vendredi 21 janvier 2011

La Palestine appelle à la levée « totale et immédiate » du blocus israélien

le 20 janvier 2011
La Palestine a appelé, mercredi à New York, à la levée « totale et immédiate » du blocus israélien sur Gaza et à l’ouverture des points de passage frontaliers de Gaza pour permettre la libre circulation des personnes et des biens.
Lors d’un débat public du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Moyen-Orient, l’Observateur permanent de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a jugé « inimaginable » le fait que deux années se soient écoulées depuis l’agression militaire israélienne de décembre 2008-janvier 2009 dans la bande de Ghaza et que les Palestiniens ne puissent toujours pas reconstruire leurs infrastructures.
« Il est vital de permettre au processus de reconstruction, en suspens depuis trop longtemps, d’être réellement mis en œuvre et de permettre le redressement économique et social à travers la restauration des moyens d’existence, de la dignité et de l’espoir », a indiqué M. Mansour. Il a enfin « déploré » les récentes agressions militaires israéliennes sur Gaza.

Une soirée-diapos pour témoigner

20/01/2011
Un groupe de Tarn-et-Garonnais a séjourné dans les territoires palestiniens, sous l'égide de l'association France-Palestine Solidarité 82. Ce périple d'une dizaine de jours effectué hors des circuits habituels a permis de vivre au contact de la population palestinienne et de toucher du doigt la réalité quotidienne de près de 4 millions d'habitants privés des droits les plus élémentaires, dont celui de vivre dans un pays indépendant, puisque les Palestiniens n'ont toujours pas d'État, 15 ans après les accords d'Oslo.
Qu'est-ce qui vous a particulièrement touché? Le camp de réfugiés de Deisheh, à Bethléem, où les 12 000 habitants attendent depuis 60 ans un hypothétique droit au retour dans leurs villages occupés. Hébron, la grande ville du Sud et poumon économique de la Palestine, où des familles s'organisent pour accueillir et loger les rares visiteurs étrangers. Bil'in, le village dont les habitants ont choisi de résister par la non-violence contre la construction du mur qui accapare 50% des terres cultivables. La vallée du Jourdain, toujours placée sous administration de l'armée israélienne et dont la quasi-totalité de l'eau est détournée pour les 6 500 colons et des firmes agroalimentaires au détriment des 50 000 Palestiniens qui y vivent.
Quels espoirs? Nous avons constaté les initiatives mises en place par de petites associations locales pour le développement et l'éducation: création de crèches et de jardins d'enfants; ateliers de tissage pour les femmes; cours du soir pour l'apprentissage du français. Et toujours cette revendication de vivre dans un État indépendant libéré de l'occupation militaire israélienne.
Pourquoi cette soirée? À travers un diaporama suivi d'un débat aux Récollets, vendredi 28 janvier à 20 h 30, nous voulons témoigner de la situation dramatique de toute une population, situation qui s'aggrave de jour en jour, mais aussi rendre compte de l'aspiration profonde de tout le peuple palestinien à une paix juste et à une existence normale. L'entrée est libre.

Les Comités Nationaux Olympiques d'Israël et de Palestine se réunissent pour la première fois à Lausanne sous le patronage du CIO

20 janvier 2011 - Communiqué de presse
Le Comité International Olympique (CIO) a accueilli aujourd’hui à Lausanne la première réunion entre les Comités Nationaux Olympiques (CNO) d’Israël et de Palestine afin d’examiner un certain nombre de questions ayant trait au sport. Les deux CNO avaient accepté de se réunir au siège du CIO à la suite de la visite du président Jacques Rogge au Proche-Orient en octobre dernier.
Conduite par le CIO, la réunion s'est déroulée de manière très constructive et dans un esprit de coopération. La libre circulation des athlètes, des entraîneurs, des officiels et du matériel sportif palestiniens ainsi que des athlètes étrangers a été largement discutée et un modus vivendi a été trouvé entre les deux CNO. Il a été décidé que les deux CNO évalueront les difficultés auxquelles ils font face actuellement et travailleront ensemble sur des propositions concrètes ainsi que sur un système qui aiderait à améliorer la situation avant de s’en remettre à leurs autorités publiques respectives. Une deuxième réunion aura lieu dans deux mois pour examiner les progrès accomplis.
Les mesures de soutien en faveur du développement du sport palestinien ont également constitué un point important à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui. Le CIO a confirmé qu’il enverrait des experts pour élaborer une stratégie de développement du sport à long terme en Palestine afin de continuer à aider non seulement les athlètes mais aussi les entraîneurs et les dirigeants sportifs, et trouver les moyens de mieux promouvoir le sport ainsi que ses valeurs au niveau local.
À court terme, la priorité sera donnée à l’aide aux athlètes palestiniens afin qu’ils puissent réaliser leur rêve de participer aux Jeux Olympiques à Londres l’année prochaine. À cet égard, les représentants du Comité Olympique Israélien ont indiqué qu’ils étaient prêts à offrir des possibilités d’entraînement aux athlètes palestiniens.
La question de la participation des athlètes israéliens aux compétitions internationales a également été soulevée durant la réunion et tous les participants ont exprimé leur volonté d'user dans la mesure du possible de leur influence pour régler cette question avec les parties concernées.
NOTE AUX RÉDACTEURS
La réunion a été ouverte par le président du CIO, Jacques Rogge. Le chef de cabinet du CIO, Christophe de Kepper, et le directeur du département chargé des relations avec les CNO, Pere Miró, y ont participé.
La délégation israélienne était composée du président et du secrétaire général du CNO, Zvi Varshaviak et Efraim Zinger.
La délégation palestinienne était dirigée par le président du CNO, le Major Général Jibril Rajoub, et était composée des personnes suivantes : Khalid El-Yazji, directeur des relations internationales du CNO, Tanya Jaar, du Bureau des affaires internationales de l’Association palestinienne de football, et Jérôme Champagne, conseiller auprès de l’autorité palestinienne pour le développement du sport et du football en particulier.

Alliot-Marie: les frontières de 1967 base des négociations de paix

AFP | 21.01.11 | 05h27
La ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie a réaffirmé que les frontières de 1967 constituaient la base des négociations israélo-palestiniennes pour l'Union européenne (UE), dans une interview publiée vendredi par le quotidien palestinien Al-Qods.
Mme Alliot-Marie, en tournée au Proche-Orient depuis jeudi, a en outre indiqué avoir lancé une invitation pour le 3 février à toutes les parties concernées pour un dîner de suivi de la Conférence de Paris sur l'aide à l'Etat palestinien.
"L'Union européenne a rappelé très clairement sa position en décembre 2009, en indiquant qu'elle ne reconnaîtra aucune modification des frontières de 1967 qui ne soit pas agréée par les parties, y compris en ce qui concerne Jérusalem", a-t-elle déclaré, interrogée sur la raison pour laquelle l'UE ne reconnaissait pas l'Etat de Palestine sur les lignes d'avant la guerre des Six-Jours, comme l'ont déjà fait plusieurs pays latino-américains.
Mme Alliot-Marie a commencé jeudi en Israël sa première tournée au Proche-Orient, en Egypte et en Jordanie. Elle doit se rendre vendredi dans la bande de Gaza.
"L'Union européenne a affirmé dans les conclusions du Conseil des Affaires étrangères du 13 décembre dernier qu'elle était prête, le moment venu, à reconnaître un Etat palestinien", a-t-elle souligné, rappelant que "la France avait été la première en Europe à rehausser le statut de la représentation palestinienne, en juillet".
"Cependant, la priorité aujourd'hui c'est la reprise urgente des négociations, afin de parvenir à un accord final qui permette un règlement durable du conflit, la fin de l'occupation et la viabilité de l'Etat palestinien", a ajouté la chef de la diplomatie française, qui doit rencontrer samedi le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à Amman.
"Je lui dirai à nouveau le soutien déterminé de la France et du président de la République Nicolas Sarkozy à l'établissement d'un Etat de Palestine souverain, indépendant, viable et démocratique, d'ici fin 2011 conformément à l'objectif fixé par le Quartette" sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Onu, UE), a-t-elle indiqué.
"Sur le volet économique et financier, j'ai convié le Premier ministre Salam Fayyad et les coprésidents de la Conférence de Paris pour l'Etat palestinien, mon homologue norvégien Jonas Stoere, la Haute représentante de l'Union européenne Catherine Ashton, le Représentant spécial du Quartette Tony Blair, à un dîner de suivi le 3 février prochain à Paris", a indiqué Mme Alliot-Marie.
"Nous y discuterons notamment de la tenue d'une nouvelle conférence internationale des donateurs", a-t-elle précisé.
"Nous sommes disposés à organiser en France une nouvelle conférence mais celle-ci ne pourra être un succès sans une vraie dynamique politique", a-t-elle estimé, rappelant "le succès de la Conférence des donateurs tenue à Paris en décembre 2007 : sur les trois années couvertes par la Conférence, 7,7 milliards de dollars ont été versés, toutes formes d'aide confondues, dont 4,3 milliards d'aide budgétaire à l'Autorité palestinienne".

