mercredi 12 août 2009

Hillary Clinton confirme que les USA ont manipulé la « révolution verte » en Iran




Les articles de James Petras et Thierry Meyssan, publiés par le Réseau Voltaire, dénonçant la « révolution verte » en Iran comme une manipulation des États-Unis pour déstabiliser ce pays ont fait le tour du monde et soulevé bien des polémiques. De nombreux médias se sont indignés de leurs analyses qui, par « anti-américanisme primaire », ne sauraient pas apprécier le grandiose soulèvement des Iraniens luttant pour leur liberté. Aux États-Unis, le département d’État a nié avoir connaissance de quelque ingérence que ce soit (photo : à Téhéran, les manifestants brandissent des pancartes… en anglais). Sur cette base, l’opposition républicaine a vivement critiqué la passivité de l’administration Obama.

Or, dans un entretien accordé à Farred Zacharia, le 9 août 2009 sur CNN, la secrétaire d’État US, Hillary Clinton, a confirmé ce que ses services niaient jusque là : les États-Unis ont joué un rôle très important dans la pseudo « révolution verte » en Iran et ont fabriqué de faux messages d’Iraniens sur Twitter.

En voici le script :

Fareed Zakaria : À propos de l’Iran, comme vous le savez, beaucoup de gens disent que le président et vous-même avez été trop lents à condamner ce qui paraît avoir été des élections frauduleuses ; trop lent à offrir un soutien aux gens d’en-bas parce que vous vouliez préserver l’option de négociations avec l’Iran. Pouvez-vous réellement négocier avec l’Iran dans cette situation ?
Je comprends, qu’en général, on négocie avec toutes sortes de régimes. mais en pratique, maintenant, avec Ahmadinejad intronisé dans une atmosphère très conflictuelle, n’allez vous pas le légitimer en négociant avec lui ?

Hillary Clinton : laissez-moi répondre à la première partie de votre question sur notre réaction. Il y avait un autre aspect très important. Nous ne voulions pas nous ne voulions pas nous trouver entre les protestations et manifestations légitimes du peuple iranien et le pouvoir. Et nous savions que si nous intervenions trop tôt, trop fort, l’attention aurait pu basculer et le pouvoir aurait essayé de nous utiliser pour unifier le pays contre les protestataires. C’était une décision difficile à prendre, mais je pense que, rétrospectivement, nous nous en sommes bien sortis. Ceci dit, en coulisses, nous avons beaucoup fait. Comme vous le savez, la jeunesse…, un de nos jeunes du département d’Etat a ététwitté « Continuez », malgré le fait qu’ils avaient planifié un arrêt technique. Ainsi nous avons fait beaucoup pour renforcer les protestataires sans nous afficher. Et nous continuons à parler avec et à soutenir l’opposition.

Pourquoi les Palestiniens ne devraient jamais reconnaître le droit à exister d'Israël ?

Palestine - 12-08-2009
Par The Palestine Times
Israël existe. Et le monde entier, y compris les Palestiniens, reconnaissent la réalité de cette existence. Cependant, la simple existence d'un Etat, ou de toute autre entité politique, ne lui confère pas une légitimité, en particulier une légitimité morale. C'est pourquoi le concept de "légitimité morale", ou "le droit à exister," n'existe pas en droit international.




















En effet, si la simple existence d'un État confère une légitimité morale, alors l'Allemagne nazie et l'apartheid en Afrique du Sud, pour ne citer que deux exemples, auraient dû acquérir une légitimité morale et un "droit à exister."

Mais Israël n'est pas un Etat comme les autres Etats. Israël est plus que le fruit d'une relation adultère, c'est un crime persistant contre l'humanité, tout comme l'Allemagne nazie était un crime contre l'humanité.

Israël a été une entité criminelle depuis le début, puisque son existence même s'est faite au détriment de l'existence d'un autre peuple, d’une autre nation, à savoir le peuple palestinien.

Israël est un pays qui a été volé sous la menace des armes à ses propriétaires légitimes, les Palestiniens. Les villes et villages israéliens ont été construits sur les ruines des villes et des villages palestiniens.
Les Israéliens eux-mêmes vivent sur des terres qui appartiennent à d'autres personnes et même encore aujourd'hui, de nombreux Israéliens continuent à vivre dans des maisons arrachées à leurs propriétaires palestiniens.
Ce vol est probablement sans précédent dans les annales de l'histoire, il s'agit d'un acte de viol, un viol continuel, peu importe le nombre des supporters qui glorifient la légitimité et la moralité de leurs actes criminels.

En fait, Israël peut être comparé à un homme malade qui tue une personne innocente en vue d'utiliser son cœur et ses autres organes vitaux pour une transplantation. Est-ce que cette personne a le droit d'exister ? Israël n'a pas seulement volé les organes d’une victime, mais il s’est aussi emparé de ses biens, et a ensuite nié avoir fait quelque chose de mal.

C’est vrai, l'histoire est souvent cruelle. Toutefois, la cruauté d'Israël ne s’est pas produite qu’une fois. Israël n’a pas stoppé son nettoyage ethnique meurtrier qu’il a commencé en 1948-1949 au cours duquel la majorité des Palestiniens a été expulsée aux quatre coins du monde.

En fait, Israël n'a jamais cessé d’assassiner les Palestiniens, de voler leurs terres, de détruire leurs maisons et de réduire leurs horizons. Même aujourd'hui, l’attitude d’Israël envers ses victimes, semblable à celle des Nazis, enlève à Israël toute légitimité morale.

En clair, les Palestiniens et leurs dirigeants ne devraient jamais accepter de reconnaître "le droit à exister d’Israël", car l’Etat sioniste n’a tout simplement aucun droit moral d'exister, étant donné que cette existence s’avère être au détriment de l’existence d'un autre peuple.

En effet, une reconnaissance par les Palestiniens du "droit à l'existence d'Israël " implique toute une série de "reconnaissances", dont les suivantes :

• que l’expulsion des Palestiniens de leur patrie où ils vivaient depuis des temps immémoriaux était juste et justifiée,
• que les dizaines de massacres de Palestiniens perpétrés par les forces judéo-nazies, comme Deir Yassine, Tantura, Dawayima, Kfar Qassem, Qibya, Jénine, etc, étaient aussi justes et justifiés,
• et que la plupart des Ashkenazes russes et d’Europe de l’Est qui croient en la suprématie de leur race appartenaient à la Palestine et que la Palestine leur appartenait, alors que les véritables autochtones de cette terre, les Palestiniens, sont des squatters "arabes", tandis que les véritables squatters, les colons judéo-nazis, sont les véritables autochtones de cette terre.

En d'autres termes, pour reconnaître "le droit à exister d'Israël", les Palestiniens devraient adopter totalement et sans condition le récit sioniste et se transformer en "sionistes musulmans et chrétiens."

Pire encore, Israël demande en fait que nous reconnaissions qu’Israël est un "Etat juif" qui appartient à "tous les Juifs du monde", ou, comme l’a dit récemment un dirigeant israélien, qu'Israël est "l’Etat des Juifs, aux côtés des Juifs et pour les Juifs."

