mercredi 24 juin 2009

La Mission de l'ONU au Golan reconduite pour six mois

23 juin 2009 – Le Conseil de sécurité a renouvelé mardi pour une période de six mois, soit jusqu'au 30 décembre 2009, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (FNUOD).

Le Conseil, par sa résolution 1875 (2009), adoptée à l'unanimité, a ainsi suivi la recommandation du Secrétaire général, dans son rapport sur les activités de la FNUOD au cours des six derniers mois.

Le président du Conseil de sécurité, M. Baki Ilkin (Turquie), dans une déclaration lue au nom de ses membres, cite le paragraphe 11 du rapport de M. Ban Ki-moon, où il est indiqué que « la situation au Moyen-Orient est tendue et le restera probablement, à moins que l'on ne parvienne à un règlement global portant sur tous les aspects de la question au Moyen-Orient ». « Cette déclaration du Secrétaire général reflète le point de vue du Conseil de sécurité », précise le président du Conseil de sécurité.

Dans son rapport, le Secrétaire général estime « indispensable », au vu de la situation actuelle, le maintien dans la région de la présence de la Force, créée en mai 1974 afin de superviser le cessez-le-feu prévu par la résolution du Conseil de sécurité et l'accord de dégagement entre les forces syriennes et israéliennes du 31 mai 1974.

Le Secrétaire général observe que « la situation dans le secteur Israël-Syrie reste d'une manière générale calme ». La FNUOD « a continué de s'acquitter de sa tâche de manière efficace, avec la coopération des parties », écrit M. Ban dans son rapport.

un.org

PO: Israël toujours opposé à la participation du Hamas à la conférence de Moscou (ministre)

19:59|23/ 06/ 2009

MOSCOU, 23 juin - RIA Novosti. Israël accepte de participer à la future conférence de Moscou sur le Proche-Orient, mais n'admet pas que les représentants du Hamas y soient présents, a déclaré mardi le ministre israélien de l'Information et de la Diaspora Youli-Yoël Edelstein lors d'un duplex Moscou-Jérusalem, organisé par RIA Novosti.

"Le ministre israélien des Affaires étrangères a déjà déclaré qu'Israël acceptait de participer à ce genre de conférence", a rappelé M.Edelstein.

Néanmoins, la partie israélienne ne sait pas au juste si les représentants du Hamas seront invités à participer à la conférence de Moscou.

"La seule chose qui nous préoccupe, c'est l'incertitude quant à la participation à la conférence de telle ou telle organisation terroriste, notamment du Hamas", a avoué le ministre.

Fin mai dernier à Damas, en Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est entretenu avec les dirigeants du Hamas. Il a réaffirmé que Moscou était persuadé de la nécessité de poursuivre les contacts avec ce mouvement palestinien. Interrogé sur une éventuelle invitation des représentants du Hamas à la conférence de Moscou, le chef de la diplomatie russe a indiqué à l'époque que Moscou préférait voir l'unique délégation palestinienne, formée à l'issue de la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, après les élections législatives et palestiniennes dans les Territoires.

En visite officielle en Egypte, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé mardi lors d'une conférence de presse à l'issue des négociations au Caire avec son homologue égyptien Hosni Moubarak que la conférence de Moscou sur le Proche-Orient aurait lieu avant la fin d'année.

Lundi dernier, une source au Kremlin avait cependant déclaré devant les journalistes à Moscou que l'idée d'organiser une conférence sur le Proche-Orient à Moscou restait toujours d'actualité, mais qu'il était peu probable qu'elle se tienne cette année.

rian.ru


PO: les Arabes favorables à l'idée d'une conférence à Moscou (Moussa)

21:36|23/ 06/ 2009

LE CAIRE, 23 juin - RIA Novosti. Les pays arabes soutiennent entièrement la proposition de la Russie de tenir à Moscou une conférence internationale sur le règlement au Proche-Orient, a déclaré mardi au Caire Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe.

"Nous soutenons la tenue d'une conférence internationale sur le règlement au Proche-Orient dans les délais qui seront concertés par les parties intéressées", a indiqué M.Moussa lors d'une réunion du Conseil de la Ligue arabe en présence du président russe Dmitri Medvedev.

Le secrétaire général de la Ligue arabe a remercié la Russie de sa juste position sur le problème palestinien au Conseil de sécurité de l'ONU et au sein du Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et ONU) sur le règlement au Proche-Orient, ainsi que pour son soutien à l'initiative arabe sur le règlement de paix avec Israël.

rian.ru

Implication des médecins israéliens à la torture des détenus palestiniens

23 Juin 2009

Damas / Sept cents médecins de /43/ pays ont adressé un message à l'Association Médicale Mondiale (AMM), l'a affirmant que les médecins israéliens opérant avec les forces de sécurité israéliennes avait participé à la torture des détenus palestiniens, a rapporté l'agence /Palestine Aujourd'hui/.

