mardi 2 novembre 2010

Erekat : l'Autorité palestinienne possède plusieurs alternatives en cas de persistance de l'entêtement israélien

01-11-2010
Le négociateur en chef palestinien, M. Saeb  Erekat, a affirmé que l'autorité palestinienne possède plusieurs alternatives  politiques en cas de persistance de l'entêtement israélien à poursuivre la  colonisation. Dans des déclarations à la presse publiées hier, M. Erekat en visite  au Caire a indiqué que "ces alternatives ont été minutieusement étudiées  et ont été soumises par le président palestinien Mahmoud Abbas aux dirigeants  arabes lors du sommet extraordinaire de Syrte". "Ces alternatives politiques seront appliquées au cas ou les Etats Unis échoueraient à convaincre Israël dans un délai d'un mois à cesser ses activités  de colonisation", a-t-il ajouté. Il s'agit, selon le responsable palestinien, de la reconnaissance par les Etats Unis de l'Etat palestinien aux frontières de 1967, le recours au Conseil  de sécurité pour que l'Etat palestinien devienne membre à part entière de l'ONU,  ensuite à l'Assemblée générale de l'ONU en cas d'opposition des Etats Unis ou  de n'importe quel autre Etat et enfin le recours au SG de l'ONU pour la tenue du sommet de l'Union pour la paix. L'autorité palestinienne focalise actuellement sur la première alternative  soit la reprise des négociations directes, a précisé M. Erekat qui a ajouté  que des concertations sont en cours pour une position unifiée à ce sujet. Il a en outre démenti les informations publiées par certains journaux  selon les lesquelles l'Egypte aurait entrepris des concertations pour la tenue  d'une conférence internationale de paix.     Certains journaux arabes avaient rapporté dimanche, citant des  responsables égyptiens, que le Caire envisage la convocation d'une conférence internationale pour définir la référence du processus de paix au Moyen-Orient.
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Les jeunes Palestiniens cibles d'attaques et de violences de colons israéliens
Un organisme international de défense des  droits de l'homme a révélé, hier, que des enfants et des adolescents palestiniens  sont de plus en plus la cible d'agressions et d'attaques de colons israéliens.          Quelque 38 cas d'attaques de colons contre des mineurs palestiniens  ont été recensés et qui se sont soldées par la mort de trois adolescents alors  que 42 jeunes étaient blessés, a indiqué dans un rapport, l'ONG Defence for Children International (section Palestine). Dans ce document, compilé par cette organisation depuis deux ans, treize  des cas de violences ont été cités, dont des colons ont ouvert le feu sur des  Palestiniens, tuant trois adolescentes et blessant dix autres jeunes.    
Les autres cas font référence notamment à des jeunes, dont des enfants en bas âge, attaqués à coups de pierres, humiliés et frappés par des colons  extrémistes.  
Outre les colons, l'ONG rapporte également la complicité de soldats  israéliens dans ces violences et ce "soit en y participant, soit en fermant  les yeux, soit en s'en prenant ensuite aux victimes au lieu de s'en prendre  aux agresseurs".  
En dépit de ces attaques aucun colon n'a été inculpé, et les agresseurs  agissent en toute impunité, déplore Defence for Children International dans  le texte.    
Cette situation tragique qui prévaut dans les territoires occupés a  été dénoncée à plusieurs reprises par les Palestiniens et la communauté internationale,  en appelant également à mettre fin à toutes les activités de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés.

Netanyahu propose de geler les colonies en échange d'un espion emprisonné aux États-Unis

01/11/2010 PNN - 
Selon des sources israéliennes, le premier ministre Benyamin Netanyahu aurait proposé au président américain de geler la colonisation en échange de la libération de Jonathan Pollard.
La colonisation pourrait ainsi être geler à nouveau, pour une période encore inconnue, en échange de la libération de Jonathan Pollard, emprisonné à vie aux États-Unis.
L'agent Pollard a servi dans la marine américaine en tant qu'officier des renseignements. Suspecté par sa hiérarchie, il sera inculpé pour "transfert d'informations classifiées à un pays allié, sans intention de nuire aux États-Unis". Il plaide coupable et en 1986, il est emprisonné à vie. En 1998, Netanyahu, qui était également premier ministre à l'époque, lui donne la nationalité israélienne et reconnait publiquement que Pollard était un agent au service d'Israël.
Selon certaines informations, Pollard aurait transmis des informations confidentielles aux russes, durant la Guerre Froide, ce qui aurait mené à l'exécution de neuf agents russes travaillant pour les États-Unis. Ces transferts d'informations auraient permis de faciliter l'émigration massive des juifs russes vers Israël.
Les autorités américaines ont déjà repoussé plusieurs fois les tentatives israéliennes pour la libération de Pollard. Néanmoins, les négociations sont au point mort depuis maintenant plus d'un mois en raison de la reprise de la colonisation en Territoires Occupés Palestiniens et les États-Unis ont été sommés par la Ligue Arabe de trouver une solution pour que les négociations reprennent. Précédemment, Netanyahu avait proposé de geler la colonisation pour deux mois en échange de la reconnaissance d'Israël en tant qu'État juif par les dirigeants palestiniens. Ceux ci avaient rejeté en bloc cette proposition qui aurait mis un terme définitif au droit au retour des exilés palestiniens. 

Rumeur concernant le renvoi potentiel de George Mitchell

01/11/2010
Tel Aviv - PNN - George Mitchell envoyé spécial au Moyen-Orient pour les États-Unis, pourrait voir son poste confier à quelqu'un d'autre.
Le journal israélien Ma'ariv a annoncé lundi que l'administration américaine pourrait remplacer George Mitchell, l'envoyé spécial pour le Moyen-Orient, par les assistants de l'ancien président Clinton, Martin Indik ou Dennis Ross. 
Selon Ma'ariv toujours, les raisons de ce changement seraient d'une part l'échec de Mitchell dans le processus de négociation entamé début septembre, ainsi que la volonté de Washington "d'importer du sang nouveau" dans le processus de paix.
L'article de Ma'ariv mentionne, Martin Indyk, ancien ambassadeur des États-Unis en Israël, comme successeur potentiel au poste de Mitchell. Une autre possibilité, mise en avant par le site d'information américain Politico, serait que Indyk doivent travailler en collaboration dans le processus de négociations avec Dennis Ross, ancien conseillé du président Clinton, qui a déjà travailler avec les israéliens. 
Ma'ariv a expliqué recevoir des rapports depuis plusieurs mois, faisant part de tensions grandissantes entre Mitchell et Ross à la Maison Blanche, notamment concernant le moyen à utiliser pour inciter le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à reprendre les négociations de paix. Ross refuse d'appliquer plus de pressions sur Netanyahu, affirmant que de telles mesures seraient contre-productives. Au contraire, il croit nécessaire de "travailler de concert avec les israéliens pour mieux les comprendre." Cette position change de celle de Mitchell et son équipe, qui voudrait mettre plus de pression à Netanyahu.
Cependant, cette information n'est encore qu'une rumeur car, à l'heure actuelle, aucune source officielle américaine ne l'a confirmé.

Jia Qinglin : Nous appuyons fermement le droit de la Syrie de récupérer le Golan

01 Nov 2010
Al-Quneitra / Le président du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), M. Jia Qinglin, a affirmé que le gouvernement et le peuple de la Chine appuient fermement les efforts de la Syrie pour récupérer son Golan occupé et rétablir sa souveraineté sur ce territoire syrien.
   Ayant visité aujourd'hui la ville libérée d'al-Quneitra, M. Jia Qinglin a également exprimé l'appui de son pays aux efforts de la Syrie en vue de réaliser la paix au Moyen-Orient conformément au principe de la terre en échange de la paix.
   Par ailleurs, la délégation a écouté un exposé présenté par le gouverneur d'al-Quneitra, M. Riyad Hijab, sur l'histoire de cette ville et la destruction qu'elle avait subie par les mains des forces de l'occupation israélienne.
   "Les geôles israéliennes retiennent depuis des dizaines d'années nombre de citoyens syriens du Golan pour leur refus de l'identité israélienne et leur attachement à leur identité nationale syrienne", a fait savoir M. Hjab, réitérant la résolution de la Syrie à récupérer son Golan tout entier
     A.A. / Gh.H. 
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Jerusalem-Post : S-300, "Israël" se méfie !

