mercredi 27 octobre 2010

Protestation contre l’attribution du titre de Dr honoris causa à Elie Wiesel

Nous remercions le Dr. Roland Lombard de nous avoir accordé l’autorisation de diffuser la lettre de protestation qu’il a adressée, le 17 octobre 2010, à Jean-Dominique Vassalli, Recteur de l’Université de Genève, concernant l’attribution du titre de Dr. honoris causa à un homme (*) qui n’a jamais montré la moindre compassion pour le peuple palestinien qu’Israël anéantit, humilie, expulse, massacre depuis 1948. Paradoxalement, lors de la cérémonie, qui s’est tenue à l’Uni Dufour à Genève le 14 octobre, Elie Wiesel s’est exprimé sur le thème « Droits humains, mémoire et réconciliation ».
26 octobre 2010
Lettre adressée par M. Roland Lombard
à M. Jean-Dominique Vassalli
Recteur
Université de Genève
24, rue Général Dufour
CH - 1211 GENEVE
Monsieur le Recteur,
L’université de Genève vient de décerner le titre de Dr. honoris causa à Elie Wiesel, écrivain fortement attaché à l’état d’Israël. Je proteste vigoureusement contre cette distinction dans les circonstances actuelles.
Vous savez certainement les conditions scandaleuses dans lesquelles sont confinés nos collègues palestiniens du fait de l’occupation, en particulier à Gaza, les efforts énormes qu’ils doivent déployer pour dispenser un enseignement de qualité et les entraves mises en place par l’occupant pour empêcher le fonctionnement des laboratoires. Sans parler des spoliations et des exactions dont sont victimes l’ensemble des Palestiniens.
Je rentre d’une mission à Gaza, où la situation est inacceptable, où nombre d’obstacles rendent difficile l’accès à ce territoire, où l’on assiste à un génocide écologique et économique du fait du blocus et des interdictions imposées par l’occupant à tout développement des infrastructures nécessaires à l’hygiène et à la santé de la population.
A ma connaissance, Elie Wiesel n’a jamais pris position d’une manière claire sur ce problème, n’a jamais condamné ouvertement l’injustice subie par les Palestiniens. Si on peut lui reconnaître un certain engagement au niveau des droits de l’Homme, celui-ci n’a pas eu d’écho en ce qui concerne la Palestine. Tant qu’à honorer une personnalité dans la mouvance israélienne, il eut été plus judicieux et plus moral de choisir l’un des universitaires risquant sa carrière, voire sa vie, pour défendre les droits élémentaires des Palestiniens.
La démarche de l’université de Genève rappelle celle de l’université de Lausanne, qui a décerné semblable titre à Benito Mussolini. Non que j’associe les deux personnages, mais on ne peut s’empêcher d’établir la corrélation entre Wiesel et l’état d’Israël, un pays dont le fascisme du gouvernement est patent. C’est pourquoi je réitère ma désapprobation.
Recevez, Monsieur le Recteur, l’expression de mes sentiments distingués.
Roland Lombard
Dipl. EPFZ, Dr. Ès Sciences
le 17 octobre 2010
PS. Je me réserve le droit de transmettre cette lettre à toute personne intéressée.

Opérations anti-palestiniennes : Hamas met en garde...

26-10-2010
Le mouvement Hamas a mis en garde hier les Palestiniens  de Ghaza contre l'acquisition de véhicules israéliens susceptibles d'être utilisés  par les forces d'occupation dans des activités d'espionnage ou des attentats  visant des personnalités palestiniennes à l'aide d'engins piégés dissimulés  à l'intérieur.         
Selon  un responsable du Hamas à Ghaza, Ehab El-Ghassin, un communiqué  a été publié recommandant aux personnalités officielles palestiniennes d'être  vigilantes dans l'acquisition de véhicules qu'Israël a accepté d'acheminer vers  le territoire.        
"Il n'est pas à écarter que ces voitures soient utilisées dans des activités  d'espionnage ou pour mener des attentats contre des personnalités palestiniennes  à l'aide d'engins piégés dissimulés à l'intérieur du véhicule", a indiqué M.  El-Ghassin à la presse.        
Les services secrets israéliens font souvent recours à des appareils  miniatures, mais de grande efficacité, dans leurs opérations d'espionnage. L'une  de ces opérations a été démasquée dernièrement avec l'arrestation de plusieurs  suspects accusés d'intelligence avec l'ennemi, a affirmé le responsable palestinien.         
Israël a accepté pour la première fois le mois dernier l'acheminement  par étapes de véhicules neufs vers la bande de Ghaza qui se trouve toujours  sous blocus israélien depuis près de quatre ans, engendrant des conséquences  dramatiques pour la population palestinienne.     
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Un ministre accusé de violer la loi sur le boycott des colonies

26/10/2010 Ramallah - PNN -
Une société de protection des consommateurs palestiniens, basée à Hébron, a accusé Hassan Abu Libdeh, le ministre de l'économie, et son cabinet, de participer à l'achat de produits issus des colonies, en violation de la loi.
Azmi Ash-Shoyoukhi, le directeur de la société, a affirmé que les produits issus de la zone industrielle d'Atarot, près d'Hébron, étaient "sur la liste noire des produits bannis du marché palestinien."Image Le cabinet ministériel est accusé de consommer le papier issu de cette colonie. Le ministère est accusé de participer et de consommer du papier fourni par une entreprise israélienne.
Le ministre de l'économie s'est défendu en expliquant que tous les produits issus des colonies n'étaient pas illégaux. Il a expliqué que cette zone industrielle recevait des investissements palestiniens, et que dès lors elle n'avait pas à subir le boycott. "Nous avons envoyé un rapport au Conseil des ministres indiquant que le montant des investissements dans cette zone s'élève à 500 millions de dollars" explique-t-il."De nombreuses entreprises gérées par des palestiniens possèdent des entrepôts dans cette zone industrielle. Par exemple, le journal palestinien Al-Quds imprime ses pages à Atarot" ajoute-t-il.
Dimanche, une réunion d'urgence s'est déroulée à Hébron, qui réunissait différents hommes d'affaires palestiniens, inquiets des déclarations de la société de protection des consommateurs. Selon un communiqué issu à la fin de la réunion, les représentants réunis condamnent l'accusation de Ash-Shoyoukhi et demandent un remaniement des dirigeants de la société en question. Le communiqué félicite également le ministre pour "les efforts qu'il a déployé visant à préserver le marché palestinien des produits issus des colonies."
Un boycott à deux vitesses quand il s'agit de préserver les intérêts financiers de quelques hommes d'affaires palestiniens?
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Caterpillar reporte la livraison de bulldozers D9 à l’armée israélienne


Israel - 26-10-2010
Par Jerusalem Post 
Caterpillar, la compagnie qui fournit des bulldozers aux forces israéliennes, a annoncé qu’elle reportait la livraison de bulldozers D9 à la fin du procès Rachel Corrie, a annoncé lundi Channel 2.

















La compagnie ne fabrique pas, habituellement, de version militaire du D9 mais celui-ci a de nombreuses caractéristiques qui le rendent intéressant pour des applications militaires, et l’armée israélienne les a utilisées massivement pour ses opérations.
Rachel Corrie était une activiste américaine qui a été tué à Gaza il y a sept ans par un conducteur de bulldozer qui l’a renversée et écrasée. Sa famille accuse l’armée israélienne d’avoir agi de façon insouciante, sans tenir compte de la présence, sur le secteur, de civils non armés et non violents.  
Traduction : MR pour ISM 

"No future" pour l’entité sioniste

Israel - 26-10-2010

Par Mounadil al Djazaïri 
Un bon papier sur KABOBfest qui expose bien le hiatus entre les régimes arabes, prêts pour diverses raisons à pactiser avec le régime sioniste, et les opinions publiques arabes qui rejettent toujours aussi fermement une greffe dont le rejet n’est différé que par la force des armes mais, surtout, par l’argent des contribuables des Etats Unis.
Et il est vrai que l’entité sioniste n’a aucun avenir dans la région d’Asie mineure où elle s’est implantée. Les sionistes, même les plus obtus comme ceux qui postent des commentaires sur ce blog (pourtant insignifiant pour résumer leur point de vue) le savent bien. En désespoir de cause, ils en sont réduits à souhaiter une destruction de l’ensemble de la région au moyen de leurs armes atomiques en cas de menace de disparition de l’Etat voyou.