Flottille: la commission israélienne va publier son premier rapport dimanche

(AFP)
JERUSALEM — La commission d'enquête israélienne chargée d'examiner les aspects juridiques de l'assaut sanglant contre une flottille humanitaire au large de Gaza en mai 2010 va rendre public dimanche son rapport préliminaire, a-t-on appris jeudi de source officielle.
"La commission va publier dimanche la première partie de son rapport portant notamment sur la légalité du blocus maritime autour de la bande de Gaza, ainsi que sur les actions menées par l'armée israélienne et les passagers", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la commission, Ofer Lefter.
La commission, présidée par l'ancien juge Yaakov Tirkel, a été établie en juillet par le gouvernement pour faire la lumière sur la légalité de l'arraisonnement, le 31 mai à l'aube, du ferry turc Mavi Marmara par un commando de marine israélien dans les eaux internationales.
Le commando israélien avait arraisonné une flottille internationale pro-palestinienne de six navires qui tentaient de briser le blocus de la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas. Neuf Turcs ont été tués dans l'assaut qui a provoqué une dégradation des relations israélo-turques et soulevé une vague de réprobation internationale.
La commission Tirkel a auditionné ces derniers mois le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef d'état-major, le général Gaby Ashkenazi. Aucun soldat ou officier ayant participé à l'opération n'a en revanche été autorisé à comparaître.
"Le rapport de la commission Tirkel va être présenté au Premier ministre Benjamin Netanyahu puis sera transmis à l'ONU", a précisé le porte-parole.
"Dans cette première partie, le rapport va notamment traiter de la conformité des actions prises par Israël pour imposer le blocus naval lors de l'incident du 31 mai au regard du droit international et examiner les actions des organisateurs et des participants à cette flottille ainsi que leur identité", a ajouté M. Lefter.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a constitué de son côté un panel de quatre membres, dont un représentant turc et un autre israélien, chargés d'enquêter sur le raid meurtrier.
Selon la version des autorités israéliennes, les soldats ont fait usage de leurs armes après avoir été attaqués notamment à coups de couteau par des militants pro-palestiniens qui se trouvaient à bord du Mavi Marmara.
Les passagers affirment pour leur part que les commandos de marine ont ouvert le feu aussitôt après leur hélitreuillage sur le pont du ferry.
A l'issue d'une enquête interne, l'armée israélienne a reconnu le 12 juillet dernier des "erreurs" lors de la planification et l'exécution du raid meurtrier, mais elle a justifié le recours à la force.
Pour sa part, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU siégeant à Genève avait avalisé un rapport publié le 22 septembre concluant à l'existence de "preuves claires" pour "appuyer des poursuites" contre Israël pour "homicide intentionnel, torture ou traitements inhumains, le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou des blessures graves".

La France appelle Israël à "mettre fin" au blocus de Gaza

21/01/2011 | 11h50
La France appelle à "mettre un terme" au blocus de la bande de Gaza "au nom des valeurs de liberté et de dignité", a affirmé vendredi la chef de la diplomatie française lors de sa première visite dans ce territoire palestinien.
"Le blocus de Gaza engendre la pauvreté et nourrit la violence. Au nom des valeurs de liberté et de dignité que nous avons en partage, la France appelle Israël à y mettre un terme", a déclaré Mme Alliot-Marie lors d'un discours au Centre culturel français de Gaza.
"La France n'abandonnera pas Gaza, la France se mobilise pour la paix et le développement de la Palestine. La paix passe par la création de l'Etat palestinien dont Gaza est partie intégrante, comme la Cisjordanie", a-t-elle ajouté.
"Des mesures d'allègement ont été prises. Elles sont positives mais il faut aller plus loin. Ce sont les importations de biens de construction et de matières premières, les exportations et le libre mouvement des personnes qui doivent désormais être possibles", a plaidé la ministre des Affaires étrangères. 
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Deux envoyés spéciaux américains en Israël pour discuter de sécurité

20 janvier 2011
Agence France-Presse
Dennis Ross, conseiller spécial du président Barack Obama, et David Hale, l'adjoint de George Mitchell, l'émissaire des États-Unis pour le Proche-Orient, sont arrivés en Israël pour des entretiens portant sur la sécurité, a-t-on appris jeudi de source officielle.
Ces deux envoyés américains «vont avoir des discussions sur les questions concernant les besoins sécuritaires d'Israël ainsi que sur des sujets portant sur la sécurité régionale», a précisé un communiqué du bureau du premier ministre Benjamin Netanyahu.
«L'objectif (de ces discussions) est de préserver l'avantage qualitatif de l'armée israélienne dans le cadre des négociations avec les Palestiniens afin que cet avantage relatif de l'État d'Israël soit maintenu dans tout accord à venir», a ajouté le communiqué sans donner d'autres précisions.
M. Hale a également rencontré des émissaires du Quartette (États-Unis, Union européenne, Russie et ONU) en vue de préparer la réunion de ce groupe, le 5 février à Munich, a précisé à Washington le département d'Etat.
Il s'est aussi entretenu avec le responsable israélien des négociations avec les Palestiniens, Yitzhak Molcho, et doit rencontrer samedi à Amman son homologue palestinien, Saëb Erakat.
Les négociations de paix directes entre Israéliens et Palestiniens, brièvement relancées le 2 septembre à Washington, sont bloquées depuis l'expiration fin septembre d'un moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie occupée.
Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, a réitéré jeudi la conviction de l'administration américaine que ces pourparlers en panne demeurent «le seul moyen» de mettre fin au conflit.

Les habitants de Jérusalem Est se battent contre l'occupation

Jérusalem - 20-01-2011

Par Wadi Hilweh Information Center 
Des affrontements ont éclaté à Baten al-Hawa hier soir à 19h, lorsque la police israélienne des frontières a commencé à empiler des dizaines de sacs de sable sur le toit d'une maison du quartier. Cela fait maintenant plusieurs semaines que la police occupe ce toit, et les officiers interdisent l'accès à leur propre toit aux 7 familles qui habitent l'immeuble. La police a installe une fenêtre d'"inspection" à la porte qui mène à la terrasse, qui ressemble maintenant à une porte de cellule de prison.

