01/11/2010  
Selon le site internet  du Jerusalem Post, les experts israéliens craignent que Moscou vende des missiles S-300 au Venezuela, car le système pourrait rapidement tomber entre les mains iraniennes.
"Il s'agit d'une possibilité réelle, compte tenu des liens étroits entre le Venezuela et l'Iran", explique un responsable israélien.
Le renforcement des liens entre le président vénézuélien Hugo Chavez et son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, reste en effet une question préoccupante pour l’entité sioniste. Chavez s'est rendu en Iran à huit reprises. Il a signé, le mois dernier, un certain nombre d'accords qui visent à accroître les relations stratégiques entre les deux pays.
Selon d'autres stratèges israéliens, toutefois, le danger est moins pressant. Pour eux, quand le S-300 sera livré à l'Iran, « Israël » sera en mesure de développer un système électronique capable de le neutraliser. 
Le S-300 est un système mobile multicanal russe de missiles sol-air. Il est destiné à protéger les sites stratégiques les plus importants d'un Etat et de ses forces armées contre des bombardements massifs.
L'Iran cherche depuis le début des années 2000 à se procurer ce matériel. Malgré les démentis du président russe Dimitri Medvedev, de nombreux spécialistes de la question affirment que les négociations étaient toujours en cours en 2009 entre les deux pays.
Medvedev, quant à lui, assure avoir donné l'ordre de n'effectuer aucune livraison de S-300. 
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Changement : les sionistes font preuve de tolérance

