dimanche 18 octobre 2009

Goldstone, Israël et le punching ball onusien

17 octobre 2009

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C’est peu dire que les relations entre Israël et les Nations unies sont stables dans la détestation, comme l’illustrent les réactions israéliennes à l’adoption par le Conseil des droits de l’homme du rapport de la commission présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone (dans une formulation critiquée par le juge lui-même) à propos de la guerre de Gaza (27 décembre-17 janvier.)

Ces critiques rappellent l’émoi soulevé en Israël par la décision des Nations unies de confier au secrétaire général d’alors, Kofi Annan, une mission chargée d’établir les faits après l’opération “Rempart” (mars-mai 2002) marquée notamment par la destruction du camp de réfugiés de Jénine (Cisjordanie) où étaient implantés un certain nombre de miliciens responsables d’attentats perpétrés en Israël. Israël s’était opposé à ce que la mission puisse enquêter sur place, diminuant du coup l’intérêt du rapport nuancé publié par la suite par le secrétaire général des Nations unies.

La détestation d’Israël vis à vis des Nations unies renvoie à la “majorité automatique”, selon la formule utilisée par la mission permanente israélienne à New York, qui fait que les Palestiniens peuvent toujours compter sur une majorité au sein de l’Assemblée générale (dont les résolutions sont non contraignantes, à la différence de celles du Conseil de sécurité) comme au sein du Conseil des droits de l’homme où Israël devient un punching ball commode pour détourner l’attention, selon la mission israélienne, de pays où la question des droits de l’homme se pose également.

Les autorités israéliennes entretiennent les pires relations avec les Rapporteurs Spéciaux pour les Droits de l’Homme dans les territoires palestiniens (par le passé le Sud-africain John Dugard, aujourd’hui l’Américain Richard Falk, persona non grata en décembre 2008 peu de temps après une nomination contestée en Israël) considérés comme alignés sur les thèses palestiniennes.

La détestation s’étend également aux institutions des Nations unies présentes sur place (on l’a vu lors de la guerre de Gaza) et en particulier à l’Unrwa, chargé depuis 1949 des réfugiés palestiniens. Israël et ses alliés accusent l’Unwra d’entretenir la question des réfugiés (cette étude du WINEP, décidément beaucoup cité cette semaine, donne une idée de leur argumentaire).

Pour être complet, il faut reconnaître qu’Israël dispose de son côté d’un “parapluie automatique” au sein du Conseil de sécurité, le veto américain, utilisé avec constance au cours de ces dernières années. La non-automaticité du veto est d’ailleurs considérée par John Mearsheimer et Stephen Walt (dans leur livre consacré au poids d’Israël sur la politique américaine) comme un moyen de pression symbolique (vu la portée d’une résolution des Nations unies) pour une administration américaine qui en ferait le choix.

http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/

Mahmoud Zahar : « Nous sommes l’autorité légale ! »

samedi 17 octobre 2009 - 18h:37

Christophe Ayad - Libération


« Libération » a rencontré Mahmoud al-Zahar, haut responsable du mouvement palestinien. Il revient notamment sur les accusations de crimes de guerre dont son parti fait l’objet.

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Mahmoud Al-Zahar, Ministre palestinien des Affaires Etrangères

Mahmoud al-Zahar est le ministre des Affaires étrangères du gouvernement du Hamas, qui dirige la bande de Gaza. Membre du bureau politique et parmi les dirigeants les plus influents du parti islamiste, il est considéré comme un « faucon ». Alors que le Conseil de sécurité et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU examinaient hier le rapport Goldstone, qui accuse Israël et le Hamas de crimes de guerre lors de la guerre de Gaza en janvier dernier, il revient sur la controverse qu’a occasionnée ce texte côté palestinien. Pour Libération, il s’explique aussi sur les relations avec Israël, le sort du soldat franco-israélien Gilad Shalit (détenu à Gaza depuis juin 2006), l’administration Obama et la réconciliation entre le Hamas et le Fatah.

Comment réagissez-vous au rapport Goldstone ?

C’est un texte très important, qui dépasse largement les suites qui seront données au niveau des Nations unies. Mais nous ne sommes pas d’accord avec les accusations qui concernent le Hamas. Le rapport accuse le Hamas d’avoir utilisé des civils [palestiniens] comme boucliers humains et d’avoir visé des civils [israéliens]. Or tout le monde sait que lorsque l’armée israélienne a attaqué des hôpitaux ou des écoles, on n’a retrouvé aucun combattant du Hamas parmi les victimes. Quant aux attaques visant Israël, aucun civil [israélien] n’a été tué pendant la guerre.

Le point positif de ce rapport, c’est qu’il donne aux familles de Gaza - comme la famille Samouni, qui a perdu 18 de ses membres - une base pour poursuivre en justice les responsables israéliens devant les justices française, britannique ou suisse.

Comment réagissez-vous à la décision initiale de Mahmoud Abbas de reporter à mars 2010 l’examen du rapport Goldstone à l’ONU ?

Nous sommes fâchés de cette décision. Abou Mazen [le nom de guerre de Mahmoud Abbas, ndlr] s’est rendu coupable de deux crimes. D’abord, il a encouragé l’agression israélienne : ce sont les Israéliens eux-mêmes qui le disent et jamais le Fatah n’a démenti. Ensuite, il a empêché la communauté internationale de prendre connaissance du rapport et de poursuivre les criminels. Comment qualifier cela ? Comment voulez-vous que les gens qui ont perdu leurs proches, leurs maisons, leurs hôpitaux, leurs écoles réagissent ? Le peuple palestinien est en colère, pas seulement le Hamas. Tous les responsables du Fatah reconnaissent que cette décision était une erreur, tous sauf Abou Mazen, qui ne veut pas s’excuser et continue d’insulter le Hamas.

N’a-t il pas fini par changer d’avis ?

Oui, mais nous avons de grands doutes. C’est peut-être un piège. Il compte sur un échec à l’ONU afin de pouvoir dire aux gens : « Vous voyez bien, j’avais raison de ne pas demander que le rapport Goldstone soit présenté. »

Cette controverse est-elle la seule raison de la demande par le Hamas de reporter la signature de l’accord de réconciliation interpalestinien, prévue le 25 octobre au Caire ?