En début de soirée, la police des frontières a enfermé les résidents dans leurs appartements respectifs, pendant que les officiers montaient les sacs de sable sur le toit. Les affrontements ont éclaté quand les voisins se sont rendu compte de ce que faisaient les policiers.
Plus de 20 habitants ont été blessés, soit par balles caoutchouc-acier, soit par l'inhalation des gaz lacrymogènes, la plupart étant des enfants.
Les soldats israéliens ont lancé 3 grenades lacrymogènes dans la cour de la maison de Zuheir Rajbi. Yazan, 12 ans, le fils de la famille, un bébé d'une semaine et une femme enceinte de 7 mois ont été hospitalisés, asphyxiés par les gaz. Une des femmes enceintes est toujours sous surveillance médicale. La mère de Zuheir a également été blessée alors qu'elle courait pour échapper aux fumées des gaz.
Les affrontements se sont propagés aux quartiers voisins, Al-Bustan, Ein Silwan et Wadi Hilweh, ainsi que dans le camp de réfugiés de Shufat, où un soldat israélien a été blessé par un jet de pierre au checkpoint.







  Traduction : MR pour ISM 

L’étouffement d’al-Qods : un crime contre le patrimoine de l’humanité

Jérusalem - 20-01-2011

Par Fadwa Nassar 
Le pouvoir d’occupation sioniste vient d’annoncer la décision de compléter au cours de cette année le mur de séparation et de colonisation, qui entoure al-Qods, dont 200 kms ont été achevés ces récentes années. Il n’en reste en fait que 20 kms à construire pour achever l’étouffement d’une des plus anciennes villes dans le monde, qui symbolise, comme son premier nom l’indique, la paix (Ur Salem). Par ce geste symbolique (car la destruction de la ville a effectivement commencé depuis son occupation par les colons sionistes et son étouffement il y a plusieurs années), l’entité sioniste annonce au monde sa volonté de détruire l’avenir de la ville sainte après avoir tenté de détruire son passé et son présent.


















Le processus de l’étouffement d’al-Qods fait partie du plan colonial et raciste consistant à faire de la ville sainte millénaire une ville juive, à la manière sioniste, c’est-à-dire une ville de haine, de colonisation et de nettoyage ethnico-religieux, exclusive et arrogante, dont le véritable et authentique passé devrait laisser la place à un pseudo passé inventé et mensonger forgé par une idéologie coloniale et raciste, et où le présent n’est que violence armée et policière coloniale, arrestations, destructions, profanations de lieux saints, expulsion de la population et mesures oppressives de tout genre que seul un esprit malade et immoral peut inventer.
Le mur sioniste entourant la ville millénaire et historique d’al-Qods, dont la construction a commencé il y a quelques années, sous le criminel Sharon, a déjà produit ses effets destructeurs sur la société palestinienne : séparation entre les familles elles-mêmes, entre les familles et leurs lieux de travail ou leurs écoles, entre les malades et leurs centres de soins, sans parler des longues files d’attente aux « postes de passage » entre al-Qods et la Cisjordanie, pour supporter les soldats ennemis, leur arrogance et violence raciste et où sont arrêtés les Palestiniens venant de Cisjordanie, voulant soit se rendre à leur travail, soit rendre visite à leurs familles, soit se faire soigner, soit tout simplement se rendre à la mosquée al-Aqsa ou d’autres mosquées ou églises de la ville ou bien visiter leur ville et capitale occupée, etc.
Les vingt kilomètres prévus pour cette année 2011 sépareront al-Qods de Qalandia et du camp de Shu’fat. Selon Hatem Abdel Qader, il s’agit d’une double séparation : « le mur sépare al-Qods de la Cisjordanie, d’abord, mais il sépare également al-Qods de certains de ses quartiers, villages et bourgs », comme cela s’est passé avec Abou Dis, Sawahera et el-Ram. Le mur construit avait déjà éloigné de la ville 125.000 maqdisis, il en éloignera 100.000 supplémentaires. L’administration coloniale (Yagir Seguev, responsable de la partie est de la ville, dans la municipalité sioniste) a reconnu que le mur avait des fonctions politiques et démographiques, et non seulement sécuritaires comme certains le prétendaient. Les responsables israéliens affirment même que ces zones situées hors du mur seront administrées par le futur Etat palestinien, en tant que « Jérusalem-Est ».

Colonie sioniste Har-Homa, Jérusalem Est
Il s’agit d’un hideux nettoyage ethnico-religieux, consistant à vider la ville de sa population palestinienne : Les Palestiniens représentent actuellement 35% de la population dans la ville entière (est et ouest) d’al-Qods, mais le plan, établi déjà en 1973, vise à réduire ce taux à 22%. 300.000 Palestiniens vivent dans la partie est d’al-Qods, colonisée à présent par 200.000 Israéliens. En expulsant de plus en plus de Palestiniens, par le biais du mur et du retrait de la carte de résidence, les sionistes espèrent devenir une majorité démographique dans la ville.
En 1948 déjà, l’occupant avait procédé au nettoyage ethnico-religieux de la partie occidentale de la ville, en commettant des massacres et en expulsant sa population palestinienne, dont une grande partie de religion chrétienne. Des quartiers entiers avaient été vidés, aussitôt occupés par des colons juifs nouvellement débarqués en Palestine occupée.
En 1967, une autre phase du nettoyage ethnico-religieux a eu lieu, autour et à l’intérieur même de la vieille ville, avec la destruction du quartier Sharaf, tout près de la mosquée al-Aqsa, actuellement conçue pour être la place du « mur des lamentations », soit le mur al-Bouraq.
Outre la destruction, le retrait des cartes de résidence, les sionistes ont également mis en place le système des lourdes amendes et des taxes exorbitantes pour ruiner les Maqdisis et les entraîner à quitter leur ville, « pacifiquement ». Ils ont également anéanti, tout au long de leur occupation, le système scolaire, interdisant la réfection des écoles déjà en place et refusant d’augmenter le nombre des écoles pouvant assurer une scolarité normale pour les Palestiniens.
Cependant, la nouvelle vague de terreur que les sionistes ont lancée contre les Maqdisis vise à présent leurs maisons mêmes : elles sont soit détruites, en prétendant qu’elles ont été construites de manière « illégale », c’est-à-dire sans autorisation de l’administration coloniale qui d’ailleurs, n’accorde pas de permis de construire aux Palestiniens, soit livrées aux colons, prétendant qu’il s’agit de maisons jadis habitées ou bien achetées par des juifs.
Depuis quelques années, deux quartiers d’al-Qods sont particulièrement visés : Selwan et Sheikh Jarrah. Or, ces deux quartiers font partie d’un plan de construction d’une ville religieuse juive, qui s’étendrait de Sheikh Jarrah à Selwan, en passant par la vieille ville et la mosquée al-Aqsa. N’ayant pas réussi à prouver, par la science archéologique, leurs allégations à propos d’un passé juif de la ville, même par les travaux de professeurs sionistes des universités israéliennes ou internationales, ils ont alors décidé de construire cette ville, en détruisant le passé arabo-musulman de tous les quartiers d’al-Qods et surtout en expulsant sa population, devenue témoin gênant d’un massacre civilisationnel. La destruction récente de la maison historique du mufti d’al-Qods, Abdel Qader Husseyni, pour construire des logements coloniaux, ne fait que témoigner de la haine sioniste pour tout ce qui rappelle le passé arabo-musulman de la ville.
Ces destructions et agressions incessantes contre les maqdisis sont parallèles aux multiples et croissantes profanations des lieux saints, et notamment la mosquée al-Aqsa. Le dernier rapport annuel de l’Institution Internationale al-Qods avait souligné le rythme de plus en plus accru des interventions des colons à l’intérieur de la mosquée qui ne se contentent plus de visites, mais commencent à y célébrer leurs rites religieux, protégés par la police sioniste. Le plan sioniste consiste, au moins, à partager la mosquée al-Aqsa, d’en couper une partie pour la remettre aux juifs, comme ce fut le cas pour la mosquée Ibrahimi dans la ville d’al-Khalil.
S’opposant à leur expulsion, les Palestiniens d’al-Qods, soutenus par leurs frères en Palestine occupée de 48, résistent à ces plans criminels. Depuis quelques années, ils ont réussi à se mobiliser et à mettre des freins à la judaïsation. A Sheikh Jarrah, et surtout à Selwan, au cours de 2010, les jeunes sont parvenus à stopper l’avancée sioniste. Ni les agressions de la police et des colons, ni les arrestations, ni les intimidations ou menaces, ne sont parvenues à réduire leur mobilisation. Le refus des députés d’al-Qods de se faire expulser en installant une tente au siège de la Croix-Rouge internationale, afin d’attirer l’attention de l’opinion internationale, sur leur lutte et détermination et surtout pour rassembler la population maqdisie autour de la résistance à l’occupation, est également parvenue à freiner l’avancée sioniste.
Outre la complicité occidentale, et notamment américaine, à ce processus criminel, c’est le silence et l’attitude passive des Etats arabo-musulmans, qui frôlent à certains égards la complicité, qui sont responsables de la destruction progressive d’une ville millénaire, restée pendant des siècles un des principaux joyaux de la civilisation humaine.  

