samedi 31 octobre 2009

Les banques israéliennes très actives dans la construction des colonies

vendredi 30 octobre 2009 - 06h:43

Adir Nieuwhof - The Electronic Intifada

Les investisseurs européens et états-uniens dans les banques Hapoalim et Leumi devraient s’attendre à des contrôles et des pressions plus approfondis de la part des militants internationaux pour les droits de l’homme pour les amener à abandonner leurs participations.

(JPG)
Un panneau propose une offre spéciale pour un prêt hypothécaire de la banque Leumi pour construire dans la colonie Zufin près de Jayyous, en Cisjordanie occupée.
(Photo : Qui profite de l’occupation ? )


Plusieurs fonds de pensions et investisseurs financiers occidentaux détiennent des parts dans deux banques israéliennes : la banque Hapoalim et la banque Leumi. Les deux banques interviennent dans les colonies et proposent des prêts pour financer les activités coloniales illégales dans les territoires occupés palestiniens et syriens.

La banque Hapoalim, la première banque d’Israël, a été créée en 1921 par le syndicat israélien Histadrut et l’Organisation sioniste mondiale. Elle fut nationalisée en 1983 puis privatisée à nouveau en 1996. Fondée en 1902, sous le nom de de Banque anglo-palestinienne, la banque Leumi est la deuxième banque d’Israël. Les deux possèdent des agences dans les colonies Gilo et Pisgat Ze’ev, situées en Cisjordanie occupée. La banque Hapoalim a également des agences dans la colonie Ramot, dans Jérusalem-Est occupée, de même que sur le plateau du Golan occupé. Dans le même temps, la banque Leumi entretient des agences dans les colonies Ma’ale Adumim, Oranit, Kiryat Arba et Katzrin, toutes en Cisjordanie occupée.

Les colonies d’Israël dans les Territoires palestiniens et sur le plateau du Golan syrien occupés violent la Quatrième Convention de Genève qui interdit à la puissance occupante de déporter ou transférer une partie de sa propre population civile vers le territoire qu’elle occupe. Par conséquent, les agences locales de ces deux banques dans ces colonies sont tout aussi illégales que les colonies.

Les banques Hapoalim et Leumi sont impliquées dans d’autres violations du droit international en accordant des crédits hypothécaires aux colons pour l’achat de biens dans les colonies. Le 12 juillet 2009, le journal israélienMakor Rishon indiquait que la banque Hapoalim accordait de tels crédits dans tout le pays, y compris en Cisjordanie occupée. Le journal révélait aussi qu’une agence de Jérusalem de la banque Leumi débloquait de ces crédits pour l’achat de maisons dans les colonies israéliennes sans aucune difficulté. Effectivement, la volonté de la banque Leumi d’aider les colons dans l’achat de biens est ouvertement affichée sur un panneau publicitaire dans la colonie Zufin. Zufin a été construite sur les terres confisquées au village palestinien de Jayyous, situé dans le nord-ouest de la Cisjordanie.

Pour le projet Vue de Zufin, des parcelles privées constructibles sont en vente avec des offres spéciales de prêts hypothécaires par la banque Leumi, comme affiché sur le panneau. En prêtant de l’argent pour l’achat de maisons dans les colonies illégales, les banques Hapoalim et Leumi encouragent le transfert de la population civile israélienne vers les territoires occupés, en violation du droit international.

Les deux banques proposent de surcroît des crédits pour des projets de constructions de colonies. Digal Investments and Holdings, entreprise de construction et véritable société immobilière israélienne, développe une communauté fermée dans la colonie Nof Zion, dans Jérusalem-Est occupée. La banque Leumi a accordé un crédit à Digal pour la construction de 287 unités de logement, une synagogue et un centre commercial à Nof Zion. Les recherches conduites par le groupe Qui profite de l’occupation ? ont révélé que la banque Hapoalim était en outre engagée dans la construction de colonies avec deux projets à Ma’ale Adumim et un à Har Homa. La construction des colonies est une violation du droit international.

La banque Hapoalim soutient aussi le développement d’entreprises israéliennes dans des zones industrielles situées en Cisjordanie. Construites sur les terres d’où les Palestiniens furent expulsés, les zones industrielles sont une atteinte au droit international. Les emplois proposés par ces entreprises dans les zones industrielles visent à attirer des civils israéliens qui vivront dans les colonies. Mais les déchets produits par les zones industrielles polluent les terres agricoles palestiniennes voisines, ils sont un danger pour l’environnement et la santé publique en Cisjordanie. Au cours de ces deux dernières années, la banque Hapoalim a accordé des prêts à cinq entreprises israéliennes (Doron Furniture, Ronopolidan, Ram Quality Products, Ewyg Advanced Technologies et Tzarfati Metal & Vehicle Services) qui opèrent dans les zones industrielles de Cisjordanie de Barkan et Mishor Adumim.

Les deux banques ont prêté aussi de l’argent au consortium City Pass. City Pass a décroché le contrat avec Israël pour la construction d’un projet de transport urbain qui reliera Jérusalem à plusieurs colonies illégales. La convention de financement entre le consortium City Pass et les deux banques prévoit pour 420 millions de dollars de prêts à court terme et 100 millions de dollars de prêts à long terme. Parce qu’il contribue de façon importante à l’occupation israélienne de la Cisjordanie, deux entreprises françaises engagées dans ce projet, Alstom et Connex (filiale de Veolia Transport), ont fait l’objet de pressions pour résilier leurs contrats.

Tant la banque Hapoalim que la banque Leumi ont des relations avec des institutions financières et des investisseurs financiers européens et états-uniens. Par exemple, deux importants fonds de pension néerlandais, ABP et PGGM/PFZW, ainsi que le fond de pension d’Etat du gouvernement norvégien détiennent un nombre important d’actions dans les deux banques. De plus, William Blair & Company, société mondiale d’investissement basée à Chicago, a conclu une alliance stratégique avec Poalim Capital Markets, filiale de la banque Hapoalim. Et selon des informations parues dans le quotidien d’affaires israélien Globes, la banque Hapoalim a pu étendre ses opérations à l’extérieur d’Israël grâce à sa filiale turque Bankpozitif Credi Ve Kalkinma Bankasi.

Tout comme les entreprises impliquées dans le projet de tramway à Jérusalem et qui opèrent dans les zones industrielles d’Israël montées sur la terre occupée, les investisseurs européens et états-uniens dans les banques Hapoalim et Leumi doivent s’attendre à des contrôles et des pressions accrus de la part des militants internationaux pour les droits de l’homme pour les amener à abandonner leurs participations.


* Adri Nieuwhof est avocat consultant spécialisé dans les Droits de l’Homme

27 octobre 2009 - The Electronic Intifada - traduction : JPP

Obama aurait-il des origines juives?

Leila Mazboudi

30/10/2009 Sachant que ses origines musulmanes ne sont un secret pour personne, le président américain Barack Obama aurait des origines juives qu'il voudrait garder dans le plus grand secret.
Pour l'historien suisse vivant au Canada, Henry Makow, point de doute, Obama tient ses racines judaïques de sa mère, Anne Dunham. Pour étayer sa thèse, Makow n'a pas été très loin: sur Google, il a découvert que bon nombre de sites juifs vantent ces racines hébraïques et assurent qu'il bénéficie du soutien des juifs américains.

Dans un article publié sur le site wordpress, Makow soupçonne le grand-père maternel d'Obama, Stanley Dunham d'être de confession juive: Vendeur d'équipements ménagers, il aurait été un communiste.
Makow rapporte que ce Stanley a même des liens de parenté avec six présidents américains: James Madisson, Harry Truman, Lyndon Johnson, Jimmy Carter et Georges Bush (père et fils), voire avec l'ancien vice-président américain Dick Cheney. Informations confirmées dans plusieurs sites de renommée, entre autre Wikiepedia.

