mardi 22 novembre 2011

Sit-in : "Les libertés avant le gouvernement" scandent les participants !

[ 22/11/2011 - 21:01 ] 
La Ligue de la jeunesse musulmane et la Commission des parents de détenus politiques, sur la rive occidentale, ont appelé les masses populaires palestiniennes, les députés de l’assemblée législative, les représentants des formations palestiniennes et, les organisations des droits de l’homme à participer au 22ième Sit-tin « les libertés avant le gouvernement » organisés demain mercredi sur la place (Douar) Ibn Rochd dans la ville d’El Khalil.
Avec l’approche de la rencontre programmée entre le Président du Bureau Politique du mouvement « Hamas » Khaled Mechàal et le Président de l’Autorité Mahmoud Abbas, la Ligue et la Commission ont fait part dans une déclaration commune qu’ils s’attendaient à ce que règne à cette occasion un climat favorable à une détente concrète qui permet de croire en une imminente réconciliation, cependant l’on constate une poussée de violations ces derniers jours au niveau des libertés et de la détention politique.
La déclaration commune fait état des nombreuses violations commises par les appareils de l’Autorité sur la rive, durant les journées écoulées ; on cite entre autre, le cas du coup de feu ciblant l’ex-représentant de la coalition islamique à l’Université « Ennajeh », l’arrestation d’étudiants des Universités palestiniennes, l’arrestation aussi des militants appartenant aux Mouvement « Hamas » et « Jihad Islamique », à cela s’ajoute la privation persistante des détenus d’El Khalil à la prison de Ariba, de communiquer, et de recevoir la visite de leurs parents depuis plus de deux semaines.
La déclaration a insisté sur le fait que ces abus sont le signe de l’existence au sein de l’autorité de sphère sécuritaire qui cherche à faire échouer la réconciliation.
La déclaration appelle en conséquence, la poursuite des protestations de terrain et, médiatique, tout en adressant un message clair et ferme aux différentes parties pour signaler qu’il n’est pas question d’accepter une réconciliation étriquée qui lâcherait la bride à la poursuite de la répression, de l’embargo des libertés et la détention politique.
On signale que plus de 90 détenus politiques demeurent séquestrés dans les geôles de l’Autorité, parmi eux, une trentaine environ ont passé des périodes s’étendant de un an à quatre ans sans que, les rencontres et les décisions des Tribunaux réussissent à les faire relaxer.

Tunisie : Moncef Marzouki refuse de recevoir une délégation du lobby pro-israélien américain

mardi 22 novembre 2011
La délégation du comité juif américain venue en éclaireur en Tunisie, le 14 novembre, afin de sonder les réelles intentions de la nouvelle équipe dirigeante sur la rupture des relations diplomatiques avec Israël, susceptible d’être incluse dans la future Constitution tunisienne, a eu droit à deux attitudes différentes.
"Hamadi Jebali, secrétaire général d’Ennahda et, depuis peu, chargé de la direction du gouvernement temporaire, a ouvert sa porte au groupe emmené par Jason F. Isaacson, directeur du gouvernement et des Affaires internationales, tandis que celle de Moncef Marzouki, le président du CPR et récemment nommé président de la République, est restée hermétiquement close, en signe de fidélité aux principes qui l’honorent.
Après la chute vertigineuse de l’autocrate Ben Ali, allié indéfectible de l’entité sioniste, le lobby pro-israélien américain, habitué à faire la pluie et le beau temps en terre tunisienne conquise – servant à la fois d’arrière-garde pour la base américaine Africom et autorisant les flottes US à voguer dans ses eaux territoriales - s’aventure aujourd’hui en terrain inconnu et plutôt miné, si l’on en juge par les premières déclarations sans ambages d’Ennahda, hostiles au maintien de toutes relations diplomatiques avec Israël.
Une limpidité dans le discours officiel qui n’a pas été traduite par l’accueil en demi-teinte d’Hamid Jebali, alors que le veto de Moncef Marzouki l’a pleinement reflétée."
Publié le mardi 22 novembre 2011 by anniebannie
Source : Oumma.com
CAPJPO-EuroPalestine
Lien 

BDS : SEPHORA pris à partie à Mulhouse aussi !

mardi 22 novembre 2011
Le magasin Sephora de Mulhouse, qui s’était engagé à retirer les produits AHAVA de ses rayons, les a remis à la demande de sa direction. Des militants "indignés" sont venus leur demander des explications et appeler la population à boycotter ces produits de la colonisation.


Les cosmétiques AHAVA issus des boues de la Mer morte, ont déclenché la campagne "Stolen Beauty" (Beauté volée) aux Etats-Unis. Ils ont amené le magasin du centre de Londres, à Covent Garden, à fermer définitivement ses portes pour cause de vol et mensonge.
Samedi 12 novembre, le magasin de la rue du Sauvage, a donc reçu la visite de militants BDS accompagnés d’un groupe d’"Indignés" et de la banderole "Boycott Israël Apartheid".
La direction du magasin n’a pas été en mesure de fournir la moindre explication.
http://jplpboycott.canalblog.com/archives/2011/11/22/22669428.html
LETTRE D’UNE CLIENTE A SEPHORA :

Israël allège temporairement le siège, des matériaux de constructions sont acheminés à Gaza

Ecrit par Pierre Tiercin   
23.11.11
Les forces israéliennes ont ouvert la frontière de Karem Abu Salem ce mardi afin que 300 camions chargés de fournitures destinés à l'agriculture, à l'industrie et aux transports puissent rejoindre Gaza.
Image
Les matériaux de construction se font rare dans la Bande de Gaza, Israël maintient le blocus depuis 4 ans, craignant que le Hamas ne les utilise pour fabriquer des bunkers militaires [photo : Lo Yuk Fai, PNN]
Selon le coordinateur des points de passage et de contrôle entre Gaza et Israël, Raed Fattouh, la frontière a été ouverte de 7 heures ce matin à 4 heures cet après-midi, et 298 camions l'ont traversé. 
11 d'entre eux transportaient du matériel de première nécessité, 183 étaient chargés de matériels destinés à l'industrie, 40 acheminaient des aliments destinés au bétail, 9 étaient destinés au secteur agricole, et 5 d'entre eux amenaient 20 nouveaux véhicules. Parmi ceux destinés à l'industrie, 40 camions venaient fournir des matériaux pour aider à la reconstruction d'une dizaine d'usines détruites par Israël au cours de la dernière guerre de Gaza.
50 camions ont également acheminé des matériaux destinés à la mise en oeuvre de projets de construction menés par l'UNRWA et fournir 175 000 kilos (près de 192 tonnes) de gaz domestique. Selon les statistiques de l'agence Oxfam, il en faudrait environ 1 750 tonnes par semaine pour éviter une situation de crise humanitaire à Gaza.
Aucun export n'a été autorisé depuis le 13 Mai 2011, date à laquelle un camion rempli de fleurs avait été autorisé à desservir la Hollande. Selon l'agence Oxfam, la restriction des exports gazaouites entraine une "dépendance directe à la demande locale, laquelle est directement contrainte par la faiblesse du pouvoir d'achat de la population gazaouite".
Selon les chiffres publiés par l'Institut pour la Compréhension du Moyen-Orient, le taux de chômage de la Bande de Gaza atteindrait près de 45%.
"Jusqu'à ce que la frontière soit ouverte à l'export", conclut le rapport d'Oxfam, "l'impact des levées du blocus sur l'emploi, la pauvreté et la détresse alimentaire reste limité".
Lien 

Robert Serry critique le comportement d'Israël envers l'Autorité Palestinienne

Ecrit par Pierre Tiercin   
23.11.11
Le coordinateur de l'ONU pour le Moyen-Orient Robert Serry a insisté lundi dernier sur la responsabilité d'Israël dans l'absence de progrès du processus de paix israélo-palestinien.
Image
Robert Serry, coordinateur et envoyé des Nations Unies pour le Moyen-Orient
"Les provocations altèrent la confiance", a indiqué le coordinateur lors de la dernière réunion du Conseil de Sécurité sur le Moyen-Orient. "Israël continue de s'engager dans des activités de colonisation, y compris dans des zones très sensibles, et la destruction de structures palestiniennes se poursuit".
Il a signalé qu'il s'agissait là d'activités "contraires à la loi internationale" qui faisaient beaucoup de tort à la mise en oeuvre d'un accord final entre israéliens et palestiniens. "Ces actions doivent cesser", a-t-il avancé.
R. Serry a notamment évoqué les nouveaux projets coloniaux validés par Israël et le gel du versement de 100 millions de dollars de taxes douanières que l'Etat hébreu est sensé remettre à l'Autorité Palestinienne. Le coordinateur des Nations Unies a averti le Conseil de Sécurité que la somme retenue par Israël représentait près de 30% des revenus annuels de l'Administration palestinienne et que ses projets institutionnels ainsi que la rémunération de ses forces de sécurité pourrait en être grandement affectés.
"Retenir un financement de ce niveau pourrait mettre tout gouvernement hors d'état de fonctionner, sans parler d'une autorité sous occupation", a-t-il ajouté.
L'Autorité palestinienne a demandé lundi aux Nations Unies d'intervenir auprès d'Israël pour mettre fin au blocage des fonds qui lui sont dus. Ces fonds correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens.
"Nous devons calmer le jeu et désamorcer la situation. En plus d'agir sur le développement colonial, Israël doit tenir compte de l'appel du Secrétaire Général Ban Ki-Moon pour le dégel du transfert des fonds douaniers vers l'Autorité Palestinienne", a expliqué R. Serry.
Selon le coordinateur, les attaques perpétrées par les colons contre les palestiniens en Cisjordanie ont augmenté de 40% en 2011 comparé à 2010, et de 165% par rapport à 2009.
Le coordinateur R. Serry a estimé que l'Organisation des Nations Unies devait également prendre des "mesures plus efficaces" pour mettre fin au traffic illicite d'armes et de munitions dans la Bande de Gaza, signalant que les mortiers et les roquettes menaçaient également un embrasement du conflit.
Le processus de paix israélo-palestinien est bloqué depuis plus d'un an, les discussions ont été interrompues peu après leur début en septembre 2010 à cause d'un désaccord portant sur l'expansion coloniale israélienne. Depuis la candidature palestinienne portée par Mahmoud Abbas devant les Nations Unies, la communauté internationale a redoublé d'efforts pour amener Tel Aviv et Ramallah à reprendre les discussions directes. 
Lien 

