samedi 2 août 2014

La conférence de presse dédiée à la plainte pour "crimes de guerre" déposée contre Israël

Israël n’a que la toute-puissance que la communauté internationale, indigne des nobles valeurs dont elle se fait le chantre, veut bien lui prêter, au mépris du droit international. 
Mais quand le seuil de l’humainement tolérable est pulvérisé, une fois de trop, par cet Etat criminel, c’est sur le banc des accusés qu’est sa place, face au tribunal de la Cour Pénale internationale (CPI) de la Haye, seule habilitée à juger les monstres accusés de génocide, de crime contre l’humanité, et crime de guerre.
C’est à l’avocat lyonnais, Gilles Devers, qu’a été confiée l’insigne mission de mener auprès de la Procureure de la CPI la plainte pour crimes de guerre qui a été déposée, le 25 juillet, par le ministre de la Justice du Gouvernement d’union nationale de la Palestine et le Procureur général près la Cour de Gaza.
L’avocat de la cause palestinienne qui s’est fait un nom en 2009,  en sa qualité de porte-parole d’un collectif d'avocats plaidant alors, avec l’aval de l’Autorité palestinienne mais hélas en vain, pour qu’aboutisse la requête en justice déposée auprès de la CPI pour crimes de guerre lors de l’effroyable « opération plomb durci » (2008-2009), a détaillé, au cours d’une conférence de presse, la procédure et les différents acteurs à l'oeuvre dans cette démarche judiciaire.
En dépit de tous les obstacles politiques et les tractations souterraines qui ne manqueront pas de jalonner sa route, Gilles Devers se veut confiant sur la réussite de cette nouvelle procédure. La justice triomphera-t-elle enfin d’un Etat qui viole allègrement la loi derrière son bouclier en acier inoxydable de l’impunité ? 

Lettre ouverte au peuple américain


Qui arrêtera le massacre ? Nous ne pouvons pas croire que vous êtes indifférents au génocide qui a lieu en direct à Gaza, aux souffrances du peuple palestinien, plaie politique ouverte depuis plus de 60 ans. L’intérêt des USA est de démontrer qu’ils sont dignes du statut de leader et non de laisser faire l’injustice, les crimes de guerre et ceux contre l’humanité. Sachez que le sentiment légitime de révolte sourde, face à la répression barbare des palestiniens, démunis s’étend partout dans le monde.
Dénoncer les crimes de guerre est un devoir. L’accusation d’antisémitisme est absurde, car le sionisme n’est pas le judaïsme. C’est parce que nous défendons la fraternité entre les enfants d’Abraham, l’amitié entre les peuples et sommes engagés dans le combat pacifique des idées contre toutes les formes d’exclusions, d’extrémismes et d’intégrismes que nous sommes révoltés et solidaires des palestiniens sauvagement opprimés.
Axe 1: Responsabilité des musulmans
En termes d’autocritique, nous savons que l’on doit d’abord dénoncer l’immobilisme de régimes arabes, voire leur duplicité, et les réactions irrationnelles et chaotiques des radicaux. Il nous faut assumer nos responsabilités, afin que les citoyens Occidentaux en général et américains en particulier découvrent le vrai visage de nos sociétés, de notre civilisation et religion. Les musulmans ne doivent pas oublier ce qui reste à faire pour que le monde arabo-musulman ne prête pas le flanc et tienne sa digne place dans le monde.
Les musulmans, pour gagner le cœur d’Américains qui sont prêts à les écouter, à défendre la justice et améliorer la relation Monde musulman-Occident, prennent conscience qu’ils doivent corriger leur situation, résister raisonnablement et s’ouvrir au monde, sinon l’opinion américaine considérera qu’il n’y a rien de nouveau à l’Est. Les musulmans n’ignorent pas que rien de décisif ne se fera sans qu’eux-mêmes assument leurs devoirs, mais savent que l’influence de la plus grande puissance est telle que rien ne se fera sans elle.
L’ambition impériale des USA reste perceptible, mais ils ne semblent pas décider à transformer leur supériorité en guide équitable pour le monde, ni à user de leur force pour la justice, ni leur puissance en morale universelle. Il est de notre devoir de contribuer à vous aider à sortir des points d’aveuglements, de contrecarrer la désinformation au sujet de la Palestine en particulier et du monde musulman en général. C’est une question politique. Il nous faut travailler ensemble, relever les défis de manière réfléchie, déminer les pièges et les provocations, afin de ne pas nourrir la logique conflictuelle nuisible pour tous.
Certes, quelques régimes arabes et islamiques archaïques ont instrumentalisé la violence aveugle des radicaux et des groupuscules extrémistes  fabriqués prolifèrent; mais les peuples musulmans les rejettent et d’autres pays comme l’Algérie les ont combattu et ne cessent de les contenir, sachant que rien ne peut les justifier.
Axe 2:  Votre responsabilité
Citoyens américains, admettez avec tous les êtres objectifs de ce monde, comme les six prix Nobel de la paix, dont l’américaineJody Williams,que l’on ne peut pas mettre au même niveau, l’oppressé et l’oppresseur, l’agressé et l’agresseur, le colonisé et le colonisateur. Malgré le discours du Caire de votre président en 2009, où il affirmait : « «le cycle de méfiance et de discorde doit s’achever», la haine contre les musulmans s’amplifie. La direction que prend le monde n’est pas la bonne. A quoi sert donc de dénoncer les atteintes des droits de l’homme aux quatre coins de la planète si ces principes sont bafoués dés qu’il s’agit d’Israël, un État hors norme, au-dessus des lois ?
Nous constatons que la culture des citoyens occidentaux au sujet de l’Islam est faible. La plupart des médias et les industries cinématographiques le présentent de manière erronée, comme une religion violente. Pourtant, notre Livre sacré, le Coran, le Prophète et l’histoire démontrent que l’humanisme, la civilisation et le respect du pluralisme sont nos valeurs. Deux milliards de musulmans dans le monde, de toutes races, nationalités et cultures sont dans leur immense majorité des citoyens épris de paix et de progrès.
Cependant, compte tenu de nos insuffisances conjoncturelles, il nous faut réapprendre à donner l’exemple, afin que les qualités de notre Prophète soient visibles en chaque musulman et connues des Américains.
Tout le monde remarque que des courants néfastes intoxiquent vos opinions et enferment l’Islam dans des clichés mensongers. Alors qu’il n’y a pas d’hostilité entre les civilisations, ils cherchent à tout prix à imposer la logique du choc. Ils omettent de prendre en compte les racines communes de nos religions et idéaux.
Axe 3: Politique et diplomatique
Depuis des décennies, les USA votent contre toute résolution de l’ONU relative au droit du peuple palestinien à l’autodétermination, voire à la protection internationale. La puissance médiatique des lobbys nuisibles à l’Islam est telle qu’elle arrive à vous faire croire qu’Israël est « une démocratie et qu’elle ne fait que se défendre », alors que c’est un système colonial qui pratique le racisme, l’apartheid et la répression.  Dans l’impunité Israël occupe la terre palestinienne, tue, emprisonne et torture, au détriment de la dignité humaine et de la sécurité mondiale.
La question palestinienne est politique.Le peuple palestinien a été spolié de sa terre, dépossédé de tous ses droits, vit un blocus qui crée une situation d’extrême pauvreté et du désespoir. Il subit quotidiennement les humiliations, le plus souvent en résistant pacifiquement. Tous les processus de négociations sont vidés de leur substance par la puissance occupante et les accords reniés. Comment peux ton imaginer vivre en paix avec ses voisins si l’égalité des droits est bafouée ?
L’initiative de paix arabe, émise en 2002 à l’unanimité qui stipule la reconnaissance de l’Etat d’Israël tel que prévu en 1947, normalisation contre la restitution des terres occupées par la force en 1967, est rejetée avec arrogance. Les souffrances infligées au peuple Palestinien et les crimes commis en violation du droit international interpellent les consciences universelles, y compris des Juifs impartiaux. La politique coloniale est nuisible aux israéliens et à la paix mondiale, pas seulement aux palestiniens.
L’alignement des USA sur la politique inhumaine d’Israël est contraire à vos valeurs et intérêts. La mauvaise conscience de l’Occident, depuis la Deuxième Guerre mondiale, ne cesse de le rendre complice face à l’injustice. Ressentir une responsabilité devant l’horreur nazie est une chose, s’en décharger au détriment d’un autre peuple est une tragédie.
Axe 4: Valeurs convergentes
Les USA ne peuvent que revenir à ses valeurs fortes et que nous partageons. Nous savons que l’esprit des fondateurs des USA n’a rien à voir avec la xénophobie. Sachez que La Déclaration d’indépendance des USA est un texte qu’un musulman peut faire sien, car elle rappelle la valeur de la liberté et en particulier la liberté de conscience.
Nous n’ignorons pas que pour les Pères fondateurs de la Constitution américaine, la liberté de conscience est l’essence même de leur doctrine.
 Pour George Washington, premier président des USA, l’Amérique devait accueillir «les opprimés et les persécutés de toutes les nations et toutes les religions», chrétiens, juifs et musulmans. La terre d’Islam, durant des siècles, a été une terre de refuge pour les opprimés, les persécutés, à commencer par les juifs.
John Adams, le deuxième président des USA, a affirmé que le Prophète de l’Islam est l’une des plus grandes personnalités de l’humanité soucieuse de coexistence. Thomas Jefferson, troisième président, a appris l’arabe et déclarait qu’il lisait le Coran. Les Pères fondateurs ont puisé aux sources des valeurs des civilisations, dont l’islam, lorsqu’ils ont adopté le système politique des USA, avec leur génie propre. Benjamin Franklin, savant, corédacteur et signataire de la Déclaration d’indépendance et partant l’un des pères fondateurs des USA, a étudié l’Islam et les grands textes de la culture islamique.
En 1763, Franklin prit comme exemple le Prophète compte tenu de son comportement hautement humanitaire, notamment envers les prisonniers. En effet, cette année-là des Américains, qui se disaient chrétiens, avaient massacré des Amérindiens innocents. Ces Occidentaux affirma Franklin, étaient plus sauvages que les autochtones, en précisant que les Amérindiens auraient été respectés dans leur dignité humaine dans un pays musulman, car, a-t-il précisé, l’Islam montre de l’humanité envers les prisonniers.
Benjamin Franklin a aussi affirmé son admiration pour Saladin, le sultan au XIIe siècle qui a libéré Jérusalem en faisant preuve de miséricorde. Aujourd’hui à l’heure où le racisme antimusulman prend de l’ampleur, à cause de calculs politiciens étroits comme diversion aux impasses politiques et des réactions aveugles de ceux qui usurpent le nom de l’Islam, la vision des Pères Fondateurs des USA mérite d’être soulignée.
Axe 5: Devenir commun
Citoyens américains, sachez que les musulmans ne ressentent aucune haine contre l’Amérique et quiconque d’autre. Au contraire, ils aspirent à l’amitié et savent que dans notre village planétaire le devenir est commun. Ils ont simplement le droit d’être en «colère» face à la politique génocidaire en Palestine.
Face à la tragédie palestinienne, les musulmans sont convaincus que les paroles ne suffisent pas, ce sont les actes qui font la différence. Les Américains, attachés à la démocratie, universelle, dans l’intérêt général, dans l’intérêt des USA et pour la paix dans le monde,devraient imposer l’arrêt de l’agression, l’évacuation des territoires occupés et la création de l’État de Palestine, au côté d’Israël. L’Amérique que les musulmans respectent est celle que les Pères fondateurs avaient initié pour viser l’universel juste et non l’arbitraire. L’avenir du monde se joue en Palestine.

