mardi 6 octobre 2009

Le jeu du menteur : comment on nous prépare à une autre guerre d’agression

lundi 5 octobre 2009 - 08h:49

John Pilger


Dans son dernier article pour le New Statesman, John Pilger compare l’actuel appel à la guerre contre l’Iran, motivé par une fausse « menace nucléaire », avec la fabrication d’un faux sentiment de crise qui a conduit à l’invasion de l’Irak et à la mort de 1,3 million de personnes.

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1° octobre 2009, Genève - Le négociateur iranien Saeed Jalili défend lors d’une conférence de presse le droit non négociable de son pays de développer une industrie nucléaire - Photo : AP :

En 2001, l’Observer de Londres a publié une série de rapports qui alléguaient « un lien irakien » avec Al-Qaeda, et qui sont allés jusqu’à décrire la base en Irak où l’on formait des terroristes ainsi qu’une installation où l’on fabriquait de l’anthrax comme arme de destruction massive. Tout cela était faux. Fournies par le renseignement USA et des exilés irakiens, les histoires introduites par les Anglais et les médias étasuniens ont aidé George Bush et Tony Blair à lancer une invasion illégale qui a causé, selon l’étude la plus récente, 1,3 millions de victimes.

Quelque chose semblable se produit au sujet de l’Iran : la même convergence de "révélations" par le gouvernement et les médias , la même fabrication d’un sentiment de crise. « Une épreuve de force se profile avec l’Iran au sujet d’une centrale nucléaire secrète », déclare le Guardian le 26 septembre. Le leitmotiv c’est « l’épreuve de force ». L’affrontement. Le compte à rebours a commencé. Le Bien contre le mal. Ajoutez un nouveau président des USA lisse qui « a mis fin aux années Bush ». La nouvelle est reprise immédiatement à la première page notoire duGuardian du 22 mai 2007 : « Plan secret de l’Iran pour lancer une offensive en été afin de forcer les USA à quitter l’Irak. » A partir d’affirmations sans fondement émanant du Pentagone, le journaliste Simon Tisdall a présenté comme un fait certain un « plan » iranien pour faire la guerre aux forces USA en Irak et les battre avant septembre de cette année - mensonge avéré qui n’a pas été rétracté .

Dans le jargon officiel on appelle ce genre de propagande des « psy-ops », terme militaire pour désigner les opérations psychologiques. Au Pentagone et à Whitehall, celles-ci sont devenues un élément critique d’une campagne diplomatique et militaire visant à bloquer, isoler et affaiblir l’Iran en exagérant la « menace nucléaire » qu’il représente : expression maintenant employée constamment par Barack Obama et Gordon Brown, et reprise par la BBC et d’autres stations comme une nouvelle objective. Et de fait, elle est truquée.

Le 16 septembre, Newsweek a révélé que les principales agences d’information des USA avaient rapporté à la Maison-Blanche que le « statut nucléaire » de l’Iran n’avait pas changé depuis le National Intelligence Estimate(estimation du renseignement national) de novembre 2007, qui avait dit avec beaucoup de conviction que l’Iran avait arrêté en 2003 le programme dont on alléguait la mise au point. L’Agence internationale de l’énergie atomique a soutenu cette affirmation à maintes reprises.

La propagande actuelle, présentée sous forme d’articles de presse, provient de l’annonce faite par Obama selon laquelle les USA mettaient au rebut des missiles à la frontière russe. Ceci sert à dissimuler le fait que le nombre de sites de missiles étasuniens augmente en fait en Europe, tandis que les missiles « superflus » sont redéployés sur des bateaux. Le jeu est d’amener la Russie à se joindre- et à ne pas faire obstacle- à la campagne des USA contre l’Iran. Le « Président Bush avait raison, » a déclaré Obama, quand il disait « que le programme de missiles balistiques iranien constituait une menace significative [pour l’ Europe et pour les USA]. » Que l’Iran envisagerait une attaque suicidaire contre les USA est absurde. La menace, est comme jamais, à sens unique : c’est la superpuissance mondiale qui est pratiquement à l’affut aux frontières de l’Iran.

