mercredi 2 février 2011

Moubarak doit partir

Egypte - 01-02-2011

Par Khaled Amayreh 
Aucun analyste politique sérieux extérieur à l'Egypte ne peut prétendre connaître Hosni Moubarak mieux que les Egyptiens eux-mêmes, qui sont nombreux dans les rues à réclamer sa démission, au risque d'être tués par les voyous des forces de la sécurité, qui ont reçu l'ordre d'assassiner, de vandaliser, de voler et de propager le chaos et l'anarchie dans tout le pays, dans le but d'étouffer la révolution contre la tyrannie et la dictature.














Par conséquent, c'est avec mépris qu'il faut traiter les affirmations que Moubarak est un dictateur bienveillant qui peut maintenir la stabilité dans une région volatile. Fait intéressant, certains des appels en direction de l'Occident pour donner à Moubarak le bénéfice du doute, probablement jusqu'à ce qu'il tue et mutile davantage d'Egyptiens au fur et à mesure qu'il s'épuise à s'agripper au pouvoir, viennent d'Israël. Nous n'en attendons pas moins de l'Etat sioniste, qui s'est empressé d'adopter une politique de type fasciste et d'embrasser les despotes arabes tant qu'ils étaient doux avec Israël, mais durs avec leurs propres populations. Inutile de dire que le régime de Moubarak fut l'un de ces régimes pourris, qui a privilégié les relations avec les criminels de guerre qui dirigent Israël, tout en adoptant une attitude indifférente et même hostile envers d'autres Etats arabes et musulmans.
Dès qu'il a pris la barre il y a près de 30 ans, Moubarak a ravagé son pays de toutes les manières concevables. Sous son régime corrompu et despotique, son statut et la stature de l'Egypte sur la scène internationale ont décliné à un niveau sans précédent.
Avant son règne, l'Egypte avait le potentiel de devenir une puissance industrielle capable de rivaliser avec des pays comme la Corée du Sud et la Malaisie ; voyez où ils en sont maintenant. Sous Moubarak, l'Egypte est incapable de nourrir sa propre population de 80 millions d'âmes. L'arrogance d'Israël a augmenté avec l'Egypte de Moubarak, au point qu'il a pratiquement l'hégémonie au Moyen-Orient. Les stratèges israéliens en sont arrivés à considérer l'Egypte comme un Etat satellite maintenu à flot par les Etats Unis et les aides étrangères.
Il est vrai que l'Egypte n'était pas un oasis de démocratie et de prospérité avant Moubarak, mais, sous les présidents Gamal Abdul Nasser et Anwar Sadat, le pays jouissait d'une stature internationale et d'une dignité nationale. Depuis la révolution de 1952 qui a amené Nasser au pouvoir, l'Egypte a maintenu un semblant de souveraineté, malgré les conspirations continuelles d'Israël et de l'Occident. Mais lorsque Moubarak a succédé à Sadat après son assassinat du 6 octobre 1981, la première chose qu'il a faite fut de transmettre la souveraineté de l'Egypte aux Etats Unis et à Israël ; certains disent qu'il a donné l'Egypte à la CIA et au Mossad sur un plateau d'argent. Il a montré depuis, maintes fois, qu'il était davantage comptable à la Maison Blanche qu'à son propre peuple, et qu'il appréciait la légitimité venue de Washington plus que celle qui venait des Egyptiens ordinaires qui attendaient depuis trente longues années dans l'espoir que Moubarak change son style de gouvernement autocratique. Il a montré toutefois qu'il n'est pas le genre d'homme à changer de son propre gré.
Au grand dam des Arabes et des Musulmans, l'Egypte sous Moubarak est devenue un obstacle plutôt qu'un atout, en particulier sur la question centrale de la Palestine. Cette scandaleuse réalité est devenue évidente pendant l'attaque brutale d'Israël et l'invasion de la Bande de Gaza en 2008-2009, lorsque le régime a collaboré au massacre de milliers d'innocents Gazaouis, et à la destruction de milliers de maisons, mosquées et autres bâtiments privés et publics dans toute l'enclave côtière.
Gaza a appelé son grand frère à l'aide à travers la frontière de Rafah. Au lieu de lui tendre la main, Moubarak lui a offert plus de trahison et plus de perfidie. Le régime Moubarak a été jusqu'à construire un mur souterrain d'acier et de béton le long de la frontière avec Gaza pour empêcher les Palestiniens d'utiliser les tunnels pour faire entrer des marchandises de première nécessité et briser le siège israélien du territoire.
On impute l'essentiel de la dépravation du régime égyptien à sa haine pathologique et à sa crainte des Frères Musulmans. C'est la raison donnée à la perfidie du régime contre la conscience de la nation égyptienne, d'abandonner la souveraineté aux Etats-Unis à accepter de devenir le chien de garde de Washington contre les forces nationalistes et islamiques dans la région. Maintenant, Moubarak accuse les Frères d'organiser la révolution en Egypte, un mensonge qui ne mérite même pas qu'on le commente.
Il ne fait aucun doute que le régime égyptien est en sursis, indépendamment du fait que Moubarak lui-même reste quelques jours, semaines ou mois. L'illusion a disparu. C'est à lui de choisir, parmi les divers scénarios qui ont mis fin aux régimes tyranniques en Iran, en Roumanie ou en Tunisie. Et plus il s'accrochera, plus le choix se réduira.
Il devrait aussi savoir que lorsque le moment de vérité arrivera, personne ne l'aidera, pas même ses maîtres de la Maison Blanche, pour qui il est devenu un boulet. Quant aux autres despotes arabes, ils ne peuvent même pas s'aider eux-mêmes. Bientôt ils subiront, inévitablement, le même sort. Israël devrait suivre la situation attentivement, et en tirer des leçons ; l'oppression et la brutalité ont une durée de vie limitée. La liberté attend ceux qui luttent avec patience et constance. Hier c'était la Tunisie, aujourd'hui c'est l'Egypte. Demain la Palestine ?
Traduction : MR pour ISM 

Tribunal Russel : Bilan des sessions de Barcelone et de Londres

publié le mardi 1er février 2011

Geneviève Coudrais

 
Le Comité national suisse d’appui au Tribunal Russell sur la Palestine a tenu une conférence publique le 21 janvier 2011 à Genève afin de faire le bilan des sessions de Barcelone et de Londres.
Cette conférence a été suivie par près d’une centaine de personnes (avec la participation de l’ambassadeur du Danemark).
Nathan Finkelstein a projeté un film qu’il a réalisé sur la session de Londres. Sont intervenus ensuite Pierre Galand (Belgique), membre fondateur du Comité d’organisation international sur le bilan et les perspectives après ces deux premières sessions, Geneviève Coudrais (France – AFPS), experte intervenante à la session de Londres sur la commercialisation des produits des colonies en évoquant le cas de Sodastream et Adri Nieuwhof (Pays Bas), experte intervenant à la session de Londres sur les responsabilités des entreprises dans les territoires palestiniens occupés en traitant du cas de la multinationale Veolia et de l’entreprise suisse HBI Haerter (entreprise suisse de ventilation de tunnels et thermodynamique ayant conseillé une société ISR qui construit un train à grande vitesse entre Tel-Aviv et Jérusalem dont le tracé traverse la ligne verte en deux endroits et implique la construction de quatre tunnels en terre palestinienne – interpellée pour la violation de la 4e Convention de Genève dont la Suisse est gardienne, elle a exprimé son ignorance et assuré ne pas recommencer…).
Le débat a porté ensuite essentiellement sur le boycott et ses conséquences en France.

