jeudi 24 mars 2011

Palestiniennes et Israéliennes à l’école de la désobéissance civile

publié le mercredi 23 mars 2011
Si la tempête des révoltes arabes arrive ici sous forme de brise légère, c’est en raison du carcan de l’occupation.
Les Palestiniennes sont arrivées par petits groupes, un peu inquiètes et intimidées. Les Israéliennes, plus expansives, ont vite fraternisé. A l’entrée de Beit Ummar, village palestinien de Cisjordanie situé au-delà de Bethléem, il y avait l’habituel panneau rouge rappelant aux Israéliens qu’ils sont dans la zone A, qui leur est interdite. Samedi 12 mars, elles sont passées outre : elles étaient déjà entrées en "désobéissance civile".
La salle est celle des mariages, avec une estrade et des guirlandes. Tout a commencé avec du thé et des pâtisseries, le temps aux langues de se délier. Elles se sont regardées, impressionnées par leur nombre, ravies, se congratulant mutuellement d’être là, d’avoir osé. Près de 250 femmes, sans doute à parité, Israéliennes et Palestiniennes. Il y avait moins d’une demi-douzaine d’hommes, et c’était tant mieux : leurs oreilles auraient sifflé.
Les témoignages l’ont montré : la lutte contre l’occupation israélienne rejoint parfois la lutte d’émancipation de la femme dans la société palestinienne. Quelques jours avant, les Palestiniennes avaient demandé qu’il n’y ait aucune présence masculine, puis elles se sont laissées fléchir. Elles ont tenu bon pour les shahids (martyrs) et c’est pour cela qu’il y eut en préambule des témoignages de femmes et de mères de Palestiniens morts ou prisonniers. Puis Biladi (Ma patrie), l’hymne national palestinien, a retenti.
Surtout ne pas chercher à comparer : la Cisjordanie, ce n’est pas l’Egypte ou la Tunisie et, s’il y a des manifestations sur la place Al-Manara de Ramallah, on est bien loin, pour la foule, de la place Tahrir. Si la tempête des révoltes arabes arrive ici sous forme de brise légère, c’est en raison du carcan de l’occupation. C’est pour cela qu’il a fallu bien du courage à ces femmes pour se retrouver à Beit Ummar. Le mot d’ordre s’est propagé discrètement, sans avertir la presse, pour ne pas attirer l’attention des services de sécurité. Fida Arar, Ghadeer Abou Ayyash, Yusra Humman, les Palestiniennes, ont décrit l’humiliation, parfois le harcèlement sexuel, toujours l’attente interminable aux check-points, notamment pour les femmes enceintes.
Sara Beninga, jeune animatrice israélienne du mouvement de solidarité de Cheikh Jarrah, qui organise tous les vendredis une manifestation à Jérusalem-Est pour dénoncer la colonisation juive de la partie orientale de la Ville sainte, a expliqué que crier des slogans contre l’occupation peut désormais valoir des peines de prison. Et puis Ilana Hammerman a parlé de son expérience, qui sert d’exemple au mouvement de la désobéissance civile.
Au printemps 2010, elle a emmené trois Palestiniennes à Tel-Aviv, pour une journée de détente, en passant sans encombre le check-point de Beitar. Pour montrer que c’était possible. Et que cela doit se répéter. Ensemble, elles sont allées au musée, elles ont mangé des glaces et se sont baignées. Ce fut une journée de liberté incroyable, au mépris de la loi sur l’entrée qui interdit strictement aux Israéliens d’aider des Palestiniens à pénétrer en Israël. Depuis, d’autres Israéliennes l’ont imitée.
Vingt-huit d’entre elles ont signé une lettre pour expliquer publiquement leur geste. Toutes sont menacées de poursuites, et d’emprisonnement. "Il y a une majorité silencieuse en Israël qui est contre l’occupation, assure Ilana Hammerman, j’ai essayé de briser le silence." A Beit Ummar, on s’est posé de graves questions, comme celle-ci : "Comment désobéir dans une société occupante, dans une société occupée ?" Si les réponses n’ont pas été nombreuses, c’est que, pour les Palestiniennes au moins, ce rassemblement était une première.
Leurs "soeurs" israéliennes ont plus l’habitude : les femmes de Machsom Watch, qui relèvent les abus aux check-points, celles de New Profile, qui luttent contre la militarisation de la société israélienne, de Yesh Din, l’organisation de défense des droits de l’homme qui défend les villageois palestiniens contre les colons, sont engagées depuis longtemps dans les activités militantes. Le rassemblement de femmes de Beit Ummar était plus discret que ceux de Bilin et Nilin, hauts lieux de la résistance populaire, cette "Intifada blanche" qui se veut non violente et s’étend lentement en Cisjordanie.
Il n’empêche : "En nous retrouvant ici, nous bravons la loi, nous défions l’occupation : la désobéissance civile, cela commence comme cela", résume Ruthie Kedar, l’une des chevilles ouvrières de Yesh Din.
Beit Ummar Envoyé spécial - Laurent Zecchini
LE MONDE.fr | 21.03.11 Article paru dans l’édition du 22.03.11 http://www.lemonde.fr

Amir Khadir : Boycottage contre l'occupation israélienne

23 Mars 2011
La conférence d'Amir Khadir traitera de la nécessité de la campagne BDS dirigée vers Israël pour une résolution juste au conflit israélo-palestinien et de la façon de surmonter les obstacles à sa mise en place au Québec.
Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO) est heureuse d'accueillir le Dr Amir Khadir pour une conférence sur la campagne de boycottage, désinvestissement et sanctions (BDS) contre l'occupation israélienne le jeudi, 24 mars prochain.
La conférence est organisée en partenariat avec la Coalition pour la justice en Palestine (CJP) et est intitulée Boycottage, désinvestissement, sanctions : le droit de dire non à l'occupation israélienne. Elle traitera de la nécessité de la campagne BDS dirigée vers Israël pour une résolution juste au conflit israélo-palestinien et de la façon de surmonter les obstacles à sa mise en place au Québec. L'événement aura lieu à 19h30 à la salle N-M150 du pavillon Paul-Gérin-Lajoie de l'UQAM (1205 rue St-Denis, au coin du boulevard René-Lévesque). Les places étant limitées, la réservation par téléphone est obligatoire pour les médias souhaitant assister à l'événement (438-380-5410). 

Président et porte-parole de Québec solidaire avec Françoise David, Amir Khadir est élu député à l'Assemblée nationale du Québec dans la circonscription de Mercier aux élections de 2008. Médecin de formation, il est actif depuis de nombreuses années dans le milieu communautaire et en solidarité internationale. M. Khadir a vigoureusement été attaqué par les opposants au boycottage d'Israël en raison de son soutien récent à une campagne de boycottage contre une boutique de chaussures de Montréal vendant des produits israéliens. Québec solidaire soutient la campagne BDS et prône le boycottage des produits israéliens et la sensibilisation du public et des commerçants.

CJPMO est fière de contribuer avec M. Khadir à mieux faire connaître la campagne BDS au public québécois. « La campagne BDS est un moyen de pression et de protestation légitime, lancée en réponse à l'appel du peuple palestinien. Elle n'est ni anti-Israël ni antisémite, mais s'appuie plutôt sur les principes du droit international », a déclaré Thomas Woodley, le président de CJPMO. CJPMO espère que la conférence de M. Khadir permettra au public québécois de mieux comprendre la nature démocratique et pacifique de la campagne BDS. CJPMO espère aussi convaincre les Québécois de l'importance d'agir maintenant afin que la justice et la paix puissent renaître dans cette région troublée du monde.

En juillet 2005, 170 organisations de la société civile palestinienne ont lancé un appel à la communauté internationale pour une campagne de boycottage, de désinvestissement et de sanctions contre Israël. Cette campagne cherche à faire pressions sur Israël pour qu'il cesse son traitement discriminatoire des Palestiniens et son occupation des terres palestiniennes. Le boycottage et les campagnes connexes ont souvent été utilisés dans le passé comme outil de pression au nom de la justice sociale, notamment contre l'apartheid en Afrique du Sud, mais également contre les puissances coloniales, comme dans le cas de l'Inde sous la domination britannique.

Pour plus d'informations, veuillez communiquer avec:
Patricia Jean
Canadiens pour la justice et paix au Moyen-Orient
Téléphone: 438-380-5410
Courriel CJPMO - Site Web CJPMO

Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO) est une organisation séculière, sans but lucratif, regroupant des hommes et des femmes d'horizons divers qui œuvrent pour que la paix et la justice renaissent au Moyen-Orient. Elle a pour vocation de responsabiliser les personnes d'influence à traiter les protagonistes avec équité et à favoriser l'essor durable et équilibré de la région.

Sortie en salle de "Jaffa la mécanique de l’orange"

mercredi 23 mars 2011 -
Libération Films asbl


 
L’histoire de la Palestine et d’Israël s’articule autour de représentations, d’images et de clichés. Parmi tous ces symboles partisans et opposés, un seul est commun aux deux pays : l’orange. Raconter son histoire, c’est raconter l’histoire de cette terre.
L’orange de Jaffa sert de trame pour raconter une facette de la vie commune judéo-arabe en Palestine, le récit d’une convoitise coloniale, l’histoire d’un effacement, d’une nationalisation, puis d’une négation et, peut-être un jour - si les Dieux et les hommes le veulent bien – la genèse d’une histoire commune.

Jaffa la mécanique de l’orange (doc. d’Eyal Sivan, 2010, 90 min, VO st bil FR /NL.)

affiche

Sortie le 30 mars

Bruxelles, Mons, Charleroi, Namur, Liège

Avant premières :
- 23/3 : Studio Skoop (Gent)
- 25/3 : Pianofabriek (Bruxelles) - En présence d’Eyal Sivan
- 29/3 : Le Parc (Charleroi)
Contact presse :
Libération Films asbl
Joseph Coché / Marjorie Janssens
Rue Dupont, 67 – 1030 Bruxelles / Tél-Fax : 02 217 48 47
Dossier de presse disponible sur demande

Soirée de solidarité à Cendras - "un bateau français pour Gaza"

publié le mercredi 23 mars 2011
AFPS Alès-Cévennes

 
Dans le cadre de la Campagne nationale, "Un bateau français pour Gaza", les organisations du Collectif Cévenol pour la Palestine et de la coalition Cévennes contre Agrexco, - parmi lesquelles ATTAC, la Cimade, la FSU, la LDH, l’AFPS Alès-Cévennes, la CGT, Solidaires, le NPA, le PC et le PG locaux - ont organisé Vendredi 4 mars, à Cendras, près d’Alès, une soirée de solidarité pour informer et recueillir des fonds afin de financer le bateau qui portera notre solidarité aux Palestiniens de Gaza.
La soirée comportait la projection du film "To Shoot an elephant", une intervention de Jean-Claude Lefort suivies d’ un débat portant à la fois sur le film et l’intervention, une tombola qui a permis de gagner entre autre des broderies palestiniennes, et un repas solidaire. Plusieurs élus parmi l’assistance (70 personnes), Pierre Morel à l’Huissier, député UMP de la Lozère s’est excusé de ne pouvoir être présent.
le bénéfice dégagé s’élève à 1696, 63 € auxque ls s’ajoutent 335€ apportés par notre groupe local qui a fait lui même un don de 200€.
C’est au total 2O25, 63 € qui sont envoyés au MRAP .
D’autre part plusieurs municipalités ont été sollicitées pour des subventions.