Le crime de l’Iran est son indépendance. Comme ce pays a renvoyé le tyran préféré des USA, le Shah Reza Pahlavi, il reste le dernier Etat musulman riche en ressources à échapper au contrôle des USA. Comme seul Israël a le « droit d’exister » au Moyen-Orient, le but des USA est de réduire la République islamique à l’impuissance. Ceci permettra à Israël de diviser et de dominer la région pour le compte de Washington, sans être gêné par un voisin sûr de lui. S’il est un pays dans le monde qui s’est vu donner des raisons urgentes pour développer une « dissuasion » nucléaire, c’est bien l’Iran.

Etant l’un des signataires originaux du Traité de non-prolifération nucléaire, l’Iran a constamment plaidé en faveur d’une zone dénucléarisée au Moyen-Orient. En revanche, Israël n’a jamais accepté d’inspection de l’AIEA, et sa centrale d’armes nucléaires de Dimona n’est un secret pour personne. Armé de 200 têtes nucléaires actives, Israël « déplore » les résolutions de l’ONU l’invitant à signer le TNP, tout comme il déplorait le rapport récent de l’ONU l’accusant de crimes contre l’humanité à Gaza, tout comme il garde le record mondial de violations du droit international. Il jouit de la pleine impunité parce que cette grande puissance lui accorde l’immunité.

L’ « épreuve de force » d’Obama avec l’Iran obéit à un autre programme. Des deux côtés de l’Atlantique, les médias ont été chargés de préparer l’opinion publique à une guerre sans fin. Selon la chaîne US NBC, le Général Stanley McChrystal, commandant d’US/NATO, dit qu’il faudra 500.000 soldats en Afghanistan en cinq ans. Le but est le contrôle « du prix stratégique » des gisements de gaz et de pétrole de la Mer Caspienne, de l’Asie centrale, du Golfe et de l’Iran - en d’autres termes, de l’Eurasie. Mais la guerre est opposée à 69 pour cent par le peuple britannique, à 57 pour cent par le public des USA et par près d’un être humain sur deux. « Nous » convaincre que l’Iran est le nouveau Satan ne sera pas tâche facile. La fausse déclaration de McChrystal selon laquelle l’Iran « formerait des combattants pour certains groupes de talibans » est aussi pitoyable que le pathétique Brown quand il parle « d’une ligne dans le sable ».

Selon les dénonciations de Daniel Ellsberg, un coup militaire a eu lieu aux USA pendant les années Bush, et le Pentagone envahit maintenant chaque secteur de la politique extérieure étasunienne. Le nombre de guerres d’agression menées simultanément et l’adoption d’une doctrine « d’attaque préventive » qui a abaissé le seuil des armes nucléaires, tout en brouillant la distinction entre armements nucléaires et conventionnels donneront une idée de ce contrôle.

Tout ceci tourne en dérision la rhétorique des médias d’Obama au sujet « d’un monde sans armes nucléaires ». En fait, Obama est l’acquisition la plus importante du Pentagone. Qu’il ait consenti à garder, à la demande du Pentagone, le secrétaire à la défense de Bush, Robert Gates, fauteur de guerre acharné, est un fait sans précédent dans l’histoire des USA. Gates a fait ses preuves avec l’escalade des guerres s’étendant depuis l’Asie du Sud jusqu’à la Corne de l’Afrique. Comme l’Amérique de Bush, l’Amérique d’Obama est dirigée par des personnes très dangereuses. Nous avons le droit d’être avertis. Quand donc ceux qui sont payés pour protéger la vérité feront-ils leur travail ?

John Pilger  (JPG)

30 septembre 2009 - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.johnpilger.com/page.asp?...
Traduction : Anne-Marie Goossens

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7397

Bombe iranienne: Washington dément des informations du New York Times

05/10/2009 Le conseiller américain pour la sécurité nationale, le général James Jones, a démenti un article du New York Times évoquant que l'Iran a désormais suffisamment de connaissances "pour pouvoir élaborer et fabriquer" une bombe atomique "fonctionnelle".

