mardi 8 février 2011

La chef de la diplomatie espagnole en visite au Proche Orient

07/02/2011
La ministre espagnole des Affaires étrangères et de la coopération, Trinidad Jiménez, entame, lundi, une visite au Proche Orient qui la mènera en Israël et aux territoires palestiniens.
Lors de cette visite de trois jours, Mme Jiménez aura des entretiens avec plusieurs responsables de la région dans une tentative de relancer le processus de paix au Proche Orient, indique le ministère espagnol des Affaires étrangères.
Ainsi, Jiménez aura des entretiens avec le président israélien, Shimon Peres, et le premier ministre, Benyamin Netanyahou, précise le ministère dans un communiqué.
Par la suite, la chef de la diplomatie espagnole effectuera une visite à Ramallah pour se réunir avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, le premier ministre palestinien, Salam Fayyad.
Il s'agit de la première visite de la ministre espagnole des Affaires étrangères à la région depuis sa nomination à la tête de la diplomatie espagnole, en octobre denier, dans le cadre d'un remaniement ministériel effectué par le président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero.
MAP
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Le ministre de la Culture et du Tourisme en visite en Israël

08/02/2011  -  Le ministre de la Culture et du Tourisme grec, Pavlos Geroulanos, est attendu mardi pour deux jours en visite en Israël, avec l'intention de promouvoir le tourisme de croisière, ainsi que le programme intitulé "Thessalonique, carrefour des cultures".
Mardi à Tel Aviv, M. Geroulanos assistera à l'inauguration de l'exposition IMTM, ayant l'opportunité de s'entretenir avec des tour-operateurs, des représentants des plus grandes compagnies maritimes et de visiter le pavillon de la Grèce.
Des interviews avec la presse israélienne sont prévues, le ministre devant adresser une invitation aux citoyens de ce pays de visiter la Grèce et surtout Thessalonique, qui présente cette année un programme culturel très riche, avec notamment la projection du film "Festival Miracle gréco-juif", le Festival du documentaire de Thessalonique, qui présentera une sélection d'artistes et de journalistes israéliens, le Palais de la Musique, le Musée de la Photographie accueillant aussi des oeuvres d'artistes israéliens, mais aussi du théâtre et de la danse.
Mardi après-midi, M. Geroulanos rencontrera le ministre israélien du Tourisme, Stas Misezhnikov, et accordera par la suite une interview radiophonique en direct avec le journaliste, Yaron Enos.
Mercredi, d'autres rencontres sont prévues avec les principaux médias et professionnels du tourisme dans les bureaux de l'Office hellénique du Tourisme (EOT). Dans l'après-midi, M. Geroulanos se rendra à Jerusalem pour être reçu par le patriarche de Jérusalem, Théophilos III, puis visitera l'église du Saint-Sépulcre.
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Souleiman, candidat préféré d'Israël pour remplacer Moubarak

08/02/11 08:04
LONDRES - Le vice-président égyptien Omar Souleiman était le candidat préféré d'Israël pour remplacer le président Hosni Moubarak et s'entretenait quotidiennement avec Israël à travers un "téléphone rouge", révèle un câble de Wikileaks publié par le Telegraph de Londres lundi.  
Dans une note diplomatique américaine de 2008, remise au quotidien britannique par WikiLeaks, on peut lire que David Hacham, un conseiller du ministère israélien de la Défense, désignait Omar Souleiman, épelé "Soliman" dans certains câbles, pour prendre la relève.  
"Hacham était très élogieux sur Soliman et soulignait que la "hot line" établie entre le ministère israélien et le Renseignement égyptien était utilisée quotidiennement" précisait le câble envoyé par l'ambassade des Etats-Unis à Tel-Aviv.  
"Hacham affirmait que les Israéliens pensent que Soliman pourrait au minimum occuper la fonction de vice-Président si Moubarak venait à mourir ou qu'il était frappé d'incapacité" ajoute le câble.  
"Nous nous en remettons à notre ambassade au Caire pour l'analyse des scénarios de succession mais il est indiscutable qu'Israël a une préférence marquée pour l'option Omar Soliman" conclut le câble.
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Netanyahu: "Il se peut que l'Egypte suive l'exemple de l'Iran"

JERUSALEM - Le mouvement de contestation qui agite l'Egypte depuis le 25 janvier risque de conduire ce pays à s'engager sur la voie suivie par l'Iran, a mis en garde lundi soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Il se peut qu'il y ait des réformes libérales et démocratiques en Egypte. La seconde possibilité est que les islamistes profitent du bouleversement pour prendre les commandes du pays, et en troisième lieu il est possible que l'Egypte suive l'exemple de l'Iran", a déclaré M. Netanyahu à la Knesset (Parlement).
Il a tenu ces propos, rapportés par les médias israéliens, devant plus de 400 parlementaires européens d'une trentaine de pays venus effectuer une visite organisée par le groupe de pression des Amis européens d'Israël (AEI).
M. Netanyahu a rappelé qu'il y a un an et demi l'oppposition iranienne était descendue dans la rue et que les autorités avaient réprimé ces manifestations.
"Il n'y a pas eu de dialogue, les gens ont simplement été tués dans la rue", a souligné le Premier ministre.
"J'ignore ce qui va arriver en Egypte, mais notre intérêt est clair: il faut préserver la paix qui existe depuis trois décennies et a apporté le calme dans le sud (d'Israël) et la stabilité dans la région", a-t-il encore dit.
L'Egypte et Israël sont liés depuis 1979 par un traité de paix parrainé par les Etats-Unis mais dénoncé par les Frères musulmans, seule opposition véritablement organisée en Egypte.
(©AFP / 07 février 2011 22h47)
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L’axe israélo-américain : Pour un Moubarak… après Moubarak