Al-Quds : Dans l'attente d'un Premier Ministre, Fayyad garde son poste

Ecrit par Thiry   
22.11.11
Ce lundi, une source sûre a communiqué au journal al-Quds que le Hamas et le Fatah se sont mis d’accord pour finalement garder Salam Fayyad au poste de Ministre des Finances dans le futur gouvernement d'unité nationale.
Image
Le Dr. Salam Fayyad, actuel Premier Ministre de l'Autorité Palestinienne, préside une réunion du gouvernement [photo : Wafa]
Le nom du Premier Ministre reste encore à être confirmé par les deux partis.
D’après la télévision Al-Wattan TV, Mamoun Abu Shahla était pressenti à ce poste. Mais, il est à noter que d’autres propositions circulent au sein du Fatah comme Munib al-Masri et Mohamad Mustafa. Le Hamas quant à lui a avancé les noms de Jamal al-Khudri et Mazen Sunuqrot.
Fayyed au poste de premier ministre représente, aux yeux du Hamas, un obstacle majeur dans le récent rapprochement des deux frères ennemis d’hier.
Selon la même source, les pourparlers rapprochés ont eu lieu entre Azzam al-Ahmad, une figure du comité central du Fatah et le numéro 2 du bureau politique du Hamas, avant la rencontre prévu le 24 Novembre entre Abbas et son homologue gazaoui Khaled Meshaal au Caire. L’entretien à venir devrait évoquer également la tenue d’élections en Mai prochain.
On pouvait lire dans le presse israélienne d’hier (Ma’ariv), que le cabinet de Benjamin Netanyahu s’opposerait à toute réconciliation, et menace de couper tous ses liens avec l’autorité palestinienne si le Hamas venait à participer à un gouvernement, ou si elle venait à rejeter les conditions du Quartet du 23 septembre. Ces conditions imposent notamment la reconnaissance de l’Etat hébreux, une limitation des actions à « caractère provoquant ». 
Lien 

19.11.2011 - BDSFrance lance la bataille contre Mehadrin !

France - 22 novembre 2011
Par Campagne BDS-France
Vous avez bougé avec la Coalition contre Agrexco ? Vous allez super-bouger avec la campagne contre Mehadrin !
Forte du succès contre Agrexco, la Coordination Européenne issue du Forum contre Agrexco (4/5 juin Montpellier) a décidé du maintien de la journée d'action européenne du 26 novembre 2011. Renforcée par l'Appel du BNC palestinien, c'est une Journée européenne d'action contre les exportateurs israéliens de produits agricoles (vous noterez que la cible, ce sont les entreprises israéliennes et pas les produits, les produits ne sont que sont le moyen de d'atteindre la cible).
19.11.2011 - BDSFrance lance la bataille contre Mehadrin !
Depuis la crise d'Agrexco, un groupe de travail BDSF, en lien avec la coordination européenne, a déterminé que pour BDSF, l'entreprise Mehadrin était une cible aussi importante et prioritaire que l'était Agrexco, cible nommément citée dans l'appel du BNC pour le 26/11, qui confirme la pertinence du choix. L'objectif est : "Mehadrin hors d'Europe".
Comme vous le savez, le siège de Mehadrin est situé dans la petite ville de Chateaurenard (13), à une dizaine de kilomètres d'Avignon (84). Nous aurions voulu lancer la campagne contre Mehadrin le 26 novembre par un rassemblement devant l'entreprise. Mais l'agenda de nos amis avignonnais ne l'a pas permis. Aussi l'action devant l'entreprise Mehadrin s'est déroulée ce samedi 19 novembre.
Nous avions pris quelques précautions pour localiser l'action à Avignon, mais les renseignements de la police fonctionnent bien et dès le début de l'après-midi, les gendarmes et le directeur de Mehadrin étaient en faction devant l'entreprise.
Après avoir distribué le tract dans le centre commercial de la ville et tout le long du parcours aux passants et voitures, nous sommes allés en petite manifestation très animée, colorée et bruyante, jusque devant l'entreprise pour dire notre refus de Mehadrin. Installée depuis peu au 696, chemin du Barret de la ZA du Barret à Chateaurenard, Mehadrin a racheté les locaux de l'ancienne entreprise la Bonpasienne qui travaillait aussi dans les fruits et légumes. Une entreprise de très mauvaise réputation selon les voisins, qui a brûlé deux fois...
Il semble que les paysans du coin n'appréciaient pas les importations de la Bompasienne. C'est sans doute pour cette raison que le nom de Mehadrin n'est mentionnée ni sur les murs ni même à l'entrée. Visiblement, ils jouent dans la discrétion. En effet, il ne fait pas bon s'afficher comme étant une entreprise israélienne d'importation de fruits et légumes, notamment après ce qui est arrivé à la Bonpasienne et à Agrexco !
C'est la raison pour laquelle nous avons voulu dire au directeur de Mehadrin qu'il est inutile de se cacher car nous connaissons les activités manifestement illégales que son entreprise mène et il peut compter sur nous pour en informer la population et les paysans des environs. La "Confédération Paysanne" et "Solidaires" présents à l'action vont s'y employer également.
Le directeur de Mehadrin s'est montré arrogant, très grossier et vulgaire : "Va te faire enc..." est la première phrase qu'il a prononcée à l'encontre d'une personne qui lui demandait de se présenter et la raison pour laquelle il nous filmait.
La "bataille" contre Mehadrin est donc symboliquement déclenchée : nous souhaiterions donc que le 26 novembres, les nombreux comités en France répondent à l'appel du BNC et mènent des actions de Boycott contre Mehadrin dans les supermarchés (beaucoup de pamplemousses "Jaffa" et avocat "Top" ont été repérés).
CETTE BATAILLE NE SE FERA PAS SANS VOUS !
Le comité de pilotage de la campagne contre Mehadrin s'est formé et se compose de membres de la campagne BDS originaires de Paris, Toulouse, Montpellier, Avignon. Il est indispensable que des représentants de 3 ou 4 grandes villes s'y joignent et que la Confédération paysanne et Solidaires y soient représentés.
Ce comité aura une fonction de réflexion, d'élaboration d'un plan de travail et d'un calendrier d'actions à court et moyen terme afin de proposer du matériel (tracts, logos, affiches, banderoles) de coordination avec la campagne européenne et le BNC et d'animation de la campagne en France. Il peut par ailleurs être envisagé la mise en route d'un site spécifique qui sera relayé sur le site national de la campagne.

Nous allons créer une liste de travail "Mehadrin hors d'Europe" ouverte à tous les comités, groupes et personnes (membres signataires ou non de BDSF) qui souhaitent participer activement à cette campagne sur la base d'un Appel (en cours de rédaction).
Il serait souhaitable que le maximum de comités soient géographiquement représentés dans cette liste de travail. Inscrivez-vous dès à présent.
L'atelier boycott du week-end BDSF de janvier 2012 à Lyon permettra d'échanger et de coordonner les actions. Mais d'ores et déjà, vous pouvez vous inscrire (au comité de pilotage et à la liste "Mehadrin hors d'Europe") pour s'organiser au mieux.
Pour vous inscrire, contactez : jlmoragues@gmail.com
La vidéo de l'action sera mise en ligne après le 26 novembre.
Photo
Quelques photos de l'action de samedi 19 novembre 2011