Interrogé sur la chaîne de télévision CNN sur la question de savoir si Téhéran était plus proche qu'on ne pensait de pouvoir fabriquer une bombe atomique, le général Jones a répondu: "Non, nous nous en tenons aux rapports que nous avons publiés".

"On va voir circuler beaucoup de spéculations dans un sens ou dans un autre", a relevé le conseiller du président Barack Obama, préférant insister sur l'évolution "très importante" du dossier nucléaire iranien au cours des toutes dernières semaines, notamment l'annonce d'une visite des inspecteurs de l'AIEA sur le site de Qom prévue le 25 octobre.

"Ce que nous surveillons, ce sont leurs intentions", a déclaré le général Jones, interrogé sur le même sujet par la chaîne CBS.

L'Iran a figuré en bonne place des débats politiques du dimanche matin sur les chaînes de télévision américaines, plusieurs parlementaires appelant à des sanctions contre Téhéran ou même à des frappes militaires.

Le sénateur républicain, Lindsey Graham, a prôné une opération militaire des Etats-Unis contre l'Iran si les sanctions ne fonctionnent pas, afin de ne pas en laisser la charge à "Israël".

"Une attaque israélienne contre l'Iran serait un cauchemar pour le monde car le monde arabe se rallierait à l'Iran", a-t-il estimé. "Je ne veux pas qu'"Israël" porte ce fardeau".

Evoquant une intervention militaire "en dernier ressort", le sénateur a souhaité qu'elle frappe non seulement les installations nucléaires iraniennes mais aussi la capacité militaire de ce pays "avant qu'il ne détienne" l'arme atomique.

Pour le sénateur démocrate Evan Bayh, "les Iraniens auront la bombe atomique si rien ne les fait changer d'avis. Il faut des sanctions sévères et il les faut maintenant", a-t-il lancé.

Son collègue républicain Saxby Chambliss a estimé que des pourparlers avec l'Iran seraient plus efficaces avec de nouvelles sanctions déjà en place. "Imposons des sanctions. Rassemblons nos alliés et disons que c'est ce que nous allons faire", a suggéré ce sénateur.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=105786&language=fr

ElBaradei dément l'acquisition de la bombe nucléaire par l'Iran

05/10/2009 Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique Mohamed ElBaradei, qui s'est entretenu avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran, a démenti, dimanche, des informations du New York Times, selon lesquelles l'AIEA disposait d'un document confidentiel prouvant que l'Iran avait acquis "suffisamment de connaissances pour pouvoir élaborer et fabriquer" une bombe atomique "fonctionnelle".

M. ElBaradei, a par ailleurs, précisé que les inspecteurs de l'AIEA allaient pouvoir visiter le nouveau site d'enrichissement d'uranium, près de Qom (centre).


"Il est important de nous assurer que celle-ci (l'usine) est construite pour des raisons pacifiques". "Ce réacteur est destiné à produire des isotopes médicaux pour les malades atteints de cancer", a souligné Mohamed ElBaradei.

Par ailleurs, il a annoncé que l'Iran, les Etats-Unis, la France et la Russie se réuniraient le 19 octobre à Vienne pour discuter des possibilités de faire enrichir l'uranium iranien par un pays tiers, comme le demande Téhéran.
"Le cas de l'Iran peut être réglé par le dialogue, a dit M. ElBaradei. A présent, nous passons de la confrontation à la coopération et je demande à l'Iran de maintenir sa transparence", a encore dit, le chef de l'AIEA.
"Nous sommes à présent sur une voie adéquate. L'agence, la communauté internationale et l'Iran ont commencé des discussions constructives", a-t-il poursuivi.

De son coté, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé que "grâce à la bonne coopération entre l'Iran et l'Agence, des questions importantes ont été résolues et il n'y a plus de question ambiguë entre l'Iran et l'Agence".
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hassan Ghashghavi, a pour sa part affirmé, ce lundi, que M.ElBaradei, avait "salué" la coopération de l'Iran dans le domaine nucléaire.