Contre une censure inacceptable ("Gaza-Strophe Palestine")

Evry Palestine
publié le mercredi 23 mars 2011.
après l’interdiction par la Communauté d’Agglomération du débat avec Samir Abdallah, co-réalisateur du film 160 personnes, ont participé, vendredi 18 mars aux Cinoches (Ris Orangis) à la projection du film "Gaza-Strophe Palestine" Dans la discussion qui a suivi, nous avons appris des élus présents que c’est M. Manuel Valls, président de l’Agglomération Evry Centre Essonne (par ailleurs maire d’Evry et député de l’Essonne), qui a pris la décision sans précédent de l’interdiction du débat avec le réalisateur, sous pression de M. Serfaty, représentant local du CRIF.
M. Thierry Mandon, maire de Ris Orangis, qui aurait été cité par M. Valls comme étant à l’origine de cette interdiction, nous l’a formellement démenti par téléphone. Nous attendons sur ce point un communiqué de sa part.
Plusieurs responsables politiques de l’Essonne étaient présents, et ont fait part de leur indignation. Jacques Picard conseiller régional Ile de France représentant Les Verts et Bruno Piriou, conseiller général PC de l’Essonne se sont engagés à agir dans le cadre de leurs responsabilités politiques. Des élus d’Evry étaient également présents (Hervé Perard pour Les Verts et Diego Diaz pour le PC) ou excusés (Francis Couvidat pour le NPA). Le Parti Radical de Gauche de l’Essonne avait envoyé un message de soutien.
Lire le communiqué de presse d’Evry Palestine et RiSolidarité Palestine
Gaza est sous blocus israélien depuis 2007, et a subi le feu de l’opération Plomb Durci pendant 22 jours. C’est le 20 janvier 2009 que les réalisateurs sont entrés dans Gaza pour filmer, et témoigner des conséquences de cette guerre. Les récits de dizaines de témoins font prendre la mesure du cauchemar palestinien. Au-delà de leurs souffrances, les habitants nous montrent leur espoir, qu’ils font vivre à travers poèmes, chants…
Lire les critiques sur le site Facebook du film, dont la très belle critique de Sarah Elkaïm sur le site Critikat.
http://www.evrypalestine.org/
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Solidarité avec le CBSP

CMF (Collectif des Musulmans de France)
publié le mercredi 23 mars 2011.
SOLIDARITÉ AVEC LE CBSP !
Le Collectif des Musulmans de France (CMF) apprend avec consternation la mise à sac des locaux du CBSP qui est intervenue dans la nuit du 10 au 11 mars 2011.
Ces actes de vandalisme d’une grande gravité illustrent la volonté de certains milieux de museler toute expression de solidarité avec la cause palestinienne, fut-elle dans le domaine de l’humanitaire.
L’HEURE EST GRAVE !!
Le CMF tient à exprimer toute sa solidarité au CBSP et salue le travail de cette ONG dont le travail de proximité avec les victimes de l’occupation israélienne n’est plus à démontrer.
Le CMF appelle les pouvoirs publics à prendre toutes les dispositions nécessaires pour retrouver les responsables de ces actes de violence et espère que la justice fera preuve de la plus grande sévérité à l’égard de ces fauteurs de trouble. Le CMF tient à exprimer sa préoccupation face à de tels agissements car ce n’est pas a première fois que des structures œuvrant pour soulager la détresse du peuple palestinien soient prises pour cibles. Il est grand temps de stopper cette spirale de l’impunité !

Le Collectif des Musulmans de France (CMF).

La CCIPPP exprime elle aussi toute sa solidarité avec le CBSP, et appelle les associations de solidarité avec la cause palestinienne et les organisations qui soutiennent cette lutte pour la justice et le droit à faire de même

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Medvedev et Netanyahu parleront règlement palestino-israélien

20:33 23/03/2011
MOSCOU, 23 mars - RIA Novosti
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est attendu jeudi 24 mars à Moscou pour évoquer avec le président russe Dmitri Medvedev le règlement palestino-israélien et les événements au Proche-Orient et en Libye, rapporte mercredi le service de presse du Kremlin.
"Si tout se passe comme prévu, les négociations porteront sur les voies à emprunter pour relancer au plus vite les pourparlers palestino-israéliens sur la base du droit international, dans le respect inconditionnel des engagements des parties", lit-on dans le communiqué.
MM.Medvedev et Netanyahu aborderont d'autres questions d'actualité internationales et régionales, notamment la situation en Libye, en Egypte et dans d'autres pays de la région, selon la présidence russe.
Un porte-parole du gouvernement israélien, Alex Selsky, a annoncé à RIA Novosti que le départ de M.Netanyahu pour Moscou, prévu pour mercredi soir, pourrait être repoussé en raison d'une explosion à Jérusalem, mais il ne s'agissait pas pour le moment de l'annulation de la visite.
Au moins deux personnes ont été tuées et une vingtaine d'autres blessées mercredi dans une violente explosion en plein centre de Jérusalem. Selon la principale version retenue par la police: dissimulé à un arrêt et activé à distance, l'engin a explosé à proximité de plusieurs bus.
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L'ONU dénonce la politique d'Israël isolant les Palestiniens de Jérusalem-Est

23 mars 2011 – Les mesures prises par Israël depuis 1967 concernant la résidence des Palestiniens de Jérusalem, leur accès à l'éducation et la santé, ainsi que leur capacité à planifier et développer leurs communautés, ont modifié le statut de Jérusalem-Est, violant le droit international et augmentant leur vulnérabilité, estime un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) publié ce mercredi.
Intitulé « Jérusalem-Est : les préoccupations humanitaires clés », ce rapport d'une centaine de pages estime que ces mesures israéliennes ont « accru l'isolement de Jérusalem-Est par rapport aux Territoires palestiniens occupés » et que si « ces facteurs de pressions » ne sont pas traités, « la présence des Palestiniens à Jérusalem-Est est remise en cause à long terme ».

« Dans le passé, Jérusalem-Est était, pour les musulmans, les chrétiens et toute la population palestinienne, le centre de la médecine spécialisée, de l'enseignement universitaire, des activités économiques, sociales et culturelles », indique OCHA, qui dénonce notamment « les politiques de restriction d'accès » et « l'édification de la barrière », qui créent « la séparation physique, politique, économique, sociale et culturelle de Jérusalem-Est ».

Premier constat établit par le rapport : le droit de résidence des Palestiniens à Jérusalem-Est « n'est pas sécurisé ».

« La législation israélienne prévoit que les Palestiniens de Jérusalem-Est sont des résidents permanents d'Israël et non des citoyens », souligne OCHA, qui rappelle que l'octroi du statut de résidence requiert des Palestiniens qu'ils « prouvent que le centre de leur vie est à l'intérieur des frontières de la municipalité de Jérusalem ». Conséquence de ces règles, « les Palestiniens de Jérusalem qui font des séjours prolongés en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza peuvent voir leur statut de résident annulé ». L'agence onusienne indique que cela a été le cas de « 14.000 Palestiniens depuis 1967 ».

OCHA souligne également que la législation israélienne ne prévoit pas le transfert du statut de résident lors des mariages. « Un Palestinien de Jérusalem-Est qui veut vivre en ville avec sa femme originaire de la Cisjordanie ou de la bande de Gaza, doit faire une demande de regroupement familial », souligne son rapport, qui précise qu'il en est de même pour les enfants.

« Des Palestiniens de Cisjordanie ou de la bande de Gaza résident illégalement à Jérusalem-Est avec leurs épouses », « des familles sont séparées, avec l'un des partenaires obligé de vivre hors de la ville » et il y a des « difficultés dans l'enregistrement des enfants quand un parent n'est pas résident de Jérusalem », regrette l'agence, qui énumère une série de recommandations pour remédier à ces problèmes.

OCHA demande au gouvernement israélien « d'arrêter de révoquer le statut de résidence des résidents palestiniens de Jérusalem-Est, de restaurer la résidence de ceux dont le statut a été révoqué, d'octroyer un statut de résident aux couples et à leurs enfants ».

Soulevant ensuite le problème des logements des Palestiniens à Jérusalem-Est, le rapport stipule que « depuis 1967, Israël n'a pas réussi à fournir aux résidents palestiniens de Jérusalem-Est une cadre de planification leur permettant de répondre à leurs besoin de logements de base et de développement ».

Il relève en particulier que « plus d'un tiers des propriétaires de terres à Jérusalem-Est on été expropriés pour construire des colonies israéliennes », que « seulement 13% de Jérusalem-Est sont consacrés aux constructions palestiniennes, dont une grande partie sont déjà bâties ».

« Ce n'est que dans cette zone limitée que les Palestiniens peuvent demander des permis de construire, et le nombre de permis accordés chaque année ne répond pas aux besoins de logement », indique-t-il encore, soulignant « la grave pénurie de logements » à laquelle les Palestiniens de Jérusalem-Est sont confrontés.

Rappelant que « les autorités israéliennes ont démoli environ 2.000 maisons à Jérusalem-Est depuis 1967, dont 82 en 2010 », OCHA met en avant le fait que « de nombreux habitants n'ont pas d'autre choix que de construire illégalement et de faire face aux risques de démolition, de déplacement, et de sanctions, notamment des amendes onéreuses, la confiscation du matériel de construction, voire des peines de prison »

Dans ses recommandations, l'agence réclame donc l'arrêt des démolitions des habitations palestiniennes et la recherche d'une solution permettant de « légaliser » les constructions sauvages, entreprises sans permis de construire. Selon elle, l'une des priorités réside aussi dans la planification et le zonage de Jérusalem-Est, « pour répondre aux besoins des communautés palestiniennes à Jérusalem-Est ».

Le rapport met ensuite en lumière les problèmes posés par la colonisation israélienne, « dans et autour de Jérusalem-Est, en violation du droit international ».