Il n’y a pas de report. Le Hamas a donné son accord pour une signature le 25 octobre, il signera. Mais il faut faire la part des choses. Signer un document d’entente n’est pas difficile. Une vraie réconciliation, elle, nécessite une atmosphère appropriée. Et là, ce n’est pas le moment. Nous considérons que l’autre partie a participé à l’agression contre le peuple palestinien.

Vos relations avec l’Autorité palestinienne peuvent-elles s’améliorer ?

Qu’entendez-vous par l’Autorité palestinienne ? L’Autorité, c’est la présidence, le Conseil législatif et le gouvernement. Le terme du mandat d’Abou Mazen est passé depuis janvier : il n’est donc plus président d’après notre Loi fondamentale. Le Hamas détient la majorité au Conseil législatif et dirige le gouvernement. Nous sommes donc l’autorité légale.

Quels sont les obstacles à une réconciliation avec le Fatah ?

Essentiellement, l’absence de volonté politique du Fatah. L’année dernière, j’ai fait six rounds de négociations, d’une semaine chacun, avec eux. A la fin, je leur ai dit : « Vous ne voulez pas d’une réconciliation, vous faites traîner, vous vous tirez dans les pattes ; quand vous serez prêts, appelez-nous. » C’était il y a un an. Mais maintenant, pourquoi sont-ils si pressés de signer ? Parce qu’ils pensent que c’est la bouée de sauvetage qui les sortira du pétrin dans lequel ils se sont mis avec le rapport Goldstone.

Le mandat du Conseil législatif arrive à son terme en 2010. Des élections auront-elles lieu ?

Nous ferons de notre mieux, mais j’en doute fort. Abou Mazen dit qu’il veut aller aux élections. Mais la dernière fois [en 2006, ndlr], il a refusé les résultats, tout comme Israël, les Américains, certains pays européens et arabes. Que va-t-il se passer s’il perd à nouveau ? Cette fois-ci, il croit qu’il peut gagner en trichant et avec l’aide d’Israël. Mais si cela se passe ainsi, ce seront les dernières élections de l’histoire palestinienne.

Le blocus israélien se poursuit et pourtant le Hamas ne tire plus de roquettes vers Israël. Pourquoi ?

Nous avons trouvé de nouvelles voies [les tunnels, ndlr] pour alléger nos souffrances et faire entrer des médicaments, de la nourriture, de l’essence. Ce n’est pas l’idéal, mais nous n’avons pas le choix. En outre, notre projet est de libérer la Palestine. Or il n’y a plus un seul Israélien à Gaza. Maintenant, c’est au tour de la Cisjordanie d’être libérée de l’occupation, mais qui nous en empêche ? Abou Mazen !

Qu’attendez-vous de l’administration Obama ?

Si nous avions attendu quoi que ce soit d’une administration américaine, nous aurions participé depuis longtemps au processus de paix. Nous avons aujourd’hui des preuves innombrables qu’on ne peut rien attendre de l’administration Obama. Ce n’est pas un problème de volonté personnelle, c’est le système du pouvoir américain et l’impact des lobbys qui veulent ça.

En juin, le chef du Hamas exilé en Syrie, Khaled Mechaal, se disait prêt à accepter un Etat palestinien dans les frontières de 1967 et une trêve de dix ans avec Israël. Aujourd’hui, il reparle de libérer la Palestine « de la mer [Méditerranée] au fleuve [Jourdain] ». Pourquoi ce durcissement ?

Primo, Israël n’a aucun droit sur notre terre : c’est un principe idéologique non négociable. Secundo, si nous parvenons un jour à établir un Etat dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, nous pourrons proposer une trêve. Mais nous ne reconnaîtrons pas Israël et nous ne demanderons pas à Israël de nous reconnaître.

Dernièrement, plusieurs mesures ont été prises pour obliger les femmes et les collégiennes à porter le voile ou interdire aux hommes de se baigner torse nu. Pourquoi ?

C’est une question d’uniforme, c’est tout. Vos avocats, vos étudiants, vos députés doivent respecter des règles vestimentaires. Chez nous aussi. Quant aux plages, nous avons nos traditions, c’est tout. Mais nous ne forçons personne.

Le Hamas pourrait-il un jour proclamer un Etat palestinien dans la seule bande de Gaza ?

Pourquoi ferions-nous cela ? Pour justifier les fantasmes des Occidentaux sur « l’émirat de l’obscurantisme » ? Les Palestiniens croient en leur patrie, pourquoi y renonceraient-ils ? En attendant, nous sommes le gouvernement officiel de la Cisjordanie et de Gaza. C’est notre travail de gouverner, de faire régner la sécurité, d’assurer la santé, de rendre la justice.

Des négociations semblent bien engagées sur le sort du soldat Gilad Shalit. Quelles conditions le Hamas pose-t-il à sa libération ?

Des négociations sont en cours par l’intermédiaire des Allemands, je ne peux rien dire de plus. Nous avons un but noble, qui est de libérer les 11 000 prisonniers palestiniens détenus en Israël. Cela justifie tous les moyens licites, y compris négocier indirectement avec Israël, que ce soit via l’Allemagne ou l’Egypte. Mais j’ai de grands doutes sur la volonté d’Israël d’aboutir.

16 octobre 2009 - Libération - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.liberation.fr/monde/0101...

Des soldats enlèvent 16 habitants. Des ordres visent les militants internationaux

samedi 17 octobre 2009 - 14h:49

Saed Bannoura - IMEMC


Des soldats israéliens ont enlevé, mardi à l’aube, 16 Palestiniens dans différentes parties de la Cisjordanie, et ont transmis des ordres interdisant aux habitants de loger des activistes internationaux militant pour la paix.

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Invasion de Naplouse - Image : Asrar-alsharq.net

Les seize Palestiniens ont été kidnappés dans plusieurs parties de la Cisjordanie. Ils tous ont été enlevés après que l’armée eut pénétré par effraction dans leurs maisons et les eut fouillés, selon des sources locales.

