mercredi 16 février 2011

La priorité d’Israël n’est pas la Palestine

15/02/2011
Parvenir à un accord de paix israélo-palestinien d’ici septembre est un défi encore possible à relever selon Catherine Ashton.
C’est ce qu’a déclaré la chef de la diplomatie européenne après avoir rencontré les deux parties ce mardi.
Mais alors qu’une vague de contestation populaire traverse le monde arabe, Israël affirme que sa priorité est l’Iran, pas les négociations de paix.
Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères:
“Nous devons d’abord trouver des solutions au problème iranien, ensuite seulement nous serons prêts à prendre plus de risques face au problème palestinien.”
Israël continue d’ailleurs d’aller à l’encontre des exigences des Palestiniens. Il vient d’approuver la construction de nouvelles colonies à Jérusalem-est.
La réaction du conseil législatif palestinien ne s’est pas faite attendre:
“C’est la preuve que le gouvernement israélien ne veut pas de solution, la preuve que rien ne changera à moins que soient exercés de sérieuses pressions sur Israël, qu’il y est sanctions contre le gouvernement israélien.”
Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne a répété qu’il ne retournerait pas à la table des négociations tant qu’Israël ne “stopperait pas ces activités cancéreuses que les Israéliens appellent colonies”.
Tel Aviv envisage la construction de logements pour 1.400 militaires à Jérusalem-est, territoire que la communauté internationale reconnaît comme étant palestinien.
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Marwane El-Barghouti appelle les Palestiniens à un grand soulèvement contre Israël

Mardi 15 février
Marwane El-Barghouti, membre du Mouvement de libération de la Palestine détenu par Israël, a appelé mardi les Palestiniens à se préparer à un grand soulèvement populaire contre l’occupation israélienne.
“Le succès auquel ont abouti les révoltions populaires en Egypte et en Tunisie donnera de la détermination et force au peuple palestinien dans son combat contre l’occupant israélien”, a déclaré El-Barghouthi, détenu dans la prison israélienne de Hdarim depuis avril 2002. Dans un communiqué, M. El-Barghouti a appelé les Palestiniens à “se préparer au lancement d’une large mobilisation populaire pour réclamer la fin de l’occupation juive pour que le peuple palestinien retrouve sa liberté, et les réfugiés retournent dans leurs propres terres, et la Palestine
recouvre son indépendance”.
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A. Lieberman s'en prend à Benyamin Netanyahou

15 février 2011 
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a publiquement humilié le chef du gouvernement, Benyamin Netanyahou. En effet il a déclaré que le conseiller à la Sécurité du Premier ministre ne serait pas le prochain ambassadeur d'Israël à Londres, contrairement à l'annonce faite par M. Netanyahou. Il a déclaré qu'un diplomate appartenant à ses rangs serait nommé à sa place.
Le ministre des Affaires étrangères a été offensé que Benyamin Netanyahou ait accordé du crédit à la candidature de Ron Prosor pour le poste de représentant permanent d'Israël aux Nations Unies. Sa colère a encore été décuplé par l'annonce du chef du gouvernement, expliquant qu'il prévoyait de nommer Uri Arad pour remplacer M. Prosor à Londres, sans même s'être entretenu avec M. Lieberman.
Le Premier ministre a choisi de ne pas répondre à la provocation de son ministre. Les membres du Likoud ont affirmé de leur côté que Benyamin Netanyahou ne pouvait ni menacer M. Lieberman, ni même le défaire de son poste de ministre des Affaires étrangères.
Bien que ce ne soit pas la première crise entre les deux hommes, c'est la plus grave depuis la scission du Parti Travailliste et la démission de certains membres travaillistes de la coalition. Ces actes ont laissé le champ libre à Avigdor Lieberman et à ses collègues d'Israel Beitenu.
Dans de telles circonstances nombreux sont ceux qui estiment que le ministre des Affaires étrangères adoptera une ligne plus ferme encore avec le chef du gouvernement, tout en exigeant le respect des accord passés. M. Lieberman fera probablement d'autant plus pression pour que ses lois sur la conversion et le mariage civil passent. Certains s'attendent également à ce qu'il pousse à l'adoption de certains projets auxquels le reste de la coalition s'oppose.
Ce mercredi 16 février Israel Beitenu doit proposer une abrogation de la taxe sur la valeur ajoutée de l'eau. Cette proposition devrait être soutenue par l'opposition à la Knesset et peut-être même par certains membres de la coalition.
Lundi 14 février le ministre des Affaires étrangères et président d'Israel Beitenu s'est rendu à la réunion de la faction de son parti à la Knesset. À sa demande, le début de la réunion a été ouvert aux médias. Il a déclaré qu'il avait agit avec un maximum de retenue, de loyauté et de coopération "tout au long de la saga de la nomination du représentant permanent pour Israël aux Nations Unies, de Alon Pinkas à Guilad Erdan".
"Je respecte la tradition selon laquelle le Premier ministre a son mot à dire dans la nomination de l'ambassadeur à Washington, mais personne ne peut se souvenir d'une intervention si importante dans la nomination (pour le poste) aux Nations Unies ou alors celui de consul général à New-York", a-t-il ajouté.
Lieberman a continué en affirmant qu'il n'avait pas l'intention de perdre encore du temps, et partant de là qu'il avait décidé de nommer M. Prosor aux Nations Unies. "Mais à mon grand étonnement, j'ai lu que le Premier ministre avait décidé de remplacer M. Prosor à Londres par Uzi Arad. Je tiens énormément compte du point de vue du Premier ministre sur ce dossier, mais tous les ambassadeurs (de Londres) ont toujours été nommés par le ministre des Affaires étrangères et je n'ai pas l'intention de plier sur cette question.
"Je respecte énormément Uzi Arad mais il ne sera pas ambassadeur à Londres. Et c'est comme ça. Je regrette que nous ne nous soyons pas entretenu sur ce point. Il y a énormément de diplomates compétents au ministère des Affaires étrangères et certains d'entre eux sont même nés à Londres", a-t-il expliqué.
Bien que M. Lieberman n'ait pas exhorté le Premier ministre à discuter de la question, il s'est entretenu avec M. Arad afin de présenter ses excuses pour la tournure que prenaient les évènements. Il lui a expliqué qu'après des mois de tergiversations, le chef du gouvernement avait fini par céder à sa volonté et qu'il avait nommé, en conséquence, Ron Prosor au poste de représentant permanent d'Israël aux Nations Unies. M. Lieberman a exprimé la colère qu'il avait ressenti lors de l'annonce de la nomination de Ron Prosor, que Benyamin Netanyahou avait présenté comme sa propre décision.
Le ministre des Affaires étrangères a également déclaré que, contrairement aux spéculations de certains, toute décision sur l'avenir d'Israel Beitenu dans la coalition serait totalement dissociée des considérations liées aux investigations en cours contre le ministre des Affaires étrangères. Désormais, a-t-il ajouté, le parti n'a aucune intention de quitter le gouvernement. Mais s'il s'abaissait à choisir entre les obligations du parti envers les coalition et ses obligations envers les votants, la seconde serait prise en compte.

Israël: un dirigeant de Kadima arrêté

AFP
16/02/2011
Un haut responsable du parti centriste Kadima a été arrêté dans le cadre d'une enquête sur une affaire de corruption au sein de l'administration fiscale, a indiqué le porte-parole de la police. "Le directeur général du parti Kadima, le général de réserve Moshé Shrori, ainsi que David Vanunu, chef du département des enquêtes de l'administration fiscale, sont arrêtés depuis hier pour encore six jours dans le cadre d'une importante affaire de corruption au fisc", a affirmé à l'AFP Micky Rosenfeld.
"Au moins deux autres personnes, Yoël Mugami (un collaborateur de M. Vanunu) et Reuven Schiff, ont également été arrêtées dans le cadre de l'enquête. Il y a des soupçons de corruption, prévarication, évasion fiscale et blanchiment d'argent", a-t-il ajouté. Le porte-parole a précisé que ces arrestations font suite à une enquête menée depuis plusieurs mois.
Selon les médias israéliens, Tzipi Livni, chef du Kadima, a ordonné que MM. Shrori et Vanunu soient suspendus de leurs fonctions tant que l'enquête les concernant serait en cours. Le fisc israélien a déjà été secoué par un autre scandale. Son ancien directeur, Jacky Matza, a récemment été condamné à un an de prison pour corruption.
L'ancien premier ministre, Ehud Olmert, ex-chef du Kadima, avait été entendu comme témoin, et sa directrice de cabinet, Shula Zaken, avait été mise en cause dans le cadre de cette précédente affaire.
Cités mercredi par les médias, plusieurs dirigeants du parti Likoud (droite) du Premier ministre Benjamin Netanyahu se sont empressés d'accuser le parti Kadima d'être "une serre de criminels". Lors des dernières élections législatives en février 2009, Mme Livni avait fait campagne en se présentant comme "la candidate de l'éthique".