« Elle constitue les plus grandes colonies de peuplement dans le territoire palestinien occupé, avec une population d'environ 200.000 personnes en plus à Jérusalem-Est », souligne-t-il, avant d'indiquer que « quelque 80% de tous les colons de Cisjordanie vivent dans un rayon de 25 km autour de Jérusalem ».

OCHA ajoute encore que la superficie des territoires pris pour la construction des colonies correspond à autant de superficie en moins disponible pour les ressources, le développement et les constructions des Palestiniens de Jérusalem-Est. Il précise aussi que les terres et les biens confisqués aux Palestiniens, ou dont ils ont été expropriés, créent « des colonies au milieu de zones résidentielles palestiniennes ».

« L'impact de cette activité de colonisation dans les territoires palestiniens comprend des restrictions sur l'espace public, sur la croissance résidentielle et la liberté de mouvement », poursuit encore le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU, avant de réclamer « le gel de toutes les constructions de colonies à Jérusalem-Est », « l'arrêt des expulsions des habitants palestiniens » et « la restitution des propriétés confisquées par des organisations de colons ».

Enfin, dernier point soulevé par le rapport, le mur de séparation construit par Israël. Pour les rédacteurs du rapport, « dans la zone de Jérusalem, la barrière constitue la séparation entre Jérusalem-Est et le reste de la Cisjordanie, en violation de l'avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice ».

S'il rappelle que le gouvernement israélien a approuvé la construction de ce mur à l'été 2002, « pour empêcher les kamikazes de Cisjordanie d'entre en Israël », OCHA souligne surtout que « le tronçon de 142 kms qui traverse le district de Jérusalem, suit la ligne verte sur seulement 4 kms et s'enfonce jusqu'à 14 kms par endroit en Cisjordanie ».

Principale conséquence relevée, « la barrière redessine effectivement la réalité géographique du Grand Jérusalem », en intégrant toutes les colonies du côté israélien de la barrière, « tout en séparant dans le même temps, les quartiers palestiniens et les faubourgs de Jérusalem-Est les uns des autres ».

« La barrière sépare également les communautés rurales de leurs terres dans l'arrière-pays de Jérusalem, entravant l'accès des agriculteurs à leurs terres et entrainant une baisse de leur production agricole et de leurs moyens de subsistance ». En conclusion, OCHA recommande donc au gouvernement israélien de « se conformer à l'avis de la Cour internationale de justice sur la barrière », selon lequel le tracé de celle-ci serait illégal au regard du droit international, « d'assurer un accès sécurisé à l'école à Jérusalem-Est pour les élèves et les enseignants du reste de la Cisjordanie » et de « veiller à ce que les hôpitaux spécialisés de Jérusalem-Est soient accessibles à tous les patients palestiniens et au personnel du reste de la Cisjordanie et de la bande de Gaza ».

Des centaines de millions partis en fumée, tandis que les USA et Israël s’équipent pour affronter l’Iran. Le bombardier nucléaire s’entraîne dans la « guerre humanitaire »

Libye - 24 mars 2011
Par Manlio Dinucci
Edition de mardi 22 mars de il manifesto
Le bombardement aéronaval de la Libye a déjà fait voler en éclats la résolution du Conseil de sécurité : la no-fly zone pour protéger les civils a déjà été imposée, mais les bombardiers continuent à attaquer. Parmi eux les Tornado Ecr italiens qui, dès qu’ils voient un radar ou tout autre objectif « menaçant », lui envoient leurs missiles Agm-88 Harm (fabriqués par la société étasunienne Raytheon et payés par le contribuable italien plus de 300 mille dollars pièce) (on suppose que le contribuable français n’a pas de réduction particulière sur ses chasseurs à lui, en première ligne pour faire partir nos impôts en fumée sans que personne, gouvernement ou media, ne s’attarde ici à nous rendre ce genre de comptes, NdT). En explosant, la tête du missile investit la zone environnante avec 13 mille fragments de tungstène coupants comme des rasoirs. Comme il n’existe plus de confrontation militaire globale, explique l’Aéronautique, le Tornado est utilisé aujourd’hui dans les « opérations de réponse aux crises ». Elle ne dit pas, cependant, que, à Torre Ghedi (Brescia), il y a des Tornado italiens qui sont armés de bombes nucléaires étasuniennes B-61.
Armes. Des centaines de millions partis en fumée, tandis que les USA et Israël s’équipent pour affronter l’Iran. Le bombardier nucléaire s’entraîne dans la « guerre humanitaire »
Peu de choses par rapport aux bombardiers stratégiques étasuniens B-2 Spirit (Esprit… Ndt), les avions les plus chers du monde (2,1 milliards de dollars pièce), employés contre la Libye. Conçus pour l’attaque nucléaire, ils ont été employés avec des armes non-nucléaires contre la Serbie en 1999 et l’Irak en 2003. Ces bombardiers stealth, invisibles aux radars, peuvent transporter plus de 18 tonnes de bombes selon diverses combinaisons : par exemple, 16 « intelligentes » (à direction laser ou Jdam) de 900 kilos, ou 34 bombes à fragmentation Cbu-87 qui dispersent chacune plus de 200 mines. Mais le B-2 Spirit peut transporter aussi 16 bombes nucléaires B-61 ou 16 missiles nucléaires Agm-129. Le fait que ces bombardiers stratégiques soient de nouveau utilisés dans une action guerrière réelle permet d’en améliorer l’efficience pour un éventuel usage dans une guerre nucléaire.

Il en va de même avec la centaine de missiles de croisière Tomahawk, que navires et sous-marins étasuniens et alliés sont en train de lancer contre la Libye. Ces missiles de la société étasunienne Hugues, qui coûtent 1,5 millions de dollars pièce, volent à basse altitude le long du profil du terrain et touchent l’objectif avec des têtes (ogives) de divers type, soit pénétrantes soit à fragmentation (chacune avec des centaines de sous munitions). Ces ogives, comme beaucoup d’autres, sont fabriquées avec de l’uranium appauvri qui provoque ensuite des effets désastreux sur la santé et l’environnement. Les Tomahawk aussi peuvent être armés d’ogives nucléaires W-80 : leur usage dans une action de guerre réelle sert aussi à en perfectionner l’emploi pour l’attaque nucléaire.
Que la guerre contre la Libye en prépare d’autres, bien plus dangereuses, est confirmé par Benjamin Netanyahu : dans une interview à CNN, le premier ministre israélien a dit que si l’Iran ne renonce pas à son programme nucléaire, il faut une « action militaire crédible pour détruire ses sites nucléaires ». Téhéran, bien que ne possédant pas d’armes nucléaires comme par contre en possède Israël, a un potentiel militaire bien supérieur à la Libye : pour opérer une « action militaire crédible », il faut pointer ses armes nucléaires contre l’Iran et être prêts à les utiliser. Dans cette perspective, les USA ont déjà déployé en Méditerranée les premières unités de leur composante navale du « bouclier anti-missiles », les navires lance-missiles Monterrey et Stout. La seconde, en attendant, lance des missiles Tomahawk contre la Libye. Mais, assure le président Napolitano (président de la République italienne et ex-dirigeant du PCI, NdT), « nous ne sommes pas entrés en guerre, c’est une opération de l’ONU. »
Source : Il Manifesto
Traduction : Marie-Ange Patrizio

Salah Hamouri n’est pas près de « guérir », Monsieur le Ministre

publié le mercredi 23 mars 2011
JC Lefort

 
"Les droits de l’Homme, selon vous, vaudraient partout sauf dans un endroit sur cette planète : en Israël ? C’est intenable."
Monsieur le Ministre d’Etat,
Dans votre réponse, en date du 15 mars, au député Patrick Braouezec qui vous interrogeait sur le cas de Salah Hamouri, vous affirmez clairement que celui-ci « n’a commis aucun crime » et qu’il ne « constitue pas un danger pour Israël ». Vos écrits sont à rapprocher des propos tenus en juin dernier devant Madame Denise Hamouri, la mère de Salah, par le Conseiller diplomatique du Président de la république, M. Jean-David Levitte, indiquant clairement que la détention de Salah était « arbitraire ».
Tout cela confirme ce que nous ne cessons de dire, depuis des mois et des mois, à savoir que notre compatriote est bien innocent et qu’il est emprisonné injustement depuis 2005 pour des raisons uniquement politiques. C’est le seul détenu politique français à l’étranger.
Dans ces conditions où l’innocence de notre compatriote est établie, il ne devrait être qu’une attitude possible : agir sans perdre une seconde, avec une détermination sans faille, pour obtenir sa libération immédiate et sans conditions.
Or ce n’est pas le cas, c’est le moins qu’on puisse dire. Et pour tenter de « justifier » cette attitude vous avancez trois considérants qui n’ont strictement aucune consistance.
1. Vous indiquez que rien ne peut se concevoir pour vous hors « le respect de l’indépendance de la justice d’Israël. » Mais comment pouvez-vous considérer que les tribunaux militaires israéliens sont partie prenante de « la justice d’Israël. » ? Ce sont des tribunaux d’exception qui accompagnent et renforcent l’occupation illégale par Israël des Territoires palestiniens. Cette occupation est universellement condamnée. Et ces tribunaux militaires sont tout aussi illégitimes que le tribunal de Clermont-Ferrand qui, en août 1940, condamna à mort par contumace le général de Gaulle parce qu’il avait choisi la résistance et non pas la collaboration. Ce dernier déclara d’ailleurs, apprenant cette sentence, qu’elle était « nulle et non avenue ». Mais c’était le général de Gaulle, il est vrai…
De plus, dès lors qu’un Français était ou est victime d’un arbitraire judiciaire aux yeux des autorités de notre pays, celles-ci ne se privent pas d’interférer publiquement, jusqu’à tendre les relations diplomatiques avec le pays concerné. Le dernier cas en date c’est le Mexique qui n’est pas un Etat en guerre et qui n’a pas jugé notre compatriote devant un tribunal militaire d’exception. Vous n’avez pas hésité à « commenter » et à ignorer « l’indépendance de la justice » mexicaine.
Pourquoi en va-t-il autrement pour Salah Hamouri dès lors qu’il est innocent et ceci sans hésitation possible ? Pourquoi ? Parce que c’est Israël ? Ce pays peut donc tout se permettre sans que cela ne vous émeuve ? Les droits de l’Homme, selon vous, vaudraient partout sauf dans un endroit sur cette planète : en Israël ? C’est intenable.
2. A cela qui vous disqualifie gravement, ainsi que notre pays dans cette région du monde, vous ajoutez une contrevérité absolue. Selon vous Salah Hamouri n’aurait pas déposé de demande de « remise de peine ». C’est totalement faux. Une demande de remise de peine a bien été présentée aux deux tiers de sa peine accomplie. Sa libération a été refusée, le 26 juillet 2009 – vous lisez bien : en 2009 – par une commission militaire israélienne. Motif invoqué : « Salah n’était pas guéri ».
Je crois pouvoir dire qu’il n’est pas près de « guérir », Monsieur le Ministre. Salah refuse en effet politiquement, de manière non violente, l’occupation par une force étrangère du pays qui l’a vu naître et en particulier de la ville où il réside : Jérusalem-Est. Voilà pourquoi il est en prison. Il dit « Non ! » à l’occupation. Cela devrait lui valoir les honneurs de la France.
3. Non seulement il subit un emprisonnement inique depuis plus de 6 ans mais il devrait en plus, selon vous, s’humilier totalement et prononcer des « regrets » qui seraient, écrivez-vous, « nécessaires » ! Des regrets pour quoi ? Parce qu’il refuse l’occupation de la Palestine ? Si quelqu’un devait prononcer de profonds regrets c’est Israël. Certainement pas lui. Et s’il devait regretter quelque chose c’est l’inaction de la France et son soutien de facto de l’occupation israélienne.
Mais votre posture et votre inaction face à ce déni de justice que finalement vous « couvrez » depuis des années ne nous décourageront pas pour autant. C’est qu’à votre différence nous avons la justice et le droit avec nous ! Impossible en France d’arrêter ces valeurs de s’exprimer. Vous n’y parviendrez pas, Monsieur le Ministre !
Plus que jamais nous agirons pour que notre compatriote soit libéré car il n’a strictement rien à faire en prison où l’on tue sa jeunesse et où le droit se fracasse dans un silence assourdissant et peu glorieux des autorités françaises.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre d’Etat, en l’expression de mes salutations distinguées.
Jean-Claude Lefort
Député honoraire
Paris 18 mars
Comité national de Soutien à Salah Hamouri, relayé par le groupe de l’Afps de Pau

