dimanche 11 juillet 2010

La France suspectée de vouloir utiliser la FINUL contre la Résistance libanaise

10 juillet 2010
Des incidents ont opposé les villageois de Khirbit Silm et de Touline aux soldats français de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), les 29 juin, 3 et 4 juillet 2010.
Les habitants de ces deux localités du Sud du pays ont protesté lorsque des casques bleus sont entrés dans leur village pour y réaliser des manoeuvres à l’insu de l’armée libanaise. Selon eux, les soldats auraient agi en dehors du mandat onusien, pris des photographies, posé des questions pour identifier des membres de la Résistance, et violé des propriétés privées.
Le scénario de l’exercice de la FINUL imaginait une attaque à la roquette contre Israël par le Hezbollah et la défense de l’Etat hébreu par la FINUL.
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a récemment déclaré vouloir modifier les règles d’engagement de la FINUL, y incorporer une unité de type GIGN pour perquisitionner les habitations des présumés membres de la Résistance afin d’y saisir des armes.
Les villageois, armés de bâtons et de pierres, ont blessés deux soldats.
Un porte-parole du Hezbollah, Ammar Moussawi, a déclaré que les provocations de la FINUL et les incidents qui ont suivi visaient à placer l’armée libanaise en porte à faux ; une manipulation qui a échoué.
L’armée libanaise a déploré que les membres de la FINUL aient agi sans concertation avec elle, et leur a garanti sa protection. Le chef d’état-major a révélé que les soldats français de la FINUL avaient reçu une demande israélienne de perquisitionner des maisons de membres du Hezbollah. Il a réaffirmé que la défense du Liban passait par la coordination entre son armée et sa Résistance.
Une personnalité proche de la Résistance a déclaré au journal As-Sharq al-Awsat que ces évènements s’inscrivaient dans un plan français d’ingérence.
Le Conseil de sécurité a adopté, le 9 juillet 2010 une déclaration, lue par sa présidente, pour réaffirmer la mission de la FINUL. Ce texte a été rédigé par la France.
Recevant le Premier ministre libanais Saad Hariri à l’Elysée, le président français Nicolas Sarkozy l’a mis en garde face à la situation au Sud du Liban.

A l’instar d’Obama, Shimon Peres écarte l'option militaire contre l’Iran

Dimanche, 11 Juillet 2010 14:07 
IRIB - Le Président du régime israélien, Shimon Peres, a écarté l'option d'une intervention militaire, contre la RII, à l’instar du Président américain, Barack Obama. "La solution concernant l'Iran n'est pas militaire; il existe d’autre moyens auxquels il faudrait recourir. ", a prétendu M. Peres, lors d'un entretien avec un journal nippon. Il a, par ailleurs, prétendu que l’Iran représentait "une menace pour Israël et pour le monde !" Le régime israélien est considéré comme l'unique puissance nucléaire, au Moyen-Orient, avec ses 200 ogives atomiques. Ce régime refuse d’adhérer, en outre, au TNP. Pourtant, négligeant ces faits et les déclarations de l’ancien Premier ministre du régime de Tel-Aviv, Ehud Olmert sur l’arsenal nucléaire israélien, M. Peres a prétendu qu’Israël n’avait jamais déclaré détenir la bombe A, que les doutes sur cette information seraient en soi un facteur de dissuasion. Le Président américain Barack Obama avait déclaré, il y a 3 jours, à la télévision israélienne, qu’il écartait l’option militaire contre l’Iran.  
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Les lobbies sionistes tentent d’empêcher les poursuites judiciaires contre les Israéliens en Grande Bretagne

Dimanche, 11 Juillet 2010 14:06 
IRIB - En dépit du fait que le gouvernement britannique avait fait savoir aux dirigeants du régime israélien qu’il ne ferait voter aucune modification de la loi autorisant l’arrestation pour crimes de guerre d’officiers de l’armée israélienne, il tente de trouver des moyens pour l’abandon de ce type de poursuites et éviter, ainsi, des tensions, dans ses relations avec le régime sioniste, a rapporté l’Agence Qodsana. Cette décision intervient, ajoute l’agence, après que les autorités israéliennes aient annulé la visite, à Londres, d’un officier de haut rang, le lieutenant-colonel Udi Ben Moha, par crainte qu’il ne soit arrêté, en raison de son rôle, dans les crimes de guerre perpétrés contre des civils palestiniens. Plusieurs responsables du régime israélien ont annulé leurs visites, dans plusieurs régions du monde, par crainte d’arrestations, pour les mêmes motifs.  
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Une délégation américaine rencontre le chef de la diplomatie égyptienne

Dimanche, 11 Juillet 2010 13:58 
IRIB - Le ministre égyptien des Affaires étrangères et le président de la commission des relations extérieures du Sénat américain se sont entretenus, au Caire, des questions liées au Moyen-Orient, notamment, le processus des négociations entre l'Autorité autonome palestinienne et le régime israélien. Interrogé sur la politique ambivalente des Etats-Unis et le soutien exclusif de Barack Obama à un Israël nucléaire, le Président de la commission des relations extérieures du Sénat américain a évité de faire la moindre déclaration.  
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Dossier Shalit: Netanyahu demande à Bill Clinton de l'aide

Dimanche, 11 Juillet 2010 10:23 
FarsNews - Le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou, a demandé jeudi dernier à l'ancien président américai, Bill Clinton, de l'aide pour aider à la lutte pour la libération du soldat Guilad Shalit, selon une information du quotidien Haaretz. Les sources palestiniennes ont déclaré que Clinton tenait à visiter à Gaza pour jouer le rôle de médiateur dans l'échange des prisonniers palestiniens avec Gilad Shalit. Elles ont, certes, exclu l'éventualité de la visite de l'ex first Lady américain avec Shalit. Les sources sionistes avaient auparavant annoncé que lors de leur dernière rencontre, à New York, Bill Clinton et Benjamin Netanyahu, s'étaient penchés sur ce sujet.  
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Libermann: pas d'Etat indépendant palestinien jusqu'en 2012

Dimanche, 11 Juillet 2010 09:34 
IRIB - Le ministre israélien des Affaires étrangères a réaffirmé qu'aucun Etat indépendant palestinien ne sera crée jusqu'en 2012. cité par l'agence de presse, Qodsona, Avigdor Libermann a dit samedi aux journalistes qu'il est sur qu'au moins jusqu'en 2012, aucun gouvernement palestinien ne sera pas formé et qu'Israël n'y coopérait nullement. Le Président de l'Autorité autonome, Mahmoud Abbas avait déjà annoncé la promesse du Président américain, Barack Obama concernant la formation de l'Etat indépendant palestinien avant la fin de son premier manda présidentiel.  
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Obama va à Canossa

USA-Israel - 10-07-2010

Par Comaguer 
L’attaque de la flottille de la paix par Israël : un détail déjà oublié. Il aura fallu à peine plus d’un mois pour que la politique USraélienne reprenne son cours habituel : celui de la grande complicité. L’embarras face à l’ampleur des réactions internationales a été de courte durée et dès la réunion du Conseil de Sécurité qui débouchait sur la honteuse résolution demandant à l’agresseur de mener une enquête sur sa propre agression, comme s’il existait le moindre doute sur la responsabilité pénale d’Israël, il était évident que rien n’allait une nouvelle fois troubler l’alliance mortifère du sionisme et de l’impérialisme états-unien.
