El-Qods menacé par des projets militaires israéliens

16 février 2011
La ville sainte palestinienne d'El-Qods  est menacée par des projets israéliens prévoyant le transfert d'écoles militaires  juives sur un lieu saint de l'Islam, ont rapporté hier des médias. Selon ces sources, l'occupant israélien veut transférer à El-Qods-Est  des écoles militaires situées près de Tel-Aviv, un projet qui menace le symbole  du patrimoine religieux palestinien et des musulmans. Israël prévoit le transfert des ces écoles militaires sur une superficie  de 3,2 hectares à El-Qods-Est, un secteur qu'il a annexé en 1948. Une annexion  vivement dénoncée et non reconnue par la communauté internationale.   Ce projet juif, annoncé par le ministère israélien de la Guerre, prévoirait  la construction de logements pour 1.400 militaires, de salles de conférences,  de salles de sports, de bureaux et de bibliothèques à El-Qods-Est.  Cette énième provocation israélienne aggrave davantage une situation  catastrophique dans les territoires palestiniens occupés, et menace de tuer  toute chance de relancer le processus de paix israélo-palestinien, à l'arrêt  depuis fin octobre 2010 en raison de la poursuite de la colonisation juive. Outre ses projets militaires, l'occupant israélien ne cesse d'approuver  de nouveaux plans de colonisation à El-Qods et en Cisjordanie, ce qu'a suscité  de fortes indignations des Palestiniens. La communauté internationale s'est contenté jusqu'ici, de condamner  ce genre de violations israéliennes, mais sans adopter des mesures fermes pour  mettre un terme aux agressions et aux dépassements quotidiens israéliens contre le peuple palestinien.
l Par ailleurs, Marwane Al-Barghouthi, membre du comité central du mouvement palestinien Fatah a appelé, hier, à un grand soulèvement populaire pour mettre fin à l'occupation israélienne, soulignant la nécessité de relancer le dialogue interpalestinien dans l'immédiat afin de mettre un terme aux divisions internes et unir les rangs palestiniens.        
M. Al-Barghouthi, détenu dans une prison de l'occupation israélienne depuis avril 2002, a appelé, dans un communiqué, à se préparer pour le lancement  d'un vaste soulèvement populaire avec la participation de toutes les forces palestiniennes avec comme slogan "Il est temps d'en finir avec l'occupation" pour recouvrer la liberté et l'indépendance de la Palestine, et permettre le retour des réfugiés palestiniens dans leurs terres.       Il a, par ailleurs, mis en exergue le besoin de relancer le dialogue  intarpalestinien dans l'immédiat afin de mettre un terme aux divisions internes et unir rangs des Palestiniens face à l'occupant israélien qui poursuit sa politique  de répression et de colonisation dans le territoires occupés.        
Ce dialogue national palestinien a été également souligné par le mouvement  Hamas à Ghaza qui a appelé à "une révision générale" de la situation politique intérieure de la Palestine, afin a-t-il dit, de remettre de l'ordre dans la  maison palestinienne bâtie sur des bases solides.

Quelques vérités peu connues sur la Déclaration Balfour

Israël - 15 février 2011
Par Jean-Marie Gläntzlen
Il est difficile de s’intéresser à l’anomalie étatique sioniste dénommée hâtivement "Israël" (le soir du 12 mai par un vote de cinq contre quatre membres présents du gouvernement provisoire du Yichouv) et/ou au drame des Palestiniens patriotes (à bien différencier des collabos comme Abbas et Fayyad), sans avoir entendu parler de la « Déclaration Balfour » et de sa formule « Foyer national juif ». Mais hélas, comme souvent, ce qui en est retenu est généralement trompant. Et il est des fois où on pourrait croire préférable que certains ne connaissent pas du tout la question plutôt que de mal la connaître et encore plus non didactiquement la propager.
Quelques vérités peu connues sur la Déclaration Balfour
Pour mémoire ou découverte : la Déclaration Balfour du 2 Novembre 1917 est en fait une lettre adressée par le ministre des affaires étrangères du gouvernement britannique du moment à Lord Lionel Walter Rothschild qui dit essentiellement que "Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, (national home for the Jewish people) et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays."
Mais, non sans avoir souligné la seconde partie souvent « oubliée » des sionistes, il est intéressant d’éclairer la connaissance de ce document historique et de ses conséquences par quelques réalités moins connues qui en remodèlent tout le sens. Car on ne saurait en retenir comme seule justification que ce fut (selon les Mémoires du chrétien sioniste et premier ministre à cette date Loyd Georges) l’expression de la reconnaissance britannique envers le chimiste russo-anglais Haïm Weizman, découvreur de la synthèse de l’acétone constituant indispensable de la cordite (un explosif précieux à la guerre, par ailleurs leader de l’Organisation sioniste mondiale et futur premier président de l’anomalie étatique sioniste en 1948.)
Cette précieuse déclaration est avant tout le fruit d’un marchandage lui aussi très peu connu. En 1916, la section britannique de l’Organisation Sioniste Mondiale a dit au gouvernement de sa majesté « Ne répondez pas favorablement à l’offre de paix de l’Allemagne par le petit-cousin de votre roi, notre section usaméricaine va faire entrer en guerre les USA, malgré leur bien connu isolationisme égocentrique ». Et ce fut effectivement le cas le 6 avril 1917 grâce à ce qu’il faut bien appeler le chantage d’une ancienne maîtresse du président Woodrow Wilson en manque d’argent pour financer une dette de 40.000 dollars de l’époque qu’avait son fils vis-à-vis de la banque qui l’employait. La section usaméricaine de l’Organisation sioniste mondiale se substitua au président des USA pour payer la très grosse somme demandée et la guerre fut déclarée par les USA. A quoi a pu tenir deux ans de prolongation de la « der des ders » et tous ses malheureux morts et veuves et orphelins supplémentaires ?
La preuve fut fournie en 1961 par le Juif usaméricain Benjamin H. Freedman, jeune collaborateur de la crème du parti démocrate dès les années 1912 sioniste actif jusqu’à sa « conversion » (y compris au catholicisme) en 1946 devenu pour les sionistes usaméricain « le Juif antisémite » par excellence.
Lire le discours donné en 1961 par Benjamin H. Freedman au nom d’un magazine de l’époque "Common Sens" à l’hôtel Willard de Washington DC.
Ecouter ici son discours (en anglais)
Cette réalité peu connue est une des sources de l’ « anti-juivisme » nazi (nous y reviendrons), avec le boycott contre l’Allemagne décidé par l’Organisation Sioniste mondiale de 1933.
Mais, quoiqu’il en soit, il faudrait déjà savoir que Balfour était profondément « anti-Juifs », sinon également anti-juifs (au sens pratiquants d’une des versions du judaïsme initial né à la fin du VII° siècle seulement avant l’ère chrétienne sous Josias) comme tant d’autres de ses compatriotes et autres Européens et que sa déclaration n’était en rien une preuve d’affection.
Et c’est bien ce qu’avait compris le juif sioniste (mais pacifique, lui, et pas raciste) d’Odessa Ahad Haam quand il indisposa les arrogants sionistes racistes en déclarant : « Balfour a promis aux sionistes un foyer national juif en Palestine et pas la Palestine comme foyer national juif ». Tout comme le rappelèrent après lui Judah Magnes, Martin Buber, Ernst Simon et Annah Arendt entre autres, sans oublier Yeshayahou Leibowitz ; qu’ils soient ou non membre de l’Ihoud (Unité), mais partisans réalistes d’un Etat bi-national.
Etant considéré que, comme le soulignèrent effectivement plusieurs fois après les Britanniques toujours aussi peu « philojuifs », un « foyer national juif », ça n’est pas « un état juif », ni même un état dominé par les Juifs après viols, vols, assassinats, tueries et/ou expulsions des autochtones non juifs tels qu’ils furent maintes fois évoqués dans des discours sionistes de congrès ou dans des écrits et finalisés au printemps 1948 par le Plan Dalet. Encore peu en 2011 de vecteurs s’opinions et/ou de décisions sachant son existence et qu’on y trouvait pour chaque village arabe voué à la destruction (plus de cinq cents) le nom de toutes les autorités « politiques », religieuses ou autres et l’itinéraire détaillé pour se rendre à leur maison.
Evidemment retors comme à leur habitude, les arrogants sionistes agressifs (majoritairement socialistes) qu’on se gardera bien de confondre avec tous les Juifs de la planète, surtout que peu à l’époque étaient sionistes de tous poils, jouèrent et encore maintenant sur l’ambiguïté entre « foyer national » et « état juif ».
Alors que les Britanniques aussi quelque peu également retors, outre la nécessité de l’application plus ou moins honnête des accords Sykes-Picot, jouèrent après 1917 double jeu avec les Juifs dont ils voulaient surtout se débarrasser (tout en s’en servant comme « boucliers et têtes de pont européens) et avec les Arabes dont ils lorgnaient les richesses pétrolières.
« Détail » encore, entre autres, à savoir pour terminer : la plume de Balfour fut tenue par un autre homme politique, le très actif sioniste d’ascendance juive réelle ou supposée Herbert Samuel (d’où peut-être la majuscule indue à Jewish) qui fut le premier gouverneur du mandat britannique en 1922 et dont il se dit qu’il était encore plus « pro-arabe » en repartant à Londres qu’il n’était arrivé fervent sioniste, tant les arrogants agissements sionistes lui avaient ouvert les yeux. Et encore n’étaient-ils que les futurs « terroristes » que combattraient plus tard l’armée britannique, à part pendant la trêve de 1940-1945 qui permit aux sionistes de voir s’entraîner leurs futurs soldats dans les armées alliés.
Désormais donc, et ça n’est pas du tout sans intérêt, quand vous lirez « Déclaration Balfour », il vous est suggéré de penser aussi « acte anti-juif et pas réellement pro-sioniste» exploitée malhonnêtement par les arrogants sionistes agressifs au grand dam des raisonnables sionistes pacifiques respectueux des droits des autochtones arabes.
PS. Pour se faire une idée la moins inobjective possible du drame palestinien, on ne saurait trop recommander la lecture ou au moins le butinage des 645 pages du livre du « Juif non juif » luxembourgo-usaméricain Arno J. Mayer « De leurs socs, ils ont forgé des glaives, Histoire critique d’"Israël" » (Editions Fayard – Mars 2009)