Entre-temps, les sources officielles de Naplouse dans la partie nord de la Cisjordanie, ont signalé que les autorités israéliennes ont commencé une campagne contre les militants internationaux de la paix habitant en Cisjordanie.

Ghassan Douglas, responsable des dossiers des colonies dans la partie nord de la Cisjordanie, a dit que l’armée a intimé aux habitants des villages du sud de Naplouse l’ordre de ne pas loger de militants internationaux.

La décision, n’est pas nouvelle d’autant plus qu’Israël a expulsé ou refusé l’entrée de douzaines d’activistes, mais elle a été prise pour saboter la moisson des olives au cours de laquelle les militants vont en Cisjordanie pour aider les villageois à récolter leurs olives et pour essayer de les protéger contre des attaques des colons.

Douglas a dit que cette décision est très grave car c’est une tentative de dissimuler la vérité, les militants étant témoins des attaques continues des colons.

Il a ajouté que le nouvel ordre inclut plusieurs villages constamment attaqués par les colons.

Des soldats israéliens ont envahi plusieurs villages dans la nuit de lundi et ont informé les habitants qu’il leur était illégal de loger des militants internationaux au risque de se faire arrêter.

Douglas a déclaré que cet ordre équivaut à donner carte blanche aux colons extrémistes pour mener leurs attaques et commettre leurs crimes contre les habitants à l’abri des regards des militants et des médias.

13 octobre 2009 - IMEMC - Cet article peut être consulté ici :
http://www.imemc.org/index.php?obj_...
Traduction : Anne-Marie Goossens

Le Hamas décidé à signer la proposition égyptienne pour la réconciliation nationale

samedi 17 octobre 2009 - 07h:02

Ma’an news


Le mouvement Hamas a annoncé vendredi qu’il était prêt à signer l’accord de réconciliation nationale qui, selon lui, devrait être signé le 26 Octobre.

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Hamas : mouvement de la résistance islamique

Ahmed Yousef, un haut responsable du ministère des Affaires Etrangères, a déclaré à Ma’an, dans un entretien téléphonique « qu’après avoir tenu d’intenses consultations, le mouvement va faire connaître son attitude positive envers la proposition égyptienne, ce samedi, avec quelques remarques mineures. »

« Le Hamas ne s’est jamais opposée à la proposition égyptienne, mais avait besoin du temps nécessaire pour clarifier quelques points, notamment les conditions posées par le Quartet [international] », a-t-il ajouté, se référant aux demandes que le Hamas reconnaisse Israël, renonce à la résistance armée et accepte les accords préalablement signés avant d’être autorisé à participer à des négociations.

Tout aussi important, dit Yousef, étaient « l’exigence que les nations arabes [conviennent de] soutenir tout gouvernement qui gagnera les élections à venir, afin d’éviter de répéter ce qui a été fait à l’encontre du Hamas avec le boycott, et la confirmation par l’Egypte que le passage de Rafah soit ouvert afin de faciliter les relations avec l’extérieur. »

Le haut responsable relève que l’Egypte « va superviser la réconciliation jusqu’à son achèvement afin de garantir que l’Histoire ne se répète pas. »

Il a poursuivi : « Il n’y a pas de désaccord sur la date fixée par l’Egypte pour la signature, le 26 Octobre ».

« Une cérémonie aura lieu en présence de toutes les organisations à une date fixée par l’Egypte, ce qui pourrait advenir après [la fête musulmane de l’Aïd] Al-Adha, ce qui serait début de Novembre, » a-t-il ajouté.

L’insistance de Yousef sur la date est en contradiction avec l’annonce par l’Egypte vendredi que l’accord avait été reporté jusqu’à ce que « règne une atmosphère adéquate ».

Mais selon Yousef, le Hamas est d’avis que le délai initialement fixé par l’Egypte - le 26 Octobre - soit maintenu malgré la dernière annonce, réaffirmant « qu’il n’y a eu aucun changement concernant la date prévue ».

Le Fatah a signé la proposition égyptienne sur la réconciliation jeudi [15 octobre].

17 octobre 2009 - Ma’an news Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net

Conférence internationale sur l’avenir des réfugiés palestiniens

samedi 17 octobre 2009 - 06h:04

The Palestine Telegraph


Le Centre pour le retour des Palestiniens (CRP) [Royaume-Uni] tiendra une conférence le 16 décembre 2009 pour commémorer le 60è anniversaire de l’UNRWA, l’Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.

(JPG)L’œuvre de l’UNRWA au fil des années n’a pas de précédent pour bien des raisons. Aucune autre institution n’a eu pour mission d’affronter des crises humanitaires qui touchent une nation toute entière et depuis si longtemps, et aucun autre organisme ne s’est trouvé chargé de combler les vides béants laissés par les échecs de la communauté internationale.

Etant donné les origines de la crise des réfugiés et le contexte dans lequel travaille l’UNRWA, son engagement en faveur des droits fondamentaux pour les réfugiés palestiniens est d’autant plus exceptionnel. Les droits fondamentaux sont des droits pour tous et ils doivent être exercés par tous, sans obstacle aucun, or l’UNRWA doit remplir son mandat avec détermination pour respecter ses engagements d’humanité contre un véritable raz-de-marée d’agressions et de violations.

L’immense tragédie à laquelle fait face l’UNRWA est incontestable. Plus de six décennies se sont maintenant écoulées depuis la dépossession collective et l’expulsion par la force des Palestiniens de leur foyer ancestral en Palestine, à cause de l’agression sioniste. Pour cinq millions de Palestiniens, l’exil forcé se poursuit et leur Nakba (la catastrophe) est toujours une réalité quotidienne.

Les premiers réfugiés, envahis d’un désespoir collectif, ont été contraints de se plier au rejet, par la violence, de leur rêve d’autodétermination et de liberté nationales, mais aussi aux conséquences inimaginables qui en ont suivi : se battant pour des droits nationaux et politiques légitimes, ils ont été confrontés à une réalité nouvelle où ils ont dû se battre cette fois pour des droits humains fondamentaux, ouverts à tous, afin d’être autorisés à revenir dans leurs foyers.

