mardi 14 décembre 2010

Sheikh Raed Salah libéré: les prisonniers palestiniens sont des prisonniers de guerre

Rim, le 13 décembre 2010.

Dans une déclaration à son peuple, juste après sa libération, sheikh Raed Salah qui vient de passer 5 mois en prison pour avoir défendu la mosquée al-Aqsa et la ville d'al-Qods, contre leur judaïsation, il a précisé que les prisonniers palestiniens détenus dans les geôles de l'occupation sioniste sont des prisonniers de guerre et doivent être immédiatement libérés et que le monde entier doit le savoir.
Il a ajouté que ces cinq mois passés sont les meilleurs de sa vie, puisqu'il les a passés auprès de Dieu, en priant, jeûnant et en récitant le Coran. Il a de plus précisé qu'il a rédigé trois livres au cours de son emprisonnement.
Sheikh Raed Salah a notamment évoqué les jugements qui l'attendent encore, disant qu'il ne les craignait pas, que tous ces procès intentés par l'occupation sont teintés d'ignorance et de sottise et sont de courte vue.
Interdit d'entrer dans la mosquée al-Aqsa, il a conclu que personne ne pouvait lui interdire d'y entrer quand il lui faut entrer. Il ne reconnaît aucunement les ordres militaires de l'occupation et il continuera à répéter: par notre âme et par notre sang, nous nous sacrifions pour al-Aqsa.

Négociations Russie-Hamas dans la capitale syrienne

12:14 13/12/2010
MOSCOU, 13 décembre - RIA Novosti
L'envoyé spécial russe pour le Proche-Orient et vice-ministre des Affaires étrangères Alexandre Saltanov s'est entretenu dimanche à Damas avec le président du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal, selon un communiqué de la diplomatie russe.
"Les deux parties ont procédé à un échange de vues sur le règlement palestino-israélien à la lumière du refus d'Israël de geler la colonisation des territoires occupés. M. Saltanov a souligné que dans la situation complexe actuelle, toutes les parties devaient faire preuve de la retenue et d'éviter toute démarche susceptible d'entraîner une escalade des tensions", stipule le communiqué.
"M. Saltanov a confirmé la nécessité d'intensifier les efforts afin de restaurer l'unité palestinienne", indique le document.
Lancées le 2 septembre dernier, les négociations palestino-israéliennes directes ont été suspendues trois semaines plus tard, suite au refus d'Israël de proroger le gel de la colonisation en Cisjordanie. En novembre, les autorités israéliennes ont approuvé la construction de 1.300 nouveaux logements juifs à Jérusalem-Est.
Les Palestiniens qualifient la colonisation juive en Cisjordanie de principal obstacle aux négociations directes avec Israël.
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Un des leaders des protestations à Bil'in libéré

Bilin - 13-12-2010

Par Saed Bannoura 
Les autorités israéliennes ont libéré Adeeb Abu Rahma, 40 ans, un des dirigeants du mouvement non violent contre le mur et les colonies du village de Bil'in, près de Ramallah. Abu Rahma a passé 18 mois derrière les barreaux et a été obligé de payer une amende de 6.000 shekels (1300€). Les autorités israéliennes ont accusé Abu Rahma d' "obstruction au travail de l'armée" et d' "incitation", en plus de participation à des protestations contre le mur et la colonisation.














Photo: Oren Ziv/Activestills.org
Le 30 août, le tribunal militaire israélien d'Ofer a condamné Abu Rahma à 12 mois d'emprisonnement et 12 mois supplémentaires de prison avec sursis, tandis que l'accusation israélienne s'est arrangée pour ajouter 6 mois de plus, et 12 mois supplémentaires de prison avec sursis.
Il y a deux mois, Abudullah Abu Rahma, coordonnateur du Comité populaire de Bil'in contre le mur et les colonies, a été condamné à 12 mois de prison et 6 mois de prison avec sursis sur 3 ans, et 5.000 shekels (1.000€) d'amende.
Bil'in est des villages qui mènent la résistance non violente contre l'occupation israélienne, le mur et les colonies.
Plusieurs Palestiniens ont été tués lors des protestations non violentes, et des centaines d'habitants palestiniens, d'activistes israéliens et internationaux ont été blessés par l'usage excessif de la force de l'armée israélienne.

Photo: Oren Ziv/ActiveStills.org

Picture Credit: Joseph Dana 
Traduction : MR pour ISM 
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Impunité de « l’armée la plus morale au monde » : le calvaire des enfants palestiniens prisonniers