lundi 1er novembre 2010 - 07h:13
Gilad Atzmon
J’ai passé les 10 dernières années à parler de l’idéologie nationale et de la politique tribale juives.
(JPG) Pendant mon exploration de ce que représentent le sionisme et Israël, j’ai finalement compris que c’est en fait la gauche juive - et les marxistes juifs en particulier - qui nous fournissent un aperçu adéquat de l’identité juive contemporaine, la suprématie tribale, les politiques marginales et le tribalisme.
« La gauche juive » est essentiellement un oxymore. C’est une contradiction dans les termes parce que la « judéité » est une idéologie tribale, tandis que « la gauche » est traditionnellement censée aspirer à l’universalisme. Au premier abord, la « gauche juive » ne se distingue pas, du moins catégoriquement, d’Israël ou du sionisme : après tout, c’est une tentative de former encore un autre « club politique réservé aux seuls juifs ».
Mais en ce qui concerne le mouvement de solidarité palestinienne, son rôle est de plus en plus discuté, parce que d’une part, on peut voir l’ avantage politique qu’il y a à pouvoir signaler quelques « bons juifs » et d’insister sur le fait qu’il y a des juifs qui « s’opposent au sionisme en leur qualité de juifs ».
Néanmoins, en revanche, accepter la légitimité d’une telle affaire politique à orientation raciale équivaut en soi à accepter encore une autre forme ou expression du sionisme, parce que le sionisme prétend que les juifs sont avant tout juifs et qu’ils ont intérêt à fonctionner politiquement en tant que juifs.(1)
Dans une certaine mesure, il est donc clair que l’antisionisme juif est en soi encore une autre forme de sionisme.
La « dissidence juive » joue deux rôles principaux : d’abord elle s’efforce de représenter et de soutenir une image positive des juifs en général.(2) Deuxièmement, elle est là pour réduire au silence et brouiller toute tentative faite par un outsider pour appréhender la signification de l’identité juive et des politiques juives dans le contexte des machinations de l’État juif. Sa fonction est également d’empêcher les éléments de ce mouvement de pénétrer dans les détails du rôle crucial du lobby juif.
La gauche juive est donc là pour mettre en sourdine toute critique éventuelle des politiques juives dans les mouvements de gauche plus larges. Elle est là pour empêcher les goys de mettre le nez dans les affaires juives.
Il y a 10 ans, j’ai rencontré la brigade des dissidents kasher pour la première fois ; dès que j’ai commencé à critiquer Israël et le sionisme, ils se sont empressés autour de moi.
Pendant une brève période, je me suis très bien inséré dans leur discours : j’étais jeune et énergique. J’étais un musicien primé ainsi qu’un écrivain prometteur. À leurs yeux, j’étais une célébrité ou je leur donnais du moins une bonne raison de célébrer. Leurs commissaires en chef réservaient les meilleurs tables, les plus chères, aux concerts de mon ensemble Orient House. Les cinq militants de base sans le sou ont suivi le mouvement et venaient aux concerts Jazz Combo gratuits que je donnais en matinée au foyer du centre Barbican. Ils voulaient tous croire que je suivrais leur programme et que je deviendrais moi-même un commissaire. Ils se sont empressés aussi de me dire qui étaient les « mauvais », ceux qui devraient brûler en enfer. Israel Shahak, Paul Eisen, Israel Shamir et Otto Weininger n’étaient que quelques uns de ces nombreux méchants.
Comme on peut déjà le deviner, il ne m’a pas fallu longtemps pour me dire qu’il y avait plus de sagesse dans une seule phrase d’Israel Shahak, Paul Eisen, Israel Shamir et Otto Weininger que dans toute la production de la gauche juive mise ensemble. Je me suis empressé de dire clairement à mes nouveaux fans « rouges » que ça n’allait pas marcher. J’étais un ex- Israélien et je ne me considérais plus comme juif. Je n’avais rien en commun avec eux et je ne croyais pas dans leur programme. En fait, j’avais quitté Israël parce que je voulais m’éloigner aussi loin que possible de toute forme de politique tribale.
Patauger dans la soupe au poulet n’a jamais été mon truc.
Évidemment, je me suis fait au moins une demi-douzaine d’ennemis qui, sans tarder, ont fait campagne contre moi. Ils ont essayé de me réduire au silence ; ils ont essayé désespérément (et sans espoir) de briser ma carrière musicale ; ils ont fait pression sur des institutions politiques, les médias et les salles de concert. L’un d’eux a même essayé de me traîner en justice.
Toutefois, ils ont complètement échoué et cela à tous les niveaux. Plus ils mettaient de pression, plus les gens me lisaient. À un moment donné, mon entourage était convaincu que mes détracteurs dirigeaient en fait ma campagne de publicité. En outre, les tentatives constantes de me réduire au silence ne pouvaient que prouver ce que je disais. Ils étaient là pour détourner l’attention du rôle crucial des politiques juives et des politiques de l’identité juive.
Je me suis souvent demandé pourquoi ils ont échoué dans mon cas . Mais je suppose que le même Internet qui a réussi à mettre en échec la hasbara israélienne, a également causé la déroute de la gauche juive et de son hégémonie dans le mouvement. A plus grande échelle, il est absolument évident que le discours marxiste juif est bien marginal. Sa voix dans le mouvement dissident est en fait insignifiante.
Je suppose aussi que ma popularité comme musicien de jazz ne leur a pas facilité la vie. À l’époque où ces commissaires juifs me taxaient de racisme et d’antisémitisme, je faisais une tournée mondiale avec deux juifs ex-israéliens, un juif argentin, un gitan roumain et un joueur de oud palestinien. Leur campagne de dénigrement ne pouvait pas marcher, et elle n’a pas marché.
Mais il y a un détail intéressant : comparé au terrorisme rouge juif contemporain, le sionisme apparaît comme relativement tolérant. Ces derniers mois, j’ai été approché par tous les médias israéliens possibles. Au cours de l’été, Ouvda, principale émission télévisée israélienne d’investigation a demandé à plusieurs reprises de m’accompagner en tournée avec mon orchestre . Les journalistes voulaient lancer le débat et discuter de mes idées aux heures de grande écoute. Cette semaine, la deuxième chaîne israélienne m’a approché pour une émission de news. Encore une fois, on s’intéressait à mes opinions. Hier, j’en ai discuté pendant une heure avec Guy Elhanan à la radio israélienne ’Kol ha-shalom’ (la voix de la paix).
Pour des raisons extrêmement évidentes, je suis très prudent lorsque j’ai affaire aux médias israéliens. Je les choisis très soigneusement. Habituellement, j’ai tendance à décliner leurs invitations. Mais je reconnais aussi que pour quelqu’un qui se soucie des perspectives de paix, je dois maintenir la communication ouverte avec le public israélien ; c’est ainsi qu’il y a deux semaines, j’ai accepté une interview avec Yaron Frid du journal Haaretz. C’était ma première interview à être publiée en Israël depuis plus de 10 ans. Je dois avouer que j’ai eu un choc quand j’ai vu que l’on n’avait effacé ni censuré aucune de mes paroles. Haaretz m’a laissé dire tout ce que les « socialistes » kasher avaient constamment essayé de me faire taire.
En ce qui concerne ma « haine de moi » et ma judéité, le journal israélien Haaretz m’a laissé dire :
« Je ne suis pas un bon juif, parce que je ne veux pas être un juif, parce que les valeurs juives ne me branchent pas vraiment et tous ces trucs de « déverse ta colère sur les nations » ne m’impressionnent pas ».
On m’a aussi laissé contester toute la philosophie sioniste ; la réalité du pillage et l’historicisme illusoire : « Pourquoi est-ce que je vis sur des terres qui ne m’appartiennent pas, les terres pillées d’un autre peuple dont les propriétaires veulent rentrer chez eux et ne le peuvent pas ? Pourquoi est-ce que j’envoie mes enfants tuer et être tués après que j’ai été moi-même soldat ? Pourquoi est-ce que je crois toutes ces conneries sur « parce que c’est la terre de nos aïeux et notre patrimoine » alors que je ne suis même pas religieux ?
Et concernant le droit au retour des Palestiniens, j’ai dit :
« Les Israéliens peuvent mettre fin au conflit en un clin d’oeil : demain matin à son lever, Nétanyahou rend aux Palestiniens les terres qui leur appartiennent  ».
Ils m’ont laissé expliquer la distinction que je faisais entre Israël et la Palestine et comment je les définissais : « La Palestine est la terre et Israël est l’État. Il m’a fallu du temps pour me rendre compte qu’Israël n’a jamais été mon chez moi, que c’est uniquement une fantaisie saturée de sang et de sueur  ».
Pour ce qui est du peuple élu, de la dé-judéisation et de l’identité juive j’ai dit «  pour que Netanyahu et les Israéliens le fassent (acceptent le droit au retour des Palestiniens), ils doivent passer par la dé-judéisation et accepter le fait qu’ils sont comme tout le monde et qu’ils ne sont pas le peuple élu. Ainsi, dans mon analyse, ceci n’est pas une question politique, socio-politique ou socio-économique ; c’est une question fondamentale qui concerne l’identité juive ».
Au cours de l’interview, j’ai comparé la gauche juive au national-socialisme-... et Haaretz a laissé passer ça : « L’idée de juifs de gauche est fondamentalement malade. Cette gauche contient une contradiction interne absolue. Si vous êtes de gauche, il importe peu que vous soyez juif ou non ; donc, en principe, lorsque vous vous présentez comme juifs de gauche, vous acceptez l’idée du national-socialisme. Du nazisme. »
Comme on pouvait s’y attendre, Haaretz a contesté mon opposition à la politique juive : « Atzmon a été accusé par toutes les plateformes possibles de vitrioler les juifs. Pourtant, il maintient qu’il " hait tout le monde dans la même mesure". On l’a aussi accusé de haine de soi, mais cela il est le premier à l’admettre, et pour ce qui est d’ Otto Weininger, le philosophe autrichien juif qui s’est converti au christianisme et dont Hitler a dit " il y avait un bon juif en Allemagne et il s’est tué " il en est même fier."Otto et moi sommes de bons amis ". »
De toute évidence des Israéliens peuvent au moins aborder Otto Weininger et son idéologie. Pourtant, lorsque j’ai fait un exposé au sujet d’Otto Weininger dans une librairie marxiste de Londres (Bookmarks) il y a cinq ans, une synagogue de 14 juifs marxistes à essayé sans succès de boycotter l’événement et de faire pression sur le Socialist Workers Party.
Devinez quoi ; ils n’ont pas réussi.
Haaretz a contesté ma position sur l’holocauste ; et pourtant, ils ont publié ma réponse sans changer un iota, « Je me bats contre toutes les infâmes lois et persécutions à l’encontre de ceux qui nieraient prétendument l’holocauste, caractérisation que je n’accepte pas. Je crois que l’holocauste, comme tout épisode historique, doit pouvoir faire l’objet de recherches, être examiné et discuté et débattu.
Et Haaretz, évidemment un journal sioniste israélien, m’a laissé m’exprimer au sujet des coupables israéliens de massacres et de leur destinée. «  Il serait bon que les chasseurs de nazis traquent plutôt[Shaul] Mofaz et [Ehud] Barak,par exemple, au lieu de vieillards de 96 ans dont c’est à peine s’ils sont encore en vie. C’est pathétique  ».
Haaretz me laisse aussi dire aux Israéliens qu’ils sont tous à blâmer : « En Israël, 94 % du pays a soutenu l’opération Plomb durci. D’une part vous voulez vous comporter comme un État post-Lumières et vous me parlez d’individualisme, mais d’autre part vous vous entourez d’un mur et vous restez attachés à une identité tribale ».
Yaron Frid termine son article en disant « Israël a perdu Gilad » et « le score est maintenant 1-0 pour la Palestine ».
J’étais content de l’article. Mais également jaloux, parce qu’ici en Grande-Bretagne, nous sommes loin de pouvoir explorer ces questions.
Le message est direct et simple — Haaretz, journal sioniste m’a laissé discuter de tous ces parcours intellectuels que les « socialistes kasher » s’acharnent à bloquer. Une semaine avant la parution de l’article dans Haaretz, le journal israélien a parlé du héros du Mavi Marmara, Ken O’keefe . Là encore, Haaretz a présenté le sujet de façon assez équilibrée ; certainement plus impartiale que BBC panorama.
La morale est évidente : aussi répugnant et meurtrier que soit le sionisme, il est encore en avance par rapport à la gauche juive, simplement parce qu’il tient toujours, à certains égards du moins, un discours permanent et ouvert.
Il n’y a pas de doute que parmi les ennemis les plus prolifiques d’Israël et de l’identité juive vous trouverez des Israéliens et des ex- israéliens tels que Ilan Pappe, Gideon Levi, Amira Hass, Tali Fahima, Israel Shamir, Israel Shahak, Nurit Peled , Rami Elhanan, Guy Elhanan, Jonathan Shapira, Yeshayahu Leibowitz, Mordechai Vanunu, Uri Avneri, Shimon Tzabar, moi-même, et d’autres.
Nous ne sommes pas toujours d’accord entre nous, mais nous nous fichons la paix.
Le sionisme était une tentative de créer un juif nouveau : un être éthique, productif et authentique. Mais le sionisme a complètement échoué. Israël est un État criminel et les Israéliens sont collectivement complices des crimes constants commis contre l’humanité. Et pourtant, le sionisme a également réussi à ériger une école solide d’Israéliens animés de la haine de soi, éloquents et fiers. On enseigne aux Israéliens à être francs et critiques, contrairement à la gauche juive de la diaspora, qui pour une raison ou une autre opère comme la police de la pensée, la dissidence israélienne parle haut et fort. Les Israéliens sont formés à célébrer leurs « symptômes » - et cela est également valable dans le cas de la dissidence.
À l’encontre du marxisme juif qui fonctionne en grande partie comme une campagne de pub tribale, la dissidence israélienne participe d’une approche éthique : vous n’entendrez pas des militants israéliens s’écrier « pas en mon nom ». Les Israéliens mentionnés ci-dessus acceptent que chaque crime israélien est commis en leur nom. Ils reconnaissent aussi que le militantisme est le passage crucial de la culpabilité à la responsabilité. Il s’ensuit qu’il est loin d’être surprenant que lors de la mission « un bateau juif pour Gaza », Shapira, ancien pilote de l’armée de l’air israélienne ainsi que Elahanan ont tous deux parlé d’éthique et de questions humanitaires, tandis que le juif britannique Kuper, s’inquiétait apparemment davantage, à en juger par ses paroles, de corriger l’image du judaïsme mondial.
En ma qualité d’ex-Israélien, je crois que la seule chose que je peux faire pour la Palestine, l’Irak, l’Afghanistan, moi-même, ma famille, mes voisins et l’humanité est de rester ferme et de parler du fond du coeur en dépit de tout.
Je crois aussi que nous connaissons tous la vérité.
Il nous faut simplement être suffisamment courageux pour la dire.
Notes
1. Si bizarre que cela puisse paraître pour certains, les groupes « Juifs contre les sionistes » (JAZ) et « Juifs pour le BDS » (boycott, désinvestissement des marchandises israéliennes) récitent la mantra sioniste : ils opèrent principalement en tant que juifs. Tout comme il est impossible à des Palestiniens déracinés de s’établir en Israël et de devenir des citoyens dotés des mêmes droits civils, il leur est aussi impossible de se joindre à un groupe militant pour la Palestine, principalement juif.
2. Richard Kuper, qui est à l’origine du projet « Irene, le bateau juif pour Gaza » a été assez franc pour l’admettre : « notre objectif est de montrer que tous les juifs ne soutiennent pas les politiques israéliennes envers les Palestiniens » a-t-il dit. On sait maintenant que le bateau juif ne transportait pas grand chose en aide humanitaire pour les Gazaouis : sa principale mission, en ce qui concerne Kuper, semble d’avoir été de restaurer la réputation des juifs.
29 octobre 2010 - Cet article peut être consulté ici :
http://www.gilad.co.uk/writings/gil...
Traduction : Anne-Marie Goossens
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Des enfants travaillent dans les colonies de la Vallée du Jourdain