En clair, Israël veut que les Palestiniens, à qui il a volé le patrimoine et cherché à mettre fin à leur survie nationale, reconnaissent que l'État sioniste a le droit d'être raciste, voleur, assassin et menteur.

Raciste, parce que l’ensemble de l’infrastructure politique et judiciaire israélienne est basé sur la supposition que les Juifs ont droit à plus de droits et de privilèges que les non-juifs, y compris ceux qui sont citoyens israéliens.

Voleur, parce qu’Israël a volé la Palestine à ses propriétaires légitimes qu’il a expulsés aux quatre coins du monde et que les victimes qui n’ont pas été expulsées ont été considérées comme des "absents" dans le but de "légaliser" le vol de leurs terres et de leurs biens.

Meurtrier, car Israël continue d'assassiner les Palestiniens qui osent s'opposer au récit sioniste et s’accrochent à leur patrie.

Et pour préserver le crime colossal, Israël recourt à l'adoption du modus operandi de mensonges et de demi-vérités, en bénéficiant des médias influencés par des Juifs dans le monde occidental.

À la lumière de ces faits, toute reconnaissance du "droit à exister d'Israël" de la part des Palestiniens, notamment du Hamas, serait un geste d'une immense bêtise proche du suicide moral car une telle reconnaissance impliquerait reconnaître que non seulement Israël a le droit d'exister, mais aussi que toutes les actions, les crimes et la conduite auxquels Israël a eu recours pour sauvegarder et préserver ce droit étaient parfaitement et moralement justes.

La reconnaissance du droit à exister d'Israël serait donc analogue à une reconnaissance des Juifs que l'holocauste était moralement justifié et que la mort des personnes dans les chambres à gaz était un acte moral.

Il ne fait aucun doute qu'Israël est une créature de Satan, une entité qui n'est pas différente du Troisième Reich. Mais il existe et il est politiquement et militairement fort, comme l'Allemagne nazie l’était autrefois. Israël n'a aucune légitimité morale parce que l'oppression ne peut être légitime, ni selon les lois des hommes, ni selon la loi de Dieu.

Nous ne prétendons pas que les Palestiniens ne doivent pas tenir compte de la réalité d'Israël. Cependant, traiter avec Israël, même négocier avec lui, est une chose, mais lui accorder une légitimité morale, c’est une toute autre chose.
Source : http://one-state.net/pt.html
Traduction : MG pour ISM

Dénoncer les mensonges. Continuer la pression !

Egypte - 11-08-2009
Par IntMorb > intmorb@googlemail.com
Hier, les médias traditionnels ont annoncé que l’aviation israélienne avait bombardé lundi matin les tunnels de contrebande à Rafah dans le sud de la Bande de Gaza, sur la frontière égyptienne.
Ils ont ajouté que cette frappe était une réponse aux tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza sur Israël.
MAIS, C’EST UN MENSONGE !























Les bombardements à la frontière sont presque quotidiens.
Il existe des jours sans bombardements mais c’est exceptionnel !

Il y a deux semaines, nous entendions jour et nuit le bruit des avions israéliens mais il n’y a pas eu de bombardements.
La semaine dernière, pendant l’ouverture du Passage de Rafah, il y a eu deux bombardements et nous avons publié les photos sur notre groupe dans Facebook.

Alors quelle sorte de medias avons-nous aujourd’hui dans le monde ?


Actuellement nous sommes toujours à la frontière de Rafah, et nous avons besoin que vous continuiez à écrire à l’ambassade d’Egypte dans votre pays.

Dites-leur que :

- Le Passage de Rafah doit être ouvert 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24

- Le Passage de Rafah doit être une frontière normale entre l’Egypte et la Bande de Gaza, Palestine, sans aucune interférence étrangère

- Avec la fermeture du Passage de Rafah, l’Egypte applique une politique de punition collective aux Palestiniens de Gaza

- Le siège imposé par Israël à la bande de Gaza oblige l'Egypte à ouvrir la frontière de Rafah, en vertu de son obligation de respecter le droit à la liberté de mouvement des habitants de la bande de Gaza, et en vertu de son obligation d'agir contre toute violation de la quatrième Convention de Genève par Israël.
L'Égypte est tenue d’autoriser le passage de l'aide humanitaire entre son territoire et la bande de Gaza

- L'Egypte, comme n'importe quel autre pays dans le monde, est obligée d'agir contre toute violation de la Convention et de ne pas faciliter les choses en complétant le blocus, comme elle le fait avec la fermeture de la frontière de Rafah.


Vous trouverez ci-dessous les coordonnés de l’Ambassade et des Consulats d’Egypte en France ainsi que celles des ambassades d’Egypte dans 40 pays:

Ambassade d’Egypte à Paris, France
56, Avenue D'iena
75116 Paris
Tel: (+33) 1 53678830-32
Fax: (+33) 1 47230643
ambassadedegypteaparis@hotmail.com

Consulat d’Egypte à Marseille, France
166 Avenue de Hambourg
13008 Marseille
Tel : 04 91 25 04 04
Fax: 04 91 73 79 31
http://www.consulats-marseille.org/

Consulat d’Egypte à Paris, France
114 rue de la Boètie,
75008 Paris
Tel : 0145009989 - 0145007427 - 0145007710
Fax: 0145003528
Email: Paris_Con@mfa.gov.eg




Liste des Ambassades d’Egypte dans 40 pays :

Ambassade d'Egypte à Alger, Algérie
Tél: (213) 21 69 16 73
Fax: (213) 21 69 29 52

Egyptian Consulate in Sydney, Australia
Level 3, 241 Commonwealth Street
Surry Hills, NSW, 2010
City: Sydney
Phone: (61 2) 9281-4844
Fax: (61 2) 9281-4344
Web Site: http://www.egypt.org.au
Email: consular@egypt.org.au,visa@egypt.org.au
Office Hours: 9:00 am - 3:00 pm

Egyptian Embassy in Canberra, Australia
1 Darwin Ave.
Yarralumla ACT 2600
City: Canberra
Phone: (00612) 6273 4437 - 6273 4438
Fax: (00612) 6273 4279
Email: egyembassy@bigpond.com
Office Hours: Monday - Friday: 9.00 a.m. - 4.00 p.m.

Egyptian Consulate in Melbourne, Australia
Level 9, 124E xhibition streets
Melbourne Victoria 3000
PO Box 18128 Collins St. East, Melbourne Victoria 8003
Phone: (00613) 9654 8869
Fax: (00613) 9654 8634
Office Hours: Monday-Friday: 9.00 a.m. - 3.00 p.m.

Egyptian Embassy Austria
Hohe Warte 54
A-1190 Wien
Tel.: 0043-1-3708108-63
Fax : 0043-1-3708108-69
Mail: egyptembassyvienna@egyptembassyvienna.at

Ambassade d’Egypte à Bruxelles, Belgique
Tél : (02) 663.5800
Fax : (02) 675.5888

Egyptian Embassy in Brasilia, Brazil
Phone: +55.61.3323.8800
Fax: +55.61.3323.1039
Email: embegito@opengate.com.br, eg.emb_brasilia@mfa.gov.eg
Office Hours: Mo Fr: 9:00 17:00

Egyptian Embassy in Ottawa, Canada
454 Laurier Avenue
East Ottawa
Ontario K1N6R3
Phone: (613)234-4931, (613)234-4935
Fax: (613)234-4398
Email: egyptemb@sympatico.ca
Office Hours: Monday to Friday from 9 am to 4 pm.