Pour poursuivre la bataille juridique contre Alstom Veolia, nous avons besoin de vous !

publié le mardi 1er février 2011
AFPS

 
En 2007, l’association avait décidé de lancer une action judiciaire contre les entreprises Alstom et Veolia transport qui étaient engagées dans la construction d’un tramway entre Jérusalem Ouest et des colonies israéliennes en territoire palestinien.
Pour poursuivre la bataille juridique contre Alstom Veolia, nous avons besoin de vous !
En 2007, l’association avait décidé de lancer une action judiciaire contre les entreprises Alstom et Veolia transport qui étaient engagées dans la construction d’un tramway entre Jérusalem Ouest et des colonies israéliennes en territoire palestinien.
Un appel financier avait permis de recueillir 62 000 € pour financer cette action qui ne pouvait pas l’être sur les recettes courantes. Aujourd’hui, cette somme est dépensée et l’action est loin d’être terminée.
En effet, trois ans d’une procédure longue et complexe ont abouti à la reconnaissance de la compétence du tribunal civil français et de la recevabilité de l’action.
Sont en cours : outre un pourvoi en cassation d’Alstom contre ces décisions, la poursuite, devant le tribunal de grande instance de Nanterre, de l’action de l’AFPS et de l’OLP contre Alstom, Alstom transport et Veolia transport pour qu’elles soient contraintes de se retirer de ce contrat illégal au regard du droit international humanitaire (DIH) – l’audience au fond est prévue en février prochain – et une action devant le Tribunal administratif de Paris de l’AFPS contre l’Etat (qui a favorisé la signature de ce contrat). Cela durera donc encore de longs mois, et occasionnera de nouvelles importantes dépenses (évaluées dans un premier temps à environ 50 000 €).
La construction de la première ligne du tramway est terminée et celui-ci en est aux essais. Mais ce n’est pas une raison pour abandonner. Les entreprises sont engagées sur plusieurs décennies pour l’exploitation de ce tramway (Veolia) et pour la maintenance du matériel (Alstom). De surcroît, alors que nous nous battons pour l’application du droit international humanitaire (DIH), l’implication d’entreprises françaises dans de graves violations de ce droit porte préjudice à notre action de défense des droits du peuple palestinien.
Compte tenu de la situation, aucun autre tribunal n’est à même de trancher ce litige. Il faut tout faire pour que cesse l’implication d’entreprises françaises dans des contrats qui favorisent la colonisation du territoire palestinien.
Les militants et les adhérents de l’AFPS ont manifesté et confirmé leur volonté que l’association aille au bout de cette action pour le respect du DIH. Ils ont accepté d’assumer la charge financière que ce choix impliquait. Aujourd’hui, comme initialement prévu, il faut renouveler le fonds réservé à cet effet. Comme précédemment, il sera rendu compte du résultat de cette collecte et de son utilisation.
Merci d’envoyer vos dons (déductibles des impôts à hauteur de 66 %) par chèques libellés à AFPS en indiquant la mention « tramway », à : AFPS, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris

ou par virement bancaire (merci d’indiquer "tramway" dans votre ordre de virement) : voir notre RIB ci-dessous.

RIB AFPS

La bande de Gaza et les évènements de l’Egypte

publié le mardi 1er février 2011
Ziad Medoukh

 
OPINION :
Nous, Palestiniens, sommes toujours solidaires des revendications populaires pour la démocratie, la liberté et la justice, dans tous les pays du monde et spécialement ceux du monde arabe.
Notre peuple qui poursuit sa lutte et son combat pour mettre fin à l’occupation, à la colonisation, et à l’injustice, soutient les mouvements nationaux qui réclament le changement et prônent la justice dans les pays arabes, toute en respectant le choix populaire, et sans ingérence dans les affaires intérieures de chaque pays.
Nous n’oublierons jamais le soutien populaire des pays arabes à notre noble cause, nous n’oublierons jamais les manifestations dans ces pays, en solidarité avec les Palestiniens qui résistent contre l’occupation. La cause palestinienne a toujours été un élément d’aspiration pour les populations arabes, même si les régimes de ceux-ci ne furent pas à la hauteur de nos attentes.
L’Egypte, proche voisine des Palestiniens, et des Gazaouis en particulier, sera toujours pour eux un grand pays solidaire de leur cause, et dont les sacrifices, lors des différentes guerres arabo-israéliennes, resteront gravés dans les mémoires.
Entre la bande de Gaza et l’Egypte, il n’y a pas seulement le passage de Rafah et les tunnels, il y a surtout des liens familiaux, des relations de voisinage, et un passé qui témoigne de la particularité de leur relation.
Les habitants de Gaza suivent actuellement avec beaucoup d’inquiétude, les événements d’Egypte, car il en résulte toujours pour eux des conséquences fâcheuses dont ils commencent déjà à ressentir et à subir les effets.
Le passage de Rafah, le seul passage qui relie la bande de Gaza à l’extérieur est fermé depuis le début des faits en Egypte.
Les prix de produits égyptiens qui leur parviennent via les tunnels, ont flambé, notamment l’essence et les produits alimentaires.
Il y a pénurie de beaucoup de produits égyptiens sur le marché gazaoui.
Le peu de produits qui entrent la bande de Gaza par Israël est insuffisant pour le million et demi de Gazaouis qui souffrent de ce blocus inhumain imposé par l’occupation israélienne.
L’élément déterminant qui montre la particularité de ces relations entre la bande de Gaza et l’Egypte, est que, jusqu’à maintenant, une semaine après le début des manifestations populaires en Egypte, aucune réaction et aucune position ni officielle ni populaire de la part de Gaza- et bien évidemment de Ramallah- sur les événements en Egypte ne s’est manifestée.
Nous espérons pour nos voisins égyptiens un avenir plus juste, afin que l’Egypte reprenne à nouveau sa place et le rôle important qu’elle joue dans notre région, région qui a beaucoup souffert, et qui a, plus que jamais, besoin d’une nouvelle ère de liberté, de paix et de justice.