lundi 13 décembre 2010 - 10h:50
Prof. Chems Eddine Chitour
Oulala.net
« Qu’il soit un démon, qu’il soit noir ou blanc, Il a le coeur pur, il est toute innocence, Il vole au marché, un gâteau, une orange, Et on le poursuit, il faut le rattraper, On donne l’alerte, on arrête un ange, Et pour se défendre il se met à pleurer. Malheur à celui qui blesse un enfant. »
(JPG)
Rabin : "Brisez-leur les os !". Et les soldats exécutèrent avec discipline l’ordre donné : briser, avec la crosse de leurs armes, les bras et les jambes des Palestiniens.
Dimanche 6 et lundi 7 décembre 2010 s’est tenu à Alger un colloque sur la condition des prisonniers palestiniens au vu du droit international. Vaste sujet s’il en est ! Dans cette contribution, nous allons aborder la question d’une catégorie particulière de prisonniers : les enfants. Quel crime abominable ! Le chef d’accusation est connu, jet de pierre contre des véhicules, voire des soldats israéliens Par contre, les peines encourues varient en intensité en durée et en...horreur. M.Ramsey Clark, ancien ministre de la Justice aux Etats-Unis, a estimé que « la loi internationale, la simple justice et la décence humaine exigent qu’Israël se retire des terres palestiniennes définies par la résolution 181 de l’AG de 1948, et quitter toutes les colonies et structures qui ont été construites ». L’orateur estime également, qu’Israël est redevable au gouvernement palestinien de réparations pour les persécutions, exploitations et injures subies durant des décennies par le peuple palestinien. L’ancien député britannique George Galloway a souligné « la nécessité d’appeler la communauté internationale, et les Nations unies à débattre de la question des prisonniers politiques » jugeant impératif « que ce soutien commence à partir du Monde arabe ».(1)
Comment se traduit en pratique le sionisme combattant des enfants qui n’ont connu que la guerre, que les bombardements, que le bruit des hélicoptères Apache ou des F16 ? On ne peut qu’être décontenancé par les trésors d’imagination de l’armée d’occupation pour terroriser sans discernement aussi bien les enfants, les femmes et les personnes âgées que les personnes adultes. Cette contribution parue dans Haa’retz, le journal israélien de gauche, est plus éloquente que cent discours. Nous lisons : « Des soldats israéliens témoignent "Six heures du matin. Rafah est sous couvre-feu. Y a pas un chat dans les rues. Seulement un petit enfant de quatre ans qui joue dans le sable. Il bâtit une espèce de tour comme ça dans la cour de sa maison. Celui-là se met tout à coup à courir et tous, nous courons avec lui. Il était du génie. Nous courons tous avec lui. Il attrape le gosse.(...). Il lui a brisé le bras, ici, à l’articulation. Il lui a cassé le bras à hauteur du coude. Il lui a cassé la jambe ici. Et il a commencé à lui marcher sur le ventre, trois fois. Puis il est parti. Nous étions tous bouche bée, le regardant, choqués... Le lendemain, je repars en patrouille avec lui et déjà les soldats commençaient à faire comme lui." » (2)
Etat des lieux du calvaire des enfants détenus
« En 1973, une brochure officielle destinée aux militaires israéliens pieux contenait les recommandations suivantes : "Quand au cours d’une guerre, ou lors d’une poursuite armée ou d’un raid, nos forces se trouvent devant des civils dont on ne peut être sûrs qu’ils ne nous nuiront pas, ces civils, selon la Halakhah, peuvent et même doivent être tués [...] En aucun cas l’on ne peut faire confiance à un Arabe, même s’il a l’air civilisé [...] En guerre, lorsque nos troupes engagent un assaut final, il leur est permis et ordonné par la Halakhah de tuer même des civils bons, c’est-à-dire les civils qui se présentent comme tels." » Dans le même ordre, Jacqueline Rose écrit : « Aujourd’hui, à titre de politique constante, l’armée israélienne brise les os des Palestiniens ».
Au début de la première Intifada, Rabin avait donné cet ordre à l’armée : « "Brisez-leur les os !". Et les soldats exécutent avec discipline, l’ordre qui leur avait été donné : briser, avec la crosse de leurs armes, les bras et les jambes des Palestiniens. » Elle rapporte également que les soldats et les officiers israéliens « exécutent sommairement des enfants palestiniens, et se justifient en proclamant que le souvenir de l’Holocauste les conduit à perpétrer, de manière routinière, ce qui est considéré comme de patents crimes de guerres perpétrés contre des civils ne représentant aucun danger ! » (3)
Quand Israël ne tue pas les enfants comme lors de la boucherie de Ghaza en 2008-2009, Israël terrorise les enfants, les torture, les affame et les abîme. Nous allons relater d’abord la situation actuelle, nous aborderons après le problème des manquements graves à la IVe Convention de Genève relative aux prisonniers et aux enfants en tentant de décrire les dérives les plus criantes de « l’armée la plus morale du monde ». En août 2006, Israël détenait 10 073 prisonniers palestiniens dans plus de 30 prisons et centres de détention. Depuis 1967, plus de 650 000 Palestiniens ont été arrêtés, soit près de 20% de la population des Territoires palestiniens occupés ! En septembre 2006, la majorité de ces prisonniers palestiniens étaient des hommes, mais on comptait aussi parmi eux 115 femmes et 450 enfants. Ils sont incarcérés en Israël, au mépris de la IVe Convention de Genève qui interdit un tel transfert. L’occupation des Territoires palestiniens par l’armée israélienne et la violence de la répression qui l’accompagne touchent de plein fouet les enfants. Ainsi, depuis le début de la Deuxième Intifada, plus de 4000 enfants palestiniens ont été arrêtés. En septembre 2006, 450 détenus dans les prisons et les maisons d’arrêt israéliennes avaient moins de 18 ans.
Promulgué le 24 septembre 1967, l’ordre militaire 132 décrète que l’enfant palestinien peut, dès l’âge de 12 ans, être poursuivi, arrêté, incarcéré et condamné par une juridiction militaire. Et encourir ainsi des peines réservées aux adultes. Les enfants sont arrêtés pendant les manifestations mais également dans leurs foyers, généralement en pleine nuit, sur la foi de photos, de témoignages d’autres détenus ou d’indicateurs. Les enfants emprisonnés sont aussi des élèves qui ont été arrachés à leur école. Or, ils ne disposent d’aucun moyen pour poursuivre leur scolarité ou ne fût-ce que pour jouer. Il n’y a pas de bibliothèque dans les prisons ni de matériel éducatif qui permette de préparer des examens de fin d’études secondaires. (...) Un thème souvent ignoré, ou à peine abordé, est la torture. (...) les techniques de torture ont été légalisées par Israël en 1987. (4)
Eric Silverman raconte le parcours du combattant de parents voulant rendre visite à leurs enfants prisonniers : « Nabil et Huda Ward, ainsi que leurs deux filles adolescentes, allaient visiter leur fils Naseem, âgé de 26 ans, pour la première fois depuis son incarcération en avril 2002. [Nabil et Huda Ward ] sont des vétérans de la souffrance sous l’occupation israélienne ; la fille de Ward, Riham, a été tuée à l’âge de dix ans par les forces israéliennes en 2001, à l’intérieur de sa salle de classe à l’école de filles Al-Ibrahim à Jénine. (...) En novembre 2006, Israël retenait environ 700 Palestiniens en détention administrative. (...) Le CICR surveille les conditions de détention et le traitement de tous les prisonniers palestiniens, estimés à 11 500 et dont près de 400 sont des enfants et 120 des femmes. » (5)
Lors de la Journée nationale des prisonniers palestiniens, le 17 avril, la Délégation générale de Palestine en France a rédigé le rapport suivant. Nous lisons : « La question des prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes ne se limite pas à des chiffres ou à des statistiques, mais pour connaître leur situation, il faut connaître leur nombre, leurs lieux de détention et leurs conditions de vie. Le nombre d’arrestations de l’année 2009 a atteint le nombre de 5200, soit une moyenne de 14 arrestations par jour. Ces milliers de prisonniers hommes, femmes et enfants sont retenus dans les 13 prisons et 3 centres d’immobilisation à travers Israël..(...) Selon un récent rapport de Friends Of Humanity International paru le 1er avril 2010, l’année 2009 a été l’une des années les plus difficiles pour les prisonniers palestiniens. (...) Les forces d’occupation israéliennes ont continué, en 2009, à pratiquer toutes sortes d’arrestations, perquisitions et enlèvements. (...) Il y a plus de 1000 détenus dans les prisons israéliennes, atteints de maladies chroniques, qui sont soumis à une négligence médicale. (...) Considérant qu’en vertu de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, dont Israël est signataire, un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans ; considérant que les prisonniers palestiniens, enfants compris, sont soumis à des traitements humiliants et dégradants ; considérant que les autorités israéliennes continuent de recourir à la contrainte physique dans les interrogatoires, ainsi qu’à des menaces physiques et psychologiques allant jusqu’à la torture, notamment pour intimider les détenus et obtenir d’eux des aveux, la Délégation générale de Palestine en France demande le respect de l’interdiction absolue de la torture comme l’impose le droit international. » (6).
Le nouveau supplice
Parmi les exactions, le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqa’, rapporte un nouveau scandale : des soldats israéliens ont uriné sur deux enfants de 13 ans et les ont obligés à rester tout nus dans les WC pendant deux jours. Il a dit que le pire toutefois était quand les soldats entraient et que, au lieu de se soulager dans les toilettes, ils pissaient sur la tête et la figure des deux garçons. Puis les soldats se moquaient d’eux et riaient en prenant des photos. Après deux jours de ce cruel traitement, on les a emmenés dans la colonie de Binyamin et on les a interrogés de 10 h du soir à 3 h du matin, puis on les a emmenés au camp militaire de Ofer. Ils y sont restés pendant 3 mois avant d’être transportés à la prison des enfants de Rimonim. Ils n’ont jamais été présentés à la justice. (7)
Dans le même ordre, le responsable des Affaires des prisonniers auprès de l’Autorité palestinienne et ancien prisonnier Abdul Nasir Farawneh a déclaré lundi à Alger, lors du Colloque international de soutien aux prisonniers palestiniens, qu’Israël continuait de se servir des prisonniers pour tester les effets de différents médicaments. « Israël n’a pas cessé un seul jour », a dit Farawneh. « Au contraire, il a accru ses crimes et a autorisé le ministère de la Santé à augmenter de 15 % sa quote-part annuelle de médicaments. Progressivement, de plus en plus de prisonniers sont exposés à ces traitements, ce qui explique l’augmentation du nombre de prisonniers malades dans les prisons de l’occupation israélienne et l’émergence de nouvelles maladies étranges. » Selon Farawneh, environ 3000 prisonniers palestiniens dans les prisons Nafaha, Ramon et Néguev - soit 45 %du total de prisonniers - sont soumis à des essais de médicaments et les prisonniers de la prison du Néguev sont exposés à des toxines nocives en raison de la proximité du réacteur Dimona. (...) Depuis 2007, Al-Farawneh affirme que les autorités carcérales israéliennes traitent les Palestiniens comme des « cobayes ». (8)
Il y a pire ! Stephen Lendman rapporte une information parue le 10 septembre sur le site israélien Ynetnews.com : L’IDF (Forces de défense israéliennes) a commis des abus sexuels sur des enfants palestiniens dans lequel on lisait : « des rapports accablants de CNN (9 septembre) font état d’accusations non corroborées d’abus sexuels sur des enfants palestiniens détenus par l’IDF. » Les officiels militaires ont refusé de «  "répondre à ces accusations d’abus sexuels car aucune précision n’a été fournie", a déclaré un porte-parole. "CNN a parlé d’un enfant palestinien non identifié qui affirmait que des soldats de l’IDF avaient essayé de lui enfoncer un objet dans le rectum" et que des douzaines d’officiers regardaient ça en riant. La source de CNN était l’association Defense of Children international (DCI). En mai 2010, l’organisme a demandé au Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture d’enquêter sur 14 cas d’abus sexuels dont il avait eu connaissance et qui avaient été commis par des soldats, interrogateurs et policiers de janvier 2009 à avril 2010. Les enfants, qui avaient été victimes de ces abus, avaient de 13 à 16 ans et avaient été arrêtés pour avoir lancé des pierres qui n’avaient blessé personne. Dans son rapport d’avril 2008, le ministère palestinien des Affaires des détenus et des ex-détenus a écrit que plus de 7000 enfants avaient été arrêtés depuis septembre 2000, date du début de la seconde Intifada. (9)
Environ 360 enfants, dont certains n’avaient que 10 ans, étaient toujours en détention et traités avec autant de dureté que les adultes, en violation avec le droit international qui prescrit un traitement spécial pour les enfants. Sur ces 360 enfants 145 avaient été condamnés, 200 attendaient d’être jugés, et 15 étaient en détention administrative. Le rapport dit qu’environ 500 jeunes avaient atteint leur dix-huitième année en détention. Environ 75 étaient tombés malades et n’avaient pas été soignés et presque tous avaient été torturés et victimes de mauvais traitements. Chaque année, environ 700 enfants sont arrêtés, la plupart pour avoir lancé des pierres, puis interrogés sans l’assistance d’un avocat et condamnés. Plus de 80% d’entre eux ont signé des confessions forcées, pour un tiers écrites en hébreu qu’ils ne comprennent pas. Le 10 mai, la journaliste d’Haaretz, Amira Hass écrit (...) : "69 enfants se sont plaints d’avoir été battus, 4 d’avoir été victimes d’abus sexuels et 12 autres enfants ont affirmé avoir été menacés d’abus sexuels". Elle a ajouté que la plupart avaient été terrorisés, brutalisés et insultés pendant leur détention, avant et pendant les interrogatoires. De plus, on les privait de nourriture et de boisson des heures durant et on ne cessait de les martyriser que s’ils donnaient des noms. (...) En fait, les enfants et les adultes sont souvent détenus des semaines, voire des mois, avant d’être jugés ou de pouvoir négocier leur peine (plea bargain). Il n’y a pas de justice en Israël pour qui n’est pas juif, même s’il n’a que 9 ou 10 ans. » (9)
Tout est dit il n’y a pas de justice pour les enfants palestiniens. L’impunité jusqu’à quand ? La chanson de Macias devrait être méditée par l’armée d’occupation israélienne .
Pr Chems Eddine CHITOUR
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
Notes
(1) - Forum sur le soutien aux détenus palestiniens APS 05-12-2010
(2) - Des soldats israéliens témoignent : Haaretz, 21 septembre 2007
(3) - Jacqueline Rose : La Question de Sion, Presses universitaires de Princeton - 2005
(4) - http://www.association-belgo-palest..., 13 juillet 2009, IVe Convention de Genève, Les prisonniers politiques
(5) - http://www.palestine-diplo.com/ - Les prisonniers politiques
(6) - Erica Silverman : Prisonniers palestiniens en Israël : perdus dans la machine - http://www.info-palestine.net/artic... - 25 janvier 2007
(7) - Nouveau scandale de torture d’enfants prisonniers : des soldats urinent sur des enfants de 13 ans - http://www.info-palestine.net/artic... - 10 novembre 2010
(8) - Israël continue de tester des médicaments sur les prisonniers palestiniens. - http://www.protection-palestine.org...
(9) - Stephen Lendman : http://www.legrandsoir.info/Des-sol...
12 décembre 2010 - Oulala.net
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Un ultime acte de résistance ?