2010 : l'année BDS

Monde - 15 février 2011
Par Campagne BDS-France
L'année 2010 est une année de grandes victoires pour la Campagne BDS en France et dans le reste du monde. Voici une chronologie réalisée par la Campagne BDS France.
DESINVESTISSEMENT
Février 2010 :
- « arrêt Brita » : l’entreprise allemande Brita se voit interdire d’importer des produits de la marque israélienne Soda Club dans le cadre de l’accord de coopération israélo-européenne, parce qu’elle triche sur la provenance des produits.
Mai 2010 :
- Deux églises américaines, la Episcopal Peace Fellowship et la United Methodist Church, rejoignent BDS et se désinvestissent de tous leurs placements en Israël.
Juin 2010 :
- La Deutsche Bank allemande se désinvestit de tous ses placements dans la société militaire israélienne Elbit.
Août 2010 :
- L’université d’Harvard se désinvestit de ses placements en Israël.
- L’entreprise israélienne Ahava perd le procès qu’elle avait intenté contre des militants BDS en Angleterre.
Octobre 2010 :
- L’entreprise Unilever ferme son usine de Cisjordanie, pour la rapatrier dans les frontières de 48.
- L’entreprise Veolia vend ses parts dans le tramway d'occupation israélien, probablement suite à des pressions de BDS.
Novembre 2010 :
- PFZW, le principal fonds de pension hollandais vend ses actifs israéliens.
Décembre 2010 :
- L’entreprise japonaise MUJI annule l'ouverture de son premier magasin en Israël
- L’entreprise Veolia perd un gros marché avec la ville d’Edimbourg, probablement suite à des pressions de BDS.
SANCTIONS
Janvier 2010 :
- L’année commence avec l’empêchement pour le mouvement de solidarité international, réuni au Caire, d’entrer dans Gaza.
Mai 2010 :
- Nouvelles tentatives de rompre le blocus de Gaza, par mer cette fois avec la Flottille de la Liberté. Attaque brutale de l’armée israélienne : 9 morts. Manifestations spontanées dans le monde entier.
Juin 2010 :
- Le Brésil et la Bolivie demandent des sanctions contre Israël.
- La Turquie, l'Afrique du Sud et l'Equateur rappellent leurs ambassadeurs en Israël.
- Le Nicaragua, le Venezuela et la Bolivie rompent leurs relations diplomatiques avec Israël.
Septembre 2010 :
- Une plainte est déposée contre Israël auprès de la Cour Pénale Internationale au sujet de l'attaque de la Flottille de la Liberté.
- Alors qu’un nouveau bateau est bloqué, un convoi de camions arrive à pénétrer dans Gaza.
Octobre 2010 :
- Les sous-marins israéliens interdits d’essais dans les eaux de la Norvège.
- Une tournée de maires hollandais en Israël est annulée par le ministère des affaires étrangères.
- La Norvège, l’Irlande, la Suède, l’Islande, la Turquie, l’Espagne et l’Afrique du Sud et même le Canada et le Royaume-Uni n’assistent pas à la conférence du Tourisme de l’OCDE organisée à Jérusalem.
Décembre 2010 :
- 26 ex-dirigeants européens demandent des sanctions pénales contre Israël, dont Hubert Védrine, Guiliano Amato, Hervé de Charrette, Roland Dumas, Felipe Gonzales, Lionel Jospin, Romano Prodi, Mary Robinson, Helmut Schmidt, Javier Solana, Richard von Weizsäcker…
- De nombreux pays, dont la Bolivie, le Brésil et l'Argentine reconnaissent la Palestine en tant qu'Etat.
BOYCOTT SYNDICAL
Juin 2010 :
- Les syndicats de transport de Malaisie, de Norvège, de Suède et d'Afrique du Sud appellent leurs membres à empêcher les navires israéliens d'accoster.
- UNITE, la plus grande centrale syndicale britannique, rejoint BDS.
Septembre 2010 :
- Les syndicats britanniques votent à l'unanimité pour BDS.
Novembre 2010 :
- Le syndicat irlandais TEEU vote le boycott d’Israël.
Décembre 2010 :
- IWW (les travailleurs industriels internationaux) rejoint la campagne BDS.
BOYCOTT UNIVERSITAIRE
Juin 2010 :
- Des étudiants espagnols font échouer une réunion du comité commun entre l'Espagne et Israël à l'Université de Madrid.
Septembre 2010 :
- L'université de Johannesburg est appelée à couper ses liens avec l’université Ben Gourion en Israël par de nombreux intellectuels sud-africains. La négociation est encore en cours…
BOYCOTT SPORTIF
Juin 2010 :
- La Suède et la Turquie annulent la participation de leurs équipes jeunes à des matches de football prévus en Israël.
Septembre 2010 :
- Michel Platini menace Israël d'exclusion de l'UEFA pour discrimination des sportifs palestiniens.
- L'équipe israélienne de beach-volley, lors d'un tournoi à Montpellier, est forcée de déclarer forfait sous pression du groupe BDS.
BOYCOTT CULTUREL
Février 2010 :
- Carlos Santana annule son concert en Israël.
- 500 artistes montréalais s'engagent dans BDS dont Lhasa, Gilles Vigneault, Richard Desjardins, des membres de Bran Van 3000 ou Silver Mt. Zion…
Avril 2010 :
- Gil Scott-Heron annule son concert en Israël.
Juin 2010 :
- Les cinémas Utopia, en France, déprogramment un film israélien.
- Devendra Banhart, Tommy Sands, Elvis Costello, Klaxons, Gorillaz et les Pixies annulent leurs concerts en Israël.
- Les écrivains Henning Mankell (qui se trouvait à bord de la Flottille de la Liberté), Iain Banks et Alice Walker s’engagent dans BDS.
Juillet 2010 :
- Annie Lennox réaffirme qu'elle ne se rendra pas en Israël.
- Les acteurs Meg Ryan et Dustin Hoffman annulent leur participation à un festival en Israël.
Août 2010 :
- Des artistes de théâtre israéliens refusent de jouer en Cisjordanie. Ils sont soutenus par 150 intellectuels et artistes israéliens (dont Niv Gordon, Gideon Levy, Shlomo Sand, Zeev Sternhell, David Grossman, A.B. Yehoshua, Amos Oz…), puis 150 américains (dont Vanessa Redgrave, Cynthia Nixon ou Tony Kushner).
- 200 artistes irlandais se joignent à la campagne BDS.
- Leftfield et Faithless annulent leurs concerts prévus en Israël.
Septembre 2010 :
- Massive Attack annule son concert prévu en Israël.
- Une centaine d'artistes norvégiens s'engagent dans BDS.
Octobre 2010 :
- Le metteur en scène Mike Leigh annule son voyage prévu en Israël.
Novembre 2010 :
- Tindersticks annule son concert prévu en Israël.
EN FRANCE
Février 2010 :
- Action contre le KKL devant le Casino de Paris par la Campagne BDS France.
- Propos de François Fillon et de Michèle Alliot-Marie (devant le CRIF) contre la campagne BDS.
- En 2010, le Mouvement pour une Alternative Non-violente, le Mouvement des Objecteurs de Croissance, la Fédération Artisans du Monde, les Alternatifs et la Confédération Paysanne rejoindront la Campagne BDS France…
Mars 2010 :
- Journée nationale contre Agrexco à Sète.
- La Campagne BDS France publie une tribune sur lemonde.fr.
Avril 2010 :
- Actions contre la nouvelle place Ben Gourion à Paris.
Juin 2010 :
- Stéphane Hessel appelle au boycott dans le journal américain The Huffington Post, un soutien de renom pour la Campagne BDS France qui lui vaudra d'être menacé par le BNVCA.
Août 2010 :
- Implantation en droit français de la notion de « Crime de Colonisation »…
Septembre 2010 :
- Des plaintes sont déposées contre des militants BDS en France.
- Première conférence sur le boycott universitaire européen d’Israël organisée à Paris.
Octobre 2010 :
- Une pétition de soutien à Stéphane Hessel, Alima Boumédiene-Thiery et tous les militants poursuivis de la campagne BDS recueille 10.000 signatures en quelques jours !
- La Campagne BDS France publie une tribune sur rue89.com.
- Le procès contre Alima Boumédiène-Thierry et Omar Slaouti est annulé pour irrecevabilité de la plainte.
- Sakina Arnaud est condamnée en appel, mais elle se pourvoit en cassation.
- Victoire : Yann Moix et le Figaro sont condamnés pour diffamation des cinémas Utopia, et ne font pas appel.
- La Coalition contre Agrexco porte plainte contre Agrexco.
Novembre 2010 :
- Pour la première fois, la Campagne BDS France obtient de publier une tribune dans la version papier du journal Le Monde. D’autres tribunes sont publiées sur lemonde.fr.
Décembre 2010 :
- Action à Lyon contre un match de foot avec une équipe israélienne.
- Campagne « fraises » de Agrexco, et contre-campagne de la Coalition contre Agrexco et de la Confédération Paysanne.
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DAKAR : AGREXCO/Carmel dans la DECLARATION FINALE DE L'ASSEMBLEE GENERALE DES MOUVEMENTS SOCIAUX DU FSM !

