dimanche 10 janvier 2010

Israël menace : La guerre contre le Liban, le 20 mai prochain

Beyrouth, le 8 janvier – Le ministre de la défense israélien Ehud Barak a menacé le Liban d’une nouvelle guerre, accusant l’aile militaire du Hezbollah d’avoir placé des charges explosives au Sud Liban.
Sur les ondes d’une radio israélienne, le ministre israélien a également confirmé que l’armée de l’état hébreu serait prête à partir du 20 mai prochain pour un nouveau conflit avec le Liban, menaçant de s’en prendre à l’infrastructure du Pays des Cèdres en cas d’attaques à la roquette, considérant le gouvernement libanais comme responsable.

Ces propos interviennent suite à la découverte par la FINUL le 26 décembre dernier, d’explosifs dans la localité de Khiam, toujours au Sud Liban, explosifs qui n’étaient cependant pas reliés à un quelconque dispositif de détonation. Israël, par l’intermédiaire de son ambassadeur à l’ONU, accusé le Hezbollah d’avoir implanté ces explosifs « possiblement produits par l’Iran ou la Syrie », alors que les autorités de la FINUL avaient affirmé que ces mêmes explosifs étaient périmés. Le diplomate a également affirmé que cette découverte constituait une importante violation de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité stipulant la démilitarisation au Sud du fleuve Litani, avant d’appeler le gouvernement libanais à prendre de sérieuses mesures pour mettre fin « aux activités croissantes du Hezbollah et en particulier dans les villages ».
Libnanews
http://www.libnanews.com/index.php?option=com_content&view=article&id=802:israel-menace--la-guerre-contre-le-liban-le-20-mai-prochain&catid=44:libune

comment on expulse les familles de Sheikh Jarrah

08/01/2010



http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=646

Le marché Shalit s’éloigne

Maya Bengal et Eli Lévy – Maariv
L’accord pour la libération du soldat enlevé Guilad Shalit a pris hier un mauvais tournant : Le Premier ministre Binyamin Netanyahu aurait adressé au Hamas un message selon lequel la dernière proposition faite par Israël est définitive.
En effet, après avoir reçu la réponse du Hamas à la proposition israélienne, le Premier ministre aurait décidé qu’Israël ne se montrera pas plus souple qu’il l’a été dans le cadre des négociations avec le Hamas. Le message de Netanyahu est clair : l’offre israélienne, transmise au Hamas par le biais du médiateur allemand, est sa dernière offre ; Israël ne discutera plus des détails de ce marché.
Un haut responsable diplomatique a déclaré que la position du Premier ministre Netanyahu concernant l’accord est très ferme : « Netanyahu ne donne plus de marge de manœuvre aux experts, dirigés par Hagaï Hadass, qui mènent les négociations sur la libération de Shalit », a-t-il déclaré.
Des responsables diplomatiques estiment que si le Hamas campe sur ses positons, les chances de libérer Guilad Shalit seront désormais très faibles.
De la position du Premier ministre on peut déduire que le Hamas a rejeté la demande israélienne d’expulser vers l’étranger 100 des 450 prisonniers « lourds » qui devaient être libérés. Le Premier ministre aurait ainsi adopté l’approche des directeur du Mossad et du Shabak, Meir Dagan et Yuval Diskin. « Le Premier ministre insiste sur le fait que des terroristes très dangereux ou ceux qui ont assassiné des personnes de leur propres mains ne seront pas libérés vers des zones à partir desquelles ils pourraient agir et mettre en péril la vie d’Israéliens », a déclaré un haut responsable dans l’entourage de Binyamin Netanyahu.
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7501

Initiative américaine : Une médiation entre Israël et les Palestiniens sans pourparlers directs

Akiva Eldar, Barak Ravid et Natacha Mozgovaia – Haaretz 
Face au refus du président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas (Abou Mazen), de reprendre les pourparlers directs avec Israël en l’absence d’un gel total de la construction dans les colonies, aux Etats-Unis on élabore ces derniers jours une proposition pour que les contacts entre les deux parties se fassent sous la forme de « pourparlers de proximité ». Selon cette nouvelle initiative, l’émissaire présidentiel, George Mitchell, et son équipe rencontreraient les parties séparément avant de faire part à chacun des deux camps des positions de l’autre et de tenter de rapprocher leur positions.
Par ailleurs, le chef de cabinet de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, a démenti hier les propos qui lui ont été attribués par la presse israélienne et selon lesquels, en l’absence de progrès, le président Obama se désengagera du processus de paix. « Rahm a effectivement fait part de sa frustration face à l’absence d’avancée, mais il n’a certainement pas menacé de se désengager du processus », a déclaré hier un représentant de la Maison Blanche.
http://ambafrance-il.org/spip.php?article7501

Crise à Hébron

Ben Caspit – Maariv
Israël examine la possibilité de ne pas reconduire le mandat de la force multinationale (TIPH) déployée à Hébron depuis la signature en 1997 des accords intérimaires entre Israël et l’OLP. Le mandat de cette force, composée de représentants de six pays, est renouvelé tous les six mois et doit l’être à la fin du mois de janvier. Ce n’est pas la première fois qu’Israël envisage de ne pas le prolonger.
Le vice ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, s’est rendu hier a Hébron pour « tâter le terrain », sur l’ordre direct du ministre, Avigdor Liberman. M. Ayalon a confirmé hier qu’il était effectivement envisagé de ne pas reconduire le mandat de la force multinationale. « Ils outrepassent leurs compétences », a-t-il indiqué au Maariv. « Ils rapportent les atteintes faites aux Palestiniens mais pas celles commises dans le sens inverse », a-t-il ajouté.
« Le fait que cette force porte souvent plainte contre les soldats de Tsahal et qu’elle serve d’appui à de nombreuses organisations internationales qui s’emploient à déposer des plaintes contre Israël et contre Tsahal joue un rôle dans la volonté israélienne de mettre fin à son mandat », a confié hier au Maariv un responsable militaire versé dans cette affaire.
La fin du mandat de la force multilatérale risque de provoquer un tourbillon international. En effet, la période choisie, alors que des efforts sont faits pour relancer le processus de paix, est particulièrement problématique. A cela il faut ajouter la question de la composition de cette force qui est constituée de représentants des pays suivants : la Suède, la Norvège, la Turquie, la Suisse, le Danemark et l’Italie. Or, à l’exception de cette dernière, tous ces autres pays ont vu dernièrement leurs relations avec Israël se dégrader. C’est pourquoi on estime que MM. Liberman et Ayalon voient dans la non-reconduction du mandat une occasion de s’en prendre à la Suède et à la Norvège, qui sont considérées ces derniers temps comme les deux pays européens les plus radicaux dans leur attitude négative envers Israël. La question turque est encore plus sensible, et on se rappelle notamment des propos récents d’Avigdor Liberman, selon lesquels la Turquie ne doit plus jouer le rôle de médiatrice entre Israël et la Syrie.
 http://ambafrance-il.org/spip.php?article7501

Israël ferme un point de passage avec la bande de Gaza

Israël a fermé jeudi un principal point de passage de cargaisons vers la bande de Gaza, en représailles au tirs d'obus de mortier palestiniens sur des postes de l'armée israélienne.

Des obus de mortier sont tombés à proximité du point de passage Kerem Shalom, l'accès principal emprunté par l'Etat hébreu pour transporter de l'aide humanitaire et du fioul vers le territoire palestinien sous blocus israélien, et près d'un autre site militaire, près du point de passage Kissufim fermé, situé dans le sud-est de Gaza, ont confirmé des responsables de la sécurité palestinienne.

Aucun blessé ou dommage dans les attaques n'a été rapporté.

A l'issue de l'incident, le point de passage Kerem Shalom a également été fermé, a rapporté une radio israélienne.

Parallèlement, les Comités de résistance populaire ont revendiqué les attaques dans un communiqué, affirmant que l'incident intervient en représailles à une frappe aérienne d'Israël qui a tué et blessé mardi leurs combattants.

Ce même jour, des activistes ont tenté de tirer des roquettes vers l'ouest du Negev lorsqu'un drone israélien les a attaqués, a-t-on appris de témoins.

Un activiste a été tué sur le coup et un autre a succombé à ses blessures mercredi, a déclaré le groupe armé palestinien.

Jeudi, des avions israéliens ont semé des tracts dans le nord de la bande Gaza, avertissant les habitants de s'éloigner d'une barrière électrique dressée entre la bande côtière, sous le contrôle du Hamas, et Israël.

Dans ces tracts, sur lesquels on peut trouver des numéros de téléphone et des adresses électroniques, l'armée israélienne somme les habitants de la prévenir de toute activité de militants palestiniens dans la zone frontalière.
Source: xinhua
http://french.people.com.cn/International/6862871.html

Israël: $10 millions et l'ONU accepte d'effacer l'ardoise pour Gaza

Le Wall Street Journal, l'officine quasi-officielle du Sionisme, a publié aujourd'hui un article qui ne tarit pas d'éloge envers Israël concernant la reconnaissance de ses "torts" suite à l'Opération Plomb Durci.

Israël accepterait de payer $10.5 millions à l'ONU pour les dédommager de la mort d'un de ses conducteurs et pour la destruction d'un bâtiment et de 2 écoles de l'ONU.

Non seulement, l'ONU n'a voté aucune sanction contre Israël pour les atroces crimes de guerre commis à Gaza, mais en plus, ils se félicitent qu'Israël daigne les dédommager. Israël doit dédommager l’ONU ou les Palestiniens ??

Les hauts fonctionnaires de l'ONU n'ont pas eu un seul mot quant aux milliards de Dollars de dommages causés à Gaza, pour les 1500 meurtres de Gazaouïs, dont une majorité de femmes et d'enfants, pour les plus de 5000 blessés graves, pour le blocus maintenu sur Gaza depuis maintenant plus d'un an et demi... Qui peut donc encore croire sérieusement au rôle d'arbitre et d'agent de la paix de l'ONU?

La pseudo brouille entre Israël et l'ONU n'est qu'une farce relayée par les médias Sionistes, en effet, on nous présente le paiement de la somme ridicule de $10 millions comme suffisante pour contenter l'ONU, l'ardoise est effacé, Israël a la bénédiction de l'ONU pour sa prochaine opération militaire.

