mercredi 13 avril 2011

Pour la libération des prisonniers politiques palestiniens !

12 Avril 2011
Pour la libération des Prisonniers politiques palestiniens !

Vendredi 15 avril 2011 · 12:00 - 14:00 h
Manifestation devant la Commission européenne, Rond Point Schuman, Bruxelles

A l'occasion de la Journée internationale pour les prisonniers palestiniens, nous manifestons devant la Commission européenne pour que l'Europe exige :
1. La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens !
Depuis 1967, quelque 700 000 Palestiniens ont été arrêtés et/ou mis en prison dans les prisons et centres de détention israéliens.
Parmi eux, environ 10 000 femmes.
Cela signifie qu'au total 20 % de la population et 80 % de tous les hommes palestiniens adultes ont, d'une manière ou d'une autre, été placés en détention.
Le 1er février 2011, 5 834 Palestiniens se trouvaient en prison. 798 d'entre eux ont été condamnés à perpétuité. 330 d'entre eux étaient déjà en détention avant les accords d'Oslo (1993). 95 d'entre eux sont incarcérés depuis plus de 20 ans.
Parmi les prisonniers, il y a plus de 40 responsables politiques: un tiers des membres du Parlement palestinien et un quart du Conseil des ministres se trouvent dans une prison israélienne.
2. La cessation du traitement cruel et discriminatoire auquel les détenues palestiniennes sont soumises lors des interrogatoires et en prison.
Notamment la violence sexuelle et psychologique, les châtiments corporels et l'humiliation, des passages à tabac, insultes, menaces, fouilles à corps intrusives, privation de soins de santé spécifiques pour les femmes, déni de l'éducation et refus de visites familiales. Ceci est un déni du droit international et doit cesser immédiatement.
Parmi les 5 834 prisonniers palestiniens, il y a 36 femmes (1er Février 2011), dont 8 mères. 2 femmes se trouvent en isolement. Les prisonnières palestiniennes sont réparties dans trois prisons israéliennes: Damon (18 prisonnières) , Hasharon (Tel Mond) (17 prisonnières, cette prison comprend une section d'isolement (article 13) dans le cadre de l'article 11 pour les prisonniers politiques), Neve Tirza (Ramleh) (une prisonnière).
Deux prisons dans lesquelles les femmes sont détenues sont situées hors des territoires occupés depuis 1967, déni flagrant de la Convention de Genève.
L'administration pénitentiaire continue à humilier les prisonnières palestiniennes en les forçant de se déshabiller devant des gardiens de prison, leurs mains menottées, puis de s'habiller devant ces mêmes gardiens. Les détenues politiques palestiniennes sont enfermées dans la même section que prisonnières israéliennes de droit commun, accusées d'assassinat, de vol, de consommation de drogues et de prostitution.
L'administration pénitentiaire met tout en œuvre pour briser l'unité des détenues palestiniennes en les isolant du monde extérieur et en les empêchant de recevoir des visites familiales. Certaines prisonnières palestiniennes ont été arrêtées pour ainsi exercer de la pression sur leur mari.
3. Stop à l'emprisonnement des enfants !
Israël détient 221 enfants palestiniens entre 12 et 18 ans en prison (Défense des Enfants International, Mars 2011). En outre, 75 enfants sont en résidence surveillée, la plupart à Jérusalem et dans les villages environnants. Entre octobre 2000 et avril 2009, environ 6 700 enfants palestiniens entre 12 et 18 ont été arrêtés. Pour le système juridique israélien, un Palestinien de 16 ans est considéré comme un adulte, tandis qu'un Israélien ne l'est qu'à partir de 18 ans.
4. Non aux détentions administratives !
10 % des prisonniers ont été arrêtés pour « détention administrative ».
La « détention administrative » peut être décidée par un commandant militaire des forces d'occupation pour des « raisons de sécurité ». Elle permet d'emprisonner quelqu'un pendant 6 mois. Cette période peut ensuite être prolongée indéfiniment.
5. Halte à la torture physique et psychologique des prisonniers !
Nous exigeons le droit pour les prisonniers de Gaza de recevoir des visites de leurs familles !
Depuis juin 2007, Israël a interdit à tous les habitants de Gaza de rendre visite à leurs proches incarcérés en Israël. Les 676 habitants de Gaza qui s'y trouvent actuellement incarcérés n'ont donc pas reçu une seule visite depuis plus de trois ans et demi. Les détenus de Gaza, dont beaucoup sont en détention indéfiniment et sans procès, ont dès lors été soumis à un isolement virtuel, car ils ne sont généralement pas autorisés à communiquer par téléphone ou par Internet, et ils ne sont autorisés qu'occasionnellement d'envoyer une lettre à leur famille. Les prisonniers n'ont qu'un accès limité aux nécessités de base en prison – comme les vêtements et l'argent – puisque les visites sont souvent l'unique moyen de les obtenir. Le transfert d'argent à un prisonnier par des avocats est interdit ; les autorités pénitentiaires israéliennes ne permettent qu'aux proches des prisonniers de leur transférer de l'argent, ce qui est impossible.

Manifestation organisée et soutenue par :
Alliance for Freedom and Dignity (AFD Belgique http://www.afdbelgium.org/afd/), Arab Commission for Human Rights-Commission arabe pour les Droits humains (ACHR http://www.achr.eu/), Association des Familles & Ami(e)s des Prisonniers – Vereniging van Families & Vrienden van Gevangenen (AF&FA), Barnard-Boecker Centre Foundation (http://www.bbcf.ca/index.php), CAPJPO-EuroPalestine (http://www.europalestine.com/), Comité Action Palestine ( www.comiteactionpalestine.org), Comité BDS-ULB, Comité Verviers Palestine, Egalité (http://www.egalite.be/), Egalité Sans Guillemets asbl (ESG asbl), Free Gaza Movement (Belgium http://www.freegaza.org/), General Union of Palestinian Students (GUPS Belgium http://www.gups.org/ ), International Solidarity Movement France (ISM) ( http://www.ism-france.org/), International Solidarity Movement Gaza (ISM) (http://www.palsolidarity.org/), Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR, http://www.lcr-lagauche.be/), MCPalestine (http://mcpalestine.canalblog.com/), Palestina Solidariteit (http:// www.palestinasolidariteit.be), Stichting Palestijnse vrouwen in Nederland, Stichting Talliq - Recht voor Palestijnse kinderen (http://www.talliq.nl/ ), Stop de Bezetting (http://www.stopdebezetting.com/), Ufree - The European Network to support the Rights of the Palestinian Prisoners ( http://www.ufree-p.net/ ), Unie van Arabische Studenten (UvAS) (http://arabstudentsleague.blogspot.com/),

Contact : Luk vervaet (vervaetluk@gmail.com) et Marijke Kruyt (merelzang@hotmail.com) 

La guerre oubliée

13.04.11
Le monde, ou ce qu’on appelle la communauté internationale, n’a pas fini de faire son tri dans le traitement des affaires internationales. Une partie, pour ne pas dire l’écrasante majorité, en est tenue éloignée, souvent par manque d’éléments d’appréciation et ensuite de moyens pour se faire entendre, tandis qu’un autre segment y est totalement impliqué de différentes manières et sur au moins deux points qui ont marqué, ces derniers jours, la question palestinienne. Alors que le monde avait les regards braqués sur la Libye et la Côte d’Ivoire, deux autres points chauds de la planète, Israël a mené contre la bande de Ghaza la plus sanglante agression depuis celle de décembre 2008. Plus grave, devrait-on relever, certains n’ont voulu relever et condamner de ce grave épisode que l’attaque palestinienne contre un bus israélien.
Une manière, toujours la même d’ailleurs, d’escamoter les termes mêmes de ce conflit en en inversant les données, faisant des Palestiniens les agresseurs et évidemment, dans un tel cas de figure, Israël devient la victime à qui est reconnu le droit à la légitime défense. Rien de plus faux, car il s’agit d’une guerre d’occupation imposée aux Palestiniens, victimes aussi d’une guerre non conventionnelle qui leur est infligée par Israël. Il y a bien dans ce conflit un déséquilibre dans les moyens contre lequel avait justement mis en garde Kofi Annan peu avant de quitter ses fonctions de secrétaire général des Nations unies. Le monde s’y est montré terriblement sourd, laissant le champ libre à Israël et ses armes prohibées comme les bombes au phosphore ou à fragmentation.
L’émotion seule ne règle absolument rien, surtout quand elle est de circonstance et quand elle est intégrée dans un exercice d’équilibrisme tout simplement dangereux car il renforce Israël dans son intransigeance.
Pour la première fois dans l’histoire de ce conflit, la Ligue arabe cherche à impliquer davantage le Conseil de sécurité de l’ONU en lui demandant de faire pour les Palestiniens ce qu’il a fait il y a moins d’un mois pour les populations libyennes, d’autant plus que la similitude des situations est réelle, même s’il ne s’agit pas de conflits de même nature. Il s’agit d’instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la bande de Ghaza pour empêcher les attaques de l’aviation israélienne. L’appel n’a pas encore été formalisé, mais il est très peu probable qu’il franchisse le labyrinthe de la procédure onusienne.
Enfin, c’est ce qui se dit pour dissimuler les oppositions auxquelles se heurte la question palestinienne. Tout est fait pour en empêcher jusqu’à la simple évocation, alors même que l’ONU met constamment à jour ses analyses, laissant entendre qu’Israël fait tout pour s’opposer au règlement de cette question. Se pose alors encore et toujours, avec la même pertinence, cette même question de justice que le monde a trop longtemps esquivée ou plus simplement qu’il a été rendu incapable de régler.
Mohammed Larbi
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"Israël" : L’Egypte a arrêté la construction du mur en acier à sa frontière avec Gaza