Selon l'historien suisse, ce phénomène n'est pas inédit dans l'histoire de l'Occident et des États-Unis. De nombreux hommes politiques occidentaux se sont avérés avoir du sang juif dans les veines: à l'instar de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill dont la mère était à moitié juive. Parmi les présidents américains, Makow en dénombre plusieurs: en plus de Truman, Eisenhower, Johnson, déjà cités, il mentionne Roosevelt et Buches.
Force est de constater que certains dirigeants juifs s'efforcent de cacher cette origine. Le cas le plus récent a été celui de l'ex-secrétaire d'état américaine Madeleine Albright qui faisant partie de l'administration de Bill Clinton (1997-2001).
Lorsque ses origines juives ont été révélées au grand jour, dans le monde arabe, elle a feint ne pas le savoir. " Je n'ai découvert que j'étais d'origine juive qu'après être devenue secrétaire d'état" raconte-t-elle plus tard dans un livre.
Pas très convaincant, surtout pour le monde arabe.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=109278&language=fr

Le Bahreïn prend une décision courageuse et boycotte les occupants israéliens

[ 30/10/2009 - 15:16 ]
Gaza – CPI

Mochir Al-Masri, un des leaders du mouvement de la résistance islamique Hamas et secrétaire général du groupe « Changement et réforme » du Conseil Législatif Palestinien, a qualifié de courageuse la décision du parlement bahreïnien de s’interdire toute normalisation avec l’Entité sioniste.

Al-Masri a contacté le président de la commission de solidarité avec la Palestine au parlement bahreïnien Dr Nasser Al-Fidala. Il lui a fait part de sa satisfaction. Cette décision confirme la profondeur stratégique arabo-islamique de la cause palestinienne. Elle confirme aussi que l’occupation israélienne n’a pas sa place parmi nous, dit Al-Masri.

Il a appelé les parlements arabes et islamiques à prendre la même position, en interdisant toute relation avec l’Entité sioniste.

De son côté, Dr. Nasser Al-Fadala a confirmé que le peuple bahreïnien tout entier soutient cette décision. Le peuple bahreïnien soutiendra la juste cause palestinienne. L’occupation israélienne restera illégitime et partira de la terre palestinienne et arabe tôt ou tard.

OMS : L’occupation israélienne empêche l’entrée à Gaza des appareils médicaux

[ 31/10/2009 - 02:43 ]
Gaza – CPI

Les forces israéliennes d'occupation interdisent l’entrée des appareils et des accessoires médicaux nécessaires pour les hôpitaux de la bande de Gaza, avertit l’Organisation Mondiale de la Santé.

C’est la quatrième fois que l’Entité sioniste empêche l’entrée de tels produits, via le point de passage Karam Abu Salem.

Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, hier jeudi 29 octobre 2009, l’organisation exprime son étonnement devant cette entrave à toutes les coordinations effectuées.

Pire, les forces israéliennes d'occupation ont ravagé les appareils avant de les retourner.

Il est primordial de noter que les hôpitaux de la bande de Gaza souffrent d’un manque fatal de médicaments et d’appareils médicaux, à cause du blocus imposé sur la Bande depuis plus de trois ans, suite à la victoire du mouvement de la résistance islamique Hamas lors des élections législatives démocratiques et contrôlées par des observateurs internationaux !

Foudroyé après avoir pris quelques photos de la mer à Gaza

Gaza - 30-10-2009
Par Eva Bartlett
Le 4 octobre, Ashraf Abu Suleiman, 16 ans, du camp de réfugiés de Jabaliya, est allé voir un copain de classe malade chez lui à Sudaniya, petite ville côtière, au nord de la Bande de Gaza. Il est ensuite allé sur la plage, où il a remonté les jambes de son pantalon pour faire quelques pas dans la mer et profiter d’un des derniers matins d’été. Il a pris quelques photos, pour les retravailler ensuite sur Photoshop, un passe-temps qu’il partage avec son père.

Quelques minutes après, Ashraf courait, aveuglé par la terreur, tandis que les soldats israéliens, depuis un navire de guerre au large de la côte, commençaient à tirer sur des pêcheurs palestiniens. Il a été touché par la balle d’un soldat israélien qui lui a traversé le cou et touché les vertèbres cervicales, facturant C-4 et C-5, le laissant à terre baignant dans son sang et incapable de tenir debout.

« Ils tiraient sur des pêcheurs palestiniens dans des hassakas [petits bateaux de pêche], » dit-il des soldats dans le navire de guerre. «Quelques balles tombaient près de moi. Je me suis mis à courir en direction du nord, sans réfléchir. »

Il pense avoir couru pendant quelques minutes, approchant rapidement de la frontière nord, avant que la voix d’un soldat israélien, par haut-parleur, lui crie de s’arrêter. Voyant un véhicule militaire à quelque distance devant lui, Ashraf a eu peur que les soldats en face de lui ne se mettent à lui tirer dessus. Il a continué à courir, espérant se mettre à l’abri derrière une colline proche.

C’est à ce moment là qu’il s’est écroulé, une des balles venait de le toucher au cou.

L’Agence de Presse Ma’an a rapporté : « Un porte-parole de l’armée israélienne dit que les soldats ont identifié ‘un Palestinien suspect’ approchant la grille frontalière, et qu’ils ont tiré des coups de semonce en l’air. Après que le Palestinien ait ignoré ces avertissements, dit le porte-parole, l’armée lui a tiré dessus et l’a légèrement blessé. »

Au moins 8 Palestiniens ont été tués, et au moins 33 blessés, dans la « zone-tampon » imposée par Israël le long de la frontière de Gaza depuis le cessez-le-feu du 18 janvier dernier. 3 des tués et 12 des blessés étaient mineurs, dont plusieurs enfants.

La « zone tampon » a été imposée par les autorités israéliennes il y a une dizaine d’années, d’abord à 150 mètres et aujourd’hui, alors que les autorités d’occupation disent que la zone interdite court sur 300 mètres depuis la limite entre Gaza et Israël, elle va jusqu’à 2 kilomètres dans certains endroits. La zone tampon interdit l’accès à environ 30% des terres agricoles les plus fertiles de Gaza, ainsi qu’aux terres qui lui sont adjacentes. Les autorités militaires avertissent que quiconque entre dans ce secteur peut être abattu par l’armée.

« Je ne me rends pas compte à quelle distance j’étais de la grille, peut-être moins de 400 mètres, » dit Ashraf.

Trois soldats israéliens se sont approchés de lui à pied, explique-t-il. « Un soldat m’a donné un coup de pied à la bouche et m’a dit de me lever. Je n’ai pas pu, mes jambes ne bougeaient plus. »

Selon Ashraf, un soldat israélien l’a traîné par les bras jusqu’au chemin en dur. Après un autre coup de pied au visage, il a été installé sur un brancard et transporté de l’autre côté de la frontière nord, à une jeep stationnée là.

Ashraf raconte qu’après avoir vérifié son identité sur un ordinateur, les soldats lui ont dit : « Tu as 16 ans et un mois. Tu es étudiant. » Bien qu’ils se rendaient compte qu’il était inoffensif, ils ont continué à le traiter avec mépris.

« Ils m’ont mis dans une jeep et nous avons roulé un moment, une vingtaine de minutes. Je ne sais pas exactement. Puis ils m’ont transféré dans un hélicoptère Apache qui a volé jusqu’à une base militaire près d’Erez. Je ne connais pas son nom, mais je sais que ce n’était pas loin d’Erez. Il y avait une petite clinique où ils m’ont donné quelques premiers soins, » dit-il, se rappelant que c’était au moins 30 minutes après qu’il ait été blessé.

« Ils m’ont mis de la gaze et un bandage sur la blessure, » dit Ashraf. Il a dû ensuite attendre, tandis qu’un infirmier palestinien négociait son retour à un hôpital de Gaza.

Hassam Ghrenam, infirmier et chauffeur d’ambulance du Croissant Rouge palestinien, avait un accord pour traverser en Israël pour deux cas médicaux indépendants de celui d’Ashraf. Alors qu’il était du côté israélien, Ghrenam a vu Ashraf et a demandé de le ramener à Gaza.

Ashraf a expliqué que Ghrenam voulait faire venir trois autres hommes, pour le transférer avec précaution, comme requis par la procédure médicale. Les soldats israéliens ont refusé sa demande et Ashraf a dû attendre une heure de plus, jusqu’à ce que finalement, les soldats cèdent.