Mais Israël ne fait jamais rien pour rien, ce paiement est à mettre en parallèle avec l'envoi d'une délégation Israélienne pour discuter avec les ambassadeurs du Conseil de Sécurité de l'ONU sur le rapport Goldstone qui passera du statut de coquille vide au statut de coquille totalement vide.

En effet, ce rapport étant à la base très injuste car mettant sur le même pied Israël et le Hamas, il n'y a pour cela qu'à comparer les 1500 morts et 5000 blessés Palestiniens, à majorité des femmes et des enfants contre les 4 morts Israéliens, dont 3 soldats, pour se rendre compte à quel point la presse Sioniste à travers le monde a mystifié bon nombre de gens concernant la pseudo sévérité de ce rapport envers Israël. Je ne parle même pas des conséquences de ce rapport, le NÉANT, aucune arrestation n'ayant été encore réalisé à ce jour!!!!

Pour bien faire comprendre que la hache de guerre est enterrée entre l’ONU et Israël (humour), Shlomo Dror, un porte-parole du Ministère de la Défense Israélien, s'est même senti obligé d’y aller de sa petite éloge – qui s’avérera très maladroite -- déclarant que "que les organisations humanitaires de l'ONU à Gaza sont un rempart contre une crise humanitaire" !!!

Dire cela consiste à reconnaître qu'Israël, contrairement à ce qu'il prétend, ne fournit pas les produits nécessaires à Gaza et par la même, il reconnaît qu'Israël est à l'origine d'une crise humanitaire à Gaza!!!!

N'est pas parce qu'Israël affirme alimenter correctement Gaza qu'ils justifient la construction du mur métallique souterrain entre l'Egypte et la Bande de Gaza???

Bref, à trop mélanger les petits et les gros mensonges, les Sionistes s’emmêlent parfois les pinceaux, ce qui aboutit à ce genre de bourde qu’on aime bien, car la vérité ne sort de leur bouche que par erreur.

Voici l’article en question, régalez vous il est écrit dans le plus pure style Sioniste: 

NATIONS UNIES -- Selon deux hauts fonctionnaires de l’ONU, Israël a accepté de payer à l'ONU $10,5 millions en compensation pour les dommages causés sur une propriété de l’ONU et pour la mort d'un de ses conducteurs lors de la guerre de Gaza, en hiver dernier. 

Traduction de l'article original du Washington Post: "Israel Agrees to Pay U.N. $10.5 Million for Gaza War Damage"
  
 « Un accord a été conclu sous les termes d'un arrangement sous lequel Israël effectuerait un paiement aux Nations Unies, » a déclaré Martin Nesirky, le porte-parole de l’ONU  
 
 « Les Nations Unies attendent maintenant le feu vert du gouvernement Israélien et nous prévoyons d’obtenir ce feu vert d'une manière imminente.
»  
 
 M. Nesirky a dit que l’ONU a soumis une demande de remboursement au Ministère des Affaires Etrangères Israélien en Juillet « pour les pertes que les Nations Unies ont subi dans un certain nombre d'incidents lors du conflit de Gaza. »  
 
 Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, et le Ministre de la Défense Israélien, Ehud Barak, ont discuté des paiements par téléphone cette semaine, a indiqué M. Nesirky.  
 M. Ban, qui était en Israël pendant l'un de ces incidents, a exigé d'Israël $11,2 millions pour les dommages causés dans deux écoles de l’ONU et dans un entrepôt du Programme Mondial d'Alimentation dans la ville de Gaza.
La famille d'un conducteur de camion de l’ONU, dont l'ONU incrimine la mort à un tir Israélien, serait dédommagée à partir de ce montant, a déclaré un haut fonctionnaire de l'ONU.  
 
 Il n’était pas prévu qu'Israël accompagne ce paiement tout en reconnaissant son erreur, a déclaré le haut fonctionnaire. Israël a indiqué que les dommages causée sur le bâtiment de l’ONU étaient le résultat de dommages collatéraux, clamant que des militants Gazaouïs combattaient près des propriétés. L'ONU a nié que des militants étaient dans le secteur ou se trouvent l'entrepôt et les deux écoles.  
 
 Ce paiement serait une première et représenterait la seule compensation qu’Israël accepterait de payer à quiconque pour sa guerre de Gaza de 3 semaines et demi, qui a tué environ 1.400 Gazaouïs et laissé des milliards de dollars en infrastructure détruite, avant de prendre fin en Janvier 2009.  
 
 Israël a indiqué qu'il a lancé l'Opération Plomb Durci pour stopper les tirs de roquettes de Gaza vers des zones civiles en Israël. Quatre Israéliens sont morts pendant le conflit.  
 
 Jeudi, les militants de Gaza ont lancé au moins sept tirs de mortier, une roquette antichar et un missile Qassam vers le Sud d'Israël. Israël a fermé un passage de marchandise à Gaza après qu'un des mortiers soit tombé près du complexe. Une porte-parole de l'Armée a dit que le barrage de Jeudi était l’un des pires depuis la fin de la guerre de Gaza.
 
 Bien qu'Israël blâme le Hamas pour la destruction des propriétés de l’ONU, Israël cherche à améliorer ses liens avec l'ONU, qui se sont sévèrement tendues depuis ces incidents. M. Ban avait alors durement condamné Israël pour ces attaques.  
 
 Shlomo Dror, un porte-parole du Ministère de la Défense Israélien, a dit qu'Israël reconnaît que les organisations humanitaires de l'ONU à Gaza sont un rempart contre une crise humanitaire.  
 
 Israël a envoyé le mois dernier une délégation à New York pour rencontrer les ambassadeurs du Conseil de Sécurité, pour discuter d’un rapport de l’ONU accusant Israël et le Hamas de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés pendant la guerre.  
 
 Le juriste Sud-Africain, Richard Goldstone, a dirigé la commission qui a publié le rapport qui appelle à la fois Israël et le Hamas à effectuer une enquête indépendante crédible ou sinon leur cas sera jugé au Tribunal Pénal International à la Haye.  
 
 La délégation Israélienne a dit aux ambassadeurs qu'un certain nombre de poursuites ont été engagées envers certains soldats Israéliens sur la base des informations fournies par le rapport Goldstone.
 
 article original: http://online.wsj.com/article/SB126288034341119771.html 

http://www.alterinfo.net/Israel-$10-millions-et-l-ONU-accepte-d-effacer-l-ardoise-pour-Gaza_a41194.html

L'UNRWA: Les sommes promises par la société internationale à Gaza ne sont que mirage et illusion



09 Jan 2010
Gaza /   L'UNRWA s'est plaint que les sommes promises par la société internationale pour soutenir et reconstruire Gaza s'étaient révélées mirages et illusion, que rien n'est en effet parvenu au secteur, un an après l'agression.
L'organisation internationale pour le secours et l'emploi et réfugiés palestiniens, citée par la chaîne de télévision satellitaire al-Jazirah, qui transmet de Qatar, a appelé la communauté internationale à prendre une position sérieuse et active pour faire lever le blocus sur Gaza et commencer sans délai la reconstruction du secteur détruit par l'agression israélienne (décembre 2008-janvier2009).
20100109-195138.jpg
Le retardement de la reconstruction du secteur sous blocus représente un désastre pour plus de 80% de ses habitants. Plus de cent mille réfugiés palestiniens vivaient depuis un an sans abri, l'agression israélienne barbare ayant fauché leurs maisons et le blocus entraînant la fermeture de quatre mille usines. 
 Gh.H.
http://www.sana.sy/fra/55/2010/01/09/265561.htm

Recevant Machaal, le président al-Assad affirme l'attachement de la Syrie à l'unité des Palestiniens

09 Jan 2010

Damas /  Le président Bachar al-Assad s'est entretenu aujourd'hui avec le chef du bureau politique du mouvement /Hamas/, M. Khaled Machaal, et nombre de membres du bureau, des développements sur la scène palestinienne, de la situation tragique du peuple palestinien dans la bande de Gaza et des efforts déployés sur différents plans pour lever le blocus inhumain qui lui est imposé.
Le président al-Assad a également discuté avec la délégation de /Hamas/ de la réconciliation interpalestinienne et des efforts déployés pour la réaliser.
Le président al-Assad a tenue à cette occasion à affirmer l'attachement de la Syrie à l'unification des rangs des Palestiniens et son soutien de tout effort susceptible de faire réussir la réconciliation interpalestinienne et mettre fin à l'état de division.
Le président al-Assad a estimé que la réconciliation interpalestinienne est le seul moyen, pour les Palestiniens, de recouvrer leurs droits et d'affronter les défis qui menacent la cause palestinienne.
M. Machaal a, de son côté, exprimé sa grande estime des efforts déployés par la Syrie et le président al-Assad pour aider le peuple palestinien à lever le blocus israélien qui lui est imposé et à unifier les positions des Palestiniens.
N.S. / Gh.H.
http://www.sana.sy/fra/51/2010/01/09/265518.htm

Un sourire tragique

Gaza - 10-01-2010
Par Eva Bartlett 

Nidal est accroupi devant la porte d’entrée, nous regarde et nous sourit, les yeux brillants, tandis que nous passons. Les yeux brillants, un grand sourire, et c’est tout. Rien ne me frappe comme étant vraiment inhabituel dans ce gamin de dix ans qui ne se lève pas pour nous saluer, comme le font la plupart des enfants. Peut-être est-il préoccupé par ses pensées, un jouet qu’il ne trouve pas. Peut-être est-il fatigué. Ce n’est qu'une demi-heure plus tard, alors que nous revenons de la maison bombardée, que je remarque qu’il est toujours accroupi, dans la même position recroquevillée, toujours calme.
































Il nous voit et à nouveau, nous lance un grand sourire. Irrésistible.

« Il ne parle pas, » dit son grand-père, Saleh Abu Leila. « Et il ne marche pas normalement. En fait, son esprit est absent, » dit-il, résumant l’état de Nidal depuis la guerre sur Gaza.

Abu Nidal continue. « J’ai cinq gamins. Dieu merci seul Nidal a été affecté. »

Il fait référence aux jours des bombardements israéliens les plus lourds dans leur région : Attatra, au nord ouest de Gaza, l’une des régions les plus durement touchées de la Bande.