"Il n'y a pas de prolongement militaire des activités nucléaires iraniennes. Comment pourrions nous prouver l'inexistence de quelque chose?", a déclaré par ailleurs M. Ghashghavi, démentant une nouvelle fois objectif militaire du programme nucléaire iranien. "Cela ne peut être prouvé. Il n'y a pas d'arme nucléaire" en Iran, a-t-il ajouté.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=105784&language=fr

Rencontres en France des chefs d'état-major israélien, américain et français

05/10/2009 Le chef d'état-major israélien, Gaby Ashkenazi a rencontré, dimanche, en France ses homologues américain et français, respectivement l'amiral Michael Mullen et le général Jean-Louis Georgelin, c'est ce qu'a révélé lundi un porte-parole de l'armée d'occupation.

Ashkenazi, qui a regagné "Israël" dimanche soir, les a rencontrés séparément lors d'un voyage de douze heures qui n'avait pas été annoncé à l'avance.

Les discussions ont "porté sur la situation au Proche-Orient et sur d'autres questions", a dit le porte-parole, sans autres précisions.

Selon le quotidien israélien de langue anglaise Jerusalem Post, les entretiens se sont focalisés sur l'Iran et sur le prochain exercice militaire antimissile "Juniper Cobra", prévu à la fin du mois.
Ces manœuvres israélo-américaines auront lieu en "Israël" et doivent permettre de tester les systèmes antimissiles Hetz (Arrow), THAAD (haute altitude), PAC3 et le dispositif Aegus, qui repose sur la marine, selon le journal.

D'autres manoeuvres "Juniper Cobra" ont eu lieu ces cinq dernières années, mais celles-ci devraient être les plus complexes et impliquer pour la première fois le lancement de missiles intercepteurs.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=105824&language=fr

Hanna : les attaques sionistes contre al-Qods sont des agressions contre tous les musulmans du monde

[ 05/10/2009 - 10:51 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le patriarche Ata Allah Hanna, le chef des patriarches orthodoxes grecques, a affirmé que la ville occupée d'al-Qods représente le lieu saint des musulmans et que les mesures oppressives et pratiques sauvages de l'occupation israélienne contre cette ville sacrée représentent une agression contre tous les musulmans et les hommes libres dans le monde.

Dans un communiqué de presse, dont le Centre Palestinien d'information a reçu une copie, Hanna a dit, le dimanche 4/10, que les attaques des forces occupantes contre la mosquée sainte d'al-Aqsa confirment son racisme et sa négligence aux principes moraux et humains.

Il a ajouté que les forces occupantes violent les droits de l'homme et la liberté des religions à al-Qods occupée.

Hanna a condamné fortement le silence arabe et international envers les agressions sionistes contre al-Qods et al-Aqsa, en renouvelant sa condamnation à l'autorité de Mahmoud Abbas à Ramallah qui a refusé de condamner l'occupation à l'ONU.


Israël : un ministre renonce à se rendre à Londres de crainte de poursuites

Israel - 05-10-2009
Par AFP
Le vice-Premier ministre israélien Moshe Yaalon a dû renoncer à se rendre à Londres de crainte de poursuites pour "crime de guerre" lorsqu'il était chef-d'état major entre 2002 et 2005, a-t-on appris lundi auprès de son porte-parole.

M. Yaalon, chargé des Affaires stratégiques, devait participer à un dîner de collecte de fonds en faveur des soldats israéliens.
Le département juridique du ministère israélien des Affaires étrangères a déconseillé ce voyage à l'ex chef d'état-major étant donné le risque qu'un tribunal britannique ordonne son arrestation, selon cette source.
M. Yaalon était chef d'état-major lorsqu'un appareil F16 de l'armée de l'air a largué une bombe d'un tonne à Gaza, tuant outre Salah Chehadeh, chef de la branche armée du mouvement islamiste Hamas, quatorze civils dont sa femme et huit enfants, le 22 juillet 2002.
M. Yaalon avait déjà été contraint de renoncer à un voyage en Grande-Bretagne en 2005 après qu'un mandat avait été délivré par un juge britannique à la demande d'un cabinet juridique de Londres, spécialisé dans la défense des droits de l'homme, contre un autre haut gradé en poste à l'époque, le général de réserve israélien Doron Almog.
Source : France 24

