dimanche 6 avril 2014

Le CRIF condamné pour diffamation du CBSP : pas trop tôt

La décision (comme c’est étrange, n’est-ce-pas ?) n’a pas été relayée par les médias conventionnels, et c’est par l’intermédiaire d’internet (notamment le site al-kanz, qu’il soit ici remercié) que nous venons d’apprendre la condamnation du CRIF pour diffamation à l’encontre de nos amis du Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP).
L’affaire remontait au mois de juin 2010, aux lendemains de la sauvage attaque perpétrée par la marine de guerre israélienne, dans les eaux internationales, contre les passagers de la Flottille de la Liberté. Neuf des participants, à bord du navire Mavi Marmara, furent assassinés, de nombreux autres blessés, et des centaines, parmi lesquels des militants du CBSP, pris en otage par l’armée israélienne.
Le « chercheur » du CRIF Marc Knobel publiait alors un article (pardon, une « enquête ») diffamatoire à l’encontre de l’association caritative, accusée ni plus ni moins que de « financer le terrorisme ».
Le lobby israélien considère en effet qu’il est de la plus haute importance de saper la solidarité internationale avec le peuple de Palestine, y compris lorsque cette solidarité s’exerce, en premier lieu en ce qui concerne le CBSP, sur le terrain de l’aide matérielle. Avec succès d’ailleurs, les sommes collectées par l’association se chiffrant chaque année en millions d’euros, qui soulagent d’autant le martyre du peuple palestinien.
Le CBSP avait donc porté plainte, et obtenu la condamnation du CRIF (l’auteur, Marc Knobel, et le directeur général du site crif.org, Haim Musicant, comme complice), tant en première instance que devant une Cour d’appel (celle de Nancy).
C’est maintenant la Cour de Cassation, dans un arrêt du 11 mars, qui vient de confirmer la sentence, en condamnant les deux hommes à verser 3.000 € de dommages et intérêts au CBSP.
Reste à savoir si l’institution judiciaire fera également preuve de cohérence concernant ses relations avec Marc Knobel . Ce dernier, apprend-on à la lecture de l’arrêt, assure en effet, outre son job au CRIF, des prestations de service public : il est ainsi « formateur » … à l’Ecole Nationale de la Magistrature !
Pour lire l’arrêt intégral de la Cour de Cassation :
http://www.juricaf.org/arret/FRANCE-COURDECASSATION-20140311-1380440
http://www.europalestine.com

Israël menace les Palestiniens de représailles unilatérales

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé dimanche les Palestiniens de représailles après la décision de ces derniers d'adhérer à 15 conventions et traités internationaux.
"Nous répondrons de notre côté par des mesures unilatérales à toutes les mesures unilatérales qu'ils (les Palestiniens) prendront", a affirmé M. Netanyahu à l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire.

Fatah renonce aux critiques anti-américaines d'Abbas Zaki

Ramallah – CPI
Le mouvement du Fatah a renoncé aux déclarations du membre de son comité exécutif, Abbas Zaki, critiquant le médiateur américain qui parraine les négociations échouées entre les deux côtés palestinien et Israélien, en lui décrivant comme sioniste.
Le mouvement du Fatah a déclaré dans un communiqué de presse, le samedi 5/4, que les déclarations du membre du comité central du mouvement, Abbas Zaki,, sur les Etats-Unis et le délégué américain pour le processus de paix à la région du Moyen-Orient, Martin Indyk, ne représente que lui-même et non pas la position officielle du Fatah.
Abbas Zaki a déjà déclaré sur sa page au Facebook que la direction palestinienne travaille en confiance et des bonnes morales et a pu exposer la faiblesse américaine devant les extrémistes Israéliens.
Zaki a ajouté que l'AP va recourir aux Nations Unies pour obtenir l'adhésion en dépit des Etats-Unis qui étudient les sujets selon le parti de "Likoud" en Israël via leur méditation dans le processus politique.

L'occupation prétend la chute de 4 roquettes sur Ashkelon

Jérusalem occupée – CPI
Les forces armées de l'occupant israélien ont prétendu le samedi soir 5/4 que 4 roquettes ont frappé le côte da la ville d'Ashkelon dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
La radio hébreu a déclaré que 4 roquettes lancées à partir de la Bande de Gaza ont chuté sur le côte d'Ashkelon sans souligner à des blessés.
Elle a ajouté qu'un obus a chuté et suivi par deux roquettes, puis par la quatrième, attirant l'attention que les sirènes ont été entendues dans les colonies avant la chute des roquettes.

Un Palestinien arrêté vendredi sous prétexte de son intention de poignarder un Sioniste

Jérusalem occupée – CPI
Des sources de la police de l'occupation ont déclaré, vendredi, qu'on a pu échouer une opération de poignarde dans la colonie "Maale Adumim", prétendant que les officiers qui s'y trouvaient ont été informés de l'existence d'un homme suspect près du tournant de l'entrée de la colonie.
Elles ont ajouté qu'il semblait tendu et qu'il a été arrêté, où les policiers ont trouvé avec lui un long couteau de cuisine.
Les mêmes sources ont prétendu que le suspect a 30 ans et appartient au village d'Abou Dis, où il a été emmené à l'enquête, prétendant qu'elles ont reçu des informations de renseignements que le suspect avait l'intention de poignarder un colon.

Les dispositifs de l’AP prennent d’assaut le foyer des étudiants à Birzeit et les agressent

Hébron – CPI
Les services de sécurité de l’AP ont pris d’assaut dimanche à l'aube, les dortoirs de l'Université de Birzeit, et ont attaqué les étudiants et confisqué les ordinateurs.
Des sources spéciales ont déclaré au « Centre Palestinien d'Information » que les agents du renseignement de l’AP ont pris d'assaut les dortoirs de l'Université de Birzeit dans le domaine des écoles et ont agressé l'étudiant Samer Al-Masri au moment de la confiscation des clés USB, des ordinateurs, des documents et des objets personnels, parmi eux le président de la Commission des finances du Conseil des étudiants Magdi Ibrahim.
Les dispositifs de l’AP lancent une campagne d'arrestations et de larges raids parmi les étudiants universitaires en Cisjordanie avant les élections du conseil étudiant qui devraient avoir lieu à l'Université de Birzeit le 7 Mai prochain.