Beaucoup des plus grandes tragédies qui se sont déroulées pendant les 23 jours des massacres israéliens à Gaza eurent lieu à Attatra, où les ambulances ont été empêchées d’atteindre les blessés, visées par les tirs israéliens (et plusieurs secouristes ont été blessés ou tués) et où la pluie de phosphore blanc a brulé, tué et choqué des enfants, des femmes, des hommes, des vieux.

La maison d’Abu Nidal fait partie de celles qui ont été touchées.

L’étage supérieur, où vivait la famille Abu Leila, a été ravagé par le phosphore blanc et déstabilisé par les bombardements. Les snipers israéliens ont troué tous les murs, la pluie coule par les fissures du plafond, rendant la maison inhabitable. Depuis la guerre israélienne sur Gaza, les Abu Saleh vivent dans des tentes leur deuxième hiver sur le sable.

« Quand les Israéliens ont bombardé notre maison, il y avait aussi d’importants tirs d’obus de char dans le secteur, des chars israéliens partout. Tellement de bruit, de danger. Nidal n’a pas pu le supporter. »

Avant la guerre d’Israël, Nidal était un jeune garçon normal, courant, aussi espiègle que les autres. On le voit dans son sourire.
Aujourd’hui, il marche d’un pas chancelant, s’affaisse quand il est assis, et ne semble se concentrer que lorsque son père l’y encourage.

« Nous l’avons emmené voir les médecins à Gaza, mais ils disent qu’ils ne peuvent pas le soigner ici. Il a besoin d’aide à l’extérieur, » dit Abu Nidal. « Pouvez-vous faire quelque chose ? »

Combien de parents posent-ils cette question ? La mère de Yasmin est de ceux-là. Après qu’elle ait vu sa sœur tuée par un tir, l’esprit de Yasmin s’est brisé. Elle reçoit quelque thérapie de temps en temps, mais sa santé mentale est tragiquement altérée.
L’article « La grande majorité des enfants de Gaza souffrent de syndrome post-traumatique » dit :

« L’étude la plus récente, « Traumatisme, deuil et syndrome post-traumatique des enfants palestiniens victimes de la guerre contre Gaza », diffusé par le Programme de Santé Mentale Communautaire de Gaza, révèle qu’en conséquence de l’attaque de cet hiver à Gaza, le chiffre incroyable de 91.4% des enfants de Gaza montrent des symptômes de SPT allant de modérés à très graves. Seul 1% des enfants ne montrent aucun signe de SPT. »

« J’étais agriculteur, je cultivais des fraises, » dit Abu Nidal. « Mais maintenant, je n’ai plus de travail. »

L’exportation des fraises a cessé depuis que le siège israélien sur Gaza s’est intensifié en juin 2007. Bien que le fruit soit succulent et abondant à Gaza, sans marché extérieur il est vendu pour une somme si dérisoire que cela ne vaut pas la peine de le cultiver.

La maison – une des 20.000 qui ont été complètement ou partiellement détruites pendant le massacre – est proche d’une des 36 écoles des Nations-Unies endommagées, celle-ci à moitié démolie par le missile israélien qui a traversé le toit.

Aisha Ghronaim, une voisine âgée, se traîne et explique que ses jambes sont pratiquement inertes. Elle est vieille et les années ont laissé leurs traces. Mais c’est à cause de ses pauvres jambes qu’elle a failli périr dans les attaques israéliennes, quand son appartement d’une pièce a été bombardé. « Nous étions neuf dans cette pièce. J’ai dû me traîner dehors. Quand les soldats israéliens nous ont vus, ils m’ont emmenée, moi et un de mes petits-fils, il a 11 ans. »

Ghronaim raconte que les soldats israéliens l’ont détenue pendant trois jours, avec beaucoup d’autres de la région, leur reprochant de ne pas avoir quitté leurs maisons lorsque les avions de guerre israéliens ont largué des tracts disant aux résidents de partir. « Où aurais-je pu aller ? » est le sentiment exprimé le plus souvent.

Pendant le massacre, au nord de Gaza et dans certains quartiers de Gaza-ville, j’ai vu des files de nouveaux réfugiés arrivant de l’ouest, d’autres venant de l’est, du nord, du sud… tous tentant d’échapper aux très réels dangers des bombardements israéliens, des tirs des chars, des bombardements des Apaches…

« Ils ne nous ont donné ni à manger ni à boire pendant ces trois jours, » se souvient Ghronaim.

C’est un témoignage repris dans toute la Bande de Gaza, les mêmes détentions et refus de nourriture, de soins médicaux et des besoins de base pendant l’invasion israélienne, en dépit des obligations d’Israël selon le droit international.

Nous quittons la zone, Nidal nous regarde et nous sourit de son sourire merveilleusement inconscient, Abu et Umm Nidal implorent, de leurs yeux et de leurs bouches, un peu d’aide.

Voir les photos qui illustrent cet article sur le blog d’Eva Bartlett, In Gaza.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13238&type=temoignage&lesujet=Enfants

Bruits de guerre au PO, le Caire hausse le ton, les résistances relèvent le défi

Leila Mazboudi

09/01/2010 Les forces de résistance aussi affichent leur disposition à relever le défi. Chez le Hezbollah au Liban, comme chez le Hamas, le Jihad islamique et d'autres factions palestiniennes.
Mais, sans trop étaler leurs atouts de force, comme le fait l'entité sioniste avec un exhibitionnisme plus proche jusqu'à présent d'une partie de guerre psychologique, qu'un réel va-t-en en guerre.
Au Liban, où pas un jour ne passe sans que les déclarations des dispositions militaires israéliennes  ne fassent la une des médias, les prévisions de guerre sont à la hausse.
En premier c'est le chef des Forces libanaises, Samir Geagea qui a ouvert la valse . (il s'y était adonné avec beaucoup de succès pour les assassinats politiques qui ont traversé le Liban au lendemain de l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri). La semaine dernière, il a dit s'attendre à une prochaine guerre israélienne contre le Liban au printemps prochain, au motif de mettre fin à l'armement du Hezbollah.
Depuis, certaines parties libanaises et régionales véhiculent les mêmes prémonitions. Insidieusement, certaines d'entre elles espèrent "un changement dramatique pouvant mettre fin à la résistance libanaise et palestinienne, altérer la position de la Syrie, et affaiblir celle de l'Iran", selon l'analyse du rédacteur en chef du journal AlAkhbar, Ibrahim Al-Amine.
Ce dernier rapporte toutefois que la résistance islamique qui a déjà brossé le schéma réel des dispositions militaires israéliennes a elle-même les mesures nécessaires pour contrecarrer une offensive israélienne, quelque soit son ampleur. Des dirigeants de la résistance lui ont confié que "la caisse de surprises qu'elle a préparée contre les Israéliens regorgent de nouvelles idées" inédites par rapport à la dernière guerre en 2006.
Du côté palestinien, où le contexte est certes plus grave, particulièrement dans la bande de Gaza, les bruits de guerre prochaine courent aussi. Avec beaucoup plus de fracas que pour le Liban. Aussi bien le Hamas que le Jihad se sont dits prêts à une confrontation. 
Ces bruits sont d'autant plus nourris par la construction pendant un temps record du mur d'acier d'une trentaine de mètres de profondeur. Visant à renfermer la bande de Gaza, en contrecarrant  les tunnels entre la bande de gaza et l'Égypte, il est très logiquement perçu comme étant une phase préliminaire pour affaiblir les Gazaouis, ainsi que le Hamas, avant de s'abattre sur les deux.
En comparaison avec la dernière offensive, Plomb durci, il est question dans l'éventuelle prochaine guerre d'une participation égyptienne, (qui ne se bornera pas à laisser fermé le passage de Rafah). Des médias égyptiens estiment qu'il y va de l'avenir politique du président égyptien, dont le principal souci n'en demeure pas moins l'accession de son fils Jamal à sa succession, ainsi que le renforcement de la position de l'Égypte au sein du projet américain dans la région, toujours selon Al-Amine.

Durant l'année qui s'est écoulée, force est de constater que le Caire n'a cessé de durcir le ton contre toutes les résistances de la région. Depuis qu'elle a refusé d'ouvrir le passage de Rafah alors que la machine de guerre israélienne s'abattait sur un million et demi de Gazaouis.
S'agissant aussi du dossier des négociations qu'elle supervise pour promouvoir la réconciliation inter palestinienne, à travers lequel se reflète clairement son favoritisme pour l'autorité palestinienne et ses pressions sur le Hamas, dont entre autre la poursuite de la fermeture du passage de Rafah.   S'agissant aussi de l'affaire de la cellule du Hezbollah, où des accusations de toutes sortes sont fabriquées de toutes pièces contre ses membres, dans le but de ternir l'image de la résistance libanaise aux yeux des Égyptiens.
Sans oublier les entraves imposées aux convois humanitaires de soutien à la bande de Gaza, au point où les forces de l'ordre égyptiennes ont ouvert le feu contre les protestataires, mercredi dernier.
Avec la mort du soldat égyptien, qui a succombé à Rafah, le jour même, dans des circonstances ambigües, c'est une campagne médiatique des organes pro gouvernementaux sans merci qui est mise en place contre le Hamas. Ce dernier y est quasiment diabolisé.
Il n'est donc pas exclu que les Égyptiens accordent sans se soucier de l'opposition interne leur coup de main dans une guerre de liquidation de la résistance.
Question d'accomplir la mission commencée  avec Plomb durci, puis poursuivie vainement par les  pressions, dont ils se sont partagées l'exercice avec les Israéliens. Hélas, sans hésitation.  