Les turcs encerclent le consulat sioniste à Istanbul pour protester contre l'invasion d'al-Aqsa

Turquie - 05-10-2009
Par Palestine Info
Un groupe de jeunes turcs a encerclé, depuis minuit de dimanche jusqu'au matin de lundi 5/10, le siège du consulat de l'entité sioniste, à Istanbul, pour protester contre les tentatives sionistes d'envahir les esplanades de la mosquée sainte d'al-Aqsa sous la protection et l'aide des forces occupantes.

Les jeunes turcs ont condamné l'occupation israélienne et ses pratiques inhumaines, au milieu des voix et slogans soutenant la résistance islamique, et appelant tous les musulmans en Turquie à organiser des marches pour défendre la mosquée sainte d'al-Aqsa.

Des organisations turques ont annoncé à la société turque qu'elles vont organiser, cet après-midi, le lundi 5/10, une grande marche dans la cour de Taksim à Istanbul pour se solidariser avec les palestiniens qui protégent la mosquée sainte d'al-Aqsa, tout en appelant les turcs à participer vivement à cette manifestation.

De son côté, le président de l'organisation des aides humaines a appelé tous les musulmans à être prêts pour défendre al-Aqsa

L’Algérie n’achètera pas les frégates françaises équipées de composants israéliens

Algérie - 05-10-2009
Par Mohamed Ennacer Latrèche
« Bernard Kouchner à la tête de la diplomatie française n’aide pas à l’amélioration des relations, étant donné son allégeance au lobby sioniste ». Abdelaziz Rihabi, ancien ministre et ambassadeur algérien.
On ne peut être plus clair !
Les autorités algériennes se résignent enfin à se rapprocher du peuple, au moins sur la question sioniste. Crise économique oblige, avenir moins souriant pour une économie qui peine à décoller, l’Algérie ne reviendrait-elle vers les causes justes que durant ses moments difficiles ?


Qu’on en juge. Le fameux contrat des cinq frégates (de l’arabe ferkata) françaises, au cœur d’âpres tractations entre Paris et Alger, vient de trouver son dénouement. L’Italie remporte le juteux marché de 2 milliards d’euros au détriment d’une France à la merci du couple infernal Sarko-Kouchner. Cette cuisante défaite pour la cinquième puissance, qui se traduit par la perte de 40.000 emplois sur une période de deux ans, ne sera pas sans conséquences pour d’autres pans de son économie.

Si les raisons qui ont poussé Alger à choisir le partenaire italien, au détriment de l’ancienne puissance coloniale, sont pour partie une réponse au traitement scandaleux d’une occupation jugée « positive » par une droite archaïque et néocoloniale, il en y a une qui ne va pas faire la une de nos médias sionisés : la présence de composant israéliens dans l’industrie d’armement.

Selon le premier quotidien algérien el Khabar (tirage quotidien : 800.000 ex), une autre raison aurait réellement acculé les Algériens à écarter le fournisseur français : la présence de composants de fabrication israélienne. Cette raison, étayée par le refus de Paris de fournir des garanties de cette non-présence, crédibilise largement les infos qui circulaient sur la présence d’éléments dissimulés dans les parties informatiques et dont l’utilité relèverait plus de l’espionnage que de l’usage.

La Grande-Bretagne, épinglée à son tour, est sommée de fournir des explications et des garanties sur tous les composants. Ses hélicoptères sont loin d’équiper l’armée algérienne, En portant les hélicos britishs au sommet de leur tableau de chasse, les Taliban ont tranché pour les Algériens.