mardi 14 décembre 2010 - 00h:08
Lamis Andoni - Al Jazeera
L’Autorité palestinienne doit se dissoudre, mais seulement dans le cadre d’une stratégie de résistance qui commence par mettre fin à la coopération avec Israël.
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Abbas [à g.] et Fayyad lors d’une visite papale en Palestine occupée. On imagine efffectivement mal Abbas et ses acolytes renonçant aux multiples (petits et grands ?) privilèges concédés par l’occupant israélien.
Dans diverses interviews et déclarations, ainsi que dans des réunions privées, Mahmoud Abbas, le président palestinien [de l’Autorité de Ramallah - N.d.T], a fait savoir qu’il présidait une autorité sans autorité et que l’existence même de l’Autorité palestinienne [AP] a rendu l’occupation israélienne « la moins coûteuse qu’elle ne l’a jamais été [pour les Israéliens] ».
Abbas est tout simplement arrivé à la même conclusion que de nombreux Palestiniens depuis longtemps : les négociations, dans les conditions actuelles, ne conduiront pas à la fin de l’occupation israélienne, sans parler de la création d’un Etat palestinien indépendant.
Dans une récente interview à la télévision d’Etat palestinienne, Abbas a averti que si tous les efforts pour établir un Etat palestinien échouaient, il dissoudrait l’Autorité palestinienne et demanderait à Israël d’assumer la responsabilité de l’occupation. Ses menaces ne sont ni une manœuvre ni une stratégie clairement planifiée. Elles sont plutôt une expression de désespoir et un reflet de l’état d’esprit du peuple palestinien - qui considère l’AP uniquement comme un moyen de faciliter la poursuite de l’occupation israélienne, tout en évitant à celle-ci l’obligation de payer pour ses agissements.
La dissolution de l’Autorité palestinienne signifierait un retour à l’occupation israélienne directe et pourrait être utilisée par Israël comme un prétexte pour une escalade dans son agression contre le peuple palestinien. Mais les Palestiniens ont atteint un point de rupture. Dix-sept ans de pourparlers n’ont interrompu ni le vol des terres par Israël, ni le déplacement forcé des Palestiniens.
Une bataille de volontés
L’idée de dissoudre l’Autorité palestinienne a de nombreux adeptes - tant à l’intérieur des territoires palestiniens que parmi la diaspora palestinienne. Mais cela ne doit pas être un saut dans l’inconnu : les Palestiniens doivent être préparés aux conséquences d’une telle décision et celle-ci doit être prise dans le cadre d’une stratégie de résistance clairement définie.
Ni Abbas, ni même ses adversaires, n’ont cependant indiqué qu’ils étaient en train de développer une telle stratégie - car tandis qu’Abbas exprimait son désespoir, le Hamas montrait un degré élevé de flexibilité à l’égard d’éventuels résultats de négociations israélo-palestiniennes, actuellement au point mort. Dans un discours prononcé la semaine dernière, Ismail Haniyeh, le Premier ministre du Hamas, a déclaré que son mouvement était prêt à accepter les résultats d’un référendum si les négociations parvenaient à un compromis historique qui comprenait la création d’un Etat palestinien dans les territoires occupés pendant la guerre de 1967.
Ce n’est pas la première fois que le Hamas manifestait sa volonté d’accepter une solution à deux Etats, mais le moment choisi - alors que les négociations sont effectivement gelées et il qu’il n’y a aucune perspective de reprise - est surprenant. La déclaration d’Haniyeh suggère que les deux directions politiques, à Ramallah et à Gaza, n’ont aucune idée de comment reprendre l’initiative nécessaire pour extraire le peuple palestinien de la stagnation qui est la sienne aujourd’hui.
Abbas a évoqué quelques possibilités. Tout d’abord, il a suggéré de se tourner vers le Conseil de sécurité des Nations unies pour une reconnaissance d’un Etat palestinien. Ceci est principalement destiné à affirmer le statut « d’occupés » des territoires palestiniens et à bloquer l’annexion par Israël des colonies juives. Deuxièmement, il a fait allusion à la remise aux Nations Unies de la responsabilité des territoires palestiniens. Mais ces deux options seraient certainement bloquées par un veto américain au Conseil de sécurité.
Mais toute autre option que choisiraient les Palestiniens ne pourra aboutir sans d’abord le rétablissement de l’unité nationale et la mobilisation de la résistance populaire. Une sérieuse bataille des volontés s’ensuivra, et les Palestiniens doivent y être préparés.
Une bataille pour la reconnaissance internationale d’un Etat palestinien doit être fondée sur une vision claire et sur une préparation à affronter les actions israéliennes. Le soutien international seul ne mènera pas à la création d’un Etat palestinien. Indépendamment du fait que les Palestiniens optent pour une solution à un ou à deux Etat(s), ils ne pourront éviter une bataille pour mettre fin à l’occupation sous laquelle ils vivent actuellement.
L’AP est-elle prête ?
Les options dont parle Abbas placerait l’AP face-à-face avec l’occupation israélienne, de sorte que la question demeure : est-ce que l’AP est prête à cela ? La réponse semble être non.
L’Autorité palestinienne ne peut pas être prise au sérieux tant qu’elle cédera aux exigences israéliennes. Israël continue d’empêcher la circulation des biens et des personnes, conduit des raids et des arrestations en Cisjordanie et dans Jérusalem-Est, frappe la bande de Gaza. Ainsi, un préalable à toute avancée significative du côté palestinien doit être l’arrêt immédiat de la coordination sécuritaire entre Israël et l’Autorité palestinienne.
La justification donnée par Abbas pour une telle coordination est que si les Palestiniens « se comportent bien » Israël ne pourra avancer aucun prétexte pour poursuivre l’occupation. Mais le seul résultat à ce jour a été l’affaiblissement de la résistance palestinienne, tandis qu’Israël a eu les mains libres pour lancer des incursions militaires dans les territoires palestiniens, confisquer plus de terres et tuer plus de personnes.
La prochaine étape pour le Hamas et l’Autorité palestinienne doit être une véritable unité (sans cela, la dissolution de l’Autorité palestinienne pourrait se traduire par une lutte de pouvoir très destructrice) fondée par un accord commun sur une alternative à des négociations aujourd’hui disparues. La dissolution de l’Autorité palestinienne doit être une élément très important dans ce plan, mais seulement après qu’une stratégie politique et économique ait été formulée.
L’Autorité palestinienne verse actuellement les salaires de 150 000 personnes. Par conséquent une dissolution [de l’AP] aurait un impact énorme sur l’économie. Avant que l’AP n’ait été créée, l’Organisation de Libération de la Palestine [OLP] finançait une aide aux Palestiniens pour qu’ils puissent résister aux conséquences économiques de l’occupation. Un plan similaire, impliquant tous les Palestiniens, doit maintenant être mis au point - en supposant que les Etats arabes, comme cela est prévisible, ne fourniront pas le soutien financier nécessaire aux Palestiniens.
Il est bien sûr facile pour les Palestiniens en exil, disposant d’un travail, d’appeler à la dissolution immédiate de l’Autorité palestinienne. Mais cet appel est aussi très compréhensible, car Israël ne sera soumis à aucune pression pour mettre fin à son occupation aussi longtemps que cette occupation sera bon marché ou même sans frais pour l’occupant. Mais si les dirigeants palestiniens doivent proposer une nouvelle stratégie de résistance, tous les Palestiniens doivent être prêts à assumer leur responsabilité. Il incombe maintenant à l’Autorité palestinienne d’entamer ce processus et la seule façon de le faire est de mettre fin à toute coordination et coopération avec Israël.
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* Lamis Andoni est une analyste et une commentatrice des questions du Moyen-Orient et de la Palestine.
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction : Naguib
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Le Hamas réaffirme son objectif de récupérer « toute la Palestine »