Citant le message adressé par des médecins et professeurs éminents de Grande Bretagne, d'Europe, des Etats-Unis et d'autres pays, l'agence palestinienne a souligné que les médecins israéliens opérant avec les forces de sécurité israéliennes font partie du système de torture et d'humiliation des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, affirmant qu'ils recourent à des moyens contraires aux règles du métier.

Soulignant aussi que le président de l'AMM, l'israélien Yoram Blachar a ignoré l'implication des médecins israéliens à ces violations, les médecins internationaux ont exigé sa démission immédiate, estimant que la présidence de Blachar de cette association porte préjudice aux principes sur lesquels a été fondée en /1947/ l'/AMM/ en riposte aux violations flagrantes des médecins allemands et japonais lors de la 2ème guerre mondiale.

N.S. / R.Jorf

sana.sy

Vive dénonciation de l'irruption qu'a fait le ministre israélien de la sécurité intérieure dans la Mosquée d'al-Aqsa

23 Juin 2009

Damas / M.Taleb Abou Chaer, ministre des Waqfs et des affaires religieuses au gouvernement palestinien démissionné, a vivement dénoncé l'irruption qu'a fait le ministre israélien de la sécurité intérieure dans la Mosquée d'al-Aqsa "qui a profané son esplanade", qualifiant ce pas de "provocateur".

Rapporté par la chaîne de télévision d'/al-Aqsa/, M.Abou Chaer a indiqué que l'irruption qu'a fait le ministre israélien dans la Mosquée constitue un mépris des sentiments des millions de Musulmans et de Palestiniens, tout en appelant les deux nations arabe et islamique et tous les établissements des droits de l'Homme à affronter ces pratiques israéliennes sauvages.

De son côté, M.Hassan Khater, secrétaire général du Front islamique et chrétien pour la défense de la ville sainte d'al-Qods, a affirmé que cette provocation de la part du ministre israélien traduit le fiasco dont souffre le gouvernement israélien sur le plan politique.

Par ailleurs, M.Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, a vivement condamné cette provocation israélienne "qui prouve le non sérieux d'Israël vis-à-vis du processus de paix".

M.Moussa a affirmé que ces pratiques n'influent jamais l'aspect islamique et l'arabité de la sainte Mosquée d'al-Aqsa, insistant sur le fait qu'al-Qods restera la capitale de la Palestine quels que soient les provocations israéliennes.

R.Jorf

sana.sy

Un ministre sur les pas d’Ariel Sharon à Al Aqsa

La double provocation d’Israël

Une ONG israélienne Bimkom révèle que Ehud Barak a autorisé l’extension d’une colonie sauvage. Les dirigeants de l’Etat hébreu ne changent pas de tactique dans le « traitement » à l’égard de la Palestine. Au moment où les yeux du monde sont rivés sur l’Iran, devenu l’épicentre des préoccupations internationales, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a approuvé, loin des regards, un plan de construction de centaines de maisons dans une colonie sauvage en Cisjordanie occupée.



C’est l’ONG israélienne Bimkom, qui a dénoncé hier ce fait accompli, commis au nez et à la barbe de la communauté internationale. « Le plan est destiné à créer une continuité territoriale » entre la colonie de Talmon et une implantation sauvage voisine et « élargir la colonie aux dépens des villageois palestiniens dans la zone », a affirmé cette ONG Bimkom dans un communiqué diffusé hier. Ce projet, qui porte sur la construction de 300 unités résidentielles, attend encore un feu vert définitif au cours des mois à venir, y est-il précisé. Située au nord-ouest de Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, cette colonie à vocation a rogné davantage sur le périmètre palestinien qui se rétrécit comme une peau de chagrin. Et bien sûr, un responsable du ministère de la Défense était chargé hier de démentir la décision de son chef en assurant « qu’aucun nouveau permis de construction à Talmon n’avait été délivré ».

Il précise tout de même que ce fut le même Ehud Barak qui, il y a 9 mois sous le gouvernement Olmert,« a rétroactivement inséré des plans pour 30 maisons comprenant 60 logements dans le programme de développement de Talmon ». L’ONG Bimkom souligne pour sa part que « c’est la deuxième fois au cours des derniers mois » que le ministre de la Défense, Barak, approuve l’extension de colonies existantes ou de nouvelles colonies.