Lien 

Réconciliation palestinienne: rencontre Abbas/Mechaal au Caire jeudi

AFP | 22/11/2011
La rencontre entre le président Mahmoud Abbas et le chef du Hamas, Khaled Mechaal, pour tenter de finaliser la réconciliation palestinienne aura lieu jeudi au Caire comme prévu, malgré les troubles en Egypte, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
"La réunion aura lieu comme prévu jeudi", a indiqué à l'AFP Azzam al-Ahmad, responsable du dossier de la réconciliation au Fatah, le mouvement de Mahmoud Abbas, ajoutant que le président palestinien arriverait mardi soir au Caire pour s'entretenir le lendemain avec des responsables égyptiens, dont le maréchal Hussein Tantaoui, qui dirige le pays.
Après la rencontre sera annoncée "une date pour une réunion de l'ensemble des mouvements palestiniens au Caire, où tout sera discuté, y compris le gouvernement", a-t-il affirmé.
"L'ordre du jour de la rencontre a été fixé et convenu, sans limite de temps, entre le président Abbas et Khaled Mechaal, et ce n'est pas une rencontre de la dernière chance", a précisé M. Ahmad.
"La rencontre portera sur les aspects politiques, le programme politique et les perspectives d'avenir palestiniennes, après le blocage du processus de paix en raison de l'intransigeance israélienne", a-t-il ajouté.
"Elle traitera également de toutes les autres questions: l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le gouvernement et la suppression des obstacles à l'application de l'accord de réconciliation", a souligné le responsable du Fatah.
La rencontre Abbas-Mechaal aura lieu "à la date prévue jeudi", a déclaré pour sa part à l'AFP Ismaïl Radwane, un dirigeant du Hamas à Gaza.
S'agissant du maintien à son poste du Premier ministre Salam Fayyad, rejeté par le Hamas, "la question a été réglée et nous discutons maintenant de critères généraux agréés pour choisir un chef du gouvernement conformément à l'accord de réconciliation", a-t-il dit.
"L'objectif fondamental est de parvenir à une entente sur une personnalité nationale et compétente et cette question sera discutée lors de la rencontre", a ajouté M. Radwane, qui a refusé de se prononcer sur des informations selon lesquelles le Hamas serait prêt à un arrêt des attaques contre Israël pendant un an.
"Il n'y a pas de discussion sur la gestion de la bataille contre l'occupation et cette question est soumise à un consensus national avant et après la formation du gouvernement", a-t-il poursuivi.
Le sommet entre MM. Abbas et Mechaal vise à mettre en oeuvre, après un long retard, l'accord conclu le 27 avril entre le Fatah et le Hamas, qui contrôlent respectivement les zones autonomes de Cisjordanie et la bande de Gaza. Cet accord a été paraphé le 3 mai par l'ensemble des mouvements palestiniens.
Cet accord -dont les grandes lignes ont déjà été acceptées secrètement au Caire récemment par les deux parties, selon des sources palestiniennes- prévoit la constitution d'un gouvernement intérimaire composé de personnalités indépendantes, chargé d'organiser des élections législatives et présidentielle en mai 2012 au plus tard. 
Lien 

El-Khalil : Appel à participer demain au sit-in "Liberté aux prisonniers politiques"

[ 22/11/2011 - 13:53 ] 
Hébron - CPI
L’association des jeunes musulman et le Comité des familles des prisonniers politiques en Cisjordanie ont appelé la population palestinienne, le Conseil législatif, les représentants des factions palestiniennes et organisations des droits humains, à participer au sit-in "les libertés avant le gouvernement», et dans la ville d'el-Khalil, le mercredi 23/11.
«Avec l'approche de la réunion qui se tiendra entre le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal et président de l'Autorité Mahmoud Abbas, nous avons attendu à l'emporter un esprit de conciliation aidant à l'optimisme de l'achèvement de la réconciliation. Mais plusieurs violations ont été enregistrées au cours des derniers jours sur le niveau des libertés et des arrestations politiques », a contesté l’association et le comité contre les campagnes oppressives des services sécuritaires alliés à Abbas. "
Le communiqué conjoint, publié par l'Association de la jeunesse musulmane et le Comité des familles des détenus, a dénoncé les  violations, y compris: le tir de balles réelles qui a ciblé la voiture de l’ancien représentant  du bloc islamique de l'Université d’el-Najjah Abdul Rahman Chtayyeh, et commis par des agents de sécurité à Naplouse. L’arrestation  d’un certain nombre d'étudiants dans les universités palestiniennes sur le fond de l'opinion et l'activité politique dont plusieurs d’entres eux ont été torturés.
« Certain nombre de combattants de la résistance des prisonniers libérés partisans du Hamas et Jihad islamique. La privation des détenus de la ville d’el-Khalil, dans la prison de Jéricho(Ariha) pour communiquer avec leurs proches ou leur rendre visite, il y a plus de deux semaines », a-t-il ainsi ajouté.
Le communiqué a souligné que ces abus sont révélateurs de la présence de certains côtés sécuritaires appartenant à l’Autorité qui veulent nuire délibérément à la réconciliation et l'empêcher, mais nous appelons à la protestation continue au niveau médiatique et sur le terrain, et transmettre un message clair et fort pour les différentes parties que nous n'accepterons pas de réconciliation incomplète avec la poursuite de la répression, l'interdiction des libertés et les arrestations politiques."
Il est à noter que plus de 90 détenus politiques sont encore détenus dans les prisons de l’Autorité, y compris environ 30 prisonniers ont passé des périodes entre un à quatre ans, mais toutes les réunions et les décisions des tribunaux n’ont pas contribué à leur libération.

Jérusalem: L'occupation impose la résidence surveillée sur le prisonnier libéré Issawi

[ 22/11/2011 - 15:12 ] 
Jérusalem (el-Qods occupée) – CPI
Les autorités de l'occupation sioniste dans la ville occupée d'el-Qods ont convoqué, le prisonnier libéré, Samer Tariq Issawi, 32 ans, du village d'Issawya à el-Qods occupée, qui a été libéré dans le cadre de l'opération d'échange de prisonniers, pour l'enquête à el-Maskoubia.
Les forces de l'occupation sioniste ont imposé la résidence surveillée sur le prisonnier libéré Issawi de la ville occupée d'el-Qods, après qu'il a été convoqué, pour la troisième fois consécutive, depuis sa libération dans le cadre de l'opération d'échange de prisonniers.
Issawi a reçu une interdiction de se rendre en Cisjordanie et à l'étranger jusqu'à l'année 2027, la durée réelle qui doit être passée dans les prisons de l'occupation, selon les allégations sionistes.
Issawi a été convoqué pour l'enquête périodiquement pour prouver qu'il n'a pas quitté la ville occupée, notant qu'il est l'un des prisonniers libérés qui ne sont pas soumis à des mesures de sécurité strictes.
Les services de renseignements sionistes ont interpellé Issawi deux fois durant ce mois en cours dont une intérogatoire la semaine dernière.
Par ces conditions, l'entité sioniste viole les articles de la transaction de prisonniers avec les factions de la résistance, où l'ambassadeur égyptien a déclaré, il y a quelques jours, que les convocations et les menaces par l'occupation contre les prisonniers libérés dans l'opération d'échange est une violation aux articles convenus de l'opération.

Hijazi de Gaza: Nous préparons un convoi pour se diriger vers Jérusalem

[ 22/11/2011 - 15:33 ] 
Gaza – CPI
Dr. Safwat Hijazi, président de la ligue des Oulémas sunnites, a confirmé que la ligue prépare un Convoi pour se diriger vers la ville occupée d'el-Qods et la mosquée bénie d'el-Aqsa.
Après son arrivée à la Bande de Gaza, le lundi soir 21/11, Hijazi a déclaré que "C'est l'un des meilleurs moments de notre âge que nous sommes arrivés à la Bande de Gaza, nous n'avons pas imaginé que nous pouvons atteindre ce lieu saint".
En s'adressant au monde entier et à Ban Ki-Moon: "Si vous avez décidé que les Sionistes ont le droit à imposer un blocus sur la Bande de Gaza, nous vous disons que votre légitimité a chuté, après que des représentants de 40 pays ont décidé de briser ce blocus".
"Il était prévu que ce convoi fait partie de la Flottille de la Liberté 2, mais aussi en raison de l'influence des Sionistes, nous n'avons pas pu venir dans ce convoi, précisant qu'ils ont de nombreux moyens pour briser ce blocus injuste", a-t-il ajouté.
Il a souligné que tous les hommes libres des musulmans, chrétiens, vieux et parlementaires refusent cet embargo sioniste arbitraire, confirmant que l'Etat de la Palestine sera créé bientôt et sa capitale sera la ville bénie d'el-Qods occupée.
Il a conclu en disant: "Nous ne perdons pas l'espoir et nous allons en pleine confiance que la terre appartient à nous, la décision sera prise par nous, alors que les Sionistes n'aurons aucun espoir de survivre sur nos territoires", déclarant que la révolution égyptienne est un pas vers la libération d'el-Qods.

ArrCisjordanie:Les forces armées occupantes mènent une vaste campagne d'arrestations