Enquête socio-économique sur les réfugiés Palestiniens vivant au Liban

publié le mercredi 2 février 2011
UNRWA – AUB
 Beyrouth.

 
Démographie, santé, emploi, éducation...
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), en collaboration avec l’Université américaine de Beyrouth (AUB), a réalisé durant l’été 2010 une enquête socio-économique sur un échantillon représentatif de 2 600 ménages de réfugiés palestiniens établis au Liban. Financée par l’Union européenne, cette initiative décrit les conditions de vie et le bien-être des réfugiés palestiniens au Liban. Les résultats de l’enquête aideront l’UNRWA à mieux comprendre les niveaux de pauvreté et leurs conséquences, et à lui fournir des indications pertinentes pour la mise en place des programmes appropriés.
Principaux résultats de l’enquête :
1. DÉMOGRAPHIE
. Le nombre de réfugiés palestiniens résidant au Liban est de 260 000 à 280 000 personnes.

. La moitié de la population a moins de 25 ans.

. Un ménage est composé de 4,5 personnes en moyenne.

. 53 % des réfugiés sont des femmes.

. Deux tiers des réfugiés vivent dans des camps. Un tiers vivent dans des faubourgs proches des camps.

. La moitié des réfugiés vivent dans le Sud (régions de Tyr et Saïda).

. Un cinquième des réfugiés vivent dans le Nord, un cinquième à Beyrouth.

. 4 % des réfugiés vivent dans la région de la Beqaa.
2. NIVEAUX DE PAUVRETÉ
. 6,6 % vivent dans une pauvreté extrême ou sont dans l’incapacité de satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels quotidiens (1,7 % pour les Libanais).

. 66,4 % des réfugiés sont pauvres, c’est-à-dire qu’ils dans l’incapacité de satisfaire leurs besoins alimentaires et besoins non-alimentaires de base (35 % pour les Libanais).

. La pauvreté est plus élevée pour les réfugiés vivant dans les camps que ceux dans les faubourgs proches des camps.

. Plus de 81 % des réfugiés extrêmement pauvres vivent dans les régions de Saïda et Tyr.

. Un tiers des réfugiés pauvres vivent dans la région de Tyr.
3. EMPLOI
. 56 % des réfugiés sont au chômage.

. 38 % de la population en âge de travailler possède un emploi. 

. Deux-tiers des réfugiés qui travaillent dans les métiers peu qualifiés (vendeurs de rue, bâtiment, agriculture) sont pauvres.

. L’emploi a un impact limité sur la réduction de la pauvreté, mais un impact important sur la réduction de la pauvreté extrême.
4. ÉDUCATION
. La moitié seulement des jeunes âgés de 16 à 18 ans sont inscrits dans des écoles ou des centres de formation professionnelle.

. Un taux élevé d’abandon scolaire et des compétences insuffisantes, combinés avec d’importantes restrictions sur le marché du travail, entravent la capacité des réfugiés à trouver un emploi adéquat.

. Le niveau de scolarité est un bon indicateur du statut socio-économique des ménages et de leur sécurité alimentaire.

. L’incidence de la pauvreté atteint 60,5 % lorsque le père de famille possède un niveau d’enseignement au-dessus du primaire, et la pauvreté extrême s’en trouve presque divisée par deux.

. 8 % des jeunes âgés de 7 à 15 ans n’étaient pas inscrits dans une école en 2010.

. 6 % des réfugiés sont titulaires d’un diplôme universitaire (20 % pour les Libanais).
5. INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE
. 15 % des réfugiés vivent dans l’insécurité alimentaire grave et ont un besoin urgent en aide alimentaire.

. 63 % des réfugiés connaissent une certaine insécurité alimentaire.

. Un quart ou plus des ménages ne consomment pas assez de fruits, de légumes, de produits laitiers ou de viande.

. Un tiers de la population ne couvre pas ses besoins en micronutriments. Les carences en micronutriments causent retard de croissance et faible développement cognitif et psychomoteur des enfants.

. Les mauvaises habitudes alimentaires sont fréquentes : 57 % des réfugiés consomment fréquemment des sucreries et 68 % consomment des boissons sucrées, ce qui augmente le risque des maladies chroniques.
6. SANTÉ
Les maladies chroniques touchent près d’un tiers des réfugiés.

. Tous les ménages dont le père de famille est handicapé vivent dans la pauvreté extrême.

. 21 % des réfugiés ont déclaré souffrir de dépression, d’anxiété ou de détresse.

. 95 % de la population ne dispose d’aucune forme d’assurance médicale (l’UNRWA fournit gratuitement aux réfugiés palestiniens au Liban des soins de santé de première et deuxième catégorie).

. Un cas de maladie aiguë peut pousser un ménage dans la pauvreté. 
7. CONDITIONS DE LOGEMENT
. 66 % des habitations des réfugiés souffrent de problèmes d’humidité et de fuites d’eau, ce qui entraîne des maladies psychologiques et chroniques.

. Les mauvaises conditions de logement se concentrent dans les régions du Sud.

. 8 % des ménages vivent dans des abris où le toit et/ou les murs sont en tôle ondulée, bois ou amiante.

. 8 % des réfugiés vivent dans des logements surpeuplés (plus de trois personnes par pièce).
UNRWA – AUB
Beyrouth, 15 décembre 2010
relayé par Confluences Méditerranée

Israël: manifestation anti-Moubarak devant l'ambassade d'Egypte

01/02/2011 | 22h05
Quelque deux cents manifestants se sont rassemblés mardi près de l'ambassade d'Egypte à Tel-Aviv pour exprimer leur solidarité avec le mouvement de contestation en Egypte, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les manifestants, pour la plupart des Arabes israéliens, ont scandé des slogans hostiles au président égyptien Hosni Moubarak, le qualifiant de "traître" et de "vendu à Israël et aux Américains".
La foule brandissait pêle-mêle des drapeaux palestiniens et égyptiens ainsi que des portraits du second président égyptien Gamal Abdel Nasser (1918-1970), et une banderole portant ces mots: "le temps des dictatures est révolu".
Le mouvement de contestation en Egypte a débuté le 25 janvier et a fait au moins 125 morts et des milliers de blessés.
Israël a appelé mardi la communauté internationale à "exiger" de tout gouvernement égyptien le respect du traité de paix avec l'Etat hébreu (1979), selon un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu

Erakat appelle le quartette à reconnaître la Palestine sur les frontières de 1967

02/02/2011
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé hier le quartette pour le Proche-Orient à « reconnaître la Palestine sur les frontières de 1967 », affirmant que la stabilité et les droits de l'homme dans la région commençaient par là. Il a précisé que la direction palestinienne avait envoyé des lettres en ce sens aux membres du quartette, ainsi qu'à d'autres États. Le quartette pour le Proche-Orient doit se réunir le 5 février, en marge de la conférence annuelle sur la sécurité prévue à Munich, pour étudier les moyens de sortir les pourparlers de paix israélo-palestiniens de l'impasse.
Jibril Rajoub, un haut responsable du Fateh, parti dirigeant de l'Autorité palestinienne, avait taxé lundi de « cynisme » les États-Unis en raison des « déclarations américaines qui parlent de droits de l'homme en Égypte, tout en niant les droits nationaux, humanitaires et politiques du peuple palestinien ». Par ailleurs, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad avait appelé lundi soir les partis à « commencer à réfléchir sérieusement à des élections générales », reportées sine die, dans une interview à la télévision officielle palestinienne, estimant « opportun de les utiliser pour mettre fin à la division et rétablir l'unité nationale ». 