Egypte - 12 avril 2011
Par French Moqawama
L'agence américaine United Press a rapporté les déclarations des responsables israéliens parues dans le "Jerusalem Post" portant sur la suspension de l'Egypte de la construction du mur en acier qui se trouve à sa frontière avec la bande de Gaza.
La construction du mur de 6,2 miles de longueur et dont l'objectif selon le quotidien, est l'arrêt de la contrebande d'armes vers Gaza, a été suspendue depuis la chute du régime du président Moubarak en février.
"Israël a exprimé auprès du nouveau gouvernement égyptien présidé par Issam Charaf la nécessité d'adopter la même position que l'ancien gouvernement concernant l'interdiction du flux d'armes vers Gaza" a ajouté le quotidien.
Certains responsables israéliens ont expliqué que l'arrêt de la construction n'est pas une simple coïncidence et que l'Egypte tente de renforcer ses relations avec le Hamas, faisant allusion à la dernière visite de Mahmoud Zahar ministre des AE au gouvernement de Hamas, en Egypte où il s'est entretenu avec des politiciens et responsables du conseil militaire.
Selon l'un des responsables israéliens "il existe entre le Caire et le Hamas aujourd'hui une nouvelle relation probablement liée aux prochaines élections législatives en Egypte où les frères musulmans s'y présenteront comme un acteur important ce qui exige la nécessité de préserver cette relation avec le Hamas".
Autres révélations ont été faites par des personnalités sécuritaires et militaires américaines sur l'échec de toutes le mesures techniques prises pour renforcer le blocus autour de Gaza y compris le mur en acier, reconnaissant d'autre part la réussite des ingénieurs de Gaza à surmonter l'effet de ce mur.
Ces mêmes personnalités ont souligné que le vice-président américain Joe Biden a reçu durant sa dernière visite au Caire des rapports détaillés confirmant que le Hamas a réussi à dépasser le mur et arriver à une distance de 12 mètres dans le sable dont le but est de fermer les tunnels souterrains.
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TERRE DE SUMUD et GAZASTROPHE

France - 12 avril 2011

salle Jean Cocteau à Prades (66) le vendredi 15 avril à 18H30

Par Collectif Paix et Justice en Palestine
Soirée Thématique : La Palestine
A l’issue des deux séances, un débat en salle sera animé par Jo Falieu.
Soirée organisée en partenariat avec L’ALEC (Amis de la Laicité en Conflent) et le Collectif Paix et Justice en Palestine.
Pour la première séance de 18h30, film TERRE DE SUMUD un film de Stéphane Valentin.
Malgré les conditions dans lesquelles vivent les Palestiniens, ils restent un peuple debout, qui continue à entreprendre et à croire en la possibilité d’une indépendance économique.
Bande annonce du film
A l’issue de la séance, débat et animation en présence de Jean-Marie Dansette, producteur du film (Association Le Philistin).
Entre les deux films, venez découvrir un stand de produits de Palestine (dégustations et vente).
à 21H00, GAZASTROPHE un film de Samir Abdallah
Les récits de dizaines de témoins font prendre la mesure du cauchemar palestinien. Mais au-delà de leurs souffrances, ils portent toujours le fardeau de l’espoir.
Billetterie spéciale : 8 € pour les deux séances.

Source : Prades.com
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La recette du cocktail « terroriste » de Gaza

Gaza - 12 avril 2011
Par Refaat Alareer
L’auteur est professeur d'anglais de l'Université Islamique de Gaza
Les Gazaouis sont devenus des combattants dans une bataille qui leur a été imposée. Ils sont des soldats qui ne veulent pas être soldats.
Mohammed devait avoir deux ans lorsqu’il a eu une forte fièvre et une infection aigue de l’oreille. Il commençait à faire ses premières phrases. Avec ses grands yeux verts, et malgré la maladie, c’était un petit garçon très éveillé. Sans le couvre-feu israélien imposé sur Gaza récemment occupée, il y a quelques quarante ans, ses parents auraient pu le faire transporter à la clinique la plus proche. Comment auraient-ils pu s’aventurer dehors alors qu’ils entendaient tant d’histoires de gens tués d’une balle dans la tête pour avoir défié le couvre-feu ?
La recette du cocktail « terroriste » de Gaza
On leur a dit que les soldats israéliens lourdement armés ne vérifiaient pas ou ne voulaient pas vérifier si leur voisin, Abu Salma, emmenait son bébé qui souffrait des dents chez sa grand-mère, pour qu’elle lui prépare un médicament à base d’herbes médicinales. Il n’avait pas de montre pour regarder l’heure. Les soldats israéliens si. Il était sept heures cinq. Ou du moins c’est ce qu’ils ont affirmé. Ils lui ont tiré dessus. Pour Abu Salma, il faisait encore jour. Sa petite fille, Salma, qui qu’elle dormait dans une ruelle étroite empruntée seulement par des animaux errants, et les jeeps des patrouilles israéliennes, s‘est mise à pleurer. Abu Salma a perdu son sang, tout son sang. Même les cris perçants de sa fille n’ont pu faire bouger son corps sans vie.
Mohammed est devenu sourd.
Quelques quarante ans plus tard, le plus jeune fils de Mohammed, Bilal, est tombé, dans une ruelle étroite, la tête arrachée par un missile israélien errant (?). Ce n’était que récemment que Bilal avait appris comme son père était devenu sourd. Il n’avait jamais posé de question. Pour lui, son père était né comme ça. C’est lorsque Bilal a dit à sa mère pourquoi il hésitait à se marier. Il craignait que la surdité ne soit dans ses gènes. Mais sa mère, Salma, lui a dit la vérité. « Est-ce que mon père le sait ? », a demandé Bilal quelques temps après. « Non ! » Bilal, qui voyait combien son père souffrait de sa surdité, a juré de le venger : faire payer à ses gangsters sans cœur.
Le père de Bilal est maintenant trop faible pour qu’on lui dise qu’il a perdu son fils le plus cher. Mais au moins 20 des parents et amis de Bilal ont juré de faire payer ces gangsters sans cœur.
Seuls les Gazaouis savent de quoi est faite la paix. Ca n’a jamais été les sessions de brainstorming et de discussions dans les salles luxueuses des hôtels cinq étoiles qui ont conduit à la paix. On peut faire la paix en éliminant les causes et les blessures et les cicatrices causées par la guerre. Les dirigeants israéliens le savent. Pourtant, Israël a réussi à graver des blessures, des douleurs et des souffrances dans le cœur de chaque Palestinien. Certains cœurs sont dévastées par des strates de souffrances, de douleurs et de blessures.
Israël, apparemment pour tester et commercialiser son système Dôme d’Acier, s’est arrangé pour provoquer les Palestiniens et tuer 20 d’entre eux, pour la moitié des enfants, des femmes et des vieux. La nouveauté frappante, dans cette politique israélienne folle, c’est que cette fois, les rats de laboratoire n’ont pas été les seuls Palestiniens de Gaza, mais aussi les habitants israéliens des villes adjacentes à la Bande de Gaza dont les vies ont aussi été utilisées par leur gouvernement pour tester, et faire la promotion, de son nouveau système Dôme. Ne faut-il pas qu‘ils se cachent des roquettes artisanales gazaouies ?
Les Gazaouis savent très bien que cela va apporter beaucoup d’argent à Israël, mais, du moins à long terme, cela ne leur apportera pas ni la paix ni la tranquillité, car plus de cœurs ont été brisés, plus de promesses ont été faites, et plus de jeunes gars pleins de promesses ont décidé de rejoindre la résistance palestinienne, à force de voir leurs parents, leurs amis et leurs voisins assassinés sous leurs yeux.
Les Palestiniens n’ont pas besoin d’incitation. L’occupant est leur professeur. Ils savent que peu importe jusqu’où tu envisages ton avenir, ou ce que tu sauvegardes, ou combien tu travailles dur pour être en sécurité, la mort finira par t’avoir. Ils ont vu des dizaines de fois comment des très vieux, des très jeunes, et des talents très prometteurs, ont perdu leurs vies par le double israélien du macho.
Qu’a fait Nedal, 22 ans, qui était en plein préparatif de son mariage ? Elle n’était pas dans la rue, elle ne servait pas de bouclier humain et elle ne tirait pas sur les chars israéliens. D’accord, elle était jeune et aurait pu donner naissance à des combattants de la liberté potentiels. Et sa mère quadragénaire ? Pourquoi a-t-elle été tuée ? Si le monde ne peut pas voir ça, les Gazaouis le peuvent. Et ils n’oublieront pas.
C’est pour tout ceci que les Gazaouis savent que la paix va bien au-delà de trouver un partenaire de paix « adéquat ». La paix requiert une nouvelle génération entière qui n’aura pas été confrontée au terrorisme systématique des gouvernements israéliens successifs. En occupant les terres palestiniennes, Israël a creusé lui-même sa tombe. Ils le savent. Et ils n’essaient même pas d’arrêter de creuser.
Traduction : MR pour ISM