(JPG)Face à cette crise qui ne fait que s’aggraver dans un climat politique hostile, l’UNRWA représente un espoir pour beaucoup de gens. L’UNRWA n’est pas seulement une organisation humanitaire, elle a été et elle est toujours un Etat de substitution qui aide les Palestiniens à s’aider eux-mêmes. Ses institutions continuent de former des hommes et des femmes capables de rendre à leur société plus que le malheur qui l’a frappée, et plus que ce que l’on pourrait imaginer d’un peuple et d’individus dont le malheur se poursuit toujours.

Sur un plan plus large, l’UNRWA est un symbole et le témoin de différentes manifestations de la Nakba. Parce que l’UNRWA est un rappel constant des crimes historiques perpétrés par Israël et parce qu’elle risque de détruire les mythes qui entourent l’origine d’Israël, sa réputation est sans cesse salie, voire son existence menacée.

Pour la communauté internationale, l’UNRWA est un symbole de son échec collectif. Les périodes qui ont marqué la fin des grandes guerres se sont bâties sur des aspirations formidables, et des institutions ont reçu mandat de sauver l’humanité du fléau de la guerre, mais depuis plus de soixante ans, les réfugiés palestiniens n’ont rien vu de ces déclarations prometteuses et ces institutions n’ont rien fait pour eux.

Le Centre pour le retour des Palestiniens est fier de présenter les services de l’UNRWA et une analyse détaillée sur l’origine de son existence. Nous allons profiter de cette occasion pour réunir un ensemble de spécialistes et de représentants des pays d’accueil où l’UNRWA est active, pour donner un compte rendu complet de la contribution de l’UNRWA et des conditions difficiles dans lesquelles elle fonctionne. L’occasion va permettre également à des représentants des réfugiés d’échanger leurs points de vue sur l’UNRWA.

De nombreuses hautes personnalités ont accepté de se joindre à nous et plus encore doivent nous confirmer leur présence.

Les présences confirmées sont les suivantes :

- Claire Short, parlementaire britannique
- Baronne Jenny Tonge, ex-parlementaire britannique
- Professeur Norman Finkelstein, politologue états-unien et écrivain
- Khalil Makkawi, ambassadeur, responsable du Comité pour le dialogue libano-palestinien
- Docteur Daud Abdullah, spécialiste de la question palestinienne et secrétaire général adjoint du Conseil musulman de Grande-Bretagne
- Docteur Bashir Nafi, conférencier
- Rachel Rudolf, professeur de sciences politiques
- Sami Mashasha, porte-parole de l’UNRWA
- Ali Huwaidi, directeur de l’organisation palestinienne pour - le Droit au retour, « Thabit », à Beyrouth
- Tariq Hamoud, directeur de la Communauté pour le retour des Palestiniens, « Wajeb », en Syrie
- Wajih Azaviza, représentant jordanien des réfugiés palestiniens
- Ali Mustafa, représentant des réfugiés palestiniens dans les pays d’accueil
- Nadeem Shehadeh, représentant des réfugiés palestiniens dans les pays d’accueil
- Kristina Morvai, avocate, conférencière sur les droits humains et membre du parlement européen
- Anicee Van Engeland, professeur de droit relatif aux droits humains

Pour plus de précisions, contacter : info@prc.org.uk

14 octobre 2009 - The Palestine Telegraph - traduction : Info-Palestine.net

Rapport sur Gaza: le Conseil de sécurité pas "automatiquement" saisi

17/10/2009 L'adoption, par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU vendredi, du rapport dénonçant les crimes de guerre d'"Israël", lors de son offensive contre Gaza l'hiver dernier, ne signifie pas qu'il sera approuvé par le conseil de sécurité, dominé par Washington et ses alliés.
C'est ce qu'a d'ailleurs, laissé entendre le porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly."La résolution donne son aval au rapport mais cela ne veut pas forcément dire qu'il sera automatiquement examiné par le Conseil de sécurité. Les membres du Conseil peuvent décider de l'ordre du jour", a-t-il déclaré.

"Le fait que nous ayons voté 'non' n'enlève rien à la profonde préoccupation au sujet des événements tragiques" mis en cause, a estimé Kelly, avant d'appeler à "rester concentré sur le problème principal, qui est de supprimer les causes de la violence", selon lui.

Et puis, dans un courrier signé par le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown, Paris et Londres ont demandé à "Israël" d'ouvrir une enquête "transparente et indépendante" sur les événements de Gaza et d'en partager les résultats avec eux.

L'adoption de cette résolution a premier lieu provoqué un tollé du côté d'"Israël". Cette résolution "entrave les efforts pour promouvoir la paix au Proche-Orient", a prétendu le ministère israélien des Affaires étrangères, dénonçant ce qu'il a appelé "un encouragement pour les organisations terroristes dans le monde entier".

Un ministre israélien avait auparavant qualifié le vote du Conseil des droits de l'homme de "farce diplomatique". "L'armée israélienne a agi avec des gants de velours envers les civils innocents", a prétendu dans un communiqué le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishai, en fustigeant "une décision anti-israélienne qui couronne un rapport anti-israélien".

De son côté, l'Autorité palestinienne, s'est félicitée du vote obtenu grâce au soutien des pays musulmans, non-alignés et africains, majoritaires au Conseil.

Quant au Hamas, il a espéré "que ce vote conduira à un procès des chefs de l'occupation (israélienne)".

A l'issue de deux jours mouvementés, la résolution a été adoptée par 25 voix contre six (dont les Etats-Unis) et onze abstentions. La France et le Royaume-Uni ont refusé de participer.

La résolution "apporte son soutien aux recommandations" du rapport Goldstone, approuvant la demande d'enquêtes pour punir les responsables d'exactions. Elle appelle également "toutes les parties concernées, dont les organes de l'ONU, à assurer" son application "en accord avec leurs mandats respectifs".

Ce qui signifie que la résolution renvoie le rapport Goldstone aux instances onusiennes, Assemblée générale et surtout Conseil de sécurité, censé, selon les recommandations, saisir le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) en cas d'échec des enquêtes. De nombreux pays, dont l'Union européenne et les Etats-Unis, sont montés au créneau pour empêcher une telle éventualité. Le véto sera certes utilisé.

