mercredi 23 juin 2010

Gaza: manifestations des enfants contre le régime sioniste

Mercredi, 23 Juin 2010 10:54 
IRIB - Des dizaines d'enfants palestiniens atteints de cancers ont manifesté, à Gaza, pour demander la levée du blocus de Gaza. Cité par la DPA, les enfants atteints de cancers, qui sont privés de tout accès à l'extérieur de la région bouclée par le régime sioniste, ont manifesté, pour condamner les crimes des Sionistes et demander des médicaments et des équipements médicaux. La guerre de 22 jours, à Gaza, a fait grimper le nombre des enfants atteints de cancers et les risques de leur mort dans les hôpitaux qui manquent d’équipements de chimiothérapie. Rappelons que plus de 250 enfants gazaouis sont atteints de cancers.  

Nabil Chath qualifie de très dangereux le nouveau projet de colonisation à Qods

Mardi, 22 Juin 2010 22:34 
IRIB - Membre du Comité central du Fatah, Nabil Chath, a qualifié de très dangereux le nouveau projet de colonisation israélien, qui prévoit la construction de 600 logements, dans un quartier arabe de la ville de Qods. Le plan de la mairie de Qods prévoit la destruction de 22 habitations palestiniennes construites, sans les autorisations nécessaires, tandis que 66 autres maisons bâties sans permis seraient légalisées, rétroactivement. Ce plan fait partie d'un grand complot, très dangereux, d'ailleurs, du régime sioniste, pour modifier le tissu démographique et géographique de la ville de Qods et d'en enlever l'identité arabe et islamique.  

Lui ou moi ?

Monde Arabe - 22-06-2010

Par Badia Benjelloun 
Ce monde est condamné par plus d’une décennie de crises avouées, climatiques, financières, politiques et idéologiques dont la chimère la plus hideuse fut l’élaboration de la théorie du « choc des civilisations » diffusée par une propagande grossière à la mesure de l’indigence intellectuelle des élites occidentales chargées de justifier les expédients d’un capitalisme guerrier à l’agonie. Il est parturient, et la mise au monde d’un autre monde s’effectue à la vitesse de la conscience qu’on en a et dans le sens que nous lui imprimons. Les intérêts du complexe militaro-industriel, véritable agent organisateur du pouvoir aux US(a) depuis au moins 1945, avaient accouché de la doctrine débile d’une Guerre Sans Fin au Terrorisme.
« Lui ou moi
Ainsi commence la guerre
Mais elle s’achève par une rencontre embarrassante
Lui Et moi.
»
Mahmoud Darwich
In L’État de siège, Acte Sud, mars 2004, p. 62
Le Prince Turki Ben Abdul Aziz al Saoud aurait mis en garde la famille régnante en Arabie, la sienne, contre un soulèvement populaire ou un coup d’État militaire et l’a encouragée à quitter le pays avant un tel événement qui ne saurait être qu’imminent. Les Ibn Séoud n’ont plus prise sur les préceptes religieux qu’ils avaient mis en place pour asseoir leur pouvoir et l’opposition ne les voit plus que comme un moyen d’interférer dans la vie privée des citoyens et de restreindre leur liberté.
Toujours d’après cette lettre publiée dans la revue Wagze, le prince Turki exhorte la famille royale à s’éclipser rapidement et lui recommande d’aller vivre de ses avoirs en exil en Suisse au Canada ou en Australie. Compter sur les US(a) ou Israël serait se leurrer car aucune de ces deux entités ne survivra à une telle transformation.
Chaque monarchie arabe aurait-elle donc son prince rouge, sa ‘conscience’ susceptible d’alerter qui veut bien l’entendre des évolutions géopolitiques par presse internationale interposée ?
Cette interpellation avait précédé de peu la « fausse » révélation du Times très embarrassante selon laquelle les dirigeants saoudiens assureraient un corridor aérien à l’aviation sioniste qui l’obligerait à une trajectoire bien incurvée en cas d’attaque contre les sites nucléaires iraniens.
Le démenti même rapide apporté à cette allégation, signalement coquin aux copains qu’on peut en dire plus si vous en faites trop, ne peut corriger son effet désastreux dans l’opinion arabe et internationale assurée de la subordination inconditionnelle de la quasi-totalité des gouvernements arabes à leurs alliés donneurs d’ordres.
Une fois la psy-op enclenchée, la rafale des mainstream media continue de décharger son flot de plans d’attaque de rechange. L’emploi de la Géorgie comme base de lancement implique le survol aujourd’hui bien compromis de la Turquie.
Au fond, toutes ces rodomontades de l’Étaticule sont la preuve absolue que sa maladie auto-immune congénitale, fausse conscience nationale basée sur un colonialisme fédérant des émigrés venant de toutes régions du monde autour d’une psychose paranoïaque et érigeant un événement historique traumatique en religion imposée est arrivée à un stade d’évolution avancée.
Enfermés dans la croyance aberrante qu’ils sont les Éternelles Victimes d’un monde hostile et tous occupés à de sordides petites histoires de prévarications et de corruption, les dirigeants israéliens ne perçoivent plus que leur propagande jusques là plus ou moins efficace n’opère plus. Coup sur coup l’agression du Liban en 2006, celle de Gaza fin 2008 début 2009 et enfin l’injustifiable tuerie dans des eaux internationales de civils auxquels est reproché de se défendre avec des couteaux de cuisine ont discrédité irréversiblement la seule démocratie de l’Orient Arabe.
Laquelle démocratie compte près de 50% de ses enfants scolarisés dans des écoles religieuses hassidiques subventionnées par l’État. La situation d’apartheid à la fois très subtile et très efficace imposée aux Palestiniens ‘incarcérés’ dans les Territoires de 1948 a imprégné les esprits au point qu’elle est devenue une norme sociale étendue par les Ashkénazes réputés être les pionniers fondateurs de l’entité aux Sépharades, juifs de deuxième catégorie indignes de leur être mêlés. Démonstration éclatante est faite du racisme anti-’oriental’ de cette colonie européenne ici appliqué à des cibles juives. La plus grosse manifestation d’Israéliens de ces dix dernières années a drainé à Al Qods ce 17 juin 150.000 ultra-orthodoxes qui revendiquent la séparation des écolières ashkénazes de leurs paires sépharades refusant le verdict d’une Cour Suprême qui a ordonné leur mixité dans une école d’une colonie en Cisjordanie (illégale faut-il le rappeler) !
Ce monde est condamné par plus d’une décennie de crises avouées, climatiques, financières, politiques et idéologiques dont la chimère la plus hideuse fut l’élaboration de la théorie du « choc des civilisations » diffusée par une propagande grossière à la mesure de l’indigence intellectuelle des élites occidentales chargées de justifier les expédients d’un capitalisme guerrier à l’agonie. Il est parturient, et la mise au monde d’un autre monde s’effectue à la vitesse de la conscience qu’on en a et dans le sens que nous lui imprimons. Les intérêts du complexe militaro-industriel, véritable agent organisateur du pouvoir aux US(a) depuis au moins 1945, avaient accouché de la doctrine débile d’une Guerre Sans Fin au Terrorisme.
Les Séoud sont invités à quitter l’Arabie qui leur a été indûment remise par les Britanniques au détriment des Hachémites.
Et c’est un siècle qui dit adieu à un temps ancien nourri au lait d’une énergie fossile et pétreuse.
La promesse échangée entre Roosevelt et le Sultan Abd El Aziz un certain février de l’année 1945 sur un bâtiment de l’US Navy au retour de la Conférence de Yalta est en voie de devenir caduque.
Les forages dans les grandes profondeurs marines, rendus nécessaires par la baisse de débit des sites exploités, coûtent bien plus qu’ils ne peuvent en rapporter même pour le capitalisme le plus sauvage, le moins régulé et le moins concerné par les désastres écologiques qu’il commet.
L’émergence sur la scène internationale d’une Turquie il y a peu tenue en respect et condescendance par une Europe étendue à l’Estonie n’ayant jamais pratiqué les dieux de l’Olympe et tardivement le Dieu de la Trinité chrétienne en est un symptôme.
La fragmentation de l’Irak à sa porte fomenté par le colonialisme sioniste qui finance les indépendantistes kurdes depuis bien avant la fin du mandat britannique sur la Palestine l’a contrainte à une révision de sa stratégie pendant que l’embourbement sans issue des US(a) en Irak et en Af-Pak l’a confortée dans sa naturelle propension à s’affirmer comme puissance régionale.
Après tout, il fallait bien faire passer dans les faits diplomatiques une réalité incontournable désormais. Selon le dernier rapport de l’OCDE, le déplacement des richesses vers les pays hors OCDE n’est pas transitoire. Si en 2000, les pays industrialisés représentaient 62% de la production mondiale, en 2010 ils ne fournissent plus que 49% et leur contribution prévisible pour 2030 sera réduite à 39%.
Le machin de l’ONU peut faire pleuvoir des ‘sanctions’ contre l’Iran et l’Union Européenne abonder dans le même sens et faire une surenchère, les échanges internationaux, quand ils s’accroissent, c’est dans le sens Sud-Sud. Par ailleurs, leur application est en pratique quasi-impossible car elle alourdirait considérablement les vérifications bureaucratiques de ce monde qui prétend interdire les frontières aux capitaux et marchandises.
Rassurer la ‘communauté ‘internationale sur les intentions de l’Iran est une platitude élaborée par les officines de communication US-sionistes car tout pays ayant adhéré au Traité de Non Prolifération Nucléaire a le droit d’enrichir de l’uranium selon les articles de ce même traité. L’offre conjointe turque et brésilienne de déplacer l’enrichissement de l’uranium iranien en Turquie n’a pas réussi à briser la mécanique aveugle des sanctions mise en service depuis que Sharon n’a pu obtenir le bombardement de l’Iran.
L’autisme des Occidentaux les a empêchés d’y voir l’ambition nucléaire légitime à la fois du Brésil et de la Turquie qui a compris elle aussi depuis la mésaventure irakienne qu’il lui faut se prémunir contre les folies des bellicistes.
Et franchement, sans la vente de quelques Rafales au Brésil, de quoi pourra se targuer comme réussite tout court et comme succès commercial le gouvernement sortant français, tellement satellisé autour de l’axe otanesque qu’il n’est plus qu’une ombre parlant au nom d’une ancienne grande nation en voie d’extinction. D’ailleurs le sinistre en charge des Affaires Étrangères ne donne plus du tout de la voix.
L’Étaticule n’a jamais été un lieu où les Juifs pouvaient se sentir en sécurité, au contraire, son mode de naissance et sa définition le vouait à être une forteresse qui assiègerait ses voisins et s’enfermerait dans une guerre sans fin.
Comme beaucoup de ses citoyens sont en train de le réaliser et que de plus en plus parmi eux émigrent, y compris vers le Birobidjan que leur avait réservé Staline aux confins de la Sibérie, avec quelques centaines de milliers en moins, l’entité qui se nommait Israël pourrait devenir l’État de tous ses citoyens quelle que soit leur confession ou absence de celle-ci.
En attendant une issue de cet ordre qui pourrait se réaliser sans bruit et sans fracas, l’étranglement consenti par 6 milliards de spectateurs hagards sur un million et demi de leurs congénères habitant Gaza sous les ordres impérieux d’un Israël qui impose son blocus depuis janvier 2006 est en train de se desserrer doucement, trop doucement.
Badia Benjelloun
20 juin 2010