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=119066&language=fr

Appel contre la criminalisation du boycott d’Israël

samedi 9 janvier 2010 - 13h:19
EuroPalestine
Vous trouverez ci-dessous l’appel que des organisations ont signé en apprenant qu’une de leurs camarades de la Ligue des Droits de l’Homme de Talence en Gironde était poursuivie pour provocation à la discrimination nationale, religieuse et raciale pour participer à la campagne internationale BDS de boycott des produits israéliens tant qu’Israël ne respecte pas les règles internationales. Merci de bien vouloir faire circuler cet appel et l’invitation à signer la pétition.
A l’attention de : Mr le Président de la République
(JPG)
La Ligue des Droits de l’Homme (section Talence) et les associations de soutien soussignées ont été stupéfaites d’apprendre qu’en France, un procureur de la République ait pu poursuivre une adhérente de la LDH pour incitation à la haine raciale contre les Israéliens, ceci à l’encontre d’une militante défendant les droits de l’homme en Palestine occupée, Madame Sakina Arnaud.
En effet, le seul motif est qu’elle prône le boycott contre des produits israéliens importés dans des conditions illégales au regard du droit international. Ces poursuites confondent le racisme avec la critique et le refus de soutenir économiquement un Etat étranger, en l’occurrence Israël, parce que la politique de ce pays ne respecte pas les droits internationaux, entre autres ceux du peuple palestinien.
Une association s’est portée partie civile, il s’agit d’Avocats sans frontières, de Gilles-William Goldnadel, connu pour ses plaintes, entre autres, contre Daniel Mermet et contre Edgar Morin. Cette association ne poursuit, pour l’essentiel, qu’un but, celui d’entraver l’action des associations qui s’opposent, ici en France, à la politique d’Israël, quitte pour cela à instrumentaliser la justice française.
La situation devient inquiétante quand on apprend qu’à la suite d’un "hasard malheureux de l’informatique" ( !!), le président de la 5ème chambre du Tribunal correctionnel de Bordeaux s’apprêtait à juger cette affaire en présence des requérants, mais sans la prévenue ni son avocat, lesquels avaient été assurés que l’affaire n’était pas inscrite à l’audience, et ils n’étaient évidemment pas en possession du dossier à charge !
La manipulation n’a pu réussir, grâce à la présence d’esprit de Maître Landete et du responsable de la LDH de Bègles, Talence, Villenave d’Ornon, qui se sont rendu au Tribunal. Ainsi l’avocat a pu faire repousser l’audience au 13 janvier 2010 à 14h.
La campagne politique d’action directe non violente, appelée BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), initiée par les organisations palestiniennes elles-mêmes, s’inspire très clairement du boycott organisé contre l’Apartheid d’Afrique du Sud.
Nous invitons toutes les associations respectueuses du droit international, qu’elles soient ou non d’accord avec cette campagne internationale particulière, à nous rejoindre pour déclarer que cette campagne n’a rien à voir avec l’antisémitisme comme essaient de le faire croire ces soutiens de la politique israélienne dès lors que l’on critique cette dernière, et donc qu’elles soutiennent dans ce procès Madame S. Arnaud adhérente de la LDH.
La libre expression politique, le droit à la critique de la politique d’un Etat étranger, la défense des droits des Palestiniens, la liberté de choisir l’origine des produits que nous consommons sont ainsi gravement menacés en France si l’issue de ce procès devait donner raison aux plaignants. C’est pourquoi, chacun doit se mobiliser pour obtenir que les organisations requérantes soient déboutées.
D’ores et déjà, nous vous invitons à nous retrouver nombreux le mercredi 13 janvier à partir de 11 heures devant le Tribunal sur le Parvis des Droits de l’Homme.
Bordeaux, le 20 décembre 2009
Les premières organisations signataires avec la Ligue des Droits de l’Homme section de Bègles, Talence et Villenave d’Ornon (33) et la Ligue des Droits de l’Homme Gironde : Association France Palestine Solidarité de Pau, ATTAC 33, ATTAC Sète Bassin de Thau ATTAC Toulouse Cercle Jean Barrué (Fédération Anarchiste 33), Confédération Générale du Travail - Université Bordeaux I, Europalestine 33, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) 33, Fédération Syndicale Unitaire 33, Génération Palestine 33, Gauche Unitaire 33, Hacktivismes, MRAP 33 Nouveau Parti Anticapitaliste 33, Palestine33, Parti de Gauche Gironde, Repères, Union syndicale Solidaires 33, Union Juive Française pour la Paix Aquitaine, ...
24 décembre 2009 - Cet article peut être consulté ici :
http://www.europalestine.com/spip.p...
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7944

Bienvenue à la complexité de la question palestinienne

samedi 9 janvier 2010 - 20h:53
Nahla Chahal - CCIPPP
Lettre aux marcheurs de la Gaza Freedom March
Cher-è-s marcheurs,
Pleins de confiance, imposée par l’évidence de la justesse de ce que vous entreprenez, vous, les 1400 marcheurs, vous vous êtes préparés pendant des mois pour aller à la rencontre des Gazaouis en ce premier anniversaire de l’agression israélienne.
Derrière chacun-e de vous, se tiennent des dizaines de personnes proches et amis, qui savent, approuvent, soutiennent et attendent le retour. Et derrière vous, des centaines de militants de différentes associations autour du monde ont travaillé jour et nuit à la préparation de la marche. Certaines de ces associations n’avaient jamais travaillé ensemble, mais ont appris à discuter, négocier, se coordonner, trouver des points d’entente, et surtout à réfléchir aux besoins de cette marche pour la liberté de Gaza, et à y tenir fermement : il faut que ça réussisse, c’est ce que nous pouvons apporter aux Palestiniens, c’est de cette façon que nous maintiendrons l’espoir et que nous avancerons dans la construction de la solidarité internationale. Tous sont des bénévoles, et tous ne sont sûrement pas au même point de connaissance des réalités politiques et du terrain.
En arrivant en Égypte, vous avez reçu votre baptême du feu. Vous pensiez que les négociations entreprises entre les organisateurs et les autorités égyptiennes signifiaient quelque chose. Plus ces négociations avançaient, allant aux détails de vos numéros de passeports et de vols, plus cela vous laissait croire que la marche se concrétisait et que vous pourriez être à Gaza avec la fin de l’année. Il a même été négocié les jours et heures de passage de chaque groupe, étalés sur les 27, 28 et 29 décembre. Tout a été transmis au ministère des affaires étrangères égyptien, en toute transparence. L’objectif n’étant que de passer via l’Égypte.
Or, entre-temps, le pouvoir égyptien s’est trouvé face à des exigences qu’il espérait sûrement pouvoir esquiver à cette date précise !
L’administration américaine a laissé filtrer sa solution pour le « conflit du Moyen-Orient », dite de « la Confédération sacrée », qui exclut l’Égypte de ses plans et la prive de la manne qu’elle est supposée générer. Car cette « Confédération sacrée » serait une entité qui engloberait Israël, la Jordanie et l’État palestinien, avec Jérusalem pratiquement internationalisée. Est-ce ce plan qui a inspiré l’initiative suédoise reprise par l’UE qui parle d’un État palestinien dans les frontières de 1967. Est-ce ce plan qui inspire le premier ministre palestinien, Salam Fayyad qui parle d’un « État palestinien dans deux ans », et qui s’affaire à lui créer ses institutions dès à présent ? Est-ce la bonne solution pour la Jordanie qui est effrayée de se voir désignée comme étant la « Patrie alternative » (idée israélienne souvent évoquée) : 30% des palestiniens du monde entier y vivent, formant la moitié au moins de sa population. Il y aura beaucoup d’argent pour faire vivre cette confédération, et elle sera suffisamment entourée des soins étasuniens pour la protéger des problèmes laissés pour compte, notamment ceux liés aux confiscations de terres, aux réfugiés, à la normalisation promise à Israël dans l’ensemble du monde arabe...et à la négligence totale de toute notion de droit !
Quoique ses chances d`aboutir soient très peu probables, cette proposition rythmera les négociations et les conférences des prochaines années. Mais elle marginalise l`Egypte, tant sur le plan politique que financier. Celle-ci en veut au président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, de concocter des propositions de solutions dans son dos, et de ne pas lui montrer les égards nécessaires. Elle en veut autant - sinon plus - au Hamas d`avoir été intransigeant tout au long des négociations pour l’échange des prisonniers, que conduisait l’Égypte seule au départ, et d`avoir invité par la suite un intermédiaire allemand pour garantir leur efficacité. L`Egypte lui en veut aussi parce qu’il n’a pas voulu signer l’accord de « réconciliation nationale » avec le Fatah, qu`elle a préparé après beaucoup d’efforts. Tant d’occasions manquées pour souligner et assoir la centralité de l’Égypte (même si les détenteurs du pouvoir ne font aucune différence entre le pays et leur propre personnes, qu`il s`agisse de ces dossiers ou de tout). C’en était trop !
Il fallait donc prouver la capacité de l’Égypte à être incontournable. Voilà que la mise en œuvre du « mur renversé », imaginé par un ingénieur américain fou, devenait une nécessité. Ça tombait durant l’anniversaire de l’agression sur Gaza ? Tant pis !! Les travaux ont commencé et une unité spéciale de la CIA les observe nuit et jour. Le plan est diabolique, avec ses barres en acier qui crèvent le sol, s`enfonçant à 30 mètres de profondeur, ses canaux remplis par l`eau pompée à la mer. Plus ses détails sont révélés et plus les autorités égyptiennes s`installent dans la logique de la provocation : c’est, disent-elles, une affaire de souveraineté ! Il était assez délicat de laisser passer 1400 marcheurs à côté du chantier tandis que des accrochages entre Palestiniens et policiers égyptiens ont éclaté. Alors les responsables égyptiens disent non à la Marche, comme au convoi « Viva Palestina » qui négocie depuis des mois, après avoir réussi deux passages durant l’année. Nous protestons ? Ils mentent, prétendant que nous sommes désordonnés, et risquons de provoquer des troubles, que nous sommes tendancieux et avons insulté la grande Égypte, et patati et patata.
S’ajoute à cette première raison une deuxième encore moins glorieuse : les autorités israéliennes ne voient pas d’un bon œil ces « terro-touristes », comme Israël a pris l’habitude de les appeler. Encore d’un moins bon œil qu’ils viennent précisément à cette date briser le siège de Gaza, et ajouter leurs voix aux condamnations d’Israël qui fusent de toute part. Celui-ci ne laisse pas passer vers Gaza des diplomates européens, alors pourquoi attendrait-il de son allié moins que l’interdiction de la marche ? Cela a été demandé, et entendu.
Netanyahou veut (il a déclaré que la visite se faisait à sa demande) visiter le Caire aujourd’hui ? C’est embarrassant à cause de ce fichu anniversaire, mais on est entre adultes et on ne va pas être si susceptibles !
En aparté, des responsables égyptiens parlent justement de ces énormes pressions dont le pays - en fait le pouvoir - est l’objet. Mais, messieurs, ce pouvoir a tout fait pour se libérer de l’autre pression qui aurait pu équilibrer celle-là : la pression du peuple, et celle des mouvements politiques. Vivent au Caire 17 millions d’habitants, dont 11 millions dans les bidonvilles, sorte de favelas sans aucune infrastructure qui encerclent la capitale, et dans lesquels sévit une misère totale (le mot est faible). Ce sont des populations en trop, auxquelles les autorités ne pensent même plus, occupées qu’elles sont à « construire l’essor de l’Égypte ». Cet essor-là est visible : des blocs de « compound » (villes nouvelles isolées par des murs de protection et des gardiens armés) qui essaiment, occupés par les grandes multinationales multiples et prospères, les grandes universités et écoles privées, les supermarchés et magasins de luxe...et les résidences des nouveaux riches, ministres compris. Le pouvoir a aussi mis en place des forces spéciales de sécurité : un million quatre cent mille policiers des sinistrement réputées unités de la « Sûreté centrale » !!
Essentiellement massés dans la ville du Caire, entrainés aux actions anti-émeute, et franchement sans limites dans la violence (N.B. aux marcheurs : ce ne sont pas eux que vous avez vus devant vos hôtels, qui vous ont poursuivis ou molestés dans les rues). Aucune manifestation n’est autorisée, aucun parti politique, de gauche, libéral ou islamiste, n’est légalisé (à part ceux qui prêtent allégeance au régime), les élections sont manipulées et les éminents membres du « club des juges » (une sorte de syndicat autonome) ont à maintes reprises condamné les résultats truqués. Le Caire, magnifique, avec ses milles minarets, ses vieux quartiers fatimides, ses immeubles Renaissance italienne, est négligé et se délabre de jour en jour. Les services publics de l`éducation, de la santé, du transport, de l`habitat... sont délibérément détruits : il ne reste plus rien du projet de réalisation de soi, entrepris par Nasser, (avec tous les défauts qui l`ont accompagné). Les prisons sont remplies, pas seulement de militants politiques confirmés, mais aussi de paysans qui protestent contre l’annulation de la réforme agraire, d’ouvriers de la grande Mahalla qui protestent contre les plans de privatisation, d`étudiants un brin libres dans leur façon de penser etc, etc... Ce sont des régimes dépourvus de toute légitimité, quelle qu’elle soit, qui s’installent « hors sol ». La formule réussie pour maintenir le pouvoir est celle de joindre les deux extrêmes : extrême pauvreté et extrême violence. Et de compter sur le soutien international, i.e. celui des États-Unis ! Ces régimes ont construit un système global de gestion de la société, reposant sur une répression très complexe et ultrasophistiquée. Pour le pérenniser, et aussi pour s’assurer que les secrets seront bien gardés, le président actuel de l’Egypte voudrait voir son fils lui succéder. Ça ne marche pas très facilement et ça crée des tensions. Alors on se crispe encore plus !!
Chers marcheurs,
Durant votre séjour forcé au Caire, sans vous en rendre compte, et surtout sans le vouloir, vous avez agité l’eau de ce marécage. Les autorités égyptiennes étaient très ennuyées par votre présence, ne sachant comment s`y prendre, cumulant promesses, gaffes, et propositions tordues. Mais vous aurez apporté un sourire de satisfaction au cœur des gens « ordinaires » de l’Égypte, ceux qui vous ont croisés ou ceux qui ont entendu parler de vous sur les radios et les télévisions mondiales (car il y a eu des reportages et tout les Égyptiens savent qu’il s’est passé quelque chose ces jours-ci au Caire). Vous n’avez pas pu réaliser votre objectif, mais vous avez essayé avec détermination, et cela tout le monde l’a su : à Gaza, dans le reste de la Palestine, et partout dans le monde. Ce que vous avez fait est un début à l’élargissement de l’action internationale de solidarité. C’était indispensable, la lutte du peuple palestinien n’est pas entravée uniquement par l’action négatrice et brutale d’Israël, mais aussi par les complicités et l’aveuglement d’autres. Vous venez là d’expérimenter un de leurs multiples épisodes.
Bonne année 2010, nous continuons !
* Nahla Chahal est coordinatrice de la Campagne Civile Internationale pour la Protection de peuple Palestinien
(JPG)