Le Printemps arabe n’oubliera pas la Palestine

mardi 12 avril 2011 - 09h:52
K. Habib - Le Quotidien d’Oran
L’ébullition révolutionnaire dont le monde arabe est le théâtre a relégué au rang d’évènement anecdotique le regain de tension qui prévaut entre Israéliens et Palestiniens.
C’est tout juste si les bombardements aériens sur la bande de Gaza font l’objet de l’information médiatique internationale et que quelques voix se sont élevées pour s’en indigner et dénoncer leur barbarie. La sensiblerie humanitariste des professionnels de l’indignation trouve mieux à s’exprimer avec ce qui se passe en Libye, en Syrie, au Yémen ou en Côte d’Ivoire. Là, elle a de quoi apitoyer et faire s’émouvoir sur le sort de populations victimes de tyrans et de dictatures accrochés au pouvoir et déterminés à user de la violence extrême pour le conserver.
Pourtant en Palestine, sa population est elle aussi victime d’une tragédie qui est celle d’une occupation s’accompagnant des dénis des droits de l’homme et d’une répression tout aussi sanglante. L’on n’entend pas pour autant les « droitshommistes » interpeller l’Onu et la communauté internationale pour leur demander d’intervenir et protéger les Palestiniens. Autant ils ont salué et applaudi la Ligue arabe pour avoir donné son onction à une intervention internationale en Libye, autant ils la fustigent pour avoir évoqué l’éventualité de saisir les Nations unies en vue d’une opération du même genre en faveur de la population gazaouie.
A tout point de vue pourtant, c’est en Palestine que le droit international, celui des peuples et des individus sont bafoués de la façon la plus révoltante. Mais là il s’agit d’Israël, auquel les « droitshommistes » confèrent l’absolution quoi qu’il fasse. Bernard-Henry Lévy, grand pourfendeur devant l’éternel des dénis de justice, ne voit pas et ne veut pas entendre celui que l’État sioniste commet contre les Palestiniens. Le Conseil de sécurité ne suivra pas la Ligue arabe sur la question palestinienne.
Les puissances ayant engagé leurs forces militaires en Libye et en Côte d’Ivoire, en attendant le prétexte pour en faire de même en Syrie ou ailleurs dans le monde arabe, s’opposeront à toute initiative de la sorte concernant Gaza, dont la population subit le fer et le feu que l’aviation israélienne déverse sur elle.
Comme faire grief à ceux qui émettent des doutes sur l’équité des prises de position et décisions onusiennes au regard de leur caractère sélectif ? L’Onu gagnerait en crédibilité si elle ne faisait pas preuve d’autant d’indifférence sur le calvaire des Palestiniens. A Gaza, meurent aussi des personnes qui ont voulu vivre libres et avoir un État national, deux droits inscrits dans la Charte des Nations unies et dont l’Onu est censée faire prévaloir la légitimité. L’Onu est dans son rôle quand elle empêche des dictateurs d’user de violence contre leurs peuples pour conserver le pouvoir. Elle trahit sa mission quand elle laisse faire un État qui en occupe un autre au mépris du droit international et de ses résolutions. Ce qu’Israël fait depuis plus de soixante maintenant.
Les Arabes, même ceux que des interventions onusiennes libèreront des dictatures nationales qu’ils honnissent, n’oublieront pas pour le cas de la Palestine son comportement à géométrie variable.
Que l’on ne s’y trompe pas du côté des « droitshommistes » inspirés par Bernard-Henry Lévy, le Printemps arabe dont ils se solidarisent bruyamment n’oubliera pas la Palestine.
12 avril 2011 - Le Quotidien d’Oran - Analyse
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Gaza/civils tués avec un drapeau blanc: affaire classée faute de preuve

12-04-2011
Le procureur général militaire israélien va clore l'enquête sur le rôle de l'armée dans la mort de quatre civils palestiniens brandissant un drapeau blanc durant la dernière guerre contre Gaza en janvier 2009, a indiqué mardi une porte-parole militaire de l’occupation.
"Faute de preuve, le procureur général de l'armée, le général Avichaï Mendelblit, s'apprête à clore l'enquête sur la mort de quatre Palestiniens le 5 janvier 2009 dans le quartier de Zeitoun à Gaza-ville", a rapporté la porte-parole.
Selon B'Tsélem, association israélienne de défense des droits de l'Homme, quatre membres de la famille Hajji, dont une fillette de 3 ans, avaient été tués et neuf autres personnes blessées par les éclats d'un obus de char israélien alors qu'ils tentaient de fuir en brandissant un drapeau blanc.
Ce cas est mentionné dans le rapport du juge Richard Goldstone qui a accusé « Israël » de "crimes de guerre" et de "possibles crimes contre l'humanité" durant l'Opération "Plomb Durci" qui a fait 1.400 martyrs Palestiniens, en majorité des civils.