L’Iran a bon dos

Pour Alon Cohen-Lifshitz, un responsable de Bimkom, cela prouve « que (Ehud) Barak n’a pas l’intention de geler la construction dans les colonies existantes ni même d’empêcher d’en construire de nouvelles ». Cela est d’autant plus vrai que Barak ne fait qu’exécuter la sentence de son Premier ministre, Benyamin Netanyahou, lequel a « exclu » un gel de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés dans son dernier discours. Un défi, voire une provocation à la communauté internationale mais surtout au président des Etats-Unis, Barack Obama, qui avait exigé lors de son discours au monde musulman au Caire l’arrêt de toute extension des colonies et le démantèlement des colonies sauvages. Mais Netanyahou ne semble pas accorder de l’importance aux reproches des Etats-Unis, un pays « ami et allié » et où il compte sur le soutien décisif du puissant lobby juif l’Aipac.

Et dans ces « efforts » israéliens pour saborder tout espoir de paix pour les Palestiniens, un collègue de Ehud Barak, le ministre de la Sécurité intérieure, Yitzhak Aharonovitch, du parti d’extrême droite Israël Beiteinou, a bravé l’interdit hier en se rendant sur l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa ! Un geste qui sent trop fort la provocation quand on sait que ce fut la visite similaire de Ariel Sharon en septembre 2000, qui avait déclenché la deuxième Intifadha. « Cette visite est une provocation. Elle va encourager d’autres Israéliens à se livrer à des provocations similaires », a déclaré cheikh Hussein, mufti d’Al Qods à l’AFP. Tout se passe comme si le gouvernement israélien s’est partagé les rôles dans la provocation. Qui peut croire Netanyahou ou Barak quand ils glosent sur la paix pendant que sur le terrain, ils allument le feu et attisent la tension ? Mais aujourd’hui, la situation en Iran offre un bon prétexte pour éloigner les regards du monde de l’insoutenable vie des Palestiniens. Il est en tout état de cause risible d’entendre Netanyahou se lamenter sur les « souffrances » du peuple iranien…



Par Hassan Moali

Libération d’Abdul Aziz Dweik, porte-parole du parlement palestinien

mardi 23 juin 2009 - 18h:30

Al Jazeera



Abdul Aziz Dweik, porte-parole du groupe de députés du Hamas au parlement palestinien et emprisonné depuis près de trois ans en raison de ses liens avec le mouvement, a été libéré des geôles israéliennes.

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Abdul Aziz Dweik, lors d’un de ses passages devant un tribunal militaire israélien - Photo : AFP

La libération de Dweik par Israël a eu lieu après l’échec du procureur à convaincre un tribunal militaire d’allonger une nouvelle fois la peine de prison qui devait prendre fin en août.

Israël a enlevé Dweik, âgé de 60 ans, et près de 40 autres responsables politiques du Hamas en Cisjordanie occupée en 2006, après que des combattants du Hamas ait capturé Gilad Shalit, un soldat israélien, à la frontière de la bande de Gaza.

Les arrestations ont paralysé le Conseil législatif palestinien, dominé par le Hamas depuis la défaite de la du Fatah soutenu par l’Occident, lors des élections parlementaires au début de 2006.

Depuis lors, le Hamas a accusé Israël de tenter de faire pression sur le mouvement pour obtenir la libération libérant du soldat capturé.

L’avenir de Dweik

Au cours de son emprisonnement, Dweik, qui pourrait devenir un candidat possible du mouvement Hamas à la présidence [palestinienne], a été emmené à plusieurs reprises dans un hôpital israélien pour y être traité pour de l’hypertension et un diabète.

On ne sait pas encore si son état de santé a contribué à la décision de le libérer. Son avocat, Fadi Kawasimi, dit que les peines sont couramment raccourcies de quelques mois pour bonne conduite.

Le Hamas n’a pas dit si Dweik reprendra ses fonctions de porte-parole au parlement.

Jacky Rowland d’Al Jazira a signalé que Dweik a refusé de répondre aux questions des journalistes et a déclaré qu’il publierait une déclaration depuis le parlement palestinien dans la ville de Ramallah [Cisjordanie] plus tard dans la journée.

Elle a également dit que ce n’était pas un moment de fête pour les Palestiniens car des dizaines de parlementaires membres du Hamas sont toujours dans les prisons israéliennes.

« Il sera très désireux de rappeler au monde que même si lui-même est sorti, beaucoup de ses collègues parlementaires sont toujours détenus dans les prisons israéliennes, un grand nombre d’entre eux n’ayant même pas eu de procès », dit-elle encore.

:
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net

Le chef du Parlement palestinien libéré par Israël
24/06/2009

Aziz Doweik, après sa libération, passant un barrage militaire dans le nord de la Cisjordanie pour arriver dans la ville palestinienne de Tulkarem.                            Jaafar Ashtiyeh/AFP
Aziz Doweik, après sa libération, passant un barrage militaire dans le nord de la Cisjordanie pour arriver dans la ville palestinienne de Tulkarem. Jaafar Ashtiyeh/AFP
PROCHE-ORIENT Aziz Doweik appelle à « l'unité, la réconciliation et le dialogue » entre le Hamas et le Fateh.

