lundi 26 avril 2010

La France ménage le Mossad


Pas de vagues. Trois mois après l’assassinat d’un responsable du Hamas à Dubaï par les services israéliens, Paris se hâte toujours aussi lentement de réagir. Et ce, malgré l’utilisation frauduleuse de plusieurs passeports français par les agents du Mossad pour éliminer Mahmoud Abdel Raouf al-Mabhouh, le 19 janvier dans sa chambre d’hôtel à Dubaï.
Alors qu’en réaction à la falsification de passeports britanniques, Londres a expulsé un espion israélien en poste dans le Royaume Uni, Paris, de son côté, n’a convoqué que le chargé d’affaires israélien en France. « On attend les résultats de l’enquête à Dubaï », répète-t-on au Quai d’Orsay.
Le 12 mars, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire « pour faux et usage de faux », après que le ministère de la Justice ait été saisi par les autorités des Emirats arabes unis. Mais l’enquête a été confiée à un obscur service de la Police judiciaire : la « Brigade de répression de la délinquance astucieuse » (BRDA), qui n’a aucune expérience en matière de lutte antiterroriste, et encore moins dans le renseignement.
« Elle ne compte que quelques pauvres fonctionnaires », sourit un ancien diplomate à Jérusalem. « Ce n’est pas avec un tel outil que l’on va connaître la vérité », regrette-t-il.
Spécialisée dans la délinquance « en col blanc », la BRDA a son siège au "Château des rentiers" dans le XIIIè arrondissement de la capitale, d’où son surnom de « Château des rentiers ». De quoi rassurer les agents du Mossad…

Paix au proche-Orient : Jamais sans les réfugiés, avertit la Ligue arabe

Edition du 26 avril 2010
La Ligue arabe a affirmé l’impossibilité d’évoquer une quelconque solution politique ne garantissant pas la fin des souffrances des réfugiés sur la base de l’initiative de paix arabe.


La question des réfugiés « est la pierre angulaire du processus de paix en plus de l’instauration de deux Etats. Toute tentative d’Israël de passer outre cette question est vouée à l’échec », a indiqué, hier, le secrétaire général adjoint aux affaires palestiniennes et des territoires arabes occupés de la Ligue arabe, Mohamed Sbih, avant son départ pour Damas pour représenter la Ligue arabe à une conférence consacrée à la question des réfugiés palestiniens. Le responsable a déclaré que les tentatives d’Israël de nier ces droits inaliénables et internationalement reconnus constituaient « un report de cette question aux années à venir qui rendra la solution des deux Etats impossible ».
M. Sbih a en outre souligné que l’organisation panarabe s’attachait à la résolution 194 considérée comme « contraignante » pour toutes les parties comme base de règlement de cette question, précisant que la question des réfugiés est une question de « principe » pour la Ligue arabe. « Les droits inaliénables » sera le thème principal de la conférence de Damas, a déclaré M. Sbih ainsi que l’examen des facilités accordées par les pays d’accueil aux réfugiés palestiniens. La politique israélienne d’expulsion et les dangers du décret militaire 1650 portant l’expulsion de milliers de citoyens palestiniens de la Cisjordanie seront débattus lors de cette conférence à laquelle prennent part les pays arabes, les parties concernées par la question des réfugiés ainsi que l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Le conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel a chargé, lors de sa 133e session tenue le 3 mars, le groupe arabe à New York de solliciter l’ONU pour l’envoi d’une mission chargée d’enquêter sur les biens et les terres des réfugiés palestiniens dans les territoires palestiniens de 1948, rappelle-t-on. Lors du 60e anniversaire de sa création, l’UNRWA avait souligné la nécessité de faire de la question des réfugiés « un point central dans les efforts de paix », indiquant que l’expulsion et la spoliation de tout un peuple ont fait échouer cet objectif pendant 60 ans.
Par R. I.

Alerte à une catastrophe humaine après la fermeture du passage de Rafah

25/04/2010  
Le Bureau des passages et frontières du gouvernement palestinien a mis en garde contre une catastrophe humaine qui va frapper la Bande de Gaza à cause de la poursuite  de la fermeture du passage de Rafah.  Dans un communiqué publié Samedi, le Bureau a déclaré qu'il a contacté plusieurs instances internationales comme l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge pour leur demander d'intevenir en vue de faciliter le passage des malades.
Il a appelé le gouvernement égyptien à prendre en consudération les cas humains lors des désaccords politiques, en affirmant que le déplacement des malades représente une priorité principale, notamment ceux qui ne peuvent pas attendre à cause de la détérioration de leur état de santé.
A noter que les autorités égyptiennes ont fermé le passage depuis  mi-juin 2007, renforçant le blocus sioniste très sévère imposé injustement contre la Bande de Gaza depuis plus de quatre années.

Provocation à AlQuds: des Israéliens défilent dans un quartier arabe

25/04/2010  
Quelques dizaines de militants juifs  d'extrême-droite ont défilé dimanche dans le quartier arabe de Silwan, à Jérusalem-Est occupée, sous haute protection policière, pour "affirmer la souveraineté juive sur toute la ville", selon un journaliste de l'AFP. 
 "Nous sommes venus dire à Obama et à (l'envoyé spécial américain) George Mitchell que Jérusalem appartient au peuple juif et non aux Arabes", a déclaré Itamar Ben Gvir, l'un des organisateurs de cette marche, qui s'est déroulée sans incident. 
 En marge du défilé, dans un autre secteur de Silwan, quelques incidents ont éclaté après le départ des manifestants entre jeunes Palestiniens lançant des pierres et les forces de sécurité israéliennes, sans faire de blessé.
Protégés par des centaines de policiers, les manifestants, tenant des drapeaux israéliens, ont scandé des slogans nationalistes tandis que les habitants palestiniens de Silwan, protestaient bruyamment, frappant sur des casseroles et agitant les couleurs palestiniennes.