31 décembre 2009 - CCIPPP - Cet article peut être consulté ici :
http://www.protection-palestine.org...
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7950

Allo Gaza ! Seriez-vous encore de ce monde ?

samedi 9 janvier 2010 - 13h:17
Beghdad Mohammed
Il y a juste une année, un déluge de feu s’abattait sur la population martyre de Ghaza devant les caméras des télévisions du monde entier et celles d’Al Djazeera en particulier qui, faut-il le rappeler, a joué un important rôle dans la diffusion des atrocités commises par l’armée des envahisseurs de la terre de Ghaza en détresse.
(JPG)
Un peuple qui refuse d’abdiquer et qui finira par abattre tous les murs... Et qui sauve notre honneur à tous !
En plus du blocus alimentaire et économique, Ghaza est déjà une prison à ciel ouvert, faisant d’elle, le plus grand bagne du monde. Tout un programme foisonnant en horreurs.
Ghaza, la déportée Ghaza, la mutilée, s’est vu son ciel se refermer sur elle-même par les incessants bombardements, sans aucun répit nuit et jour, en plus de tous les essais de la panoplie d’armes non conventionnelles utilisées par l’armée sioniste. Les gouvernants du monde entier ont, dans leur majorité, agi en spectateurs. Cette invasion a débuté le samedi 27 décembre 2008 et ne s’est achevée que le dimanche 17 janvier 2009, grâce à la mobilisation d’abord de nombreuses organisations internationales humanitaires et des hommes libres épris de justice vivant sur cette planète.
Les Palestiniens n’ont pas abdiqué, ils sont sortis renforcés par la légitimité de leur lutte à aspirer à l’établissement d’un Etat libre et indépendant. L’armée israélienne, qui n’a pas atteint totalement ses objectifs, s’est acharnée de manière lâche sur la population civile constituée de vieux, de femmes et d’enfants sans défense. Au bout de 22 jours de lâcher de toutes sortes de bombes, Tsahal s’est retirée sans gloire de cette agression et les barbaries perpétrées continuent de hanter les nuits de ses soldats. Les images insupportables des enfants martyrs calcinés ont bouleversé le monde entier. Les télévisions occidentales, qui se sont rangées aux côtés d’Israël pour des raisons historiques et d’enjeux politiques internes, n’ont pas osé retransmettre les atroces vidéos montrant ces anges enfants dans leurs linceuls.
Mais le globe, grâce au Net, a découvert les monstruosités subies par les enfants de Ghaza. Des manifestations, partout dans le monde, ont appelé à arrêter le massacre. Israël a essuyé un revers médiatique qu’elle n’oubliera pas de sitôt. Elle est passée du rôle du sacré à celui de l’agresseur. Une brèche est ouverte : ce n’est plus désormais un tabou de critiquer Israël en Occident dont l’image est en déclin. C’est un atout qui n’a pas malheureusement été suffisamment exploité par les pays arabes. Le corps de cette petite fille ensevelie dans les décombres, dont seule la tête apparaît, a choqué tout le monde. Cette photo ne sera jamais oubliée, elle restera dorénavant gravée dans les consciences. Elle constitue une des marques de la négation de l’histoire.
Le mur en acier : un cadeau d’anniversaire d’Oum Dounia !
Voilà pour l’histoire. Le sort de la population ghazie s’est aggravé depuis, avec un quadrillage, sans doute, qui est l’un des plus hermétiques de l’histoire contemporaine.
Le seul poumon dont respirait la ruinée Ghaza va être charpentée avec un mur en acier sur toute la frontière égyptienne. Un enterrement d’extrême classe assuré à la population de la condamnée Ghaza. Pour quelques sous sentant le déshonneur, la grande soeur est en train de faire un sale boulot qui va les isoler davantage du monde arabo-musulman. On n’est pas aussi mieux desservi que par ses « frères » héritiers. Au sein du parlement égyptien, un débat a été engagé pour sauver la face et justifier l’irréparable. Après tout ce qui s’est passé après la double confrontation algéro-égyptienne du Caire et d’Oum Dourman en football, les Pharaons ne doivent plus se demander pourquoi les Arabes ne les gobent pas ? Qu’ont-ils fait d’exceptionnel pour mériter l’adoration de ces frères ? Pour ne pas dévoiler leur honte, ils veulent maintenant se cacher le visage derrière le mur en acier qu’ils sont en train d’ériger entre eux et les Arabes.
La sénilité d’Oum Dounia
Lorsqu’il s’agit de défier ses frères, l’Egypte n’hésite pas un seul instant. Pour un match de foot, les Algériens ont vu de toutes les couleurs et entendu toutes les insanités indignes d’un pays qui se prétend détenir la primauté sur les pays arabes. Par son comportement, elle délire en chutant du haut de son échelle, devenant la risée des autres pays arabes qui constatent tristement la folie de la grande frangine qui vient de perdre irréparablement la raison, atteinte d’une profonde sénilité. Son réveil de son cauchemar était trop tardif. Dans un moment de perte de la conscience, son président n’a pas tergiversé à convoquer en urgence le Conseil de sécurité de sa nation qui ne s’est, en aucun cas, réuni depuis octobre 1973 avec à la clé un discours à la nation prononcé devant le parlement égyptien dénonçant les prétendues agressions de supporters égyptiens. Au même instant, sire Shimon Peres, président de l’Etat hébreu, est reçu sous de bonnes escortes et avec tous les honneurs dus à son rang d’un des responsables du génocide du peuple de Ghaza. Charm el-Cheikh ne s’est autant désemplie de ces bourreaux.
Les allégations égyptiennes à Oum Dourman ont failli provoquer un incident diplomatique avec le gouvernement soudanais. Comme le rapportent les dernières dépêches, citant des sources de la FIFA, le dossier présenté par Hamid Zaher est rejeté car vide de toutes preuves tangibles. Du blabla sans plus, devenu une spécialité du côté des pyramides. Une autre contre-performance pour la fédération égyptienne. La conférence de presse de Samir Zaher programmée au 3 janvier n’a-t-elle pas été annulée de justesse pour échapper à une autre humiliation qui aurait terni, pour de bon, l’image du défunt pharaon ? Au lieu de s’attaquer à leurs profonds problèmes, ils préfèrent les cacher en cherchant un fantôme ennemi extérieur.
Les tenants de l’Egypte ont privilégié s’attaquer à leurs frères qui les ont battus sportivement et à la loyale encore que 31 blessés Algériens ont été enregistrés par les services de police au Caire lors du match du 14 novembre et en dépit d’une défaite entachée de plusieurs irrégularités sportives avec les blessures des joueurs après le caillassage avant le match et un but égyptien, un flagrant hors-jeu inscrit dans le temps additionnel. Les Algériens ne parlent pas assez trop comme le font les Egyptiens mais ils favorisent l’action au verbe. Je comprends maintenant pourquoi Israël (3 millions d’êtres) nous a toujours défaits alors que les frères sont estimés à 85 millions. Ce n’est donc pas une affaire de chiffres mais de technologie. Face aux Algériens, ils n’ont cessé de nous épouvanter avec ce chiffre devant nos 35 millions d’âmes.
La théorie des nombres égyptienne s’est soudainement rouillée en terre soudanaise.
Le défi de Bordj Dubai
Ce match a permis à l’Algérie de se libérer du joug égyptien qui se croyait être le nombril du monde arabe. Lorsque l’Egypte était « Oum Dounia », les pays du Golfe n’étaient presque rien. Il faut que Oum Dounia se réveille de son profond sommeil pour s’apercevoir des progrès enregistrés par de nombreux pays arabes. Oum Dounia, c’était au temps des pharaons. Actuellement, ce sont des buildings modernes de dernier cri qui emplissent les pays du Golfe. N’est-il pas réel que Bordj Dubai, qui vient juste d’être inauguré, est la tour la plus haute du monde culminant à plus de 800 mètres et visible à cent kilomètres à la ronde ? Dubai est ainsi devenu un pôle économique mondial qui a son effet sur le monde des affaires internationales. Le Hong Kong arabe en quelque sorte. Je n’ai jamais visité ces pays mais ma tentation est grande pour aller voir de visu le formidable développement de cette région du Golfe qui pense déjà à l’après-pétrole. De l’investissement à long terme. A l’ex-Oum Dounia de méditer.
La fetwa de service
Le cadeau d’anniversaire de la commémoration du carnage de Ghaza nous vient donc de cette Egypte qui vient de l’offrir à ses frères. Et quelle donation ? Un nouveau mur en acier, sur une dizaine de kilomètres, va sceller définitivement la claustration des frères en pleine détresse. Les 200 kilomètres de frontière avec l’Etat hébreu importent peu. L’Egypte s’évertue à inventer un ennemi qui n’existera que dans son imaginaire mais ferme l’oeil sur l’adversaire patent qui bastonne continuellement les frères palestiniens. Même l’honorable El Azhar, qui n’est pas à sa première, s’est mise de la partie en confortant les concepteurs de Camp David dans leurs desseins de l’utilité de ce mur par une fetwa venue d’ailleurs. Cette fetwa sur mesure est heureusement contredite par une autre fetwa émanant de l’extérieur des terres égyptiennes. Les musulmans ne savent plus où se mettre leur tête et vers qui tendre leurs oreilles face à ces fetwas antinomiques. Le débat semble manquer de façon flagrante aux masses arabes pour les éclairer de toutes ces tourmentes pseudo-politiques.
La culture arabe de l’oubli
L’un des grands malheurs qui frappent les Arabes, en pleine déconfiture, demeure l’oubli. Les anniversaires qui touchent le coeur des peuples ne sont pas célébrés comme il se doit et à leur juste valeur. Ce premier anniversaire de Ghaza est passé presque inaperçu, sous silence, dans les pays arabes. La mémoire est trop courte. Regardons Israël, elle n’a jamais oublié son soldat Guilad Shalit, prisonnier aux mains des Palestiniens. Elle est prête à l’échanger contre des milliers de vies humaines arabes. Lorsque la vie d’un des siens est en danger, israël est disposée à faire tous les sacrifices inimaginables. La Shoah est glorifiée comme chaque année non seulement à Tel-Aviv mais dans tous les pays où les juifs disposent de puissants lobbys. Le souvenir est sacralisé et les âmes ravivées.
Dommage que l’attaque de Ghaza n’a pas su faire fructifier de façon appréciable et judicieuse l’élan de solidarité et la sympathie internationale en les restituant au profit de la cause. C’est tout le contraire d’Israël qui ne rate aucune occasion, même minime, de s’illustrer.
Janvier 2010 - Le Qutodien d’Oran - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.lequotidien-oran.com/?ne...
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7949