Auteurs d'attentat: Israël demande davantage de fermeté de la part de l'ONU

23/03/2011
Les Israéliens ont demandé mercredi au Conseil de sécurité et au chef de l'ONU Ban Ki-moon d'adopter une position plus ferme vis-à-vis des auteurs d'attaques contre Israël, après l'attentat qui a fait un mort et plus de 30 blessés à Jérusalem.
Le secrétaire général de l'ONU a "fermement condamné" mercredi l'attentat, le premier du genre dans la Ville sainte depuis l'arrivée du Premier ministre Benjamin Netanyahu au pouvoir en 2009.
Mais peu après cette déclaration, l'ambassadeur israélien à l'ONU, Meron Reuben, a envoyé à M. Ban et au Conseil de sécurité une lettre suggérant que cette condamnation n'était pas suffisante.
M. Reuben énumère dans sa lettre, outre l'attentat de mercredi, d'autres faits, comme le tir mercredi à partir de Gaza de deux roquettes sur Be'er-Sheva, la plus grande ville du sud d'Israël, et le tir d'une roquette à partir de la bande de Gaza sur la ville israélienne d'Ashdod, et plus généralement des tirs de quelque 63 obus de mortier et de quatre roquettes au cours de la semaine écoulée.
L'ambassadeur explique attendre "du Conseil de sécurité, du secrétaire général et de la communauté internationale qu'ils condamnent toutes ces attaques dans des termes très clairs et envoient un message ferme à ces terroristes et leurs dirigeants qui cherchent une escalade du conflit".
"Le Conseil de sécurité et la communauté internationale doivent également attacher davantage d'attention pour prévenir la contrebande d'armes dans la bande de Gaza", ajoute le diplomate.
"Malheureusement, cette importante question - partie intégrante de la résolution du Conseil de sécurité 1860 - ne reçoit pas l'attention appropriée qu'elle mérite", dit-il.  

Le Hamas "déterminé à restaurer le calme" dans la bande de Gaza

23/03/2011 
Le gouvernement du mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza, est "déterminé à rétablir le calme" dans ce territoire palestinien, a affirmé mercredi l'un de ses porte-parole.
"Nous confirmons que la position du gouvernement est inchangée: préserver la stabilité et oeuvrer à rétablir le statu quo qui prévalait ces dernières semaines", a indiqué le porte-parole Taher al-Nounou.
Il faisait référence à la trêve de facto avec Israël, rompue à la suite de la mort de deux membres de la branche armée du Hamas dans une frappe aérienne israélienne à Gaza il y a une semaine.
Le porte-parole a rejeté sur Israël la responsabilité de l'actuelle dégradation de la situation, qui s'est caractérisée mercredi par des salves de roquettes et d'obus de plus en plus profondément en Israël, revendiquées pour la plupart par le mouvement radical palestinien Jihad islamique à Gaza. 

Israël interdit la commémoration de la « Nakba »

24/03/2011
Le Parlement israélien a adopté tard mardi une loi controversée pénalisant les organismes qui commémorent la « nakba », l'exode des Palestiniens ayant accompagné la création d'Israël le 15 mai 1948 et la guerre israélo-arabe qui a suivi. La nouvelle loi prévoit des amendes pour les organismes financés par des fonds publics, tels que des municipalités et des institutions éducatives, qui marquent chaque année le « deuil » de la « nakba » ou qui soutiennent à cette occasion des activités qualifiées de « contraires aux principes de l'État » israélien.

L’ONU critique la politique israélienne à Jérusalem-Est

24/03/2011
Les difficultés infligées par Israël aux quelque 270 000 habitants palestiniens à Jérusalem-Est occupé et annexé depuis 1967 fragilisent et menacent leur présence palestinienne dans la ville, avertit un rapport de l'ONU publié hier. Ce document du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) recense six facteurs défavorables à la présence palestinienne. Son élaboration a duré plus d'un an, « la plus longue période de gestation pour un rapport de l'OCHA », a précisé aux journalistes l'un des auteurs, Raymond Dolphin, officier pour les affaires humanitaires de cette agence de l'ONU.
Le rapport énumère le « statut de résidence incertain » des habitants palestiniens, titulaires d'une carte d'identité de Jérusalem délivrée par Israël, une politique d'urbanisation et de logement jugée discriminatoire, la colonisation juive à Jérusalem-Est, l'impact de la barrière israélienne en Cisjordanie, et les difficultés d'accès aux services d'éducation et de santé. « La combinaison de ces politiques augmente considérablement la vulnérabilité humanitaire des habitants palestiniens de Jérusalem-Est », prévient le rapport. « Les Palestiniens restent dans la ville - par crainte de révocation de leurs résidence et avantages sociaux, ou d'un accès réduit aux services - mais à long terme, ces facteurs répulsifs, s'ils ne sont pas combattus, risquent de saper la présence palestinienne à Jérusalem-Est », s'inquiètent les auteurs.
(Source : AFP) 

Un mort dans le premier attentat à la bombe à Jérusalem depuis 2004

24/03/2011
Un attentat à la bombe a secoué hier Jérusalem, tuant une personne et blessant plus de trente autres, alors que les violences se poursuivaient à la frontière entre la bande de Gaza et le sud d'Israël.
Une femme de 59 ans, dont l'identité n'a pas été révélée, grièvement blessée dans l'attentat près de la principale gare routière, a succombé à l'hôpital. Plus de 30 autres personnes ont été blessées dans l'attentat qui n'a pas été revendiqué. « L'explosion s'est produite près d'une station d'autobus, où se trouvaient deux autobus à l'arrêt avec à leur bord de nombreux passagers. Apparemment, une bombe était dissimulée dans un sac près d'une cabine téléphonique », a déclaré le chef de la police de Jérusalem, Aaron Franco.
Une journaliste de l'AFP a vu des victimes allongées par terre et couvertes de sang. Un des bus touchés, dont toutes les vitres ont volé en éclats, se dirigeait vers un quartier religieux orthodoxe de Jérusalem, selon des témoins. Selon les premiers éléments de l'enquête, la bombe pesait entre un et deux kg.
La dernière attaque à Jérusalem remonte à juillet 2008, quand un Palestinien avait lancé une attaque à la pelleteuse, tuant trois Israéliens. Le dernier attentat à la bombe dans la ville, une attaque-suicide, a eu lieu en 2004.
Israël se défendra « avec une volonté de fer » contre les attaques, a promis le Premier ministre Benjamin Netanyahu, juste avant de s'envoler pour une visite de 24 heures à Moscou. « Nous ne tolérerons pas que des civils israéliens soient touchés ni dans le Sud ni à Jérusalem », a renchéri le ministre de la Défense Ehud Barak.
L'attentat a été condamné par le président américain Barack Obama, le président russe Dmitri Medvedev, l'ONU, la France et la Grande-Bretagne, tandis que l'Égypte exhortait Israël à « exercer de la retenue » et à « ne pas se précipiter dans des opérations militaires à Gaza », et la Jordanie a mis en garde contre les « graves conséquences d'une escalade militaire ».
Dans un bref communiqué, le président palestinien Mahmoud Abbas, en voyage en Russie, a « condamné » l'attentat. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad l'a également dénoncé en le qualifiant d'« opération terroriste ».
En revanche, la branche armée du mouvement radical palestinien Jihad islamique, les Brigades al-Qods, a salué l'attentat, sans pour autant le revendiquer. « Cette opération est un message fort à l'occupation que ses crimes ne parviendront pas à briser la résistance », a déclaré Abou Ahmad, un porte-parole des Brigades al-Qods qui ont revendiqué la plupart des tirs sur le sud d'Israël, au lendemain de la mort de huit Palestiniens - quatre de leurs membres et quatre civils.
Toutefois, le gouvernement du Hamas à Gaza s'est dit déterminé à rétablir le calme dans le territoire palestinien. « Nous confirmons que la position du gouvernement est inchangée : préserver la stabilité et œuvrer à rétablir le statu quo qui prévalait ces dernières semaines », a indiqué son porte-parole, Taher al-Nounou, dans un communiqué. Il faisait référence à la trêve de facto avec Israël, rompue à la suite de la mort de deux membres de la branche armée du Hamas dans une frappe aérienne israélienne à Gaza il y a une semaine.
Le porte-parole a rejeté sur Israël la responsabilité de l'actuelle dégradation de la situation, qui s'est caractérisée hier par des salves de roquettes et d'obus de plus en plus profondément en Israël.
De son côté, le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a entrepris des contacts « afin d'éviter à Gaza de subir un nouvel affrontement avec l'occupant israélien », selon un communiqué de son bureau, précisant qu'il s'est entretenu avec le secrétaire général du Jihad islamique Ramadan Challah.
(Source : AFP) 