Donc rien d’autre qu’une preuve supplémentaire que le monde doit être débarrassé de cet Etat malfaisant et dangereux pour tous.
KABOBfest ne dit pas comment l’entité disparaîtra et c’est normal car personne n’a de boule de cristal. Il est cependant douteux qu’elle soit démantelée à la suite d’une offensive militaire de je ne sais quel pays arabe. Aucun de ces pays n’a la volonté, ni la capacité militaire de venir à bout de l’entité sioniste. L’Iran est loin et aucun de ses intérêts vitaux n’est en jeu en Palestine sauf, bien sûre, si le régime sioniste mettait à exécution ses menaces contre le gouvernement de Téhéran. Le rapport de force militaire n’a en fait jamais été aussi favorable au régime sioniste: une résistance palestinienne divisée et restreinte pour l’essentiel au Hamas, une Jordanie et un régime égyptien qui ont pactisé avec le sionisme, une Syrie en crise économique avec un pouvoir sans doute assez peu solide et doté d’une armée dont les équipements sont largement obsolètes…
Il en va autrement sur le plan politique. L’image de l’entité sioniste à l’international ne cesse en effet de se dégrader à mesure que le cliché des réfugiés fuyant le nazisme s’estompe au profit du visage d’une soldatesque barbare qui commet ses forfaits au nom d’une bannière frappée de l’étoile de David. Par ailleurs, sur le plan démographique, l’entité sioniste est confrontée à deux défis.
Le premier est la croissance démographique palestinienne dans l’ensemble des territoires occupés mais aussi dans la diaspora. C’est le danger le plus évident.
Le deuxième est en général moins clairement perçu ; il s’agit du poids démographique de plus en plus important des Juifs extrémistes.
Ces derniers ont en effet un taux de natalité très élevé et représentent déjà une force politique incontournable dans les territoires occupés. Demain, ils représenteront une force incontournable dans l’ensemble de l’entité sioniste qui aura dès lors du mal à faire valoir son image de parcelle d’Europe au cœur du Proche Orient. Car ces Juifs fondamentalistes sont des fanatiques de la pire espèce qui indisposent déjà un certains nombre de ressortissants de l’entité sioniste qui ne sont en réalité Juifs que sur le papier.
Pour l’heure, le régime sioniste continue certes à obtenir des gains dont il se gargarise (comme sa récente admission à l’OCDE) sur les acquis de l’antisémitisme européen, et tend encore à l’Europe une image en miroir. Le problème est que les populations européennes rejettent de plus en plus ce qu’elles voient dans ce miroir et que dans quelques années le miroir sera surtout plein de visages de fanatiques juifs dont Netanyahou n’est qu’une version édulcorée.
Ces évolutions invitent à un optimisme mesuré d’autant qu’il faut bien garder en tête que la situation au Moyen Orient n’est absolument pas centrale pour les électorats occidentaux. Et qu’avec les gouvernants Européens, c’est encore autre chose car, convaincus ou pas par le sionisme, ils font l’objet de pressions dans le système sociopolitique qui leur est propre car, contrairement à la légende, il y a longtemps que le conflit du Proche-Orient a été importé en France et en Europe (au moins depuis la Déclaration Balfour).

Mounadil al Djazaïri
25.10.2010
"RECONNAITRE ISRAEL, SVP ?"par Sarakenos, KABOBfest, 24 octobre 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri.
Les sionistes ont essayé, depuis la déclaration Balfour, de se faire reconnaître et accepter par le monde entier, mais de manière plus cruciale par les Sarrasins qu’ils prévoyaient de remplacer, de préférence par des moyens pacifiques; par la force si nécessaire.
C’est surtout après la stupéfiante victoire israélienne de 1967 qu’Israël a convaincu le monde que sa présence était tout, sauf temporaire ; et d’autres pays commencèrent à la reconnaître et à commercer avec elle. Israël avait occupé la Cisjordanie, le Golan et le Sinaï en six jours et avait presque immédiatement commencé à construire des colonies (sans jamais cesser de le faire depuis).
D’habitude, on ne construit pas des colonies dans des endroits qu’on a l’intention de quitter !
Israël n’a toujours ni constitution ni frontières officielles. Mais elle semble avoir abandonné l’idée d’une expansion territoriale au delà des actuels territoires occupés au profit d’une expansion politico-économique. Qui aurait pu penser que la menace existentielle pour Israël (être prise en tenaille entre deux populations foncièrement antisionistes, seize fois plus nombreuses que la population juive) aurait jamais pu devenir sa profondeur économique et stratégique ?
L’Egypte fournit à Israël du gaz naturel à des prix subventionnés tandis que la Jordanie a mis en place des zones franches conçues par les Américains pour qu’Israël y installe des ateliers de confection, avec de la main d’œuvre féminine palestinienne, qui fait la navette quotidiennement par autobus depuis les camps de réfugiés. Ajoutant à cette humiliation, ces travailleuses esclaves apposent des étiquettes "made in Israel" sur les vêtements qu’elles fabriquent.
Mais le succès de cette expansion politico-économique d’Israël ne peut perdurer et être assurée à long terme sans une véritable acceptation et reconnaissance populaire d’Israël en tant qu’Etat juif. Quand Netanyahou demande cette reconnaissance en préalable à toute négociation de paix, ce n’est pas qu’une façon de gagner du temps.
Israël est comme une greffe d’organe incompatible que l’organisme sarrasin rejette. Les médecins sionistes ont fait de gros efforts pour injecter à la masse sarrasine toutes sortes de médicaments pour qu’elle accepte le greffon, mais aucune de ces substances ne semble avoir d’effet permanent. Chaque camp sait que, si l’Oncle Sam retire son soutien (diplomatique et financier) en cette étape critique, Israël disparaîtrait de mort naturelle.
Si les Juifs européens avaient eu recours à des moyens non invasifs pour immigrer en Palestine (par exemple ainsi qu’ils l’ont fait pour immigrer aux Etats Unis), ils auraient été aisément absorbés par l’ensemble de l’organisme sarrasin, comme l’ont été les Juifs en Amérique et les Arméniens dans les régions assyriennes, entre autres.
Cependant, ces immigrants juifs d’Europe n’avaient pas choisi d’eux-mêmes cette destination, mais y avaient été attirés par les pionniers du sionisme – eux-mêmes des Juifs Européens animés du rêve psychotique de nettoyer ethniquement une autre population pour établir leur propre Etat séculier basé sur des fables vieilles de 2000 ans, avec l’entier soutien de l’Europe (ils avaient les relations nécessaires).
Les sionistes aiment à se dire à eux-mêmes et au monde entier qu’ils avaient immigré en Palestine sans mauvaises intentions. Ils se lamentent sur le fait que, alors qu’ils venaient pour vivre en paix et dans la coexistence, ces Arabes qui détestent les Juifs ont refusé de partager leur territoire avec eux. Demandez à ces sionistes pourquoi, aujourd’hui, ils refusent de permettre aux millions de réfugiés Palestiniens de rentrer chez eux. Ils vous diront ouvertement que s’ils permettent à un aussi grand nombre de Palestiniens d’entrer en Israël; le simple ratio des populations serait modifié au point que l’identité juive du pays cesserait d’exister ! Bien sûr, ils ont parfaitement raison d’envisager ce résultat, et c’est exactement pourquoi les Palestiniens s’étaient fermement opposés à l’immigration euro-juive il y a un siècle ! Ils avaient prévu que le projet sioniste sonnerait le glas de leur légitime projet national et leurs craintes se transformèrent en réalité.
Le récit sioniste est qu’ils [les Juifs] ont fui la persécution en Europe, sont arrivés en Palestine comme de pauvres réfugiés Européens, avec de bonnes intentions pour une coexistence pacifique. Et comme ils n’avaient pas été bien accueillis par les habitants indigènes, ils avaient fini par vaincre leur adversaire; en massacrant et en expulsant des centaines de milliers de personnes, en rasant des villes et des villages entiers, en repoussant par magie six armées arabes sans autre aide que celle de Yahvé ! Essayez de vous imaginer des immigrants mexicains pacifiques et bien intentionnés et à qui on a refusé un permis de séjour aux Etats-Unis, non seulement prendre les armes pour se défendre eux-mêmes contre l’expulsion mais en arriver à expulser la moitié de la population des Etats-Unis et l’empêcher pour toujours de revenir dans ses foyers ? Les Mexicains n’auraient-ils pas besoin, je sais pas moi, d’un tas de saloperies de fusils pour arriver à ce résultat ?
Ca me rappelle un épisode de Tom & Jerry, quand "Butch, le chat de gouttière, cherche de la nourriture. Il essaye d’abord de voler… un jambon entier dans la maison de Tom & Jerry, mais il rate son coup accidentellement… Butch décide alors de se déguiser en bébé abandonné sur le pas de la porte afin de s’infiltrer dans la maison et d’avoir accès au réfrigérateur bien garni dans la cuisine. La ruse fonctionne, et Tom fait entrer Butch dans la maison… A table, pendant le dîner, Tom coupe un peu de jambon pour Jerry et pour lui-même. Butch, toujours déguisé en bébé, apparaît soudain à la fenêtre et demande en langage bébé un peu de jambon. Amusé par l’audace de Butch, Tom lui donne du jambon avec réticence; en en coupant d’abord une tranche très fine. Mais Butch s’empare alors de tout le jambon et commence à l’engloutir voracement tout en repoussant Tom & Jerry;" – cité d’après Wikipedia.
Les Palestiniens, et les Sarrasins plus largement, ont ces faits, cette vérité, gravés dans leurs cœurs. Et même si chaque tentative d’agir sur la base de cette vérité pour récupérer le territoire volé a été, pour l’instant, tenue brutalement en échec par les clients des Etats-Unis (Israël, les gouvernements et les milices arabes), la vérité reste inchangée. Et quand les officiels israélo-US achètent des alliés chez les Sarrasins, ils ne font que visser un peu plus une cocotte-minute. Ce que veulent en réalité les sionistes, c’est éteindre le feu sous la cocotte, et ils ne savent tout simplement pas comment faire. Ils sont incapables de voir que ce feu est leur existence illégale !
Quand le premier ministre Ben Gourion avait été interrogé pour savoir s’il croyait vraiment que les Palestiniens ne rentreraient pas chez eux, il avait répondu que les vieux mourraient et que les jeunes oublieraient. Pourquoi ces damnés palestiniens n’oublient-ils pas ? Pourquoi ces damnés Sarrasins ne laissent-ils pas tomber ? OK, bien, les sionistes ont pris une petite portion de votre immense territoire arabe et expulsé quelques centaines de milliers de personnes, bla bla bla… Quand arriverez-vous à vous y faire et à nous laisser, nous sionistes, vivre en paix ? Tout ce que nous voulons, c’est la paix ! Nous sommes même d’accord pour vous rendre la Cisjordanie et Gaza et le contrôle entier sur al-Aqsa, en échange de la paix et de la sécurité. Sinon, il y aura une nouvelle guerre meurtrière et nous vous botterons encore le derrière ! Et sincèrement, ce n’est pas ce que nous voulons, sincèrement ! Vous voulez une preuve ? Regardez ce qui s’est passé avec l’Egypte ! Ils ont reconnu notre droit à l’existence, et en échange nous leur avons restitué tous les territoires et démantelé nos colonies sur place. Qu’est-ce que nous devons faire de plus pour que vous nous acceptiez ?
Chers sionistes, vous ne semblez pas comprendre. Nous sommes une nation plurielle avec des dizaines de groupes ethniques, dont des Juifs. Vous êtes des occupants "étrangers", et vous avez volé un territoire qui ne vous appartient pas (et ne vous a jamais appartenu). Nous n’avons pas de place parmi nous pour un autoproclamé peuple élu, raciste, exclusiviste, colonialiste, assassin et doté de l’arme atomique. Vous pouvez acheter votre reconnaissance avec l’argent des contribuables américains, mais nous ne la signerons pas. L’argent ne vous permettra pas d’échapper à votre destin : chaque pouce de votre Etat devra être démantelé.
Comprenez, s’il vous plaît, que ce n’est pas du fait de notre haine envers vous (quoique vous méritiez notre haine pour ce que vous avez fait et continuez à faire), mais c’est notre interprétation universelle de la justice. Cela tient au respect envers nous-mêmes, nos valeurs et, plus important, à notre respect pour ces hommes et ces femmes, Chrétiens et Musulmans, laïcs et religieux, qui ont versé leur sang et sont morts dans le combat pour leur liberté.
Quand votre démantèlement sera achevé (et nous souhaitons sincèrement qu’il se fasse sans effusion de sang), c’est avec le plus grand plaisir que vos demandes de visas seront accueillies par votre consulat de Palestine le plus proche en Europe ou en Amérique.