Le président du Parlement palestinien dominé par le Hamas, Aziz Doweik, a été libéré hier après avoir purgé une peine de trois ans de prison en Israël, qui l'avait arrêté après le rapt du soldat Gilad Shalit à Gaza. M. Doweik, 60 ans, relâché de la prison de Hadarim, dans la région de Tel-Aviv, a aussitôt été conduit vers un barrage militaire dans le nord de la Cisjordanie qu'il a franchi pour arriver dans la ville palestinienne de Tulkarem. « Toute personne privée de sa liberté ressent une énorme peine », a déclaré M. Doweik à l'AFP.
Après avoir regagné le siège du Parlement palestinien à Ramallah, il a appelé à « l'unité, la réconciliation et le dialogue » entre le Hamas et le Fateh, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, en conflit ouvert depuis la violente prise de contrôle de Gaza par le mouvement islamiste. « Ma main est tendue à tous ceux qui œuvrent pour l'unité du peuple palestinien », a ajouté le dirigeant du mouvement islamiste, appelant à la libération de « tous les prisonniers » détenus en Cisjordanie par les services de l'Autorité palestinienne et à Gaza par ceux du Hamas.

Le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) est largement dominé par le Hamas, qui dispose de 74 élus contre 45 pour le Fateh. La Chambre est toutefois paralysée en raison de l'emprisonnement en Israël de plus de 30 députés du Hamas et la brouille entre les élus islamistes et ceux du Fateh. En dépit de cette brouille, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a appelé M. Doweik pour le « féliciter » après sa libération, selon la présidence palestinienne.
Dans un communiqué à Gaza, le Hamas s'est félicité de la libération de M. Doweik. « Elle devra redonner une vie au pouvoir parlementaire, renforcer son rôle et instaurer un certain équilibre en Cisjordanie face à la monstruosité du Fateh et de ses services de sécurité », a affirmé le mouvement en allusion à l'arrestation de dizaines de ses membres par l'Autorité palestinienne.
Un tribunal militaire israélien avait rejeté le 17 juin un appel du parquet militaire pour le maintien de M. Doweik en détention après l'expiration de sa peine. Celle-ci devait expirer début août, mais M. Doweik a bénéficié d'une mesure dite de « libération administrative », selon l'administration pénitentiaire israélienne.
M. Doweik a été élu président du Parlement en février 2006 après la victoire du Hamas aux législatives. En novembre 2008, M. Doweik avait été transféré vers un hôpital pénitentiaire pour être opéré de calculs rénaux.
Selon la Loi fondamentale palestinienne, M. Doweik est le deuxième personnage de l'Autorité palestinienne, après son président. Le Hamas, qui faisait valoir que le mandat de M. Abbas expirait en janvier 2009, avait un temps envisagé de proclamer unilatéralement M. Doweik comme président par intérim de l'Autorité palestinienne.
Le " Grand Moyen-Orient " et l’impératif de stratégies diplomatiques renouvelées
publié le mercredi 24 juin 2009

Barah Mikaïl
Les chantiers qui s’imposent à Barack Obama sont, pour le moins, colossaux.

Plus que tout, la gestion par l’Administration Bush (2001-2009) des affaires du " Grand Moyen-Orient " a alourdi la tâche incombant aujourd’hui au nouveau président américain. Pour preuve : l’enfoncement toujours aussi abyssal du conflit israélo-palestinien, doublé de perspectives israélo-arabes de renouement bien faibles ; l’affirmation toujours d’actualité des violences en Afghanistan, ainsi qu’au Pakistan ; la confiance poussée de l’Iran en lui-même, et ses répercussions sur les scènes régionale comme internationale ; et bien sûr, une situation politico-sécuritaire irakienne qui, en dépit des quelques améliorations auxquelles elle peut prétendre maintenant, ne rend pas moins les déplacements dans ce pays toujours aussi déconseillés, et le statut socio-économique des Irakiens en général, très peu reluisant.