Le procès de Rachel Corrie remet en cause l’impunité d’Israël

mardi 12 avril 2011 - 19h:21
Nora Barrows-Friedman - The Electronic Intifada
Plusieurs soldats israéliens ont été cités comme témoins à la Cour de Haifa en début de semaine, lors des auditions du procès de Corrie contre l’état d’Israël. Le procès traîne en longueur, mais des années après le meurtre de Rachel Corrie, l’impunité d’Israël fait l’objet d’un sérieux examen et est remise en question.
(JPG)
le 16 mars 2003, Rachel Corrie a été délibérément écrasée par un bulldozer de l’armée israélienne. Rachel tentait avec d’autres militants pacifistes d’empêcher la démolition d’une maison palestinienne dans la bande de Gaza.
Il y a huit ans, la militante américaine du Mouvement de Solidarité, Rachel Corrie, a été écrasée par un bulldozer blindé Caterpillar D9 de fabrication étasunienne à Rafah, au sud de la bande de Gaza occupée.
Corrie, qui portait un gilet fluorescent orange et parlait dans un porte-voix, essayait d’empêcher la démolition de la maison d’une famille palestinienne par l’armée dans le corridor de Philadelphie, une large bande de terre de Gaza qui longe la frontière égyptienne en coupant Rafah en deux et dans laquelle des centaines de maisons ont été démolies de 2002 à 2004 selon les rapports sur le terrain de l’association des droits de l’homme Human Rights Watch.
Après des années de procédures légales, les parents de Rachel Corrie, Cindy et Craig, ont réussi à faire comparaître des soldats qui étaient en service ce jour-là à Rafah devant la Cour de Haifa. Les auditions ont commencé en mars 2010 et se sont poursuivies en septembre, novembre et au début de cette semaine.
Les parents de Rachel Corrie ne demandent qu’un dollar de dommages et intérêts à l’armée israélienne mais l’accusent d’être responsable de la mort injustifiée de leur fille et de négligence criminelle.
Des témoignages oculaires d’autres militants du Mouvement International de Solidarité (ISM), attestés par des preuves photographiques, indiquent que Rachel a été écrasée par l’énorme lame d’un bulldozer et est morte peu après. L’armée israélienne et les hommes de loi qui la défendent, prétendent que la mort de Rachel était un accident, que le conducteur du bulldozer ne l’avait pas vue et que ce n’est pas la lame qui l’a tuée mais plutôt un tas de cailloux que le bulldozer a projeté sur elle en rasant la maison.
Dans leurs témoignages, les soldats affirment inébranlablement que tous les Palestiniens de ce secteur étaient armés et considérés comme dangereux par l’unité militaire et que les ordres étaient de tirer pour tuer quand ils démolissaient des maisons. Ils sous-entendent par là que Rachel et les autres militants du Mouvement se sont mis eux-mêmes en danger en pénétrant dans une zone militaire fermée et que par conséquent ni les soldats ni leurs chefs ne peuvent être considérés comme responsables de sa mort.
Mais la question que le juge s’est bien gardé de soulever c’est comment et pourquoi les soldats et leurs bulldozers blindés se trouvaient à cet endroit. Les soldats et leurs chefs obéissaient à l’ordre de démolir les maisons dans le corridor de Philadelphie - le nom qu’Israël donne à la bande de terre [d’environ 10 km de long NdT] qui lui sert de zone tampon entre Gaza et l’Egypte. Ces démolitions ont commencé en 2002 et se sont poursuivies au cours des deux années suivantes provoquant le déplacement de milliers d’habitants. Selon Human Rights Watch, après que les maisons aient toutes été démolies, un mur de fer a été érigé le long du corridor de Philadelphie ("Razing Rafah," 17 October 2004). La démolition des maison palestiniennes est une violation de l’article 53 de la Quatrième Convention de Genève qui stipule que "Toute destruction par une puissance occupante de biens immobiliers ou personnels appartenant individuellement ou collectivement à des personnes privées.... est interdite, sauf si cette destruction est rendue absolument nécessaire par des opérations militaires."
Israël qui a signé la Convention, prétend que la loi "ne s’applique pas à son occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza," selon un rapport détaillé d’Amnistie Internationale ("Document - Israel and the Occupied Territories : Under the rubble : House demolition and destruction of land and property," 17 May 2004).
Amnistie Internationale ajoute que "Des évictions forcées opérées sur une telle échelle violent le droit des habitants au logement, qu’on les justifie par des "besoins sécuritaires/militaires" ou l’application de lois de planification ou qu’elles soient une forme de punition collective. Selon le droit international, il est interdit aux états de procéder par la force à des évictions."
Les forces d’occupation ne se sont pas privées de violer abondamment le droit international - et ce sont ces violations auxquelles Rachel Corrie et ses camarades militants s’opposaient et qu’ils voulaient empêcher.
S.R., le commandant d’une unité de l’armée israélienne qui a témoigné mercredi et dont le visage était dissimulé par un écran pour que les Corrie ne puissent pas le voir, a dit que "aucune des maisons [qui avaient été rasées dans le secteur] n’étaient habitées... Elles servaient toutes de bases à des activités terroristes."
C’est une allégation mensongère ; la maison que Rachel essayait de protéger était habitée par la famille Nasrallah. Ni le Dr. Samir Nasrallah, un pharmacien, ni les membres de sa famille qui habitaient cette maison n’ont jamais été accusés "d’activités terroristes" par l’armée israélienne. Le Dr Nasrallah n’a jamais représenté la moindre menace pour l’armée ni le gouvernement israéliens la preuve c’est qu’Israël l’a même autorisé à aller aux USA animer une tournée d’information avec les Corrie -déplacement qu’un Palestinien soupçonné d’avoir des liens avec des terroristes n’aurait jamais pu faire.
Quand j’ai assisté à une série d’auditions en septembre dernier, un autre responsable de l’entraînement militaire a affirmé avec impudence que "en temps de guerre, il n’y a pas de civils". Craig Corrie m’a dit que cette aveu avait été un choc pour sa famille et ceux qui les accompagnaient au procès mais pas une surprise vu la manière dont se comportait l’armée depuis le début.
A Gaza ce n’était pas une guerre ; c’était -et c’est toujours- une occupation militaire agressive, meurtrière et inégale infligée au million et demi de résidents de Gaza.
Human Rights Watch affirme que, le long de la frontière avec Israël cette fois, 2500 maisons de Gaza ont aussi été détruites de 2002 à 2004 après l’éclatement de la deuxième Intifada, pour que l’armée puisse réaliser ce qu’elle appelle la "zone tampon". La zone tampon est une bande de terrain de 300 mètres de large, un no-man’s land militarisé, le long de la frontière avec Israël qui a privé Gaza de plus de 35% de ses terres cultivables -et coûté la vie à plus de 100 Palestiniens tués par l’armée par balles depuis mars 2010.
En plus de la famille Corrie, assistaient aux audiences des militants, des journalistes et des observateurs spécialisés dans le droit de l’Ambassade des USA, the National Lawyers Guild, Human Rights Watch, Al-Haq, Avocats Sans Frontieres, Amnesty International, Yesh Din et d’autres organisations des droits de l’homme et des droits civils internationales, palestiniennes et israéliennes.
Dans un communiqué de presse, Zaha Hassan de the National Lawyers Guild (l’association nationale des avocats) a dit "cela fait maintenant huit ans que la famille de Rachel et nous tous qui venons au procès pour les soutenir, nous attendons qu’on nous dise pourquoi le commandant de l’unité à ordonné au conducteur du bulldozer de passer sur l’endroit même où Rachel était en train de crier dans un porte-voix" ("National Lawyers Guild Free Palestine Subcommittee to Observe Resumption of Trial Brought by Family of Slain Peace Activist Rachel Corrie," 4 April 2011).
Hassan a ajouté : "La justice exige qu’on réponde à ces questions et qu’on demande des comptes à ceux qui sont responsables de sa mort."
Mercredi, le juge, Oded Gershon, a avoué fièrement en pleine Cour, qu’il avait été juge militaire plus tôt dans sa carrière. On ne sait pas encore si son parti pris en faveur de la politique de l’armée influencera la décision finale dans l’affaire Corrie, mais l’événement dans son entier constitue un précédent d’une importance capitale.
Des soldats israéliens responsables de la démolition de maison et du meurtre de Palestiniens et d’internationaux peuvent désormais être amenés devant la justice. Les ordres militaires sont méticuleusement examinés. Des fissures dans le système extrêmement solide de l’impunité militaire commencent à apparaître et les Corrie sont déterminés à élargir ces fissures pour que d’autres familles endeuillées puissent elles aussi demander justice.
La prochaine série d’auditions commence le 22 mai et la salle du palais de justice sera à nouveau bondée. Pour les Corrie et les membres des innombrables familles palestiniennes qui attendent depuis le début de l’occupation israélienne en 1948 qu’on leur rende enfin justice, le processus légal est peut-être pénible et douloureux mais il est vital. Cela fait trop longtemps qu’on attendait ça.
* Nora Barrows-Friedman est une journaliste indépendante primée qui écrit pour The Electronic Intifada, Inter Press Service, Al-Jazeera, Truthout et d’autres organes de presse. Elle fait régulièrement des reportages en Palestine.
On peut trouver le résumé des auditions et d’autres informations sur le site web de la fondation de Rachel Corrie à l’adresse : http://www.rachelcorriefoundation.org.
8 avril 2011 - The Electronic Intifada - Pour consulter l’original :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : Dominique Muselet
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Contre vents et marées

publié le mardi 12 avril 2011
Joharah Baker

 
Oui, les Palestiniens se révoltent contre Israël, ils s’en prennent à lui et parfois causent des dégâts. C’est que, comme tous les malheureux écrasés sous le poids de l’oppression, ils tentent de survivre.
La semaine dernière, 17 Palestiniens, des civils et des combattants, ont été tués par des bombardements israéliens, aériens et terrestres. Cette fureur est venue en réponse à un tir de missile qui, de Gaza, a frappé un bus scolaire israélien, blessant deux enfants. Le Hamas a revendiqué l’attaque mais a déclaré ignorer que le bus transportait des écoliers. Israël n’en a bien sûr pas tenu compte. Il a commencé à pilonner la bande de Gaza, menaçant de faire pire si les Palestiniens continuaient à tirer des roquettes. Si quelqu’un connaît la capacité d’Israël de mettre en oeuvre ses menaces, ce sont bien les Palestiniens. ’Plomb durci’ ne date que de deux ans et les gens de Gaza souffrent encore terriblement de la destruction que cela a causé.
La question c’est que, oui, les Palestiniens se révoltent contre Israël, ils s’en prennent à lui et parfois causent des dégâts. C’est que, comme tous les malheureux écrasés sous le poids de l’oppression, ils tentent de survivre. Ils savent aussi parfaitement que, quand ils décident de tirer une roquette ou d’organiser une manifestation, ils n’arrivent pas à la cheville de l’armée israélienne et qu’ils paieront en conséquence un prix très lourd.
De longues frappes aériennes et les bombardements des chars ne sont pas la seule méthode qu’utilise Israël pour écraser les Palestiniens. Selon, l’UNWRA (l’agence des Nations unies d’aide aux Palestiniens) Israël a atteint le record de destructions de maisons en Cisjordanie au mois de mars. 76 maisons et bâtiments agricoles ont été rasés par les autorités israéliennes contre 29 en janvier et 70 en février. En conséquence, 158 personnes dont 64 enfants se retrouvent sans abri. Chris Gunness, porte-parole de l’ UNRWA, a déclaré que cette politique était sans le moindre doute une politique « de discrimination contre un groupe ethnique », ajoutant que « c’est en Cisjordanie que le futur Etat palestinien doit être établi. Sa viabilité est un peu plus érodée avec chaque nouvelle démolition. » [1].
En réponse à cette violation évidente des droits humains élémentaires, Israël concocte ses justifications habituelles, toutes camouflées sous l’apparence trompeuse de la légalité.
"L’Administration civile est responsable de l’application des lois, concernant la planification et la construction en Judée-Samarie (Cisjordanie)… A ce titre, les structures illégales construites par les Israéliens comme par les Palestiniens sont évidemment démantelées,” déclare le Capitaine Amir Koren, porte-parole de l’ Administration civile israélienne en Cisjordanie. C’est curieux, on n’entend jamais parler de démolition de maisons israéliennes.
De toutes les façons, les Palestiniens sont désavantagés quelle que soit la manière dont on présente la situation.
Si des roquettes partent de Gaza, on peut discuter pour savoir si c’est une bonne tactique ou non pour résister à Israël, mais en aucun cas on ne ju à la même aune Israël et les Palestiniens (y compris le Hamas) parce que jamais les deux parties ne se sont trouvées sur un pied d’égalité.
Quand Israël détruit 76 maisons en un mois, les Palestiniens n’ont aucun recours légal. Au contraire, c’est uniquement parce qu’il est quasiment impossible d’obtenir des permis de construire, qu’ils construisent « illégalement ». Quand les bombes israéliennes détruisent les maisons, les écoles, les centrales électriques et la vie des gens dans la bande de Gaza, les Palestiniens doivent compter sur le monde extérieur pour avoir un peu de répit, aussi léger qu’il soit. Et ils n’ont pas non plus d’Etat souverain ou de gouvernement pour mettre Israël devant ses responsabilités, comme ils ne peuvent se reposer sur les supposées enquêtes menées par Israël sur la violation du droit, pour avoir un recours légal. En d’autres termes, ils se trouvent du mauvais côté du manche.
C’est pourquoi il est exaspérant d’entendre appeler « les deux parties » à la retenue. Ca ne veut pas dire que les Palestiniens ne doivent pas vivre selon des normes qui leur permettront d’avoir leur place parmi les nations civilisées. Ca ne veut pas dire non plus qu’on doit faire comme si un Etat souverain existait, qui soit égal en puissance et en brutalité à l’armée d’occupation israélienne.
Pour les Palestiniens, le conflit avec Israël est une constante bataille difficile, mais comme le petit David, ils n’y renonceront pas, quels que soient les désavantages qui s’accumulent contre eux.
[1] L’Etat de Palestine que de nombreux pays ont déjà reconnu avant la demande d’admission aux Nations unies prévue pour septembre 2011,comprend la Cisjordanie, dont Jérusalem-Est qui deviendra la capitale de Palestine, ET Gaza . Malgré les efforts obstinés des autorités d’occupation pour empêcher toute contigüité entre les deux parties du territoire palestinien, car « diviser pour régner » est une pratique bien connue qui a fait ses preuves dans l’histoire, il n’y a qu’ UNE Palestine. Contraints par la violence de la spoliation de leur patrie en 1947-49 puis de l’occupation israélienne, avec la complicité des grandes puissances et des régimes arabes, les Palestiniens ont accepté qu’elle soit injustement réduite au territoire ’de 67’, soit 22 % de la Palestine historique.
publié par Miftah
traduction et note : CL, Afps

