre et détesté par la majorité des Palestiniens, et son mouvement corrompu du Fatah n’auront aucune chance de remporter aucune élection de manière démocratique ».
L’analyste politique allemand s’est interrogé : « Comment Abbas peut-il être approuvé sans mandat démocratique, en prenant des décisions historiques qui auront de lourdes répercussions sur la question palestinienne ? ».
L’auteur a montré que le soleil de Abbas se couchera rapidement s’il atteint ses limites et s’il accepte les accords avec Netanyahu, alors que l’occupation continue d’usurper des terres palestiniennes, d’étendre ses colonies illégales en Cisjordanie, et tente d’annexer Jérusalem-Est.
Rob conclue en disant « le sentiment de Netanyahu renforcé par la partialité d’Obama et son incapacité à s’opposer à lui, l’a encouragé à annoncer haut et fort avant les négociations de Washington qu’il ne ferait aucune concessions, ou qu’il n’étendrait pas la décision du gel de la colonisation qui expire l’automne prochain ».

Haniyeh : Les négociations sont une action politique inutile vouée à l’échec

[ 04/09/2010 - 13:10 ]
Gaza- CPI
Le premier ministre palestinien, Ismail Haniyeh a affirmé que les négociations directes entamées par l’autorité de Fatah avec l’occupation israélienne sont inutiles et vont échouer, affirmant que l’ennemi sioniste n’agit que pour renforcer si plus ses projets sionistes aux dépens de la question légitime palestinienne.
Lors d’une fête d’Iftar (rupture du jeûne), vendredi soir, le 3/9, à Dir Al Balah, au milieu de Gaza, pour se rassurer des familles ciblées par les forces armées sionistes, où leurs maisons ont été bombardées, Haniyeh a affirmé que les négociations ne sont qu’une célébration politique inutile qui a mis Al Qods et la question sur la table des négociations sous des conditions sionistes, durant une faiblesse palestinienne et arabe, ainsi sous des conditions et égide américaines alignées avec l’occupation israélienne et trompant le peuple palestinien et arabe.
« Les négociations vont vouer à l’échec, car l’occupation n’agit que pour renforcer ses agendas sionistes aux dépens de notre question légitime », a insisté Haniyeh.
Haniyeh s’est félicité du soulèvement des peuples, palestiniens, arabes, musulmans qui ont manifesté à l’issue de la prière du dernier vendredi du ramadan en condamnation de la reprise des négociations directes, et dénonçant de la vente de la question palestinienne à l’enchère des esclaves, tout en saluant leur appel à la protection des principes de la question palestinienne dont Al Qods comme une capitale éternelle de la Palestine.
Le haut leader palestinien a insisté au droit de la résistance nationale et de se défendre par tous les moyens possible face aux crimes horribles de l’occupation, en portant l’occupation israélienne le seul responsable de la tragédie du peuple palestinien sur ses terres.
En essayant de soulager les grandes souffrances de familles palestiniennes à Dir Al Balah, endommagées par l’occupation israélienne durant sa dernière guerre néonazie contre la bande de Gaza, le gouvernement de Haniyeh a versé « 200 mille » de dollars pour 250 familles, affirmant que cette somme ne vaut rien devant une seule goutte du sang palestinien.

Les milices d’Abbas continuent leurs agressions en enlevant 52 dirigeants et partisans du Hamas

[ 04/09/2010 - 13:50 ]
Cisjordanie- CPI
« La campagne hostile et agressive des milices de l’ex-président Mahmoud Abbas se poursuit contre tout ce qui appartient à Hamas dans divers villages et villes de la Cisjordanie, à la suite des deux opérations héroïques des brigades d’Al Qassam », ont affirmé des sources bien informées.
Les sources ont souligné que les milices de Dayton (de l’autorité palestinienne) qui coopèrent à grande échelle avec les services de renseignements sionistes, ont enlevé jusqu’à cette heure, 52 citoyens dont des dirigeants et des sympathisants du Hamas, en élevant le nombre, durant les derniers quatre jours, à 650 personnes arrêtées.
« Quatre ont été enlevés à Jénine, 3 à Qaliquilia, 11 à Naplouse, 4 à Toulkarem, 13 à Selfit, 9 à Ramallah, 5 à Khalil ainsi 2 à Bethléem », ont révélé les sources en publiant leurs noms sur une liste parue au centre palestinien d'information en langue arabe.
Notons que la direction de l’autorité de Dayton, représentée par l’ex-président, Mahmoud Abbas qui sert gratuitement les agendas très dangereux de l’ennemi occupant, était le premier, pour sa part, qui a condamné l’opération héroïque de qualité contre les extrémistes sionistes qui s’emparent des terres agricoles palestiniennes en Cisjordanie et sous la bénédiction de ses milices sécuritaires.