Les autorités israéliennes continuent d’empêcher les fermiers de la région de Salfit d’accéder à leurs oliveraies

Salfit - 26-10-2010

Par Palestine Info 
Les fermiers de Masha, à l’ouest de Salfit, ne peuvent toujours pas faire la récolte de leurs olives situées derrière le mur d’apartheid, et les fermiers redoutent de plus en plus que les colons les leur volent ou détruisent leurs oliviers, ont rapporté les sources locales lundi. Les autorités israéliennes prétendent que des problèmes d’ordinateur les empêchent d’émettre les permis de passage par les portes de la grille.
Dans le même contexte, plusieurs colons de la colonie illégale de Tafuh, à l’est de Salfit, ont attaqué des agriculteurs dans le village de Yasuf, leur ont volés leurs olives, les ont insultés et ont lâché les chiens contre les femmes.
Des témoins ont dit que des colons armés sont arrivés de Tafuh, près du checkpoint de Za’tara, ont menacé les fermiers et les ont obligés à quitter leurs champs, disant que la terre faisait partie de la colonie.
Les assaillants ont essayé de prendre, sous la menace des armes, un cheval appartenant à un des fermiers.
Sur le même sujet, lire "L’horreur de la récolte des olives en Palestine", par Rannie Amiri, sur Info-Palestine.net, 25.10.2010.
Traduction : MR pour ISM 

Les maisons de deux membres de PSP attaquées par les forces israéliennes

Beit Ommar - 26-10-2010

Par Palestine Solidarity Project 
A 3h30 du matin le samedi 23 octobre, cinq jeeps des forces israéliennes ont encerclé les maisons de deux activistes du Comité national et de Palestine Solidarity Project à Beit Ommar. Mousa Abu Maria, l’un des co-fondateurs de PSP, et Ahmad Abu Hashem, ont été réveillés par les soldats cognant à leurs portes. Dans les deux maisons, les deux activistes ont eu l’ordre de présenter leurs papiers d’identité et de sortir pour parler à un officier. Puis plusieurs soldats sont entrés dans la maison de Mousa Abu Maria et l’ont fouillée, retournant les coussins du canapé et éparpillant les affaires sur le sol. Les soldats ont ensuite encerclé la maison du voisin de Mousa, éclairant les fenêtres avec les phares des jeeps.
















L’officier militaire a déclaré à Mousa et à Ahmad qu’il savait qu’ils organisaient les manifestations hebdomadaires qui ont lieu à Beit Ommar tous les samedis. L’officier les a menacés de les arrêter s’ils participaient à d’autres manifestations et les a sommés de ne pas emmener d’activistes internationaux aux événements organisés par le Comité. Il a déclaré à Mousa que tout Beit Ommar était une zone militaire fermée, mais a refusé de montrer à Mousa les documents officiels le prouvant. Après une demi-heure d’intimidation manifeste, les soldats sont partis sans arrêter l’un ou l’autre des activistes, ni voler quoique ce soit chez eux.

Ces raids nocturnes des maisons des membres du comité font suite à une intensification de la répression des manifestations à Beit Ommar par l’armée israélienne. Il y a deux semaines, le 9 octobre, des forces israéliennes clandestines en jeans et t-shirts ont arrêté trois jeunes palestiniens à l’arrière de la manifestation, ainsi que plusieurs militants internationaux.
Un autre membre du Comité National, organisateur des manifestations, Eyad Jamil Al-Alami, a récemment été arrêté après que les soldats israéliens aient donné l’assaut à sa maison. Eyad est actuellement à la prison Ofer, en détention administrative pour quatre mois.
Traduction : MR pour ISM 

Ordonnances d’expulsion contre huit immeubles à Silwan

Jérusalem - 26-10-2010

Par Wadi Hilweh Information Center - Silwan 
Des officiers du renseignement militaire israélien en nombre, accompagnés de soldats israéliens masqués et d’inspecteurs de la municipalité de Jérusalem, sont entrés dans le quartier Silwan dimanche 24 octobre dans l’après-midi pour remettre des ordres d’expulsion aux locataires de 8 immeubles d’habitation appartenant à des Palestiniens. Sur les 8 résidences visées par les évictions, 6 sont situées dans le secteur Al-Ain Al-Fouka, juste au nord du quartier Al-Bustan, et les 2 autres sont situées à l’intérieur d’Al-Bustan.













 
Les propriétaires des immeubles visés sont Nafeth Al Sabbah, Hussein Abu Sabih, Sadi Asileh, Ashraf Taha, et Yousef Abu Sneineh d’Al-Ain Al-Fouka, et Khaled Rwaidi et Muhannad Afishah, résidents d’Al-Bustan.
Les ordonnances ont été émises au prétexte que les résidents habitent des bâtiments « sans permis », en dépit du fait que Yousef Abu Sneineh est en possession des documents jordaniens prouvant qu’il est le propriétaire légal de son immeuble, et que la plupart des maisons en question ont été en fait construites avant 1967, c’est-à-dire avant que la partie orientale de Jérusalem, dont Silwan, soit passée sous contrôle israélien.
Des affrontements violents ont rapidement éclaté à Al-Bustan entre les résidents palestiniens et les troupes israéliennes, après que des soldats israéliens masqués aient tenté d’entrer dans plusieurs maisons du quartier, et soient montés sur le toit de l’immeuble de Muhannad Afisha.
Après avoir distribué leurs notices, les forces israéliennes se sont retirées du quartier, et il n’y a pas eu de blessés.







 Traduction : MR pour ISM 

Des milliers d'oliviers infectés par les égouts d'une colonie en Cisjordanie

26/10/2010  
Des milliers d'oliviers appartenant aux habitants d'un village palestinien du nord de la  Cisjordanie occupée ont été détruits après avoir été inondés par les égouts d'une colonie juive voisine, c’est ce qu’a affirmé, ce mardi, le maire Abdel Karim Hussein.
Les villageois n'ont découvert le désastre que mardi, l'armée d’occupation israélienne leur ayant permis pour la première fois depuis un an de se rendre dans l'oliveraie dont l'accès leur est très souvent interdit sous prétexte que leurs terrains sont très proche de la colonie d'Elon Moreh, a précisé le maire.
"Ils ont été autorisés à aller dans leurs champs ce matin et quand ils sont arrivés le propriétaire pouvait à peine distinguer sa terre, inondée par les eaux d'égout et les produits chimiques", a-t-il dit.
"Plus de 2.000 arbres sont morts et ils ne peuvent pas cueillir sur les autres", a-t-il indiqué.
Notons que les colons israéliens ne cessent les terres agricoles des Palestiniens, des centaines d’arbres ont été arrachés ou empoisonnés ces derniers mois.
Lien 

Israël vole l'eau du Golan, la Syrie saisit l'ONU

26/10/2010  
La Syrie a demandé aux Nations unies d'empêcher « Israël » de "continuer de voler l'eau dans le Golan occupé", dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, c’est ce qu’ont rapporté, ce mardi, les médias officiels.
La lettre, envoyée lundi par le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, accuse "les forces d'occupation israéliennes de mener une politique visant à contrôler les eaux du Golan et à empêcher les citoyens syriens d'user de leur droit naturel à ces eaux".
"Le détournement par Israël des eaux du lac Massaada constitue une catastrophe économique et environnementale pour les habitants syriens du Golan, ainsi qu'une violation flagrante du droit international", ajoute le texte publié par la presse syrienne. 
La lettre demande à l'Assemblée nationale de l'ONU d'"assumer ses responsabilités et d'empêcher Israël de poursuivre ses violations en volant notamment les ressources naturelles dans les territoires arabes occupés y compris dans le Golan syrien occupé".
Le plateau du Golan, qui renferme d'importantes sources d'eau, est occupée par l’entité sioniste en 1967.
La Syrie réclame, en échange de la paix, la restitution totale de ce plateau jusqu'aux rives du lac de Tibériade, ce qu'Israël refuse.

