samedi 2 octobre 2010

Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

publié le vendredi 1er octobre 2010.
Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions systématiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
Durant la semaine du 23 au 29 septembre :
* les FOI ont tué 5 Palestiniens, dont un pêcheur et un bébé, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ;
* un membre de la résistance est décédé des suites suites de ses blessures dans la bande de Gaza ;
* les FOI ont continué d’utiliser la force contre les manifestations non violentes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza :
o 5 Palestiniens, dont un enfant et un journaliste, ont été blessés ;
o un militant français des droits de l’homme a été retenu en détention pendant plusieurs heures ;
* les FOI ont continué leurs tirs sur les travailleurs et fermiers palestiniens dans les zones frontalières à l’intérieur de la bande de Gaza :
o 2 travailleurs ont été blessés ;
* les FOI ont mené 24 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie :
o 13 Palestiniens ont été arrêtés ;
* Israël a maintenu un siège complet sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
o les FOI ont imposé un bouclage total sur les TPO jusqu’à fin septembre en raison des fêtes juives ;
o les troupes israéliennes stationnées sur les check-points militaires et les passages frontaliers de Cisjordanie ont arrêté au moins 3 Palestiniens ;
* les FOI ont poursuivi leurs activités de colonisation en Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens :
o des colons israéliens ont installé des mobile homes sur plusieurs secteurs de Cisjordanie ;
o les FOI ont ordonné l’évacuation de 44 dunums (4,4 ha) de terres à Taffouh, à l’ouest d’Hébro

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9466
PCHR du 23 au 29 septembre 2010

Grève générale dans les territoires palestiniens occupés en 1948 commémorant l'anniversaire de l'Intifada d'al-Aqsa

01 Oct 2010
Al-Qods occupé /  Les territoires palestiniens occupés en 1948 observent aujourd'hui une grève générale pour commémorer le 10ème anniversaire de l'Intifada d'al-Aqsa.
Selon l'agence Wafa, les magasins et les écoles civiles ont fermé leurs portes, alors que les rues étaient vides.
A cette occasion, des gerbes de fleurs seront déposé sur les tombes des martyres d'al-Aqsa, et une marche centrale partant de la localité de Kfra Kana serait organisée.
Notons que l'Intifada d'al-Aqsa s'est déclenchée après l'entrée de l'ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon dans l'esplanade de la mosquée al-Aqsa en 2000 et l'assassinat de l'enfant Mohammad al-Durra à Gaza.
L.A.
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Salah Salah : “J’avais 12 ans en 1948”

Liban - 01-10-2010
Par Salah Salah

Propos recueillis par Jean-Pierre Barrois pour Informations Ouvrières n° 116. Salah Salah, membre du Conseil national palestinien, sera délégué palestinien à la Conférence d’Alger contre la guerre et l’exploitation (26, 27, 28 novembre 2010). 
Peux-tu nous dire quelques mots de ta prime jeunesse ?
Oui. Je suis né en 1936 à Khoueir Abu Shoushih, à 10 kilomètres de la ville de Tibériade. Tous les gens qui habitaient le village étaient des Bédouins. Il y avait deux autres villages près de mon village : l’un s’appelait Majdal, à 2 kilomètres au sud, et l’autre Kenosar, à 3 kilomètres à l’est, près du lac. Les relations étaient bonnes avec les juifs du premier village. Le maire de Majdal et celui de mon village collaboraient pour résoudre les querelles ou les disputes de manière pacifique, alors qu’avec le second village, nous n’avions pas de contacts : il était « kepot », interdit pour un Arabe de s’y rendre.













Quand il n’y avait pas d’exclusive, il n’y avait pas de problèmes de cohabitation...
Tout à fait.
La Palestine était alors sous mandat britannique. Comment les troupes britanniques se comportaient-elles ?
Les troupes britanniques arrivaient sans prévenir dans le village pour chercher des armes ou poursuivre des partisans. Une fois, les soldats britanniques sont entrés dans notre maison pour s’emparer de mon père, ils l’ont torturé sauvagement. Trois jours après, il est mort à l’hôpital de Tibériade.
Comment t’es-tu engagé politiquement ?
J’ai pris conscience avec beaucoup d’admiration que ma famille pratiquait le même système que le socialisme : « Chacun donne son travail et chacun prend ce dont il a besoin. » C’est le communisme primitif. Je suis devenu socialiste et j’ai adhéré aux idées du marxisme-léninisme. J’ai gardé de mon enfance des souvenirs très intenses, mais il y a deux événements qui m’ont profondément marqué et qui ont eu, jusqu’à aujourd’hui, une influence considérable sur ma façon de voir les choses et sur mon caractère.
Le premier est lié au jour où nous avons été obligés de quitter la Palestine. C’est ce qu’on appelle la Nakba de 1948. J’avais douze ans et je ne connaissais pas les raisons politiques de cet événement. Mais je n’oublierai jamais les souffrances que nous avons endurées lorsque nous avons dû nous rendre au Liban. Nous avons marché avec des milliers d’autres Palestiniens, croisant d’autres groupes qui venaient de toutes les directions. C’était une terrible épreuve.
Le second souvenir m’ayant profondément marqué se rapporte à la situation intolérable qui nous était imposée dans le camp de Ein el-Hilweh. Un jour, nous étions en train de discuter, exprimant nos craintes, notre impatience et notre désespoir. Ma mère, comme elle le faisait tous les jours, est alors venue apporter le thé et a cité, avec son accent bédouin, un proverbe arabe, qui dit : « Le gouvernement arabe est responsable de la perte de la Palestine, il faut que vous la repreniez. » A partir de ce moment-là, j’ai décidé de lutter pour le droit au retour dans ma maison, au village de Khoueir Abu Shoushih, de m’engager et de respecter cette promesse pour ma mère.
Ma famille et mes proches vivent encore dans le camp de Ein el-Hilweh. 1964 a vu la création de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), et, dès le début, j’ai eu une responsabilité dans son bureau de Beyrouth. En 1967, j’ai participé à la fondation du Front populaire de libération de la Palestine. J’y ai occupé des fonctions de direction jusqu’en 1992. J’ai été élu à la direction de l’OLP en 1972. J’ai démissionné de certaines de mes fonctions à la suite des accords d’Oslo. Je suis membre du Conseil national palestinien depuis 1970. Je suis également président du Comité permanent des réfugiés et, depuis 1989, président de l’association d’amitié entre Cuba et la Palestine.
Tu as également joué un rôle important dans la reconstruction du mouvement syndical palestinien dans les années 1960.
J’ai participé avec d’autres syndicalistes à la reconstruction de la confédération syndicale palestinienne en 1964. J’ai été élu secrétaire de la section libanaise par le congrès de 1965. En 1969, j’ai rejoint le secrétariat général au Caire. J’ai quitté le mouvement syndical en 1972, parce que j’étais trop impliqué dans les activités politiques.
Tu vas participer à la conférence d’Alger. Qu’en attends-tu ?
Nous avons beaucoup de choses en commun avec les organisateurs de la conférence. Nous avons le même point de vue sur la cause palestinienne. Nous croyons que la méthode juste et correcte pour mettre fin au conflit sanglant du Moyen-Orient et à ces guerres interminables est la création d’un Etat démocratique et laïque en Palestine. Nous défendons le droit des réfugiés palestiniens à retourner sur leur terre, dans les villages et les villes où ils habitaient avant la Nakba de 1948. Nous essayons de prouver cela en paroles et en actions. Je suis maintenant membre d’un comité international qui prépare une conférence sur les migrations et les réfugiés devant se tenir à Quito, en Equateur. Ce serait très bien si une délégation de participants à la conférence d’Alger pouvait se rendre à la conférence de Quito pour établir des contacts avec des militants d’Amérique latine qui nous apportent leur soutien.  

Viva Palestina 5 - Mardi 28 septembre à Istanbul


Turquie - 01-10-2010
Par Viva Palestina 
Cérémonie simple et émouvante au cimetière d’Istanbul. Les membres du convoi ont rendu hommage à Sehit Kiliclar et Sehit Yildirim, leurs camarades du Mavi Marmara victimes de la barbarie israélienne le 31 mai dernier. C’est Mohamed, qui fait partie du contingent français, qui a conduit les prières, essuyant ses larmes avant de commencer la cérémonie. (vidéo du discours de George Galloway ensuite)

VP5 ISTANBUL 5 CIME
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VP5 ISTANBUL 5 CIME
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Le même jour, George Galloway remercie les membres de l'IHH pour leur magnifique accueil en Turquie. Il revient sur l'attaque du Mavi Marmara par l'Etat terroriste d'Israël, et affirme que rien n'arrêtera les activistes du monde entier dans leurs tentatives de briser le blocus de Gaza. 35 pays sont représentés dans ce convoi et les gouvernements de ces pays doivent garantir la sécurité de leurs citoyens contre les menaces et les attaques israéliennes.
Lorsqu'il prendre la mer en Syrie pour rejoindre Al-Arish, les bateaux transportant le convoi s'arrêteront à l'endroit où le Mavi Marmara a été attaqué et les activistes jetteront des fleurs à la mer pour saluer la mémoire de leurs camarades.
Galloway précise que le convoi ne sait pas exactement ce qu'Israël lui prépare, mais la détermination des activistes est entière : "nous ferons face à ce qui arrivera, nous n'avons peur que de Dieu."
Galloway demande ensuite à Hosni Moubarak de laisser entrer le convoi, avec tous ses participants et toute l'aide, à Gaza. "Nous n'avons pas pas de querelle avec l'Egypte, notre combat est contre Israël. Nous ne voulons aucune confrontation d'aucune sorte avec l'Egypte. Déjà nous avons modifié notre trajet pour vous satisfaire. Nous accomplirons toutes les formalités requises. Mais on ne nous arrêtera pas. Nous allons à Gaza."