Série de raids aériens israéliens sur la Bande de Gaza

Gaza – CPI
Les avions de guerre de l'occupation israélienne ont lancé une série de raids aériens sur différents objectifs dans la Bande de Gaza, sans annoncer des victimes.
Des sources locales ont déclaré que les avions de guerre israéliens ont lancé deux raids sur des terres agricoles appartiennent à la famille de Shawa, derrière le pont de Biet Hanoun, au nord de la Bande de Gaza.
L'occupation a également ciblé des terres agricoles à l'est de la station d'essence de Hamouda dans le village.
Les sources ont ajouté que les avions militaires israéliens ont lancé deux raids sur des tentes agricoles dans la colonie évacuée de Nitser Hazani, à l'ouest de Khan Younis, dans le sud de la Bande de Gaza, causant des grands dégâts.
L'aviation israélienne a aussi bombardé un site d'entraînement appartient aux Brigades d'el-Qods, la Branche armée du mouvement du Djhaid islamique en Palestine, au sud de la ville de Dier Balah dans la région de Matahen, avec plusieurs missiles.
Le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, Dr. Achraf Qodra, a confirmé qu'il n'y a pas de blessés dans ces bombardements, alors que les avions de guerre de l'occupant israélien survolent les cieux de la Bande de Gaza.

L'occupation envahit plusieurs villages au sud de Naplouse

Naplouse – CPI
Notre correspondant a souligné que les patrouilles de l'occupation ont envahi le village d'Awarta, Hawara et Madma et ont effectué une campagne d'inspection dans les maisons des citoyens palestiniens, tout en livrant des convocations à plusieurs jeunes hommes pour présenter dans le siège des services de renseignements israéliens.
"Les soldats israéliens ont convoqué trois jeunes hommes après avoir envahi leurs maisons dans le village de Bita", a-t-il ainsi poursuivi.
Des témoins oculaires ont assuré à notre correspondant que les soldats israéliens ont délibérément saboté les biens des citoyens lors de l'invasion et l'inspection dans le village de Bita.
Dans le village de Madma, les patrouilles de l'occupant israélien se sont stationnées dans la région orientale dans le village, où elles se sont embuquées près de la maison d'Abou Nashaat nassar.
Les soldats israéliens ont également envahi la maison d'Abou Shadi Sabti dans le village de Hawara, sous prétexte de la possibilité de l'exposition aux attaques des colons à partir cette maison, en plus au déploiement des forces armées occupantes dans la région de Lahaf près de la colonie "Yitzhar".

L’occupation impose des sanctions sur 18 prisonniers à Ofer

Ramallah – CPI
Le Club des prisonniers palestiniens a publié, hier soir (5-4), les noms de 18 détenus de la prison d’ Ofer sur lesquels l’administration pénitentiaire a imposé des sanctions qui consistent à les priver de visite et de la cantine.
Le Club des prisonniers a expliqué que tous les prisonniers de la section (15) sont : Yaakoub Jaradat, Thaer Ghanam, Nassar Abou Mazer, Tamer Jaradat, Riad Jaradat, Radi Jaradat, Abdul Aziz Masalma, Akram Alfasisi, Amin Battat, Aref Harbiyat, Hisham Abu Hawash, Issa Abu Arqub, Mouchir Chahatit, Murad Wahdan, Mohammad Omar Rashid, Mohammed Qazzaz, Mohammed Abu Maria et Mohammed Abu Adas, ils sont tous originaires d'Hébron.
Une force des unités de répression avait pris d'assaut la section (15) qui est connue comme la section de l'unité nationale dans la prison d'Ofer. Le club de prisonniers a indiqué qu’un état de tension règne toujours dans la prison.

La sécurité de l'AP remet à l'occupation 4 colons entrés à Bethléem par erreur

Jérusalem occupée – CPI
La dixième chaîne israélienne a dévoilé dimanche matin l'entrée de 4 colons la nuit dernière à la ville de Bethléem par erreur, où les services de sécurité de l'AP les ont arrêtés et livrés à la police israélienne en coordination avec la liaison.
La chaîne a déclaré que l'affaire a été transférée à la police israélienne, parce que les colons sont interdits d'entrer dans les zones palestiniennes classées A.

La captive Nahil Abou Aisha exposée à des sanctions individuelles difficiles

Naplouse – CPI
La famille de la captive Nahil Abou Aisha (33 ans) de la ville d'Hébron a confirmé que les autorités de l'occupation israélienne lui imposent des sanctions individuelles et refusent son procès.
Ilham Abou Aisha, la sœur de la captive Nahil, a déclaré au centre d'Ahrar pour les études des captifs et les droits de l'hommes que les soldats israéliens la laissent menottée durant de longues heures et même lors de la visite, et qu'ils justifient ces mesures par sa tentative de s'évader et la tentative de frapper les soldats dans le tribunal.
Elle a ajouté que sa sœur Nahil souffre d'un état psychologique très critique à la lumière de son arrestation continue jusqu'à présent, confirmant qu'elle a subi 13 procès depuis son arrestation.
Il est à noter que la prisonnière Nahil Abou AIsha est détenue depuis le 13 mars 2013 et que l'occupation reporte son procès chaque fois dans le but de la punir par l'administration pénitentiaire et les geôliers.

