lundi 25 octobre 2010

Fatah et Hamas parleront réconciliation interpalestinienne

11:35 24/10/2010
GAZA, 24 octobre - RIA Novosti
Les mouvements rivaux palestiniens Fatah et Hamas se rencontreront la semaine prochaine afin d'évoquer la réconciliation interpalestinienne, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche un des leaders du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, Salah Bardawil. 
"Nous déterminerons plus tard le lieu de cette rencontre. Damas est envisagé", a estimé M. Bardawil.
Une rencontre prévue pour le 20 octobre à Damas a été reportée la semaine passée à la suite d'une proposition du Fatah, au pouvoir en Cisjordanie, visant à modifier le lieu des consultations.
Les relations entre les deux principaux mouvements palestiniens, qui s'en tiennent à des positions différentes sur le processus de paix au Proche-Orient, se sont dégradées après la victoire des islamistes du Hamas aux législatives de 2006. La scission définitive s'est produite en juin 2008, quand le Hamas s'est emparé du pouvoir à Gaza et en a chassé les partisans de M.Abbas. Le Fatah ne contrôle actuellement que la Cisjordanie, mais est l'unique interlocuteur reconnu par la communauté internationale.

Palestine : Les Palestiniens saluent l'appel du Vatican à mettre fin à la colonisation israélienne

24-10-2010 
Les milieux politiques et religieux  palestiniens ont salué hier l'appel du Vatican réclamant la fin de la colonisation  israélienne dans les territoires palestiniens occupés et l'application des résolutions  des Nations unies et du Conseil de sécurité. A l'issue d'une réunion tenue samedi au Vatican, présidée par le Pape  Benoît XVI, le synode des évêques pour le Moyen-Orient a demandé à la communauté  internationale, en particulier à l'ONU, de mettre fin à l'occupation israélienne  et d'appliquer les résolutions onusiennes.  L'appel du Vatican souligne son attachement à la paix et à la sécurité  dans le monde et le respect des peuples, a déclaré le porte-parole du mouvement  palestinien Fath, Oussama El-Qoassmi.  La demande du Vatican intervient alors que les négociations directes  palestino-israéliennes piétinent en raison de la poursuite par Israël de sa  politique colonisatrice et son refus de respecter le droit international, a  ajouté M. El-Qoassmi.  De son côté, le Mufti d'El Qods et de Palestine, Mohamed Hussein a accueilli  favorablement l'appel du Vatican, lequel intervient selon lui alors que "la  communauté internationale est consciente de la nécessité de mettre fin à la  colonisation israélienne et de l'établissement d'un Etat palestinien indépendant".  Dans sa déclaration finale, le synode des évêques pour le Moyen-Orient  a interpellé "la communauté internationale, en particulier l'ONU, pour qu'elle  travaille sincèrement à une solution de paix juste et définitive dans la région"  qui passe par la "fin de l'occupation des différents territoires arabes" par  Israël.  Les évêques ont souligné, en outre, leur opposition à toute utilisation  par Israël de textes religieux pour justifier l'occupation par les juifs des  terres palestiniennes.  Avec la fin de l'occupation, "le peuple palestinien pourra avoir une  patrie indépendante et souveraine et y vivre dans la dignité et la stabilité",  ont-ils estimé dans le texte.    L'obstination d'Israël a poursuivre la construction des colonies, jugées  illégales par les Nations unies, a poussé les Palestiniens à suspendre les négociations  directes avec les Israéliens entamées début septembre sous l'égide des Etats-Unis.
Le Hamas et le Fatah en réunion de réconciliation la semaine prochaine
Une réunion de réconciliation regroupera le Fatah,  dirigé par le président de l'Autorité nationale palestinienne (ANP) Mahmoud  Abbas, et le Hamas, la semaine prochaine, a assuré samedi un haut responsable  de ce mouvement cité par des médias.        
 Le mouvement Hamas a convenu de participer la semaine prochaine à une  réunion visant à discuter des dossiers sécuritaires afin de conclure un accord  de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, a assuré dans un communiqué de  presse, Salah al-Bardaweel, un haut responsable du Hamas basé à Ghaza.   Toutefois, il a indiqué que les deux parties n'ont pas encore fixé le  lieu de la réunion, ajoutant que Damas serait une des options.       
 La première réunion entre le Fatah et le Hamas a été organisée fin septembre  à Damas, où les deux mouvements se sont mis d'accord sur les dossiers portant  sur les élections et la réforme de l'Organisation de libération de la Palestine  (OLP), sans parvenir à un accord sur le dossier sur la sécurité.
Israël limite la construction d’écoles à Ghaza (ONU)
Israël a imposé des restrictions sur la construction  de nouvelles écoles dans la bande de Ghaza, a affirmé hier l'Agence de l'ONU  pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA) .   "L'UNRWA  prévoit de construire huit écoles dans la Bande de Ghaza, mais les autorités israéliennes ont refusé de permettre l'entrée à cette enclave  palestinienne du matériel de construction pour quatre écoles", a indiqué Adnan  Abu Hassna, porte-parole de l'UNRWA.   Le processus de construction des quatre écoles autorisées "est compliqué et lent", a-t-il souligné.   Il a ajouté que les écoles seront  localisées dans des quartiers surpeuplés,  où la construction de nouvelles écoles fait cruellement défaut.          
La Bande de Ghaza est sous blocus israélien depuis près de quatre ans, ce qui engendre de graves conséquences à sa population.

La conférence internationale des prisonniers palestiniens appelle à internationaliser cette question