Un bateau français pour Gaza, une vague de mobilisations

publié le mardi 12 avril 2011
Un bateau français pour Gaza

 
Grâce à une mobilisation populaire sans précédent, dans quelques semaines maintenant, le bateau français pour Gaza prendra la mer pour rejoindre la Flottille de la Liberté II.
logo
Paris le 11 avril 2011,
Près de 1 400 actions ont été organisées dans toutes les villes et campagnes de France : sur les marchés, dans les cinémas, dans les salles des fêtes, la campagne « Un bateau français pour Gaza » bat son plein. En organisant des festivals, des concerts ou des rassemblements publics…la société française lance un message à la société palestinienne : « ensemble, nous briserons le blocus ».
En France, des milliers de citoyens ont décidé de manifester leur solidarité au peuple palestinien par des dons pour que cette initiative devienne réalité : plus de 300 000 euros ont été récoltés à ce jour, 90% provenant de dons individuels.
Une des plus importantes actions citoyennes internationales en solidarité avec la Palestine se construit désormais pour dénoncer et lever le blocus de Gaza, punition collective à l’origine d’une situation humanitaire grave et de l’enfermement de toute une société. Les Nations unies viennent de montrer que l’« allègement » décidé par le gouvernement israélien n’a pas modifié fondamentalement la situation et qu’ « Israël doit entièrement lever le blocus ». [1]
C’est la dernière ligne droite pour le bateau français. Toutes celles et ceux qui ont apporté leur soutien pour envoyer un bateau français pour Gaza sont invités à proposer un nom pour ce bateau qui les représentera et à lui permettre de parcourir les derniers kilomètres qui le séparent de la bande de Gaza.
Rendez-vous sur le site internet : www.unbateaupourgaza.fr
[1] “Easing the Blockade : Assessing the Humanitarian Impact on the Population of the Gaza Strip | March 2011” –Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies – Territoire Palestinien Occupé.

Nouvelle victoire BDS : Veolia éliminée d’une soumission de peut-être un milliard de livres sterling

publié le mercredi 13 avril 2011
Tania Kepler, AIC

 
Le mouvement de Boycotts, Désinvestissements et Sanctions (BDS) connaît de grands succès à Londres.
Après un an de campagne militante, la South London Waste Partnership (SLWP) a décidé de rejeter l’offre de la société Veolia pour « l’infrastructure d’un traitement de déchets » portant sur un milliard de livres sterling.
Un journal londonien, le Wimbledon Guardian, a rapporté jeudi, 7 avril, qu’il ne restait que deux soumissionnaires en course pour obtenir le marché. Aucun des deux n’est Veolia.
Dans un communiqué de la Campagne Solidarité Palestine (CSP), Samrina Mir (CSP du district de Merton) et Ben Jamal, (président de la CSP pour ceux de Richmond et Kinston) déclarent : « Il s’agit d’une victoire importante pour la Bin Veolia Campaing (Campagne des poubelles - Veolia), rendue possible par les efforts conjoints des militants pour les droits de l’homme du Parti vert de Croydon & Sutton, de Sutton pour la Paix et la Justice, de Kingston Peace/CND, de la Société Palestine de l’université de Kingston, de War on Want (association caritative londonienne), de groupes confessionnels, de syndicats et de bien d’autres dans les quatre arrondissements de Londres, pour que Veolia ait des comptes à rendre pour ses violations du droit international et son implication à tirer profit de l’occupation ». (http://www.palestinecampaign.org/in...)
Veolia est une multinationale à base française qui emploie 72 000 salariés à travers le monde. En 2003, Veolia a décroché un contrat de 500 millions de dollars, pour construire et gérer la ligne de tramway de Jérusalem, dont l’ouverture est prévue pour cette année. Le tramway traverse la ville de Jérusalem, en passant par Jérusalem-Est occupée. La ligne va de la plus grande colonie israélienne de Jérusalem-Est, Pisgat Ze’ev, jusqu’à Beit Hakerem, dans le centre de Jérusalem-Ouest. Le système ferroviaire, une fois en pleine activité, renforcera encore la mainmise d’Israël sur Jérusalem-Est occupée, et incrustera les colonies de la ville encore plus solidement dans l’État d’Israël.
Ben Soffa, secrétaire de la Campagne Solidarité Palestine, a réagi au succès qui fait l’échec de Veolia dans sa candidature de Londres en disant : « Les militants locaux et des diverses branches de la CSP ont organisé une véritable campagne orale pour s’opposer à l’attribution du contrat à une entreprise qui se fait la complice de l’occupation illégale israélienne. C’est là le plus récent d’une série d’échecs pour Veolia, qui a raté l’obtention de bien d’autres marchés publics en France, en Angleterre, au Pays de Galles, en Irlande et en Australie, un coût pour elle qui se chiffre en milliards d’euros ».
Plus récemment, un groupe Solidarité Palestine a revendiqué un succès quand le Conseil d’Edimbourg a rejeté la tentative par cette entreprise controversée de prendre en charge tout un panel de services publics dans la ville (http://www.alternativenews.org/english/index.php/topics/economy-of-the-occupation/3086-palestine-campaigners-claim-bds-success-as-edinburgh-council-rejects-veolia-). Veolia avait été sélectionnée pour les contrats des services de l’environnement, y compris pour la collecte des ordures et le nettoyage de la voirie, mais une déclaration du Conseil, publiée en décembre 2010, a fait savoir que l’entreprise n’était plus sur les rangs.
« Les entreprises qui se font complices des crimes d’Israël en ressentent le choc : rien que la semaine dernière, une autre entreprise qui profite de l’occupation israélienne, Ahava, a annoncé que son magasin phare à Covent Garden, à Londres, était en cours de fermeture. Le mouvement BDS s’amplifie, et il se poursuivra jusqu’à ce que les Palestiniens aient la liberté, la paix et la justice. » a déclaré Soffa à Londres.
Veolia a subi de telles critiques acerbes au plan international pour son implication dans le projet de tramway à Jérusalem, qu’elle a dû signer en octobre 2010 un accord de principe pour la vente de ses parts dans le tramway de Jérusalem à la coopérative de transports Egged, une fois qu’aura commencée sa pleine exploitation (http://www.alternativenews.org/english/index.php/topics/economy-of-the-occupation/2931-bds-victory-veolia-sells-shares-in-jerusalem-light-rail-).
Le tramway a même été condamné par le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies qui a déclaré : « La décision israélienne de construire et d’exploiter une ligne de tramway entre Jérusalem-Ouest et la colonie israélienne de Pisgat Ze’ev est une violation manifeste du droit international et des résolutions concernées des Nations-Unies. »
Alternative Information Center 10 avril 2011
traduction : JPP pour l’AFPS