Israël craint que l’Égypte lui coupe le gaz

02/02/2011
Israël s'inquiète de plus en plus pour ses approvisionnements en gaz naturel en provenance d'Égypte, à la suite de la révolte qui secoue ce pays, avec lequel l'État hébreu a conclu en décembre des accords sur la fourniture d'au moins 1,4 milliard de mètres cubes.
« Nous nous rendons compte à nouveau que le Moyen-Orient n'est pas une région sûre. Nous devons agir pour assurer notre sécurité énergétique sans dépendre des autres », a déclaré hier à l'AFP un porte-parole du ministre israélien des infrastructures nationales, Ouzi Landau.
Hostile à toute dépendance énergétique vis-à-vis de l'étranger, notamment de l'Égypte qui assure actuellement 40 % du gaz naturel à Israël, M. Landau a estimé qu'il fallait accélérer l'exploitation de Tamar et de Léviathan, deux gisements gaziers très prometteurs récemment découverts au large des côtes israéliennes.
Ces craintes ont été alimentées par des déclarations de Mohammad Ghanem, un dirigeant des Frères musulmans égyptiens, qui a appelé à « bloquer le canal de Suez et à stopper les fournitures de gaz et de pétrole », dans une déclaration à la TV iranienne en arabe, al-Alam.
Selon le quotidien économique israélien Globes, le ministère des Infrastructures nationales avait déjà effectué en juin dernier un exercice pour se préparer à une « situation d'urgence » en cas d'interruption des approvisionnements de gaz égyptien. À la suite de ce test, « plusieurs recommandations ont été formulées pour faire face à un tel scénario », a précisé Globes.
En décembre, quatre entreprises israéliennes ont signé des accords d'achat de gaz égyptien sur une période de 20 ans pour un montant évalué entre cinq et dix milliards de dollars.
Avec ces nouveaux contrats, le groupe israélo-égyptien East Mediterranean Gas (EMG), qui avait déjà passé une série de contrats avec des entreprises israéliennes depuis 2005, doit fournir à l'État hébreu un total de six milliards de m3 de gaz pour une valeur de 19 milliards USD.
La fourniture de ce gaz, censée démarrer durant le premier semestre 2011, doit permettre le fonctionnement de trois centrales électriques privées.
Yossef Maiman, le patron d'Ampal, le principal actionnaire israélien d'EMG, se veut rassurant. « Les intérêts stratégiques et financiers de l'Égypte ne changeront pas, quels que soient les événements internes », a-t-il assuré, en soulignant que « la fourniture de gaz égyptien aux clients étrangers continue normalement ».
Mais d'autres associés israéliens au sein d'EMG, notamment des compagnies d'assurances, ne sont qu'à moitié convaincus. « Yossef Maiman fait preuve d'optimisme, mais il n'est pas certain que cela soit justifié », a estimé un associé cité par le quotidien économique Calcalist.
Sur le plan politique, Ouzi Landau, membre du parti ultranationaliste Israël Beiteinou, considère que les risques de déstabilisation en Égypte justifient son opposition à un projet du gouvernement Netanyahu de doubler les impôts et royalties sur les bénéfices tirés de Tamar et Léviathan.
Le seul gisement gazier israélien actuellement exploité sera épuisé en 2013, et M. Landau veut s'assurer que Tamar prendra le relais à temps. Mais les investissements de trois milliards de dollars nécessaires au développement de Tamar sont gelés en raison des incertitudes fiscales.
Les entreprises israéliennes ainsi que le partenaire américain Noble Energy et les banques impliquées dans le projet traînent les pieds et font pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le Parlement pour qu'ils abandonnent leurs projets de taxer l'exploitation des ressources naturelles.
Mais le ministère des Finances ne veut rien entendre. « Un alourdissement de la fiscalité est encore plus justifié. Un éventuel arrêt des approvisionnements égyptiens risquerait de conférer un quasi-monopole à Tamar et la possibilité pour les entreprises impliquées de fixer les prix », plaide un responsable des Finances. 

Rapatriement des Palestiniens, détenus, en Egypte

01 Février 2011 12:55 
Press TV - Des activistes palestiniens, détenus, dans les prisons égyptiennes, ont été libérés, grâce aux manifestants, et sont rentrés dans leur patrie. Des prisonniers palestiniens, qui avaient croupi, pendant de longues années, dans les geôles de Hosni Moubarak, ont été libérés de la prison d'Abou Zabal, près du Caire, et ont regagné, via des tunnels souterrains, la bande de Gaza. Moatasem Al-Gug est un de ces détenus palestiniens qui avait passé sept ans dans la prison d'Abou Zabal, sans avoir été jugé, pour la seule raison d'être en rapport avec la branche militaire du mouvement Hamas. Mohamed Abdel Hadi, l'un des autres prisonniers palestiniens, a déclaré: "Lorsque les conditions politiques se sont détériorées, en Egypte, j'ai réussi à m'évader de cette prison terrible avec huit autres prisonniers palestiniens". Après la révélation de la fuite des prisonniers palestiniens des geôles égyptiennes, le gouvernement a fermé ses frontières communes avec la bande de Gaza. L'Egypte a été le premier pays arabe à pactiser, il y a trois décennies, avec le régime sioniste et a signé un accord de paix avec Tel-Aviv, et en tant qu'allié principal du régime sioniste, il lui a emboîté le pas, dans ses politiques bellicistes et expansionnistes visant à prendre en tenaille le Hamas et les habitants de la bande de Gaza.