Rappelons que l'offensive israélienne contre la bande de Gaza a fait plus de 1.400 martyrs palestiniens, en majorité des civils.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=107298&language=fr

Les violations israéliennes de la souveraineté libanaise dépasse les dix mille

17/10/2009 Le nombre des violations israéliennes de la souveraineté du Liban, depuis l'adoption de la résolution 1701 par le conseil de sécurité de l'ONU en 2006, a dépassé les dix milles cinq cent-et-une violations. Pis encore, aucune condamnation à l'encontre d'"Israël", n'a été prononcé par le conseil de sécurité.

Au su et au vu du monde entier et des institutions internationales, les 10501 violations aériennes maritimes et terrestres ont été enregistrées du 15 aout 2006 au 15 novembre 2009, soit 10 violations par jour.

Alors que l'armée d’occupation israélienne et ses alliés ont exploité une petite explosion qui s'est produite, cette semaine, dans le garage de la maison d'un libanais à Tayr Felsay", à 20 kilomètres à l'est de la ville côtière de Tyr. Selon eux, cela prouve une nouvelle fois la présence au sud du Liban d'"armes interdites".

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=107308&language=fr

Enquête contre "Israël": nouveaux documents palestiniens remis à la CPI

17/10/2009 Des responsables palestiniens, qui réclament l'ouverture d'une enquête contre "Israël" pour crimes de guerre, ont fourni vendredi des documents supplémentaires au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.

"Le procureur Luis Moreno-Ocampo a reçu une délégation palestinienne dirigée par Ali Kachan, ministre de la Justice de l'Autorité palestinienne", a annoncé la Cour dans un communiqué.


La délégation a présenté de nouvelles pièces pour soutenir la demande d'enquête présentée début 2009. L'Autorité palestinienne avait déposé en janvier une déclaration au greffe de la CPI reconnaissant la juridiction de la Cour. Le Statut de Rome, traité fondateur de la CPI, stipule que seul un Etat peut accepter la juridiction de la Cour.

Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait indiqué en février qu'avant l'ouverture d'une enquête, il fallait déterminer "si l'Autorité palestinienne a la capacité légale pour accepter la juridiction de la Cour".

Le bureau du procureur "va examiner attentivement toutes les pièces fournies, en commençant par la question préalable de savoir si la déclaration de l'Autorité palestinienne acceptant la juridiction de la cour répond aux exigences statutaires", indique le communiqué.

"Nous apprécions les efforts entrepris par l'Autorité palestinienne et les pièces fournies présentées" dans ce dossier "juridique hautement complexe", a déclaré le procureur, cité dans le communiqué.

Le ministre palestinien avait déjà rencontré le procureur en février pour lui demander d'enquêter sur des "crimes de guerre" commis par l'armée d'oocupation israélienne depuis 2002 et notamment l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, en décembre 2008 et janvier 2009.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=107302&language=fr

La Grande-Bretagne espionne « ses » musulmans !

G.Houbballah

17/10/2009

Le gouvernement britannique a commencé à appliquer un programme pour espionner les musulmans «innocents» et collecter des informations à leur sujet, a révélé le quotidien britannique The Guardian.

Selon des documents que le quotidien a réussi à s’emparer, les informations que les autorités veulent réunir concernent les orientations politiques et religieuses des musulmans qui résident sur le territoire britannique, ainsi que leur santé mentale, leur activité sexuelle et d'autres informations privées.

Le quotidien précise que ces renseignements resteront à la disposition du gouvernement britannique jusqu’à ce que leurs propriétaires atteignent l'âge de cent ans !

De son côté, le gouvernement britannique a nié que le programme en question soit destiner à espionner les musulmans en Grande-Bretagne, un programme qui a coûté 140 millions de livres sterling (environ 222 $ millions).

Toutefois, des sources étroitement associées à ce type de programme ont affirmé au quotidien britannique que le programme inclut la collecte de renseignements sur les idées et les croyances des musulmans qui ne sont pas impliqués dans des activités criminelles.

Le journal a cité des exemples du programme d’espionnage sur les musulmans, notamment le projet de santé mentale pour aider les musulmans dans la province de Midlands qui ne se limitait pas au financement seulement, mais tout autant à la transmission d’informations sur des individus aux autorités : c’est le cas d’un étudiant d'une école dans le nord de l'Angleterre quia été classé « potentiellement radical » juste pour avoir assisté à une conférence sur Gaza!

Ce programme a non seulement provoqué l’émotion des groupes islamiques mais les jeunes, les travailleurs, les enseignants ont refusé de révéler leurs noms par crainte de perdre leur emploi.

La directrice de la Campagne des libertés civiles, Shami Chakrabarti, s’est dite choquée par ce programme, le décrivant comme étant "le plus important programme d'espionnage civil sur les idées et les croyances de gens innocents en Grande-Bretagne à l'époque contemporaine". Elle a estimé que ce programme vise à recueillir des renseignements sur des civils innocents en raison de leur religion et non pas à cause de leur comportement.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=107369&language=fr

De grandes marches contre le criminel sioniste Ehud Olmert

[ 17/10/2009 - 11:30 ]
Chicago – CPI

Des organisations de la communauté palestinienne, arabe et islamique ainsi que des forces actives de solidarité avec le peuple palestinien, à Chicago, ont organisé de grandes marches et sit-ins contre la visite de l'ancien premier ministre sioniste, Ehud Olmert, qui effectue une tournée de relations générales aux Etats-Unis, sous la garde de certains académiciens américains.

La 7ème chaîne américaine a diffusé cette manifestation qui a été organisée, le jeudi 15/10, par des centaines de personnes devant l'université de Chicago.

La correspondante de la chaîne a dit que 30 personnes ont envahi le bâtiment pour arrêter Olmert à cause des crimes d'exterminations perpétrés contre le peuple palestinien.

L'un des étudiants manifestants a dit que l'arrivée d'un criminel de guerre pour donner une conférence sur la paix représente une grande l'honte et une injustice, alors qu'un autre a dit qu'on doit présenter Olmert à cour de Lahaï.