VPR ISTANBUL GG S
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Aujourd'hui 1er octobre, le convoi est sur le point d'entrer en Syrie. 
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Viva Palestine :des militants israéliens comparent le blocus de Gaza à la Shoah

01/10/2010  
Mardi, neufs militants juifs, venus des États-Unis, d’Europe et d’ « Israël », à bord d’un bateau ont été arrêtés par les soldats de l'armée israélienne alors qu’ils tentaient de briser le blocus en entrant à Gaza par la mer.
Selon les assertions israéliennes, l’abordage se serait déroulé de façon pacifique, sans accrochage entre les soldats et les militants.
Seulement voila, les témoignages des militants après leur libération  sont tout autres.   
Cité par le journal israélien Haaretz, Yonatan Shapira, militant pacifiste, ancien pilote de l’armée de l’air israélienne, a déclaré qu’il n’y avait « pas de mots pour décrire ce qui s’est passé pendant l’assaut. » Shapira insiste sur le comportement non-violent des militants, qui contraste avec l’extrême brutalité des soldats. Les soldats « nous ont sauté dessus et ils nous ont frappés. J’ai moi même reçu une décharge électrique » déclare Shapira, qui ajoute qu’il y a « un gouffre entre la version officielle de l’armée et la réalité de l’attaque.   
Eli Usharov, journaliste israélien de la chaîne de télévision Channel 10, qui avait embarqué à Chypre à bord du navire en compagnie des militants, a confirmé pour Haaretz le récit de Yonatan Shapira ainsi que l’usage d’une violence non justifiée. « Ils ont tiré au Laser sur Yonatan. Il s’est mis à crier, puis a été emporté sur le navire militaire » déclare Usharov, qui ajoute que Yonatan ainsi que son frère ont été menottés.
En revanche, il semblerait que l’atmosphère se soit quelque peu détendue à bord du navire militaire et que les militants aient pu débattre franchement avec les soldats.
Pour finir, Shapira a déclaré que lui et ses compagnons étaient fiers de leur action et que quiconque se tait face aux crimes commis à Gaza devient complice de ce crime.  
Un autre militant, Reuven Moskowitz, survivant de l’Holocauste a même déclaré : «Ce qui m’est arrivé pendant l’Holocauste me fait faire des cauchemars toutes les nuits. Je ne veux pas que nous fassions la même chose à nos voisins. Oui, je compare ce que j’ai enduré avec ce qu’endurent les enfants palestiniens assiégés.»
Et d’ajouter : "C'est un devoir sacré pour moi en tant que survivant (de la Shoah, ndlr) de protester contre la persécution, l'oppression et l'enfermement de tant de gens, dont plus de 800.000 enfants à Gaza",.
"L'Etat d'Israël est un rêve magnifique qui s'est réalisé, il faut faire en sorte qu'il ne devienne pas un cauchemar. Je suis sioniste, je crois que j'ai ma place sur cette terre, mais ce n'est pas une raison pour voler la terre des Palestiniens et violer les droits d'1,5 million de personnes", a-t-il conclu.
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Le gouvernement norvégien dit non aux essais de sous-marins israéliens

01/10/2010  
Les sous-marins construits en Allemagne et destinés à Israël, ne seront plus autorisés à effectuer des essais dans les eaux territoriales norvégiennes, dans le cadre de l’interdiction des exportations militaires vers "Israël", c'est ce qu'a annoncé la Norvège au chantier naval allemand .  
La décision d’Oslo signifie que le constructeur allemand HDW devra effectuer ailleurs les essais en eaux profondes des sous-marins israéliens . 
Au début de cette année, la compagnie a fait une demande d’autorisation d’essais de deux sous-marins israéliens (du même modèle que ceux qui servent au blocus de Gaza) dans ces eaux [norvégiennes]. Mais, le Ministre des Affaires étrangères de Norvège, Jonas Gahr-Støre,  a déclaré, ce vendredi, qu’il n’accorderait pas cette autorisation. 
La décision officielle n’a pas été rendue publique, mais Gahr-Støre a très clairement dit lors d’un entretien avec la chaîne de télévision nationale NRK que cette autorisation ne serait pas accordée étant donné la réglementation norvégienne relative au commerce des armes avec « des pays en guerre » (exception faite des pays de l’OTAN).
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Des incitations US à Israël : Washington dément

01/10/2010  
La Maison Blanche a démenti jeudi des assertions selon lesquelles le président américain Barak Obama a offert dans une lettre adressée au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu des incitations afin de prolonger le gel de la colonisation en Cisjordanie.
"Aucune lettre n'a été envoyée au Premier ministre (Benjamin) Netanyahu . Nous ne ferons aucun commentaire sur des sujets diplomatiques sensibles", s’est contenté de déclarer Tom Vietor, un porte-parole de la Maison Blanche.  
C’est David Makovsky, qui est membre de l'organisation Institute for Near East Policy, basée à Washington, et entretient des liens étroits avec Dennis Ross, membre de l'équipe Obama qui est derrière ces allégations.    Dans son article publié sur internet et repris par le quotidien israélien Maariv, Makovsky écrit que la version non finalisée d'une lettre américaine avait reçu l'approbation du ministre israélien de la guerre, Ehud Barak, et du négociateur en chef israélien, Yitzhak Molcho .   
Il précise qu'elle a finalement été envoyée par le bureau d’Obama à Netanyahu et qu'elle offrait des assurances, concernant des questions allant de la paix et la sécurité à la fourniture d'armes, au cas où les Israéliens parviendraient à un accord avec les Palestiniens.  
M. Makovsky assure que la lettre en question promettait que les Etats-Unis ne demanderaient pas à « Israël » de nouvelle prolongation du moratoire à l'issue des deux mois supplémentaires et qu'ils opposeraient leur veto à toute résolution de l'ONU sur les négociations de paix pendant un an .  
Il affirme aussi que la lettre garantissait que les Etats-Unis accepteraient les exigences d'Israël en matière de sécurité, et accepteraient le principe d'une période de transition dans la vallée du Jourdain.  
L'offre américaine évoquée dans l'article aurait compris également de fournir à Israël, en cas d'accord avec les Palestiniens, une technologie militaire américaine plus sophistiquée, notamment en matière d'avions de combat, de systèmes de défense et d'accès aux systèmes de surveillance par satellite .  Selon Makovsky, Netanyahu n'avait pas l'intention d'accepter l'offre .  
Celui-ci insiste pour maintenir des troupes israéliennes à l'Est de la frontière d'un futur Etat palestinien, ce que les Palestiniens refusent . 
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Nouvelle rencontre entre Mitchell et Netanyahu en territoire occupé

01/10/2010  
L'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient George Mitchell rencontrait, ce vendredi, pour la seconde fois en 48 heures le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans une tentative pour assurer la poursuite des pourparlers dites de paix, c’est ce qu’a rapporté une source israélienne.
Aucun détail n'a été donné sur la rencontre par le bureau du premier ministre israélien.
Mitchell doit ensuite s'entretenir à nouveau avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qu'il avait déjà rencontré jeudi.  
De son côté, la Haute représentante de l'Union européenne aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, a vu vendredi le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, à Ramallah, après avoir rencontré la veille le président Abbas et avant un entretien vendredi avec Netanyahu en territoires occupés.
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AlMasri : Abbas est un grand danger pour la cause palestinienne

01/10/2010  
Un responsable du Hamas, le député Moushir alMasri a violemment critiqué le chef de l’Autorité palestinienne, le qualifiant «  de grand danger pour la cause palestinienne ».
Au cours d’une manifestation organisée par son mouvement à Gaza, en solidarité avec Jérusalem AlQuds et les détenus dans les geôles israéliennes, AlMasri estime qu’Abbas a commis d’énormes erreurs à l’encontre de la cause palestinienne, dont entre autre,  «  celui d’avoir commis le grand pécher en entamant des négociations avec Israël malgré le refus populaire et celui des factions » palestiniennes.
«  Où sont donc les promesses d’Abbas d’interrompre les négociations si les colonisations se poursuivent » a-t-il demandé, signalant que la construction des colonies se poursuivait au même moment que les négociations.
Sachant que le gel des colonies a pris fin dimanche dernier.
Et d’ajouter : «  Mahmoud Abbas constitue un véritable danger pour la cause palestinienne, je lui demande des excuses pour les grosses erreurs à l’encontre du peuple palestinien, du sang des martyrs, des souffrances des blessés et des afflictions des détenus dans les geôles de l’occupation ».
AlMasri a également accusé « l’autorité de Ramallah de poursuivre sa politique de persécution, d’emprisonnement et de torture des combattants palestiniens dans ses prisons, pour exécuter les ordres du général américain Keth Dayton », chargé de restructurer les forces de sécurité palestiniennes en Cisjordanie occupée, pour qu’elles coordonnent avec les forces de l’occupation et répriment la résistance palestinienne.
Selon AlMasri, la Cisjordanie se trouve sous une double occupation, assurant que son mouvement ne permettra pas que cette situation se poursuive. 
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Le boycott d’Israël par l’Afrique du Sud