14/12/2010
Le Hamas a réaffirmé hier son ambition de recouvrer toute la Palestine, de la Méditerranée au Jourdain, à la veille du 23e anniversaire de sa création - ce qui impliquerait la disparition d'Israël. Le mouvement au pouvoir dans la bande de Gaza a ajouté qu'il avait l'intention de faire de Jérusalem la « capitale de l'État de Palestine », promettant « l'échec de toutes les méthodes de judaïsation » de la ville par Israël.
Début décembre, le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avait pourtant cité un « document d'entente nationale » adopté en 2006, disant : « Nous acceptons un État palestinien avec entière souveraineté sur les territoires occupés en 1967 et Jérusalem pour capitale, et une solution à la question des réfugiés ». M. Haniyeh, avait également affirmé le 1er décembre que son mouvement respecterait les termes d'un accord de paix avec Israël s'il était approuvé par référendum « même si les résultats contredisent les convictions politiques du Hamas ». 

La police israélienne accusée de « violer la loi » sur les enfants

14/12/2010
L'organisation israélienne de défense des droits de l'homme B'Tselem a accusé hier la police israélienne à Jérusalem de « violer systématiquement la loi » dans le quartier palestinien de Silwan en arrêtant de nuit des mineurs. « Au cours de l'année écoulée (novembre 2009 à octobre 2010), au moins 81 mineurs de Silwan ont été arrêtés ou interpellés pour interrogatoire, en grande majorité parce qu'ils étaient soupçonnés de jets de pierres au cours d'affrontements entre des Palestiniens et les forces de sécurité dans le quartier », précise l'ONG dans un rapport publié hier. « Certains des mineurs ont été arrêtés à plusieurs reprises », souligne l'étude, ajoutant que plus d'un tiers des interpellations se sont produites après la mort d'un habitant de Silwan, abattu le 22 septembre par un vigile affecté à la protection des colons juifs installés dans le quartier.
Sans remettre en cause « l'autorité de la police à engager des poursuites pénales contre des auteurs présumés » de jets de pierres, l'ONG affirme que « la police doit immédiatement cesser d'arrêter des mineurs de nuit et ne les interroger qu'en présence de leur parents ». B'Tselem s'inquiète aussi d'accusations de brutalités portées par des enfants ayant témoigné auprès de l'ONG.
Le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld a assuré que toutes ces arrestations étaient « conformes à la loi », ajoutant que la « grande majorité des suspects interrogés et arrêtés avaient avoué être impliqués dans des violences ». Il a reconnu que les interrogatoires pouvaient se dérouler en l'absence des parents mais a affirmé qu'ils étaient filmés et visionnés sur un réseau de télévision interne et que les parents accompagnaient toujours leurs enfants au poste de police.
Dans une lettre ouverte au Premier ministre Benjamin Netanyahu, 60 médecins, éducateurs, psychologues et assistants sociaux israéliens ont accusé le 25 novembre la police israélienne de maltraiter des enfants palestiniens arrêtés à Silwan. Des affrontements opposent régulièrement dans ce quartier de Jérusalem-Est de très jeunes adolescents, souvent masqués, à des colons juifs armés, ainsi qu'aux policiers et gardes-frontières israéliens.  

A propos de l’éditorial du quotidien Le Monde du vendredi 10 décembre 2010

publié le lundi 13 décembre 2010
Dominique Ballereau, CVPR

 
OPINION :

Le journal Le Monde,ignore-t-il qu’il y a un occupant et un occupé, un colonisateur et un colonisé ?
Le quotidien Le Monde nous a habitué depuis longtemps à ses prises de position très « soft » à l’égard de la politique israélienne, en particulier dans les Territoires occupés.
Comme la plupart des medias français, ce journal tente par tous les moyens de présenter le face-à-face entre Israël et les Palestiniens comme un dialogue entre deux parties qui seraient « à égalité » de droits et de devoirs, mues par des motifs de paix et de coopérations. Or, rien n’est plus faux. D’un côté, nous trouvons un Etat constitué, surarmé, agissant dans l’impunité la plus totale selon ses intérêts, soutenu et armé par l’ensemble des nations occidentales. De l’autre, nous observons une administration sans aucun pouvoir, dirigée par un président échu depuis 2009, dont le rôle est réduit à compter les victimes des multiples agressions israéliennes et les innombrables destructions d’infrastructures et de bâtiments, publics ou privés. L’éditorial du Monde du vendredi 10 décembre 2010, intitulé « Proche-Orient : Washington doit changer de cap » nous transmet une vision trompeuse de ce face-à-face diplomatique en remuant les vieux poncifs de la propagande israélienne, en pointant les responsabilités réciproques des adversaires et en proposant les moyens de parvenir à une paix véritable.
Il y a tout d’abord, précise l’éditorial, le rôle d’Obama qui a su prendre à bras le corps le conflit israélo-palestinien « dès son arrivée à la Maison Blanche ». Louable intention, dira-t-on, mais le résultat est là : aucune avancée n’a été enregistrée, bien que le président US ait employé « la méthode douce ». Faudrait-il la méthode « forte » ? Deux années de perdues donc, malgré « quelques poignées de mains » sans lendemain entre les deux protagonistes.
Mais voilà, les Américains « ne veulent pas être davantage humiliés », précise l’éditorial, et c’est pourquoi Obama propose des avions F35 « dernier cri » à Netanyahou… pour accepter l’arrêt des implantations en Cisjordanie ! Ce dernier refuse bien sûr et les Américains sont doublement humiliés ! On rêve devant tant de soumission d’un côté et de cynisme de l’autre. Mais, reconnaît l’auteur de l’éditorial, Le chef du gouvernement de Tel Aviv profite de la victoire des républicains pour « renforcer ses positions ». On s’en serait douté.
Plus loin, il est précisé – quelle hardiesse… - qu’ « Obama doit changer d’approche » et qu’il est urgent de « placer chacun face à ses responsabilités ». Nous y voilà ! s’agit là d’une vaste supercherie qui permet aux sionistes de faire croire que la faute est du côté palestinien, alors que les Israéliens « peinent » à construire la paix.
La suite de l’éditorial suggère que « Washington doit mettre un plan sur la table », pour que les problèmes pendants soient définitivement réglés : frontières, Jérusalem, réfugiés. Mais pour qui prend-t-on les Palestiniens ? Ont-ils le droit de donner leur avis, ou les Américains et les Israéliens sont-ils les seuls à décider ? Mais la suite vaut son pesant de papier : il faudra installer un « dispositif de sécurité pour empêcher que le futur Etat palestinien ne se transforme en base de tirs de missiles contre Israël » ! Imagine-t-on que la future Palestine indépendante, qui a subi des décennies d’occupation, de destructions et d’assassinats, va se mettre à bombarder son voisin, ce qui l’encouragerait à réoccuper la Cisjordanie et ferait revenir l’ensemble de la région à son point de départ ?
La conclusion de l’éditorial se veut moralisatrice, et ne manque pas de sel : « Passé un certain délai [lequel ?] le plan pourrait être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU. Cela lui conférerait une légitimité de nature à l’imposer. » Notons que cela fait des années qu’une intervention de l’ONU est réclamée, alors que les Israéliens comme les Américains s’y opposent, ces derniers par le biais de leur veto au Conseil de sécurité.
En prenant une fois de plus fait et cause pour l’occupant israélien, malgré la l’esquisse de proposition d’un plan de paix en trompe-l’œil, le quotidien Le Monde, comme la quasi-totalité des medias français, se range résolument dans le sillage de la diplomatie israélienne. Notre devoir est de dénoncer cette connivence, qui n’a que trop duré.