Une responsabilité collective

Certes, le propos ici n’est pas de dédouaner les gouvernements nationaux concernés. Ceux-ci ont en effet une part non négligeable de responsabilité dans cet état des faits, ce quand bien même chacune des situations susmentionnées répond aussi et nécessairement à des singularités. De l’incapacité des Israéliens à se définir autrement qu’au travers de conceptions nationales sécuritaires, à l’attachement des Iraniens à abonder dans le sens d’un radicalisme politique, en passant par le raidissement des postures inter-palestiniennes, la soif de pouvoir du président afghan Hamid Karzai, les ambitions tout aussi personnelles de certains membres de l’échiquier politique pakistanais, ou encore l’attachement de l’exécutif irakien à la consécration de ses propres considérations… force est de le constater, pas un des scénarii présents ne le cède à un quelconque optimisme. Et partant, aucun de ces pays ne semble à même de pouvoir clore de manière durable la parenthèse des violences qui l’entretiennent. Cela étant dit, le " vent du changement " que fut censé apporter un B. Obama pourrait-il venir à souffler dans les meilleurs délais ? Là encore, les choses sont à nuancer. Incontestablement, du point de vue de la méthode, le nouveau président fait preuve d’une posture bien plus appréciable que celle de son prédécesseur. En témoignent, la politique de " bonnes intentions " qu’il a entamée dans une certaine mesure vis-à-vis de l’Iran, la promesse de retrait militaire d’Irak qu’il paraît effectivement vouloir faire aboutir, ou encore les ouvertures qu’il a d’ores et déjà esquissées vis-à-vis de pays bannis par G. W. Bush, comme c’est particulièrement le cas avec la Syrie. Pour autant, on aurait aussi pu s’attendre à plus de détermination, et de pragmatisme, de sa part pour ce qui relève de certains autres champs conflictuels. Car, aussi miné soit-il, le terrain israélo-palestinien demeure incontournable, et nécessite bien des pressions pour que ses protagonistes s’envisagent autrement que par des méfiances réciproques, et ce qui en découle en matière de violences. De la même manière, quand bien même " l’onde de choc talibane " menace réellement les perspectives sécuritaires au Pakistan et en Afghanistan, cela ne rend pas moins indispensable de reconnaître combien le vide politique à l’échelle du pays, que ce soit du fait de pratiques actuelles (Afghanistan) ou en partie passées (Pakistan), a aussi sa part d’explication. A ce titre, afficher une disposition à discuter avec les " Taliban modérés ", comme cela semble pouvoir être le cas avec B. Obama, a certes un avantage : celui de reconnaître que le politique a parfois ses droits que le sécuritaire ne connaît pas. Mais, rapportée aux réalités du terrain, cette même attitude souffre aussi de limites annoncées.

Un nécessaire renouvellement des approches

Ainsi, distinguer les Taliban selon qu’ils sont " modérés " ou " radicaux " ne pourra avoir d’effet autre que celui de radicaliser jusqu’aux Taliban les plus " dociles ", par crainte de leur part de paraître comme étant trop en phase avec les Etats-Unis. Cela les discréditerait en effet tant aux yeux des membres autres du mouvement que vis à- vis de leur base populaire connue - les Pachtounes. En contrepartie, accentuer les investissements militaires en Afghanistan, comme annoncé et d’ores et déjà mis en œuvre par Obama, répond certes à la nécessité qu’il y a de pouvoir mettre à mal tous les acteurs et organisations dynamitant les processus locaux d’évolution. Mais il n’y a pas pour autant à s’attendre à ce qu’une telle stratégie soit payante en soi. Non seulement elle n’a pas marché en Irak, en dépit de ce que pensent et disent les Etats-Unis aujourd’hui. Mais de plus, il n’y a pas de raisons pour l’Afghanistan, et peut-être bientôt le Pakistan, de pouvoir se relever du chaos qui le mine autrement qu’au départ de solutions de fond (rapprochement des postures inter-politiques, mise en place de perspectives économiques viables, renforcement de la posture des gouvernants politiques…) développées par des acteurs ayant la confiance des populations concernées. Or, ni les Etats-Unis, ni l’OTAN, ni les " Occidentaux " en général n’ont, à quelques menues exceptions près, la confiance des opinions publiques vivant au " Grand Moyen-Orient ". Un fait évident, mais que ceux-ci sont les derniers à vouloir reconnaître, pour des raisons évidentes d’attachement à leur dit leadership. Il est pourtant une voie que " les Occidentaux " seraient bien inspirés d’explorer, s’ils veulent parvenir à des résultats probants : celle de l’encouragement de médiations de la part d’acteurs faisant partie des régions et zones concernées. Le cas turc est un exemple intéressant à cet égard, et qu’il conviendrait de mieux explorer. Depuis qu’elle a redéfini certains des fondements de sa politique proche-orientale, Ankara s’est en effet engagée dans la mise en place de tractations potentiellement importantes pour l’avenir de la région.

Parmi celles-ci, la mise en place de " négociations indirectes " syro-israéliennes, suspendues pour l’heure, opération à l’encontre de la bande de Gaza oblige, mais qui pourraient reprendre de manière assez imminente.