Qui sont, au juste, ces soi-disant « chrétiens » qui se font sionistes ?

Monde - 22-06-2010
Par Stuart Littlewood

Stuart Littlewood est l’auteur de l’ouvrage Radio Free Palestine, qui raconte le calvaire des Palestiniens vivant sous l’occupation. Pour en savoir plus, consultez le site : www.radiofreepalestine.co.uk .
« Nous rejetons catégoriquement les diverses doctrines chrétiennes sionistes, ces faux enseignements qui corrompent le message biblique d’amour, de justice et de réconciliation » - Déclaration des Eglises de Jérusalem (2007).

Tous les juifs ne sont pas sionistes. Les juifs sont nombreux à rejeter le projet sioniste et à le combattre. Alors, pourquoi Diable un non-juif peut-il bien s’enticher de se faire sioniste ? En vérité, comment un chrétien sincère peut-il sérieusement envisager de devenir sioniste ? Cela me stupéfait, depuis bien des années. Ces deux philosophies sont totalement incompatibles entre elles, non ?
Prenons l’exemple de l’association Anglican Friends of Israel (les Amis anglicans d’Israël). Son but proclamé est notamment de :
- soutenir le peuple israélien et garantir des frontières défendables pour l’Etat d’Israël ;
- rappeler à l’Eglise (anglicane) l’Alliance de D.eu avec le peuple juif et l’appeler à affirmer la centralité d’Israël pour la foi juive ;
- inciter les Anglicans à se repentir pour les torts – tant verbaux que concrets – infligés par des chrétiens au peuple juif et à la nation d’Israël (sic) ;
- combattre toutes les attaques diffamatoires portées contre Israël, le peuple juif et son Etat ;
- protéger les communautés chrétiennes menacées par l’extrémisme musulman au Moyen-Orient.
Sont-ce des sionistes ? Cela en a tout l’air. Pour eux, il est impossible qu’Israël fasse quelque mal que ce soit et les chrétiens doivent présenter leurs excuses au peuple juif… Euh, pourquoi, au fait ?
Et qu’est-ce qui les amène à penser que les musulmans représenteraient davantage une menace pour les communautés chrétiennes que les extrémistes israéliens ?
Vous devriez aussi voir le genre de trucs que les Amis Anglicans d’Israël [AFI] affichent sur leur site ouèbe. Inimaginable ! En voici un exemple :
Communiqué de l’AFI : le Mavi Marmara
Ecrit par l’AFI
Mercredi 2 juin 2010.
Les Anglican Friends of Israel sont choqués par la condamnation internationale d’Israël faisant suite à des attaques contre des personnels des Forces Israéliennes de Défense par un convoi prétendument d’aide humanitaire pacifique… Les offres israéliennes d’acheminer cette aide à l’intérieur de la bande de Gaza par des moyens pacifiques ont été repoussées. Un document vidéo prouve que la violence qui a tragiquement entraîné la mort de quelques passagers et des blessures pour d’autres, dont des hommes de « Tsahal », a été le fait de membres de la flottille… Les terroristes, à Gaza, continuent à tirer des roquettes contre Israël – il y en a eu plus de soixante, cette année, jusqu’ici – et à faire exploser des bombes afin de tuer et de mutiler des citoyens israéliens.
Les personnes s’exprimant en Occident doivent garder à l’esprit que la menace terroriste qui pèse sur les pays occidentaux découle de la même source que celle à laquelle les Israéliens doivent faire face tous les jours et être, par conséquent, plus circonspects lorsqu’ils expriment des exigences envers Israël avant même que tous les événements aient été élucidés
».
Tous ceux qui auront pensé qu’il s’agit là en réalité de propos inventés par l’unité crapuleuse de propagande de Tel-Aviv sont excusés. Ces Anglicans (à supposer qu’ils soient anglicans) ont avalé les bobards empoisonnés d’Israël avec l’hameçon, la ligne et le flotteur et ils les rediffusent, tandis que la flottille des humanitaires kidnappés – qui ont été les témoins oculaires de l’assaut israélien meurtrier et d’exécutions – étaient emprisonnés dans des geôles israéliennes et dans l’impossibilité totale de dire au monde extérieur ce qui s’est passé en réalité.
Je ne vois pas quel danger représenterait pour nous le Hamas, le Hezbollah ou l’Iran, si telles sont bien les sources du « terrorisme » auxquelles il a été fait ici allusion. Je doute que des groupes désireux de voir neutralisée la menace nucléaire israélienne pesant sur la région soient aussi en train de nous flinguer, même si des gens tels que les Anglican Friends of Israel et William Hague, le Secrétaire (britannique, ndt) aux Affaires étrangères, font de leur mieux pour les provoquer. Mais Israël, bien entendu, veut que les Britanniques se sentent menacés et nous entraîne pour ses raisons stratégiques particulières dans ses schèmes d’occupation et de domination permanentes. Il y a toujours abondance d’idiots utiles pour s’en faire les avocats.
Quelques jours avant, les Anglicans avaient publié un communiqué de presse affirmant que la flottille pour Gaza était « une opération publicitaire, et certainement pas un authentique convoi humanitaire ». Il s’agissait en réalité là d’une antienne de l’ambassade israélienne reprise mot pour mot, et contenant de l’information absurde, du style : … « depuis le cessez-le-feu de janvier de l’année dernière, 133 millions de litre de fioul sont entrés à Gaza à partir d’Israël, soit plus que ce qui suffirait à faire le plein de toutes les voitures particulières et de tous les camions roulant en Israël ! » ou « depuis le cessez-le-feu, c’est bien plus d’un million de tonnes de fournitures humanitaires qui sont entrées à Gaza depuis Israël – cela représente presque une tonne d’aide pour chaque homme, chaque femme et chaque enfant vivant dans la bande de Gaza. »
Absurde, car ces chiffres sont extraits de tout contexte. Pour le connaître, le contexte, il vous faut aller voir l’Onu. Quoi qu’Israël laisse entrer à Gaza, dit l’Onu, cela ne représente qu’un cinquième de l’indispensable.
Des gens apparemment responsables semblent enclins à admettre sans se poser de question la désinformation dont ils sont gavés par les autorités israéliennes plutôt que les évaluations réalisées sur le terrain et les rapports de l’Onu et de diverses organisations humanitaires.
En réalité, Israël ne laisse pénétrer à Gaza qu’un quart des marchandises qu’il autorisait avant l’élection du Hamas. Indubitablement, la flottille pour Gaza comportait une dimension ‘publicitaire’. Les organisateurs avaient un argument politique à faire passer, à savoir celui que le bordel horrible créé conjointement par les Etats-Unis et le Royaume-Uni là bas est une impasse politique. Les Israéliens ne pouvaient supporter de voir brisé leur blocus illégal. Il est évident que le raid punitif mené contre le Mavi Marmara en pleine nuit et avec une liste d’hommes à abattre était prémédité. Et dans une lettre à la BBC, ces Anglicans insistaient sur le fait que l’Opération Plomb Coulé (nom donné par les Israéliens à leur blitzkrieg contre Gaza après avoir violé le cessez-le-feu avec le Hamas, entraînant la mort de 1 400 personnes, en mutilant Dieu seul sait combien et laissant des centaines de sans domicile) aurait été, selon eux, « un acte d’autodéfense ».
Si vous êtes aussi étonnés que moi-même que des chrétiens puissent adhérer au sionisme, un bref article expliquant et dénonçant ce phénomène a été rédigé par l’association de solidarité irlando-palestinienne Sadaka. A mes yeux, ce document est très utile. Il est consultable en ligne à cette adresse :
http://www.sadaka.ie
« Le destin du peuple juif consiste à retourner sur la terre d’Israël pour y revendiquer son héritage promis à Abraham et à ses descendants à jamais. Cet héritage s’étend de la Rivière d’Egypte (le Nil, ndt) à l’Euphrate. Sur la terre des juifs, Jérusalem est reconnue pour être leur capitale exclusive, unifiée et éternelle, et par conséquent, cette ville ne peut être ni divisée ni partagée. Au cœur de Jérusalem se trouvera le temple juif reconstruit, dans lequel toutes les nations viendront adorer Dieu. Juste avant le retour du Christ, il y aura sept années de calamités et de guerres, connues comme les années de tribulation, qui culmineront dans une grande bataille, l’Armageddon, durant lequel les forces impies et athées opposées tant à Dieu qu’à Israël seront vaincues.