La PFUUPE soutient l’appel palestinien pour une campagne BDS

vendredi 21 janvier 2011 - 07h:47
PFUUPE - PACBI
Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et employés universitaires (PFUUPE) :
Prise de position [Concernant les relations de l’université de Johannesburg avec l’université Ben Gourion]
Palestine occupée, 19 janvier 2011
(JPG) La Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et employés universitaires (PFUUPE) souhaite réitérer sa ferme opposition à toute relation bilatérale ou multilatérale entre les institutions universitaires palestiniennes et israéliennes.
Concernant la décision du Sénat de l’université de Johannesburg en septembre 2010 de reconsidérer le protocole d’accord de l’université avec l’université Ben Gourion, et particulièrement concernant la condition d’un partenariat avec une université palestinienne, le PFUUPE, représentant les universitaires palestiniens dans virtuellement toutes les universités palestiniennes de Cisjordanie et de la bande de Gaza occupées, se situe fermement derrière la position du Conseil palestinien pour l’Éducation supérieure (CHE.) qui rejette la coopération avec les universités israéliennes. Le CHE, représentant toutes les institutions d’éducation supérieure et le ministère de l’Éducation et de l’Éducation supérieure (MoEHE), a rejeté, depuis le début des années 1990, toute forme de coopération d’institutions palestiniennes d’éducation supérieure avec les institutions académiques israéliennes jusqu’à la fin de l’occupation israélienne (1). Cette position a été répétée particulièrement en référence au Protocole d’accord entre les universités Ben Gourion et de Johannesburg au cours d’un de ses meetings en octobre 2010. Les membres du CHE ont réaffirmé leur rejet de toute forme de coopération avec les universités israéliennes, directe ou via des parties tierces.
Le PFUUPE approuve pleinement l’appel de la société civile palestinienne pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) contre Israël jusqu’à ce qu’il remplisse ses obligations selon la loi internationale (2) et, en tant que partie membre, l’appel par la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI). (3). Dans le cadre de cette forme non violente de résistance à l’occupation et à la dépossession des Palestiniens, le boycott doit être appliqué aux institutions israéliennes, comprenant toutes les universités qui sont complices des violations par l’État de la loi internationale et des droits humains, jusqu’à ce qu’elles mettent fin à leur collusion directe et indirecte avec la politique coloniale et apartheid de l’État (4).
Il est maintenant largement admis et bien documenté que les institutions académiques israéliennes sont profondément insérées dans le système d’oppression et de domination pratiqué par l’État israélien. Les universités israéliennes et les institutions de recherche coopèrent étroitement avec l’establishment militaro-sécuritaire par les activités de recherche et d’enseignement. Elles ne se sont jamais dissociées - et encore moins n’ont condamné - le régime d’occupation, malgré plus de quatre décennies d’étranglement systématique de l’éducation palestinienne, même quand l’occupant israélien a fermé pour de longues durées les universités et les écoles palestiniennes - atteignant quatre ans dans le cas de l’université de Bir Zeit. Les universités israéliennes n’ont jamais condamné non plus le système enraciné et institutionnalisé de discrimination contre les citoyens palestiniens d’Israël au sein du régime, de la société et même du monde académique.
Comme ce fut le cas dans la lutte contre l’Apartheid sud-africain, et au vu de l’oppression multiforme qu’Israël exerce contre le peuple palestinien, nous croyons que la forme la plus efficace de solidarité avec les universitaires et les institutions palestiniennes d’éducation supérieure est l’action civile directe destinée à mettre fin à l’occupation israélienne et au régime d’apartheid en Palestine. Isoler Israël dans la scène internationale par diverses formes de boycott et de sanctions, le forçant ainsi à obéir au droit international et au respect des droits palestiniens, voila une des stratégies les plus importantes et les plus moralement censées ouvertes au monde académique international. Comme première étape urgente, PFUUPE attend et presse les institutions académiques internationales à cesser, pour le moins, toute coopération avec les institutions israéliennes complices.
Si bien que nous saluons le corps professoral de l’université de Johannesburg qui a remis en cause la relation actuelle avec l’université Ben Gourion. Nous saluons aussi les plus de 250 universitaires sud-africains qui ont signé une pétition appelant à rompre les liens avec les universités israéliennes (5), et nous apprécions particulièrement la stature morale de l’archevêque Desmond Tutu qui a écrit : « Les institutions sud-africaines sont dans l’obligation de reconsidérer les relations forgées à l’époque de l’Apartheid avec d’autres institutions qui ont fermé les yeux à l’oppression raciale au nom de la "pure érudition" ou du "travail scientifique". Cela ne peut jamais être business as usual. » (6).
Finalement, au nom des universitaires palestiniens, nous pressons nos collègues sud-africains à soutenir notre lutte pour la justice et la paix en coupant les liens avec les universités israéliennes jusqu’à ce qu’Israël remplisse ses obligations selon le droit international.
Nous espérons que les Sud-africains, en particulier, peuvent juger de l’urgence de satisfaire cette obligation morale pour terminer l’injustice et parvenir à la liberté et à l’égalité pour tous.
Dr. Amjad Barham
Président de la Fédération palestinienne des syndicats de professeurs et employés universitaires
Références
[1] Le Conseil palestinien pour l’éducation supérieure, composé des présidents des universités palestiniennes et des représentants de la communauté a, depuis les années 1990, adhéré à sa position de principe du rejet « de la coopération scientifique et technique entre universités palestiniennes et israéliennes » jusqu’à ce qu’Israël termine son occupation.
Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d’Israël : PACBI - traduction : BDS France
Lien 