lundi 1er novembre 2010 - 07h:09
Drien Vanden Boer
Palestine Monitor
Nabeel se réveille tous les jours à cinq heures du matin pour partir au travail. Il part à pied rejoindre des amis et des collègues de travail dont certains n’ont pas plus de 10 ans, pour aller à la colonie illégale de Tomer.
(JPG)
Des enfants vont travailler dans la colonie juive de Tomer - Photo : Stop the Wall
Il a 13 ans, il habite dans un village de la Vallée du Jourdain qui s’appelle Al Fassayil. Nabeel n’a pas d’autre choix.
Le travail des enfants (palestiniens NdT) est un grave problème dans la Vallée du Jourdain. En 2008, le Bureau Palestinien Central des Statistiques a recensé plus de 7000 enfants de 5 à 17 ans qui y travaillent, la plus grande proportion de tous les Territoires Occupés de Palestine. Et depuis ce chiffre a augmenté.
Les statistiques sont en dessous de la réalité car beaucoup d’enfants (palestiniens NDT) qui travaillent au noir dans les colonies ne sont pas recensés. Ce manque d’information rendrait le problème difficile à solutionner même si la volonté politique de le résoudre existait.
L’âge légal du travail en Palestine a récemment été porté de 14 à 16 ans, mais ce changement ne s’est pas matérialisé sur le terrain. Les colons contournent la loi en sous-traitant le recrutement de sorte qu’ils n’ont pas de relation directe avec les mineurs qui n’ont aucun statut officiel d’employés ni aucuns droits. Mais cela n’empêche pas les colons d’être parfaitement au courant que des enfants travaillent dans leurs champs.
En 2007, le Ministre Israélien du Commerce et de l’Industrie a étendu la loi sur le salaire minimum aux Palestiniens employés dans les colonies juives mais cette loi n’est pas appliquée. Tandis que le salaire minimum en Israël est de 5,51 dollars, les Palestiniens qui travaillent dans les colonies gagnent 2 dollars l’heure et parfois moins. Pour une journée de huit heures avec seulement une demi-heure de pause, ils reçoivent environ 55 ou 60 shekels (15-16 $). Les enfants qui travaillent n’ont pas d’assurance et n’ont droit à aucunes vacances ni arrêt de travail en cas de maladie. Ils travaillent souvent sur des chantiers de construction qui ne répondent pas aux normes israéliennes de santé et de sécurité. Des accidents se produisent fréquemment et les victimes, qui ne bénéficient d’aucune protection sociale, sont simplement mises dehors.
Youssef est le directeur de l’école de Fasayil. Il me parle de son neveu qui fut gravement blessé suite à un accident avec un tracteur dans une colonie. Comme son employeur ne l’avait pas assuré et que le tracteur n’était pas non plus assuré il n’a eu droit à aucune indemnité. Sa famille a reçu une facture d’hôpital de 10 000 shekels. C’est seulement grâce "à la forte solidarité qui unit les familles du village" qu’ils ont pu payer les frais d’hôpital sans être complètement ruinés.
Bien que le problème de l’emploi des enfants dans les colonies des Territoires Occupés soit crucial, il y a peu d’organisations humanitaires qui s’en préoccupent. Iman Nijem, une des responsables des activités de Save the Children Angleterre, nous a dit que son ONG est la seule à s’occuper du problème en Palestine et cela ne fait qu’un an qu’ils se sont attaqués à la question.
Iman pense que l’occupation est responsable du développement catastrophique du travail des enfants. Dans la Vallée du Jourdain les Palestiniens sont soumis à des restrictions de déplacement particulièrement draconiennes parce que les colonies couvrent environ 50% du territoire sans compter les Zones Militaires fermées et les "réserves naturelles" qui rongent aussi les terres palestiniennes. Les colonies se sont aussi approprié la plus grande quantité de l’eau n’en laissant que vraiment très peu à l’agriculture palestinienne.
Comme la production palestinienne est handicapée et que les adultes ne peuvent pas gagner leur vie, les enfants sont la solution. Les envoyer travailler dans les colonies permet à leurs familles d’échapper à la pauvreté absolue même si leur travail au rabais fait progresser l’expansion des colonies qui étranglent la population palestinienne. Ce moyen de survivre sur le court terme engendre davantage de souffrances sur le long terme.
Il n’y a pas que dans les colonies de la Vallée du Jourdain que les enfants travaillent. Des sous-traitants du sud de Hébron ont été poursuivis cette année pour avoir introduit clandestinement des enfants la nuit dans des colonies pour travailler sur des chantiers de construction et dans les champs. Les employeurs eux-mêmes n’ont pas été condamnés.
Le système légal facilite l’emploi d’enfants. Dans le secteur C des territoires occupés c’est l’armée israélienne qui fait la loi et elle rechigne à poursuivre les colons israéliens. Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, qui devrait normalement inspecter les colonies de Cisjordanie ne le fait presque jamais, sous prétexte qu’il n’en a pas les moyens.
Save the Children voudrait développer un système de supervision des enfants d’agriculteurs. En coopération avec les Ministère du Travail et des Affaires Sociales de l’Autorité Palestinienne, l’organisme tente de mettre en place un système de surveillance des enfants pour veiller à ce qu’ils ne soient pas employés à des travaux dangereux et qu’ils n’abandonnent pas l’école. Le projet comprend une formation professionnelle pour les enfants et des cours de sensibilisation pour les parents. Un programme similaire qui devait commencer en 2003 a du être interrompu par manque de financement.
Il faut espérer que ce nouveau projet mettra enfin en lumière les abus continuels et inadmissibles dont sont victimes les enfants palestiniens.
Pour en savoir plus sur the Jordan Valley Solidarity group : www.jordanvalleysolidarity.org
30 octobre 2010 - The Palestine Monitor - Pour consulter l’original :
http://www.palestinemonitor.org/spi...
Traduction : Dominique Muselet
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Nucléaire ; Sous la menace israélienne

publié le lundi 1er novembre 2010
al Ahram

 
Les premières tentatives d’installation du nucléaire au Moyen-Orient se sont heurtées aux desseins israéliens.
Il est sans doute nécessaire de procéder à un retour dans l’Histoire pour évoquer la question de l’acquisition de la technologie nucléaire au Moyen-Orient. Celle-ci n’est pas nouvelle. Dès les années 1960 et 1970, plusieurs pays se sont engagés dans le développement de programmes nucléaires civils, soutenus par plusieurs Etats occidentaux, dont la France et les Etats-Unis. L’Iran du Shah s’est ainsi engagé très tôt dans des programmes de recherche nucléaire. Adhérant immédiatement à l’Agence internationale de l’énergie atomique, Téhéran a rejoint le TNP en 1970, et a créé, en 1974, l’Organisation pour l’énergie atomique de l’Iran. Le pays s’est ensuite engagé dans le développement de capacités nucléaires à finalités civiles, autour de la construction d’une première centrale, à Bouchehr. Mais la chute du Shah marquera l’abandon pour plusieurs années de ces velléités nucléaires, avant leur retour à l’avant-scène en 2002 et les questions que l’on sait maintenant sur le nucléaire iranien.
L’Arabie saoudite, de son côté, s’est engagée dans un programme moins avancé que l’Iran, autour d’installations nucléaires limitées, telles que le département d’ingénierie nucléaire de l’Université King Abdul-Aziz fondée en 1977, et l’Institut de recherches sur l’énergie atomique, créé en 1988.
Enfin, plusieurs autres Etats du Moyen-Orient ont également tenté de développer leurs propres capacités nucléaires. Cependant, ces différents programmes sont restés largement léthargiques, voire inaboutis, du fait de la fin de la guerre froide, mais aussi de la baisse d’intérêt du nucléaire, après les accidents de Three Mile Island et de Tchernobyl [1].
Israël, un nucléaire militaire
Quant au programme israélien, il date de 1954, il a débuté en étroite collaboration avec la France qui cherchait aussi à se doter de l’arme nucléaire. Une centrale nucléaire de 24 MW a été construite à Dimona, dans le désert du Néguev au sud du pays. Au sein du pouvoir israélien, Shimon Pérès, directeur général du ministère de la Défense à l’époque, se voit confier la conduite de ce programme très secret et s’implique particulièrement dans l’achat d’armes. « La coopération avec la France a cessé entre 1961 et 1963, avec le retour du général De Gaulle au pouvoir », raconte Pierre Razoux, auteur d’un ouvrage intitulé Tsahal, nouvelle histoire de l’armée israélienne, publié aux éditions Perrin.
Les Américains ont alors pris le relais, en demandant à Israël de maintenir l’ambiguïté sur cette question. A la veille de la guerre des Six Jours, en juin 1967, les premières armes nucléaires deviennent opérationnelles au sein de Tsahal. L’Etat hébreu va ensuite coopérer avec l’Afrique du Sud, en réalisant vraisemblablement un essai commun dans l’océan Indien en 1979 [2]. Puis, « après le traité de paix avec l’Egypte, en 1977, les Etats-Unis ont aidé Israël à se doter de la bombe H », affirme Pierre Razoux, qui est un historien de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI). Il a écrit plusieurs ouvrages sur les conflits contemporains.
En 1986, un physicien pacifiste de la centrale de Dimona, Mordechai Vanunu, avait fait des révélations sur le programme de son pays. Enlevé à Rome par les services secrets israéliens, il a été condamné à dix-huit ans de prison et libéré en 2004. Israël peut tout se permettre.
Pour le rappeler, il suffit d’évoquer le cas de l’Iraq et son réacteur nucléaire d’Osirak au sud-est de Bagdad. Les pays arabo-musulmans avaient renoncé à s’investir dans ce domaine. Or, bien qu’Osirak ait été construit par la France, il fut officiellement dédié à des recherches expérimentales civiles. Israël a bombardé le site en juin 1981
[1] respectivement aux Etats-Unis en 1979 et en Ukraine en 1986
[2] Les divers gouvernements israéliens ont toujours eu des contacts étroits - -notamment militaro-sécuritaires— avec l’Afrique du Sud de l’apartheid, y compris quand le monde entier le boycottait dans les années 80
(ajout de) notes : C. Léostic, Afps