Reste que dans une info d’alquds alarabi (que je vous transmets ci-dessous), il y a une phrase qui ne peut être négligée car elle émane d’Abdelaziz Rihabi, ancien ministre et ambassadeur algérien, qui a laissé entendre :

(…) outre le fait que la présence d’une personne comme Bernard Kouchner à la tête de la diplomatie française n’aide pas à l’amélioration des relations, étant donné son allégeance au lobby sioniste".

On ne peut être plus clair !

alquds alarabi - Une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères algérien, Mourad Medelci, et son homologue français, Bernard Kouchner, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, a été annulée. Cet entretien projetait d’évoquer les relations tendues entre les deux pays, et la visite probable du Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, à Paris.

L’annulation de la rencontre Medelci/Kouchner, dont aucun communiqué officiel n’a expliqué les raisons, était une surprise, dans la mesure où nombreux étaient ceux qui l’attendaient pour briser la glace entre la France et l’Algérie, résoudre les problèmes en suspens et renouer avec la dynamique qu’ont connue les relations bilatérales au cours de la présidence Chirac, et de la première année du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, avait annoncé cette rencontre, il y a quelques jours, lors de son déplacement à l’Ouest du pays. Sauf que des indices laissaient augurer que cette rencontre, même si elle venait à avoir lieu, serait plutôt formelle, en ce sens que depuis son annonce, la France a ravivé une ancienne controverse sur les intentions nucléaires de l’Algérie, du fait de l’ampleur qu’a prise le livre sorti dernièrement, à ce sujet.

Par ailleurs, les infiltrations autour des documents secrets retrouvés par le ministère de la Défense français sur l’assassinat des 7 moines français en Algérie, et les thèses défendues dans la presse française quant à l’implication de l’armée algérienne dans ces assassinats, a exacerbé les tensions entre les deux pays.

En effet, les relations franco-algériennes n’ont jamais atteint un tel niveau de détérioration, depuis l’accession d'Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999, même pas lors de l’adoption en février 2005 par l’Assemblée nationale française, d’une loi glorifiant la colonisation ayant suscité, à l’époque, une grande polémique en Algérie.

Les rapports entre les deux pays ont été au beau fixe lors de la présidence Chirac qui voulait signer un traité d’amitié avec l’Algérie, à l’instar de celui qui a été signé avec l’Allemagne au lendemain de la guerre ; un projet qui est, désormais, renvoyé aux calendes grecques.

Abdelaziz Rihabi, ancien ministre et ambassadeur algérien a laissé entendre que "les relations franco-algériennes traversent des tensions. Malgré l’augmentation des échanges commerciaux et la signature d’un accord bilatéral stipulant le ravitaillement de l'hexagone par le Gaz algérien sur 10ans, la France n’a pas investi un sou en Algérie".

Il a estimé que "les raisons de la colère de Paris contre Bouteflika s’explique par l’annulation par Alger d’un marché de frégates françaises, pour lui préférer des frégates italiennes. Un tel marché aurait permis de préserver 40 mille emplois dans les chantiers navals français sur deux ans".(…).

Rihabi a ajouté que Bouteflika a beaucoup donné à la France, mais les Français lui ont réservé le même traitement que ses prédécesseurs, soulignant que "la France est sous l’emprise du lobby sioniste et des harkis, outre le fait que la présence d’une personne comme Bernard Kouchner à la tête de la diplomatie française n’aide pas à l’amélioration des relations, étant donné son allégeance au lobby sioniste", selon ses dires.
Source : PMF

La mosquée al-Aqsa en danger

Jérusalem - 05-10-2009
Par Comité Action Palestine > actionpalestine@hotmail.com
Les assassins sionistes, civils et militaires, lancent en ce moment même une attaque contre la mosquée al-Aqsa. Ils veulent s'emparer d'une partie, comme ils ont fait avec la mosquée al-Ibrahimi, dans la ville d'al-Khalil. Des fidèles y ont passé la nuit pour la protéger.