vendredi 1er octobre 2010 - 06h:40
Ronnie Kasrils - The Guardian
Un boycott international a contribué à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud ; aujourd’hui, les Sud-Africains sont à la tête de l’opposition mondiale au racisme en Israël, écrit Ronnie Kasrils.
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Des personnalités sud-africaines, dont Desmond Tutu, ont approuvé les récentes initiatives de boycott des institutions israéliennes.
Photo : David Silliltoe pour The Guardian
Quand le dirigeant Albert Luthulli fit appel à la communauté internationale pour qu’elle soutienne le boycott de l’Afrique du Sud de l’apartheid en 1958, la réponse fut un vaste et enthousiaste mouvement qui joua un rôle important dans la fin de l’apartheid. Au milieu des boycotts sportifs, des engagements d’auteurs dramatiques et d’artistes, des actions de travailleurs pour bloquer les produits sud-africains et les empêcher de pénétrer le marché local, et de la pression constante sur les Etats pour qu’ils retirent leur soutien au régime d’apartheid, le rôle des universités se trouva lui aussi en première ligne.
L’une des avancées significatives fut la résolution prise par 150 universitaires irlandais de ne pas accepter de postes universitaires ou de nominations en Afrique du Sud. En 1971, le Conseil du Trinity College de Dublin prit la décision de ne pas acquérir de participation dans toute entreprise de la République qui aurait des échanges commerciaux même par l’intermédiaire d’une filiale. Le Conseil décida par la suite que l’université ne conserverait aucun lien officiel ou institutionnel avec toute institution universitaire ou gouvernementale en Afrique du Sud.
Près de quatre décennies plus tard, la campagne de boycott, de désinvestissements et de sanctions gagne du terrain une fois encore en Afrique du Sud, et cette fois, contre l’apartheid israélien.
Déjà ce mois-ci, plus de 100 universitaires dans toute l’Afrique du Sud, de plus de 13 universités, ont apporté leur soutien à l’initiative de l’université de Johannesburg pour qu’il soit mit fin à la collaboration avec l’occupation israélienne. La campagne a encore progressé depuis et elle inclut aujourd’hui 200 sympathisants. La pétition universitaire sur l’ensemble du territoire, appelant à résilier tout accord entre l’université de Johannesburg et l’université israélienne Ben-Gourion au Néguev, a suscité un intérêt considérable. Avec la récente approbation de certaines voix éminentes d’Afrique du Sud, telles que Kader Asmal, Breyten Breytenbach, John Dugard, Antjie Krog, Mahmood Mamdani, Barney Pityana et Desmond Tutu, la déclaration confirme toute la force qu’a prise l’appel au boycott en Afrique du Sud :
« Nous, universitaires, reconnaissons que tous nos travaux universitaires s’inscrivent dans des contextes sociaux larges - particulièrement dans des institutions qui sont engagées dans la transformation sociale. Les institutions sud-africaines ont l’obligation de revoir les relations qu’elles ont forgées durant l’ère de l’apartheid avec d’autres institutions qui ont fermé les yeux sur l’oppression raciale, au prétexte d’un travail "purement universitaire ou scientifique" ».
Les universités israéliennes ne sont pas visées par le boycott à cause de leur identité ethnique ou religieuse, mais de leur complicité avec le système israélien d’apartheid. Comme les universitaires qui soutiennent l’appel l’expriment avec clarté dans leur déclaration, l’université Ben-Gourion entretient des liens matériels avec l’occupation militaire. Les attaques d’Israël contre Gaza en 2009, qui coûtèrent la vie à plus de 400 enfants, ont suscité une large condamnation internationale. La violation par Israël du droit international fut confirmée plus tard par le juge sud-africain, Richard Goldstone, dans son rapport aux Nations-Unies. L’université Ben-Gourion a directement et indirectement soutenu ces attaques en offrant des bourses et des cours en supplément aux étudiants qui avaient été enrôlés dans les unités combattantes actives et en fournissant des garanties spéciales aux étudiants partis dans le cadre de la réserve pour chaque jour de service.
La position de principe des universitaires en Afrique du Sud par laquelle ils prennent leur distance avec les institutions qui soutiennent l’occupation est à l’image des avancées déjà enregistrées en faisant valoir que le régime israélien est coupable d’un projet colonial illégal et immoral. Le Conseil de Recherches en sciences humaines d’Afrique du Sud, dans une réponse lors d’une enquête demandée par le gouvernement sud-africain en 2009, publia un rapport qui confirme que le racisme structurel et l’oppression imposés quotidiennement par Israël sont constitutifs d’un régime d’apartheid et de colonialisme, semblable à celui qui modela nos vies en Afrique du Sud.
Plus récemment, la réaction internationale à l’attaque honteuse contre la Flottille (le 31 mai dernier) qui transportait des fournitures médicales et d’autres produits de base pour la population ghettoïsée de Gaza fut un signe de l’érosion de la légitimité d’Israël aux yeux de la communauté internationale. En Afrique du Sud, le rappel de notre ambassadeur en Israël et la délivrance à l’ambassadeur d’Israël à Pretoria de l’une des formes les plus dures de condamnation diplomatique, de démarche, fut une déclaration forte où le gouvernement sud-africain reconnaissait que les actes d’Israël méritaient notre plus grand mépris.
La campagne de boycott, désinvestissements et sanctions contre Israël est maintenant lancée en Afrique du Sud. Les syndicats d’Afrique du Sud ont publiquement apporté leur soutien ; tout particulièrement par l’action de l’an dernier du syndicat sud-africain des travailleurs des Transports et activités connexes où ils refusèrent de décharger tout produit israélien sur le port de Durban - un engagement qui fut renouvelé en juillet de cette année.
Le boycott par les consommateurs gagne également du terrain, notamment avec le lancement récemment d’une campagne publique qui amène les militants sud-africains à boycotter la firme Ahava, les Cosmétiques de la mer Morte, et à rejoindre le mouvement international de boycott des produits israéliens.
La campagne de boycott et de sanctions contre l’apartheid d’Afrique du Sud a, en fin de compte, aidé à libérer tant les Blancs que les Noirs sud-africains. Les Palestiniens et les Israéliens profiteront de la même manière de cette campagne internationale non violente - une campagne que tous les Sud-Africains peuvent faire avancer.
La pétition demandant à mettre fin aux relations entre l’université de Johannesburg et l’université Ben-Gourion du Néguev est disponible sur : http://www.ujpetition.com

Vote du 30 septembre 2010 :
Les champions sud-africains du boycott universitaire d’Israël
PACBI (Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d’Israël) se félicite de la décision du Sénat de l’Université de Johannesburg « de ne pas poursuivre une relation de longue date avec l’Université Ben Gourion en Israël dans sa forme actuelle » et de fixer des conditions « à la poursuite des relations ».
Le fait que le Sénat de l’université de Johannesburg ait fixé un ultimatum de six mois à l’université Ben Gourion pour mettre fin à sa complicité avec l’armée d’occupation et pour que cessent les politiques de discrimination raciale contre les Palestiniens est vraiment un début significatif du recul de l’attitude « les affaires d’abord » qui a régi les accords entre les deux institutions jusqu’à tout récemment.
PACBI salue chaleureusement tous ceux qui ont travaillé en ce sens et qui ont approuvé la campagne pour rompre les liens avec l’université Ben-Gourion. La pétition sans précédent approuvée par les directions de quatre universités sud-africaines et par des personnalités de premier plan tels que l’archevêque Desmond Tutu, Breyten Breytenbach, John Dugard, Antjie Krog, Barney Pityana, et Kader Asmal, ne mâche pas ses mots en appelant à rompre des liens avec Ben-Gourion et, implicitement, avec toutes les institutions israéliennes qui se rendent complices des violations du droit international.
PACBI
Diffusé le 30 septembre par omar.barghouti2@gmail.com à partir de l’article : South Africa Champions the Academic Boycott of Israel (PACBI)
29 septembre 2010 - The Guardian - traduction : JPP
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État juif ou démocratie israélienne ?