Ghina et Malak, deux enfants dont la vie a été éteinte à cause du blocus

Rafah - CPI
Pour quel péché ont-elles été tuées ? Des questions à la hauteur de la souffrance qui sont répétées par la bouche des gazaouis dans la bande de Gaza après le martyre des deux fillettes Ghina et Malak suite à un incendie provoqué par une bougie dans leur maison dans la ville de Rafah au sud de Gaza. C’est ainsi qu’elles rejoignent la longue liste des victimes du blocus.
La nuit du mercredi 26 mars, Ghina Fathi Ahmad Sheikh Ahmad, deux ans, et sa sœur Malak, quatre ans, dormaient dans leur petite maison du camp de réfugiés de Rafah. Elles rêvaient de l’espoir et de l’avenir malgré la nuit sombre et qui s’est assombrie d’avantage à cause de la coupure de courant. Seule une lueur de lumière provenait d’une bougie qui était censée leur apporter de la compagnie, mais qui, en fin de compte, leur a apporté la mort.
Le risque du sauvetage
Le père des deux fillettes, raconte le cœur brisé : « J’étais dans la boutique de mon frère qui se situe au rez-de-chaussée de notre maison [familiale], quand des voisins sont venus m’informer qu’un incendie s’est déclaré dans ma maison et que des volutes de fumée s’en dégageaient »
Il se tût un instant, et ses yeux se sont remplis de larmes alors qu’il racontait à notre correspondant le danger qu’il a pris pour secourir ses enfants «  je me suis précipité en direction de la maison, j’ai vu le feu qui sortait de la chambre de mes enfants, et malgré l’intensité des flammes, j’ai réussi a sauvé ma fille Nada, les nuages de fumée s’amplifiaient et je ne suis pas parvenue à rentrer dans la chambre une seconde fois. Je me suis évanoui et j’ai été transporté à l’hôpital après cela ».
Il ajoute amèrement « après une heure environ, j’ai appris que mes deux filles Ghina et Malak ont rendu l’âme, et que pendant l’incendie mes deux petites filles, Nada et Chahd ont été blessées par de graves brulures et ont été transportées à l’hôpital Abu Youssef An-Najar et de ce dernier, à l’hôpital Nasser dans la ville Khan Younis pour y être soignées.»
Des instants douloureux
Quant à Muhammad, enfant de huit ans, il a été épargné par l’incendie, mais l’évènement reste gravé dans sa mémoire, il déclare qu’il a été réveillé par les cris de ses sœurs et a découvert qu’elles étaient encerclées par les flammes.
Malgré les difficultés, il a réussi à sortir de la chambre en sautant par-dessus les flammes  en hurlant et en appelant sa maman pendant que les flammes s’emparaient de tout ce qui se trouvait dans la pièce. Ce qui a poussé la mère à sortir de ces flammes et à appeler les voisons et les proches à l’aide.
Elle ajoute que son mari s’est précipité et a sorti Nada (8ans) et Chahd (10 ans). Il s’est avéré que les flammes se sont jetées sur les filletes Ghina et Malak et leurs corps  ont été carbonisés et ainsi leurs âmes se sont élevées pour maudire les responsables du blocus de Gaza.
Des rêves qui s’effondrent
Dansa la petite maison, tous les rêves se sont effondrés avec l’incendie de la maison qui a tout rasé avant que les équipes de pompiers ne soient parvenues à l’éteindre sous les cris du père, de la mère et tous les présents. Quel est leur crime, et combien de temps encore le blocus continuera de consumer les victimes alors que le monde semble ne rien voir et ne rien entendre de ce qu’il se produit ?
  La famille Sheik Alaid avait allumé une bougie à cause de la coupure d’électricité qui dure depuis 7 ans a une moyenne de 7 heures d’affilé par jour, ce qui pousse les gazaouis à utiliser d’autres moyens qui sont souvent la cause de la mort de victimes innocentes.
La question de cette famille sinistrée, et celles de toutes les familles de Gaza est : Jusque quand continuera ce blocus qui consume des victimes par le feu quelques fois et par la dégradation de la santé d’autres fois. 

Netanyahu menace l'AP et réduit l'importance de son adhésion aux instances internationales

Jérusalem occupée – CPI
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé de prendre des mesures unilatérales contre l'AP, considérant que ces mesures seront la réponse à la décision du président de l'AP, Mahmoud Abbas, de rejoindre 15 traités et conventions internationaux.
Au début de la séance de son gouvernement, le dimanche matin 6/4, Netanyahu a dit: "Si les Palestiniens ont pris des mesures unilatérales, Israël répondra par des mesures parallèles", ajoutant que son pays est concerné de poursuivre les négociations, mais n'est pas à tout prix.
Il a réduit l'importance de l'adhésion de l'AP à des instances internationales, en déclarant que les menaces palestiniennes de recourir aux Nations Unies n'affecteront pas Israël, démontrant que les Palestiniens réaliseront l'objectif de créer leur Etat via les négociations seulement et non pas des déclarations sans contenu ou des mesures unilatérales, selon ses allégations.
Le responsable israélien a assuré qu'Israël négocie avec les Palestiniens pour parvenir à un compromis pacifique garantissant les intérêts nationaux et vitaux de son pays.

Jérusalem : Plans sionistes pour s'emparer des terres et exiler les Jérusalémites

CPI
Le conférencier et chercheur palestinien en planification des villes, le professeur Youssef Jabarine a assuré que les forces de l’occupation travaillent afin de poser des plans dont le but est le contrôle des terres, l’exil des habitant  et instaurer une balance démographique favorable aux juifs.
Le professeur Jabarine a déclaré lors de son exposé du livre « le plan national en israël » que l’une des résultats centraux de la thèse est que les forces de l’ordre ont utilisé des plans dominant depuis la création du mouvement sioniste, il y a plus de 120 ans, afin de prendre le contrôle des terres de façon stratégique. Mais depuis 1948, l’occupation  n’est pas parvenue  à acheter les terres comme elle aurait voulu, elle n’est pas parvenue non plus a établir les colonies sur de grandes surfaces sauf à quelques endroits. Mais le mouvement sioniste a réussi à s’approprier 7% des terres palestiniennes, mais après la Nakba elle est parvenue à confisquer 93% du restant des terres palestiniennes. Il ne reste que 2.5% des terres pour les palestiniens.
"La conséquence de l’établissement des colonies sur le dos des terres arabes et le non expansion des appartements arabes a amené à des endroits fortement peuplés. Ce qui a poussé les habitants et les nouveaux mariés à émigrer vers les villes juives adjacentes. C’est de cette manière que  Nisstrit Alite s’est transformée en ville cosmopolite, depuis les dix dernières années, où 31% de la population est arabe", a-t-il ainsi souligné.
Il ajoute: "Quant à Jérusalem, la situation est très compliquée. Malheureusement les forces de l’ordre ont réussi à travers les politiques de planification démographiques à augmenter le nombre de juifs jusqu'à 43 ou 44% de la population de l’ouest de Jérusalem. Et si la situation reste la même que durant les 10 dernières années,  alors il y aura 50% de juifs dans la ville".
Jabarine a déclaré que l’une des conséquences sur la question palestinienne est que les forces de l’occupation ont réussis à créer de façon implicite des géographies binationale à l’ouest de Jérusalem et dans toutes les grandes surfaces des blocs colonialistes, mais aussi au Néguev, Galilée et Al Mouthalath. A mon avis, cela pourrait être une barrière infranchissable à la création d’un état palestinien indépendants qui aura Jérusalem pour capitale.
Il a proposé d’ouvrir une carte palestinienne historique, au lieu de celle de 67 pour les négociations et la relecture de l’établissement de l’état palestinien avec ses frontières et ses territoires. 