Un jour à Tulkarem

samedi 9 janvier 2010 - 13h:35
Diego Gebelin - Al-Qods Palestina
Tulkarem est le portrait craché de la réalité palestinienne, une ville de 65 000 habitants, où les visiteurs sont accueillis avec générosité et affection, une ville où la solidarité et l’humilité coexistent et où l’oppression se reflète dans chaque village, chaque rue et dans le mur qui les entoure. Parce que là chacune des familles a été affectée par la situation que subissent tous les Palestiniens.
(JPG)
Février 2008 - Les troupes israéliennes d’occupation lancent une rafle dans la ville de Tulkarem et arrêtent plusieurs dizaines de résidants palestiniens - Photo : Mouid Ashqar/MaanImages
Dans le camp de réfugiés de Tulkarem il y a des familles venues de Haïfa, Jaffa et Netanya après les expulsions de 1984. Dans une aire qui fait 5 Km2 coexistent 20 000 des 65 000 personnes qui habitent à Tulkarem.
Puis, et alors qu’on avance le long des rues étroites de ce quartier et à chaque nouveau pas ses habitants vous donnent la bienvenue, vous offrent du café ou du thé et partagent le peu qu’ils ont avec les visiteurs. Les familles ont des histoires d’expulsions, de raids, d’ « assassinats ciblés », de prisonniers politiques, de mort et de misère.
Ce sont des familles honnêtes et de travail qui ont été dépouillées de leurs biens et placées dans un camp dont l’ONU a la charge.
Marei Camar, vient juste d’arriver, toute seule. L’armée a emmené son mari, mais ce n’est qu’un cas de plus, un de plus parmi les 11 000 prisonniers politiques que l’Etat d’Israël détient dans ses prisons.
Marei a 2 enfants atteints de Thalassémie Majeure qui devraient recevoir des transfusions de sang régulièrement. Or, ces enfants ne peuvent plus recevoir de traitement.
Comme il lui est devenu impossible de payer le loyer de la maison où elle et ses enfants habitaient, le propriétaire les a expulsés.
Marei a dû déménager chez son frère dans un camp de réfugiés.
La maladie des enfants s’aggrave puisqu’ils ne reçoivent pas le traitement régulier dont ils ont un besoin vital.
Et dans cette histoire il n’y a pas de retour en arrière possible.
Un autre exemple de la situation de Tulkarem et de Palestine se trouve à Pharaon : C’est une ville qui avant 2003 avait une superficie de 9 000 dunums, mais avec l’avènement du mur, plus de la moitié de cette superficie est maintenant passée du côté israélien.
Ce village de culture si enviable (sur 3.000 habitants 600 ont un diplôme universitaire), vivait de l’agriculture et des plantations d’agrumes.
Basim Abat, propriétaire d’une maison qui est proche du mur, a reçu un ordre d’expulsion à cause de la proximité de sa maison de la construction de ce mur illégal.
Une fois cet ordre livré, l’armée israélienne peut faire irruption chez lui à n’importe quel moment, montée sur ses bulldozers pour démolir sa maison.
Ils octroient lors de leur arrivée, un délai de 10 minutes pour partir et prendre comme affaires ce qu’il est possible de prendre.
Puis ils procèdent à la destruction des propriétés.
Dans ce village on a déjà démoli les maisons de 15 familles qui étaient situées près du mur.
Basim attend son tour, conscient que ce n’est qu’une question de temps.
Avant il se consacrait à travailler la terre de sa propriété, mais lorsqu’en 2003 il l’a perdue, à cause du tracé du mur, il a dû changer son activité pour travailler dans la construction. Il a construit sa maison lui-même, aujourd’hui il ne sait pas à quel moment ils viendront la démolir alors qu’il y habite avec sa femme et ses trois jeunes enfants.
Il n’a nulle autre part où aller.
Et il n’y a pas de retour en arrière possible non plus dans cette histoire.
Tout près de là on trouve un autre exemple de la situation : Le village de Irtah, qui est, lui, dans une situation extrême.
C’est aussi un village d’agriculteurs, auquel l’itinéraire du tracé du mur a volé des terres qui étaient le moyen de subsistance de ses habitants.
Mais celui là n’est pas leur problème le plus grave. Maintenant, ils sont menacés sur tous les flancs :
D’une part le village est situé à côté de deux colonies, Sha’ar Efraim et Nitzanei Oz qui sont sous surveillance permanente ce qui occasionne plusieurs morts par an à toute personne qui s’approche du mur ou de la barrière de sécurité.
En outre, le tracé du Mur, en plus des terres agricoles (50 hectares qui appartenaient à plusieurs familles du village), a privé de leur maison à plus de 15 familles et est proche de nombreuses maisons qui n’ont pas d’autre choix que de se trouver proches du mur par le fait même qu’elles y étaient déjà bien d’années avant la construction de cette « défense israélienne ».
Pour cette raison, il arrive que les soldats qui surveillent la barrière de sécurité, tirent des fois sur eux sans les toucher, mais d’autres fois les frappent et les tuent, comme c’est le cas de Jamal Abou Safaqa qui a été tué devant sa porte d’une balle dans le front.
Mais peut-être la plus grande menace est la zone industrielle qui vient d’être installée sur des terres confisquées par le gouvernement israélien à ce village.
Une entreprise bâtie juste au bord du mur
Cette entreprise, d’origine israélienne, qui s’est pourtant établie sur des terres palestiniennes occupées, et en dehors de la ligne verte (qui est la limite du territoire israélien), bénéficie de plusieurs avantages.
L’usine s’ appelle Ghishori, mais n’affiche ni logo ni le nom de l’entreprise sur sa façade.
Les travailleurs palestiniens qui y travaillent sont payés moins d’un quart par rapport à ce que devrait gagner un travailleur en Israël pour le même travail.
Ces ouvriers n’ont ni sécurité sociale, ni le droit de former des syndicats.
Les travailleurs de l’entreprise sont essentiellement des agriculteurs, qui ont été touchés par le pillage de leurs terres et n’ont pas eu d’autre solution que de travailler pour cette industrie.
Les travailleurs eux-mêmes, ne connaissent ni toutes les activités [de l’entreprise] ni les substances avec lesquelles ils ont à travailler.
Leur travail n’est pas régi par les lois qui protègent les travailleurs en Israël et en plus l’entreprise ne paye pas d’impôts.
A cause de tous ces avantages, les entreprises de ce type, travaillant dans ces conditions dans les territoires occupés, se multiplient.
Les conséquences de l’absence de réglementation et de surveillance de ces entreprises et le manque de sécurité pour leurs employés, se reflètent dans la santé des travailleurs et des résidents qui vivent à proximité des installations.
Des maladies comme le cancer, infections pulmonaires et des problèmes oculaires ont augmenté de façon significative.
D’après des statistiques du Ministère de la Santé Palestinien, ces émissions de gaz polluent l’air et provoquent toutes sortes de maladies dans la population en raison des taux élevés de monoxyde de carbone et d’ autres nombreuses particules toxiques.
A L’entreprise Ghishori, ils sont bien conscients du niveau de toxicité de leurs émissions. Les déchets se déversent dans les drains sur le côté palestinien, ce qui a causé la contamination de plus de 30 hectares de terres autrefois utilisées pour les cultures dans la région avec un niveau de salinité et de substances toxiques élevé, causé par ces eaux résiduelles.
Cela a énormément affecté les activités agricoles dans la région.
L’histoire de Marei et ses enfants condamnés par la thalassémie, celle de Basim Abat et la démolition imminente de sa maison, celle de Jamal Abu-Safaqa, abattu devant son domicile pour son crime de vivre près du mur, et les habitants d’Irtah, victimes de la pollution et l’empoisonnement de leurs terres par la société israélienne Ghishori représentent le lamentable « donne nous aujourd’hui notre pain de ce jour », de ce qu’on peut témoigner en faisant un petit tour, dans n’importe lequel des ghettos qui composent le situation actuelle de la population palestinienne.
Une population noyée sous l’oppression d’un Etat, qui agitant habilement le drapeau de l’Holocauste, paraît appliquer des méthodes dont certains ressortissants eux mêmes, ont été victimes de nombreuses années auparavant.
6 décembre 2009 - Al-Qods Palestina - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.alquds-palestina.org/mod...
Traduction de l’espagnol : Inés Molina V.
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7945