Une opposition unanime

publié le mardi 26 octobre 2010
Ghassan Khatib

 
Israël Etat juif ? Pour les Palestiniens, "cette demande israélienne, outre qu’elle affaiblit et préempte certains objectifs légitimes des Palestiniens, vise à mettre de nouveaux bâtons dans les roues du processus de paix "
Bien que les Palestiniens expriment de manières diverses leur rejet de l’exigence récente de reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif que pose le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, il semble bien qu’il existe un consensus pour s’y opposer. Quand Netanyahou a récemment réitéré sa demande comme condition pour mettre en pratique le gel de la colonisation que réclame la communauté internationale, deux approches se sont fait jour côté palestinien.
La première, la plus répandue, était de rejeter cette condition pour des raisons de fond. D’abord, l’adoption d’une telle position affaiblirait l’exigence palestinienne que le droit au retour des réfugiés soit mis en œuvre en application de la Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies.
Ensuite, une telle position serait néfaste pour les Palestiniens d’Israël qui composent un cinquième de la population et sont déjà soumis à toutes sortes d’attitudes et de postures racistes de la part de la société et de l’Etat lui-même.
Enfin, cette exigence reflète une attitude raciste que les Palestiniens ne peuvent accepter pour de pures raisons morales.
Une autre série de réponses à cette condition posée par Israël considère qu’il faut la refuser parce qu’elle n’a pas de sens, puisque l’OLP, partie prenante de tous les accords signés avec Israël, a déjà reconnu Israël en 1993 tout comme Israël est reconnu aux Nations unies et par d’autres Etats dans le monde. Israël ne présentait pas une telle exigence alors.
Tout cela fait maintenant partie du processus de paix, où Israël répondit à la lettre de reconnaissance du dirigeant palestinien, Yasser Arafat, par une lettre du Premier ministre Yitzhak Rabin reconnaissant l’OLP. C’était la première fois qu’Israël reconnaissait les Palestiniens comme un people et l’OLP comme son représentant.
D’autres Palestiniens encore ont répondu à la requête israélienne en mettant Israël au défi de préciser les frontières sur lesquelles il veut être reconnu. C’est un défi auquel il est difficile qu’Israël réponde parce qu’il n’a jamais précisé quelles étaient ses frontières –ni avant ni après l’occupation illégale de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, dont Jérusalem-Est.
En bref, l’assomption implicite chez les Palestiniens est que cette demande israélienne, outre qu’elle affaiblit et préempte certains objectifs légitimes des Palestiniens, vise à mettre de nouveaux bâtons dans les roues du processus de paix que les Etats-Unis et la communauté internationale essaient de mettre en route. La raison en est que la politique de l’actuel gouvernement de droite est totalement incompatible avec le consensus international et les stipulations des résolutions du Conseil de Sécurité. Ainsi, le gouvernement israélien fait tout ce qu’il peut pour éviter de s’engager dans des négociations en ajoutant chaque jour des pré-requis ou des obstacles.
Il n’est pas habituel de reconnaitre les Etats sur une base religieuse ou ethnique, mais plutôt sur la base de leur caractère national. Ce sont les Nations unies et le droit international qui devraient être les références dans ce processus. Ainsi il est temps que la communauté internationale - dirigée par les Etats-Unis - mettre Israël devant le choix suivant : Ou Israël accepte de s’engager sérieusement à négocier un accord final avec les Palestiniens sur la base d’accords définis, la feuille de route et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ; Ou bien la communauté internationale joue un rôle direct en aidant les Palestiniens à matérialiser leur Etat indépendant, à la fois en continuant à aider le gouvernement palestinien dans ses efforts pour construire les institutions de l’Etat et se préparer à l’indépendance, et en adoptant le moment venu une résolution du Conseil de sécurité qui reconnaitra l’Etat palestinien sur les frontières de 1967.
Alors que les Palestiniens préfèrent la première option, qu’ils jugent prioritaire, il faut faire comprendre à Israël que la paix basée sur deux Etats ne peut toujours rester otage des caprices de l’occupant. Israël lui non plus n’a pas été établi par un accord entre les parties mais par une série de combinaisons des institutions de l’Etat que les groupes juifs réussirent à établir sous le mandat britannique, et par la résolution 181 d l’Assemblée générale des Nations unies qui partagea en deux Etats la Palestine historique.
Publié par bitterlemons 25/10/2010
traduction et Intro : C. léostic, Afps

A Silwan, colons et Palestiniens à couteaux tirés

publié le mardi 26 octobre 2010
Serge Dumont

 
Les services secrets israéliens estiment qu’une troisième intifada pourrait éclater dans ce quartier de Jérusalem-Est, situé entre le mont des Oliviers et les murailles de la vieille ville. Reportage
« J’ai cru qu’ils allaient me tuer. » Agé de 10 ans, Muslem Oudah est désormais connu dans toute la Cisjordanie. Parce que ce jeune habitant de Silwan, un quartier arabe de Jérusalem-Est, a été filmé alors qu’il lançait des pierres sur la voiture d’un colon juif. Et parce qu’une unité spéciale de la police israélienne a déboulé à son domicile en pleine nuit, arme au poing, pour l’arrêter comme s’il était un dangereux terroriste.
Relâché après avoir passé trois jours dans une cellule sans confort, le gamin est assigné à résidence en attendant son procès. Mais il n’est pas le seul dans ce cas puisqu’une vingtaine d’autres enfants de Silwan sont eux aussi cités à comparaître devant un juge.
Connu sous le nom de Siloé dans la Bible, le quartier de Silwan (60 000 habitants palestiniens et 500 colons juifs) est l’un des plus vieux de Jérusalem. Il se situe entre le mont des Oliviers et les murailles de la vieille ville. Depuis que la municipalité a annoncé son intention de raser 88 immeubles palestiniens pour créer un parc touristique, les jeunes Palestiniens caillassent les véhicules portant une plaque israélienne. Y compris ceux des journalistes et des gardes-frontière, l’équivalent local de la gendarmerie.
Mais leurs cibles de prédilection sont les colons de Beit Yonatan, un immeuble transformé en casemate, et ceux peuplant un bloc de maisons acquises à prix d’or grâce à l’organisation d’extrême droite Elad. Le 8 octobre, David Beeri, le président de ce mouvement, a été filmé alors qu’il fonçait en voiture sur un lanceur de pierres âgé de 12 ans. Ce dernier a volé au-dessus du toit de la Mazda mais il s’en est sorti indemne.
« C’était un traquenard car de nombreux photographes étaient sur place pour saisir l’incident sur le vif, plaide le colon. Par cette mise en scène, les Palestiniens veulent nous présenter comme des monstres et vous faire oublier que le palais du roi David se trouvait ici bien avant eux. »
« Avant 1990, il n’y avait aucun juif à Silwan mais ils ont décidé de nous en expulser et ils nous traitent comme des chiens, riposte Amaran Abou Nasser, un Palestinien résidant près de Beit Yonatan. Souvent leurs gardes privés tirent sur nous. Sans sommation ni discernement. » De fait, le 22 septembre, un Palestinien jugé « menaçant » a été abattu en pleine rue par un vigile. La police de Jérusalem a refermé le dossier le lendemain au prétexte que la victime se promenait avec un tournevis en poche et que le garde qui l’a tué « a agi en état de légitime défense ».
Contrairement aux « nouveaux quartiers » de Jérusalem où les projets immobiliers se multiplient, personne ne construit à Silwan. Les colons s’installent dans des maisons palestiniennes existantes et souvent acquises par des moyens douteux. Résultat ? L’ambiance est devenue électrique et les analystes des services de renseignement de l’Etat hébreu estiment d’ailleurs que c’est à Silwan que pourrait éclater la troisième intifada si les négociations de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne devaient rester dans l’impasse.
Situées en plein milieu du quartier, les implantations de Beit Yonatan (huit familles) et d’Elad (près de 50) sont protégées 24 heures sur 24 heures par des caméras et par des hommes armés. Lorsque ces colons vont faire leurs courses dans la partie juive de Jérusalem, ils sont accompagnés de vigiles armées circulant en jeep et déboulant en trombe dans les ruelles de Silwan.
C’est également à Silwan que se trouve la plus petite colonie des territoires occupés. Créée en 2005, Beit Dvach (la « maison du miel ») ne compte qu’une seule famille protégée par une dizaine de vigiles armés. Les membres de cette milice sont principalement des étudiants ayant effectué leur service militaire dans les unités spéciales de Tsahal. « C’est un job bien payé », affirme l’un d’eux. « Personnellement, cela ne me dérange pas que les Arabes veuillent me cracher au visage tant qu’ils ne s’approchent pas de trop près. Autrement, ils savent ce qui les attend. »
Selon la presse israélienne, les organisations privées d’origine américaine soutenant la colonisation des quartiers arabes de Jérusalem (Sheik Jerrah, Silwan, Abou Tor) dépensent 39 166 francs suisses par an et par colon pour assurer la sécurité de ces micro-implantations. « Le jeu en vaut la chandelle car selon la religion juive, la vie n’a pas de prix », assène David Beeri qui encourage ses amis philanthropes « à investir davantage dans le retour d’Israël sur ses terres ancestrales ».