Les participants des conférences de l’OCDE transportés par une entreprise coloniale

publié le lundi 1er novembre 2010
Dimi Reider

 
Organisée à Jérusalem au mépris du droit international [1], la conférence de l’OCDE sur le tourisme persiste dans sa complicité avec l’occupation.
Les participants de la conférence annuelle de l’OCDE sur le tourisme, tenue la semaine dernière à Jérusalem, ont été transportés autour de la ville par des bus loués à une compagnie qui développe des colonies juives en Cisjordanie. La conférence a été presque annulée en raison de la décision controversée de la tenir à Jérusalem et plusieurs membres de l’Organisation pour la coopération économique pour le développement, l’ont boycottée.
Des bandes vidéo obtenues par Haaretz montrent les participants à la conférence qui arrivent au Musée d’Israël, jeudi dernier, dans un autobus appartenant à la Société de développement Mateh Binyamin. Sur le front de l’autobus se trouvait un panneau : « .. 86e session de la commission du tourisme de l’OCDE table ronde de haut niveau 20-22 Octobre 2010 » et le logo de l’entreprise est clairement visible sur le côté de l’autobus.
Selon le site du Conseil local de Mateh Binyamin, en plus de posséder une flotte d’environ 70 véhicules pour le transport l’entreprise prend également une part active dans la construction de colonies. Toujours selon le site, la société de développement est propriétaire de trois stations essence en Cisjordanie, elle a planifié et construit tout un quartier dans la colonie de Na’aleh et construit régulièrement des infrastructures dans les colonies, par exemple concernant l’électricité, l’eau et les égouts. Les bureaux de la société sont situés à Psagot, une colonie proche de Ramallah.
Le Ministère du Tourisme a déclaré à Haaretz que l’organisation de la conférence a été confiée à Ortra, une société d’événements privée. Le directeur Lior Gelfand a confirmé à Haaretz que les autobus de la Société Mateh Binyamin développement ont été engagés pour transporter les participants à la conférence de l’OCDE de leurs hôtels vers les lieux de conférence au Musée d’Israël et au Jérusalem International Conventions Center. Le ministère a également déclaré qu’il ne voyait rien de mal à la collaboration avec cette société de bus en particulier.
« La Coalition des femmes pour la paix et d’autres organisations étaient opposés à ce qu’Israël rejoigne l’OCDE, précisément parce qu’il est impossible de séparer l’économie de l’occupation - un élément d’exploitation qui est contraire au droit international - de l’économie normative d’Israël », a déclaré à Haaretz le coordinateur de recherche pour l’organisation Who profits, Meirav Amir.
Who profits met l’accent sur les aspects économiques du contrôle d’Israël sur le territoire palestinien. « Les délégués de l’OCDE ont seulement prouvé cela, lorsque dès leur première visite, ils se sont trouvés en train d’utiliser les services d’une entreprise qui prend une part active à la construction de colonies », a dit Amir.
[1] c’est Tel Aviv qui est capitale d’Israël, l’annexion de Jérusalem n’a jamais été reconnue ni acceptée par la communauté internationale. Voir et http://www.france-palestine.org/article15796.htmlhttp://www.france-palestine.org/art...
publié par Haaretz, 28 octobre 2010
et en français par l’Association belgo-palestinienne
traduction : Julien Masri
Intro et note : C. Léostic, Afps

Des enfants palestiniens victimes de la violence de colons

02/11/2010
Des enfants et des adolescents palestiniens sont de plus en plus la cible d'agressions délibérées de colons extrémistes israéliens, selon un rapport publié hier par un organisme international de défense des droits de l'homme. Le rapport, compilé depuis deux ans par l'ONG Defence for Children International (section Palestine), relève 38 cas d'attaques de colons contre des mineurs qui se sont soldées par la mort de trois adolescents, alors que 42 jeunes étaient blessés. Selon l'ONG, dans huit des cas, des soldats ont été complices des violences.

Les États-Unis proposent à Israël de louer la vallée du Jourdain aux Palestiniens

02/11/2010
Les États-Unis ont proposé à Israël de louer aux Palestiniens pour sept années la vallée du Jourdain après la signature d'un accord de paix, a rapporté hier la radio militaire israélienne. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a pas rejeté a priori cette idée, mais estimé que cette location « devrait durer plusieurs dizaines d'années », a indiqué la radio, citant des responsables sans les identifier.
Une source officielle s'est refusée à confirmer ou démentir l'information. Cette source s'est bornée à souligner que les « besoins sécuritaires d'Israël exigent le maintien d'une présence israélienne à l'est d'un futur État palestinien (dans la vallée du Jourdain) pour garantir sa démilitarisation ». M. Netanyahu et son prédécesseur Ehud Olmert ont exigé qu'Israël garde le contrôle de la vallée du Jourdain pour empêcher l'entrée d'armes ou de troupes dans le territoire d'un État palestinien, sans préciser les modalités de ce contrôle.
La vallée du Jourdain s'étend sur une centaine kilomètres, dont 80 en Cisjordanie, depuis le lac de Tibériade, au nord, jusqu'à la mer Morte, au sud. Elle est bordée à l'est par la Jordanie et à l'ouest par Israël et la Cisjordanie.
Relancées le 2 septembre à Washington sous l'égide des États-Unis, les négociations israélo-palestiniennes sont interrompues depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire de dix mois sur les nouvelles constructions dans les colonies juives de Cisjordanie.

L'Iran étudie la question de donner le nom de "Rachel Corrie" à une avenue

Lundi, 01 Novembre 2010 18:50 
Farsnews - L'Iran va étudier la question de donner le nom de Rachel Corrie", une volontaire américaine, membre du "International Solidarity Movement" (ISM), tuée, en 2003, dans la bande de Gaza, à une avenue.", a affirmé le Porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Ramin Mehmanparast. Le 16 mars 2003, un bulldozer de l'armée israélienne a renversé Rachel Corrie, âgée, alors, 23 ans, parce qu'elle tentait d'empêcher son conducteur de détruire une maison palestinienne, dans la bande de Gaza. Le rouleau du géant en fer de 60 tonnes a écrasé le corps de la jeune fille qu'il a enfoui dans les sables, sous les yeux de 8 de ses amis qui l'accompagnaient.  
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Paris durcit le ton contre Tel-Aviv

Lundi, 01 Novembre 2010 21:21 
IRIB- Dans un contact téléphonique, le président français a critiqué le refus du Premier ministre israélien de participer à la réunion de Paris. Cité par Press TV, Nicolas Sarkozy a demandé, récemment, lors d'un entretien téléphonique, à Benyamin Netanyahou, de reconduire le processus du ralentissement de la colonisation, en Cisjordanie. Sarkozy l'avait, en effet, fait, afin d'aplanir le terrain à la reprise des négociations de compromis entre l'Autorité autonome et Israël. Les négociations tripartites devaient avoir lieu, le 21 octobre, avec la participation du Premier ministre israélien, le président de l'Autorité autonome et le président égyptien, à Paris, mais le Premier ministre du régime sioniste a renoncé, juste quelques minutes avant la réunion, à y participer.  
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Le tadem américano-sioniste planifie un nouveau complot