La commission des Droits de l’homme achève ses travaux en Jordanie

[ 04/09/2010 - 16:06 ]
Arabs48.com
Les trois experts de la commission des Droits de l’homme de l’ONU qui enquête sur l’agression israélienne contre la flottille de la Liberté, ont achevé aujourd’hui leur mission en Jordanie, où ils ont recueilli les témoignages des militants présents sur la flottille.
L’ingénieur Maissara Malass, membre du groupement syndical jordanien qui a organisé le voyage des militants vers l'enclave palestinienne, a déclaré à l’AFP que les experts qui sont arrivés à Amman dimanche soir dernier « ont entendu les témoignages de 25 Jordaniens sur les 33 qui étaient à bord du Mavi Marmara qui a subi l’agression israélienne le 31 mai dernier ».
De même, les experts ont entendu la députée arabe à la Knesset, Hanin Zoabi, et le président du comité de suivi des Palestiniens, Muhammad Zidane, et d’autres militants.
Malass a minimisé l’importance des résultats de l’enquête, en disant que « le Conseil de sécurité est entièrement du côté de l’entité sioniste, par conséquent, nous n'avons pas trop d'illusions, même si le rapport est professionnel et cohérent comme le cas de Goldstone à Gaza, où est le suivi du Conseil de sécurité ? ».
Les trois experts se sont réunis pendant deux semaines à Genève avec des turcs et des israéliens, puis se sont rendus en Turquie avant d’arriver en Jordanie. Ils présenteront leur rapport lors de la prochaine réunion du comité des droits de l’homme du 13 septembre au 1er octobre à Genève. Ces experts ont été choisis le 23 juillet dernier par le Conseil pour les charger de l’enquête. Mais Israël a critiqué ce comité et a déclaré qu’elle mènerait sa propre enquête sur l’attaque.
Dans le même temps, Ban-Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, a également mis en place une mission d’enquête sur l’offensive sanglante israélienne.
Le Conseil des droits de l’homme a nié tout chevauchement entre les deux enquêtes. Son président, l’ambassadeur thaïlandais Sihasak Phuangketkeow, a affirmé que la mission du Conseil « se concentrera sur les questions des droits de l’homme », tandis que le comité de l’ONU qui a été formé à New-York « s’efforcera d’examiner les faits et les circonstances » relatives à l’incident, et présentera des recommandations pour éviter que cela ne se reproduise.

Dweïk:Abbas s’est soumis aux américains et fermé totalement le dossier de réconciliation nationale

[ 04/09/2010 - 17:53 ]
Cisjordanie occupée - CPI
Le président du conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Dweïk a déclaré que Mahmoud Abbas a fermé totalement le dossier de la réconciliation palestinienne après avoir choisi les négociations directes avec l'occupation israélienne et demandé au comité qui travaillait pour  rapprocher les factions palestiniennes et réaliser le consensus national de refuser les remarques du Hamas autour de la feuille égyptienne.
«Les négociations dirigées par la direction d’Obama, et le retrait des forces américaines de l’Irak font partie d’un plan pour appuyer le parti démocrate lors des élections prochaines, alors qu’Abbas et son groupe négociateur ne vont rien réaliser de ces rencontres avec le gouvernement sioniste dirigé par le premier ministre d’extrême droite, Netanyahu, qui refuse de reconnaitre tout droit au peuple palestinien», a ajouté Dr. Dweïk lors de sa déclaration de presse.
Il a considéré que ses négociations inutiles ne sont que des illusions qui donnent plus de couverture au blocus sioniste et sa politique raciste contre le peuple palestinien et renforce son occupation aux territoires palestiniens.