Canossa, par Carlo Emanuelle.

Le fait vient d’être confirmé avec éclat à l’issue de la visite de Netanyahu à Washington et de sa rencontre avec Obama. Le compte-rendu qu’en a fait le 8 Juillet le correspondant à New-York du quotidien israélien Ha'aretz (traduit ci-après) est éclairant puisque non seulement l’attaque de la flottille est passée sous silence mais que Netanyahu a obtenu que toutes les tentatives allant dans le sens d’un contrôle de l’armement nucléaire d’Israël soient abandonnées et que Obama reconnait le droit à Israël de se servir de l’arme nucléaire pour sa défense sans qu’il soit même précisé que la défense nucléaire serait limitée à la riposte à une menace nucléaire (aujourd’hui inexistante) : ce qui veut donc dire le droit de mener une attaque nucléaire de première frappe.
Israël vient donc, et il s’agit d’un événement politique important, de passer, avec l’accord explicite de la Maison Blanche, de sa stratégie traditionnelle de l’ambigüité nucléaire (non reconnaissance officielle de la détention de l’arme nucléaire) à la stratégie de la menace nucléaire effective qui est celle que seuls au monde les Etats-Unis utilisaient jusqu’à présent, et à une menace qu’Israël exerce seul (Israël n’est pas membre officiel d’une alliance militaire) et en fonction de ses seuls intérêts.
Face à pareille évolution, il faut à l’Iran, régulièrement menacé de bombardement, y compris nucléaire, depuis près de trois ans, énormément de sang-froid pour ne pas hurler « A l’assassin » et pour ne pas tomber dans le piège de la fausse symétrie qui pour lui consisterait à dire : « les menaces contre ma sécurité sont désormais permanentes -et de citer tous les discours, interviews, confidences et autres prises de position contenant ces menaces, ils sont légion– et ceci me met dans l’obligation de me doter de la dissuasion nucléaire pour y mettre un terme ».
Signalons incidemment que le premier réacteur nucléaire civil iranien construit par la Russie à Busher devrait commencer à fonctionner en août prochain avec 11 ans de retard.
Ci-joint un article de Barak David dans l'éditon (new-yorkaise) du quotidien Haaretz, 8 juillet 2010, New-York. Traduction Comaguer :
L’administration Obama : Israël a le droit à des capacités nucléaires à des fins de dissuasion
L'administration Obama a révélé au grand public, au cours de la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Washington, une série d'accords entre les deux pays sur la politique israélienne « d'ambiguïté nucléaire »- qui jusqu’à ce jour avaient été tenus secrets.
Au centre de ces accords se trouve un veto israélien contre la tenue d'une conférence internationale pour la dénucléarisation du Moyen-Orient, ainsi qu’une volonté sans précédent des Etats-Unis de coopérer avec Israël dans le domaine de l'énergie nucléaire à usage civil.
Les révélations viennent à la suite de la conférence de non-prolifération nucléaire d'examen du Traité, tenue en mai, qui a appelé Israël à accepter des inspections internationales de ses installations nucléaires, et à la tenue d'une conférence internationale pour la dénucléarisation du Moyen-Orient. Le document final de la conférence a été adopté en dépit de vives protestations d'Israël auprès des Etats-Unis.
En pourparlers depuis la conférence, les Etats-Unis ont précisé que cette décision avait été une « erreur ». (?) Dans un effort pour clarifier la position de l'administration sur la question du nucléaire israélien, il a été décidé que - en coordination avec Israël - les détails des arrangements de haut niveau entre les deux parties, arrêtés durant les années 1960, seraient finalement révélés.
Les arrangements ont été mis à jour au fil des ans, y compris au cours de l’année écoulée.
L’objectif de Washington par ces révélations a été d’assainir l'atmosphère et de corriger l'impression donnée lors de la conférence que les États-Unis ne soutenaient pas Israël.
Suite à leur réunion à la Maison Blanche mardi, une annonce spéciale a été faite une heure plus tard concernant les assurances données à Netanyahou par le président américain Barack Obama.
Selon l'annonce, "le président a dit au premier ministre, qu’il reconnaît qu'Israël doit toujours avoir la capacité de se défendre par lui-même, contre toute menace ou possible combinaison de menaces, et que seul Israël peut déterminer ses besoins de sécurité. Le Président s'est engagé à poursuivre les efforts états-uniens pour lutter contre toutes les tentatives internationales pour contester la légitimité de l'État d'Israël."
"Le président a souligné que les États-Unis continueront leur longue pratique de travail en étroite collaboration avec Israël pour s’assurer que les initiatives et les politiques de contrôle des armements ne portent pas atteinte à la sécurité d'Israël, et pour soutenir leurs efforts communs afin de renforcer la paix et la stabilité internationales," poursuit la déclaration.
Dans le cas où le projet de conférence sur la dénucléarisation du Moyen-Orient aurait lieu, "les Etats-Unis insistent pour que cette conférence soit consacrée à une discussion visant à un échange de vues sur un vaste programme, afin d'inclure les questions de sécurité régionale, de vérification et de respect (ndt. sous-entendu : des accords), et toutes les catégories d'armes de destruction massive et de leurs systèmes de transport."
"Le président a souligné que la conférence n'aura lieu que si tous les pays sont convaincus qu'ils peuvent y assister, et que tous les efforts visant à montrer du doigt Israël rendront peu probable la tenue d'une telle conférence. À cet égard, les deux dirigeants ont également convenu de travailler ensemble pour s'opposer aux efforts pour montrer du doigt Israël lors de la Conférence générale de l'AIEA en Septembre."
Entre-temps, avant le départ pour New-York, Netanyahu a rencontré le secrétaire à la Défense Robert Gates et lui a exposé les nécessités de la sécurité d'Israël dans le cadre d'un accord permanent pour la création d'un Etat palestinien.
(Traduction Comaguer)
Apostille de la rédaction d'ISM :
Aller à Canossa : expression rappelant la "Pénitence de Canossa" : en 1077, l'empereur du Saint Empire romain germanique Henri IV vint s'y agenouiller devant le pape Grégoire VII pour que ce dernier lève l'excommunication qui le frappait. Celui-ci, histoire de lui montrer qui c'est qui commandait, le fit attendre 3 jours et 3 nuits, dans la neige, avec sa petite famille, dit la chronique... Le pape aura à s'en repentir quelques années plus tard, semble-t-il.
L'expression "aller à Canossa" indique généralement le fait de s'agenouiller devant son ennemi, dit Wikipedia... ou : petits arrangements entre "amis". 