L’Autorité autonome palestinienne a condamné l’intensification des raids aériens israéliens contre la bande de Gaza

23 Mars 2011
IRIB - L’Autorité autonome palestinienne a condamné l’intensification des raids aériens israéliens contre la bande de Gaza et le pilonnage de cette région par les forces du régime sioniste, des attaques qui ont abouti au martyre d’au moins 9 Palestiniens. "L’Autorité autonome condamne les attaques israéliennes contre la bande de Gaza et continue de croire que ces attaques visent à alimenter le climat de crise, dans la région", a affirmé, mardi soir, le Porte-parole de l’Autorité autonome, Nabil Abou Roudayna, et d’ajouter : "La poursuite des politiques expansionnistes, notamment, la construction de colonies illégitimes, les raids aériens et le pilonnage de la bande de Gaza, sont les principaux facteurs de l’escalade de crise dans la région". Le Chef de l’Autorité autonome va se rendre, bientôt, dans la bande de Gaza, pour tenter d’alléger la crise, de former le gouvernement d’Union nationale palestinien et d’obtenir la levée du blocus imposé à cette région.  
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L'Egypte cherche à mettre fin aux exportations de gaz vers Israël

23 Mars 2011
IRIB - Une campagne populaire menée par un groupe de militants égyptiens contre les exportations de gaz vers Israël a gagné un procès sur les conditions de l'accord sur l'exportation de gaz avec le régime de Tel-Aviv. Un tribunal égyptien a statué sur le fait que le ministère du pétrole "ne peut pas exporter une seule goutte de gaz avant de satisfaire les besoins locaux," a rapporté Press TV. Pour les Égyptiens, la question de la fourniture de gaz au régime israélien a toujours été un contentieux. Les Egyptiens considèrent Israël comme un ennemi et ils s'opposent à s'engager dans tout type d'entreprise avec ce régime. En vertu d'un contrat d'exportation de 2,5 milliards de dollars avec le régime de Tel-Aviv, signé, en 2005, le régime israélien assure, environ, 40% de son approvisionnement en gaz de l'Egypte, à un prix défiant toute concurrence.
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Ministère égyptien des Affaires étrangères confirme que la levée du blocus de Gaza est une "priorité

[ 23/03/2011 - 09:27 ]
Gaza - CPI
Le Ministre des Affaires étrangères, Dr. Nabil el-Arabi a affirmé que la levée du blocus injuste imposé à la bande de Gaza, pour la cinquième année consécutive, est une priorité pour le nouveau gouvernement égyptien.
Le ministère des Affaires étrangères et de la planification palestinienne a déclaré qu'elle avait reçu un message écrit, le lundi 21 / 3, du ministre égyptien des Affaires étrangères, M. Arab, dans lequel il fait l'éloge des relations bilatérales et de fraternité entre les parties palestinienne et égyptienne, et a souligné que les priorités du gouvernement égyptien est la question de siège sioniste imposé à la bande de Gaza, ainsi qu'il va se  mouvoir pour ouvrir le passage de Rafah et de rendre la vie plus facile aux enfants du peuple palestinien dans la bande de Gaza.
D'autre part, le ministère des Affaires étrangères et de planification  dans le gouvernement palestinien a effectué de nombreux contacts à communiquer avec les autorités égyptiennes sur la question des Palestiniens de retour de Libye, en notant que les contacts et les efforts ont abouti, hier, à l'entrée des Palestiniens bloqués, à travers la frontière égypto-palestinienne du passage de Rafah.
Dans un communiqué de presse dont le Centre Palestinien d'Information a reçu  une copie, le ministère a confirmé, le mardi, qu'il poursuit ses efforts intensifs pour communiquer avec les autorités égyptiennes concernées afin de faciliter le retour des Palestiniens bloqués en Libye à travers le passage avec la République arabe d'Égypte.
D'autre part, le Département d'Etat et de planification palestinienne a envoyé un télégramme de condoléances pour le ministère japonais des Affaires étrangères, qui a confirmé le statut du peuple palestinien au peuple ami japonais à son sort.

Manœuvres militaires sionistes à l'ouest de Jénine et la prise d'assaut de ses villages orientaux

[ 23/03/2011 - 10:22 ]
Jénine - CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont effectué, tôt, mercredi matin 23/3,   des exercices militaires avec des balles réelles sur le territoire du village "Zububa", à l'ouest de Jénine, et un certain nombre de véhicules militaires ont pris d 'assaut les villages à l'est du village.
«Les dizaines de soldats des forces occupantes israéliennes ont effectué des exercices militaires d'entraînement sur le territoire du village, dans les premières heures du matin, en utilisant des balles réelles, ce qui a provoqué un état de panique chez les enfants et les personnes âgées", ont souligné des témoins oculaires au Centre Palestinien d'Information.
Le village de "Zububa", situé près de la ligne de démarcation entre les zones de la Cisjordanie et les territoires occupés en "1948", s'expose régulièrement à de nombreux raids et les incursions de profanation et de confiscation des biens par les forces de l'occupation sioniste.
Dans un contexte lié, les forces de l'occupation israélienne ont envahi , tôt, dans les heures du matin,  un certain nombre de villages à l'est de la ville, "Jalqamus, Umm Toute, Gilboa, Arrana, Deir Abou Adaev à l'est de Jénine, tout en conduisant leurs véhicules dans les ruelles et les rues de ces communautés, sans la portée des arrestations dans les rangs des citoyens, alors que les villages et le camp de Jénine témoignent des offensives nocturnes presque quotidiennes des forces occupantes.

Des rabbins juifs brûlent le drapeau sioniste à al-Qods

[ 23/03/2011 - 11:45 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un groupe de rabbins juifs membres de l'association "Neturei Karta" ont brûlé, le lundi soir 21/3, le drapeau sioniste lors de la festivité des juifs pour Pourim, dans l'un des quartiers de la ville occupée d'al-Qods.
Le journal hébreu Maariv a rapporté que les rabbins ont voulu à travers cet acte exprimer leur opposition envers l'occupation de la Palestine et la non-reconnaissance au droit des Palestiniens à créer leur patrie, déclarant qu'un groupe de Palestiniens ont participé avec les rabbins à l'incendie du drapeau sioniste, levant le drapeau palestinien.
De son côté, le vice-président de la municipalité de l'occupation dans la ville sacrée, David Hardi, a exprimé sa colère concernant l'incendie des étendards sionistes, déclarant que celui qui vit en entité sioniste doit respecter ses droits, lois et symboles et celui qui fait le contraire, n'a pas de place en son sein, selon ses propos.
Il est à noter que l'association juive "Neturei Karta" ne reconnaît pas l'entité sioniste et rejette ses politiques. De plus, les lois sionistes incriminent l'incendie du drapeau sioniste qui s'inscrit dans le cadre des lois de trahison qui sont punis par des condamnations à la perpétuité.

L'occupation annonce la chute des roquettes "Grad" à Ashdod

[ 23/03/2011 - 10:52 ]
Gaza - CPI
L'occupation israélienne a annoncé la chute de deux roquette de type "Grad" sur la ville d'Ashdod occupée,  au nord de la bande de Gaza, sans parler de blessures, tandis que les sources des médias ont indiqué à la blessure de quatre colons extrémistes sionistes.
Le journal hébeu "Yediot Aharonot" a rapporté sur son site Internet que deux roquette de type "Grad",  tirées depuis Gaza, ont atterri dans le sud du territoire d'Ashdod, soulignant que les échos des sirènes se propagent dans les domaines de "Gan Yavne," et "Kiryat Malachi."
Ces déclarations sont intervenues à un moment où les factions de la résistance palestinienne ont renvendiqué le lancement des roquettes et d'obus sur les colonies sionistes à proximité de la bande de Gaza, en réponse aux crimes des forces occupantes israéliennes qui ont causé  un nouveau massacre très sanglant faisant 8 martyrs, y compris les enfants.

Un blessé sioniste par la chute d'une roquette "Grad" à Beer Sheva

[ 23/03/2011 - 11:56 ]
Al Qods occupée / Gaza - CPI
Un sioniste a été blessé, aujourd'hui à l'aube, mercredi 23/3, dans la ville de Beer Sheva (dans les territoires occupés en 1948), plusieurs bâtiments ont été endommagés, lors de la chute d'une roquette, de type "Grad", tirée par la résistance palestinienne, en réponse au massacre de l'occupation qui a fait 8 martyrs Palestiniens.
La radio hébreu a déclaré que les militants palestiniens ont tiré à l'aube mercredi, une roquette de type "Grad" qui a atterri dans un quartier résidentiel dans la ville de Beer Sheva (située à 50 km de la bande de Gaza), blessant une personne et causant un dommage physique.
Selon la radio, la municipalité sioniste de "Beersheba" a décidé de suspendre l'étude dans tous les établissements d'enseignement dans la ville, craignant une progression des attentats palestiniens.
Les Sarayas d'al Qods occupée, la branche militaire du mouvement du djihad islamique, ont revendiqué leur responsabilité au lancement d'une roquette de type "Grad", sur la ville de "Beer Scheva", en réponse aux massacres commis, hier, dans la bande de Gaza, par les forces de l'occupation israélienne.
Il est à noter que 8 palestiniens sont tombés en martyre, mardi 22/3, suite au bombardement aérien et des artilleries des forces militaires sionistes contre la bande de Gaza,  dont trois enfants dans la journée la plus sanglante depuis presque une année.

Haniyeh appelle le Conseil de sécurité à prendre des décisions rapides pour protéger les palestinien

Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a demandé au Conseil national de sécurité de prendre des décisions rapides et efficaces pour protéger le peuple palestinien et punir l'occupation sioniste pour ses crimes et massacres, comme les résolutions prises par le Conseil à l'égard de la Libye.
Dans un bref communiqué, Haniyeh a déclaré, le mardi soir 22/3, que le Conseil de sécurité qui n'a pas hésité à prendre des décisions et les mettre en œuvre rapidement pour la Libye, doit faire de même pour la protection du peuple palestinien et punir l'occupation sioniste.
Il a également appelé à appliquer le rapport de Goldstone, et demandé aux peuples arabes révolutionnaires de mettre Gaza et la Palestine sur la liste de leurs priorités.
Haniyeh a finalement exhorté les nouveaux dirigeants égyptiens à ouvrir le passage frontalier de Rafah et introduire les besoins des Gazaouis, y compris les matériaux de construction suite aux crimes et aux massacres de l'occupation.

