Quand on connaît un peu la question ou qu’on la subit dans sa chair et  son esprit, ou ne serait-ce que par solidarité déjà, il est en principe  très clair que le 29 novembre 1947 est « la mère de toutes les journées  les plus dramatiques et mémorables » pour les Palestiniens patriotes qui  ne sont pas depuis décédés de mort naturelle ou violente.
  Car même si le fanatique despote sioniste polono-russe 
David Grün,  auto-rebaptisé modestement Ben Gourion (fils du lion) a déclaré  le 12  mai au soir, avec son arrogance hypocrite et son double langage habituel  : « 
Les Américains n’avaient pas indiqué les frontières de leur état  dans leur déclaration d’indépendance. En dépit de réserves  considérables, en particulier sur Jérusalem, les Juifs  avaient décidés d’accepter la résolution de partage. Les Arabes n’en  avaient pas fait autant et leur attitude les avait déchus de tout droit  sur le plan de partage. Les frontières seraient celles qui sortiraient du prochain conflit », malgré tous les efforts admirables des courageux et perspicaces sionistes pacifiques (tels Ahad Haam et  d’autres intellectuels juifs comme le rabbin Judah Magnes ou Chaïm Kalvarisky, ou  Martin Buber ou Ernst Simon ou Henrietta Szold ou Shmuel Yossef Shai Agnon  ou Anna Arendt), les hautains sionistes racistes avaient mobilisés  quelques six mois auparavant énormément de temps, d’énergie, de salives,  de fourberies et un million de dollars de l’époque (d’après le père  toujours sioniste des « « nouveaux historiens » 
Benny Morris)  pour disposer d’un texte officiel cache-sexe de la pseudo-communauté  internationale, en l’occurrence le « machin onusien », couvrant  juridiquement la création de leur anomalie étatique sioniste. Un texte  dont beaucoup qui en parlent ignorent totalement ou presque la teneur  insensée particulièrement particulière, entre autres, pour ce qui est du  découpage territorial de toute évidence  inviable et sans précédent. Avec diffusion d’une carte fausse à propos du port de Jaffa, témoin probant de l’insuffisante maîtrise du sujet.
Quoiqu’il en était, ce texte, d’où l’intérêt majeur d’en bien connaître l’historique, est encore hypocritement utilisé en 2011, 
et sans  cesse depuis plus de 62 ans, comme légitimant la création et la  perdurance de ce qui fut hâtivement décidé toujours ce 12 mai au soir de  nommer "
Israël" et pas "Sion" (qui eut été plus  clair !) par six voix contre quatre. Un texte surtout que sa propre  Charte ne permettait pas à l’ONU de présenter, même s’il n’était qu’une  recommandation et pas une obligation, comme le démontra encore ce triste  jour, et après, l’avocat palestinien trilingue de la délégation arabe Henry Cattan !
Et il est lamentable de constater que, outre des articles, de nombreux  ouvrages petits moyens ou gros d’auteurs plus ou moins connus et censés  sérieux, parlent considérablement brièvement et/ou mal de cette journée  et de son vote pour le moins faussé ; ce qui ne peut qu’entraîner chez  le lecteur plus ou moins vierge une conceptualisation erronée et le  sentiment que, même si, après, cette 
anomalie   étatique sioniste « a eu des comportements regrettables ; mais elle se  défend », elle a été tout de même dès le départ légitimement voulu par  la mythique pseudo-communauté internationale ; une lamentable rengaine  qui ne correspond à rien de réel, la preuve étant que personne ne peut  la définir logiquement.
On a, hélas, que l’embarras du choix, mais un des plus tristes mauvais  exemples nous est fourni par l’universitaire israélien juif ou supposé  de vieille ascendance trimillénaire telle Ilan Pape - pourtant favorable  à un seul État respectueux des deux camps - dans son livre de   Septembre 2004 « Une terre pour deux peuples » censé pourtant être  « L’histoire de la 
Palestine »,  puisque c’est le sous-titre. Une telle histoire supposant, surtout de  la part d’un historien, qui plus est très concerné puisque maintenant  exilé, un minimum d’exhaustivité, surtout à propos de la tristissime  journée initiale de la Nakba. 
« 
Le 29 Novembre 1947, L’UNSCOP présentait ses recommandations à  l’Assemblée Générale de l’ONU. Trois de ses membres furent autorisés à  faire une contre-proposition. Le rapport majoritaire suggérait le  partage de la Palestine en deux États, rassemblés au  sein d’une Union économique. L'État juif, tel qu’il était définit,  occuperait l’essentiel de la région littorale, la Galilée Occidentale et  le Néguev, le reste devant être intégrait dans l'État palestinien. Le  rapport minoritaire proposait la création en Palestine  d’un État unitaire, fondé sur le principe de la démocratie. La majorité  des deux tiers de l’Assemblée indispensable à la partition ne fut  obtenue qu’au prix de manœuvres considérables du lobby juif américain,  d’importantes pressions diplomatiques des États-Unis, et d’un  vigoureux discours de l’ambassadeur russe aux Nations Unies.  Il n’y eut guère de diplomates arabes ou palestiniens pour promouvoir  l’autre proposition. Celle-ci attira néanmoins autant de partisans que  de détracteurs, révélant qu’un grand nombre d'États membres comprenait  fort bien qu’imposer un partage revenait à soutenir un camp et à  s’opposer à l’autre. » (page 140 en bas et 141 en haut) 
On est là très loin d’une information quelque peu détaillée suffisante  et nécessaire pour comprendre l’inacceptabilité éthique et juridique de  ce cache-sexe que fut la résolution 181 de l’Assemblé générale des 
Nations Unies  qui recueillit officiellement 33 « oui », 13 « non » et 10  « abstentions », soit effectivement plus que les deux tiers de voix  exigés par un règlement absurde, c'est-à-dire ne tenant compte que des  seules voix « pour » et « contre » ; alors qu’il n’y pas qu’au sénat  français, entre autres, que s’abstenir, c’est s’exprimer, c’est voter.  Sachant premièrement que le fait que Haïti, le Libéria et les  Philippines aient voté sous pression est quasi de notoriété publique,  deuxièmement que le Guatémala, le Costa-Rica et l’Uruguay pour le moins  aient bénéficié d’une partie du million de dollars sus-évoqué est donc  certifié par Benny Morris, et, troisièmement qu’il faut être naïf ou de  parti (communiste ?) pris pour croire que la Biélorussie, la Pologne, la  Tchécoslovaquie et l’Ukraine n’ont pas pris leurs ordres auprès du  « petit père des peuples » qui fut, pendant quelques mois  encore un  ardent et paradoxal défenseur d’un « da ». Tout comme, d’abord  initialement et surtout, le président des USA  
Harry Truman  ayant besoin du vote et de l’argent juifs pour se faire élire ; ainsi  que pour d’autres raisons évidemment totalement opposées, et pour  arriver à ses fins, en allant jusqu’à faire espionner par le FBI au  profit des sionistes les téléphones des délégations hésitantes pour que  soit validé cet invivable et insensé partage amoral. 