Qods, zone de priorité sioniste !

Mardi, 26 Octobre 2010 08:56 
IRIB - Il est rare qu’une population ait eu à subir des fardeaux plus amers, plus dévastateurs que les Palestiniens face à Israël. Des fardeaux mais aussi des coups bas. Car cette loi qui vient d’être adoptée par un comité ministériel sioniste proclamant Al-Qods comme « une zone de priorité nationale », n’est pas tant l’œuvre de l’agresseur que celle d’une "politicaille" palestinienne « scélérate » et « irresponsable » qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. La reprise des pourparlers avec les Sionistes sous la houlette de Washington sentait bien Bérézina mais cette "politicaille" n’a rien voulu entendre. La loi sioniste en question considère la ville sacrée comme faisant partie des régions baptisée « zones de développement », y rendant d’emblée possible, la réalisation de « nouveaux projets d'habitat ». Cela signifie en gros que la municipalité de l’entité occupante fera désormais tout pour éviter l’émigration de juifs d’Al-Qods vers d’autres villes de la Palestine occupée, avec en amont, l’exonération de jeunes colons de l’impôt foncier, ce qui leur fournira la possibilité d’acheter de nouveaux appartements dans de nombreux secteurs, de bâtir des maisons, là où ils le désirent. Si on avait voulu effacer le peu qui reste de la présence palestinienne à Qods de façon à ce que personne n’en souvienne d’ici quelques années, on n’aurait pas fait mieux. Ce coup de théâtre rappelle d’ailleurs cette autre ridicule législation votée en 1980 par la Knesset qui donnait Al-Qods comme capitale éternelle d’Israël. Mais à l’époque, on avait encore le sens de l’honneur dans les rangs de l’OLP, on savait y faire la part des choses, séparer la graine de l’ivraie, bref, on avait du respect pour soi-même. C’est pourquoi l’islamité et l’arabité de Qod ont pu se préserver, malgré les vagues successives de judaïsations. Mais à présent, les choses ont bien changé et le goût du pouvoir des héritiers d’Arafat a fini par paver le chemin à l’ennemi sioniste qui, imbu de cette supériorité que lui offre l’ombrelle protectrice de l’Occident, continue à défier la communauté internationale, ses instances décisionnelles, tout ce que fait un motif de fierté pour le monde contemporain : les droits de l’homme, la justice transnationales, l’équité relationnelle. « L’enfer, dit le proverbe est pavé de bonnes intentions ». La bonne intention d’Abbas, est de vouloir faire à tout prix d’une entité belliciste innée, un adepte de la paix, de lui donner le statut qui ne lui sied pas, celui d’un interlocuteur.
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Netanyahu envisagerait un moratoire de trois mois sur la colonisation

27/10/2010
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, envisage d'ordonner un nouveau gel de la colonisation de trois mois à partir de janvier pour promouvoir des pourparlers de paix d'un an avec les Palestiniens, a rapporté hier le quotidien israélien Maariv. Selon le journal, après ces trois mois de gel, la construction dans les colonies serait ensuite limitée pendant neuf mois pour répondre uniquement aux besoins de leur « expansion naturelle ». L'idée serait de créer ainsi les conditions d'une reprise de dialogue sur une durée d'un an à partir de janvier 2011, ajoute Maariv.
Relancées le 2 septembre à Washington, les négociations israélo-palestiniennes sont interrompues depuis l'expiration, le 26 septembre, d'un moratoire de dix mois sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie. M. Netanyahu a refusé de proroger le moratoire, notamment parce que les membres de sa coalition de droite sont réticents à une telle mesure, mais il œuvrerait discrètement pour convaincre ces derniers, indique Maariv. Toujours selon le journal, M. Netanyahu entend se rendre à Washington pour présenter les détails de son plan au président Barack Obama dans la foulée des élections législatives américaines du 2 novembre.  

Un journaliste israélien interrogé par le Shin Beth

27/10/2010
Un journaliste israélien accusé d'avoir utilisé des informations militaires secrètes sur la politique de liquidation d'activistes palestiniens a été interrogé hier par le service de sécurité intérieure, le Shin Beth. Le journaliste du quotidien israélien Haaretz Uri Blau était revenu dimanche dans le pays après quasiment un an d'exil pour échapper à des poursuites judiciaires.

Polémique en Israël sur le budget « spécial » des étudiants juifs orthodoxes

27/10/2010
Netanyahu prévoit une enveloppe de 30,7 millions de dollars aux étudiants harédim en dépit d'un récent arrêt de la Cour suprême.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclenché une polémique en intégrant dans le prochain budget de l'État « une enveloppe spéciale » pour les étudiants juifs religieux orthodoxes. La Knesset a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de budget pour les années fiscales 2011 et 2012 d'un montant de 558 milliards de shekels (155 milliards USD). Ce texte, qui doit encore être approuvé en deuxième et troisième lectures, a provoqué des remous au sein du Parti travailliste, membre de la majorité, en raison de cette enveloppe de 111 millions de shekels (30,7 millions USD) destinée aux juifs orthodoxes mariés, pères de trois enfants et considérés comme pauvres, se consacrant à l'étude de la Torah.
Les étudiants harédim, littéralement les « craignant-Dieu », ultraorthodoxes, sont dispensés du service militaire obligatoire (trois ans pour les hommes) à condition d'étudier jusqu'à l'âge de 25 ans dans des instituts d'études talmudiques ou yéchivot. Ce privilège, concernant un nombre grandissant de personnes, exacerbe la colère de l'opinion laïque, qui reproche aux juifs orthodoxes d'être « un fardeau ». Dans leur majorité, les « hommes en noir » d'Israël s'abstiennent de travailler pour étudier la Torah, subsistant grâce aux dons octroyés par les yéchivot et aux allocations familiales.
Créée il y a des décennies, l'« enveloppe spéciale », prélevée sur un fonds de réserve, est habituellement reconduite automatiquement, sans vote du Parlement, au titre des « arrangements économiques spéciaux » du gouvernement. Mais un arrêt récent de la Cour suprême a interdit ce mode de financement, jugé inégalitaire pour les autres étudiants, et M. Netanyahu a suscité ces derniers jours un tollé en laissant entendre qu'il allait contourner l'arrêt par la voie du Parlement.
Autorisés à voter selon leur conscience, trois élus travaillistes sur 13, dont les ministres Binyamin Ben Eliezer et Avishaï Braverman, ont voté contre ce budget. Soumises à la discipline de vote, les cinq autres formations de la coalition gouvernementale - dont évidemment les partis religieux - ont en revanche soutenu le projet de loi de finances.
M. Netanyahu avait annoncé dimanche qu'une commission ad hoc allait se pencher sur cette question, mais il y a finalement renoncé pour satisfaire aux exigences des partis religieux orthodoxes Shass (11 élus) et Judaïsme unifié de la Torah (5 élus) qui appartiennent à la coalition au pouvoir.
« Le masque est tombé. Ceux qui ont promis du haut de leur tribune qu'ils n'appuieraient pas la loi sur les étudiants harédim ont prouvé que leur parole ne vaut rien », a réagi dans un communiqué le parti d'opposition Kadima (centriste) de Tzipi Livni. Interrogé à la radio publique, un dirigeant de Kadima, Ronnie Bar-On, a déclaré qu'il est « normal d'aider les étudiants harédim, mais pas de cette façon, en contournant un arrêt de la Cour suprême ». Le ministre des Finances Youval Steinitz a en revanche qualifié ces protestations de « tempête dans un verre d'eau, car depuis 30 ans, les étudiants ultraorthodoxes ont été financés ainsi ». M. Steinitz a néanmoins convenu que « les harédim doivent s'intégrer dans le cycle du travail et de la production », et qualifié d'« erreur historique » le fait qu'ils ne servent pas dans les rangs de l'armée.  