De Neptune à Gaza

lundi 26 avril 2010 - 06h:47
Ramzy Baroud
The Palestine Chronicle
Parfois, ce n’est pas qui vous êtes mais où vous êtes qui façonne votre identité, vos convictions morales, votre détermination, vos priorités dans la vie et finalement, qui vous allez devenir.
Dans des passages d’un discours préparé pour la conférence du souvenir d’Hetherington, Ramzy Baroud plaide pour une histoire du peuple, par le peuple et pour le peuple.
(JPG)
Je m’appelle Ramzy Baroud, et je suis de Neptune.
« Soit vous répétez les mêmes doctrines conventionnelles que tout le monde ressasse, soit vous dites quelque chose de vrai, et ce sera comme si cela venait de Neptune »
Noam Chomsky
Je m’appelle Ramzy Baroud, et je suis de Neptune.
En fait, je suis Palestinien, de Gaza. Et je suis Palestinien d’ailleurs aussi, d’endroits qui n’existent plus.
Parfois, ce n’est pas qui vous êtes mais où vous êtes qui façonne votre identité, vos convictions morales, votre détermination, vos priorités dans la vie et finalement, qui vous allez devenir.
Nous, Palestiniens, sommes maudits à bien des égards, mais bénis à d’autres. Nous vivons dans un état constant de dépossession physique et de perplexité spatiale. Nous savons où est le lieu qui nous appartient, physiquement et territorialement, mais en fait nous ne pouvons pas y être. Des autorités ont décidé que notre place n’était pas là où nous avions toujours été, sur le lieu auquel nous avons toujours été identifiés. C’est la malédiction : le sentiment d’un manque et d’une recherche constante d’un lieu. Mais cette malédiction représente en même temps l’essence même de notre bénédiction : la recherche d’une signification, d’une valeur, d’un sentiment, d’un but.
Il ne s’agit pas d’une recherche philosophique ou pour un argument. Il ne s’agit pas d’un dilemme idéaliste à débattre ou à se quereller avec des intellectuels. Il s’agit d’un désir ardent et d’une recherche presque naturels qui sans cesse ont été manifestés par les Gazaouis ordinaires, et par les Palestiniens où qu’ils soient.
Dans mon camp de réfugiés, à Gaza, nous discutions de la vie et de la mort, de l’espoir et de la dépossession, de la religion, de la moralité et de la poésie. Nous discutions de ces choses aux coins de la rue, des minutes volées par les couvre-feux militaires, avant qu’Israël n’ait rappelé ses chars d’assaut, comme c’était souvent le cas pour faire des descentes dans nos quartiers. Alors, nous nous dispersions dans tous les sens, certains jetaient des pierres sur les soldats envahisseurs, pour en revenir finalement à nos discussions sur les questions apparemment urgentes, à notre portée.
Cela me ramène à mon propos sur la relation entre là d’où vous venez et votre identité : je suis un réfugié, et je suis un paysan. Je suis un réfugié parce que ma famille a été déplacée, avec environ 800 000 Palestiniens, pour qu’il y ait de la place pour l’Etat d’Israël, en 1947-48. Ma famille, à l’instar de centaines de milliers d’autres, s’est retrouvée dans un camp de réfugiés, dans la bande de Gaza, et ils y vivent tous depuis lors.
Je suis un paysan parce que, comme l’immense majorité des réfugiés palestiniens, ma famille vivait pauvrement dans la Palestine profonde, avant que l’Etat d’Israël ne s’y établisse. Ma famille possédait un peu de terre et nous travaillions dur pour survivre. Mais nous étions toujours satisfaits car nous avions la force d’appui qui nous situait dans le temps et dans l’espace. Nous étions des paysans, mais nous vivions sur une terre qui était la nôtre. Et cela aussi nous donnait la possibilité d’un avenir.
Quand nous sommes devenus des réfugiés, la nature de notre existence a changé presque entièrement. Notre relation à notre terre a pris des manifestations et des significations nouvelles. Ce n’était plus une terre faite de notre boue, notre eau, nos récoltes. La question était devenue beaucoup plus complexe. Déplacés hors de notre terre, nous avons recherché de façon créative le moyen de garder notre lien avec elle. La boue et l’eau sont devenues de merveilleux souvenirs. La saison des récoltes s’est faite chanson. Et les oliviers ont fait monter les larmes et une poésie sans fin.
En même temps, je supportais mal d’être un réfugié. J’ai toujours soutenu que je n’en étais pas un. Quand j’étais en classe à l’école des Nations unies à Gaza, je sautais le déjeuner pour protester contre mon statut. Je savais que je venais de quelque part - d’un village qui s’appelait Beit Daras. Il a été rayé de la carte, c’est vrai, mais cela importait peu pour moi car il continuait à vivre en moi. Il n’y avait pas de centres d’alimentation dans mon village, ni de pain sec et ni d’agents rigides des Nations unies pour lesquels je n’étais qu’un numéro.
Mais au moment de quitter le camp de réfugiés, je décidai d’adopter mon identité, à la fois comme réfugié et comme paysan.
Seulement cela pouvait me ramener d’où je venais. J’avais besoin de m’identifier à mon peuple du camp, et à mon village de Palestine parce c’est là qu’était vraiment ma place. En reconstituant mon existence, je me dépouillai des attaches temporaires et redevenais celui que j’étais, que j’avais été toute ma vie, juste un Palestinien de Palestine. Pas une Palestine telle que racontée dans les poésies, mais une vraie Palestine - de boue, d’eau, de récoltes, d’oliviers, et d’êtres humains.
Mais entre le « alors » et le « maintenant » - le village de mes origines de Beit Daras et le camp de réfugiés à Gaza - il y a eu beaucoup de guerres, beaucoup de massacres, et tant de douleurs, de disparitions et dépossessions. Notre tragédie s’est empirée bien au-delà de l’entendement. Plus notre situation se détériorait, plus notre sens de la mémoire s’aiguisait. Notre relation à la langue aussi se renforçait car elle aidait à exprimer ce qui ne pouvait être transmis en termes simples.
Le journalisme pour moi n’a jamais été une question de phrases habilement tournées. Et pas davantage une mission. L’écriture est le flux naturel des choses : elle vous fait vous exprimer dans la recherche d’une signification ; elle vous motive quand le poids écrasant de la réalité vous démoralise ; vous défend dans les moments où vous êtes le plus fragile ; vous tient debout quand votre ennemi est fermement décidé à vous rejeter dans le néant et quand vous mourrez, comme le caricaturiste palestinien assassiné, Naji Al-Ali, l’a écrit autrefois, « Tels des arbres, [vous] mourrez debout ».
J’ai trouvé étrange que les acteurs les plus importants qui faisaient l’histoire et la réalité palestiniennes étaient les moins discutés et les moins compris, et je décidai alors de m’essayer un peu à l’histoire, avec des récits, avec le journalisme. J’ai pensé, que se passerait-il si je parlais de la Nakba, des guerres, des camps de réfugiés, des sièges et des famines et de tout le reste, sous un angle entièrement différent ? Pas de graphiques. Pas de chiffres. Ne pas être tributaire des historiens israéliens pour la reconnaissance du bien fondé de mes propres récits. Que se passerait-il si des noms comme Ben Gourion, Yigal Allon, Peres, Shamir, Sadat, Kissinger, et tous les autres, se trouvaient mêlés, voire opposés, à d’autres noms : Ali, Mohammed, Abu Ashraf, Zarefah, Mariam, Zeinab, Suma, Umm Khallil, Um Ibrahim et d’autres encore ?
Sur les derniers de ces noms, ne vous embêtez pas avec Google : vous ne les trouverez par aucun moteur de recherche, dans aucune bibliothèque. Mais, encore une fois, la chose étrange c’est que ces personnes méconnues ont formé et construit l’histoire. Elles ont imposé le lien qu’elles avaient avec l’histoire sur le présent, et elles détermineront très certainement le cours de l’avenir. Elles se dressent devant la tentative des élites à se faire les décideurs ultimes de ce qu’est, et doit être, la « réalité ».
Sans les Mohammed et les Zarefah, sans mes parents, il n’y aurait aucune histoire à raconter, aucun combat, aucune résistance, aucun espoir et aucune poésie. C’est dans leur langue - la langue des paysans et des réfugiés - que nous pouvons trouver quelque espoir dans la découverte de qui nous sommes, d’où nous venons, et finalement, de ce que nous allons devenir.