Prison de Shata: répression et violations continues des droits des prisonniers

Naplouse – CPI
Les prisonniers dans la prison de Shata ont appelé, par un message obtenu par le Centre Ahrar, toutes les organisations juridiques à les soutenir et à transmettre leur souffrance due à la suppression continue de la prison contre eux depuis Mars dernier.
Les prisonniers ont déclaré dans leur message que depuis le 18 Mars dernier lorsque l’administration pénitentiaire a essayé d’effectuer des fouilles à nu les prisonniers se sont révoltés et ont refusé l'inspection ce qui a poussé l’administration pénitentiaire à imposer des sanctions sévères sur eux dont le retrait de tous les contenus des sections et des chambres. Les détenus vivent depuis ce temps en cellules complètement isolées.
Ils ont également souligné dans la lettre que l'administration de la prison les a empêchés de sortir à la cour et a fermé la cantine et la laverie. Elle a empêché de permettre aux avocats de leur rendre visite; pendant un mois entier. Elle les a également empêché d’effectuer la prière du vendredi et de recevoir des condoléances pour les funérailles du martyr Hamza Abou al-Hija.
Les prisonniers pnt indiqué que l'administration pénitentiaire continue de resserrer ses procédures contre eux.
À son tour, le directeur du Centre Ahrar Fouad Khafach a déclaré que les procédures dangereuses de l’administration pénitentiaire de la prison de Shata peuvent conduire à une colère et rage énorme dans les prisons, surtout que les détenus vivent actuellement les pires circonstances à la lumière de l'agression continue menée contre eux.

Ouverture limitée de Rafah pour les pèlerins et la souffrance des malades se poursuit

Gaza – CPI
Les autorités égyptiennes ont ouvert, ce matin (6/4), le passage de Rafah, face aux pèlerins palestiniens et pour une période de trois jours, tandis que les malades et les cas critiques n’auront pas la permission de passer.
Selon des sources palestiniennes, les autorités égyptiennes ont ouvert le passage de Rafah, le dimanche matin, pendant trois jours consécutifs pour permettre le passage des pèlerins de la sixième tranche, en plus de la cinquième tranche et ceux qui sont bloqués dans le côté égyptien.
Elles ont ajouté que les travaux au passage ont commencé, le matin, par le passage de la première partie de la sixième tranche des pèlerins dont le nombre est de 380 pèlerins.
Il est à noter que le passage de Rafah travaille à temps partiel, depuis le premier jour du mois de Juillet dernier, après le coup d’état mené contre le président égyptien Mohamed Morsi, malgré que des milliers de personnes soient bloquées dans la bande de Gaza et dont le nombre s’accroît jour après jour, en raison de la fermeture prolongée de la traversée qui est sur le point de provoquer une catastrophe humanitaire sans précédent.

Sionisme : Un siècle de falsifications

Le sionisme est une forme de messianisme dévoyé qui a voulu créer un « homme nouveau » en éradiquant son passé. Pas étonnant donc qu’en matière d’invention pure et simple de mythes nationaux, Israël batte tous les records. Archéologues et « nouveaux historiens » israéliens l’ont bien mis en lumière ces dernières années.
Le sionisme est un nationalisme particulier : il a inventé une histoire, une langue et une identité. Comme tous les nationalismes, il pratique la négation de l’autre. C’est un colonialisme sans métropole qui ne vise pas à asservir le peuple colonisé mais à l’expulser. C’est une idéologie qui instrumentalise l’antisémitisme et le génocide nazi : les sionistes cultivent le complexe de Massada. Ils et elles ont « peur de ne plus avoir peur » et la peur permet toutes les exactions. L’idéologie sioniste a créé un État sur des bases contraires à l’égale citoyenneté de toutes et tous et en a fait un pion avancé de l’Occident au Proche-Orient.
Une histoire merveilleuse mais inventée. Les fondateurs du sionisme pour la plupart n’étaient pas croyants, mais ils sont allés chercher dans la Bible les justifications d’un projet colonial. L’archéologie a établi avec certitude que les Hébreux sont un peuple autochtone. Ils ne sont pas venus de Mésopotamie et n’ont jamais été en esclavage en Égypte. Les trompettes n’ont jamais sonné à Jéricho. La conquête sanglante de Canaan par Josué qui sert aujourd’hui de justification aux colons religieux de Cisjordanie est une fiction. Le grand royaume unifié de David et Salomon que les sionistes ont voulu reconstruire n’a pas existé. À l’époque présumée de Salomon et de son temple, Jérusalem n’était qu’un village.
Certes, tout n’est pas faux dans le discours biblique. La Palestine antique a toujours été peuplée par plusieurs peuples (Hébreux, Cananéens, Moabites, Iduméens, Philistins…) avec des religions différentes, mais cette réalité contredit le récit sioniste.
Pour les sionistes, le peuple juif a été expulsé de sa terre en 70 après J.-C. par l’empereur Titus et s’est dispersé dans le monde. Or la religion juive était déjà présente dans différentes régions, de Babylone à Alexandrie ou Rome. C’est la religion qui s’est dispersée, pas le peuple. La religion juive a été prosélyte pendant des siècles et c’est la victoire du christianisme qui l’a obligée à cesser de l’être. Les conversions au judaïsme se sont poursuivies en Afrique du Nord (les Berbères) ou entre Caspienne et mer Noire (les Khazars) très tard. Bref, les Juifs d’aujourd’hui sont majoritairement des descendants de convertis. Il n’y a eu ni exil, ni retour. Et les descendants des Hébreux de l’Antiquité sont essentiellement… les Palestiniens.
Une fausse réponse à l’antisémitisme. Le centre des histoires juives, c’est la diaspora. Les langues, les traditions, les rites et les cultures des différentes communautés juives viennent de Pologne, du Maghreb, d’Espagne, d’Allemagne, de Salonique ou du Yémen. Dans le monde chrétien, les Juifs ont vécu massacres, expulsions, discriminations, enfermement. Avec le début de l’émancipation des Juifs en Europe à la fin du XVIIIe siècle, l’antijudaïsme chrétien s’est transformé en antisémitisme racial, les Juifs personnifiant pour tous les nationalistes l’obstacle à leurs rêves fous de nations ethniquement pures. Les références des Juifs à la Palestine sont purement symboliques. D’ailleurs, quand l’Empire ottoman a ouvert ses portes aux Juifs espagnols, très peu sont allés en Palestine.
À la fin du XIXe siècle, la moitié des Juifs vivent dans un seul pays : l’Empire russe. Prolétarisés, beaucoup ont abandonné la religion et adhéré à diverses idéologies socialistes dont celle du Bund. C’est dans ce contexte que naît le sionisme.
Une théorie de la séparation et un effaceur d’identité. Parodiant les nationalismes européens qui vont mener à la boucherie de 1914 ou au nazisme, les sionistes considèrent que l’antisémitisme est inéluctable et renoncent a priori à tout combat pour l’émancipation ou l’égalité des droits. Le sionisme postule l’impossibilité du mélange, clame que les Juives et les Juifs ne peuvent vivre qu’entre eux, que la diaspora n’est qu’une parenthèse. Il ne combatte pas l’antisémitisme, il l’utilise pour convaincre les Juifs de partir. Lord Balfour qui a voulu en Palestine un « foyer national juif » était un antisémite. Son but était à la fois d’implanter un morceau d’Occident au Proche-Orient et de se débarrasser de ses Juifs.
Le sionisme repose sur toute une série de mensonges fondateurs : « une terre sans peuple pour un peuple sans terre » ; « En 1948, les Arabes sont partis d’eux-mêmes » ; « du désert, nous avons fait un jardin »…
Pour créer l’Israélien nouveau, il a fallu tuer la figure du Juif cosmopolite, universaliste, engagée dans la société et dans les luttes et le remplacer par un nationaliste militariste, chauvin et imbu de sa supériorité. Il a fallu effacer les langues, les traditions et les cultures juives. Il a fallu inventer une solution territorialiste, reposant sur un processus de conquête coloniale, de négation, de marginalisation et d’expulsion de l’indigène. Le courant dit révisionniste du sionisme qui naît vers 1930 avec Jabotinsky a imposé ses idées aujourd’hui : le « transfert » de tous les Palestiniens au-delà du Jourdain.
En fait, le sionisme a gommé les différences idéologiques. Toutes les institutions qu’il a créées, y compris le syndicat Histadrouth n’ont eu qu’un seul but : créer et renforcer un État pour les Juifs excluant les autochtones.
Retour au crime fondateurL’ouverture des archives a établi avec certitude ce que les Palestiniennes et les Palestiniens ont toujours dit : l’expulsion de 800 000 personnes en 1948 était délibérée et il n’y aura pas de solution à cette guerre sans réparation de ce crime fondateur. La confiscation des terres, les villages rasés dont les traces ont été effacées et le refus du retour des expulsés étaient prémédités. Le remplacement des Palestiniens par les Juifs venus du monde arabo-musulman a été organisé. Le sionisme a construit un État ethnique où les non-Juifs sont des sous-citoyens. Il a fait de cet État une tête de pont de l’Occident. La conquête de 1967 n’est pas accidentelle, c’est la gauche sioniste qui a décidé la colonisation et qui a aidé à la création du courant national-religieux pour la réaliser. La colonisation est devenue le centre de la politique israélienne et 500 000 Israéliennes et Israéliens habitent aujourd’hui les territoires conquis en 1967.
Le sionisme ne s’est pas achevé avec la création d’Israël. Ce qui est à l’œuvre aujourd’hui, c’est « l’achèvement de la guerre de 1948 », la tentative de faire en sorte que les Palestiniens, comme les Aborigènes d’Australie, ne puissent plus jamais revendiquer leurs droits.
Ce qui rend le crime possible, c’est un travail idéologique en profondeur, la destruction des identités juives, le complexe de Massada qui persuade les Israéliens que les Palestiniens poursuivent l’œuvre des nazis et que les seules victimes, ce sont les Juifs. C’est une exploitation organisée de la mémoire du génocide alors que la résistance juive au nazisme n’était en général pas sioniste. C’est la certitude entretenue qu’« il n’y a pas de partenaire pour la paix » et que tout compromis signifie « les Juifs à la mer ».
Le sionisme est à la fois criminel pour les Palestiniens et suicidaire pour les Israéliens. Sans rupture avec le sionisme ou passage à un postsionisme, il n’y aura pas de paix.
Pierre Stambul
Pierre Stambul est militant de l’Union juive française pour la paix et Ami d’AL