Qaraawi: le leader Abbas el-Sayed refuse l'injustice et l'occupation l'isole par vengeance

[ 23/03/2011 - 12:50 ]
Gaza – CPI
"Le détenu Abbas el-Sayed refuse l'injustice et de se soumettre à des mesures sévères, il se soulève toujours contre les tyrans et les occupants, et possède un haut niveau de dynamisme et de détermination", a confirmé Fathi Qaraawi, député du bloc "Changement et réforme" de la province de Toulkarem au nord de la Cisjordanie occupée.
Dans une déclaration de presse publiée le mercredi 23/3 sur les souffrances du dirigeant détenu, Abbas el-Sayed, Qaraawi a ajouté que l'occupation l'isole du corps du mouvement des détenus de peur de son influence sur eux, parce qu'il possède la capacité d'influer sur les questions centrales internes et externes, et l'occupation l'isole donc délibérément et en permanence.
Le député Qaraawi a souligné que l'isolement est une véritable mort pour le prisonnier, mais "le leader détenu Abbas el-Sayed ne se soumettra pas à la tyrannie de l'administration pénitentiaire, et ses frères détenus ne l'abandonneront pas dans sa grève de la faim parce qu'il est leur leader et celui qui hausse l'étendard de la libération. L'opération d'échange des prisonniers ne concernera pas les détenus condamnés à la perpétuité, et le leader Abbas el-Sayed a été condamné à la perpétuité 35 fois, une des plus hautes peines prononcées en Palestine depuis le début de l'occupation.
Enfin, Qaraawi a déclaré que le service pénitentiaire exerce des représailles contre le prisonnier el-Sayed et tous les autres leaders détenus à travers l'isolement individuel qui est une prison dans la prison.

Al-Qassam confirme son droit de défendre le peuple palestiniens face aux agressions sionistes

[ 23/03/2011 - 13:11 ]
Gaza – CPI
"La résistance palestinienne est déterminée à défendre le peuple palestinien face aux crimes de l'occupation sioniste", a affirmé Abou Obeidah, porte-parole des brigades d'al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas.
Il a souligné que l'ennemi sioniste a intensifié ses crimes et qu'il n'est pas possible de continuer à faire preuve de retenue à n'en plus finir.
Abou Obeidah a déclaré mardi soir 22/3 sur la chaîne "al-Aqsa", que "l'ennemi sioniste intensifie ses crimes et cible les civils et les établissements publiques, faisant des martyrs et de blessés", tout en confirmant que "le message de la résistance était clair".
"Nous avons dit que si l'ennemi arrête l'escalade de violence, la résistance se conformera à l'accord national, mais les crimes de l'occupation se sont intensifiés, faisant des martyrs et des dizaines de blessés", a-t-il ajouté, tout en soulignant que "la résistance a riposté une première fois aux crimes de l'occupation en utilisant des obus de mortiers qui ont bombardé des cibles militaires, contrairement à l'occupation qui vise les civils et les établissements publics".
Le porte-parole d'al-Qassam a assuré que, "à ce stade crucial et sensible", la résistance étudie comment forcer l'occupation sioniste à payer le prix de ses crimes, soulignant que la résistance palestinienne a abandonné depuis longtemps la théorie de la dissuasion avec l'occupation.
"Nous ne pouvons pas tomber sous la pression de la dissuasion et continuer à faire preuve de retenue, la résistance a des objectifs tactiques et stratégiques et l'ennemi ne peut nous soumettre à la logique des arguments.. la résistance a pour position initiale son engagement à défendre son peuple", a finalement assuré Abou Obeidah.

Le gouvernent palestinien décrète mercredi journée de deuil pour les martyrs

[ 23/03/2011 - 11:56 ]
Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza a annoncé, le mercredi 23 mars comme journée de deuil pour les martyrs du peuple palestinien qui ont été tués lors des agressions sionistes contre la Bande de Gaza, hier mardi.
Dr. Hassan Abou Hachich, président du bureau d'information du gouvernement, a affirmé dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, que le gouvernement a décidé que mercredi sera une journée de deuil pour les huit martyrs des bombardements et des agressions effectués par les forces occupantes contre l'est de Gaza, hier mardi.
Le gouvernement a appelé les Palestiniens à participer massivement à la marche des funérailles des martyrs prévue cet après-midi, le mercredi.
Huit martyrs dont un homme âgé, trois enfants et 4 résistants des Brigades d'al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique en Palestine, ont été tués par les bombardements des chars de l'occupation et les raids aériens de l'aviation sioniste à l'est du quartier de Chujaya et de Zaytoun à Gaza.

L'occupation reconnait que 26 soldats sionistes ont été blessés par les roquettes de la résistance

[ 23/03/2011 - 16:08 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'occupation sioniste a reconnu, le mercredi après-midi 23/3, que 26 soldats sionistes ont été blessés par deux roquettes qui ont frappé, ce matin, les alentours de la ville de Beer Sheva dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
La radio sioniste a déclaré dans son site Web (version arabe) que tous les blessés ont été transportés à l'hôpital "Soroka".
L'état de santé de trois d'entre eux est décrit comme modéré alors que la blessure des autre est mineure.
Les brigades d'al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique en Palestine, avaient revendiqué le tir de deux roquettes sur la ville de Beer Sheva en Palestine occupée en 1948, en riposte à l'assassinat de 4 de ses résistants et le meurtre des enfants du quartier de Chujaya, hier mardi.

Un Sioniste tué et plus de 34 blessés dans une violente explosion à al-Qods

[ 23/03/2011 - 16:38 ]
Al-Qods occupée – CPI
Une violente explosion a secoué la ville occupée d'al-Qods cet après-mdi, faisant un mort et des dizaines de blessés.
La radio hébreu a déclaré que les enquêtes préliminaires indiquent que l'explosion s'est produite dans un autobus appartenant à la compagnie sioniste "Egged" à proximité du centre international de conférences dans la ville sacré, faisant  un mort et plus de 34 blessé dont trois graves, selon les premiers résultats.
Des forces importantes de la police et de l'armée sioniste et un grand nombre d'ambulances de l'Etoile rouge de David se sont rendues sur le lieu, où elles ont commencé le transfert des blessés.

BDS : Salon mondial du tourisme à Paris

mercredi 23 mars 2011 
Le tourisme en Israël ? On vous le recommande chaudement : murs barbelés, miradors, et colonies... tout un programme exposé dimanche à la Porte de Versailles, à l’intérieur du Salon... comme à l’extérieur (voir la vidéo)
CAPJPO-EuroPalestine
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Nouvelles lois scelérates votées par la grande démocratie israélienne

mercredi 23 mars 2011
La dictature militaire israélienne, dirigée par des tortionnaires et des violeurs en série, vient de pondre deux nouvelles lois pour agrémenter son arsenal raciste et répressif à l’encontre des minorités et de tous ceux qui dénoncent sa politique.
Le PARLE-MENT israélien a fait passer, dans la nuit de mardi à mercredi, deux nouvelles lois qui en disent long sur la dégradation de l’image d’Israël y compris à l’intérieur du pays.
La première loi demande que des amendes soient infligées à toutes les institutions qui autoriseraient des manifestations commémorant la "Nakba", jour de deuil palestinien, qui commémore la « catastrophe » de 1948 (Plus de 10.000 Palestiniens tués, 800 000 expulsés, et plus de 500 villages palestiniens rasés).
Plusieurs députés de la gauche et de la minorité arabe ont qualifié cette nouvelle police de la pensée de "nuit noire".
"Est-ce qu’accepter mon histoire est considéré comme une incitation à la haine ?" a demandé la députée Hanin Zoabi (Balad), faisant remarquer que « la Nakba est une vérité historique, et non une posture, niune histoire de liberté d’expression ».
La seconde loi adoptée à 2 H du matin, et votée par 35 députés contre 20, introduit la possibilité pour des villes des quartiers de créer des "comités d’admission" qui décideront si une ou des personnes venant s’installer dans la localité sont jugées "convenables".
La Knesset emboite ainsi le pas aux rabbins de la ville de Safed, qui s’opposent à la location de logements aux étudiants arabes, et menacent tous ceux qui accepteraient de les accueillir ou de les fréquenter.
Déjà surnommée "loi ségrégation", elle suscite des réactions négatives de la part de toutes les minorités ethniques, et aussi celle des mères célibataires ou des homosexuels.
Le député Hann Swaid (Hadash) a annoncé « la mort clinique de l’Etat d’Isaël ». « Nous allons faire en sorte que ces villes, les autorités locales et les communautés qui adoptent cette loi soient boycottés dans le monde entier » a-t-il annoncé.
« Vous devez lire l’histoire juive attentivement et en apprendre de quelles lois vous avez souffert. Vous rappelez-vous l’interdiction des mariages inter raciaux ? Avez vous besoin d’un Arabe israéliens le député Ahmed Tibi.
Source : http://www.ynetnews.com/articles/0,...
(Traduit par Carole SANDREL)
CAPJPO-EuroPalestine

"L’escalade militaire israélienne contre Gaza et l’impunité d’Israël", par Ziad Medoukh