Le cargo libyen détourné vers El Arich

11 juillet 2010
Israël avait déployé dimmenses efforts pour faire échouer l’initiative de Seif Al Islam Kaddafi. Le cargo libyen chargé d’aide humanitaire à la population palestinienne de Ghaza quittera le port de Lavrio, à 60 km au sud-est d’Athènes, à destination du port d’El Arich (Egypte), a annoncé hier un agent maritime grec
Israël a réussi au prix d’intenses contacts diplomatiques à empêcher ce cargo affrété par la Libye de faire route depuis la Grèce vers l’enclave palestinienne. L’Amalthéa, un navire battant pavillon moldave, doit quitter en fin d’après-midi le port de Lavrio, à 60 km au sud-est d’Athènes, pour celui d’Al-Arich (Egypte), a indiqué l’AFP. Israël avait déclaré plus tôt avoir déployé de nombreux efforts pour faire échouer cette initiative d’une organisation caritative dirigée par Seif Al Islam Kaddafi, le fils du numéro un libyen Mouammar Kaddafi. « Le ministre (israélien) des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s’est entretenu à plusieurs reprises ces derniers jours avec les ministres des Affaires étrangères de Grèce et de Moldavie et ils se sont entendus sur la question du navire libyen », a indiqué le ministère dans un communiqué. Les « Affaires étrangères estiment qu’en raison de ces pourparlers, le cargo n’atteindra pas Ghaza », poursuivait le texte.
Le ministère grec des Affaires étrangères a confirmé des contacts entre les deux pays, mais s’est refusé à tout commentaire sur leur issue. Selon des responsables israéliens, les autorités moldaves sont entrées en contact avec le capitaine de l’Amalthéa, qui a accepté de dévier le navire vers Al-Arich. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a contacté hier le chef du renseignement égyptien, Omar Souleimane, lui demandant « si l’Egypte accepterait le navire dans le port d’Al-Arich », ont indiqué ses services, sans préciser la réponse du Caire. « Tous les documents de bord sont en ordre. Ils indiquent comme destination le port égyptien d’Al Arich », a déclaré en fin d’après-midi Petros Arvanitis, l’agent maritime de l’Amalthéa, précisant que le départ était prévu à 17h00 locales (14h00 GMT).
Vendredi, une organisation caritative dirigée par Seif Al Islam Kaddafi, le fils du numéro un libyen Mouammar Kaddafi, a annoncé qu’elle allait faire appareiller hier de Grèce un cargo chargé d’aide humanitaire pour Ghaza. Selon des responsables du cargo, 12 membres d’équipage et jusqu’à 9 passagers devaient se trouver à son bord, a indiqué vendredi l’agence Alpha Shipping, basée au Pirée (Grèce). Dans une lettre au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, l’ambassadrice d’Israël aux Nations unies, Gabriela Shalev, a demandé hier une intervention de la communauté internationale pour empêcher le navire d’approcher Ghaza, selon le site internet du quotidien Haaretz. Basée à Tripoli, la Fondation Kaddafi pour le développement avait annoncé que le cargo était « chargé d’environ 2000 tonnes d’aide humanitaire ».
Par R. I. Agences
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Qahwaji: "La FINUL a reçu des listes israéliennes de maisons à fouiller au Sud"

10/07/2010  
Le commandant de l'armée libanaise le général Jean Qahwaji a révélé "une mission secrète" exécutée par les forces onusiennes au Liban Sud au profit d'Israël. Dans une interview au quotidien libanais Annahar, Qahwaji a indiqué que les forces de la FINUL transmettaient des listes israéliennes comprenant des noms et des maisons au Sud Liban pour les fouiller et s'assurer qu'elles ne contiennent pas d'armes. "L'armée libanaise refusait à chaque fois la demande de la FINUL parce que sa mission n'est pas de protéger les Israéliens".  
Par ailleurs, le général Qahwaji a réitéré l'engagement total de l'armée d'empêcher toute attaque contre la FINUL et d'assurer la protection de ses soldats, envoyés au Liban pour nous aider,  affirmant qu'il y a un respect mutuel entre les habitants du Sud et la force internationale.  
Tout en démentant les informations faisant état d'un changement du déploiement et de la mission de l'armée libanaise, le numéro 1 de l'armée s'est dit étonné des rumeurs sur la réduction du nombre des soldats libanais au Sud, rappelant que l'armée a augmenté ses effectifs depuis un an et demi, et qu'elle est en cours de préparer une légion supplémentaire au Sud.  "Plus de 7000 soldats sont déployés au Sud, et répartis sur la sixième, neuvième et onzième légions", a fait savoir le commandant de l'armée libanaise.  

Liberté d'expression guillotinée :France-Mary Guye s'excuse pour ses écrits..

10/07/2010  
Après Helen Thomas ( la doyenne à la Maison Blanche), Octavia Nasr ( journaliste sur CNN), c’est au tour de l’ambassadrice britannique au Liban, France-Mary Guye de présenter des excuses pour avoir osé exercer son droit à la liberté d’expression sur son propre Blog concernant le départ de l’ayatollah Sayyed Mohamad Hussein Fadlallah !
En effet, France-Mary  Guy, a exprimé son admiration pour le Grand Ayatollah. Une admiration qu’elle a récolté au cours de ses fréquentes visites à son éminence, et avec qui elle avait « l'impression d'être une meilleure personne en le [Fadlallah] quittant", selon ses propres termes.  
Or ce genre de témoignages, émanant du cœur et spontanée, a embarrassé la Grande-Bretagne devant son allié israélien, mais surtout a gêné « Israël » qui a dû mal ces temps –ci à redorer son blason à cause de ses erreurs meurtrières, surtout qu' aux yeux d’Israël, celui qui est censé être présenté comme le terrorisme par excellence reçoit des louanges voire le respect des autres et pas de n’importe qui !
Par conséquent, sous l’effet des pressions israéliennes, le ministère des affaires étrangères britannique a rejeté en bloc les commentaires personnels de son ambassadeur au Liban, exhortant France-Mary Gyue de retirer ce qu’elle a dit et de s’excuser dans un communiqué !!  
Or le plus choquant dans cette affaire, c’est que non seulement l'hommage fait par l’ambassadeur britannique à l’Ayatollah Fadlallah était publié sur son propre blog, mais  dans son témoignage, France-Mary Gyue n’a évoqué que  l'ouverture au  dialogue dont son éminence jouissait sans compter ses qualités personnelles, l'aspect politique étant totalement banni !  
France-mary Gyue  s’est d’ailleurs empressée de déclarer que son texte a vite été  supprimé parce qu'il «a crée un état de controverse", voire à créer une certaine confusion dans la politique britannique étrangère, ajoutant: «Je veux qu'il soit clair que je rejette totalement tout acte terroriste, peu importe qui l’a executé et où il s'est produit, le gouvernement britannique condamne les actes terroristes commis par le Hezbollah, et je partage ce point de vue ».  
Mme Gyue qui est ambassadrice de la GB à Beyrouth depuis 2006 a souligné : "Le monde a besoin de plus d'hommes comme FadlAllah qui sont prêts à aller vers les autres de différentes confessions."
Elle a regretté que ce qu’elle a écrit, ait  provoqué la colère des gens: «J’ai  essayé de donner mon opinion personnelle sur un homme qui a été un sujet controversé, et surtout qui a eu une grande influence dans l'histoire du Liban, et a conseillé de nombreuses personnes qui ont eu besoin de lui."  
Et d’ajouter: «Je sais que mes paroles ont irrité certains, ce n'était pas mon intention ! Je suis navrée qu'une tentative de reconnaître l'importance spirituelle et les vues exprimées (celles de Fadlallah, autrefois considéré comme le mentor du Hezbollah) dans la dernière partie de sa vie ait seulement servi à exacerber plus encore les divisions dans cette partie complexe du monde".
"Lorsque vous lui rendiez visite, vous pouviez être assuré d'un débat réel, d'une discussion respectueuse et vous saviez que vous pouviez le quitter en ayant le sentiment d'être une meilleure personne", expliquait-elle.
Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères britannique a publié une déclaration disant que l'ambassadeur avait fait part de « sa propre opinion", et donc cela "ne reflète pas le point de vue de la diplomatie britannique," d’où  l'article a été supprimé de son Blog.
Le communiqué précise: «Nous saluons  l'opinion  progressiste de Fadlalah sur les femmes et le dialogue entre les religions, mais nous exprimons notre opposition à son soutien à des  attaques contre  Israël." De son côté, le porte-parole du ministère des affaires étrangères israéliens  Palmor Yigal Gay s’est étoné comment l’ambassadeur britannique au Liban a oublié que : «Fadlallah a été la source d'inspiration pour les preneurs d'otages et les attentats suicides et les militants du Hezbollah.. Mais l'ambassadeur britannique, estime que c’est un homme de paix."   
Dans son blog, elle écrit sous le titre: "La mort d'un homme agréable," qu'elle a été attristée par la mort de Fadlallah et que le monde "a besoin de plus d’hommes comme lui qui veulent communiquer entre les religions."
Elle a ajouté: «Si j'ai été attristée d'apprendre la nouvelle (de sa mort), alors certainement  la vie des autres a dû être  durement éprouvée. Qu’il repose en paix." 