vendredi 1er octobre 2010 - 12h:20
Shlomo Sand - Haaretz
Au cours des pourparlers qui se dérouleraient entre Israël et le premier ministre palestinien, Benjamin Netanyahu a demandé à son partenaire aux négociations de reconnaître Israël comme un État juif.
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Soldat des troupes d’occupation israéliennes en transes, alors qu’il porte une torah, près de la clôture encerclant la bande de Gaza - Photo : AP/Tsafrir Abayov
On peut comprendre le premier ministre : cet homme observe si peu la tradition religieuse juive qu’il n’est pas certain de son identité juive, d’où son insécurité concernant l’identité de son État et la nécessité de la faire valider par ses voisins.
En Israël, cette dernière lubie jusqu’à récemment absente de la diplomatie israélienne, est beaucoup trop peu critiquée. Pendant des années, Israël s’est battu pour être reconnu par le monde arabe. Toutefois, en mars 2002, lorsque la Ligue arabe et le monde musulman ont abordé l’initiative saoudienne reconnaissant Israël dans ses frontières de 1967, une nouvelle menace est apparue : une paix qui peut fragmenter le caractère juif de l’État depuis l’intérieur et à juste titre.
L’accord est unanime sur la définition d’Israël comme un État juif, depuis le Yisrael Beiteinu jusqu’au Meretz, englobant les journalistes éclairés et les professeurs érudits . Mais cette notion ressemble de façon frappante avec celle qui définit l’Iran comme une république islamique ou les USA comme un pays chrétien. Il est vrai que certains évangélistes étasuniens croient que le caractère chrétien des USA est en danger et cherchent à le consolider dans la législation. Mais à l’instar du reste du monde éclairé,les USA se considèrent toujours comme appartenant à tous les citoyens, indépendamment de leur religion ou de leurs croyances.
La plupart des Israéliens rétorqueraient que le judaïsme et la judéité ne constituent pas une religion, mais un peuple, de sorte qu’Israël doit appartenir, non pas à tous ses citoyens, mais aux juifs du monde entier qui, comme le savons, préfèrent ne pas vivre ici.
Bizarre... je ne savais pas que vous pouviez faire partie d’un peuple uniquement en vous convertissant à sa religion sans prendre part à sa culture générale. Mais peut-être il y a-t-il une culture juive séculière que je ne connais pas ? Peut-être que Woody Allen, Philip Roth et d’autres maîtrisent secrètement l’hébreu, le cinéma, la littérature et le théâtre dans cette langue ? Pour moi, on n’appartient à un peuple que si on connaît le nom d’au moins une équipe de football d’une ligue locale.
Le problème est que l’entreprise sioniste, qui a créé un nouveau peuple ici, est loin d’être satisfaite de son oeuvre et préfère le considérer comme un bâtard. Elle préfère s’accrocher à l’idée d’un peuple/race juif profitant pour l’instant de son existence imaginaire. Souvenons-nous que ce n’est pas la forte solidarité entre chrétiens évangéliques, ni l’association entre membres de la foi bahaïe qui en font un peuple ou une nation.
Comme le savons, Rahm Emanuel appartient au peuple étasunien et Bernard Kouchner fait partie du peuple français. Mais si demain, les USA décidaient de se définir comme pays anglo-saxon plutôt que comme les USA, ou que la France cherchait à se faire reconnaître non pas en tant que que nation française, mais comme une république gallo-catholique, ces deux hommes devront émigrer en Israël.
Je suis certain que beaucoup d’entre nous le souhaiteraient. C’est encore une autre raison pour laquelle Israël insiste sur le fait qu’il est un État du peuple juif et non pas une démocratie israélienne.
Comme tous les non juifs parmi nous ne peuvent pas s’identifier à leur État, il ne leur reste donc plus qu’à s’identifier à l’Autorité palestinienne, au Hamas ou au film « Avatar » et à exiger peut-être demain que la Galilée, qui comme nous le savons n’a pas une majorité juive, devienne le Kosovo du Moyen-Orient.
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1er octobre 2010 - Cet article peut être consulté ici :
http://www.haaretz.com/print-editio...
Traduction : Info-Palestine.net
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Nous vous appelons, vous soldats et officiers, à refuser d’obéir aux ordres illégaux qui vous sont donnés par vos supérieurs.

publié le vendredi 1er octobre 2010
Yonatan et Itamar Shapira, à bord de l’Irene

 
Yonatan et Itamar Shapira sont deux des Israéliens qui étaient à bord de l’Irene, le bateau juif pour Gaza. C’est la raison pour laquelle ils ont été victimes de violences de la part des forces israéliennes qui ont intercepté le bateau. Voici leur récit une heure après avoir pu rejoindre leur famille en Israël :
Les médias israéliens sont sous l’influence de la propagande de l’armée. Ils proclament que l’arraisonnement du bateau s’est déroulé tranquillement et sans violence des deux côtés. La vérité, c’est que si les passagers du bateau étaient effectivement non-violents, il n’en a pas du tout été de même de la marine israélienne…
Au lever du soleil, nous avons stoppé à environ 35 miles de la côte, et avons placé toutes les banderoles des organisations et les fanions portant les noms des personnes qui nous ont soutenus. Le bateau avait l’air tellement mignon avec toutes ces couleurs… Nous avons alors navigué au sud-est en direction du port de Gaza. Le cinéaste Vish et le journaliste Eli sont alors montés à bord du dinghy pour prendre des photos du bateau et le filmer. Nous éprouvions tous un sentiment d’excitation et nous trouvions sur le pont pour dire au revoir à la quiétude du voyage que nous venions de vivre. Nous savions que nous allions être interceptés, et nous avons consacré le temps qui nous restait à nous préparer… Nous tenant chacun par la main, nous avons parlé des principes qui étaient ceux de ce bateau et avons décidé de la stratégie que nous adopterions pour traiter avec la marine.
Arrivés à environs 20 miles de Gaza, nous avons aperçu un imposant navire de guerre. À ce moment, tout était encore calme et nous avons donc poursuivi notre route. Lorsque le navire de guerre s’est rapproché, ils nous ont hélés et se sont adressés à Glyn, le capitaine de bord. Ils nous ont dit que nous pénétrions dans une zone fermée. En réponse, notre bateau a progressivement réduit son allure. Nous avons alors aperçu un autre bateau plus petit à ses côtés. Lorsque le navire de guerre s’est encore rapproché de l’Irene pour se mettre parallèlement à lui le petit bateau est resté sur place. Nous avons aussi aperçu d’autres petits vaisseaux qui se dirigeaient vers nous, venant de l’est. La marine nous a alors interpellés, nous demandant quelles étaient nos intentions… Nous avons répondu que nous nous dirigions vers Gaza.
La marine nous a fait la même réponse que celle qu’elle avait faite juste avant d’attaquer le Mavi Marmara : « Vous entrez dans une zone sous contrôle militaire, fermée selon le droit international » Itamar, chargé de la communication avec la marine, répondit en lisant notre propre déclaration, en anglais et en hébreu : « Notre bateau a été affrété par l’organisation européenne “Juifs pour la Justice pour les Palestiniens”. Nous ne sommes pas armés, nous sommes non-violents et déterminés à accoster au port de Gaza. Vous procédez à un blocus illégal et nous nous ne vous en reconnaissons pas le droit. Sur ce bateau de Juifs pour la Justice pour les Palestiniens se trouvent des militants de la paix de tous âges dont un survivant du judéocide, un parent en deuil et des Israéliens qui refusent de collaborer à l’occupation illégale de la Palestine ».
Nous avons attendu qu’ils confirment avoir bien entendu notre message. La marine a répété son propre message en hébreu. Ensuite des bateaux sont arrivés de tous les côtés… Huit vaisseaux nous ont encerclés, trois ou quatre étant équipés de canons. Nous avons appelé les soldats à refuser les ordres qui leur étaient donnés :« Nous vous appelons, vous soldats et officiers, à refuser d’obéir aux ordres illégaux qui vous sont donnés par vos supérieurs. Nous vous informons que le blocus de Gaza et l’occupation des territoires palestiniens sont illégaux selon le droit international. Vous risquez donc d’être traduits devant des tribunaux internationaux. Le blocus et l’occupation sont inhumains et contredisent les valeurs morales tant universelles que juives. Agissez selon votre conscience. Souvenez vous de notre douloureuse histoire. Refusez de participer au blocus. Refusez de participer à l’occupation ».
Itamar a répété ce message plusieurs fois en hébreu et en anglais lorsque les vaisseaux se sont rapprochés de nous. Chacun de nous était prêt à l’interception. Nous nous tenions par la main et Vish prenait des photos et filmait.