Egyptian Embassy in Beijing, China
No. 2, Ri Tan Dong Lu
Beijing, China
City: Beijing
Phone: (8610) 6532 1825
Fax: (8610) 6532 5365
Email: eg_emb_bj@yahoo.com

Egyptian Embassy in Nicosia, Cyprus
No 14, Ayios Prokopios Street
2406
Postal Address:
P.O.Box 21752
1512
City: Nicosia
Phone: 00357 22449050/1
Fax: 00357 22449081
Email: info@egyptianembassy.org.cy

Egyptian Embassy in Prague, Czech Republic
Pelléova 14, Bubene
160 00 Praha 6
Phone: +420 224 311 506
Fax: +420 224 311 157
Email: embassyegypt@centrum.cz
Office Hours: Monday through Friday from 09.00 to 16.00

Sr. Embajador de la República Árabe de Egipto en Madrid, España
Oficina Comercial de Egipto en Madrid
C/ Velázquez, 69
Madrid, 28006
TEL: (0034) 915776308 - 915776309 - 915776310
FAX: (00.34) 915781732
egyptemb@teleline.es, embegipto.alicia@gmail.com
info@ecros.org - (Oficina Comercial de Egipto en Madrid)

Egyptian Embassy in Paris, France
56, Avenue D'iena
75116 Paris
Tel: (+33) 1 53678830-32
Fax: (+33) 1 47230643

Egyptian Consulate in Marseille, France
166 Avenue de Hambourg 13008 Marseille
Phone: 0033 4 91 25 04 04
Fax: 0033 4 91 73 79 31

Egyptian Consulate in Paris, France
114 rue de la Boètie, 75008 Paris
Phone: (0033) 145009989 - 145007427 - 145007710
Fax: (0033) 0145003528
Email: Paris_Con@mfa.gov.eg

Egyptian Embassy in Berlin, Germany
Stauffenberg Str. 6-7
10785 - Berlin
Phone: 030 477 54 70
Fax: 030 477 10 49
Web Site: http://www.egyptian-embassy.de/
Email: Embassy@egyptian-embassy.de

Egyptian Consulate in Hamburg, Germany

Harvestehuder Weg 47
20149 - Hamburg
Phone: 0049 - 40-413326 0
Fax: 0049 - 40-413326 19
Email: gen-kons-et-hh@gmx.de, eg.con_hamburg@mfa.gov.eg
Office Hours: Application: Monday to Friday from 09:00 to 12:00.

Egyptian Embassy in Athens, Greece
Vassilissis Sofias Av No. 3
106 71 - Athens
Phone: 210 36 18 612 13
Fax: 210 36 03 538
Email: emb.egypt@yahoo.gr, eg.emb_athens@mfa.gov.eg

Egyptian Embassy in Budapest, Hungary
1124 Budapest, Istenhegyi ut 7/b
Phone: (+361) 225-2150
Fax: (+361) 225-8596
Email: egyemb@pronet.hu, eg.emb_budapest@mfa.gov.eg
Office Hours: Mo Fr: 9:00 17:00

Egyptian Embassy in New Delhi, India
1/50m, Niti Marg, Chanakyapuri
New Delhi 110021
Phone: 26114096/7
Fax: 26885355
Email: egyptdel@spectranet.com
Office Hours: Monday till Friday 9am till 4 pm

Egyptian Embassy in Jakarta, Indonesia
Jl. Teuku Umar No. 68, Menteng
Jakarta Pusat, 1031
Phone: (+6221) 3143440, 31935350, 31931141
Fax: (+6221) 3145073
Email: egypt@indosat.net.id
Office Hours: Office hours: 8:30 am 4:00 pm

Egyptian Embassy in Dublin, Ireland
12 Clyde Road
Ballsbridge
Dublin 4
Phone: +353-1-6606718
Fax: +353-1-6683745
Email: info@embegyptireland.ie

Egyptian Embassy in Roma, Italy
Phone: +39-6-8440192 - +39-6-8440191
Fax: +39-6-8554424
Email: amb.egi@pronet.it

Egypt Consulate General , Milano, Italy
Phone: +39-2-9516360 - +39-2-9526482
Fax: +39-2-9518194

Egyptian Embassy in Tokyo, Japan
1-5-4 Aobadai
Meguro-ku
153-0042 - Tokyo
Phone: 03-3770-8022(3)
Fax: 03-3770-8021
Web Site: http://www.embassy-avenue.jp/egypt/
Email: egyptemb@mc.kcom.ne.jp

Egyptian Embassy in Amman, Jordan
Riyad el-Mefleh St., No. 14
Between 4th and 5th Circles
P.O.Box: 35178
11180 - Amman
Phone: 5605175 / 5605176 / 5605202 /5605203
Fax: 5604082
Email: egypt@tedata.net.jo, embegypt@tedata.net.jo
Office Hours: Sunday to Thursday 9 a.m. - 4 p.m

Egyptian Embassy in Nairobi, Kenya
24 Othaya road off Gitanga road, Kileleshwa
P.O.BOX: 30285 GPO 00100 Nairobi, Kenya
Phone: 3870298-3870278-3870360
Fax: 3870383
Email: egypt@wananchi.com
Office Hours: Embassy Working Hours: From 09:00 till 16:30

Egyptian Embassy in Beirut, Lebanon
4653 Dr. Muhammed El-Bethri st. - Be\'ar Hassan
Beirut
Phone: +9611-859977 or +9611-825566
Fax: +9611-859988

Egyptian Embassy in Benghazi, Libya
Marg Bani Amer st., District 19
El-Fowaihat El_Gharbia - Benghazi
Phone: 00218612232522
Fax: 00218612232523
Email: Egyptian_Consulate_Ben@yahoo.com
Office Hours: Working Hours Daily from 8:30 am till 3:00 pm

Ambassade d'Egypte à Rabat, Maroc
Tél: (212) 37 73 18 33
Fax: (212) 37 70 68 21

Ambassade d'Egypte en Mauritanie
Tél: (222) 25 21 92

Egyptian Embassy in The Hague, Netherlands
Badhuisweg 92
2587CL The Hague
Phone: +31 (0) 70-354 20 00, +31 (0) 70-354 45 35
Fax: +31 (0) 70-354 33 04
Office Hours: From 8.30 a.m. To 15.30 p.m.