Les bombes à fragmentation et la vie des civils : meurtres, profits et Droits de l’Homme

dimanche 11 juillet 2010 - 06h:32
Ramzy Baroud
Grâce à un récent rapport d’Amnesty International, on reparle des bombes à fragmentation, écrit Ramzy Baroud.
(JPG)
Mohamed Mouss, 12 ans, a été très gravement blessé en 2006 à cause d’une bombe israélienne à fragmentation.
L’organisation de défense des Droits de l’Homme a confirmé que 35 femmes et enfants ont été tués à la suite des dernières attaques lancées par les États-Unis sur une cache présumée d’Al-Qaïda au Yémen.
Tout d’abord, il y a eu des tentatives pour enterrer les faits, et le Yémen a démenti officiellement que des civils aient été tués à la suite de l’attaque du 17 Décembre sur al-Majala dans le sud du Yémen. Mais il a été tout simplement impossible de cacher ce qui est maintenant considéré comme le plus grand massacre commis dans une seule attaque des États-Unis dans le pays.
Si le nombre de victimes civiles est le résultat en effet d’une erreur de calcul de la part de l’armée américaine, il ne devrait plus y avoir de doute sur le fait que le genre d’armes utilisé est beaucoup trop dangereux pour être utilisé en temps de guerre. Et ces armes n’ont certainement aucune place dans des zones civiles. Les pertes humaines sont trop importantes pour pouvoir justifier quoi que ce soit.
Le Yémen n’est pas un cas isolé. Gaza, le Liban et l’Afghanistan sont aussi des exemples frappant des souffrances et pertes indicibles causées par les bombes à fragmentation. Pendant ce temps, l’armée israélienne, sans le moindre remords, n’envisage aucunement d’abandonner l’utilisation de bombes à fragmentation dans des zones civiles. Au contraire, elle s’interroge sur les moyens de les rendre « plus efficaces ». Le Jerusalem Post a rapporté le 2 juillet, que « l’armée a récemment effectué une série de tests avec une petite bombe qui dispose d’un mécanisme d’autodestruction conçu spécialement et qui réduit considérablement la quantité de munitions non explosées. »
Lors de l’attaque israélienne sur le Liban durant l’été 2006, Israël a lancé des millions de petites bombes, principalement dans le sud du Liban. En plus des dévastations et morts immédiates, les munitions non explosées continuent de persécuter les civils libanais, la plupart des victimes étant des enfants. Des dizaines de vies ont été perdues depuis la fin de cette guerre.
A Gaza, le même terrible scénario s’est répété entre 2008 et 2009. Mais contrairement aux Libanais, les Palestiniens pris au piège dans la bande de Gaza n’avaient nulle part où aller.
A présent, Israël anticipe une nouvelle guerre avec la résistance libanaise. En prévision, une campagne israélienne de propagande est déjà lancée. Il faut convaincre l’opinion publique israélienne qu’Israël fait tout son possible pour éviter les pertes civiles. « Suite aux dommages collatéraux et à la condamnation internationale, et dans la perspective d’un possible nouveau conflit avec le Hezbollah, l’armée israélienne a décidé d’évaluer les petites bombes M85 fabriquées par l’industrie militaire israélienne (IMI - industrie appartenant à l’Etat), » signale le Jerusalem Post.
Bien sûr, les amis d’Israël, en particulier ceux qui n’ont pas encore ratifié la Convention sur les munitions à fragmentation, seront comblés par les premiers succès des tests de l’armée israélienne. Sous pression pour ratifier l’accord, ces pays ne sont que trop désireux d’offrir une version plus « sûre » des modèles actuels de bombes à fragmentation. Cela permettrait non seulement de maintenir les énormes profits générés par cette activité moralement odieuse, mais cela devrait aussi étouffer les critiques de plus en plus fortes venant de la société civile et de certains gouvernements dans le monde.
En Décembre 2008, les États-Unis, la Russie et la Chine, entre autres, ont adressé un message terrible au reste du monde. Ils ont refusé de prendre part à la signature historique du Traité interdisant la production et l’utilisation de bombes à fragmentation. Dans un monde qui est en proie à la guerre, à l’occupation militaire et aux actes terroristes, la participation des grandes puissances militaires à cette signature et à cette ratification de l’accord aurait marqué - même si ce n’est que symboliquement - la volonté de ces pays d’éviter les morts injustifiables de civils et les durables cicatrices liées aux guerres.
Heureusement, ces refus n’ont pas totalement fait obstacle à un accord international. Le militantisme infatigable de nombreuses personnes et d’organisations de conscience s’est concrétisé les 3 et 4 décembre [2008] à Oslo, en Norvège, où quatre-vingt treize pays ont signé un traité d’interdiction de ce type d’arme.
Malheureusement, bien que ce soit sans surprise, les États-Unis, la Russie, la Chine, Israël, l’Inde et le Pakistan - un groupe qui comprend les principaux fabricants et utilisateurs de ce genre d’arme - n’ont ni participé aux négociations en Irlande du mois de mai 2008, ni montré aucun intérêt à la signature de l’Accord d’Oslo.
La plupart des pays qui ont signé l’accord ne sont pas impliqués activement dans un conflit militaire. Ils ne bénéficient également d’aucune manière de la juteuse industrie des munitions à fragmentation.
Le traité est le résultat d’une campagne intensive de la Cluster Munition Coalition (CMC), un groupe d’organisations non gouvernementales. La CMC est déterminée à poursuivre sa campagne pour amener plus de pays à signer.
Mais sans la participation des principaux producteurs et utilisateurs de l’arme, la cérémonie d’Oslo est restée largement symbolique. Toutefois, il n’y a rien de symbolique dans la douleur et les pertes subies par les nombreuses victimes des bombes à fragmentation. Selon le groupe Handicap International, un tiers des victimes des bombes à fragmentation sont des enfants. Tout aussi alarmant : 98 % des victimes de ces armes sont des civils.
Handicap International estime qu’environ 100 000 personnes ont été mutilées ou tuées par des bombes à fragmentation dans le monde entier depuis 1965. Contrairement aux armes classiques, ces petites bombes survivent de nombreuses années, trompant les petits enfants avec leur belle apparence. Les enfants font souvent l’erreur de prendre ces sous-munitions pour des paquets de friandises ou des jouets.
Récemment, des nouvelles encourageantes nous sont venues des Pays-Bas. Maxime Verhagen, le ministre des Affaires étrangères, a exhorté la Chambre des représentants de son pays à ratifier la Convention, qui interdit la production, la possession et l’utilisation de ces munitions. L’interdiction ne laisse aucune place à aucune fausse interprétation et ne tient aucun compte des expérimentations de l’armée israélienne.
Dans son discours, Verhagen a rappelé avec force que « les sous-munitions ne sont pas fiables et qu’elles sont imprécises, et leur utilisation pose un grave danger pour les populations civiles ... des années après qu’un conflit ait pris fin, les gens - particulièrement des enfants - peuvent être victimes de sous-munitions non explosées venant de bombes à fragmentation. »
À ce jour, l’accord a été signé par 106 pays et ratifiée par 36 autres - et il entrera en vigueur ce 1er août 2010, malgré le fait que les plus grands responsables refusent d’y prendre part.
L’initiative des Pays-Bas est certainement un pas dans la bonne direction. Mais il reste encore beaucoup à faire. Cela incombe aussi à la société civile dans les pays qui n’ont pas encore ratifié la convention ou qui doivent en premier lieu la signer. « Tout ce qu’il faut pour que le mal triomphe, c’est que les hommes (et femmes) de bonne volonté ne fassent rien. » Ceci est également vrai pour la question des bombes à fragmentation, comme dans tout autre domaine où les Droits de l’Homme sont violés et ignorés.
[NB] Le parlement français vient de ratifier, ce 6 juillet 2010 et à l’unanimité, un projet de loi « tendant à l’élimination des armes à sous-munitions ».
(JPG)
Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international syndiqué et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Mon père était un combattant de la liberté : L’histoire vraie de Gaza (Pluto Press, London), peut être acheté sur Amazon.com.
8 juillet 2010 - Communiqué par l’auteur - Traduction de l’anglais : Claude Zurbach
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Israël/scandale immobilier: nouvel interrogatoire d'Olmert (police)

