lundi 27 décembre 2010

Mobilisations enthousiastes pour Gaza à l'appel des jeunes pour la Palestine

Une direction claire pour notre solidarité avec Gaza : tous dans le même bateau! (PHOTOS ET VIDEO A VENIR, envoyez les vôtres à omar@generation-palestine.org et sur la page facebook de l'évènement)
Près de 1000 personnes se sont rassemblées aujourd'hui à Paris sur le Parvis des Droits de l'Homme, au Trocadéro pour rendre hommage à la résistance du peuple palestinien, 2 ans après l'agression israélienne qui a fait 1400 morts et 5500 blessés à Gaza. Ils étaient plus de 400 à Bruxelles, 300 à Lyon, nombreux aussi à Marseille et Montpellier.
A Paris, l'appel lancé par les organisations de jeunes solidaires du peuple palestinien (CUP, GUPS, Génération Palestine) a été soutenu par des dizaines d'organisations syndicales, politiques et associatives. Jamila Habbash, jeune palestinienne de Gaza gravement blessée dans le bombardement de sa maison, et accueillie notamment par le CBSP pour des soins médicaux qui lui permettront, nous l'espérons, de marcher à nouveau vers les espoirs et les ambitions qu'elle a affirmé avec conviction. Avec une volonté et une foi de fer, le peuple palestinien lutte pour pouvoir choisir son destin. Pour Jamila, ce sera journaliste, pour faire connaître au monde la réalité que les sionistes et leurs alliés nient. De nombreuses personnalités étaient présentes, dont la sénatrice Alima Boumediene-Thiery. Une belle maquette de voilier réalisée par un décorateur de théâtre a été apportée par les militants de l'Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens, dont la présence faisait écho aux mobilisations populaires actuelles a Sidi Bouzid.
Devant les caméras de Reuters et les micros de l'AFP (voir la dépêche), Taher Labadi, président de l'Union des Etudiants Palestiniens de France (GUPS) a pris la parole pour rappeler que "la résistance est le choix légitime des Palestiniens. Nous ne cèderons pas devant les tentatives d’intimidation". Adnane Benyoussef, coordinateur de la CCIPPP a présenté la campagne "Un Bateau pour Gaza", forte de 80 organisations, qui vise à garantir une forte participation française à la prochaine flottille internationale contre le blocus. La banderole de la campagne BDS France a été saluée de façon appuyée par les passants, qui ont pris leurs photos devant la Tour Eiffel et ce message : "Boycott Israel Apartheid". 
1400 bougies ont été allumées à la mémoire des martyrs, majoritairement civils, femmes et enfants. Devant la Tour Eiffel, "GAZA", a été écrit en lettres de lumière,  en français et en arabe.
L'ambiance familiale, positive et chaleureuse, a été brièvement troublée par la provocation d'une poignée d'ultra-sionistes brandissant le drapeau de toutes leurs haines. Ils ont vite été raccompagnés vers la sortie par les forces de l'ordre, sous les huées du public.
Le rassemblement s'est terminé avec une action symbolique pleine de bonne humeur : plusieurs dizaines de manifestants sont descendus vers le Champ de Mars et ont prolongé le rassemblement d'une excursion en bateau-mouche aux couleurs de la Palestine.
Pari réussi pour les jeunes mobilisés et leurs partenaires : au-delà du deuil et de la colère, ce rassemblement aura permis d'indiquer une direction claire pour notre solidarité avec Gaza : tous dans le même bateau!
Un grand merci à tous ceux qui ont contribué au succès de ces initiatives, et surtout à Jamila pour sa présence et son courage!
D'autres rassemblements sont prévus en France dans les jours prochains. A Lille, rendez-vous lundi 27 décembre à 18h30 Place de Rihour. 
Paris, le 26/12/2010, Génération Palestine
Lien

La reconnaissance de L’Etat de Palestine par des pays latino-américains renforce les positions des palestiniens

26-12-2010
Le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa a souligné hier, que  la reconnaissance de l'Etat palestinien aux  frontières de 1967 par des pays latino-américains renforçait les positions des  négociateurs palestiniens dans les négociations de paix avec Israël.        
M. Amr Moussa a salué dans un communiqué la démarche de l'Equateur qui  a annoncé sa reconnaissance de l'Etat de Palestine aux frontières de 1967. Il  a en outre exprimé sa considération au président équatorien Rafael Coréa pour  ce geste "positif" qui exprime le soutien de son pays aux aspirations légitimes  du peuple palestinien à l'instauration d'un Etat libre et indépendant.        
Le Brésil, l'Argentine et la Bolivie avaient annoncé officiellement  le mois dernier leur reconnaissance de la Palestine en tant qu'"Etat libre et  indépendant aux frontières de 1967".  L'Uruguay a annoncé de son côté qu'il procédera à cette démarche en  2011.  Les négociations palestino-israeliennes ont été suspendues en septembre  dernier en raison de l'entêtement d'Israël à poursuivre sa politique de colonisation. Les Etats unis n'ont pas approuvé la démarche des pays de l'Amérique latine. Le département d'Etat americain a affirmé que "toute action unilatérale  était inefficace". Le congres américain a également adopté une résolution rejetant toute  tentative palestinienne d'obtenir la reconnaissance de leur Etat en dehors du  cadre d'un accord entre les deux parties palestinienne et israélienne.

Le Paraguay compte reconnaître un Etat palestinien indépendant au printemps prochain

Le Paraguay a annoncé qu'il   comptait reconnaître un Etat palestinien indépendant au printemps de l'année  prochaine, a affirmé hier l'Autorité nationale palestinienne.        
 "Le ministre paraguayen des Affaires étrangères Hector Lacognata a déclaré  à l'ambassadeur palestinien au Paraguay que son pays reconnaîtra au printemps  prochain l'Etat palestinien sur les territoires occupés par Israël en 1967",  a indiqué un communiqué du ministère palestinien des Affaires étrangères.     
Les Palestiniens souhaitent obtenir le soutien international à une éventuelle  déclaration de l'Etat palestinien, après l'échec des efforts destinés à relancer  les pourparlers de paix avec Israël, accusé d'être à l'origine du blocage du  processus de paix en raison notamment de sa politique de colonisation.
APS
Lien 

Saraya al-Qods: La résistance est prête à affronter toute agression israélienne

26 Déc 2010
Gaza -   Saraya al-Qods (les brigades d'al-Qods), aile militaire du mouvement de résistance nationale palestinienne al-Jihad al-Islami, ont affirmé que la dernière escalade israélienne contre Gaza n'empêcherait pas les résistants à se préparer à l'affrontement de toute nouvelle agression israélienne.
"Les frontières de Gaza sont bien gardées par ses militants, et l'occupant payera le prix de n'importe quelle escalade contre le secteur", a affirmé le porte-parole d'al-Saraya, cité par le site de Saraya al-Qods.
Le porte-parole de Saraya al-Qods a fait noter que l'occupant avait cherché de sonder la disponibilité de la résistance en laissant s'infiltrer, aujourd'hui à l'aube, l'une de ses unités spéciales à l'est de Khan Younes, et que cette unité s'était vue cible du feu des résistants qui avaient atteint nombre de ses soldats.
Le porte-parole a poursuivi que des renforts étaient arrivés aux lieux de la confrontation pour évacuer les soldats atteints sous un vol intensif des avions de guerre israéliens.
Saraya al-Qods avaient fait part du martyr de deux de ses combattants dans les confrontations précitées, réitérant le serment de venger ses martyrs "au temps et au lieu choisis".   
Gh.H.
Lien 

Israël prévoit que le convoi d'aide pour Gaza pourrait tenter de briser le blocus naval et retour mémorable du Mavi Marmara en Turquie, 7 mois après (vidéo)

Gaza - 26-12-2010

Par Palestine Info
Israël est en alerte depuis hier matin car les autorités sionistes présument que le convoi Asia to Gaza, qui quitte la Syrie aujourd'hui sur plusieurs bateaux, pourrait modifier sa destination prévue, à savoir El-Arish en Egypte, et se diriger directement sur la Bande de Gaza pour tenter de briser le blocus naval d'Israël.