À Gaza, la vie ne tient qu’à un fil ...

Les images d’enfants tués par des tonnes d’acier et de poudre sont devenues une arme politique. Peu importe l’ampleur de notre douleur, elle n’est rien en comparaison de celle des victimes : les blessées, ceux qui ont perdu un des leurs proches ou ceux qui n’ont plus de maison.
Ce qu’Israël fait subir aux civils de Gaza est monstrueux — des bombardements meurtriers tous azimut, la destruction de maisons occupées. Ils disent que mourir sous les bombes ne fait pas mal mais personne ne sait quand la mort le frappera. Il n’y a plus aucun endroit sûr. On se demande pourquoi les avions de guerre et les bombes essaient de nous tuer nous et notre famille, dans notre maison. Pourquoi est-ce qu’ils tuent nos enfants sous nos yeux ? Ou nous sous les leurs ? Ou toute la famille de sorte que personne n’assiste à nos derniers moments ?
Israël a annoncé, par un coup de fil à un de ses occupants, son intention de détruire le building Dawud qui se trouve à côté de nôtre maison et qui a déjà été bombardé plusieurs fois. Puis les Israéliens ont envoyé une roquette d’avertissement le 21 juillet après-midi. Tout le monde dans le voisinage a commencé à hurler — les habitants des maisons voisines et de la nôtre (d’où on peut voir ce bâtiment), le propriétaire d’une restaurant voisin.
Nous somme tous sortis dehors en laissant les clés sur la porte. Le moment le plus horrible n’est pas celui où le missile vous pulvérise, mais celui où vous comprenez qu’il va vous frapper, soit parce que vous en avez reçu l’annonce, soit parce que vous l’entendez se rapprocher.
Nous avons trouvé un abri. Un peu revenus de notre frayeur, nos avons pensé aux photos et aux souvenirs qui étaient restés dans la maison : les premiers pas des bébés, les dessins des enfants, la photo du mariage de ma soeur dans le salon.
On pense qu’on ne pourra pas continuer à vivre si on perd un être cher, mais même si votre enfant ou votre mère a été frappé par un missile et que son corps est méconnaissable, on continue à vivre malgré le chagrin si grand soit-il. On essaie de consoler les orphelins, mais savons-nous ce que ressent quelqu’un qui a perdu son père et sa mère ?
Ma famille s’est réfugiée chez des cousins. Au début de l’agression, ces cousins s’étaient réfugiés dans notre maison. D’un seul coup leur maison est devenue plus sûre que la nôtre. Dans cette guerre, il est difficile de savoir quel est endroit le plus sûr. Cela dépend de l’humeur des pilotes. Par exemple, ils ont prévenu les habitants de la tour voisine qu’ils allaient la détruire mais ils ont lancé le missile sur un autre bâtiment sans prévenir, assassinant toute la famille al-Kilani. Ils n’ont aucun respect pour la vie des civils.
C’est une guerre idéologique et religieuse. On verse le sang au nom de Dieu, du paradis ou de la Terre Promise. Peu importe ce que les gens ressentent dès lors que les objectifs politiques sont atteints et que la récompense religieuse nous attend. L’idéologie prend le pas sur les considérations humanitaires.
Au début de l’offensive, les médias ont relaté l’histoire de Shaima al-Masri, 4 ans. Il ne lui restait plus que son père, Ibrahim al-Masri. Assis près du lit de l’hôpital al-Shifa où se trouvait sa petite fille, il a expliqué à Al-Monitor, “J’ai pensé que ma femme serait plus en sécurité chez sa soeur et je luis ai dit d’y aller. Mais une minute plus tard, j’ai entendu l’explosion. Je suis sorti dans la rue en courant et j’ai reçu un coup de fil pour me prévenir que mon fils était mort en martyr. A l’entrée de l’hôpital, on m’a dit que ma femme aussi était morte en martyre. J’ai trouvé ma plus grande fille, Asil, dans un état critique. Elle a repris conscience le temps de me demander où était sa mère puis elle est morte dans la salle d’opération… Plus tard je suis allé voir l’endroit où ils avaient été tués et je me suis rendu compte que l’avion les avaient repérés dans la rue, à 10 mètres de la maison de ma belle-soeur et leur avait tiré dessus.” La mère de Shaima, Sahar, son frère, Mohammed, 14 ans, et sa soeur, Asil, 17 ans, ont tous été tués par un missile israélien au nord de la bande de Gaza le 9 juillet.
Où les enfants sont-ils en sécurité ? C’est la question que je n’ai pas cessé de me poser en emmenant mes enfants d’une maison à l’autre. J’ai été séparée de ma famille pour la première fois quand ils ont décidé de rester dans la maison de mon oncle. J’ai préféré emmener mon fils et ma fille ailleurs en attendant de trouver un appartement où nous pourrions tous nous retrouver. J’ai entendu dire que des gens sont partis en Egypte. Je ne crois pas que je pourrais en faire autant. J’ai trouvé un appartement mais son propriétaire palestinien ne veut pas de locataires palestiniens, il ne veut que des étrangers ! Voilà ce que fait cette guerre : elle rend certaines personnes avides et racistes.
Quand on écoute la radio de la résistance, on a l’impression que nous sommes aussi forts qu’Israël. C’est un moment capital, un point de non retour pour les idéologues dont l’entêtement n’a d’égal que le sang versé. Pour eux, je suis une défaitiste, c’est pourtant normal de s’inquiéter pour sa famille et d’avoir pitié des autres enfants. Les bonnes paroles ne sont plus en mesure d’adoucir la souffrance.
J’ai finalement trouvé un appartement près du port. Je veux que ma famille survive. Je ne sais pas, personne ne le sait, si nous allons survivre ou si nous n’avons fait qu’échapper temporairement à la mort.
Je suis retournée à al-Shifa pour chercher les blessés de la résidence al-Salam. On m’a dit : “Il n’y a pas eu de blessés. Ils sont tous arrivés morts.” Moins de 24 heures plus tard, il y a eu la catastrophe de Khuza et le bombardement intensif de Khan Yunis — un nouveau Shajaiya.
Je suis entrée dans la salle d’opération où j’ai trouvé un enfant de 8 ans nommé Louay Siam, complètement enveloppé de bandages. Son visage et sa tête étaient brûlés et on voyait ses larmes couler. Son frère Uday Siam, 12 ans, était couché dans la pièce voisine. Il a été brûlé jusqu’à l’os.
Leur cousin Mohammed Siam a dit à Al-Monitor : “Sa mère, sa grand-mère et sa tante préparaient des tartes sur le toit-terrasse de leur maison et les enfants jouaient près d’elles quand les Israéliens les ont bombardés, tuant neuf personnes.”
La famille Siam family s’est enfuie du quartier de Zeitoun à l’est de Gaza et s’est réfugiée chez des proches dans le quartier de al-Rammal au centre de Gaza, un endroit supposément "sûr" selon les messages que l’armée israélienne leur avait envoyés. Les avions les y ont suivis.
Abu Zeid Abu Nasser,un voisin des Siam, a dit : “Le père d’Uday et de Louay est un marchand de fruits et légumes qui vient d’Israël. Il ne s’occupait pas de politique... Je ne sais pas pourquoi les avions l’ont ciblé... Ils [les Israéliens] sont devenus fous.”
Abu Nassera a montré le tube en plastique que Louay a dans le nez pour aspirer les cendres qui sont dans ses poumons. Il a dit : “[Louay] ne peut pas boire d’eau... Il pleure parce qu’il a soif. ”
De notre nouvel appartement, on entend le bruit de la mer qui se mêle au sifflement des drones israéliens. Les bâteaux de guerre israéliens tirent des missiles. Tout est noir. Nous n’avons plus d’électricité depuis qu’Israël a détruit notre principale usine électrique le 23 juillet. Sur notre transistor à piles, nous avons entendu Khaled Meshaal, le chef du bureau politique du Hamas, dire : “Nous n’accepterons pas un cessez-le-feu qui ne répond pas à nos exigences.” Mon coeur a fait un bond et je me suis préparée à passer une autre journée à compter les morts.
Al Monitor 
Traduction : Info Palestine  - Nadim