Le profil d’un commis pour ce pôle névralgique qu’est l’Egypte, que cherchent les Américains et les Israéliens, est – les palpitations diplomatiques des deux pays le démontrent – désormais confirmé : un Moubarak… après Moubarak.
Loin d’être un prolongement d’Israël, ce pays doit rester dans son rôle de supplétif. Le factotum d’Israël.
Moubarak a dû beaucoup satisfaire l’«axe du Bien». Sa fonction essentielle, durant ces vingt dernières années, a été de cautionner les interventions militaires américaines dans la zone arabe. Il a réuni les sommets arabes du Caire, en juillet 1990, pour cautionner la première intervention américaine en Irak alors que le contentieux Irak-Koweït aurait pu se régler dans le cadre de la Ligue arabe, les Etats arabes boycottant l’Irak, pour lui imposer un retrait du Koweït. L’Irak ne pouvait pas demander la libération de la Palestine, et, dans le même temps, occuper un pays arabe. L’Egypte a aussi cautionné l’invasion américaine de 2003. Les sunnites étaient minoritaires en Irak, Moubarak en cautionnant l’invasion kurdo-américaine en Irak, a affaibli ses propres coreligionnaires. Cet agissement de Moubarak a aussi affaibli tous les musulmans. A cause de Moubarak, trois des principales capitales du sunnisme sont, désormais, aux mains soit de ses adversaires, soit de ses ennemis : Jérusalem est sous occupation israélienne, Bagdad, l’ancienne capitale des Abbassides, aux mains d’une coalition kurdo-chiite, et Damas, la capitale des Omeyyades, entre les mains des Alaouites. Les grandes capitales qui ont fait l’histoire de la conquête musulmane sont désormais occupées. Les Américains, qui hésitaient à défaire aujourd’hui Moubarak, ne veulent en aucune manière perdre le Caire, une interface soumise au projet du GMO.
C’est cette logique de vassalité, empruntée par les «leaders» des Etats arabes depuis 40 ans, que la rue arabe semble contester aujourd’hui.
Ben Ali, qui a fait de la Tunisie l’un des fiefs de la présence occidentale, vient de subir le retour de bâton de sa politique par cette génération consciente des intentions de l’Occident.
Le Maroc, le plus actif défenseur des intérêts occidentaux dans la sphère arabo-africaine, a eu sur le dos tout l’Occident dès lors qu’il a voulu récupérer l’îlot Persil. A-t-il tiré la conséquence de cet échec ?
La rue arabe s’en souvient aussi.
Le jeune roi, si désintéressé par ailleurs des affaires du monde arabe, récidivera dans la foulée de la guerre de destruction israélienne de Gaza (décembre 2008-janvier 2009). En sa qualité de président du comit2 «Al Qods», a-t-il eu l’audace de réclamer le châtiment des Israéliens ? Ordonner la levée du blocus ?
Obtenir le passage d’un convoi humanitaire ?
Inviter les tortionnaires des Palestiniens en visite au Maroc, l’ancien agent du Mossad, Tzivi Lipni, à l’époque ministre des Affaires étrangères, puis, peu de temps après, Ehud Olmert, le Premier ministre, en fonction du temps de Gaza ? Faut-il être à ce point servile pour bénéficier d’une réputation d’hospitalité ?
Même le jeune roi est moubarak, et tant mieux….pour l’Occident !
Des «leaders», à l’image du guide libyen Kadhafi qui règne depuis 40 ans et auquel il a suffi d’une seule menace américaine pour qu’il rende la totalité de son armement et de son programme atomique à l’Occident tout en dénonçant ses amis ? Des Moubarak se cultivent par les Occidentaux dans les serres arabes et même après Moubarak, le Monde arabe aura toujours un… moubarak !
Samir Méhalla
Le Jeune Indépendant
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Qatar : 17e conférence de l'UIPA : la cause palestinienne à l'ordre du jour

Les travaux du 17e congrès de l'Union parlementaire arabe (UIPA) se sont ouverts lundi à Doha (Qatar), avec à l'ordre du jour les derniers développements sur la scène arabe et la situation dans les territoires palestiniens occupés.
Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, préside la délégation parlementaire algérienne aux travaux de cette conférence qui s'étalera sur deux jours. Les participants ont affirmé que la cause palestinienne est à "un tournant historique difficile", nécessitant une concertation des parlementaires arabes pour amener la communauté internationale à des mesures efficaces afin de protéger le peuple palestinien des violations israéliennes.
Les intervenants ont, à cette occasion, appelé à œuvrer à mettre fin au blocus israélien imposé à la bande de Ghaza, tout en soulignant la nécessité de doubler les efforts pour parvenir à la réconciliation inter-palestinienne.
Ils ont également rappelé les droits légitimes du peuple palestinien à établir un Etat libre et indépendant avec sa capitale El-Qods.
Il est également question lors de cette réunion du rôle des parlementaires arabes dans le rétablissement de la solidarité interarabe et les efforts de consolidation de la stabilité et du progrès dans le monde arabe.
Le comité exécutif de l'UIPA doit également tenir, dans la journée à Doha, sa 8e session.
APS
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Tapis rouge pour des parlementaires européens pro-israéliens à la Knesset

JERUSALEM - Le Parlement israélien a déroulé lundi le tapis rouge pour une délégation de plus de 400 parlementaires européens, en visite de soutien en Israël, qui ont pu participer aux débats des commissions de la Knesset.
Les élus, siégeant au Parlement européen ou dans des assemblées nationales, ont été accueillis par le président de la Knesset Réouven Rivlin.
Invités à participer aux commissions parlementaires, des élus européens ont pu suivre les discussions de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, qui se tiennent habituellement à huis clos.
Le président de cette commission, l'ancien ministre de la Défense Shaul Mofaz (Kadima, opposition) a affirmé que selon lui "l'année 2011 sera cruciale pour la région avec des changements importants sur le plan sécuritaire".
Evoquant la situation en Egypte, M. Mofaz a émis l'espoir "que celui qui succédera au président Moubarak soit modéré et respecte le traité de paix avec Israël" signé en 1979.
"Nous voyons maintenant que nous avions raison quand nous disions que la principale raison de l'instabilité de la région n'est pas liée au conflit israélo-palestinien", leur a dit le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman au sujet des mouvements populaires dans le monde arabe.
"Quel est le lien entre le conflit et ce qu'il se passe au Liban et en Egypte, en Tunisie et en Algérie ?", a-t-il demandé.
"La véritable menace pour l'Autorité palestinienne ce n'est pas le sionisme mais le Hamas et le Jihad islamique tout comme les autres pays sont menacés par les Frères musulmans, Al-Qaïda et autres mouvements extrémistes", a-t-il estimé.
La visite des parlementaires européens, venus d'une trentaine de pays, est organisée par le groupe de pression des Amis européens d'Israël (AEI) et vise à redorer l'image d'Israël en Europe.
Durant leur séjour, les élus européens doivent encore rencontrer lundi le Premier ministre Benjamin Netanyahu, après avoir écouté ce week-end le président Shimon Pérès.
Parmi les participants figurent d'ex-chefs de gouvernement, comme l'Espagnol José Maria Aznar, le Hongrois Peter Medgyessy et le Polonais Aleksander Kwasnieswski, ainsi que la présidente de l'Assemblée nationale bulgare Tsetska Tsacheva, le vice-Premier ministre slovaque Jan Figel, le ministre hongrois de la Défense Csaba Hende et le vice-ministre grec des Affaires étrangères Miltiadis Varvitsiotis.
Une trentaine de députés et sénateurs français ont également fait le déplacement, dont les anciens ministres Hervé Mariton, Corinne Lepage et Eric Raoult, et la porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblee nationale, Aurélie Filippetti.
Le président du groupe d'amitié France-Israël au Sénat, Jean-Pierre Plancade, a déclaré à l'AFP être venu "pour témoigner de l'amitié et de la solidarité avec Israël à un moment où en Europe une action de boycottage est engagée contre ce pays".
(©AFP / 07 février 2011 17h16)
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Emission "Mots croisés, en direct d'Israel, Pierre Lelouche, et Alain Finkelkraut dictent la gouvernance aux égyptiens

