Israel -                               26-10-2010                                                                                                         
Un bon papier sur KABOBfest qui expose bien le  hiatus entre les régimes arabes, prêts pour diverses raisons à pactiser  avec le régime sioniste, et les opinions publiques arabes qui rejettent  toujours aussi fermement une greffe dont le rejet n’est différé que par  la force des armes mais, surtout, par l’argent des contribuables des  Etats Unis.
Et il est vrai que l’entité sioniste n’a aucun avenir dans la région  d’Asie mineure où elle s’est implantée. Les sionistes, même les plus  obtus comme ceux qui postent des commentaires sur ce blog (pourtant  insignifiant pour résumer leur point de vue) le savent bien. En  désespoir de cause, ils en sont réduits à souhaiter une destruction de  l’ensemble de la région au moyen de leurs armes atomiques en cas de  menace de disparition de l’Etat voyou.                        
Donc rien d’autre qu’une preuve supplémentaire que le monde doit être débarrassé de cet Etat malfaisant et dangereux pour tous. 
KABOBfest ne dit pas comment l’entité disparaîtra et c’est normal  car personne n’a de boule de cristal. Il est cependant douteux qu’elle  soit démantelée à la suite d’une offensive militaire de je ne sais quel  pays arabe. Aucun de ces pays n’a la volonté, ni la capacité militaire  de venir à bout de l’entité sioniste. L’Iran est loin et aucun de ses  intérêts vitaux n’est en jeu en Palestine sauf, bien sûre, si le régime  sioniste mettait à exécution ses menaces contre le gouvernement de  Téhéran. Le rapport de force militaire n’a en fait jamais été aussi  favorable au régime sioniste: une résistance palestinienne divisée et  restreinte pour l’essentiel au Hamas, une Jordanie et un régime égyptien  qui ont pactisé avec le sionisme, une Syrie en crise économique avec un  pouvoir sans doute assez peu solide et doté d’une armée dont les  équipements sont largement obsolètes…
Il en va autrement sur le plan politique. L’image de l’entité sioniste à  l’international ne cesse en effet de se dégrader à mesure que le cliché  des réfugiés fuyant le nazisme s’estompe au profit du visage d’une  soldatesque barbare qui commet ses forfaits au nom d’une bannière  frappée de l’étoile de David. Par ailleurs, sur le plan démographique,  l’entité sioniste est confrontée à deux défis. 
Le premier est la croissance démographique palestinienne dans l’ensemble des territoires occupés mais aussi dans la diaspora. C’est le danger le plus évident. 
Le deuxième est en général moins clairement perçu ; il s’agit du poids démographique de plus en plus important des Juifs extrémistes. 
Ces derniers ont en effet un taux de natalité très élevé et représentent  déjà une force politique incontournable dans les territoires occupés.  Demain, ils représenteront une force incontournable dans l’ensemble de  l’entité sioniste qui aura dès lors du mal à faire valoir son image de  parcelle d’Europe au cœur du Proche Orient. Car ces Juifs  fondamentalistes sont des fanatiques de la pire espèce qui indisposent  déjà un certains nombre de ressortissants de l’entité sioniste qui ne  sont en réalité Juifs que sur le papier.
Pour l’heure, le régime sioniste continue certes à obtenir des gains  dont il se gargarise (comme sa récente admission à l’OCDE) sur les  acquis de l’antisémitisme européen, et tend encore à l’Europe une image  en miroir. Le problème est que les populations européennes rejettent de  plus en plus ce qu’elles voient dans ce miroir et que dans quelques  années le miroir sera surtout plein de visages de fanatiques juifs dont  Netanyahou n’est qu’une version édulcorée. 
Ces évolutions invitent à un optimisme mesuré d’autant qu’il faut bien  garder en tête que la situation au Moyen Orient n’est absolument pas  centrale pour les électorats occidentaux. Et qu’avec les gouvernants  Européens, c’est encore autre chose car, convaincus ou pas par le  sionisme, ils font l’objet de pressions dans le système sociopolitique  qui leur est propre car, contrairement à la légende, il y a longtemps  que le conflit du Proche-Orient a été importé en France et en Europe (au moins depuis la Déclaration Balfour). 
Mounadil al Djazaïri
25.10.2010
"RECONNAITRE ISRAEL, SVP ?"par Sarakenos, 
KABOBfest, 24 octobre 2010  traduit de l’anglais par Djazaïri.
Les sionistes ont essayé, depuis la déclaration Balfour, de se faire  reconnaître et accepter par le monde entier, mais de manière plus  cruciale par les Sarrasins qu’ils prévoyaient de remplacer, de  préférence par des moyens pacifiques; par la force si nécessaire. 