C’est alors que Jésus reviendra en tant que Messie juif et que roi, qui règnera sur Jérusalem durant un millénaire et le peuple juif bénéficiera d’un statut et d’un rôle privilégiés dans le monde
». Tel est, en résumé, le rêve sioniste.
J’avais cru comprendre que les juifs avaient été chassés par l’occupation romaine en l’an 70, année où le second temple de Jérusalem fut détruit, puis, à nouveau, en l’an 135.
De nos jours, l’on considère que le droit au retour chez soi est inaliénable. Mais ce droit doit être exercé dès l’instant où la raison de l’expulsion (par exemple, une occupation militaire étrangère) prend fin. Dans le cas des juifs, une telle opportunité se serait présentée au 4ème siècle de notre ère, lors de l’effondrement de l’Empire romain. Mais les juifs ne l’ont pas saisie. On ne saurait admettre qu’ils aient mis seize siècles à changer d’avis : leur droit au retour est caduc depuis très longtemps.
En comparaison, le droit au retour des Palestiniens après l’épuration ethnique (sioniste, ndt) dont ils furent les victimes en 1948 et qui n’a jamais cessé depuis lors est un droit infiniment plus prégnant, car l’occupation ennemie n’a pas encore pris fin ; l’Onu a d’ailleurs pris fait et cause pour leur droit.
Néanmoins, les sionistes revendiquent Jérusalem au nom d’un décret céleste. Toutefois, la plus sainte de toutes les villes avait déjà deux mille ans lorsque le roi David la conquit. Jérusalem a en effet au moins cinq millénaires ; elle tire son nom d’une divinité cananéenne liée au coucher du soleil.
Les historiens nous disent que Jérusalem, sous sa forme de « Cité de David », n’a duré que soixante-treize années. En 928 avant JC, le royaume se divisa entre Israël et Royaume de Judée et, en 597 avant JC, les Babyloniens conquirent la ville et détruisirent le temple de Salomon. Les juifs la reconquirent en 63 avant JC. Avant le conflit actuel, les juifs, au total, ont donc contrôlé Jérusalem durant environ cinq siècles, ce qui signifie qu’elle a été gouvernée par les musulmans durant 1 277 ans. Avant les juifs, Jérusalem appartenait aux Cananéens. Et durant près de quatre-vingt-dix ans, elle fut la capitale d’un royaume chrétien. On le voit : il y a beaucoup de revendications en concurrence ; c’est sans doute ce qui avait amené l’Onu à déclarer que cette ville devait être internationalisée et dotée d’une administration autonome…
En 1187, Saladin rendit la ville à l’Islam, tout en permettant aux juifs et aux chrétiens d’y demeurer. Aujourd’hui, des groupes de fanatiques juifs veulent contrôler la ville pour en faire leur centre spirituel et y bâtir un troisième temple conformément à d’antiques prophéties. Leur plan visant à rendre permanente l’occupation israélienne menace en particulier les lieux saints musulmans, mais aussi les lieux saints chrétiens et il vise à maintenir la tension politique en état constant d’ébullition. Il n’est donc pas étonnant, lorsqu’on connaît la manière dont Israël s’appuie sur la propagande ‘noire’ des religieux, que lorsque le président iranien a cité l’ayatollah (aujourd’hui disparu) Khomeïny disant que le régime hostile occupant Jérusalem « disparaîtra de la page des temps », il ait été immédiatement propagé qu’il voulait que l’Etat d’Israël fût rayé de la carte.
Le mouvement irlandais Sadaka rappelle la position authentique du christianisme en citant la Déclaration de Jérusalem sur le sionisme chrétien, une déclaration commune du patriarche latin et des responsables des Eglises chrétiennes de Jérusalem publié en 2006… :
« Nous rejetons catégoriquement les doctrines sionistes chrétiennes, cet enseignement fallacieux qui corrompt le message biblique d’amour, de justice et de réconciliation.
De plus, nous rejetons l’alliance contemporaine de dirigeants et d’organisations chrétiens sionistes avec certains éléments au sein des gouvernements d’Israël et des Etats-Unis qui sont en train d’imposer leurs frontières préemptives et leur domination unilatérales à la Palestine. Cela conduit inévitablement à des cycles interminables de violence qui sapent la sécurité de tous les peuples du Moyen-Orient et du reste du monde.
Nous rejetons les « enseignements » du sionisme chrétien qui facilitent et soutiennent cette politique en prônant l’exclusivisme racial et la guerre perpétuelle et non l’Evangile de l’amour universel, de la rédemption et de la réconciliation enseigné par Jésus Christ. Refusant de condamner le monde à la damnation de l’Armageddon, nous exhortons tous les hommes à se libérer des idéologies du militarisme et de l’occupation. Que tous recherchent la guérison des nations !
».
Cette Déclaration, explique le mouvement Sadaka, affirme que « les chrétiens sionistes ont agressivement imposé une expression aberrante de la foi chrétienne et des interprétations erronées de la Bible qui sont au service de l’agenda politique de l’Etat d’Israël… Le sionisme chrétien se nourrit d’une herméneutique futuriste et littéraliste dans laquelle les promesses faite au peuple juif de l’Antiquité dans l’Ancien Testament sont transférées à l’Etat contemporain d’Israël, en anticipation d’on ne sait quel accomplissement final futur ».
Jusqu’à présent, je n’ai encore jamais vu la moindre réponse crédible des sionistes chrétiens…
Chose particulièrement alarmante, la Coalition de l’Union pour Israël, basée aux Etats-Unis, rassemble deux-cents organisations : c’est le réseau pro-israélien le plus important dans le monde. Ils affirment avoir quarante millions de membres actifs et ils font du lobbying pour Israël au travers de 1 700 stations de radio confessionnelles, de 245 chaînes de télévision chrétiennes et de 120 quotidiens chrétiens.
La question à laquelle j’aimerais bien voir apporter une réponse est celle-ci : veut-on vraiment nous faire avaler qu’un Etre surnaturel tout-puissant aurait sélectionné et élevé un groupe particulier d’êtres humains pour le placer dans une position de suprématie sur tous les autres, qu’il aurait approuvé leur recours à tous les moyens possibles et imaginables, y compris l’assassinat et l’éviction brutale, pour atteindre leur but et qu’il mobiliserait aujourd’hui des millions de mortels inférieurs, dans le monde entier, comme ceux qui se considèrent comme de soi-disant chrétiens, afin de servir de pions de ce « Grandiose Dessein » et d’en chanter les laudes ?
En attendant, je suis d’accord avec la position des Eglises de Jérusalem au sujet de cette bonne blague.
Il a fallu une dame de quatre-vingt-neuf ans, la formidable correspondante agréée à la Maison Blanche Helen Thomas, pour faire exploser la baudruche sur-gonflée des sionistes, lorsqu’elle a déclaré, la semaine dernière, que les Israéliens « devraient aller se faire cuire un œuf en dehors de la Palestine » et « rentrer chez eux… en Allemagne, en Pologne, en Amérique et ailleurs ».
L’équipe de malfrats qui hante l’antre de l’iniquité américaine lui est immédiatement tombée sur le paletot à bras raccourcis. Ils ont peut-être réussi à la faire taire. Ils ont même sans doute réussi à détruire cette fragile grande dame, mais la puissance de ses paroles, quant à elle, reste intacte…

Un encart publicitaire israélien cherche de l’aide pour saboter la flottille libanaise

Israel - 22-06-2010
Par Yediot Aharonot

Traduit de l’hébreu par Dena Shunra, traductrice hébreu-anglais qui vit et travaille aux Etats-Unis.
L’encart suivant a paru dans le Yediot Aharonot le 21 juin 2010.








































Un organisme de sécurité
A besoin
De FEMMES
Ayant une grande force physique
Et de la motivation
Pour évacuer les femmes de la flottille d’aide
[envoyée par] le Hezbollah à Gaza.
L’activité est basée sur le volontariat.
___
Merci de laisser vos coordonnées sur la boîte vocale 076-5400116

___
Le nom de l’organisme n’est pas mentionné, et la boîte vocale semble avoir été créée spécialement à cette fin, et n’est pas reliée à une organisation existante.