08 Février 2011
je regarde l'émission  "Mots croisés, "du 7 février 2011  sur France 2  en direct "d'Israel" de France2 , Pierre Lelouche, et  Alain Finkelkraut nous expliquent " subtilement" , que 80 millions d'égyptiens, doivent vivre  sous la gouvernance des dictateurs, pour les beaux yeux des occupants  israéliens ...
 Pour remplacer Moubarack" la momie qui vaut 70 MILLIARDS de dollars", Il faudrait des gentils collabos,  (avec ou sans barbe) qui mangent du Chokapi, et qui laissent les gentils démocrates israéliens, occuper les frontières arabes,  se servir,   et massacrer les  méchants palestiniens..
J'ajoute qu' Alain Finkelkraut souhaite une démocratie qui ne soit pas issue du nationalisme arabe, ni d'une République islamiste.
Car ce genre de démocratie entacherait la paix...
Son objecteur a oublié de répondre qu'Israël était un Etat nationaliste, religieux et anti arabe, que les israéliens, n'ont cessé de voler les terres de Palestine, et de violer le droit international, et  privent  depuis 62 ans,  un peuple, de ces droits fondamentaux ...
L'objecteur,  un dangereux  pseudo gauchiste,  qui aurait  hérité d' immense fortune,  est le Prince Moulay Hicham, un  cousin du roi du Maroc.  Cet  insolent ne fini  pas sa phrase par :" oui Bouana..",  en  s'adressant à  l honorable Alain Finkelkraut...
Je vous invite aussi à revoir le documentaire :  PALESTINE A FEU ET A SANG HIER ET AUJOURD'HUI ici qui  rappelle comment les israéliens ont volé les terres de Palestine, en moins de deux siècles.
Pour consulter les documents secrets sous les dessous des accords secrets du plan de paix israelo palestiniens.
Secret papers reveal slow death of Middle East peace process
Les documents secrets révèlent mort lente du processus de paix au Moyen-Orient, et la façon scandaleuse, dont les israéliens veulent dépouiller un peu plus le peuple palestinien.
D'après Al-Jazira, qui consacre un dossier à l'affaire, il s'agirait de «la plus importante fuite de l'histoire du conflit». De son côté le Guardian titre en Une : «Des documents confidentiels révèlent comment le processus de paix est mort au Moyen-Orient».
 Le site dédié par Al Djazeera qui traite  de tous les documents :

Sinaï: Israël refuse l'élargissement de la présence militaire égyptienne

21:01 07/02/2011
TEL-AVIV, 7 février - RIA Novosti
Israël a refusé la demande des autorités égyptiennes visant à élargir leur présence militaire dans la péninsule du Sinaï, démilitarisée aux termes de l'accord de paix signé il y a trois décennies, rapportent lundi les médias israéliens.
"Nous ne voulons pas donner l'impression que le traité de paix soit devenu caduc, surtout quant un changement de régime n'est pas à exclure en Egypte", a déclaré une source militaire haut placée, citée par le Jerusalem Post.
Il y a deux semaines, au plus fort du mouvement de contestation contre le président Hosni Moubarak, les autorités israéliennes auraient permis, selon les médias, le déploiement d'environ 800 soldats égyptiens dans le Sinaï. Elles ont toutefois par la suite rejeté la demande du Caire d'augmenter le contingent.
En vertu du traité de paix de 1979, Israël a remis le Sinaï à l'Egypte après s'en être emparé. En retour, l'Egypte a accepté de procéder au retrait de ses troupes afin d'en faire une zone démilitarisée. Seule la présence d'un contingent policier limité y est autorisée.
Aujourd'hui, alors que la révolte gronde et s'étend en Egypte, des responsables israéliens s'inquiètent de plus en plus de la stabilité de leur voisin méridional. Ils craignent particulièrement que des militants palestiniens ne tirent profit des manifestations pour introduire des armes de contrebande dans la bande de Gaza en empruntant des tunnels situés sous la frontière entre l'Egypte et l'enclave.
Des inconnus ont tiré lundi dernier des roquettes sur une caserne de police dans la ville égyptienne de Rafah, située à la frontière de Gaza. Samedi, une attaque à l'explosif contre un gazoduc a perturbé l'approvisionnement en gaz d'Israël et de la Jordanie. Le jour même, une attaque a été perpétrée contre une église copte (chrétiens d'Egypte) à Rafah.

Des nouvelles de Chelm : la Knesset débat sur la façon de faire pression sur les artistes pour qu’ils n’annulent pas leurs concerts en Israël