(JPG) Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est chroniqueur syndiqué international, et rédacteur en chef de PalestineChronicle.com. Son dernier livre est : Mon père était un combattant de la liberté : l’histoire indicible de Gaza (Pluto Press, Londres), actuellement disponible sur Amazon.com
24 avril 2010 - Ramzy Baroud - Palestine Chronicle - traduction : JPP
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8600

Le retour d’une économie-casino ?

publié le dimanche 25 avril 2010
Julien Salingue

 
Quiconque se rend aujourd’hui à Ramallah est frappé par la quantité d’immeubles en construction.
L’immobilier est en plein boom, et les prix s’envolent : la valeur du mètre carré a triplé depuis 2008 ; le secteur de la construction a progressé de 22 % en 2009. C’est l’un des domaines, avec les emplois de service (+ 11 %), qui tirent le plus une croissance déséquilibrée. Les 7 % de croissance annoncés en 2009 dissimulent en effet de fortes disparités : ainsi, la proportion de salariés employés dans l’agriculture a chuté de 12 % l’année dernière. La plupart des projets immobiliers sont financés par de riches Palestiniens de la diaspora ou par des investisseurs étrangers qui misent notamment sur l’émergence d’une classe moyenne palestinienne et sur l’extension des activités touristiques (un hôtel 5 étoiles va bientôt ouvrir à Ramallah). C’est une forme d’« économie-casino » : les investisseurs ne sont pas préoccupés par un développement réel, local et à long terme ; ils espèrent remporter rapidement beaucoup plus que leur mise, mais les risques de tout perdre sont très élevés.
L’ensemble est en effet conditionné à une improbable stabilisation de la situation politique. Dans le cas inverse, comme on l’a vu ces dernières années, les pays donateurs peuvent à tout moment suspendre leurs aides (qui permettent de payer les fonctionnaires), et Israël peut, du jour au lendemain, boucler les zones palestiniennes et paralyser l’économie. Le Bureau central palestinien des statistiques prévoit ainsi deux scénarios pour 2010, selon les évolutions politiques : un scénario optimiste, avec un PNB augmentant de 8 % ; un scénario pessimiste, avec une chute de 6 %. Faites vos jeux !
Le parallèle avec la fin des années 1990 est frappant. L’économiste Adel Samara écrivait à l’époque : « Les nouveaux buildings, les centres commerciaux et les restaurants de luxe de Ramallah et d’autres villes de Cisjordanie […] [correspondent] aux besoins et aux demandes des touristes, des businessmen, des managers d’ONG, des officiels de l’Autorité… La majorité de la population n’a rien à voir avec ce prétendu développement. » Quelques mois plus tard, la population palestinienne se soulevait, et le casino fermait.