Selon certains rapports reçus par Tel Aviv (quotidien israélien Yediot Ahranot), les activistes turcs, qui étaient à bord du Mavi Marmara et qui furent arrêtés suite aux affrontements avec les forces israéliennes, ont rejoint le convoi asiatique qui doit quitter Lattaquié aujourd'hui.
Des responsables politiques ont dit que les autorités israéliennes ont surveillé de près les préparatifs des bateaux, qui doivent quitter Lattaquié pour la Bande de Gaza ou El-Arish.
Des activistes d'Inde, de Malaisie, d'Indonésie et d'Iran font partie du convoi, et d'après les sources (sionistes, ndt.), les activistes auraient été équipés de moyens de combat et de matériel incendiaire à Téhéran, où des cérémonies d'accueil ont été organisées pour eux.
Tel Aviv envisage sérieusement l'implication de l'Iran dans la coordination du convoi et n'autorisera aucune activité de provocation, ont continué les sources.
Le port égyptien d'Al-Arish est la destination officielle des navires livrant de l'aide à la Bande de Gaza.
La fondation humanitaire turque IHH, le groupe qui avait parrainé le convoi pour Gaza qui avait été attaqué par les forces israéliennes fin mai dernier, organise aujourd'hui une cérémonie d'accueil pour le Mavi Marmara, qui revient à Istanbul avec à son bord des proches des neufs turcs qui ont été tués à bord par les attaques.
Voir la vidéo de l'accueil du Mavi Marmara.
Traduction : MR pour ISM 

"Israël" prêt à boycotter la conférence sur le racisme de Durban en 2011

26/12/2010   
L’entité sionistea indiqué que "dans les conditions actuelles", il boycotterait la conférence sur le racisme que l'ONU doit organiser en septembre 2011, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères israélien dans un communiqué. 
"La conférence de Durban, avec ses connotations antisémites et ses expressions de haine envers l’entité sioniste et le peuple juif, nous a laissé des cicatrices qui ne sont pas prêtes à se refermer", a affirmé le ministère.
"Dans les conditions actuelles, tant que la rencontre sera considérée comme faisant partie du processus infâmant de Durban, Israël ne participera pas à la réunion (sur le racisme) qui doit se tenir au QG de l'ONU à New York, en septembre 2011", a-t-il ajouté.
Le ministère a précisé qu' « Israël » soutenait "la lutte internationale contre un racisme dont le peuple juif a tant souffert".
La première conférence de Durban, du 31 août au 8 septembre 2001, en Afrique du Sud, avait été marquée par de profondes divisions sur les questions de l'antisémitisme, du colonialisme et de l'esclavagisme. Les Etats-Unis et l’entité sioniste avaient claqué la porte en protestant contre le ton anti-israélien de la réunion. 
Ces attaques avaient été surtout le fait d'une réunion d'ONG en marge de la conférence, alors que dans sa résolution officielle la conférence préconisait "le respect du principe de l'autodétermination et la fin de toutes les  souffrances, pour permettre à Israël et aux Palestiniens de reprendre le processus de paix".
Lien 

Le Mossad a demandé Hassan de recruter des Libanais et vérifier leur confession

26/12/2010  
Selon le quotidien égyptien al-Jumhurya,  l’espion égyptien travaillant pour le  compte de l’entité sioniste Tarek Hassan Issa a révélé que le Mossad lui a demandé de publier des offres d’emplois pour attirer les Libanais, et que les services de renseignements israéliens  ont insisté à ce que Tarek Hassan demandent à tous ceux qui répondront aux annonces d’offres d’emplois: «Êtes-vous sunnite ou chiite ?"
Le journal a rapporté que le  Mossad a publié sur Internet des offres d’emplois dans des entreprises d'huile d'olive , dans  l'immobilier et dans des societés privés en tant qu’avocat.
L’avocate de  Tarek Hasan, Ismat Aql a déclaré au quotidien égyptien, que "le Mossad a demandé des informations sur la situation en Syrie et de rencontrer des agents du Mossad là-bas .
Elle  a précisé que les aveux de son client décrivent l'agent syrien comme« un ivrogne et un coureur de jupons » soulignant que" le Mossad lui a demandé de récolter des informations sur les systèmes de surveillance et d’informatique appliqués dans les aéroports syriens ».
Le quotidien a rapporté que  selon les résultats des enquêtes et selon les aveux , l’espion Tarek Hassan  a rejeté une offre du Mossad de se rendre en Israël pour recevoir une formation avancée sur des équipements sophistiqués et être en mesure d'obtenir des renseignements et de les envoyer de n'importe où, mais que ce dernier a refusé d’aller en Israël leur proposant de le former en Egypte!
Toujours selon la même source, l’agent du Mossad Tarek Hassan  a avoué avoir volé  d’un officier du Mossad deux feuilles  chimiques utilisées lors de la rédaction des rapports.
Il a précisé que l’officier du Mossad écrivait les informations qu’il lui fournissait ensuite l’officer du Mossad  les envoyer par Internet, et se débarrassait des feuilles en les plongeant dans l'eau.
L’avocate de Tark Hassan a souligné qu’elle ne comptait plaidait pour l’innocence de son client mais pour réduire sa peine !
Lien 

Presque rien de neuf en Terre sainte

publié le dimanche 26 décembre 2010

Frédéric Koller

 
Pour Jean Daniel, fondateur du Nouvel Obs et chroniqueur scrupuleux du Proche-Orient depuis 60 ans, l’homme de l’année, le « champion de toutes les victoires », c’est Benyamin Netanyahou
Le premier ministre israélien a tenu tête à Barack Obama, à Tony Blair, à Henry Kissinger, à Mahmoud Abbas ou à toute autre forme de pression – exceptées celles venant de l’extrême droite israélienne associée à sa coalition. Quel homme à poigne. Deux ans après son discours du Caire, le président américain a donc fini par renoncer à imposer un gel de la colonisation comme condition d’une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes. A la tête d’un Quartet dont on a presque oublié jusqu’à l’existence, Tony Blair a continué à tourner en rond. L’ONU, pour sa part, a vite fait de ranger dans un tiroir les recommandations du rapport Goldstone sur les crimes de guerre de Gaza. Quant à l’Autorité palestinienne, elle est toujours privée d’un réel soutien des gouvernements arabes, ceux-ci étant bien plus soucieux de la menace iranienne (comme l’ont confirmé les documents diplomatiques américains) que de contraindre Israël à des concessions territoriales. Si Benyamin Netanyahou est l’homme de l’année, dit Jean Daniel, « il est celui de son malheur ».
Robert Malley, autre expert réputé, est plus nuancé mais pas moins pessimiste. L’ancien conseiller de Bill Clinton aurait pourtant des raisons d’être satisfait. Lui a toujours pensé que l’exigence d’un gel de la colonisation israélienne était une faute tactique pour relancer le processus de paix. Aujourd’hui, la Maison-Blanche change de stratégie. Fini les négociations directes conditionnées à la suspension de la construction de nouveaux logements en Cisjordanie. A présent, il faut parler indirectement, mais de l’essentiel : frontières, réfugiés et Jérusalem. Et que dit Robert Malley ? La désillusion est telle dans les deux camps qu’ils n’ont plus rien à se dire. Benyamin Netanyahou n’a aucune raison de faire un geste du moment que la fermeté paie et que le camp de la paix en Israël est enterré ou inaudible. Mahmoud Abbas a perdu tout espoir en Barack Obama et son avenir politique nul. Même l’absence d’alternative de leadership, côté palestinien, ne devrait plus lui permettre de sauver sa tête. L’impasse semble totale. Robert Malley reconnaît que ce n’est pas la première fois. Mais cette fois-ci on serait « en bout de route ».
Isaac Herzog n’est pas d’accord avec Robert Malley. Mais pas du tout. Le ministre israélien des Affaires sociales pense au contraire que la nouvelle approche américaine représente un « moment de vérité », une « occasion de réelle percée » pour le processus de paix. C’est ce qu’il m’a dit l’autre jour de passage à Genève. Que faisait-il à Genève ? Il a d’abord rendu visite au président du CICR pour évoquer l’enlèvement du soldat Gilad Shalit par le Hamas. Jakob Kellenberger lui a « exprimé son extrême frustration face au manque d’information et de coopération » du Hamas. Ensuite, il a rendu visite à la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU pour évoquer les préparatifs d’un voyage au Proche-Orient. A Navi Pillay, il a dit tout le mal qu’il pensait du rapport Goldstone et expliqué l’« impressionnante démocratie israélienne ». « La prison de Guantanamo ne serait pas tolérée un seul jour par la Cour suprême d’Israël. »
Isaac Herzog est un avocat travailliste. Il brigue la présidence du parti et se présente comme le chef de file du courant social-démocrate. Il justifie sa participation à un gouvernement de coalition auquel sont associés l’ultranationaliste Avigdor Lieberman et les intégristes religieux par ces deux raisons : rétablir l’économie et soutenir le processus de paix. Contrairement à Jean Daniel, il pense que Benyamin Netanyahou est un homme de concession. Il s’est prononcé en faveur de la solution à deux Etats, et le Likoud est prêt à le suivre. Isaac Herzog n’a-t-il pas affirmé qu’il quitterait le gouvernement s’il n’y avait pas de progrès dans le processus de paix ? « Oui, plusieurs fois. Mais jusqu’ici la position palestinienne manquait de clarté. Là, c’est une nouvelle chance. » C’est noté. Entre-temps, les Palestiniens ont balayé la nouvelle position américaine, la construction des colonies a repris de plus belle, les tirs du Hamas et les raids de Tsahal sur Gaza se sont intensifiés et les Sud-Américains ont fait le pas de reconnaître un Etat palestinien. En Terre sainte, en somme, il n’y a rien de nouveau. Ou si peu.