L’UE se dit prête à reconnaître un État palestinien le moment venu

14/12/2010
Hier, le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton de prendre « une mesure en vue de la reconnaissance de l'État de Palestine sur les frontières des territoires palestiniens occupés depuis 1967 », alors que les ministres européens des Affaires étrangères étaient réunis à Bruxelles. Les ministres européens des Affaires étrangères ont jugé la question pour le moins prématurée. « À ce stade, il est trop tôt », a ainsi estimé le Chypriote Markos Kyprianou, tout en admettant que la question était « toujours sur la table ».
Refusant de « parler d'un échec définitif » des pourparlers israélo-palestiniens, son homologue allemand Guido Westerwelle a préconisé d'« éviter tout ce qui peu compromettre leur succès et celui du processus de paix. Y compris des démarches unilatérales » comme une reconnaissance de l'État palestinien. Les Palestiniens ont déjà obtenu la reconnaissance unilatérale du Brésil et de l'Argentine, et l'Uruguay a annoncé son intention d'imiter ses deux voisins en 2011. Les Européens ont toutefois dit être prêts à le faire « lorsque ce sera approprié ». Le moment venu, l'UE ne reconnaîtra aucun changement aux frontières de 1967 d'un futur État palestinien, autres que ceux négociés par les deux parties, précise le texte : « Cela pourrait inclure des échanges de territoires négociés. » Selon un diplomate européen, c'est la première fois que l'Union mentionne explicitement cette possibilité de compromis sur la délimitation définitive des deux États dans une déclaration sur le Proche-Orient. Dans une déclaration adoptée hier, l'UE « regrette » également le refus d'Israël de prolonger le gel de sa colonisation en Cisjordanie, qui reste selon elle « illégale » au regard du droit international.
Les négociations préparatoires à la déclaration européenne ont donné lieu ces derniers jours à de « vifs » échanges, selon un diplomate européen. Plusieurs délégations ont été « frustrées » car elles auraient souhaité que l'UE adopte une position plus dure, ajoute un autre.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a de son côté accueilli favorablement une proposition américaine de revenir à des négociations indirectes avec les Palestiniens. « Les États-Unis ont compris au bout d'un an et demi que les discussions sur la question mineure de la construction dans les implantations ne menaient à rien », s'est félicité le chef du gouvernement. « Ils ont compris qu'il était important d'aborder les vrais problèmes, y compris les questions de fond qui sont au cœur du conflit entre nous et les Palestiniens », a-t-il ajouté. Il a espéré que des négociations indirectes permettront de rapprocher les positions des deux camps pour déboucher sur des pourparlers directs avec l'objectif de parvenir à « un accord cadre pour la paix ».
M. Netanyahu a fait ces déclarations quelques heures avant de recevoir l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, chargé par Washington d'une nouvelle navette dans la région. Au début de leur entretien, le Premier ministre a affirmé aux journalistes qu'ils allaient « travailler ensemble pour établir une nouvelle voie » afin « d'établir un accord cadre qui permettra d'assurer à la fois la paix et la sécurité ». « Nous espérons que nos voisins palestiniens participeront avec nous (à cette démarche) pour atteindre ce but dans les mois à venir », a-t-il précisé. M. Mitchell a de son côté évoqué la nécessité de parvenir à un accord cadre qui établira « les compromis fondamentaux sur toutes les questions concernant le statut permanent et ouvrira la voie à un traité de paix final ».
Les dirigeants palestiniens ont accueilli très fraîchement l'option américaine des négociations indirectes. Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a réuni hier après-midi le Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), doit recevoir M. Mitchell aujourd'hui à Ramallah (Cisjordanie). Il partira aussitôt après la rencontre pour Le Caire, où doit se tenir à sa demande une réunion de la Ligue arabe pour discuter du processus de paix. 

Israël utilise des armes prohibées contre les habitants de Gaza

13 Décembre 2010 10:31 
IRIB - Un centre juridique palestinien a fait part de la multiplication des attaques militaires de l'armée du régime sioniste contre Gaza, où elle utilise des armes prohibées, selon la chaîne Al-Alam. "Vendredi dernier, les militaires israéliens ont tiré deux obus de mortier, sur les maisons palestiniennes, à l'est de la cité d'Al Mansoura, dans le quartier d'Al Chojayieh, dans l'est de la bande de Gaza", a annoncé, dans un communiqué, le Centre des droits de l'Homme palestinien. "Deux obus de mortier sont tombés sur un complexe résidentiel où vivaient 21 personnes, dont 13 enfants. Les résultats des enquêtes effectuées, à ce propos, montrent que ces obus figurent parmi des armes prohibées.", selon le texte du centre palestinien, qui a condamné l'utilisation, par l'armée israélienne, de telles armes, contre des cibles civiles.
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Michèle Alliot-Marie a rejeté le boycott des produits israéliens

13 Décembre 2010 10:34 
IRIB - Michèle Alliot-Marie, cheffe de la diplomatie française, a déclaré, dimanche, devant le Congrès juif européen, à Paris, qu’elle s'attèlerait davantage à décourager les demandes de boycott des produits israéliens. Michèle Alliot-Marie, qui parlait devant 150 membres de ce congrès, dont la moitié était venue d'autres pays européens, a souligné qu’elle poursuivrait ses coopérations avec les organisations juives, pour la lutte contre la discrimination, et, notamment, les demandes de boycott des produits israéliens. L'ambassade d'Israël, à Paris, a appelé, mercredi, des organisations proches des Palestiniens, à cesser d'appeler au boycott, en France, du groupe privé israélien "Agrexco-Carmel", exportateur de produits agricoles israéliens.  En raison du blocus de la bande de Gaza, les groupes pro-palestiniens ont pris des mesures, dans les supermarchés, pour le boycott des produits israéliens.
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Pourris jusqu'à l'os!

13 Décembre 2010 10:11 
IRIB - Partis, Knesset, police et armée, tout y passe! Catégorique, l'opinion publique israélienne tranche; c'est une large majorité, 90%, qui les juge comme les institutions les plus corrompues d'Israël. Il s'agit, justement, d'un sondage effectué, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, par l’organisation israélienne "Transparence". Aux yeux des sondés, la corruption s'est généralisée, dans le paysage politique israélien, mais c'est l'armée qui a battu le record de corruption, aussi bien, au niveau éthique, que social. L'intéressant c'est que différents centres d’études et de recherches du régime sioniste avaient, l'année passée, mis en garde contre ce fléau et avaient annoncé que la corruption, chez les hommes d’Etats, de premier rang, menacerait l’existence même de ce régime, dans les années à venir. Le journal "Haaretz" avait, déjà, évoqué la corruption politique, économique et éthique, chez les autorités  et les hommes d’Etats de  ce régime. "Yediot Aharonot"  et "Haaretz" figurent, parmi les journaux israéliens, qui, dans des  articles détaillés, passent au crible l'ampleur de la décadence éthique du régime de Tel-Aviv, dont le Président Shimon Peres, qui en est aussi l’un des co-fondateurs, ne mâche pas ses mots. Selon lui, les Israéliens travaillent de l’intérieur à leur propre anéantissement, et, de ce fait, Israël est condamné à l’implosion. Or, le grand paradoxe, c'est que les autorités du régime sioniste s'emploient à prouver que la société israélienne est une société religieuse, exempte de toutes sortes de corruption politique, éthique et sociale.  Selon "Haaretz", les tribunaux de ce régime veillent à ce que rien ne filtre sur la corruption morale qui entache les militaires sionistes. Au cours de ces dernières années, le dossier sur la corruption de Moshe Katzav, l’ancien Président du régime sioniste, le poussant vers la porte de sortie, en est un exemple flagrant. En outre, les dossiers de corruption financière et des malversations des Premiers ministres israéliens, dont ceux d'Ehud Olmert et de Benyamin Netanyahou, sont toujours ouverts, que les hostilités entre les partis et les rivalités électorales font émerger, de temps en temps, sur la scène politique israélienne.
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Le poignard d’Obama dans le dos de la paix et de l’État palestinien