Netanyahou : les modérés doivent s’attendre à des changements futurs négatifs

22/06/2010  
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté  au cours d'une réunion de la commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset, sa propre analyse de la situation au Moyen-Orient !  
Pour ce qui est de la Syrie, l'Iran et de la Turquie , il a estimé « que Damas attend une décision des États-Unis sur l'Irak, excluant des  changements futurs  positifs, quand à  Ankara , il cherche à devenir le leader du monde islamique mais il payera cher le prix de son éloignement  de l'Occident ».
Netanyahu  a précisé que "son gouvernement considère l'Egypte une source de stabilité régionale, et que la Syrie se renforce en augmentant son armement en missiles et qu’elle attend avec l'Iran et la Turquie, une décision des États-Unis sur l'Irak."
Il a ajouté: «que tous ceux qui sont dans le camp pragmatique, doivet être conscients que les changements futurs iront de mal en pis et que l'Autorité palestinienne  sera affaiblie."
Pour ce qui est des négociations entre l’entité sioniste et les Palestiniens, M. Netanyahu a déclaré : "Nous devons entrer  dans des négociations directes, et je pense que les Palestiniens ont cru bon s’accrocher à leur position, ce qui a abouti à des négociations indirectes".
Il a noté : “A notre avis, nous devons passer à des négociations directes et il faut former un seul comité  pour tenter de résoudre les problèmes, et l'un des problèmes cruciaux c’est l’environnement extérieur, dans le sens que tout règlement devrait commencer à réfléchir aux conséquences sur la sécurité d'Israël: il faut se demander ce qui risque de se passer lorsque nous allons nous retirer. Ainsi, après  notre retrait unilatéral de Gaza, l’Autorité s'est effondrée et nous avons eu le Hamas. "
Netanyahu a réitéré son soutien à la mise en œuvre d’accords sécuritaires qui interdisent l’entrée des armes et des roquettes, « car cela constitue  un danger stratégique pour l'Etat d'Israël, la première chose à faire c’est de passer à des négociations directes car la situation exige un accord interne entre nous sur  la sécurité et il est également nécessaire de former un bloc interne pour faire face  aux mouvements extrémistes islamiques et aussi celles de la gauche radicale ».
Netanyahou a mis en garde contre les défis que doit affronter l’entité sioniste : "Nous devons renforcer les bases d'un consensus entre nous, car des jours très difficiles nous attendent,  pas seulement à cause des flottilles  (pour briser le blocus de Gaza), mais parce que il y a de grands défis  à venir ! »
Pour ce qui est de la Turquie, il  a déclaré: «La Turquie  a commencé à payer le prix sur la scène internationale, il y a un grand changement en Turquie, le parti au pouvoir monte et effectue des changements internes au sein du gouvernement semblables à ceux qui ont été fait  il y a 100 ans."
Il a ajouté que «ce changement affecte négativement la situation interne en Turquie, à partir du moment où la Turquie a réalisé qu’elle ne  rentrera pas  dans l'Union européenne, elle s'est tournée vers le monde islamique ce qui a conduit à une mauvaise attitude avec Israël ... Et maintenant elle compte réduire le niveau des relations avec nous ". 

Parallèlement au bateau libanais, un bateau européen de femmes pour Gaza

22/06/2010  
En parallèle au bateau de femmes libanaises et arabes qui se prépare à prendre la mer, à partir du Liban vers Gaza, la Campagne européenne pour lever le blocus contre la bande de Gaza a annoncé de son siège à Bruxelles qu’elle allait également organiser un bateau totalement féminin, en collaboration avec l’organisation «  Femmes pour Gaza ».  
«  Il a été convenu de préparer un bateau qui transportera exclusivement des femmes, des Européennes dans leur majeur partie, et ce pour briser le blocus imposé pour la quatrième année consécutive contre la Bande de Gaza », a précisé un porte-parole de cette Campagne, laquelle fait partie de l’Alliance de la Flottille de la liberté, indiquant que le voyage sera entamé dans les semaines à venir.
Pour sa part, l’organisme féminin de l’alliance a lancé « un appel à toutes les femmes du monde qui refusent l’injustice et le despotisme, et veulent garder leurs empreintes sur les pages de l’histoire » pour rejoindre le bateau et le soutenir de toutes leurs forces.  
«  Nous le déclarons haut et fort que nous sommes avec les  femmes de Gaza,  avec les veuves et les sinistrées, avec nos sœurs captives, avec toutes celles qui subissent l’oppression à chaque instant, et subissent les sévices sans cesse », déclare cette organisme dans un communiqué.  
Et de conclure : «  Nous allons venir vers vous, femmes de Gaza, en bateau, pour saluer votre patience et votre persévérance. Nous sommes des femmes comme vous et savons que veut dire le fait d’être une mère d’enfants affamés et sans vivres, et les épouses d’hommes malades sans l’espoir d’être guéri, et les filles de pères au chômage, dans une région enfermée ».  
Mis à part les bateaux de femmes, un deuxième bateau libanais baptisé du nom du célèbre caricaturiste palestinien, Naji Al-Ali,  et transportant des journalistes et des hommes de médias devrait également prendre la mer pour  Gaza.   
source

Pressions sionistes sur l’église grecque-orthodoxe à Jérusalem occupée ??

22/06/2010  
Des hommes d’affaires israéliens sont depuis plusieurs mois en pleines tractations marathon  avec l’église grecque-orthodoxe pour renouveler les contrats de bail des terres situées dans la vielle ville de Jérusalem AlQuds occupée.  
Selon des sources israéliennes, rapportées par le site en ligne palestinien Arabs48, la superficie concernée atteint les 520 dunums, sur lesquelles sont construits la Knesset israélienne, le bureau de la présidence,  la résidence du chef de l’entité, la grande synagogue, en plusieurs centaines de logements.
Ce territoire a été légué par l’église en question en fonction d’un bail de 99 années, qui devrait prochainement parvenir à terme. Les hommes d’affaires israéliens s’acharnent pour le garder «  entre des mains juives ».  Selon l’avocat israélien du patriarcat grec-orthodoxe, Leon Amiras, si l’église se refuse à une telle transaction, il se peut for que les autorités de l’occupation israélienne confisque par la force ces terres.      
Le patriarcat grec-orthodoxe qui est l’une des plus grandes propriétaires de terres en Palestine occupée avait contracté ce bail avec des organisations sionistes dans les années 20 du siècle denier, suite à des difficultés financières.
En 2005, Sous la direction d’Irénée 1er, elle vendit une rue entière de la vieille ville de Jérusalem occupée, ou se trouvent deux anciens hôtels et des dizaines de maisons habitées par les Palestiniens. Ce qui avait alors soulevé la colère des Arabes Palestiniens et Jordaniens et amena l’église à le démettre de ses fonctions et à le remplacer par Théophile III.  
Mais l’élection de ce dernier n’a pas été reconnue par les Israéliens, qui ne cessent de le harceler, tout en soutenant son prédécesseur, opérant une scission au sein de cette communauté chrétienne.
En 2007, le nouveau patriarche a haussé le ton contre les promoteurs immobiliers proches des autorités israéliennes, les accusant d’exercer sur lui des pressions pour qu’ils cèdent des terres et des biens fonciers en contrepartie d’une reconnaissance officielle.  
Une communauté de Frères et Sœurs de Beit Jamal est également harcelée par des promoteurs israéliens, qui leur ont proposé à plusieurs reprises d’acheter leurs terrains.
Depuis que la supérieure a repoussé leurs offres, cette communauté subie régulièrement des actes de vandalisme et la police n’a toujours pas réussie à mettre la main sur les malfaiteurs.
En l'absence de réaction de la part du patriarche, il convient d'imaginer qu'il est en train de subir une situation similaire . 

De nouveau, le même refrain : « Il faut attaquer l’Iran ! »

22/06/2010
Cet appel à la guerre a été lancé par un ex-chef du Mossad, Cheptay Shafit lequel estime que c’est le seul moyen d'empêcher ce pays de devenir une force nucléaire.
Dans un point de presse à l’université Bar Eylane, à proximité de Tel Aviv, Shafit a précisé: « vu que nous sommes en guerre contre l’Iran, et que la menace se poursuit en raison des intentions de l’ennemi de vouloir nous éliminer,  je soutiens l’idée selon laquelle il faut passer à l’action et non riposter ».
Selon Shafit qui a dirigé le service d’intelligence israélien entre 1989 et 1996, «  le recours à la riposte en tant que stratégie principale signifie qu’il faut nous attendions que nous soyons attaqués ; mais nous faisons face à un adversaire qui ne cesse de planifier, et qui attend le moment propice pour passer à l’attaque ».
Et de s’interroger : «  quelle est l’utilité de l’attente de point de vue éthique, et de n’agir que si nous faisons l’objet d’une attaque ? » 
L’entité sioniste qui est le seul pays de la région à disposer de l’arme nucléaire s’offusque de voir l’Iran développer un programme nucléaire indépendant. Il œuvre en concert avec les puissances occidentales à affaiblir ce pays en lui imposant des sanctions onusiennes et unilatérales, arguant des intentions iraniennes de fabriquer l’armement atomique.  
En réalité, elle considère ce pays qui ne reconnaît pas son existence d’être son ennemi numéro un, voire son ennemi le plus sérieux depuis son usurpation de la Palestine.  
A noter que la vision de Chafit ne fait pas l’unanimité au sein des différentes classes, politique, militaire et des renseignements israéliennes. D’aucunes sont pessimistes quant à l’efficacité d’une telle attaque, vu que les Iraniens ont disséminé dans divers endroits leurs sites nucléaires. De surcroît, la connaissance nucléaire est dors et déjà acquise par les Iraniens et ne saurait en conséquence être éradiquée, sous l’effet des bombes .
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Affaire Mabhouh : Der Spiegel révèle la véritable identité de l’agent du Mossad

22/06/2010  
L’hebdomadaire  allemand "Der Spiegel" a révélé l’identité de l’agent du Mossad arrêté en Pologne pour implication dans l’assassinat du haut-cadre palestinien Mahmoud Mabhouh,  Uri Brodiseki pour les polonais, Alexander Rennes pour  les autorités allemandes, alors qu’il détenait un autre passeport allemand sous le nom de Michael Bodenhimr !!  
Dans son numéro de Mardi, le quotidien rapporte qu’un certain Hans Bodenhimr a demandé au consulat d'Allemagne à Tel Aviv un passeport.  Ce Hans aurait quitté pour la ville de Cullen en Allemagne, où il a rencontré quelqu'un du nom de Alexander Rennes, qui est en fait  Uri Brodiseki , celui-là même détenu actuellement en Pologne !
Ce dernier s’est fait  passé pour le fils de Hans, portant le nom de Mickael avec comme profession avocat allemand alors qu’il travaillait en fait pour le compte du Mossad ! 
Selon le quotidien, le passeport allemand a été utilisé  dans l'assassinat de Mahmoud Mabhouh , d’où la demande allemande par les autorités polonaises de l'extradition de l’agent du Mossad pour le traduire devant la justice allemande malgré toutes les pressions  israéliennes pour que l’Allemagne retire sa demande.  
Il est prévu que la justice    l’agent du Mossad allemande pour des années après avoir été extradé par les autorités polonaises.