Israël: enquête sur un objet suspect au bureau de Netanyahu

26/12/2010 | 17h15
Un objet suspect a été découvert dimanche dans le bâtiment où travaille le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ont annoncé des responsables.
"Nous examinons un objet suspect qui a été trouvé", a déclaré à l'AFP un responsable du bureau de M. Netanyahu, sans donner plus de détails.
Selon la radio publique, l'objet en question était un sac, qui a été emporté par les services de déminage pour inspection.
Il n'a pas été précisé si le Premier ministre était présent dans le bâtiment au moment de la découverte. 

Paris: 200 personnes manifestent pour Gaza, nouvelle flottille prévue

26/12/2010 | 19h00
Près de 200 personnes se sont rassemblées dimanche après-midi à Paris, pour commémorer le deuxième anniversaire de l'opération israélienne qui a fait 1.400 morts dans la bande de Gaza et annoncer le lancement d'une nouvelle flottille pour briser le blocus israélien.
"Gaza, Gaza, on t'oublie pas", "Nous sommes tous des Palestiniens", ont scandé les manifestants réunis sur l'esplanade des droits de l'homme, au Trocadéro, à l'appel d'associations pro-palestiniennes, de syndicats et de partis politiques français.
Ils ont dénoncé "l'impunité totale d'Israël", à la veille du second anniversaire de l'opération israélienne "Plomb durci" contre la bande de Gaza, qui a fait entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009 quelques 1.400 morts palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes, en majorité des civils, et 13 morts côté israélien.
Les manifestants, qui portaient des drapeaux palestiniens, ont commencé à allumer 1.400 bougies en mémoire des victimes palestiniennes et ont écouté le témoignage de Jamila al-Habash, amputée des deux jambes après avoir été atteinte par un bombardement israélien lors de l'opération, et aujourd'hui soignée en France.
"J'aimerai qu'on m'explique en quoi des enfants qui jouent sur un toit sont une menace et deviennent une cible pour les missiles de l'occupant", a demandé la jeune fille, dans un fauteuil roulant et qui a perdu sa soeur et deux cousins dans la bombardement de sa maison.
Les organisateurs ont aussi annoncé le lancement d'une souscription pour financer "un bateau français pour Gaza", dans le cadre d'une nouvelle flottille pour briser le blocus israélien et apporter de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, qui devrait prendre la mer en mai 2011.
Le 31 mai, des militants pro-palestiniens ont tenté de forcer le blocus maritime imposé à la bande de Gaza, à bord de plusieurs navires. Neuf passagers turcs ont été tués lors du raid d'un commando israélien contre le Mavi Marmara, un bateau turc de la flottille. 

Le Hamas veut éviter une escalade de la violence (responsable israélien)

26/12/2010 | 20h15
Un haut responsable israélien a estimé dimanche que le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza s'efforçait pour l'heure d'éviter une escalade de la violence, en dépit d'une intensification des incidents ces derniers jours.
Le Hamas "ne veut pas d'une confrontation à ce stade. Il fait tout pour éviter que la situation dégénère", a déclaré à la chaîne 10 (privée) de télévision le directeur des affaires militaro-politiques au ministère de la Défense, Amos Gilad.
Selon ce conseiller du ministre de la Défense Ehud Barak, le Hamas, "tout en prônant la destruction d'Israël, juge que le moment n'est pas opportun à une confrontation".
Le Hamas est intéressé à "préserver le cessez-le-feu pour mieux se préparer à toute offensive israélienne", a-t-il poursuivi.
La situation continue de se dégrader à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, où deux combattants du Jihad islamique palestinien ont été tués dimanche par des tirs israéliens.
En fin de matinée, deux roquettes ont été tirées depuis Gaza contre le district d'Eshkol, dans le désert du Néguev (sud), sans faire de blessé ni de dégât, selon une porte-parole militaire.
Ce regain de violence survient à la veille du deuxième anniversaire de la dévastatrice offensive israélienne "Plomb durci" contre la bande de Gaza, qui a fait 1.400 morts palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes, et 13 morts côté israélien.
L'armée israélienne a multiplié ces derniers jours les raids aériens contre les groupes armés palestiniens de Gaza, y compris contre des bases du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, en représailles à l'intensification des tirs d'obus et de roquettes contre le territoire hébreu. 

Flottille/Gaza: Israël "ne présentera pas d'excuses à la Turquie" (Lieberman)

26/12/2010 | 21h00
Israël ne présentera "pas d'excuses" à la Turquie après le raid en mai contre une flottille d'aide humanitaire à destination de Gaza, dans lequel neuf Turcs avaient été tués, a déclaré dimanche son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.
Mais le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est distancé peu après de ces propos, soulignant dans un communiqué que le chef de la diplomatie "n'avait fait qu'exprimer un avis personnel".
"Il n'y aura pas d'excuses. Celui qui devrait s'excuser, c'est le gouvernement de Turquie pour soutenir le terrorisme", a affirmé M. Lieberman, chef d'un parti ultra-nationaliste, lors d'une réunion des ambassadeurs d'Israël à Jérusalem.
Le ministre israélien s'en est vivement pris à la Turquie, en termes peu diplomatiques, qualifiant de "culottée" la demande d'excuses d'Ankara après le grave incident maritime au large de la bande de Gaza.
Le 31 mai, neuf Turcs étaient morts dans un raid des commandos de marine israéliens, dans les eaux internationales, contre le ferry turc Mavi Marmara, navire amiral d'une flottille humanitaire qui se dirigeait vers Gaza, sous blocus israélien.
La Turquie a rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv, et réclame depuis des excuses et des indemnisations pour les familles des victimes.
Samedi, le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a assuré que son pays souhaitait se réconcilier avec Israël après l'épisode du raid de la flottille vers Gaza, mais qu'il fallait pour cela que l'Etat hébreu présente des excuses et verse des indemnisations pour les neuf victimes.
Dimanche, des milliers de personnes, agitant les drapeaux turcs et palestiniens, ont accueilli à Istanbul le Mavi Marmara, après plusieurs mois de réparations dans un port turc de la Méditerranée.
L'ONG islamiste turque IHH, qui en est le propriétaire, a annoncé qu'il ferait partie d'une nouvelle flottille humanitaire devant partir pour Gaza le 31 mai 2011.
Les rapports entre la Turquie et Israël, alliés stratégiques depuis les années 1990, se sont dégradés à la suite de l'offensive israélienne meurtrière sur Gaza, en décembre 2008/janvier 2009, violemment dénoncée par Ankara, avant d'entrer dans une grave crise en 2010 après l'assaut maritime meurtrier.
En Israël, beaucoup sont opposés à toute idée de présenter des excuses, en particulier parce que cela pourrait être vu comme une reconnaissance de responsabilité et ouvrir la voie à des poursuites judiciaires devant des tribunaux internationaux contre les soldats qui ont mené l'assaut, qui ont reçu des citations pour leur bravoure.
Le bureau du Premier ministre a toutefois précisé que M. Lieberman avait exprimé "un avis personnel, comme le font d'autres ministres", et souligné que M. Netanyahu était "le seul à exprimer la position d'Israël" sur cette question. 