France - 15 février 2011
Par Coalition contre Agrexco
C'est une reconnaissance au plan mondial de l'importance de de la bataille contre Agrexco et un encouragement pour réussir notre Forum Européen des Campagnes contre Agrexco/Carmel des 4/5 juin 2011 à Montpellier.
DAKAR : AGREXCO/Carmel dans la DECLARATION FINALE DE L'ASSEMBLEE GENERALE DES MOUVEMENTS SOCIAUX DU FSM !
DÉCLARATION FINALE DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES MOUVEMENTS SOCIAUX DU FSM 2011
(Extrait concernant la Palestine)
A Dakar, Sénégal, l'Assemblée générale des mouvements sociaux sur la Palestine s'est réuni au Forum Social Mondial (FSM) à un moment d'intense lutte populaire en Palestine contre l'apartheid, la colonisation et l'occupation israéliens, et pour l'application pleine et entière des droits inaliénables du peuple palestinien.
Pour l'Assemblée générale des mouvements sociaux sur la Palestine, des centaines de personnes se sont rassemblées pendant le FSM sous la tente Palestine pour renforcer, ré-appliquer et fixer la stratégie du mouvement mondial de solidarité croissant enraciné et dirigé par la résistance populaire palestinienne contre l'occupation israélienne.
Les activistes réunis à Dakar pour déterminer les stratégies mondiales de soutien à la libération palestinienne expriment leur totale solidarité avec les protestations populaires en Egypte, en Tunisie et dans toute la région, en résistance aux régimes oppressifs liés de façon inhérente à l'apartheid israélien, et ils participeront aux actions de solidarité.
Aujourd'hui, la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) est un outil central pour les mouvements sociaux qui luttent contre la politique israélienne d'apartheid. Alors que le mouvement mondial pour la libération de la Palestine croît et que les mouvements sociaux internationaux approfondissent leur implication dans la lutte de libération palestinienne, l'Assemblée générale des mouvements sociaux sur la Palestine appelle à soutenir les actions suivantes :
1. Journée mondiale d'Action le 30 mars 2011 à l'occasion du Jour de la Terre palestinienne et Assemblée internationale contre Agreco/Carmel les 4 et 5 juin à Montpellier, France.
2. Semaine contre l'apartheid israélien du 7 au 21 mars 2011 et au-delà, y compris à l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar.
3. Forum social mondial en solidarité avec la Palestine, un événement thématique au sein du processus du Forum social mondial, avec des consultations nationales et internationales en Palestine et dirigées par la Société civile palestinienne.
4. Semaine mondiale d'actions de soutien à la Deuxième Flottille de la Liberté pour Gaza qui s'opposera au siège israélien illégal sur Gaza la dernière semaine de mai 2011.
5. Soutien du Tribunal Russel qui travaille à la mise en évidence des violations israéliennes du droit international.
6. Soutien à la résistance populaire palestinienne par l'envoi de missions civiles internationales en Palestine.
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Des villageois harcelés par l'armée israélienne alors qu'ils tentent de travailler leur terre

Naplouse - 15 février 2011
Par ISM
Une trentaine de villageois de Jaloud, au sud de Naplouse, accompagnés par deux activistes internationaux et six israéliens, sont allés sur leur terre le 12 février pour planter une centaine d'oliviers. Les oliviers étaient presque tous plantés qu'un colon de la colonie illégale Shilo a surgi, en 4x4, avec un fusil d'assaut. Il a contacté l'armée et 15 minutes plus tard, deux jeeps sont arrivées, bientôt suivies d'une troisième.
Des villageois harcelés par l'armée israélienne alors qu'ils tentent de travailler leur terre
25 à 30 soldats au total, armés de fusils, de grenades lacrymogènes, certains de matraques. Les soldats ont exigé que les gens remontent à la route, et ont finalement accepté que cinq d'entre elles finissent la plantation. Si des activistes internationaux et israéliens n'avaient pas été là, les armes auraient bien pu être utilisées contre les Palestiniens.
Le village de Jaloud est encerclé par des avant-postes coloniaux. Les fermiers du village ont vu 16.000 dunams (16ha) de terre volés par les colons, qui les empêchent d'aller les cultiver.
Le petit village de 600 habitants est sans arrêt confronté au harcèlement des colons, qui traversent le village en tirant des coups de feu en l'air pour effrayer la population, volent les animaux, entrent dans les maisons et mettent le feu aux terres.
On craint maintenant qu'ils ne détruisent les arbres qui viennent d'être plantés.
Traduction : MR pour ISM

La frontière "israélienne" à découvert après un vol de câble (armée)

15-02-2011 
Des voleurs de métal ont brièvement exposé une partie de la frontière nord de la Palestine occupée par Israël à des risques d'infiltration en subtilisant un câble de télécommunications militaires, a indiqué mardi une porte-parole de l'armée israélienne.
"Deux civils israéliens ont été appréhendés ce vendredi alors qu'ils tentaient de voler un câble de télécommunications du système intégré dans la barrière de sécurité" à la frontière séparant la Palestine occupée du Liban, a affirmé à l'AFP cette porte-parole.
"Les deux hommes ont été remis à la police, et le câble en question a immédiatement été réparé. La frontière (avec le Liban) est sous surveillance constante", a-t-elle ajouté.
Selon le quotidien Yédiot Aharonot, les deux voleurs ont réussi à s'emparer d'un câble en cuivre long de 3 km intégré dans le système de pré-alerte de l'armée israélienne situé près du village de Ghajar, sans préciser comment ils s'y étaient pris.
Le journal a indiqué que ce vol avait brièvement interrompu le système de pré-alerte dans ce secteur, et que l'armée israélienne avait aussitôt procédé aux réparations requises avant d'identifier et d'arrêter les voleurs quelques heures plus tard. Leur butin, évalué à des centaines de milliers de dollars, a été récupéré, a encore indiqué le Yédiot.
Source: AFP

Le monde arabe, Israël et la démocratie

publié le mercredi 16 février 2011
Akram Belkaïd

 
« Israël est la seule démocratie dans la région » : voilà l’argument qui est censé faire taire tous ceux qui critiquent ce pays pour le sort qu’il inflige aux Palestiniens ».
Il y a une bonne quinzaine d’années j’ai rédigé un texte à propos du lien tabou entre l’absence de démocratie dans le monde arabe et les intérêts stratégiques d’Israël. Cette analyse venait en réaction à une phrase que l’on entend presque toujours dès lors que l’on aborde la situation au Proche-Orient. « Israël est la seule démocratie dans la région » : voilà l’argument qui est censé faire taire tous ceux qui critiquent ce pays pour le sort qu’il inflige aux Palestiniens ». Le raisonnement est connu : Entouré de dictatures arabes hostiles, Israël mériterait le respect et l’indulgence tout en ayant le droit de se défendre par tous les moyens.
Dans mon texte, j’ai d’abord commencé par poser une simple question. Si Israël est une démocratie, pour qui l’est-elle ? Pour les Israéliens ? Assurément, même si on peut critiquer la militarisation de sa classe politique et le blocage de son système électoral qui fait que ce pays devient de plus en plus ingouvernable. Je n’ai aucun problème à reconnaître qu’Israël est, pour ses citoyens, une démocratie et un Etat de droit. Mais est-ce le cas pour les Arabes israéliens ? Pas sûr. Est-ce le cas pour les Palestiniens, qui sont, pour le moment et qu’on le veuille ou non, des Israéliens sans statut ni papiers : absolument pas.
Mais tel n’était pas l’objectif prioritaire de l’analyse. Dans cette opinion, j’ai essayé de mettre en lumière ce curieux paradoxe qui consiste à déplorer l’absence de démocratie dans le monde arabe sans vraiment soutenir le changement et sans avoir le courage d’avouer que cette même absence de démocratie a souvent fait l’affaire d’Israël. Et pour illustrer mon raisonnement, j’ai pris l’exemple de l’Egypte. Un cas concret qui est d’actualité comme le montrent les cris d’orfraie que poussent certains politiques et intellectuels français face à la perspective d’une chute du régime de Moubarak, un grand démocrate comme chacun le sait
Le raisonnement est très simple. Est-ce que le peuple égyptien aurait accepté les accords de Camp David s’il avait eu le droit de donner son avis et, surtout, si cet avis avait compté ? Peut-être que oui. Mais ce peuple aurait certainement imposé à ses dirigeants de l’époque une plus grande sévérité à l’égard d’Israël et, surtout une plus grande vigilance dans l’application d’un traité de paix qui, rappelons-le au passage, devait aussi conduire au règlement de la question palestinienne. C’était en 1978, et l’on attend toujours la naissance d’un Etat Palestinien... En réalité, c’est bien parce que Sadate était un dictateur qu’il a pu signer la paix contre l’avis de son peuple et d’une grande partie de la diplomatie égyptienne qui considérait que le raïs avait été trop vite et trop loin dans les concessions. Au passage, relevons que c’est aussi parce que les Jordaniens n’ont pas leur mot à dire que leur roi a signé la paix avec Israël. Là aussi, la dictature s’est avérée être bien utile pour Tel Aviv.
Autre question : imaginons aujou-rd’hui que l’Egypte devienne une démocratie où le peuple aurait son bulletin de vote à faire valoir ? Qui peut jurer qu’un référendum ne mènera pas à la remise en cause de ces accords de Camp David ? Il n’y a pas que les Frères musulmans qui sont hostiles à l’Etat hébreu ou qui sont solidaires de la cause palestinienne. C’est toute une société, y compris la haute bourgeoisie égyptienne, qui vit dans une drôle de schizophrénie. D’un côte, il lui faut assumer la paix avec Israël, de l’autre, elle se laisse aller parfois aux pires diatribes antisémites.
Pour autant, il y a très peu de risque que le peuple égyptien réclame une nouvelle guerre contre Israël. Bien au contraire, la liberté recouvrée le poussera plutôt à préserver cet acquis plutôt que de s’engager dans une aventure risquée. Cela devrait rassurer les charlatans médiatiques qui, à Paris, multiplient les circonvolutions pour nous expliquer sans paraître le faire que, finalement, il n’y a que la dictature qui convienne aux Arabes.
On dit souvent que les démocraties ne se font pas la guerre. Pourquoi cette règle ne s’appliquerait-elle pas au monde arabe ? Débarrassés de Moubarak et de sa clientèle, les Egyptiens ont la possibilité de se choisir un gouvernement légitime. Ce dernier, répétons-le, ne va pas déclarer la guerre à Israël et je ne pense pas non plus qu’il remettra en cause Camp David. Mais si elles ne se font pas la guerre, les démocraties ne se font pas non plus de cadeaux. Plutôt que d’être un partenaire passif comme l’a été l’Egypte depuis 1978, ce pays pèsera donc de tout son poids pour que les droits des Palestiniens soient enfin respectés.
Israël devra donc composer de manière plus sérieuse avec Le Caire. C’est peut-être cette situation et la nécessité de garder de bonnes relations avec son voisin arabe qui obligera le gouvernement Netanyahou ou celui qui le suivra de faire enfin des concessions sérieuses à propos des Palestiniens. Une chose que personne, pas même les Etats-Unis, ne semble capable aujourd’hui d’imposer. Voilà donc le fond du problème. Celles et ceux qui agitent le spectre de l’islamisme pour décrédibiliser une Egypte enfin libre le savent très bien. Ce n’est pas la paix et la sécurité d’Israël qui sont en jeu mais la pérennité de son intransigeance dans les négociations avec les Palestiniens.
Terminons enfin par cette précision. Le texte dont je fais mention au début de cette chronique n’a jamais été publié. Soumis aux pages opinions de la majorité des publications, il a été poliment rejeté y compris par un grand quotidien du soir dont un responsable m’avait expliqué, un peu gêné, qu’il y décelait un « propos provocateur ». A l’époque, internet n’existait pas et avec lui ses blogs et ses médias alternatifs. Il est heureux aujourd’hui que les révoltes arabes interviennent dans un contexte de réel pluralisme éditorial. La marge de manœuvre des chiens de garde médiatiques est largement réduite et c’est tant mieux.
publié par le Quotidien d’oran