Israël juge Washington trop envahissant dans les négociations


Tzipi Livni, négociatrice israélienne en chef, a critiqué samedi le rôle des Etats-Unis qu'elle juge trop envahissants dans les pourparlers de paix avec les Palestiniens.
Les discussions, menées sous l'égide de Washington, ont failli tourner court cette semaine, ce qui a conduit le secrétaire d'Etat américain John Kerry à s'interroger publiquement sur l'opportunité de poursuivre ses initiatives.
"Ce qui s'est passé ces derniers mois a consisté davantage pour nous à négocier avec les Etats Unis plutôt qu'avec les Palestiniens", a dit Tzipi Livni à la télévision israélienne.
"Je pense que nous avons besoin d'organiser plus de rencontres, plus de négociations directes, davantage que ce que nous avons fait jusque-là, et je pense que les Etats-Unis en sont conscients", a ajouté l'ancienne ministre des Affaires étrangères.
John Kerry, qui s'est rendu lundi à Jérusalem, avait réussi à remettre le processus de négociation sur les rails mais l'adhésion de l'Autorité palestinienne à quinze traités internationaux a sapé ses efforts.
Israël a annulé la libération d'une centaine de prisonniers palestiniens, revenant sur un engagement qui devait permettre la poursuite du dialogue au-delà de la date butoir du 29 avril.
Samedi, des responsables israéliens et palestiniens ont fait savoir que l'émissaire américain, Martin Indyk, devait rencontrer dimanche Tzipi Livni et son homologue palestinien, Saëb Erekat, dans l'espoir de relancer les discussions.
"Il va falloir se battre pour arranger les choses (..). Ce n'est pas simple, c'est très compliqué. C'est une vraie crise", a déclaré Tzipi Livni. (Maayan Lubell; Simon Carraud pour le service français, édité par Guy Kerivel)
http://www.zonebourse.com 

"Qu'est-ce qu'Israël nous veut ?"