Pour Salah Hamouri, lettre au président de la République

publié le mercredi 13 avril 2011
François Asensi, député de Seine Saint Denis
 
François ASENSI
Député de SEINE-SAINT-DENIS
Membre du groupe d’amitié France-Territoires palestiniens
Paris, le 6 avril 2011
M. Nicolas SARKOZY
Président de la République
Palais de l’Elysée Faubourg Saint-Honoré
75008 PARIS
Monsieur le Président de la République,
Depuis près de six années, le français Salah Hamouri est emprisonné en Israël. Pourtant, aucune preuve d’une quelconque culpabilité n’a été apportée par le Tribunal militaire qui l’a condamné, tribunal illégitime d’une armée occupant illégalement le territoire palestinien.
Salah Hamouri est de fait un prisonnier politique, puni pour sa lutte pacifique en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien et du respect du droit international.
Je me félicite que le ministre des Affaires étrangères français ait rejoint cette position en reconnaissant récemment que Salah Hamouri « n’a commis aucune crime » et ne « constitue pas un danger pour Israël ». Cette affirmation claire du caractère arbitraire de sa détention doit désormais se traduire par une mobilisation totale de la diplomatie française pour obtenir sa libération.
Comme vous avez pu vous-même le rappeler, la France a un devoir d’assistance envers ses citoyens en danger à l’étranger. Du Mexique au Tchad, la Présidence de la République s’est ainsi pleinement investie en faveur de ses ressortissants condamnés à de lourdes peines de prison, et vous avez personnellement reçu leurs familles afin de leur témoigner la solidarité de la Nation.
Comment comprendre que la détention injuste de Salah Hamouri n’ait pas suscité jusqu’alors une telle mobilisation des autorités françaises ? Sa famille, ses amis, et tous les hommes et les femmes de justice, n’acceptent pas ce qui s’apparente à un « deux poids, deux mesures ».
Les pressions diplomatiques sur Israël pour obtenir sa libération sont en sourdine, au motif du respect des décisions judiciaires de pays souverains. Ce prétexte ne convainc pas, puisque les autorités françaises se sont récemment immiscées dans le fonctionnement judiciaire de plusieurs pays dont la justice est plus respectueuse des droits de la défense que la justice militaire israélienne.
Enfin, vous n’avez toujours pas reçu en personne la famille de Salah Hamouri, malgré ses demandes répétées. Cette indifférence à l’égard de l’emprisonnement d’un de nos compatriotes franco-palestinien ne peut durer plus longtemps.
Lors de la mission conduite par l’Assemblée nationale en Territoires palestiniens en décembre dernier, j’ai pu rencontrer Salah Hamouri en prison et lui témoigner mon soutien. La dignité dont il fait preuve dans cette épreuve force l’admiration. L’injustice qui le prive de sa jeunesse n’entame pas son rêve de voir émerger un Etat palestinien indépendant, libre, garantissant les droits de ses citoyens.
Du 21 au 26 avril prochain, la mère de ce jeune franco-palestinien se trouvera en France et a émis le souhait de vous rencontrer.
Allez-vous enfin, Monsieur le Président, recevoir personnellement Denise Hamouri ?
Son fils Salah aura 26 ans à la fin du mois avril. Tout doit être mis en oeuvre pour qu’il puisse fêter son anniversaire en homme libre.
Dans l’espoir d’une réponse favorable et en vous remerciant de votre attention, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.
François ASENSI
Député de Seine-Saint-Denis
Membre du groupe d’amitié France - Territoires palestiniens

L’aide financière des Etats-Unis au régime sioniste

12 Avril 2011 14:13 
IRIB- En dépit de leurs nombreux problèmes budgétaires, les Etats-Unis continuent toujours d’aider, financièrement, le régime sioniste.
Selon le correspondant de Press TV, à Washington, au paroxysme de la crise budgétaire de son administration, Barack Obama a débloqué plus de 200 millions de dollars, pour aider le système de défense antimissile d’Israël, «Iron Dome» (dôme de fer). Cette aide se fait, dans des circonstances où le Congrès et la Maison Blanche ont dû parvenir à un accord provisoire, pour éviter à l’administration de tomber en panne sèche.  
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La vente d'armes américaines, destinées à détruire le Moyen-Orient

12 Avril 2011 20:40 
IRIB - Le Directeur exécutif du centre, "Si les Américains savaient", a affirmé, dans une interview avec Press TV, que sont nombreux les citoyens américains qui sont contre la course aux armements, dans la région du Moyen-Orient. Interrogé, au sujet de cette course aux armements, qui s'est intensifiée, suite à la vente d'armes, par les Etats-Unis, à l'Arabie Saoudite et aux Emirats-arabes-unis, Alison Weir a déclaré que très nombreux sont les citoyens américains qui ne souhaitent pas voir ce qui se passe dans la région. "La réalité est qu'Israël dispose d'une grande quantité d'armements et d'équipements militaires et incite les autres pays à se procurer davantage d'armements, pour doper leurs capacités militaires. La course aux armements existe, d'ores et déjà. Le contrat de vente d'armes à l'Arabie Saoudite compliquera de plus en plus la situation", a indiqué le directeur exécutif du centre, "Si les Américains savaient". Interrogé au sujet des allégations américaines concernant l'impact de cette vente d'armes, sur l'instauration d'un nouvel Ordre mondial, Alison Weir a répondu: "Il y a un certain nombre de facteurs complexes. Il s'agit, en partie, des motivations commerciales des entreprises d'armements et de leurs lobbyistes, à Washington DC. Elles sont très importantes et très puissantes. Il y a certaines entités qui veulent des changements majeurs, dans le monde, dont les ventes d'armes massives font partie de ce programme auquel est opposé un grand nombre de personnes". Et le directeur exécutif du centre, "Si les Américains savaient", de poursuivre: "Par conséquent, en plus des problèmes qu'ils pourraient provoquer, dans la région, nous voyons toujours des armes, actuellement, utilisées, contre des peuples qui tentent de parvenir à la démocratie, tandis que les armes du Royaume-Uni, de la France, de l'Afrique du Sud et d'autres pays sont toutes utilisées, par les régimes, pour réprimer les soulèvements démocratiques". S'agissant de la crise libyenne et l'intervention militaire des Etats occidentaux, dans ce pays, Alison Weir a précisé: "Les Etats occidentaux ont instauré une zone d'exclusion aérienne, au-dessus de la Libye, pour faire face aux armes qu'ils ont vendues, eux-mêmes, au régime libyen. S'ils avaient, tous, souhaité aider les Libyens qui essaient, maintenant, d'acquérir la démocratie, peut-être que la meilleure façon de les aider aurait été juste d'arrêter de vendre des armes, partout, dans le monde, qui sont, finalement, utilisés contre les êtres humains. Il y a, vraiment, beaucoup d'hypocrisie", a-t-il conclu. 

L’application de l’exclusion aérienne, à Gaza, s’avère de plus en plus indispensable

13 Avril 2011 08:49 
IRIB - La demande de la Ligue arabe, en faveur de la création d’une zone d’exclusion aérienne, dans la bande de Gaza, a reçu un écho favorable, auprès des Palestiniens et des pays de la région. L’éditorial du numéro d’hier du quotidien émirati, "Al-Khalij", évoquait, ainsi, la décision des Etats arabes de demander au Conseil de sécurité d’appliquer une exclusion aérienne, au-dessus de la bande de Gaza, pour protéger les Palestiniens habitant cette région. L’application de ce plan protégera les habitants sans défense de Gaza des agressions consécutives d’Israël, précise le quotidien. Ces informations interviennent, alors que l’armée du régime sioniste a, visiblement, intensifié, ces derniers jours, ses attaques contre Gaza, laissant des dizaines de tués et de blessés. La fermeture du passage de Karam Abou Salem, suite aux attaques israéliennes, a perturbé les trois principales lignes de transfert électrique qui approvisionnent la bande de Gaza, qui est, en outre, aux prises avec une crise gazière. Le courant est coupé 24 heure sur 24, dans nombre de villes de la bande de Gaza. Par ailleurs, les responsables israéliens brandissent la menace d’une nouvelle guerre et il est prévu que les forces de la brigade Golani de l’armée israélienne, la même qui avait participé aux opérations "Plomb durci" contre Gaza, s’installent aux alentours de Gaza, sur l’ordre du ministre de la Guerre du régime sioniste. Les soldats de la brigade Golani ont commencé les entraînements spéciaux nécessaires pour s’installer le long de la frontière de la bande de Gaza, selon un reportage diffusé par la chaîne 10 de la télévision israélienne. Le ministère de la Guerre israélien a annoncé que les opérations de construction du mur d’acier, dans la bande de Gaza, avaient été suspendues, depuis la chute d’Hosni Moubarak, alors que les Gazaouis attendent toujours une réouverture du passage frontalier de Rafah. A ce propos, le quotidien israélien, "Jerusalem Post", écrit que ce n’est pas, par hasard, que les travaux de construction du mur d’acier, dans la bande de Gaza, ont été arrêtés. En fait, le nouveau Premier ministre égyptien, Essam Charaf, souhaite renforcer les relations entre son gouvernement et le mouvement Hamas. Le quotidien évoque la récente visite de Mahmoud Al-Zahar, un cadre du Hamas, au Caire, et ses rencontres avec des responsables, ajoutant que cela laisse présager l'ouverture d'un nouveau chapitre, dans les relations entre l’Egypte et le Hamas. A noter que les travaux de construction du mur d’acier, sur la frontière de la bande de Gaza, avaient été commencés, sous l’ex-Président égyptien, Hosni Moubarak, en toute conformité avec les politiques israéliennes, et qu’en terme de solidité, ce mur se place tout de suite après la barrière de sécurité, un mur que le régime raciste sioniste construit autour de la Cisjordanie et de Qods.  
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D'anciens chefs de la sécurité sioniste demandent de répondre aux exigences de la résistance

[ 12/04/2011 - 11:45 ]
Al-Nassera – CPI
Un groupe d'anciens chefs des services de sécurité et militaires sionistes ont appelé le gouvernement de Netanyahu à accomplir l'opération d'échange de prisonniers avec le mouvement du Hamas pour la libération du soldat sioniste capturé à Gaza, Gilad Chalit.
Un certain nombre des chefs des services de sécurité ont tenu une conférence de presse lundi après midi 11/4, dans laquelle ils ont demandé au gouvernement sioniste de réaliser l'opération d'échange de prisonniers avec le Hamas pour la libération du caporal Gilad Chalit, qui a été capturé par la résistance palestinienne il y a 5 ans.
La radio sioniste a cité hier de l'ex-président des service de la sécurité publique, Jacob Perry, en disant que "l'Etat d'Israël" est fort et qu'il possède des capacités d'intelligence et militaires suffisantes pour faire face à ce qu'il décrit comme les "terroristes", qui seront libérés lors de cet échange, "s'ils retournent à la pratique du terrorisme".
Pour sa part, l'ex-chef du Mossad, Danny Yatom, a confirmé que "le devoir de l'Etat est de retourner Chalit à sa famille", considérant que la réalisation de l'opération d'échange de prisonniers comporte des risques qui pourront être assumés par l'entité sioniste.
Il a souligné qu'aucune option militaire n'est possible dans cette affaire, en montrant que ce qui peut être accompli aujourd'hui n'est pas certain d'être réalisé demain.
La conférence de presse a été assistée par l'ancien chef d'état-major de l'armée sioniste, Annon Lipkin Shahak, l'ex-président des services de sécurité générale, Ami Ayalon et Carmi Gilon et le major-général de réserve, Avigdor Khalani, et le major-général de la police, Alik Ron.