Foreign Affairs: le plan d’attaque d’Israël contre l’Iran passe par la Géorgie

22/06/2010  
«  Israël a adopté un nouveau plan pour attaquer l'Iran qui impliquerait  la Géorgie. Le bruit qu’Israël a provoqué ces derniers jours sur sa  volonté récente de coopérer avec plusieurs Etats pour attaquer l'Iran a été conçu pour détourner l'attention de leur plan, élaboré en coordination avec les autorités géorgiennes ».   
C’est du moins ce qu’a révélé un article publié par la revue Foreign Affaires, et écrit par le correspondant militaire  Gordon Huff  !
Selon Huff, «Israël et la Turquie sont liées par un accord de sécurité autorisant Israël à traverser l'espace aérien turc dans les situations d'urgence ».
Huff précise  que la semaine dernière le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annulé une série d'accords sécuritaires secrets entre la Turquie et l’entité sioniste suite au  massacre perpétré par le commando israélien contre la flottille humanitaire de Gaza !
Huff a expliqué qu’Israël a tenté de dissuader Erdogan d’annuler l’accord autorisant Israël à survoler l’espace aérien turc en cas d’urgence, en diffusant de fausses informations sur sa décision de coopérer avec d’autre Etats   pour pouvoir attaquer  l’Iran ! 

Exclusif : des documents récupérés montrent que l’Autorité palestinienne a voulu saper les efforts de la Turquie pour une enquête des Nations-Unies sur la Flottille

mercredi 23 juin 2010 - 06h:00
Asa Winstanley - The Electronic Intifada
La collusion de l’AP pour protéger Israël rappelle les efforts qu’elle a déployés contre l’action de l’ONU à la suite du rapport Goldstone, en octobre dernier.
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Un document adressé à Ibrahim Khraishi, représentant de l’Autorité palestinienne aux Nations-Unies à Genève, prouve que l’AP a essayé de saborder les efforts de la Turquie pour une enquête sur l’agression d’Israël contre la Flottille de la Liberté pour Gaza.
(Patrick Bertschmann/UN)
L’AP a essayé de neutraliser une résolution du Conseil des Droits de l’homme (CDH) des Nations-Unies condamnant l’agression meurtrière d’Israël contre la Flottille de la Liberté pour Gaza, comme le montrent des documents de l’AP et de l’ONU que The Electronic Intifada a réussi à obtenir. Dans l’agression du 31 mai par Israël, 9 citoyens turcs ont été tués, dont un citoyen turc/états-unien, et des dizaines de militants ont été blessés à bord du Mavi Marmara, dans les eaux internationales.
The Electronic Intifada (EI) publie aujourd’hui l’un de ces documents obtenus, qui contient des amendements proposés pour modifier le projet de résolution du CDH. Des annotations sur la résolution indiquent que l’AP a pris position aux côtés de pays de l’Union européenne (UE) contre les demandes de la Turquie pour une action vigoureuse pour faire rendre des comptes par Israël.
La collusion apparente de l’AP pour protéger Israël rappelle à beaucoup les efforts qu’elle a déployés pour saper l’action des Nations unies à la suite du rapport Goldstone, en octobre dernier. (*)
Apparemment rédigés par un délégué européen, les amendements du document auraient sérieusement dilué la formulation de la Turquie. La modification la plus dommageable visait à retirer la demande d’une enquête indépendante des Nations-Unies sous les auspices du CRH. Le document a été fourni à EI par une source qui indique comment elle l’a obtenu au sein des services des Nations-Unies à Genève, source qui a demandé l’anonymat.
La Turquie a rejeté les amendements UE/AP, et la résolution définitive adoptée le 2 juin déclare que le Conseil « décide de dépêcher une mission d’enquête internationale pour procéder à une enquête sur les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme résultant des agressions israéliennes » ( Les agressions graves par les forces israéliennes contre le convoi de navires humanitaires - Conseil des Droits de l’homme - Nations-Unies - 14è session - A/HRC/14/L.1, adoptée le 2 juin 2010).
Les termes de la résolution finale sont très proches de la résolution du CDH de janvier 2009 qui a conduit au rapport Goldstone, à l’enquête indépendante précisant les crimes de guerre perpétrés lors de l’invasion 2008-2009 de Gaza par Israël.
(JPG)
Accès au premier document (pdf) :
Pourtant, les annotations apparemment faites par un diplomate européen sur le projet de la résolution et qui ont été obtenues par EI indiquent clairement que l’AP consentait à un retrait de cette formulation. Un paragraphe de l’AP proposait à la place que le CDH : « demande au Secrétaire général des Nations-Unies de veiller à une enquête prompte, impartiale, crédible et transparente conformément aux normes internationales (sic) ».
Cette différence est essentielle parce que la formulation turque appelle spécifiquement à une enquête sous l’autorité du CDH. Alors que la version édulcorée de l’UE/AP permettait au Secrétaire général de l’ONU de donner simplement son aval à une enquête conduite par Israël lui-même pour autant qu’il la juge «  crédible ».
L’une des annotations sur le document explique que « TK (les Turcs) ont vérifié auprès de leur capitale et ils avaient toujours comme instruction, à haut niveau, d’insister pour la formulation qu’ils avaient proposée initialement ». La note ajoute que « l’AP et le PAK (Pakistan) pouvaient consentir aux deux propositions » - c’est-à-dire remplacer l’enquête indépendante du CDH par une simple approbation, soit du Conseil de sécurité des Nations-Unies, soit du Secrétaire général.
De même et alors que la Turquie a - d’après les annotations - insisté pour que la résolution condamne spécifiquement l’agression israélienne, l’ « AP et le PAK (sic) étaient ok avec la proposition de l’UE » pour remplacer la mention, « attaque scandaleuse par les forces israéliennes contre la flottille humanitaire », par l’expression plus ambiguë, « usage de la violence lors de l’opération militaire israélienne ». L’alternative proposée par l’UE pouvait être interprétée comme incluant la condamnation de la « violence » des passagers tentant de se défendre avec des jets d’eau ou des bâtons contre l’agression militaire israélienne délibérée dans les eaux internationales.
Les déclarations publiques des diplomates français et britanniques viennent en appui de l’interprétation de ce document par l’EI. Après que la Turquie ait réussi à obtenir que sa formulation soit retenue dans la résolution du 2 juin, le Royaume-Uni et la France se sont abstenus, et les Pays-Bas, l’Italie et les Etats-Unis ont voté contre.
En expliquant l’abstention de son pays, le représentant de la France, Jean-Baptiste Mattei, a exprimé le souhait d’une « position unanime » et il a indiqué que son gouvernement « regrette que les propositions d’amendements du texte présentées par l’UE » n’aient pas été adoptées. Peter Gooderham, pour le Royaume-Uni, a souscrit à ce souhait d’ « arriver à un consensus » et il a même déclaré qu’il était « reconnaissant à cet égard des efforts des co-sponsors de ces propositions » ( Conseil des Droits de l’homme - Nations-Unies - archives vidéo - 14è session, 2 juin 2010).
L’AP était de ces co-sponsors des amendements du projet de résolution.
Imad Zuhairi, observateur adjoint permanent de l’AP aux Nations-Unies à Genève, a déclaré lors d’une interview téléphonique que la position de sa délégation était : « peu importe que ce soit Genève, le CDH, ou le Conseil de sécurité, il faut une mission d’enquête indépendante internationale et transparente conformément aux normes internationales ».
Zuhari a affirmé que sa délégation avait été « non pas contre ou pour » les efforts de l’UE à faire capoter l’enquête par le CDH. Il a critiqué la formulation de la résolution du Conseil de sécurité la disant « ambiguë », et il a dit que l’AP « rejetterait par tous moyens toute enquête interne » par Israël. Et d’ajouter : « Nous nous soucions de notre peuple (palestinien) dans la bande de Gaza occupée. »
Interrogé spécifiquement sur le commentaire écrit sur le document, disant que l’AP pouvait « consentir » au retrait d’une enquête par le CDH, Zuhairi répond que ce commentaire était inexact, et il dit que celui qui l’a rédigé s’est trompé.
Sauf que les annotations sur le projet de résolution du CDH qui ont été communiquées à EI sont corroborées par un autre document, récupéré également, celui-ci révélant une précédente tentative de dilution de la résolution du CDH, mais cette fois, directement par l’Autorité palestinienne elle-même.
Ce second document, et le courriel auquel il est rattaché, ont été divulgués par une source qui n’a rien à voir avec le premier document. EI a pu obtenir ce document à condition qu’il ne soit pas divulgué.
Le second document est dans le format Word Microsoft largement utilisé, et l’option « track changes » a été activée, de sorte que les modifications exactes apportées sont sans ambiguïté. Un examen des métadonnées du document Word révèle que celui-ci a d’abord été créé par le ministère turc des Affaires étrangères (« Disisleri Bakanligi ») avant que l’AP n’y ajoute ses modifications.
Le courriel auquel il était attaché a été rédigé par Feda Abdelhady Nasser, diplomate de la mission AP aux Nations-Unies à New York, lequel l’a envoyé au Dr Ibrahim Khraishi, représentant de l’AP aux Nations-Unies à Genève, où est basé le CDH. Il fut adressé en copie à Riyad Mansour, chef de la mission AP aux Nations-Unies New York.
Abdelhady Nasser y explique que le document attaché contient les mises au point de la mission AP à New York sur le projet de résolution proposé à l’adoption par le CDH.
Le document lui-même prouve que les représentants de l’AP remplaçaient la formulation proposée par la Turquie, par laquelle le CDH « décide de dépêcher une mission d’enquête internationale... », par des termes beaucoup plus vagues et plus indirects : « appelle le Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme, en coopération avec le Secrétaire général, à dépêcher une mission d’enquête... »
Cette formulation aurait retiré toute référence aux auspices du CDH. Dans l’ensemble, la preuve indique que l’AP était directement impliquée dans la tentative de diluer et de saborder la solide position de la Turquie et de protéger Israël afin qu’il n’ait aucun compte à rendre.
Des articles récents suggèrent que « l’enquête conforme aux normes internationales » approuvée par le Conseil de sécurité et l’administration des Etats-Unis serait diligentée par Israël lui-même, avec deux observateurs, un homme politique irlandais du Nord, David Trimble, co-fondateur d’une organisation appelée « Les Amis d’Israël », et le général canadien, Ken Watkin.
Une enquête séparée par le CDH, comme stipulée par la résolution du 2 juin, votée par 32 voix (3 contre et 9 abstentions) représenterait un défi à l’autorité de l’enquête israélienne. Si le rapport Goldstone a créé un précédent, une enquête du CDH est beaucoup plus susceptible d’être critique à l’égard des actions israéliennes.
En octobre 2009, le rapport Goldstone a été finalement adopté par le CDH. Malgré le refus initial de l’AP de soutenir une enquête par le juriste sud-africain sur l’agression israélienne contre la bande de Gaza en 2008/2009, Mahmoud Abbas, qui a prolongé son mandat de Président au-delà de son terme dans le cadre de « lois d’urgence », avait été forcé de faire un volte-face humiliant, après un débordement du dégoût et des protestations des Palestiniens à travers le monde.