Droit à l’éducation ou droit à un futur pour les jeunes Palestiniens ?

publié le dimanche 25 avril 2010
Luce Ricard

 
Les Palestiniens sont privés de droits parmi les plus basiques dont le droit à l’éducation.
L’occupation israélienne en Palestine constitue un obstacle évident au développement de la Cisjordanie, nul ne l’ignore. Les check-points sont un frein à la libre circulation des personnes et notamment des travailleurs et une entrave à la circulation des biens et marchandises, portant un coup au commerce dans la région. Les Palestiniens sont privés de droits parmi les plus basiques, nous le savons également. Cependant, il est un droit souvent bafoué dont on ne parle que très peu : le droit à l’éducation.
L’article 13C de la Convention Internationale sur les Droits sociaux, économiques et culturels de 1966 stipule que "l’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés (..)". Or, c’est un devoir que l’Autorité Palestinienne ne peut honorer. Les étudiants comme le corps enseignant sont parfois incarcérés et sont massivement victimes de restrictions de circulation. En effet, ces derniers doivent pour la plupart quotidiennement franchir des check-points pour se rendre à l’université, check-points dont on sait que le passage n’est pas une évidence. En plus des problèmes liés à l’assiduité, étudiants et enseignants sont régulièrement victimes d’abus physiques et psychologiques lors de leurs trajets. Si ce stress pèse sur leur capacité à mener à bien leurs études, il pousse certains étudiants à tout bonnement y mettre un terme.
Si cette conséquence de l’occupation est dramatique et ne constitue pas seulement une violation de droits individuels c’est parce que l’éducation constitue la base du développement d’une société équilibrée et plus particulièrement d’une élite et d’une classe moyenne, clefs des régimes démocratiques. Les répercussions de la situation actuelle se feront sentir tant sur le court que sur le long terme. Faire obstacle au droit à l’éducation en Palestine revient à compromettre les chances pour les Palestiniens de parvenir à une société et un Etat cohérents et consolidés. Empêcher étudiants, enseignants et chercheurs de mener la carrière qu’ils entendent condamne tout simplement la Palestine à un futur aussi peu prometteur que la situation actuelle. En outre, cette question concerne pas moins de185 000 Palestiniens qui étudient actuellement dans le supérieur (4,9 % de la population), les Territoires palestiniens comptant douze universités : neuf en Cisjordanie et trois dans la bande de Gaza ainsi que trente instituts technologiques, communautaires et universitaires.
Face à ce constat, la chaire UNESCO sur les Droits de l’Homme et la Démocratie de l’Université An-Najah de Naplouse [1], en partenariat avec l’Université de Birzeit, a lancé en 2004 une Campagne pour le droit à l’éducation afin de générer une prise de conscience de cette violation sur la scène internationale. Les responsables de la campagne rassemblent les témoignages d’étudiants, publient des articles académiques, soutiennent les initiatives étudiantes pour la promotion et la conscience d’un droit à l’éducation en Palestine et coopèrent avec les institutions et organisations locales et internationales. L’urgence est aujourd’hui la reconnaissance et la protection de ce droit à l’éducation en Palestine et la formation de la génération qui sera bientôt à la tête de l’Autorité Palestinienne.
Pour en savoir plus sur les universités en Palestine, consultez le site du consulat général de France à Jérusalem.
[1] La Chaire UNESCO sur les Droits de l’Homme et la Démocratie , créée lors d’un accord entre le Directeur Général de l’UNESCO et le Président de l’Université An-Najah de Naplouse en juin 1997, a pour objectif la promotion d’un système de recherche, d’information et de documentation intégré dans le domaine des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Palestine au sein de l’Université et plus largement une meilleure visibilité des activités liées aux Droits de l’Homme au sein de la société palestinienne.
publié par l’Institut Medea le 23/4/2010