lundi 7 février 2011 - 06h:46
Max Blumenthal
(JPG) Aujourd’hui, à la Knesset, Ronit Tirosh, du parti Kadima (parti d’opposition qui n’a pratiquement jamais dit non à la législation raciste et antidémocratique et qui, souvent, l’a même soutenue) a lancé un débat au sein de la Commission de l’Enseignement, de la Culture et des Sports sur la façon de contraindre les pop stars à se produire en Israël. Les législateurs ont été rejoints en cela par Shuki Weiss, gros promoteur de concerts israélien qui a perdu de grosses sommes à cause de milliers d’annulations par des artistes comme Elvis Costello. « L’État doit intervenir » dit Weiss, d’après Achbar Ha’ir, magazine arts et culture israélien (je résume l’article qui est en hébreu).
Quel genre d’intervention propose donc la Commission ? D’abord, Tirosh soulève l’idée qu’il faudrait indemniser les promoteurs, tels que Weiss, pour leurs pertes, avec un certain contrôle de l’État ou des assurances. Voilà une merveilleuse idée, mais seulement si vous êtes pro-BDS. Car l’un des arguments clé contre BDS repose sur l’idée spécieuse que le boycott cible en fait les citoyens israéliens qui sont innocents. Pourquoi devrions-nous, font valoir les anti-BDS, punir les Israéliens pour ce que fait leur gouvernement ? comme si, quelque part, la population n’avait pas élu son gouvernement et ne participait pas au maintien de l’occupation. Mais si le gouvernement israélien se met à distribuer l’argent à des riches promoteurs pour couvrir leurs pertes (pendant que les ministères des Finances et du Logement escroquent, exploitent et expulsent des milliers de familles juives de la classe ouvrière - et vous ne saurez rien de leur détresse sur les blogs de Z Word ou autres hasbaristes), le boycott culturel alors devient un moyen direct pour cibler l’État.
La seule idée que Tirosh et la Commission peuvent mettre en avant est de lancer une hasbara, une propagande qui serait autorisée officiellement, sur Facebook et des sites d’informations sociales pour inciter les artistes à monter de bons projets de spectacles en Israël. Cela semble être la réponse d’Israël à tous ses problèmes, comme si les annonces publicitaires pleines de filles en bikini sur les plages de Tel Aviv pouvaient nous faire oublier les crimes que ces mêmes filles ont pu commettre sous l’uniforme de l’armée israélienne.
Bien entendu, si Israël veut améliorer sa réputation au niveau international, il pourrait accorder des autorisations en nombre illimité aux Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza pour qu’ils puissent assister aux concerts en Israël. Pourquoi les colons juifs de la colonie illégale d’Hashmonaim peuvent-ils voir Maci Gray se produire à Tel Aviv alors que mon ami Saïd Amirey, jeune Palestinien de 19 ans qui habite à quelques centaines de mètres de là, à Ni’lin, est emprisonné derrière un mur géant et ne le peut pas ? La réponse, c’est que l’État s’est construit sur la base d’une discrimination. Et parce qu’il n’a aucunement l’intention de changer, il doit s’attendre à être blâmé dans le monde entier.
Et Weiss prédit que les choses vont aller en s’empirant pour Israël, surtout à l’ère des révolutions inspirées sur les médias sociaux du monde arabe, comme celle d’Égypte. Sur ce point, il a totalement raison. Le succès semi-satyrique du groupe israélien Dizengoff Command Band de 1970, « Le monde entier est contre nous », est devenu aujourd’hui une prédiction qui s’est réalisée d’elle-même.
Ndt : Chelm, dans l’humour juif :
« Chelm, les héros de la bêtise » - de Salomon Simon - « Les simples d’esprit de Chelm. Ce n’est pas vrai. Les Chelemer ne sont pas des simples d’esprit. Mais toutes les idioties se trouvent chez eux. » - Source
2 février 2011 - Max Blumenthal - traduction : JPP
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Feu vert de la municipalité à des logements pour colons

08/02/2011
La mairie israélienne de Jérusalem a approuvé hier un projet de construction de 16 logements pour des colons israéliens dans le quartier palestinien de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est. La commission de construction et de planification de la mairie a approuvé les plans de mise en chantier des logements situés sur deux sites distincts du quartier, lieu emblématique des protestations contre les expulsions de familles palestiniennes au profit de colons, a indiqué à l'AFP le conseiller municipal d'opposition Yossef Pepe Alalou. « L'approbation en est à un stade préliminaire », a souligné M. Alalou, indiquant que le projet devait encore être approuvé par le ministère israélien de l'Intérieur et que les travaux ne commenceraient pas avant un an. Selon des militants israéliens qui luttent contre la colonisation à Cheikh Jarrah, cette décision implique la démolition de deux maisons, dont l'une abrite trois familles palestiniennes. L'Autorité palestinienne a dénoncé ces plans qui « illustrent la poursuite par l'occupation du nettoyage ethnique déclaré, du déracinement de l'humanité, de l'effacement de l'histoire et de l'imposition du fait accompli ».
Par ailleurs, la haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, a visité hier avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad la maison d'un Palestinien totalement enserrée par une colonie israélienne en Cisjordanie. « Ce que j'ai vu est inhumain », a déclaré Mme Pillay. « Je suivrai votre situation, je ferai de mon mieux pour rendre votre vie plus facile », a-t-elle promis au propriétaire, Sabri Ghraïeb, dont la maison, un peu à l'écart du village palestinien de Beit Ijza, est totalement enclavée dans la colonie de Givon Hahadasha, entourée d'un mur de béton et d'un grillage, et reliée au village par un minicorridor. 

Nouvelle agression israélienne contre le territoire libanais

07 Février 2011 16:16 
IRIB - Dans une nouvelle agression contre le Liban, les militaires israéliens ont recouru à la collecte d’informations, dans les territoires libérés libanais. Selon la chaîne Al-Alam, les militaires israéliens ont franchi, ce lundi, la ligne frontalière, près du passage Hassan, situé, à l’est du village de Kfar Chouba, et ont avancé de 25 kilomètres à l’intérieur du territoire libanais, en direction du nord de la ligne frontalière, avant de collecter les informations, dans les territoires libérés de ce pays. Pour contrecarrer tout acte de provocation, de la part des militaires israéliens, l’armée libanaise s’est mise en état d’alerte. L’armée libanaise a, également, exprimé ses protestations contre les menaces consécutives du régime sioniste contre la FINUL, au sud du Liban.
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Des colons sionistes s’emparent des « zones archéologiques » à Salfit et les dévastent

[ 07/02/2011 - 10:11 ]
Salfit- CPI
Les bulldozers de l’occupation israélienne ont hâté à dévaster, le dimanche 6/2, de vaste « terres archéologiques » situées à « Deir Samaan », à Kafr al-Dik, dans l’ouest de la ville de Salfet.
Des témoins oculaire ont déclaré que « la région où les travaux de dragage se poursuivent est une zone élevée, stratégique et fertile, et où il y a un site archéologique appelé "Deir Samaan", une zone riche en monuments roumains, et l’une des sites archéologiques les importants à Salfit.
Les habitants de « Kafr al-Dik » ont affirmé qu’ils sont interdits depuis plus de huit ans d’entrer à la région à cause de la mise en place de l'avant-poste sionisme "Bdoiil", et la zone de «Der Samaan" est considérée comme une zone de sécurité de cette colonie, et coupée totalement des  habitants des villes de « Kafr al-Dik» et "Rafat".
Il est à noter que la ville «Kafr al-Dik» regorge de beaucoup de sites archéologiques, roumain, byzantine, et était construite des monastères et des églises, durant l’époque de l'Empire byzantin, où avaient constitué une destination pour les pèlerins venant de Constantinople à Jérusalem et Bethléem.