11/07/2010 | 09h57
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert était de nouveau interrogé dimanche par la police dans le cadre de l'enquête sur l'affaire "Holyland", un énorme scandale immobilier à Jérusalem, a annoncé un porte-parole de la police.
Il avait déjà été interrogé à deux reprises en mai par des enquêteurs de la brigade des fraudes.
"Ehud Olmert s'est rendu dimanche matin au siège de la brigade" à Lod près de Tel-Aviv, a indiqué le porte-parole Micky Rosenfeld.
Il est soupçonné de blanchiment d'argent, de corruption et d'abus de confiance à l'époque où il était maire de Jérusalem et ministre du Commerce et de l'Industrie.
D'après les médias, il est soupçonné d'avoir reçu un pot-de-vin de 3,5 millions de shekels (700.000 euros) pour donner son feu vert au projet "Holyland", un gigantesque complexe immobilier à Jérusalem, lorsqu'il était maire de la Ville sainte (1993-2003).
L'ancien Premier ministre oppose un démenti catégorique à ces accusations, affirmant n'avoir autorisé qu'un projet initial beaucoup plus modeste.
M. Olmert, 64 ans, est par ailleurs jugé depuis septembre 2009 pour trois autres affaires remontant à l'époque où il était maire de Jérusalem puis ministre de l'Industrie et du Commerce (2003-2006).
Ancien dirigeant du parti centriste Kadima, il avait dû démissionner de ses fonctions de chef du gouvernement le 21 septembre 2008 après que la police eut recommandé son inculpation.
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Netanyahu va rencontrer Moubarak mardi en Égypte

11/07/2010 | 11h51
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé dimanche qu'il allait rencontrer mardi le président égyptien Hosni Moubarak pour discuter des négociations avec les Palestiniens.
"Je vais me rendre mardi en Egypte pour m'entretenir avec le président Moubarak", a déclaré lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement M. Netanyahu qui effectuera sa cinquième visite en Egypte depuis son accession au pouvoir en avril 2009.
"Nous allons discuter de la possibilité de faire avancer des discussions directes avec les Palestiniens", a-t-il ajouté, selon une source gouvernementale.
Lors d'une rencontre le 3 juillet à Washington avec le président américain Barack Obama, M. Netanyahu a jugé qu'il était "grand temps" de passer à des négociations directes avec les Palestiniens, au lieu de discussions dites "de proximité", menées par l'intermédiaire de l'émissaire spécial américain George Mitchell.
L'Egypte est le seul pays de la région avec la Jordanie à avoir signé un traité de paix avec l'Etat hébreu. Lien

Israël aurait dissuadé les Lybiens de forcer le blocus de Gaza

11/07/2010
Israël a affirmé samedi être parvenu à empêcher par la voie diplomatique un projet libyen de briser par la mer, depuis la Grèce, le blocus de la bande de Gaza. "Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s'est entretenu à plusieurs reprises ces derniers jours avec les ministres des Affaires étrangères de Grèce et de Moldavie et ils se sont entendus sur la question du navire libyen", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Les "Affaires étrangères estiment qu'en raison de ces pourparlers, le cargo n'atteindra pas Gaza", poursuit le texte.
Vendredi, une organisation caritative dirigée par Seif Al-Islam Kadhafi, le fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, a annoncé qu'elle allait faire appareiller samedi de Grèce un cargo chargé d'aide humanitaire pour Gaza.
Des responsables du cargo Amalthea, battant pavillon moldave, ont expliqué que le bateau de 92 m devait partir de Lavrio, à 60 km au sud-est d'Athènes. À son bord devait se trouver un équipage de 12 personnes et jusqu'à 9 passagers, a indiqué vendredi l'agence Alpha Shipping, basée au Pirée (Grèce).
Selon les autorités israéliennes, qui n'ont pas donné plus de détails, les autorités moldaves sont entrées en contact avec le capitaine du cargo, qui a accepté de dévier le navire vers le port égyptien d'El-Arich.
Samedi, des médias israéliens avaient auparavant rapporté qu'Israël avait demandé à l'ONU d'intervenir pour stopper le projet.
Dans une lettre au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, l'ambassadrice d'Israël aux Nations Unies Gabriela Shalev a demandé une intervention de la communauté internationale pour empêcher le navire d'approcher le territoire palestinien, selon le site internet du quotidien Haaretz.
Mme Shalev a prévenu qu'"Israël se réservait le droit, dans le cadre des lois internationales, d'empêcher ce navire de briser le blocus".
Basée à Tripoli, la Fondation Kadhafi pour le développement avait annoncé que le cargo était "chargé d'environ 2.000 tonnes d'aide humanitaire".
Le bateau devait aussi transporter "des personnes qui souhaitent exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien qui souffre du blocus imposé à Gaza", avait ajouté la Fondation dans un communiqué.
Une flottille internationale pro-palestinienne transportant du matériel humanitaire à destination de Gaza avait été arraisonnée le 31 mai par la marine israélienne dans une opération au cours de laquelle neuf Turcs ont été tués.
Israël assure que ses commandos ont utilisé la force pour se défendre après être tombés dans une embuscade.
Après le tollé suscité par ce raid, Israël a assoupli le strict blocus imposé à Gaza depuis juin 2007 et la prise du territoire par le Hamas.
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Obama à Abbas : L'Amérique soutient fermement la création d'un État palestinien