Sit-in devant la prison sioniste de Damon en solidarité avec les prisonnières palestiniennes

[ 12/04/2011 - 11:53 ]
Al-Nassera – CPI
Le Comité de suivi des affaires des détenus de la liberté formée par le Haut comité de suivi de la population arabe qui habiten en Palestine occupée en 1948 a organisé lundi 11 avril, un sit-in devant la prison sioniste de Damon en solidarité avec les détenues palestiniennes et pour commémorer la journée du prisonnier palestinien.
Près des tours et des murs de la prison de Damon, des slogans ont été scandés par des familles des prisonniers faisant partie des palestiniens de 1948, et ont pénétré l'enceinte de la prison pour faire entendre leur soutien et leur solidarité aux femmes emprisonnées dans la prison.
Le sit-in était composé d'un certain nombre de personnalités nationales issues des territoires palestiniens occupés en 1948, y compris une délégation de la fondation "Yusuf Sediq" présidée par le Cheikh Nidal Abou Cheikha, le Secrétaire général du mouvement des fils du pays "Abna al-Balad", Mohamed Kanaana, le Secrétaire du Parti démocratique arabe, Mohamed Mawassi, le chef de l'organisation des Amis du détenu et du prisonnier, M. Kadri Abou Wassel et d'autres.
Il est à noter que les forces occupantes ont arrêté plus de 850 femmes palestiniennes lors de l'Intifada d'al-Aqsa, et 36 sont encore détenues dans les prisons sionistes. Une femme provient de la Bande de Gaza, 4 de la ville occupée d'al-Qods, 3 des territoires palestiniens occupés en 1948 et 28 autres de la Cisjordanie occupée. Cinq purgent des condamnations à la perpétuité une ou plusieurs fois : Ahlam Tamimi, Kahera Saadi, Sana Chahada, Doua Jyoussi et Amina Mouna.

Selwan: De violents affrontements à la suite des agressions de l'armée israélienne sur les femmes

[ 12/04/2011 - 12:55 ]
Al-Qods occupée- CPI
De  violents affrontements dans le quartier d'Al Bustan au village de Selwan, à Jérusalem (Qods occupée), blessant un certain nombre de citoyens et arrêtant un jeune.
Des sources locales ont déclaré que les troupes de l'armée occupante israélienne ont lancé des gaz lacrymogènes au quartier d'al Bustan au hasard, insultant les femmes, ce qui a provoqué la colère des habitants où des affrontements ont éclaté, puis les soldats israéliens ont agressé 4 femmes et les frappaient avec des matraques.
" Des citoyens ont été blessés lors des affrontements dont un d'entre eux dans un état critique, alors qu'un autre a été arrêté au moment où il était devant sa boutique et roué de coups, l'enlevant malgré qu'il ait perdu connaissance", a également précisé les sources

Wikileaks : l'armée égyptienne considère "Israël" comme ennemi

[ 12/04/2011 - 14:17 ]
Le Caire – Agences
"L'armée égyptienne continue de considérer "Israël" comme un ennemi en dépit de l'accord de paix entre l'Egypte et l'entité sioniste" a déclaré, le général de réserve, Amos Gilad, chef du département politique et sécuritaire au ministère de la sécurité lors de sa rencontre avec Elizabeth Dibble, responsable du département du Moyen-Orient au ministère américain des Affaires étrangères, en septembre 2005.
Cette déclaration est extraite d'un télégramme envoyé par l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Washington peu après la réunion mentionnée, et a été publiée dernièrement dans le site Web de "Wikileaks".
Selon Gilad, les exercices et les manœuvres militaires menées par l'armée égyptienne montrent que ce pays considère toujours que l'entité sioniste comme ennemie, en particulier avec les plans militaires entrepris pour le contrôle du Sinaï.
"Israël ne pense pas que l'armée égyptienne ait l'intention d'attaquer, mais les capacités militaires égyptiennes soulèvent la préoccupation d'Israël", a –t-il poursuivi, tout en soulignant que l'armée égyptienne possède des avions de combat de type F16 et d'autres armes fabriquées aux Etats-Unis.
Le télégramme souligne que Gilad avait parlé de cette question avec le ministre égyptien des renseignements, le général Omar Soulayman, mais sans résultat, et selon lui, l'entité sioniste était concernée par un dialogue avec l'Egypte pour fonder un partenariat stratégique à l'avenir.
Il a ajouté que l'Egypte voulait entreprendre ce dialogue, mais ne voulait pas envoyer une mission de haut niveau en visite en "Israël".
Gilad a finalement assuré qu'il avait invité à plusieurs reprises le ministre égyptien de la Défense, Mohamed Tantawi, et le commandant de l'aviation militaire égyptienne, mais ils ont refusé à chaque fois de se rendre en entité sioniste.

La Coalition de la "Flottille de la Liberté 2" : nous n'avons pas peur des menaces sionistes

[ 12/04/2011 - 13:55 ]
Athènes – CPI
La Coalition internationale de la « Flottille de la Liberté 2 » a affirmé son rejet des menaces sionistes à son encontre, de commettre une agression plus violente et sanglante que l'attaque des pirates de la marine sioniste contre la première flottille, il y a environ un an. La flottille devrait prendre la mer comme prévu en mai prochain, en destination de la Bande de Gaza assiégée depuis plus de 4 ans.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion tenue à Athènes samedi 9 et dimanche 10 avril, avec la participation de représentants de divers pays du monde, la Coalition a attiré l'attention sur le fait que le gouvernement sioniste mène une propagande agressive contre les organisateurs de la flottille et utilise le langage de la menace militaire. Il en avait fait de même avec la première flottille, lorsque les forces occupantes ont tué 9 militants turcs et blessé des dizaines d'autres, le 31 mai dernier en disant : « Nous n'avons pas peur des menaces d’Israël, nous allons continuer selon le plan, et le départ vers la Bande de Gaza sera à la mi-mai ».
La Coalition a appelé dans son communiqué l'Union Européenne et tous les gouvernements dont des citoyens participent à la Flottille de la Liberté 2 qui comptera plus de 1000 militants de 50 pays différents, à leur fournir une protection contre toute agression sioniste probable, en particulier suite aux déclarations sur différents scénarios, y compris l'assassinat de militants, et l'utilisation de vedettes sionistes lance-missiles pour attaquer la Flottille.
« Nous appelons la communauté internationale et l'ONU à ne pas céder à l'intimidation d'"Israël" et les gouvernements doivent assumer leur responsabilité en assurant la protection de leurs citoyens face aux menaces sionistes qui ne concernent pas seulement la flottille en mer, mais également les participants dans leurs pays », a ajouté le communiqué.
La Coalition a souligné qu'elle se réunira le 10 mai prochain avant le départ de la flottille vers la Bande de Gaza, avec des députés du Parlement européen ainsi que des membres de l'ONU et d'autres Organisations internationales, pour discuter des objectifs pacifiques de la flottille, dont la fourniture des aides et assistance à un million et demi de Palestiniens assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs, dans un effort pour mettre fin au blocus contraire à toutes les lois et normes.
Le communiqué a révélé la participation d'un groupe de juifs européens pro-palestiniens à la « Flottille de la Liberté 2 », où ils fourniront des aides humanitaires aux Palestiniens assiégés à Gaza, en plus d’un grand nombre de personnalités politiques et parlementaires provenant de nombreux pays du monde.

Le Cheikh d'al-Azhar confirme son rejet à la normalisation avec l'entité sioniste

[ 12/04/2011 - 17:06 ]
Le Caire – CPI
Le Cheikh d'al-Azhar, Dr. Ahmed al-Tayeb, a confirmé son rejet à la normalisation avec l'occupation sioniste, soulignant que cette position est toujours pareille depuis qu'il a été le recteur de l'université d'al-Azhar jusqu'à ce qu'il est devenu responsable à son actuel poste.
Lors de son réception au Dr. Mahmoud al-Zahhar, membre du bureau politique du Hamas, al-Tayeb a appelé les factions palestiniennes à réaliser la réconciliation et unifier le peuple palestinien, précisant qu'on ne peut pas faire face à l'entité sioniste par un peuple divisé.
Le Cheikh d'al-Azhar a renouvelé ses condamnations aux raids aériens sionistes continuels contre le peuple palestinien qui ont fait des dizaines de blessés et martyrs innocents.
Il a réaffirmé qu'il est prêt pour participer aux efforts de la réconciliation entre les factions palestiniens avec la protection du droit du Hamas, Fatah et du peuple palestinien, insistant que les Palestiens aient besoin d'une vie plus meilleure et al-Azhar leur soutient.