Le « monde entier » pourrait bientôt reconnaître la Palestine, s’inquiète un ministre israélien

27/12/2010
Le « monde entier » pourrait reconnaître un État palestinien d'ici à un an, a averti hier le ministre israélien de l'Industrie et du Commerce, Benjamin Ben Eliezer, en appelant à une reprise des négociations de paix complètement bloquées. Cet avertissement survient alors que quatre pays d'Amérique latine - le Brésil, l'Argentine, la Bolivie et l'Équateur - ont reconnu la Palestine comme État indépendant et qu'un cinquième, l'Uruguay, s'apprête à le faire.
« Je ne serais pas surpris si, dans l'année à venir, le monde entier, y compris les États-Unis, reconnaissait un État palestinien. Ensuite, il ne faudra pas s'étonner de la façon dont cela s'est passé », s'est inquiété M. Ben Eliezer, un ministre du Parti travailliste (centre-gauche) qui appartient à la coalition gouvernementale.
Israël s'oppose à toute reconnaissance internationale de la Palestine, estimant que l'établissement d'un éventuel État palestinien doit se faire via des négociations. Le processus de paix israélo-palestinien, qui a démarré en 1991, n'a abouti à aucun règlement du conflit en dépit d'innombrables discussions et conférences internationales. Hier encore, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a estimé qu'il n'était pas possible de signer un accord de paix avec le gouvernement palestinien, soutenu par les puissances occidentales, parce qu'il était « illégitime ». M. Lieberman a de plus estimé que les Palestiniens refuseraient tout accord avec Israël, aussi généreux soit-il, et qu'il existait des fossés infranchissables sur les dossiers relatifs à la sécurité d'Israël.
Les Palestiniens, eux, frustrés par le blocage des pourparlers, ont décidé d'intensifier « dans les prochains jours » leurs efforts pour obtenir la reconnaissance de leur État à la suite de l'initiative des pays latino-américains. Sur le front européen, l'Autorité palestinienne fait campagne pour le rehaussement du niveau de ses représentations diplomatiques, comme l'ont déjà fait la France, l'Espagne, le Portugal et la Norvège. 

Accueil triomphal pour le ferry attaqué par Israël

27/12/2010
Des milliers de personnes, agitant les drapeaux turcs et palestiniens, ont accueilli hier dans un port d'Istanbul le ferry turc Mavi Marmara, à bord duquel neuf activistes turcs ont été tués lors du raid de l'armée israélienne, le 31 mai. Le navire, qui a subi pendant plusieurs mois des réparations dans un port turc de la Méditerranée, devrait, selon l'ONG islamiste turque IHH, qui en est le propriétaire, faire partie d'une nouvelle flottille humanitaire qui partira pour Gaza le 31 mai 2011.
La cérémonie d'accueil sur le port de Sarayburnu d'Istanbul commémore, selon l'IHH, le premier jour de l'opération Plomb durci, l'offensive d'Israël contre Gaza, violemment dénoncée par les dirigeants turcs, qui a entamé la dégradation des rapports turco-israéliens, aujourd'hui très mal au point après l'incident de la flottille.
Samedi, le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a affirmé que la Turquie souhaitait se réconcilier avec Israël, autrefois son allié régional, mais insistait sur des excuses et des compensations. Toutefois hier, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a réaffirmé qu'Israël « ne présentera pas d'excuses à la Turquie ». « Celui qui devrait s'excuser, c'est le gouvernement de Turquie pour soutenir le terrorisme », a ajouté M. Lieberman. 

Prochaine rencontre entre Moubarak et Netanyahu

27/12/2010
Le président égyptien Hosni Moubarak et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doivent se rencontrer prochainement en Égypte pour discuter du processus de paix, ont indiqué hier les médias israéliens. Selon le quotidien Yediot Aharonot, les discussions doivent avoir lieu le 6 janvier à Charm el-Cheikh (mer Rouge). La radio publique israélienne a de son côté affirmé que la rencontre est « prévue en principe la semaine prochaine ». Interrogé par l'AFP, un responsable israélien a indiqué sans autre précision « qu'il est question d'une rencontre » entre MM. Moubarak et Netanyahu.  

Tension à Jérusalem-Est après des menaces d’expulsion

27/12/2010
La police israélienne s'est déployée hier dans le quartier arabe de Silwan, à Jérusalem-Est (annexée), après que le maire israélien de la Ville sainte eut fait état du projet d'expulsion d'habitants arabes et juifs de deux immeubles de cette zone sous tension permanente. Des jeunes de Silwan, un quartier palestinien adossé au rempart de la Vieille Ville, ont jeté des pierres contre les forces israéliennes, mais aucun affrontement direct n'a eu lieu alors que les expulsions pourraient avoir lieu dès aujourd'hui. La situation avait commencé à dégénérer dans le quartier en mars dernier.

Escalade de la violence à la frontière entre Israël et Gaza

27/12/2010
Les deux parties se disent prêtes à la guerre, mais cherchent néanmoins à tempérer les ardeurs belliqueuses.
La situation continue de se dégrader à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, où deux combattants du Jihad islamique palestinien ont été tués hier par des tirs israéliens. Les deux combattants du groupe radical ont trouvé la mort près de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, lors d'échanges de tirs avec l'armée israélienne, selon un communiqué des Brigades d'al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, et des témoins. Une porte-parole militaire israélienne a confirmé à l'AFP que « des soldats, appuyés par des hélicoptères, ont visé les membres d'une cellule de terroristes qui tentaient de placer une charge explosive aux abords immédiats de la barrière de sécurité » séparant Israël de la bande de Gaza. La porte-parole a précisé que l'incident s'était produit à la hauteur du terminal routier de Sofa, ajoutant que l'armée avait reçu pour consignes de « ne pas hésiter à ouvrir le feu » contre ceux qui tentent de placer des charges explosives près de la barrière. Quelques heures après ces combats, des tanks israéliens ont tiré au moins dix obus en direction de Khan Younès, endommageant trois maisons sans faire de nouvelles victimes. En fin de matinée, deux roquettes ont été tirées depuis Gaza contre le district d'Eshkol, dans le désert du Néguev (Sud), sans faire de blessés ni de dégâts, selon une porte-parole militaire.
Ce regain de violence survient à la veille du deuxième anniversaire de la dévastatrice offensive israélienne « Plomb durci » contre la bande de Gaza, qui a fait 1 400 morts palestiniens, selon des sources médicales palestiniennes, et 13 morts côté israélien. L'armée israélienne a multiplié ces derniers jours les raids aériens contre les groupes armés palestiniens de Gaza, y compris contre des bases du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, en représailles à l'intensification des tirs d'obus et de roquettes contre le territoire hébreu. Au moins 23 obus de mortier et quatre roquettes ont été tirés la semaine dernière depuis Gaza contre le sud Israël. Une adolescente a été légèrement blessée dans un kibboutz, selon l'armée.