Israël attaque systématiquement les ambulances

Une frappe aérienne a touché une nouvelle fois une ambulance vendredi à Gaza, où l’armée israélienne s’est encore déchaînée contre le territoire, portant le nombre des tués à plus de 1.600, et celui des blessés à plus de 9.000 depuis le début des opérations bénies par François Hollande le 9 juillet.
L’infirmier Atef Zamili a été tué dans l’attaque, tandis que les sept personnes qu’il transportait dans son ambulance ont été blessées.
Il s’agit du 16ème professionnel de santé tué par l’armée israélienne depuis le début de l’assaut, et de la 13ème ambulance spécifiquement visée, selon le pointage du ministère palestinien de la santé.
MENSONGES EN SERIE SUR LE SOLDAT « KIDNAPPE »
La propagande de guerre israélienne, relayée sans vergogne par de nombreux médias, a osé au cours de la journée se plaindre de « l’enlèvement », ou encore du « kidnapping » d’un de ses soldats.
Oui vous avez bien lu : quand un soldat israélien est porté manquant, on ne peut pas le considérer comme un prisonnier des forces adverses, car les Palestiniens, pour les fascistes qui formatent et dirigent l’armée israélienne, ne peuvent être des combattants, pas même des êtres humains.
Reste encore à savoir si l’histoire du sous-lieutenant Goldin, aux mains de la résistance selon Israël, est exacte. Le Hamas n’avait pas confirmé vendredi la capture de cet homme ; il affirmait de son côté qu’une unité de la résistance, vendredi au petit matin, deux heures avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu qui a ensuite volé en éclats, s’était portée à la rencontre d’assaillants israéliens, à l’intérieur de la bande de Gaza. Dans le combat qui a suivi, des soldats israéliens ont été tués (Israël a reconnu deux morts), et d’autres blessés.
Mais pas de confirmation à ce stade, côté Hamas, de la détention d’un prisonnier nommé Goldin.
Qui dit la vérité (qui n’a de toutes façons qu’une importance très relative, au regard de la boucherie perpétrée par les terroristes israéliens) ? Jusqu’à présent, les compte-rendus palestiniens et internationaux se sont toujours révélés plus fiables, et plus confirmés, que la version israélienne des faits.
Et cela, qu’il s’agisse des attaques délibérées d’écoles des Nations-Unies (UNRWA), du taux de femmes et enfants parmi les martyrs, et même des affaires individuelles de prisonniers israéliens (comme dans le cas du soldat Shaul Oron)
Les génocidaires tuent et mentent, c’est dans leur nature.
http://www.europalestine.com

L’Egypte est co-responsable du génocide des Palestiniens : appel urgent

EuroPalestine adhère à l’appel initié par Electronic Intifada, qui demande à tous de mettre en cause le gouvernement égyptien pour sa complicité avec le massacre du peuple palestinien dans la bande de Gaza.
(Familles palestiniennes avec blessés attendant désespérément de pouvoir entrer en Egypte au point de passage de Rafah, mais bloqués par les militaires du dictateur al-Sisi)
(traduit de l’anglais par CAPJPO-EuroPalestine)
Appel urgent : dites à l’Egypte de mettre fin au siège de Gaza et de refuser d’être complice du génocide des Palestiniens ! Source : http://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/urgent-call-action-tell-egypt-end-gaza-siege-refuse-complicity-israeli-genocide
Des Organisations de la société civile et des personnalités publiques appellent le monde entier à exiger l’ouverture du passage de Rafah entre la bande de Gaza et l’Egypte.
Parmi les signataires de l’appel urgent qui suit se trouvent l’ancien détenu de Robben Island, icône anti-apartheid et chef du Congrès National Africain (ANC) Ahmed Kathrada, l’ancien ministre du gouvernement de l’ANC et combattant de la liberté Ronnie Kasrils et l’ancienne vice-présidente du Parlement européen Luisa Morgantini.
Ils se joignent à des dizaines d’organisations, de la société civile et de solidarité, palestiniennes et internationales et vous appellent à vous rendre devant votre ambassade d’Egypte ou consulat et à demander au gouvernement égyptien l’ouverture immédiate du passage de Rafah et la fin à sa complicité avec le génocide de la population de Gaza par Israël."
Le texte complet et la liste des adhérents à l’appel à l’action est inclus ci-dessous. Pour plus d’informations par courriel openrafahnow@gmail.com
Appel urgent à l’action
En réponse aux appels de nos frères et camarades de Gaza qui demandent que l’on mette un terme à la complicité du gouvernement égyptien dans le génocide de la population de Gaza par Israël :
Pour tous ceux qui comprennent l’interdépendance de nos luttes humaines pour la justice et la dignité, nous vous implorons d’agir en solidarité avec la Palestine quand Gaza brûle et saigne, recueille et enterre les corps sans vie de ses enfants et affronte un carnage, un désespoir et des pertes pour laquelle il n’existe pas de mot.
Plus de 1,8 million d’êtres humains étouffent sous un siège mortel imposé par Israël et soutenu par le gouvernement égyptien qui restreint sévèrement tout mouvement des personnes et des produits.
L’opération consiste à établir dans la bande de Gaza ce qui est décrit comme la plus grande prison à ciel ouvert du monde, soumise à des attaques israéliennes incessantes et utilisée comme un laboratoire pour tester et commercialiser de nouvelles armes israéliennes.
L’âge moyen à Gaza est de 17 ans et la moitié des personnes ont moins de 16 ans. C’est une population civile sans défense, dense dans cette enclave assiégée sans endroit pour fuir ou se réfugier face aux assauts militaires continus d’Israël.
Les déclarations cyniques affirmant que les Palestiniens obligeraient Israël à tuer leurs enfants sont dépourvues des exigences de base de la logique et des ressorts minimaux de la condition humaine. Personne ne force Israël à commettre le génocide ou à cibler les infrastructures comme les hôpitaux, les écoles et la seule centrale électrique de Gaza.
Délibérément, de leur propre initiative, les Israéliens utilisent les machines de mort les plus sophistiquées contre les civils : les enfants, les familles, les installations médicales et les travailleurs humanitaires. Pendant ce temps, Israël maintient un blocus violent et brutal, aérien, terrestre et maritime sur Gaza, de façon continue depuis 2006.
Malgré un appel de citoyens égyptiens à lever le siège, le gouvernement égyptien qui contrôle une des frontières et a la possibilité de participer à la réponse humanitaire à la population assiégée de Gaza, a plutôt soutenu le plan israélien vers un retour au statu quo qui n’est qu’un lent génocide.
Beaucoup de gens à Gaza sont désespérés de ne pouvoir éviter la mort lente par le siège sauvage, la faim et le manque de soins médicaux et ne demandent seulement qu’à vivre comme des êtres humains normaux, mais sentent que la seule option qu’Israël leur donne est de mourir rapidement sous un tapis de bombes et par la destruction aveugle de masse qu’Israël exécute maintenant sans pitié.
Le Ministre des Affaires étrangères égyptien, Sameh Shoukry, a déclaré que le passage de Rafah vers l’Egypte était « ouvert ». « Nous recevons tous les jours des blessés de Gaza et nous passons plus de 600 tonnes d’aide vers Gaza."
Cependant en réalité, entre le 10 et le 27 Juillet dernier, le gouvernement égyptien a permis en moyenne à seulement neuf blessés par jour de franchir la frontière entre Gaza et l’Egypte pour recevoir un traitement médical.
Plusieurs expéditions d’aide de fournitures médicales, et même des médecins, se sont vues refuser l’entrée. Compte tenu du nombre réel de blessés dans la bande de Gaza, au moins 8265 au 31 Juillet 2014, l’allocation du gouvernement égyptien est condamnable.
L’Egypte doit aider ses frères et sœurs à Gaza. Le gouvernement égyptien doit refuser la complicité dans le génocide d’une population captive d’Israël.
Voici comment vous pouvez aider :
• Accédez à votre ambassade ou au consulat égyptien et demandez au gouvernement égyptien de Rafah d’ouvrir immédiatement le passage et de mettre fin à sa complicité avec le génocide de la population de Gaza par Israël.
• Inondez votre ambassade avec des messages de protestation par téléphone, fax, mail. Écrivez abondamment aux médias sur tous les supports (radios, mails, FB, Twitter, etc...) sur la complicité de l’Egypte
• Exposez vos préoccupations avec vos représentants politiques.
S’il vous plaît communiquez-nous vos actions et les réponses de l’ambassade par courriel à : openrafahnow@gmail.com
Approuvé par : • Ahmed Kathrada, ancien détenu de Robben Island, icône de la lutte contre l’apartheid, leader de l’ANC - Afrique du Sud
• M. Ronnie Kasrils ancien ministre de l’ANC, Afrique du Sud
• Luisa Morgantini ancienne vice-présidente du Parlement européen - Italie
• Richard Falk, ancien rapporteur spécial des Nations-Unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967
• Congrès des syndicats sud-africains (COSATU) - Afrique du Sud
• Mosireen - Egypte
• Comité Populaire Abou Dis - Palestine
• Comité populaire Al Eizariya - Palestine
• Alternative Information Center - Palestine
• Alternative Tourism Group - Palestine
• Comité populaire Al Walaja - Palestine
• Comité populaire Al Mufakara - Palestine
• Comité populaire Al Masara - Palestine
• Assopacepalestina - Italie
• Au Comité Populaire Tuwani - Palestine
• Australiens pour la Palestine - Australie
• Badil - Palestine
• BDS Catalogne - Catalunya
• BDS Kampagne - Allemagne
• BDS Los Angeles pour la Justice en Palestine - Etats-Unis
• BDS Madrid - Espagne
• BDS - Pays-Bas
• BDS - Afrique du Sud
• Comité Populaire de Bil’in - Palestine
• Boycott Israël Network - Royaume-Uni
• British Muslim Initiative - Royaume-Uni
• Campagne BDS France - France
• CODEPINK - Etats-Unis
• Complicitats Qué Maten - Catalunya
• Diensten Onderzoek Centrum Palestina - Pays-Bas
• Juifs européens pour une paix juste - Europe
• Quatorze des amis de la Palestine, Marin - Etats-Unis
• Flottille de la Liberté Italia - Italie
• Île Felagid - Palestina - Islande
• Paix et la Justice Auckland (Global GPJA) - Nouvelle-Zélande
• Terre Sainte Trust - Palestine
• Réseau international juif anti-sioniste - international
• Ligue internationale des droits de l’homme - Allemagne
• Campagne Irlande Palestine Solidarité - Irlande
• mouvement anti-guerre irlandais - Irlande
• Fondation d’aide humanitaire IHH - Turquie
• Mouvement de Solidarité Internationale Estado Espano - Espagne
• Mouvement de Solidarité Internationale - Palestine
• Izquierda anticapitalista - Espagne
• Juifs pour le droit au retour palestinien - Etats-Unis
• Jüdische Stimme für Frieden gerechten im Nahost - Allemagne
• Politique étrangère Just - États-Unis
• Comité de Solidarité Palestine Kenya - Kenya
• Comité Populaire Kufr Qaddum - Palestine
• Travail de la Palestine NY - Etats-Unis
• Lluita Internacionalista - Catalunya
• Comité Populaire de Ni’lin - Palestine
• Comité populaire de Nabi Saleh - Palestine
• Palestine occupée et l’Initiative de défense Golan syrien
• Un Groupe démocrate État - Angleterre
• Festival palestinien de littérature - Palestine
• Palestine Forum en Grande-Bretagne - Royaume-Uni
• Palestine Solidarity Alliance - Afrique du Sud
• Campagne Solidarité Palestine - Ecosse
• Campagne Solidarité Palestine - Afrique du Sud
• Association des femmes palestinien-américain de Californie du Sud - Etats-Unis
• Centre palestinien pour le rapprochement entre les peuples - Palestine
• palestinien Grassroots Anti-Apartheid Wall Campaign (Stop the Wall) - Palestine
• Union palestinienne des travailleurs sociaux et des psychologues - Palestine
• Les gens pour la paix, Londres - Canada
• Les gens pour la paix Londres - Canada
• La fondation Ahmed Katharda - Afrique du Sud
• PFB - Amis d’Al Aqsa - Royaume-Uni
• Plataforma de Solidaridad con Palestina Madrid - Espagne
• Lutte Populaire Comité de coordination - Palestine
• Rumbo a Gaza - Espagne
• Samidoun prisonnier palestinien Solidarity Network - Canada
• Campagne écossaise Solidarité Palestine - Ecosse
• Un bateau pour Gaza - Norvège
• Un bateau pour Gaza - Suède
• Parti social-démocrate - Kenya
• Etudiants pour la Justice en Palestine au Brooklyn College - USA
• Les élèves pour la Justice en Palestine Auckland - Nouvelle-Zélande
• Sénat des étudiants de l’Université de Bethléem - Palestine
• Comité Populaire Susya - Palestine
• Union Unite - Palestine
• Youth Against Settlements - Palestine
Et depuis ce soir, CAPJPO-EuroPalestine, France