« Il devait y avoir une trentaine de soldats autour de nous. Le chauffeur de l’ambulance n’arrêtait pas de dire, ‘il est dans un état critique, très critique, emmenez-le en Israël,’ mais les soldats ont juste pointé leurs armes sur lui, sans rien faire, » explique Ashraf.

Ghrenam a remarqué qu’il y avait du sang et des signes qu’Ashraf avait été frappé ou avait reçu des coups de pied au visage. « Les Israéliens lui ont mis un pansement sur la blessure, pas de minerve, pas de traitement approprié. Je lui ai immédiatement posé une minerve. Les blessures au cou et à la moelle épinière peuvent conduire à la paralysie. »

Du côté palestinien du carrefour d’Erez, Ghrenam a transféré Ashraf à une ambulance du Croissant Rouge qui attendait et qui l’a emmené à l’hôpital al-Shifa de Gaza. Il est maintenant dans le service de rééducation, et les médecins et ses parents attendent de voir si ses vertèbres fracturées guériront suffisamment pour qu’il puisse remarcher.

Le père d’Ashraf n’est pas optimiste. « A chaque journée d’attente, j’ai l’impression que sa vie est foudroyée. Je suis très inquiet pour son avenir. »


http://www.ism-france.org/news/article.php?id=12912&type=temoignage&lesujet=Enfants

Ali Larijani: l'Iran détient des documents attestant l'ingérence des Etats-Unis

Téhéran.Irna. 29 Octobre 2009.

Le président du parlement iranien a révélé que la République Islamique d’Iran détenait des documents authentiques attestant del'implication américaine dans l'attentat terroriste perpétré dans la province de Sistan et Baloutchistan.

"Les Etats-Unis ne peuvent pas nier leurs ingérences dans le dernier attentat terroriste commis dans le sud-est de l'Iran", a souligné le président du parlement iranien.


La République Islamique d’Iran, a-t-il poursuivi, ne s'appuie ni sur le Bloc de l'Est, ni sur celui le Bloc de l'Ouest et n'est également pas dépendante des Etats-Unis."

Ali Larijani a ajouté que l'événement du 4 novembre 1978 en Iran avait permis de mettre à jour l'hostilité de la Maison Blanche à l’égard de la République Islamique d’Iran.

http://www2.irna.ir/fr/news/view/line-96/0910305324093219.htm

Barhoum: Hamas voulait la réconciliation un projet national pour le peuple palestinien

30 Oct 2009


Damas / Le porte-parole du mouvement de résistance nationale palestinienne Hamas, M. Fawzi Barhoum, a affirmé que le Hamas voulait que la réconciliation palestinienne soit une formule finale de concorde et qu'elle jette la base à un projet national qui protège l'avenir de la cause palestinienne.

Dans un entretiens à /La Russie d'aujourd'hui/, M. Barhoum a fait savoir que l'organisation des élections dans une partie du territoire palestinien signifie la consécration de la partition.

"Les élections n'auraient aucune valeur si elles ne se déroulaient pas sur la totalité de la terre palestinienne", a insisté M. Barhoum, disant pouvoir affirmer que des agendas étrangères sont à l'origine de la perturbation des efforts d'entente interpalestinienne.

Il a réaffirmé que le Hamas est résolu à en finir avec cet état de partition palestinienne et à aller dans une nouvelle étape loin des ingérences étrangères "pour la protection du projet national, des droits et des constantes palestiniennes", a-t-il précisé.
Gh.H.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/10/30/252985.htm

Clinton au Proche-Orient pour relancer le processus de paix

31/10/2009
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rencontré hier l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, en prélude à une visite de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton. Lors de cette entrevue, M. Netanyahu a dit espérer que les discussions avec ses hôtes américains contribueraient à « relancer dès que possible les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens ». Amos ben Gershom/GPO/AFP
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rencontré hier l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, en prélude à une visite de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton. Lors de cette entrevue, M. Netanyahu a dit espérer que les discussions avec ses hôtes américains contribueraient à « relancer dès que possible les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens ». Amos ben Gershom/GPO/AFP
Les analystes sont sceptiques quant aux chances de réussite de la secrétaire d'État américaine de relancer les pourparlers de paix.
Hillary Clinton rencontrera ce week-end les dirigeants israéliens et palestiniens pour tenter de ressusciter un processus de paix au point mort depuis bientôt un an, des discussions qui ne devraient pas déboucher sur une percée, selon les observateurs. La secrétaire d'État s'entretiendra aujourd'hui avec le président palestinien Mahmoud Abbas durant une étape à Abou Dhabi, avant d'atterrir en Israël où elle aura des entretiens avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Mme Clinton a été précédée à Jérusalem depuis jeudi par l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, qui vient d'effectuer une série de navettes dans la région sans parvenir à ramener Israéliens et Palestiniens autour de la table de négociations. Lors d'une entrevue hier avec M. Mitchell, M. Netanyahu a dit espérer que les discussions avec ses hôtes américains contribueraient à « relancer dès que possible les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens », bloquées depuis l'offensive israélienne à Gaza fin 2008.
Mais les analystes sont sceptiques. La venue de Mme Clinton « signifie que le processus de paix est dans l'impasse et qu'elle veut tenter de le relancer », souligne le politologue israélien Yossi Alpher. « La grande question est de savoir si elle vient ici pour tendre la carotte ou le bâton », s'interroge M. Alpher. Mme Clinton a présenté la semaine dernière un rapport d'étape au président Barack Obama, soulignant que des « difficultés subsistent » avant une relance des pourparlers israélo-palestiniens. Barack Obama considère ce dossier comme prioritaire et a, pour cette raison, réuni MM. Netanyahu et Abbas lors d'un sommet à New York en septembre, mais sans résultat tangible. En outre, les divisions déchirant le camp palestinien ne favorisent pas la reprise du processus de paix. Le mouvement islamiste Hamas conteste la légitimité du président palestinien, qui contrôle uniquement la Cisjordanie, et a encore creusé le fossé en interdisant dans son fief de Gaza la tenue des élections convoquées par M. Abbas pour le 24 janvier dans les territoires palestiniens. « Le blocage est total chez les Palestiniens. Il est donc douteux que des progrès significatifs puissent être enregistrés sur le volet israélo-palestinien », estime Jonathan Spyer, chercheur israélien du Global Research in International Affairs Center.
Vis-à-vis d'Israël, les Palestiniens exigent que, préalablement à la reprise du dialogue, il gèle totalement la construction dans les colonies en Cisjordanie occupée, illégales aux yeux de la communauté internationale. M. Netanyahu, dont la très large coalition gouvernementale s'appuie surtout sur des formations de droite et d'extrême droite, a résisté aux appels internationaux le pressant de mettre un terme à la colonisation et a proposé un moratoire partiel de la construction dans les implantations. Les Palestiniens en sont à se demander si la reprise des pourparlers aboutirait même à la moindre avancée, compte tenu de l'abîme les séparant d'Israël. « Quels objectifs pourrions-nous atteindre ? Je crois que la position du gouvernement israélien est très claire, et je n'attends strictement rien de lui », avoue Samir Awad, professeur de relations internationales à l'Université de Bir-Zeit, en Cisjordanie.
Aucun débouché n'étant en vue dans le dossier israélo-palestinien, il se pourrait que Mme Clinton change son fusil d'épaule et profite des appels au dialogue exprimés par les dirigeants syriens et israéliens. « Quand les discussions de paix piétinent entre Israël et les Palestiniens, elles décollent sur le volet israélo-syrien. C'est classique et je ne serais pas surpris que ce soit à nouveau le cas », estime M. Spyer.

Un checkpoint israélien fracasse les espoirs de Betty Azzam

Publié le 30-10-2009

STOP !

"Un sac à main blanc et une écharpe rose : c’est tout ce que Betty Azzam a pu sauver de son ancienne vie. Il y a peu, cette jeune palestinienne originaire de Gaza menait la vie relativement privilégiée d’une étudiante de Cisjordanie.