24 Oct 2010
Gaza /  La conférence internationale des prisonniers palestiniens, ouverte hier à Gaza en présence des responsables et délégations arabes, islamiques et internationales, a appelé à l'internationalisation de la question des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
Le chef du gouvernement palestinien limogé, M. Ismaïl Haniah, a appelé à la formation d'une délégation composée des familles des prisonniers et des détenus libérés pour effectuer une tournée arabe et islamique afin de transmettre la souffrance des prisonniers à tout le monde.
"Il est indispensable de transformer la question des prisonniers en une question arabe, islamique et internationale", a affirmé M. Haniah qui a souligné que toutes les délégations étrangères qui visitent la bande ferment les yeux devant leur souffrance et celle de leurs familles.
Pour sa part, le président du comité préparatoire de la conférence, M. Mohammad al-Madhoune, a rappelé la souffrance des prisonniers palestiniens dans les prisons et leur lutte pour la cause palestinienne et les lieux saints, affirmant que le dossier des prisonniers n'aboutira qu'à leur libération.
Il a fait noter que la communauté palestinienne à Londres, organise parallèlement avec cette conférence, une exposition internationale sur les prisonniers palestiniens.
Le ministre des prisonniers du gouvernement palestinien limogé, M. Mohammad Faraj al-Ghoul, a qualifié de "très grande" la souffrance des prisonniers et des prisonnières dans les prisons israéliennes, précisant que fermer les yeux devant les crimes de l'occupant israélien l'encourage à commettre davantage de crimes contre le peuple palestinien.
Il a affirmé, à cet effet, que la question des prisonniers n'est pas moins importante que celle de Jérusalem, appelant à une offensive internationale pour exercer des pressions sur l'occupant israélien afin de l'obliger à libérer les prisonniers et à saisir les leaders israéliens auprès de la cour internationale.
Pour sa part, l'ancien vice-président de Malaisie a affirmé le soutien de son pays au peuple palestinien, affirmant que la Malaisie ne reconnaitra pas Israël que si un Etat palestinien a été établi sur la terre palestinienne.
Il a invité les avocats de tout le monde à mobiliser leurs capacités pour défendre le peuple et la cause palestinienne et criminaliser l'entité sioniste.
Quant au membre du parlement, représentant de la présidente du parlement, M. Fadhel Hajj Suleima, a souligné que ce qui se passe dans les prisons israéliennes est un crime que la communauté internationale doit arrêter et juger ses auteurs.
Il a ajouté que le parlement arabe œuvrera pour l'application des recommandations de la conférence et la transformation de la question des prisonniers palestiniens en question internationale qui dévoilera l'occupation.
Il a exhorté, à cet effet, les pays arabes et l'union des avocats arabes à adopter la cause des prisonniers palestiniens.
L'ancien directeur exécutif de la ligne de vie V a appelé à une plus grande solidarité avec la question des prisonniers palestiniens et à l'exercice des pressions sur l'occupation israélienne pour l'obliger à les libérer.
Il a mis l'accent, en outre, sur la nécessité de former un front juridique arabe, islamique et international pour juger Israël et le criminaliser.
Il s'est engagé, enfin, devant les parents des prisonniers palestiniens à transmettre leur cause à tout le monde.
Le membre de l'institution de Mohjat al-Qods, M. Tarek Abou Ali, a affirmé que l'objectif de la conférence est de transformer le dossier des prisonniers palestiniens en dossier international et de formuler une nouvelle vision pour les libérer.
Pour sa part, Mme Majida Fiddha, expert des affaires des prisonnières, a parlé de l'état des prisonnières palestiniennes, le qualifiant de "désastreux".
Reste à noter que trois séance ont été tenues dans le cadre de cette conférence sur les droits du prisonnier dans le Chariah islamique et les lois et les chartes internationales, le devoir national, officiel et populaire envers les prisonniers, les moyens de transmettre les souffrance des prisonniers à tout le monde, le procès illégal des prisonniers, les méthodes de torture physique et psychologique et les séquelles psychologiques et de sociaux de la détention sur les prisonniers et leurs familles.
Le professeur Imad al-Ifranji, président du forum des médias palestiniens, a appelé les médias à centrer sur la cause des prisonniers dans les prisons israéliennes et à dévoiler les pratiques de l'occupation.
L.A.
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Israël: retour d'un journaliste qui avait divulgué des secrets militaires

24 octobre 2010
Agence France-Presse
Jérusalem
Un journaliste du quotidien israélien Haaretz accusé d'avoir utilisé des informations militaires classées secrètes est revenu dimanche en Israël après avoir passé plusieurs mois à l'étranger pour éviter une arrestation, a annoncé la télévision publique.
Le journaliste, Uri Blau, avait publié une série d'articles relatifs à des opérations et des méthodes de répression controversées de l'armée, en se basant sur des documents que lui avait remis Anat Kam, une jeune femme de 23 ans qui avait eu accès à ces documents lors de son service militaire (2005-2007).
Mlle Kam a ensuite été inculpée pour «divulgation de documents secrets avec l'intention de porter atteinte à la sécurité de l'Etat». Son procès est en cours depuis plusieurs mois et devrait reprendre en décembre.
Elle est accusée d'avoir profité de ses fonctions de secrétaire du général Yaïr Naveh, alors chef de la région militaire centrale -qui couvre la Cisjordanie occupée- pour s'emparer de quelque 2000 documents classés «Top secret». Elle a reconnu avoir agi pour des motifs idéologiques pour dénoncer les «crimes de guerre».
Uri Blau, après avoir publié plusieurs articles basés sur ces informations, avait choisi de séjourner en Grande-Bretagne, le temps d'obtenir des garanties de la part des autorités.
Selon la télévision, un accord est intervenu entre le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, et l'avocate d'Uri Blau. Le journaliste s'est engagé à restituer les 1500 documents que lui avait fournis Anat Kam et à se présenter aux interrogatoires de la police et du Shin Beth. Il a également accepté de se soumettre à un détecteur de mensonges pour s'assurer qu'il ne conserve aucun document, a ajouté la télévision.
L'un des documents révélés par Uri Blau indiquait que les soldats israéliens avaient reçu pour directive de se livrer à des «assassinats ciblés» contre des activistes du mouvement palestinien Jihad islamique alors qu'il aurait été possible de les arrêter, en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême.

Des colons abattent 40 oliviers

Naplouse - 24-10-2010

Par Maan News 
Samedi matin, Salima Ewes, 73 ans, et sa famille ont découvert que 40 oliviers avaient été ravagés dans leurs champs, dans le village de Al-Lubban Ash-Sharqiya, au sud de Naplouse. Akram Jamil Ewes a dit que sa famille a trouvé ses arbres détruits en arrivant dans leur oliveraie pour la récolte.














Lui et sa famille pensent que les habitants des colonies illégales voisines de Eli et Ma’ale Levon sont responsables de l’attaque.





Photos Ma'anImages.
Traduction : MR pour ISM 
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Gaza à nouveau sur le devant de la scène