« Si cette situation continue, si des missiles entrent encore en contrebande (à Gaza), s'ils (les groupes armés palestiniens) continuent de tirer sur Israël et tentent de frapper des civils innocents, alors nous devrons riposter avec toute notre puissance », a menacé Sylvan Shalom, ministre du Développement régional et suppléant du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Lors des funérailles de ses hommes, au cours desquelles la foule a appelé à la vengeance contre Israël, la branche armée du Jihad islamique a affirmé que « les occupants (israéliens) paieront le prix s'ils osent même penser à provoquer une escalade contre la bande de Gaza ». De son côté, le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis son coup de force en juin 2007 contre l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, a averti qu'il était prêt à la guerre, tout en affirmant respecter la trêve militaire en vigueur depuis la fin de l'opération « Plomb durci ». « Il y a une trêve effective sur le terrain. Elle est réelle si Israël arrête son agression et met fin à son siège. Mais s'il y a la moindre agression israélienne sur la bande de Gaza, nous répondrons vigoureusement », a déclaré Abou Obeideh, un porte-parole des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas.
Toutefois, un haut responsable israélien a estimé hier que le Hamas s'efforçait pour l'heure d'éviter une escalade de la violence. Le Hamas « ne veut pas d'une confrontation à ce stade. Il fait tout pour éviter que la situation dégénère. Tout en prônant la destruction d'Israël, le Hamas juge que le moment n'est pas opportun à une confrontation. Il est intéressé à préserver le cessez-le-feu pour mieux se préparer à toute offensive israélienne », a déclaré à la chaîne 10 (privée) de télévision le directeur des affaires militaro-politiques au ministère de la Défense, Amos Gilad.
La tension est montée brusquement après un raid israélien qui a tué, le 18 décembre, cinq combattants islamistes s'apprêtant à lancer une attaque à la roquette contre Israël depuis la bande de Gaza.

Révélations sur la découverte d'un réseau d'espionnage du Mossad, en Egypte

26 Décembre 2010 14:04 
IRIB - Trois cellules d’un vaste réseau d’espionnage, au profit d’Israël, ont été démantelées, en Syrie et au Liban, où le Mossad est très actif, ont rapporté des médias égyptiens. Accusé d’espionnage, au profit de Tel-Aviv, un Egyptien de 37 ans, propriétaire d’une société d’import-export, a fini par balancer tous ses collaborateurs, en Egypte, en Syrie et au Liban, aux services de sécurité de ces pays, qui ont, aussitôt, opéré une vague d’arrestations, au sein des membres de ces trois cellules, selon le quotidien égyptien "Al-Masri al-Youm", citant des sources proches de l’enquête, sous le couvert de l’anonymat. Deux Israéliens, membres de ce réseau, sont, quant à eux, en fuite. Un mandat d’arrêt a été diffusé, à leur encontre, ont ajouté les mêmes sources. L’Egyptien, Tarek Abdel Razzak, a été arrêté, en mai dernier, avant d’être, récemment, accusé d’espionnage au profit d’Israël. Il y a quelques mois, Le Caire a informé le Liban et la Syrie des activités de cet espion égyptien qui a fini par avouer que ses deux contacts israéliens lui avaient demandé de se rendre, à plusieurs reprises, en Syrie, en endossant plusieurs identités, pour soi-disant importer des produits syriens. Mais il s’était avéré que ces incessants va-et-vient avaient pour objectif de verser d’importantes sommes d’argent à un responsable syrien de sécurité «travaillant dans un service sensible». Le dossier de l’Egyptien et des deux Israéliens a été, récemment, déféré, devant la Haute Cour de sûreté de l’Etat, une juridiction d’exception relevant de la législation sur l’état d’urgence. Les trois hommes sont accusés «d’espionnage et de mise en danger des intérêts supérieurs de l’Egypte» et «d’exercice d’activités qui auraient pu mener à la rupture des relations» avec la Syrie et le Liban, selon une source judiciaire. Les autorités libanaises ont, déjà, démantelé, au cours de l’année 2010, un vaste réseau d’espionnage israélien, et arrêté une centaine de Libanais accusés de haute trahison.
Lien 

Les problèmes liés à l’adoption du budget 2011 des Etats-Unis inquiètent Israël

26 Décembre 2010 14:24 
IRNA - Le processus d’adoption du budget 2011, aux Etats-Unis, ne se passe pas sans difficulté et cela inquiète les responsables israéliens. Selon le quotidien "Haaretz", les responsables israéliens craignent, surtout, que la poursuite de cette situation nuise à la poursuite de la livraison des antimissiles "Iron Dome" que les Américains ont promis à Tel-Aviv.
Lien 

Le Mossad, prêt à dire la vérité sur l’assassinat d’al-Mabhouh

26 Décembre 2010 14:40 
IRIB - Israël serait prêt à reconnaître qu'il était derrière l'assassinat de haut responsable du Hamas, Mahmoud al- Mabhouh, à Dubaï, aux Emirats arabes unis, en Janvier 2010, a rapporté le "Daily Telegraph". Le nouveau chef de l'agence de renseignement israélienne, le Mossad, ferait, personnellement, des excuses, pour l'utilisation de faux passeports britanniques, dans l'assassinat, ajoute l’article du "Daily Telegraph", daté de samedi. Tamir Pardo a, également, promis à Londres qu’Israël n’utilisera plus des documents britanniques, dans ses opérations à l'étranger, ajoute le journal.
Lien 

Les aides humanitaires jordaniennes à destination de Gaza

26 Décembre 2010 21:16 
IRIB- La Jordanie a envoyé un convoi d’aides, à destination de la bande de Gaza soumise à un blocus total imposé par Israël, depuis juin 2007, a rapporté l’AFP. Un convoi de 17 camions transportant des équipements et matériels médicaux, ainsi que des matériaux de construction, ont pris le chemin de la bande de Gaza. Dans le même temps, une source palestinienne, à Gaza, a déclaré que le gouvernement nommé par l’Autorité autonome n’a livré au gouvernement élu palestinien issu du Hamas, que 37% du quota de médicaments et d’équipements médicaux qui lui est, normalement, réservé.
Lien 