Avec un diplôme en droit des affaires de l’université de Bethléem qu’elle s’apprêtait à recevoir, elle espérait décrocher un premier emploi au sein de la prestigieuse société de télécommunications Jawwal. Mais ce début de carrière prometteur s’est écrasé, mercredi 28 octobre, sur un checkpoint israélien. Arrêtée à 13 heures par des soldats alors qu’elle revenait d’un entretien d’embauche, Betty Azzam a été reconduite, à 23 heures, les yeux bandés et les mains liées, jusque dans cet immense cachot qu’est la bande de Gaza. Motif de la déportation, selon l’armée israélienne : "séjour illégal" en Cisjordanie. "Je n’ai pas eu le temps de récupérer la moindre de mes affaires, dit Betty. En une journée, j’ai perdu mon diplôme, mes amis et mon avenir. Ma vie vient de s’effondrer."

Quatre ans de clandestinité

L’armée explique que Betty ne disposait pas du permis qui autorise les Gazawis à circuler dans l’autre morceau de leur patrie. Et pour cause. Depuis le début de la seconde Intifada, en 2000, ce précieux sésame n’est accordé qu’à une poignée de "VIP". Les premières mesures de restriction sont apparues au milieu des années 1990, après les accords d’Oslo, frappant de plein fouet les étudiants de Gaza, inscrits en masse dans les universités de Cisjordanie. Pour gagner Bethléem en 2005, lors de sa première année de faculté, la jeune femme avait donc rusé. Elle avait utilisé un permis temporaire dont la bureaucratie militaire israélienne fait l’aumône aux chrétiens de Gaza, à l’approche des fêtes religieuses. Au lieu de rester cinq jours en Cisjordanie, Betty y est restée quatre ans. Un séjour clandestin, sans espoir de régularisation.

La mainmise d’Israël sur le registre d’Etat civil palestinien interdit aux résidents de Gaza de faire changer l’adresse figurant sur leur carte d’identité. "Pendant quatre ans, j’ai limité mes déplacements au strict nécessaire, raconte la jeune femme. Heureusement que mes parents sont venus pour les fêtes de Noël et de Pâques, sinon je ne les aurais pas vus."

A Bethléem, la direction de l’université est choquée. L’intervention des avocats du Patriarcat latin n’a pas permis d’éviter l’expulsion. "Qu’on ne nous parle pas de la sécurité d’Israël, maugrée le frère Jack Curran, un moine américain, membre de la congrégation de La Salle, qui gère l’université. Il s’agit d’une gamine de 21 ans qui veut simplement vivre. Israël ne peut pas ignorer ce principe universel qu’est le droit à l’éducation."

Saisie par Gisha, une ONG de défense des droits des Palestiniens, la Cour suprême israélienne tranchera. Le pronostic n’est guère favorable. D’après les décomptes de Gisha, 838 étudiants admis dans des universités à l’étranger ou en Cisjordanie sont toujours bloqués à Gaza, 839 avec Betty Azzam. "

Benjamin Barthe

Gaza Envoyé spécial du journal Le Monde

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/10/30/un-checkpoint-israelien-fracasse-les-espoirs-de-betty-azzam_1260578_3218.html

CAPJPO-EuroPalestine

Les produits originaires des territoires occupés ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CEE- Israël

publié le vendredi 30 octobre 2009

Cour de justice des Communautés européennes

Affaire Brita.

Conclusions de l’avocat général dans l’affaire C-386/08 Brita GmbH / Hauptzollamt Hamburg-Hafen.

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 97/09

Luxembourg, le 29 octobre 2009

Presse et Information

Conclusions de l’avocat général dans l’affaire C-386/08 Brita GmbH / Hauptzollamt Hamburg-Hafen.

L’Avocat général, M. Yves Bot estime que les produits originaires des territoires occupés ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CEE- Israël.

Les autorités douanières communautaires doivent refuser de reconnaître l’origine israélienne de ces produits.

Dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen, des accords bilatéraux ont été conclus entre la Communauté et ses États membres, d’une part, et la plupart des pays du bassin méditerranéen, d’autre part. Ces accords prévoient notamment que les produits originaires des pays méditerranéens concernés peuvent être importés en Union européenne en exemption des droits de douane et que les autorités compétentes des parties coopèrent en vue de déterminer l’origine exacte des produits bénéficiant du régime préférentiel.

La Communauté et ses États membres ont conclu un tel accord tant avec Israël [1] (accord CEE-Israël) qu’avec l’Organisation de libération de la Palestine [2] (accord CEE-OLP), cette dernière agissant pour l’Autorité palestinienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

Brita est une société allemande qui importe des gazéificateurs d’eau ainsi que des accessoires et des sirops fabriqués par la société Soda-Club installée à Mishor Adumin en Cisjordanie, à l’est de Jérusalem.

Brita a voulu importer en Allemagne des marchandises fournies par Soda-Club. La société a communiqué aux autorités douanières allemandes que les marchandises étaient originaires d’Israël et a souhaité donc bénéficier du régime préférentiel de l’accord CEE-Israël. Soupçonnant que les produits étaient originaires des territoires occupés, les autorités allemandes ont demandé aux autorités douanières israéliennes de confirmer que ceux-ci n’avaient pas été fabriqués dans ces territoires.

Alors que les autorités israéliennes ont confirmé que les marchandises en question étaient originaires d’une zone sous leur responsabilité, elles n’ont toutefois pas répondu à la question de savoir si elles avaient été fabriquées en territoires occupés. Pour cette raison, les autorités allemandes ont finalement refusé d’accorder à Brita le bénéfice du régime préférentiel, au motif qu’il ne pouvait pas être vérifié avec certitude que les marchandises importées relevaient du champ d’application de l’accord CEE-Israël.

Brita a attaqué en justice cette décision et le Finanzgericht Hamburg (tribunal des finances de Hambourg, Allemagne) a demandé à la Cour de justice si les marchandises fabriquées en territoires palestiniens occupés et dont l’origine israélienne est confirmée par les autorités israéliennes peuvent bénéficier du régime préférentiel instauré par l’accord CEE-Israël.

[1] Accord euro-méditerranéen établissant une association entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et l’État d’Israël, d’autre part, signé à Bruxelles le 20 novembre 1995.

[2] Accord d’association euro-méditerranéen intérimaire relatif aux échanges et à la coopération entre la Communauté européenne, d’une part, et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), agissant pour le compte de l’Autorité palestinienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, d’autre part, signé à Bruxelles le 24 février 1997.

vendredi 30 octobre 2009

Al Qods : Israël poursuit la démolition des maisons palestiniennes

jeudi 29 octobre 2009 - 09h:43

Al Jazeera

Les autorités israéliennes d’occupation ont fait démolir plusieurs maisons palestiniennes à Jérusalem-Est occupée, défiant les appels internationaux pour mettre fin à ces opérations.

(JPG)
Méthodiquement et en totale impunité, l’état sioniste poursuit sa politique de nettoyage ethnique en Palestine occupée - On appréciera ici la forte contribution de la marque Volvo à ces pratiques racistes et discriminatoires...

Gidi Schmerling, un porte-parole de la municipalité de Jérusalem, a prétendu que les maisons dans les quartiers de Shuafat, Zur Baher, Silwan et Jabel Mukabar ont été abattues mardi parce qu’elles avaient été construites illégalement [mensonge éhonté et éculé, tout le monde sachant bien qu’il est quasi impossible à un Palestinien d’obtenir un permis des autorités d’occupation pour tous travaux de construction ou même de rénovation - N.d.T].

« Toutes les maisons ont été démolies en conformité avec une ordonnance du tribunal, a-t-il dit dans une déclaration à l’agence de presse AFP.

Les Palestiniens expliquent de leur côté que la municipalité pratique la discrimination à leur encontre, ce qui rend quasiment impossible pour eux d’obtenir des autorisations pour construire de nouvelles maisons ou même procéder à des extensions de celles existantes.

En conséquence, des milliers d’unités d’habitation ont été construites sans autorisation des forces d’occupation au cours des dernières décennies, Israël en détruisant des dizaines chaque année.