dimanche 24 octobre 2010 - 13h:48
Dina Ezzat
Al-Ahram/Weekly
Alors que des doyens appellent à plus d’efforts diplomatiques pour l’arrêt du conflit israélo-palestinien, Dina Ezzat constate qu’il existe des tensions persistantes dans les relations entre l’Egypte et la bande de Gaza sous la direction du Hamas.
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Rencontre des Sages avec Meshaal à Damas
Gaza n’est pas un sujet dont les officiels égyptiens aiment beaucoup parler. Mais cette semaine, il en a beaucoup été question en raison des évolutions politiques, sécuritaires et humanitaires.
« Le blocus est l’une des plus graves violations des droits humains et doit être entièrement levé » a déclaré l’ancien Président des Etats-Unis, Jimmy Carter, mardi dernier ; il parlait du siège imposé par Israël sur la bande de Gaza depuis quatre ans et qui coûte cher à la population dense et appauvrie de la Bande, économiquement et socialement.
Carter s’exprimait depuis Damas après avoir rencontré des officiels syriens et des dirigeants du Hamas exilés dans la capitale syrienne. Carter conduit actuellement des pourparlers, et avec lui trois autres anciennes personnalités politiques, au cours d’une visite au Moyen-Orient afin d’impulser une action diplomatique urgente pour arriver à un règlement pacifique de la lutte israélo-palestinienne.
Avec Carter du groupe des « Sages » (Elders) - un comité de conseil indépendant formé il y a trois ans par le dirigeant historique de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela -, participent Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande et haute commissaire des droits de l’homme à l’ONU, Lakhdar Brahimi, émissaire chevronné des Nations-Unies et ancien ministre des Affaires étrangères algérien, et Ela Bhatt, responsable dans le militantisme social en Inde.
La venue des Sages en Syrie est la troisième étape d’un circuit qui a commencé en Egypte, où ils ont rencontré le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Abul-Gheit, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et un groupe de représentants de la société civile. La mission des Sages les mènera ensuite en Jordanie, à Ramallah et en Israël, à la recherche d’« une paix juste et sûre pour tous », déclare Robinson au Caire.
Au Caire, Robinson a souligné aussi que pour les Sages, la cessation immédiate du blocus de la bande de Gaza est une question prioritaire. C’est ainsi que les Sages ont discuté avec les responsables égyptiens du fonctionnement du passage frontalier de Rafah, seul point de liaison non contrôlé par Israël, entre la bande de Gaza et le reste du monde.
« Notre position reste inchangée. Depuis quelques mois, nous permettons au passage de Rafah de fonctionner quotidiennement pour les personnes qui peuvent prouver qu’elles ont un besoin urgent d’entrer dans la bande de Gaza et qui ont les documents nécessaires. Les autres ne peuvent ni entrer ni sortir ni traverser l’Egypte de manière non contrôlée, » dit un dirigeant égyptien.
Et le même dirigeant de dire que l’Egypte autorise le passage de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, « à partir du territoire égyptien et dans le cadre des règlements et restrictions jugés nécessaires par les autorités égyptiennes ». Ceci, explique-t-il, signifie que les cargaisons maritimes doivent être déchargées à Arish, vérifiées par les autorités égyptiennes et ensuite, elles doivent être dirigées sur des « points de passages pour cargaison, supervisés par Israël ». Ces règles, dit-il, devront s’appliquer au convoi d’aide humanitaire Lifeline 5 (Viva Palestina, qui réussit à entrer dans la bande de Gaza le jeudi 21 octobre - voir Viva Palestina a atteint Gaza - ndt), si ses organisateurs tiennent à ce que l’aide arrive jusqu’à Gaza. Le convoi doit être en train de charger son matériel au moment où cet article est mis sous presse par Al-Ahram Weekly.
« Nous ne pouvons pas prendre la responsabilité de laisser entrer un présumé trafic d’armes de contrebande dans la bande de Gaza et Israël se plaindre que ces armes sont utilisées pour lancer des attaques sur des cibles israéliennes. C’est hors de question pour nous, » précise le même responsable. Si le Hamas, qui contrôle Gaza, veut plus de souplesse dans le fonctionnement du passage de Rafah, il doit laisser l’Autorité palestinienne (AP) revenir dans la bande de Gaza, affirment les officiels égyptiens en des termes non équivoques.
Le Hamas persiste dans son refus de signer un accord de réconciliation élaboré au Caire qui permettrait de réinstaller l’AP dans Gaza, car selon lui l’accord est partial au profit du Fatah qui contrôle l’AP. L’Egypte, pour sa part, refuse d’accéder à la demande du Hamas qui voudrait que soit modifié le projet d’accord. « Je ne suis pas sûr qu’un changement dans sa position intervienne dans un proche avenir, à moins que le Hamas ne veuille faire des gestes significatifs », dit un diplomate égyptien.
De tels gestes, selon ce même diplomate, doivent prévoir de la souplesse dans l’accord pour un échange de prisonniers, depuis longtemps en attente, et qui aboutirait à la libération du soldat israélien Gilad Shalit en échange de quelques centaines de prisonniers palestiniens, et à cesser d’utiliser des tunnels illicites à Rafah pour passer des armes de contrebande et faire entrer ou sortir des personnes.
Selon un responsable de la sécurité à Rafah, les autorités égyptiennes saisissent encore actuellement des armes de contrebande et des personnes. Pour l’Egypte, c’est un signe inacceptable du refus d’obtempérer du Hamas.
Les autorités égyptiennes refusent de répondre au Hamas qui demande la libération des personnes arrêtées. Selon des sources égyptiennes bien informées, le nombre de militants Hamas arrêtés par l’Egypte s’approche des 40. Le Caire refuse de négocier leur libération tant que le Hamas ne s’engage pas à suspendre les activités qui posent problème à l’Egypte.
Al-Ahram/Weekly - Publication n° 1020 du 21 au 27 octobre 2010 - traduction : JPP
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L’armée a tiré 308 balles réelles sur le Mavi Marmara

25/10/2010
Les commandos israéliens ont tiré 308 balles réelles lors de l'assaut donné sur le navire-amiral de la flottille de la liberté, qui a tenté le 31 mai de forcer le blocus de Gaza, a déclaré hier le chef de l'armée. Entendu dans le cadre d'une série d'auditions menées par une commission d'enquête israélienne, le général Gabi Ashkenazi, qui prendra sa retraite début 2011, a réaffirmé que la mort de neuf militants à bord du Mavi Marmara était inévitable, les soldats ayant dû répliquer à des passagers armés.  

L’aide saoudienne allège la crise financière palestinienne

25/10/2010
Une promesse d'aide saoudienne de 100 millions de dollars et d'autres soutiens extérieurs contribuent à réduire la crise financière de l'Autorité palestinienne, a indiqué hier le Premier ministre Salam Fayyad. L'Autorité palestinienne est tributaire de ses appuis étrangers pour juguler un déficit budgétaire qui devrait atteindre 1,2 milliard de dollars en 2010. La lenteur de déblocage des fonds, en particulier ceux des États arabes, a contraint M. Fayyad à adopter des mesures d'austérité.

Netanyahu met en garde les Palestiniens contre un recours à l’ONU

25/10/2010
Le Premier ministre israélien a mis en garde hier les Palestiniens contre un recours à des instances internationales, en allusion à l'ONU, dans le cas où les négociations de paix ne devraient pas reprendre.
« Nous attendons des Palestiniens qu'ils respectent leur engagement de négocier directement » avec Israël, a déclaré Benjamin Netanyahu à l'ouverture du Conseil des ministres hebdomadaire, selon un communiqué officiel. « J'estime que toute tentative de s'en détourner par un recours à des instances internationales n'est pas réaliste et n'avancera en rien le processus » de paix, a-t-il ajouté. Il a assuré par ailleurs que son gouvernement « a des contacts intensifs avec l'administration américaine pour faire redémarrer les négociations ».
Selon la radio publique israélienne, M. Netanyahu souhaite dans ce contexte rencontrer le président américain Barack Obama, à l'occasion d'un voyage qu'il pourrait effectuer aux États-Unis dans deux semaines. M. Netanyahu a été invité à la Conférence annuelle du judaïsme nord-américain qui doit se tenir à La Nouvelle-Orléans du 5 au 9 novembre. Selon la radio, il ne s'y rendra que s'il peut rencontrer le président américain. Des responsables palestiniens et arabes ont averti à plusieurs reprises ces dernières semaines qu'en cas d'impasse persistante sur la question du gel des colonies israéliennes, les Palestiniens - par le biais de la Ligue arabe - pourraient être amenés à demander aux Nations unies de reconnaître un État palestinien.
Relancées début septembre à Washington sous l'égide des États-Unis, les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens sont interrompues depuis l'expiration, le 26 septembre, d'un moratoire de dix mois sur la colonisation en Cisjordanie. Pour reprendre les pourparlers, les Palestiniens exigent un gel de la colonisation auquel se refusent jusqu'à présent les Israéliens.
Par ailleurs, des heurts ont à nouveau opposé des jeunes palestiniens à la police israélienne hier dans le quartier arabe de Silwan à Jérusalem-Est (annexée), où la tension est permanente depuis plusieurs semaines, selon des témoins. Les incidents ont éclaté après que des fonctionnaires de la municipalité, accompagnés de forces de police et de gardes-frontières, eurent distribué quatre ordres de démolition à des habitants du quartier. 