L’ex-chef du Mossad considère qu’il est temps de mettre Abbas à la porte

samedi 9 janvier 2010 - 08h:16
Ma’an News Agency
L’ancien chef des services israéliens d’espionnage, Efraim Halevy, a critiqué l’Autorité palestinienne (AP) et le président Mahmoud Abbas lors d’une interview avec la radio militaire.
(JPG)
Abbas [à droite sur la photo] pris ici sur le vif lors d’une chaleureuse rencontre avec Dick Cheney à l’époque Bush...
« L’Autorité palestinienne est sans utilité et ce ne sont rien que des élèves d’Israël et des États-Unis. Dès que les États-Unis et Israël cesseront de financer l’Autorité palestinienne, celle-ci disparaîtra. Abbas et son AP devraient comprendre cela et savoir être modestes dans leurs menaces contre Israël », a déclaré Halevy au cours de l’émission matinale « Bonjour Israël » animée par Ghazi Burqai.
« Abbas ne sert à rien et il est temps de le virer. Israël doit trouver des alternatives. »
Halévy, qui dirige également la « Strategic Research Unit » de l’Université hébraïque de Jérusalem, a ajouté que l’alternative à l’Autorité palestinienne serait le Hamas, en affirmant qu’Israël avait commencé à établir « les premières voies [de communication], posant en termes clairs que le Hamas est meilleur que Abbas, son gouvernement et son autorité. »
Halévy a en outre critiqué le chef du Fatah, Muhammad Dahlan, l’accusant d’investir des millions de dollars en Libye, en ajoutant que l’Autorité palestinienne n’avait pas réussi à faire totalement disparaître les attaques [de la résistance palestinienne] contre Israël et que, en fait, le Shabak [contre-espionnage israélien connu pour son usage répété de la torture - N.d.T] était la force qui sous-tendait [le travail des services de sécurité de l’AP].
L’interview avec le chef du Mossad a eu lieu après une autre interview du négociateur en chef de l’OLP, Saeb Ereket au Qatar, au cours de laquelle a été discutée la récente décision d’Israël de poursuivre l’expansion des colonies à Jabal Zaytoun dans Jérusalem-Est.
Erekat y expliquait que l’Autorité palestinienne condamnait et rejetait la politique de colonisation d’Israël et qu’Abbas ne reprendrait pas les négociations avant un arrêt complet de ces activités de colonisation.
6 décembre 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=7946

L’Etat hébreu* a créé une télévision sur YouTube et une task force pour nourrir les blogs

publié le samedi 9 janvier 2010
Serge Dumont

 
Lancement d’une chaîne de télévision diffusée sur YouTube et entièrement consacrée à Israë, l’un des piliers de la nouvelle politique israélienne visant à investir les nouveaux médias afin de redorer l’image de ce pays ternie par la poursuite de l’occupation d’une partie de la Cisjordanie ainsi que par le blocus de la bande de Gaza.
« Un événement extraordinaire ». L’entourage du président israélien Shimon Peres ne manquait pas de mots pour qualifier le lancement, il y a un mois, d’une chaîne de télévision diffusée sur YouTube et entièrement consacrée à Israël. Certes, malgré la présence du président exécutif de YouTube Chad Harley, l’événement n’a pas recueilli beaucoup d’écho à l’étranger. Pourtant, il est l’un des piliers de la nouvelle politique israélienne visant à investir les nouveaux médias afin de redorer l’image de ce pays ternie par la poursuite de l’occupation d’une partie de la Cisjordanie ainsi que par le blocus de la bande de Gaza.
En effet, peu après la fin de l’opération « Plomb durci » (l’invasion de la bande de Gaza en janvier dernier), Tzipi Livni, alors ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d’Ehoud Olmert, a rapidement pris conscience de l’ampleur de la vague de protestations soulevée par la destruction massive des infrastructures civiles palestiniennes. Elle a alors autorisé son département à recruter des jeunes fans d’informatique pratiquant parfaitement une ou plusieurs langues étrangères afin de répondre aux critiques qui fusaient dans les blogs ainsi que dans le courrie r électronique des grands journaux européens et américains. Système d’alarme automatique
Au départ, cette task force était principalement composée d’étudiants, de soldats démobilisés et de volontaires disponibles à toute heure du jour et de la nuit pour la « Cause ». Mais lorsque Avigdor Lieberman a succédé à Livni, les crédits alloués pour cette opération (140 000 euros) ont été augmentés et des professionnels de la communication recrutés.
Ceux-ci n’opèrent évidemment plus au hasard. Ils disposent d’un système d’alerte qui les avertit automatiquement chaque fois qu’un article ou qu’un message anti-israélien est diffusé. Lorsqu’elle ne riposte pas en inondant le site repéré de messages indignés, la « task force » intervient en posant des questions faussement innocentes ou en envoyant des textes argumentés.
Durant l’opération « Plomb durci », Tsahal (l’armée israélienne) avait également ouvert un canal sur YouTube afin de diffuser des séquences de bombardement de « cibles terroristes ». Selon son porte-parole, plus de 8,5 millions d’internautes auraient visionné au moins une vidéo. Encouragée par ce qu’elle considère comme « un grand succès », l’armée a décidé de prolonger l’expérience en créant une unité spéciale de « hasbara » (le terme hébraïque pour « explication ») chargée d’opérer sur « YouTube », où elle anime un blog spécial, ainsi que sur Facebook et sur Twitter.
En tête de la liste de ses interventions figurent le Hamas, le terrorisme islamique, ainsi que le rapport d’enquête de la commission Goldstone sur la guerre à Gaza. Mais c’es t également par le biais de Twitter – et non plus grâce à un communiqué de presse classique – que l’état-major a, le 4 novembre, annoncé l’arraisonnement au large de Chypre d’un cargo transportant des armes iraniennes à destination du Hezbollah.
publié par le Temps
* rappelons encore une fois que le terme "Etat hébreu" utilisé à tout va par nombre de journalistes, tend à valider -volontairement ou non- l’idée que veulent "vendre" les autorités israéliennes qu’Israël est un Etat juif pour les juifs, obérant ainsi les quelque 20 % de citoyens israéliens qui sont palestiniens.(CL, Afps)
http://www.france-palestine.org/article13697.html