Contre la censure, contre la calomnie, pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

vendredi 21 janvier 2011 - 07h:00
Paco - Le Post
Dans la série des procès et calomnies qui visent Stéphane Hessel et les militant-e-s de la campagne de boycott qui dénonce la politique israélienne, un article publié par Le Mague reprenant des propos de Stéphane Hessel est visé par une nouvelle plainte abracadabrante.
L’action du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) pour obtenir l’annulation d’une conférence de Stéphane Hessel à l’Ecole Normale Supérieure le 18 janvier a fait grand bruit. Bien plus de bruit que si le CRIF avait laissé Stéphane Hessel, 93 ans, ancien déporté, résistant d’hier et d’aujourd’hui, s’exprimer normalement. En effet, en réaction contre la censure, plus de 1500 personnes « indignées » se sont rassemblées sur la place du Panthéon ce jour-là pour entendre Stéphane Hessel et des orateurs qui ne font que demander l’application du droit international et des résolutions de l’ONU. 1500 personnes, c’est cinq fois plus que ce qu’aurait pu contenir la salle réservée à l’Ecole nationale supérieure. Merci donc au CRIF pour son coup de pouce au succès de cette soirée.
On le sait, le CRIF n’est pas le seul à confondre lutte contre l’antisémitisme et défense des intérêts des gouvernements israéliens. Si le premier objectif a toute notre sympathie, il est impossible d’adhérer au second. Le 15 juin 2010, peu après l’attaque « illégale et immorale » d’Israël contre une flottille humanitaire destinée à la bande de Gaza occupée et asphyxiée, Stéphane Hessel publiait un article dans le Huffington Post pour expliquer les raisons du boycott d’Israël. Une action inspirée par le boycott qui était dirigé contre l’Afrique du Sud au temps de l’apartheid. « Je soutiens les mots sincères de l’écrivain écossais Iain Banks qui, en réaction à l’attaque atroce d’Israël de la Flottille de la Liberté, a suggéré que la meilleure façon pour les artistes, écrivains et universitaires internationaux de « convaincre Israël de sa dégradation morale et de son isolement éthique » est « tout simplement de ne plus rien avoir à faire avec ce gouvernement criminel. » », concluait l’auteur de Indignez-vous !
L’article fut repris sur divers blogs et sites Internet. Ayant trouvé une traduction sur le site de Michel Collon, j’ai repris ce texte sur Le Post.fr et sur Le Mague.fr le 17 juin 2010. Une démarche qui, le 12 janvier dernier, a valu à Frédérique Vignale, fondateur du Mague, une convocation au siège de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) situé rue du Château des Rentiers à Paris. Motif : une plainte du « Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme »... A ma connaissance, Le Post.fr n’a pas encore été inquiété. Ni le site de Michel Collon. Il est vrai que ce dernier est situé en Belgique. La publication du texte a été suspendue sur Le Mague. Encore une censure insupportable.
Dans une période troublante et troublée, les mensonges et les calomnies qui tendent à faire passer pour « antisémites » des personnes qui précisément militent pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens ne sont pas de bon augure. Ce n’est pas en faisant taire toute critique de l’Etat d’Israël et en criminalisant les amis du peuple palestinien que les tensions s’apaiseront. Ce n’est pas en menaçant de 45 000 euros d’amende et de trois ans de prison près de quatre-vingt partisans de la campagne pacifiste Boycott Désinvestissement Sanction (BDS) que le blason du gouvernement israélien sera redoré.
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Stéphane Hessel participant au Tribunal Russell sur la Palestine
Dans une récente conversation téléphonique, Stéphane Hessel déplorait la « stupide procédure » qui vise Le Mague et plaçait ses espoirs dans une entrevue qu’il a eue avec Michel Mercier, garde des Sceaux, en compagnie d’Elisabeth Guigou, ex-garde des Sceaux socialiste, et de Catherine Tasca, vice-présidente du Sénat. En jeu, le retrait des directives de Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Justice, envoyées aux Parquets pour sanctionner les militants de la campagne BDS injustement suspectés de provocation publique à la discrimination alors qu’ils militent précisément contre toute forme de discrimination et pour le droit de tous les peuples à l’auto-détermination.
Dans une vidéo mise en ligne sur Médiapart, Elisabeth Guigou préfère rester prudente sur les effets de cet entretien avec Michel Mercier. Sale temps pour la liberté d’expression. Au téléphone, Stéphane Hessel me disait : « Ne vous laissez pas faire ! » Au point où nous en sommes, nous n’avons de toutes façons plus le choix. Si nous voulons garder une once de dignité et d’humanité, nous devons résister jusqu’au bout à toutes les oppressions, à toutes les agressions. D’où qu’elles viennent.
Plus d’informations sur la campagne BDS France :
http://www.bdsfrance.org/
Lire l’article incriminé toujours en ligne sur Le Post :
http://www.lepost.fr/article/2010/0...
20 janvier 2011 - Le Post - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.lepost.fr/article/2011/0...
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Facebook... une officine sioniste ?

vendredi 21 janvier 2011 - 06h:13
D’après Al Qassam Website
La page des supporters du Premier ministre de Gaza, Ismail Haneyya, a été retirée de Facebook.
(JPG)
Entouré de ses gardes du coprps, le Premier Ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, arrive à la mosquée de Gaza pour la prière du vendredi.
Plus de 10.000 personnes avaient déclaré aimer le site.
Des fans ont écrit à l’administration Facebook pour demander le retour de la page en question et la protection des pages écrites en arabe pour exprimer leur admiration pour les dirigeants de la résistance en Palestine et dans le monde arabe.
Israël est soupçonné d’être derrière l’initiative de Facebook.
La page du dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a auparavant été retirée du réseau social Facebook.
Egalement plus tôt, le service de réseau social Facebook avait désactivé la page officielle des Brigades Al-Qassam, l’aile militaire du Hamas.
Alors que les sites sionistes étendent leur propagande haineuse contre le peuple palestinien ouvertement sur son service de réseau social, Facebook interdit à de nombreux sites palestiniens et pro-palestiniens de diffuser des nouvelles ou des informations exposant les violations des droits des Palestiniens par l’occupation sioniste à Gaza et en Cisjordanie.
http://www.qassam.ps/news-4057-Hane...
Traduction : Info-Palestine.net
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Clinton tente de dissuader les Palestiniens d'agir à l'ONU

20/01/2011 | 20h19
Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, a clairement souligné jeudi l'hostilité des Etats-Unis aux initiatives des Palestiniens à l'ONU, affirmant qu'un accord négocié restait le seul chemin viable vers la paix avec Israël.
"Le seul moyen de résoudre ce conflit (...) est un accord négocié. Nous ne considérons donc pas une action à l'ONU ou dans tout autre forum comme utile pour atteindre le résultat souhaité", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.
L'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, avait défendu mercredi un projet de résolution déposé mardi soir au Conseil de sécurité et condamnant la colonisation israélienne.
Le diplomate avait estimé que cette démarche contribuerait à la reprise des discussions de paix directes entre Palestiniens et Israéliens, interrompues depuis qu'Israël a mis fin à un moratoire sur la colonisation fin septembre.
Mme Clinton, qui n'a pas indiqué si Washington opposerait son veto à la résolution, a réaffirmé jeudi l'opposition des Etats-Unis à la colonisation.
"Au bout du compte", a-t-elle jugé, "les peuples palestinien et israélien devront décider s'ils peuvent entrer dans une négociation qui donnera lieu à des compromis des deux côtés" en vue de réussir la paix. 