L'ouverture du bureau de l'institut Israël/Kurde à Tel-Aviv

Dimanche, 24 Octobre 2010 10:27
IRIB - L'institut Israël/Kurde a officiellement ouvert son bureau à Tel-Aviv. Depuis deux ans, cet institut a débuté ses travaux avec le permis officiel du gouvernement local au Kurdistan et a procédé à la publication d'une revue sous ce même nom. Dès le début, l'institut a ouvertement fait part de ses efforts pour établir et renforcer des liens avec le régime de Tel-Aviv. " Vu que le nouvel Irak est mis sur pied à l'appui des principes démocratiques et non religieux, on a décidé de créer un institut Israël/Kurde dans l'objectif d'établir un lien entre les Kurdes et Israël", a déclaré Massoud Baghestani, responsable de l'institut précité. Ledit institut poursuit librement ses activités au nord de l'Irak au profit du régime sioniste, alors que les personnalités kurdes nient tout contact avec les sionistes. Elles affirment à ce propos que les activités de tels instituts n'ont pour conséquence que d'attiser la discorde au nord de l'Irak et dans la région. Dans ce droit fil, une publication, liée à "l'Union islamique du Kurdistan" a dénoncé les activités des éléments sionistes dans les régions kurdes, affirmant que le déploiement de ces derniers dans les régions septentrionales du pays n'allait nullement en faveur des Kurdes, d'autant que les sionistes ne visent qu'à concrétiser leurs desseins. Les récents propos du haut rabbin, Ovadia Yosef en dit long sur ce sujet. Le rabbin Ovadia Yosef a déclaré dans son dernier sermon hebdomadaire que les non-Juifs existent pour servir les Juifs. "Ceux-ci sont nés seulement pour nous servir. Sinon, ils n'ont pas leur place dans le monde ; seulement pour servir le Peuple d'Israël," a-t-il dit lors d'une discussion publique. Auparavant, il avait souhaité la disparition de tous les Palestiniens. " Israël s'efforce toujours de suivre une politique d’instrumentalisation pour assurer ses propres intérêts et c'est exactement une telle politique que les sionistes chercher à réaliser vis-à-vis des Kurdes". C'est ce qu'a affirmé l'activiste politique, Aboubaker Ali. Entre temps, certains politologues ont fait état des soucis des pays de la région de la présence des éléments sionistes dans le nord de l'Irak, d'autant plus que ces derniers affirment que cela pourrait compromettre les intérêts des nations de la région. De tout cela, on peut conclure que l’autorisation faite aux sionistes de poursuivre leurs activités au nord de l'Irak, portera atteinte aux sentiments des millions de Musulmans qui se sentent solidaires envers le dossier palestinien.  
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Le régime sioniste menace le Liban d’une nouvelle guerre

Dimanche, 24 Octobre 2010 20:58 
IRIB- Rien n’est plus pénible que d’être un régime en sursis. Cela génère une forme d’incapacité à s’éviter des désagréments, une propension à aller d’erreur en erreur, à cumuler les défaites, et pire, à y prendre goût. Voilà où en est, en cette fin octobre 2010, cette entité factice à laquelle les cartographes coloniaux ont donné le nom d’«Israël». Ainsi, à Gajar, village occupé, depuis l’offensive sioniste de 2006 contre le Liban, des sources bien informées font état de mouvements de troupes, de remise en ordre de bataille, d’un comportement guerrier qui porte à croire qu’Israël est prêt à commettre le pire. Le pire, non pas, pour le Liban, son armée ou sa résistance, qui ont prouvé, à maintes reprises, à quel point était «relative», «approximative», la supposée force de frappe d’Israël, mais pour Israël lui-même qui croit que les bombes peuvent offrir la légitimité, qu’un pays peut se faire respecter, admettre, en faisant jouer constamment, ses muscles, qu’il peut survivre en ôtant aux autres le droit de vivre, bref, qu’il est possible de pervertir le sens de l’Histoire et d’en faire partie, dans le même temps. Ces manœuvres conjointes américano-israéliennes qui se déroulent, depuis quelque temps, aux portes du pays du Cèdre, ne visent sûrement pas à entraîner la soldatesque sioniste à mieux manier l’arme. Cela fait 60 ans que les engins létaux, quelle que soit leur catégorie, n’ont plus aucun secret pour celle-ci. Ces exercices militaires cherchent, en effet, à inoculer le virus de la peur, au sein des pays de la région, à y installer un état d’insécurité permanent et d’irréductible panique, où aucun mouvement justicier, aucune exigence d’équité ne saurait s’épanouir. De ce maléfique dessein, une majorité de Libanais et de Palestiniens est bien consciente, pour avoir eu à l’affronter, tout au long de son existence, et au gré des agressions subies de la part d’Israël. Reste à convaincre tous ces autres qui continuent à croire que le régime sioniste et cette Amérique qui le porte à bout de bras sont capables de faire la paix, d’accepter autrui, tel qu’il est, de lui reconnaître ses droits, en un mot, de mettre une croix sur leurs velléités hégémoniques !!!
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Richard Falk: « Un Etat palestinien n’est qu’une illusion »

[ 24/10/2010 - 09:28 ]
New York - CPI
« La création d’un état palestinien n’est qu’une illusion, car la réalité sur le terrain le rende irréalisable et nécessite une modification radicale dans la colonisation et les pratiques politiques des troupeaux de colons », a estimé l’homme célèbre des nations unies a désigné, Richard Falk.
Richard Falk, rapporteur spécial sur les droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé, a déclaré dans un rapport publié, hier vendredi: "La création d'un Etat palestinien semble qu'une illusion, en raison de la colonisation, elle  semblent être plus problématique que c'est une solution."
Falk a ajouté: « Tant je doute la possibilité d'un échange de terrains pour la création d'un Etat palestinien viable » et a ajouté qu'il n'y avait aucun lien entre le processus de compromis et l 'illusion prétendant qu'un État palestinien souverain peut être généré à partir de ces négociations.
 « L'expansion des colonies à Jérusalem (Al Qods occupée), à travers d’une colonisation illégale et la destruction de maisons et le retrait des droits de résidence des Palestiniens, aggrave la difficulté  d'imaginer que Jérusalem soit la capitale palestinienne », a –t-il ajouté, en soulignant  que l'occupation prolongée depuis 1967 a un coût humain très élevé de tout  Palestinien ».
Il est noté que l’occupation israélienne a menacé hier, l’autorité palestinienne à Ramallah pour prendre des mesures unilatérales dans le cas de recours à l'Organisation des Nations Unies pour demander la reconnaissance d'un Etat palestinien, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a considéré que la reconnaissance des Palestiniens de la judaïté d’Israël est la seule preuve de leur volonté pour la paix. En considérant que les succès de l'entité au cours des 60 dernières années "ne sont pas suffisants".