C'est déjà la troisième fois cette année que Atiya Bani Minna et les siens se retrouvent sans abri, leurs baraques de tôle rasées par les bulldozers israéliens. Mais les Palestiniens de la vallée du Jourdain demeurent attachés à leur glèbe, essentielle à la viabilité d'un Etat palestinien.
"Qu'est-ce qu'Israël nous veut?", demande le patriarche quinquagénaire, qui vit avec sa famille élargie dans le nord de la vallée, au milieu d'une "zone de tir" affectée par l'armée israélienne à ses exercices militaires, un des nombreux secteurs interdits aux Palestiniens - avec les terres domaniales, les réserves naturelles et les colonies - soit près de 85 % de la région.
"Nous ne faisons de mal à personne, alors pourquoi veulent-ils nous expulser? Il n'y a personne d'autre que nous ici, mais ils viennent avec des chars, des bulldozers et des soldats pour nous évacuer de nos maisons", explique ce pasteur bédouin de la communauté de Khirbet Aïn Karzaliya, une longue barbe couvrant une grande partie de son visage buriné.
Dénoncée depuis des années par les organisations internationales et de défense des droits de l'Homme comme une tentative délibérée de déplacer la population palestinienne, la politique d'Israël dans les 60% de Cisjordanie sous son contrôle total (dits "zone C"), dont la vallée du Jourdain représente plus de 40%, n'a pas atteint cet objectif.
En témoigne une étude publiée en mars par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) montrant que la population palestinienne en "zone C" avoisine les 300.000 personnes, soit presque le double des dernières estimations, en 2008. Plus de 18.000 vivent dans la vallée du Jourdain, dispersés en 68 secteurs habités, dont 54 communautés d'éleveurs ou de bédouins.
"Nous ne quitterons pas cette terre, malgré toutes leurs tentatives pour nous chasser", affirme Atiya Bani Minna. "En tant que Palestiniens, c'est notre patrie et nous n'en avons pas d'autre".
Israël justifie ces démolitions par l'absence d'autorisations de construire.
Dans le cas de Khirbet Aïn Karzaliya, "les structures concernées étaient illégales. Elles ont été bâties dans une zone d'entraînement au tir sans permis et ont été enlevées après que la Haute Cour de Justice a rejeté le recours intenté", a précisé à l'AFP le porte-parole de l'administration militaire israélienne.
Mais les Palestiniens et les organisations de défense des droits de l'Homme affirment que la population palestinienne de la "zone C" - dont seul 1% est dévolu au développement palestinien, selon l'ONU - est réduite à y bâtir sans autorisation, l'armée israélienne ne lui délivrant de permis de construire que très parcimonieusement.
L'exigence d'Israël de maintenir pour "raisons de sécurité" une présence militaire à long terme dans la vallée, sur la frontière avec la Jordanie, même après un accord de paix avec les Palestiniens, constitue l'une des principales divergences à la table des négociations de paix.
Les démolitions ont atteint en 2013 leur plus haut niveau en cinq ans dans la vallée du Jourdain, avec un doublement du nombre de structures rasées et de personnes déplacées par rapport à 2012 (de 172 et 279 contre 390 et 590), selon les statistiques de l'ONU.
"Israël considère la vallée du Jourdain comme un territoire israélien", explique Yaël Stein, avocate pour l'organisation israélienne de défense des droits de l'Homme B'Tselem. "Israël refuse de planifier la construction de maisons pour les Palestiniens ou de les raccorder à l'eau".
"Dans le même temps, il accorde des conditions très généreuses aux Israéliens qui vivent dans cette zone et les discriminations sont flagrantes", souligne-t-elle, en référence aux 9.500 colons de la région.
Tout près de la ville autonome palestinienne de Jéricho, dans la colonie de Naomi, Yinon Rosenblum règne sur des rangées verdoyantes de menthe, de basilic et de concombres biologiques.
"J'ai déménagé ici avec le soutien de l'Etat, mais c'est aussi mon droit de vivre ici", déclare ce natif de Haïfa, dans le nord d'Israël, qui habite la colonie depuis sa fondation en 1982 et emploie aujourd'hui 20 ouvriers palestiniens.
"Il y a trois synagogues à Jéricho qui ont plus de 2.000 ans - trois, pas seulement une. Cela prouve que j'ai des racines ici", ajoute-t-il. "Les Palestiniens ont des droits, et je ne le conteste pas, mais j'ai aussi des droits, qui passent en premier".
"Je ne crois absolument pas que la vallée du Jourdain fera un jour partie de l'Etat palestinien", assène-t-il.
Faiblement peuplée, la vallée représente la seule réserve foncière de Cisjordanie, susceptible d'absorber la croissance démographique naturelle et l'éventuel afflux de réfugiés palestiniens des pays avoisinants après un accord de paix.
C'est aussi là, dans le nord de la vallée, à Al-Bouqea, que les plans des architectes de l'édification d'un Etat palestinien situent la construction d'un aéroport, qui permettrait de désenclaver la Cisjordanie et de l'ouvrir sur le monde.

Israël - Charles Enderlin : le messianisme expliqué aux Français

La scène politique israélienne ne se limite pas aux deux parties de gouvernement qui se succèdent au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1948. Derrière le Likoud (à droite) et le Parti travailliste (plutôt à gauche) émergent de temps à autre des organisations chargées de porter au pouvoir un homme ou une idéologie. Ainsi, Kadima permit à Ariel Sharon de s'affranchir du Likoud, tandis que les religieux créent de temps à autre des structures ad hoc.
Mais un courant transcende depuis 1967 les débats politiques et religieux. Il se revendique du messianisme. Ses tenants affirment que les droits historiques et religieux valent titre de propriété pour l'État d'Israël. Autrement dit, lorsque l'Ancien Testament et les textes sacrés mentionnent un lieu, un petit coin de désert, un cours d'eau, une montagne, une tombe, un arbre, celui-ci est de facto partie intégrante de l'État d'Israël. La prééminence de ce pouvoir religieux ne peut que gêner, et contrecarrer le pouvoir politique... Depuis quarante-cinq ans, le messianisme et le politique cohabitent rarement harmonieusement, mais font contre mauvaise fortune bon coeur. Menahem Begin prêta une oreille attentive aux idées messianiques qu'il utilisa avec opportunisme. Ce sont ces liaisons dangereuses que retrace dans Au nom du temple, un livre époustouflant, précis et très documenté, Charles Enderlin.

Une fuite en avant

Souvent inspirée par des rabbins, l'idée messianique défend farouchement la politique de colonisation de la Cisjordanie ou du Sinaï, et l'avènement du Grand Israël. Dans les années 1980, certains de ces penseurs revendiquèrent l'annexion d'une partie du Liban. On imputa à ces "idéalistes" les germes des massacres de Sabra et Chatila... Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2 à Jérusalem depuis 1981, montre le pragmatisme de ces mouvements capables de souffler le chaud et le froid, d'alterner modération et provocation. Ils ont su habillement exploiter les vides ou les hésitations politiques et profiter des débordements et excès des extrémistes palestiniens.Sans juger ni affirmer sans preuve, l'auteur convainc progressivement ses lecteurs que ce messianisme a progressivement abdiqué ses devoirs de modération pour ne trouver son salut et sa raison d'exister que dans la guerre, le pousse-au-crime et la peur qu'il peut susciter dans les pays limitrophes de l'État juif. Au nom du temple est le chaînon manquant nécessaire à la bonne compréhension de l'histoire récente politique et religieuse d'Israël et d'une partie du Moyen-Orient. 
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Dégel Iran/Hamas, Israël inquiet !!