Interdiction de construire

Nir Barkat, le maire [israélien] de Jérusalem, avait promis de sévir contre les constructions déclarées « illégales » dans la ville occupée, y compris dans Jérusalem-Est dont le sort est l’une des questions les plus épineuses du conflit israélo-palestinien.

Mais les Nations Unies ont appelé mardi à un arrêt immédiat de toutes les expulsions forcées et des démolitions de maisons palestiniennes dans les territoires palestiniens saisis par Israël lors de la guerre de 1967.

« De telles actions sont contraires au droit international et ont à long terme de graves répercussions sur les familles et les communautés palestiniennes », a déclaré dans un communiqué le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

« L’ONU réitère son appel pour un arrêt immédiat et inconditionnel de ce type d’agissements et demande instamment à l’État d’Israël de protéger la population civile dans les TPO [Territoires Palestiniens Occupés] en ne procédant pas à de nouveaux déplacements et de nouvelles dépossessions. »

Au moins 600 Palestiniens ont été expulsés de leurs maisons par les opérations de démolitions depuis le début de l’année, selon l’OCHA, et plusieurs milliers d’autres courent le même risque.

Les États-Unis, qui cherche à relancer les pourparlers de paix, a qualifié les démolitions « d’inutiles » [difficile à interpréter... Peut-on supposer que pour l’administration Obama ces démolitions pourraient dans un autre contexte être qualifiées « d’utiles » ? - N.d.T].

Les expulsions forcées et les démolitions ont généré de fortes tensions dans la moitié orientale de la ville, que les Palestiniens considèrent comme la capitale d’un futur Etat indépendant.

La situation a provoqué un certain nombre de manifestations et les Palestiniens ont tenté de contester devant les tribunaux les actions de la municipalité.

« Acte irresponsable »

Une organisation israélienne de défense des droits de l’homme, Ir Amim, a déclaré que les démolitions étaient « un acte irresponsable qui pourrait aggraver la situation dans la ville et l’amener à un nouveau point d’ébullition ».

Les Palestiniens et les groupes de défense des droits de l’homme ont condamné la politique de démolition d’Israël, l’accusant d’utiliser ces pratiques pour transformer la situation démographique dans Jérusalem-Est.

« Les organismes internationaux et le Conseil de sécurité des Nations Unies devraient intervenir pour empêcher les autorités israéliennes de mener à bien ces actions criminelles », a déclaré Adnan al-Husseini, le gouverneur nommé par les Palestiniens pour Jérusalem.

Un rapport des Nations Unies publié en mai de cette année a montré que 1500 ordres de démolition émis par la municipalité de Jérusalem étaient en attente d’être appliqués pour des logements palestiniens qualifiés d’illégaux.

Le rapport dit aussi que si ces ordres sont appliqués, ce sont près de 9000 Palestiniens qui seraient du jour au lendemain sans maison et à la rue.

Il y a environ 200 000 Juifs vivant [illégalement] à Jérusalem-Est, et environ 250 000 Palestiniens.

28 octobre 2009 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net

Complices des crimes de guerre d’Israël

jeudi 29 octobre 2009 - 06h:08

SocialistWorker

Eric Ruder étudie le rapport Goldstone établissant des crimes de guerre commis pendant l’offensive d’Israël contre Gaza - et les critiques déclenchées par l’empressement du Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à aider Israël à étouffer le rapport.

(JPG)
Mahmoud Abbas, ex-président de l’Autorité palestinienne

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH) a adopté le 16 octobre une résolution pour faire suivre au Conseil de sécurité de l’ONU un rapport établissant des crimes de guerre commis pendant les trois semaines de l’offensive d’Israël contre Gaza fin 2008 et début 2009 - la première de plusieurs démarches qui pourraient finalement mener à juger Israël pour crimes de guerre.

Deux semaines auparavant, des représentants palestiniens au CDH avaient demandé de retarder le vote, en réponse aux pressions des USA et d’Israël qui tentaient d’enterrer le rapport Goldstone - du nom de Richard Goldstone, ancien juge à la Cour suprême sud-africaine auteur de ce rapport de 575 pages - à cause des preuves méticuleuses établissant les crimes de guerre israéliens.

La décision de l’AP d’aider les USA et Israël dans leurs efforts pour éliminer la vérité à propos de Gaza a déclenché une explosion de colère chez les Palestiniens - qui voyaient dans la participation de l’AP à l’élimination du rapport un acte de trahison.

« Quelque chose va exploser » a dit Aysam Zaid, un dirigeant du Fatah à Ramallah. « Ils nous écoeurent. La rue palestinienne veut divorcer d’avec l’AP ».

Tandis que les critiques enflaient à Gaza et en Cisjordanie tout autant que dans les pays arabes de la région,Ghassan Khatib, directeur du Centre des médias de l’AP, reconnaissait que la décision sur le renvoi du rapport avait nui à sa légitimité. « Le niveau de protestation publique est sans précédent. Aussi longtemps que je me souvienne, jamais le leadership n’a été aussi impopulaire ».

L’effet sur la réputation d’Abbas a été rapide, faisant passer son taux de popularité déjà bas de 18 % en juin à 12% aujourd’hui, selon un sondage réalisé en octobre par le Centre de médias et de communication de Jérusalem.

Se rendant compte qu’il avait fait un très mauvais calcul, Abbas annonça qu’il ordonnait au représentant palestinien au CDH de l’ONU de demander l’adoption du rapport Goldstone - et Abbas, dans une démarche qui n’a leurré personne, déclara qu’il allait constituer une commission d’enquête sur les raisons du renvoi du vote.

« Au sein de l’AP, quelqu’un va devoir jouer les boucs émissaires et sera forcé de payer un prix politique très lourd » dit le Dr Samir Awad, lecteur en sciences politiques à l’Université Birzeit. « Il est clair que malgré ses dénégations le Président Abbas était derrière la décision de retirer son soutien au rapport, mais il ne l’admettra jamais ».

Le gros du rapport est consacré aux crimes de guerre commis par Israël pendant son offensive sur Gaza, comme les tirs sur des civils quittant leur maison en brandissant des drapeaux blancs (dans certains cas, après en avoir reçu l’ordre de soldats israéliens) et les attaques militaires contre des écoles et des mosquées où des civils avaient trouvé refuge. Au total les massacres israéliens ont tué quelque 1.400 Palestiniens, dont la grande majorité étaient des civils, et en ont blessé des milliers d’autres.

Le rapport conclut aussi que « la destruction des installations d’approvisionnement en nourriture, de traitement et d’adduction d’eau, d’usines à béton et de maisons résidentielles est le résultat d’une politique délibérée et systématique par les forces armées israéliennes. Celle-ci n’a pas été mise en œuvre parce que ces objets présentaient une menace ou une occasion militaire, mais pour rendre plus difficile à la population civile palestinienne le cours de la vie quotidienne et d’une vie quotidienne digne ».

En résumé, l’offensive israélienne contre Gaza a été « une attaque délibérément disproportionnée visant à punir, à humilier et à terroriser une population civile, à réduire radicalement sa capacité économique locale à travailler et à subvenir à ses besoins, et à la contraindre à un sentiment toujours croissant de dépendance et de vulnérabilité ».

Le rapport contient également des concessions significatives à la version israélienne des faits, comme l’adhésion à l’idée que l’attaque d’Israël était une réponse aux roquette tirées de Gaza dans le sud d’Israël - même si Israël a été le premier à violer le cessez-le-feu qui avait précédemment mis fin aux tirs de roquettes. Et le rapport accuse des combattants résistants du Hamas de crimes de guerre pour avoir tiré des roquettes qui ont tué trois civils israéliens.

Le rapport appelle Israël aussi bien que le Hamas à traduire les perpétrateurs en justice et, s’ils n’obtempèrent pas, il recommande de renvoyer le dossier au Conseil de sécurité de l’ONU, qui a le pouvoir d’établir des tribunaux jugeant les crimes de guerre. Le rapport encourage aussi les pays signataires des Conventions de Genève « à entamer des enquêtes criminelles devant des cours nationales en se servant de la compétence universelle lorsqu’il y a suffisamment de preuves que des violations graves des Conventions de Genève de 1949 ont été commises ».