Egyptian Embassy in Oslo, Norway
Drammensveien 90 A
N - 0244 - Oslo
Phone: +47 22 44 77 67 or +47 23 08 42 00
Fax: +47 22 56 22 68
Web Site: http://www.egypt-embassy.no/
Email: Counsellor@egypt-embassy.no
Office Hours: 09.00-15.00

Egyptian Embassy in Islamabad, Pakistan
Plot no. 38-51, UN Boulevard
Diplomatic Enclave
P.O. Box 2088
Ramna 5-4 - Islamabad, Pakistan
Phone: +92 (51) 2209072 or 2209082
Fax: (+92) 51 2279552
Office Hours: Monday to Friday, 10:00am to 12:00 pm

Egyptian Embassy in Lisbon, Portugal
Av. D. Vasco Da Gama, 8 Restelo
1400-128 - Lisbon
Phone: +351-1-213018301
Fax: +351-213017909
Email: egiptembassy@ip.pt

Egyptian Embassy in Bucharest, Romania
67, Dacia Blvd
Bucharest
Phone: (4021) 2110938 - 2110939
Fax: (4021) 2100337
Email: Embassyofegypt@gmail.com
Office Hours: from 0900 to 1700

Egyptian Embassy in Riyadh, Saudi Arabia
Abd Allah Ben Hozafa Elsahmi St
Elsefarat dist. RIYADH
Phone: 009661)4810159 - 4831275
4810427 - 4831367 - 4810464
Fax: (009661)4810463
Email: Riyadh_emb@mfa.gov.eg

Egyptian Embassy in Singapore, Singapore
75 Grange Road
249579 - Singapore
Phone: (+65) 67371587 / (+65) 67371811
Fax: (+65) 67323422
Email: eg.emb_singapore@mfa.gov.eg
Office Hours: Mon - Fri: 9.00 am - 3.00 pm

Egyptian Embassy in Seoul, South Korea
46 1, Hannam - Dong, Yongsan-Gu
Seoul 140 210
Phone: 00 822/ 749-0787, 749-0788, 749-0789
Fax: 00 822/ 795-2588
Email: embassyegyptkorea@yahoo.com

Egyptian Embassy in Stockholm, Sweden
PO Box 14230, 10440 - Stockholm
Phone: (46 8) 662 9687 or 662 9603 or 660 3145
Fax: (46 8) 661 2664

Ambassade d'Egypte à Berne, Suisse
Elfenauweg 61
3006 Bern
Phone: 031 352 80 12 / 13
Fax: 031 352 06 25
Office Hours: Opening hours: Monday Friday 09.00 14.00

Ambassade d'Egypte à Genève, Suisse
47, route de Florissant
1206 Geneva
Phone: 022 347 62 55
Fax: 022 346 05 71
Office Hours: Opening hours: Monday Friday 09.00 15.00

Ambassade d'Egypte en Tunisie
Tél: +216 71 792 233 / 841 192
Fax: +216 71 794 389

Egyptian Embassy in Ankara, Turkey
Phone: 09003124261026 / 00903124682240 / 00903124266132
Fax: 0090312- 4270099
Email: egyembassyankara@yahoo.com, eg.emb_ankara@mfa.gov.eg
Office Hours: Working Hours of the embassy:- 9 am -4 pm

Egyptian Embassy in Kiev, Ukraine
19 Observatorna Str
City: Kiev
Phone: 272-13-27 / 486-65-30
Fax: 4869428
Email: eg.emb_kiev@mfa.gov.eg

Egyptian Embassy in Abu Dhabi, United Arab Emirates
Mail Box: 4026 Abu Dhabi
Phone: 4445656 4445566
Fax: 4449878
Web Site: http://www.mfa.gov.eg/Missions/UAE/ABUDHABI/embassy/en-GB/
Office Hours: Official working hours Working hours start at 9 am till 4 pm.

Egyptian Consulate in Dubai, United Arab Emirates
Bar Dubai, Khaled Ibn Al Walid St.
Consulates Zone
Phone: 3971122
Fax: 2971033

Egyptian Embassy in London, United Kingdom
2 Lowndes Street
London SW1X 9ET
Phone: 020 7235 9777
Fax: 020 7235 6562
Email: info@egyptianconsulate.co.uk

Egyptian Consulate in London, United Kingdom
2 Lowndes St.
London SW1X 9ET
Phone: 020 7235 9777
Fax: 09065 540 833
Email: consulate.london@mfa.gov.eg
Office Hours: Opening Hours: Monday-Friday

Egyptian Embassy in Washington D.C., United States
3521 International Ct. N.W.
Washington D.C. 20008
United States
Phone: (+1) (202) 8955400
Fax: (+1) (202) 2444319
Email: embassy@egyptembdc.org

Egyptian Consulate in Chicago, United States
Chicago
Phone: (312) 828-9162-3-4
Fax: (312) 828-9167
Email: egyptianembassy@cantv.com.ve
Office Hours: Monday Friday 9:30 a.m. 3:00 p.m.

Phone: (713)961 4915 (713)9614916 (713)9614407
Fax: (713) 9613868
Office Hours: = From 9:00 AM Till 3:00pm

Egyptian Consulate in New York, United States
1110 Second Avenue, Suite # 201
NY, 10022
Phone: +212-759-7120/1/2
Fax: +1212-308-7643
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Traduction : MG pour ISM

Liban été 2006 - guerre des 33 jours : traîtres et solidarité internationale. On n'oublie pas.

Liban - 11-08-2009
Par Nadine Acoury
Au cours des derniers jours de l'agression israélienne de l'été 2006 contre le Liban, des officiers de l'armée libanaise ont accueilli l'envahisseur à Marjayoun et lui ont offert le thé. Le triumvirat des traîtres arabes (Egypte, Jordanie, Arabie Saoudite) s'est employé à dénoncer la résistance comme "des éléments irresponsables qui mettent en danger la stabilité de la région".



Mais pendant ce temps, la résistance a tenu bon, empêchant la soldatesque sioniste de réaliser son rêve de gagner les rives du Litani. Les habitants ont découvert l'ampleur des destructions et des massacres à Dahiyeh et dans les villes et villages du sud et de la Bekaa, les secours ont commencé à circuler sur les routes dévastées, et la solidarité des peuples a continué à se manifester à Budapest, Pretoria, Calcutta, Istanbul, San Francisco, Washington, Bruxelles et Paris.

Si vous vivez en Cisjordanie occupée, votre maison est assiégée par les colons et les checkpoints

Cisjordanie - 11-08-2009
Par Palestine Info
Des arbres couvrant des collines perpétuellement vertes ; des gens se déplaçant d’une ville à l’autre sans difficulté ou empêchement ; des enfants occupés seulement à jouer dans les cours de leurs maisons ; tel était le style de vie de nos ancêtres, mais en parler aujourd’hui est devenu une sorte de rêve, comparé à la réalité des saisies de terres par les sionistes et de leurs checkpoints.


















Entre ces deux réalités, les forces sionistes d’occupation mènent une campagne systématique de démolition de dizaines de maisons palestiniennes sous une variété de prétextes, le plus piètre d’entre eux étant la construction sans permis.

Abu Jalal est un vieux palestinien. Le temps a creusé des rides profondes sur son visage, reflets des événements dont il a été témoin depuis son enfance sur cette terre.