Manifestations anti-sionistes à Londres

Mardi, 26 Octobre 2010 08:47 
IRINN - Des centaines de Britanniques ont manifesté devant l’ambassade du régime sioniste à Londres. Des activistes pro-palestiniens, des Juifs et des rabbins ont exprimé leur solidarité avec le peuple et les idéaux de la Palestine. Les protestataires scandaient des slogans anti-sionistes, exigeant la fin de l’occupation des territoires palestiniens. C’était en effet une réaction aux manifestations pro-israéliennes de dimanche, devant l’ambassade israélienne à Londres, au cours desquelles, les manifestants brandissaient des pancartes libellés des slogans islamophobes.  
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Israël reconnaît avoir assassiné Imad Mougnieh

Mardi, 26 Octobre 2010 09:28 
IRIB - L’un des anciens responsables de l’armée israélienne a affirmé que l’armée avait planifié et dirigé l’assassinat d'Imad Mougnieh ainsi que des attentats terroristes en Iran. L’ex-commandant des services de renseignements militaires israéliens, Amos Yadlin, a avoué, récemment, lors des cérémonies de la remise de son poste au général Afif Kukhfi, devant des journalistes des questions militaires, avoir planifié l’assassinat d’Imad Moughnieh, commandant du Hezbollah du Liban ainsi que des attentats et opérations terroristes en Iran. Il a affirmé que Moughnieh leur avait fait essuyer des échecs répétitifs mais qu’ils avaient finalement su le trouver à Damas, travail déjà difficile, selon ces propres termes. « Nous avions de multiples éléments en Iran à l’aide desquels, nous avons procédé à des opérations et attentats terroristes contre les scientifiques nucléaires et les responsables politiques. », a-t-il révélé.
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Le régime sioniste investit dans l'image des mineurs chiliens

Mardi, 26 Octobre 2010 11:45
Farsnews - Selon le Réseau Voltaire, le régime sioniste visant à exploiter la popularité des mineurs chiliens les a invités à venir dans les territoires occupés, pour y passer les vacances de Noël. Israël envisage, ainsi, de faire monter en puissance, au Chili, la personne qu'il souhaite. Il s'agit de l'homme d'affaire Leonardo Farkas, qui a adressé un chèque de 10.000 dollars à chacun des 33 mineurs rescapés de la mine de San José. Disposant du soutien du mouvement sioniste, qui voudrait en faire l'Obama d'Amérique latine, Leonardo Farkas, juif d'origine hongroise, a l'intention de se présenter aux élections présidentielles chiliennes de 2013.
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La mort de deux palestiniens dans un tunnel à Rafah

[ 26/10/2010 - 09:58 ]
Rafah - CPI
 Des sources médicales palestiniennes ont annoncé, lundi soir 25/10, que deux travailleurs palestiniens ont été tués dans un tunnel à Rafah, sur la frontière entre l'Egypte et la Bande de Gaza.
Le porte-parole des services médicaux, Adham Abou Salmia, a dit dans une déclaration au Centre palestinien d'information que deux citoyens ont été tués après  une électrocution dans un tunel à l'Ouest de la porte de Salah Eddine, au sud de la Bande de Gaza.  
Abou Salmia a montré que les deux martyrs sont : Moussa Mohamed Souleymane, 20 ans, de la ville de Jabalia, et Mohamed Hamdan Zo'rob, 18 ans, de Khan Younes.
Le nombre des martyrs des tunnels (qui sont utilisés pour faire entrer les marchandises et besoins nécessaires pour les habitants de la Bande de Gaza assiégés pour la cinquième année successive) est arrivé jusqu'aujourd'hui à plus de 150 personnes.  

Le mouvement "Al-Ahrar" appelle à une action internationale pour sauver al-Qods

[ 26/10/2010 - 10:29 ]
Gaza – CPI
Le mouvement palestinien "al-Ahrar" a affirmé que la décision du gouvernement sioniste d'approuver une nouvelle loi qui considère que la ville occupée d'al-Qods est une « priorité nationale » représente un réel danger contre le reste des terres de la ville sacrée, et vise à la vider des ses habitants et de lui donner un aspect purement juif. Il a mis en garde contre les conséquences de cette loi.
Dans un communiqué publié le lundi soir 25/10, le mouvement a déclaré que « la nouvelle loi sioniste est une mesure très dangereuse dans la série de judaïsation sioniste des territoires palestiniens en général, et la ville occupée d'al-Qods en particulier ».
« Cette loi est l'un des résultats du silence suspect de la nation arabe et islamique envers ce qui se passe à al-Qods occupée », a-t-il poursuivi.
Il a assuré que la nouvelle loi donnera la priorité à la construction dans les quartiers juifs d’al-Qods, en fournissant toutes formes de soutien financier et d’aide gouvernementale aux colons sionistes, ce qui représente une incitation officielle d'intensifier la colonisation dans la ville sacrée.
Le mouvement a appelé à une intervention arabe et islamique urgente pour défendre al-Qods, appelant également les Maqdissins à s’accrocher à leurs terres, et à refuser de considérer les ordres de démolition, et les affronter par tous les moyens possibles.
Il a demandé d'organiser des événements et des marches populaires pour soutenir al-Qods et ses habitants.

Les soldats sionistes brûlent deux copies du Coran lors de l'arrestation d'un Palestinien

[ 26/10/2010 - 10:38 ]
Cisjordanie – CPI
Une femme palestinienne a déclaré, le lundi soir 225/10, que des soldats sionistes ont brûlé deux copies de Coran lors de l'arrestation de son mari dans le village de Jayous au nord de la Cisjordanie occupée.
Saher Baida âgée de 40 ans a dit à l'AFP que les soldats sionistes qui ont envahi la maison pour arrêter son mari, Ismaïl, lundi à l'aube, l'ont arrêté avec sa fille dans une chambre isolée.
Elle a ajouté :" J'ai été surprise après mon départ de la chambre lorsque j'ai vu nos deux copies de Coran brûlées"
Elle a déclaré que les soldats sionistes ont pris les deux copies du Coran pour y mettre le feu à l'extérieur de la maison.

Abbas demande que le dialogue de la réconciliation ne se tienne pas à Damas

[ 26/10/2010 - 10:15 ] 
Bethléem – CPI
L'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a demandé que le dialogue de la réconciliation palestinienne se tienne dans un autre lieu que la capitale syrienne, Damas, après ce qu'il l'a appelé "les forfaitaires de Syrte", appelant au même temps le Hamas à signer la feuille égyptienne.
Lors de sa visite à la ville de Bethléem, le lundi 25/10, Abbas a déclaré : « Nous nous sommes rendus dernièrement à Damas et nous avons entamé un dialogue avec le Hamas, je vous dis que nous n’arrêterons pas le dialogue malgré les forfaitaires de Syrte ». Il entendait par là les frictions qui ont eu lieu avec le président syrien, Bachar al-Assad, autour des négociations et de la résistance.
« S'ils veulent le dialogue, ils devront choisir un autre lieu que Damas où nous irons pour poursuivre ce dialogue et signer la feuille égyptienne qui a obtenu le consensus de toutes les factions palestiniennes », a-t-il poursuivi.
Abbas a précisé : « Comme vous le savez, l'Égypte qui a été chargée par la ligue arabe pour mener à bien la réconciliation nationale palestinienne, a préparé une feuille, le 1er octobre dernier, que nous avons signée le 15 octobre. Jusqu'à présent, le Hamas n’a pas signé ce document, et avance de nombreux arguments qui sont inacceptables, illogiques et déraisonnables. Ils ne reposent sur rien et nous connaissons la raison de son rejet à la signature de ce document », selon ses prétentions.
En revanche, Abbas a considéré que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, est un partenaire choisi par les israéliens en disant : « nous avons entendu des paroles de Netanyahu qui est notre partenaire, et qui a été élu par les israéliens pour être leur premier ministre, et lorsque nous parlons de lui, nous parlons d'un partenaire ».
Il a poursuivi en disant : « Je veux profiter de ses dernières déclarations pour apport un commentaire ; il a affirmé que ‘les palestiniens ne doivent pas prendre des mesures unilatérales qui affecteront les négociations’. Cela signifie que nous ne devons et n’avons pas le droit d’aller à l'ONU pour nous plaindre au monde entier que nous sommes opprimés, c'est interdit. Il considère que c’est un acte unilatéral, nous ne l’avons pas effectué pour le moment, mais ils nous critique car nous le ferons dans un, deux, trois ou quatre mois. Nous ne pouvons pas faire cela, et il affirme une fois de plus que les Palestiniens doivent remplir tous leurs devoirs, et obligations. C’est ce qu’il a déclaré hier lors du Conseil des ministres. »
 « Il y a 11 exigences dans la feuille de route que nous devons réaliser ainsi qu’Israël. Nous avons accompli tous nos devoirs, mais Israël n'a effectué ne serait-ce qu’une clause. » a-t-il ajouté.

Le Djihad met en garde contre la réduction du conflit à l'illusion de l'état au lieu de résistance

[ 26/10/2010 - 16:44 ]
Gaza – CPI
Le mouvement di Djihad islamique en Palestine a qualifié la stratégie des négociations entre l'autorité d'Abbas et l'occupation sioniste d'inutile et épouvantable, avertissant des tentatives d'adopter l'illusion de l'état au lieu du choix de la résistance et de la libération.
Dans un communiqué de presse publié à la 23e commémoration de son lancement et la 15ème anniversaire de l'assassinat de son fondateur, Fathi Chekaki, le mouvement a déclaré que son objectif est la libération de la Palestinien du fleuve à la mer, indiquant qu'il ne l'abandonnera malgré les grandes sacrifices et les défis, s'appuyant sur notre croyance à Allah et puis par la justice de notre question jusqu'à la victoire.
Il a confirmé son attachement au choix de la résistance et du Djihad cré par les sangs des martyrs et qui est toujours à la tête de nos propriétés.
"Le choix de la résistance et du Djihad est la stratégie qui montre la réalité de la fidélité à la Palestine et aux recommandations des martyrs ainsi que les douleurs des détenus", a-t-il ajouté.
Le mouvement a cité que la ville occupée d'al-Qods restera une resource d'inspiration et d'une boussole pour les résistants qui marchent sur la voie du Djihad et de la résistance, ce qui résume le conflit et détermine le chemin.