Or, outre qu’elle s’avère assez favorable car à l’émanation d’un pays ayant une assez bonne connaissance des logiques politiques régionales et du traitement qui en est nécessaire, cette même configuration pourrait très bien être favorable à d’autres situations dans lesquelles Washington et ses alliés occidentaux peinent à peser : le Qatar pour les perspectives arabo-iraniennes, Doha et Riyadh pour les évolutions soudanaises, l’Arabie Saoudite et la Chine pour ce qui relève de l’Afghanistan, et, pourquoi pas, l’Iran et l’Arabie Saoudite pour ce qui relève des évolutions tant pakistanaises qu’irakiennes. Scénarii fous, à première vue s’entend, cela est fort possible. Dans le même temps, l’on voit mal comment les faits pourraient avancer autrement que par des tactiques irréalisables en apparence, mais pourtant nécessaires, pour ne pas dire incontournables.

Le déficit de crédibilité des " Occidentaux "

Non seulement " les Occidentaux ", Etats-Unis en tête, ne sont plus pris au sérieux par les opinions publiques du " Grand Moyen-Orient " ; mais de plus, l’ONU souffre elle-même d’un déficit de légitimité à leurs yeux, tant " l’instance des instances " endosse sans nuances les orientations des membres permanents de son Conseil de sécurité.

Or, une telle situation est d’autant moins tenable que les conflits contemporains précités portent en germe, comme par réaction au délitement des capacités persuasive et coercitive de l’ONU, un risque propre de décomposition nationale. Irak, Soudan, Afghanistan, sans oublier le cas des Territoires palestiniens, donnent des représentations frappantes de ce risque. Dès lors, l’on voit mal comment l’on pourra faire l’économie, à l’avenir, d’une forme de " diplomatie renouvelée des petits pas " pour avancer favorablement concernant les zones contemporaines de crise. On ne serait pas pour autant dans un multilatéralisme néanmoins tant souhaité et attendu, certes. Mais, à tout prendre, opter pour une telle configuration, demeure plus souhaitable que d’entretenir des attentes probablement vaines face à une Administration Obama qui, aussi bien intentionnée pourra-t-elle être, ne réussira cependant que très difficilement à récupérer les frasques d’un George W. Bush.

par Barah MIKAÏL (Aujourd’hui la Turquie, juin 2009)

publié par l’IRIS

http://www.iris-france.org/Tribunes...

Le socialiste français Frèche en flèche pour Israël
publié le mercredi 24 juin 2009

M. Saâdoune
La dernière initiative du très arabophobe président de la région Languedoc-Roussillon, une région française du sud de la France, George Frèche, membre éminent du parti socialiste, crée des remous.

Le président de cette région, qui a pour capitale Montpellier, a annoncé le 5 mai dernier dans une interview au journal régional le Midi Libre, la mise en application d’une convention avec la centrale agroalimentaire israélienne Agrexco qui prévoit l’installation d’un terminal au port de Sète destiné à recevoir des fruits et légumes en provenance d’Israël. Il s’agit, pour ce militant sioniste de longue date, de faire, selon ses propres termes, de ce pays un « allié commercial pour la région ». L’élu socialiste, qui peut compter sur le vote massif des pieds-noirs très présents dans cette partie méridionale de la France, met en avant les bénéfices, en termes de création d’emplois et d’impulsion de l’activité dans un contexte de crise. En investissant 200 millions d’euros, la région espère créer 200 emplois dans le cadre d’un projet plus vaste de coopération avec Israël qui concède notamment à ce pays une présence sur le marché européen de Perpignan. Le projet a pour ambition de faire de la ville Montpellier, un des pôles mondiaux de l’eau en s’appuyant sur les technologies israéliennes et de permettre l’installation en Languedoc-Roussillon de l’Institut international de recherche agronomique, dont le siège est actuellement à Washington, avec l’aide de l’Etat israélien.

Le choix d’AGREXCO est loin d’être innocent. Cette entreprise spécialisée dans les fruits, les légumes et les fleurs, est l’un des instruments de la politique sioniste de colonisation. Directement rattachée au ministère israélien de l’Agriculture qui la contrôle à 50 %, AGREXCO met en oeuvre les politiques de spoliation du gouvernement de Tel Aviv. Le directeur-général de cette entreprise a reconnu, lors d’un procès à Londres en 2006, que 70 % de ses exportations proviennent des colonies, en particulier de celles de la vallée du Jourdain. Dans ces colonies, 7.000 colons se sont appropriés 95 % des terres et contrôlent 98 % de l’eau, contraignant à l’exil ou à la misère les agriculteurs palestiniens des zones où sévit cette entreprise.

Scandale

La décision de George Frèche fait scandale quelques mois à peine après l’agression contre la ville de Ghaza, toujours soumise à un blocus criminel. La coopération avec Israël, au moment ou l’Union européenne a décidé le gel du « rehaussement » de ses relations, est l’expression claire d’un soutien politique inconditionnel à un pays qui ne respecte aucune règle et qui continue son processus de colonisation de la Cisjordanie.