L’appel à la désertion d’un jeune Israélien

Udi Segal, 19 ans : « J’appelle les soldats de base et les réservistes à refuser les ordres et à ne pas participer au massacre »
"Je m’appelle Udi Segal, j’ai 19 ans, je viens du Kibbutz Tuval au nord d’Israel, il y a quelques mois j’ai signé la lettre des objecteurs de conscience 2014 qui fut envoyée au premier ministre, à ce jour, elle a été signée par 130 déserteurs. Dans la lettre nous déclarions notre refus de servir dans l’armée israélienne. La principale raison est l’occupation et l’oppression continue du peuple palestinien, qui s’exprime par des allocations sociales inégales, le mépris des droits, et le meurtre continu de plus de 600 personnes dans la dernière opération à Gaza [2]. De plus, le service militaire contribue au militarisme israélien. Moi par exemple, en tant qu’homme, juif et ashkénaze [3], et donc plus susceptible d’avoir un impact sur la société israélienne et de m’en sortir, car je viens d’un milieu social dominant plus enclin au militarisme israélien, un milieu auquel je m’oppose fortement.
Même si il n’y avait pas l’occupation, je refuserais de servir l’armée, car elle pérennise un système politique, nationaliste et capitaliste auquel je refuse de prendre part et qui ne profite qu’à quelques-uns. Je ne pense pas que l’opération militaire en cours à Gaza me protège. Les opérations militaires ne me protégeront pas, elles ne feront qu’engendrer de nouvelles opérations militaires comme ça a été le cas avec l’Opération Plomb durci [2008-2009] qui n’a fait que mener à l’Opération Pilier de défense [novembre 2012] et qui continue aujourd’hui avec l’opération Bordure Protectrice, qui elle-même mènera probablement à d’autres opérations militaires. Ce qui protégerait serait une paix juste reconnaissant l’injustice faite aux palestiniens. On ne pourra réaliser la paix tant qu’un peuple sera opprimé, occupé et entouré d’un mur. Cette population n’a pas abandonné son désir de liberté et ne se repose pas sur l’éventuelle compassion de ceux qui l’occupent, alors ne vous attendez pas à vivre en sécurité dans une telle situation. A ceux qui pensent quand même qu’ils me défendent, dans une telle situation, si le prix à payer pour la sécurité est de 600 morts à Gaza, je ne suis pas intéressé par ce genre de sécurité.
Mon refus de servir sera difficile pour ma famille. Mon frère est dans l’armée, et il pourrait être à Gaza lorsque je me retrouverai en prison, j’espère que cela ne créera pas de conflits insolubles... Et au delà de ça, à cause de moi, les gens regarderont avec méfiance mes parents et mes frères. Je pense que je contribue à la société israélienne, mais il me semble important de préciser que mon action ne s’inscrit pas dans une vision patriotique ou sioniste, mais dans une vision globale, une globalité qui inclut Israël. Je pense que l’occupation est un obstacle et qu’elle est dommageable pour les israéliens.
Beaucoup d’amis de mon âge se sont enrôlés dans l’armée. Je viens moi-même d’un milieu militariste, mon école a un des plus forts pourcentages de recrutement dans le pays [4]. Oui, il y a de nombreuses personnes qui ont arrêté de m’adresser la parole et qui m’ont mis à l’index suite à mon choix. Mais il s’agit peut-être d’un bon tri dans mes amitiés, puisque j’ai aussi des amis qui se sont enrôlés et qui sont restés à mes cotés. J’ai choisi d’aller en prison parce que malheureusement, les israéliens écoutent plus facilement ceux qui sont prêts à se sacrifier et à payer le prix. La prison va me retirer ma liberté, c’est quelque chose de difficile à appréhender car je n’ai connu jusque là que le dehors, dans une liberté toute relative. De plus, pour ceux qui refusent l’occupation, les conditions de détention peuvent être particulièrement dures, comme le montre l’exemple d’Uriel Ferera, emprisonné récemment. Il a refusé de porter l’uniforme et subit des humiliations en raison de son milieu traditionnel.
L’objectif qui sous-tend ma désertion est d’en finir avec l’occupation. Mais compte tenu de la réalité présente, ce qui importe maintenant est que les israéliens ouvrent leurs yeux, qu’ils réfléchissent au sens de l’occupation et à ce que cela signifie de servir dans l’armée, particulièrement les adolescents qui se rapprochent de la conscription.
En ce qui concerne l’opération en cours à Gaza, j’appelle les soldats de base et les réservistes à refuser les ordres et à ne pas participer au massacre."
Udi Segal.
Udi, a répondu « je refuse » à l’ordre de conscription le lundi 28 juillet à midi, accompagné d’environ 70 solidaires, juifs et arabes (dont d’autres refuzniks), tous pris à partie par une contre-manifestation de patriotes de merde rassemblés en urgence par le biais de la poubelle Facebook. Udi est actuellement retenu dans une prison militaire.
[Traduit et annoté par nos soins de l’hébreu, le 29 juillet 2014.] P.-S.
On pourra voir dans la vidéo ci-dessous, une version tronquée de cette déclaration faite le 28 juillet, avec de mauvais sous-titres anglais :
Notes
[1] Voir par exemple l’organisation Anarchists against the wall, qui n’a d’anarchiste que le nom. Ce qui n’empêche pas, par réflexe identitaire et par reconnaissance de logos, de nombreux anarchistes de les considérer comme proches. Et ce malgré leurs discours étatistes et nationalistes et leur défense inconditionnelle du drapeaux et de la nation palestinienne.
[2] Les chiffres macabres n’ont cessé d’augmenter depuis cette déclaration.
[3] Les ashkénazes sont les juifs originaires d’Europe de l’Est, tandis que les séfarades sont ceux d’origine nord-africaine et orientale. Les séfarades ont généralement un niveau de vie plus faible que les ashkénazes en Israël. Ils ont également eu plus de difficultés pour accéder à une egalité dans la société israélienne et à s’intégrer au soi-disant « refuge » sioniste. On notera dans les années 70, la création des HaPanterim HaSh’horim (« panthères noires »), sur le modèle du groupe afro-américain des Black Panthers. Mouvement révolté et émeutier qui finira malheureusement par se faire acheter à coup de reformes et de subventions par les politiciens et la bourgeoisie ashkenaze israélienne.
[4] Udi a passé ses premières années dans une école mixte juive/arabe où on étudiait simultanément en hébreu et en arabe, avant de se retrouver dans cette école publique réputée. Il faut savoir que l’école publique en Israël a notamment pour fonction de préparer les jeunes au service militaire.
Source : http://www.non-fides.fr/?Israel-Pal...
http://www.europalestine.com