Asa Winstanley est journaliste indépendant, il est basé à Londres. Il a vécu et travaillé comme journaliste dans la ville occupée de Ramallah.
22 juin 2010 - The Electonic Intifada - traduction : JPP
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Message des dockers d’Oakland : Victoire !

mardi 22 juin 2010 - 11h:58
Henry Norr
Mondoweiss
Suivi rapide de l’action d’aujourd’hui, 21 juin, sur les quais d’Oakland (Californie) : on a gagné !

21 juin 2010
Quelque chose comme 400 à 500 personnes - dont beaucoup sont venues aussi ce matin à 5 h 30, plus d’autres qui n’ont pas fait la première équipe - se sont présentées pour prendre le piquet de grève à 16 h. J’étais surpris qu’il n’y en ait pas plus :
j’avais cru qu’il y aurait plus de monde l’après-midi, avec le travail en cours sur le Bart, mais je suppose que même à l’ère d’Internet, il est difficile de sortir les gens en les prévenant seulement deux heures à l’avance.
Pourtant, il y avait plus de monde qu’il n’en fallait pour réorganiser les piquets de grève sur les trois portes qui mènent au quai où le navire israélien est venu mouiller ce matin. Devant le risque pour elle que des travailleurs refusent à nouveau de traverser le piquet de grève et que le médiateur se prononce encore en leur faveur, l’entreprise qui gère les docs (SSA - Stevedoring Services of America, qui tient aussi le port de Basra, en Iraq, depuis l’invasion US en 2003) a décidé d’annuler l’équipe du soir. Le navire a accosté pendant que nous installions le piquet de grève, et vraisemblablement, il sera déchargé demain (22 juin) - actuellement, nous n’avons pas les forces pour tenir un piquet de grève sans fin, et même si on le pouvait, on ne pourrait pas demander aux dockers d’arrêter le travail indéfiniment. Mais nous avons réussi à le retarder toute une journée, ce qui était exactement ce qu’on espérait.
(JPG) Et alors qu’aucune chaîne de télé locales n’avait fait le piquet de ce matin à 5 h 30 - malgré un gros travail médiatique de sensibilisation du public - elles étaient là en masse cet après-midi. Les deux infos que j’ai attrapées cette nuit n’étaient pas trop mauvaises, même si elles donnaient un temps disproportionné aux DEUX contre-manifestants sionistes qui se tenaient là, de l’autre côté de la rue où est le piquet de grève cet après-midi, en train d’agiter des drapeaux israéliens. Depuis 23 h PDT (fuseau horaire) dimanche, Google News a trouvé à publier 284 infos sur notre action, et ce que j’en ai vu montre que la plupart - comme cette histoire du Groupe Bay Area News, qui inclut le Oakland Tribune, le San Jose Mercury News, et la plupart des autres journaux communautaires dans la région - sont justes, si ce n’est très ouvertes à notre action.
Dernière observation : la police d’Oakland était sortie en force avant l’aube, jusqu’à ce que nous dispersions notre rassemblement ce matin à 7 h, mais à part nous embêter pour qu’on se tienne en dehors de la rue, presque complètement déserte devant l’embarcadère, ils n’ont rien tenté contre le piquet de grève, même quand on a bloqué deux ou trois voitures qui essayaient de le traverser. En fait, la police n’était même pas en tenue anti-émeute, et certains des policiers laissaient tomber leurs habitudes et se faisaient polis. Changement complet par rapport à leur comportement, ici même, en avril 2003, quand nous avions appelé à un même piquet de grève les équipes du matin, pour protester contre un navire en cours de chargement de matériels destinés à l’invasion de l’Iraq, et les flics avaient répondu en cognant, sans la moindre provocation, avec tout une panoplie de jouets « qui ne vont pas jusqu’à tuer » qu’ils avaient perçus du Département de la Sécurité nationale, et notamment ces grenades « flashbang » (grenade incapacitante M84) et ces fusils qui tirent des chevilles de bois et des salves d’haricots.
Je n’oublierai jamais non plus cette action ni celle d’aujourd’hui, mais celle-ci est beaucoup plus satisfaisante !

21 juin 2010 - Mondoweiss - traduction : JPP
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Lettre de la prison de Gilboa

publié le mardi 22 juin 2010
Ameer Makhoul

 
Ce texte est une lettre écrite par Ameer Makhoul, citoyen palestinien d’Israël qui a été arrêté le 6 mai 2010 par la police israélienne. Il est accusé d’espionnage et de trahison.
La lettre, écrite de la main de Makhoul a été reçue par mel par sa famille, et postée de la prison israélienne de Gilboa. Sa femme, Janan, a confirmé à Ma’an que la lettre venait bien de son mari.
Makhoul est un dirigeant de la communauté palestinienne de Haifa. Il est détenu comme son collègue Omar Said.
30 mai 2010
Comme j’ai été autorisé à prendre plume et papier, interdits ces trois dernières semaines, et comme j’ai été autorisé à ne plus être à l’isolement total, c’est le moment d’écrireune courte lettre de ma prison.
C’est ici l’occasion pour moi d’exprimer mes sincères remerciements, mes salutations et ma gratitude à tous mes collègues et amis, aux groupes de solidarité, aux organisations et aux personnes, aux Internationaux, aux Arabes, aux Israéliens et aux Palestiniens, ceux qui sont au pays et dans la Diaspora. Un salut tout particulier à ceux qui ont rendu visite à ma famille et les ont soutenus après le traumatisme qu’ils ont subi le 6 mai et depuis cette nuit là. C’est le moment de dire à toutes les organisations de défense des droits humains, locales et internationales, à quel point j’apprécie qu’elles aient fait entendre fortement leurs voix.
Tout comme aux organisations partenaires d’Ittijah dans le monde entier, qui ont soutenu mon/notre combat pour la justice et pour que j’aie un procès équitable afin de prouver mon innocence.
Je souffre toujours beaucoup physiquement mais moralement c’est un sentiment superbe de savoir ce que solidarité veut dire.
Toute mon histoire c’est que les services de renseignements israéliens, le “Shabak,” considèrent comme vrai quelque chose dont ils ne savent rien et sans la moindre preuve. Ils m’ont demandé, m’ont imposé de leur expliquer dans le moindre détail comment j’avais fait ce que je n’ai jamais fait. S’il y a pour eux un problème logique pour terminer le puzzle, ils disposent des outils légaux pour le remplir avec de supposées « preuves secrètes » que mes avocats et moi-même n’avons pas le droit de connaître.
Les médias en Israël m’ont déjà jugé coupable, un terroriste, un partisan du terrorisme. La règle du jeu ici c’est que je suis coupable, que je prouve mon innocence ou pas. Cette opinion collective précède le procès et les procédures judiciaires.
La violation de la preuve et de procédures judiciaires justes est d’une importance cruciale. Le Shabak peut mentir à la cour avec ses “preuves secrètes”, en “interdisant des rencontres avec les avocats,” en “interdisant la publication d’information,” en “imposant l’isolement total” et d’autres méthodes de torture sophistiquées, qui ne laissent pas de traces directes bien qu’elles soient très dures [1]. Je pense que mon affaire est l’occasion d’examiner ces outils en tant que moyens de criminaliser les défenseurs des droits humains.
Je voudrais insister à nouveau sur votre soutien et votre solidarité. J’y vois un message crucial de soutien à la victime, pour arrêter le bras de l’oppresseur.
Merci. Continuons sur la voie de la justice, de la dignité humaine, des droits humains et faisons en sorte qu’un procès équitable soit possible.
Bien à vous,
Ameer Makhoul
publié par Ma’an news
traduction et note : C. Léostic, Afps