Les criminels ont lancé une attaque et empêchent les Palestiniens de la ville et d'ailleurs (Umm al Fahem, Nazareth, Naqab) d'y arriver. La population d'al-Quds essaie de s'avancer vers la mosquée. La population de Cisjordanie se prépare à se révolter.
Ne la laissons pas seule, isolée, face à ces barbares colonialistes représentant la haine, la destruction et la barbarie bestiale.
Soutenons, par tous les moyens disponibles, al-Aqsa et le peuple palestinien qui défend les lieux saints, qui défend et protège, pour nous, pour notre honneur et notre dignité, pour notre relève, la mosquée al-Aqsa et la ville d'al-Quds.
C'est de l'honneur de l'humanité toute entière qu'il s'agit. Si les barbares s'emparent de la mosquée al-Aqsa, c'est un affront de plus à toutes les valeurs morales, toutes les valeurs humaines, de justice, de droit, de respect de l'autre.
Ne les laissez pas faire !
Opposez-vous à la barbarie sioniste criminelle....

Diffusons l'information, le plus largement possible, expliquant la vérité, pour ceux qui ne veulent pas ou n'ont pas encore compris !
Exigeons des autorités religieuses, musulmanes, chrétiennes et juives, de s'opposer à ces criminels qui souillent les lieux saints.
Exigeons des autorités politiques des gestes clairs pour la défense des droits des musulmans et des chrétiens palestiniens en Palestine occupée, et dans al-Aqsa.
La mosquée al-Aqsa est entièrement musulmane !
La ville d'al-Quds est entièrement arabe !
Nul partage avec les sionistes criminels !


SOUTENEZ AL-AQSA !!
MOBILISEZ-VOUS POUR AL-AQSA !!

- QudsTV en Arabe
- Photos d’Al-Aqsa sur le site Sisters for Al-Aqsa (en arabe)
- Site Sisters for Al-Aqsa en Arabe
. en Anglais
sisters_for_alaqsa@quds.cc

800 nouveaux logements en construction en Cisjordanie, selon La Paix maintenant

06/10/2009
Plusieurs centaines de logements sont en cours de construction dans des colonies de Cisjordanie occupée, en dépit des appels de la communauté internationale à stopper les implantations, a indiqué hier le mouvement La Paix maintenant dans un rapport. Selon ce mouvement opposé à la colonisation, les nouveaux chantiers, lancés ces trois derniers mois, concernent 800 logements dans 34 colonies.
En outre, La Paix maintenant précise que 55 bâtiments sont sur le point d'être terminés et que les fondations pour 50 autres habitations sont en train d'être creusées.
Selon le rapport, ces projets ne concernent pas les 2 400 unités de logement déjà en chantier et dont Israël entend poursuivre la construction, même en cas de ralentissement de la colonisation.