[ 22/11/2011 - 18:01 ] 
Cisjordanie - CPI
Les forces armées de l’occupation ont perpétré aujourd’hui, le mardi 22/11, des campagnes d'arrestations et d'incursions au sein des  citoyens palestiniens dans chacune des villes et villages de Naplouse et Jénine.
Des dizaines de véhicules militaires de l’occupation, appuyés par des dizaines de soldats ont fait irruption, aujourd’hui matin, dans la ville de Jénine et son camp de réfugiés, plus d'une dizaine de ses villages, et ont arrêté 8 personnes et causant d’énormes ravages dans plus de six maisons, et mettant en place des embuscades dans plus d'un axe.
Des témoins oculaires ont déclaré qu’un majeur attentat a été enregistré dans le camp de réfugiés de Jénine, qui a vu depuis deux heures avant l'aube jusqu’à six heures de la matinée, où une opérations militaires a été perpétrée impliquant plus de dix maisons, entrecoupées de coups de lancement d'armes à feu lourdes, le vandalisme délibéré des biens.
« Les forces occupantes ont encerclé le camp et fermé ses entrées à l'aube, puis ont fait irruption dans les maisons et ont surmonté leurs toits, surtout celles surplombant les maisons des citoyens arrêtés avant qu'elles ne commencent les campagnes de fouilles, alors qu’une force militaire s’est postée dans les régions ; «el-Hadaf » et « Agabriat » surplombant le camp de Jénine durant l'incursion », ont souligné les citoyens.
Les troupes armées de l’ennemi occupant ont haussé leurs campagnes militaires agressives, barbares et répressives dans divers villes et villages de la Cisjordanie, selon les témoignages et déclarations des citoyens et témoins oculaires :
Jénine:
Les forces occupantes ont fait irruption dans le camp des réfugiés, fouillant plusieurs maisons en utilisant des chiens, obligeant les habitants de passer des heures sans abri et sous le froid mortel, tout en arrêtant 4 personnes ; Sami Alem Massad (44 ans), Jamal Abdul Rahman Al-Zubaidi (50 ans), Mouayed Ibrahim Eid el-Amer (43 ans) et Sufian Mohammed Stiteh(44 ans).
Araba :
 D'autre part, les citoyens ont indiqué que cinq véhicules militaires ont envahi, à l'aube, aujourd'hui la ville d'Araba, au sud de Jénine et ont arrêté Jaafar Abdullah Fawzi Abu Salah (44 ans),  après une perquisition de son domicile et a été emmené vers une destination inconnue.
Mithlone :  Les forces d'occupation, ce qui représente le Sud de la ville de Jénine et ont érigé  aujourd’hui à l’aube, une barrière d’une  manière surprenante, entre les villages de Ceres et Méthone, kidnappant le citoyen Hafiz Majid Enairat (40 ans), tout en surmontant les toits de plusieurs maisons pendant l'incursion, alors que les soldats étaient répartis entre les oliviers.
Zababdeh:
Des sources locales et des témoins ont confirmé qu’une grande force militaire a également envahi la ville de Zababdeh, près de Jénine dès l’aube, où plusieurs maisons ont été perquisitionnées et fouillées, arrêtant 3 personnes qui sont: Wifadi Abdallah Dahod (38 ans), et Youssef Walid Saleh Saïd (33 ans).
Yamoun:
Le village de Yamoun, à l’ouest de Jénine, a ainsi témoigné  de nombreuses incursions des forces  armées occupantes, aujourd'hui à l'aube, où un certain nombre de soldats sont engagés dans le ratissage de la zone entre les villes de Silat de Harthiya et Yamoun,  dans la zone connue  sous le nom «vallée».
Jaba:
Les forces de l’armée sioniste ont fait irruption dans la ville de Jaban, et ont érigé un barrage sur une route de Jénine - Naplouse, près de l'entrée de la ville et ont commencé durant la à fouiller les véhicules.
D’autres divers villages:
Les sources ont rapporté que  les villages et zones Yaabud,  Kiverte, Bir el-Bacha, Qabatiya, le Triangle des martyrs, se sont également exposés aux campagnes agressives et de perquisition des troupes armées  de l’ennemi occupant, sans aboutir à des arrestations.
Quatres autres arrestations séparées;
Dans le même contexte, les sources bien informés ont souligné que les forces armées occupantes ont arrêté 4 jeunes citoyens, deux enlevés ce matin, au village de Beit Furik, à l'est de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie ; Ahmed Hussein Hanani (23 ans) et Wahed Hadj Mohamed qui est un étudient âgé dans les vingtaines d’années et a été arrêté, lundi, sur la barrière de « Hawara » au sud de Naplouse, menotté et conduit vers une destination inconnu, selon les sources.
« Tandis que, deux autres citoyens ont été obligés de descendre de leur voiture, arrêtés, menottés et transférés à une direction inconnue », ont également poursuivi les sources.

Darawi: le gouvernement, l'OLP et les élections seront discutés à la réunion Mechaal-Abbas

[ 22/11/2011 - 20:09 ] 
Le Caire – CPI
Le président du Centre d'études palestiniennes en Egypte, Ibrahim Darawi, a déclaré que trois dossiers principaux seront discutés intensivement lors du sommet qui rassemblera le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avec le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, le jeudi prochain 24/11, au Caire.
Dans ses déclarations citées par l'agence "Quds Press", Darawi a confirmé que ces dossiers sont la réforme de l'OLP comme une référence pour toutes les factions palestiniennes, les élections et ses termes et le gouvernement et ses missions.
Il a souligné que les comités du mouvement du Hamas et du Fatah, chargés de débattre les dossiers de la réconciliation, ont décidé d'exclure le nom de Salam Fayyad comme premier ministre suivant, mais ils n'ont pas déterminé une autre personnalité, laissant ce sujet pour la réunion Mechaal-Abbas.
Darawi a finalement montré que la rencontre Mechaal-Abbas va discuter la mission du gouvernement et son mandat jusqu'à l'organisation des élections et ses missions sont les moyens de la mise en œuvre de la réconciliation sociale, la fondation pour la coordination de sécurité entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza, la détermination d'une date pour les élections et la réforme de l'OLP pour être le seul représentant de toutes les factions palestiniennes.

L'entité sioniste continue à fortifier les colonies autour de Gaza

[ 22/11/2011 - 20:25 ] 
El-Nassera (Nazareth) – CPI
Le ministre sioniste du front interne, Matan VIlnai, a déclaré que la fortification des colonies sionistes situées dans le voisinage de la Bande de Gaza contre les roquettes palestiniennes sera achevée au début du septembre 2012, selon ses propos.
Matan a ajouté que son gouvernement a l'intention d'achever le processus de la fortification des domiciles dans toutes les colonies situées à une distance de 15 km de la Bande de Gaza sera à la fin du troisième quart de l'année 2012, pour commencer progressivement à fortifier d'autres points coloniaux situés à une distance de 40 km du secteur.
Dans le même contexte, le ministre sioniste a confirmé lors de la séance du comité secondaire des affaires de la préparation du front interne créé par le comité de la sécurité et des affaires étrangères dans la Knesset sioniste, le mardi 22/11, la nécessité de reprendre la force de dissuasion sioniste, d'après ses allégations.
De son côté, le député Shaul Mofaz, qui a précédemment servi comme ministre de la guerre, a vu que les factions de la résistance palestinienne sont ceux qui décident de l'agenda sécuritaire sioniste.

Haniyeh: l'entité sioniste vit un isolement international

[ 22/11/2011 - 19:08 ] 
Gaza - CPI
Le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh a affirmé que l'occupation sioniste a commencé à vivre dans l'isolement international, et les visites continuelles par les dignitaires à la bande de Gaza signifient leur détermination à corriger  l’erreur et la déviation qu’avait établi la propagande sioniste dans les communautés proches et lointaines.
Cette déclaration de Haniyeh est intervenue au cours de la conférence sur la «Déclaration universelle de rejet du siège des peuples», qui s'est tenue à la ville de Gaza, mardi 22/11, en présence des militants du « convoi printemps arabe », qui comprenait plus de 100 de solidaires venus de 40 pays arabes et étrangers, ainsi que des représentants du gouvernement et du Conseil législatif et les dirigeants des factions et d'action nationale, et de nombreux Cheikhs, dignitaires et les chefs des services de sécurité à Gaza.
«Nous n'avons pas à expliquer la question palestinienne et les dimensions de l'état de siège sioniste, surtout après ce qui a été exprimé par les militants pacifistes, de la conscience profonde de la réalité palestinienne", a souligné Haniyeh en insistant que le peuple palestinien se félicite de telles visites.
Le premier ministre a expliqué que ces visites ont formé la conscience de ces États à l'égard de la réalité palestinienne et cette réalité sera prise en considération dans le futur ; " vous avez traversé des milliers de miles de là, en pleine d’amitié, même si vous êtes de nationalités différentes, ce qui confirme que vous êtes tous des Palestiniens."
Haniyeh a souligné que l'ennemi occupant en Palestine est la racine du problème, ajoutant que le problème palestinien est un privilège politique, et non plus humanitaire, malgré l'importance de cette dimension dans la situation interne palestinienne, poursuivant que l'objectif est la nécessité de mettre fin à l'occupation de l'ensemble du territoire palestinien, et sa capitale, Jérusalem et le retour de réfugiés palestiniens dans leurs foyers où ils ont été déplacés, en plus de la libération des prisonniers palestiniens que leur nombre est estimé à 6 mille prisonniers dans les geôles sionistes.
« Il n’existe aucune justification de la continuation de l’embargo arbitraire maintenu par l'occupation sioniste sur la bande de Gaza, auparavant elle l’a tenté de justifier en prétendant que Shalit est en captivité de la résistance palestinienne, et aujourd’hui il est chez lui », a protesté Haniyeh contre la politique internationale de deux poids deux mesures, et s’est interrogé : «. Quelle est la justification pour la poursuite du siège sur plus de 1,8 million de Palestiniens à Gaza".
Haniyeh a poursuivi avec fermeté en demandant qu’il faut hausser la voix plus haut et insister ;non à l’occupation, non au blocus, tout en appelant à réanimer les recommandations du rapport de Goldstone, afin d’emmener les dirigeants criminels de l’ennemi occupant aux tribunaux internationaux, indiquant que les infrastructures du secteur assiégé nécessitent d’être reconstruites, faisant allusion à l’interdiction de l’entrée des matériaux de construction.
Cependant, Haniyeh s’est adressé aux militants solidaires venant des pays des révolutions arabe: "Nous vous accueillons à la terre de Gaza, et nous croyons en votre victoire un prélude à la victoire sur la terre de Palestine, j'ai entendu des dirigeants de la révolution que le sang versé était du sang sur la route de la libération de Jérusalem (el-Qods occupée), nous aimerions de votre part la solidarité et le soutien pour la Libération de la Palestine ".
Haniyeh a appelé à  la continuation de telles démonstrations, en réitérant : «Nous sommes ravis que la Bande de Gaza vit les moments de la Déclaration universelle de refus du blocus sur les peuples, ce qui confirme l'indépendance de sa décision, malgré le fait d’être en état de siège, on va visionner cette visite dans l'histoire de la bande de Gaza et du peuple palestinien".