Abbas demande à Obama d’imposer une solution au Proche-Orient

Le président palestinien a appelé l’administration américaine à imposer une solution permettant la création d’un Etat palestinien indépendant.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé, le samedi 24 avril, l’administration américaine à imposer une solution au Proche-Orient permettant la création d’un Etat palestinien indépendant.
Ces propos, prononcés lors d’un discours devant les membres du Fatah, à Ramallah, interviennent alors que l’émissaire américain George Mitchell effectue une nouvelle visite dans la région afin de relancer le processus de paix.
"Il est de votre devoir de prendre des mesures"
Le représentant américain au Proche-Orient a rappelé vendredi que le président Barack Obama était déterminé à faire émerger une solution au conflit régional "bientôt", et non "dans un futur vague et distant".
"M. le président et membres de l’administration américaine, puisque vous croyez (en la création d’un Etat palestinien), il est de votre devoir de prendre des mesures pour parvenir à une solution et imposer cette solution", a déclaré Mahmoud Abbas.
"Nous avons demandé plus d’une fois (à l’administration américaine) : Imposez une solution."
Un accord de paix final pour bientôt ?
Selon des médias, Barack Obama étudierait, actuellement, la possibilité de faire une proposition qui dessinerait les contours d’un accord de paix final. Cependant, une telle décision susciterait certainement l’opposition d’Israël, qui insiste sur la tenue de négociations pour trouver une solution au conflit.
La visite de l’émissaire de la Maison blanche intervient alors que les relations entre Américains et Israéliens se sont tendues à la suite des activités de colonisation de l’Etat juif en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Le président palestinien refuse de reprendre les négociations suspendues en décembre 2008 tant que toutes les constructions ne seront pas suspendues dans les colonies, ce que Benyamin Netanyahou présente comme une tentative d’éviter les discussions de paix.
George Mitchell tente d’obtenir du Premier ministre israélien des mesures d’établissement de la confiance réclamées par Barack Obama pour faciliter l’ouverture de "discussions de proximité", dans l’espoir qu’elles débouchent ultérieurement sur des négociations directes entre les deux parties.
Un blocage de la frange ultra-orthodoxe israélienne
Il doit rencontrer à nouveau dimanche le dirigeant israélien, qui vient de proposer, selon le Haaretz, la création d’un Etat palestinien doté de frontières provisoires.
Les suggestions du président américain ont été remises il y a un mois à Benyamin Netanyahou lors d’une rencontre discrète à la Maison blanche. Les Israéliens n’y ont, pour l’instant, pas officiellement répondu.
Benyamin Netanyahou cherche à dissiper les tensions apparues ces dernières semaines avec Washington, sans céder de terrain sur le sujet des colonies. La frange ultra-orthodoxe de son gouvernement de coalition ne veut pas entendre parler de concessions aux Palestiniens et aux Américains qui demandent un gel de ces activités de peuplement.
George Mitchell a visité la région une douzaine de fois durant l’année écoulée, sans parvenir à une sortie d’impasse dans les négociations de paix interrompues par l’intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza en décembre 2008.

L’économie du mur : un marché en pleine expansion ?

publié le dimanche 25 avril 2010
entretien vidéo avec Julien Saada

 
Julien Saada, Coordinateur de l’Observatoire Moyen-Orient à la Chaire Raoul-Dandurand (UQAM), Doctorant en sciences politiques, diplômé de l’ISRIS, répond aux questions de l’Iris :
-  Quel est l’impact économique suscité par la construction des murs aujourd’hui ?
-  Face à la multiplication des constructions, quelle est la tendance de cette économie à l’échelle mondiale ?
-  Quels sont les effets secondaires de ce phénomène ?

Eyad Burnat, tête du Comité Populaire de Bil'in et leçon d'espoir

Ecrit par Monique Poupon
25/04/2010 
A l'occasion de la cinquième conférence annuelle de la résistance populaire qui a eu lieu du 21 au 23 avril à Bil'in, village près de Ramallah connu pour sa manifestation hebdomadaire, voici l'interview de Eyad Burnat, tête du Comité Populaire du village.
Quand vous est venue l'idée de cet évènement annuel?
L'idée m'est venue bien avant cinq années! Au départ, nous voulions attirer plus d'internationaux pour soutenir la résistance populaire à Bil'in pendant les manifestations. Vous savez, chaque vendredi 15 villages comme le nôtre organise une manifestation contre le Mur et les colonies!
Est-ce difficile d'organiser un tel évènement?

La première année, c'était difficile. Mais maintenant que nous avons réussi à amasser de nombreux contacts, cela nous rend capable de travailler ensemble pour réaliser ce projet, cela rend tout facile. Après, les internationaux qui travaillent ici deviennent nos ambassadeurs tout autour de la terre, et attirent de nouveaux internationaux pour nous rejoindre. Au fil des ans, cela devient de plus en plus facile d'organiser la conférence. Par exemple, cette année, nous avons autour de 200 activistes internationaux et 120 Français n'ont pas pu venir à cause des aéroports bloqués.
Comment se passe l'organisation de la conférence annuelle?

Nous commençons deux mois avant à envoyer les invitations, à définir les sujets, pour donner du temps aux internationaux de se préparer à venir. La dernière semaine, c'est le travail le plus dur, car on prévient les communautés locales et on finalise le tout. Tenez, je n'ai pas fermé l'œil depuis deux jours!
Pensez-vous que la conférence est efficace par rapport à votre lutte?
La conférence est à propos de la résistance populaire à Bil'in et dans d'autres lieux de la Cisjordanie. Cela met en lumière le message réel du peuple Palestinien au monde, tenez cette année nous comptons 20 ambassadeurs dans l'assistance. Ces gens-là ont le pouvoir de faire pression sur leur gouvernement. Nous croyons en cette lutte populaire, et nous espérons atteindre la victoire demain chaque jour. La lutte est fatigante, mais il faut toujours croire que la semaine prochaine l'occupation finira, c'est pour cela que chaque semaine nous continuons la lutte. Nous refusons de mourir silencieux.
Quelles sont les réactions du gouvernement Israélien à propos de votre conférence?
Le gouvernement Israélien réprime beaucoup la résistance populaire non-violente ces derniers temps. Mais je n'ai rien entendu à propos d'une réaction Israélienne pour la conférence... Il y a trop d'officiels, de gouvernementaux, d'internationaux, le gouvernement Israélien a peur de donner une mauvaise image à l'étranger!