L’esplanade des Mosquées toujours sous haute surveillance

06/10/2009
Un soldat israélien détient un Palestinien suspecté de jet de pierres à un check-point dans le camp de réfugié de Shuafat. Baz Ratner/Reuters
Un soldat israélien détient un Palestinien suspecté de jet de pierres à un check-point dans le camp de réfugié de Shuafat. Baz Ratner/Reuters
Des incidents sporadiques ont eu lieu tout au long de la journée.
La police israélienne s'est déployée en force hier dans la Vieille Ville de Jérusalem à la suite du regain de tension entre musulmans et juifs autour de l'esplanade des Mosquées. Les forces de l'ordre avaient été placées en état d'alerte dès les premières heures, mobilisant des milliers d'hommes dans la Vieille Ville, à proximité de l'esplanade, afin d'empêcher de nouveaux heurts avec des Palestiniens.
Si la Vieille Ville, très surveillée par des hélicoptères et un drone en raison de la présence de dizaines de milliers de pèlerins juifs, n'a pas connu de confrontation majeure, des incidents sporadiques ont eu lieu ailleurs tout au long de la journée. Un soldat a été poignardé dans le cou - sans que sa vie soit en danger - à un check-point dans le camp de réfugié de Shuafat, en dehors de Jérusalem, où des dizaines de Palestiniens ont bombardé de cailloux les forces de sécurité. Des jets de pierres ont été aussi signalés au check-point stratégique de Qalandia, entre Jérusalem et Ramallah, en Cisjordanie, et dans le quartier palestinien de Ras el-Amud, près de la Vieille Ville, où dix manifestants ont été arrêtées.
Afin de limiter les troubles potentiels, la police avait restreint l'accès de l'esplanade aux musulmans âgés de plus de 50 ans, à condition qu'ils soient arabes israéliens ou résidents de la partie orientale annexée par Israël après sa conquête en juin 1967. En outre, juifs et chrétiens avaient été interdits de visite. « La police autorise en général les visites sur l'esplanade, mais interdit à des fidèles juifs d'y prier », a rappelé le porte-parole de la police. Ce site, qui abrite les mosquées al-Aqsa et du Dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine. Il est aussi l'endroit le plus sacré pour les juifs qui l'appellent le Mont du Temple.
Le président de l'Office des biens musulmans (Waqf), cheikh Azam al-Khatib, chargé des lieux saints, a dénoncé ces restrictions. Il a rendu responsables de la récente tension des « extrémistes juifs qui provoquent les croyants musulmans en venant prier sur l'esplanade et ne cachent pas leur ambition d'en chasser les musulmans pour construire un temple ».
Selon la police, ces mesures ont été prises pour éviter de nouveaux heurts sur l'esplanade et dans la Vieille Ville et protéger les fidèles juifs venus prier au Mur des lamentations. « Trente mille pèlerins juifs ont pu prier tranquillement au Mur pour la fête des Cabanes (Soukkot, fête juive traditionnelle qui a lieu toute la semaine », s'est félicité le porte-parole.
Des affrontements sporadiques avaient opposé dimanche de jeunes Palestiniens à la police dans le quartier musulman de la Vieille Ville. Il y a eu sept blessés et trois arrestations. Des incidents similaires avaient éclaté il y a une semaine au même endroit, faisant une trentaine de blessés. Les Palestiniens protestaient contre l'intrusion selon eux de fidèles juifs - un groupe de touristes, selon la police - venus prier sur l'esplanade.
L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a exhorté la communauté internationale à « porter la question de la mosquée al-Aqsa devant le Conseil de sécurité des Nations unies ». À Gaza, à l'appel du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le territoire, des milliers de manifestants ont appelé hier à « relancer l'intifada pour défendre al-Aqsa ».

Accord de réconciliation interpalestinienne le 26 octobre au Caire

06/10/2009

Un accord de réconciliation entre les factions rivales palestiniennes sera signé au Caire le 26 octobre, a annoncé hier à Amman le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmad Aboul Gheit, dont le pays fait office de médiateur dans ce dossier. « Nous sommes convenus de réunir les factions palestiniennes au Caire le 25 octobre avant de signer un accord de réconciliation le 26 octobre », a déclaré le ministre égyptien, qui venait de rencontrer à Amman le président palestinien Mahmoud Abbas. Aucun responsable palestinien n'a pour le moment confirmé cette information.
M. Aboul Gheit, arrivé en Jordanie accompagné du chef des services de renseignements Omar Souleimane - qui mène la médiation pour une réconciliation interpalestinienne -, avait rencontré auparavant le roi jordanien Abdallah II. L'Autorité palestinienne présidée par le chef du Fateh, Mahmoud Abbas, et son principal rival, le Hamas, sont en conflit ouvert depuis la prise par la force de la bande de Gaza par le mouvement islamiste en juin 2007.
La rencontre d'hier à Amman entre MM. Aboul Gheit et Souleimane et le président Abbas devait être l'occasion d'étudier une proposition égyptienne d'accord. Selon des extraits obtenus par l'AFP, les propositions égyptiennes suggèrent la tenue d'élections législatives et présidentielle dans les territoires palestiniens mi-2010. Elles stipulent le renforcement des forces de sécurité du Fateh sous la supervision des Égyptiens et la libération des personnes détenues par les deux parties en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.