L'escalade des violations sionistes contre al-Qods et ses habitants en septembre dernier

[ 24/10/2010 - 10:14 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le centre d'al-Qods pour les droits sociaux et économiques a accusé les autorités de l'occupation sioniste d'accentuer leurs violations aux droits politiques, sociaux et religieux des habitants de la ville occupée d'al-Qods dont des assassinats durant le mois dernier de septembre.
Le centre a inscrit la martyre de trois Palestiniens dont un enfant par les tirs des policiers sionistes, des gardiens des colons sionistes et par les bombes du gaz lacrymogène durant septembre.
Au sujet de ses agressions meurtirières, le centre a souligné dans son rapport publié, le samedi 24/10, à l'incident de la martyre de deux jeunes palestiniens du quartier d'al-Athawri et de Selwan à la-Qods par les tirs des gardiens des colons sionistes, alors qu'un enfant Palestinien du village d'al-Essawia est mort à la suite de l'interdiction des forces occupantes qui empêchaient les ambulances de lui transporter à l'hôpital après avoir inhalé leur gaz lacrymogène lancé sur les maisons résidentielles dans le village.
Les forces occupantes ont empêché le transfert des blessés de l'intérieur de leurs maisons après avoir contrarié les ambulances qui étaient sur la route vers eux comme c'était le cas avec une femme palestinienne dans le village qui a été blessée au visage par une bombe sonore.
Le rapport a confirmé que ces opérations de meurtre ont coïncidé avec l'usage excessif de la force, la multiplication des vagues d'arrestations, l'escalade des affrontements et des faits de protestations dans différentes zones d'al-Qods, où les forces occupantes ont arrêté plus de 25 palestiniens dont la majorité était des enfants et des adolescents dans le village d'al-Essawia, de Selwan et dans la vieille ville d'al-Qods.
Les forces sionistes ont imposé des sévères restrictions contre l'entrée des croyants à la sainte mosquée d'al-Aqsa, le vendredi 24 septembre 2010, et n'ont pas permis à ceux qui ont plus de 50 ans d'y entrer.
"Plus de 40 Palestiniens ont été blessés par les balles en caoutchouc et des bombes de gaz lacrymogène durant trois jours d'affrontements", a ajouté le rapport.
Le centre a attiré l'attention que le mois de septembre a témoigné une remarquable escalade dans la colonisation à al-Qods et dans la confiscation des terres agricoles palestiniennes pour construire des centaines nouvelles unités coloniales.
"Il y a des plans sionistes pour construire plus de 12 000 unités coloniales dont 1600 dans la colonie de "Ramat Shlomo" installée illégalement sur les terres du village de Chi'fat, 400 à l'est de la colonie "Navi Jakob, 700 dans la colonie "Kantari Ramout à l'ouest du village de Chi'fat et de Beit Hanina, 1900 dans la colonie du mont d'Abou Ghounaim "Haroumah",3150 dans la colonie "Gifat Hamtous", 450 à "Armoune Hanatsif, 850 dans la colonie de Ramat Rahil et 3 000 autre dans la colonie de Geilo au sud d'al-Qods", selon les sources de la municipalité de l'occupation à al-Qods.
D'autre part, l'autorité sioniste de la nature et des jardins a rasé, le 21 septembre dernier, des centaines d'ehectares des terres agricoles palestiniens dans le quartier d'at-Tur à l'est de la vieille ville d'al-Qods.
Simultanément avec la colonisation intensive et le nivellement des terres, les autorités de l'occupation sioniste ont commencé, le 16 septembre, a fermé le camp de Chi'fat au nord d'al-Qods, mettant des blocs de bétons au côté du barrage militaire sioniste installée à l'entrée du camp.
Le rapport a accusé l'occupation de démolir de nouveaux établissements et maisons palestiniens durant le mois dernier de septembre.

La télévision sioniste révèle des images d'un réacteur nucléaire à Al-Jalil

[ 24/10/2010 - 10:53 ]
Nazareth - CPI
La deuxième chaîne de télévision sioniste a diffusé des photos rares sur l’un des sites sécuritaires nucléaires très importants dans l'entité sioniste, un réacteur nucléaire dans la vallée de Sarar - Chorek en Galilée (Al-Jalil, au nord de la Palestine occupée en 1948), où on effectue des recherche nucléaires, selon les prétentions israéliennes.
C'est la première fois que l’entité sioniste permet aux médias de photographier le site et s’entretenir avec ses employés.
Le correspondant de la deuxième chaîne des affaires militaires a affirmé que malgré qu’on a permis à sa chaîne de préparer un rapport sur le réacteur nucléaire, mais beaucoup de chose restent encore cachées, selon ses propos.
Il a ajouté que les recherches scientifiques effectuées dans ce réacteur nucléaire ne ciblent pas des civils, mais elles sont utilisées uniquement pour des fins militaires.
Elle a dit l'un des chercheurs dans le réacteur, «La tâche du réacteur est le suivi des activités qui se déroulent sous la terre dans le monde, et le suivi des essais nucléaires", et a souligné que le peut planter l'équipement de surveillance en Corée du Nord de procéder à un essai nucléaire, par exemple, même avant qu'ils ne surviennent, en ramassant des signaux et des ondes de sol , et a exprimé l'espoir d'être en mesure de surveiller le réacteur de tout essai nucléaire iranien si elles se produisent.
Un autre chercheur dans cet Institut d'énergie nucléaire à Al-Jalil (Galilée), a dit que les recherches se basent sur la poursuite des activités qui se déroulent sous la terre au monde, ainsi que le contrôle des expériences et développements nucléaires, comme les activités de la Corée du nord et de l’Iran, sans donner plus de détails.
De son côté, le directeur du centre nucléaire a averti de la baisse du nombre des jeunes sionistes qui s’intéressent aux études de la génie nucléaire, où l’institut de génie nucléaire au Technion a fermé ses portes à cause des inscriptions très réduites, selon ses prétentions.     

Les détenus palestiniens au Néguev se plaignent de la détérioration de leurs situations

[ 24/10/2010 - 12:07 ]
Le Néguev occupé – CPI
Les détenus palestiniens dans la prison sioniste désertique de Néguev au sud des territoires palestiniens occupés en 1948 se sont plaints de leurs mauvaises situations dans la prison, après que les autorités de l'occupation sionistes ont renforcé leurs mesures répressives et violations contre les prisonniers.
Dans une lettre des détenus qui a été envoyée à l'extérieur, les détenus ont expliqué les violations sionistes contre eux dont des quantités très limitées de leurs repas alimentaires, la contamination  des eaux potables, l'interdiction de leurs faire entrer des vêtements, les lits qui ne sont pas adéquats pour dormir et le manque aux médecins et aux médicaments, ce qui a conduit à la détérioration de leur santé.
Ils ont souligné que l'occupation soigne les détenus dans ses prisons par "Omakul" qui est considéré par l'occupation  comme le seul médicament pour toutes les maladies.
La lettre des prisonniers a indiqué à la longue liste des interdictions imposées par l'occupation contre les détenus.
Les prisonniers dans la prison du Néguev se sont plaints aussi des incursions quotidiennes des forces sionistes dans tous les départements de la prison sous des prétextes sécuritaires vaines qui visent à frapper la stabilité des détenus, ainsi que l'ère désertique et les températures élevées de façon significative qui menace leur vie.
Durant l'hiver, l'ère du désert est connue où le froid est tellement menaçant, notamment au cours du grave manque  aux couvertures dont leur entrée est interdite par l'administration des prisons sionistes.
Les détenus ont également indiqué à d'autres pratiques qui s'opposent aux lois et droits des détenus, où l'administration des prisons sionistes tente tirer les intérêts des détenus.
Les prisonniers au Néguev ont toujours peur du réacteur nucléaire de Dimona plus proche de la prison et craingnent d'être touchés de cancer.