Israël a augmenté le nombre de ses effectifs, sur sa frontière commune avec l’Egypte

01 Février 2011 17:55 
IRIB- Les chaînes de télévision arabophones ont fait part de l’augmentation du nombre des effectifs militaires du régime sioniste, dans les régions frontalières avec l’Egypte. La chaîne de télévision Al-Jazira a annoncé que l’armée israélienne, craignant le soulèvement du peuple égyptien, a augmenté le nombre de ses militaires, dans les régions frontalières. Le soulèvement du peuple égyptien est plus inquiétant pour le régime sioniste que pour les autres et il s’efforce, par tous les moyens, d’apporter son soutien à son allié arabe.
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Selon le lobby sioniste, aux Etats-Unis, "El-Baradeï est l’agent de l’Iran"

01 Février 2011 18:18 
IRIB- Le directeur d’un puissant lobby israélien, aux Etats-Unis, dans des déclarations ridicules, a prétendu que Mohammad el-Baradeï est une marionnette entre les mains de l’Iran. Selon l’Agence Yahoud, Malcom Hoenlein, le Directeur exécutif de la Conférence des présidents des organisations juives, a déclaré qu’El-Baradeï, lors de sa présidence de l’Agence internationale de l’Energie atomique camouflait la vérité sur les projets nucléaires iraniens. Malcom Houenlein représente 52 organisations juives, aux Etats-Unis, dont le rôle est d’exercer leur lobbying, à la Maison Blanche, au profit d’Israël. En vérité, le bras du lobby, c’est le Comité sioniste américain pour les affaires publiques, «AIPA », au niveau gouvernemental.
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Israël a envoyé des armes sophistiquées, en Egypte

01 Février 2011 20:31 
PressTV - Selon Press TV, Omar Afifi, ancien colonel de la police, et Loï Dib, militant des Droits de l’Homme, ont divulgué des informations concernant l'envoi d'armes prohibées, par Israël, au régime égyptien, pour réprimer les manifestants. Ces deux personnes ont, en effet, déclaré qu’ils détenaient des informations de première main, aux termes desquelles, 3 avions israéliens, en provenance de Chypre, ont atterri, le dimanche 30 Janvier, entre 4h et 5h matin, à l’aéroport militaire du Caire. Ces avions ont livré du matériel militaire sophistiqué, dont, en particulier: des pistolets télescopiques sophistiqués, de fabrication israélienne, munis d’un système optique, spécialement, conçus pour des  snippers  ; des pistolets pour balles explosives à guidage laser ;  des caisses de munitions ; des conteneurs de bouteilles de gaz lacrymogène étouffant, internationalement interdits d’usage. Ces personnes ont, l’une et l’autre, lancé un appel de détresse, en direction de l’opinion publique internationale, en avertissant qu’un bain de sang – planifié entre Israël et le régime félon de Moubarak – était en préparation contre le peuple égyptien, pour le punir de s’être soulevé. Ces mêmes personnes ont tenu à rappeler que le chef des «Moukhabarate», (service de renseignements), le Général Omar Suleyman, promu "vice-Président", par Moubarak, passait plus de temps à Tel-Aviv qu’au Caire. Selon Omar Afifi, à la demande du gouvernement égyptien, des hélicoptères sophistiqués ont été, également, envoyés, en Egypte, pour réprimer les manifestants.
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L’inquiétude de Netanyahou de voir se répéter la Révolution iranienne, en Egypte

02 Février 2011 00:38 
IRIB- Le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, a exprimé son inquiétude, quant à la répétition, en Egypte, d’un événement, déjà, expérimenté, il y trois décennies, en Iran. Selon des rapports parvenus de Qods, Netanyahou, lors d’une conférence de presse conjointe avec Angela Merkel, la Chancelière allemande, a précisé qu’Israël suit avec inquiétude et beaucoup d’attention la situation, en Egypte, et redoute une révolution semblable à celle de l’Iran islamique, en Egypte. Lors de cette conférence de presse, il a, également, espéré que toutes ces évolutions n’auront pas de répercussions sur l’Accord de paix, signé, par les deux parties, égyptienne et sioniste, en 1979.  
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Les Egyptiens dénoncent l'intervention israélo-américaine

02 Février 2011 09:01
IRIB- Les interventions israélo-américaines, pour réprimer le soulèvement du peuple égyptien contre la dictature de Hosni Moubarak, ont fini par provoquer la colère des Egyptiens. Ce qui a été, d'ailleurs, confirmé par la presse israélienne et américaine. Le «Los Angles Times» a évoqué la vague de colère et d'indignation, lors du soulèvement du peuple égyptien, vis-à-vis des Etats-Unis, protecteur de Hosni Moubarak. D'après ce quotidien, des écriteaux portant des slogans anti-américains que l’on voyait, partout, entre les mains des manifestants, témoignent de ce sentiment. Le «Los Angles Times» a écrit, citant un manifestant égyptien, que, «si les Etats-Unis donnaient vraiment de l'importance à la démocratie, pourquoi ne soutenaient-ils pas les Egyptiens». Le «Los Angles Times» souligne que le peuple égyptien qualifie les prises de position non transparentes et confuses des Etats-Unis vis-à-vis des évolutions de l'Egypte, de partisanes et de factieuses. Il est vrai que, derrière tous les slogans anti-Moubarak des Egyptiens, une colère et indignation cachée existe envers Washington et Tel-Aviv, comme l'estiment, d'ailleurs, les agences d'information. D'après le journaliste de CNN, qui a cité l'un des manifestants révolutionnaires, dans les rues d'Alexandrie, "les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne soutiennent le gouvernement de Hosni Moubarak, car ils savent bien qu'avec la chute de Moubarak, nous serons libres et nous essaierons de libérer, aussi, les Palestiniens et d’anéantir le régime sioniste". Certes, ce sentiment ne concerne pas, seulement, les manifestants de la ville d'Alexandrie. Au Caire, sur la place Al-Tahrir, a été clamé: "Moubarak, va-t-en! Tu es un Américain et tu travailles pour les Etats-Unis". Un des protestataires, à la manifestation dans la capitale, estime que les Etats-Unis ne défendent pas la démocratie, mais le régime sioniste. Les manifestants sont unanimes à exprimer leur indignation, à l’égard d’Israël. Cela a été, d'ailleurs, confirmé par le quotidien israélien, «Haaretz». Dans la foulée, les nouvelles font part de l'intensification des agissements israéliens, pour aider les éléments dépendants du régime de Hosni Moubarak, afin de réprimer les protestations populaires. Tel-Aviv a, déjà, envoyé une grande quantité d'armes et d'équipements militaires au gouvernement égyptien. Trois avions israéliens transportant des armes ont atterri, durant ces trois derniers jours, à l'aéroport du Caire, d'après le réseau international des droits et du développement. De même, l'ancien officier de l'armée égyptienne, Omar Afifi, a fait part de l'envoi d’hélicoptères sophistiqués israéliens, pour réprimer les manifestants. Et cela, sans parler de l'arrivée de 2 officiers de haut rang de l'armée israélienne et de 3 généraux américains, dans la capitale égyptienne, pour contrôler la chambre d'opérations de l'armée égyptienne. Une équipe israélo-américaine, pour diriger les activités de sécurité et de répression contre le peuple égyptien : voilà une autre bonne raison des plus convaincantes pour expliquer l’indignation et le dégoût des Egyptiens envers ces deux régimes.
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L’UA envisage de reconnaître un Etat indépendant palestinien