Les manifestants ont exprimé leur étonnement envers l'université de Chicago qui a prétendu qu'Olmert est le leader le plus respecté en "Israël", alors qu'il est accusé de plusieurs corruptions.

Des étudiants américains ont dit à Olmert lors de sa conférence qu'il est un menteur et un criminel de guerre.

Des sources bien-informées ont dévoilé que la visite d'Olmert vient dans le cadre des tentatives sionistes pour donner une belle image à l'état de l'occupation dans les milieux académiques et devant l'opinion générale américaine, à cause de l'augmentation du boycottage aux sociétés académiques et culturelles sionistes

Un projet de loi pour interdire le mouvement islamique et juger ses leaders

[ 17/10/2009 - 12:34 ]
Al-Nassera – CPI

Le député extrémiste sioniste du parti "Union nationale", Michael Ben-Ari, a dit qu'il va présenter à la Knesset, un projet de loi pour redéfinir les organisations terroristes et annoncer le mouvement islamique, dirigé par le Cheikh Raed Salah, ainsi que le rassemblement national démocratique fondé par Dr. Azmi Bechara et dirigé, actuellement, par Dr. Jamal Zahaleka, comme des organisations terroristes dans le but de permettre aux tribunaux sionistes de présenter des condamnations qui arrivent jusqu'à 20 ans contre les leaders des deux mouvements, et 5 ans contre leurs activistes.

Ben-Ari propose de modifier la définition des organisations terroristes pour comporter toute personne qui exprime son soutien à la résistance armée et s'oppose à la souveraineté israélienne sur la mosquée sainte d'al-Aqsa.

Dr. Jamal Zahaleka a dit que ce projet vient dans le cadre des séries de lois sionistes racistes et fascistes.

Le Djihad islamique : l'arme de la résistance est légale contre l'occupation qui viole nos droits

[ 17/10/2009 - 19:06 ]
Gaza – CPI

Le mouvement du Djihad islamique en Palestine a affirmé que l'arme de la résistance est légale sur la base du droit des peuples à la résistance contre l'occupation.

"Ce droit est garanti par toutes les lois et religions de chaque peuple qui vit sous l'occupation", a ajouté le mouvement du Djihad, tout en refusant la négligence de citer le droit de la résistance contre l'occupation sur la feuille égyptienne.

Dans ses déclarations à la chaîne iranienne, al-Alam, le leader du mouvement du Djihad islamique, Khider Habib a dit, le vendredi 16/10, que la question d'interdire les branches militaires des mouvements de la résistance n'est pas sujet de discussion dans les rencontres de dialogue, au Caire.

Il a ajouté que la résistance et la lutte contre l'occupation est un droit reconnu par toutes les nations et lois internationales.

"Certaines parties locales et régionales veulent permettre, seulement, à l'autorité palestinienne de posséder les armes et de considérer toutes les autres armes commet illégales pour mettre fin à la résistance", a ajouté Habib, tout en soulignant que la résistance s'attache à son droit de posséder des armes pour faire face à l'occupation qui viole les droits du peuple palestinien.

Le leader du Djihad islamique a affirmé que l'arme légale est celle qui défend les droits du peuple palestinien, en précisant que l'arme de l'autorité palestinienne ne défend pas le peuple palestinien devant les incursions et les agressions sionistes, mais la résistance et ses branches militaires font face aux attaques et agressions sionistes.

Le phosphore des occupants israéliens tue l’olivier et le dattier de Gaza

[ 18/10/2009 - 03:06 ]
Gaza – CPI

Les différents obus, dont surtout le phosphore blanc, ont laissé leurs effets néfastes sur les oliviers et les dattiers de la bande de Gaza, remarquent les fermiers. Ils ne donnent plus les mêmes quantités de produits, comme auparavant.

Le produit de cette année ne fait même pas 5 % de celui de l’année passée, dit le fermier palestinien Azzam An-Najjar, 74 ans, l’étonnement aux yeux et la colère aux rides dessinées par les ans et par les souffrances.

Le problème dépasse son terrain. Tous les oliviers de la région deviennent quasi-stériles.

Nivelage ou phosphore !

Les forces israéliennes d'occupation ont rasé soixante oliviers appartenant à l’agriculteur Al-Nadjaj, dont la terre se situe à l’est du village de Khozaa. Il ne lui reste que dix-huit autres arbres, mais dans une autre ferme. Ceux-là lui donnaient environ deux tonnes d’olives. Cette année, ils n’ont produit que quatre-vingt-dix kilogrammes !

Il est sûr que ces arbres arbustes sont malades à cause des obus, missiles, bombes, phosphores blancs lâchés par les occupants israéliens pendant leur guerre agressive menée contre Gaza.

Le sort de la ferme de Mme Om Mohammed Al-Samiri n’est pas meilleur. Ses trente arbres n’ont donné qu’une quarantaine de kilogrammes, au lieu des quatre mille habituels.

Abou Mach a un atelier. Il reçoit l’olive de fermiers pour le presser et en extraire l’huile. Le premier jour de la saison de cueillette, il en recevait une dizaine de tonnes. Cette année, à peine une tonne !

La perte essentielle est surtout causée par les opérations de nivelage pratiquées par les forces israéliennes d'occupation, dit le ministère palestinien de l’agriculture.

Seulement dans leur guerre agressive menée contre Gaza, les forces israéliennes d'occupation ont rasé des terrains comportant plus de huit mille oliviers, sans parler de ces arbres endommagés par leurs obus de toutes sortes.

Les dattiers !

Les autres plantes de la bande de Gaza ne sont pas mieux loties que les oliviers, dit le ministère. Les dattiers ne donnent plus les quantités de fruits habituelles.

En effet, les milliers de tonnes d’obus, la plupart prohibés, ont monté la température de 5 à 15°C durant les 22 jours de guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Ainsi, les amandiers, les oliviers, les pommiers, les dattiers et toutes les plantes de la Bande n’ont pas eu la période de froid nécessaire à leur maturation, souligne Dr. Haydarat Laham.