Le temps n’est-il pas venu d’instaurer la justice en Palestine ?

publié le mardi 15 février 2011
Ziad Medhouk

 
Nous, Palestiniens, avons suivi avec beaucoup d’intérêt les événements qui se sont déroulés ces deux derniers mois en Tunisie et en Egypte et nous avons salué la victoire de la révolution populaire pour le changement, la démocratie, et la justice sociale dans ces deux pays.
Très attentifs ces dix-huit derniers jours à l’évolution de la situation en Egypte , pays voisin, pays ayant des relations particulières avec les différentes tendances politiques du nôtre, pays qui a un rôle clé au Proche Orient, nous avons remarqué l’intérêt particulier de la communauté internationale officielle- Nations-Unies, Etats-Unis, Europe et autres - à la situation en Egypte, demandant presque tous les jours le départ du président et le respect de la volonté du peuple d’entrer dans une nouvelle ère. Une ère de démocratie.
C’est donc, au nom du respect de la volonté populaire, au nom des principes humains, mais surtout au nom du respect de la démocratie, que ces puissances politiques ont réclamé le changement du système en Egypte, système qui a, selon eux, violé les droits fondamentaux du peuple égyptien, et qui a instauré dans ce pays la corruption et l’injustice.
La question se pose : pourquoi cette communauté reste-t-elle souvent silencieuse lorsqu’il s’agit des violations permanentes par Israël des droits les plus fondamentaux des Palestiniens,
Israël est un état colonial, créé sur le massacre d’une partie de la population palestinienne. Il continue de bâtir des colonies, et ce de façon illégale, sur des territoires reconnus occupés par les résolutions des Nations-Unies et personne ne bouge !
Depuis sa création en 1948, Israël pratique, en toute impunité une politique de déportation, de racisme, d’assassinat envers les Palestiniens.
L’Etat d’Israël a créé le problème des réfugiés Palestiniens qui vivent dans des conditions humanitaires épouvantables dans les pays voisins.
Cet Etat continue au vu et au su de cette communauté internationale, à produire toutes sorte d’armes nucléaires, chimiques et biologiques, et c’est grâce à cet armement qu’il tient en otage tous les peuples de la région.
L’Etat d’Israël est le seul Etat qui n’a jamais appliqué aucune résolution des Nations unies, et cela, encouragé par les grandes puissances internationales.
Ce sont souvent la droite et l’extrême droite qui dirigent cet Etat raciste et colonial, sans aucune réaction de ces Etats dits libres, qui prétendent lutter contre le racisme et l’apartheid.
L’Etat d’Israël traite les citoyens arabes qui y vivent comme des citoyens de seconde zone, il les prive de beaucoup de leurs droits civiques et politiques, et l’Occident le considère comme la seule démocratie au Proche-Orient. Quelle démocratie ! Quelle hypocrisie !
Cet Etat a assassiné en octobre 2000, 13 de ses citoyens arabes solidaires de la deuxième Intifada déclenchée par les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
Israël a construit un mur, mur de la honte et d’apartheid qui sépare les villageois palestiniens de leur terre , les élèves de leurs écoles, et malgré tout cela, aucune organisation internationale n’a osé dénoncer cette construction illégale, malgré la chute saluée par elles, de tous les murs, comme le mur de Berlin [1] .
Israël a installé partout en Cisjordanie des centaines de check-points, qui rendent la vie des Palestiniens de plus en plus difficile.
Israël impose depuis plus de quatre ans un blocus inhumain à un million et demi de Gazaouis, avec des conséquences mortelles pour la population civile, sous le silence complice et bienveillant de cette communauté internationale officielle.
Israël a enfermé, dans des prisons et des centres de détentions, plus de dix-mille Palestiniens qui y vivent dans des conditions inhumaines. Parmi eux, des enfants et des femmes.
Pendant plus de dix-jours, en 2009, Israël a mené dans la bande de Gaza une guerre sans merci contre une population affamée en utilisant des armes interdites, en perpétrant des crimes de guerre, sans entendre le mot : « Arrêtez cette guerre » de la part des puissances internationales. Ces massacres s’ajoutent aux massacres de Sabra, Chatila, et Jenin.
Maints exemples de l’histoire noire de cette occupation contre les Palestiniens : massacres, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, la liste est longue, très longue, trop longue. Le comportement de cet Etat qui pratique le terrorisme d’état contre le peuple palestinien est souvent encouragé et soutenu par cette communauté qui prétend aider la population arabe à trouver la liberté et la démocratie.
Israël ne respecte pas les conventions internationales dans les territoires palestiniens, , le droit international y est bafoué, nombreuses sont les entraves à la démocratie, on y assiste quotidiennement à l’injustice, aux violations des droits de l’Homme, et la communauté internationale ne réagit pas.
Le temps n’est –il pas venu pour cette communauté internationale de changer sa politique de "deux poids, deux mesures "au Proche-Orient et essayer d’imposer néanmoins l’application du droit international ?
Cette communauté qui soutient les massacres, le terrorisme d’Etat d’ Israël, doit assumer sa responsabilité et dénoncer les violations israéliennes des droits de Palestiniens.
Après ces révolutions successives dans le monde arabe, avant que les choses n’explosent en Palestine contre les mesures de l’occupation, et pour sa crédibilité, la communauté internationale doit respecter ses engagements, imposer avant tout le respect de l’application des résolutions des Nations-Unies et répondre à notre demande, une demande très simple : nous voulons la paix, oui, une paix dans la justice.
Les Palestiniens qui ont beaucoup souffert et continuent de souffrir des pratiques anti-démocratiques appliquées par Israël, espèrent un changement de la part de la communauté internationale, ils souhaitent une révolution dans ses décisions et réclament la justice, la justice, rien que la justice.
Cette communauté internationale aveugle et silencieuse ne réalise pas que les peuples arabes s’inspirent, dans leurs révoltes, de la Palestine et de ses habitants, des deux Intifadas et de leur résistance, qui sont pour eux un modèle sur lesquels ils s’appuient pour leurs revendications.
Nous sommes pour une paix juste et réelle dans notre région, une paix dans la justice, et si cette communauté internationale veut vraiment nous aider à être rattachés aux principes de la démocratie et de la paix, elle doit appliquer la justice.
[1] la CIJ , cour internationale de justice de la Haye , a déclaré le mur illégal ,devant être démantelé et les palestiniens dédommagés ... avis du 9 juillet 2004 www.france-palestine.org/article438.html. Que ce jugement reste lettre morte et soit ignoré de la communauté internationale ,de l’Europe en particulier, est un scandale mais il existe et doit toujours être rappelé.
ajout de note (de J. Robert, Afps) : CL, Afps

Barak au Hezb : Nous sommes prêts à une nouvelle invasion du Liban

15/02/2011
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a averti mardi le Hezbollah que l'État hebreu est prêt à une nouvelle intervention militaire au Liban si le parti chiite la provoquerait " Nous sommes prêts à une "nouvelle invasion du Liban" a-t-il mencacé. Barak s'est également adressé aux soldats israéliens, au cours d'une tournée à la frontière Nord d'Israël, les appelant à être prêts à faire face à toute provocation.