11/07/2010
Le président américain Barack Obama a assuré vendredi le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de son engagement en faveur de l'établissement d'un État palestinien.
"Le président Abbas a reçu un appel téléphonique du président Obama au sujet des derniers événements politiques, en particulier la rencontre de M. Obama avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu mardi à Washington", a précisé le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina.
Après une période de froid, le président américain et son hôte israélien ont affiché leur entente à l'issue d'un entretien à la Maison Blanche au cours duquel M. Obama a appelé à une reprise des négociations de paix directes entre Israéliens et Palestiniens d'ici à la fin septembre.
Côté palestinien, M. Abbas a fait part au président Obama de "son implication dans un processus de paix sérieux, continu, et qui mène à la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens occupés depuis 1967 et à l'instauration d'un État palestinien indépendant".
"M. Obama a promis à M. Abbas de faire tous son possible pour l'établissement d'un État palestinien indépendant vivant dans la sécurité, la paix et la stabilité au côté d'Israël", a souligné le porte-parole palestinien.
"Il a exprimé son espoir d'un passage rapide à des négociations directes entre les deux parties, palestinienne et israélienne", et a annoncé au dirigeant palestinien le retour dans la région la semaine prochaine du médiateur américain George Mitchell, selon la même source.
M. Mitchell conduit depuis le 9 mai des négociations indirectes, dites "de proximité", entre les deux parties dans le but de relancer le processus de paix bloqué depuis 18 mois.
La Maison Blanche a confirmé cet entretien téléphonique dans un communiqué, soulignant que le président Obama avait "relevé la dynamique positive créée par les récentes améliorations sur le terrain à Gaza et en Cisjordanie, la retenue manifestée par les deux parties ces derniers mois et le progrès des discussions de proximité israélo-palestiniennes en cours".
Les deux dirigeants "ont examiné les moyens de passer à des discussions directes à court terme" en vue d'un règlement final du conflit et la création "d'un État palestinien indépendant et viable" au côté d'Israël, selon le communiqué.
La rencontre Obama-Netanyahu à la Maison Blanche a été présentée par les États-Unis et Israël comme un réchauffement après des mois de tensions.
M. Obama a même paru appuyer la demande de M. Netanyahu d'un passage des actuelles négociations indirectes à des pourparlers directs.
Mais Mahmoud Abbas a réaffirmé depuis à plusieurs reprises ne pas voir l'intérêt de négociations directes sans "réponses" ou "signaux" d'Israël sur les questions de la sécurité et des frontières.
Les Palestiniens demandent que leur futur État soit basé sur les frontières d'avant la guerre israélo-arabe de juin 1967, avec comme capitale Jérusalem-Est, à majorité arabe et annexée par Israël.

Tensions entre le Liban et Israël sur le gisement de gaz offshore

11/07/2010
Un projet israélien d'exploitation gazière en Méditerranée suscite des tensions avec le Liban, qui assure disposer également de réserves importantes mais pourrait pâtir de son retard en matière de prospection et de l'absence de frontière maritime reconnue.
Lorsqu'un consortium israélo-américain a annoncé en juin la découverte du gisement Léviathan, qui pourrait receler 16 000 milliards de mètres cubes, les autorités libanaises ont affirmé qu'elles feraient valoir leur droit par "tous les moyens" si l'État hébreu procède à des forages dans ses eaux territoriales.
Un projet de loi sur l'énergie a depuis été mis en chantier à Beyrouth. "Dans tous les cas, le Liban ne renoncera pas à ses droits, qu'il s'agisse de terre, d'air ou d'eau, et les défendra par tous les moyens", a répété le député Ali Hassan Khalil, collaborateur du président du Parlement Nabih Berry.
La délimitation de zones économiques exclusives, espaces maritimes où un État côtier dispose de droits souverains, suppose d'ordinaire l'ouverture de négociations, qui semblent exclues entre Israël et le Liban.
Je pense que ça va devenir une source de tensions considérable jusqu'à ce que la localisation et les réserves soient mieux connues", estime Catherine Hunter, spécialiste de l'énergie au Proche-Orient, évoquant Léviathan, mais aussi Tamar, gisement le plus important découvert en 2009. Le Liban a délimité sa zone économique exclusive mais elle n'a pas été reconnue, faute d'avoir été soumise aux Nations unies, et la procédure a débuté en Israël, selon Catherine Hunter.
Sur la base de prospections sismiques effectuées en 2006 et 2007, Beyrouth assure disposer également d'importantes réserves de gaz naturel.
"Les quantités semblent très prometteuses (...) Nous disposons d'un potentiel commercial que nous avons l'intention d'exploiter très rapidement", a ainsi déclaré le ministre de l'Énergie, Gebran Bassil.
Les autorités libanaises se sont jusqu'ici abstenues d'accuser Israël d'empiéter sur leur territoire, mais la méfiance réciproque exacerbe leurs craintes.
Selon Gebran Bassil, l'État hébreu a manifesté une "certaine agressivité" lorsque le sujet a été évoqué.
"Même si Israël fore à l'intérieur de ses frontières, rien ne l'empêche d'exploiter un gisement commun. Forer dans les zones frontalières revient à tirer parti des réserves communes, ce qui pourrait violer les droits du Liban", a-t-il expliqué à Reuters. Pour lui, aucune compagnie ne peut être autorisée à travailler sur un gisement potentiellement commun en l'absence de garantie des États concernés.
Selon la carte établie par la firme israélienne Delek sur la base d'estimations gouvernementales, les gisements en cause se trouvent très nettement en territoire israélien.
Le Liban aurait quoi qu'il en soit du mal à rattraper son retard sur l'État hébreu.
"Ils sont trois ou quatre années derrière les Israéliens. Même si la loi sur l'énergie était adoptée maintenant, il y a un déficit en matière d'évaluation des réserves, alors que les Israéliens ont l'intention de commencer à produire du gaz en 2012, mais plus probablement en 2014-2015", estime Catherine Hunter au sujet de Tamar.
En ce qui concerne Léviathan, les forages, seul moyen de confirmer la présence de gaz, doivent débuter au quatrième trimestre.

L’occupation disperse par la force une marche au quartier de Cheikh Jarrah

[ 10/07/2010 - 10:53 ]
Al Qods occupée - CPI
Des centaines de manifestants étrangers et d’activistes au mouvement de paix, ainsi que les habitants d’Al Qods occupée ont manifesté au quartier de Cheikh Jarrah, en contestation à la politique d’apartheid et raciste des autorités occupantes qui perpètrent un nettoyage ethnique contre les Palestiniens dans la ville sainte. 
En portant des panneaux contre l’occupation et le colonialisme sioniste, et répétant des slogans pour rendre justice aux Palestiniens, notamment les députés d’Al Qods menacés d’expulsion, les manifestants pacifistes ont appelé les autorités occupantes à cesser leurs pratiques sauvages et discriminatoires contre le peuple palestinien, tout en attirant l’attention de l’opinion mondiale aux violations israéliennes contre les droits de l’homme et les lois internationales.
«En arrivant à l’endroit  des maisons palestiniennes confisquées par les colons extrémistes, dans le quartier de Cheikh Jarrah, les manifestants ont été attaqués et agressés violemment par les forces sionistes sauvages qui ont arrêté 7 personnes», a souligné l’un des habitants d’Al Qods dont sa maison a été confisquée auparavant par les colons extrémistes.