13 Décembre 2010 10:27 
IRIB - De pseudo-discussions en tergiversations, 
le gouvernement nord-américain vient en n’exigeant plus l’arrêt de la colonisation par Israël, en Palestine, de porter un mauvais coup contre la paix.
C’est la négation totale du droit international. Personne ne peut comprendre cette impunité totale dont jouit la direction israélienne, 
de la part de toutes les instances internationales. Accepter la poursuite de la colonisation et la destruction des maisons, à Jérusalem-Est (Qods-Est) revient, exactement, à renier les résolutions des Nations unies, sur les frontières 
des deux États. C’est accepter ce qu’on ne peut qu’appeler «une occupation» d’un État – Israël – 
sur un autre État, la Palestine. On veut nous faire croire, une fois de plus, qu’il s’agit d’une démarche tactique. C’est faux ! L’histoire prouve, désormais, que les États-Unis et d’autres sont des soutiens actifs à la politique 
des gouvernements israéliens successifs contre 
la création d’un État palestinien. La direction israélienne est la seule au monde à bénéficier de tels soutiens, contre tous les principes de droit, universellement, reconnus.
Aussi incompréhensible et inadmissible est la position de M. Obama, refusant la reconnaissance, par le Brésil 
et l’Argentine, ces derniers jours, de l’État palestinien.
Tout cela tourne le dos à l’objectif proclamé de M. Obama de faire de « la résolution du conflit israélo-palestinien », l’un des grands objectifs de son mandat.
Cette volte-face de la direction américaine ne servira qu’à légitimer la poursuite de l’inadmissible colonisation et à encourager le rouleau compresseur de la direction israélienne à spolier avec violence le peuple palestinien.
Revenant d’une tournée, à Gaza et en Cisjordanie, 
avec d’autres parlementaires européens, je dois témoigner de la demande pressante des parlementaires palestiniens, des forces politiques, des associations, de la société palestinienne, que l’Union européenne s’implique, activement, dans un processus de paix.
Que le mouvement associatif, politique, pacifiste, 
ici, en France et en Europe, qui réclame la justice 
et la paix entre les deux États, se remobilise, intervienne de multiples façons, auprès de l’administration américaine, des autorités européennes 
et du gouvernement français, pour qu’enfin, s’ouvre 
un véritable processus de paix. Que l’Union européenne et sa nouvelle ministre 
aux Relations extérieures montrent qu’elles servent 
à quelque chose. Il faut reprendre le processus de paix, arrêter la spoliation du peuple palestinien et la colonisation.
Patrick Le Hyaric, directeur de l’"Humanité" 
et député au Parlement européen, membre de la Commission des relations 
avec le Conseil législatif palestinien
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Le lobby sioniste fait pression pour empêcher une conférence de la flotte de la liberté en Italie

[ 13/12/2010 - 09:39 ]
Rome - CPI
Selon des sources médiatiques occidentales, le représentant des journalistes italiens « Enzo Aikbiono » s’est exposé à une attaque des médias, des pression du lobby sioniste et les sites qui le soutiennent  en Italie, dans le contexte de son intention d'accueillir une conférence de presse de la coalition "flotte de la liberté n 2", aujourd’hui lundi 13/12, afin d’annoncer les derniers préparatifs pour le départ à la bande de Gaza, qui est prévue le printemps de l'année prochaine.
L'agence «Qods Presse" a rapporté des sources que le journaliste « Aikbiono » a reçu des dizaines de lettres, par le lobby sioniste, lui accusant de son hostilité à l'entité sioniste, incluant des expressions de désapprobation de sa position, contestant contre la position de son organisation syndicale prétendant qu’elle n’est pas neutre.
De son côté, la coalition "de la flotte de la liberté" a condamné l’hostilité et les attaques du lobby sioniste contre « Enzo Aikbiono » qui dirige le Conseil national Italien des journalistes, regroupant  150 membres.
« Ces attaques hostiles du lobby sioniste ennemi au peuple palestinien, s'inscrivent dans le cadre des tentatives visant à museler les bouches et d’attaquer tout ce qui soutient et se solidarise avec le peuple palestinien, en particulier ceux qui sont assiégés dans la bande de Gaza, depuis plus de 4 ans consécutifs par l’ennemi occupant israélien.
Il est à noter que la coalition de la flotte de la liberté, a mis fin, hier, à une réunion pour discuter des derniers préparatifs pour le lancement de la "flotte de la liberté n° 2», alors qu’il est prévue qu’une conférence se tiendrait aujourd’hui pour l’annonce des préparatifs final de cette  deuxième flottille pour Gaza.

Hamas présente ses félicitations au Cheikh Raed Salah après sa libération des prisons sionistes

[ 13/12/2010 - 10:41 ]
Damas - CPI
Le Président du Bureau politique du Mouvement Hamas, Khaled Mechaal, a présenté ses félicitations au Cheikh Raed Salah (Cheikh al-Aqsa), après sa libération, le dimanche matin 12/12, des prisons de l'occupation après avoir passé cinq mois imposés injustement par les autorités sionistes.
Le Bureau d'information du mouvement Hamas a publié un communiqué au nom du leader Khaled Mechaal, des membres de la direction du bureau politique, des cadres et partisans du mouvement, du peuple palestinien, ainsi que de la nation arabe et islamique, pour féliciter le Cheikh Raed Salah, après sa libération des prisons sionistes.
Ils ont souhaité au Cheikh Raed la bonne santé et la prospérité pour qu’il puisse poursuivre sa mission noble et ses grands efforts pour défense la ville d’Al-Qods (Jérusalem) et sa Mosquée d’Al-Aqsa, ainsi que les autres lieux saints (musulmans et chrétiens) qui s’exposent aux agressions et violations des autorités et forces de l’occupation ainsi que les colons sionistes. 

Taha: le Hamas a donné un bon exemple en 23 ans

[ 13/12/2010 - 10:39 ]
Gaza - CPI
Le responsable au Hamas, Ayman Taha a affirmé que le message de son  mouvement à son peuple au jour  de la 23ème commémoration de sa création, est que le Hamas s’attache vivement au djihad, à la résistance et à la protection des terres et des lieux saints, restera fidèle aux aspirations du peuple, tout en indiquant à ce jour de célébration.
"Le Hamas a donné au cours de cette période un bon exemple, malgré le blocus, le meurtre et l'assassinat", a déclaré Taha dans une interview exclusive avec le Centre palestinien d'Information.
Taha a ainsi souligné que son mouvement a planté le djihad et la résistance en Palestine et le Hamas devrait récolter les fruits de ses progrès à travers leur participation effective dans la société palestinienne.
Le leader du Hamas a souligné que son mouvement s’intéresse à la libération des prisonniers selon une procédure d’échange honorable et en grâce de la résistance, en soulignant que la question des prisonniers est parmi les  constantes qu’il est impossible de les renoncer.
Taha a ajouté: "Le Hamas a réussi en 23 ans à la tête du peuple, c’est pourquoi qu'il cherche à réaliser le projet de la libération nationale, aller travailler dur afin de libérer les terres et les droits, en luttant contre  l'occupation et se dresser solidement contre le prétendu compromis de paix afin de défendre les lieux saints et tous les territoires occupés ».
« Nos portes sont ouvertes à tout le monde, nous ne sommes pas hostiles rien qu’à notre ennemi occupant israélien », a en effet confirmé le dirigeant du Hamas, indiquant que le Hamas et aujourd’hui plus fort que jamais et possède des relations d’amitié les dirigeants du monde libre qui fait face à l’allégeance au profit de l’entité sioniste.