Mesures draconiennes de sécurité, dans les ambassades israéliennes

15 Février 2011 19:27 
IRIB - Le régime sioniste a renforcé les mesures de sécurité, dans ses ambassades, partout, dans le monde, au seuil de l'anniversaire de l'assassinat du martyr Emad Moughniyeh, l'un des commandants du Hezbollah, et par crainte d'opérations de représailles. L'Egypte, la Turquie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, l'Arménie, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Mauritanie et le Venezuela figurent parmi les pays où le bureau du Premier ministre israélien recommande à ses ressortissants de ne pas se rendre. Le martyr Emad Moughniyeh, alias Haj Rezvan, a été assassiné, par les agents du régime sioniste, à Damas, en 2008.  
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Les secousses de la révolution égyptienne, dans les territoires occupés

15 Février 2011 20:17 
IRIB - L'une des questions qui se pose, actuellement, au Moyen-Orient, est de savoir dans quelle mesure la révolution égyptienne influera sur le sort de la crise, en Palestine. Il faut évaluer l'impact de la révolution égyptienne, sur la Palestine, au moins, sous trois angles, car, aujourd'hui, il y a trois types de systèmes gouvernementaux, dans les territoires occupés. Le régime sioniste usurpe, actuellement, 78% de la terre de Palestine, qui s'étend des territoires occupés de 1948, jusqu'à une partie de la Cisjordanie. L'Autorité autonome palestinienne, optant pour la complaisance avec le régime sioniste, est au pouvoir, en Cisjordanie. Et un gouvernement islamique, issu d'élections législatives, tout à fait démocratiques, dirigé, par Ismaël Haniyeh, est au pouvoir, dans la bande de Gaza. Ce qui est sûr et certain, c'est que la révolution égyptienne aura un grand impact, sur le régime israélien, car ce dernier a perdu l'un de ses alliés clés, en la personne de Hosni Moubarak. Les analystes politiques estiment que le futur gouvernement égyptien, quelle qu'en soit la composition, ne pourra pas jouer le rôle de Moubarak, ni pour les Etats-Unis, ni pour le régime sioniste. C'est pour cette raison qu'après la chute de Moubarak, le régime israélien a décidé de repenser sa politique économique et militaire. Ce régime envisage d'augmenter son budget militaire à plus de 15 milliards de dollars, et ce, en dépit du fait que, dans son 4ème communiqué, le haut Conseil militaire a annoncé que l'Egypte respectera ses traités régionaux et internationaux. La révolution égyptienne a laissé, également, son impact, sur l'Autorité autonome palestinienne, dont le siège se trouve, à Ramallah, en Cisjordanie. Le gouvernement de Salam Fayyad, le Premier ministre désigné par Mahmoud Abbas, a démissionné, un geste, de la part de l'Autorité autonome, sur la sellette, en raison de la corruption économique et de l'autoritarisme de ses dirigeants, pour calmer les habitants de la Cisjordanie, qui n'ont pas caché leur joie en apprenant la chute de Moubarak. S'agissant de la bande de Gaza, la révolution égyptienne laissera, aussi, des effets très positifs, sur ses habitants, qui se souviendront encore longtemps de la contribution apportée par Hosni Moubarak au blocus de la bande de Gaza. La révolution égyptienne renforcera le camp de la résistance, qui a, déjà, remporté une victoire contre l'ennemi sioniste, lors de la guerre de 33 jours de l'armée israélienne contre le Liban, ainsi que lors de l'offensive de 22 jours contre la bande de Gaza.
Lien 

Mouzher: "Le front populaire" ne participera pas aux élections d’approfondissement de la division

[ 15/02/2011 - 09:55 ]
Gaza - CPI
Le membre du Comité Central au mouvement du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, Jamel Mouzher a déclaré que l’organisation des élections sans consensus national va renforcer et provoquer la division", indiquant en même temps que son mouvement ne participera pas aux élections d’approfondissement de la division actuelle.
"Nous confirmons que le déroulement des élections est un cadre constitutionnel et juridique, un chemin vers la démocratie », a souligné le leader du front populaire lors d’une déclaration faite, lundi soir 14/2, pour le Centre Palestinien d'Information.
Mouzher a insisté sur la nécessité de procéder à un consensus national et à la fin de la division et la restauration de l'unité comme un prélude à la tenue d'élections, et sans Cela renforcerait la division.
En ce qui concerne la restructuration du «gouvernement inconstitutionnel» de Fayyad dans la Cisjordanie occupée,  le dirigeant du front populaire a affirmé que « la situation et la crise palestiniennes n'ont pas besoin de modifier ou former un tel cabinet ou dissoudre un ministère, mais il nécessite de promouvoir tous les efforts nationaux visant à mettre fin à la division et la formation d'un gouvernement d'unité afin d’ouvrir et créer un environnement propice à la tenue des élections présidentielles et législatives ».

La Commissaire onusienne aux droits de l'homme appelle l’occupation à cesser ses plans colonialistes

[ 15/02/2011 - 10:51 ]
Ramallah - CPI
La Haut-Commissaire aux droits de l'homme aux Nations Unies, Navi Pillay, a demandé le gouvernement de l’occupation israélienne à cesser toutes ses projets et ses colonies dans les territoires occupés, et de s'abstenir d'émettre des décisions judiciaires ou administratives qui servent la politique d'évacuation des territoires palestiniens, de la destruction de leurs maisons et d’expulsion de leurs habitants.
Pillay a déclaré dans un communiqué publié à l'issue de sa visite dans les territoires palestiniens occupés, le lundi 14 / 2, "illégalité" des pratiques sionistes de confisquer la propriété privée des civils palestiniens dans les territoires occupés, y compris Jérusalem-Est, en soulignant que les Maqdissins souffrent de l'expansion progressive des opérations d'évacuation visant leurs domiciles, ce qui représente « un défi évident » pour les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
En attirant l’attention au racisme pratiqué par les autorités occupantes israéliennes contre les Palestiniens, notamment les Maqdissins à Jérusalem-Est dont son annexion n’est reconnu par les Nations Unies, insistant que toute procédure contre eux est illégitime, appelant le gouvernement de l’entité sioniste à arrêter de tirer les identités des Palestiniens, de les traquer et forcer à quitter leurs domiciles au profit des colons extrémistes juifs.
Pillay a souligné que la barrière sioniste de séparation raciste, indépendamment du fait que sa construction est «illégale», mais il fonctionne aussi à détruire les droits sociaux, économiques et culturels de plusieurs milliers de citoyens palestiniens, car il coupe les Palestiniens de leur environnement et sources de revenu, les écoles, les centres de santé et d'autres, tout en protégeant les colons qui habituellement agressent violemment avec hostilité les habitants indigènes (Palestiniens).
En effet, elle a mis en garde du grand danger d'expulsion et de déplacement qui menace des milliers de familles palestiniennes en raison de la grave détérioration de la nature de leur vie, indiquant que l'absence de reddition de comptes sur plusieurs fronts est une autre violation massive des droits de l'homme.

Khater: Un projet sioniste de propagation touristique au niveau international pour Jérusalem

[ 15/02/2011 - 11:29 ]
Al Qods occupée - CPI
L’organisation Islamo-Chrétienne dans les territoires palestiniens occupés, a révélé que la municipalité sioniste de Jérusalem, a élaboré un « plan global » vise à promouvoir Jérusalem au niveau du tourisme international et avec une perspective entièrement sioniste.
"Le maire de l'occupation a ouvert un site Web à Jérusalem visant à fournir des services et les tentations du tourisme et des voyages, clos et gratuit dans la vieille ville sainte, à travers la technologie de réalité virtuelle, qui permet à l'occupant de falsifier beaucoup  la réalité de Jérusalem et les lieux saints », ajoutant que le plan" est basé sur l'augmentation du nombre de touristes de 3 millions de touristes en 2010 à 10 millions en 2020"
Le Secrétaire général de l’organisation « Islamo-Chrétienne »,  Hassan Khater a déclaré que: « Les autorités de l’occupation ont tendance fortement à investir dans les technologies de la communication et les médias contemporains dans la promotion des mensonges et des allégations au sujet de Jérusalem et la Terre Sainte ».
Il a ainsi soulignant que « l’occupation fait toutes les possibilités de créer la peur et l'inquiétude au sein du mouvement du tourisme international en raison des situations actuelles  dans le monde arabe, et essayant de le diriger vers Jérusalem, au motif que la situation à l'occupation est une oasis de sécurité et stabilité dans la région ».