Une délégation des lords britanniques soutient les députés d’Al Qods

[ 10/07/2010 - 11:55 ]
Al Qods occupée – CPI
Une délégation des lords britanniques a entamé, le vendredi 9/7, une visite de solidarité avec les députés palestiniens, à Al Qods occupée, menacés d’être expulsés de leur ville par les autorités occupantes israéliennes. 
«La délégation britannique a été accueillie par le ministre Khaled Abou Arafa, les deux députés, Ahmed Attoune, Mohamed Toutah qui ont expliqué les grands dangers de cette décision israélienne, en soulignant qu’elle est totalement arbitraire et injuste», ont déclaré des sources bien informées. 
La délégation des Lords britanniques ont organisé une conférence de presse, en éclaircissant l’objectif de leur visite aux territoires palestiniens occupée, notamment  Al Qods, en affirmant que les Palestiniens s’exposent à des pratiques et politiques sionistes injustes, et dénonçant l’engagement du Lobby américain pro-israélien qui veut liquider la question palestinienne, surtout à travers l’expulsion des palestiniens de leurs maisons natales dans la ville sainte.  
Le Membre du conseil des Lords Britanniques, Gény Tong, a contesté fortement contre la politique officielle de l’occupation, en considérant qu’elle s’oppose au minimum des droits du peuple palestinien, et en la qualifiant d’inacceptable et d’injuste, tout en appelant à une intervention internationale juste et digne pour protéger les députés menacés d’expulsion, en soulignant que l’union européenne et le gouvernement britannique doivent exercer leurs pressions pour convaincre l’occupation à revoir sa décision arbitraire qui viole la loi internationale, et en condamnant également son assaut meurtrier contre les humanitaires de la flottille de la Liberté et appelant à briser immédiatement le blocus injuste contre la Bande de Gaza.
De sa part, le député musulman au conseil des Lords Britanniques, Ahmed Nader a souligné que de nombreux britanniques et européens sont vraiment inquiets de la politique israélienne qui viole la loi internationale, notamment la politique de punition collective, d’expulsion et du nettoyage ethnique contre les habitants palestiniens d’al Qods occupée.

Participation massive au Sit-in des députés d’Al Qods

[ 10/07/2010 - 12:30 ]
Al Qods occupée - CPI
Les palestiniens dans la ville sainte occupée ont participé massivement au Sit-in des députés d’Al Qods occupée, au siège de la Croix-Rouge, après la grande prière du vendredi 9/7, en contestation contre les la décision oppressive des autorités occupantes israéliennes qui tentent d’expulser les habitants autochtones palestiniens de leur ville sacrée.
Le vice-président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés, le narrateur, Cheikh Kamel Al Khatib a condamné fortement la décision illégale de l’occupation israélienne pour expulser trois députés d’Al Qods occupée et un ancien ministre du gouvernement d’entente palestinien, en avertissant des vrais dangers de cette décision raciste et sauvage.  
Al Khatib a confirmé que la décision sioniste cherche à exécuter un nettoyage ethnique contre tous les palestiniens dans la ville sainte afin d’aboutir à une entité purement sioniste, tout en mettant en garde contre cette décision arbitraire qui viole toutes les règles, conventions et lois internationales, en ajoutant que la communauté internationale, l’ONU, la Ligue arabe, l’Organisation mondiale de la conférence islamique, ainsi que les pays non alignés doivent tous assumer leurs responsabilités envers le peuple palestinien qui s’expose depuis des dizaines d’années à une extermination et grande tragédie, tout en appelant tous les côtés concernés à presser sur le gouvernement sioniste pour annuler cette décision raciste et injuste et permettre aux représentants du peuple palestinien d’exercer leurs droits civils, libres et légaux dans leurs territoires.

Mechaal accueille une délégation de personnalités indépendantes pour la réconciliation

[ 10/07/2010 - 10:31 ]
Damas - CPI
 Le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal a accueilli, hier vendredi 9/7, une délégation de personnalités indépendantes pour réaliser la réconciliation palestinienne, sous la direction de Mounib Al Masri, en insistant sur la nécessité d’aboutir à des points communs pour arriver à l’entente. 
Mechaal a salué les efforts des indépendants qui visent à réaliser la réconciliation nationale palestinienne, avec la participation du Dr. Hanna Nassar, Dr Assaad Abderrahmane, Dr. Moustafa Al Bargouthi et M. Hani Al Masri. 
Il est à noter qu’une délégation de l’ex-président Mahmoud Abbas avait échoué auparavant puis s’est dissoute après qu’Abbas a tenté d’exercer des pressions sur elle pour qu’elle convainque le Hamas de signer la feuille égyptienne, sans effectuer de vrais entretiens et commencer à débattre les vrais propositions du Hamas.

Des tentatives britanniques pour modifier les lois et empêcher l’arrêt des criminels sionistes

[ 10/07/2010 - 13:14 ]
Londres - CPI
 Des ministres et hauts responsables célèbres au gouvernement britannique œuvrent sérieusement pour modifier la loi «des mandats d’arrêts» et empêcher l’arrestation des dirigeants sionistes coupables durant toute visite au Royaume-Uni. 
Le journal «Jewish Chronicle» a rapporté, le vendredi 9/7, que la question a été gagnée de nouveau les médias, cette semaine, après que le colonel de l’armée occupante israélienne, Udi Ben Moha, avait annulé son voyage pour aller terminer ses études universitaires, de crainte qu’il ne soit arrêté après sa participation aux crimes de guerre contre les Palestiniens.  
«Jewish Chronicle» a souligné que le nouveau gouvernement de coalition en Grande-Bretagne veut éviter la controverse politique qui a éclaté, plus tôt, cette année, après la publication d'un tribunal britannique d’un mandat d'arrêt contre la chef de l'opposition sioniste et ancienne secrétaire d'état, Tzipi Livni. 
«Le gouvernement britannique de coalition espère améliorer ses relations avec l'entité sioniste pour que le ministre Britannique des Affaires étrangères "William Hague" puisse visiter les politiciens sionistes et de les rassurer qu’ils pourraient visiter le Royaume-Uni et participer à des conférences annuelles des Partis Britanniques», a souligné le journal.
Notons que «W. Hague» a promis après les dernières élections britanniques d'agir rapidement pour modifier la loi concernant les mandats d'arrêts contre les responsables sionistes, et décrivant la situation d’insatisfaisante et d’inacceptable et que ces mesures doivent cesser.