C’est si vrai que « Dean Rusk, chef du bureau du département d’Etat à l’ONU, nota plus tard que « 
les  pressions directes exercées par les représentants américains et juifs  dans une capitale après l’autre pour obtenir ce vote affirmatif sont  indesciptibles. » (Extrait de la page 329 de l’excellent ouvrage –  néanmoins tout aussi imprécis sur cette résolution - de l’historien  luxembourgo-usaméricain et « Juif non juif » 
Arno J. Mayer,  « De leurs socs ils ont forgé des glaives »). Il est intéressant en  effet de savoir que le célèbre général Marshall (celui du plan), alors  indispensable secrétaire d’état (soit « Ministre des Affaires  étrangères) de Truman essaya durant tout l’été et l’automne 1947 de  dissuader son patron de faire voter ce texte et l’encouragea constamment  par après à en demander la suspension vu tous les problèmes dramatiques  qui suivirent. Ce qui n’empêcha pas Truman de faire menacer la France  de suspendre l’application du dit plan Marshall si elle persistait à  s’abstenir. 
Et c’est à cause de l’inefficacité de cette menace sur notre Ministre des Affaires  étrangères français 
Georges Bidault  que ce déni de justice ne recueillit qu’au troisième scrutin seulement  (après deux abstentions donc) le lamentable et honteux « oui » de la  France. Sous l’influence puissante de l’agent sioniste franco-juif Lebel Tsvet, celui qui avait un kibboutz « reconnaissant » à son nom depuis 1943 et qui avait déclaré « 
J’ai jugé de l’empire extraordinaire qu’Haïm Weizmann exerçait sur les autres hommes par celui qu’il exerçait sur moi moi-même. Je n’ai jamais rien pu lui refuser ». Et qui écrivit encore « 
Dès  le lendemain de la première guerre mondiale, il m’enrôla au service de  ses desseins. C’est un grand orgueil et une grande satisfaction pour moi  de penser que j’ai pu l’aider  dans la difficile négociation dont  dépendait la création du Home national juif …. ». A chacun d’apprendre par lui-même, avec son moteur de recherche favori, quel était le célèbre vrai nom de ce 
Lebel  Tsvet, ces propres propos ci-dessus permettant bien de le qualifier  honnêtement d’agent sioniste à qui son nom de code fut donné par le  sus-dit Weizmann, premier président de l’anomalie étatique sioniste. 
Quelqu’un aurait-il jamais lu en français, en anglais, en hébreu, en  arabe ou en  chinois ou autre, sous un plus ou moins réputé « clavier  autorisé », une relation du vote de cette journée capitale pour la paix  ultérieure de la planète, et même pour bien des contribuables, « en  sus » des Palestiniens patriotes, dénonçant toutes les pressions et  concluant par « moins de 24 oui libres sur 56 possibles. » ?
Conclusion honnête à retenir, voire à diffuser : la recommandation 181  de l’Assemblée générale de l’ONU trop souvent utilisée et objectée par  les criminels sionistes de tous poils depuis plus de 62 ans (sur  laquelle Truman devait essayer de revenir en mars de l’année suivante)  a, de fait, recueilli une minorité de moins de 24 « oui libres » et pas  les 33 officiels lors de « la mère de toutes les journées les plus  dramatiques et mémorables » pour les Palestiniens patriotes qui ne sont  pas depuis décédés de mort naturelle ou violente, mais qui tous, à la  différence des Palestiniens collabos et/ou profiteurs, sont  définitivement marqués psychiquement ; en particulier les jeunes  générations, une tristissime réalité qui semble échapper à trop de  « bien pensants » vecteurs d’opinons et/ou de décisions objectivement  complices par leur ignorance et/ou leur silence des crimes sionistes  quotidiens diurnes comme nocturnes. 
N.B. On sera gré toutefois à Ilan Pappé d’avoir témoigné de son sens  éthique en terminant ainsi - toute dernière phrase (page 287) - de son  livre néanmoins intéressant à lire, mais avec circonspection, par : « 
Un  dialogue direct entre les dépossédés et l'État qui les a expulsés  pourrait renouveler le discours de paix et conduire la population et les  autorités politiques à admettre la nécessité de se mettre en quête de  la structure politiques unifiée qui, a plusieurs instants historiques de  ce récit, a paru envisageable. »