01 Février 2011 10:59 
IRIB - Il arrive, rarement, à l’histoire d’avoir des tressautements de conscience, et quand cela arrive, c’est toujours une bénédiction. Alors que le flanc oriental de la Méditerranée est gagné par le souffle salutaire de la Révolution, un peu plus au sud, sur une autre aire géographique qui partage plus d’une affinité avec la région du Proche et du Moyen-Orient, une autre révolution fait son chemin : l’Afrique noire s’apprête à reconnaître un Etat indépendant palestinien, dans ses frontières d’avant l’occupation «honteuse» de 1967. Ces 53 pays membres de l’Union africaine, qui ont condamné, lundi, au terme de la 16ème session ordinaire des Assemblées de leurs chefs d’Etat et de gouvernement, à Addis-Abeba, le bellicisme d’Israël, tout en appelant à la renaissance de la Palestine, savent bien qu’ils viennent de briser là un tabou hissé au rang de sacrilège. Ce sacrilège, les Latino-américains ont  déjà, eu le courage de le commettre, au nom du respect de la liberté, de l’humanité, de l’éthique et de l’entraide. Le Brésil, la Bolivie, le Chili, l’Uruguay, l’Argentine et même la petite île de Chypre font partie de ce mouvement avant-gardiste qui veut bousculer la logique hégémoniste dominante. Une logique qui tolère qu’un régime, drapé dans le laxisme douillet de ses accointances pro-occidentales, institutionnalise la sauvagerie, se moque des droits de l’Homme, du droit international,  de tout ce qui relève de l’acquis du monde moderne. Mais que cette vague salvatrice, venue de l’Amérique, vienne déferler sur l’Afrique, et pourquoi pas, de là vers l’Europe, il y a là le signe avant-coureur qui promet l’émergence d’un Ordre nouveau.  Au Proche-Orient, les dictatures s’écroulent, les unes après les autres, emportant avec elles, les résidus de ce que fut dans le temps la «néfaste» entreprise colonialiste. Et s’il y a une seule contrée au monde que cet événement devra réjouir, c’est bien l’Afrique, une Afrique fidèlement pro-palestinienne, courageusement, anti-sioniste !  
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Le ministère des Awqaf met en garde contre 3300 nouveaux logements colonialistes à Jérusalem

[ 01/02/2011 - 10:22 ]
Gaza - CPI
Le ministre des Awqaf et des affaires religieuses, et président du Comité de Jérusalem (al Qods occupée), Dr .Taleb Abou Cha’ar a mis en garde contre le danger des projets colonialistes de l'occupation et leur ampleur destructif  à ville sainte, surtout que le ministère d’habitat sioniste a révélé la vente d’environ 1400 avant-poste à Jérusalem et en Cisjordanie au cours de l'année 2010.
Le ministre palestinien a souligné dans une déclaration à la presse écrite, le lundi 31/1, que ces escalades sans précédent s'inscrivent dans le cadre des régimes de déposer une nouvelle structure pour la construction d'environ 3300 nouvelles unités coloniales dans les colonies de « Har Homa » (Abou Ghneim), «  Shmuel » et« Ramat Shlomo "à al-Qods occupée.
« Ces projets "cancéreux" dans la ville sainte sous toutes ses formes et ses profonds risques sont une provocation explicite et réelles aux sentiments de la nation arabe, islamique et palestinienne, ainsi un dévouement de la politique du colonialisme, judaïsme  et l'évacuation de Jérusalem de ses habitants autochtones dépouillés de leurs droits les plus élémentaires", a ajouté le président du Comité de Jérusalem.
Il a également appelé au soutien d’al Qods occupée, de l’appuyer au niveau moral et financier, ainsi à la mettre à la priorité des agendas fixés dans la mémoire, au moment où l'occupation vise à effacer sa grande histoire et sa civilisation.

L’entité sioniste convient de renforcer les forces militaires dans le Sinaï en Egypte

[ 01/02/2011 - 10:47 ]
Nazareth (Nassera)- CPI
L’occupation israélienne a autorisé à l’Egypte, pour la première fois depuis la signature du traité de paix entre les deux parties il y a trois décennies, de renforcer ses forces militaires dans la péninsule du Sinaï égyptien, à la lumière des évolutions récentes en Egypte.
L'agence presse «Associated Press» a cité d’un responsable de la sécurité sioniste sa déclaration : « Il a permis à l'armée égyptienne en y ajoutant deux bataillons, soit environ 800 soldats, aux forces militaires déployées à « Charm el-Cheikh ».
La source a ajouté que le renforcement des forces égyptiennes ont été exceptionnellement à la demande des autorités égyptiennes pour leur permettre de faire face aux menaces auxquels elle est confrontée.
Il est à noter que le traité de paix sioniste égyptien autorise à l'Egypte de déployer que des forces de police dans le Sinaï.

Baraka reçoit une délégation du convoi "Asie 1" retournant de Gaza

[ 01/02/2011 - 13:08 ]
Beyrouth – CPI
Le représentant du mouvement du Hamas au Liban, Ali Baraka, a accueilli, hier lundi 31/1, une délégation du convoi "Asie 1" retournant de la Bande de Gaza.
Cette délégation comprenait Raji Hakim, président de la ligue locale à Beyrouth et Taha al Haj, secrétaire général de l'assemblée des Palestiniens de 48 au Liban.
Baraka a discuté avec la délégation invitée de la situation dans la Bande de Gaza à cause du sévère embargo injuste imposé par les forces de l'occupation sioniste contre la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs.
La délégation a offert à Baraka un plant d'olivier amené de la Bande de Gaza.
De son côté, Baraka a remercié la délégation pour ses efforts visant à briser le blocus sioniste imposé contre Gaza, affirmant que les changements dans la région et surtout le soulèvement de la Tunisie et ce qui se passe en Egypte auront des conséquences positives sur la question palestinienne.