Néanmoins le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a contesté le rapport, lançant toutes sortes d’accusations contre les conclusions du rapport aussi bien que contre son auteur. Netanyahou a dit que si les recommandations du rapport étaient appliquées, cela « porterait un coup sévère à la guerre contre le terrorisme ». Paradoxalement, Netanyahou a aussi déclaré que cela « porterait un coup fatal au processus de paix, parce que Israël ne sera plus en mesure de faire des pas supplémentaires et de prendre des risques pour la paix si son droit à la légitime défense lui était dénié » ».

Si l’on en juge par ce raisonnement et par l’opposition déjà exprimée de Netanyahou à un Etat palestinien, on voit clairement ce que le « processus de paix » signifie pour Netanyahou : le bombardement sans retenue des Palestiniens, suivi d’une reddition totale.

« Je ne comprends pas la raison [de la déclaration de Netanyahou comme quoi le rapport ferait dérailler le processus de paix] » a déclaré Goldstone. Goldstone est un ancien juge de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud qui a également travaillé comme procureur en chef au Tribunal pénal pour le Rwanda et l’ex-Yougoslavie. En outre, la fille de Goldstone a décrit son père comme un sioniste qui aime Israël.

« Sans une forme de vérité exprimée, il ne peut y avoir de paix durable, a-t-il dit. « Dire la vérité et reconnaître les victimes peut être d’une grande aide pour la paix ».

On comprend facilement les tentatives de Netanyahou pour discréditer le rapport Goldstone, mais qu’en est-il de la décision d’Abbas et de l’AP de collaborer avec lui ? Il y a plusieurs éléments qui peuvent l’expliquer.

Tout d’abord, derrière la confrontation diplomatique habituelle, Israël a menacé l’AP de rompre son engagement à assigner des fréquences radio à la compagnie start-up de téléphonie mobile Watanya, qui devait commencer ses opérations le 15 octobre en Cisjordanie, pour tenter de concurrencer le monopole actuel de la téléphonie mobile détenu par PalTel.

Si l‘accord Watanya échouait, cela coûterait des centaines de millions de dollars de pénalités à l’AP ainsi que la création de 2.500 emplois. En outre, Watanya est un partenariat entre investisseurs qataris et koweitiens et le Fonds d’investissement palestinien, dans lequel est impliqué le fils de Mahmoud Abbas.

« Monnayer des droits palestiniens et le devoir fondamental de protéger les Palestiniens sous occupation contre des bénéfices personnels, c’est la définition même de la collaboration et de la trahison » a écrit Omar Barghouti, un dirigeant cisjordanien du mouvement palestinien pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël.

En deuxième lieu, selon de nouvelles informations, des responsables israéliens auraient menacé les dirigeants de l’AP que des enregistrements audio et vidéo préjudiciables réalisés pendant l’offensive sur Gaza - dans lesquels de hauts responsables de l’AP pressaient Israël d’amplifier l’attaque contre Gaza en guise de revanche contre leurs rivaux du Hamas - seraient transmis aux médias.

De telles allégations font vibrer la corde sensible chez de nombreux Palestiniens, furieux du silence assourdissant de l’AP pendant que se déroulait le massacre de Gaza. Depuis que le Hamas a remporté les élections au Conseil législatif palestinien en janvier 2006, les USA, Israël et l’AP ont fait cause commune pour tenter d’isoler le gouvernement du Hamas.

Troisièmement, la collaboration d’Abbas avec les Etats-Unis et Israël fait culminer des années de stratégie visant à faire confiance aux négociations plutôt qu’à la résistance pour l’obtention de droits nationaux palestiniens.

La direction de l’AP a donc participé à la comédie selon laquelle les Etats-Unis veulent agir en « honnêtes courtiers » d’une paix juste entre Israël et les Palestiniens - même si les USA donnent chaque année des milliards de dollars d’aide militaire et économique à Israël et l’aide à gérer les interventions diplomatiques chaque fois que les violations israéliennes du droit international risquent de causer l’un ou l’autre problème à Israël.

Cela se poursuit sous l’administration Obama. Ainsi par exemple, Susan Rice, l’ambassadrice d’Obama à l’ONU, a critiqué les recommandations du rapport Goldstone que les Israéliens et les Palestiniens soupçonnés de crimes de guerre soient traduits devant la Cour pénale internationale. « Notre opinion est que nous devons nous concentrer sur l’avenir » a-t-elle argumenté, se disant irritée parce que des inculpations pour crimes de guerre pourraient constituer des obstacles au « processus de paix ».

Mais peu de mois auparavant, lors d’un débat sur le Darfour à l’ONU, Rice argumentait en disant que les accusations de crimes de guerre ne devaient jamais être sacrifiées à des raisons politiques.

Entre-temps, l’AP a soldé de plus en plus de droits nationaux palestiniens - sans rien obtenir en échange.

Le refus de l’AP d’affronter l’échec de sa stratégie provoque des appels de plus en plus nombreux à dissoudre l’AP et le faux-semblant que les Palestiniens ont quelque chose qui ressemble à un Etat et un gouvernement, en faveur d’un retour à la stratégie de mener une lutte de libération.

Comme l’écrit Osamah Khalil, [doctorant en histoire des USA et du Moyen-Orient à l’Université de Californie, Berkeley - ndlt] qui contribue souvent à Electronic Intifada :

... « Les mêmes partisans du gouvernement Abbas qui ne se sont jamais lassés de saluer la moindre déclaration banale de Bush et de l’ex-Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, quelque destructrices que soient leurs politiques pour les droits et les aspirations des Palestiniens, cherchent maintenant à défendre les maigres efforts de l’administration Obama. Une fois encore, on raconte aux Palestiniens qu’un autre président états-unien va à présent porter « attention » à leur situation et se « concentrer » sur le « processus de paix ».

... Nous avons déjà entendu tout ça, et à moins que les Palestiniens ne récupèrent leur mouvement national, nous ne cesserons pas de l’entendre. Les Palestiniens et ceux qui sympathisent avec leur cause doivent reconnaître qu’Abbas et sa clique abandonneront tout avantage et saborderont toute initiative qui menace la position, les privilèges et la richesse que ceux-ci ont accumulés en étant au pouvoir. L’AP ne se dissoudra pas, mais elle perturbera et entravera tout progrès et tout effort qui menace d’être un réel défi à l’occupation et au système israélien d’apartheid dont ils sont une composante essentielle et les bénéficiaires directs.

... Peu importe le succès que les activistes du monde entier remporteront contre l’apartheid et l’occupation israéliennes, l’AP sabordera ces gains. Les histoires de corruption, de pots-de-vin et d’incompétence aux plus hauts niveaux de l’AP ne sont ni nouvelles ni choquantes. Ce qui l’est, par contre, c’est que les Palestiniens permettent à cette situation de perdurer. En conséquence de quoi, le gouvernement Abbas est devenu plus ouvertement ostentatoire dans sa collaboration avec l’occupant, un fait pleinement réalisé [dans sa décision de saborder le rapport Goldstone] ».

Comme la crise de crédibilité touchant l’AP s’amplifie, le Hamas lui aussi a été forcé d’affronter les limites de sa stratégie. Le Hamas a demandé à l’Egypte de postposer une conférence prévue ce mois-ci et visant à créer un semblant d’unité entre Hamas et AP.

Le Hamas a cherché à se parer des atours du gouvernement et à gagner un siège à la table de négociation en tant que partenaire égal. Mais il serait politiquement suicidaire de poursuivre cette approche, alors que de plus en plus de Palestiniens appellent à la dissolution de l’AP.

Comme l’écrit l’auteur et militant palestinien Ali Abunimah :

« Le Hamas aujourd’hui ne peut pas suivre deux voies en même temps : il ne peut pas parler « d’unité » et de « réconciliation » avec des gens qu’ils considère - avec de nombreux Palestiniens - comme des « traîtres ». Rechercher l’unité avec de tels individus reviendrait à dire que le Hamas souhaite rejoindre un gouvernement de traîtres ».