Les forces de l’occupation arrêtent 10 Palestiniens dont des enfants à l'aube

[ 07/02/2011 - 10:39 ]
Ramallah - CPI
Les forces armées de l’occupation israélienne ont arrêté,  tôt aujourd’hui,  lundi 7/2, Sept Palestiniens,  après des raids barbares visant différentes villes en Cisjordanie occupée, au milieu de froid extrême, où les citoyens et leurs familles ont été chassés de maisons, sous prétexte de les fouiller.
La radio de l’occupation israélienne a prétendu que les 10 détenus (y compris 6 enfants) sont des «recherchés» pour l’armée et ont été renvoyés aux services de sécurité pour des interrogatoires, le même argument permanent utilisé par les autorités occupantes.
Il est à noter que les forces armées sionistes effectuent des campagnes de sauvagerie presque quotidiennes, dans différentes parties de la Cisjordanie, où les troupes de l’ex-président Abbas restent immobiles et se cachant dans leur abri sans d’être intéressées par les agressions de l’ennemi occupant perpétré au sein du peuple palestinien.

Les forces sionistes envahissent Toulkarem et s'accrochent avec les citoyens palestiniens

[ 07/02/2011 - 14:20 ]
Toulkarem – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont pris d'assaut la ville de Toulkarem au nord de la Cisjordanie occupée, le dimanche à midi 6/2, et se sont déployées dans les quartiers nord après le retrait des milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, des rues de la ville.
Des témoins oculaires ont déclaré au correspondant du CPI que 5 patrouilles militaires sionistes ont pris d'assaut Toulkarem et ont installés de nombreux barrages hasardeux à l'entrée de l'Université de "Khadouri" à l'ouest de la ville, près de l'Université ouverte d'al-Qods au nord de la ville, où les soldats sionistes ont arrêté plusieurs étudiants, examinant leurs cartes d'identité avant avoir kidnappé certains d'entre eux sur la route.
Les patrouilles sionistes ont stoppé les voitures passant près de deux Universités et ont vérifié les cartes d'identité des propriétaires, ce qui a conduit à un cas d'encombrement du trafic.
Un certain nombre des jeunes hommes de la ville ont jeté des pierres et des bouteilles vides sur les des patrouilles sionistes, en réponse à leur incursion dans la ville, après que les milices d'Abbas ont quitté leurs sièges de sécurité.
Les forces sionistes ont tiré plusieurs bombes sonores et de gaz lacrymogène sur les jeunes manifestants, sans aucune victime.
Les forces sionistes se sont déployées dans les rues de la ville jusqu'à la nuit.

Détenus: grève à Etzion et protestations à Nafha

[ 07/02/2011 - 14:38 ]
Ramallah – CPI
L'avocat du club du détenu a déclaré que les prisonniers palestiniens dans la prison sioniste d'Etzion ont une grande envie d'annoncer une grève générale de la faim pour protester contre leurs mauvaises situations dans la prison qui manque tous les nécessités principales de la vie.
Il a confirmé que les détenus souffrent d'une grave pénurie de produits essentiels comme le sucre, des couvertures et des vêtements alors qu'ils subissent de mauvaise qualité et quantité limitée de nourriture.
L'avocat a souligné que l'administration pénitentiaire sioniste a refusé obstinément de permettre aux avocats de faire entrer l'une de ces matières et des fournitures pour les prisonniers, sans aucune justification ou une telle raison pour cela.
Dans le même contexte, l'avocat du club du détenu a également déclaré que les prisonniers palestiniens, dans la prison de Nafha, sont en train d'effectuer des pas de protestation en raison du rejet de l'administration pénitentiaire de répondre à leurs demandes.
Les exigences des détenus incluent la levée des sanctions contre les captifs qui étudient dans les universités, et leur permettre de terminer leurs études, la permission de faire entrer des couvertures supplémentaires à cause du froid ainsi que de fournir les médicaments appropriés pour les détenus malades, alors qu'ils ont demandé de cesser l'inspection humiliante et dégradante contre eux.
L'avocat a assuré que l'administration pénitentiaire sioniste a décidé de punir les éléments de toute chambre, en cas où elle trouve un tel petit trou  dans les murs, et c'est ce qui s'est réellement passé la semaine dernière, où elle a sanctionné l'une des chambres à cet égard, tirant tous les appareils électriques et fermant pleinement les chambres, empêchant la sortie des détenus pour l'heure de sport et imposant des amandes financières.

Avis d'expulsion contre des dizaines de familles bédouines à l'est d'al-Qods

[ 07/02/2011 - 14:47 ]
Al-Qods occupée – CPI
La prétendue "Administration civile" à l'armée sioniste a informé dimanche 6/2, un certain nombre des membre du clan bédouin "Sera'iah" dans "Wadi Abou Hendi" au sud-est d'al-Aqsa, d'évacuer leurs tentes.
Hatim Abdel Qader, responsable du dossier d'al-Qds, qui a rencontré de nombreux membres du clan, a déclaré que l'administration civile qui appartient à l'armée sioniste à publié 15 ordres pour démolir les tentes et des parcs de cette famille dans l'est d'al-Qods, malgré que ces tentes représentent le seul abri des dizaines de membres de cette famille, en plus de parcs spéciaux pour les moutons, chevaux et de volailles.
Abdel Qader a ajouté qu'on se dirije vers la justice pour obtenir des souscriptions de précaution contre l'armée sioniste qui essaie d'expulser les clans au sud-est et à l'est de la ville sacrée afin de confisquer leurs terres en vue de les annexer aux colonies sionistes dans le cadre du soi-disant "Ring Est".
Il a poursuivi que les tribus bédouins ne s'engagent pas aux ordres d'expulsion sionistes où ils les feront face et résisteront afin de préserver leurs terres.
Abdel Qader a décrit les ordonnances d'évacuation d'un nettoyage ethnique contre les colons bédouins.
Notons que la tribu "Sera'iah" appartient au clan de Gahalin et habite dans ses terres situées entre le village d'Ezaryah, Sawaherah et Abou Dis.