Un malade mental blessé par les soldats sionistes au nord de Gaza

[ 26/10/2010 - 15:42 ]
Gaza – CPI
Un malade mental palestinien a été blessé légèrement, mardi matin 26/10, par les forces de l'occupation, installés près de Beit Hanoun, au nord de la Bande de Gaza.
Le coordinateur médiatique des services médicaux Adham Abou Salmia a déclaré au correspondant du Centre Palestinien d'Information, qu’un malade mental qui habite au  quartier de Choujaïa, a été légèrement blessé par les tirs des forces sionistes.
Il a ajouté que le citoyen a été blessé à la cuisse droite, et a été transféré à l'hôpital de Kamal Adwan, à Beit Lahia.
Les forces de l'occupation ciblent, de façon quotidienne, les ramasseurs de gravier qui travaillent dans les zones démolies, au nord de la Bande de Gaza.  

L’occupation démolit 2 maisons à Al-Lud et les colons écrivent des slogans racistes à Yafa

[ 26/10/2010 - 15:48 ]
Yafa - CPI
Les agressions et attaques des colons sionistes se sont intensifiées contre les civils palestiniens dans les territoires occupés en 1948, où les autorités de l'occupation poursuivent leurs plans de démolition aux maisons palestiniennes pour expulser les habitants autochtones.
Les colons sionistes écrivent des slogans racistes sur les murs des maisons, les établissements et boutiques de commerce.
Dans la ville de Lod, une grande force de la police israélienne a démoli, mardi à l'aube 26/10, deux maisons qui appartiennent à la famille d’Hussein Abou Zayed, et Daba’e Abou Zayed, dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Des témoins oculaires ont déclaré que la police israélienne a arrêté deux jeunes palestiniens de la famille d’Abou Zayed qui ont tenté d'empêcher les bulldozers sionistes d'avancer pour démolir les deux maisons, Hussein Salem Abou Zayed et Mahmoud Salem Abou Zayed.
L'ordre de démolition visait une seule maison, mais la police israélienne a démoli une deuxième dont les autorités de l’occupation avaient reporté sa destruction jusqu'à la fin du mois d’octobre, mais les forces de la police ont décidé de la démolir avant la date fixée, sans avoir une nouvelle décision de la Cour, chose qui a provoqué la colère des citoyens palestiniens.
D'autre part, les troupeaux de colons sionistes ont écrit, mardi matin, des slogans racistes qui glorifient les actes criminels de l’assassin Kahana Tsdak, sur les murs de certains établissements, sur les boutiques commerciales et les murs de l'Eglise latine dans la ville de Yafa (Jaffa), dans les territoires palestiniens occupés en1948.
Des témoins oculaires ont déclaré que les slogans écrits sur le mur du club islamique, et l'Église des Latins, ainsi que la maison verte, en face du restaurant d’Abou Al-Abd, devant le jardin Al- Ghazazoua et à la porte de l’école Ajiad.

L'occupation transfère le député Dr. Hatim Kaficha à la détention administrative

[ 26/10/2010 - 16:18 ]
Ramallah – CPI
Les députés islamiques dans la Cisjordanie occupée ont condamné fermement l'injuste jugement publié par le tribunal militaire sioniste d'Ofer de 6 mois de la détention administrative contre le député, Dr. Hatim Kaficha, affirmant que ce jugement est une preuve que l'échec de l'occupation à trouver une raison ou une accusation réelle pour lui condamner le député.
Dans un communiqué publié le lundi 25/10, les députés islamistes ont appelé à une intervention internationale urgente pour cesse ces jugements contre les détenus palestiniens dans le but d'aider à minimiser leur souffrance, notamment que la détention administration sera renouvelée après six mois, sans aucune raison et peut être prolongée pour des années sans que le captif connaît la cause de son arrestation.
Ils ont considéré que le silence devant ces jugements criminels au sein des détenus palestiniens est un crime flagrant plus grave que ces jugements, surtout du monde qui prétend soutenir les opprimés partout, parce que l'occupation emprisonne plus de 8 000 détenus palestiniens dont des députés, et la majorité souffre sous la détention administrative devant au vue et au su du monde entier qui n'a  rien fait pour les libérer.
Ils ont insisté sur la nécessité de condamner les tribunaux militaires sionistes qui perpètrent des crimes contre l'humanité lorsqu'ils utilisent les décisions administratives contre les captifs, surtout que ces jugements s'opposent aux droits et conventions internationales et sont des peines illégales qui ne se basent à aucune accusation juste.
La famille du député Kaficha a déclaré que le tribunal sioniste d'Ofer a transporté le député à la détention administrative après qu'il y a été emmené, avant deux jours, où on a reporté l'annonce du jugement et puis le tribunal a informé ses avocats de cette décision.
Les autorités de l'occupation israélienne avaient enlevé, le député Dr; Hatim Kaficha âgé 49 ans de sa maison, située dans le quartier de l'Oued de Herya, le 18 octobre, en lui transportant à la prison d'Ofer.
Notons que Dr. Hatim Kaficha a passé plus de 110 mois de la détention administrative dans les prisons sionistes, depuis les années de 80. Il est l'un des exilés à Maj Zouhour et l'une des personnalités célèbres alors qu'il a obtenu le Doctorat lorsqu'il était dans la prison sioniste désertique de Néguev.

Des colons sionistes dévastent plus de 200 oliviers

[ 26/10/2010 - 16:53 ]
Naplouse – CPI
Les habitants du village de Dir El-Hatab, au sud est de Naplouse, ont trouvé plus de 200 oliviers complètement dévastés à cause de l’infiltration des eaux usées provenant des égouts des colons sionistes qui habitent dans la colonie "Alon Moreh", installée illégalement sur les terres de ce village palestinien.
Les citoyens palestiniens on affirmé que plus de 200 oliviers ont été complètement détruits par ces eaux usées des stations d'épuration et des égouts qui proviennent de cette colonie et ses usines d’épices et de viande de conserve, en causant la destruction de plus de 500 dunums des terres d'olive.
Les habitants ont déclaré qu’ils se plaignent depuis longtemps des pratiques des colons sionistes qui jettent des déchets et des eaux usées sur leurs terres, et malgré les promesses des autorités occupantes d’arrêter ces actes sauvages, mais les colons poursuivent leurs violations et agressions criminelles contre les palestiniens dans le but les expulser de leurs terres et s’emparer de leurs terres et biens.

Le président de la Knesset sioniste visitera le Maroc mercredi

[ 26/10/2010 - 17:44 ]
Al-Qods occupée – CPI
La radio générale sioniste a rapporté, le mardi 26/10, que le président de la Knesset sioniste, Reuven Rivlin, se dirigera, demain mercredi 27/10, au Maroc pour participer au congrès de l'association parlementaire méditerranée qui sera tenue à Rabat.
Elle a ajouté que Rivlin prononcera un discours au congrès et rencontrera en marge des travaux du congrès, un certain nombre de ses homologues ainsi que le ministre marocain des affaires étrangères alors que se réunira avec les représentants de la communauté juive au Maroc.
Le congrès de l'association parlementaire méditerranée dans lequel participera plus de 22 pays dont l'entité sioniste vise à renforcer la collaboration entre les pays méditerranéens.
 Il est à noter que le président de l'entité sioniste, Shémon Pérès, avait annulé, la semaine dernière, sa participation à une conférence économique au Maroc après son échec de fixer une date pour rencontrer le Roi Marocain.

Al-Bardawil : Les déclarations de Livni montrent que le siège sioniste a des buts politiques

[ 26/10/2010 - 19:24 ]
Gaza – CPI
Le leader du Mouvement Hamas, Dr. Salah al-Bardawil a considéré que les déclarations racistes de la chef de l'opposition sioniste, Tzipi Livni, qui a annoncé que l'objectif du siège de Gaza est de renverser le gouvernement du Hamas, confirment ce que le Hamas disait depuis le début du siège contre la Bande de Gaza en soulignant que le blocus a des fins politiques, visant à frapper la volonté du peuple palestinien et le forcer à renoncer à son choix démocratique et ses principes pour permettre l’entrée des besoins de vie.
Al-Bardawil a appelé le monde libre, ainsi que les organisations humanitaires et des droits de l’homme à condamner ce crime qui représente une punition générale et collective contre plus d’un million et demi de Palestiniens à cause de leur choix libre et démocratique.
Il a appelé dans un communiqué avec le Centre d’information d’Al Bayane les côtés qui ont normalisé avec l’occupation sioniste de couper ses relations avec cette entité raciste presser afin d'obtenir la liberté du peuple palestinien et mettre fin à leurs souffrances ainsi que la réalisation de son indépendance et autodétermination.
Al-Bardawil a appelé le Fatah à arrêter immédiatement les coopérations sécuritaires avec cette entité raciste israélienne, en soulignant que ces coopérations offrent une couverture à cet ennemi criminel lâche et fasciste.
Le journal sioniste, Haaretz a publié, le mardi 26/10/2010, un rapport montrant que les officiers du soi-disant bureau de coordination des opérations dans les régions occupées travaillent depuis 3 ans pour renforcer le contrôle sur les  produits alimentaires et matières essentielles qui entrent dans la Bande de Gaza, tout s’attachant à ne permettre l'excès de certaines quantités autorisées.