C’est surtout après la stupéfiante victoire israélienne de 1967  qu’Israël a convaincu le monde que sa présence était tout, sauf  temporaire ; et d’autres pays commencèrent à la reconnaître et à  commercer avec elle. Israël avait occupé la Cisjordanie, le Golan et le  Sinaï en six jours et avait presque immédiatement commencé à construire  des colonies (sans jamais cesser de le faire depuis). 
D’habitude, on ne construit pas des colonies dans des endroits qu’on a l’intention de quitter !
Israël n’a toujours ni constitution ni frontières officielles. Mais elle  semble avoir abandonné l’idée d’une expansion territoriale au delà des  actuels territoires occupés au profit d’une expansion  politico-économique. Qui aurait pu penser que la menace existentielle  pour Israël (être prise en tenaille entre deux populations foncièrement  antisionistes, seize fois plus nombreuses que la population juive)  aurait jamais pu devenir sa profondeur économique et stratégique ? 
L’Egypte fournit à Israël du gaz naturel à des prix subventionnés tandis  que la Jordanie a mis en place des zones franches conçues par les  Américains pour qu’Israël y installe des 
ateliers de confection,  avec de la main d’œuvre féminine palestinienne, qui fait la navette  quotidiennement par autobus depuis les camps de réfugiés. Ajoutant à  cette humiliation, ces travailleuses esclaves apposent des étiquettes "
made in Israel" sur les vêtements qu’elles fabriquent.  
Mais le succès de cette expansion politico-économique d’Israël ne peut  perdurer et être assurée à long terme sans une véritable acceptation et  reconnaissance  populaire d’Israël en tant qu’Etat juif. Quand  Netanyahou demande cette reconnaissance en préalable à toute négociation  de paix, ce n’est pas qu’une façon de gagner du temps. 
Israël est comme une greffe d’organe incompatible que l’organisme  sarrasin rejette. Les médecins sionistes ont fait de gros efforts pour  injecter à la masse sarrasine toutes sortes de médicaments pour qu’elle  accepte le greffon, mais aucune de ces substances ne semble avoir  d’effet permanent. Chaque camp sait que, si l’Oncle Sam retire son  soutien (diplomatique et financier) en cette étape critique, Israël  disparaîtrait de mort naturelle.
Si les Juifs européens avaient eu recours à des moyens non invasifs pour  immigrer en Palestine (par exemple ainsi qu’ils l’ont fait pour  immigrer aux Etats Unis), ils auraient été aisément absorbés par  l’ensemble de l’organisme sarrasin, comme l’ont été les Juifs en  Amérique et les Arméniens dans les 
régions assyriennes, entre autres. 
Cependant, ces immigrants juifs d’Europe n’avaient pas choisi  d’eux-mêmes cette destination, mais y avaient été attirés par les  pionniers du sionisme – eux-mêmes des Juifs Européens animés du rêve  psychotique de nettoyer ethniquement une autre population pour établir  leur propre Etat séculier basé sur des fables vieilles de 2000 ans, avec  l’entier soutien de l’Europe (ils avaient les relations nécessaires).  
Les sionistes aiment à se dire à eux-mêmes et au monde entier qu’ils  avaient immigré en Palestine sans mauvaises intentions. Ils se lamentent  sur le fait que, alors qu’ils venaient pour vivre en paix et dans la  coexistence, ces Arabes qui détestent les Juifs ont refusé de partager  leur territoire avec eux. Demandez à ces sionistes pourquoi,  aujourd’hui, ils refusent de permettre aux millions de réfugiés  Palestiniens de rentrer chez eux. Ils vous diront ouvertement que s’ils  permettent à un aussi grand nombre de Palestiniens d’entrer en Israël;  le simple ratio des populations serait modifié au point que l’identité  juive du pays cesserait d’exister ! Bien sûr, ils ont parfaitement  raison d’envisager ce résultat, et c’est exactement pourquoi les  Palestiniens s’étaient fermement opposés à l’immigration euro-juive il y  a un siècle ! Ils avaient prévu que le projet sioniste sonnerait le  glas de leur légitime projet national et leurs craintes se  transformèrent en réalité.
Le récit sioniste est qu’ils [les Juifs] ont fui la persécution en  Europe, sont arrivés en Palestine comme de pauvres réfugiés Européens,  avec de bonnes intentions pour une coexistence pacifique. Et comme ils  n’avaient pas été bien accueillis par les habitants indigènes, ils  avaient fini par vaincre leur adversaire; en massacrant et en expulsant  des centaines de milliers de personnes, en rasant  des villes et des  villages entiers, en repoussant par magie six armées arabes sans autre  aide que celle de Yahvé ! Essayez de vous imaginer des immigrants  mexicains pacifiques et bien intentionnés et à qui on a refusé un permis  de séjour aux Etats-Unis, non seulement prendre les armes pour se  défendre eux-mêmes contre l’expulsion mais en arriver à expulser la  moitié de la population des Etats-Unis et l’empêcher pour toujours de  revenir dans ses foyers ? Les Mexicains n’auraient-ils pas besoin, je  sais pas moi, d’un tas de saloperies de fusils pour arriver à ce  résultat ?