Mitchell invite Abbas à Washington, pas Netanyahu

26/04/2010
Quelques dizaines de militants juifs d’extrême droite ont défilé 
hier dans le quartier arabe de Silwan, à Jérusalem-Est annexée, sous 
haute protection policière, pour « affirmer la souveraineté juive sur 
toute la ville ». Menahem Kahana/AFP
Quelques dizaines de militants juifs d’extrême droite ont défilé hier dans le quartier arabe de Silwan, à Jérusalem-Est annexée, sous haute protection policière, pour « affirmer la souveraineté juive sur toute la ville ». Menahem Kahana/AFP
L'émissaire américain termine sa visite et prévoit une seconde tournée début mai.
Les États-Unis ont intensifié leurs efforts pour ressusciter le processus de paix, invitant le président palestinien Mahmoud Abbas à Washington, dans l'espoir de lancer des négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens. En mission en Israël et en Cisjordanie, l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, « a invité le président Abbas à se rendre aux États-Unis en mai et M. Abbas a répondu positivement à cette invitation », a annoncé hier à l'AFP le principal négociateur palestinien Saëb Erakat. Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu pourrait être invité lui aussi à la mi-mai à la Maison-Blanche, a indiqué de son côté le quotidien israélien Haaretz, selon lequel ces rencontres lanceraient officiellement les négociations indirectes, dites de « proximité ». Mais, pour l'heure, aucune invitation n'a été adressée à M. Netanyahu qui a exprimé des doutes sur la volonté des Palestiniens de négocier.
Le Premier ministre israélien a dit hier espérer savoir « dans les prochains jours » si le processus de paix avec les Palestiniens est « en route », à l'issue d'une nouvelle rencontre avec M. Mitchell. « Nous voulons enclencher immédiatement le processus de paix. Les États-Unis le veulent aussi. J'espère que les Palestiniens le veulent tout autant », a déclaré M. Netanyahu. De son côté, M. Mitchell a affirmé dans un communiqué que ses entretiens ce week-end avec les dirigeants israéliens et palestiniens avaient été « productifs et positifs », mais sans fournir de détails. Il est censé revenir dans la région début mai.
Toutefois, côté palestinien, on reste très prudent quant à la perspective de relance des négociations de paix. « En dépit du fait que nous continuons à discuter avec les Américains, nous ne nous attendons pas à ce que les discussions indirectes commencent dans les prochains jours », a averti M. Erakat. « Nous parviendrons au point où les négociations pourront être lancées immédiatement quand la colonisation aura cessé à Jérusalem-Est et en Cisjordanie », a-t-il dit à l'AFP. « Israël essaie de convaincre la communauté internationale qu'il a accepté des négociations mais en réalité ce sont le gouvernement israélien et ses actions qui entravent les pourparlers », a accusé le négociateur palestinien.
Devant l'impossibilité de relancer des négociations de paix directes interrompues depuis la fin 2008, les États-Unis avaient obtenu des Palestiniens et des Israéliens de participer à des pourparlers indirects par l'intermédiaire de M. Mitchell. Mais ces pourparlers n'ont pas démarré en raison de l'annonce au même moment d'un projet immobilier de colonisation juive à Jérusalem-Est. Sur le fond, après 17 années de négociations infructueuses, le fossé paraît toujours aussi insurmontable entre les deux parties, compte tenu des divergences sur les dossiers-clefs : Jérusalem-Est, le sort des colonies, les frontières d'un futur État palestinien et le droit au retour des réfugiés.
Contrairement à ses prédécesseurs, l'actuel gouvernement de droite israélien écarte tout compromis sur Jérusalem-Est, annexée par Israël après sa conquête en juin 1967 et dont les Palestiniens veulent faire la capitale d'un futur État. Il envisage l'annexion à Israël des blocs de colonies et n'est prêt à accepter un État palestinien qu'à la souveraineté limitée, Israël gardant notamment le contrôle de ses frontières. 

Les autorités de l'occupation prolongent la détention d'une avocate maqdissie

[ 25/04/2010 - 14:12 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le tribunal prétendu du Soulh qui appartient à l'occupation israélienne dans la ville occupée d'al-Qods a prolongé la détention de l'avocate Chrini al-Essawi jusqu'au mardi prochain sous prétexte de servir des organisations terroristes selon les prétentions sionistes.
Les forces occupantes avaient enlevé, le samedi 24/4, l'avocat Chirin al-Essawi, 29 ans, sur un barrage militaire lors de son retour d'une léçon au siège du mouvement international pour la défense des enfants dans le quartier de Cheikh Saad.

L'occupation attaque une marche à l'Ouest de Bethléem

[ 25/04/2010 - 12:34 ]
Bethléem – CPI

Les forces de l'occupation israélienne ont attaqué, le dimanche matin 25/4, les participants dans une marche organisée par les habitants du village de Walaja contre la confiscation de leurs terres agricoles à l'Ouest de la ville de Bethléem, en Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont dit que les forces occupantes se sont accrochées avec les jeunes palestiniens, en blessant plusieurs manifestants.

L'occupation condamne deux résistants d'al-Qassam d'al Khalil

[ 25/04/2010 - 17:44 ]
Al Khalil – CPI

Un tribunal militaire sioniste a condamné deux résistants des brigades d'al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas, sous prétexte de leur participation aux activités de la résistance contre des colons sionistes dans la ville d'al Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources juridiques ont dit, le dimanche 25/4, que le tribunal militaire sioniste d'Ofer a annoncé une condamnation de 7 ans et demi contre le captif Qassami, Shadi Namoura et une autre condamnation de 6 ans et demi contre le captif d'al-Qassam, Tayssir Khanaf, sous prétexte de leur appartenance aux brigades d'al-Qassam et à un groupe qui a effectué plusieurs tirs sur les voitures des colons sionistes près d'al Khalil.
Les forces occupantes avaient enlevé les deux captifs, Namoura et Khanaf, avant 10 mois lors d'un assaut criminel dans leurs maisons au village de Samou.