L’effondrement politique en cours offre une nouvelle occasion à tous les Palestiniens, y compris au Hamas : construire un mouvement de résistance à large base, avec une légitimité internationale, qui mobilise toute la société palestinienne comme l’avait fait la première Intifada, et se reconnecter avec les Palestiniens d’Israël qui sont confrontés à une menace existentielle à cause du racisme croissant des Israéliens. Ce mouvement doit travailler à améliorer la campagne de solidarité globale pour mettre le maximum de pression sur Israël - et ses collaborateurs - afin de mettre fin à la répression, au racisme et à la violence et de hâter l’émancipation de tout le peuple palestinien.

22 octobre 2009 - SocialistWorker.org - Vous pouvez consulter cet article ici :
http://socialistworker.org/2009/10/...
Traduction de l’anglais : Marie Meert

Le Gardien : Olmert et les leaders de son cabinet sont menacés d'être arrêtés en Grande Bretagne

[ 29/10/2009 - 11:14 ]
Londres - CPI

Le journal Britannique, Le Gardien, a rapporté que l'ancien premier ministre de l'entité sioniste, Ehoud Olmert sera accusé de crimes de guerre et va être arrêté en cas de toute visite aux territoires britanniques.

Dans son rapport, le rédacteur spécialiste des affaires du Moyen-Orient au journal, Le Gardien, Ayan Black, a dit aux avocats britanniques : "aucune mesure n'empêche l'arrestation d'Olmert à cause des crimes de guerre perpétrés par son gouvernement, durant l'opération appelée, "plomb durci", en violant les droits de l'homme et la convention de Genève".

"Nos efforts judiciaires pour poursuivre les criminels, notamment Olmert et les leaders de son cabinet, qui sont responsables des crimes horribles contre l'humanité, se multiplient attentivement, et surtout après l'adoption du rapport de Goldstone", a souligné l'avocat, Daniel Makover.

Nous n’oublions pas : il y a 53 ans, le massacre de Kfar Qâssem

30-10-2009
Par CIREPAL > cirepal2005@yahoo.fr
« Nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas », c’est le mot d’ordre scandé et écrit sur les banderoles des participants à la marche commémorative, le 29 octobre 2009. Ils sont venus par milliers, de toute la Palestine occupée en 48 (ce qui est nommé Israël) à Kfar Qâssem, des Palestiniens qui ont décidé d’affronter le pouvoir sioniste à chaque moment de leur histoire.
























Il y a 53 ans, le 29 octobre en 1956, les sionistes commettent un massacre dans la petite ville tranquille de Kfar Qâssem, située dans le Triangle, région proche de la Cisjordanie. Plus de 50 personnes sont froidement assassinées, la plupart des ouvriers qui rentraient chez eux après leur dure journée de travail.

Cet horrible massacre sera justifié par les sionistes de l’époque (les dirigeants travaillistes) par la crainte de l’Egypte, au moment où Israël se lançait avec la France et la Grande-Bretagne dans l’agression tripartite contre ce pays arabe dont le dirigeant nationaliste Abdel Nasser avait décidé de nationaliser le pétrole.

« Nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas », car l’Etat sioniste est un Etat colonial construit sur la terreur et les massacres. Bien avant 1956 et le massacre de Kfar Qâssem, il (en tant qu’Etat ou bandes armées) avait commis des dizaines d’autres massacres, aussi horribles, pour expulser le peuple palestinien des zones dont il voulait s’emparer, en procédant à un nettoyage ethnique.

Le massacre de Kfar Qâssem, justifié par les colons, moins de dix ans après la création de l’Etat colonial, visait en fait à poursuivre le nettoyage ethnique, non achevé en 1948-49. Profitant de la guerre contre l’Egypte et sous prétexte de sécuriser le front interne (rappelons-nous les guerres de 2006 au Liban et 2008-2009 à Gaza), l’armée sioniste exécute son massacre dans la petite ville tranquille. Le but : semer la panique dans tout le Triangle pour expulser la population palestinienne qui y était restée majoritaire, Kfar Qassem devant jouer le rôle de Deir Yassine en mai 1948, le village martyr où le massacre a semé la panique dans la population palestinienne de la zone d’al-Quds.

En commettant le massacre de Kfar Qâssem, les sionistes espéraient que la population du Triangle s’enfuierait. Mais elle ne broncha pas d’un pouce, au contraire. Elle avait compris et appris la lecon :

« Plus jamais, plus jamais, nous n’abandonnerons notre terre, même si nous devons être tous ensevelis. Nous le serons dans notre propre pays. »

C’est ce qu’ont déclaré récemment plusieurs personnalités palestiniennes de Haïfa, lors d’une interview télévisée qui abordait la question des dernières mesures israéliennes envers les Palestiniens de 48, voulant les étouffer sinon les expulser (télévision al-Quds).

Face aux cris de guerre lancés par l’establishment sioniste, civil et militaire, sécuritaire et médiatique, universitaire et populaire, contre les Palestiniens de 48 jugés « infidèles » au credo raciste et colonial, les Palestiniens ont levé la tête et résisté : sûrs de leurs droits sur leur patrie et leurs terres, ils refusent les menaces sionistes et ont décidé de poursuivre leurs luttes.

Parmi les récentes manœuvres militaires sionistes très fréquentes, l’une d’elle consistait précisément à affronter le « front interne », c’est-à-dire les Palestiniens de 48, en temps de guerre. Comment agir envers eux, que faire ? C’est la région du Triangle qui avait été ciblée pour ces manœuvres, et l’un des plans envisagés consistait à bloquer les routes des villes et villages palestiniens et à encercler toute la zone, en vue de faciliter des actions plus importantes de la part de l’armée sioniste. Lors de ces manœuvres, les analystes avaient vu le danger menaçant les Palestiniens de 48 dans cette région, lors d’une prochaine guerre entreprise par les dirigeants israéliens : expulsion massive ? massacres ??? Ce qui signifie, en clair, reproduire en beaucoup plus grand ce qui s’est passé à Kfar Qâssem, en 1956. Le mot d’ordre « nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas » reste un mot d’ordre d’actualité. L’ennemi sioniste continue à envisager des crimes de plus en plus monstrueux.

La marche commémorative à Kfar Qâssem, ce 29 octobre 2009, porte également une autre signification : face aux tentatives sionistes de délégitimer toute commémoration de l’histoire palestinienne, à commencer par la Nakba, en votant lois sur lois dans leur parlement, et face aux cris de guerre racistes lancés par l’establishment sioniste, les Palestiniens de 48 affirment que non seulement al-Quds, Gaza, la Cisjordanie, le Golan, le Liban, les intéressent et qu’ils sont prêts à soutenir leurs populations contre les massacres israéliens, mais qu’ils continuent à défendre leur existence dans leur propre pays, même colonisé, et qu’ils ne baisseront pas les bras, quelle que soit la puissance de l’ennemi ou la puissance de ses alliés. Ils savent qu’ils sont dans leur droit, le droit des peuples à disposer de leurs terres, de leur air, de leur mer et de leur vie, le droit de résister à toute occupation, par tous les moyens et en tout temps.

Extraits de l’hymne aux martyrs de Kfar Qâssem (Samih al-Qassem) :

« Le jour où ils ont annoncé que des morts et des blessés sont tombés,
Je n’ai pas pleuré, mais je me suis dit "un autre contingent suivra, de maison en maison",
Le jour où ils ont annoncé que des morts et des blessés sont tombés,
Je me suis réveillé, les yeux brillants de joie, de mille joies.
Moi, ô Kafr Qâssem, je ne célèbre pas la mort,
mais les bras qui n’ont cessé de résister,
… Je remplis le monde d’acclamations, non négociables :
Kafr Qâssem, Kafr Qâssem, Kafr Qâssem
Ton sang continue à couler et nous continuons à résister.
»

CIREPAL (Centre d’Information sur la Résistance en Palestine)
29 octobre 2009.

Clinton rencontrera Netanyahu et Abbas lors d'une tournée au Proche-Orient


19:37|29/ 10/ 2009

WASHINGTON, 29 octobre - RIA Novosti. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton rencontrera le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas le weekend prochain au Proche-Orient, a annoncé jeudi le porte-parole du département d'Etat Ian Kelly.