Il y avait plus de cent soldats sur l’ensemble des vaisseaux qui nous entouraient. Deux petits vaisseaux, armés de canons, se sont placés de chaque côté de l’Irene, nous invectivant avec des mégaphones et se rapprochant de plus en plus de nous. Glyn, notre capitaine, restait calme et agissait exactement selon les principes que nous avions établis, continuant de naviguer et provoquent le marine.
Le militaire s’est alors adressé directement à Itamar, lui signifiant qu’il serait tenu pour responsable des dommages qui pourraient nous être causé et du risque que nous prenions en ne changeant pas de direction. Nous avons très vite compris qu’il pourrait y avoir un abordage à tout moment. Les petits vaisseaux se rapprochèrent de nous et un soldat a sauté à bord.
ITAMAR : « Alors que j’étais occupé à parler avec le bateau qui naviguait à nos côtés avec, à bord, quelque 20 soldats armés, je fus stupéfait, pour la millième fois dans ma vie, de constater combien l’armée pouvait instrumentaliser la réalité. Ils insistaient sur le fait que c’était moi qui porterais l’entière responsabilité de la violence que nous pourrions avoir à subir si nous n’obéissions pas et du fait qu’ils seraient « contraints » d’aborder notre petit bateau. J’essayais ironiquement de leur faire comprendre combien il était ridicule de mobiliser tant de militaires bien entraînés et armés pour aborder un bateau naviguant avec neuf personnes non armées et non-violentes. Comment pouvaient-ils nous tenir pour responsables d’éventuelles violences ? Je leur rappelai qu’il y avait à bord un survivant du judéocide et un parent en deuil de l’assassinat de sa fille dans un attentat suicide, et que nous ne voulions pas de confrontation physique. Je pense que ça les a rendus furieux, mais les a aussi empêchés d’user de la violence à l’encontre de la majorité des passagers, mis à part Yonatan et moi. Il est très important de se rappeler que, quelques jours plus tôt, l’armée israélienne avait tué, sans battage médiatique, deux pêcheurs gazaouis qui avaient eu le tort de s’approcher d’un peu trop près de ce que l’armée a fixé comme frontière maritime. Il fut donc relativiser la violence qui nous a été faite ».
Ils s’en donc pris à Itamar et l’ont emmené sur leur bateau. D’autres soldats s’en sont vicieusement pris à Glynn en le poussant et en lui faisant lâcher la barre. Les autres passagers se tenaient par la main et chantaient “We Shall Overcome”. Il est possible que Reuven ait joué de l’harmonica !
ITAMAR : « D’après ce que j’ai compris, au moins deux soldats avaient été chargés de saisir tous les appareils audio-visuels. Le journaliste israélien de Channel 10 se tenait près de moi et un des soldats lui a tout simplement enlevé se caméra des mains. J’ai repris la caméra en prenant bien soin de ne pas toucher le soldat et l’ai mise derrière mon dos, refusant de la rendre au soldat. Celui-ci en a appelé un autre et ils s’y sont mis à deux, en hurlant, pour me faire bouger et lâcher la caméra. Voyant qu’ils n’y arrivaient pas, ils ont demandé l’autorisation à leur supérieur de m’arrêter. Quatre d’entre eux m’ont conduit sur leur bateau et ont voulu me forcer à m’allonger sur le sol pour me menotter. J’ai tenu bon jusqu’à ce que l’un d’entre eux me comprime l’artère du cou. J’ai alors entendu un affreux cri de Yonatan et l’ai vu perdre le contrôle de son corps suite à une décharge électrique qui lui avait été infligée. Yonatan a alors été amené sur le bateau sur lequel je me trouvais. Nous avons tous les deux été menottés et amenés sur un plus grand bateau ».
Pendant que nous nous tenions par la main, les soldats ont commencé à tout saisir. À ce moment, j’étais assis sur le sol du bateau, serrant Glyn et Reuven dans mes bras, tentant d’atténuer le risque pour eux. Ensuite, je suis allé m’asseoir à côté de Rami. Des soldats se sont approchés de Rami et de moi avec l’intention évidente de m’emmener sur un bateau de la marne. Rami et moi nous sommes étreints, la plus intense étreinte de ma vie !
Un officier s’est approché de nous en sortant son taser et en nous ordonnant d’arrêter de nous tenir l’un l’autre. Il m’a ensuite tiré deux décharges de taser dans l’épaule droite. Ça m’a fait un mal de chien, mais pas aussi mal que la décharge que j’ai reçue ensuite en pleine poitrine. J’ai totalement perdu le contrôle de mon corps et j’ai convulsé comme un épileptique. C’est ensuite qu’ils m’ont transféré sur un autre bateau.
C’est ainsi que s’est déroulée l’« interception non-violente » du bateau juif pour Gaza. Évidemment, si nous avions été Palestiniens ou Musulmans, ils auraient tiré à balles réelles… Mais comme nous étions des Juifs et des Israéliens, bénéficiant de l’attention du monde, ils n’ont pas voulu nous faire ce qu’ils ont fait au Mavi Marmara. Bien sûr, ils ont ensuite saisi toutes les preuves filmées par Eli et Vish. Et les seules images qui restent sont celles filmées par l’armée. Ce serait formidable si une pression s’exerçait sur l’armée pour qu’elle restitue les images que nous avons filmées. Quelles raisons peut-elle invoquer pour les garder ? Il s’agit d’un formidable document sur les 48 heures de notre voyage et des messages que nous avons écrits sur les banderoles de tous ceux qui nous ont soutenus.
Toutes les banderoles ont été jetées à terre par l’armée et le bateau a été conduit avec les passagers laissés à bord vers le port d’Ashdod. Itamar et moi avons été conduits à Ashdod à bord du navire de guerre, ce qui a pris plusieurs heures. Nous y avons vu notre bateau à quai. Nous avons vu les manifestants qui protestaient, nos amis et nos familles qui nous attendaient sur la plage depuis le matin, ainsi qu’un bateau avec des cameramen qui attendaient de pouvoir nous parler mais qui furent interceptés et forcés de rentrer au port.
Nous avons été fouillés intimement et puis emmenés dans un bureau de police à Ashdod où nous avons aperçu d’autres manifestants qui nous attendaient.
Notre interrogatoire à Rami, Itamar, Reuven, Eli et moi dura plusieurs heures. Nous fûmes accusés d’avoir tenté de pénétrer dans une zone interdite. Rami, Itamar et moi fûmes de plus accusés d’avoir insulté et attaqué des soldats. Nous avons tous été relâchés vers 20 heures. Il est choquant d’avoir été attaqués aussi brutalement alors que nous nous étreignions et chantions, et il est surtout choquant d’avoir entendu l’armée prétendre que l’interception s’était déroulée pacifiquement.
À notre sortie du bureau de police, nous étions attendus par de nombreux médias israéliens, ainsi que par des journalistes de Reuters et d’autres médias. Nous avons répondu à leurs questions et puis Reuven a sorti son harmonica et nous a interprété un splendide chant juif à propos de personnes éprises de paix. Tout un public s’est joint à nous, mais nous n’en avons pas moins entendu certains passants crier « mort aux Arabes ».
Si nous n’avions pas été des Juifs et des Israéliens nous aurions eu beaucoup moins de chances d’en sortir vivants. J’adresse mon amour et mes remerciements à tous ceux qui nous ont soutenus et aidés.
NB : Yonatan ne s’est vu proposer aucun suivi médical après qu’il ait été victime de tirs de taser. Les Israéliens interrogés par la police ont été libérés moyennant une caution de 5000 nouvelles livres israéliennes et devront être à nouveau interrogés. La question de savoir s’ils seront inculpés n’est pas encore claire.
Outre les journalistes Eli et Vish, les passagers du bateau étaient : Reuven Moskovitz : Israël, survivant du judéocide, il est membre fondateur du village judéo-arabe Neve Shalom (oasis de paix) Rami Elhanan : Israël, il a perdu sa fille Smadar dans un attentat suicide en 1997, membre fondateur du Cercle des familles en deuil, réunissant des Israéliens et des Palestiniens ayant perdu un proche dans le conflit Lilian Rosengarten : États-Unis, psychothérapeute ayant fui l’Allemagne nazie Glyn Secker : Grande-Bretagne, il est le commandant de bord et membre de l’Organisation Juifs pour la justice pour les Palestiniens Yonatan Shapira : Israël, ancien pilote de l’armée israélienne, initiateur de la lettre des 27 pilotes ayant refusé de larguer des bombes sur Gaza, il est membre du mouvement israélo-palestinien Combattants pour la paix Carole Angier : Grande-Bretagne, biographe de l’écrivain, survivant d’Auschwitz, Primo Levi Edith Lutz : Allemagne, infirmière, elle était déjà à bord du premier bateau pour Gaza en 2008 Alison Prager : Grande-Bretagne, enseignante, elle est la coordinatrice médias sur le bateau Itamar Shapira : Israël, frère de Yonatan, membre de l’équipage du bateau