Il dit : « Ici il y avait des oliviers et des amandiers, et nous aimions manger, dormir et jouer sous ces arbres. »

Il montre la montagne sur laquelle son regard est fixé et il continue de parler : «Regarde cette montagne. Vois-tu quelque chose dessus ? Elle est aride et noire. Peux-tu imaginer qu’elle était couverte d’arbres ? Elle était encore verte jusqu’il y a quelques années, lorsque les sionistes ont déraciné les arbres et les ont brûlés pour installer une partie de leurs colonies. »

Une vie bridée

Un voyageur qui circule sur les routes qui relient les villes de Cisjordanie peut difficilement éviter d’être abasourdi et accablé par la chaine de colonies sionistes qui s’étire au travers des montagnes, des collines et des plaines sur des terres qui ont été saisies illégalement de leurs propriétaires palestiniens pour restreindre la liberté et empêcher la vie dans le reste des villages et des villes, ceux des Palestiniens.

La détresse psychologique ne s’arrête pas là. Quelques minutes après, vous vous retrouvez, un parmi des centaines en ligne à un checkpoint israélien, qui peut être soit fixe, soit volant. Trois ou quatre soldats israéliens contrôlent qui entrera et passera par le checkpoint. Pendant ce temps, des enfants, des femmes et des vieux attendent dans la chaleur étouffante le signal du soldat qu’ils peuvent avancer.

Hajjah Umm Imad, 45 ans, vit à Hébron. Elle ne peut trouver les mots pour exprimer la souffrance qu’elle endure à cause des retards imposés par la multitude de checkpoints qu’elle doit passer sur la route d’Hébron à Ramallah, lorsqu’elle va à l’hôpital de Ramallah pour un suivi médical.

Elle essaie de décrire la souffrance en ajoutant : « Prendre la route Mu’arrajat Wadi Nar est déjà difficile en voiture, mais la présence du checkpoint israélien « Container » en haut de la montée est en soi toute une histoire. » (photo ci-dessus)

Umm Imad raconte un autre incident, l’hiver dernier, lorsque les soldats sionistes les ont détenus pendant six heures d’affilée dans le froid mordant, sans aucune raison.

Abu Misbah, de Qalqilya, partage les mêmes sentiments. Il ajoute : « Les checkpoints sionistes sont pour les Palestiniens un cauchemar permanent qui les poursuit de jour comme de nuit. Imagine une vie dont les détails sont construits à partir de l’expérience des checkpoints. Pas un jour sans histoires de souffrance et d’humiliation ; celles que tu vis, et celles que te racontent ta famille et tes voisins. »

Abu Misbah montre sa surprise devant les déclarations qui affirment que le passage des checkpoints a été allégé. Il dit : « L’occupation sioniste joue avec nous au chat et à la souris. Aujourd’hui elle annonce que les choses vont s’améliorer ; une heure après, c’est le contraire. Nous ne savons pas qui croire, ni quand on pourra y croire. »

La souffrance en chiffres

L'Institut de Recherches Appliquées de Jérusalem (ARIJ) a diffusé en janvier 2009 un rapport qui établit que le nombre de saisies de terres par les sionistes a atteint le chiffre de 200, ainsi que 220 autres avant-postes coloniaux.

Les rapports disent qu’environ 498.000 personnes vivent dans ces colonies illégales, qui occupent 188.000 dunums (188 km²), tandis que la superficie des terres occupées par les forces armées israéliennes s’élève à environ 47.000 dunums (47 km²). 669 checkpoints sont répartis dans toute la Cisjordanie.

Le rapport explique que le nombre de saisies de propriétés et de colonies illégales dans le district de Jérusalem est de 53, avec environ 200.000 personnes les occupant illégalement. Les propriétés saisies représentent 4.000 dunums (4 km²). Et il y a au moins 46 checkpoints militaires, soit fixes, soit mobiles.

Dans le district de Bethléem, 33 pièces de terre ont été saisies et il y a une population d’environ 82.000 colons illégaux, et 47 checkpoints militaires.

Dans le district d’Hébron, 72 pièces de terre ont été saisies, il y a 58.000 colons illégaux et un total de 233 checkpoints militaires.

Dans le district de Ramallah , 83 terres ont été saisies, il y a environ 78.000 colons illégaux et un total de 101 checkpoints militaires.

Dans le district de Jéricho, il y a 29 colonies juives illégales, pour une population d’environ 51.000 colons, et un total de 10 checkpoints militaires.

Au sujet de Salfit, le rapport indique que le nombre de colonies dans le district a atteint le chiffre de 37 ; il y a une population d’environ 30.000 colons illégaux, et un total de 38 checkpoints militaires.

Dans le district de Qalqilya, il y a 22 colonies, avec une population d’environ 27.000 colons illégaux et un total de 42 checkpoints militaires.

Dans le district de Naplouse, il y a 47 colonies illégales, pour 94.000 colons illégaux, et un total de 64 checkpoints militaires.

Dans le district de Tulkarem, le rapport souligne qu’il y a environ 9 colonies pour une population approximative de 2.000 colons illégaux, et 41 checkpoints.

Dans le district de Tubas, il y a 12 colonies illégales, 2.000 colons et 5 checkpoints.

Enfin dans le district de Jenin, le nombre de colonies illégales est de 14, pour une population d’environ 14.000 colons illégaux, et 42 checkpoints.
Source : Palestine Info
Traduction : MR pour ISM

Les souvenirs nous poursuivent

Gaza - 11-08-2009
Par Ayman T. Quader
Cela me rappelle la Catastrophe palestinienne de 1948 (la Nakba de 1948) mais en beaucoup plus intense et avec beaucoup plus de cruauté et de souffrance. 8 mois sont passés depuis les 23 jours d'agression israélienne contre la population civile palestinienne. Nos textes reflètent la douleur visible sur le visage des enfants, des hommes et des femmes Les scènes de la destruction massive résultant de l'attaque israélienne n'ont pas disparu, c’est un calvaire de plus pour les habitants de Gaza.

Aujourd'hui, alors que je passais près de ma maison, j’ai rencontré une femme appelée Rawia Hamda qui était assise sur une pierre et regardait tristement sa maison détruite. Je la regardais alors qu'elle était plongée dans ses pensées avec ses fils autour d'elle. Puis, j’ai compris ce à quoi elle pensait.

J'ai alors décidé d'écrire à propos de la souffrance de cette femme, de ce qu’elle avait vécu pendant la guerre, des choses que les femmes ne partagent habituellement qu’avec leurs maris.

"Ce n'est pas que nous avons peur de la pauvreté, mais la destruction de notre maison. Nos vies ont été démolies après la guerre israélienne,qui a eu lieu dans la bande de Gaza" Ce furent les paroles de Rawai quand je lui ai demandé POURQUOI? ??...

C'est l'histoire de Rawia Hamda. Elle vit dans le camp de réfugiés d’Al Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, avec sa famille, qui comprend son mari au chômage, six garçons et une fille handicapée.

En tant que Palestinienne, vivant sur ce petit bout de terre appelée la bande de Gaza, Rawia a sa propre expérience de la guerre en tant que femme. Rawia et sa famille habitent dans une maison qui n'est plus une maison. Le "plafond", c’est le ciel. Le toit est couvert de plaques de tôle sauf dans la salle de bain qui est recouvert d’un toit en béton.

«Pendant la guerre, il y avait des attaques et des bombardements quotidiens dans notre secteur. Nous n'avons jamais le sentiment d’être en sécurité dans notre maison, sauf dans la salle de bain parce que le plafond est en béton».