L’homme !

Enfin, il est important de dire que ce ne sont pas seulement les plantes qui souffrent des conséquences de la guerre agressive israélienne menée contre Gaza. Elles touchent également l’homme. De nouvelles maladies marquent leur apparition, surtout chez les nouveaux-nés, dit Dr. Achour, directeur de l’hôpital Al-Chifa à Gaza

Ali Larijani: l'Iran continuera à soulever la question des Palestiniens sur la scène internationale

Téhéran.Irna.16 octobre 2009.
L'Iran continuera à soulever la question des Palestiniens sur la scène internationale, a déclaré jeudi le président du parlement iranien Ali Larijani.

"Nous allons suivre le rapport d'enquête de l'ONU sur la question palestinienne", a dit M. Larijani lors de sa rencontre avec une délégation du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).

"L'Iran sera aux côtes des Palestiniens jusqu'à la libération totale des territoires occupés", a-t-il promis.

Le chef de la délégation du FPLP, Maher Taher, a remercié le soutien continu de l'Iran aux Palestiniens.

Le député iranien Kazem Jalali avait critiqué lundi certains dirigeants arabes pour leur indifférence face aux problèmes palestiniens; les accusant d'avoir des interactions secrètes avec le régime israélien.

L'Iran, qui ne reconnaît pas le régime israélien, condamne fermement l'offensive de l'armée israélienne contre les Palestiniens et son occupation des territoires palestiniens.

Le rapport Goldstone a continué à être débattu jeudi à Genève au Conseil des droits de l'homme, après les débats de la veille au Conseil de sécurité de l'ONU.

Le rapport sur l'offensive du régime israélien dans la bande de Gaza a bénéficié d'un large soutien mais Israël a continué de s'y opposer.

Le texte demande de mener des enquêtes crédibles sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en janvier. Si au bout de 6 mois aucun progrès n'est constaté, le rapport recommande que le Conseil de sécurité de l'ONU saisisse la Cour pénale internationale.

http://www2.irna.ir/fr/news/view/line-96/0910165339134734.htm

Qatar accueille favorablement l'adoption par le conseil des droits de l'homme onusien du rapport Goldstone

17 Oct 2009

Doha / Qatar s'est félicité de l'adoption par le conseil des droits de l'homme onusien à Genève du rapport Goldstone sur les crimes de guerre perpétrés par Israël lors de sa dernière agression contre la bande de Gaza.
Selon l'agence officielle d'information, un haut responsable au ministère qatari des AE, a exprimé sont souhait de voir ce rapport prendre sa voie normale vers la justice pour la consécration des droits en affrontant les crimes israéliens d'une part et la levée de l'injustice qui frappe le peuple palestinien d'autre part.
T. Slimani

Israél crie au crime « lèse » immunité

Après l’adoption du rapport Goldstone qui l’accuse de crime de guerre

Pour une fois que l’Etat hébreu a été « condamné » même symboliquement via l’adoption par le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU du rapport Goldstone qui l’accuse de crimes de guerre, son premier ministre sort son artillerie lourde pour le discréditer.

Habitué à l’impunité légendaire que lui assure le parapluie diplomatique en toutes circonstances, Israél a été logiquement effarouché par ce sursaut d’orgueil du CDH de l’ONU bien qu’il ne risque pas de recevoir un écho au conseil de sécurité. Mais pour Netanyahu le crime de « lèse » immunité est déjà commis et cela suffit pour pousser les lamentations. Première contre attaque, il a promis hier de mener une bataille diplomatique pour discréditer le rapport Goldstone sur la bataille de Gaza. « Israël doit discréditer le discrédit », a lancé le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, selon un membre de son équipe cité par Reuters. Cette campagne, a ajouté le premier ministre israélien, « ne prendra pas seulement quelques semaines, mais peut-être des années ». Ceux qui attendaient une réaction positive au tout au moins conciliante de Netanyahu devraient donc déchanter. Il a peu être trouvé le prétexte imparable pour stopper net les discussions laborieuses sur l’éventuelle reprise des négociation sur la paix dans la région. Et c’est ce que cherche la coalition de droite et de l’extrême droite qui gouverne en Israél qui ne croit pas trop à une paix avec les palestiniens. Netanyahu avait menacé avant même l’examen du rapport de Richard Goldstone au sein du CDH, d’arrêter les négociations de paix si celui-ci venait à être adopté. Mahmoud Abbas a été « forcé » par les Etats-Unis de demander lui-même de reporter son examen à mars 2010. Israél a donc gagné sans jouer… S’en est suivi un feu nourri contre l’autorité palestinienne accusé à juste titre d’avoir sauvé Israél d’une condamnation ne serait ce que morale par le conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Le prétexte

Une fois n’est pas coutume, le rapport Goldstone un temps mis sous le boisseau est revenu sur la table du CDH grâce à la ténacité du groupe des pays arabes et musulmans mais surtout sud américains à la faveur d’une session extraordinaire. Et au terme de deux jours de débats, 25 sur 47 Etats membres de l’instance onusienne basée à Genève ont voté pour une résolution endossant le document et condamnant Israél « pour son refus de collaborer à l’enquête, ainsi que pour la poursuite de son occupation et le blocus de Gaza ». Le rapport Goldstone invite également le Conseil de sécurité des Nations unies à saisir la Cour pénale internationale de La Haye (CPI) si Israël et le Hamas ne mènent pas dans les six mois des investigations crédibles. Cette résolution « contraignante » constitue une première défaite d’Israél d’abord et de ses soutiens occidentaux que sont les Etats-Unis et les cinq autres pays membres du conseil de sécurité. Pour Israél, on s’en doute, son premier ministre a évidemment condamné cette résolution qui d’après sa logique : « encourage les organisations terroristes à travers le monde » et sape les efforts de paix ». Un comble… Avec un bilan aussi terrifiant que les 1400 morts, les milliers de blessés, et des centaines de maisons détruites et une économie rasé, un autre pays qu’Israél- du monde arabo-musulman surtout- aurait été rayé de la carte et ses responsable s traînés devant le TPI. Mais quand c’est l’état hébreu qui en est l’auteur de ce genre de crimes de guerre et de dévastations, les redresseurs des torts -à tort !– du conseil de sécurité font barrage pour éviter que la légalité internationale ne soit respectée.