Les camions de la solidarité sont entrés à Gaza

publié le samedi 9 janvier 2010
Baudouin Loos

 
Un convoi international d’aide est entré mercredi soir dans la bande de Gaza après un long périple et des incidents avec la police égyptienne. Par Baudouin Loos
Une immense émotion : Kenza Isnasni, l’une des onze Belges sur place, vient, avec la majorité des militants de l’opération de solidarité avec Gaza « Viva Palestina » de franchir la frontière entre l’Egypte et la bande déshéritée. Il est 23 heures, heure locale, et c’est la fête. « Je ne sais comment décrire notre émotion, nous dit-elle par téléphone, c’est extraordinaire, et tous ces gens qui nous accueillent ici avec une chaleur si intense, c’est un moment très fort, je ne trouve pas mes mots ! »
Pourtant, les dernières informations en provenance de Rafah, la ville frontière, avaient donné à penser que le convoi de 200 véhicules, dont une moitié d’ambulances, venu d’Europe et de Turquie, risquait d’être à nouveau bloqué par les Egyptiens.
Dans la journée, en effet, une manifestation organisée par les islamistes du Hamas, qui contrôlent la bande de Gaza, s’en prenait vivement aux voisins égyptiens en train de creuser un mur souterrain pour tarir la contrebande venant du Sinaï vers Gaza.
La tension avait culminé jusqu’à un moment fatal, quand des tirs palestiniens tuèrent un policier égyptien de faction à la frontière. Incidents à El-Arish
A ce moment-là, les centaines de sympathisants internationaux de l’opération « Viva Palestina » se trouvaient encore à El-Arish, le port égyptien situé à 40 km de Rafah. Mardi soir, les choses avaient mal tourné. « Les autorités égyptiennes nous ont signifié qu’un quart de nos véhicules environ devraient passer par Israël avant d’aller à Gaza, racontait alors Kenza Isnasni. Nous avons voulu faire un sit-in au port pour protester et c’est alors que des pierres nous ont visés, provenant de derrière le cordon de policiers. Un mouvement de foule et de panique a précédé une charge de la police tout à fait disproportionnée. Il y a eu des dizaines de blessés, mais aucune victime parmi les Belges. »
Mercredi, le calme était revenu. De nouvelles tractations ont eu lieu avec les autorités et finalement, toujours selon Kenza Isnasni, il a été décidé que les 59 véhicules que les Egyptiens refusaient de faire passer directement à Gaza, seraient finalement offerts… à des camps de réfugiés palestiniens au Liban et en Syrie !
Mais, malgré la forte tension à Rafah, le convoi – les 139 véhicules autorisés à passer – a finalement pu s’ébrouer mercredi soir, puis franchir la frontière dans l’allégresse et l’émotion.
Pour ces centaines de militants partis de Londres le 6 décembre, renforcés en route par maints sympathisants, dont de nombreux Turcs, la joie se mêlait enfin au soulagement.
Jusqu’au dernier moment, ils avaient craint que les autorités égyptiennes ne trouvent encore le moyen de saper l’expédition.
Car, on le sait, le gouvernement égyptien se montre peu soucieux de collaborer au moindre événement qui pourrait tant soit peu profiter à l’aura du Hamas.
publié par le Soir
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2010-01-06/les-camions-de-la-solidarite-sont-entres-a-gaza-747312.shtml
http://www.france-palestine.org/article13692.html

Obama, un “jeffersono-wilsonien” pour le conflit israélo-palestinien ?

publié le samedi 9 janvier 2010
Gilles Paris

 
Passionnant article de Walter Russel Mead consacré à la nature encore très imprécise de la politique étrangère de Barack Obama sur le site Foreign Policy .
Sans prétendre marcher sur les brisées de l’excellent blog Big Picture de Corine Lesnes , on en retire la réflexion suivante appliqué au conflit israélo-palestinien :
On a vu le président tiraillé entre l’affirmation de la centralité de ce conflit, hommage à la conception wilsonienne d’une diplomatie tournée vers la promotion de la démocratie et les droits de l’homme (dont celui à l’autodétermination des Palestiniens), et la tentation de demander une plus grande implication à d’autres acteurs pour suppléer progressivement un retrait américain conformément à une conception jeffersonienne de la politique étrangère, qui considère avec suspicion toute forme impériale, et qui se défie de ses retombées intérieures pour les valeurs démocratiques américaines. Une sorte de “Washington ne peut pas tout”, pour paraphraser un autre ancien diplomate de carrière, Lionel Jospin [1].
Mais comme le fait remarquer Walter Russel Mead : une position en retrait des Etats-Unis n’incite pas vraiment d’autres Nations à leur venir en aide. Et ce dernier de pointer l’épouvantail Jimmy Carter, que l’errante diplomatie conduisit à un spectaculaire tête-à-queue…et à une cuisante défaite.
[1] néanmoins Washington mène le bal. Voir aussi

Washington espère sceller la paix au Proche-Orient d’ici deux ans

D’après le quotidien israélien Maariv, les Etats-Unis ont élaboré un plan de paix visant à régler le conflit israélo-palestinien en deux ans, assorti de garanties pour assurer son succès. Ce plan, qui n’a pas été confirmé officiellement, prévoit que les négociations débutent dans les plus brefs délais.
Depuis le début en 1993 du processus de paix israélo-palestinien, aucune des échéances prévues n’a été respectée. Pour s’assurer de la réussite de ces discussions, les Etats-Unis adresseraient des lettres de garantie aux Palestiniens dans lesquelles ils s’engageraient à faire respecter la date limite de deux ans. Israël demandera de son côté à Washington de confirmer l’engagement de l’ex-président américain George W. Bush stipulant qu’un accord de paix final sera basé sur des échanges territoriaux, ce qui permettraient à Israël de conserver ses grands blocs de colonies en Cisjordanie.
"PAS RÉALISTE" SELON LIEBERMAN
Le ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s’est toutefois prononcé lundi contre une date limite aux pourparlers de paix, dans un communiqué diffusé par son cabinet et cité par Haaretz. "Il n’est pas possible de parvenir à un accord sur les frontières définitives en neuf mois et à un accord final en deux ans. (...) Ce n’est pas réaliste", a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre avec Tony Blair, l’envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient.
Selon le plan américain, le premier sujet sur la table des négociations serait celui des frontières entre Israël et un futur Etat palestinien. Il devrait être bouclé en neuf mois, soit durant la période de moratoire sur la colonisation juive dans les territoires palestiniens annoncée par le gouvernement israélien. Les constructions israéliennes pourraient ensuite reprendre dans les régions destinées à être annexées par Israël, précise Maariv, cité par la BBC.
Un Etat palestinien serait établi en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, sur la base de la ligne d’armistice en vigueur entre 1949 et 1967, mais des compensations sont prévues sur la base d’échanges territoriaux. Une fois ce premier dossier bouclé, les négociations aborderaient les autres questions liées au statut final : Jérusalem et le sort des réfugiés de 1948.
Les discussions de paix entre les parties ont été suspendues l’an dernier, dans la foulée de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza (27 décembre 2008-18 janvier 2009). Leur reprise achoppe sur la question de la colonisation israélienne. Les Palestiniens réclament un gel total des implantations avant de retourner à la table des négociations, mais Israël a rejeté cette demande jusque-là.
Maariv a assuré que le président égyptien, Hosni Moubarak, devait pousser le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à accepter ce plan durant leur rencontre lundi à Charm el-Cheikh. La visite du président palestinien en Egypte fait suite à celle du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, la semaine dernière. L’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, est ensuite attendu dans la région. http://www.lemonde.fr/proche-orient... ou encore

Assad appelle de nouveau les États-Unis à jouer un rôle pour la paix

Le président syrien Bachar el-Assad a appelé une nouvelle fois les États-Unis à jouer un rôle actif pour la paix au Proche-Orient, en recevant hier à Damas un membre de la Chambre des représentants américaine Alcee Hastings, selon l’agence officielle SANA. M. Assad a appelé les États-Unis à « garantir la réalisation de la paix dans la région » tout en déplorant « l’absence d’une partie israélienne prête pour la paix », a indiqué SANA. M. Assad a également affirmé à M. Hastings (démocrate) « le soutien de la Syrie à la stabilité de l’Irak et à l’intégrité de son territoire ». La semaine dernière, M. Assad avait déjà appelé les États-Unis à jouer un rôle actif pour la paix, lors d’un entretien à Damas avec une délégation de sénateurs américains dirigée par le républicain Judd Gregg. La Syrie et Israël avaient entamé en mai 2008 des négociations indirectes de paix via la Turquie sur le plateau syrien du Golan occupé en 1967 et annexé en 1981 par Israël. Mais ces pourparlers ont été suspendus en décembre 2008 après l’offensive de l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
Avec l’arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche en janvier 2009, les visites en Syrie de responsables américains se sont multipliées. Les États-Unis estiment que Damas peut contribuer à la recherche de solutions en Irak, au Liban et dans le conflit israélo-palestinien.
publié sur le blog du Monde "Nouvelles d’Orient"
http://www.france-palestine.org/article13690.html

Le ministre égyptien des affaires étrangères annonce des restrictions interdisant le soutien à Gaza

[ 09/01/2010 - 10:29 ]
Caire - CPI


Le ministre égyptien des affaires étrangères, Ahmed Abou Gheith, a annoncé de nouvelles restrictions contre les missions humanitaires des convois de secours aux habitants de la Bande de Gaza assiégés totalement par le blocus arbitraire de l'occupation et ses alliés depuis 4 ans consécutifs.
Abou Gheith a déclaré, le vendredi 8/1, à Washington, que les nouvelles restrictions vont obliger les convois humanitaires de céder leurs cargaisons à la Croix-Rouge égyptienne qui seront données au croissant rouge palestinien pour la distribuer aux habitants de la Bande de Gaza.
Le ministre égyptien s'est pris fortement contre les membres du convoi international, "Vive la Palestine n°3", dirigé par l'ancien député britannique, George Galloway, en les accusant d'avoir endommagé le port d'al-Ariche et causé des pertes dans ses contenus.
Des analystes et observateurs ont confirmé que les déclarations du ministère égyptien des affaires étrangères, sont venues pour camoufler la colère des hommes libres au monde entier, ainsi que les restrictions oppressives et barbares des autorités égyptiennes, après les agressions égyptiennes contre 55 membres du convoi dont 5 états graves.

La moitié des familles Palestiniennes dans les territoires 1948 vivent sous la ligne de pauvreté

[ 09/01/2010 - 12:49 ]
Al-Nassera – CPI


La coordinatrice des relations internationales au syndicat de "La voix de l'ouvrier", à al-Nassera, Mary Olivia, a dit que plus de 1.3 millions de Palestiniens dans les territoires occupés en 1948 vivent sous la ligne de pauvreté.
"Malgré qu'ils représentent une partie principale du peuple palestinien, mais on ignore leur existence parce qu'ils devenus "les arabes d'Israël" selon la communauté internationale et l'état de l'occupation qui ne leurs donne pas leurs droits comme les colons sionistes", a-t-elle ajouté.
La moitié des familles palestiniennes dans les territoires occupés en 1948 vivent sous la ligne de  pauvreté, alors que toutes les municipalités et les conseils locaux palestiniens enregistrent de grands taux de chômage.
Elle a déclaré que la négligence programmée de l'occupation aux palestiniens dans les territoires palestiniens occupés en 1948 représente la raison principale de cette pauvreté au sein des habitants arabes.