La reconnaissance d'un Etat palestinien par certains pays latino-américains

26 Décembre 2010 16:30 
IRIB - En désapprouvant, fortement, la reconnaissance de l’État de Palestine, par le Brésil et l’Argentine, les États-Unis espéraient mettre fin à un mouvement qui a gagné, en cette fin d’année 2010, plusieurs États d'Amérique latine.
Or l’Uruguay et la Bolivie viennent, eux aussi, d’annoncer leur intention d’imiter leurs deux voisins, en 2011. Washington a fait part de son courroux, immédiatement après que Caracas eut rendu publique sa décision de reconnaître les droits des Palestiniens à un État national, dans les frontières de 1967, d’avant l’occupation sioniste de la Cisjordanie et de Gaza. Philip Crowley, le Porte-parole du département d'État américain a déclaré : « Nous croyons que toute action unilatérale est contre-productive! » Quant à Barack Obama, qui semble, totalement, désarmé, face à Israël, au point de faire sienne la politique sioniste, il est allé jusqu’à déclarer, implicitement, que la reconnaissance de « l’État palestinien est caduque, puisqu’à ses yeux, seul, Israël, serait en mesure de le faire ! » Quand son département d’État déclare, ouvertement, que cela relève des négociations menées, par les Israéliens et les Palestiniens, et que celles-ci demeuraient le seul moyen d'atteindre la paix au Proche-Orient, n’est-ce pas s’aligner, totalement, sur la ligne de conduite de Netanyahou ? Mais alignement ou pas, les bouleversements constatés, en ce début du millénaire, dans notre monde, ont contribué à cerner les contours d’une nouvelle réalité, celle de l’émergence des puissances alternatives qui disputent aux Etats-Unis leur omnipotence. Les observateurs financiers et les décideurs politiques occidentaux s’attachent à maintenir le débat sur l’émergence, dans un cadre, exclusivement, économique. Jusqu’à admettre l’admission, au sein du G-7, des économies montantes d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie. L’Argentine, le Brésil et le Mexique participent, donc, désormais, aux réunions du G-20, cercle choisi et réservé, censé canaliser le dialogue entre économies installées et émergentes. La reconnaissance, en dominos, de l’Etat palestinien, par plusieurs Etats sud-américains, est venue, cependant, rappeler que l’émergence est, aussi, une affaire de diplomatie. Dans une lettre adressée, le 3 décembre, à son homologue palestinien, Mahmoud Abbas, le chef de l’Etat brésilien, Lula da Silva, rappelle cette réalité, quant il écrit: «Par l’intermédiaire de cette lettre, le Brésil reconnaît l’Etat palestinien, dans ses frontières de 1967». «La reconnaissance de l’Etat palestinien répond à la conviction brésilienne que le processus de négociation entre deux pays cohabitant, pacifiquement et en sécurité, est le meilleur chemin, pour la paix au Proche-Orient». Quelque jours plus tard, l’Argentine a, elle aussi, indiqué qu’elle reconnaissait la Palestine «comme Etat libre et indépendant», dans les limites des frontières de 1967, une reconnaissance que l’Autorité palestinienne commente, aussitôt, à titre «de messages forts de soutien au droit du peuple palestinien à la liberté et à l’indépendance et de rejet de l’occupation israélienne de la terre palestinienne». La reconnaissance d’un Etat palestinien, par les pays latinos, ne relève pas de décisions de circonstance. Elle s’insère, au contraire, dans un processus inscrit dans la durée. Depuis 2004, le Brésil dispose d’une représentation diplomatique, à Ramallah, et l’Argentine y a ouvert la sienne, en 2008. La Bolivie avait suspendu ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste, en 2008, après l’opération militaire contre Gaza. La visite de mars 2010 du chef d’Etat brésilien, Lula da Silva, à Ramallah et à Beit-ol-moghadas, la première jamais effectuée par un responsable de son pays, au Proche Orient, est, aussi, à interpréter, dans ce même sens. Quant à l’Uruguay, il a officialisé ses relations avec l’Autorité palestinienne, en avril 2010. On n’est pas prêt, non plus, d’oublier, avec quelle véhémence, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Mexique et le Venezuela ont condamné, en mai 2010, l’abordage israélien de la flottille, qui avait tenté d’apporter une aide matérielle aux Palestiniens de Gaza. Leurs gouvernements respectifs l’avaient exprimé, chacun, dans son style, mais la condamnation commune avait été franche et publique. Celle du Brésil fera date à cet égard : « Le gouvernement brésilien a reçu, avec consternation, l’annonce de l’attaque israélienne contre l’un des bateaux de la flottille qui apportait une aide humanitaire internationale à la Bande de Gaza. Le Brésil condamne, en termes véhéments, l’action israélienne, compte tenu du fait qu’elle n’avait aucune justification militaire ». L’attaque sanglante des commandos sionistes contre l’«Avi Marmara» a déclenché l’action concertée du Venezuela, du Brésil, de Cuba, du Nicaragua et de l’Uruguay, qui ont voté, tous, au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, la proposition de résolution exigeant l’ouverture d’une enquête internationale. Mais comment réagit le régime sioniste, face à cette situation nouvelle ? Sa déception est à la hauteur de la crainte que suscite la perspective de son isolement croissant, en Amérique du sud. Le régime sioniste déplore, en effet, les initiatives des Latinos de reconnaître la Palestine, en assurant qu'elles entrent en contradiction avec les Accords d'Oslo de 1993 !! De toute évidence, Tel-Aviv est plus inquiet qu’il ne le montre, même si ses dirigeants s’époumonent à affirmer qu’ils ne sont pas tenus par la vague de reconnaissances de l’État de la Palestine qui va déferler dans les semaines à venir. Cette inquiétude s’explique par la perspective d’une Amérique en perte de vitesse qui peine, désormais, à peser lourd, sur l’échiquier international, et dont l’effondrement entrainera, dans son sillage, celle, inévitable, d’un régime factice.
L’intrusion latino-américaine, dans les affaires du Proche-Orient, si mal vécue, par Israël et les Etats-Unis, est l’une des expressions diplomatiques les plus spectaculaires de l’émergence économique, de l’aisance nouvelle acquise par les pays d’Amérique latine, qui sont, largement, épargnés, par la dernière crise économique internationale. Mais il y a en a eu d’autres, comme, tout récemment, la proposition de médiation, sur le dossier iranien, faite, par le Brésil, avec la Turquie, ou, en 2003, la contestation réussie du rôle de la Triade (Etats-Unis, Japon, Union européenne), au sein de l’OMC, sur initiative du Brésil, de l’Afrique du sud et de l’Inde. Des réseaux intercontinentaux ont été tissés, ces dernières années, entre latino-américains, arabes, africains et asiatiques. Depuis 2005, par exemple, la Ligue arabe et les Sud-américains se retrouvent, à intervalles réguliers. L’Equateur et le Venezuela ont un dialogue suivi avec leurs partenaires arabes de l’OPEP. Au nom d’une parenté puisant dans un courant ancien d’émigration, la Syrie et le Liban ont été approchés, avec succès, par plusieurs pays sud-américains. Le «Mercosur» a signé un accord de libre-échange avec l’Egypte. Il a décidé, le 17 décembre 2010, d’ouvrir une négociation avec l’Autorité palestinienne, afin de conclure un traité commercial. Le rôle international majeur joué par les Etats-Unis et certains pays européens est, aujourd’hui, contesté, au Proche-Orient, comme dans d’autres parties du monde. Les raisons de cette levée de bouclier n’ont rien de particulièrement surprenant. Les peuples et pays soumis à une tutelle extérieure et aux effets d’une relation inégale, s’engouffrent dans la brèche, quand elle se présente, de nature à leur permettre de retourner cette situation. Or, les Etats-Unis et l’Europe sont affaiblis par une crise économique durable, embourbés, militairement, comme éthiquement, en Afghanistan, fragilisés, par une instabilité parlementaire et gouvernementale croissante. La montée en réseau des pays émergents a trouvé, sur le dossier du Proche-Orient, l’occasion de signaler un nouvel état des lieux internationaux!
Lien 

Le retour du «Mavi Marmara»

26 Décembre 2010 21:15 
IRIB- Des milliers de personnes agitant les drapeaux turcs et palestiniens ont salué, dimanche, à Istanbul, le retour du cargo turc, le «Mavi Marmara», faisant partie du convoi d'aide internationale, à destination de la bande de Gaza, composé de six bateaux et baptisé «Flottille de la liberté», soutenue, par Ankara, et qui a été la cible de l’attaque meurtrière d’un commando israélien, dans les eaux internationales. Les manifestants ont accueilli dans un port d'Istanbul le «Mavi Marmara», à bord duquel, souvenez-vous, neuf activistes turcs ont été tués, lors de ce raid du 31 mai 2010. Les manifestants ont mis le feu au drapeau israélien, manière d’exprimer leur colère et leur indignation, face aux exactions du régime israélien. Le navire, qui a subi, pendant plusieurs mois, des réparations, dans un port turc de la méditerranée, devrait, selon l'ONG turque «IHH», qui en est le propriétaire, faire partie d'une nouvelle flottille humanitaire, qui partira pour Gaza, le 31 mai 2011. On se souvient que les tensions, déjà, assez sérieuses, entre Israël et la Turquie, s’étaient, encore, aggravées, après l’attaque contre cette fameuse flottille. A l’époque, Israël avait dû subir de vives critiques de la Turquie, et d’autres pays, dans le monde, et avait été accusé d’avoir tué, délibérément, des militants humanitaires turcs. Samedi, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a, de nouveau, répété qu'Ankara exigeait des excuses officielles et des réparations, de la part du régime israélien. La Turquie souhaite se réconcilier avec Israël, afin de tourner la page de l'épisode tragique du raid de la flottille vers Gaza, mais, pour ce faire, elle réclame excuses et compensations, pour les neuf Turcs tués, lors de cet incident, a indiqué le chef de la diplomatie turque, cité par l'Agence de presse Anatolie. Le ministre a déploré qu'Israël ne soit pas disposé à en faire de même avec la Turquie et que cette situation rende les choses difficiles. Certains milieux politiques estiment que les Etats-Unis et l’UE ont demandé à Ankara et à Tel-Aviv de mettre fin aux tensions persistantes, dans leurs relations, pour aider au rétablissement de la paix au Moyen-Orient. D’autres pensent que, résigné au gel de ses relations avec Ankara, Israël se tourne vers les Balkans, et que les évolutions, dans les relations entre le régime d’Israël et les pays des Balkans, permettront à ce régime d’y avoir des liens, ce qui ne serait pas du tout du goût d’Ankara, contraint, ajoutent-ils, de normaliser ses relations avec Tel-Aviv. Chypre et Israël ont, par exemple, signé, en décembre 2010, un accord sur la délimitation d’une zone économique exclusive, sur la mer Méditerranée. La signature de cet accord a suscité la désapprobation de la Turquie. Le régime israélien a, quant à lui, dénoncé la réaction d’Ankara, mettant encore de l’huile sur le feu, ajoutent certains observateurs.
Lien 