Abou Marzouq : Une rencontre entre le Hamas et Fatah se tiendra fin Décembre

[ 13/12/2010 - 11:58 ]
Damas- CPI
Le membre du bureau politique du Hamas, Dr. Moussa Abou Marzouq a révélé qu’une réunion avec une délégation de son mouvement et autre de Fatah s’organisera à la fin de ce mois de Décembre, à Damas, pour aborder la possibilité d’entente sur le dossier sécuritaire épineux.
Lors de ses déclaration au magazine londonien « Al-Hayat » qui ont été publiées aujourd’hui, Abou Marzouq a porté le Fatah responsable du report de tout accord pour la réalisation de la réconciliation nationale palestinienne, indiquant à ce dossier épineux et l’obstination de Fatah à propos de la participation du Hamas  étant comme partenaire, principalement à cet égard.
« Le Hamas est déterminé à participer réellement au pouvoir, à l’autorité, à la politique et la sécurité, ainsi dans tous les constituants du travail palestinien », a souligné Abou Marzouq, ajoutant qu’il est un droit normal et légal pour le Hamas qui a remporté les élections présidentielles avec une majorité écrasante.
Abou Marzouq a refusé l’engagement de Fatah en ce qui concerne sa prévision de réformer les services sécuritaires à Gaza, écartant la Cisjordanie et sans la participation du Hamas, le qualifiant une mesure inacceptable.
« Les extensions coloniales ont atteint leur échelle suprême  durant les coopérations sécuritaires avec les autorités occupantes, ce qui leurs a fourni une opportunité à les aggraver si plus », a estimé le leader du Hamas, exhortant l’autorité de Fatah à cesser de coopérer avec l’ennemi occupant, notamment au niveau sécuritaire et de renoncer à sa politique criminelle de judaïsation, de la colonisation, d’agression et d’assassinat contre le peuple palestinien assiégé.

Guing : les habitants de Gaza souffrent de mauvaises conditions à cause du blocus

[ 13/12/2010 - 12:31 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le directeur des opérations de l'UNRWA dans la Bande de Gaza, John Guing, a affirmé que les citoyens palestiniens souffrent de mauvaises conditions, en indiquant que 80% de la population dépendent de l'aide humanitaire et alimentaire directe de l'UNRWA.
Dans une déclaration publiée, le samedi 12/12, Guing a ajouté que le chômage est arrivé à son plus haut niveau depuis plusieurs années et que 90% des eaux sont contaminées alors que 80 millions de  mètres cubes d'eaux usées sont versées dans la mer chaque jour.
Il a poursuivi en disant que des dizaines de milliers de maisons démolies lors de la dernière offensive sioniste menée contre la Bande de Gaza attendent toujours la reconstruction, outre les secteurs de l'éducation et de la santé qui affrontent des défis importants.
Il a salué les enfants de la Bande de Gaza, les qualifiant de "merveilleux".
"Tous les enfants auxquels j'ai eu affaire, comprennent leurs droits et leurs situations, et ils sont ceux qui peuvent le mieux s'exprimer sur ce sujet, sans aucun effet négatif sur eux", a-t-il ajouté.

Mechaal rencontre le vice-ministre russe des affaires étrangères à Damas

[ 13/12/2010 - 12:20 ]
Damas – CPI
Une haute délégation des leaders du Hamas présidée par Khaled Mechaal, président du bureau politique du Hamas, a rencontré, le dimanche soir 12/12, le vice-ministre russe des affaires étrangères, Alexandre Saltanov, dans la capitale syrienne, Damas.
Un communiqué publié par le bureau d'information du mouvement a déclaré que les deux côtés ont discuté des évolutions de la question palestinienne, l'échec du processus de paix et les conditions difficiles dont souffrent les Palestiniens dans la Bande de Gaza à cause du sévère blocus sioniste imposé contre le secteur, depuis plus de 4 ans consécutifs, ainsi que toutes les situations dans la région.
Une rencontre avait réuni le président russe, Dmitri Medvedev, et son homologue syrien, Bachar al-Assad avec le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal lors de la visite historique du président russe à Damas, il y a six mois, ce qui avait été considéré par des observateurs comme un grand signe politique.

Tayibi : l'expulsion d'Abou Tair est une poursuite de la judaïsation d'al-Qods

[ 13/12/2010 - 12:41 ]
Al-Nassera – CPI
Le député arabe à la Knesset sioniste et président du bloc "Mouvement arabe pour le renouveau", Ahmed Tayibi, a déclaré que l'expulsion du député Maqdissin élu, Mohamed Abou Tair, à l'extérieur de la ville occupée d'al-Qods est une "assiduité sioniste à violer le droit international".
Il a appelé à "multiplier les efforts locaux et internationaux pour annuler cette décision, et à intensifier la lutte contre l'intention sioniste d'expulser les trois autres députés qui ont été élus par leur peuple de manière démocratique".
Tayibi a insisté, dans une déclaration de presse publiée le dimanche soir 12/12, sur le fait que Abou Tair et les autres députés "sont dans leur pays selon toutes les conventions internationales alors que la présence de l'occupation israélienne dans la ville sacrée est illégale".
Le député Tayibi a ajouté que l'expulsion des députés Maqdissins vise à évacuer la ville de ses leaders et à poursuivre le projet de judaïsation d'al-Qods, pour lequel les plans colonialistes continuent de chasser les Maqdissins de leurs maisons et de réinstaller des colons sionistes.

Un journal britannique publie des témoignages de soldats sionistes qui ont commis des crimes à Gaza

[ 13/12/2010 - 13:05 ]
Londres – CPI
Le journal britannique "Independent on Sunday" a publié hier, dimanche 12/12, un extrait exclusif d'un nouveau livre sioniste intitulé "L'occupation des terres" et publié par la fondation " Briser le silence" qui se compose d’anciens soldats de l'armée de l'occupation sioniste.
Dans ce livre, les soldats sionistes livrent leurs témoignages contre leur armée, après avoir levé l’anonymat qui leur était imposé, en effet, afin que cela devienne difficile de les ignorer.
Un soldat de la brigade de l'armée sioniste "Djafaty" raconte un incident qui concerne une unité qui a participé aux côtés de sa brigade lors des offensives menées fin  2008 contre la Bande de Gaza. Après avoir frappé à la porte d'une maison palestinienne et ne pas avoir obtenu une réponse immédiate, elle a posé une charge explosive devant la porte principale pour faire sauter les portes et les murs, au même moment, une femme a fait irruption de l'intérieur de la maison pour ouvrir la porte qui a volé en éclats, et la femme a fini en morceaux sur les murs.
Le livre comporte un autre récit concernant les circonstances de la mort de l'enseignante qui travaillait pour l'ONU à l'est de Khan Younès. La citoyenne Palestinienne, Wafer Chaker Al-Daghmeh est tombée en martyre lorsque les forces occupantes ont envahi sa maison en mai 2008. Son mari, Madjdi al-Daghmeh, qui n’était pas présent, explique les conditions du martyre de son épouse qui avait 34 ans. Lorsqu’elle a entendu les voix des soldats sionistes, elle a ordonné ses trois enfants, Samira âgée de 13 ans, Rouba 4 ans, et Qoussai âgé de deux ans d'aller dans leur chambre pour dormir, puis elle s’est voilée pour aller ouvrir la porte.
Sa grande fille, Samira, a entendu l'explosion, a vu la fumée, et a cherché sa mère mais elle ne l'a pas trouvée.
Le soldat sioniste narrateur de ce récit précise que lorsque ses collègues racontaient cet incident ils éclataient de rire. Notons que la fondation "Briser le silence" a rassemblé plus de 700 témoignages de soldats et réservistes depuis sa création en 2004, qui couvrent plus de dix années depuis le déclenchement de la deuxième Intifada d'al-Aqsa. En juillet dernier, son impact était plus important après avoir publié les témoignages d’une trentaine de soldats combattants qui avaient participé à la guerre sioniste contre Gaza en 2008.

L'Union européenne discutera aujourd'hui de la reconnaissance d'un Etat palestinien

[ 13/12/2010 - 16:29 ]
Bruxelles - CPI
Il est prévu que les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne vont discuter, le lundi 13/11, un projet de résolution qui reconnaîtrait un Etat palestinien dans les frontières de 1967, dans le cas de l'impossibilité de parvenir à un accord de paix d'ici un an.
Des sources diplomatiques ont indiqué que l'Union européenne du Conseil des Affaires étrangères de l'Union Européenne va discuter aujourd'hui, un projet de résolution préparé par l'Allemagne, et qui prévoit la reconnaissance d’un Etat palestinien indépendant, si les deux côtés (l’entité israélienne et l’autorité) n’arriveront pas à un accord de paix dans un an.