"L’un des moments les plus terrifiants, ce fût le 14e jour de la guerre. Nous avions essayé de manger rapidement un morceau. J'étais avec ma famille quand il y a eu le bruit d’une énorme explosion juste à côté de notre maison. Nous avons couru nous réfugier dans la salle de bain, comme d'habitude. Au bout d’un moment, nous avons entendu une nouvelle explosion. Terrorisée, j'ai pris mes jeunes fils pour les emmener vers un endroit plus sûr. Plus tard, j'ai découvert que la maison voisine de la nôtre avait été touchée par deux roquettes de F16 et était totalement détruite "

Rawia a reçu des éclats d'obus dans la jambe. Sa maison a été partiellement endommagée et elle est maintenant remplie d'éclats d'obus à l’intérieur. De plus, l'élevage de poulets voisin qui permettait à la famille de gagner un peu d’argent également été endommagé, les laissant sans aucune source de revenu.

«La férocité des attaques et la scène de mon évacuation m'a rappelé l'histoire de l’évacuation de ma grand-mère en 1948, mais cela semblait bien pire."

Maintenant, Rawia attend de pouvoir reconstruire sa maison et d'essayer d’offrir une vie décente à sa famille.

C'est l'histoire de Rawia, l'une des nombreuses histoires qu’ont vécu nos femmes lors de la guerre contre la bande de Gaza.
Source : http://peaceforgaza.blogspot.com/
Traduction : MG pour ISM

Abbas a les coudées franches au sein de son mouvement

12/08/2009


ÉCLAIRAGE
Plébiscité à la tête du Fateh et entouré d'une direction rajeunie, le président palestinien Mahmoud Abbas est sorti renforcé du congrès de son parti au moment où le dialogue avec Israël et les islamistes du Hamas est dans l'impasse, estiment des analystes.
Miné par les querelles de chefs et la mauvaise gestion et mortifié par sa déroute à Gaza face au Hamas, le Fateh a réussi à afficher un semblant d'unité rien qu'en organisant son congrès général pour la première fois en vingt ans. Cette réunion, la première aussi depuis la mort en 2004 du fondateur du Fateh et chef historique Yasser Arafat, a permis à M. Abbas, son successeur, d'asseoir son autorité sur une formation connue pour son manque de discipline et peinant à se transformer d'un mouvement de libération à un parti au pouvoir.
Le programme politique adopté lors du congrès a certes réitéré le « droit du peuple palestinien à la résistance » contre l'occupation israélienne, mais il a surtout apporté un soutien sans ambages au règlement négocié avec Israël que M. Abbas, 73 ans, continue de prôner en dépit de l'impasse dans les négociations.
Plusieurs caciques du Comité central, la principale instance dirigeante du Fateh, ont annoncé leur retrait lors du congrès ou cédé la place à des plus jeunes lors des élections internes. « Ce congrès a été comme une bataille pour le président Abbas. Il l'a menée avec succès et en est sorti victorieux », estime l'analyste politique Abdelmajid Soweillem. « Je pense que la nouvelle direction du Fateh est, de par sa composition, encline à soutenir les négociations politiques (avec Israël) et le dialogue avec le Hamas », ajoute-t-il. Samir Awad, professeur de sciences politiques à l'Université de Bir-Zeit en Cisjordanie, abonde dans le même sens. « La nouvelle équipe comprend un grand nombre de proches de M. Abbas, des gens qui, à un moment ou un autre, ont été ses collaborateurs », dit-il. Il estime qu'en menant à bien la conférence, en dépit de débats houleux, M. Abbas « a sorti le Fateh de l'unité des soins intensifs ».
Un autre analyste, Hani al-Masri, estime que la composition de la nouvelle direction du Fateh « a donné une plus grande marge de manœuvre, que ce soit en politique intérieure ou sur la scène internationale ». « Le président peut envisager plusieurs options (en ce qui concerne les négociations avec Israël) puisqu'il peut s'appuyer sur ceux, au sein du comité central, qui soutiennent ces négociations ou sur ceux, dans le cas contraire, qui y sont opposés », explique-t-il. « Bien que certains ont une ligne intransigeante à l'égard du Hamas, la plupart des nouveaux membres du Comité central, surtout ceux arrivés en tête, sont favorables à un dialogue sérieux aboutissant à des résultats », convient-il.

La « vieille garde » de Arafat décimée au congrès du Fateh

12/08/2009

Condamné à la prison à vie par Israël, Marwan Barghouthi, qui fait son entrée à la direction du Fateh, est le symbole de l’intifada aux yeux des Palestiniens.                       Nayef Hashlamoun/Reuters
Condamné à la prison à vie par Israël, Marwan Barghouthi, qui fait son entrée à la direction du Fateh, est le symbole de l’intifada aux yeux des Palestiniens. Nayef Hashlamoun/Reuters
PROCHE-ORIENT Marwan Barghouthi, Mohammad Dahlane et Jibril Rajoub font partie des nouvelles figures du Comité central.

Le Fateh, principal parti laïc palestinien en quête d'un nouvel élan après sa déroute face au Hamas islamiste, s'est doté hier d'une direction rajeunie avec comme figure de proue Marwan Barghouthi, symbole de la « résistance » emprisonné à vie en Israël.
Outre M. Barghouthi, 50 ans, qui purge cinq peines de prison à perpétuité pour son rôle dans l'intifada contre l'occupation, treize nouveaux membres ont fait leur entrée au Comité central du Fateh sur 18 qui ont été élus lors du Congrès général du mouvement, son premier depuis vingt ans, selon les résultats officiels des élections internes publiés tôt hier.
Les plus en vue sont Mohammad Dahlane, 48 ans, l'ex-homme fort du Fateh à Gaza, qui a perdu de sa superbe après l'humiliante défaite des forces de l'Autorité palestinienne face au Hamas dans ce territoire, et Jibril Rajoub, 56 ans, un ancien chef de la sécurité préventive en Cisjordanie qui préside aujourd'hui la Fédération de football et le Comité olympique palestinien. « Aujourd'hui, le Fateh sort de ce congrès uni et renforcé », s'est félicité M. Rajoub, qualifiant l'entrée en force d'une nouvelle génération de « révolution » contre la vieille garde alors que des élections législatives sont censées se dérouler au début de l'an prochain. « Beaucoup de tâches nous attendent, la principale étant notre relation avec le Hamas », a renchéri M. Dahlane, bête noire du mouvement islamiste, considéré comme un « protégé » des Américains. Le négociateur palestinien Saëb Erakat, inlassable défenseur des positions palestiniennes dans les médias internationaux, a également été élu au Comité central lors du vote, auquel ont participé plus de 2 000 délégués du mouvement fondé par le défunt leader Yasser Arafat.
En revanche, Ahmad Qoreï, 72 ans, un vétéran du Fateh, qui avait été chef du gouvernement et avait mené les négociations ayant abouti aux accords sur l'autonomie palestinienne conclus avec Israël en 1993, n'a pas été réélu. Parmi les autres perdants figure aussi Tayeb Abdelrahim, le secrétaire général de l'Autorité palestinienne.
Lors du vote, dimanche et lundi, les délégués ont élu, outre le Comité central qui gère le Fateh au quotidien, une autre instance dirigeante, le Conseil révolutionnaire, dont les nouveaux membres devaient être connus éminemment. Le Comité central compte 23 membres, le Conseil révolutionnaire 120. Dix-huit membres de la première instance et 80 de la seconde étaient soumis à l'élection, tandis que les autres seront désignés par la nouvelle direction.
Dans son programme politique adopté samedi, le Fateh a rappelé « son attachement à l'option d'une paix juste » avec Israël, tout en réitérant « le droit du peuple palestinien à la résistance contre l'occupation, conformément à la loi internationale ». Le Hamas a pour sa part affirmé par la voix de son porte-parole Fawzi Barhoum à Gaza qu'il jugerait la nouvelle direction du Fateh « selon sa politique et ses actes ».
l'orient le jour