Lundi, 01 Novembre 2010 09:09 
IRIB - Ce n'est pas certes la première ni la dernière fois que ces habiles mais aussi sournois jongleurs de la politique politicienne, mènent des négociations en douce, à l'insu pour mieux dire à l'encontre des Palestiniens. C'est maintenant une vieille tradition pour ces fins conjurés de tramer dans les coulisses des projets qui sauraient assurer une expansionnisme effrénée qui n'a égale qu'une hégémonie vorace pour ne faire qu'une bouchée de la Terre de Palestine. Américains et Israéliens mijotent avec une maestria digne des plus crapuleux conspirateurs, un nouveau complot, sur fond de toute une gamme d'artifices servant d'écran de fumée destiné à occulter la vérité des politiques de l'Occupant à l'opinion publique mondiale. C'est bien simple ne cesse de répéter côté américaine: les sionistes n'ont qu'à céder devant l'idée d'un brin d'Etat palestinien sans bien entendu, l'attribut d' "indépendant", confiné dans une toute petite partie de la Palestine occupée, en contre partie de leur main mise sur plus de territoires des régions occupées. Aux termes de ce projet, des parties des territoires palestiniens notamment à Qods-Est seront louées pour une durée de 40 à 99 ans, par le régime sioniste, permettant ainsi aux Américains de brouiller, lors des négociations de compromis, les cartes et remettre aux calendes grecques le retrait israéliens des territoires palestiniens. Aussi démagogique que perfide, ce projet s'inscrit dans le prolongement des négociations de compromission, traduisant dans quelle mesure ce processus capitulard, portant le titre tonitruant de "négociations de paix" ne fait que miroiter aux yeux de l'Autorité autonome, le mirage de l'oasis de la paix, et ne vise qu'à asseoir coûte que coûte la politique hégémonique du régime sioniste au sein de la Palestine. A l'heure de perfidie et de compromission, on ne pourra convenir que l'impartialité de Washington semble plutôt du surréalisme, afin de mieux dissimuler son parti pris pour le régime sioniste, lui donnant son feu vert pour mener à bien ses politiques maximalistes et une soif d'expansionnisme qu'il a mal à assouvir.  
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Mise en garde de l’annulation des droits des Palestiniens dans les forums internationaux

[ 01/11/2010 - 08:50 ]
Gaza - CPI
La Fondation « Al Dhamir » (La conscience) des droits de l'homme a mis en garde des tentatives visant à supprimer le septième point à l'ordre du jour du Conseil des droits de l'homme, notant que l'objectif de ces tentatives est d’annuler la question palestinienne et les droits des Palestiniens.
«Les tentatives israélo-américaines soutenues par la complicité de certains côtés arabes et internationales, avec la froidure de la position officielle palestinienne,  contribuent à la perte du droit des Palestiniens », a déclaré la fondation juridique dans un communiqué publié le dimanche 31/10.
Elle a ajouté : « Nous nous sentons mal à l'aise à la position de la délégation palestinienne au Conseil des droits de l'homme », tout en mettant en garde contre les tentatives visant à annuler le 7ème point concernant les territoires occupés arabes et palestiniens, insistant que la délégation palestinienne doive annoncer ouvertement sa position devant le peuple palestinien et de pousser les médias palestiniens à agir favorablement contre ses propositions illicites.
 La fondation d’Al Dhamir a appelé tous les côtés concernés à faire face, plus que jamais, devant ces tentatives israélo-américaines envisagent la liquidation le droit de l’autodétermination et à propos des affaires de l’occupation et les politiques visant à faire soumettre les délégations du conseil des droits de l’homme à l'approbation du Conseil de sécurité.
 «Depuis l'échec du Département d'Etat américain, il y a un an, à se retirer du vote sur le rapport de la Goldstone, la délégation américaine au Conseil de droits de l'homme tente de s'opposer à toute résolution condamnant l'occupation sioniste », a poursuivi le communiqué.
La fondation a souligné ainsi que la délégation américaine et d’autres délégations proches de lui, ont  pris en charge vivement la proposition sioniste de supprimer le 7ème point sur les territoires palestiniens et arabes occupés, ce qui limite au minimum de discuter de la question palestinienne, grâce à un rapport tous les quatre ans, ainsi le fait de déclarer  que le Golan est occupé est presque impossible.
«Le septième point est un gain substantiel des avantages du mouvement des droits humains et des personnes libres dans le monde, et la tentative de l’annuler n’est qu’un soutien direct à l'occupant, ainsi une démission explicite du Conseil des droits de l'homme à examiner la question de la Palestine et les territoires arabes occupés », a ainsi ajouté la fondation palestinienne.

Analystes sionistes:Netanyahu s’attend du mi-mandat américain à durcir la position de son cabinet

[ 01/11/2010 - 10:10 ]
Al Qods occupée
Des médias hébreux ont annoncé que le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu se rendra le 7 novembre aux États-Unis, affirmant qu’aucune rencontre entre lui et le président américain Barak Obama, n'est prévue.
Des analyste estiment que tout affaiblissement du président démocrate américain, Barack Obama, sous une poussée républicaine aux élections de mi-mandat appuierait l’obstination de Benjamin Netanyahu, à poursuivre la colonisation en Cisjordanie occupée.
« Netanyahu compte qu'un Congrès américain plus républicain et moins démocrate garantira qu’Israël profite davantage d'amis inconditionnels ce qui ne conduira pas à une forte pression sur son état », à propos du gel de la colonisation, a estimé l’analyste Yossi Alpher.
De sa part, l’analyste et chercher, Jonathan Spyer, a considéré que les deux dirigeants, Benjamin Netanyahu  et l’ex-président, Mahmoud Abbas, avant de jouer leur  dernière carte, attendent les résultats des législatives américaines et à qui serait davantage, au parti républicain ou bien démocrate.
Jonathan Spyer proche de Tel Aviv, estime que les élections ne modifieront plus la donne,  car l’écart des positions des deux côtés (Palestinien et israélien), est désastreux pour un compromis de paix, ajoutant qu’ils ne croient pas réellement, tous les deux,  à ce processus, à l’exception de l’administration de Washington qu’elle y croit ».
 Plusieurs observateurs et analystes confirment le soutien inconditionnel de l’entité sioniste au lobby sioniste américain pour pourchasser les démocrates américains de la campagne électorale, soutenant les candidats républicains comme il était le cas, à la veille de la présidentielle américaine de novembre 2008, avec le John McCain, le rival républicain de Barak Obama.
Le quotidien hébreu Haaretz a révélé le 22 octobre que Sheldon Adelson, le milliardaire juif américain, l’un des principaux soutiens de Banjamin Netanyahu, avait versé plusieurs millions de dollars à des organismes républicains très engagés contre le président Barack Obama.
De sont côté, « Yediot Aharonot », le quotidien sioniste à grand tirage, a évalué qu’Obama attend les conséquences des élections s’exprimer de sa grande colère après le refus de l’occupation israélienne de prolonger le moratoire prétendu du gel de la colonisation, rien pour une durée de deux mois, selon l’appel de Washington.
Pour discuter devant les représentants du judaïsme américain et rencontrer notamment le vice-président américain, Joe Biden. Netanyahu a annoncé, hier qu'il se rendrait aux Etats-Unis, le 7 novembre, mais toute réunion n'est prévue avec Obama qui sera à ce moment-là, en Asie .

La peine d’humilier des prisonniers palestiniens : 5 mois de prison seulement

[ 01/11/2010 - 10:57 ]
Arabes48
« Un soldat de l’occupation israélienne a été condamné dimanche par un tribunal militaire à 5 mois de prison seulement pour s'être fait photographier braquant son arme sur un prisonnier palestinien menotté », a révélé une source militaire.
Le tribunal militaire a condamné, ce militaire après l'avoir reconnu coupable de "conduite indigne d'un soldat" et de "sévices" à l'encontre du détenu, un habitant de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a par ailleurs précisé la presse israélienne.
L'identité de ce soldat n'a pas été révélée. Deux autres militaires de la même unité d'infanterie, ont été inculpés pour les mêmes chefs d'inculpation.
 Ces derniers mois, la diffusion de photos humiliantes de prisonniers palestiniens prises par des soldats a fait scandale, deux soldats publiés en menaçant un prisonnier palestinien, le tirant de ses cheveux et braquant une arme à son visage, un autre soldat filmé portant son arme à côté d’une femme palestinienne qui était à l’intérieur de sa cuisine, un soldat s’assoyait sur un jouet d’enfant, où son collège écrivait sur le mur « Nous reviendrons bientôt » et dessinant l’étoile de David, alors que la soldate qui a humilié ses otages palestiniens n’a pas été encore jugée de ses faits scandaleux.
Le  porte-parole de l'armée israélienne a commenté sur les images, déclarant  qu’il a regretté que l'organisation "Briser le Silence »  continue le détournement de ces matières aux médias, au lieu d'aller directement à l'armée et de l’informer, ajoutant que la police militaire étudiera la question et ses recommandations seront transférés au procureur militaire.
Pour sa part, l’ONG anti-sioniste « Briser le Silence », a affirmé que ces pratiques d’humiliation des prisonniers palestiniens sont « courantes et quotidiennes ».