L'occupation arrête 500 Palestiniens dont 200 femmes durant un seul mois à Orta

[ 12/04/2011 - 18:22 ]
Naplouse – CPI
Des sources palestiniennes dans la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée ont déclaré que les forces occupantes poursuivent l'imposition du couvre-feu sur le village d'Orta, au sud-est de Naplouse pour le deuxième jour consécutif.
Le président du conseil villageois d'Orta, Qaïs Awad, a dit que les soldats sionistes poursuivent des campagnes d'inspection dans les maisons palestiniennes et répètent ces opérations plusieurs fois, ravageant délibérément les meubles et contenus.
Il a ajouté que la campagne d'arrestation ne s'arrête pas et qu'il y a parmi les enlevés l'un des membres du conseil villageois.
D'autre part, le Chercheur Salah Eddine Awad, du village d'Orta a montré que les soldats sionistes ont envahi et fouillé tout endroit dans le village d'Orta depuis l'annonce du meurtre de 5 colons sionistes dans la colonie d'"Itimar", le 11 mars dernier.
Dans une déclaration de presse publiée le mardi 12/4, il a ajouté que des grandes forces de l'armée sionistes appuyées par les jeeps militaires et des transporteurs de troupes, ainsi que les chiens policiers ont pénétré dans la majorité des domiciles dans le village, faisant des grands dommages.
Il a souligné que l'occupation a arrêté plus de 500 citoyens palestiniens dont environ 200 femmes, un certain nombre des hommes âgés et des malades, en plus de nombreux enfants dans le village d'Orta durant un seul mois.
Awad a poursuivi que les forces occupantes enlèvent encore 71 jeunes palestiniens jusqu'à maintenant, également la petite fille, Gulia Mazen Niaz, qui a moins de 16 ans avec ses parents et cinq enfants âgés de moins de 17 ans.
Accusation d'une femme plus âgée
Dans le même contexte, al-Hadja, Umm Adam, a dit que des jeeps militaires ont envahi la maison de sa famille, en l'arrêtant et son mari qui a 80 ans, la nuit de 6 avril, malgré qu'elle les a informée qu'elle est malade et âgée.
Elle a souligné que les soldats sionistes l'ont emmenée vers le campement de Hawara et l'ont mise dans une cour ouverte avec plus de 200 femmes,  puis ils l'ont faite entré à l'un des bureaux d'enquête où l'enquêter l'a accusée directement d'avoir tué 5 colons sionistes à Itimar, le 11 mars dernier, et ensuite, elle a répondu en disant: "C'est impossible,  j'ai environ 70 ans et je suis malade et donc il est irraisonnable que je commet tel acte, en poursuivant qu'ils l'ont emmenée dans la salle d'empreinte et de photographie et puis l'ont libérée, après avoir passé 4 heures au froid.
Al-Hadja, Umm Adam a ajouté: "Dans la même nuit,  quatre de mes filles,  leurs maris, leurs fils et leurs épouses, ont été arrêtés puis libérés dans la matinée, après plus de dix heures de détention et d'interrogatoire."

Netanyahu autorise les colons extrémistes à poursuivre la construction dans la colonie d'"Itimar"

[ 12/04/2011 - 18:59 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources médiatique sioniste ont révélé que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a donné ses instructions au ministre de la guerre, Ehud Barak, afin de fournir des autorisations de constructions d'établissements dans la colonie sioniste d"Itimar", au nord de la Cisjordanie occupée.
Le journal hébreu "Yediot Ahronot" a rapporté que Netanyahu et Barak ont accepté un plan de construction des villes et des sites en faveur des colons sionistes, au nord de la Cisjordanie occupée et qu'on parle actuellement d'un pas rare de son genre qui renforcera la continuation de la colonisation même si on ne donne pas des permis immédiats de construction.
Après la mort de 5 colons sionistes à Itimar, il y a un mois, Netanyahu a donné des promesses aux colons sionistes de travailler pour leur permettre de poursuivre la construction dans les colonies.
Le journal a souligné que le président de la coalition gouvernementale sionistes, Zeev Elkin, a dernièrement demandé à Netanyahu d'approuver le plan de construction à Itimar.
D'autre part, la soi-disant "Direction de la région centrale" à l'armée sioniste a décidé d'installer une clôture de sécurité autour de la colonie "Itimar", après l'opération meurtière qui a fait 5 morts colons sionistes, avant un mois.

Les forces de l'occupation israélienne arrêtent 14 Palestiniens en Cisjordanie

[ 13/04/2011 - 08:44 ]
Cisjordanie - CPI
Les troupes de l'armée de l'occupation israélienne ont arrêté, aujourd'hui à l'aube, jeudi 13 /4, quatorze Palestiniens dont des enfants, de différentes régions et gouvernorats de la Cisjordanie, ainsi dans les villages 'd'al-Qods occupée.
La radio hébreu a dit que les forces occupantes israéliennes ont arrêté trois citoyens dans les villages de "Jaffa" et "débutants", au sud de Naplouse, et quatre autres, à "Husan" et "Arroub" au sud du district de Bethléem en Cisjordanie, et les ont emmenés vers destinations inconnues.

Colonisation:L'occupation approuve des établissements de cinéma à Jérusalem

[ 13/04/2011 - 10:18 ]
Al-Qods occupée - CPI
Le soi-disant comité pour la construction et de gestion  dans la municipalité israélienne de Jérusalem, a approuvé, mardi après-midi, le 12/4, d'établir un «centre culturel» et des établissements de cinéma à côté de la Cour suprême et le siège de la Knesset, pour servir les colons sionistes  au détriment des terres palestiniennes dans la ville.
"Les autorités occupantes israéliennes accentuent le judaisme, le colonialisme afin de s'emparer complètement de la ville sainte d'al Qods occupée, à travers des récents plans judaïques, des jardins touristiques, des logements de cinéma, au détriment des droits légaux et biens des Palestiniens et pour les expulser", a  déclaré dans un communiqué le député Maqdissin, Ahmed Atun.
Le député palestinien s'est interrogé au rôle de l'Autorité palestinienne qui s'est engagée depuis dix-huit ans dans des négociations inutiles avec l'ennemi occupant qui a accentué sa politique agressive et hostile en s'emparent plus des terres et lieux saints des Palestiniens, en particulier à Jérusalem.
Le député menacé de l'expulsion sioniste a fait appel à la nation arabe et islamique à la nécessité de faire immédiatement face aux plans sionistes et à saucer la villa sainte et sa mosquée d'al-Aqsa qui s'expose en vrai danger; attirant l'attention aux agendas criminels de tous les dirigeants sionsites d'extrême droite et gauchiste qui travaillent pour un seul objectif "la judaïté de l'état".
Les autorités occupantes israélienne avaient émis des décision de construire des milliers de logements à Jabal Abu Ghoneim et aux quartiers de Jérusalem, en plus de dizaines d'offres qui comprennent la construction de parcs, de centres de servir les colons sionistes et d'apporter un plus grand nombre d'entre eux à vivre dans la ville sacrée d'al-Qods occupée.

Les forces occupantes renforcent leurs mesures sur les barrages de la Cisjordanie occupée

[ 13/04/2011 - 09:59 ]
Cisjordanie – CPI
Les divers barrages militaires déployés par les forces occupantes dans toutes les zones de la Cisjordanie ont connu mardi après-midi 12/4, un renforcement des mesures militaires par les forces sionistes qui ont paralysé le déplacement des citoyens palestiniens.
Des sources sionistes ont rapporté d'après un porte-parole militaire sioniste que les forces occupantes ont arrêté hier après-midi, deux Palestiniens près du barrage de Hawara après avoir trouvé un couteau sur eux, selon leurs prétentions.
Selon des sources locales, le barrage était le lieu d'embouteillages et le blocage du trafic a continué jusqu'au soir.
D'autre part, le point de contrôle de Kalandia a connu hier après-midi des embouteillages et il a été bouclé pendant trois heures, après que l'armée sioniste ait prétendu que ses forces ont trouvé une charge explosive attachée à un réservoir de gaz dans du caoutchouc sur le barrage.
Les forces occupantes ont fermé le barrage devant les citoyens palestiniens qui entrent dans la ville de Ramallah ou ceux qui la quittent, causant une paralysie du trafic.
Des témoins oculaires ont déclaré que les soldats sionistes sur le barrage de Zaatara qui sépare le nord de la Cisjordanie occupée de la ville de Ramallah, ont arrêté les véhicules palestiniens, hier matin, pour vérifier les cartes d'identité des passagers.
Les forces sionistes ont installé un barrage hasardeux au carrefour de Tanib près de Naplouse, arrêtant les véhicules palestiniens.