Gaza : A Londres devant Westminster (Photos)

Appel à l’embargo des ventes d’armes à Israël : « Arrêtez d’armer Israël »


ET CETTE NUIT PROJECTION SUR LE PARLEMENT BRITANNIQUE :

http://rt.com/uk/177320-palestine-f...
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com 

Quand un refuge devient une cible

Mohammed Omer
Depuis qu’une attaque israélienne a frappé une école des Nations Unies dans la nuit, les enfants de Gaza craignent d’aller dormir. Leurs parents savent à présent que les écoles et les hôpitaux, traditionnellement considérés comme des refuges, sont clairement devenus des cibles.
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Abu Shanab, 8 ans, reste profondément traumatisé par les bombardements - Photo : MEE/Mohammed Omer
GAZA - « Dans la nuit, je suis effrayé par les bombardements, les missiles et la pensée du sang des blessés dans la rue », dit Karam Abu Shanab, âgé de 8 ans.
« Je ne peux pas dormir la nuit, mon esprit est rempli de mauvaises images de bombes israéliennes, » dit-il à sa mère, qui affirme que ses trois autres enfants Saleh, Malak et Sjoud, sont tous incapables de dormir après avoir entendu la façon dont les enfants ont été bombardés dans leur sommeil dans les écoles de l’UNRWA dans Jabaliyia.
Karam est en train de prendre refuge dans l’école al-Rafdeen dans la ville de Gaza. Parmi les enfants, il y a de constantes discussions sur la façon dont l’école a été bombardée et comment les parents ne peuvent rien empêcher.
Il y a eu au moins 19 morts dans l’attaque du camp de réfugiés de Jabalyia et 200 autres ont été blessés. Israël a été accusé d’avoir violé les lois internationales et son attaque a été également condamné par l’ONU comme « une source de honte universelle ».
Les familles, comme Karam, sa mère et ses trois frères étaient abrités là, imaginant qu’il s’agissait d’un endroit sûr - mais personne n’est à l’abri.
« Tout le monde est une cible ici, mais où faut-il aller ? » Demande Umm Karam, tout en serrant ses enfants qui craignent le prochain raid aérien israélien. « Tous les jours », dit-elle à MEE, « je regarde mes enfants, et je les embrasse pour qu’ils se sentent sains et saufs. »
Il y a environ 10 jours, Karam Abu Shanab a perdu sa maison et tous ses effets personnels dans le bombardement de l’est de la ville de Gaza. À présent, l’école al-Rafedeen est le seul refuge qu’il lui reste. Sa maison était l’une des 747 maisons endommagées ou totalement détruites depuis que l’offensive d’Israël a commencé, il y a plus de 3 semaines.
Selon les Nations Unies, plus de 240 000 Palestiniens ont maintenant trouvé refuge dans les écoles gérées par l’ONU ou par les autorités de Gaza, dans des abris informels ou chez des parents et amis.
À l’intérieur des écoles de l’UNRWA, les réfugiés de Gaza ne se sentent pas en sécurité. Certains ont fui les écoles pour trouver un autre abri après qu’Israël ait attaqué la deuxième école des Nations Unies en l’espace d’une semaine, ce mercredi - une école de l’ONU qu’Israël savait être utilisée comme un abri pour les civils.
Selon les Nations Unies, cette attaque porte le nombre d’écoles attaquées et endommagées à au moins 133 installations, et 23 autres établissements de santé ont également été pris pour cible.
Umm Ahmed Suhawil, 54 ans, sait que les écoles sont ciblées. Elle a envisagé d’essayer de se réfugier dans un hôpital, mais ce n’est pas une option sûre car les hôpitaux ont également été directement visés par des tirs israéliens.
Jeudi matin, un obus d’artillerie israélien a frappé l’hôpital al-Aqsa à Deir el Balah, dans le centre de Gaza, blessant une infirmière. La semaine précédente, le même hôpital avait été touché par 10 obus de chars israéliens qui ont fait cinq morts et 70 blessés, a déclaré le Dr Khalil Khattab.
Certaines familles ont décidé de se séparer et d’aller dans différents abris en espérant que quand Israël attaquera à nouveau, au moins certains membres de la famille pourraient survivre.
En tant que mère et grand-mère, Suhawil prend soin de 17 enfants dans leur maison de famille à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza.
« J’ai dû quitter la maison lorsque les troupes israéliennes ont appelé, me disant que je devais évacuer la maison - ce que j’ai fait, en venant ici, » dit-elle en s’occupant de sous-vêtements d’enfants pour les faire sécher sur une fenêtre d’une salle de classe.
Elle ajoute qu’elle n’était pas immédiatement partie, jusqu’au moment où elle a vu ses voisins partir. « Heureusement, nous sommes partis parce que des obus de chars israéliens sont tombés comme la pluie quelques instants plus tard. »
Elle et sa famille n’ont guère eu le temps de rassembler les fournitures d’urgence. Ils sont partis avec seulement leurs vêtements sur le dos, ne sachant pas s’ils allaient jamais rentrer chez eux. Certains des enfants étaient pieds nus.
« Il était tôt le matin, j’ai traîné tout le monde en dehors du lit avec l’aide de mon fils et sa femme, » dit-elle, essayant de consoler sa fille, Fatima, âgée de 10 ans et qui pleure à nouveau au bruit d’un missile israélien explosant à proximité.
« Maintenant, les enfants craignent tout, tous les sons, même un claquement de porte les rend tendus, les fait crier et trembler et ils se tiennent fermement à moi », dit-elle, tout en posant ses mains sur celles de Fatima.
Suhwail décrit les moments d’horreur quand ils ont quitté la maison. Elle craignait de laisser derrière elle l’un des enfants ; elle a couru en arrière pour s’assurer que tous les enfants étaient toujours avec elle.
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Fatima ne veut pas connaître le même sort que ceux qui ont été tués dans le bombardement de l’école - Photo : MEE/Mohammed Omer
Quand Israël et le Hamas ont convenu d’un cessez-le feu humanitaire de 12 heures la semaine dernière, elle a couru à la maison pour prendre des vêtements de rechange - mais elle ne reconnaissait plus rien après le bombardement israélien.
« Ce n’était pas possible de dire quelle partie était la rue, et qu’est-ce qui avait été notre maison - jusqu’à ce que j’ai vu nos vêtements brûlés dans les décombres - aucun n’était plus utilisable, » dit Suhwail avec des larmes dans ses yeux.
Sa fille Fatima insiste pour dire à sa mère qu’elle ne voulait pas que son destin soit la même que les enfants qui ont été tués et blessés dans l’attentat de mercredi dans l’école de l’UNRWA. En larmes, elle demande : « Maman, partons d’ici, s’il te plaît ? »
Sa mère tente de la réconforter avec peu de succès - elle ne se sait pas où ils pourraient aller. Elle explique que Fatima a été très malade pendant plus d’une semaine à cause des bombardements constants et du fait de vivre dans une salle de classe bondée.
« La nuit, je crains les bombardements. Je ne peux pas dormir, j’ai mal au ventre et j’ai mal aux oreilles », dit l’enfant doucement alors qu’elle est à peine capable de parler sans douleur.
« Les roquettes et les bombes me font peur et je ressens de la douleur - le bourdonnement des chars me fait peur », ajoute Fatima.
Il y a dix jours, elle pouvait entendre les bruits de chars et des bulldozers, mais maintenant dans le nouvel l’abri, elle entend les F16, les drones et les bombardements par les chars et les navires de guerre.
Fatima avait demandé à sa mère de ramener son jouet préféré - une poupée-jeune mariée-, quand elle est retournée à sa maison détruite pour tenter de trouver des vêtements.
« Je veux rentrer à la maison, maman, et dormir dans ma chambre comme d’habitude avec mes sœurs et nous préparer le matin pour l’école », dit-elle.
Mais que Fatima le veuille ou non - c’est leur nouvelle réalité et c’est l’école Rafedeen qui est maintenant la maison pour la famille Suhawil. Mais quand l’école commencera à nouveau en septembre, les étudiants et les enseignants auront besoin de leurs salles de classe.
« Où allons-nous partir alors ? Je n’en ai aucune idée, » nous dit Suhwail, la maman de Fatima.
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* Mohammed Omer est un journaliste palestino-néerlandais renommé, basé à Gaza.
http://www.middleeasteye.net/news/w...
Traduction : Info-Palestine.eu

L'armée sioniste prend la poudre d'escampette !!!