Les réfugiés n’attendent pas grand chose du Fatah

lundi 10 août 2009 - 06h:31

Nisreen El-Shamayleh, depuis Amman, Jordanie



Alors que le Fatah convoque à Bethléem sa sixième conférence générale longuement attendue, certains réfugiés palestiniens en Jordanie disent qu’ils n’attendent rien de positif du mouvement qui les représentait autrefois.

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Camp d’Al-Baqa où vivent plus de 80 000 réfugiés palestiniens [GALLO/GETTY]

Le Fatah et a été créé initialement par Yasser Arafat, feu le Président palestinien, avec une charte appelant à la lutte armée contre Israël.

Toutefois, plusieurs décennies plus tard, beaucoup de réfugiés estiment que sous la pression de l’Occident et d’Israël, le mandat initial du mouvement a été déformé et le mouvement transformé en un « partenaire pour la paix ». Beaucoup disent que la popularité du mouvement a chuté dans les camps à cause des concessions qui ont été faites ; certaines personnes avec lesquelles j’ai parlé m’ont dit que la conférence ne les intéressait absolument pas.

Ces personnes sont d’avis que l’autorité palestinienne (AP) a depuis longtemps esquivé ses responsabilités et que lors de la réunion de Bethléem, le Fatah ne se penchera probablement pas sur les problèmes des réfugiés.

Méfiance envers la direction

Si les camps de réfugiés palestiniens en Jordanie étaient auparavant des places fortes pour les combattants du Fatah, l’état d’esprit a changé.

J’ai rendu visite au Cheikh Ismael Abu Hmeidan, 77 ans, ancien combattant de la branche armée al - Asifa du Fatah qui vit en exil dans le camp de réfugiés d’Al-Baqaa depuis 50 ans.

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Ismael était un combattant du Fatah, mais il dit que le mouvement ne le représente plus

Il a connu la Nakba, la guerre de 1967 et a passé huit ans dans une prison jordanienne à cause de son appartenance au parti communiste arabe.

En 1972, il est devenu membre du Fatah.

Abu Hmeidan m’a dit qu’il avait décliné l’invitation de participer à la conférence parce qu’il refuse de se rendre à l’ambassade israélienne à Amman, qui aurait facilité son entrée dans les territoires occupés.

Bien qu’il continue à croire dans le Fatah en tant que mouvement de libération, il n’est pas d’accord avec les dirigeants qui participent à la conférence et qui n’ont pas sa confiance.

« L’enjeu de la lutte du Fatah, c’est la création d’un front uni modéré avec Israël contre l’Iran » dit-il.

« Et qui a exactement défendu et appuyé les mouvements nationaux arabes, si ce n’est l’Iran ?

« Comment ces Palestiniens qui travaillent main dans la main avec Israël vont-ils construire quoi que ce soit de bon et de juste pour nous ? »

Il dit que comme combattant il n’avait pas porté le fusil pour aider les Israéliens à consolider leur occupation, mais c’est « exactement ce qu’a fait le Fatah ».

« Exactement comme Israël »

D’autres réfugiés rencontrés dans les ruelles du camp d’al-Baqaa ne pensent pas que leurs voix arriveront aux oreilles de Mahmoud Abbas, dirigeant du Fatah et Président palestinien.

« Le Fatah ne me représente pas. Mentionner le Fatah c’est exactement comme mentionner Israël » dit Raddad Abu Zirr, originaire de la bande de Gaza.

« Nous ne connaissons pas le Fatah, il n’a rien à voir avec nous et nous ne connaissons pas Mahmoud Abbas. Nous souffrons ici en exil et personne n’a trouvé de solution pour nous ».

Rajab, également réfugié, estime que c’est à cause du Fatah qu’il vit toujours dans un camp et qu’il n’arrive pas à joindre les deux bouts.

Néanmoins, il en est d’autres qui sont las des déceptions et du ressentiment envers toutes les factions palestiniennes.

Ceux-là croient avec optimisme que le Fatah arrivera à quelque chose de concret dans cette conférence et donnera aux Palestiniens une lueur d’espoir annonçant que leur crise pourrait en fait toucher à sa fin.

Une nouvelle révolution

Shaker al-Jawhari, rédacteur en chef du journal électronique arabe al-Mustaqbal , ancien membre du Fatah, dit que les Palestiniens découragés prendront bientôt les affaires en main eux-mêmes.

« Faire des compromis au sujet du droit du peuple palestinien à la résistance est exactement ce qui mettra le feu à une nouvelle révolution, spécialement à un moment où la communauté israélienne accentue son radicalisme et refuse de donner quelques droits que ce soient aux Palestiniens ».

Il croit que ceux qui ont perdu tout espoir de voir les représentants actuels concrétiser leurs aspirations nationales auront finalement recours à la révolution.

Al-Jawhari dit qu’Israël et les États-Unis voulaient que la conférence du Fatah se tienne dans les territoires occupés car pour eux, c’est le symbole d’une victoire.

Il accuse le Fatah d’être devenu un « un gestionnaire de l’occupation » et non pas le mouvement de libération qu’il est censé être.

La critique d’Al-Jawhari est reprise par d’autres réfugiés qui estiment que la fusion du Fatah avec l’Autorité palestinienne, après les accords d’Oslo de 1993, a déformé l’identité originale du mouvement qui s’est encore diluée, quand il s’est efforcé de se montrer « un partenaire pour la paix » fiable.

Alors que les délégués se réunissent en Cisjordanie, beaucoup de réfugiés qui vivent toujours dans des camps temporaires quelque 44 ans après la création du Fatah et 20 ans depuis sa dernière assemblée, se demandent ce que le Fatah a fait pour eux.

6 août 2009 - Al Jazeera - Cet article peut être consulté ici :
http://english.aljazeera.net/focus/...
Traduction : Anne-Marie Goossens

Israël cible les groupes militant pour les droits humains

lundi 10 août 2009 - 06h:43

Jonathan Cook - The National



Pour essayer d’endiguer le flux de preuves l’incriminant dans les crimes de guerre qu’il a commis pendant l’assaut de l’hiver dernier contre Gaza, le gouvernement israélien a lancé une campagne afin de réprimer l’activité des groupes de défense des droits humains, tant en Israël qu’à l’étranger.