Dans une lettre ouverte, l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) de la région Alès-Cévennes reconnaît la légitimité de l’action pour le développement économique, mais s’indigne qu’elle se fasse « au prix de la violation du droit international et des textes qui régissent les accords entre l’UE et Israël, en particulier ceux qui ont trait au respect des droits de l’Homme (art. 2, 76 et 79) et à la règle d’origine qui proscrit les produits des colonies ».

Plusieurs associations ont appelé à une manifestation le 25 juin à Montpellier contre le projet de Georges Frèche qui s’inscrit à contre-courant de la campagne mondiale de boycott des produits israéliens. Le soutien affiché à un Etat responsable de la mort de 1.300 personnes à Ghaza est révélateur du tropisme anti-Arabe d’un parti socialiste qui est largement l’héritier de la SFIO de sinistre mémoire.

L’idéologie raciste et néocoloniale qui imprègne de larges secteurs d’un parti « de gauche » trouve son expression achevée dans un président de région qui n’a jamais caché ses inclinations revanchardes et sa nostalgie de l’Algérie coloniale. George Frèche et consorts ont trouvé en Israël une terre d’élections - à tous les sens du mot - à la mesure de leur échec historique. Le développement de la coopération avec Israël, à contre-courant de l’Histoire et du Droit, se heurte à la détermination des nombreux militants progressistes - authentiques ceux-là - français, ceux qui défendent les droits de l’Homme et ceux qui ont pris le parti de la justice pour le peuple palestinien.

L’armée israélienne pénètre dans le village de Bil’in et arête quatre civilsPDFPrintE-mail
Ecrit par Younes Salameh
Tuesday, 23 June 2009

Dans la nuit de lundi à mardi, les forces d’occupation ont envahi le village de Bil’in et procédé à l’arrestation de deux enfants et de deux adultes, selon des sources locales.

Khalil Yassen et Kamel Al Kahteeb, âgés de 15 ans ont ainsi tout deux été faits prisonniers et emmenés dans un camp de détention. Leur familles sont toujours sans nouvelles et ignorent le camp de détention dans lequel ils ont été placés.

Les deux autres hommes, Hissen Mansour et Kifah Mansour, ont été arête tard dans la nuit de lundi alors qu’il tentait de se rendre sur leurs terres situés de l’autre coté du Mur.

Le village de Bil’in est connu pour sa résistance non-violente contre l’occupation. La cour israélienne s’est d’ailleurs prononcé en faveur des revendications des villageois en réclamant l’accès aux fermiers à leurs terres et le déplacement du mur.

L’armée israélienne n’a cependant pas pris cette décision en compte et continue de construire le mur sur le tracé initial qui coupe littéralement les agriculteurs de leurs terres et les prive ainsi de leur seul moyen de subsistance. (PNN)

30 jours de prison pour un soldat israélien ayant refusé de servir dans les territoires occupésPDFPrintE-mail
Ecrit par Younes Salameh
Tuesday, 23 June 2009
Le journal israélien de centre gauche Haaretz rapporte l’histoire de ce soldat, qui pour avoir refusé de servir dans les territoires occupés, à été condamné à 30 jours de prison.


Dans le système israélien, les citoyens doivent effectuer trois ans de services militaires. Si ce dispositif permet un contrôle indéniable des mentalités, il n’empêche cependant pas l’expression de certains dissidents.

Pour avoir refusé de participer à une opération dans un village du nord de la Cisjordanie, un soldat de 19 ans a été envoyé en prison. Comme le révèle le journal israélien Haaretz, la sentence a été prononcée de manière différente : le soldat a été placé en prison non pas pour avoir refusé de servir en Cisjordanie, mais pour avoir refusé de s’acquitter de ses fonctions.

Le soldat a fait part de son refus auprès de son commandant après une opération dans le village de Kifl Hares, le 26 mars dernier. Des témoignages de certains soldats et de palestiniens témoins de l’opération avaient souligné la maltraitance dont avaient été victimes les prisonniers palestiniens.
L’enquête de la police militaire est en cours. Ces enquêtes internes débouchent cependant très rarement sur des condamnations proportionnelles à la gravité des faits, quand condamnation il y a.

Le soldat a d’abord fait part de sa décision verbalement puis dans une lettre à ses supérieurs que le journal Haaretz s’est procuré.

Le soldat dissident y décrit notamment comment ses collègues ont maltraité les palestiniens fait prisonniers, détruits des terres et harcelés des villageois aux barrages routiers mis en place par les forces d’occupation:

« Leurs armes leur donne un sentiment de contrôle et de pouvoir, c’est pourquoi ils se permettent d’humilier ceux qui passent les barrages routiers pour leur causer des ennuis et passer le temps. »

« L’opinion dominante chez les soldats du bataillon Haruv est que les Arabes sont des animaux sauvages qui doivent être détruits, non pas des humains... Ils ont la possibilité d’abuser verbalement et de battre des personnes qui ne peuvent pas se protéger» écrit également le soldat condamné.