Jérusalem : la journaliste Salhab est encore détenue jusqu'au 25 novembre

[ 22/11/2011 - 08:24 ] 
Jérusalem - CPI
La Cour sioniste a prorogé, lundi, la détention de la présentatrice jérusalémite, Isra Salhab, qui travaille dans la chaîne  de télévision« el-Qods », jusqu’à vendredi prochain,  le 25/11, sous le prétexte d’enquêter encore avec lui.
Le Centre « Mada » pour la liberté des médias a dénoncé, dans une déclaration, aujourd'hui, le maintien en détention du journaliste jérusalémite Salhab, et a considérée cette détention comme une continuation des campagnes de harcèlement des journalistes par les autorités de l'occupation.
La police de l'occupation avait convoqué la journaliste Isra Salhab, qui travaille comme présentatrice du programme «Ahrar» (Libres), au profit de la chaîne satellite « el-Qods », le 06 novembre, et après deux heures de l'enquête, est sortie de la salle menottée, et a été transférée aux cellules des services de renseignement «  le Shin Bet ».
Notons que les forces de l'occupation ont arrêt, il y a presque un mois, son mari Chady Zahida qui est toujours en détention dans la prison de « Maskoubia".

Abou Marzouk: Pas de report de la réunion Mechaal-Abbas

[ 22/11/2011 - 07:28 ] 
Damas – CPI
Le vice-président du bureau politique du Hamas, Dr. Moussa Abou Marzouk, a révélé que la date de la réunion du chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, avec le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'organisera le jeudi 24/11 au lieu de vendredi 25 novembre, pour discuter les dossiers de la réconciliation sous l'égide de l'Egypte.
Dans une déclaration exclusive au Centre Palestinien d'Information (CPI), Abou Marzouk a déclaré que le voyage au Caire sera le mercredi prochain, niant au même temps la propagande qui a parlé de la possibilité de reporter la réunion prévue en raison des actuelles situations au Caire, en disant: "jusqu'à maintenant, la rencontre sera au Caire et il n'y a pas de discours sur aucun report".
En ce concerne l'identité du prochain premier ministre et l'élimination de Salam Fayyad, Abou Marzouk a déclaré: "Le mouvement du Fatah est celui qui a proposé le fait d'exclure Salam Fayyad", tout en exprimé son désir qu'il ne soit pas le prochain premier ministre.
Il a ajouté au correspondant du CPI qu'on a discuté des principes généraux du prochain gouvernement et les détails seront abordés dans la rencontre Mechaal-Abbas au Caire.
A propos du dossier des détenus politiques et les demandes répétées à l'autorité palestinienne de les libérer comme un geste de bonne volonté pour le succès de la réunion, Abou Marzouk a assuré: "au début, nous avons libéré tous les détenus à Gaza et nous avons également préparé une liste des raisons et de justifications de l'arrestation du reste, et ce qui est requis maintenant que le Fatah libère les détenus en Cisjordanie occupée, ce qui serait sans doute un pas avantageux.

Stéphane Hessel invité exceptionnel des Huit heures pour la Palestine

21 novembre 2011 
L’évènement annuel de l’association Evry Palestine, qui se déroulera le samedi 3 décembre, aura comme invité d’honneur le diplomate, ancien résistant et auteur du best-seller « Indignez-vous ». Stéphane Hessel viendra témoigner de la situation dans les Territoires Occupés et participera aux côtés d’autres invités de prestige à cette journée de solidarité avec la cause palestinienne.
Journée organisée dans le cadre du Mois des Trois Mondes, le rendez-vous annuel de la solidarité internationale coordonné par la Maison du Monde d’Evry, les Huit Heures pour la Palestine mettent en avant cette année la place de la Palestine dans les révolutions arabes. Autour de témoignages, de débats mêlant acteurs impliqués sur place et intellectuels français, les Huit heures participent à leur niveau à informer, sensibiliser et mobiliser pour la cause palestinienne.
Il est à noter cette année la présence de Stephane Hessel, qu’on ne présente plus, pour un témoignage d’une situation qu’il a appris à connaître ces derniers temps. L’ancien président de Médecin Sans Frontière (MSF) Rony Brauman participera également à cette journée, ainsi que Bernard Dreano, auteur de «La perle et le colonel, réflexions sur le printemps arabe» .
Les membres de l’association évryenne reviendront également sur leur dernier séjour dans les Territoires Occupés, auquel un journaliste d’Essonne Info a participé (lire notre dossier). La soirée se poursuivra avec un concert du groupe palestinien Gaza Team.
  • - Huit heures pour la Palestine, samedi 3 décembre, de 14h30 à 22h30, à la Maison des Syndicats d’Evry, place des Terrasses de l’Agora
  • - Le programme complet des Huit heures pour la Palestine est à retrouver sur le site de Evry Palestine.
Lien

Bientôt un jumelage avec la Palestine

21.11.2011
Les villes de Clichy et de Beit Sahour, dans les territoires palestiniens, ont signé ce week-end une déclaration d’intention en vue de leur jumelage. Une promesse formalisée en présence de l’ambassadeur de la Mission Palestine en France à l’occasion de la Semaine de la solidarité internationale. Cette déclaration d’intention porte sur la volonté de développer des deux côtés les projets sociaux et civils.
Beit Sahour souhaite travailler en partenariat avec Clichy sur des projets en faveur de la jeunesse et des femmes, dans les domaines sportifs et culturels. Clichy est déjà jumelée avec des villes d’Allemagne, d’Autriche, du Portugal, d’Espagne et de Grande-Bretagne.

Vers des coupes historiques dans le budget de Tsahal

21 novembre 2011
La crise économique mondiale a pour l'instant relativement épargné Israël. Mais c'est peut-être un des signes des temps qui changent : le budget de la Défense est dans le collimateur du ministre israélien des Finances. Le point sur ces risques de coupes sombres dans l'armée qui constituent une véritable nouveauté pour Israël.

‘‘C'est maintenant ou jamais’’ : le timing serait aujourd'hui le meilleur pour envisager de réduire le budget de la défense israélienne.
Selon Youval Steinitz, les économies des pays arabes voisins sont à terre, et la course à l'armement n'est plus leur priorité. Printemps arabe oblige, l’heure est à la stabilité politique plutôt qu’à la guerre. En mettant l'Iran de côté, Yuval Steinitz explique que pour les cinq prochaines années à venir, Israël peut se reposer un peu sur ses lauriers car les pays du Moyen-Orient secoués par leurs révolution mettront du temps avant de se remettre.
A noter que le discours du ministre des Finances est appuyé par le Premier ministre Benyamin Netanyahou qui a en effet donné son feu vert le mois dernier à une coupe de près de 600 millions de dollars dans le budget de la Défense.
L’idée avait été suggérée par le rapport Trajtenberg sur la justice sociale et exige par la rue israélienne exaspérée par ses conditions de vie socio-économiques.
Un plan qui n’est pas du goût d’Ehoud Barak, le ministre de la Défense et des responsables de la sécurité israélienne. Selon eux, une telle mesure affecterait les soldats d’Israël ainsi que les centaines de milliers de réservistes.
Il semblerait que le gouvernement joue le jeu du double discours. Une réduction de 600 millions de dollars d'un côté mais, un mois après, une rallonge de 1,2 milliard de dollars au budget de la Défense qui est actuellement en discussion actuellement à la Knesset.
Pour le député d'opposition Shaul Mofaz, ex chef de l'état-major et maintenant dans les rangs de Kadima, ces arrangements avec le budget national sont inacceptables. Il demande à Ehoud Barak comme à Benyamin Netanyahou de s'expliquer et de publier des chiffres définitifs en toute transparence.
Le budget militaire représente 6.9 % du PIB israélien, plaçant ainsi israélien au cinquième rang mondial des dépenses militaires par rapport au budget national. 

Les pays arabes appellent Israël à signer le Traité de non prolifération nucléaire

2011-11-22
Les pays arabes ont appelé lundi à Vienne Israël à signer le Traité de non prolifération nucléaire (TNP) lors du Form sur la création d'une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient.
Israël est sous le feu des critiques à l'ouverture de ce forum de deux jours qui doit débattre de la capacité nucléaire d'Israël soupçonnée d'avoir des fins militaires.
Les représentants des pays arabes, ceux de la Syrie et du Liban en particulier, ont qualifié Israël d'être obstacle à la paix au Moyen-Orient.
Une centaine de pays participent à ce forum de jours, mais sans l'Iran ni Israël.
"Nous ne sommes pas en mesure de créer une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient tant qu'Israël ne signiera pas le TNP ni renoncera à ses capacités d'armement nucléaire", a déclaré l'ambassadeur iranien à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Ali Asghar Soltanieh dans une déclaration faite avant l'ouverture du Forum.
Il a accusé l'AIEA d'adopter une politique deux poids deux mesures envers le dossier nucléiare israélien.
Israël est le seul pays au Moyen-Orient à ne pas encore signer le TNP. De plus, il ni ne confirme, ni nie son statut nucléaire mais la plupart des experts croient qu'il a a environ 200 ogives nucléaires.