mercredi 23 mars 2011
Appel de Ziad Medoukh, professeur de français à Gaza.
L’escalade militaire israélienne contre Gaza et l’impunité d’Israël
Depuis une semaine, les forces de l’occupation israélienne poursuivent leurs attaques, incursions et bombardements contre la bande de Gaza, attaques qui ont déjà fait beaucoup de martyrs, de blessés, en majorité des civils, et évidemment beaucoup de destructions des infrastructures de cette prison à ciel ouvert.
Gaza la blessée, Gaza l’enfermée, Gaza sous blocus, Gaza la ville martyre, a de nouveau subi les attaques sanglantes d’une armée barbare qui se sert d’ avions, de chars, de missiles et de toutes sortes d’armes interdites pour atteindre des enfants et des femmes dans leurs maisons , dans leurs immeubles.
L’armée israélienne profite de ce que tous les regards soient tournés vers les régions voisines et les évènements qui s’y déroulent, révolutions populaires dans le monde arabe et intervention militaire en Lybie, pour accentuer son escalade
Son objectif est de saboter les efforts des jeunes palestiniens qui ont organisé des manifestations pacifiques contre la division et pour l’unité nationale, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza
Ces crimes israéliens sont un nouvel épisode dans l’histoire sombre de cette occupation qui s’installe sur la souffrance et le sang des enfants, des femmes et des vieillards innocents
Tous ces massacres se font sous le regard d’une communauté internationale insensible face aux violations permanentes des droits des Palestiniens par un Etat qui se prétend libre et démocratique, un Etat qui n’a jamais respecté ni appliqué aucune résolution des Nations Unies
L’absence de réaction efficace de cette communauté comme toujours complice, aveugle et silencieuse, encourage l’occupant à poursuivre ses agressions contre Gaza
Depuis 63 ans dans l’histoire de notre pays, le point noir est incontestablement l’impunité d’Israël. Cet Etat colonial a commis des massacres des crimes, des faits de guerre et impose actuellement à une population blessée et enfermée un blocus inhumain sans aucune sanction des puissances internationales. Bien au contraire, celles-ci encouragent cet état raciste par leur soutien politique, économique et militaire.
La communauté internationale se garde bien de dénoncer, voire même de blâmer ces massacres perpétrés par les israéliens, bien au contraire elle les protège de toute critique que ce soit aux Nations Unies ou au Conseil de Sécurité
La réaction de ces grandes puissances internationales est d’une grande hypocrisie Elles appliquent constamment la politique du "deux poids, deux mesures" : elles réagissent rapidement dans certains pays comme la Lybie, sous prétexte de protéger la population civile et quand il s’agit des crimes israéliens quotidiens contre les Palestiniens de Gaza ou de Cisjordanie, c’est toujours le silence complet, le silence complice.
Nous réclamons l’application du droit international, nous demandons la protection immédiate des habitants de notre pays qui continuent de souffrir et de donner leur sang parce que personne ne bouge dans ce monde dit libre qui déclare protéger les populations civiles , ce monde qui se manifeste ailleurs et fait semblant de ne rien voir et de ne rien entendre quand il s’agit des Palestiniens.
Notre message, adressé aux Israéliens comme à cette communauté internationale impuissante, est clair et précis : nous, Palestiniens, sommes déterminés, nous allons continuer de résister sur notre terre, elle est ici notre terre, elle est ici notre patrie, ni les massacres israéliens contre nos civils, ni les attaques aveugles de leur armée contre nos maisons, nos écoles et nos usines, ne pourront jamais changer l’ attachement qui est le nôtre à ce grand pays qui s’appelle : la Palestine, la Palestine, la Palestine."
Ziad Medoukh
CAPJPO-EuroPalestine
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Pendant qu’on parle de la Libye... Frappes aériennes sur Gaza

mercredi 23 mars 2011
Pendant que les démocrates occidentaux bombardent la Libye pour lui apprendre la démocratie, Israël bombarde la bande de Gaza depuis plusieurs jours, en toute impunité, malgré des dizaines de morts et blessés dont de nombreux enfants.
Sous pretexte de rechercher des "terroristes", Israël a lancé depuis ce week-end de nombreux missiles dans la bande de Gaza, tuant des enfants, dont nos médias ne font pas circuler les photos, et dont nos dirigeants n’ont rien à cirer.
Pas plus que pour les massacres de la fameuse opération "Plomb durci", nos gouvernants épris de sauvetage humanitaire à géométrie variable, laissent le régime fasciste israélien intensifier le nettoyage ethnique des Palestiniens pendant que les projecteurs sont tournés ailleurs.
En Cisjordanie et à Jérusalem Est, la répression et la spoliation ne sont pas moins brutales.
Depuis janvier dernier, l’UNRWA dénombre 70 maisons et batiments agricoles détruits par l’armée israélienne. Sans compter les tentes et abris pour animaux dans le village d’Al Rashyida, où vivent des Bédouins, jugés "trop proches de la ligne verte" !
Dans le village de Al Walaja, au nord de Béthléem, après la décision des tribunaux israéliens de ne pas démolir la maison de Omar Hajaj que le mur construit par Israël a placé du "mauvais" côté, le ministre de la défense vient de donner l’ordre d’encercler la maison d’une barrière électronique, déclenchant des alertes au quartier générales des forces d’occupation, dès qu’on la touche. Cette formidable trouvaille va isoler la maison du reste du village et de ses terres. Un système de couloir contrôlé par plusieurs portes permettra à la famille, quand les soldats seront de bonne humeur, de se rendre en Cisjordanie.

Pendant ce temps, dans les régions de Ramallah, Naplouse, Kalkylia, Hébron, les colons multiplient les raids et agressions d’hommes, femmes et enfants, en toute impunité. Depuis l’assassinat de la famille Fogel, dont le responsable n’a pas été trouvé, les colons israéliens pratiquent le lynchage ouvertement, attaquant un enterrement à Beit Ommar, près d’Hébron, rouant de coup les enfants (plusieurs ont été hospitalisés) et vandalisant maisons, voitures et centres commerciaux.
JPEG A Awarta, près de la colonie d’Itamar, le couvre feu a été imposé deux fois en une semaine, empêchant y compris les malades de se rendre à l’hôpital. Des adolescents ont eu les os brisés. Des enfants se sont fait mordre par des "chiens renifleurs". L’armée procède à des raids et a kidnappé Kamal Sharab le directeur de la radio "voix de la Palestine".
Où sont les démocraties occidentales qui ne peuvent supporter la tyrannie en Libye ?
CAPJPO-EuroPalestine

Normale Sup’ : Monique Canto-Sperber s’est fait une réputation...