Time Magazine: La Cisjordanie est prête pour une révolution populaire contre l'autorité d'Abbas

[ 07/02/2011 - 16:40 ]
Cisjordanie – CPI
Le magazine américain "Time" a affirmé que la Cisjordanie occupée semble, à certains égards, préparée pour la révolution contre l'autorité d'Abbas, parce que les Palestiniens sont les meilleurs parmi les peuples arabes en terme de l'éducation, particulièrement beaucoup d'entre eux vivent comme réfugiés en Europe et dans autres lieux, soulignant que le Hamas avait réussi à expulser les groupes qui créent l'anarchie dans la Bande de Gaza.
Le magazine a cité dans son édition de lundi 7/2, d'un politicien à l'Université d'al-Qods en Cisjordanie sa croyance que l'autorité d'Abbas, en raison des événements en Egypte, en Tunisie et la possibilité d'être augmentés, sera affectée négativement par le fait qu'elle perdra sa crédibilité à cause de son alliance avec le régime sioniste et son appartenance au même camp des Etats modérées.
Le magazine "Time" a confirmé que l'autorité de Fatah dirigée par Mahmoud Abbas (Abou Mazen) est profondément préoccupée par les derniers développements en Egypte, attirant l'attention que la Cisjordanie qui est contrôlée par cette autorité est prête à une révolution populaire.
Il a prouvé ces données par le fait que les services de sécurité du Fatah en Cisjordanie occupée ont attaqué trois manifestations qui soutenaient les contestataires en Egypte et en Tunisie et la dernière petite marche qui a été organisée via "Facebook" près de la place principale à Ramallah, et le lendemain, Adnan al-Dhameiri, porte-parole de la police d'Abbas a mis en garde contre toute manifestation non autorisée qui pourrait provoquer le chaos.
Le magazine a rapporté d'une femme palestinienne qui a participé dans ces manifestations que la direction de l'autorité d'Abbas est profondément inquiête de ce que l'arrivera, si le peuple palestinien décide de se révolter contre elle en tant qu'une direction malade et contester contre sa position.

Le ministre palestinien de la justice suit le rapport "Goldstone" en adressant une lettre à l'ONU

[ 07/02/2011 - 17:05 ]
Gaza – CPI
Le ministre palestinien de la justice, Mohamed Faraj Ghoul, a adressé une lettre au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, au président du conseil international pour les droits de l'homme et au président du bureau du haut commissaire pour les droits de l'homme du conseil de l'ONU sur les territoires palestiniens demandant dans laquelle les derniers développements concernant le rapport de Goldstone.
"Malgré l'engagement du gouvernement palestinien de suivre les recommandations du rapport de la mission onusienne "Mission de Goldstone" pour l'enquête sur la guerre sioniste contre la Bande de Gaza et représentées aux violations d'"Israël" au droit international humanitaires et à la loi internationale des droits de l'homme. Malgré le fait que la commission indépendante de suivi de la mise en œuvre des recommandations de Goldstone avait transmis ses rapports et a conduit ses obligations conformément aux recommandations du conseil des droits de l'homme et les comités qu'avait formés, en dépit de tout cela, les autorités à Gaza n'ont pas reçu de réponse ou des commentaires sur ce sujet jusqu'à maintenant", a déclaré le ministre, Mohamed Faraj Ghoul.
Le ministre a confirmé dans sa lettre que les côtés concernés à Gaza poursuivent leur travail selon les exigences du droit internationale et conformément aux normes internationales d'indépendance et de transparence.
Dans le même contexte, il a félicité la visite de la Haut-commissaire aux droits de l'homme à l'ONU, Nawitham Pillay, dans les territoires palestiniens occupés.
Dans ses déclarations de presse publiées le dimanche 6/2, Mohamed Faraj Ghoul a loué Pillay, soulignant qu'elle a préparé de nombreux rapports qui ont bénéficié d'une grande crédibilité sur les violations sionistes des droits de l'homme et les crimes graves commis et toujours perpétrés par le gouvernement sioniste contre le peuple palestinien.
Il a assuré que la Haut-commissaire de l'ONU en connaissance profonde de ce qui se passe dans les territoires occupés des violations du droit humanitaire international et la Charte fondamentale de Rome.

Ajoutant:"Le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, depuis plus de 4 ans consécutif, les crimes de la judaïsation des lieux saints islamiques et chrétiens, le vole des terres arabes et la délivrance des règles raciales qui incarnent le mépris de l'occupation sioniste aux lois internationales".
Le ministre palestinien de la justice a appelé Pillay à travailler sérieusement pour la mise en œuvre les recommandations du rapport de Goldstone pour qu'elle soient praticables via une poursuite sérieuse des criminels sionistes de la guerre devant les tribunaux internationaux afin d'éviter le renforcement de la culture de l'impunité facilement.
D'autre part, 13 organisations palestiniennes et israéliennes des droits de l'hommes ont adressé une demande à l'ONU pour connaître le sort du rapport "Goldstone" qui traite des violations commises par l'armée de l'occupation sionistes lors de la guerre contre la Bande de Gaza, il y a plus deux ans.
Dans une lettre commune adressée à la Haut-commissaire de l'ONU, les Organisations ont déclaré que l'occasion pour la justice a été reprise par des intérêts politiques, malgré qu'elle soit essentielle de prévenir de nouvelles violations du droit international et à jeter les bases d'une paix juste et durable dans la région.
Elles ont souligné que le rapport de Goldstone fournit une forte preuve que l'occupation a commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité lors de l'offensive "Plomb Durci".
Finalement, les organisations ont accusé la communauté internationale d'avoir échoué à exercer sa responsabilité d'assurer la justice contre les crimes internationaux.
Elles ont également accusé l'autorité palestinienne à saper les recommandations de Goldstone par le biais de leur conformité avec les pressions politiques et de donner aux questions politiques de la priorité au droit des victimes à obtenir justice.