L'armée sioniste renforce ses mesures sécuritaires en crainte de pénétrer à ses systèmes militaires

[ 26/10/2010 - 20:04 ]
Al-Nassera – CPI
L'armée de l'occupation sioniste a annoncé le début de l'exécution d'une série de mesures concernant la surveillance de la sécurité des informations militaires, dont leur infiltration peut mettra en danger les unités de l'armée et ses bases sécuritaires.
L'armée a installé un instrument de visualisation "Biométrique" qui fonctionne par le système d'empreintes sur tous les ordinateurs dans toutes les bases militaires sioniste. Cet instrument ne permet qu'aux soldats qui s'occupent des ses ordinateurs de les utiliser et de voir leurs contenues et les documents réservés, selon les sources hébreux.
Les sources ont déclaré, le mardi 26/10, qu'en riposte à l'inquiétude des autorités sionistes envers toute infiltration ou publication de dangereuses informations militaires, l'armée a fait entrer aux ordinateurs un programme spécial qui force les utilisateurs des ordinateurs militaires de classer les documents envoyés par "émail" selon leur degrét sécrét, où ce programme va empêcher toute transmission de ces informations sauf ceux qui ont été attribués à les lire.
Ces mesures viennent pour déterminer la décision de l'armée sioniste d'interdire ses soldats et les hauts officiers d'utiliser les sites web du contact social comme "Facebook", en crainte de pénétrer son système sécuritaire et arriver à des informations sécrètes et dangereuses par des côtés ennemis à l'entité sioniste.

Faïza, membre du convoi « La veine de la vie 5 », embrasse sa famille, après une longue séparation

[ 26/10/2010 - 23:30 ]
Gaza – CPI
Quarante-cinq ans ont séparé Faïza Soliman Safir de sa mère et de toute sa famille de la bande de Gaza. Grâce au convoi « La veine de la vie 5 », elle a pu se rendre à Gaza, voir et embrasser sa mère, ses parents, après une attente interminable.
Il est presque impossible de décrire les pas et les sentiments de Faïza une fois arrivée sur le seuil de la maison familiale. Mais tout le monde a vu comment elle est tombée dans les bras de sa maman en pleurant de toutes ses larmes.
Larmes de joie
L’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a pu rencontrer Faïza. La joie des retrouvailles a effacé toutes les souffrances du passé, dit-elle.
« J’ai tout fait pour arriver jusqu’à ma famille. Dieu merci, j’y suis parvenue. Aujourd’hui, je suis à Gaza. On dirait que je fais un rêve. Je n’en crois pas mes yeux : je suis avec ma mère, mes frères et tous ceux que j’aime tant, une réunion après une si longue séparation ! »
« Ces jours-ci, ajoute-t-elle, je vis les meilleurs jours de ma vie, au sein de ma famille. Combien j’avais souhaité ces moments ! Combien de bâtons l’occupation israélienne et le blocus a mis dans les roues de mon rêve ! Aujourd’hui, le rêve est devenu réalité. Je suis dans le quartier Al-Sabra où j’avais vécu mon enfance. »
Le début des retrouvailles
En Jordanie, Mahmoud, fils de Faïza, via une émission télévisée, avait parlé de l’histoire de sa mère. Sa famille, dans la bande de Gaza, ont bien reçu le message. La mère de Faïza a pu alors se déplacer et aller voir sa fille en Cisjordanie. Le garçon a réussi à réunir sa mère à sa grand-mère, il y a sept ans de cela.
Un rêve devenu réalité
Ces petites retrouvailles n’avaient pas tout à fait satisfait le jeune Mahmoud ; il a alors participé au convoi « La veine de la vie 3 ». Et durant sa visite à Gaza, il s’est activement mis à chercher sa famille, la famille de sa mère : « Et quand je suis arrivé à eux, j’ai fait la promesse d’amener ma mère, avec ce convoi s’orientant vers Gaza ».
Le garçon a pu tenir sa promesse et réaliser le rêve de sa mère. Il a contacté George Galawi, le chef du convoi « La veine de la vie 5 », pour s’inscrire et inscrire sa mère comme membres du convoi allant briser le blocus imposé sur la bande de Gaza.
Sa grand-mère n’en a pas cru ses yeux en voyant Faïza devant elle. Après une si longue séparation, elle avait perdu tout espoir : « En la voyant de nouveau, on aurait dit le monde entier était à moi. Je m’étais arrêtée d’imaginer que je la verrais un jour. Toutefois, j’implorais Allah (le Tout Puissant) tout le temps pour qu’Il me réunisse à elle avant que je quitte ce bas monde ».
C’est ainsi que le convoi « La veine de la vie 5 » a donné à Mme Faïza, à sa mère et à toute sa famille l’espoir, la confiance, la vie. Cette famille a enfin pu se retrouver sur la terre de sa patrie, la Palestine.

Avi Dichter, politicien et criminel de guerre israélien, renonce à se rendre en Espagne de crainte d’être arrêté

Publié le 26-10-2010

Avi Dichter, député du parti Kadima et ancien chef des services secrets israéliens (Shin Bet), a renoncé à assister à un sommet international sur la paix en Espagne, en apprenant que le gouvernement espagnol ne pouvait lui garantir une immunité le protégeant d’une arrestation ou d’une présentation devant la justice espagnole.
Dichter fait l’objet de poursuites judiciaires en Espagne et dans d’autres pays pour avoir ordonné l’assassinat du dirigeant du Hamas, Salah Shehade, alors qu’il était à la tête du Shin Bet, ainsi que pour son implication dans les massacres de l’"opération Plomb durci" dans la bande de Gaza, en tant que "ministre de la sécurité publique".
Dans une lettre au ministre des affaires étrangères espagnol, il indique qu’il est désormais persona non grata dans plusieurs pays, et menace l’Espagne en déclarant qu"’une arrestation d’Avi Dichter ne serait pas seulement dangereuse pour Avi Dichter mais aurait de dangereuses répercussions nationales".
Plusieurs politiciens israéliens, dont Tzipi Livni, ont été contraints d’annuler des voyages dans plusieurs pays européens en raison de plaintes pour crimes de guerre déposées contre eux.
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine

Netanyahou félicite les tueurs des 9 passagers turcs de la Flotille pour Gaza

Publié le 26-10-2010

Il s’est déplacé exprès pour narguer tous ceux qui avaient condamné l’action terroriste des escadrons de la mort israéliens dans les eaux internationales. Et pourquoi se gênerait-il, puisque nos dirigeants lui cirent les bottes en permanence ? Vous reprendrez bien un peu de drones franco-israéliens ? Ou bien une petite esplanade Ben Gourion ? A moins que vous préfèriez un coup de main pour vos festivités à Tel Aviv, avec l’argent des contribuables français ?
Dépêche de l’agence Reuters :
BASE NAVALE D’ATLIT, Israël (Reuters) - Benjamin Netanyahu a rendu hommage mardi aux fusiliers-marins israéliens qui avaient abordé le 31 mai une flottille d’aide à Gaza, tuant neuf militants turcs pro-palestiniens.
Le Premier ministre israélien s’est rendu sur la base de haute sécurité proche de Haïfa baptisée "Flottille 13" qui abrite les commandos de marine ayant participé à l’intervention.
Ce geste est une marque de défi à l’égard du tollé international suscité par l’action brutale du commando, qui dit avoir agi en état de légitime défense.
"Gaza a été transformée une base terroriste iranienne", a justifié Netanyahu, en présentant l’abordage du 31 mai comme une action "cruciale, essentielle, importante et légale" accomplie par des hommes qui se sont comportés "courageusement, moralement et avec retenue".
"Vous avez agi contre ceux qui venaient vous tuer et ont cherché à vous tuer. Vous êtes les meilleurs. Je vous rend hommage", a déclaré le chef du gouvernement aux hommes qui ont pris part à l’opération.
Les commandos de marine de Tsahal ont tiré plus de 300 balles réelles lors de l’abordage du "Mavi Marmara", le navire-amiral de la flottille qui tentait de forcer le blocus de Gaza, a admis dimanche le général Gabi Ashkenazi, chef d’état-major de l’armée, devant une commission d’enquête israélienne.
La mort de neuf militants à bord était inévitable, les soldats ayant dû répliquer à balles réelles à des passagers armés, a-t-il fait valoir. "S’ils ne l’avaient pas fait, il y aurait eu plus de victimes."
Ces chiffres confirment ceux des médecins légistes turcs, selon lesquels les neuf morts ont été touchés par une trentaine de balles au total, 24 autres passagers présentant des blessures causées par des armes à feu.
La Turquie a rappelé son ambassadeur en Israël après un acte qu’elle a qualifié de "terrorisme d’Etat" et qui fait encore l’objet d’une enquête internationale ordonnée par le secrétaire général de l’Onu, Ban ki-moon."
Marc Delteil, pour le service français, édité par Jean-Loup Fiévet
CAPJPO-EuroPalestine