L'occupation effectue 39 incursions et tue deux palestiniens durant une seule semaine

[ 24/10/2010 - 16:31 ]
Gaza – CPI
Un centre juridique a affirmé que l'entité sioniste perpètre des crimes de guerre contre le peuple palestinien et viole les droits principaux des citoyens ainsi qu'elle poursuit son sévère blocus et sans précédent, contre la Bande de Gaza pour la 5 année successif.
Le centre palestinien pour les droits de l'homme a dit que les forces occupantes ont poursuivi leur usage de la force excessive de façon programmée face aux marches de la protestation pacifique organisées par les civils palestiniens et les militants internationaux qui défendent les droits de l'homme contre le mur raciste sioniste et la colonisation et contre les tentatives sioniste d'imposer une zone d'isolement sécuritaire sur les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires occupés en 1948.
Dans son rapport hebdomadaire publié le samedi 23/10, le centre a déclaré que les forces occupantes ont tué durant la période de 14 à 20 octobre 2010, deux résistants palestiniens dans la Bande de Gaza et ont blessé 3 civils Palestiniens dont un enfant, un homme âgé dans la Bande de Gaza alors que le troisième a été blessé en Cisjordanie occupée.
" Des dizaines de civils palestiniens et de militants internationaux ont été asphyxiés par le gaz lacrymogène lancé par les forces occupantes sur les manifestants de la protestation pacifique qui a été organisée dans plusieurs régions en Cisjordanie occupée", a-t-il poursuivi.
Le rapport hebdomadaire du centre palestinien des droits de l'homme a montré que l'occupation a effectué au moins 39 invasions dans la majorité des villes, villages et camps de la Bande de Gaza et de la Cisjordanie, arrêtant 7 civils palestiniens dont le membre du conseil législatif palestinien du bloc "changement et réforme", Dr. Hatem Khaficha, âgé de 50 ans.
Il a insisté que les forces occupantes délibèrent d'insulter et humilier les civile palestiniens et de les terroriser lors de leurs invasions dans leurs domiciles.

Les habitants de 1948 manifestent contre le vol des pierres d’une ancienne mosquée

[ 24/10/2010 - 12:12 ]
Nazareth - CPI
Les Palestiniens des territoires occupés en 1948 ont manifesté massivement, le dimanche 24/10, dans le village de Ma'loul, près de Nazareth, en protestant contre le vol des colons sionistes aux pierres de la vieille mosquée, en soulignant que les habitants de ce village ont été expulsés par la force en 1948.
Plusieurs personnalités ont participé aux protestations, dont le député arabe à la Knesset, Mohamed Baraka et des hommes religieux, musulmans et chrétiens, ainsi que des représentants des partis politiques et des cadres de masses vivantes.
Les participants ont souligné qu'ils vont reconstruire la mosquée en réponse à l’agression des colons sionistes contre la mosquée du village, en soulignant que si cet événement s’est passé contre une synagogue au bout du monde, alors l’entité sioniste aurait utilisé tous moyens pour faire face à cela, malheureusement lorsque ces violations s’effectuent contre les lieux saints arabes et musulmans, les responsables  gardent le silence et ne bougent pas le doigt.
Les colons avaient déjà été volés, avant trois ans, la cloche de l'église dans ce village, ce qui a poussé les Palestiniens de 1948 à déployer tous leurs efforts pour la restauration de l’église et la reprise de la prière tous les dimanches.
Les habitants dans les territoires palestiniens occupés en 1948 ont ajouté que cette attaque sioniste et le vol des pierres va les pousser à reconstruire la mosquée et la reprise des prières pour la première fois depuis la Nakba en 1948.

Un sit-in des Palestiniens de 48 en solidarité avec le Cheikh Raed Salah

[ 24/10/2010 - 12:57 ]
Al-Nassera – CPI
Les Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 organisent, aujourd'hui, le dimanche 24/10, un sit-in de solidarité avec le Cheikh détenu d'al-Aqsa, Raed Salah.
Le mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a décidé d'organiser un sit-in devant la prison sioniste de Ramla en solidarité avec le Cheikh Raed Salah, président du mouvement, à 11h00.
Le sit-in comportera le levage des panneaux, la répétition des slogans et un programme de l'oratoire.
Le Cheikh Raed Salah purge une condamnation sioniste de 5 mois de prison où il a passé 92 jours suite que le tribunal sioniste de Soulh lui a condamné de participation aux faits d'émeute et d'une tentative agressive contre un policier sioniste au dossier de la porte des Maghrébins en 7 février 2007.

La délégation algérienne dans le convoi «Viva Palestina 5» : "Gaza est l’espoir de notre nation"

[ 24/10/2010 - 15:02 ]
Rafah – CPI
Le mouvement du Hamas a organisé, durant la soirée du samedi  23/10, une rencontre populaire, à Rafah, en accueillant la délégation algérienne qui a participé au convoi humanitaire «Viva Palestina 5».
La rencontre s’est effectuée après la prière du soir dans la mosquée d’Al-Houda, au camp des réfugiés de Yabna, au sud de Rafah, où des centaines d’habitants de cette région ont accueilli chaleureusement les représentants de la délégation algérienne.
Cheikh Abou Ahmed a salué la délégation algérienne en les remerciant de leurs  efforts pour soutenir le peuple palestinien, en rappelant des grands efforts du Cheikh Mahfoud Nahanah, pour la reconstruction et la réparation de la mosquée d’Al-Houda, en présentant plus d’un demi-million de dollars.
Le chef de la délégation algérienne et vice-président du mouvement Hams, Abderazak Maqri, a affirmé dans son discours leur insistance pour arriver à la Bande de Gaza, en citant ce qu’ils ont enduré durant leur voyage, notamment les évènements qu’il a vécu pendant l’attaque des forces de l’occupation contre le convoi maritime Liberté, en fin mai dernier.
Dr. Maqri a souligné que Gaza est le symbole de la gloire et l’espoir de notre nation, en ajoutant que le soutien des arabes, musulmans et hommes libre au monde est venu grâce à la résistance et lutte historique des habitants de la Bande de Gaza, ainsi que leur grand courage et forte patience.
De sa part, Dr. Hamlaoui Akouchi, le leader du mouvement national d’Al-Islah, a déclaré que leur visite vient pour marquer les sentiments d’admiration de tout le peuple Algérien à son frère Palestinien et qui entre dans le cadre de son soutien total aux Palestiniens, en saluant la grande résistance et la volonté de fer des habitants de la Bande de Gaza, malgré le siège sioniste qui dure depuis cinq ans consécutifs.
Devant les fortes déclarations de fraternité et de soutien de la délégation algérienne, les participants ont applaudi et salué fortement le peuple algérien (le peuple combattant qui a présenté un million et demi de martyrs durant sa dernière révolution pour avoir sa liberté) ainsi que tous ses représentants pour leurs efforts de solidarité avec le peuple palestinien.   
A la fin de cette rencontre, la délégation algérienne a effectué une tournée dans le département de Rafah pour voir de près les conditions de vie très difficiles des habitants de cette région, à cause de la dernière guerre israélienne contre la Bande de Gaza et le siège inhumain continuel.
On souligne que le convoi «Viva Palestina 5» est arrivé à la Bande de Gaza, le jeudi soir passé, en comportant 340 solidaires humanitaires venant de 30 pays, dont 120 algériens.