Un universitaire à Haaretz : « une attaque israélienne contre l’Iran peut dégénérer en guerre nucléaire »

21 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Dans une tribune publiée le 18 novembre par le quotidien israélien Haaretz et intitulée « Somnambule vers la catastrophe », c’est le professeur James R. Russell qui avertit contre le risque d’un conflit mondial nucléaire. Depuis la mise en garde lancée fin octobre par Lyndon LaRouche, de nombreuses voix dissonantes se font entendre pour tenter d’enrayer cette menace : le général américain et ancien commandant du CENTCOM Joseph Hoar, le chef d’Etat-major de l’armée russe Nikolaï Makarov, l’ancien chef du Mossad Meir Dagan, l’ancien chef d’Etat cubain Fidel Castro, l’ancien ambassadeur de France en Iran François Nicollaud, le professeur américain de Droit international Francis Boyle, le Président vénézuélien Hugo Chavez, le journaliste israélien Gideon Levy ou la rédaction du quotidien officiel chinois Global Times. Tout en étant court sur les solutions, James Russell, professeur à Harvard et à l’Université hébraïque de Jérusalem, fait néanmoins montre d’une réelle compréhension du problème, expliquant : « Je suis un juif d’âge moyen, qui enseigne l’Arménien, ce qui fait que je me souviens de deux holocaustes. »
Il y a des enjeux qui sont si importants que l’on se doit d’insister sur l’exercice de ses droits civiques et académiques et sur la liberté intellectuelle, même au risque de faire mal. La guerre nucléaire est l’un d’entre eux. Une guerre générale dans le Moyen-Orient déclenchée par une attaque préventive israélienne contre le programme nucléaire iranien peut dégénérer en guerre nucléaire impliquant l’arsenal pakistanais, ainsi peut-être que celui de l’Inde. Aujourd’hui, le monde, endormi, semble se diriger tout droit vers cette situation.
A moins que quelqu’un, en coulisse, travaille très dur et intelligemment pour résoudre ce problème, nous nous trouvons soumis à un compte-à-rebours vers le désastre. Et il s’agira d’un désastre inimaginable. 
Si vous êtes jeune et que vous n’avez pas vécu la Guerre froide, ou si la vie vous a éloigné de la civilisation récemment et vous a fait oublier ce qu’est une guerre nucléaire, rafraîchissez-vous la mémoire. Lisez la nouvelle écrite en 1984 par Strieber et de Kunetka, Warday , ou l’essai de Jonathan Schell Le destin de la Terre (1982). Regardez le film Le jour d’après de 1983. Ces œuvres dépeignent un futur absolument ignoble, dont les scientifiques s’accordent pour dire qu’il est très proche de la réalité. Voilà ce qui est en jeu ces jours-ci. Alors, que faire pour éviter un désastre qui, s’il était hors de contrôle, tuerait définitivement des centaines de milliers de personnes, peut-être des milliards, et détruirait peut-être la vie elle-même ?
Peut-être que l’Amérique agit déjà en coulisses, mais je n’entrevois aucun signe qui prouve son efficacité jusqu’à présent. Je suis un juif d’âge moyen qui enseigne l’Arménien et, ainsi, je me souviens de deux holocaustes. Je conçois qu’Israël doive prendre la décision finale à propos de sa sécurité. Toutefois rien, et je dis bien absolument rien, ne mérite une extinction de masse provoquée par une possible guerre nucléaire.
J’offre ces pensées pour rappeler à tout un chacun la douceur de la vie de tous les jours, y compris avec ses ennuis quotidiens, alors que nous approchons du moment d’une extinction monstrueuse et diabolique. Il reste encore du temps, mais peut-être plus beaucoup.
Dans notre combat contre la guerre, il ne faut ni se laisser submerger par des bouffées irrationnelles de peur, et encore moins par des accès de rationalisme effréné consistant à se rassurer en disant : « ils ne le feront pas car personne n’y a intérêt »... Quand on joue avec la guerre, un coup peut très vite partir, par accident, et déclencher un brasier. Notre ennemi est un tigre blessé et agonisant ; il va mourir mais est prêt à tuer. Pour faire face à de telles circonstances, il faut penser stratégie :
... et donc destituer Obama !
Lien 

« On ne peut pas lutter contre l’occupation en servant l’occupation » (Interview au quotidien libanais Al Balad)

mardi 22 novembre 2011 - 06h:21
Julien Salingue
1.Beaucoup d’analyses imputent l’échec du projet d’un Etat Palestinien indépendant à la violation des accords d’Oslo par la partie israélienne. Pour votre part, vous considérez que cet échec est la résultante de la logique d’Oslo et de la volonté de construire un appareil d’Etat sans Etat malgré la réalité de l’occupation. Pourriez-vous étayer ?
(JPG)





