Une délégation de l'ambassade sud-africaine visite le bureau des députés islamiques à Ramallah

[ 01/02/2011 - 13:43 ]
Ramallah – CPI
Des représentants de l'ambassade de l'Afrique du Sud dans les territoires palestiniens a visité lundi 31/1, le bureau des députés islamiques dans la ville de Ramallah en Cisjordanie, où elle a rencontré une délégation des députés, et discuté de la situation palestinienne en général et la cause des députés d'al-Qods menacés d'expulsion en particulier.
La délégation des députés islamiques était composée du député Ayman Daraghma, le député Abdul-Rahman Zaidan et le député exilé d'al-Qods occupée, Mohamed Abou Tair, alors que l'ambassade sud-africaine était représentée par Ahmed Edgar, premier secrétaire de l'ambassade, et Michkel Fan Nikirk, conseiller de l'ambassade dans les territoires palestiniens.
La délégation en visite a exprimé sa solidarité au nom du gouvernement en Afrique du Sud avec les députés Maqdissins et l'ancien ministre des affaires de la ville sacrée menacés d'expulsion de leur ville, assurant qu'elle a transmis l'affaire des députés d'al-Qods au gouvernement de son pays qui discute actuellement de la cause avec le parlement.
De sa part, le député Maqdissin expulsé, Mohamed Abou Tair, a félicité la position de l'ambassade et du gouvernement de l'Afrique du Sud, disant : "Nous apprécions cette position qui reflète les valeurs de la liberté", affirmant la difficulté de la question des députés Maqdissins et que "l'expulsion est égale à l'assassinat pour les habitants d'al-Qods et ses députés".
"La politique de l'occupation sioniste à al-Qods est continuelle depuis plus de 40 ans et varie et dépend des circonstances et de la situation, en ciblant l'existence palestinienne dans la ville sacrée, et la même politique a été suivie à Jaffa et à Acre pour exiler leurs habitants palestiniens", a précisé le député Abou Tair.
Dans le même contexte, le député Ayman Daraghma a demandé que le gouvernement sud-Africain soumette la question à l'ONU et au Conseil international de sécurité. Cela a été confirmé par Mackhel Fan qui a déclaré : "Nous recueillons les informations pour les transmettre au ministère des Affaires étrangères et cherchons des moyens d'aider par des voies diplomatiques".

Appels racistes à ne pas employer les Palestiniens de 48 dans les magasins juifs

[ 01/02/2011 - 13:35 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources médiatiques sionistes ont rapporté que les derniers jours ont vu une montée des campagnes racistes appelant à boycotter les Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948 et à ne les pas employer, avertissant du "déclenchement d'une bataille médiatique" contre eux.
La radio de l'armée sioniste a déclaré, le lundi 31/1, que des milliers de tracts et des affiches ont été distribués et affichés dans les quartiers habités par des juifs ultra-orthodoxes "Hiredim", y compris un invitation à ne pas employer les citoyens palestiniens et à boycotter tous les magasins et les centres commerciaux qui s'opposent à cette invitation.
Selon le texte d'une affiche mentionnée : "Nous devons nous interdire de faire entrer les ennemis d'Israël dans les quartiers", d'auprès la radio.
"Les organisateurs de cette campagne devraient commencer à travailler au cours des prochains jours pour publier les noms des magasins qui seront boycottés s'ils ne répondent pas à l'appel", a ajouté la radio, tout en attirant l'attention qu'il y a parmi les partisans de cette campagne, des religieux qui ont un impact important sur les juifs ultra-orthodoxes "Hiredim".
Dans le même contexte, l'organisation sioniste "Lehava" activiste dans la "lutte contre le mélange et la fusion des juifs avec les autres religions" a commencé à publier ce qu'elle a nommé "certificat Casher" pour chaque établissements, magasins et boutiques qui n'emploient pas des jeunes arabes.

L'occupation enlève 12 Palestiniens en Cisjordanie occupée

[ 01/02/2011 - 13:44 ]
Ramallah – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont enlevé, aujourd'hui à l'aube mardi 1/2, plus de 12 citoyens palestiniens dans diverses régions de la Cisjordanie occupée, dans le froid et les répressions des forces occupantes contre les familles et les proches des détenus, qui ont été obligés de quitter leurs maisons dans le froid.
La radio de l'occupation sioniste a affirmé que les forces armées ont arrêté 12 Palestiniens sous prétexte qu'ils sont recherchés dans la ville de Qalqilya, Bethléem et Ramallah en Cisjordanie occupée.
Elle a déclaré que tous les détenus ont été emmenés aux centres d'enquêtes proches de leurs villes pour y être intérrogés par les services de renseignements sionistes.

Des officiers sionistes interrogent des Palestiniens sur la hausse des prix et l'Egypte

[ 01/02/2011 - 13:48 ]
Cisjordanie – CPI
Des citoyens palestiniens ont confirmé que des officiers de l'armée de l'occupation sioniste ont appliqué des opérations de raids et d'incursions dans de nombreux magasins et centres commerciaux et ont installé des barrages hasardeux en Cisjordanie durant les derniers jours, pour enquêter sur eux au sujet des actuels développements en Egypte et les prix élevés en Cisjordanie occupée.
Des citoyens ont précisé au Centre palestinien d'information que des patrouilles militaires sionistes conduites par des officiers de l'armée occupante ont envahi les boutiques commerciales durant les heures de la journée et ont effectué des enquêtes de terrain avec eux pour connaître leur opinion vis-à-vis des prix élevés en Cisjordanie et des derniers événements en Egypte.
Les citoyens ont assuré que l'occupation a installé délibérément des barrières au centre des villes de la Cisjordanie comme Ramallah et al Khalil pour enquêter sur le même sujet, sans donner de raison.

Bardawil : l'occupation pourrait profiter des événements en Egypte pour attaquer Gaza

[ 01/02/2011 - 13:55 ]
Gaza – CPI
Le leader du Hamas, Dr. Salah al Bardawil, n'exclut pas que l'occupation sioniste profite de la préoccupation du monde entier pour les protestations sociales dans de nombreux pays arabes pour commettre une nouvelle agression contre la Bande de Gaza et réoccuper l'axe de "Philadelphie", mais il a affirmé que le peuple palestinien est prêt pour toute agression sioniste.
Dans ses déclarations diffusées par l'agence "Qods Press" le lundi 31/1, al Bardawil a souligné que le côté palestinien a un contrôle complet sur ses frontières en disant : "La probabilité que l'occupation sioniste mène une nouvelle offensive contre la Bande de Gaza a toujours exister, et le peuple palestinien est rassuré de sa disposition pour se défendre, le peuple palestinien qui s'est défendu dans la guerre sioniste menée contre le secteur fin 2008/début 2009, est toujours capable de se défendre".
"Le peuple palestinien a décidé de se défendre lui-même et il est probable que l'ennemi sioniste exploite ce qui se passe en Egypte pour réoccuper l'axe de "Philadelphie", malgré que le côté palestinien contrôle bien cette zone des frontières, mais il paierai certainement très cher s'il s'exécute, et cette opération coûterait un prix psychologiquement et politiquement, sans qu'aucun intérêt n'en soit tiré", a ajouté al Bardawil.
Par ailleurs, le dirigeant du Hamas a réduit la possibilité que l'Autorité palestinienne contrôle Gaza par la force en assurant : "Si l'idée d'un retour du mouvement du Fatah et des représentants de l'Autorité dans la Bande de Gaza s'effectue sur la base de la soumission aux principes et d'une conformité aux résultats des élections et du dialogue national, cela est normal pour tout Palestinien dans chaque pouce de la terre de Palestine, mais si l'idée de retour se fait sur l'arrière d'un char sioniste, je pense que ceux qui parlent à ce sujet doivent revoir leurs décisions".