Des menaces sionistes pour intercepter le navire «Espoir» libyen

[ 10/07/2010 - 13:32 ]
Al Qods occupée - CPI
Le gouvernement de l’occupation a demandé à la communauté internationale de faire pression sur la Libye pour qu’elle annule le départ de son navire « Espoir » qui va se diriger, aujourd’hui, vers Gaza, en transportant une grande cargaison d’aides humanitaires et de médicaments  aux habitants de la Bande de Gaza, qui sont totalement assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs. 
Selon la radio hébreu, le samedi 10/7, la délégué de l’entité sioniste à l’ONU, Ghafrilia Shalev, a confirmé dans une lettre adressée au Secrétaire général, Ban Ki-Moon, au Conseil de sécurité et l’Assemblée générale, qu’ «Israël» conserve son droit pour empêcher le navire qui tente de briser le blocus maritime imposé contre la Bande de Gaza, en conformité avec le droit international", selon ses propos.
Les autorités sionistes ont menacé, récemment, d'intercepter le navire et de l’empêcher  d’arriver à la Bande de Gaza, en utilisant tous les moyens possibles.
Il est prévu que le navire "Espoir" qui a est organisé par la Fondation de charité «d’Al Kadhafi», sous la direction du fils du Président libyen va prendre le départ, aujourd'hui, d’un port grec en destination de Gaza, en une cargaison d'aide humanitaire, d’environ deux mille tonnes de nourriture et de médicaments.

Le nombre des anciens prisonniers palestiniens atteint 118 personnes

[ 10/07/2010 - 14:29 ]
Ramallah - CPI
 L’ancien prisonnier et chargé des affaires des détenus palestiniens, Abdel Nasser Farawana a dit que : «Le nombre des (doyens) anciens prisonniers qui ont dépassé 20 ans s’accroît régulièrement dans les geôles sionistes, et a atteint actuellement 118 captifs, après que le prisonnier Najeh Mokbil a joint cette liste.
Farawana a ajouté que le captif, Najeh Mohamed Badawy qui est âgé de 50 ans, célibataire et habite le camp d'Arroub, à Al Khalil, est actuellement l'un des doyens (les plus anciens prisonniers), qui ont été enlevés avant les accords d’Oslo et la création de l'autorité nationale, le 4/mai en 1994, en atteignant 21 ans de prison.
 Ce prisonnier a été arrêté le 10/7/1990, après son accusation d’appartenir au mouvement du Fatah et d’avoir lutté contre l'occupation en le condamnant à la perpétuité. 
Il a été transféré plusieurs fois durant sa longue peine à plusieurs prisons où il a beaucoup souffert, tout en soulignant que les anciens prisonniers sont dans la liste des captifs que le Hamas exige leur libération à l’encontre de Chalit lors de toute opération d’échange prévue et sans exception.

Des centaines de bus se dirigent vers al-Qods pour participer au festival de l'enfant d'al-Aqsa

[ 10/07/2010 - 17:51 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'Association d'al-Aqsa pour les legs pieux et les patrimoines a déclaré que plus de 250 bus de "La marche d'al-Bayareq" se sont dirigés, dès les premières heures du matin de samedi 10/7, à travers  tous les villages et villes dans les territoires palestiniens occupés en 1948, en destination vers la mosquée sainte d'al-Aqsa pour participer au 8e festival de la caisse de l'enfant d'al-Aqsa organisé par l'Association d'al-Bayareq, directement après la prière de midi, dans les esplanades d'al-Aqsa.
Des centaines de voitures privées sont arrivées également à al-Aqsa, alors que des centaines de familles se trouvent dans la ville sacrée d'al-Qods depuis plusieurs jours, dans le cadre des voyages familiaux à al-Qods et al-Aqsa, en plus des habitants de la ville sainte.
Le directeur de l'organisation d'al-Bayareq, Wafik Darouiche, a dit dans un communiqué de presse que les équipes de l'ordre envoient des bus vers al-Qods, depuis les premières heures de l'aube de samedi, alors que d'autres équipes vont les recevoir et stationneront les bus dans les places destinées aux véhicules, et organiser l'entrée des Palestiniens dans la mosquée d'al-Aqsa et ses esplanades.

Barhoum appelle la grande Bretagne à poursuivre les criminels de guerre sionistes

[ 10/07/2010 - 18:04 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Fawzi Barhoum, a considéré que toute modification aux lois pour pardonner les criminels de guerre sionistes représente une immunité aux criminels et une couverture aux crimes sionistes ainsi qu'un encouragement pour qu'ils perpètrent d'autres massacres.
Dans une déclaration de presse spéciale au centre palestinien d'information, Barhoum a dit, le samedi 10/7, que les modifications aux lois de tout pays pour pardonner les responsables et coupables des crimes de guerre sionistes ou éviter leur poursuite devant les cours internationales, représente un encouragement aux sionistes et une couverture pour qu'ils poursuivent ces crimes sauvages, en violant la lois internationale qui appelle à la punition de tous les criminels, partout au monde.
Il a appelé la Grande Bretagne à poursuivre et juger les criminels sionistes comme il est le cas dans plusieurs pays dans le monde, en attirant l'attention que toute modification aux lois va frapper la sécurité et la paix dans la région, et encouragera le terrorisme d'état pratiqué par l'entité sioniste contre le peuple palestinien innocent.

La campagne européenne appelle l'Occident à briser le sévère blocus sioniste imposé contre Gaza

[ 10/07/2010 - 19:04 ]
Bruxelles – CPI
La campagne européenne anti-blocus a affirmé que la situation humanitaire dans la Bande de Gaza est très difficile sous l'ombre de la fermeture des passages devant le déplacement des palestiniens et l'interdiction du commerce avec le monde extérieur, ainsi que l'embargo maritime.
Dans un communiqué publié, le samedi 10/7, à Bruxelles, la campagne européenne a appelé les pays de l'Union Européenne à permettre aux habitants de la Bande de Gaza de reconstruire leurs maisons et écoles, développer leurs infrastructures démolies par l'occupation et lancer de nouveaux projets pour confirmer la vérité de leurs appels, et ne pas donner de légitimité au blocus à travers l'entrée des consommateurs à Gaza.
Le membre de la campagne, Mazen Kahel, a déclaré que la campagne a adressé des lettres à la haute représentante de la politique étrangère de l'UE, Catherine Ashton, et aux ministres des affaires étrangers en Espagne, France et Italie pour expliquer la vérité de la décision sioniste sur le prétendu allègement du blocus imposé contre Gaza.
Il a dit que ces lettres viennent avec l'approche de la visite des responsables et personnalités européennes à Gaza.

Le navire libyen "Espoir" va se diriger vers Gaza dans les heures prochaines

[ 10/07/2010 - 19:15 ]
Gaza – CPI
 Le député arabe à la Knesset sioniste, Ahmed Tayebi et le député indépendant au conseil législatif palestinien, Jamal al-Khoudari, président du comité populaire anti-blocus contre la Bande de Gaza, ont affirmé que le bateau libyen, "Espoir" va se diriger durant les heures prochaines vers les côtes de la Bande de Gaza, malgré les menaces et les tentatives sionistes de paralyser son voyage.
Al-Khoudari et Tayebi qui poursuivent le voyage du bateau depuis plusieurs semaines ont rapporté, le samedi 10/7, des organisateurs de ce convoi maritime, leur insistance d'arriver à Gaza malgré tous les défis et menaces sionistes.
Al-Khoudari a souligné que les solidaires affirment que leur voyage est une mission humanitaire pour transporter des aides humaines et des médicaments aux habitants de la Bande de Gaza, ainsi qu'une mission politique pour briser le sévère blocus et l'isolement imposé contre Gaza.
Il a précisé que les pressions sionistes ne peuvent pas changer la direction du bateau et que l'Intifada des navires va continuer jusqu'à la levée totale du l'embargo sioniste.