Des affrontements entre des Palestiniens et des colons sionistes à Selwan

[ 25/04/2010 - 17:24 ]
Al-Qods occupée – CPI

L'extrême droite sioniste a organisé, ce matin dimanche 25/4, une marche dans le quartier de l'Oued de Helwa à Selwan avec la participation de plus de 70 colons sionistes qui portaient les drapeaux de l'entité sioniste, au moment où les Palestiniens ont lancé des appels aux habitants de la ville occupée d'al-Qods, pour faire face aux groupes des extrémistes sionistes.
Dans le même contexte, des jeunes palestiniens se sont accrochés avec les forces occupantes près d'une tente installée à Selwan, où les forces de la sécurité sioniste ont transformé le village à une caserne militaire, en déployant des centaines de policiers dans tous les côtés, notamment dans la rue de l'Oued de Helwa, installant des barrages en fer devant les maisons des palestiniens pour les empêcher d'arriver à l'avenue.
Notons que les affrontements ont régné tous les quartiers de Selwan et que les forces occupantes ont lancé des bombes sonores et des balles en caoutchouc de façon hasardeuse, en blessant plusieurs palestiniens, arrêtant plusieurs jeunes palestiniens dont de nombreuses personnalités nationales qui s'y trouvaient.

Une incursion sioniste limitée à l'Est de khan Younès

[ 25/04/2010 - 16:45 ]
Gaza – CPI

Les forces de l'occupation israélienne ont envahi, le dimanche matin 25/4, les terres agricoles  palestiniennes aux alentours du poste militaire sioniste de Kisoufim, à l'Est du village de Karara, au sud de la Bande de Gaza.
Le correspondant du centre palestinien d'information a dit que plusieurs blindés militaires sionistes accompagnés par plusieurs bulldozers militaires ont envahi plus de 150 mètres à travers du poste militaire sioniste de Kisoufim et que les bulldozers ont rasé les terres agricoles palestiniennes, en ouvrant le feu hasardeusement vers les maisons résidentielles, sans qu'aucun blessé ne soit enregistré.
On souligne que les régions frontalières témoignent des invasions limitées de façon quotidienne, où les forces occupantes interdissent les Palestiniens d'arriver vers leurs terres agricoles.

Abou Zouhri condamne l'appel d'Amnesty à libérer Chalit en ignorant des milliers palesitniens

[ 25/04/2010 - 12:20 ]
Gaza – CPI

Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr.Sami Abou Zouhri, a condamné fortement la demande d'Amnesty à ses activistes et partisans pour appeler le Hamas à libérer le soldat sioniste capturé à Gaza, Gilad Chalit, au moment où Ammnesty a totalement ignoré les grandes souffrances et l'énorme tragédie des milliers de captifs palestiniens et de leurs familles.
 Dans une déclaration spéciale au centre palestinien d'information, Abou Zouhri, a dit, le dimanche 25/4, que cet appel représente une partialité claire et complète à l'occupation alors qu'il défigure cette organisation.
Il a affirmé qu'on doit appeler à une intervention internationale pour sauver plus de 8 mille captifs palestiniens dans les prisons sionistes au lieu de demander de libérer un soldat sioniste qui a été capturé en plein mission de l'armée occupante qui pratiquait des meurtres aux côtés de Gaza.
Abou Zouhri a déclaré que cet appel ne change pas les situations, en insistant que Chalit n'obtiendra pas sa liberté avant de la libératrion des captifs palestiniens qui souffrent extrêmement dans les prisons sionistes.
Amnesty avait demandé de plus de 3 millions de ses activistes et partisans partout à adresser des lettres aux leaders du Hamas à Gaza, pour les appeler à libérer Chalit.

La police sioniste arrête des dizaines de Palestiniens dans les villages d'al Jalil

[ 25/04/2010 - 11:41 ]
Le site Web de l'armée sioniste – CPI

La police sioniste a effectué une campagne en collaboration avec les services de renseignements sionistes dans la région d'al Jalil, en arrêtant 34 palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948,  sous prétexte de vendre des armes, des moyens de combattre et de résistance.
Des centaines de policiers et miliciens des gardes-frontières ont participé dans cette campagne,  en envahissant plus de 40 maisons dans la ville de Chafa Amr, Toumra, Araba,Chaab, Majd Kroum et Kaboul.
On note que 11 personnes de la même famille de Kaboul sont parmi les citoyens arrêtés.

Des accrochages à Al Qods suite des insultes sionistes contre le prophète Mohamad

[ 25/04/2010 - 11:29 ]
Al Qods occupée- CPI

Des violents accrochages se sont produits hier, le samedi 24/4, entre les palestiniens du quartier Cheikh Jarrah et les colons extrémistes sionistes suite qu’un extrémiste a insulté le prophète Mohamed ( que la paix et le salut soient sur lui), pour provoquer les sentiments des musulmans dans la région.
« Plus de 120 extrémistes sionistes ont envahi le quartier Cheikh Jarrah, à l’est de la ville sainte d’Al Qods occupée, sous prétention de pratiquer leurs rites talmudiques , en levant des écriteaux et des slogans de mépris à l’Islam et au musulmans, tout en insultant le prophète », ont déclaré des sources locales bien informées.
Les sources ont affirmé que de violents accrochages se sont déroulés entre les palestiniens Maqdissins et les colons extrémistes sionistes, chose qui a conduit à l’intervention des policiers sionistes qui ont protégé les extrémistes, en confirmant que les palestiniens ont coupé l’électricité aux colons qui confisquent la maison de la grande dame palestinienne Kurde.