Les détenus de la prison du Néguev souffrent énormément des négligences sionistes et de la tempête

Gaza - CPI
Les détenus dans la prison sioniste du Néguev ont affirmé qu’ils souffrent énormément  à cause des négligences sionistes, notamment après la grande tempête qui a frappé la région et le vent fort qui a arraché et déchiré l’une des tentes du compartiment n°1, alors que les autres sections sont menacées du même sort.
Les prisonniers ont dit dans une déclaration publiée, aujourd’hui lundi 13/12, par le centre d’étude des prisonniers palestiniens, que la prison du Néguev qui comporte 9 compartiments composés de tentes, en plus d’autres constitués de chambres, sont tous menacés du même sort à cause des négligences de l’administration de cette prison sioniste qui ne déploie pas les efforts nécessaires pour protéger la vie des détenus qui est menacée réellement , notamment les prisonniers malades.
Il a ajouté que le sable a couvert les contenus et biens des détenus, en soulignant qu’en cas de pluie, les tentes ne sont pas rassurantes et leurs vies sont menacées après la déchirure de plusieurs tentes, en mettant en garde des conditions déplorables et la détérioration de l’état de santé des détenus qui souffrent de plusieurs maladie dont l’asthme et les difficultés respiratoires, ainsi que les allergies causées par la poussière.
De sa part, le prisonnier libéré et directeur du Centre d'étude prisonniers, Raafat Hamdouna a exprimé sa crainte des conditions de vie des prisonniers, notamment les détenus de la Bande de Gaza qui sont privés, depuis 4 années consécutives de la visite de leurs proches qui peuvent leurs apporter les besoins nécessaires comme les vêtements, les chaussures et les couvertures durant cette grande vague de froid et de pluie.
Il a souligné également que les familles des prisonniers sont très inquiètes de la situation déplorable dans les toutes prisons sionistes, notamment après l’interdiction des visites pour faire entrer les besoins nécessaires aux détenus pendant la saison d’hiver, en plus de la négligence totale et les mesures oppressives des autorités sionistes.

Al-Hassan: Le processus de paix n'a aucun objectif que d'imposer le dessein sioniste

[ 13/12/2010 - 17:59 ]
Paris – CPI
L'écrivain et journaliste palestinien, Bilal al-Hassan, a affirmé que le processus de paix dans la région du Moyen-orient est fini pratiquement et n'a aucune valeur que d'imposer la résolution sioniste sur les Palestiniens.
Il a qualifié d'une illusion l'enjeu sur le conseil international de sécurité et la demande aux Etats-Unis de reconnaître l'état palestinien.
Dans ses déclarations de presse, al-Hassan a appelé, le dimanche 12/12, le côté palestinien à refuser l'actuelle situation du prétendu processus de paix et à travailler pour mettre un autre plan politique, afin de protéger les droits palestiniens avec la participation des côtés arabes.
"Ce processus de paix n'existe plus,  sauf le côté américain et sioniste qui essayent d'imposer la solution israélienne sur le Palestinien qui n'annonce pas encore sa position, en effet, je crois qu'il doit rejeter cette compréhension au processus de paix et de ne pas parier sur l'orientation
vers les Etats-Unis, que se soit à travers du conseil de sécurité de l'Onu ou de manière directe pour reconnaître l'état palestinien, Car cet enjeu n'est qu'un mépris, et la position de Washington à l'encontre de la reconnaissance de l'état palestinien est connue et très claire, notamment suite son refus aux positions de Brésil et de l'Argentine qui ont reconnu l'état palestinien sur les frontières de 1967", a ajouté al-Hassan.
Il a poursuivi: "Je crois que la réponse requise est le retrait de l'autorité palestinienne à l'option de négociations, ce qui conduira à rejeter le soi-disant processus de paix et à annoncer l'échec d'Oslo ainsi d'appeler tous les hommes raisonnables en Palestine à mettre un nouveau plan politique, puis de le mettre devant les arabes pour que chacun d'entre eux  annonce sa position officielle.
D'autre part, al-Hassan a affirmé que la réconciliation peut être très utile pour les palestiniens en cas d'être signée sur la base d'un programme politique national, à l'écart de toute idée de coordination sécuritaire avec l'entité sioniste, sionon la réconciliation échouera et n'aura aucun intérêt.

La direction des prisons transporte le leader Cheikh Jamal Abou Haija à la prison de Rimoun

[ 13/12/2010 - 18:11 ]
Naplouse – CPI
Le centre d'Ahrar pour les études des détenus et les droits de l'homme a déclaré que la direction de la prison militaire sioniste d'al-Ramlah ont transporté, ce matin, le lundi 13/12, le célèbre leader au mouvement du Hamas, le détenu Cheikh Jamal Abou Haija, 50 ans, du camp de Jénine,  à la prison de Rimoun au sud de la Palestine occupée en 1948.
Le directeur du centre d'Ahrar, Fouad al-Khafach, a ajouté que le Cheikh Abou Haija avait organisé une grève ouverte de faim pour une semaine et l'a finie après avoir reçu des promesses de finir sa peine d'isolement individuel et de permettre à sa famille de lui rendre visite.
"Le cheikh Jamal est isolé dans une cellule individuelle depuis 6 ans successifs et a été arrêté depuis plus de 8 ans, alors que l'occupation empêche sa famille de lui rendre visite sous prétexte de la situation sécuritaire", a-t-il poursuivi.
Al-Khafach a indiqué que le Cheikh Jamal Abou Haija souffre de plusieurs maladies et qu'il est interdit de rencontrer ou de parler avec tout détenu.
Il a appelé les organisations internationales et les institutions de la société civile à la nécessité d'intervenir immédiatement pour mettre terme à la souffrance de 10 détenus palestiniens qui sont isolés dans les prisons sionistes.

L'armée de l'occupation démolit sept maisons palestiniennes dans la ville de Lod

[ 13/12/2010 - 18:20 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources palestiniennes dans les territoires occupés en 1948 ont déclaré que des grandes forces de la police et des milices de gardes-frontières accompagnées par de nombreux bulldozers ont démoli, depuis les premières heures de ce matin, le lundi 13/12, plusieurs maisons dans la ville de Lod au milieu de la Palestine occupée en 1948, sous prétexte de la construction sans permission.
Les sources ont ajouté que les forces occupantes démolissent les maisons après avoir obligé leurs résidents, des enfants, des femmes et des hommes âgés de les quitter par la force et sous les menaces d'arme, en les laissant sans abri malgré le froid mordant et les tempêtes qui règnent sur la Palestine.
Les mêmes sources ont rapporté que les habitants de la zone et les propriétaires tentaient d'empêcher l'exécution des ordres de démolitions et de faire faces aux forces occupantes, s'accrochant avec les forces occupantes.
Selon les sources, les forces occupantes avaient publié dernièrement des ordres pour démolir 7 maisons de la famille d'Abou Eid, Soulignant que la famille a tenté plusieurs fois d'interdire la destruction mais sans aucun intérêt.

Les Colons sionistes effectuent des intensifs plans coloniaux

[ 13/12/2010 - 18:54 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le journal sioniste "Haaretz" a rapporté, le lundi 13/12, les colons sionistes ont intensifié leurs activités et plans coloniaux criminels dans les colonies sionistes installées illégalement en Cisjordanie occupée, depuis la fin du délai du gel de la colonisation, en 26 septembre dernier.
Dans un rapport détaillé, le journal a rapporté que le mouvement "Amanah", l'une des branches de la colonisation au conseil des colons "Yach'a" conduit la colonisation dans des colonies déjà construites et dans les nouveaux avant-postes coloniaux.
Dans l'avant-poste colonial "Broukhin" près de Bethléem, les colons sionistes construisent plus de 46 nouvelles unités coloniales et dans la colonie de "Beit El", ils ont repris la colonisation avant un mois pour construire 20 nouveaux logements coloniaux, selon le journal.
Haaretz a poursuivi dans son rapport que le mouvement "Amanah" poursuit la construction illégale dans les nouveaux avant-postes coloniaux, sans aucune intervention de la direction civile qui appartient à l'armée sioniste.
Le rapport a assuré que des nouvelles maisons ont été ajoutées et des nouvelles familles se sont installées dans l'avant-poste colonial "Migron et Amona et que les colonies sionistes ont poursuit la colonisation dans ces lieux durant le délai du gel.
L'activiste de la gauche qui enregistre la construction illégale dans les territoires palestiniens occupés, Dror Etkes, a déclaré à Haaretz que les colons sionistes ont intensifié la colonisation dernièrement de façon sans précédente, notamment dès 2002 et comme la dernière tournée avant 8 ans, le mouvement "Amanah" conduit la colonisation partout, ce mouvement sera annoncé comme une organisation illégale et ses responsables seront condamnés.