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Jeff Halper, cofondateur du comité israélien contre les démolitions de maisons Alexei Kidel , The National

Il a tout d’abord ciblé l’une des principales organisations mondiales de défense des droits humains, Human Rights Watch (HWR), basée aux États-Unis ainsi qu’un groupe local d’anciens combattants dissidents, Breaking the Silence (Rompre le silence) qui a publié le mois dernier les témoignages de 26 soldats ayant combattu à Gaza.

En outre, selon les médias israéliens, le gouvernement compte prendre « une attitude beaucoup plus agressive » envers les groupes de défense des droits humains qui s’efforcent d’aider les Palestiniens.

Des officiels ont mis en cause les sources de financement de ces organisations et ont menacé d’adopter une loi interdisant l’aide de gouvernements étrangers, particulièrement européens.

En réponse, les militants de Rompre le silence et d’autres groupes israéliens ont accusé le gouvernement de mener une « chasse aux sorcières » afin de les intimider et de les priver des fonds nécessaires à la poursuite de leurs enquêtes.

« C’est une mesure très dangereuse » a dit Mikhael Mannekin, un des dirigeants de Rompre le silence. Israël prend une direction très antidémocratique.

La campagne proviendrait d’une initiative de Avigdor Lieberman, ministre des affaires étrangères d’extrême droite, actuellement accusé de corruption, mais qui a l’appui du premier ministre Benjamin Netanyahou.

A l’occasion d’une conférence de presse le mois dernier, M. Lieberman a accusé des organisations sans but lucratif et des organisations non-gouvernementales de se substituer aux diplomates pour déterminer l’action de la communauté internationale à l’égard d’Israël. Il a également menacé d’instituer des réformes afin de diminuer l’influence de ces groupes.

Une semaine plus tard, le bureau de M. Nétanyahou est intervenu contre Human Rights Watch, critiquant lourdement l’organisation d’avoir levé récemment des fonds en Arabie Saoudite.

HWR a répondu qu’il n’accepte que des dons privés et n’accepte pas de fonds du gouvernement saoudien, mais les officiels israéliens disent que tout l’argent saoudien est pollué et qu’il compromettra l’impartialité du rôle de chien de garde de HRW par rapport à Israël.

« Qu’une organisation de défense des droits humains mobilise des fonds en Arabie Saoudite équivaut pour un groupe de défense des droits de la femme à demander une donation aux Talibans » a dit Marc Regev, porte-parole du gouvernement, au quotidien israélien de droite, le Jerusalem post.

HRW a récemment publié des articles dans lesquels il accuse l’armée israélienne d’avoir commis des crimes de guerre à Gaza, notamment d’avoir utilisé du phosphore blanc et d’avoir attaqué des cibles civiles.

HRW subit maintenant une pression concertée de la part de groupes du lobby juif et de journalistes juifs importants aux États-Unis l’incitant à rompre ses liens avec les donateurs saoudiens. Selon les médias israéliens, certains donateurs juifs aux États-Unis ont également précisé que leur argent doit être utilisé pour mener des enquêtes sur les droits humains qui n’incluent pas Israël

Entre-temps, le ministère israélien des affaires étrangères met la pression sur les gouvernements européens pour qu’ils arrêtent de financer nombre de groupes israéliens de défense des droits humains.

En prélude aux sanctions, il a émis des instructions à toutes ses ambassades dans le monde pour qu’elles demandent aux gouvernements hôtes s’ils financent de telles activités.

La semaine dernière, le ministère des affaires étrangères s’est plaint auprès des diplomates britanniques, néerlandais et espagnols de l’appui que leurs pays respectifs fournissent à Rompre le silence.

D’après les témoignages recueillis auprès des soldats, l’armée israélienne aurait commis beaucoup de crimes de guerre à Gaza, utilisant notamment les Palestiniens comme boucliers humains, et tirant des obus au phosphore blanc sur des zones civiles. Un soldat a dit que les tirs israéliens étaient « dingues ».

Le gouvernement des Pays-Bas a versé près de 20 000 € à ce groupe pour la rédaction de son rapport sur Gaza, tandis que la Grande-Bretagne finançait ce travail l’année dernière à raison de 40 000 £.

Les officiels israéliens discuteraient actuellement sur comment décréter l’illégalité du financement d’organisations politiques en Israël par des gouvernements étrangers ou comment obliger ces groupes à se déclarer « agents d’un gouvernement étranger ».

« Tout comme les gouvernements européens trouveraient inacceptable le soutien d’ONG contre la guerre aux USA, il est inacceptable que des Européens financent des ONG locales opposées aux politiques du gouvernement israélien démocratiquement élu » a dit Ron Dermer, haut fonctionnaire dans le bureau de M. Netanyahou.

Il a ajouté que nombre de groupes travaillaient à délégitimer l’État juif ».

Jeff Halper, dirigeant du comité israélien contre la démolition des maisons, a indiqué que la position gouvernementale était contraire à l’évolution de longue date de la surveillance du respect des droits humains.

« Tous les dictateurs, depuis Hitler à Milosevic, ont dit qu’il ne doit pas y avoir d’ingérence dans leurs affaires souveraines et que tous les autres doivent se tailler. Mais selon le droit international, les droits de l’homme sont universels et ne peuvent pas être laissés à l’interprétation des gouvernements individuels. Ce qui a motivé l’adoption des conventions de Genève est que la communauté internationale a le devoir d’être le chien de garde en ce qui concerne les abus des droits humains où qu’ils se produisent.

M. Halper, dont l’organisation a reçu l’année dernière 80 000 € de l’Espagne pour la reconstruction de maisons palestiniennes détruites a été arrêté l’année dernière pour être allé à Gaza avec des militants de la paix afin de rompre le siège.

Parmi d’autres groupes dans le collimateur du ministère des affaires étrangères il y aurait : B’Tselem qui fournit notamment des caméras à des Palestiniens pour qu’ils enregistrent les mauvais traitements dont ils sont victimes aux mains des colons et de l’armée ; Peace Now, qui surveille la construction des colonies ; Machsom Watch, dont les militants observent les soldats aux postes de contrôle ; et Médecins pour les droits humains qui a récemment examiné la complicité des médecins dans la torture.

M. Mannekin a ajouté : « le gouvernement ne peut pas supprimer l’information sur ce qui s’est passé à Gaza en fermant nos groupes.

« Vous ne pouvez pas envoyer 10 000 soldats dans la bataille et ne pas compter que certains détails sortiront au grand jour. Si nous ne le faisons pas, quelqu’un d’autre le fera.

La campagne actuelle du gouvernement fait suite à une descente de police en avril dans les maisons de 6 Israéliennes militantes de la paix.

Ces femmes, toutes membres de New Profile, organisation féministe qui s’oppose à la militarisation de la société israélienne, ont été arrêtées et accusées d’aider de jeunes Israéliens à se soustraire au service militaire. Ces femmes sont toujours en attente de savoir si elles seront poursuivies.

(JPG)Jonathan Cook est écrivain et journaliste basé à Nazareth, Israël. Ses derniers livres sont : Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books).

3 août 2009 - Cet article peut être consulté ici :

http://www.thenational.ae/apps/pbcs...

Traduction de l’anglais : Anne-Marie Goossens