Israël/Colonies: Paris prêt à voter une résolution modérée à l'ONU

20/01/2011
La France est prête à voter un projet de résolution arabe à l'ONU sur la colonisation israélienne, à condition qu'il soit "modéré" et "n'empêche pas la reprise de négociations" de paix, a déclaré jeudi à Tel-Aviv la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie.
"J'ai parlé de la résolution à plusieurs de mes interlocuteurs. Si cette résolution est modérée et si elle n'empêche pas la reprise des négociations, nous la voterons certainement", a-t-elle déclaré lors d'une rencontre avec la presse au début de sa première tournée au Proche-Orient.
Ce projet de résolution devrait être mis au vote après une réunion en Allemagne le 5 février du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, Russie et ONU), selon des responsables palestiniens.
Selon ces mêmes sources, la Russie a fait savoir qu'elle voterait ce texte. En revanche, les Etats-Unis ont dit leur hostilité à une telle initiative, affirmant qu'un accord négocié restait le seul chemin viable vers la paix avec Israël.
"Notre position est d'être opposé aux colonisations, c'est une chose qui est certaine. Il faut regarder comment est rédigé ce projet de résolution. Si les termes sont modérés et surtout s'ils ne ferment pas la porte à une possible reprise des négociations, il est possible que nous la votions", a ajouté la ministre française.
Après Israël, Michèle Alliot-Marie doit se rendre vendredi à Gaza, avant d'aller en Egypte et en Jordanie.
Jeudi, elle a notamment rencontré son homologue israélien, le controversé Avigdor Lieberman, et le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad.
Elle a aussi eu un long entretien avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et devait dîner avec le ministre de la Défense Ehud Barak.
Les Palestiniens, soutenus par la Ligue arabe, ont signifié le 15 décembre aux Etats-Unis qu'une reprise des négociations directes avec Israël était exclue sans arrêt de la colonisation. 

Le futur chef d'état-major soupçonné d'accaparement de terrain

20/01/2011  
Le futur chef d'état-major israélien Yoav Galant devra répondre la semaine prochaine devant le bureau du « Contrôleur de l'Etat » d'une accusation d'accaparement illicite de terrain, a-t-on appris jeudi auprès de cette institution.
Cette affaire, qui provoque un énorme retentissement, pourrait compromettre l'entrée en fonctions prévue le 14 février du général Galant, soupçonné, selon les médias, d'avoir érigé un parking et une voie d'accès pour sa luxueuse villa dans le nord de l’entité sioniste, sur des terres domaniales, il y a une dizaine d'années.
Il est également soupçonné d'avoir obtenu de l'Administration des domaines un terrain de 3,5 hectares à cultiver, contrairement aux règlements en vigueur, en faisant jouer ses relations.
Il a en outre admis s'être approprié illégalement 2,8 hectares de terres  dont il a dû se retirer après une plainte de ses voisins du village d'Amikam, ayant plaidé une erreur de cadastre.
"Le général Galant doit donner sa réponse jeudi au bureau du Contrôleur de l'Etat" sur ces dossiers et "sera entendu de vive voix la semaine prochaine", a indiqué le porte-parole du bureau Shlomo Raz. 
Le conseiller juridique du gouvernement qui a les fonctions de procureur général, Yéhouda Weinstein, devra alors décider si le général Galant pourra  occuper le poste de chef d'état-major, auquel le gouvernement l'a nommé en septembre, selon la presse.
La Cour suprême d' « Israël » a rejeté cette semaine un appel de l'association israélienne de "bonne gouvernance" qui demandait le gel de sa nomination, le temps que l'affaire soit élucidée. 
Le général Galant a dirigé la dévastatrice offensive "Plomb durci" contre la bande de Gaza qui a valu à « Israël » d'être accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité par l'ONU.
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Manifestation de jeunes israéliens contre le racisme

20 Janvier 2011 23:39 
IRIB- De jeunes juifs, en protestation contre le racisme israélien, ont manifesté, à Qods. Des jeunes israéliens, liés à un mouvement de gauche, ont manifesté contre le racisme, en Israël. Ce rassemblement a été organisé par des étudiants juifs, récemment, arrivés des Pays-Bas. L’un des protestataires a fait allusion à une lettre d’un rabbin, dans laquelle, ce dernier avait demandé aux Sionistes de ne pas vendre de maison, ni de louer leurs appartements aux Arabes.
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Al Qods occupée:Des affrontements à « Shu'fat » blessant 13 Palestiniens dont 4 femmes enceintes

[ 20/01/2011 - 08:44 ]
Al Qods occupée- CPI
De nouveaux  affrontements ont éclaté, mercredi soir, le 19/1, dans le camp de « Shu'fat » au Nord de ville occupée de Jérusalem (Al Qods ), entre les citoyens et les forces occupantes israéliennes qui ont lancé des balles en caoutchouc, assourdissantes et des gaz lacrymogènes, blessant 13 Palestiniens de dont 4 femmes enceintes.
Selon des sources hospitalières, 13 Palestiniens dont 4 femmes enceintes ont été blessés et d’autres suffoqués suite à des affrontements violents, et ont été transportés à un centre médical dans le camp.
Une grande force de l’armée sioniste a été déployée dans le centre du camp et sur ses entrées, tirant intensivement des balles et des gaz lacrymogènes sur les manifestants et les maisons des citoyens.
Selon des sources locales, les affrontements ont éclaté entre les élèves et les forces de l’occupation sur un barrage militaire sioniste  près de l'entrée de « Shu'fat », au Nord de Jérusalem occupée.
Les sources ont souligné que les forces occupantes ont fermé le point de contrôle, multipliant ses forces armées qui ont procédé à des opérations de poursuite contre les écoliers sous prétextes du lancement des pierres sur les soldats des patrouilles sionistes.

Les Etats-Unis menacent d’un veto contre une résolution palestinienne au conseil de sécurité

[ 20/01/2011 - 09:09 ]
Agences
Riyad Mansour, ambassadeur palestinien à l'ONU, a défendu mercredi 19/1 un projet de résolution déposé mardi soir au Conseil de sécurité et condamnant la colonisation de l’occupation israélienne, mais les Etats-Unis tiennent menace à s’opposer à cette initiative, prétendant qu’un vote au Conseil de sécurité pour cette résolution « compliquera les efforts de paix »
En se bornant à condamner la colonisation, la résolution a été déposée mardi soir au Conseil de sécurité par le Liban, le Brésil et l'Afrique du Sud.
De leur part, les Etats-Unis ont mis en garde les Palestiniens contre toute pression en faveur d'un vote, ajoutant que questions de statut permanent peuvent être résolues par des négociations entre les parties et non par le recours au Conseil de sécurité, selon leurs propos.
Au cours d'une réunion du Conseil sur le Proche-Orient, Rosemary DiCarlo, l’ambassadrice adjointe des Etats-Unis à l'ONU a souligné que l’Amérique s’oppose fermement à cette initiative, qualifiant qu’elle ne leur rapproche pas d’un « accord négocié final ».
Il est à noter que les quatre membres, Grande-Bretagne, France, Russie et  Chine, ont respectivement indiqué qu'ils soutiennent la résolution palestinienne.

Le système judiciaire égyptien ordonne le ministre de l’intérieur à libérer « Magdy Hussein »

[ 20/01/2011 - 10:16 ]
Caire - CPI
Le Tribunal administratif égyptien a ordonné, le mercredi 19/1, la libération immédiate du journaliste « Magdi Hussein Ahmed », le coordinateur du mouvement « Kifaia », condamné à deux ans de prison par la Cour militaire suprême sur des accusations d'infiltration dans la bande de Gaza par les frontières Est de l'Egypte.
Le tribunal a ordonné le ministère de l'Intérieur à libérer « Magdi Hussein, en vertu de la règle de la libération conditionnelle après avoir purgé plus de trois-quarts de la durée initiale de la peine, en vertu de la loi sur les prisons, qui stipule dans son article 52, de pouvoir libérer tout  condamné à une peine définitive privant de la liberté.
La Cour a expliqué que le ministère de l’Intérieur devait libérer « Magdi Hussein »,  en août dernier, après avoir purgé 18 mois de la peine, qui se termine officiellement en Février prochain, parce que le prisonnier le ayant droit à la libération conditionnelle comme un droit naturel de prisonniers garanti par la Constitution et la loi.