Un journaliste de Ni’lin « déterminé à filmer »

publié le vendredi 1er octobre 2010
Jody McIntyre

 
Depuis plus de deux ans, la population de Ni’lin, en Cisjordanie occupée, s’est lancée dans une campagne de résistance populaire non violente contre le vol de ses terres par les colonies et le mur israéliens. Hamoudeh Saeed Abd al-Haq Amireh, vingt-sept ans, fait partie de cette résistance. Médecin de formation, et seul soutien de famille chez lui, Amireh est devenu journaliste autodidacte pour couvrir la lutte qui se déroule à Nil’in. Au cours de son travail, Amireh a été arrêté et blessé par les forces israéliennes, la dernière fois à une jambe, le 17 septembre dernier. Jody McIntyre s’entretient avec lui pour The Electronic Intifada.
Jody McIntyre : Parlez-moi de la vie à Nil’in, avant que le mur ne soit monté.
Hamoudeh Amireh : Au début, pour moi, avant le mur, le village était vraiment tranquille ; la population travaillait, même les colons avaient l’habitude d’y venir et d’acheter des choses et de traiter avec les villageois. Personne ne disait rien, ni cherchait à leur nuire ou à leur refuser quoi que ce soit. Puis, les Israéliens ont décidé de construire le mur, et ils ont commencé à hisser des drapeaux israéliens et à nous voler notre terre, alors, dans le village tout a changé : notre sécurité, nos conditions de vies, notre travail, l’enseignement et même notre vie sociale. La population a voulu défendre sa terre, elle n’a pas accepté qu’une armée d’occupation construise un mur sur notre terre. Durant cette période, il y a eu beaucoup d’affrontements. L’armée (israélienne) prenait la terre des familles qui habitaient dans cette zone, et quand les gens osaient résister, elle employait la force brutale en réponse. Beaucoup de gens ont été blessés par l’armée, avec des gaz lacrymogènes, par des balles réelles, ou d’autres en acier enrobées de caoutchouc. Je travaillais alors comme auxiliaire médical. Je suis né et j’ai grandi à Ni’lin, et je connaissais tous ceux qui manifestaient. Alors, vous imaginez, on voit son ami, son voisin ou quelqu’un qu’on aime, blessé, gravement blessé, parce que, pour l’armée israélienne , cela importe peu de vous tirer une balle dans la tête ou ailleurs.
J’aidais aux soins urgences, avec un groupe d’une dizaine de jeunes volontaires. J’avais l’expérience de l’Intifada (la seconde) pendant laquelle j’avais travaillé avec des médecins à Ramallah, je sortais avec les ambulances – nous savions ce qu’on attendait de nous. Nous allions dans des groupes et aidions les gens qui avaient besoin de soutien.
Mais quand les manifestations contre le mur ont commencé, ici à Ni’lin, j’ai vu que nos médias étaient très insuffisants, et donc que personne n’entendrait jamais parler de notre combat. Les familles du village construisaient une résistance forte contre le mur, mais personne n’en saurait rien.
C’est ce vide sur notre mouvement qui m’a fait me décider de quitter le secourisme, pour commencer, à la place, à filmer les manifestations. Je possédais une caméra ordinaire, pas du tout professionnelle, mais j’ai commencé par m’en servir même si je manquais d’expérience, et progressivement j’ai appris de nouvelles méthodes et techniques. Il n’y avait personne ici pour me dire comment il fallait filmer, mais ce qui m’a amené à persévérer, c’est ce besoin que je sentais d’avoir des archives sur les évènements de l’occupation et son impact sur la population et les maisons du village, à partir de ce qui se passait sous mes propres yeux.
Nous avons eu cinq martyrs à Ni’lin depuis le début de notre lutte, et quand le dernier d’entre eux (Yousef Aqil Srour) est mort, j’étais là, caméra à la main. A ce moment, j’ai su que mon devoir était de filmer et d’enregistrer ce qui se passait. Mais je suis aussi un être humain et je connaissais celui qui mourrait devant moi. En fait, je le connaissais personnellement, nous étions très proches. Je me suis senti déchiré, mais je me suis forcé à filmer, pour pouvoir diffuser la scène, de sorte que partout on puisse voir la souffrance que nous endurons ici, aux mains de l’occupation.
Je voulais que les gens voient le tort qu’on nous fait ici, que nous étions en train de résister, dans la non-violence, et que nous n’avions pas d’armes à utiliser contre qui que ce soit. Nous nous servons de moyens pacifiques pour reprendre ce qui est légitimement à nous. Chacun de nos martyrs est mort en protestant dans la non-violence ; sans armes sur lui, et sans utiliser la force. Je pense que c’est le droit de tout être humain. Si ses droits lui sont retirés, il a le droit de lutter pour eux par tous moyens mais malgré cela, nous défendons notre terre pacifiquement, sans agression, contrairement à ce que racontent les rapports de l’armée israélienne.
JM : Quand vous avez commencé le tournage des manifestations, est-ce que l’armée israélienne vous a posé des problèmes ?
HA : Quand j’ai commencé à filmer, je ne savais pas comment l’armée israélienne réagirait, surtout parce que je n’étais rattaché à aucun organe de presse, je filmais à titre individuel. Cela m’a fait peur de m’approcher de trop près des soldats. Les caméras sont des questions sensibles pour l’armée – les soldats n’aiment pas qu’on détruise leur image (positive) aux yeux du monde. Ils veulent passer pour vertueux, comme si c’étaient eux les opprimés, ceux qui à qui ont retirent leurs droits, mais en réalité, cette image est fausse, et maintenant que leurs mensonges sont dénoncés et que les horreurs de l’occupation sont diffusées, le monde commence à s’éveiller sur la réalité de la situation.
Après un certain temps, j’ai vu que pouvais m’approcher plus près des soldats et qu’ils ne pouvaient rien me dire. Le pire qu’ils me disaient c’était « va-t’en ! », alors je me reculais mais seulement un peu, et de là, je continuais à filmer.
A ce propos, il y a deux mois, je me trouvais avec les auxiliaires médicaux pendant l’une des manifestations sur le mur. Je filmais la manifestation et les médicaux donnaient les premiers soins aux personnes blessées, et soudain, des soldats passèrent par la porte dans le mur et se mirent à courir sur nous. Et ils m’ont arrêté ainsi que les jeunes auxiliaires médicaux. Puis, ils nous emmenèrent au bureau de police Binyamin pour interrogatoire. Nous n’avions rien à dire, j’étais caméraman et les autres étaient ambulanciers au Croissant-Rouge. Nous sommes restés là, avec les mains attachées derrière le dos et des bandeaux sur les yeux, de quinze heures environ jusqu’à deux heures du matin. Vers deux heures et demie, après avoir été à nouveau interrogés, ils renvoyèrent quelques-uns des jeunes mais ils m’emmenèrent, ainsi qu’un autre jeune appelé Jihad, à la prison d’Ofra. Là, nous sommes restés du vendredi au dimanche. Le dimanche, ils nous relâchèrent parce qu’ils n’avaient pu trouver aucune charge contre nous. Naturellement, nous n’avions commis aucune faute. Voilà, c’est un autre exemple des tentatives de l’armée et du gouvernement israéliens pour intimider les journalistes palestiniens et les personnels des services d’urgence.
JM : Avez-vous des amis qui ont été arrêtés ou blessés lors des manifestations ?
HA : Bien sûr, et pas seulement des amis, des parents aussi. Deux de mes beaux-frères sont en prison actuellement. Sans raison, simplement parce qu’ils manifestaient contre les forces d’occupation, ou contre « les forces de défense » comme elles aiment être appelées…
Dans le village, tout le monde se connaît et nous sommes tous frères, aussi, quand l’un d’entre nous est blessé, emprisonné ou tué, ça nous faisait mal… une profonde tristesse, quand vous vous pensiez à leur souffrance. Il en va de même pour ceux qui sont blessés ou en ce moment en prison, sans motif – juste parce qu’ils défendent leur terre, qu’ils défendent leur dignité, qu’ils veulent vivre comme les autres peuples du monde. Et nous nous demandons, pourquoi devons-nous vivre cela ?
Moi-même, en tant que journaliste, j’ai été emprisonné et j’ai vu par quelles souffrances devaient passer les prisonniers. Les soldats vous font sentir que vous n’êtes qu’un individu sans valeur, sans droits, sans aucun but… comme si vous n’étiez pas un être humain. Et ils vous font ressentir tout cela, intentionnellement.
JM : Après toutes ces souffrances et ces injustices, n’y a-t-il jamais eu un moment où vous avez eu envie de poser votre caméra et de renoncer ?
HA : Non, pas une seule fois. Au contraire, à chaque fois que je vois les actes des forces d’occupation israéliennes, cela me rend encore plus déterminé à filmer. Après avoir été emprisonné parce que je filmais les manifestations, j’aurais pu prendre la décision d’arrêter, ou être pris par la peur. Mais j’ai été déterminé à poursuivre, pour montrer au monde exactement ce qui se passe ici, à Ni’lin.
JM : Après la perte des cinq martyrs, la première année de résistance de Ni’lin contre le mur, comment avez-vous pu garder la force de retourner et de manifester, encore et encore ?
HA : L’armée israélienne veut nous faire croire que si nous allons manifester contre le mur, nous avons une grande chance d’être blessé ou de nous faire tuer, mais je n’ai jamais penser à cela. Si je suis tué, alors ce sera pour une cause en laquelle je crois : c’est ma terre et je la défends. Depuis le début, je sais que ceci aura un prix, mais quel qu’il soit – mort, souffrance – je dois défendre ma terre.
JM : Dans le cadre de sa campagne pour écraser la résistance à Nil’in, l’armée israélienne a imposé un couvre-feu sur le village. Comment la population réagit-elle ?
HA : Personne ne respecte le couvre-feu. L’armé impose ce couvre-feu pour empêcher les gens de se rendre sur le mur durant les travaux de sa construction, mais elle a complètement raté son coup.
JM : Pendant que vous travailliez avec les ambulances à Ramallah, pendant la Seconde Intifada, quelle est la chose la plus difficile que vous ayez vue ?
HA : Un jour, l’armée est entrée brusquement dans la ville, avec l’intention d’arrêter un jeune homme. Les jeeps sont arrivées et les soldats ont commencé à tirer, au hasard. Un garçon marchait dans la rue et l’armée lui a tiré dans le bas du corps. Il a été tout déchiqueté… il restait seulement des morceaux de chair qui pendaient. Les autres gars qui étaient là ne pouvaient l’aider, ni même s’approcher parce que s’ils essayaient, ils se faisaient abattre à leur tour. J’étais dans une ambulance avec le chauffeur et un autre paramédical, et on nous a dit ce qui s’était passé, nous sommes allés sur place. Le garçon perdait beaucoup de sang et il était inconscient, aussi nous l’avons porté dans l’ambulance. Il y avait du sang partout.
Ce fut très dur pour moi, parce que j’avais vu que personne ne s’était demandé comment un enfant pouvait se trouver dans la rue, sans sa mère ou son père, que quelqu’un était arrivé et simplement l’avait abattu, lui avait pris sa vie sans qu’il n’y ait personne pour le défendre. J’ai vu que nous, le peuple palestinien, nous n’avions personne pour nous défendre. L’occupant arrive, il prend, il détruit et vole notre terre, sans que quiconque dans le monde n’élève la voix et dise qu’il n’en a pas le droit. Même maintenant, je le vois souvent, et je sens que dans le monde, nous sommes réellement seuls, et qu’il n’y a personne pour nous défendre, sauf Dieu. C’est cela le plus dur que j’ai vu pendant que je travaillais avec les services médicaux à Ramallah.
JM : Comment voyez-vous la résistance populaire ici, comparée à d’autres secteurs ?
HA : Même les forces d’occupation savent qu’ici, c’est différent. Elles savent qu’à Ni’lin, la population ne vient pas juste pour être photographiée, ou glaner des informations. Notre résistance n’est pas un jeu ni un spectacle, et le résultat de tout ceci, ce sont nos cinq martyrs.
En outre, Ni’lin est le seul endroit en Cisjordanie, en dehors des grandes villes, où l’occupant a été contraint de construire un mur en béton pour voler notre terre. Dans d’autres régions, le mur consiste en une clôture et des barbelés, c’est ce qu’ils avaient d’abord fait ici aussi, mais ça n’a pas marché. Ils n’ont pas pu empêcher les jeunes de les démolir, encore et encore, alors par la suite, ils ont été obligés de construire un énorme mur en béton. Ils réservent le béton pour les secteurs où la résistance est la plus forte.
JM : Comment voyez-vous l’avenir de Ni’lin ?
HA : L’avenir, comme nous l’espérons, verra le mur d’ici abattu comme le fut celui de Berlin, et la population du village atteindra son objectif qui est de mettre fin à l’occupation de notre terre.
JM : Si vous pouviez envoyer un message au monde, quel serait-il ?
HA : Mon message au monde, c’est pour qu’il regarde vraiment ce qui se passe en Palestine ; nous sommes occupés, nous n’avons pas de pays, nous n’avons pas de frontières, mais ce qui est sûr, c’est que nous avons le droit de vivre comme aiment vivre les gens partout ailleurs dans le monde. Tous les autres pays du monde doivent punir Israël pour ses crimes, ils doivent imposer le droit international et faire cesser l’occupation, d’une manière à ne nuire à personne. Nous ne rejetons pas le peuple juif, mais nous combattons l’Etat israélien parce qu’il vole notre terre et notre pays.
Jody McIntyre est journaliste au Royaume-Uni. Il écrit sur un blog : Life on Wheels, que l’on trouve à l’adresse : jodymcintyre.wordpress.com. Il peut être joint par courriel : jody.mcintyre@gmail.com
http://electronicintifada.net/v2/article11543.shtml traduction : JPP pour l’AFPS
Jody McIntyre est journaliste au Royaume-Uni. Il écrit sur un blog : Life on Wheels, que l’on trouve à l’adresse : jodymcintyre.wordpress.com. Il peut être joint par courriel : jody.mcintyre@gmail.com
traduction : JPP pour l’AFPS
publié par The Electronic Intifada – 30 septembre 2010