mercredi 23 mars 2011
Près de 160 chercheurs internationaux de premier plan, de toutes les disciplines, issus de grandes universités mondiales, comme Berkeley, Oxford ou Columbia, ont lancé une pétition contre la directrice de l’ENS, rapporte le journal britannique The Guardian.
Normale Sup’ : le gratin de la recherche mondiale “consterné” par Monique Canto-Sperber
“Nous, soussignés universitaires américains, canadiens et britanniques ayant de nombreux et prolongés contacts avec la France, et qui avons longtemps admiré le rôle historique de l’Ecole normale supérieure dans la vie intellectuelle de ce pays, sommes consternés par les récents événements au sein de cette école”. Ainsi, commence une pétition signée par près de 160 chercheurs internationaux de premier plan de toutes les disciplines, issus des meilleures universités mondiales, comme Berkeley, Oxford ou Columbia. Elle a été évoquée, lundi 21 mars, par le site du Guardian.
Après les universitaires français, qui s’étaient indignés de l’annulation de la conférence de Stéphane Hessel, ce sont les universitaires anglo-saxons qui critiquent vertement la politique de Monique Canto-Sperber . Lancée par Judith Butler, professeure de rhétorique à Berkeley, Michael Harris, professeur de mathématiques à Paris-Diderot, Natalie Zemon Davies, historienne à Toronto et Joan Wallach Scott, historienne à Princeton, cette pétition réunit du très beau monde. De l’incontournable Noam Chomsky, qui est de tous les combats, à l’historien israélien Avi Schlaim en passant par Paola Bacchetta, spécialiste des “gender studies” à Berkeley ou Rashid Khalidi, historien à Columbia.
“Restaurer la liberté d’expression”
Dans ce texte, ces chercheurs condamnent non seulement l’interdiction de la conférence de Stéphane Hessel, mais aussi le refus d’organiser au sein de l’école des réunions publiques sur Israël à l’initiative du Collectif ENS Palestine.“Nous ne sommes guère convaincus, expliquent les pétitionnaires, par le raisonnement de la directrice et du Conseil d’Etat, qui estiment que ces réunions constituent une menace à l’ordre public ou bien que la responsabilité qu’a l’ENS de garantir à tous les étudiants leur liberté d’expression et le droit de réunion ne saurait s’aplliquer dans ce cas”.
“Nous pensons que les actions de la directrice vont à l’encontre d’une longue tradition de liberté d’expression politique au sein de l’ENS, comme elle a coutume de se présenter : “Pendant des décennies, l’ENS a été le plus prestigieux centre de la vie intellectuelle et scientifique française. Elle participait à tous les grands débats intellectuells de la France moderne, de l’Affaire Dreyfus aux mouvements des années 1930, et de la fondation des sciences humaines à l’avant-garde des mouvements des années 1970″. Nous appelons la directrice à modifier ses décisions et à restaurer la liberté d’expression, une pratique longtemps associée à cette institution reconnue.”
Le texte de la pétition en anglais :
A PETITION TO MONIQUE CANTO-SPERBER, DIRECTOR, ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE, PARIS
We, the undersigned U.S., Canadian and British academics, many of us with long connections to France, and who have long admired the historic role of the École Normale supérieure in the critical and intellectual life of the country, are dismayed at recent events at the school. The actions of the Director, Monique Canto-Sperber, first banning a talk by Stéphane Hessel and then refusing to allow the Colléctif Palestine ENS to hold a meeting on campus, is a denial of the rights of freedom of expression and freedom of assembly. Hessel is 93, a former ENS student, member of the Resistance, survivor of Buchenwald, one of the authors of the UN Declaration of Human Rights and of the recent best-selling Indignezvous !/Time for Outrage, in which he (among other things) criticizes Israel’s treatment of Palestinians.
We are not persuaded by the reasoning of the Director or of the Conseil d’État, that these meetings constitute a threat to public order or that they exceed the responsibility of the ENS to guarantee all students’ rights to speech and assembly.
The action of the Director is an exception to the school’s customary toleration of political action by students and it is a recurring exception, aimed at silencing one side in a needed debate about the Israel/Palestine conflict. We believe that the Director’s action contravenes a long history of free speech and political expression at the ENS as described in its own publicity : “For decades, the ENS has been the most prestigious site of French intellectual and scientific life. It participated in all the great intellectual debates of modern France, from the Dreyfus Affair to the movements of the 1930’s, and from the foundation of the human sciences to the avant-garde movements of the 1970’s.”
We call upon the Director to reverse her decision and to restore academic freedom, a practice long associated with this distinguished institution.
Les signataires
Judith Butler, Professor of Rhetoric, University of California at Berkeley, Michael Harris, Professor of Mathematics, Université Paris-Diderot, Natalie Zemon Davis, Professor of History, University of Toronto Joan Wallach Scott, Professor, School of Social Science, Institute for Advanced Study, Yve-Alain Bois, Professor, School of Historical Studies, Institute for Advanced Study, Edmund Burke III, Professor of History, University of California at Santa Cruz Noam Chomsky, Professor (retired), MIT, Edwin E. Daniel, F. R.S.C., Professor Emeritus of Health Sciences, McMaster University and University of Alberta, Laurence Dreyfus, Professor of Music, Magdalen College, Oxford, Freeman Dyson, Professor Emeritus, School of Natural Sciences, Institute for Advanced Study, Morris Halle, Institute Professor, MIT Malcolm Levitt, FRS, Professor of Chemistry, University of Southampton David Mumford, Professor Emeritus of Mathematics, Brown and Harvard Universities Jacqueline Rose, Professor of English, Queen Mary University of London Graeme Segal, FRS, Professor Emeritus of Mathematics, All Souls College, Oxford Ben-Z. Shek, F.R.S.C., Professor Emeritus of French, University of Toronto Avi Shlaim, Professor of International Relations, St. Anthony’s College, Oxford Richard Taylor, Professor of Mathematics, Harvard University James L. Turk, Executive Director, Canadian Association of University Teachers Marina Warner, Professor of Literature, University of Essex Andrew Aisenberg, Associate Professor of History, Scripps College Gil Anidjar, Associate Professor of Religion, Columbia University Robert Boyce, Senior Lecturer in International History, London School of Economics and Political Science Wendy Brown, Professor of Political Science, University of California at Berkeley Edouard Bustin, Director, Groupe de Recherches sur l’Afrique Francophone, Boston University Terence Cave, Emeritus Professor of French Literature, Oxford Jonathan Dewald, Distinguished Professor of History, University at Buffalo, The State University of New York Peter Fitting, Professor emeritus, French and Cinema Studies, University of Toronto Carla Freccero, Professor of Literature, Director, Center for Cultural Studies, University of California at Santa Cruz Irene Gendzier, Professor, Dept of Political Science, Boston University Michael Hardt, Professor of Literature, Duke University David Heap, Associate Professor of French and Linguistics, University of Western Ontario Ann Jefferson, Professor of French, Oxford Katherine Callen King, Professor, Comparative Literature and Classics, University of California at Los Angeles Martin Klein, Professor Emeritus of History, University of Toronto Conrad Leyser, Fellow and Tutor in History, Worcester College, Oxford Brian Massumi, Professor of Communication, Université de Montréal Peter Sahlins, Professor of History, Executive Director of the France-Berkeley Fund, University of California at Berkeley Kate Tunstall, University Lecturer (CUF) in French, Worcester College, Oxford Wes Williams, University Lecturer, Fellow and Tutor in French, St. Edmund Hall, Oxford Rabab Abdulhadi, Associate Professor of Ethnic Studies, College of Ethnic Studies, San Francisco State University Mary Louise Adams, Associate Professor, Kinesiology and Health Studies, Queen’s University, Kingston Sylvat Aziz, Professor of Fine Arts, Queen’s University, Kingston Feyzi Baban, Associate Professor, Political Studies Department, Trent University Paola Bacchetta, Associate Professor of Gender and Women’s Studies, University of California at Berkeley Ian Barnard, Associate Professor of English, Affiliated Faculty, Queer Studies, California State University at Northridge Amy Bartholomew, Associate Professor of Law, Carleton University Micheline Beaudry, Professeure retraitée (nutrition publique), Université Laval Roger Beck, Professor Emeritus, University of Toronto Dr G. K. Bhambra, Director of the Social Theory Centre, University of Warwick Mario Biagoli, Professor of Law & Science and Technology Studies, University of California at Davis Hagit Borer, Professor of Linguistics, University of Southern California Eileen Boris, Hull Professor and Chair, Department of Feminist Studies, University of California at Santa Barbara Martha Bragin, Associate Professor of Social Work, Hunter College Haim Bresheeth, Professor of Media and Cultural Studies, School of Humanities and Social Sciences, University of East London Stephen Eric Bronner, Distinguished Professor (PII) of Political Science, Rutgers University Anne Clement, Harvard Academy for International and Area Studies, Harvard University Lynne Cohen, Former Professor of Photography, University of Ottawa Rebecca Comay, Department of Philosophy, University of Toronto Rebecca Coulter, Professor, Faculty of Education, University of Western Ontario Stephen D’Arcy, Associate Professor of Philosophy, Huron University College Miriam David, Professor Emerita of Education, Institute of Education, University of London Howard Davidson, Interim Director, Aboriginal Focus Programs, University of Manitoba Chandler Davis, Professor of Mathematics, University of Toronto Mary Ellen Davis, Part time faculty, School of Cinema, Concordia University Geneviève A. Dumas, Professor, Department of Mechanical and Materials Engineering, Queen’s University, Kingston Peter Eglin, Professor of Sociology, Wilfred Laurier University Christo El Morr, Adjunct Professor of Information Technology, York University Nada Elia, Professor of Global Studies, Antioch University, Seattle Randa Farah, Associate Professor of Anthropology, University of Western Ontario Gordon Fellman, Professor of Sociology, Brandeis University L. M. Findlay, Professor of English, University of Saskatchewan Norman Finkelstein, Independent Scholar Gavin Fridell, Associate Professor & Chair, Department of Politics, Trent University Mark Gabbert, Associate Professor of History, University of Manitoba Jack Gegenberg, Professor of Mathematics, University of New Brunswick Marvin E. Gettleman, Professor Emeritus of Philosophy, Polytechnic Institute of Brooklyn Harry Glasbeek, Professor Emeritus and Senior Scholar, Osgoode Hall Law School, York University Sherna Berger Gluck, Professor Emerita of History, California State University at Long Beach Mark Golden, Professor of Classics, University of Winnipeg Bluma Goldstein, Professor Emerita of German, University of California at Berkeley Peter Gose, Chair of Sociology and Anthropology, Carleton University Allan Greer, Canada Research Chair in Colonial North America, Department of History, McGill University Julie Guard, Associate Professor and Coordinator, Labour Studies Program, University of Manitoba Nadia Habib, Department of Humanities, York University Christian Haesemeyer, Associate Professor of Mathematics, University of California at Los Angeles Lisa Hajjar, Associate Professor of Sociology, Chair, Law and Society Program, University of California at Santa Barbara Sondra Hale, Professor of Anthropology and Women’s Studies, University of California at Los Angeles Robert M. Hamm, Professor, Dept. of Family and Preventive Medicine, Director, Clinical Decision Making Program, University of Oklahoma Health Sciences Center Paul Handford, Professor Emeritus of Biology, University of Western Ontario Jens Hanssen, Associate Professor of History, University of Toronto Gillian Hart, Professor of Geography, University of California at Berkeley Amir Hassanpour, Associate Professor, Near & Middle Eastern Civilizations (ret.), University of Toronto Sudhir Hazareesingh, Fellow in Politics, Balliol College, Oxford Henry Heller, Professor of History, University of Manitoba Sami Hermez, Visiting Fellow, Centre for Lebanese Studies, St. Anthony’s College, Oxford Elizabeth Shakman Hurd, Assistant Professor of Political Science, Northwestern University Viqar Husain, Professor of Mathematics, University of New Brunswick Radha Jhappan, Professor of Political Science, Carleton University Suad Joseph, Professor of Anthropology and Women and Gender Studies, University of California at Davis Louis Kampf, Professor Emeritus of English, MIT Ilan Kapoor, Professor, Faculty of Environmental Studies, York University Michael Keefer, Professor of English Literature, School of English and Theatre Studies, University of Guelph Assaf Kfoury, Professor of Computer Science, Boston University Rashid Khalidi, Professor of History, Columbia University Muhammed Ali Khalidi, Associate Professor of Philosophy, York University David Klein, Professor of Mathematics, California State University at Northridge Ann Hibner Koblitz, Professor of Women and Gender Studies, Arizona State University Neal Koblitz, Professor of Mathematics, University of Washington Dennis Kortheuer, Department of History, California State University at Long Beach Clarice Kuhling, Lecturer, Department of Sociology & Department of Contemporary Studies, Wilfred Laurier University Ailsa Land, Emeritus Professor of Operational Research, London School of Economics Robert V. Lange, Professor Emeritus of Physics, Brandeis University Paul Lauter, Allan K. and Gwendolyn Miles Smith Professor of Literature, Trinity College Winnie Lem, International Development Studies, Trent University Margaret Little, Professor of Gender Studies and Political Studies, Queen’s University, Kingston David Lloyd, Professor of English, University of Southern California Yosefa Loshitzky, Professor of Film and Cultural Studies, University of East London Andrew Lugg, Professor Emeritus of Philosophy, University of Ottawa Rashmi Luther, Lecturer, School of Social Work, Carleton University Arthur MacEwan, Professor Emeritus of Economics and Senior Fellow, Center for Social Policy, University of Massachusetts Boston Moshe Machover, Professor Emeritus of philosophy, King’s College, London David McNally, Professor of Political Science, York University Dr. John McTague, English Faculty, Oxford William Messing, Professor of Mathematics, University of Minnesota Haynes Miller, Professor of Mathematics, MIT Kevin Moloney, Faculty, Dept of Languages, Linguistics & Literatures, York University Karen Bridget Murray, Associate Professor of Political Science, York University Karma Nabulsi, Fellow in Politics, St. Edmund Hall, Oxford Mary-Jo Nadeau, Lecturer, Dept. of Sociology, University of Toronto Mississauga Joanne Naiman, Professor Emerita of Sociology, Ryerson University, Toronto Maire Noonan, Assistant Professor of Linguistics, McGill University Richard Ohmann, Benjamin Waite Professor of English, Emeritus, Wesleyan University Patricia Palulis, Associate Professor, Faculty of Education, University of Ottawa Charles Posner, Institute of Education, University of London Garry Potter, Associate Professor of Sociology, Wilfred Laurier University Trevor Purvis, Assistant Profesor of Law and Political Economy, Carleton University Aneil Rallin, Associate Professor of Rhetoric and Writing Studies, Soka University of America Denis G. Rancourt, Former Professor of Physics, University of Ottawa Rush Rehm, Professor of Drama and Classics, Stanford University Steven Rose, Emeritus Professor of Biology, The Open University Jonathan Rosenhead, Emeritus Professor of Operational Research, London School of Economics Marty Roth, Emeritus Professor of English, University of Minnesota E. Natalie Rothman, Assistant Professor of History, University of Toronto Leila Rupp, Professor of Feminist Studies, University of California at Santa Barbara Claire Schub, Lecturer in French, Tufts University Alan Sears, Professor of Sociology, Ryerson University, Toronto Eric Smoodin, Professor of American Studies and Film Studies, University of California at Davis Metta Spencer, Professor Emeritus of Sociology, University of Toronto Brian Stock, Professor Emeritus of Comparative Literature, University of Toronto Bernard Sufrin, Fellow Emeritus in Computation, Worcester College, Oxford Abdel Razzaq Takriti, Junior Research Fellow in Political History, St. Edmund Hall, Oxford Winnifred Fallers Sullivan, Director of the Law and Religion Program, University at Buffalo, The State University of New York Oliver Taplin, Emeritus Professor of Classics, Oxford Vladimir Tasic, Professor of Mathematics, University of New Brunswick Barrie Thorne, Professor of Sociology, and Gender and Women’s Studies, University of California at Berkeley Eric Urban, Professor of Mathematics, Columbia University Richard A. Walker, Professor of Geography, Co-director, Global Metropolitan Studies, University of California at Berkeley Seth Wigderson, Professor of History, University of Maine, Augusta Howard Winant, Professor of Sociology, Director, UC Center for New Racial Studies, University of California at Santa Barbara.
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