Le changement et réforme appelle Abbas à cesser de tromper le peuple palestinien

[ 25/04/2010 - 11:21 ]
Gaza- CPI

«Le discours de l’ex-président Mahmoud Abbas était tout à fait mensongère, en assurant que le devoir national exige qu’Abbas et son groupe doivent annoncer l’échec du projet de compromis, et de cesser de parier sur des illusions en trompant le peuple palestinien », a affirmé  le bloc parlementaire allié au Hamas  en contestation contre le discours d’Abbas.
Dans un communiqué, le samedi 24/4, le bloc a condamné d’une manière plus ferme les tentatives incessantes d’Abbas qui propage les illusions au sein du peuple palestinien, en s’attachant aux négociations inutiles et coopérations sécuritaires avec l’ennemi occupant israélien, malgré le fiasco de ce compromis prétendu de paix jugé par Abbas lui-même d'un processus d’impasse.
Le changement et réforme a insisté sur la réconciliation comme un choix stratégique et indispensable pour sauvegarder les intérêts, droits légaux et principes légitimes de la nation.

Le djihad qualifie ses positions conformes à celles du Hamas

[ 25/04/2010 - 11:01 ]
Damas- CPI

 
L’adjoint du secrétaire général du djihad islamique, Ziyad Nakhla  a annoncé qu’il y a une conformité et une coopération entre les positions de son mouvement et celles du Hamas sur le terrain , ainsi  que d' autres factions de la résistance nationale palestinienne face à l’occupation.
 « On essaye à créer une chambre de commandement commune pour la prochaine étape « , a souligné ainsi le leader du djihad islamique.
Ziyad a appelé lors d’une déclaration de presse, le samedi 24/4, à élaborer de nouveau la feuille égyptienne et de séparer entre le système administratif et interne de celui des positions politiques, ainsi de réformer les institutions de l’Olp sur de nouvelles  bases systématiques et politiques  qui sauvegarderont l’unité nationale sous le maintien de la résistance.
Le responsable du djihad a insisté sur les grandes capacités et efforts acharnés des résistants de toutes les factions palestiniennes, notamment le Djihad et le Hamas face à toute nouvelle agression prévue de l’armée occupante israélienne, tout en mettant en garde contre les conséquences catastrophiques dans toute la région, plus particulièrement au sein de l’occupation. 

Le Shabak intervient pour nommer des imams des mosquées en Palestine occupée en 1948

[ 25/04/2010 - 12:08 ]
Al-Nassera – CPI

Des sources de la presse hébreu ont dévoilé que les services de renseignements sionistes internes "Shabak" interviennent pour nommer des imams des mosquées dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Le journal "Haartz" a dévoilé dans un rapport publié dernièrement que le ministère sioniste de l'intérieur charge plus de 60 observateurs pour poursuivre les hommes religieux musulmans des territoires palestiniens occupés en 1948,  dans le but de regrouper des informations autour leur activité sociale, politiques et leurs relations familiales avant de les nommer comme des imams.
Il a souligné que les nominations viennent sur la base des recommandations du Shabak.
On note que le Cheikh Ahmed Abou Ajwa de la ville de Yafa a présenté un procès juridique contre le ministère sioniste de l'intérieur qui a refusé de le nommer comme Imam dans la mosquée de Joubaila dans la ville.
Un responsable au ministère a dit lors de son témoignage devant le tribunal du travail à Tel-Aviv que le Shabak est chargé de regrouper toutes les informations nécessaires autour des candidats pour le poste d'Imam

L’embargo sioniste prive des milliers d’enfants Gazaouis de poursuivre leur enseignement

[ 25/04/2010 - 10:43 ]
Gaza- CPI

L’agence onusienne de secours et du travail pour les palestiniens, l’URNWA, a annoncé qu’elle est complètement incapable de construire des écoles pour aider les enfants palestiniens à poursuivre leur enseignement, à cause de l’embargo imposé sévèrement par l’occupation israélienne depuis plus de 4 ans consécutifs.
« L’embargo imposé arbitrairement contre plus d’un million et demi d’habitants de la bande de Gaza est totalement catastrophique, c’est un désastre contre l’humanité », a souligné l’agence de l’ONU.
Le directeur de l’agence, à Gaza, John Guing a souligné que l’URNWA n’a pu construire aucune école durant les 3 ans passés faute de l’embargo sioniste qui a empêche l’acheminement des matières de construction, ce qui a privé des dizaines d’enfants Gazaouis de poursuivre leur enseignement.
Le diplomate onusien a ajouté que 50 mille nouveaux bébés s’ajoutent chaque année aux habitants de la bande de Gaza qui dépassent un million et demi de personnes.

L'occupation arrête un académicien des Palestiniens de 48

[ 25/04/2010 - 11:12 ]
Al-Nassera – CPI

Des sources palestiniennes dans les territoires occupés en 1948 ont dit que les forces occupantes ont arrêté, le samedi 24/4, Dr. Omar Saed du village de Kafr Kna, au nord de la Palestine occupée en 1948,  lors de sa direction à la Jordanie.
Les sources ont déclaré que Dr. Saed était accompagné du professeur universitaire et leader au parti de l'assemblée nationale démocratique, Dr. Mohamed Mouhareb ainsi que le journaliste Abou Archid.
La police sioniste et les services de renseignements avaient effectué une campagne de fouille dans sa maison et son bureau, dans le village de Kafr Kna.
Les forces occupantes ont emmené Dr. Saed à la prison de Bitah Tikva, pour l'enquête en interdisant Dr. Mouhareb de quitter le pays.
Notons que Dr. Saed a été arrêté plusieurs fois au passé, alors que l'occupation l'a gardé en séjour surveillé pour plusieurs années à cause de ses activités politiques au mouvement national en Palestine occupée en 1948.