Il ne s’agit bien évidemment pas de nier les responsabilités israéliennes dans l’échec de ce que certains osent encore appeler « processus de paix ». Après la signature des accords d’Oslo, la colonisation s’est accélérée, les checkpoints se sont multipliés, et la partie israélienne n’a cessé de différer les « redéploiements », c’est-à-dire l’évacuation des zones occupées par l’armée israélienne et confiées à l’Autorité palestinienne.
Mais il ne s’agit pas non plus de prendre les accords d’Oslo pour ce qu’ils n’étaient pas ! Il ne s’agissait pas d’accords de « paix », ni dans leur esprit ni dans leur contenu. La logique d’Oslo était en réalité la suivante : confier le responsabilité des zones palestiniennes les plus densément peuplées (villes et camps de réfugiés) à un « appareil d’Etat sans Etat », l’Autorité palestinienne (AP), tout en maintenant la structure même de l’occupation. En d’autres termes, l’AP était intégrée au dispositif d’occupation et toute extension de sa juridiction était soumise à sa capacité à maintenir l’ordre dans les zones qui lui étaient confiées. Le règlement des questions essentielles (Jérusalem, les colonies, les réfugiés) était reporté à d’hypothétiques « négociations sur le statut final », qui n’ont jamais eu lieu. Au final, l’Etat d’Israël s’est contenté de se décharger des tâches de maintien de l’ordre et de services à la population, tout en maintenant son emprise sur l’ensemble de la Palestine. Or, on ne peut pas lutter contre l’occupation en servant l’occupation !
2..Comment expliquez-vous l’initiative de l’AP de présenter un projet de reconnaissance à l’ONU aujourd’hui ?
La direction de l’AP, du moins Abbas et ses proches, ont décidé d’en appeler à l’ONU en raison de l’impossibilité de négocier avec le gouvernement Netanyahu. Mais pour eux, il ne s’agissait pas de rompre avec la logique du « processus de paix », bien au contraire. Leur principal objectif était d’internationaliser la question palestinienne pour améliorer le rapport de forces en vue d’une reprise des négociations avec Israël, sous l’égide des Etats-Unis. L’ensemble de la stratégie d’Abbas repose sur la reprise des négociations. Si celles-ci sont « en panne », il n’a aucune perspective à offrir aux Palestiniens...
Par ailleurs, Abbas et son équipe sont identifiés au projet d’Etat palestinien indépendant. Or, de plus en plus de dirigeants et d’intellectuels palestiniens posent la question de la viabilité même de ce projet : avec, d’une part, la colonisation et l’annexion de facto de la Cisjordanie et de Jérusalem et, d’autre part, les exigences de l’Etat d’Israël (conserver le contrôle sur les colonies et sur la vallée du Jourdain), ce sont les bases matérielles de l’Etat palestinien qui ont disparu. Il s’agit donc, pour Abbas et les siens, de sauver l’idée même de l’Etat indépendant.
3.Pourquoi l’AP après 23 ans de négociations contre productives, tout en décidant de présenter unilatéralement un projet de reconnaissance, continue à faire du processus de paix une priorité politique ?
C’est, tout simplement, parce que leur survie en dépend. L’AP a été conçue comme une structure intérimaire, chargée de poser les bases du futur « Etat ». La période intérimaire aurait dû durer 5 ans. Mais nous en sommes aujourd’hui à plus de 17 ans ! Et, avec le temps, l’AP a trouvé sa propre raison d’être : un appareil d’Etat s’est constitué, avec des hauts fonctionnaires, des Ministres, des conseillers divers, des responsables des forces de sécurité... tandis que l’industrie de la négociation produisait elle aussi son lot de spécialistes, conseillers et autres. C’est une couche sociale qui s’est ainsi formée, dont l’avenir, à court terme, dépend du maintien de la structure AP (et donc du projet d’Etat indépendant) et de la survie du « processus de paix » (et donc des négociations), et non de la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens. Si la perspective de l’Etat indépendant s’écroule, ou s’il y a un changement radical dans l’appréhension des relations avec Israël et, par exemple, une rupture assumée des négociations, quel est l’avenir de cette couche sociale ? Ils n’en ont pas ! Il leur faut donc, par tous les moyens, tenter de ranimer le processus d’Oslo : leur survie politique et économique en dépend.
4..Ce projet de reconnaissance pourrait-il faire évoluer le rapport de force à la faveur de la partie Palestinienne ?
Je ne crois pas qu’il va modifier substantiellement le rapport de forces. Il va plutôt enregistrer l’état du rapport de forces à l’échelle internationale, et on va une fois de plus vérifier qu’une très grande majorité de pays soutient, du moins à l’ONU, le droit des Palestiniens à avoir un Etat. On va pouvoir, une fois de plus, mesurer l’isolement grandissant de l’Etat d’Israël dans le monde, qui s’est particulièrement développé ces dernières années suite, entre autres, aux bombardements sur Gaza à l’hiver 2008-2009, à l’assaut sanglant contre la Flottille de la Liberté en mai 2010 et aux provocations répétées du gouvernement Netanyahu, notamment en ce qui concerne la politique de colonisation. Si l’on y ajoute les premiers effets des processus révolutionnaires en cours dans le monde arabe, qu’ils soient directs (« refroidissement » des relations avec l’Egypte) ou indirects (tensions avec la Turquie), Israël est, incontestablement, de plus en plus isolé. Mais il ne faudrait pas non plus exagérer cet isolement, comme les débats de l’ONU nous le montrent : les Etats-Unis continuent de soutenir quasi-inconditionnellement Israël, tandis que l’Union européenne, incapable de parler d’une même voix, n’exerce aucune pression réelle sur Netanyahu.
Certains avancent que la direction palestinienne pourrait, une fois que la Palestine sera reconnue comme Etat non-membre, saisir la justice internationale pour engager des poursuites contres les dirigeants israéliens qui se seraient rendus coupables de crimes de guerre. Cet argument me laisse rêveur : image-t-on sérieusement cette direction palestinienne, qui cherche à tout prix à reprendre les négociations avec Israël, engager des poursuites judiciaires contre les dirigeants israéliens ? A-t-on déjà oublié qu’il y a deux ans, sous pression des Etats-Unis et d’Israël, Mahmoud Abbas avait demandé le report de l’adoption du rapport Goldstone par l’ONU ?
5. Que se passera-t-il pour l’AP si après le premier succès diplomatique de la Palestine à l’UNESCO, l’Etat palestinien n’est pas admis à l’ONU ? Risque-t-on d’assister à l’implosion de l’AP ?
L’Etat palestinien ne sera pas admis à l’ONU comme Etat membre, car les Etats-Unis y opposeront leur veto. Il est même peu probable que les Palestiniens obtiennent la majorité qualifiée des 9 voix au Conseil de Sécurité... Au mieux, l’Assemblée générale se prononcera (à une très forte majorité) pour l’admission de la Palestine comme Etat non-membre, comme Etat observateur.
L’AP va-t-elle pour autant « imploser » ? Un certain nombre de voix se font entendre pour demander la dissolution pure et simple de l’Autorité, arguant qu’elle n’a plus de raison d’être avec la faillite du « processus de paix » et qu’elle sert surtout de commode moyen pour l’Etat d’Israël pour prétendre qu’il n’occupe pas toute la Palestine. En d’autres termes, les partisans de la dissolution disent : il n’y a pas d’autonomie, donc il ne doit pas y avoir de pseudo-« autorité d’autonomie ».
Mais la dissolution ne semble pas être la voie choisie par la direction de l’AP. Et pour cause ! Comme on l’a vu, une telle décision équivaudrait à un suicide politique... Le plus probable est donc que l’on assiste à une discussion d’ampleur quant à l’avenir de l’AP, quant à une éventuelle modification de ses attributions et de ses fonctions. Et nul doute que ce débat sera vif !
6. Qu’adviendra-t-il dans ce cas du mouvement national palestinien ?
Il est très probable que l’on assiste à une accélération du débat quant à la nécessité de la refonte stratégique et organisationnelle du mouvement national palestinien. Ce dernier traverse en effet depuis de longues années une crise, qui ne manquera pas de s’approfondir après l’échec programmé de la demande d’admission à l’ONU. J’entends ici « crise » au sens où la définissait Gramsci : « La crise consiste précisément dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas encore naître ; durant cet entredeux, une grande variété de symptômes morbides se font jour ». Nous sommes aujourd’hui dans cet entredeux, où l’ancien (la vieille OLP) n’est pas encore tout à fait mort, et où le nouveau n’a pas encore pris sa place. Que se passera-t-il exactement ? Nul ne le sait. Mais il est certain que la majorité des Palestiniens ont conscience qu’une page s’est tournée et que la reconstruction sera nécessaire, autour notamment des questions suivantes :
-  Que signifie aujourd’hui la revendication de l’Etat palestinien indépendant aux côtés d’Israël, même à titre transitoire ?
-  Quelle articulation entre la résistance populaire, impliquant l’ensemble de la société palestinienne, le mouvement syndical et associatif, les forces politiques... et la résistance armée ?
-  Comment réunifier l’ensemble du peuple palestinien ? Le peuple palestinien est en effet fortement divisé : Palestiniens d’Israël, Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, Palestiniens de Jérusalem et Palestiniens exilés.
-  Quel cadre politique pour le Mouvement de libération nationale ? La division du mouvement affaiblit considérablement la lutte et la constitution d’un cadre commun, au-delà de la vieille OLP, posant la question de la résistance et du combat pour l’émancipation, et pas celui de la gestion des Zones autonomes allouées par Israël est, même si ce n’est qu’à un stade relativement peu avancé, ouvertement posée.
-  Quels liens développer avec le mouvement de solidarité internationale, afin que cette solidarité soit politique et non caritative, efficace et pas seulement symbolique ?
7.Selon vous le contexte socio politique a considérablement évolué et la revendication d’un Etat indépendant semble aujourd’hui dépassée et à contre courant des bouleversements régionaux. Quelle solution pour la Palestine aujourd’hui sachant que les bases matérielles de l’Etat palestinien sont en train de disparaitre et que l’hypothèse d’un Etat démocratique unifiée ne peut coexister avec l’idéologie suprématiste sioniste ?
Je me garderai bien de prôner une quelconque « solution » à la place des Palestiniens eux-mêmes. Mais une chose est certaine : la direction « historique » de l’OLP, tout comme le projet d’Etat palestinien indépendant, apparaissent de plus en plus en décalage avec les nouvelles générations politiques émergentes et les revendications d’indépendance et de souverainetés économique et politique réelles qui bouleversent la région.
Au-delà de la disparition des bases matérielles de l’Etat palestinien et des échecs manifestes de la construction d’une « indépendance » malgré la poursuite de l’occupation, c’est donc la question de l’adaptation du mot d’ordre lui-même qui est posée, tant il est à contretemps des évolutions régionales. Il est aujourd’hui plus que probable, à la lumière des récents événements, que la société palestinienne ne soit pas épargnée par le vent de révolte qui balaie les sociétés arabes.
19 novembre 2011 - Cet article a été publié ici :
http://www.juliensalingue.fr/articl...
Lien 

Netanyahu discute de la relance des négociations avec Wiliam Burns

22/11/2011
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué hier avec le numéro deux du département d’État américain William Burns les moyens de reprendre les discussions avec les Palestiniens gelées depuis plus d’un an, selon un communiqué israélien, qui n’a pas d’autres détails. Le responsable américain s’était déjà entretenu dimanche soir à Ramallah en Cisjordanie avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui lui a réaffirmé être prêt à reprendre des pourparlers de paix si Israël arrêtait la colonisation et acceptait les lignes de 1967 comme base de discussions, selon le négociateur palestinien Saëb Erakat.  

Israël : la Knesset approuve un projet de loi controversé sur la presse

AFP | 22/11/2011
La Knesset (parlement israélien) a approuvé lundi soir en première lecture un projet de loi controversé sur la presse, en dépit d'une levée de boucliers des journalistes.
Le projet de loi, soutenu par la droite et l'extrême droite, aggrave de façon draconienne les sanctions contre les auteurs de textes jugés "diffamatoires", que ce soit dans la presse, à la radio-télévision et même sur Facebook.
42 députés ont voté pour et 31 contre, sur les 120 membres de la Knesset, les autres n'ayant pas participé au vote.
Auparavant, toujours à l'instigation du camp ultra nationaliste, la Knesset a adopté en première lecture un projet de loi modifiant la composition des commissions de nomination de juges.
Ces textes doivent encore passer devant la commission des lois de la Knesset pour être reformulés avant d'être voté en seconde et troisième lectures en séance plénière. Ce n'est qu'après cette étape qu'il auront force de loi.
Des centaines de journalistes, dont des présentateurs vedettes de la radio-télévision, ont stigmatisé ces projet de loi qualifiés de "liberticides" dénonçant des menaces sur la liberté d'expression, au cours d'un rassemblement sans précédent dimanche à Tel Aviv.
L'association de la presse étrangère s'est jointe lundi à cette protestation, considérant que la nouvelle loi "vise clairement à intimider et étouffer les médias en Israël".
Dans sa mouture actuelle, le projet de loi fixe le plafond légal des dommages et intérêts à 300.000 shekels (60.000 euros), mais ce montant peut être plus élevé dans les cas les plus graves.
Il quintuple ainsi le montant des sommes susceptibles d'être réclamées à des médias attaqués en justice pour diffamation, quand bien même les plaignants n'apporteraient pas la preuve qu'ils ont subi des dommages réels du fait de la publication des textes incriminés.
Le parti likoud (droite) du Premier ministre a imposé la discipline de vote concernant l'adoption de ce projet de loi. Mais des ministres de ce parti opposés à la loi n'ont pas participé au vote, le président de la Knesset Réuven Rivlin (Likoud) ayant quant à lui voté contre.
Avant de voter en faveur de la loi, M. Netanyahu s'est voulu rassurant. "Aussi longtemps que je serai Premier ministre, Israël restera une démocratie exemplaire", a-t-il déclaré au groupe parlementaire de son parti .
En face, la dirigeante de l'opposition Tzipi Livni, du parti centriste Kadima a affirmé que l'amendement traduisait "une intention délibérée de porter atteinte à des forces qui critiquent le pouvoir".
Fustigeant la campagne tous azimuts de l'extrême droite, elle a estimé que "l'amendement vise dans un premier temps à affaiblir les médias, le système judiciaire et les organismes de défense des droits de l'Homme, pour pouvoir par ensuite imposer des lois" sans avoir avoir à tenir compte des critiques.
La presse, qui au cours des dernières années a joué un rôle clef dans le dévoilement de scandales et affaires de corruption en Israël a été unanime à dénoncer lundi le projet de loi.
"Sous prétexte de réfréner le chien de garde de la démocratie que constitue la presse, on veut le tuer", selon le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot.
Le 23 mars la Knesset avait adopté à l'initiative de l'extrême droite une première loi controversée pénalisant les organismes qui commémorent la "Nakba" ("catastrophe" en arabe), l'exode des Palestiniens ayant accompagné la création d'Israël le 15 mai 1948 et la guerre israélo-arabe qui a suivi.
Le 11 juillet elle avait approuvé une seconde loi controversée qui sanctionne toute forme de boycottage des colonies juives dans les Territoires occupés, a-t-on appris de source parlementaire.
Le 13 novembre, l'extrême droite avait marqué un nouveau point en obtenant le feu vert du gouvernement à deux propositions de loi controversées ciblant le financement d'ONG israéliennes hostiles à l'occupation et à la colonisation des Territoires palestiniens.
Pour l'heure, toutefois ces deux lois semblent avoir été gelées, à la suite du tollé qu'elles ont provoqué en Israël et à l'étranger. 
Lien 