Al Qods occupée:Les forces occupantes encerclent la maison de la famille d'Abou Nab à Selwan

[ 26/12/2010 - 19:18 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les forces occupantes et les milices de gardes-frontières ont déployé, depuis ce matin dimanche 26/12, des grandes unités de leurs éléments dans le village de Selwan pour obliger la famille du citoyen Abdullah Abou Nab d'évacuer sa maison dans le quartier de Batn Hawa.
Des témoins oculaires ont affirmé que la police de l'occupation a arrêté, dès les premières heures du matin, plusieurs citoyens palestiniens.
D'autre part, le centre d'informations de Wadi Helwa a révélé l'intention des autorités de l'occupation israélienne d'évacuer la maison de la famille d'Abou Nab située au quartier de Batn Hawa, au milieu du village de Selwan, aujourd'hui dimanche, où les diplomates occidentaux sont préoccupés par les festivals de la fête de Noël.
Le centre a rapporté dans son site web que l'évacuation de cette maison sera effectuée en échange de l'évacuation du bâtiment colonialiste illégal qui se nomme "Beit Younatan", dans le même quartier.
Le centre a connu des sources responsables que les autorités de l'occupation ont intention de réinstaller les colons sionistes qui seront évacués de Beit Younatan dans la maison d'Abou Nab.
Il a ajouté que l'occupation tente de confisquer la maison pour la mettre sous le contrôle des colons sioniste à travers une loi prétendue "le droit de retour des juifs" qui représente l'une des lois racistes utilisées par les autorités sionistes pour s'emparer des biens des Palestiniens à Selwan. Il est à noter que durant le XIXe siècle, un groupe de juifs du Yémen sont arrivés à la ville occupée d'al-Qods pour habiter dans le quartier juif dans la vieille ville sur un motif religieux, mais les juifs de la vieille ville les ont expulsés à un lieu proche, à l'extérieur des murs de la vieille ville, ce lieu était au quartier palestinien de Batn Hawa à Selwan où les juifs du Yémen ont habité avant de lui avoir quitté.
Les études qui se sont basées sur les antiquités laissées par les juifs du Yémen dont les lettres adressées à leurs familles dans leur patrie principale, soulignent qu'ils n'ont pas aimé cet endroit, et ne ressentaient pas qu'ils y appartenaient, en plus de leurs situations économiques détériorées et leur expulsion par les juifs de la vieille ville, et tout cela a conduit à leur abondan rapide de Selwan.
"Les autorités de l'occupation exploitent l'histoire des juifs du Yémen en faveur de la construction colonialiste, créant une loi raciste qui stipule que tout bâtiment ou maison qui était possédé par des juifs au passé, doit êtré récupéré de nouveau par les juifs", a ainsi ajouté le centre sur son site.
En effet, d'ici (de cette loi) vient la souffrance de la famille d'Abou Nab où les sionistes prétendent actuellement que la maison d'Abou Nav était au passé une synagogue pour les juifs yéménites, ce que les Palestiniens refusent décisivelent, surtout que le génie de construction de la maison ne correspond plus aux allégations sionistes..

Les solidaires pro-palestiniens dont 5 français torturés violement par l’armée israélienne

[ 26/12/2010 - 18:01 ]
Qalandia/Al Jazeera tv
« Les occupants israéliens sont des fascistes, des néonazis », ont annoncé aujourd’hui en plein colère des solidaires internationaux pro-palestiniens après avoir été torturés, frappés violement par les soldats de l’armée israélienne qui les ont empêchés d’entrer dans la ville sainte d’Al Qods occupée.
Sur la chaîne d’Al Jazeea on a entendu une française en plein écran qui criait : « je suis une française, les soldats sionistes, fascistes, néonazis m’ont interdit d’entrer à Al Qods occupée », où on a observé aujourd’hui, une foule de soldats occupants insultant, frappant et humiliant des solidaires internationaux pro-palestiniens qui ont tenté d’accéder à Jérusalem.
Une américaine protestait en déclarant : «  j’aimerai bien mettre au courant mon gouvernement qui fournit des millions de dollars aux occupants israéliens (qui assiègent les palestiniens par son soutien financier au Mur de séparation raciste), de cette pire situation de répression et torture quotidiennes contre les palestiniens ».
D’autres solidaires internationaux dont 5 français, certains américains (selon le correspondant d'Al Jazeera en direct), après avoir été agressés, cruellement frappés par les soldats israéliens sur le barrage de Qalandia, ont déclaré : " Nous étions là-bas à, Bethléem, où nous avons protesté contre la barbarie de l’occupation israélienne qui torture les palestiniens, confisquent leurs terres et s’emparent de leurs biens et manifestons avec eux nos colères contre sa politique oppressive et punitive, et nous sommes venus ici, où nous sommes tombés victimes de la sauvagerie des occupants, en dépit de notre intention pour franchir ce barrage vers Jérusalem".

Al-Bardawil nie les prétentions sionistes du transfert des dépôts de roquettes du Hamas au Sinaï

[ 26/12/2010 - 18:35 ]
Gaza – CPI
Le leader du Hamas, Dr. Salah al-Bardawil, a nié les prétentions publiées par le journal hébreu "Maariv" que le Hamas a transporté les dépôts de ses roquettes et ses fraises au désert du Sinaï, soulignant que ces allégations sionistes visent à créer une crise entre le Hamas et l'Égypte.
Le journal sioniste "Maariv" a prétendu dans son édition du samedi 25/12, que le Hamas a transféré les dépôts de ses roquettes et ses fraises au Sinaï.
Dans une déclaration de presse publiée le dimanche 26/12, al-Bardawil a ajouté que ces prétentions sionistes visent à accuser l'Égypte et à la désigner comme un ennemi à l'occident dans le cadre de l'extorquer au niveau politique, insistant que son mouvement n'intervient jamais aux affaires internes de tout pays arabe.
"L'entité sioniste contrôlait complètement les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires égyptiens, s'interrogeant: pourquoi elle n'avait pas parlé à cette époque autour de cette question?
Le leader du Hamas a souligné que son mouvement fera tout ce qui est possible pour défendre le peuple palestinien alors que les allégations et les accusations ne vont pas l'effrayer.

800 soldats sionistes envahissent le département N° 11 dans la prison de Nafha

[ 26/12/2010 - 21:19 ]
Gaza – CPI
L'organisation "Waed" pour les détenus et les libérés a déclaré que la dernière attaque sioniste qui a ciblé le département N°11 dans la prison désertique de Nafha a été effectuée par 800 soldats sioniste, ce qui a confirmé la criminalité de l'attaque.
Dans un communiqué publié, le dimanche 26/12, l'organisation a ajouté que durant l'invasion nocturne, les forces occupantes ont agressé les détenus de façon directe, en évacuant les 12 chambres du département. Puis elles ont emmené tous les détenus aux vieux départements vides et  dépourvus de simples nécessités de la vie, les y ont laissé plus de 48 heures, sous le froid qui gèle le sang et paralyse les membres, avant de les faire retourner vers leurs chambres.
Les détenus ont affirmé à Waed que cette attaque est très dure et sans précédent, alors qu'elle représente un dangereux développement aux moyens des attaques sionistes et aux matières utilisées, ainsi que les conditions qui l'ont poursuivi.
Waed a appelé toutes les organisations juridiques, humanitaires et le CICR à intervenir immédiatement pour cesser les opérations criminelles sionistes contre les prisonniers, considérant que le danger est que tels genres d'agressions n'arrivent pas en réalité aux médias.
Elle a aussi appelé les médias à prodiguer leurs efforts pour démasquer ces pratiques terroristes sionistes contre les détenus et les détenues palestiniennes.