IRIB - Israël est diablement inquiet de voir la Résistance palestinienne s'orienter vers une normalisation des rapports avec l'Iran et le Hezbollah.
"Pour les israéliens, la reprise des relations entre l'Iran et le Hezbollah d'une part et le Hamas de l'autre est une très mauvaise nouvelle. C'est une évolution très inquiétante, affirme Al Akhbar, cité par les sources israéliennes. C'est Yossi Melman , analyste israélien des questions internationales qui fait publier un commentaire la dessus dans les colonnes de The post. "On s'attend à ce que le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal se rende sous peu en Iran. 
En effet, les représentants du jihad islamique de la Palestine, du Hezbollah de l'Iran et du Qatar se sont à plusieurs reprises rencontrés ces derniers mois et ont jeté les bases d'une reprise des liens de part et d'autre. Après une assez longue période d'isolement, et des diffIcultés économiques aux quels le Hamas est aux prises, le Hamas demande à normaliser ses relations avec l'Iran et le Hezbollah. 
Les brigades Ezzedin Qassam, branche militaire du Hamas et la personne de Marwan Issa sont à l'origine de très fortes pressions sur les responsables politiques pour que cette reprise ait lieu " affirme Melman. "Une institution sécuritaire suit de très près cette normalisation inquiétante car aussitôt après l'annonce de la reprise officielle des relations Iran/Hamas, les aides financières et militaires de l'Iran à l'adresse du mouvement seront reprises. 
L'éloignement du Hamas par rapport à l'Iran date du début de la guerre en Syrie, quand le Hamas a décidé de rompre avec la Syrie". Selon les analystes politiques,  la multiplication des essais balistiques du Hamas s'explique aussi par cette éventuelle reprise des liens avec l'Iran, ce dont a terriblement peur Israël. 

Nouveau plan américain contre le Hezbollah!!

IRIB  -  Le comité des affaires étrangère du congrès US élabore en ce moment un projet de loi destiné à durcir les sanctions économiqueS et médiatiques contre le Hezbollah. selon Al Akhbar. Bride Schneider, l'un des architecte de ce projet de loi? prétend que le Hez "constitue une menace sécuritaire pour les Etats Unis, Israël et la région du Moyen Orient". Si le projet de loi venait à être adopté par le congrès, ce qui n'est pas à écarter vu la radicaklisation des positions des Etats Unis dans leurs négociations nucléaires avec l'Iran, des sanctions draconiennes tomberont sur le Hezbollah et les réseaux "économiques et financiers" dont il bénéficie. 
Selon les termes de l'avant texte repris par Al Monitor, le Trésor serait autorisé à imposer des sanctions aux banques libanaises et européennes qui travaillent avec le Hezbollah. La chaine Al Manar ferait aussi l'object de sanctions et la nouvelle loi, en cas d'adoption, permettra de sanctionner les satellites qui diffusent les émuissions d'Al Manar. Ed Ross, un autre représentant du congrès prétenD lui aussi que l'amplification de la puissance du Hezbollah est un danger pour les Etats Unis, un danger encore plus grand que tout autre danger terroriste. 

Test de missile de longue portée du Hamas!!!

IRIB - Israël a annoncé un test de missile important effectué ce samedi par le Hamas! Selon al Ahed, qui cite un communiqué de l'armée sioniste, "le Hamas a procédé à l'essai d'un missile de longue portée qui a été tiré vers les eaux terriroriales de Gaza . Le missile a explosé dans des régions lointaines sur les côtes gazaouies. 
"L'armée sioniste met en garde contre ce genre d'essai à l'avenir affrimant que le Hamas est en phase de fabriquer des engins capables de viser n'importe quelle cible en Israë. 

Frappe israélienne contre le nord de la bande de Gaza, aucun blessé (sources médicales)

GAZA, 5 avril (Xinhua) -- Des avions de combat israéliens ont mené une série de frappes aériennes dans la nuit de samedi à dimanche dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, mais personne n'a été blessé, selon des sources médicales et des témoins.
Quatre frappes aériennes successives ont été menées contre un poste de formation qui appartient aux activistes dans le nord et le sud de la bande de Gaza, ont déclaré les forces de sécurité du Hamas.
Les frappes aériennes constituaient une riposte à des tirs de lance-roquettes. Samedi, des activistes non identifiés ont tiré une roquette depuis la bande de Gaza sur le sud d'Israël, sans faire de blessés ni de dégâts, selon les médias locaux.
Il s'agit de la deuxième série de frappes aériennes depuis jeudi, lorsqu'Israël avait effectué dix frappes successives sur des installations militaires à Gaza en guise de représailles contre quatre attaques au lance-roquettes.
Les violences entre Israël et les activistes de Gaza se sont intensifiées récemment car les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens sont de nouveau dans l'impasse depuis que l'Etat hébreu a refusé de libérer 26 prisonniers palestiniens incarcérés depuis longtemps.

Prochaine rencontre des négociateurs palestiniens et israéliens à Jérusalem

RAMALLAH, 5 avril (Xinhua) -- Les Etats-Unis vont parrainer une rencontre entre négociateurs israéliens et palestiniens dimanche à Jérusalem dans le but de raviver les pourparlers de paix au point mort, a indiqué samedi un responsable palestinien de haut niveau.
Les négociateurs en chef des deux côtés, Saeb Erekat et Tzipi Livni, se sont rencontrés vendredi et ont décidé de se retrouver dimanche à Jérusalem, en tentant de prolonger les négociations de paix, qui devraient se terminer fin avril, a dit à Xinhua un dirigeant palestinien sous couvert d'anonymat.
L'émissaire de paix des Etats-Unis Marten Indyk a parrainé les rencontres des deux parties, qui sont toujours en désaccord sur la prolongation de leurs négociations de paix jusqu'à la fin de l'année en cours, ainsi que sur la libération du dernier groupe de prisonniers palestiniens.
Les Palestiniens insistent pour qu'Israël s'engage à libérer le dernier groupe de 26 prisonniers palestiniens, qui devaient être relâchés le 29 mars avant les discussions sur toute prolongation des pourparlers, a expliqué le haut responsable palestinien.
De leur côté, les Israéliens exigent que les Palestiniens suspendent leur demande d'adhésion à 15 traités internationaux.
Israël avait accepté de libérer 104 prisonniers palestiniens dans le cadre de reprise des négociations de paix en juillet 2013. Jusqu'ici, 78 prisonniers ont été libérés en trois groupes et les 26 derniers prisonniers devaient retrouver leur liberté le 29 mars.
La libération du dernier groupe de prisonniers palestiniens a été repoussée en raison de l'objection des faucons, qui s'opposent à la libération des arabes israéliens du groupe. En réponse, le président palestinien Mahmoud Abbas a décidé d'adhérer à 15 conventions et traités internationaux.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est rendu à Jérusalem cette semaine, s'efforçant de relancer les négociations en proposant la libération d'un espion israélien, Jonathan Pollard, qui a passé près de 30 ans en prison pour espionnage.

Gaza: Le gouvernement apprécie les déclarations de Turner appelant à briser le blocus

Gaza – CPI

Le gouvernement palestinien à Gaza a apprécié les déclarations du directeur d'opération de l'UNRWA, Robert Turner, appelant à faire pression sur l'occupant israélien afin d'entrer les matériaux de construction à Gaza et changer les politiques égyptiennes envers la Bande de Gaza.
Le porte-parole du gouvernement, Ihab Ghoussain, a salué le samedi 5/4, les décarations des personnalités internationales, arabes et étrangères appelant à la nécessité de briser le blocus et mettre fin à la souffrance des Gazaouis.
Ghoussain a appelé l'importance de traduire ces déclarations à des actions sur le terrain pour alléger les souffrances du peuple palestinien dans la Bande de Gaza.
Turner a déjà dévoilé lors de sa réunion avec un certain nombre de journalistes dans le siège de l'UNRWA des contacts menés par l'Agence avec le côté égyptien pour discuter de l'entrée des matériaux de construction à Gaza.

Une roquette tirée de Gaza sur Israël, pas de victime

Une roquette a été tirée samedi depuis la bande de Gaza contre le sud d'Israël, sans faire ni dégât ni victime, selon l'armée et la police israéliennes.
L'engin est tombé en soiré sur Ashkelon, a indiqué l'armée.
Jeudi soir, quatre roquettes tirées de la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas étaient déjà tombées dans le sud d'Israël sans faire ni victime ni dégât, selon l'armée.
L'armée israélienne a lancé cinq raids dans la nuit de jeudi à vendredi sur la bande de Gaza en réaction.
L'Etat hébreu tient le mouvement islamiste palestinien Hamas pour responsable des tirs de roquettes depuis qu'il a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007.
Selon un bilan de l'armée, 123 roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza sur Israël en mars.

Plus de 1.500 enfants palestiniens tués par Israël depuis 2000

Plus de 1.500 enfants palestiniens ont été tués par l’occupant israélien, et plus de 6.000 autres ont été blessés, selon des statistiques révélées samedi par le ministre des Affaires sociales de l’Autorité Palestinienne, à l’occasion de la Journée de l’Enfant.
Dans un rapport diffusé par l’agence de presse Maan, le ministre, Kamal al Sharafi, ajoute que depuis l’année 2000, pas moins de 10.000 enfants ont été arrêtés par l’armée d’occupation, et que 200 d’entre eux sont actuellement détenus.
De son côté, l’agence des Nations-Unies pour l’enfance, l’UNICEF, a indiqué qu’au cours de l’année 2013, un total de 700 enfants palestiniens âgés de 12 à 17 ans ont été arrêtés en Cisjordanie, interrogés et détenus.
L’UNICEF ajoute qu’elle a identifié une série de pratiques « relevant de traitements cruels, inhumains et dégradants, selon les critères de la Convention des Droits de l’Enfant et de la Convention internationale contre la torture ».
Parmi les derniers cas en date de crimes de guerre israéliens, l’assassinat, de sang-froid, du jeune Yussef Sami Shawamreh, comme le rapporte ci-dessous le site http://www.info-palestine.eu/spip.php?page=impression&id_article=14481
Les membres de la famille de Youssef Sami Shawamreh, âgé de 15 ans et abattu par les troupes israéliennes d’occupation, l’étreignent une dernière fois lors de ses funérailles dans le village de Deir al-Asal al-Tahta en Cisjordanie, le 19 mars 2014 - Photo : AFP/Hazem Bader
Après avoir enquêté sur la mort 19 mars, du jeune Youssef Sami Shawamreh, B’Tselem a déclaré qu’il n’avait trouvé aucun élément de preuve pour soutenir la version de l’armée selon quoi les troupes avaient ouvert le feu sur des jeunes qui « sabotaient » le mur d’apartheid en Cisjordanie.
B’Tselem a déclaré que la principale responsabilité de la mort de l’enfant reposait sur les commandants de l’armée qui ont approuvé l’utilisation de tirs directs sur un site où il est connu que les villageois de Deir al-Asal al-Tahta vont ramasser des plantes sauvages sur leurs propres terres. Une porte-parole de l’armée avait prétendu devant l’AFP que les soldats avaient repéré trois Palestiniens vandalisant le mur, disant qu’ils les avaient « avertis verbalement » avant de tirer des coups de semonce en l’air, puis à hauteur des jambes.
Mais la famille Shawamreh et les témoins disent que l’adolescent était à la recherche de gundelia, une plante de la famille des chardons utilisée dans la cuisine.
B’Tselem a déclaré que la fusillade s’est produite dans une zone où il y a une large brèche dans la barrière et où les familles vont régulièrement rechercher des plantes comestibles sur leur propre terres agricoles. « Les deux jeunes survivants ... ont entendu trois ou quatre coups de feu alors qu’ils descendaient sur la route, et sans avertissement préalable », a déclaré le rapport.
Youssef Shawamreh, qui a été gravement blessé mais qui n’a pu être transporté par une ambulance que quelques 30 minutes plus tard, a été déclaré mort à son arrivée dans un hôpital israélien. L’ONG a déclaré que ses conclusions étaient « très « différentes » de la version de l’armée.
« Les jeunes n’ont fait aucune tentative de vandalisme, ils ont traversé le mur par une brèche existant depuis longtemps, et les soldats n’ont pas appliqué la procédure de l’arrestation de suspects, tirant sur Shawamreh sans avertissement préalable, » dit le rapport.
Les troupes d’occupation dans le secteur étaient « parfaitement au courant » depuis deux ans que les Palestiniens franchissaient la barrière « pour chercher des gundelias sur leur propre terres agricoles, » dit B’Tselem. Le rapport ajoute que l’utilisation de tirs directs a démontré « un manque cynique de préoccupation pour la vie d’un adolescent palestinien . » Deux jours plus tôt, des soldats avaient kidnappé quatre adolescents dans le même endroit, les tabassant et leur confisquant des plantes qu’ils avaient cueillies.
« La décision de monter une embuscade armée à un point de la barrière connue pour être traversé par des jeunes, qui ne représentent aucun danger pour quiconque et qui vont récolter des plantes, est très discutable, » dit le rapport, notant que les commandants en faute restaient « extrêmement discrets ».
« La responsabilité première de ce meurtre appartient aux commandants qui ont envoyé des soldats faire une embuscade armée », a déclaré la responsable de B’Tselem, Jessica Montell, dans une déclaration qui exhortait la police militaire à examiner si les commandants devaient « assumer une responsabilité pénale personnelle » pour l’assassinat de Youssef Shawamreh.