De violents affrontements après des ordres de démolition à Selwan

[ 24/10/2010 - 16:21 ]
Al-Qods occupée - CPI
De violents affrontements se sont déroulés, le dimanche après-midi 24/10, dans le quartier de Boustane, à Selwan, dans la ville sainte d’Al-Qods occupée (Jérusalem), suite à une incursion des forces israéliennes appuyées par des unités spéciales et la police de la municipalité d’Al-Qods, qui ont distribué des ordres de démolition des maisons des citoyens Palestiniens.
Des sources locales ont déclaré que les opérations d’incursion se sont concentrées dans la région nord de Selwan, en indiquant que de grandes forces sionistes se sont déployées en fermant complètement la région, en bloquant la circulation et empêchant les citoyens d'entrer au quartier.
Les sources ont confirmé que les soldats israéliens effectuent une vaste campagne de  distribution aux ordres de démolition dans cette région qui est la plus proche de la Mosquée d’Al-Aqsa; loin d’une dizaine de mètres seulement des murs sud de Mosquée Sainte.
Les sources ont indiqué que les maisons qui ont reçu des ordres de démolition appartiennent aux familles, Abou Sneina et Sabih, en ajoutant que les forces de l'occupation ont intensifié leur présence après les forts affrontements avec les Palestiniens lors des incursions.

Haniyeh : Nous voulons la gloire à notre peuple et nos mains sont tendues pour la réconciliation

[ 24/10/2010 - 16:37 ]
Khan Younes - CPI
Le Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh a déclaré que son gouvernement tend largement sa main pour réaliser la réconciliation palestinienne et mettre fin à la division interne, loin des pressions étrangères et selon les intérêts et principes palestiniens, en annonçant le lancement de la nouvelle saison de récolte des olives dans la Bande de Gaza.  
Haniyeh a déclaré, le dimanche 24/10, lors de l'inauguration d’un projet d'un million de plants d’arbres d'olives, et d’une ferme d'agrumes dans les terres libérées, à l'ouest de Khan Younes (dans le sud de la Bande de Gaza) : "Nous voulons que la gloire à notre peuple, tout en tendant largement nos mains pour réaliser la réconciliation nationale", en ajoutant : "nous sommes entrés dans une nouvelle phase de projets dans la  Bande de Gaza".
L'Administration générale des terres libérées et le ministère de l'Agriculture ont créé des dizaines de grands projets agricoles dans les terres libérées qui sont devenues des zones verdoyantes, et qui entrent dans le cadre d'un plan stratégique visant à aboutir à une autosuffisance des différents fruits et légumes dans la Bande de Gaza.
Dans le même contexte, on a annoncé lors de la visite que l'Union des ingénieurs agronomes d’un don de 75 millions de dollars pour des projets agricoles de 3 ans.

Huit Palestiniens blessés lors des affrontements avec l'occupation au village de Tel Saba

[ 24/10/2010 - 17:20 ]
Bir Saba – CPI
  Huit citoyens palestiniens du village de Tel Saba, près de la ville de Bir Saba au sud des territoires palestiniens occupés en 1948, ont été blessés lors de violents affrontements entre les résidents du village et les forces de l'occupation israélienne qui ont arrêté 10 autres.
Des sources palestiniennes au Néguev occupé ont déclaré que des grandes forces de l'armée de l'occupation sioniste ont attaqué, sans auncun avertissement, un rassemblement des habitants du village qui protestaient contre le fait que les forces occupantes ont rasé des terres qui appartiennent au village pour établir un centre d'enseignement pour les Sionistes sous le nom "Kiryat Hino".
L'un des habitants du village, Mohamed al-A'ssam, a déclaré aux journalistes que les policiers sionistes ont envahi plusieurs maisons dans le village et qu'ils ont lancé des bombes sonores et du gaz lacrymogène, agressant les enfants, les femmes et les hommes âgés, blessant 8 citoyens qui ont été transportés aux hôpitaux proches.

La prison de Nafha: Les détenus effectuent une grève de faim contre les fouilles nocturnes

[ 24/10/2010 - 17:12 ]
Ramallah/al-Qods occupée – CPI
Des sources juridiques palestiniennes ont déclaré que les détenus palestiniens dans la prison désertique sioniste de Nafha ont effectué, le samedi soir 23/10, une grève de faim pour un seul jour, révélant que tous les prisonniers de tous les côtés politiques palestiniens l'ont tenue.
Les sources ont ajouté que cette grève des prisonniers vient pour protester contre les fouilles nocturnes continuelles et augmentées dernièrement par la direction de la prison, et pour mettre fin à la politique d'isolement et améliorer les mauvaises conditions de leur enlèvement.
L'Association "Ansar al-Asra" a rapporté de l'un des leaders du mouvement captif dans la prison de Nafha que cette grève est un message d'avertissement à l'administration de la prison pour qu'elle change ses politiques contre les prisonniers, travaille afin de cesser les violations sionistes contre eux et améliore leurs situations.
Ramzi Al-Najjar, vice-président de l'Association "Ansar al-Asra" a déclaré que les situations dans la prison sont très mauvaises et la société palestinienne doit soutenir plus que jamais ses détenus.
Il a appelé à une intervention arabe sérieuse et réelle pour mettre fin aux souffrances des détenus, avertissant de la détérioration des situations de plus en plus durant la prochaine étape.
Notons que la prison de Nafha situe dans le désert du Néguev au sud des territoires palestiniens occupés en 1948 et a été ouverte par l'occupation en 1970 et abrite 700 détenus palestiniens.

Netanyahu étudie des facilités sécuritaires à Abbas en échange de négociations avec la colonisation

[ 24/10/2010 - 18:14 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources de la presse hébreu ont annoncé que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, étudie actuellement, une proposition de présenter des "Facilités sécuritaires" à l'autorité d'Abbas en échange de la reprise des négociations directes sous l'ombre de ce qu'il l'a nommé "Opérations de construction limitées".
La radio hébreu a rapporté, le dimanche 24/10, que Neatanyahu a l'intention de présenter cette proposition au président américain, Barack Obama, lors de leur rencontre prévue à Washington après deux semaines.
Il est prévu que Netanyahu et Obama discuteront la possibilité de relancer les négociations directes en coïncidence de la continuation de la colonisation en Cisjordanie occupée, en échange d'une série des facilités sécuritaires qui seront offertes à l'autorité d'Abbas à Ramallah.
Dans le même contexte, le journal sioniste "Jérusalem Post" a déclaré dans son édition d'aujourd'hui que Tel-Aviv planifie pour transporter la responsabilité du contrôle sécuritaire de certaines zones en Cisjordanie occupée des forces de l'armée sioniste aux milices fidèles à Abbas.

L'occupation arrête le frère du captif le plus âgé dans les prisons sioniste

[ 24/10/2010 - 18:51 ]
Ramallah – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont arrêté, le dimanche à midi 24/10, le détenu libéré, Omar al-Barghouthi, frère du détenu palestinien le plus âgé dans les prisons sionistes, plusieurs jours après sa libération des prisons des milices d'Abbas, dans le cadre de la politique de la coordination sécuritaire entre les deux côtés.
Des sources locales ont déclaré au correspondant du centre palestinien d'information que les forces de l'occupation avaient envahi la maison d'Omar al-Barghouthi dans le village de Coeir à Ramallah, après le minuit avant plusieurs jours, où elles ne l'ont pas trouvé et ont donné à sa famille un ordre de présence ce matin.
Lorsqu'il s'est dirigé à Beit Eil, il a été informé de la décision de son enlèvement.
L'autorité d'Abbas avait libéré, avant plusieurs jours, (Abou A'ssef) Omar al-Barghouthi qui a passé plus de 22 ans dans les prisons sionistes suite à l'annonce de ses frères, Naeil al-Barghouthi, qui est emprisonné depuis plus de 33 ans et Fakhri Al-Barghouthi, le détenu le plus âgé parmi les prisonniers du mouvement du Fatah et son fils Chadi, condamné à 29 ans de prison, de leur grève de faim en protestation contre son arrestation.