Rencontre Mechaal-Abbas : les détenus politiques de la Cisjordanie espèrent une libération

[ 21/11/2011 - 23:34 ] 
Ramallah – CPI
Les Palestiniens de la Cisjordanie donnent une grande importance à la rencontre attendue entre Khaled Mechaal, président du bureau politique du mouvement islamique Hamas, et Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne, au Caire. Et les familles des détenus politiques dans les prisons de l’autorité ont pour espoir de voir cette rencontre mettre fin à leurs souffrances causées par l’enfermement des leurs.
Beaucoup de Palestiniens croient que la détention politique, signe des premiers jours de division, représente le plus grand obstacle sur le chemin de la réconciliation et de l’unité nationale, une unité dont les Palestiniens ont plus que jamais besoin.
Soixante-quinze dossiers
Le comité des familles des détenus politiques a fait ses statistiques. Ces statistiques parlent de soixante-quinze dossiers de détenus appartenant à différents départements de la Cisjordanie. Certains sont enfermés dans les prisons de l’autorité de Ramallah depuis plus de cinq ans.
Parmi les détenus politiques les plus anciens se trouve Moayyad Tabï, du village de Tamoun, vers Tobas. Il a été arrêté par le service de renseignements en août 2007, accusé d’avoir travaillé pour le compte de l’occupation israélienne. Les tribunaux de l’autorité l’ont tout de même innocenté de l’accusation fabriquée de toute pièce pour des raisons partisanes. Les services de l’autorité l’ont arrêté encore une fois alors qu’il voulait mettre les pieds hors de la prison de Jadid, libéré par le tribunal.
Mohammed Al-Qoqa et Mohammed Jawad Al-Katout, de la ville de Naplouse, sont un autre exemple. Ils sont enfermés dans les prisons de l’autorité, accusés d’être membres des brigades Ezziddine Al-Qassam, depuis 2007. Depuis, ils sont enfermés dans la prison d’Al-Janid.
Il y a aussi Rajab Oni Al-Charif et Alaa Hassouna, de la ville de Naplouse. Ils sont enfermés dans la même prison d’Al-Janid, depuis la fin de l’an 2008.
Les documents du comité disent que cinq Palestiniens sont toujours dans les prisons de l’autorité depuis 2009 : Alaa Dyab, Abdou Al-Fattah Charim, Imad Al-Hotéri, Ibrahim Attiya de la ville de Qalqilia, et Wajdi Anwar Al-Arourir, du village d’Aroura, vers Ramallah.
Seize jeunes et une cinquantaine de personnes sont en prison, arrêtés en 2010 et en 2011.
Un crime sans fin
Le comité des familles des détenus politiques parle de plus de 75 dossiers de détenus politiques enfermés dans les prisons de l’autorité de Ramallah. Chacun de ces dossiers contient des histoires et des détails étranges de cette pratique d’arrestation politique.
Les informations confirment que cette pratique continue de la part de tous les services de sécurité, partout en Cisjordanie ; cependant, on accuse le service de sécurité préventive d’avoir mené plus d’arrestations, dans le but de saboter la rencontre entre Abbas et Mechaal.
Dans la ville d’Al-Khalil, ces services ont arrêté Mohanned Al-Haymouni et les deux libérés Mohammed Al-Khattib et Youssef Abou Hossein. Et dans la ville de Naplouse, les trois frères Anes, Abdallah et Yasser Jodallah ont été interpellés. Et de la ville de Tobas, le libéré Ossama Sawafitta a été enfermé par ces mêmes services.
Et la torture !
Puis en dépit de tout le travail de relations publiques mené par l’autorité, les hôpitaux de la Cisjordanie et des rapports de médecins mettent sous la lumière du jour la torture pratiquée dans les prisons de l’autorité.
Alaa Saoud, du village d’Aqraba, étudiant à l’université d’Al-Najaah, en est la dernière victime. Un enquêteur l’a frappé à la tête avec son revolver.
A l’hôpital, son état était le meilleur témoin de toutes les pratiques de ces services. Le jeune est encore à l’hôpital.
Les jugements
Et en dépit de tous les appels à appliquer la loi, les services de l’autorité n’appliquent les décisions des tribunaux. Certains sont libérables depuis plus de six mois, en vain.
En attendant la fin de toutes ces souffrances, les familles des détenus ont les yeux rivés sur la rencontre Abbas-Mechaal.

Jarrar atteint d'une tumeur n'a pas droit au soin en captivité : Moralité sioniste

[ 22/11/2011 - 01:09 ] 
Les autorités de l'occupation sioniste ont refusé à la famille du détenu Yassin Jarrar de la Ville de Jenine, l'autorisation de le soumettre à une opération chirurgicale et de le soigner, ainsi que l'introduction de vêtements sous prétexte qu'l est encore assujetti à l'instruction!
Dans une déclaration de presse la famille du captif a précisé que le Tribunal Salem au camp militaire Salem a décidé l'arrestation du captif Jarrar pour la sixième fois consécutive, malgré ses souffrances d'une tumeur au cou, alors, que les autorités de l'occupation continuent à refuser de lui prodiguer les moindres soins!
La famille du détenu, étudiant à l'Université nationale "Ennajah" a fait savoir que les autorités de l'occupation ont amené son fils Yazin Nesfat Jarrar (23 ans) pieds et points liés au Tribunal Salem.

La campagne d'El Aqsa charrient le meilleur des émotions collectives

[ 22/11/2011 - 01:21 ] 
Les participants à la Campagne populaire pour la lutte contre la judaïsation d'El Kods ont formulé un grand nombre de proposition pour l'organisation des activités, en soutien de la cause d'El Kods durant le premier Congrès pour l'inauguration de la Campagne dans la capitale égyptienne, le Caire, le dimanche( 10-11) au siège de la Maison de la Sagesse" (Dar El Hikma). Durant le Congrès, des dizaines de militants politiques, de savants, d'intellectuels ont exposé un ensemble d'idées et de propositions pratiques pour concrétiser les objectifs de la Campagne déclenchée et, partagée entre le Politique et le Culturel.
A l'ouverture, le porte-parole de la Campagne, en même temps Président de la Commission d'El Kods au sein de la Confédération internationale des savants musulmans, le docteur Sabah Soltane, a proposé l'organisation d'une " millionième", consacrée à El Kods, dans les villes d'El Arich et Rafah, au cas ou l'occupation se hasarderait à démolir le portail des Maghrébins à la Mosquée d'El Aksa, ceci en plus, de celle programmée le vendredi prochain à la Mosquée El Azhar.
Par contre, l'ex-doyen des journalistes égyptiens, Salah Abd Almaksoud a suggéré l'organisation d'une "millionième dans tous les départements réunis de l'Egypte et la tenue cette fois- ci du Congrés d'El Kods, qui avaient ordinairement lieu dans la ville d'El Kods depuis les années trente du siécle écoulé, au Caire, pour impliquer l'ensemble des courants du monde libre.
A son tour, le directeur du Centre d'Etudes palestiniennes au Caire Ibrahim Eddraoui, a réclamé l'élaboration d'un dictionnaire comportant les noms des villes ainsi que la Terminologie palestinienne et sa traduction à la langue hébraïque; pourvu que le syndicat des journalistes adopte ce projet.
Les suggestions et les revendications des participants à l'inauguration de la Campagne se sont succédées, où certains ont réclamé l'expulsion de nouveau de l'ambassadeur sioniste du Caire sur le champ, en cas d'agression d'El Aksa, d'autres ont demandé l'unification des prêches du Vendredi, dans les mosquées de l'Egypte, le vendredi prochain, en sensibilisant à la cause d'El Kods, et en transférant toutes les activités d'El Kods à Rafah sur les frontières Egypto-palestinienne.
Tandis que d'autres militants ont appelé, à l'organisation d'un grand festival, politique, artistique, et Culturel au Caire et l'invitation de tous les courants politiques et religieux à participer aux activités de la Campagne, à équilibrer le discours politique à l'adresse des masses égyptiennes, étant donné que la cause d'El Kods constitue une cause essentielle de la révolution égyptienne.
La Campagne a renouvelé son adoption de la motion, d'El Kods éditée par El Azhar, l'Auguste! et a appelé les savants musulmans à faire de même.