Mitchell échoue à sauver le dialogue direct israélo-palestinien

02/10/2010
Les tentatives de l’émissaire américain George Mitchell de sauver le dialogue direct israélo-palestinien ont échoué. Toutefois, le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont accepté de maintenir un dialogue indirect sur les moyens de sortir de l’impasse menaçant les négociations de paix.
Les tentatives des États-Unis pour sauver les négociations israélo-palestiniennes n'ont pas connu d'avancées, a constaté hier un haut responsable palestinien à l'issue de deux jours d'entretiens avec l'émissaire américain George Mitchell. « Les efforts américains se poursuivent, mais il n'y a pas eu d'avancée jusqu'à présent parce qu'Israël continue ses activités de colonisation », a déclaré à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. M. Roudeina a établi ce constat à l'issue de la deuxième rencontre en deux jours entre M. Abbas et M. Mitchell à Ramallah (Cisjordanie). « Le président Abbas a indiqué au sénateur Mitchell qu'aucune négociation n'aurait lieu tant que les activités de colonisation se poursuivent », a ajouté M. Abou Roudeina.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, cité hier par plusieurs médias, a rejeté un gel complet de la colonisation en prônant des constructions « modérées » dans les colonies de Cisjordanie. « Tout le monde sait que des constructions modérées faites avec retenue en Judée-Samarie (Cisjordanie) durant la prochaine année n'influeront pas fondamentalement sur la carte de la paix », a affirmé M. Netanyahu. « C'est pourquoi la communauté internationale doit appeler les Palestiniens à poursuivre les négociations de paix. Il y va de leurs intérêts comme des nôtres », a-t-il ajouté.
Auparavant, Yasser Abed Rabbo, un dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), avait réaffirmé que la position des Palestiniens « est inchangée : il faut arrêter la colonisation pour que les négociations se poursuivent et nous allons étudier cette question samedi (9 octobre) avec la direction palestinienne et avec les Arabes au sommet de Syrte (Libye) et nous prendrons la décision appropriée ». Les ministres arabes des Affaires étrangères doivent se réunir le 8 octobre à Syrte pour préparer un sommet extraordinaire de la Ligue le 9.
Plus tôt en journée, M. Mitchell avait rencontré pour la seconde fois en 48 heures M. Netanyahu à Jérusalem. « Le président Abbas et le Premier ministre Netanyahu ont accepté le fait que les négociations étaient la voie vers une paix globale dans la région », avait déclaré M. Mitchell à l'issue de ce dernier entretien, promettant de poursuivre ses « efforts ».
De son côté, la haute représentante de l'Union européenne (UE) aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, a qualifié ses entretiens avec M. Netanyahu, après le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, et M. Abbas la veille, de « dialogues positifs et constructifs ». Elle a réitéré l'appel de l'UE à Israël de prolonger le moratoire de la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie. « J'ai exhorté Israël à continuer le moratoire pour avoir davantage de temps pour faire progresser les pourparlers », a-t-elle indiqué. Les Palestiniens estiment que la poursuite de la colonisation vide de son sens la négociation sur les frontières d'un futur État palestinien en créant des faits accomplis risquant d'être irréversibles.
L'ensemble de la presse israélienne a affirmé hier que M. Netanyahu a rejeté une proposition du président américain Barack Obama d'un nouveau moratoire de deux mois en échange d'une série de promesses. Les États-Unis auraient ainsi promis de fournir à Israël des armes sophistiquées, de bloquer toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien aux Nations unies et de soutenir une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain pour une période limitée, après la création d'un État palestinien. La Maison-Blanche a démenti jeudi l'envoi d'une telle lettre.

Tirs israéliens contre un poste de l’armée : plainte du Liban au Conseil de sécurité

02/10/2010
Le délégué du Liban à l'ONU, Nawwaf Salam, a déposé hier sur instruction du gouvernement une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'ONU contre une nouvelle violation israélienne de la résolution 1701. Des soldats israéliens ont en effet tiré hier quelque douze coups de feu au-dessus d'un poste de l'armée libanaise, face à Tell el-Ghabani, près du village d'al-Dahira (Sud, ligne bleue). Les soldats libanais étaient en train d'exécuter des travaux visant à renforcer le poste. La plainte libanaise a qualifié l'incident de « menace contre la paix et la sécurité internationales ».

Les pourparlers du compromis visent à anéantir la Résistance

Samedi, 02 Octobre 2010 09:35 
IRIB - Pour le Hamas, les pourparlers du compromis n’ont aucune chance d’être couronnés de succès puisqu’ils visent à anéantir la Résistance. « Un dialogue qui fait impasse sur la réalité de la Résistance est condamné d’avance. C’est une réalité qu’Arafat avait bien comprise et que ses successeurs refusent de comprendre, a affirmé Mahmoud Al Zahar, l’un des hauts dirigeants du Hamas. « Tant que le régime sioniste poursuivra sa politique de la colonisation, il ne faudra pas dialoguer avec lui, a de son côté souligné, Mustapha Barghouthi, secrétaire général de l’Initiative nationale palestinienne.  
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L'UE pour le gel de la colonisation

Vendredi, 01 Octobre 2010 08:42 
IRIB - Le président de l'Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas a reçu jeudi soir la Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour la politique étrangère, Catherine Ashton, a rapporté l'AF. Selon Nabil Abou Roudeina, le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Mme Ashton a soutenu la position palestinienne sur le gel de la colonisation lors de son entretien avec M. Abbas. La Haute représentante de l'UE pour la politique étrangère, en visite dans la région, pour tenter d'empêcher l'échec des pourparlers, était attendue à Ramallah.  
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Un parti tunisien appelle à la formation d’un « observatoire national » contre la normalisation

[ 01/10/2010 - 11:10 ]
Tunis – CPI
Le parti tunisien de l’opposition, l'Union démocratique unioniste (UDU), a appelé à la formation d’un « observatoire national » contre toutes formes de normalisation avec l’entité sioniste en Tunisie, à l’occasion de la 25e commémoration du raid de l’aviation sioniste sur le siège de l’OLP dans la banlieue sud de la capitale tunisienne, qui a causé plus de 60 martyrs tunisiens et palestiniens.
Le parti qui défend le nationalisme arabe, a déjà demandé par le passé à faire du 1er octobre de chaque année un jour national de résistance face à la normalisation sous toutes ses formes avec l’entité sioniste, et pour dénoncer ses crimes contre l’humanité.
Le parti a évalué « l’interaction positive » avec cet appel en Tunisie, qui n’entretient pas de relations diplomatiques avec l’entité, en demandant à tous les gouvernements arabes qui ont des relations officielles, commerciales, et culturelles avec l’entité sioniste, à « rompre ces relations ». Il a également appelé à « se retirer de la prétendu initiative arabe de paix », et à « soutenir la réconciliation palestinienne nationale, et protéger sa résistance ».
De même, il a demandé  à l’autorité palestinienne d’ « arrêter la voie des négociations, et de se tourner vers le projet de la résistance », qu’il pense être « la seule garante de l’établissement de l’Etat palestinien, du retour des réfugiés sans la reconnaissance de l’Etat sioniste colonisateur ». Il a également affirmé son rejet absolu des négociations « dans le contexte du conflit avec la nation arabe qui ne laisse pas la place au compromis ou au pacifisme ».