L’occupation israélienne irrité par le "lâchage" américain du Moubarak

[ 07/02/2011 - 17:56 ]
Agences
Le soutien de Washington aux contestataires égyptiens, anti-régime du président Mohamed Hosni Moubarak considéré jusqu'alors comme un allié fidèle des Etats-Unis, a été qualifié par l’occupation israélienne comme un "lâchage" très lourd de conséquences dans la région.
Le gouvernement d’état hébreu dirigé par le premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu s'est abstenu de fustiger publiquement l’actuelle la position de la maison blanche, pour éviter d’envenimer les relations avec le président Barack Obama toujours détesté par la droite extrême en entité sioniste.
Un haut responsable sioniste qui a requis l'anonymat a déclaré : « On a l'impression que Washington était très pressé de balancer par-dessus bord le président égyptien Hosni Moubarak" dès qu'il est devenu un allié encombrant », selon l’agence France presse.
Les dirigeants occupants israéliens se sont exprimés très inquiets de la position de Washington qui demande un changement immédiat et équitable en Egypte appelant Moubarak à la nécessité de quitter le pouvoir.
Certains leaders ont même critiqué l’engagement de la direction américaine envers la crise actuelle égyptienne, tout en estimant que la position américaine risquait de miner sa crédibilité au niveau de la politique étrangère.
Les dirigeants occupantes sionistes critiquent la position de Washington, qualifiant Moubarak d’un homme qui depuis des décennies était leur meilleur appui, un véritable obstacle devant l'islamisme, comme l’avait indiqué le quotidien hébreu « Yediot Aharonot ».
De son côté, un professeur de science politique de l'université « Bar Ilan », près de Tel Aviv, « Eytan Gilboa » a jugé Washington d’avoir fixé un couteau dans le dos de son brave allié égyptien( Hosni Moubarak), attaquant la direction américaine qu’elle pouvait le critiquer de façon plus discrète.
En exprimant ses inquiétudes envers la montée en puissance des Frères musulmans opposés au prétendu accord de paix avec l’occupation israélienne,  le politologue « Shlomo Avineri », de l'Université hébraïque de Jérusalem (al Qods occupée) a déclaré : « Israël  n'a rien d’être inquiet de l'évolution de la politique américaine, mais on est très inquiet de ce qu'il se déroule en Egypte ».

L'occupation démolit le village d'al-Arkib pour la 12ème fois consécutive

[ 07/02/2011 - 18:01 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources palestiniennes au Néguev au sud des territoires palestiniens occupés en 1948 ont déclaré que les bulldozers qui appartiennent au ministère sioniste de l'intérieur ont envahi, ce matin lundi 7/2, et sous la protection des grandes forces de la police et de l'armée sioniste, le village d'al-Arakib au Néguev et ont démoli toutes les maisons du village pour la douzième fois successive.
Le porte-parole de la commission de la défense d'al-Arakib, Dr. Awad Abou Farij, a montré que les bulldozers sionistes ont démoli toutes les maisons du village, laissant les enfants et les femmes sans abri au milieu du froid extrême.
"Des Grandes forces de la police et des unités spéciales sionistes ont imposé un siège contre le cimetière du ville et ont pris d'assaut les maisons après avoir agressé les habitants qui se cachaient au cimetière", a souligné Abou Farij, mettant en garde contre les tentatives de la police sioniste d'envahir le cimetière afin d'agresser les habitants du village et les expulser de leurs terres.
Dans ses déclarations exclusives à l'agence des nouvelles "Qods Press", Abou Farij a appelé les Palestiniens à soutenir les habitants du village d'al-Arakib, indiquant que cet acte prouve la rancune des Sionistes.
Il a assuré que les habitants du village insistent sur la fermeté et l'existence sur leurs terres, ajoutant: "Les bulldozers sionistes ne peuvent pas nous obliger de quitter nos maisons et terres".
Il a déclaré que la situation est très catastrophique après que l'occupation a démoli toutes les maisons du village, ravageant les contenus.

L'occupation approuve la construction de nouveaux logements pour les colons au Cheikh Jarrah

[ 07/02/2011 - 18:13 ]
al-Qods occupée – CPI
La municipalité de l'occupation sioniste dans la ville occupée d'al-Qods a approuvé, le lundi 7/2, un projet de la construction de 16 nouveaux logements pour les colons sionistes dans le quartier du Cheikh Jarrah au centre de la ville sacrée, dans le cadre des plans sionistes visant à judaïser la ville et expulser ses habitants.
Notons que des groupes juifs extrémistes occupent actuellement 4 maisons dans le quartier.
L'AFP a rapporté de Joseph Pepe Alalo, membre du parti opposant "Meretz" au conseil municipal que la prétendue "Commission de la planification et de la construction" à la municipalité sioniste a approuvé deux plans pour construire environs 16 nouvelles unités colonialistes dans deux lieux différents, dans le quartier qui était le lieu de protestations contre l'expulsion des familles palestiniens afin d'assurer des maisons pour les colons sionistes.
Il a prétendu qu'il y a dans la région ciblée deux maisons palestiniennes dont une habitée et la deuxième non résidentielle.
Des observateurs dans la ville sacrée ont attiré l'attention que l'approbation de ces deux plans signifie l'expulsion de nombreuses familles palestiniennes qui vivent dans cette zone.
D'autre part, la commission discute la confiscation de plus des terres des citoyens palestiniens au sud de la ville occupée d'al-Qods afin de creuser une route pour relier la colonie "Har Homa avec la montagne d'Abou Ghounaim.

Pérès: "On avait tort de croire que le négociateur palestinien insistera sur le retour des réfugiés"

[ 07/02/2011 - 18:37 ]
Al-Qods occupée – CPI
"Nous avons eu tort lorsque nous avons cru que le groupe négociateur de l'autorité palestinienne insistera sur le retour des réfugiés palestiniens", a déclaré, Shimon Pérès, président de l'entité sioniste, dans un signal aux concessions faites par les négociateurs palestiniens dans leurs discussions avec le gouvernement d'Ehud Olmert.
Au cours de son discours à l'ouverture de la conférence sioniste de "Herzliya", hier soir, le dimanche 6/2, Pérès a ajouté:"L'histoire perd sa patience et va plus vite, passera et nous laissera", appelant l'autorité d'Oslo à retourner aux négociations.
La chaîne "al-Jazeera" avait révélé plus de 1600 "documents confidentiels" sur les négociations qui ont démontré des énormes concessions faites par l'autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas (Abou Mazen) dont l'abandon du droit des réfugiés palestiniens au retour et la renonciation à al-Qods occupée.