L’Autorité d’Abbas accepte d’indemniser l’occupation pour le meurtre de colons sionistes

[ 15/02/2011 - 12:04 ]
Ramallah – CPI
La radio de l’occupation sioniste a mentionné ce matin que l’Autorité d’Abbas a approuvé le versement d’indemnités financières pour les deux familles des colons sionistes tués lors de l’opération de la résistance palestinienne il y a quinze jours. Alors que des milliers de familles palestiniennes ne sont pas indemnisées pour leurs enfants tués par traitrise par l’occupation sioniste.
La radio a précisé que les indemnités seront versées aux familles des épouses des sionistes qui ont été tués après que des Moujahidin aient ouvert le feu sur une voiture de colons qui se rendaient dans la région de Beit Shemesh. Les enfants des deux tués ont déposé une plainte contre l’Autorité auprès d’un tribunal américain de l’Etat de Rhode Island, et ont demandé une indemnisation de 116 millions de dollars.
La radio a également souligné qu’un arrangement a été trouvé hier et que l’Autorité d’Abbas a accepté de verser des indemnités aux enfants des deux familles, d’un montant qui n’a pas été divulgué .

L’OMS met en garde contre une pénurie de médicaments dans les hôpitaux de Gaza

[ 15/02/2011 - 13:02 ]
Al-Qods occupée – CPI
La branche de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) à al-Qods occupée a affirmé le manque de médicaments de base dont ont besoin les hôpitaux de la bande de Gaza.
L’organisation a précisé dans un mémorandum que 38% des médicaments de base ont été fournis à la bande de Gaza au début de l’année, et que cette pénurie touche tous les établissements du ministère de la Santé. En effet, près de 40% des soins médicaux primaires et 80% des services médicaux fournis par les hôpitaux de Gaza sont affectés en raison de la forte pénurie de médicaments.
Le mémorandum explique les conséquences de cette pénurie sur les patients et le système de santé qu’il est difficile de mesurer, en donnant plusieurs exemples. Dans l’hôpital al-Shifa, qui est le plus grande de Gaza, il y a 260 malades du Cancer qui subissent une chimiothérapie, et l’efficacité du traitement dépend de l’association d’un certain nombre de médicaments différents et que 100 de ces patients n’ont pas accès à des éléments du traitement en raison du manque de médicaments, ce qui met leur vie en danger.
De même que les médecins du service d’oncologie ont déclaré que de nombreux patients ne reçoivent pas le traitement habituel, et il est probable que certains soient décédés. Tandis que d’autres ont tenté de quitter Gaza pour être soigné à l’étranger.
L’OMS a déclaré que le Centre de Shaikh Radwan pour les soins de santé à Gaza est celui qui souffre le plus de pénurie d’antibiotiques, ce qui signifie qu’il ne peut soigner certaines maladies de base comme la diarrhée, la pneumonie ou les infections cutanées. 
Elle a souligné que la Ventoline nécessaire aux asthmatiques et en particulier les enfants, n’est pas disponible non plus dans les principales pharmacies. Certains hôpitaux réutilisent les produits jetables, ce qui augmente les risques d’infection pour les patients.
Elle a évoqué de manière générale que l’attente des médicaments mentionnés constitue une menace contre la survie des hôpitaux pendant de longues périodes et une reprise lente, ce qui affecte la santé des patients.

Hamas : tous les gouvernements formés par le Fatah sont illégitimes

[ 15/02/2011 - 15:45 ]
Gaza – CPI
Le mouvement de résistance islamique du Hamas a affirmé suivre les mesures et les décisions prises par l’Autorité de Ramallah et l’équipe négociatrice, dont la plus importante a été l’annonce de l’organisation d’élections en septembre prochain. Il a déclaré que la démission présentée par Salam Fayyad est illégale ainsi que la charge de former le nouveau gouvernement qui lui a été attribuée, et avant cela la démission de Saeb Arikat du Département des négociations.
Le Hamas a assuré que ces événements coïncident  avec les documents révélés par al-Jazira, contenant des scandales et des concessions graves relatives à l’atteinte et à la renonciation aux droits du peuple palestinien. Ces documents révèlent également la coopération avec l’occupation contre la résistance en Cisjordanie, le renforcement du blocus et la guerre contre Gaza, ainsi que les dernières évolutions dans la région, et en particulier en Tunisie et au Caire.
Le mouvement a affirmé dans un communiqué aujourd’hui, mardi 15 décembre, son attachement aux élections comme un moyen de gestion pacifique. Néanmoins, le Hamas considère l’appel du Comité exécutif à cet égard comme illégitime car il est émis par une institution dépourvue de légitimité, loin du consensus national, en l’absence de libertés, et avec une politique de répression continue et la collaboration avec l’occupation en Cisjordanie occupée.
Le Hamas a précisé que les gouvernements successifs formés par le Fatah en Cisjordanie occupée, dirigés par Salam Fayyad, avec les nouveaux mandats, sont légalement invalides et illégitimes. Cela constitue la poursuite du coup d’Etat contre la légitimité et l’usurpation de la représentation du peuple palestinien.
Il a ajouté : « L’annonce faite par l’Autorité concernant les élections et la restructuration du gouvernement Fayyad constitue une tentative de fuite face aux événements successifs dans la région, et aux scandales politiques et sécuritaires révélés par les documents d’al-Jazira. Le véritable but de ces mesures est d’éviter de payer leurs dettes et de tenter d’apparaitre devant l’opinion publique locale et régionale comme si les évolutions dans la région et les documents d’al-Jazira n’avaient pas d’effet négatif sur Mahmoud Abbas et son autorité, et qu’il continue de présenter des initiatives ».
Le mouvement a affirmé que « les changements majeurs successifs dans la région, les conséquences de l’échec des négociations et le mépris du négociateur palestinien envers les droits du peuple palestinien et sa sécurité, comme cela a été révélé par les documents d’al-Jazira, tout cela nous impose ainsi qu’à toutes les parties palestiniennes un examen approfondi de la situation palestinienne interne et politique dans tous leurs aspects. Le but est de réorganiser la maison palestinienne sur des bases solides et correctes, et la nécessité d’arrêter de prendre les choses de manière partielle et sélective ».
Le mouvement considère que la démission de Saeb Arikat du prétendu Département des négociations prouve la véracité des documents d’al-Jazira et son implication dans les crimes et les concessions graves révélés par les documents. Il affirme que la démission d’Arikat ne résout pas le problème, mais il faudrait la démission de toute l’équipe impliquée dans ce crime national et les traduire en justice.
Le Hamas conclut son communiqué en disant : « Les déclarations de certains dirigeants du Fatah concernant l’approbation de toutes les réserves du Hamas sur le document égyptien manquent de crédibilité et contredisent les déclarations de Azzam al-Ahmed et d’autres au Fatah, selon lesquelles le document égyptien n’est plus effectif car il est en contradiction avec la tentative d’imposer des élections sans consensus national, et nous considérons que ces déclarations sont un signe de confusion et de crise au sein du Fatah et de leur gestion sélective des avantages de cette phase ».

Armée égyptienne : Ouverture prochaine du passage de Rafah de manière ordonnée

[ 15/02/2011 - 16:17 ]
Le Caire - CPI
Une haute source de l’armée égyptienne a révélé une éventuelle ouverture du passage de Rafah de manière organisée dans un futur très proche.
Elle a déclaré au CPI que l’ouverture du passage nécessite un dispositif de sécurité très strict, et que cette décision sera le début de la levée du blocus imposé sur Gaza.
C’est dans ce même contexte que « les Amis de l’Humanité » ont demandé aux autorités égyptiennes  ce mercredi 15 janvier la levée du blocus sur Gaza, et de permettre  la  libre-circulation normale par le passage frontalier de Rafah, ainsi que la libération des prisonniers Palestiniens et le retour dans leur pays.
L’organisation a déclaré dans un communiqué que les habitants de la bande de Gaza subissent depuis 60 mois un blocus injustifié, et ne peuvent pas mener leur vie de manière normale. Elle ajoute que des milliers de logements, d’établissements scolaires, de santé et autres  sont détruits soit dans la totalité ou pour le moins une partie. Ces établissements ont donc besoin d’être reconstruits, ce qui signifie le besoin pour ces habitants en matériaux de construction comme le ciment ou le fer.
Les autorités égyptiennes doivent tenir compte des besoins des habitants de la bande en ressources naturelles et humaines de la population.
 
Dans un sujet  similaire, les « Amis de l'Humanité » ont exhorté les autorités égyptiennes à libérer les détenus palestiniens qui se trouvent dans les prisons égyptiennes  de manière arbitraire depuis une longue  période,  et de leur permettre de retourner dans leur pays.
Elle a également assuré que les  rapports sur la torture de six prisonniers  de la prison d’al-Aqrab dans la ville d’Helwan ont soulevé de vives inquiétudes quant à la vie de ces six détenus. D’autant plus que trois détenus sont dans un état de santé très critique alors que le directeur de la prison refuse de les transférer à l’hôpital.
L’organisation juridique a exprimé dans une lettre communiquée au Conseil suprême des forces armées égyptiennes  et au gouvernement intérimaire,  sa confiance en la volonté du peuple égyptien  et son désir de voir rapidement les prisonniers palestiniens libérés, et la levée du blocus injuste auquel l’ancienne autorité égyptienne a fortement contribué. En effet, elle tentait notamment de  fabriquer  des prétextes pour justifier ses positions inhumaines, pour fermer le passage de Rafah et empêcher aux gens de voyager  et interdire le trafic de marchandises vers et à partir de la bande de Gaza. Il interdisait même  la livraison de lots d'aide médicale et alimentaire fournis par le peuple égyptien et d'autres peuples pour les personnes démunies de la bande de Gaza.
Enfin, « les Amis de l’Humanité» ont affirmé que les graves restrictions imposées à la bande de Gaza quant à la libre-circulation des personnes et des biens constituent une violation des principes du droit humanitaire qui interdit les châtiments collectifs.