Le convoi «Viva Palestina 5» quitte Gaza

[ 24/10/2010 - 18:39 ]
Gaza – CPI
Les délégations du convoi «Viva Palestina 5» ont quitté la Bande de Gaza, le dimanche après-midi 24/10, à travers le passage de Rafah, après une visite qui a duré trois jours.  
La directeur du convoi, "Kevin Aovindon" a déclaré  lors d'une conférence de presse, à Gaza, avant de quitter la Bande : «Nous avons l’intention d’organiser la convoi Viva Palestina 6 vers Gaza, prochainement avec la participation de plusieurs institutions et associations internationales», en soulignant qu’ils vont participer aux efforts maritimes pour briser le blocus.
Il a ajouté : «Gaza va envoyer, aujourd'hui, 342 ambassadeurs de premier degré», en faisant allusion aux membres du convoi, tout en montrant que la plupart des membres du convoi viennent pour la première fois à Gaza, et ont vu de leurs propres yeux les souffrances des habitants de la Bande, mais ils ont constaté également la fierté, la dignité et la grande volonté de ce peuple.
Il a salué le geste des Palestiniens qui ont donné le nom d’une avenue dans la ville de Khan Younes au «convoi Viva Palestina», en appelant à nommer d’autres rues et avenues au nom de ce convoi pour qu’il reste vivant et aggraver dans la mémoire des habitants de la Bande de Gaza.
De sa part, le chef de la délégation algérienne Abdel Razzaq Maqri a dit : "Les membres de notre délégation ont appris de grandes leçons durant leur séjour qui a duré trois jours seulement dans la Bande de Gaza dans la lutte du peuple palestinien pour briser le siège, après leur rencontre avec les habitants et leurs dirigeants dans tous les postes de responsabilité, ainsi que leurs Ulémas et leurs intellectuels».
De son côté, le chef de la délégation jordanienne, Abdel Fattah Kilani, a salué la décision du Premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, la libération de 17 prisonniers dans la bande de Gaza, ainsi que son bon geste pour accorder la nationalité palestinienne aux membres et participants du convoi «Viva Palestina».
Il a déclaré : «Nous ressentons la tristesse de quitter Gaza, mais nous avons l'espoir de la revoir de nouveau après la fin du siège et la possibilité de ses habitants de voyager librement à l’étranger pour qu’on puisse fêter ensemble cet évènement». 

Ihsanoglu appelle à briser le blocus sioniste contre Gaza à travers de la loi internationale

[ 24/10/2010 - 17:54 ]
Jeddah – CPI
Le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique, Ekmeleddin Ihsanoglu, a appelé à dépasser les discours de condamnations et à exploiter la loi internationale pour mettre fin à la catastrophe humaine causée par le blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza et qui dure depuis plus de 5 ans successifs.
Lors de la réunion qui a eu lieu, le dimanche 24/10, dans le siège du secrétariat de la conférence islamique à Jeddah, IhsanOglu a déclaré que le sévère blocus sioniste imposé injustement a duré longtemps et devenu intolérable et que l'occupation par son embargo contre 1.7 millions palestiniens à Gaza ne viole la loi internationale seulement, mais les simples normes morales et humanitaires.
Il a appelé l'équipe des experts juristes chargée d'étudier les moyens de la levée du sévère blocus sioniste imposé contre la Bade de Gaza, à présenter des propositions concrètes qui pourraient être adoptées par l'Organisation, ses membres et les sociétés locales pour briser l'embargo sioniste, demandant également d'étudier la façon de s'appuyer sur la loi internationale qui offre des chances aux peuples opprimés pour casser les menottes et juger les bourreaux.
En déclarant que l'agissement avec le dossier du blocus exige le travail sur plusieurs fronts politiques, humanitaires et juridiques, Ihsanoglu a souligné que l'a conférence islamique a fait tous les efforts possibles pour mettre fin à l'injustice sioniste contre les Gazaouis, où le comité exécutif de l'Organisation a tenu de nombreuses réunions pour discuter les agressions sionistes contre la Bande de Gaza et a pris des décisions importantes dont celle de novembre 2006 de briser le blocus et de prendre les mesures efficaces afin de punir les guerriers criminels sionistes devant la justice internationale.
Il a montré que le dossier du blocus vient à la tête des priorités de ses réunions personnelles avec différents dirigeants et responsables dans le monde entier, en les affirmant que la nation islamique n'accepte pas la continuation de ce blocus odieux qui tue les Gazaouis, au vu et au su du monde.
L'équipe des expertes se compose des représentants de l'Arabie Saoudite, de l'Égypte, de la Turquie, du Sénégal, de la Palestine et de la Malaisie et leur réunion vise à étudier les moyens et les outils qui assurent la levée du blocus.

Le captif Ahmed Salhab, la sécurité préventive de l’autorité l’a torturé jusqu’au handicap

[ 25/10/2010 - 00:24 ]
Cisjordanie – CPI
Ahmed Abdou Al-Salam Salhab était un jeune normal, sans aucun problème physique ; il se tenait debout sur ses jambes, comme tout le monde, avant que le supplice et la torture des prisons de l’autorité du Fatah, dans la ville d’Al-Khalil, l’aient placé dans l’incapacité de les bouger.
En effet, bien que son dossier médical soit lourd de rapports médicaux, toutes les interventions et intercessions de toutes les institutions juridiques et humanitaires n’ont pu faire changer le traitement inhumain des milices d’Abbas. Ces dernières n’écouteraient que les occupants israéliens et leurs colons ! Elles l’ont récemment délivré à l’hôpital d’Al-Khalil dans un état déplorable ; il ne sentait plus ses jambes.
Son histoire avec les milices
En 2009, il a été à plusieurs reprises interpellé et enfermé. Il a été retenu par le service de renseignements pour une période de trente-trois jours. Dans cette période, il a été sujet de toutes sortes de torture qui lui ont causé le glissement de trois vertèbres dorsales. Il a perdu la capacité de marcher, bien qu’il ait eu une période de rééducation après sa sortie. Il ne peut plus marcher sans béquilles. Le comble : les milices lui ordonnent, avec menace, de utiliser les béquilles, devenant des témoins de leur cruauté. Sinon, « on lui casserait le dos » !
Et une autre fois, les milices d’Abbas l’ont enfermé dans la prison centrale d’Ariha, pour 28 jours de Chabah (position difficile) et une torture cruelle, ce qui lui causa un mal atroce au dos. Il devait rester allongé sur le dos pour quatorze jours consécutifs.
A trois reprises, il est tombé en dépression nerveuse, à cause du supplice qu’il subissait et des cris des détenus torturés dans les cellules souterraines de la prison d’Ariha, de l’autorité de Ramallah.
La dernière détention de Sahlab s’est faite par les milices du service de la sécurité préventive de la ville d’Al-Khalil, malgré tous les documents médicaux présentés confirmant son état médical déplorable.
En effet, le représentant de la commission indépendante des droits de l’homme, dans la ville d’Al-Khalil, a transmis son dossier médical au directeur du service préventif. Celui-ci a promis à la commission de prendre en considération l’état du détenu. Une promesse en l’air : il y a quelques jours seulement, son état de santé s’est bien détérioré. Il a été transporté  et il y est toujours, sous un contrôle médical strict. C’est à l’hôpital qu’il a su qu’il avait été relâché !