Une ONG lance un jeu vidéo... ingagnable sur le blocus de Gaza

23/06/2010
La vidéo montre un père de famille de Gaza qui tente de rejoindre 
sa femme et son fils résidant en Cisjordanie occupée.
La vidéo montre un père de famille de Gaza qui tente de rejoindre sa femme et son fils résidant en Cisjordanie occupée.
Une association israélienne des droits de l'homme, Gisha, a lancé hier un jeu vidéo qui engage les joueurs à surmonter le blocus de la bande de Gaza. Un jeu qu'il est impossible de gagner. Ce jeu pédagogique illustre deux aspects moins connus de l'embargo imposé en 2006 par Israël au territoire palestinien : les restrictions au déplacement des Palestiniens vers la Cisjordanie et aux exportations.
Il est intitulé « Safe Passage » (Passage protégé) en référence au projet de connexion physique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, séparées par une trentaine de kilomètres de territoire israélien, évoqué lors des accords d'Oslo et dans les négociations de paix israélo-palestiniennes ultérieures. Ce jeu est accessible sur Internet à l'adresse http ://www.spg.org.il.
Développé avec le soutien financier de l'Union européenne, il propose au joueur de choisir entre trois personnages : un marchand de glaces de Gaza voulant exporter en Cisjordanie, une étudiante de Gaza admise dans une université de Ramallah, et un père de famille de Gaza tentant de rejoindre sa femme et son fils résidant en Cisjordanie occupée.
Dans chacun de ces cas de figure, le joueur, évoluant dans un décor de dessins animés, se perd dans le labyrinthe militaro-administratif israélien et voit toutes les portes se fermer devant lui. Gisha a inséré des documents expliquant les restrictions israéliennes et leurs motivations.
En 2009, le cas d'une étudiante palestinienne originaire de Gaza expulsée de Bethléem (Cisjordanie) par Israël deux mois avant ses examens, Berlanty Azzam, avait souligné la séparation grandissante entre les deux territoires palestiniens. 

Des Palestiniens autoformés dans les colonies juives bâtissent leur cité à Rawabi

23/06/2010
Le projet de Rawabi, construit sur un terrain entièrement contrôlé
 par l’Autorité palestinienne, doit à terme loger 40 000 personnes. 
Abbas Momani/AFP
Le projet de Rawabi, construit sur un terrain entièrement contrôlé par l’Autorité palestinienne, doit à terme loger 40 000 personnes. Abbas Momani/AFP
Le projet, qui s'étend sur 630 hectares, est la première ville nouvelle palestinienne en cours de construction au nord de Ramallah.
Amr Khalil manœuvre des bulldozers sur les collines de Cisjordanie depuis des années. Mais aujourd'hui, au lieu de bâtir une colonie juive, c'est à la construction d'une ville nouvelle palestinienne qu'il participe.
À 30 ans, il fait partie de ces dizaines de Palestiniens dont beaucoup travaillaient dans des colonies à défaut d'alternatives et qui aujourd'hui préparent le terrain à Rawabi, la première ville nouvelle palestinienne, en cours de construction au nord de Ramallah.
« C'est différent parce que aujourd'hui je travaille pour mon propre peuple, afin de construire une ville qui est en première ligne pour lutter contre l'expansion des colonies », dit-il en montrant la colonie juive voisine d'Ateret.
Les Palestiniens considèrent les quelque 120 colonies israéliennes disséminées en Cisjordanie et à Jérusalem-Est annexée comme le principal obstacle à l'établissement d'un État palestinien « indépendant et viable ». Pourtant, plusieurs milliers de Palestiniens travaillent dans les implantations parce que les salaires sont plus élevés qu'ailleurs en Cisjordanie occupée, où le taux de chômage avoisine les 20 %. L'Autorité palestinienne prévoit d'interdire le travail dans les colonies d'ici à la fin de l'année, dans le cadre d'une campagne qui a provoqué la colère d'Israël et interdit également l'achat de produits des colonies. Mais il est difficile de savoir où les quelque 25 000 Palestiniens travaillant dans les colonies trouveront un emploi.
Le projet de Rawabi, qui s'étend sur 630 hectares, est l'un des plus ambitieux en Cisjordanie. Il est censé générer des milliers d'emplois dans divers secteurs, mais n'emploie pour l'instant que 65 personnes selon Maher Sawalha, un ingénieur travaillant sur le projet. « Il est prévu que la ville fournisse quelque 10 000 emplois, ce qui signifie qu'elle fournira des emplois à ceux qui travaillent dans les colonies », précise-t-il. « Rawabi sera construite selon les normes internationales, du Golfe et de Jordanie, et comme les Palestiniens qui ont travaillé dans les colonies ont acquis des compétences professionnelles, il sera plus facile de les employer ici », explique-t-il.
Le projet, estimé à 700 millions de dollars, est conduit par l'agence immobilière Bayti Real Estate Investment Company avec l'apport de capitaux qataris. Il doit à terme loger 40 000 personnes.
Amr Khalil n'est pas particulièrement fier d'avoir travaillé dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est, annexée et occupée depuis 1967, mais répond qu'il y a été obligé afin de subvenir aux besoins de sa famille. « Maintenant, nous avons un autre choix », se félicite-t-il.
Mais Mahmoud Abdelhamid, 34 ans, qui conduit une bétonnière, n'en est pas convaincu. « C'est un bon projet et il pourrait fournir beaucoup d'emplois pour les Palestiniens à Ramallah, mais il y a des milliers de travailleurs palestiniens qui cherchent du travail dans d'autres villes comme Jénine, Naplouse et Hébron », tempère-t-il.
La croissance en Cisjordanie a atteint 8,5 % en 2009, selon le Fonds monétaire international, grâce aux réformes économiques, à l'assouplissement des restrictions israéliennes et à l'aide internationale. Mais le chômage reste élevé et plus de 60 % de la Cisjordanie reste sous seul contrôle israélien, ce qui « fausse le schéma de la croissance et sa répartition », selon le FMI.
Rawabi se trouve dans la « zone A », entièrement contrôlée par l'Autorité palestinienne, mais la route la reliant à Ramallah traverse la « zone C », sous tutelle israélienne. Ces dernières semaines, des colons israéliens ont installé un mobile home sur la route pour protester contre le projet. Lorsque l'armée israélienne a enlevé la caravane, les colons sont revenus avec un autre. 

Israël demande à l’ONU de suspendre son projet d’enquête sur la flottille humanitaire

23/06/2010
Israël a demandé lundi à l'ONU de suspendre son projet d'enquête indépendante sur l'opération commando de l'armée israélienne menée fin mai contre une flottille humanitaire qui voulait se rendre dans la bande de Gaza. L'interception le 31 mai de la flottille par des commandos de l'armée israélienne avait fait neuf morts, tous turcs ou d'origine turque. « Nous avons exprimé notre opinion que, pour l'instant, tant que (...) de nouvelles flottilles sont en préparation, il vaut probablement mieux la laisser (l'enquête de l'ONU) sur l'étagère pour un certain temps », a déclaré le ministre israélien de la Défense Ehud Barak à la presse. Il a fait valoir que la commission d'enquête de cinq personnes mise en place par Israël, qui comprend deux observateurs étrangers, était suffisante pour le moment. 