Netanyahu: « On vit dans un état d'instabilité et un séisme secoue le monde arabe »

[ 15/02/2011 - 17:11 ]
Al Qods occupée - CPI
« On vit dans une ère d’instabilité et un séisme secoue le monde arabe et une partie du monde islamique », a annoncé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, indiquant que son entité sioniste est inquiète et ne sait pas encore comment cela finira, faisant allusion aux récents évènements tunisien et égyptien, surtout après le départ de Hosni Moubarak
Netanyahu a déclaré lors de l'inauguration du nouveau chef d'état-major le général « Benny Gantz » que son armée est prête à toutes les éventualités, à une époque où «tout le monde arabe » est soumis à un séisme (les révolutions populaires contre les régimes israélo-américains).
La nomination de Gantz est venue, selon les analystes,  dans une atmosphère de hâte et confusion, et il devra mettre un terme à ses "guerres intestines" dans la partie supérieure de la défense.
Notons que l’occupation israélienne a été complètement perturbée suite au départ de son brave allié dans toute la région du Moyen-Orient, Mohamed Hosni Moubarak, craignant que le traité du soi-disant de paix ne se fonctionne plus, alors que le conseil suprême de l’armé égyptienne a laissé entendre qu’il respecte tous les accords régionaux et internationaux ratifiés durant la période du régime « Moubarak », ainsi Washington a rassuré l’entité sioniste à cet égard.

Dweik exprime son intention d’accompagner Abbas pour une visite à Gaza

[ 15/02/2011 - 17:57 ]
Al Khalil- CPI
Le chef du Conseil législatif Dr. Aziz Dweik a affirmé que l’appel de l’ex-président Mahmoud Abbas à l’organisation des élections législatives et présidentielle, est illégal et va approfondir la division et les désaccords inte-palestiniens.
Dweik a déclaré dans une interview à « al-Quds Tv », le lundi soir 14/2: "Les élections législatives et présidentielles convoquées par Abbas seront illégales et vont consacrer la division palestinienne et elles doivent être organisées sous le cadre d'un consensus national".
Dans le même contexte, Dweik a exprimé sa volonté d'accompagner Abbas en une visite pour la bande de Gaza, afin de créer les circonstances pour mettre fin aux mésententes et de communiquer avec le Hamas, ainsi d’examiner la situation catastrophique des Palestiniens assiégés à Gaza, depuis plus de 4 ans consécutifs.

"Israël" et les nouveaux changements au Moyen-Orient

[ 16/02/2011 - 00:17 ]
Ali Badwan
L’événement égyptien a laissé des reflets gigantesques sur "Israël". Tous ses dirigeants et ses centres de décision se trouvent face une nouvelle donne, face aux nouveaux défis. En effet, trois décennies durant, depuis la signature de l’accord de Camp David, "Israël" croyait que ses frontières du sud, avec l’Egypte, seraient calmes et assurées.
Pour tout un chacun, il est clair qu’"Israël" est perturbée ; le projet américain de liquidation de la cause palestinienne a commencé à recevoir des coups, dès que les masses égyptiennes ont commencé à envahir les places du Caire, d’Alexandrie et de toutes les villes égyptiennes.
Les décideurs et les centres sécuritaires, militaires et politiques d’"Israël" ont tiré la sonnette d’alarme. Ils croient que le départ de Moubarak menace « la sécurité et la stabilité d’"Israël" ». Il affectera la situation stratégique d’"Israël". Ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte représente un avertissement pour "Israël", dit le chef d’état-major israélien Chaoul Mofaz. Il est persuadé que 2011 est une année de changement radical dans toute la région, avec toutes les tentatives d’influence sur les évènements de l’Egypte de la part de la Syrie, de l’Iran, du Hezbollah, des mouvements du Hamas et du Jihad Islamique et de toutes les forces de résistance palestinienne.
C’est le pire cauchemar pour "Israël". Il pourrait ouvrir la route vers un nouveau Moyen-Orient dont les conséquences, politiques et économiques, seraient très graves pour "Israël", croit la presse israélienne. L’armée israélienne devrait revoir sa construction et sa stratégie militaire, si un nouveau front s’ouvrait au sud, qui était le front le plus chaud.
"Israël" est inquiet pour l’accord de Camp David, signé en 1979. Elle est surtout inquiète de la montée en puissance du groupe des Frères Musulmans, de tous les partis nationaux et de tous ceux qui critiquaient le rôle que Moubarak donnait à l’Egypte dans la région. Tout nouveau régime national rendra à l’Egypte son rôle naturel, le rôle paternel pour tous les Arabes et sur tous les niveaux.
Au moment où tous les peuples du monde regardaient avec une grande admiration le mouvement du peuple égyptien, les médias israéliens ne faisaient que montrer leur inquiétude, surtout devant la montée des Frères Musulmans et concernant l’avenir de l’accord de Camp David. Ils attiraient l’attention des dirigeants israéliens sur les conséquences de tous les changements politiques, sociaux et économiques de l’Egypte. Ces changements pourraient changer la donne de toute la région du Moyen-Orient. Tout changement donnerait un bon coup au "camp modéré" du Moyen-Orient.
Il est vrai que quelques écrivains de la presse israélienne ont montré leur admiration du peuple égyptien et de sa révolution, ils partagent cependant l’inquiétude de leurs dirigeants. Ils sont inquiets, même si une personne très modérée et bien proche de l’occident et des Etats-Unis peut prendre le pouvoir, comme Dr. Al-Baradei qui, pour eux, ne possède pas la panacée aux maladies chroniques de l’Egypte. Il ne saurait pas où commencer. Il ne saurait pas comment diriger l’armée qui serait sous sa responsabilité. Un écrivain israélien va jusqu’à dire qu’un homme comme lui ne pourrait résister que quelques mois. Les institutions les plus fortes de l’Egypte, à priori l’armée et le groupe des Frères Musulmans, lui diraient « Assez » et prendraient le pouvoir. Il donne l’exemple d’Alexandre Kerensky durant la révolution bolchevique en Russie. La révolution de février 1917 a pu faire tomber le tsar russe Nicolas II, mais elle n’avait pas préparé de leader pour prendre sa place. Elle a alors choisi Alexandre Kerensky, directeur d’école, juriste et conseiller social modéré, membre du conseil du peuple, le Douma. Il a occupé le poste du ministre de la justice, puis le ministre de la guerre, avant d’être élu comme premier ministre en juillet 1917. Il a soutenu la participation de la Russie dans la première guerre mondiale contre les pays de l’Axe. Il a déclaré la Russie république démocratique et a appelé à des élections libres, ce qui a été refusé par Vladimir Lénine et ses camarades, qui ont mené leur révolution bolchevique, ce qui a poussé Kerensky à fuir la Russie.
Article publié dans le journal omani Al-Wattan, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Ouvrez le passage de Rafah MAINTENANT ! Des centaines de Palestiniens bloqués en Egypte

mardi 15 février 2011
La situation de centaines d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens en Egypte, coincés à l’aéroport depuis le 25 janvier 2011, début de la Révolution égyptienne, est tragique et empire chaque jour.

"La plupart n’ont pas d’argent pour se nourrir ou se soigner. Certains sont en grève de la faim depuis quelques jours. L’état des plus faibles s’aggrave et certains ont un besoin urgent de soins médicaux.
Et il y a encore plus de Palestiniens qui, dans d’autres coins d’ Egypte, attendent de pouvoir se rendre à Gaza, sans parler de ceux qui attendent dans d’autres pays.
Nous avons appris que le 8 février dernier, le gouvernement déposé avait publié de nouvelles directives de voyage, à l’intention des Palestiniens, à effet immédiat et jusqu’à nouvel ordre.
Les catégories suivantes de passagers NE SONT PAS AUTORISEES A ENTRER EN EGYPTE, même s’ils disposent d’un visa, ou d’une autorisation de sécurité ou d’un permis de résidence :
- Les détenteurs de passeports palestiniens
- Les détenteurs de passeports jordaniens sans numéro national
- Les documents de voyage pour Palestiniens délivrés par l’Egypte
Tout cela est inacceptable. Tous les Palestiniens à l’aéroport du Caire, et tous ceux qui utilisent le point de passage de Rafah, seule sortie dont Gaza dispose vers le monde extérieur, sont des civils. Selon la Convention de Genève, ils ont droit à la liberté de circulation et à être protégés contre les punitions collectives.
Le peuple égyptien a fait de grands sacrifices pour le respect des Droits de l’homme et de la démocratie. Ces exigences sont soutenues par tout un peuple qui aime la liberté, qui s’oppose aussi à l’étouffement des Palestiniens par Israël. Il est temps pour les nouveaux dirigeants égyptiens d’annuler la décision prise par le précédent gouvernement et d’ouvrir immédiatement le passage de Rafah, pour que les gens et les marchandises puissent passer."
ECRIVEZ D’URGENCE A L’AMBASSADEUR D’EGYPTE EN FRANCE POUR LUI DEMANDER D’OUVRIR LE PASSAGE DE RAFAH MAINTENEANT ! Ambassade d’Egypte
56 Avenue d’Iéna. 75116 Paris.
TEL : 01 53 67 88 30
Mail : nanaggary@hotmail.com
(MESSAGE ENVOYÉ PAR DES GAZAOUIS COINCÉS A L’AEROPORT DU CAIRE ET TRADUIT PAR Carole SANDREL POUR CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine