vendredi 19 novembre 2010

Les usines israéliennes de produits chimiques toxiques développent le cancer chez les habitants de Cisjordanie

17 novembre 2010 - Les usines de l’industrie chimique dans les colonies empoisonnent les terres palestiniennes avec des déchets toxiques et exposent les habitants à des émanations cancérigènes. Les salariés de ces usines sont plus vulnérables face au cancer du fait que leurs employeurs ne leur fournissent pas les vêtements de protection indispensables.
Article spécial de Sophie Crowe.
La zone industrielle de Nitzanei Shalom (« Les bourgeons de la paix ») est située entre la ville cisjordanienne de Tulkarem et la frontière avec Israël. La terre a été vidée de ses Palestiniens par l’armée israélienne dans les années quatre-vingt et aménagée comme site pour des entreprises traitant des produits chimiques dangereux, interdits par la loi en Israël. Geshuri Industries est l’une de ces entreprises, elle produit des pesticides, des insecticides et des engrais. À l’origine, elle était implantée dans la ville israélienne de Kfar Saba, jusqu’à ce qu’un tribunal décide qu’elle constituait un risque pour la santé et l’obligeait à fermer en 1982. Pour échapper aux lois strictes sur l’environnement en Israël, son propriétaire a déplacé son usine à Nitzanei Shalom.
Les usines dangereuses comme celle-ci se trouvent généralement dans les colonies, sous la juridiction de l’Administration civile israélienne, où l’Autorité palestinienne n’a aucun mandat. La loi palestinienne est impuissante pour s’opposer au développement de ces sites à risques.
Geshuri est entourée de terres agricoles qui ont été dévastées par ses déchets chimiques. Les arbres ont perdu leurs feuilles et une grande partie des terres ne peut plus être utilisée pour l’agriculture. Certains légumes poussent à 100 m de l’usine, dans un terrain empoisonné, pour être vendus sur les marchés dans les villes voisines.
La Dr Kifaya Abu-El Huda, de l’université du Caire, a mené des recherches approfondies sur les conséquences environnementales des usines chimiques en Cisjordanie. « Le bassin occidental de Tulkarem et Salfit est très important pour le reste des terres palestiniennes. La nappe phréatique est très proche de la surface et donc exposée à la pollution » dit Kifaya. Elle pense que toute l’eau dans les puits du bassin occidental est polluée. La pollution de l’air provoque des maladies respiratoires et des infections oculaires chez les habitants de la zone. « Geshuri est venue à Tulkarem, et les niveaux des cancers se sont accrus, provoqués par les émanations toxiques ». Une famille tout entière vivant à proximité de l’usine est maintenant asthmatique.
L’usine Geshuri fonctionne onze mois sur douze, pendant lesquels les vents d’ouest poussent les émanations vers l’intérieur de la Cisjordanie. Elle ferme ses portes pendant la période où les vents changent et soufflent vers Israël, afin de s’assurer que les émanations toxiques ne polluent pas l’environnement israélien.
Arafat Amro, de Kav LaOved, une association de défense des droits des travailleurs, nous a dit que l’usine Sol Or, qui répare les bouteilles de gaz à Nitzanei Shalom, expose les salariés palestiniens dans des conditions dangereuses. « Les Palestiniens qui y travaillent ne perçoivent pas les masques spécifiques qu’il leur faudrait pour ces tâches hautement dangereuses, l’employeur ne leur fournit que des masques légers ordinaires. Cinq travailleurs sont décédés ici ces dix dernières années, dans des accidents où ils furent brûlés par les produits chimiques. Un travailleur a aujourd’hui un cancer. »
Le protocole normal pour ces usines est de surveiller la santé des travailleurs par des examens médicaux tous les six mois, une pratique que négligent les employeurs israéliens dans les colonies. Kav LaOved conseille aux salariés de voir un médecin régulièrement et de tenir un dossier afin de prouver que c’est l’environnement de l’usine qui est le responsable. Amro dit que beaucoup de salariés ne savent même pas qu’ils sont atteints d’un cancer, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. « Cette usine aurait dû être installée loin de la population, pas à côté de zones d’habitation ».
« Les zones industrielles sont construites au sommet des collines, leurs eaux usées s’écoulant sur les villages palestiniens dans les vallées. Les usines brûlent également leurs déchets et les abandonnent sur des terres agricoles palestiniennes » déclare Kifaya. Barkan, la colonie industrielle la plus importante de Cisjordanie, comporte une centaine d’usines de produits chimiques, et la colonie Ariel ravage la ville palestinienne de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie. « La vallée Qana de Salfit, autrefois magnifique, est aujourd’hui polluée par ces usines, » dit Kifaya. Brukeen, l’un des villages environnants de Salfit, souffre des effets polluants de la colonie industrielle Ariel, notamment on y signale un haut niveau de cancer.
Fathi Nasser, porte-parole de la Fédération générale des syndicats palestiniens, nous a dit : « A 20 km à l’ouest de Naplouse, une colonie a commencé à déverser ses nuisances tout près de la source d’eau qui sert à l’ensemble de la zone de Naplouse, et qui sera probablement polluée ». Les autorités de Naplouse ont protesté mais en vain, les lois environnementales de l’Autorité palestinienne sont inopérantes ici. Un tribunal a déclaré dangereuse pour l’environnement une usine productrice de pétrole près de Naplouse et a ordonné sa fermeture. Le propriétaire a pu ne tenir aucun compte de cette décision, l’usine étant en zone C.
Il faut encore approfondir les recherches sur le nombre des personnes qui tombent malade et sur la gravité de la pollution de la terre, pense Kifaya qui s’inquiète des dégâts qui se feront sentir plus vivement encore chez les prochaines générations. Ces usines illégales sont un autre exemple de l’étouffement de la Cisjordanie par Israël, par le biais de son environnement et ses agressions contre la santé publique.
http://www.palestinemonitor.org/spi...
traduction : JPP
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Russie-Israël: soutenir les projets d'entreprises communes

19:54 18/11/2010
TEL AVIV, 18 novembre - RIA Novosti
Les gouvernements russe et israélien devraient soutenir les entreprises communes afin de consolider la coopération entre les  deux pays, a déclaré jeudi le premier vice-premier ministre russe Viktor Zoubkov.
"Nos gouvernements doivent soutenir concrètement le développement des partenariats, c'est l'objectif principal du développement de la coopération", a indiqué M. Zoubkov lors d'une réunion de la commission mixte russo-israélienne pour la coopération commerciale et économique, tenue jeudi à Jérusalem.
Selon le premier vice-premier ministre, des groupes de travail ont été créés dans les deux pays pour tous les domaines de la coopération. Ces groupes sélectionneront des projets concrets susceptibles de générer une activité économique.
Il est indispensable de créer des projets d'investissements notamment dans l'agriculture, l'industrie et les transports pour augmenter les échanges commerciaux entre la Russie et Israël, a ajouté M. Zoubkov.
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La baronne Tonge déclare qu’Israël est la principale cause du terrorisme planétaire

Grande-Bretagne - 18-11-2010

Par Tehran Times 
Le Pair britannique (du parti démocrate) Jenny Tonge affirme qu’Israël est la cause du terrorisme au niveau mondial et que des problèmes tels ceux du Cachemire et de la Palestine sont en train de retourner les musulmans du monde entier (contre l’Occident). S’exprimant devant la commission de la défense stratégique et de la sécurité, dimanche passé, à la Chambre des Lords, à Londres, Mme Tonge a dit notamment : « Les traitements brutaux d’Israël à l’encontre des Palestiniens sont un exemple de la manière dont l’Ouest traite les musulmans, et ce mauvais traitement est la principale source du terrorisme à l’échelle mondiale ».
« Même l’envoyé spécial du Quartette au Moyen-Orient, Tony Blair, a reconnu cela publiquement », a-t-elle fait observer.
La baronne Tonge a dit devant la Chambre des Lords que le comportement d’Israël à l’encontre des Palestiniens continue à bénéficier d’une totale impunité, sans doute à cause de la « culpabilité de l’Holocauste » et/ou du « pouvoir du lobby pro-israélien » au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Commentant deux conflits non résolus dans le monde musulman, Mme Tonge a dit qu’il est regrettable, pour nous tous, que des problèmes tels ceux du Cachemire et de la Palestine continuent à nous aliéner les musulmans dans le monde entier.
Elle a aussi attaqué le gouvernement britannique de coalition sur sa politique hostile à l’Iran et sur ses relations extrêmement étroites avec Israël.
Elle a notamment déclaré que « des cyniques pourraient penser que la Grande-Bretagne est en état d’alerte, prête à aider Israël à attaquer militairement l’Iran ».
« Pourquoi laissons-nous perdurer cette situation ? Est-ce à cause de la culpabilité à propos de l’Holocauste ? Nous devons nous sentir coupables ; certes, nous le devrions. Est-ce la puissance du lobby pro-israélien, dans notre pays et aux Etats-Unis ?
« Ou bien est-ce le besoin, peut-être, d’avoir un porte-avions appelé Israël au Moyen-Orient, à partir duquel nous pouvons lancer des attaques contre des pays comme l’Iran ? Un cynique pourrait penser que c’est la raison pour laquelle nous pourrions avantageusement nous débarrasser du HMS Ark Royal et des avions de combat Harrier (dans le cadre des restrictions budgétaires britanniques qui frappent y compris la défense), dès lors que nous disposons déjà d’un « Ark Royal » situé dans une position stratégique, armé jusqu’aux dents et prêt à livrer combat, à conditions que nous ne critiquions pas Israël », a-t-elle conclu.
Traduction : Marcel Charbonnier 

Des scorpions, des colons, des soldats et des sources

Vallée du Jourdain - 19-11-2010

Par Mazin Qumsiyeh 
Nous avons passé deux jours dans la région d’Auja, au nord de Jéricho, dans la Vallée du Jourdain, pour une visite de terrain pour enquêter sur ce qui reste des animaux et des plantes dans une des centaines de secteurs directement ravagés par la politique d’occupation israélienne. Notre hôte et guide était Mubarak Zawahar, père de sept enfants, qui vit près de Bethléem mais dont la mère et plusieurs de ses frères vivent dans la Vallée du Jourdain. La famille est considérée comme des Bédouins. Les Bédouins ne sont pas nomades. Avant que leurs vies ne soient limitées et dévastées par l’occupation, ils avaient habituellement deux lieux de séjour (un pour les mois d’hiver et l’autre pour les mois d’été). Ils vivaient de leurs troupeaux de moutons et de chèvres qu’ils laissaient paître librement autour de leurs deux lieux de vie. Ils élevaient aussi des pigeons et des poulets et, parfois, ils avaient quelques cultures.
















Le père de Mubarak a tellement réussi l’élevage qu’à un moment, lui et ses 16 enfants avaient plus de 1.000 têtes de moutons et de chèvres. Ce n’était pas une vie facile et le travail était très dur. Il leur fallait parcourir de nombreux kilomètres chaque jour pour réduire le surpâturage. A passer plus de 12 heures par jour à parcourir des terrains accidentés, les Bédouins finissaient par connaître chaque sentier, oued, arbre, caverne etc. de vastes secteurs. Leur savoir encyclopédique sur leur environnement est stupéfiant. Ils ont des histoires à raconter sur chaque trait de leur paysage, chaque animal et chaque plante. Même en tant que biologiste saisonnier, j’apprends toujours quelque chose de nouveau sur la nature lorsque je sors avec des Bédouins. Ils ont des noms uniques même pour les différentes espèces d’escargots du désert. Ils peuvent vous parler de traitements naturels pour différentes maladies. Tout en étant une vie dure, c’était une vie qui a fonctionné en harmonie avec la nature et les éléments spirituels pendant des milliers d’années. Leur générosité et leur amabilité envers les étrangers sont légendaires. Les différends étaient la plupart du temps résolu par les lois tribales traditionnelles. Les champs n’étaient pas surexploités et la nature restait intacte. L’équilibre était maintenue et la tranquillité prévalait et, comme me le dit Mubarak, au soir d’une journée de travail très dur dans les champs, le meilleur moment, c’était de s’asseoir après le repas, de boire un thé bien sucré à la menthe sauvage, entouré de ses proches, et regarder le ciel constellé d’étoiles.
Cette vie, bien sûr, se termine lentement. La saga de Zawahra n’est qu’un exemple. A cause des colonies juives dans les deux lieux de vie principaux de Zawahra (dans les collines autour de Bethléem et dans la vallée du Jourdain), poursuivre leur mode de vie de Bédouins est devenu impossible. Dans le district de Bethléem, les colonies israéliennes, les zones de sécurité, les bases militaires, etc. contrôlent maintenant la grande majorité des terres riches. Ce qui reste de territoire représente essentiellement les zones palestiniennes, avec peu d’espaces ouverts. Avec moins de 5% de zones ouvertes restant disponibles dans le district de Bethléem pour les pâturages, l’impact a été dévastateur :
1) baisse significative du nombre d’animaux (même si la population humaine a plus que triplé au cours des 45 dernières années), et
2) le surpâturage forcé sur les quelques pans de terre qui restent a eu un effet écologique catastrophique. Il est triste de comparer la biodiversité dans la région de Bethléem aujourd’hui par rapport à ce que j’ai vu il y a 40 ans. De nombreuses espèces ont disparu dans les collines de Bethléem (tant les plantes que les animaux). Certaines zones sont tellement arides que les seuls êtres vivants que j’y ai vus l’été dernier et ces mois d’automne sont des humains, des chèvres (plus résistantes que les moutons) et des mouches. Il y a 40 ans, dans certains secteurs, j’aurais pu vous montrer au moins 40 espèces en l’espace de 2 heures.
Le deuxième domaine des Zawaha se trouve dans la Vallée du Jourdain, à quelques kilomètres au nord de Jéricho, dans la région de Wadi Auja. Cette vallée avait, jusqu’à il y a quelques années, une ressource en eau constante estimée à 9 millions de m3, venant des collines près de Ramallah et coulant dans la Vallée du Jourdain pour alimenter le fleuve Jourdain. Elle faisait une belle oasis qui attirait des milliers de visiteurs toute l’année pour leurs loisirs. En aval, l’agriculture était florissante. Des fermes étaient installées et le village tranquille de Auja, avec ses 7.000 habitants, dont des agriculteurs chrétiens et musulmans et des Bédouins était prospère. Mon copain de classe Imad Mukarkar m’a emmené dans la ferme de sa famille lorsque nous étions au lycée, il y a plus de 35 ans, et je me souviens très distinctement d’agrumes en abondance, de bananes, de légumes de toutes sortes.
Mardi soir, alors que nous avions tendu des filets pour attraper des chauves-souris, nous avons discuté avec son frère Khalid, qui lutte pour la survie de la ferme familiale. Il a expliqué comment même l’eau du puits diminue, en qualité comme en quantité, pendant que les colons voisins ont une fourniture en eau illimitée pour faire pousser du blé et même des pastèques. Lentement, le mode de vie des Palestiniens se délite au profit de celui des colons juifs. Ces colons à la recherche de réalisations politiques à court terme n’ont aucune idée des conséquences à long terme de leur politique.

Wadi Auja, il y a une dizaine d'année
Le vol de l’eau par des conduites dans les collines pour approvisionner les communautés coloniales juives ont asséché le flot naturel de l’eau dans Wadi Auja. L’oasis n’est plus une oasis. Aujourd’hui, la vallée n’a de l’eau que pendant la brève saison des pluies (au mieux deux mois par an) alors que jusqu’à la fin des années 1990, elle avait de l’eau toute l’année. La crise de l’eau est si désespérée que l’eau de pluie sera collectée via un barrage, ajoutant aux changements créés par le vol de l’eau par Israël. La désertification (déjà un problème à cause du réchauffement de la planète) s’est donc accélérée. La faune et la flore de la vallée, riches autrefois, sont dévastées. Nous avons réussi à trouver trois espèces de scorpions, deux espèces de chauves-souris, des souris épineuses, cinq espèces d’oiseaux, deux lézards, un renard du désert et des arbres et des arbustes du désert. A un moment, nous avons été interrompus par une patrouille militaire israélienne qui voulait savoir ce que nous faisions, et que nos scorpions ont rendu perplexe. Un soldat a dit qu’ils en tuent beaucoup. Je n’ai pas voulu me disputer avec eux, mais j’ai pensé que les scorpions sont vraiment beaucoup plus gentils que certaines personnes, car ils ne tuent que pour se nourrir ou pour se défendre.
En comparant le travail de terrain aujourd’hui et il y a trente ans, nous constatons des différences dramatiques. Par exemple, je me souviens parfaitement qu’on pouvait voir, en une seule matinée, plus de 20 espèces d’oiseaux et que maintenant, il n’y a plus de grenouilles, un indicateur environnemental important, alors qu’il y en avait tant. La perte de la biodiversité signifie une perte de moyens de subsistance pour les Palestiniens indigènes qui vivent dans cette région. La famille Zawahra, qui avait des centaines de brebis et des centaines de chèvres n’a maintenant que quelques bêtes et lutte pour trouver des petits boulots pour gagner sa vie. Et des agriculteurs comme Khalid Mukarker, qui avait une production agricole abondante, ont vu leurs coûts quadrupler et leurs revenus décliner. Les animaux et les plantes perdus sont irremplaçables.
La qualité de l’eau et de l’air s’est détériorée année après année, rendant impossible de continuer à vivre ici, même pour les colons. La vision politique à court terme des sionistes l’emporte une fois de plus sur la planification à long terme. Le coût du colonialisme, en termes économiques et écologiques, est très lourd. Des études urgentes et de la documentation sont nécessaires pour des secteurs comme Al-Auja, et il faut accroître l’activisme pour mettre fin à cette occupation coloniale aussi vite que possible. Le temps n’est pas de notre côté (humain). Très bientôt, les dommages causés à l’environnement rendront la vie impossible pour nous tous (juifs, chrétiens, musulmans, autres animaux et plantes) sur cette terre (non) sainte.
Merci à Mubarak, à sa famille, à sa femme, à mon étudiant Michael et à son frère Majd qui ont aidé à réaliser ce voyage.
Pour des détails sur ce qui se passe à Al-Auja et des cartes, voir le rapport du Applied Research Institute - Jerusalem 
Traduction : MR pour ISM 

"Israël" craint l'effondrement de l'Autorité palestinienne

18/11/2010 
De hauts responsables militaires et de renseignements israéliens ont mis en garde contre l’effondrement de l’autorité palestinienne en cas d’échec du processus de paix. C’est ce qu’a révélé le quotidien israélien Jérusalem Post.
Selon un haut responsable militaire sioniste en Cisjordanie occupée, « il y a une occasion très courte pour la paix, avant que l’accalmie qui règne en Cisjordanie ne prenne fin. S’exprimant sous couvert de l’anonymat, ce commandant a prévu une période de tension de six à neuf mois.
Auparavant, le chef du Shin Bet Youval Diskin avait indiqué que l’infrastructure sécuritaire palestinienne pourrait s’effondrer en cinq minutes si la direction palestinienne tombe à cause de l’échec des négociations. 

Gel de la colonisation : Israël espère un accord avec Washington « d’ici peu »

19/11/2010
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu espère recevoir « d'ici peu » une confirmation écrite des engagements pris par les États-Unis en échange de l'acceptation par Israël d'un nouveau gel de trois mois de la colonisation, a indiqué mercredi son bureau. M. Netanyahu a en outre lui-même affirmé hier soir qu'il poursuivait des « contacts intensifs avec l'administration américaine » pour « finaliser des ententes » qui permettront de relancer le processus de paix avec les Palestiniens.
 Lors d'un entretien marathon, le 11 novembre, avec la secrétaire d'État Hillary Clinton, M. Netanyahu avait accepté d'envisager un nouveau moratoire de 90 jours sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie contre une généreuse enveloppe de mesures de soutien sécuritaires et diplomatiques. Mais il a refusé de soumettre cette proposition au vote de son cabinet de sécurité, qui regroupe les 15 principaux ministres, tant qu'il n'aurait pas reçu une confirmation écrite des engagements américains. « Si le document américain reflète ces grandes lignes, ce sera un excellent accord pour Israël et le Premier ministre pressera avec détermination son gouvernement de l'accepter », écrit le bureau du Premier ministre. Le communiqué réaffirme en outre la position d'Israël selon laquelle la construction continuera à Jérusalem, contrairement à ce que réclament les Palestiniens. Toutefois, le plan américain, destiné à relancer les discussions de paix, divise la coalition gouvernementale israélienne et même le Likoud, le parti de M. Netanyahu.
Côté palestinien, on attend aussi une réponse américaine. Mercredi, un émissaire américain, David Hale, a fait part au président palestinien Mahmoud Abbas, pour la première fois officiellement, d'une série d'idées et de propositions américaines pour relancer le processus de paix. « Il n'y a pas d'accord pour le moment, mais les consultations palestino-américaines se poursuivent. Nous sommes encore dans l'attente de la position officielle américaine finale sur ce à quoi ils sont parvenus avec la partie israélienne », a déclaré à l'AFP le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina.
Par ailleurs, Israël est en discussions avec les États-Unis pour acquérir vingt avions de chasse Lockheed Martin Corp F-35 supplémentaires, a déclaré le chef d'état-major des forces israéliennes de défense, le général Gabi Ashkenazi. Cette flotte viendrait s'ajouter à la vingtaine de chasseurs dont la vente a été conclue le mois dernier et qui seront livrés entre 2015 et 2017. Certains médias ont lié ce nouveau contrat d'équipement militaire à l'éventuel nouveau moratoire sur les constructions dans les colonies.
Enfin, deux obus de mortier tirés de la bande de Gaza se sont abattus hier dans le sud d'Israël sans faire ni victime ni dégât, a indiqué une porte-parole militaire israélienne. L'armée israélienne lance des raids contre les auteurs présumés de ces tirs, ainsi que contre des activistes palestiniens présumés radicaux, comme Islam Yassine, un responsable du groupe salafiste Armée de l'islam tué mercredi avec son frère par un raid aérien israélien dans la ville de Gaza. 

Le retrait israélien projeté de Ghajar-Nord s’annonce lourd de conséquences pour le Liban

19/11/2010
Le gouvernement israélien a approuvé mercredi le retrait de ses troupes de la partie nord du village divisé de Ghajar, à la frontière libanaise, pour en remettre le contrôle à la Finul, a indiqué une source officielle israélienne sans préciser de date.
« La commission ministérielle pour les questions sécuritaires a décidé mercredi d'accepter le principe d'une proposition de l'ONU et du commandant de la Finul qui prévoit le retrait des forces israéliennes de la partie nord du village de Ghajar et leur redéploiement au sud de la ligne bleue », a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« Elle a chargé le ministère des Affaires étrangères de finaliser les arrangements provisoires conclus avec l'ONU et le commandant de la Finul, le général Alberto Asarta, pour avancer le dossier aussi vite que possible en préservant la sécurité des citoyens d'Israël et le quotidien des habitants du village », selon le communiqué.
Un porte-parole de la Finul a confirmé à l'AFP à Beyrouth que le général Asarta avait été personnellement informé de la décision par le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères.
« Nous attendons une notification officielle pour obtenir plus de détails. Il est également important d'avoir une date de retrait israélien de la zone », a souligné le porte-parole, Neeraj Singh.
« La conclusion de ces discussions sera présentée à l'approbation de la commission ministérielle pour les questions sécuritaires avant d'être appliquée », souligne le communiqué israélien. « Israël applique ainsi ses engagements pris dans la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU », selon le texte.

« Nous n'avons rien à voir avec le Liban »
Les habitants de Ghajar, des alaouites syriens, avaient obtenu à leur demande la nationalité israélienne et conservé également la nationalité syrienne. Ils ont exprimé à plusieurs reprises leur refus d'une partition du village.
Ils ont réagi à la décision israélienne en appelant par haut-parleurs à une manifestation dans le village contre le retrait, selon un correspondant de l'AFP.
« Nous n'avons rien à voir avec le Liban, dont nous sommes séparés par une frontière naturelle, la rivière Wazzani », a affirmé à la radio militaire israélienne le porte-parole de la mairie de Ghajar, Nagib Khatib, s'élevant contre ce retrait israélien « qui va couper les familles en deux ».
« Il est impossible que la Finul puisse contrôler la situation, et on ne peut pas exiger des habitants ou des enfants du secteur nord qu'ils soient soumis au contrôle des Casques Bleus pour se rendre à l'école, dans les dispensaires, le centre sportif et les institutions du village, tous situés dans la partie sud », a-t-il souligné.
Cette situation a fait l'objet hier d'un article du Guardian britannique, qui a mis en garde contre l'édification d'un nouveau « mur de Berlin » à Ghajar.
Lorsque le retrait aura lieu, « il n'y aura plus de troupes, ni de police ni de forces de sécurité israéliennes dans la partie nord du village puisque la Finul a déclaré la zone sous autorité libanaise en matière de sécurité », a expliqué à l'AFP le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor.
De fait, le problème que les autorités libanaises devront régler en priorité est le sort qui sera réservé aux habitants de la partie nord du village, dans la mesure où le Liban ne peut tolérer la présence sur son territoire de citoyens israéliens.
Les réactions
À Beyrouth, en l'absence d'une réaction gouvernementale officielle, le ministre de l'Information, Tarek Mitri, a déclaré à la LBCI que le Liban commenterait la décision israélienne dès réception d'une notification officielle, ce qui n'est pas encore le cas.
Toutefois, prenant les devants, le président de la Chambre, Nabih Berry, a publié un communiqué réservant un accueil mitigé à l'annonce israélienne. « En attendant de parvenir à une position libanaise unifiée sur la manière d'envisager la portée, les dessous et le timing de cette décision, nous continuerons à réaffirmer que la résistance est une nécessité nationale et panarabe pour faire face à l'agressivité d'Israël », déclare M. Berry.
Plus négatif, le chef du CPL, le général Michel Aoun, a estimé pour sa part que l'État hébreu traite les Libanais « comme de petits enfants ». « Ils nous jettent une poupée », a-t-il déclaré à l'Association de la presse diplomatique française à Paris.
Saluant la décision israélienne, la France a demandé que ce retrait s'effectue le plus tôt possible. « Cette décision va dans le sens d'une application des obligations de la résolution 1701 et du respect de l'intégrité territoriale du Liban », a rappelé la porte-parole adjointe du ministère français des Affaires étrangères, Christine Fages.
« Nous espérons que ce retrait interviendra effectivement dans les meilleurs délais », a-t-elle ajouté lors d'un point presse régulier.
À New York, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué lui aussi « la décision de principe » israélienne.
Washington a également fait part de sa satisfaction. « Les États-Unis saluent l'annonce (...) et invitent Israël et l'ONU à régler rapidement les détails techniques permettant de mettre en œuvre cette proposition », a déclaré dans un communiqué Philip Crowley, le porte-parole du département d'État.
L'objectif, souligne le communiqué, est de « protéger les droits des civils concernés » et, au-delà, de poursuivre la mise en œuvre de la résolution 1701.

Immuniser les criminels de guerre sionistes, le parlement britannique s’y oppose

Jeudi, 18 Novembre 2010 22:46 
IRIB- Le Chef de la diplomatie britannique, William Hague, a, récemment, affirmé que Londres allait amender une loi permettant de poursuivre, sur son sol, des étrangers, pour crimes de guerre, lors d'une visite, dans les territoires occupés de la Palestine. Mais M. Hague peut encore attendre. Une lettre signée par 102 députés britanniques réaffirme l’attachement de ces derniers à la législation de leur pays, selon laquelle, un juge peut délivrer un mandat d'arrêt contre une personnalité étrangère en visite au Royaume-Uni, à la demande d'un plaignant, s'il estime qu'elle a pu participer à des crimes de guerre ou contre l'humanité. Les criminels de guerre sionistes voulant se rendre en Grande Bretagne ont, déjà, rencontré des problèmes similaires avec les «lois de compétence universelle», adoptées, notamment, par la Belgique et l'Espagne. 65 députés travaillistes, 30 députés libéraux-démocrates et un député du Labour ont signé, entre autres, cette missive.
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Le retrait sioniste de Ghajar

Jeudi, 18 Novembre 2010 22:30
IRIB- Drôle de coïncidence : alors que le verdict préliminaire du Tribunal Spécial pour Le Liban (TSL) risque de tomber d’un jour à l’autre, Israël annonce «avec fracas» avoir l’intention de se retirer de la partie nord du village libanais de Ghajar, pour en remettre le contrôle à la force intérimaire de l’ONU, la FINUL. Le geste aurait pu susciter la sympathie des Libanais, et, encore plus, celle de la rue arabe, si ce n’était cet espèce d’opportunisme politique, cette forme d’inlassable pêche en eaux troubles, à laquelle, les Sionistes nous ont si bien habitués, car qu’est-ce qui motive Israël à renoncer à cette bourgade stratégique, arrachée, par deux fois, une première, en 1967, et une seconde, en 2006, du giron syro-libanais, si ce n’est cette volonté maligne de faire davantage de vagues, dans un Liban politique, en proie, en ce moment même, à de terribles tempêtes ? Le litige ghajari ne date pas d’hier, ainsi que le répète Andrea Tenenti, Porte-parole de la FINUL. Cela fait deux ans que les négociateurs des Forces intérimaires tentent de convaincre Tel-Aviv de se conformer aux clauses de la résolution 1.701, de laisser au Liban ce qui est au Liban, et d’évacuer leurs troupes, non seulement, de ce village, mais aussi, des hauteurs de Kafar Chouba, des champs de Chebaa, mais, en vain. Il aura fallu toute cette mascarade du TSL, tout ce fricotage de basse gamme, toutes ces allégations émises contre la Résistance, pour qu’Israël juge le moment opportun au retournement de veste. Non pas qu’il soit devenu, soudain, et par miracle, le partisan de la paix, capable de reconnaître à ses voisins leurs droits territoriaux, mais parce que ce retrait au timing soigneusement calculé donne du poids au «faux argument» de ceux des politiciens libanais, qui n’ont pas honte de dire, mezza-voce ou à haute voix, avoir plus «confiance en Israël que dans le Hezbollah» ; ceux qui doutent ou font semblant de douter de l’intégrité d’une «Résistance», sans laquelle, le Liban ne serait, à l’heure qu’il est, qu’une «réplique» de la Palestine occupée. A ceux-là, le Général Ashkenazi, chef d’état-major sioniste, a, récemment, tendu la perche, quand il a souligné, dixit, «une menace réelle de coup d'État du Hezbollah, pour prendre le pouvoir au Liban». Mais faut-il en rire ou en pleurer ? A notre sens, les deux à la fois, si jamais le ridicule oracle d’Ashkenazi trouvait un quelconque écho favorable au Liban.
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L’occupation sioniste décide de se retirer de la partie nord du village libanais de Ghajar

[ 18/11/2010 - 12:10 ] 
Al-Qods occupée – CPI
Le gouvernement de l’occupation a approuvé mercredi 17 septembre un plan visant à retirer ses troupes de la partie nord du village de Ghajar sur la frontière libanaise, et de la remettre à la Force de maintien de la paix des Nations Unies, comme l’ont indiqué les responsables sionistes.
Le Secrétaire du cabinet de sécurité sioniste, Zavi Hauser, a déclaré dans un communiqué que « le conseil de sécurité des ministres a décidé aujourd’hui d’approuver la proposition présentée par les Nations Unies et la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) pour le retrait de Tsahal de la partie nord de Ghajar ». 
Selon la décision, l’entité retirera ses troupes de la partie nord de cette ville, mais sans préciser la date de ce retrait.
Selon le communiqué, les forces des Nations Unies au Liban déployées le long de la frontière entre le Liban et la Palestine occupée « prendra le relais des forces israéliennes qui leur laisseront le contrôle sécuritaire de la partie nord de la ville ».

Ghajar: Les habitants protestent contre la prévision sioniste de prolonger leur tragédie

[ 18/11/2010 - 09:37 ]
Ghajar
Les habitants du village de Ghajar ont exprimé leur inquiétude envers le projet de l’ennemi occupant israélien à diviser leurs familles en deux parties syro-libanaises, suite de l’annonce du gouvernement de l’occupation israélienne qui a approuvé, mercredi 17 novembre, le retrait de ses troupes armées de la partie nord du village, pour en remettre le contrôle à la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul).

Un communiqué du bureau du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu a révélé que la commission ministérielle pour les questions sécuritaires a décidé mercredi d'accepter le principe d'une proposition de l'ONU et du commandant de la Finul prévoyant le retrait des forces armées israéliennes de la partie nord du village de Ghajar afin d’être  redéployées au sud de la ligne bleue.
Le communiqué a indiqué que cette commission chargé le ministère des affaires étrangères le général Alberto Asarta, d’activer les procédures finales pour un retrait ultérieur, après des arrangements provisoires conclus avec l’ONU  le commandant de la Finul, à cet égard.
Suite à cette annonce sioniste, un leader du village Ghajar (côté libanais) a souligné que le village est d’intégrité syrienne et qu’il y habite depuis plus de 40 ans et gérait les affaires de ces habitants que l’occupation l’avait conquis après la guerre de 1967 et le divisant en deux côtés, syrien et libanais.
« On refuse que notre village sera encore soumis aux agendas criminels et que nos familles continuent à souffrir en prolongeant leur division et leur tragédie afin que certaines soient au nord et d’autres au sud », a ainsi contesté, aujourd’hui, ce leader du village de Ghajar lors d’une déclaration exclusive à la chaîne d’Al Jazeera en langage arabe.
Notons que le retrait unilatéral de l’occupation israélienne du sud de Liban en 2000, a conduit à une ligne bleue placée par l’ONU et divisant le village de Ghajar avec un tiers qui fait partie du Liban et les deux autres dans le Golan syrien dominé par l’occupation israélienne dès 1967.
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Zahar désavoue les allégations de tentative d'assassiner le gouverneur de Naplouse

[ 18/11/2010 - 10:18 ]
Gaza - CPI
Le Dr Mahmoud al-Zahar, membre du Bureau politique du Hamas a désavoué les allégations des milices de l’ex-président Mahmoud Abbas qui ont accusé  le Hamas d’avoir préparé ou planifié une tentative pour assassiner  le gouverneur de la ville de Naplouse en Cisjordanie.
«Les opérations d’assassinat ne font plus partie de la politique du Hamas, qui n'a pas adopté cette logique, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie", a contredit Al-Zahar les accusations des milices de l’autorité, dans des déclarations à Al-Jazeera, publiées mercredi 17/11, tout en  soulignant que l’arme du Hamas ne vise que l’ennemi occupant israélien.
 Al Zahar a ainsi indiqué  que ces nouvelles sont pour tenter de justifier la fuite de Fatah de la  réconciliation nationale et particulièrement pour justifier de nouveau les agression contre les partisans et alliés du Hamas en Cisjordanie, qui souffrent énormément des pratiques oppressives et crimes des services de l’autorité et  ceux de sécurité de l’occupation sioniste.
Notons que Le gouverneur de Naplouse, le major-général, Gabriel Bakri a prétendu qu’il y avait un plan, préparé par une cellule du Hamas, pour lui assassiner.

Les colons extrémistes effectuent des visites provocatrices dans les montagnes de Cisjordanie

[ 18/11/2010 - 10:40 ]
Ramallah - CPI
Des agriculteurs palestiniens de différentes parties de la Cisjordanie occupée ont affirmé que des groupes de colons extrémistes sionistes effectuent des visites de provocation dans les montagnes et les collines de la Cisjordanie.
Des témoins ont rapporté que les colons extrémistes ce déplacent en toute liberté dans les régions susmentionnées "régions C", sous le contrôle de l’autorité palestinienne selon l’accord d'Oslo.
Des témoins ont déclaré que ces colons se promènent en groupes et en plusieurs dizaines dans les « régions C », où ils font des rites talmudique, en faisant valoir qu’elles sont à leur propriété, et que des colonies y seront construites bientôt.
Des sources locales ont déclaré que les milices d'Abbas ne peut pas intervenir dans les activités des colons extrémistes, ni de les remettre à la l’occupation, car réellement la zone "C" n’est pas soumis à l'autorité, mais sous domination sioniste.

Dubaïgate : Khalfan nie toute réunion avec un tel responsable sioniste à Doha

[ 18/11/2010 - 11:29 ]
Dubaï - CPI
Le lieutenant général, Dahi Khalfan Tamim, commandant général de la police de Dubaï a nié mercredi 17/11,  les informations publiées par un journal hébreu pour une réunion avec un responsable sécuritaire sioniste lors de la conférence de l'Assemblée générale d'Interpol récemment dans la capitale du Qatar (Doha).
Khalfan a nié complètement dans une déclaration à l'AFP  les nouvelles publiées dans la presse hébreu. « Je n’ai pas originairement assisté  à la conférence tenue à Doha », a souligné Khalfan.
Le journal israélien « Yedioth Ahronoth » a rapporté lundi que le chef  des services d’enquête et renseignements de la police israélienne,  « Yoav Saigalovic » qui était au Qatar la semaine dernière pour participer à l'Assemblée générale d'Interpol, a rencontré "par hasard" le chef de la police de Dubaï Khalfan Dahi.
Une source de sécurité a dit au journal qui n’a pas voulu dévoiler son identité : « Après leur rencontre, se serrèrent la main et échangèrent des salutations", ajoutant que la réunion avait eu lieu dans une atmosphère de confort, sans l'apparition d'une tension en dépit de la différence entre les deux pays.
À la fin de Septembre dernier,  Khalfan, le chef de la police de Dubaï, a déclaré qu’il avait reçu des menaces du Mossad après avoir révélé les détails de l'assassinat du dirigeant du Hamas Mahmoud al, perpétré par le Mossad, le 20 Janvier 2010, dans un hôtel à Dubaï.
Khalfan a déclaré au journal émirati « Al Ittihad »  l'Union qu'il avait reçu (après quelques jours de la révélation des détails du crime appuyé par des photographies et affirmant la culpabilité du Mossad) un message lui menaçant :"Protège ton dos, si tu as pu laisser ta langue bien déliée"

L’entité propose au Caire un accord d’échange pour la libération d’un espion sioniste

[ 18/11/2010 - 13:52 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le gouvernement de l’occupation a proposé à l’Egypte un « accord d’échange » pour libérer l’espion Awda Tourabin, en contrepartie de libération de plusieurs détenus égyptiens par l’entité sioniste, sans préciser leur nombre exact.
Ces déclarations ont été tenues mardi dernier, selon des sources médiatiques hébreux, au cours d’une réunion tenue par le vice-ministre du développement du Néguev et d’al-Khalil dans le gouvernement sioniste, Ayoub Qara, avec le consul égyptien à Elat, Walid al-Sharif.
Les sources ont déclaré que la réunion a abordé la question de l’espion sioniste Awda Tourabin emprisonné en Egypte depuis onze années, après avoir été reconnu coupable d’espionnage sur l’Egypte au profit des services de renseignement sionistes. Le vice-ministre Qara a proposé au consul égyptien l’idée de libération de plusieurs citoyens égyptiens détenus par l’occupation, en échange de la libération de Tourabin, ce que le consul a promis de transmettre aux responsables du gouvernement égyptien.

L’entité prévoit de démolir des centaines de maisons à al-Qods occupée

[ 18/11/2010 - 12:54 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le journal hébreu Haaretz a révélé un projet sioniste de démolition de centaines de maisons palestiniennes dans la ville d’al-Qods occupée, dans le cadre des efforts de l’occupation de faire déplacer les citoyens palestiniens de la ville sainte.
Le journal a précisé que le procureur général sioniste a suggéré à la municipalité d’al-Qods de démolir des centaines de maisons palestiniennes dans la ville sainte, et de fermer une partie de l’avant-poste colonial « Beit Yonatan », dans le quartier Batn al-Hawa dans la ville de Selwan au sud de la mosquée al-Aqsa. La fermeture sera brève, comme une sorte d’illusion qu’il existe une prétendue « réciprocité ».
Le journal Haaretz a mis en première page de son site internet, jeudi 18 novembre, le texte de la lettre envoyée par le procureur général à cet égard.
Des sources locales ont affirmé que la lettre du procureur général comprenait une fermeture partielle et temporaire de l’avant-poste colonial afin d’éviter les réactions internationales, et faire croire que ce n’est qu’une question juridique, sans importance du lieu.

La campagne "Sentiment et contact", image d’un tissu social palestinien bien fort

[ 18/11/2010 - 22:18 ]
Gaza – CPI
Le mouvement de la résistance islamique Hamas a lancé la campagne "Sentiment et contact", une campagne pour un contact continu avec toutes les tranches du peuple palestinien de la bande de Gaza.
Ibrahim Salah, un des chefs du Hamas et superviseur de la campagne, a dit que la campagne commencera par des visites données à quelques 300 mille maisons, dans la bande de Gaza, durant les dix jours du mois de l’hégire de dhol-hidja. Les visites viseront à resserrer les rangs palestiniens et à voir de près les soucis des familles palestiniennes.
Les martyrs et les captifs
Les visites seront surtout destinées aux maisons des martyrs et des captifs appartenant à toutes les factions palestiniennes dont le mouvement du Fatah et du Djihad Islamique. La campagne vise aussi à exposer la cause des captifs sur la scène internationale afin de les libérer.
Mohammed Faraj Al-Ghol, ministre palestinien de la justice, dans la bande de Gaza, a dit que le peuple palestinien ne sera tranquille s’il ne voit pas ses captifs libérés.
Dr. Ossama Al-Mazini, personnalité du Hamas, et Dr. Marwan Abou Ras ont participé à la visite des martyrs Hossein Abou Ajwa, Sohaïl Al-Ghassin, Mohammed Halas, ainsi que des captifs Rouhi Mochtahi et Achraf Al-Baalouji. La cause des captifs reste en tête des priorités du mouvement du Hamas, ont-ils dit.
Et dans la région du Centre, une délégation de haut niveau a rendu visite à la famille d’Ayman, membre des brigades d’Al-Qassam enfermé dans les prisons égyptiennes depuis trois ans, sans jugement. Ismaël Al-Dirawi, membre de la campagne "Sentiment et contact", a exhorté le gouvernement égyptien à le libérer : sa détention vient à l’encontre du rôle historique et national de l’Egypte, un pays frère.
La maison d’Al-Chiqaqi
Dans ce contexte, le mouvement du Hamas dans le département de Rafah a déclaré le lancement de la campagne "Sentiment et contact" de la maison du martyr Dr. Fathi Al-Chaqaqi, ancien secrétaire du mouvement du Djihad Islamique en Palestine.
L’ingénieur Issa Al-Nachar, personnalité du Hamas, dit que son mouvement a choisi la maison d’Al-Chiqaqi pour le départ de la campagne afin de montrer la forte relation qui lie les deux mouvements.
Une délégation du mouvement du Hamas a visité la maison d’Ahmed Al-Modallal, un chef du mouvement du Djihad Islamique, pour voir la famille du chef captif Abdou Al-Rahman Al-Qiq.
Et le mouvement du Fatah
La division politique n’a pu empêcher le mouvement du Hamas de rendre visite aux familles des chefs, martyrs et captifs du mouvement du Fatah, dans la bande de Gaza. Fathi Hamas, ministre de l’intérieur et de la sécurité nationale, a rendu visite à la famille des frères martyrs Hassein et Moussa Abou Al-Hay Darwich, ainsi qu’à la famille du martyr Mohammed Abou Halil. Tous les trois font partie des brigades des martyrs d’Al-Aqsa, tombés en martyre face à une invasion sioniste du camp de Djébalia, en 2004.
Les familles se sont senties honorées par ces visites qui reflètent l’union nationale palestinienne. Le père des martyrs Darwich a chaleureusement salué l’acte. Et le ministre de l’intérieur a salué le bon accueil, en espérant arriver à un accord mettant fin à cette division qui déchire le corps palestinien et qui l’affaiblit face à l’arrogance israélienne.
Plusieurs responsables du Hamas et ministres du gouvernement palestinien ont également rendu visite à la famille de Nafith Haraz, 55 ans, un ancien captif appartenant au mouvement du Fatah. Cela fait plus de vingt-six ans qu’il survit derrière les barreaux de l’occupation israélienne. Ils ont aussi rendu visite à la famille de Fawad Al-Chiwiki, 70 ans, conseiller du président défunt Yasser Arafat.
Pour ce qui est de la visite donnée à la maison du martyr Jamal Abdou Al-Razzaq, un chef des brigades des martyrs d’Al-Aqsa, sa mère a beaucoup apprécié le geste.
Un peuple uni
Pour sa part, Dr. Ossama Al-Mazini, un chef du mouvement du Hamas, a dit : « Tous les membres du peuple palestinien, quelles que soient leurs tendances politiques, sont nos frères ; et nous travaillons dans leurs intérêts. Nos cœurs sont ouverts à eux, tous ».
« Le peuple palestinien reste sur sa terre, il reste attaché à ses principes, a-t-il ajouté. Le mouvement du Hamas pense à toutes les tranches du peuple palestinien et non pas seulement aux membres du mouvement. »
Enfin, Al-Mazini remarque que la campagne reçoit un accueil très positif de tous les membres du peuple palestinien ; il a appelé toutes les factions palestiniennes à en faire de même afin de répandre l’amour et la tolérance entre les Palestiniens, tous les Palestiniens.

Une galerie-photos de 200 criminels de guerre israéliens

Publié le 18-11-2010

Une galerie-photos de quelque 200 militaires israéliens, accusés d’avoir participé activement au massacre des habitants de la bande de Gaza en décembre 2008 – janvier 2009, est affichée depuis mercredi sur internet.
Les promoteurs de l’initiative, relayée jeudi matin par l’édition en ligne du quotidien Yediot Aharonot, indiquent qu’ils se sont procuré les données de ces femmes et de ces hommes d’une source anonyme probablement située dans l’appareil militaire lui-même.
La liste est consultable à l’adresse (en cliquant sur la flèche du bas pour faire défiler les "références") :
(Note : à 17h00 jeudi, le fichier avait cessé d’être accessible, apparemment sur initiative de l’hébergeur, une société britannique, selon le quotidien Yediot Aharonot)
Elle donne, pour chacune des personnes visées, le nom, le prénom, l’unité militaire concernée, le grade, le matricule, la date de naissance, et, dans la majorité des cas, l’adresse ainsi qu’une photographie, en tenue civile ou militaire.
Tous ces soldats et toutes ces soldates ont exercé un commandement dans l’opération dite « Plomb Durci », qui a tué plus de 1.400 Palestiniens de la bande de Gaza, dont des centaines de femmes, d’enfants, et de personnes âgées, affirment les auteurs du site.
C’est pourquoi on y trouve, à côté d’une brochette de colonels et généraux connus, tel le chef d’Etat Major Gabi Ashkenazi, des officiers de rang inférieur, ainsi que des sous-officiers, avec ou sans kippa, jusqu’au grade de sergent.
Invitant le public à disséminer largement l’information, les auteurs du site espèrent que toutes ces personnes auront un jour à rendre compte de leurs actes, non seulement sur internet, mais dans le monde réel également.
CAPJPO-EuroPalestine

Netanyahou : la construction à Jérusalem Est se poursuivra pendant le gel

Publié le 18-11-2010

Obscènes "négociations", obscène Obama, obscène Mahmoud Abbas, le fameux gel de 3 mois concernant de nouvelles constructions illégales dans les territoires palestiniens occupés, et en échange desquels Obama va livrer des armes supplémentaires à Israël, ne comprend même pas Jérusalem Est !
"Le cabinet du Premier ministre a déclaré dans un communiqué que l’accord, afin de continuer le gel de la construction, ne comprend pas Jérusalem. ’’Sur cette question, Jérusalem est hors de discussion. La position israélienne est claire, la construction à Jérusalem se poursuivra sans discontinuer," rapporte le site sioniste Guysen news.
A Jérusalem, le procureur général de l’Etat d’Israël a ordonné à la municipalité de Jérusalem Est et à la police de procéder à des évacuations de terrains illégalement occupés près de Silwan, dans la partie orientale de la ville, se vante-t-on de même source.
Pendant ce temps, Israël revendique des assassinats dans la bande de Gaza de "terroristes impliqués dans un projet d’enlèvement d’Israéliens dans le Sinaï". Et pour ne pas être en reste, l’Autorité Palestinienne a arrêté un membre du Hamas, "qui prévoyait d’attaquer Israël".
Bonnes négociations !
CAPJPO-EuroPalestine