Ca me rappelle un épisode de Tom & Jerry, quand "Butch, le chat de  gouttière, cherche de la nourriture. Il essaye d’abord de voler… un  jambon entier dans la maison de Tom & Jerry, mais il rate son coup  accidentellement…  Butch décide alors de se déguiser en bébé abandonné  sur le pas de la porte afin de s’infiltrer dans la maison et d’avoir  accès au réfrigérateur bien garni dans la cuisine. La ruse fonctionne,  et Tom fait entrer Butch dans la maison… A table, pendant le dîner, Tom  coupe un peu de jambon pour Jerry et pour lui-même. Butch, toujours  déguisé en bébé, apparaît soudain à la fenêtre et demande en langage  bébé un peu de jambon. Amusé par l’audace de Butch, Tom lui donne du  jambon avec réticence; en en coupant d’abord une tranche très fine. Mais  Butch s’empare alors de tout le jambon et commence à l’engloutir  voracement tout en repoussant Tom & Jerry;" – cité d’après 
Wikipedia.
Les Palestiniens, et les Sarrasins plus largement, ont ces faits, cette  vérité, gravés dans leurs cœurs. Et même si chaque tentative d’agir sur  la base de cette vérité pour récupérer le territoire volé a été, pour  l’instant, tenue brutalement en échec par les clients des Etats-Unis  (Israël, les gouvernements et les milices arabes), la vérité reste  inchangée. Et quand les officiels israélo-US achètent des alliés chez  les Sarrasins, ils ne font que visser un peu plus une cocotte-minute. Ce  que veulent en réalité les sionistes, c’est éteindre le feu sous la  cocotte, et ils ne savent tout simplement pas comment faire. Ils sont  incapables de voir que ce feu est leur existence illégale !
Quand le premier ministre Ben Gourion avait été interrogé pour savoir  s’il croyait vraiment que les Palestiniens ne rentreraient pas chez eux,  il avait répondu que les vieux mourraient et que les jeunes  oublieraient. Pourquoi ces damnés palestiniens n’oublient-ils pas ?  Pourquoi ces damnés Sarrasins ne laissent-ils pas tomber ? OK, bien, les  sionistes ont pris une petite portion de votre immense territoire arabe  et expulsé quelques centaines de milliers de personnes, bla bla bla…  Quand arriverez-vous à vous y faire et à nous laisser, nous sionistes,  vivre en paix ? Tout ce que nous voulons, c’est la paix ! Nous sommes  même d’accord pour vous rendre la Cisjordanie et Gaza et le contrôle  entier sur al-Aqsa, en échange de la paix et de la sécurité. Sinon, il y  aura une nouvelle guerre meurtrière et nous vous botterons encore le  derrière ! Et sincèrement, ce n’est pas ce que nous voulons, sincèrement  ! Vous voulez une preuve ? Regardez ce qui s’est passé avec l’Egypte !  Ils ont reconnu notre droit à l’existence, et en échange nous leur avons  restitué tous les territoires et démantelé nos colonies sur place.  Qu’est-ce que nous devons faire de plus pour que vous nous acceptiez ? 
Chers sionistes, vous ne semblez pas comprendre. Nous sommes une nation  plurielle avec des dizaines de groupes ethniques, dont des Juifs. Vous  êtes des occupants "étrangers", et vous avez volé un territoire qui ne  vous appartient pas (et ne vous a jamais appartenu). Nous n’avons pas de  place parmi nous pour un autoproclamé peuple élu, raciste,  exclusiviste, colonialiste, assassin et doté de l’arme atomique. Vous  pouvez acheter votre reconnaissance avec l’argent des contribuables  américains, mais nous ne la signerons pas. L’argent ne vous permettra  pas d’échapper à votre destin : chaque pouce de votre Etat devra être  démantelé. 
Comprenez, s’il vous plaît, que ce n’est pas du fait de notre haine  envers vous (quoique vous méritiez notre haine pour ce que vous avez  fait et continuez à faire), mais c’est notre interprétation universelle  de la justice. Cela tient au respect envers nous-mêmes, nos valeurs et,  plus important, à notre respect pour ces hommes et ces femmes, Chrétiens  et Musulmans, laïcs et religieux, qui ont versé leur sang et sont morts  dans le combat pour leur liberté. 
Quand votre démantèlement sera achevé (et nous souhaitons sincèrement  qu’il se fasse sans effusion de sang), c’est avec le plus grand plaisir  que vos demandes de visas seront accueillies par votre consulat de  Palestine le plus proche en Europe ou en Amérique.