Commémoration de la guerre "Al-Forqan" : sauvagerie de l’agresseur et endurance de l’agressé

[ 26/12/2010 - 19:10 ]
Gaza – CPI
Ces jours-ci, nous vivons la deuxième commémoration de la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009. Et en cette période, on entend encore l’armée israélienne battre le tambour d’une nouvelle guerre au moment où on n’a pas encore oublié les scènes sanguinaires de désolation.
L’agression israélienne contre Gaza a duré trois semaines seulement, mais cette guerre a laissé des dégâts beaucoup plus importants que lors de toutes ces années d’agression et d’occupation. Dans cette guerre, les occupants israéliens ont eu recours à tous les moyens et d’une façon des plus sauvages ; leur but était de déraciner le mouvement du Hamas, en vain. Mais l’endurance du peuple palestinien et sa résistance, le Hamas en tête, ont servi de gifle douloureuse aux occupants israéliens et à tous ceux qui les soutiennent.
A la veille de la guerre
Les forces israéliennes d'occupation ont fait fi de l’accord d’accalmie du 19 juin 2008 et ont pratiqué une escalade militaire contre la bande de Gaza. L’escalade est arrivée à son sommet les deux derniers mois de 2008. Les invasions et les assassinats se sont intensifiés, les tanks déployés sur les frontières, les positions d’artilleries consolidées.
Et le 27 décembre de la même année, les forces israéliennes d'occupation ont attaqué la bande de Gaza, dans une guerre des plus sanguinaires, la plus dévastatrice contre les Palestiniens et leurs biens, selon tous les observateurs.
Raids aériens
Les forces israéliennes d'occupation ont commencé leur agression en menant de vastes bombardements sur la majorité des sièges du ministère de l’intérieur, des brigades d’Al-Qassam et des autres factions palestiniennes, des bureaux du gouvernement.
Toutes sortes d’armes ont été utilisées. Les forces aériennes, terrestres et maritimes israéliennes ont lancé des milliers de missiles et d’obus. Le poids de certains de ces engins était d’une tonne. Ils ont bombardé les habitants de Gaza, sans distinction entre civils et militaires.
L’incursion terrestre
Les bombardements continuaient lorsque les forces israéliennes d'occupation ont débuté leur incursion terrestre dans la profondeur de la bande de Gaza, sur plusieurs axes : nord, sud et centre.
Ces forces se sont avancées vers des groupes résidentiels où elles ont perpétré toutes sortes d’assassinats, de crimes, de dévastations.
Le phosphore blanc
Des institutions juridiques, aussi bien palestiniennes qu’internationales, ont attesté l’utilisation de différentes armes prohibées, qui ont fortement frappé les civils palestiniens.
Parmi ces armes se trouvaient des obus au phosphore blanc et des obus couverts d’uranium.
Les forces israéliennes d'occupation ont aussi pratiqué une sorte de nettoyage ethnique contre les Gazaouis ; des familles entières ont été décimées telles que les familles As-Samouni, Al-Daya, Al-Rayan, Al-Batran, entre autres.
Les victimes de la guerre
Cette guerre agressive a laissé environ 1500 martyrs et 5500 blessés, dont la plupart sont des civils. En plus des morts et des blessés, tous les domaines de la vie de la bande de Gaza ont été visés et frappés, causant une perte estimée à environ deux milliards de dollars.
Plus de 50 mille unités résidentielles ont été détruites, totalement ou partiellement. Des milliers d’hectares de terrains ont été ravagés.
Même les mosquées et les cimetières n’ont pas été épargnés. 45 mosquées ont été totalement détruites, 55 autres partiellement.
Une catastrophe humanitaire !
Les occupants israéliens ont également visé les écoles, les crèches, les universités. 181 écoles du ministère de l’éducation ont été frappées.
Ces occupants ont eu le culot de viser les écoles de l’agence internationale UNRWA. 36 de ses écoles ont été endommagées.
En plus des écoles, 42 institutions du service social, privées, publiques ou appartenant à l’UNRWA, ont été touchées.
Puis 178 établissements industriels ont été totalement détruits, 58 autres partiellement.
Durant l’agression, et même après, la vie d’un million et demi de Palestiniens s’est retrouvée confrontée à un réel danger, un danger collectif. Tout manquait à Gaza : la nourriture comme tout produit de premières nécessités.
Une agression sauvage contre une résistance historique
Face à toute cette sauvagerie, tous ces feux, la résistance palestinienne n’a pas baissé les bras. Les résistants ont réussi à faire face à cette agression sans précédent. Les occupants israéliens se sont retrouvés obligés de se retirer, sans arriver à leurs buts, trois semaines plus tard.
Pour sa part, le gouvernement palestinien a pu montrer une capacité de travail, dans des conditions des plus difficiles, avec les sièges des services de sécurité frappés et le ministre de l’intérieur tué. Malgré tout, le gouvernement est resté maître de la situation et a continué son travail.
Le gouvernement palestinien a réussi à suivre la situation sanitaire et sociale, et il a dirigé le combat médiatique avec une aptitude exceptionnelle. Ismaël Haniyeh lui-même, premier ministre palestinien, a adressé plusieurs discours exprimant l’échec de la suppression du mouvement du Hamas et de son gouvernement de Gaza. Tout au contraire, la guerre a rendu le mouvement du Hamas plus fort, mais surtout plus populaire, confirment des observateurs.

Israël, casse-toi, la Palestine n’est pas à toi !

Publié le 26-12-2010
Le mur israélien de l’annexion a été déclaré illégal par la Court de Justice Internationale de La Haye, qui a demandé son démantèlement. A Bi’lin, village situé près de Ramallah dans les territoires palestiniens, voilà plusieurs années que les habitants refusent la confiscation d’une partie de leurs terres par le biais d’un tel mur. Toutes les semaines, ils organisent des manifestations non violentes, auxquelles Israël répond par la violence. Aujourd’hui notre délégation s’est rendue sur place par des chemins détournés, après le refus de passage de l’armée au check-point de Kalandia. Il s’agissait de planter un olivier. Face à ce nouveau "grand danger pour la sécurité israélienne", les manifestants pacifiques ont été accueillis à coups de gaz lacrymogènes. (Photos de Jean-Christophe Peres.) Jusqu’à quand laissera-t-on Israël imposer la terreur de la sorte ?
CAPJPO-EuroPalestine

Israël veut expulser 9 Français qui se trouvent en Palestine : ne laissons pas faire !

Publié le 26-12-2010

Neuf membres de la mission venue observer la liberté de circuler librement en Palestine sont actuellement en centre de rétention et peut-être en passe d’être expulsés vers la France, après avoir été arrêtés au check-point de Kalandia, en territoire palestinien. Plus de 150 internationaux et Palestiniens sont néanmoins allés ensuite dans le village de Bi’lin pour y planter un olivier, autre crime impardonnable, qui leur a valu d’être gazés. Voir les photos ci-dessous, et contacter les autorités françaises pour vous indigner des méthodes de ce partenaire privilégié de notre gouvernement. Merci de leur rappeler que ces internationaux se trouvent en Palestine et qu’ils ne peuvent donc pas être accusés de menacer la sécurité d’Israël. Kalandia, Bilin, Ramallah n’appartiennent PAS à Israël !
Merci faire circuler largement cette information, et contacter personnellement
- le ministère des affaires étrangères :01 43 17 53 53 (chef de cabinet de Madame ALLIOT Marie. 37 Quai d’Orsay. 75007 Paris)
- et la présidence de la République : 01 42 92 81 00 ‎
Présidence de la République Palais de l’Elysée . 55 Rue Fbg Saint Honoré, 75008 Paris.
Marche pacifique avec Père Noël en tête, refus de passage, arrestations sous l’oeil de nombreuses caméras, brutalité de la soldatesque. A noter la présence sur place de dirigeants de la résistance populaire non violente paestinienne, tels que Mazin Qumsiyeh et Jamal Juma.
Et gros mensonge des autorités israéliennes, qui ont déclaré à la presse que les soldats ont été "agressés à coups de pierres par les émeutiers". Photographes et cameramen étaient suffisamment nombreux pour montrer qu’il n’y a pas eu de jets de pierres. Mais, on n’est plus à un mensonge près, n’est-ce pas ?
CAPJPO-EuroPalestine