La marine de l’occupation israélienne enlève 4 pêcheurs palestiniens de la mer de Khan Younès

[ 20/01/2011 - 10:52 ]
Gaza - CPI
Le Ministère de l'Agriculture a annoncé que la marine de l’occupation  israélienne a enlevé quatre pêcheurs de la ville de la mer de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.
La Direction générale du ministère des pêches a déclaré, le jeudi 20/1, que la marine sioniste a attaqué dans les heures tardives de la nuit jeudi, quatre pêcheurs qui étaient à bord d'un petit barque dans l'exercice de leur profession et unique source de subsistance, où ont été emmenés avec leur barque vers une destination inconnue.
Le ministère a précisé que les pêcheurs sont trois frères qui sont: Ahed, Nidal et Ahmed Said Mohammed Abou al-Khair, en plus le quatrième pêcheur « Munir Said al-Amoudi ».
Le ministère a souligné que les incidents d'enlèvement des pêcheurs, les abus et les persécutions en mer ont augmenté de plus dans la période récente, en notant que l'occupation vise à restreindre la mission des pécheurs, durant toute nouvelle saison de pêche.
Le ministère a indiqué dans un communiqué: "La zone de pêche autorisée par l’occupation pour le pêcheur, ne dépasse pas les trois miles marins, où  il est toujours poursuivi».
"Tout le monde doit assumer ses responsabilités envers la souffrance des pêcheurs", a ainsi ajouté le communiqué.
Le  ministère de l'Agriculture tient l’ennemi occupant israélien responsable à la vie et sécurité des pécheurs enlevés illégalement, tout en exigeant une intervention immédiate pour défendre les droits légaux des pécheurs Gazaouis, en particulier le Comité international de la Croix-Rouge, lui appelant à contraindre l’occupation pour la libération des pêcheurs et de leurs équipements, en soulignant la nécessité d'exercer des pressions pour augmenter l'espace maritime à six miles au moins jusqu'à ce que les pêcheurs doivent être en mesure d’accéder à leur ressource de subsistance sans soumission au danger de l’occupation.
Notons que le nombre de pêcheurs dans la bande de Gaza est de 3500 pêcheurs qui ont près de 700 barques, alors que près de 70.000 citoyens palestiniens vivent de cette profession .

Des colons sionistes exploitent une fête juive pour l'extension colonialiste

[ 20/01/2011 - 12:21 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des sources locales ont déclaré, le mercredi 19/1, qu'un groupe de pressions au sein des colons sionistes exploite une fête juive célébrée par la plantation d'arbres, pour élargir les colonies sionistes illégales en Cisjordanie occupée.
Des militants de paix ont révélé que les colons sionistes lient la fête juive "Tou Bichvat" connu sous le nom de la fête "Nouvel An des Arbres" à une campagne visant à planter des arbres autour des colonies sionistes afin d'augmenter leur taille.
L'AFP a rapporté d'un militant anti-colonisation que "les colons sionistes ne plantent pas seulement des arbres, mais ils cherchent également à gagner des terres et à imposer plus que la situation actuelle, au lieu des maisons, ils utilisent l'agriculture".
Le mouvement sioniste d'extrême droite "Chassdai Meir" a annoncé le lancement de sa campagne annuelle d'agriculture à l'occasion de cette fête, appelant les sionistes à acheter des semis d'arbres fruitiers et d'oliviers pour les planter autour de dizaines de colonies sionistes.
L'un des leaders du mouvement, Levy Hazen, a déclaré à l'AFP qu'il y a plusieurs objectifs dont l'extension des colonies et la plantation en Cisjordanie occupée.
"Si nous plantons davantage d'arbres, nous nous emparons de plus de terres pour le peuple juif", a-t-il ajouté, précisant que la plupart des arbres ont été plantés autour des "colonies officieuses".

Barhoum : le soutien de la coordination sécuritaire signifie davantage de violations des libertés

[ 20/01/2011 - 12:32 ]
Gaza – CPI
"L'hommage du ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, et du chef du "Shin Bet", Yuval Diskin à la coordination et la coopération sécuritaire avec l'autorité de Fatah à Ramallah est une confirmation que cette coordination est au plus haut niveau et que la principale préoccupation de l'autorité est la protection de l'occupation sioniste face la résistance palestinienne", a considéré Fawzi Barhoum, porte-parole du mouvement du Hamas.
Dans une déclaration de presse publiée le mercredi 19/1, Barhoum a affirmé que ces déclarations sionistes montrent "la coordination sécuritaire" et qu'il y a un réel danger qui menace la vie de notre peuple en Cisjordanie occupée, le projet national, le pluralisme politique, et la liberté d'opinion et d'expression.
Le porte-parole du Hamas a souligné que le soutien de tout côté régional ou international aux services de sécurité de l'autorité et l'ennemi sioniste ou de toute bénédiction à ces milices et à leur coordination sécuritaire signifient plus de violations de la liberté, de nouvelles effusions de sang et de mort pour notre peuple en Cisjordanie occupée, ainsi que plus de transgression sur les droits du peuple palestinien.
"Tout soutien financier, militaire ou politique à l'entité sioniste et aux milices d'Abbas qui coordonnent avec elle est une participation active à la consolidation de la violence et le terrorisme sioniste contre le peuple palestinien", a ajouté Barhoum.
A la fin de sa déclaration, il a exigé l'autorité d'Abbas à Ramallah d'arrêter immédiatement la coordination sécuritaire avec l'ennemi sioniste et de donner la priorité à la sécurité du citoyen palestinien alors que sa préoccupation doit être comment démasquer l'occupation et non de lui donner une couverture pour commettre ses crimes.
Des responsables sionistes avaient félicité le fait que les milices d'Abbas aient empêché l'application d'opérations contre des objectifs sionistes de la Cisjordanie occupée, grâce à la coordination sécuritaire entre les deux côtés, ce qui a été décrit par Barak comme un succès sans précédent.

Al-Bardwil avertit d'une propagande sioniste contre Gaza

[ 20/01/2011 - 12:54 ]
Gaza – CPI
Le député Dr. Salah al-Bardawil a affirmé l'inexistence d'al-Qaïda dans la Bande de Gaza, considérant que les prétentions sionistes concernant al-Qaïda font partie d'une propagande sioniste  afin d'inciter l'occident et le monde entier à être contre le mouvement du Hamas et le peuple palestinien à Gaza.
"De telles déclarations ne sont pas nouvelles et l'occupation tente de les reproduire de temps à l'autre pour que l'occident et le monde entier soient contre le mouvement du Hamas et le peuple palestinien dans la Bande de Gaza", a déclaré Dr. Salah al-Bardawil, dans une déclaration de presse dont le centre Palestinien d'information a reçu une copie, le mercredi 19/1.
Il a ajouté que "les allégations de l'occupation selon lesquelles al-Qaïda pénètre à Gaza visent à inciter les pays pour cesser leur sympathie et solidarité envers le peuple palestinien lors de toute agression sioniste probable contre le secteur".
"Chaque fois que l'occupation sent qu'elle traverse une crise interne, externe ou des poursuites internationales, elle essaye d'attirer l'attention sur ce qui se passe à travers des allégations et des mensonges qui trompent l'opinion publique parce qu'elle sait bien que celle d'Europe et dans le monde entier est en train de se solidariser avec la Bande de Gaza et de découvrir la fausseté des déclarations et mensonges sionistes", a-t-il poursuivi.
Ces mensonges, allégations et propagandes sionistes coïncident avec une escalade militaire contre la Bande de Gaza dont le dernier bombardement qui a ciblé, le mardi 18/1, le nord du secteur, a blessé un citoyen palestinien et deux enfants.