Par Hassan Moali

http://www.elwatan.com/Israel-crie-au-crime-lese-immunite

L’Onu approuve le rapport Goldstone sur les crimes de guerre ; Israël condamne, les Palestiniens se réjouissent

publié le samedi 17 octobre 2009

Agence France-Presse et NouvelObs
Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a adopté une résolution, initiée par les Palestiniens, qui approuve le rapport Goldstone. Celui-ci dénonçait les crimes de guerre commis lors du conflit entre Israël et les Palestiniens l’hiver dernier [1].

Israël a condamné vendredi l’adoption par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU du rapport Goldstone, qui l’accuse de « crimes de guerre » à Gaza, estimant qu’elle est un obstacle au processus de paix au Proche-Orient et va encourager le terrorisme dans le monde.

« L’adoption de cette résolution (par le Conseil) entrave à la fois les efforts pour protéger les droits de l’Homme conformément à la législation internationale, et les efforts pour promouvoir la paix au Proche-Orient », a averti le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. « La résolution est un encouragement pour les organisations terroristes dans le monde entier et mine la paix mondiale », estime-t-il.

Un ministre israélien avait auparavant qualifié le vote du Conseil des droits de l’homme de « farce diplomatique ».

« L’armée israélienne a agi avec des gants de velours envers les civils innocents », a assuré dans un communiqué le ministre de l’Intérieur, Eli Yishai, en fustigeant « une décision anti-israélienne qui couronne un rapport anti-israélien ».

Le Conseil des droits de l’homme a adopté comme prévu vendredi à Genève une résolution initiée par les Palestiniens et qui approuve le rapport Goldstone dénonçant des « crimes de guerre » commis par Israël lors du conflit meurtrier dans la bande de Gaza l’hiver dernier, et renvoie de facto le dossier au Conseil de sécurité à New York.

Le vote a été approuvé par 25 voix pour, 6 contre et 11 abstentions [2].

La résolution, très contestée, « apporte son soutien aux recommandations » du juge sud-africain Richard Goldstone qui accuse l’armée israélienne et les militants palestiniens d’avoir commis « des crimes de guerre » et « de possibles crimes contre l’humanité » durant la guerre de Gaza.

Dirigeants et diplomates israéliens avaient mené ces derniers jours une active campagne pour discréditer le rapport Goldstone.

De leur côté, les Palestiniens n’ont pas caché leur satisfaction.

L’Autorité palestinienne « se félicite de la décision du Conseil des droits de l’homme et nous espérons maintenant que le rapport (Goldstone) sera porté devant le Conseil de sécurité » de l’ONU, a déclaré à l’AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat [3]

De son côté, le mouvement islamiste Hamas, rival de l’Autorité palestinienne et qui contrôle la bande de Gaza, s’est aussi réjoui de l’adoption du rapport Goldstone en « remerciant tous les pays qui ont voté en sa faveur ».

« Nous espérons que ce vote conduira à un procès des chefs de l’occupation (israélienne) », a commenté un porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou.

Le Hamas est également accusé de « crimes de guerre » par le rapport Goldstone.

Le Conseil des droits de l’homme était réuni en session extraordinaire depuis jeudi à la demande de l’Autorité palestinienne, avec le soutien du groupe arabe, l’Organisation de la conférence islamique (OCI), les non-alignés et les pays africains majoritaires au sein du Conseil.

[1] voir le NouvelObs

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

[2] selon l’AFP relayée par la Libre Belgique, le vote a recueilli 25 voix pour (pays arabes, africains, Chine, Inde et Brésil). Six pays se sont prononcés contre dont les Etats-Unis, tandis que onze autres, dont la Belgique se sont abstenus. Cinq Etats, dont la France et le Royaume-Uni, ont refusé de participer. http://www.lesoir.be/actualite/mond...

[3] voir à nouveau Le NouvelObs : "Erreur politique"

Le texte demande au Conseil de sécurité de saisir la Cour pénale internationale (CPI) de ce dossier si Israéliens et Palestiniens ne menaient pas eux-mêmes les investigations nécessaires.

Au début du mois, le président palestinien Mahmoud Abbas avait accepté, sous la pression des Etats-Unis, le report au mois de mars d’un texte analogue condamnant Israël, pour son absence de coopération avec la commission d’enquête.

Vilipendé par le Hamas pour "trahison" et critiqué dans son propre camp pour son "erreur politique", Abbas a fait machine arrière et demandé cette réunion extraordinaire du Conseil sur les territoires occupés. Israël a rejeté le rapport Goldstone, mais le Conseil de sécurité de l’Onu, réuni mercredi à New York, à la demande de la Libye, a fermement invité l’Etat juif a procéder à ses propres investigations sur les accusations figurant dans le rapport.

(Nouvelobs.com avec Reuters)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

AFP, relayé par Cyberpresse

http://www.cyberpresse.ca/internati...

notes et titre : CL, Afps

Mia Farrow dénonce le blocus israélien

publié le samedi 17 octobre 2009

Yediot Aharonot
Ambassadrice de l’UNICEF, elle est "scandalisée par les conditions de vie dans la bande de Gaza"

"Ambassadrice de l’UNICEF, Mia Farrow vient de se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Au terme de sa visite, qui a duré six jours, elle a déclaré, le 15 octobre, qu’elle était choquée et scandalisée par les conditions de vie dans la bande de Gaza, qui vit sous blocus depuis plusieurs années.

Un blocus renforcé depuis deux ans et plus difficile à supporter encore depuis l’offensive militaire menée par Israël l’hiver dernier", rapporte Yediot Aharonot.

Après avoir visité un hôpital et une école durant son passage à Gaza, l’actrice américaine a pu constater les pénuries de matériel médical et a souligné que "les enfants, qui ont vécu les trois semaines de l’attaque israélienne en décembre 2008 et janvier 2009, sont visiblement traumatisés".

publié en français par Courrier international

http://www.courrierinternational.co...