IRIB - Selon la chaine 2 de l'armée israélienne, les autorités sionistes évoquent désorais un retrait unilatéral de la bande de Gaza qui interviendra dans les jours à venir. Samedi les soldats israéliens ont commencé à se retirer de Khanyouness et de Khazae tout en affirmant que les opérations militaires dans la bande de Gaza allaient toucher à sa fin! 
La décision proviendrait de la réunion du vendredi soir du cabinet sécuritaire qui a duré pendant 5 heures et qui s'est achevée sur la décision suivante: au cas où les tunnels sous terrains seraient éliminés et que le pouvoir de dissuasion de l'armée israélienne serait rétabli, le retrait unilatéral va commencer !! 
Un haut responsable de l'armée sionsite a annoncé aux médias israéliens que les opérations de destruction des tunnels localisés irait finir dans les 24 heures à venir . " Une fois la fin officielle des opérations annoncée, les troupes israéliennes se retireraient de leurs positions pour se replier à quelques centaines de mètres de la bande de Gaza . Une autre partie des troupes quitterait Gaza et se positionnerait à quelques centaines de mètres de cette enclave et ce afin d'être prête à passer à tout moment à l'offensive. Selon cette autorité de l'armée sioniste le retrait a déjà commencé. parallèlement à l'évacuation des soldats sionistes à Khan Youness, à Khazae , 
L'autorisation du retour des palestiniens chez eux a été émise. Tel Aviv avait annoncé dans l'après midi n'envoyer aucune délégation à Gaza pour discuter d'une trêve et que c'est à lui de décider d'un cessez le feu au bout d'un mois de combats. Les analystes politiques voient dans ce retrait unilatéral l'aveu d'impuissance de l'armée israélienne. Y aharonot, citant les autorités politiques sionistes, confie leur crainte de voir des centaines de soldats israéliens périr en cas de l'occupation de Gaza. 
Le bilan officiel des morts dans les rangs de l'armée israélienne est de 60 tués, sans précédent depuis la guerre de 2006 contre le Hezbollah. Les analystes remarquent aussi le "rétrécissement progressif" des "objectifs fixés par Israël pour son offensive militaire" : Israël avait annoncé d'abord le déùantèlement du Hamas comme son objectif pour y renoncer ensuite et le reùplacer par la destruction des tunnels . Or ces tunnels  creusés depuis Gaza jusqu"aux territoires occupés sont tactiquement impossibles à être détruits; ils ont servi depuis plus de 25 jours de voie de transit aux commandos palestiniens qui ont réalisé plusieurs succès militaires d'envergure en attaquant directement les soldats israéliens.

Gaza: le bilan grimpe à 1.654 morts au 25e jour de l'offensive israélienne

GAZA, 2 août (Xinhua) -- Le nombre de Palestiniens tués à Gaza depuis le début de l'offensive israélienne a grimpé à 1.654 samedi, des civils pour la plupart, a annoncé le ministère de la Santé à Gaza.
Plus de 8.900 blessés ont été recensés depuis le début de l'opération militaire israélienne, qui est entrée dans sa 25e journée samedi.
Deux-tiers des morts et des blessés sont des civils, parmi lesquels figurent des femmes, des enfants et des personnes âgées, a fait savoir Ashraf al-Qedra, un porte-parole du ministère.
Parmi les dernières victimes palestiniennes figuraient six membres d'une même famille, qui ont été tués samedi matin par une frappe aérienne israélienne sur leur maison dans la ville de Rafah (sud de Gaza), a rappelé le porte-parole.
Un homme de 54 ans a également été tué dans un raid aérien israélien qui a frappé une mosquée de la ville de Jabalia (nord de la bande de Gaza), a révélé M. Al-Qedra, avant d'ajouter que l'attaque a aussi fait 30 blessés, dont un bon nombre sont dans un état grave.
Selon le bilan officiel palestinien, plus de 400.000 Palestiniens, soit 25% de la population totale de la bande de Gaza, ont été déplacés à la suite de l'offensive israélienne. 

Encore trois Palestiniens assassinés en Cisjordanie dans les manifestations de soutien à Gaza

Al-Akhbar
Deux Palestiniens de plus ont encore été assassinés et des dizaines d’autres blessés par les forces d’occupation israéliennes, alors que des milliers de personnes manifestaient par solidarité avec la bande de Gaza dans toute la Cisjordanie occupée, c’est ce que rapportent différentes agence et militants ce vendredi.
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Devant la prison israélienne d’Ofer dans le village cisjordanien de Betunia, des manifestants palestiniens sont dispersés par les grenades lacrymogènes tirées par l’armée israélienne lors d’une manifestation de protestation contre l’attaque sanglante de Gaza - Photo : AFP - Abbas Momani
Oday Jabr, 19 ans, a été tué lors de manifestations dans la ville de Safa près de Ramallah.
Un autre Palestinien, qui doit encore être identifié, a été tué par balles à Hébron qui a connu l’une des plus grandes manifestations de la journée d’hier.
Plusieurs Palestiniens ont été blessés dans les manifestations en Cisjordanie, certains par des tirs à balles réelles qui sont rapportés devant la base militaire israélienne d’Ofer près de Ramallah.
Auparavant, Tamer Faraj Samour, 22 ans, avait été le premier Palestiniens tué par les Israéliens. Il a été abattu dans la ville de Deir al-Ghoosoun, au nord de la ville occupée de Tulkarem.
Des manifestations auraient également eu lieu dans d’autres zones comme Bethléem, Naplouse et ailleurs en Cisjordanie, selon les militants rendant compte sur les médias sociaux.
Le Hamas avait appelé à un « Jour de Colère » en Cisjordanie occupée pour dénoncer l’attaque sanglante que perpètre Israël contre la bande de Gaza assiégée.
Par ailleurs des centaines de personnes ont participé à une marche de protestation contre l’incursion militaire sur Gaza, scandant des mots d’ordre de solidarité.
Les chiffres publiés par l’agence humanitaire de l’ONU (OCHA) le week-end dernier montrent qu’avant vendredi dernier, 11 Palestiniens ont été tués et environ 600 blessés dans les affrontements depuis le 23 juillet, alors que des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue en solidarité avec Gaza, participant aux plus grandes manifestations depuis la deuxième Intifada.
1er août 2014 - al-Akhbar - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.al-akhbar.com/conten...
Traduction : Info-Palestine.eu

Un avion Apache visé, le Hamas pas au courant du soldat capturé

Israël a reconnu ce samedi vers midi que trois de ses soldats ont été blessés après avoir essuyé des tirs palestiniens depuis la frontère avec Gaza.
Par ailleurs, dans la région frontalière d’Ashkol, deux soldats ont été blessés par les éclats d’obus tirés depuis la Bande de Gaza. Ils ont été transportés à l’hôpital Soroka pour recevoir les soins.
Un hélicoptère Apache visé
Les brigades al-Moujahidine, branche armée du mouvement al-moujahidine, ont annoncé dans un communiqué avoir frappé un hélicoptère israélienne par un missile anti-aérien au sud de la Bande de Gaza vendredi soir.
« Les combattants vaillants de l’unité de la défense aérienne ont réussi à frapper un hélicoptère de type Apache par une roquette Sam-7 à l’est de la ville de Khan Younes », ont indiqué les brigades dans un communiqué.
Soldat capturé, version du Hamas
Les brigades du martyr Ezzedine el-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé ne pas être au courant de l’affaire du soldat israélien disparu à l’Est de Rafah, ni à l’endroit où il se trouve. Dans un communiqué, les brigades al-Qassam précisent avoir perdu le contact avec un groupe de combattants présents à l’une des embuscades lors d’une incursion de l’occupation à l’Est de Rafah.
« Nous constatons que tous les éléments du groupe sont tombés en martyre dans un bombardement israélien et peut-être que le soldat disparu serait parmi eux si le groupe avait bel et bien réussi à le capturer », indiquent le Hamas dans ce communiqué.
Et de poursuivre : « Vendredi à l’aube, les forces de l’occupation menaient une incursion de 2 km à l’Est de Rafah, profitant des informations sur un cessez-le-feu humanitaire. Nous estimons que des affrontements ont éclaté avec un de nos groupes qui guettaient les soldats. Les combats ont commencé vers 7h00 du matin, avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu présumé, alors que les avions israéliens ont bombardé les civils après 10h00 du matin, dans une transgression flagrante de l’accalmie, et ce, sous le prétexte de chercher le soldat disparu.
 Appel israélien au retour, le Hamas avertit
 Les factions de résistance palestinienne ont mis en garde contre les appels des autorités israéliennes lancés aux habitants du nord et du Sud de la Bande de Gaza pour rentrer chez eux. Les brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affiché leur suspicion face à ces appels sionistes, indiquant qu’il s’agirait d’une manœuvre israélienne pour les viser ensuite par les francs-tireurs ou les tirs de mortier dans les régions d’Abassane et de Khaza’a près de Khan Younes.
"Les habitants du nord de la bande de Gaza ont reçu un message leur indiquant qu'ils pouvaient retourner dans le secteur de Beit Lahiya", a indiqué un communiqué de l'armée sioniste.
Un général israélien, Yoav Mordakhay, a indiqué toutefois que les habitants de Beit Hanoun ne peuvent pas rentrer chez eux, appelant les habitants à ne pas s’approcher de la barrière de sécurité, et avertissant que les soldats allaient réagir à toute attaque, selon ses propres termes.
L’agence onusienne UNRWA a estimé à 250 mille personnes le nombre des déplacés palestiniens qui se sont réfugiés dans ses écoles et qui vivent dans des conditions difficiles.
Rafah, poursuite de bombardements
Les bombardements israéliens contre la ville de Rafah au sud de Gaza se sont poursuivis ce samedi. Le porte-parole du ministère palestinien de la santé Ashraf el-Qodra a dit que les cadres médicaux ont évacué des décombres les corps de 12 martyrs des quartiers Est de la ville de Rafah, et transporté 50 blessés aux hôpitaux. Mais les raids israéliens entravent l’évacuation de dizaines d’autres victimes.
El-Qodra a qualifié de « crime de guerre » ce qui se passe à Rafah, assurant que les chiffres sur le nombre de martyrs sont préliminaires. Plus de 150 palestiniens sont morts dans l’offensive contre Rafah depuis vendredi matin. 
L’hôpital Abou Youssef Najar, l’un des plus importants de la ville de Rafah, a été bombardé par l’artillerie israélienne. La direction de l’hôpital a dû l’évacuer complètement et refuser tout accueil de blessés par crainte de nouveaux raids.
Massacre contre une famille
Des sources médicales ont confirmé la mort de six Palestiniens d’une même famille suite au bombardement israélien de la maison Bahabsa à Rafah. Les corps de Souheib, Jomaa, Ahmad, et Fawaz el-Bahabsa ont été identifiés.
 Un citoyen est tombé en martyre et d’autres ont été blessés dans le bombardement d’une maison de la famille Salim dans la région de Qarara au nord de Khan Younes.
Les forces sionistes ont commis un massacre à Rafah et Nousseirat samedi après-midi, lorsqu’elles ont bombardé sans avertissement préalable la maison d’Abou Mahmoud Madi (ouest de Nousseirat).
Le père et trois de ses enfants sont tombés en martyre, et cinq palestiniens ont été blessés. Les martyrs sont : Youssef Madi (le propriétaire de la maison), et ses fils Hassan et Amine, ainsi que son enfant Abdel Rahmane.
 