11 Palestiniens asphyxiés par du gaz lacrymogène lancé par des forces occupantes à l'ouest de Jénine

[ 20/01/2011 - 13:00 ]
Jénine – CPI
Onze citoyens palestiniens ont été asphyxiés par du gaz lacrymogène lancé par les forces occupantes dans une maison du village de Zabouba à l'ouest de la ville de Jénine en Cisjordanie occupée.
Les habitants du village ont déclaré au correspondant du centre palestinien d'information que de nombreuses jeeps militaires sionistes ont pris d'assaut, hier soir le mercredi 19/1, le village de Zabouba, tirant et lançant des bombes de gaz lacrymogène de manière hasardeuse sur les maisons résidentielles afin de terroriser et faire peur aux citoyens, en causant la chute d'une bombe de gaz lacrymogène dans la maison du citoyen Jamal Saed Cha'beina, asphyxiant tous les membres de la famille.
Ils ont ajouté que les équipes de secours les ont transportés aux hôpitaux.
Notons que le village de Zabouba situé près de la ligne verte qui sépare les territoires palestiniens occupés en 1948 et la Cisjordanie , s'expose à des incursions nocturnes quasi-quotidiennes par les forces occupantes qui oppriment ses habitants.

L'occupation enlève 10 Palestiniens à al Khalil (Hébron)

[ 20/01/2011 - 13:08 ]
Al Khalil – CPI
Une force sioniste a envahi, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 20 janvier 2011, le village de Sa'ir au nord est de la ville d'al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée, et ont mené des opérations de fouille avec arrogance dans les maisons palestiniens, en utilisant les chiens policiers et kidnappant 7 Palestiniens dont 5 mineurs.
Des sources bien informées dans le village ont déclaré que les forces occupantes ont encerclé plusieurs quartiers dans le village et ont arrêté 7 Palestiniens dont cinq mineurs qui ont moins de 18 ans et les deux autres sont âgés de 19 et 20 ans, en les emmenant vers le centre de détention à Etzion au nord d'al Khalil.
Dans le même contexte une autre force de l'armée sioniste a envahi, hier soir le village de Beit Amr et ont arrêté 3 autres mineurs en les emmenant vers une direction inconnue.
Notons qu'un jeune palestinien a été transporté hier soir à l'hôpital gouvernemental d'al Khalil après avoir été attaqué par les forces occupantes.

L'occupation innocente l'assassin de sang-froid du martyr al-Qawassimi

[ 20/01/2011 - 14:06 ]
Al Khalil – CPI
L'armée de l'occupation sioniste a innocenté le soldat sioniste qui ouvert le feu sur l'homme âgé martyr, Omar al-Qawassimi, 65 ans, alors qu'il dormait dans son lit dans la ville d'al Khalil, le 7 janvier 2011, et a licencié le deuxième soldat pour sa participation aux tirs après la mort d'al-Qawassimi.
Des sources médiatiques ont déclaré que le chef de la région centrale de l'armée sioniste, Avi Mizrahi, a approuvé l'enquête, qui lui a été remise mercredi soir, et a affirmé que l'attitude du soldat était conforme avec les enseignements de l'armée dans le cas d'un sentiment de danger. Le soldat restera servir l'armée et conservera son poste dans l'armée, au moment où l'enquête a considéré que l'arrivée d'un autre soldat pour tirer sur al-Qawassimi n'était pas justifiée,en effet, il sera déchargé de l'armée.
Les sources ont ajouté que l'unité "Dvdovan" menait une série d'arrestations contre certains hommes recherchés, et lors de la descente, après avoir appris la présence d'un homme recherché dans ce bâtiment, l'un des membres de cette unité a senti qu'il y avait un risque. Il a ouvert le feu sur le martyr Omar al-Qawassimi qui dormait dans son lit, le tuant sur le coup, à ce moment, un autre soldat qui a entendu le tir, a de nouveau tiré sur al-Qawassimi.
Les mêmes sources ont poursuivi que le porte-parole de l'armée sioniste n'a pas souligné que l'armée devait avertir al-Qawassimi qui dormait dans son lit alors que l'enquête ne montre aucune sommation donnée au martyr avant d'ouvrir le feu sur lui, sachant qu'al-Qawassimi n'était pas armé.
Notons que dans de nombreux incidents similaires qui ont conduit à la mort de centaines de palestiniens, l'armée sioniste et ses soldats ont été innocentés de tous les crimes.

Les occupants israéliens construisent de vastes abris dans les montagnes !

[ 20/01/2011 - 22:56 ]
Damas – CPI
L’Entité sioniste planifie de cacher ses engins miliaires sensibles et ses munitions développées dans d’immenses abris, à l’intérieur des montagnes, afin de les protéger de toute attaque balistique, a écrit le journal hébreu Jerusalem Post, mardi 18 janvier 2011. Le projet coûtera des millions de dollars.
Le journal hébreu souligne que le projet a été mis en place sous le titre "La continuité sur le terrain", tout de suite après la guerre agressive menée contre le Liban en 2006. L’objectif principal du plan serait de déployer des équipements importants dans les montagnes.
Le rédacteur en chef du journal israélien croit que toute guerre à venir prendra en cible les bases de l’armée israélienne.
Le journal a levé la voile sur des visites réalisées par des délégations israéliennes dans certains pays, telle la Corée du Sud.
La guerre contre l’Iran, le Liban et la Syrie
Par ailleurs, trois analystes du journal hébreu Haaretz attirent l’attention sur le fait que le gouvernement sioniste présidé par Benyamin Netanyahu, avec Ehud Barak comme ministre de la défense, soit devenu très restreint. Il pourrait alors entamer une guerre contre l’Iran et le Liban.
L’analyste politique israélien Aloph Ben croit que la ligne forte prise contre l’Iran réunit Barak et Netanyahu et leur donne le prétexte de rester assis côte à côte sur le devant de la scène politique, soutenus par le nouveau chef d’état-major Yoav Galant. Benyamin Netanyahu et Ehud Barak mettront tout en œuvre pour mettre en échec le projet nucléaire iranien, dans le restant de leur mandat.
Mais Netanyahou trouverait des difficultés à organiser une attaque contre le front iranien. Il ne possède pas de couverture militaire adéquate, à l’instar d’Ariel Sharon. Seulement Barak, avec ses grades et ses médailles, pourrait lui procurer une telle couverture.
A noter que l’ancien directeur du Mossad Maïr Daghan avait estimé, il y peu de temps, que l’Iran ne réussirait pas à se procurer une arme nucléaire avant 2015. Mais devant la commission des affaires étrangères et de la guerre de la Knesset, il est revenu sur ses dires : « L’Iran pourrait écourter le temps nécessaire pour acquérir une force nucléaire militaire ».
Et avec la Syrie
Pour sa part, l’analyste israélien Amous Harïl écrit qu’après l’échec des pourparlers de l’administration américaine avec le gouvernement sioniste concernant la reprise des négociations avec les Palestiniens, et suite au retrait du parti travailliste du gouvernement, tout l’agenda du cabinet restreint de Natenyahou a changé.
Il croit qu’Ehud Barak et Benyamin Netanyahu disposent de nouveaux agendas, visant notamment à traiter l’Iran avec plus d’agressivité.
Cependant, l’analyste politique Akifa Al-Dar, basant ses proposes sur ceux de l’analyste de Daghan, ne croit pas à une attaque contre l’Iran. L’analyste de Daghan a reçu un bon accueil sur la scène politique. Il y a une inquiétude croissante de voir ces deux-là, Barak et Netanyahu, entamer une guerre contre le Liban.
Akifa Al-Dar souligne que les rapports parlant d’un nombre croissant de missiles possédé par le Hezbollah, évoquant leur portée de plus en plus longue et les préparations du front intérieur israélien à des attaques de missiles se multiplient. Enfin, il remarque que toute attaque contre le Hezbollah ne prendrait fin sans une guerre avec la Syrie.