Il n’hésite pas non plus à s’en prendre directement à sa hiérarchie, accusant les officiers d’être au courant du problème mais de ne pas le traiter.

En dépit de sa lettre et de conversations avec ses commandants, le dissident n’a pas été jugé immédiatement. Ce n’est qu’au retour de vacance, lorsque son unité prépare une nouvelle opération dans le village de Cisjordanie qu’il refait part de son refus d’y participer.

Les soldats de la brigade Kfur ont été impliqués dans de nombreux cas d’abus de pouvoir et de violence à l’encontre des Palestiniens. Faisant la majeure partie de leur service militaire dans les territoires occupées, ils font partie des plus radicaux.

Pour avoir dénoncé de telles pratiques, le jeune soldat israélien passera 30 jours en prison. Quant à l’enquête interne, il paraît pour le moins improbable qu’elle débouche sur des condamnations… (PNN source Haaretz)

NOUVELLE PROVOCATION ISRAÉLIENNE À LA MOSQUÉE AL-AQSA

Publié le 23-06-2009


Le ministre israélien de la Sécurité intérieure a effectué mardi une visite d’inspection de la mosquée Al Aksa de Jérusalem, provoquant la colère des autorités musulmanes de la Ville sainte.

L’agence de presse Reuters raporte mardi que Yitzhak Aharonovitch, membre du parti d’extrême droite Yisraël Beitenu et responsable des opérations de police au gouvernement, s’est rendu sur place pour "évaluer le déploiement des forces de l’ordre dans cette zone".

Les responsables israéliens se rendent très rarement sur ce lieu saint de l’islam. La visite effectuée en 2000 par Ariel Sharon, alors chef de l’opposition, avait provoqué le soulèvement des Palestiniens, rapelle l’agence.

"Le ministre est resté 90 minutes dans les lieux et a pénétré dans la mosquée. "Nous sommes allés partout", a dit le porte-parole, en soulignant que la visite avait été organisée en coordination avec le Wakf, une fondation religieuse musulmane chargée du site.

Le grand mufti de Jérusalem, Mohammed Hussein, nommé par les autorités palestiniennes, a déclaré qu’il n’avait pas été impliqué dans la préparation de la venue du ministre. "Il n’a pas le droit de se rendre à Al Aksa car il s’agit d’un site islamique et non d’un site juif. Cela risque d’entrainer des violences car une telle visite est une provocation pour la sensibilité des musulmans (...) C’est une agression contre un endroit islamique", a-t-il dit.

La semaine dernière, Yitzhak Aharonovitch avait dû s’excuser publiquement après avoir employé un terme insultant pour les arabes en s’adressant à un policier.

La présence d’un ministre israélien à Al Aksa intervient en plein débat interreligieux entre théologiens de Jérusalem sur la façon de partager le site sacré le plus conflictuel de la planète, que les Juifs nomment Mont du Temple et les Arabes Esplanade des Mosquées ou Noble sanctuaire.

Pour les musulmans, Haram al Charif (le Noble Sanctuaire)st le troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine. Sa souveraineté est au coeur du conflit israélo-palestinien."

(Ori Lewis, avec Mohammed Asadi à Ramallah, version française Pascal Liétout)

Source : Reuters

CAPJPO-EuroPalestine

DEUX ENTREPRISES CANADIENNES ASSIGNÉES EN JUSTICE PAR DES PALESTINIENS

Publié le 23-06-2009


Des Palestiniens de Cisjordanie assignent en justice, au Canada, deux entreprises canadiennes qu’ils accusent de crimes de guerre du fait de leur participation à la construction de colonies israéliennes.

Ces deux entreprises (Green Mount International et Green Park International) font partie des entreprises en charge de la construction/extension de la colonie de Modi’in Illit, située dans les Territoires palestiniens.

Le procès a débuté lundi, devant une cour de Montréal. Les plaignants, originaires du village de Bi’lin en lutte contre le Mur et l’occupation, demandent notamment l’arrêt immédiat des constructions en cause et la démolition des constructions déjà réalisées par ces deux entreprises.

On indique qu’il s’agirait d’une première sur le plan judiciaire en matière de poursuites contre le secteur privé ayant investi de façon illégale dans les colonies israéliennes, au mépris du droit international régissant les territoires palestiniens sous occupation depuis 1967 .

http://english.aljazeera.net/news/americas/2009/06/200962215507105433.html

CAPJPO-EuroPalestine