Selon le diplomate, ces rencontres bilatérales s'inscrivent dans les efforts américains pour débloquer le processus de paix au point mort et traduisent l'engagement de l'administration à oeuvrer en faveur d'une paix globale au Proche-Orient en dépit de toutes les difficultés.

L'envoyé spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient George Mitchell qui se trouve déjà dans la région participera à ces rencontres de Mme Clinton avec les leaders israélien et palestinien.

Dès son entrée à la Maison Blanche, le président Obama a placé le conflit israélo-palestinien au sommet de ses priorités internationales. Mais malgré ses efforts, l'administration n'a enregistré aucun progrès notable sur ce dossier.

Les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens sont suspendues depuis décembre 2008, suite au lancement d'une vaste offensive de l'armée israélienne contre la bande de Gaza.

Ces pourparlers, qui achoppent notamment sur le contentieux des colonies juives en Cisjordanie occupée, sont censés conduire en perspective à la création d'un Etat indépendant palestinien. Les Palestiniens exigent un gel complet des implantations avant de reprendre les pourparlers avec Israël, ce que refuse l'Etat hébreu.

L'association parlementaire méditerranéenne rejette sur Israël la responsabilité de l'instabilité dans la région

29 Oct 2009

Istanbul / L'association parlementaire méditerranéenne a rejeté sur Israël la responsabilité de l'instabilité, de l'insécurité et l'absence de la paix dans la région, résultant de la poursuite de son occupation des territoires arabes et de ses crimes et de ses mesures répressives contre le peuple palestinien.

Au terme de ses réunions à Istanbul, l'association a appelé Israël à se retirer totalement de tous les territoires arabes occupés en Palestine, au Golan et au Liban-sud, à arrêter la colonisation et à respecter les résolutions de la légalité internationale, et la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux agressions israéliennes contre les lieux saints islamiques, notamment la mosquée dal-Aqsa.

Elle a qualifié, en outre, "d'inacceptables et rejetés" les comportements d'Israël qui assoiffe les habitants arabes de la Cisjordanie, de Gaza et du Golan et donne aux colons 80% des ressources des eaux de ces régions.

Notons que l'association avait tenu ses réunions à Istanbul entre 23 et 25 courant avec la participation de 23 pays méditerranéens, dont la Syrie. Les participants ont examiné la crise du Moyen-Orient, le terrorisme et les questions des eaux, de l'énergie écologique, du changement climatique, du dialogue entre les civilisations, des droits de l'Homme et du dialogue entre les cultures et les religions.

L.A.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/10/29/252710.htm

Une responsable onusienne appelle à la protection des droits du peuple palestinien

29 Oct 2009

Damas/ Mme Nadia Rachid, conseillère à la mission de la supervision permanente de la Palestine auprès des Nations Unies à New York, a appelé à l'application des dispositions de la loi internationale, y compris la loi humanitaire internationale et la loi des droits de l'homme pour la protection des droits du peuple palestinien.

Mme. Rachid, citée par l'Agence Wafa, a affirmé que le peuple palestinien est sous l'occupation militaire israélienne, occupation qui adopte des politiques et pratiques oppressives illégales d'une façon préméditée tout le long de quatre décennies contre les Palestiniens, précisant que ces politiques ont donné lieu à des cas tragiques et à une crise humanitaire dans les territoires palestiniens occupés.

Mme Rachid a précisé que les pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens constituent des violations dangereuses de la loi internationale et de la loi des droits de l'homme jusqu'au niveau des crimes de guerre contre le peuple palestinien.

Mme Rachid a ajouté que la mission onusienne de l'enquête sur la dernière agression israélienne contre la bande de Gaza présidée par Richard Goldstone a abouti à des résultats à savoir cette agression était décidée dans toutes ses étapes vu qu'elle constitue une agression préméditée et méthodique qui vise à punir les palestinien, les humilier et à affaiblir leur capacité économique.

Raghda Bittar

http://www.sana.sy/fra/55/2009/10/29/252754.htm

Expert jordanien: Israël responsable de la pollution dans le fleuve du Jourdain

29 Oct 2009

Amman / M. Abdel Rahman Sultan, expert de l'environnement, spécialiste dans l'environnement du fleuve du Jourdain a indiqué qu'Israël ne cesse de causer la pollution des eaux du fleuve du Jourdain, et ce, à travers la multiplication du déversement des quantités d'eaux usées, écoulées dans le fleuve Jalout, un des affluents du fleuve Jourdain.
Le quotidien jordanien al-Arab a rapporté que M. Sultan avait souligné que le niveau de la pollution dans les eaux du fleuve du Jourdain a augmenté à cause des pratiques israéliennes, ajoutant que les eaux usées coulent sans aucun traitement, la chose qui constitue une catastrophe sanitaire et environnementale.

A. Chatta & T. Slimani

Mitchell en Israël pour relancer le processus de paix


30/10/2009
L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, se trouvait en Israël hier afin de tenter de raviver un processus de paix en panne en prélude à une visite ce week-end de la secrétaire d'État Hillary Clinton. M. Mitchell s'est joint à des responsables israéliens qui assistaient à une cérémonie d'hommage au Premier ministre Yitzhak Rabin assassiné il y a 14 ans par un extrémiste juif opposé au processus de paix avec les Palestiniens. L'émissaire du président Barack Obama devait s'entretenir hier avec le ministre de la Défense Ehud Barak, selon le bureau de ce dernier. M. Mitchell, qui s'est rendu fréquemment dans la région, doit rencontrer aujourd'hui le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Il doit également s'entretenir avec les dirigeants palestiniens.
À Islamabad, un responsable du département d'État a annoncé que Mme Clinton rencontrerait durant le week-end, au Proche-Orient, M. Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se refusant à tout autre détail sur l'agenda des rencontres. Le négociateur palestinien Saëb Erakat a précisé, à Ramallah, que la rencontre entre Mme Clinton et M. Abbas se tiendrait demain aux Émirats arabes unis. De son côté, M. Barak a déclaré à la radio publique que « tous les efforts doivent être faits pour entamer les négociations et avancer avec les Palestiniens, si c'est possible ».

Soda Club mal en point à la Cour Européenne de Justice, à en juger par les réquisitions de l'avocat général

Publié le 29-10-2009


Les marchandises produites dans les territoires occupés ne peuvent pas être reconnues comme d’origine israélienne et donc pas exemptées de droits de douanes au titre d’un accord entre l’UE et Israël, a estimé jeudi l’avocat général de la Cour européenne de justice (CEJ).

Son avis n’est pas contraignant, rappelle l’AFP dans une dépêche d’aujourd’hui. Mais dans 80% des affaires, les juges de Luxembourg vont dans le même sens que l’avocat général quand ils rendent leur arrêt.

"La Cour de Luxembourg a été saisie par la justice allemande, devant laquelle la société Brita avait déposé un recours.

Brita avait voulu importer en Allemagne des gazéificateurs d’eau, des accessoires et des sirops fabriqués en Cisjordanie par la société Soda-Club.

Elle voulait bénéficier pour ces produits d’un régime préférentiel de droits de douane prévu par un accord commercial entre l’UE et Israël. Mais les autorités allemandes ont refusé. Un tribunal allemand, à Hambourg (Nord) saisi du dossier s’est ensuite tourné vers la CEJ.

Le fabricant israélien d’appareils mettant du gaz dans l’eau plate Soda Club est installé dans la colonie de Maale Adumim en territoire palestinien, non loin de Jérusalem.

Cette affaire, qui porte indirectement sur la question très sensible de la colonisation israélienne et du statut des territoires palestiniens occupés, a une dimension politique qui dépasse largement le simple litige commercial en Allemagne.

L’avocat général a également estimé jeudi que les produits ne pouvaient pas non plus bénéficier d’un autre accord commercial, entre l’UE et l’Autorité palestinienne, faute de disposer d’un certificat d’origine délivré par les autorités palestiniennes." (Source AFP)

Reste à espérer que l’Autorité Palestinienne ne se compromettrait pas à faire une chose pareille !

CAPJPO-EuroPalestine