Quatre citoyens ont par ailleurs trouvé la mort dans un raid israélien contre la maison d’Abou Taha à Rafah. Les martyrs sont : Saadiya Abou Taha (40 ans), Mohammad Abou Taha (27 ans), Youssef Abou Taha, Rezk Abou Taha (2 mois).
Dans le quartier Zaytoun à Gaza, deux Palestiniens Hamdi Mohammad Abdel Aziz Ayyad et son fils, le journaliste Shadi Hamdi Mohammad Ayyad ont péri dans le bombardement de chars israéliens près du marché de voitures au quartier Zaytoun au sud de Gaza.
Le site d’information Sky news, citant le ministère de la santé palestinienne, a souligné que 50 personnes sont tombées en martyre depuis les premières heures du matin, et que 300 autres ont été blessées dans les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza. Le nombre de blessés s’élève ainsi à plus de 9000 blessés depuis le 8 juillet. 
 source: alalam, almanar, Maannews, alray, pal24
http://www.almanar.com.lb

L'armée israélienne retire des soldats de la bande de Gaza

L'armée israélienne a retiré samedi une partie de ses soldats déployés dans la bande de Gaza, rapportent deux chaînes de télévision israéliennes.
L'armée avait auparavant déclaré qu'elle était sur le point d'achever son but principal, à savoir la destruction des tunnels souterrains creusés dans l'enclave palestinienne par les islamistes armés.
Les Forces israéliennes de défense ont préalablement informé les populations palestiniennes ayant fui les combats dans Beit Lahiya, dans le nord du territoire, qu'elles pouvaient regagner leurs foyers.
Selon le dernier bilan donné par les autorités médicales de Gaza, l'opération "Bordure protectrice", lancée par Israël le 8 juillet dernier et doublée d'une offensive terrestre le 17 juillet, a fait 1.669 morts côté palestinien, pour la plupart des civils.
Israël déplore pour la part 66 morts, 63 soldats et trois civils.

Sissi : le plan égyptien, une "réelle chance" pour mettre fin au conflit à Gaza

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a estimé samedi que le plan égyptien de cessez-le-feu représentait une "réelle chance" pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza, dévastée par 26 jours de guerre.
"L'initiative égyptienne est une réelle chance pour mettre fin à la crise et au bain de sang à Gaza", a dit M. Sissi alors qu'une délégation palestinienne est attendue ce samedi au Caire pour de nouvelles discussions en vue d'une trêve entre le Hamas et Israël.
"Le temps presse", a insisté M. Sissi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre italien Matteo Renzi. Le conflit à Gaza a déjà tué plus de 1.650 Palestiniens depuis le début de l'offensive israélienne le 8 juillet, tandis qu'Israël a perdu 63 soldats et trois civils.
L'initiative égyptienne, présentée quelques jours après le début de l'offensive israélienne, prévoyait un cessez-le-feu puis des négociations indirectes. Elle a été acceptée par Israël mais rejetée par le Hamas, qui exigeait avant tout cessez-le-feu la levée du blocus israélien, l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération par Israël de prisonniers.
Malgré l'échec vendredi d'une trêve humanitaire pourtant acceptée par les deux parties, Le Caire a assuré avoir maintenu son invitation aux délégations palestinienne et israélienne pour des négociations en vue d'un cessez-le-feu.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré vendredi qu'une délégation composée de membres de son mouvement, le Fatah, mais aussi du Hamas et du Jihad islamique se rendrait, "quelles que soient les circonstances", en Egypte samedi pour des discussions.
Cette délégation était attendue samedi dans la soirée.
Mais selon les médias israéliens, le cabinet de sécurité israélien a décidé samedi de ne pas envoyer de délégation au Caire dans l'immédiat.
Lors des précédents conflits à Gaza, l'Egypte avait joué les intermédiaires entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle l'enclave palestinienne.
Mais le Hamas a été interdit en Egypte après la destitution en juillet 2013 du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, ce qui complique la médiation.
"C'est la troisième fois qu'un bain de sang palestinien se produit" depuis 2008, a déploré M. Sissi.
"Nous devons mettre à profit ces circonstances difficiles pour mettre fin au conflit et favoriser une solution de règlement" de la question palestinienne, a-t-il ajouté.
M. Renzi a pour sa part exprimé son appui à l'initiative égyptienne et a appelé à la libération d'un soldat israélien disparu vendredi dans la bande de Gaza et probablement capturé.
Le sous-lieutenant Hadar Goldin, 23 ans, est porté disparu depuis vendredi dans le secteur de Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Aucune organisation n'a revendiqué d'enlèvement.
Dans le même temps, un responsable du ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé que l'Egypte avait déjà envoyé plus de 1.000 tonnes d'aide médicale et alimentaire à Gaza, à travers le poste-frontière de Rafah, ouvert pour raisons "humanitaires".
L'Egypte a aussi accueilli des Palestiniens blessés, qui sont actuellement soignés dans des hôpitaux locaux, a-t-il ajouté.

Gaza : Israël autorise des habitants du nord à rentrer chez eux

L'armée israélienne a autorisé samedi des habitants de Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, à rentrer chez eux, a-t-elle annoncé.
Cette autorisation est une possible indication que l'armée considère y avoir terminé sa mission, alors que des témoins ont dit à un journaliste de l'AFP avoir constaté un retrait israélien de villages proches de Khan Younès, dans le sud de l'enclave palestinienne.

USA : le Congrès approuve de nouveaux financements pour le système Iron Dome en Israël

Le Congrès américain a adopté tard vendredi soir le principe d'une aide de 225 millions de dollars pour le système de défense antimissile Iron Dome, utilisé actuellement par Israël pour intercepter les roquettes tirées à partir de la bande de Gaza.
La Chambre des représentants a adopté la mesure à une écrasante majorité, 395 votes pour et 8 contre, alors que le Sénat avait auparavant voté le texte à l'unanimité, juste avant de partir en vacances.
Il ne manque plus à présent que la signature de Barack Obama pour valider cette aide.
Les Etats-Unis ont dépensé au total depuis 2011, date de sa mise en service, 700 millions de dollars pour soutenir le développement du "Dôme de fer", destiné à contrer les projectiles de courte et moyenne portée (roquettes, obus d'artillerie) visant des zones habitées.
Au total, les Etats-Unis ont prévu de consacrer 30 milliards de dollars à l'aide militaire à Israël entre 2009 et 2018. En 2014, Israël a reçu 3,1 milliards de dollars d'aide militaire.