Le Djihad islamique: le Quartet est aligné avec l'entité sioniste et son communiqué est immoral

[ 07/02/2011 - 18:48 ]
Gaza – CPI
Le membre du bureau politique du mouvement du Djihad islamique en Palestine, Cheikh Nafed Azzam, a décrit le communiqué du Quartet international qui a terminé ses réunions à Munich, d'immoral, avertissant au même temps l'autorité du Fatah à Ramallah de répondre aux exigences stipulant l'importance de la reprise des négociations avec l'ennemi occupant israélien.
"Le communiqué du Quartet international est inacceptable et aligné à l'entité sioniste où la demande aux Palestiniens de retourner aux négociations représente une position qui n'a aucun valeur ou sens, à la lumière du fait accompli dont le gouvernement sioniste tente de renforcer sur le terrain à travers la continuation de la colonisation, la confiscation des terres, la judaïsation d'al-Qods et le renforcement du blocus imposé contre la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans successifs", a déclaré, Cheikh Nafed Azzam, dans ses déclarations de presse, le lundi 7/2.
Il a insisté que les négociations sont un péché et que leur reprise sous tout prétexte donnera une légitimité à l'existence de l'occupation et ses politiques colonialistes et oppressives.
D'autre par, le dirigeant du Djihad islamique a assuré qu'al-Qods est face un réel danger qui menace ses habitants et les lieux saints islamiques et chrétiens, ce qui exige sans doute une forte position palestinienne, arabe et islamique.

L’écho de la révolution égyptienne dans les médias israéliens : L’Occident perd le Moyen-Orient

[ 08/02/2011 - 00:43 ]
Roï Nahimas – Palestine occupée
L’Iran n’y est pas pour quelque chose. L’organisation d’Al-Qaïda n’a pas mené d’opération terroriste et n’a pas publié de bande enregistrée. Et le Hezbollah n’est pas apparu sur la scène. Sans tout cela et après un mois de perturbations dans le Moyen-Orient, il est clair que le camp allié des Etats-Unis au Moyen-Orient a reçu un coup dur. Bien que les partisans du président égyptien Hosni Moubarak aient attaqué les protestants mercredi 2 février, il est certain qu’en quelques jours seulement sont tombées plusieurs personnalités qui avaient de très bonnes relations avec la Maison Blanche.
Le premier dirigeant à avoir perdu son fauteuil est le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali. Celui-là avait de bonnes relations avec les Américains. Il a reçu une grande délégation du ministère israélien des affaires étrangères. Il a fait entrer la laïcité dans son pays et l’a poussé vers le haut, culturellement. Cependant, la déception et la colère des Tunisiens l’ont fait tombé et poussé vers l’extérieur.
L’autre dirigeant qui attend son tour est le président égyptien Hosni Moubarak qui a déclaré, le 1er février, qu’il quittera la présidence dans quelques mois. Nous savons que ce président n’a jamais tourné le dos aux Etats-Unis, dès ses premiers instants en 1981, sauf un peu avec l’ancien président américain George Bush fils. Il a même envoyé des troupes aux côtés des Américains durant la première guerre du Golfe. Il a préservé l’accord de paix avec "Israël", en dépit de toutes les guerres et de tous les conflits auxquels notre région fait face.
L’autre dirigeant qui a décidé de payer le prix avant qu’une révolte populaire n’éclate est le président yéménite Ali Abdallah Saleh. Celui-ci est resté sur le fauteuil quelque trente-deux ans. Il a déclaré qu’il ne se présenterait pas à un nouveau mandat dans deux ans. Il s’est vu obligé de faire une déclaration suite à de grandes manifestations sorties protester contre sa guerre contre les tribus houthies chiites et les sympathisants d’Al-Qaïda au Yémen.
Les opposants au président yéménite l’accusent d’être un agent des Etats-Unis. Ainsi, la coopération avec les Etats-Unis devient vilaine pour les dirigeants de la région.
Voilà qu’en moins d’un mois, trois dirigeants qui avaient de bonnes relations avec Washington perdent leurs fauteuils. Dans ces trois pays, les protestataires ont pris le soin de préciser la coopération de ces dirigeants avec les Etats-Unis et "Israël". L’affaire n’est pas de bonne augure, surtout en remarquant le ton du président iranien Ahmadinejad et celui du premier ministre turc Recep Erdogan, dans deux pays qui étaient auparavant des amis des Etats-Unis ainsi que d’"Israël".
L’aiguille, qui a commencé à tourner vers les Américains, après la guerre d’octobre 1973, commence maintenant à tourner dans la direction opposée, sous le regard d’un Occident impuissant et refusant d’intervenir devant les évènements.
Les regards s’orientent actuellement vers la Jordanie qui pourrait vivre une révolution populaire contre un roi qui garde de bonnes relations avec l’Occident. Les regards s’orientent également vers l’Arabie Saoudite et la Syrie. Les deux rois Abdallah et Bashar Al-Assad pourraient-ils stopper la colère populaire montante dans la région ? Réussissent-ils à traiter avec les masses qui croient de plus en plus en leur capacité à faire tomber les dirigeants ?
Avant de lire l’avenir, nous devons souligner que l’affaire n’est pas encore achevée. Ces trois dirigeants, partis ou sur le point de départ, ne sont pas encore remplacés. Le combat réel concernera le nouveau dirigeant et sa nature. En Egypte, une vraie bataille se déroule au sujet du nouveau dirigeant et de son identité. Sera-t-il du parti national démocrate, celui de Moubarak, ou du groupe des Frères Musulmans ?!
Moubarak préfère que le vice-président Omar Soulayman le remplace. Toutefois, on ne pourrait exclure deux alternatives : un faible remplaçant ou un membre du groupe des Frères Musulmans. Ces deux choix montrent, plus ou moins, un éloignement réel d’"Israël", voire même la possibilité d’un Egypte à nouveau ennemie. Et en ce qui concerne la Tunisie, on ne sait encore qui va succéder à Ben Ali, au moment où ses alliés sont toujours au pouvoir. Et pour le président yéménite, il a deux ans devant lui pour préparer son successeur.
Vers où s’oriente le nouveau Moyen-Orient ? L’horizon sera plus clair, après la fin du combat actuel mené par le président Moubarak et la réaction de Washington. Si Moubarak réussissait à rester au pouvoir les quelques mois restant de son mandat, il réussirait à passer le pouvoir à Omar Soulayman ou à une autre personne de son parti. Nous devons cependant remarquer que les réactions de la rue égyptienne n’encouragent point à un tel scénario.
Sur un plan plus large, il est clair que le camp modéré de la région a reçu un coup. Les preuves sont explicites. Les Iraniens n’ont pas eu à cacher leur joie, en comptant les jours avant le départ de Moubarak, qu’ils ont souvent critiqué. Amman, Damas et Riyad espèrent toujours limiter les dégâts ; et en Egypte, Moubarak croirait que le conflit n’est pas encore terminé.
Article écrit par Roï Nahimas, publié dans le journal hébreu Yediot Ahronot, le 3 février 2011
Traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)