La destruction de 22 maisons palestiniennes à Jérusalem-Est divise les Israéliens

23/06/2010
Une vue du minaret d’une mosquée d’al-Bustan où la mairie de 
Jérusalem prévoit la construction du projet dit du « Jardin du roi » en 
hébreu. Ahmad Gharabli/AFP
Une vue du minaret d’une mosquée d’al-Bustan où la mairie de Jérusalem prévoit la construction du projet dit du « Jardin du roi » en hébreu. Ahmad Gharabli/AFP
Plusieurs ministres israéliens, dont Ehud Barak, ont critiqué le feu vert de la mairie israélienne de Jérusalem à un projet archéologique controversé, qui prévoit la destruction de 22 maisons palestiniennes.
La commission de planification et de construction de la municipalité a validé lundi le projet dit du « Jardin du roi » en hébreu (une référence aux jardins du roi Salomon), qui doit être construit dans le quartier de Silwan, où des familles de colons juifs se sont installées au milieu de 12 000 Palestiniens. Le plan municipal prévoit la destruction de 22 habitations palestiniennes construites sans autorisation israélienne, tandis que 66 autres maisons bâties sans permis seraient légalisées rétroactivement.
L'affaire est d'autant plus sensible que la communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion israélienne du secteur oriental de la Ville sainte occupé depuis juin 1967. Les États-Unis se sont dit « préoccupés » par le projet, qui était connu depuis plusieurs mois. « C'est précisément le genre de mesures qui, selon nous, sape la confiance qui est fondamentale dans le dialogue indirect » israélo-palestinien, a critiqué le porte-parole du département d'État Philip Crowley.
« Les États-Unis doivent demander à Israël de cesser ces mesures que nous dénonçons fermement et qui constituent une entrave au processus politique », a déclaré le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au terme d'un entretien à Amman avec le roi Abdallah II de Jordanie, également critique du projet israélien. La poursuite de la politique de colonisation à Jérusalem-Est « menace de détruire les efforts américains en vue (d'avancer) dans les pourparlers indirects », a prévenu le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, qui accompagnait M. Abbas en Jordanie.
Côté israélien, plusieurs ministres ont mis en doute l'opportunité de la décision. « La municipalité de Jérusalem n'a pas fait preuve de bon sens ni de sensibilité concernant le moment choisi », a estimé aux États-Unis le ministre travailliste de la Défense Ehud Barak, expliquant qu'il étudierait avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu « le meilleur moyen pour que le bon sens l'emporte ».
Même chez les partisans de la colonisation, le ministre de l'Habitat, Ariel Attias, du parti ultraorthodoxe Shass, a estimé qu'il aurait « mieux valu attendre un moment plus opportun ».
Réagissant aux critiques de Washington, Benjamin Netanyahu s'est empressé de publier un communiqué expliquant que « le Premier ministre n'avait pas le pouvoir d'intervenir dans la gestion de la municipalité ». Il a également insisté sur le fait que cette approbation ne constituait qu'une étape dans un long processus.
La France a « déploré » la décision de la mairie et réclamé qu'Israël prenne « sans délai les mesures appropriées contre la procédure d'approbation ».
Selon les commentateurs, M. Netanyahu a voulu éviter de nouvelles frictions avec les États-Unis à deux semaines d'une rencontre à la Maison-Blanche avec le président Barack Obama. Il avait déjà dû reporter ce déplacement prévu le 1er juin à cause du raid israélien meurtrier le 31 mai contre une flottille humanitaire internationale en route pour Gaza. En mars, l'annonce de la construction de 1 600 logements dans un quartier juif de Jérusalem-Est avait provoqué une grave crise diplomatique avec Washington, au moment où le vice-président Joe Biden effectuait une visite en Israël.
Parallèlement, le Premier ministre israélien a reproché hier aux dirigeants palestiniens de s'opposer à des pourparlers de paix directs, appelant de ses vœux une reprise du dialogue « immédiate et sans conditions préalables ». Après 18 mois d'impasse, les négociations de paix ont repris le mois dernier sous l'égide des États-Unis, une situation qui ne satisfait ni Israéliens ni Palestiniens.
Devant un parterre de bailleurs de fonds américains, et en prévision de sa visite à Washington, le chef du gouvernement israélien a déclaré que l'État hébreu avait fait « tous les efforts nécessaires pour reprendre les négociations ».
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Bateaux pour Gaza : le Liban met en garde Israël contre toute attaque

23/06/2010
Le Liban, qui n'a pas autorisé le départ de bateaux à destination de Gaza, a adressé hier un message à l'ONU au sujet des menaces lancées par Israël à son encontre.
Israël sera tenu responsable de toute attaque contre le Liban, a affirmé le ministère des Affaires étrangères après que l'État hébreu a prévenu qu'il était en droit d'user de « tous les moyens » pour éviter que deux bateaux de militants se rendent à Gaza.
Le Liban « ne peut pas interdire à un navire de quitter un de ses ports si sa cargaison, ses passagers et sa destination se conforment à la loi libanaise », affirme le ministère dans une lettre adressée à l'ONU en réponse à celle de la représentante israélienne samedi.
Lundi, l'un des deux bateaux déterminés à briser le blocus de la bande de Gaza a reçu le feu vert pour se diriger vers Chypre, aucune ligne maritime n'existant entre le Liban et, selon les termes du message libanais, « des ports soumis aux autorités israéliennes, y compris celui de Gaza ».
La police chypriote a toutefois affirmé hier que la décision des autorités insulaires d'empêcher tout navire d'appareiller à destination de Gaza restait en vigueur.
Le cargo Julia, actuellement dans le port de Tripoli pour inspection, doit rassembler des dizaines de journalistes libanais et étrangers, tandis qu'un deuxième navire, Mariam, regroupera une cinquantaine de militantes et attend le feu vert des autorités. L'ambassadrice d'Israël à l'ONU, Gabriela Shalev, avait indiqué qu'Israël soupçonnait les militantes d'être liées au Hezbollah, mais ce dernier avait nié être en rapport avec cette initiative.
Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a répété à New York qu'Israël ne toérerait pas qu'un nouveau navire en provenance du Liban se dirige à Gaza.
« Une organisation, probablement soutenue par un groupe terroriste, essaie d'envoyer à nouveau un navire à Gaza. Je dis à tout le monde que c'est un peu irresponsable », a déclaré M. Barak à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
« Nous considérerons le gouvernement du Liban responsable de tout navire venant de ses ports et de toute personne qui embarquerait sur ces navires. Il pourrait y avoir des frictions qui conduiraient à la violence, ce qui est totalement inutile et ne pourrait pas être justifié maintenant que la voie vers Gaza est ouverte », a ajouté M. Barak.
L'assaut mené le 31 mai par l'armée israélienne contre une flottille humanitaire internationale avait coûté la vie à neuf passagers turcs.
Pressé après ce raid de desserrer l'étau sur la bande de Gaza, Israël a confirmé dimanche la levée de l'embargo sur tous les « biens à usage civil », tout en maintenant son blocus maritime pour empêcher l'importation de matériel de guerre dans le petit territoire palestinien.
Parallèlement aux initiatives à partir du Liban, le Croissant-Rouge iranien a annoncé son intention de faire appareiller dimanche prochain un bateau chargé de 1 100 tonnes humanitaires à destination de Gaza.

Destruction des vestiges de la guerre de Gaza

publié le mardi 22 juin 2010
Irin

 
L’équipe d’action des Nations Unies sur les mines, UNMAT, à Gaza, a achevé la destruction des munitions au phosphore blanc dispersées suite à l’opération militaire israélienne « Plomb durci » dans la Bande de Gaza entre décembre 2008 et janvier 2009.
« Les munitions non explosées [UXO, en anglais] les plus répandues trouvées à Gaza sont des mortiers, rockets, bombes, douilles au phosphore blanc et mines, telles que les mines anti-char M-15 », a dit à IRIN Sheila Black, spécialiste pour l’UNMAT, à Gaza-Ville. Pendant plus d’un an, l’UNMAT a évalué la menace de contamination sur les 1 642 sites, essentiellement d’habitations, de Gaza, a dit Mme Black. Depuis la fin de l’opération israélienne, plus de 44 accidents – dont 10 mortels – seraient liés à des UXO.
L’UNMAT a découvert 355 UXO, parmi lesquelles 71 mines anti-char M-15 et 63 fragments de phosphore blanc, de même que 2 100 cartouches d’armes légères. Des munitions au phosphore blanc supplémentaires ont été remises par les autorités locales.
Le phosphore blanc réagit au contact de l’oxygène et « une fois qu’il est en contact avec l’air, il brûle à de fortes températures, très vite et très profondément, toute substance qu’il touche, y compris le corps humain », a dit Mark Russel, chargé des opérations à UNMAT. Généralement utilisé sous forme de munitions fumigènes, traçantes et éclairantes, il peut aussi causer de graves brûlures ou même la mort.

Des juifs d’Europe exigent la levée immédiate du blocus

[ 22/06/2010 - 09:12 ]

Agences
« En soutenant l’appel international à la nécessité que l’occupation israélienne doit rompre son embargo illégal imposé contre les habitants de la bande de Gaza, des juifs d'Allemagne préparent un bateau chargé d'aide humanitaire à destination de Gaza, en vue d'un départ fin juillet »,  a indiqué une responsable de l'initiative à Berlin.       
Edith Lutz qui prépare cet acheminement organisé par la section allemande du réseau "Juifs européens pour une paix juste" au Proche-Orient (JEPJ), a déclaré à la radio (Deutschlandfunk) que « la liste des passagers n'est pas encore établie, mais nous avons beaucoup, beaucoup de demandes venues du monde entier".
Mme Lutz a souligné que parmi les personnes intéressées figurent aussi "de nombreux Israéliens", aux côtés de responsables politiques et de non juifs, mais ces derniers passeront après les autres car "les demandes de juifs pour ce bateau juif ont bien sûr plus de poids".
« Notre bateau est plus urgent que jamais", a ajouté Mme Lutz en confirmant qu’ après le raid meurtrier lancé par Israël contre une flottille internationale le 31 mai, dans les eaux internationales, a coûté la vie à neuf passagers, huit Turcs et un Américano-turc, ce projet juif pro-palestinien a reçu selon elle "beaucoup de messages de soutien venus d'Israël".
Mme Lutz a révélé que l'organisation a rassemblé des dons pour les enfants de Gaza, "des cartables avec du matériel scolaire", des jouets, des vêtements et des instruments de musique.