2 morts et plus de 100 blessés en Cisjordanie occupée

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Vendredi 1er août, 2 jeunes Palestiniens ont été tués par les soldats israéliens qui ont utilisé des balles réelles pour réprimer les manifestations organisées en solidarité avec Gaza, dans toute la Cisjordanie et Jérusalem Est occupés.
2 morts et plus de 100 blessés en Cisjordanie occupée
Vendredi après-midi, Odai Jabir, 19 ans, est mort après avoir reçu 3 balles réelles dans la poitrine, tirées par les soldats israéliens lors de leur attaque sur les manifestants, dans le village de Safa, à l’ouest de Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie . 15 civils ont également été blessés, dont 5 par des balles réelles, lors des violences qui ont eu lieu à Safa, ont rapporté des sources médicales.
Au checkpoint de Qalandia, qui sépare la ville de Jérusalem à Ramallah, les troupes israéliennes ont tiré sur les civils palestiniens qui manifestaient contre la guerre menée par Israël sur Gaza, blessant 12 personnes.
Photo
Repose en paix, jeune martyr Odai, notre chagrin et notre révolte t'accompagnent
Vendredi 1er juillet toujours, Tamer Samour, âgé de 22 ans, a été tué par des tirs à balles réelles des soldats israéliens, dans le village de Dier Al Ghisoon, situé près de la ville de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie . Samour s’était joint à une manifestation organisée en solidarité avec Gaza. La marche avait quitté le village et passait à proximité d’une colonie israélienne. Les troupes stationnées du côté de la colonie ont ouvert le feu sur les manifestants non armés, usant de balles réelles et tirant des gaz lacrymogènes contre eux, et ont tué Samour.
Pendant ce temps, en milieu de journée à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie , plus de 70 personnes ont été blessées, la plupart par des tirs à balles réelles, lors des attaques des forces israéliennes réprimant les manifestations.
Enfin, au moins 20 jeunes Palestiniens ont été blessés, dont 3 par des balles réelles, lors de la répression par les forces israéliennes de la manifestation organisée à Bethleem, dans le sud de la Cisjordanie .
Photo
AlKhalil/Hébron, vendredi 1er août
Source : IMEMC
Traduction : CR pour ISM

Plus que jamais il faut soutenir la résistance courageuse du peuple palestinien !

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Prise de parole du Comité Action Palestine au rassemblement de soutien à la résistance du peuple palestinien (Bordeaux, mercredi 30 juillet 2014)
Rien ne semble pouvoir arrêter la barbarie sioniste. Israël dit vouloir aller jusqu'au bout de son entreprise, c'est-à-dire qu'il veut massacrer le peuple palestinien comme bon lui semble et aussi longtemps qu'il le souhaite. Il veut mettre à genoux la résistance pour pouvoir sereinement poursuivre à coloniser la Palestine.
Plus que jamais il faut soutenir la résistance courageuse du peuple palestinien !
Il est vrai que peu de monde s'y oppose. Les pseudo-agitations des États-Unis, de l'Égypte, des États arabes, le silence total de l'Union Européenne, les timides prises de parole des États occidentaux, tout cela n'est que de la poudre aux yeux. De fait, tout le monde est complice du génocide des Palestiniens. Dans les journaux, ce qui se passe en Palestine n'est plus en première page depuis bien longtemps. Il n'y a là rien de bien nouveau.
On peut se sentir désespéré et considérer que nous assistons en direct à la lente et sûre disparition d'un peuple. Le nombre encore impressionnant de victimes peut le laisser croire. Pourtant, le peuple palestinien est en train de vivre une étape supplémentaire et cruciale de son long processus révolutionnaire qui vise à le débarrasser de l'oppression du colonialisme sioniste. Les mouvements de libération sont toujours lents et douloureux. Pour 1 soldat français tué en Indochine, 10 Vietnamiens mouraient. Pour 1 soldat français tué en Algérie, 30 Algériens tombaient. Les forces étaient déjà disproportionnées. Cependant, et le Vietnam et l'Algérie sont devenues indépendants. Face à la résistance des peuples et à leur volonté farouche de s'affranchir du joug colonial, le colon finit toujours par perdre et rentrer chez lui. Une fois qu'il est en marche, le processus d'émancipation ne peut être arrêté, quel que soit le nombre des victimes.
En Palestine aujourd'hui, la disproportion des forces et du nombre de martyrs ne doit pas laisser croire qu'il pourrait en être autrement. La résistance a déjà montré par le passé qu'elle pouvait se réorganiser et reprendre la lutte. En 2010 il y avait déjà eu plus de 1500 martyrs. Quel que soit le chiffre atteint en 2014, les Palestiniens ne se résoudront jamais à accepter le colonialisme juif qui vole leur terre et massacre leurs enfants.
Voilà pourquoi plus que jamais il faut soutenir cette résistance courageuse du peuple palestinien. Appeler actuellement à la paix entre Israéliens et Palestiniens est au mieux un contresens historique, au pire une complicité déguisée. C'est mettre sur le même plan les sionistes et les Palestiniens, l'agresseur et l'agressé, le colonisateur et le colonisé. Les Palestiniens sont et ont toujours été les victimes de la guerre des sionistes. Il n'y aura de paix que lorsque la Palestine, toute la Palestine sera indépendante. C'est trahir les martyrs que de parler de paix alors que les Palestiniens sont sous un déluge de feu. Et seuls les Palestiniens décideront de ce qu'ils veulent faire de leur État lorsqu'ils seront libres. Tenir un autre discours, c'est parler à la place des Palestiniens, c'est ne pas respecter leur lutte de libération. C'est enfin rester dans une forme de discours colonial et c'est en définitive ne pas se démarquer de celui de Manuel Valls ou de François Hollande.
C'est pourquoi le Comité Action Palestine choisit de se faire l'écho sur Bordeaux des choix politiques de la résistance. Seul compte le soutien inconditionnel à la résistance armée du peuple palestinien pour la libération de toute la Palestine.

Palestine vivra !
Palestine vaincra !


COMITE ACTION PALESTINE
BP 30053
33015 BORDEAUX
facebook : capfalestine

L'aviation israélienne bombarde le campus de l'Université islamique à Gaza

L'aviation de guerre israélienne a bombardé le campus de l'Université Islamique dans la ville de Gaza, en détruisant l'un des bâtiments centraux dans l'Université, le samedi 2/8 à l'aube.
Des sources palestiniennes ont déclaré que des avions israéliens de type "F-16" ont lancé à l'aube d'aujourd'hui un certain nombre de missiles vers le bâtiment d'Abdul-Aziz al-Louhaidan à l'Université islamique à Gaza qui est composé de 5 étages et consacré pour les étudiantes, ce qui a conduit à la destruction d'un grande partie du bâtiment.
L'Université islamique a été bombardée pendant la première guerre dans la Bande de Gaza en 2009, ce qui a abouti à la destruction d'un grand nombre de bâtiments.
L'Université islamique est une grande institution académique dans la Bande de Gaza et comprend environ 70 000 étudiants.

Le Hamas accuse l'occupation de crimes de guerres empêchant le transfert des blessés aux hôpitaux

Le Hamas a accusé l’occupation d'avoir commis des crimes de guerre en empêchant le transfert des blessés vers les hôpitaux.
Le porte-parole du mouvement, Dr. Sami Abou Zouhri, a déclaré aujourd’hui (2/8) dans un communiqué de presse, dont une copie a été reçue par le « Centre Palestinien d’Information », que son mouvement accuse la "Croix-Rouge" de ne pas s'acquitter de ses responsabilités concernant le transfert des personnes blessées et l’exposition de la politique de l'occupation qui cause la mort de plusieurs citoyens chaque jour.

3 jeunes palestiniens arrêtés par l’occupation au camp de Jalazoun dans le nord de Ramallah

Les forces d'occupation sionistes ont arrêté à l'aube d’aujourd’hui (2-8) trois palestiniens après la prise d’assaut des maisons dans le camp de réfugiés de Jalazoun, au nord de Ramallah, et les ont emmenés vers une destination inconnue.
Selon des témoins oculaires et des sources locales palestiniennes à "Quds Press", les forces d'occupation ont pris d'assaut le camp de Jalazoun et ont pillé les maisons avant d’arrêter Ihab Alian, Thaer Samadeh et Noor Alian.
Les sources ont souligné que les forces d'occupation israéliennes ont enquêté sur le terrain avec ces trois jeunes hommes, les ont emmenés dans des véhicules militaires appartenant à l'armée israélienne et se sont ensuite retirées du camp.

L’occupation a exécuté des citoyens à l'est de Rafah

Des témoins et des résidents ont révélé que les forces d'occupation ont exécuté un grand nombre de citoyens à l'est de Rafah dans le sud de la bande de Gaza.
Les témoins ont déclaré à « Quds Press » qu’après les bombardements effectués par l’occupation hier, les citoyens qui sont restés vivants ont été exécutés par des balles tirées directement dans leurs têtes par l’armée d’occupation. 
Des sources médicales palestiniennes ont confirmé que suite à la récupération des cadavres à l'est de Rafah, il s’est avéré que la majorité d’entre eux a été tuée par des balles dans la tête et non pas dans les bombardements. 
La bande de Gaza est exposée depuis lundi (7-7) à une grande opération militaire menée par l’armée israélienne. Des milliers de raids aériens, terrestres et maritimes ont été lancés, 1660 palestiniens ont été tués, des milliers d’autres ont été blessés, des centaines de maisons ont été détruites et d’horribles massacres ont été commis.

L’occupation reconnaît la blessure d’un de ses soldats à Gaza

Cet après-midi, un soldat sioniste a été blessé par un tireur d’élite palestinien dans le nord de la bande de Gaza, selon ce que l'armée israélienne a admis.
Les "Brigades Al-Qassam" ont annoncé avoir tiré ce matin sur un soldat sioniste à l'est de la ville de Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza. 
Elles ont également annoncé avoir bombardé des masses militaires à l’est du quartier al-Tofeh et al-Zeytoun à l’Est de Gaza et à Sofa à l'est de Rafah par des dizaines d'obus. 
« Saraya al-Quds » ont aussi annoncé aujourd’hui avoir bombardé la ville d’Ashdod par des missiles de type "Grad". 
Les sites "Zakim", "Erez", "Kamira" et la colonie de Sderot ont également été ciblés par 11 roquettes de type "107" et deux obus de mortier.