Les « garanties d’Obama » suscitent la moquerie des citoyens de Cisjordanie

[ 01/10/2010 - 12:20 ]
Naplouse – CPI
La lettre contenant les « garanties américaines » envoyée avec le Président américain Barak Obama au premier ministre de l’occupation Netanyahu, concernant l’extension du gel de la colonisation deux mois de plus, a suscité la moquerie des citoyens de Cisjordanie occupée qui l’ont considérée comme une preuve supplémentaire de l’absurdité de l’assurance américaine au sujet du processus du compromis.
Selon le journal sioniste Maariv, les « garanties » incluent le fait que l’administration américaine fournissent des armes sophistiquées à l’entité sioniste, et déjouer toute tentative du groupe arabe de soumettre la question palestinienne au Conseil de sécurité pendant un an.
Une perte de temps
Cet engagement empêche également le côté palestinien de poser la question de la colonisation comme condition préalable aux négociations, et sera abordée pendant les pourparlers comme le reste des sujets : les frontières, al-Qods, l’eau, les réfugiés, maintenir la Vallée du Jourdain et les blocs de colonies sous souveraineté sioniste, quelque soit l’accord final.
Le citoyen Ratib Khalidi pense que les garanties d’Obama sont pires que la lettre de garanties de Bush à Sharon dans la feuille de route. Elles confirment que la voie du compromis est une perte de temps, et n’est qu’un moyen lisse de contrôler les terres de Cisjordanie et de liquider la question palestinienne.
Il a ajouté que les gens prennent en dérision ces négociations inutiles, et que si un vrai sondage d’opinion était réalisé dans la rue, on constaterait que personne n’est optimiste quant à la réussite de ces négociations, y compris ceux qui défendent l’équipe du compromis.
40% de la Cisjordanie
De son côté, la militante syndicaliste, Dima Salah al-Din, a assuré que cette lettre des « garanties américaines » à Netanyahu ne laisse plus rien à négocier. Alors il n’y a plus de raison pour l’équipe du compromis de continuer les négociations, sauf s’ils ont donné leur approbation tacite au contenu de ces garanties.
Elle a ajouté qu’elle a entendu personnellement et plus d’une fois des hauts fonctionnaires de l’autorité de Ramallah déclarer que les Palestiniens doivent accepter un Etat palestinien avec 40% de la Cisjordanie car c’est tout ce qui leur reste.
Walid Nasir al-Din, étudiant à l’université, considère que l’équipe du compromis court derrière une solution économique, pas plus. Les questions ne sont évaluées qu’avec l’argent. C’est pour cela que l’homme de la rue ne compte pas sur eux pour prendre des décisions fermes, à tel point que j’ai remarqué que les citoyens prennent en dérision ces négociations, et tout le monde pense qu’elles sont vouées à l’échec.
Il a ajouté que par le passé il existait une division parmi les Palestiniens concernant les négociations. Une partie les défendait et croyait qu’elles conduiraient à la création d’un Etat palestinien. Mais ce qui est frappant dans ces négociations, est l’existence d’un consensus évident sur l’échec de ces négociations avant même qu’elles ne commencent. 
Des excuses historiques
La citoyenne Soujoud Maliki a demandé à Mahmoud Abbas et à l’équipe du compromis de présenter des excuses historiques pour ce qu’ils ont infligé au peuple palestinien et à sa cause pour les dommages matériels et moraux, et que l’autorité s’empresse d’expier ce péché.
Elle a ajouté : « Je ne comprends pas le paradoxe de la discussion sur le gel partiel de la colonisation comme condition aux négociations, alors que la collaboration sécuritaire est maintenue comme une affaire distincte et continuelle dans tous les cas ».
Elle a affirmé que l’arrêt de la collaboration sécuritaire est une question plus douloureuse que ces décisions esthétiques qui ne s’appliquent pas sur le terrain car la colonisation ne se développe que grâce au calme imposé par la coordination sécuritaire pour freiner la résistance et avorter ses attaques. 
Elle considère que les garanties d’Obama à Netanyahu montrent l’erreur de ceux qui s’attendent à un changement positif au bénéfice de la cause palestinienne après l’élection d’Obama, et de ceux qui font toujours de mauvais calculs.  

Les factions de la résistance appellent à l’unité et rejettent les garanties américaines

[ 01/10/2010 - 10:40 ]
Damas – CPI
Les factions de l’alliance des forces de la résistance palestinienne à Damas ont appelé à fournir tous les efforts nécessaires à la réalisation de l’unité nationale palestinienne générale, sur la base de l’attachement à l’ensemble des droits nationaux pour notre peuple. Elles ont également appelé à travailler dur pour réformer l’OLP sur des bases nationales et démocratiques.
Ces déclarations ont été tenues dans un communiqué de presse commun des onze factions palestiniennes, suite à leur réunion hier soir, jeudi 30 septembre, avec le Président du burau politique du Hamas, Khaled Mechaal. Ils ont discuté des résultats des dialogues entre le mouvement du Hamas et du Fatah à Damas, des efforts déployés pour réaliser la réconciliation nationale, la voie des négociations avec l’occupation, et de ses répercussions sur l’avenir de la cause palestinienne.
Les factions ont appelé le négociateur palestinien et le Comité de suivi de l’Initiative arabe de paix à ne pas se laisser duper par « les garanties américaines », et par la demande des Etats-Unis de reprendre les négociations et de leur couverture. Elles ont souligné le rejet absolu des garanties américaines servant à séduire l’autorité palestinienne pour poursuivre les négociations. 
Le Président américain, Barak Obama a évoqué la possibilité de la création d’un Etat palestinien d’ici un an si les négociations continuent entre l’occupation et l’autorité palestinienne.
En conclusion de leur communiqué, les factions ont exhorté la Ligue arabe et le Comité de suivi de l’initiative arabe de paix à ne pas couvrir les négociations, à renforcer les efforts pour réaliser l’unité nationale palestinienne, à s’opposer à la politique de l’occupation, à la colonisation, à la judaïsation et à l’agression, ainsi qu’au soutien de la lutte du peuple palestinien et de sa résistance face à l’occupation.

Arrestation de l’un des sionistes impliqués dans l’assassinat d’al-Mabhouh

[ 01/10/2010 - 13:09 ]
Dubaï – CPI
Le commandant en chef de la police de Dubaï, le général Dahi Khalfan a levé le voile sur l’arrestation d’une personne impliquée dans l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un leader du Hamas, dans un pays occidental, sans donner plus de précisions.
Le chef de la police de Dubaï a déclaré hier, jeudi 30 septembre, au quotidien émirati « Al-Ittihâd » que la personne arrêtée faisait l’objet d’une « notice rouge » internationale établie par les autorités spécialisées aux Emirats pour rechercher les individus impliqués dans l’assassinat du leader du Hamas en janvier dernier.
Le général Khalfan n’a pas précisé si les autorités de l’Etat occidental ont remis la personne arrêtée, mais il a souligné que les communications avec les autorités de cet Etat continuent à cet égard.
Le général Tamim a affirmé que le dossier de l’enquête sur l’assassinat d’al-Mabhouh n’est pas encore clos, et qu’il restera ouvert jusqu’à ce que deux choses se réalisent : l’arrestation des personnes impliquées, ou leur mort.
Le général a révélé qu’il avait reçu des menaces de mort suite à l’affaire de l’assassinat du leader du Hamas, en accusant le Mossad israélien d’en être à l’origine.
Il a précisé que la première menace qu’il a reçue il y a quelques jours fait suite à sa diffusion de la vidéo montrant les circonstances du meurtre d’al-Mabhouh,  et ses accusations contre le Mossad d’être l’auteur du crime. La lettre disait « Protégez vos arrières si vous pouvez garder la langue pendue ». Il a souligné que les autorités compétentes ont examiné l’origine de ce message.
Le général a également déclaré que la 2e menace lui est parvenue via un appel téléphonique reçu par un de ses proches, haut responsable à la retraite, d’un occidental à la double nationalité qui s’est avéré être un agent retraité du Mossad. Cette personne lui aurait dit par téléphone de conseiller le général de garder le silence.

Plus de 500 personnalités internationales se rencontreront pour soutenir les captifs palestiniens

[ 01/10/2010 - 18:34 ]
Gaza – CPI
« La rencontre arabe internationale pour soutenir les captifs palestiniens » aura lieu les 5 et 6 décembre prochains, dans la capitale algérienne, a annoncé le comité de préparation. Plus de 500 personnalités internationales y participeront.
Le journal algérien Al-Khabar a écrit, dans son numéro d’aujourd’hui vendredi 1er octobre 2010, qu’Abdou Al-Hamid Si Afif a été choisi comme président du comité. Nadir Bolqroun, directeur du journal Sowt Al-Ahrar, a été choisi comme président du comité d’information. Bolqroun a dit que son comité travaillera pour donner une dimension internationale à la rencontre pour que l’opinion internationale soit au courant des souffrances des captifs palestiniens.
Dans le même contexte, Bolqroun a promis qu’un grand nombre de chaînes de télévision arabes et internationales couvriront la rencontre.

En Turquie, accueil populaire au convoi "La veine de la vie"

[ 01/10/2010 - 21:40 ]
Istanbul – CPI
Le convoi "La veine de la vie" est arrivé dans la capitale turque Ankara, hier jeudi 30 septembre, venant d’Istanbul. Il a eu le droit à un accueil populaire organisé par l’institution humanitaire turque IHH, avec la coopération des institutions qui avaient participé à la flottille internationale "La liberté 1" en mai dernier.
Beaucoup se sont présentés au lieu du convoi, hissant des drapeaux palestiniens et turcs, ainsi que des représentations de la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Le rôle de la Turquie dans la région du Moyen-Orient prend de plus en plus d’importance dès qu’elle commence à soutenir les faibles, dit Kevin Afindin, président du convoi.
La bonne réaction turque devant le convoi reflète un bon changement de la société turque envers la cause palestinienne. Elle a désormais le soutien populaire et officiel, a dit Zher Birawi, porte-parole du convoi.
Il atteindra les territoires syriens, samedi, avant qu’il ne largue les amarres pour rejoindre le port égyptien d’Al-Arich, la dernière étape avant la bande de Gaza.
Notons que George Galawi, chef du convoi, avait exhorté le gouvernement égyptien, dans une conférence de presse, mercredi dernier, à laisser toutes les aides et toutes les personnes venant de plus de vingt cinq pays à entrer dans la bande de Gaza.