L'occupation enlève 100 enfants de Selwan le mois dernier

[ 01/11/2010 - 12:18 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le journal américain Christian Science Monitor a publié un rapport concernant le ciblage sioniste contre les enfants palestiniens dans le village de Selwan au sud de la ville occupée d'al-Qods.
Le rapport préparé en collaboration avec des organisations des droits de l'homme, a déclaré que le nombre d’enfants Palestiniens arrêtés par les forces occupantes le mois dernier a dépassé les 100.
Le porte-parole de la police de l'occupation dans la ville sacrée a reconnu que la police a lancé des vagues d'arrestation de plus de 40 enfants qui ont moins de 13 ans, sous prétexte qu’ils ont commis des faits de violence en allant ou en revenant de l’école.
Il a justifié leur détention par les plaintes des colons sionistes qui ont décrit les pierres des enfants palestiniens comme « mortelles ».
Le journal a rapporté des associations palestiniennes des droits de l'homme qui les prétentions du porte-parole de la police sionistes sont contraires à la réalité, soulignant que les éléments des unités d'infiltration qui appartiennent à la police ont effectué des vagues d'arrestations entre 3h00 et 4h00 à l'aube dans les maisons de 100 enfants du village de Selwan, suite à des avertissements de plusieurs colons sionistes dans le village sur « la capacité des pierres des enfants de la Palestine de les tuer ».
Les familles des enfants arrêtés ont déclaré que leurs fils ont été interpellés chez eux et lorsqu'ils jouaient dehors près de chez eux, avec des voitures non immatriculées, en faisant usage de la force.
Des organisations des droits de l'homme qui travaillent dans les territoires occupés en 1948 ont demandé à la police d’enquêter sur les tortures subies par plusieurs enfants kidnappés.
Selon le journal, des membres libéraux du conseil de la ville occupée d'al-Qods ont averti de la possibilité de l’éclatement d’une Intifada, qui commencera dans le village de Selwan et s’étendra dans les autres régions, à cause des dernières mesures sionistes qui visent à démolir les maisons des Palestiniens dans le village, supprimer leur tentes de protestations, et l'arrestation d'un nombre d'enfants pour y augmenter le nombre de colons sionistes.

Une délégation du parlement de l'UE en visite de solidarité aux députés d'al-Qods

[ 01/11/2010 - 12:00 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les députés menacés d'expulsion de la ville occupée d'al-Qods qui organisent un sit-in dans le siège de la délégation du CICR dans le quartier du Cheikh Jarrah au centre d'al-Qods pour le 123e jour consécutif, ont accueilli une haute délégation du parlement de l'Union Européenne (UE) présidée par le député polonais, Gerald Kaufman. Ils sont arrivés suite à une marche très difficile par le pont d'al Karama, sur lequel les autorités de l'occupation ont arrêté un membre de la délégation, Aymen Abou Awad, qui a la nationalité britannique, à cause de son origine gazaouie.
La délégation se compose de trois députés écossais, deux hollandais, deux britanniques et sept assistants parlementaires, qui ont exprimé leur solidarité avec les députés et l'ancien ministre menacés d'expulsion, et leur profonde inquiétude de la situation des Palestiniens en général, et les habitants d'al-Qods en particulier.
Ils ont aussi exprimé leur crainte des violations de l'occupation qui s'opposent à toutes les lois internationales.
La délégation européenne a montré son étonnement vis-à-vis du niveau dangereux atteint par les légalisations sionistes qui visent la présence palestinienne, le citoyen Maqdissin, et les lieux saints.
De son côté, le député Mohamed Toutah a exprimé la joie de ses frères députés face à la visite de la délégation européenne, soulignant que ces visites représentent un grand soutien pour les députés et tous les résidents d'al-Qods dans la diffusion de la question de l'expulsion et de la judaïsation à l'opinion générale internationale et particulièrement celle d’Europe.
Il a affirmé que le sit-in des députés est pour les habitants d'al-Qods un moyen efficace dans la résistance contre l'occupation et ses plans visant à expulser les Palestiniens et à confisquer leur identité nationale.
Le député Toutah a expliqué à la délégation en visite l’ampleur de l'affaire des expulsions qui cause la souffrance de tous les Maqdissins, ainsi que les dimensions du soutien de la communauté internationale à l'occupation sioniste, ce qui menace l'avenir du peuple palestinien et de tous les peuples de la région.
A l'issue de la visite, une conférence de presse a été tenue où le député Kaufman d’origine juive a demandé à l'occupation de cesser de soumettre les Palestiniens à des politiques qui violent leur liberté, leur décision et leur avenir.
Il a affirmé que la délégation européenne montrera avec intérêt à l'UE et à toutes les tribunes internationales, la tragédie des Palestiniens et des Maqdissins.
Kaufman a souligné la solidarité de tous les membres de la délégation et de tous les hommes libres des sociétés européennes, rappelant que les souffrances des Juifs causées par les européens au XIXe siècle ne justifient pas la persécution du peuple palestinien dont la cause est juste.
De plus, le député Ahmed Atoune a insisté dans la conférence de presse, après ses remerciements à la délégation, sur le fait que les Maqdissins resteront fermes dans leurs maisons et attachés à leurs territoires jusqu'à la fin de l'occupation, appelant la communauté internationale à intervenir immédiatement pour soutenir le peuple palestinien et les lieux saints.
Il a annoncé la condamnation des députés et de l'ancien ministre ainsi que de tous les résidents d'al-Qods à l'attaque sioniste cotre l'église baptiste, en affirmant que les musulmans et les chrétiens vivent à al-Qods la même détresse et la même souffrance, et que tous les plans sionistes visant à les expulser ne pourront pas les empêcher de poursuivre leur résistance contre l'occupation par tous les moyens légitimes.

L’occupation nie l'assassinat de l’enfant martyr, Mohamed Al-Dorra

[ 01/11/2010 - 13:03 ]
Al-Qods – CPI
Le cabinet du premier ministre a prétendu dans un document qu’il a publié que la scène de la mort de l’enfant Mohamed Al-Dorra, avant dix ans, n’est qu’une pièce montée pour défigurer l’image de l’occupation israélienne, en ajoutant que cela entre dans le cadre des actes antisémites dans le monde.
Le document qui a été publiée, le dimanche 31/10, a prétendu que les balles qui ont tué l’enfant Mohamed Al-Dorra, en septembre 2000, ont été tirées d’un côté inconnu, et ne sont pas venues de l’endroit où se trouvaient les forces de l’occupation.
L'enfant Dorra a tué, en 2000 Septembre, par 30 balles israéliennes qui ont été tirées directement vers le père Jamal Dorra et son fis Mohamed dans un barrage, malgré leurs appels au secours et SOS aux soldats israéliens pour qu’ils arrêtent de tirer, comme a montré le journaliste et caméraman de "France 2" qui a filmé l’action en démasquant les crimes affreux des soldats de l’armée de l'occupation israélienne devant l'opinion publique internationale au moment de l’évènement, et depuis cette date, l'enfant Mohamed Dorra est devenu l’un des symboles des martyrs palestiniens.
L'occupation a demandé aux agences médiatiques internationales de ne pas croire ou répondre à ces «trucs» et de ne pas publier les enregistrements qui accusent les soldats sionistes.
Les autorités occupantes ont prétendu qu’elles ont enquêté secrètement sur cet incident au moment de l’évènement, en indiquant que malgré tous les efforts déployés, elles n’ont pas pu déterminer les coupables qui tiré les balles et assassiné l’enfant, Mohamed Al-Dorra.

L'Espagne refuse de donner l'immunité à Avi Dichter

[ 01/11/2010 - 12:49 ]
Madrid – CPI
La capitale espagnole Madrid a refusé de donné l'immunité diplomatique nécessaire à l’ancien directeur du Shabak, Avi Dichter, avant sa visite prévue en Espagne, car il fait l’objet de poursuites judiciaires devant la justice espagnole, en raison de son rôle dans l'attaque criminelle effectuée, le 22 juillet 2002, contre le quartier de Daraj, ciblant le leader des brigades d'al-Qassam, le martyr Salah Chahada.
Le centre palestinien des droits de l'homme a félicité cette décision, considérant qu'elle représente un retour à la primauté du droit en Espagne, comme tous les côtés qui ont signé la Convention de Genève en 1949 qui stipule que ces pays doivent poursuivre et juger toutes les personnes soupçonnées d’avoir commis des infractions graves aux accords de Genève.
Dans un communiqué publié le dimanche soir 31/10, le Centre a déclaré que cette mesure espagnole vient réaffirmer la volonté d’assurer que l'Espagne n'est pas un « refuge » vers lequel peuvent voyager les criminels de guerre pour jouir de leur immunité.
Il a appelé Madrid à annuler toutes les modifications récentes sur la loi de la compétence judiciaire internationale, en insistant sur le fait que ces modifications constituent une violation des obligations internationales incombant à l'Espagne.
Le journal hébreu Yediot Aharonot a rapporté dans son édition de mardi 26 octobre 2010, que le député du parti Kadima à la Knesset sioniste, Avi Dichter, a du annuler sa visite en Espagne après que le ministère espagnol des affaires étrangères l’ait informé qu'il ne pourra pas lui fournir une protection contre son arrestation sur les territoires espagnols.
Un procès a été intenté par des associations juridiques espagnoles et palestiniens contre des responsables sionistes accusés d’avoir perpétré des « crimes de guerre » dans le quartier de Daraj dans la Bande de Gaza en 2002. L'armée sioniste a utilisé une bombe pesant une tonne dans une zone résidentielle pour assassiner l'ex-leader d'al-Qassam, la branche militaire du Hamas, Salah Chahada, conduisant à son martyr et à l'assassinat de plus de 14 civils dont 9 enfants et des dizaines d'autres blessés.

Un juge israélien accuse la Knesset de glisser vers le racisme

[ 01/11/2010 - 15:14 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un ancien juge israélien a condamné fortement les propositions de la Knesset et son adoption d’une série de lois racistes qu'il a qualifiées de « préjudiciables » contre les minorités palestiniennes dans l'entité sioniste, en l'accusant de « glisser vers des orientations racistes ».
L'ancien vice-président de la cour suprême sioniste, Eliahu Matza, a considéré, le lundi 1/11, que « la Knesset tire vers des tendances racistes par des projets des lois qui visent à réduire les droits des minorités, surtout des arabes en Israël », soulignant que ces lois « portent atteinte aux droits fondamentaux de l'individu ».
Il a attiré l'attention sur une série de lois racistes proposées à l’approbation de la Knesset dont la loi qui interdit aux Maqdissins de travailler dans le domaine du guide touristique, une autre qui permet de retirer la nationalité israélienne à toute personne condamnée pour avoir « perpétré des crimes sécuritaires », alors que la troisième permet aux comités sionistes locaux de choisir les résidents des communautés dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

Les forces occupantes interrogent deux leaders du Hamas à Yaboud près de Jénine

[ 01/11/2010 - 13:12 ]
Jénine – CPI
Les forces de l'occupation sioniste accompagnées par un officier des services de renseignements sionistes, ont envahi aujourd'hui à l'aube, lundi 1er novembre, les maisons de deux leaders du mouvement du Hamas dans le village de Yaboud à l'ouest de la ville de Jénine en Cisjordanie occupée, en les interrogeant après avoir fouillé leurs maisons, pour la deuxième fois depuis quelques mois.
Des sources au mouvement du Hamas dans le village de Yaboud ont affirmé à notre correspondant que les soldats sionistes ont encerclé la maison du célèbre chanteur, Cheikh Ezz Eddine Amareina, âgé de 48 ans, un homme aveugle qui a passé plusieurs années dans les prisons sionistes, puis ont pris d’assaut son domicile, l’ont fouillé et y ont interrogé le Cheikh Amareina pendant deux heures.
Les sources ont ajouté que les soldats sionistes ont aussi envahi le domicile du Cheikh Adnan Hamareicha, 46 ans, qui était le plus ancien détenu administratif dans les prisons sionistes, et l’ont interrogé.
Un officier des services de renseignements sionistes ont adressé aux deux Cheikhs des messages et des menaces aux dirigeants du Hamas qu’ils ont refusés de transmettre car ils n’ont aucun lien avec ces affaires.
Les menaces comportaient le lancement de frappes très dures contre le Hamas en cas d’attaques de résistance.
Les forces occupantes avaient interrogé ces derniers jours de nombreux leaders du Hamas à Jénine, dont l'ancien ministre Wasfi Qabha, le leader Khaled Haj, et d'autres.

Des manœuvres militaires sionistes et des vols intensifs au sud de la Cisjordanie

[ 01/11/2010 - 14:47 ]
Cisjordanie – CPI
Les forces de  l’occupation effectuent, depuis une semaine, des manœuvres militaires dans les territoires palestiniens, notamment au sud de la Cisjordanie occupée, tandis que les avions sionistes survolent à haute altitude, depuis hier soir et ce matin à haute, le ciel des villes et villages.
De nombreuses familles palestiniennes dans plusieurs parties d'Al-Khalil (Hébron) ont confirmé que les forces sionistes ont pénétré dans les quartiers palestiniens en distribuant des convocations à plusieurs dizaines de citoyens pour voir les services de renseignements sionistes durant ce mois (novembre).
Les avions de guerre israéliens continuent de survoler, à haute altitude, le ciel de la ville d'Al-Khalil et le Néguev, ainsi que les montagnes qui entourent la ville et les villages proches.
Les mêmes sources ont ajouté que les manœuvres se poursuivent jour et nuit, et que de forts bruits et vacarmes s’entendent de cette région.  
Des sources médiatiques -attribué à l'entité sioniste- ont indiqué que ces exercices font partie des préparatifs de l'armée sioniste pour une éventuelle guerre contre l'Iran et la Bande de Gaza, alors que les sources de la direction de l'armée sioniste ont précisé que ces exercices viennent dans le cadre des préparatifs pour effectuer des incursions dans divers quartiers palestiniens qui sont sous le contrôle de l’autorité palestinienne en Cisjordanie.

Bardawil : L’occupation ne verra pas Chalit sans libérer les prisonniers palestiniens

[ 01/11/2010 - 16:07 ]
Gaza – CPI
Le député et leader du mouvement du Hamas, Dr. Salah Bardawil a affirmé que l'ennemi sioniste ne se réjouira pas de Chalit sans payer le prix en exécutant les conditions des factions de la résistance.
Ces déclarations sont venues lors d'une activité de solidarité avec les prisonniers et détenus dans des prisons de l'occupation organisée, le lundi matin 1/11, par l'Association de Waed devant le siège de la Croix-Rouge, à Khan Younes.
Bardawil a ajouté : "La libération des prisonniers est une dette pour chacun d'entre nous, et qu’on doit tous travailler sérieusement pour les libérer et mettre fin à leur souffrance», en ajoutant : «Malgré les pratiques injustes et oppressives des autorités occupantes, mais les détenus palestiniens font preuve d’un grand courage et d’une forte lutte historique pour faire face à toutes les tentatives sionistes visant à frapper leur volonté de fer."
Il a appelé les organisations internationales et toutes les parties concernées à redoubler d'efforts et travailler pour réaliser les revendications des prisonniers et les libérer, en affirmant que le Hamas ne ménage aucun effort pour obtenir la libération des prisonniers.
De son côté, la mère du prisonnier Ahmed Asfour, l’un des membres des factions de la résistance palestinienne (Brigades d’Al-Qassam) a appelé à la capture d’autres soldats sionistes pour les échanger avec les prisonniers palestiniens qui souffrent des isolements dans les prisons de l’occupation et de l’interdiction des visites de leurs familles.

Les forces occupantes envahissent le village de Cheioukh et convoquent plusieurs palestiniens

[ 01/11/2010 - 17:32 ]
Al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont envahi, aujourd'hui à l'aube, le lundi 1/11, le village de Cheioukh à l'est de la ville d'al Khalil au sud de la Cisjordanie occupante, convoquant plusieurs palestiniens pour rencontre le responsable des services de renseignements sionistes dans le centre d'Atzion au sud de la ville de Bethléem.
La députée au conseil législatif palestinien, Samira Halaika, a dit que les soldats sionistes ont envahi le quartier de Kafan Khamis dans le village de Cheioukh et lui ont donné deux convocations pour ses deux fils, Anas 24 ans et Oussama, 20 ans, pour qu'il soit interrogé par le responsable des services de renseignements sionistes qui s'appelle "Ibraham".
Elle a ajouté que son fils Anas doit rencontrer Ibraham, le mercredi 10/11, alors que Oussama doit le être intérroger , le dimanche 7/11, selon les convocations.
Halaika a considéré que ces convocations viennent pour déterminer le rôle pratiqué par les milices d'Abbas avec ses fils, en les enlevant depuis le 24 juillet 2010.
Elle a appelé toutes les organisations juridiques et humaines à intervenir pour cesser la série des rapports malveillants qui ciblent ses fils, ses proches et les résidents de son village.
La même force sioniste avait donné l'assaut dans le quartier de "Kahwana" et ont convoqué plusieurs détenus libérés des prisons des milices d'Abbas, pour être interpellés par le responsable de renseignements sionistes, moins d'un mois suite de leur libération des prisons des milices.