Journal autrichien : Moubarak manquera à l’entité sioniste

[ 01/02/2011 - 14:48 ]
Vienne – CPI
Le journal autrichien Standard a souligné dans son édition d’aujourd’hui, mardi 1er février, les relations entre l’entité sioniste et l’Egypte à la lumière des événements successifs en Egypte.
Le journal a indiqué que l’une des accusations portées par les opposants du Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, est que ce dernier se comporte comme si Hosni Moubarak serait là pour toujours.
« Le courage face à Israël » est la personnalité aimée du peuple égyptien, et ce principe est la cause de l’ascension de l’ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe.  Cette popularité sera probablement une cause de sa victoire dans toute élection présidentielle possible. Et le journal a conclu en disant : « Oui, Moubarak manquera à Israël ».

Un analyste sioniste imagine un scénario de révolte palestinienne qui renverserait Abbas

[ 01/02/2011 - 16:23 ]
Al-Qods occupée – CPI
Un éminent analyste sioniste a dépeint un scénario similaire aux révoltes populaires de Tunisie et d’Egypte, mais qui se passerait cette fois-ci en Palestine occupée. Il a imaginé un soulèvement populaire contre l’occupation sioniste dans les territoires occupés en 1948, et contre l’Autorité d’Abbas en Cisjordanie occupée, en avertissant de sous-estimer les capacités du peuple palestinien en l’absence d’un processus de compromis, et suite aux documents révélés par al-Jazira et à l’escalade des pratiques de l’occupation à al-Qods.
Sous le titre « Les étudiants cisjordaniens n’ont-ils pas Facebook ? », l’éminent analyste sioniste du journal Haaretz, Akiva Eldar, raconte comment il imagine la situation :
« Les émeutes commencent à Selwan, s’étendent à Shaikh Jarrah, puis à la rue des Martyrs à Hébron pour atteindre leur point culminant à Ramallah. Des étudiants au chômage, d’anciens prisonniers du Hamas, et des militants aigris du Fatah envahissent al-Muqata. Une foule de gens brandissant des pancartes condamnant l’occupation marchent vers la colonie de Psagot. Un petite groupe de soldats qui étaient postés le long du chemin prennent peur et tirent à balles réelles sur les manifestants. Les nouvelles à propos de la mort de 10 jeunes palestiniens enflamment les villages arabes dans le Triangle et en Galilée, et l’indignation gagne Jaffa et Ramle. L’armée israélienne a pris le contrôle des territoires et a rétabli l’autorité militaire. Le président Mahmoud Abbas annonce sa démission et le démantèlement de l’Autorité palestinienne. »
Eldar s’interroge sur ce qu’il a imaginé : « Est-ce une hallucination ? Ou le produit d’une imagination débordante ? » Il espère que c’est le cas, mais pose une série de questions :
« La semaine dernière, qui parmi nous s’attendait au tremblement de terre qui a secoué l’Egypte ? Est-ce que les habitants de Selwan, Shaikh Jarrah et la Rue des Martyrs qui vivent sous occupation étrangère, sont dans une meilleure situation que celle des Egyptiens souffrant sous un régime cruel ? Les étudiants de l’université de Birzeit n’ont-ils pas de comptes Facebook ? Les reportages d’al-Jazira sur les émeutes en Egypte n’ont-ils pas suscité des envies de révolte dans les esprits des chômeurs palestiniens en Cisjordanie ? »
Concernant la position du gouvernement sioniste à l’égard de l’évolution dans la région, Eldar affirme : « Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé hier qu’il fait des efforts pour maintenir la stabilité et la sécurité dans la région. Comment fera-t-il cela ? Par exemple, est-ce qu’il va contribuer à renforcer la coalition laïque modérée dans la région en annonçant qu’il accepte l’initiative de paix de la Ligue arabe comme base pour les négociations, la même initiative que Moubarak nous mendie de considérer depuis huit ans ? »

Le comité jordanien du droit au retour : les concessions d'Abbas sont invalides et rejetées

[ 01/02/2011 - 17:09 ]
Amman – CPI
Le haut comité de défense du droit au retour en Jordanie a confirmé qu'il n'y a aucun commissaire au nom des réfugiés palestiniens dans les négociation du droit au retour. Il a souligné que toutes les concessions offertes par le négociateur palestinien sont "invalides, rejetées, condamnées, et ne sont pas effectives pour les réfugiés palestiniens, elles ne reflètent pas leur intérêts et sont contraires à leurs droits inaliénables au retour".
Dans un communiqué publié le mardi 1/2, le comité a assuré que les réfugiés palestiniens rejettent toutes les négociations et les solutions qui conduisent au renoncement à leur droit au retour ainsi que les projets de réinstallation ou de compensation, en déclarant : "Nous exigeons aussi bien l'indemnisation que le retour , car la compensation est pour les souffrances et les dommages que nous subissons à cause de l'occupation et de l'expulsion, et cela ne sera en aucun cas une alternative au droit au retour".
Il a annoncé son rejet et sa condamnation de tous les projets et les initiatives inutiles de renonciation du droit au retour, et la diminution d'autres droits nationaux palestiniens, affirmant en même temps son attachement à la résistance jusqu'à la fin de l'occupation sioniste en Palestine et les autres territoires arabes occupés et son soutien aux droits du peuple arabe palestinien et sa résistance héroïque.

Rapport juridique: 15 martyrs et 400 autres arrêtés par l'occupation en janvier dernier

[ 01/02/2011 - 21:42 ]
Cisjordanie – CPI
15 citoyens palestiniens sont tombés en martyre durant le mois dernier de janvier dont 7 en Cisjordanie occupée, parmi eux trois enfants qui ont moins de 18 ans et 8 autres dans la Bande de Gaza, selon le rapport mensuel publié par l'organisation de la solidarité internationale pour les droits de l'homme, le mardi 1/2.
Le rapport qui a enregistré les violations et les agressions sionistes contre le peuple palestinien durant le mois dernier de Janvier, a montré que les forces de l'occupation israélienne ont poursuivi leurs campagnes d'arrestation en janvier où elles ont arrêté plus de 200 citoyens palestiniens dont 55 enfants et plus de 200 ouvriers palestiniens dans différentes régions aux territoires palestiniens occupés en 1948.
Les forces occupantes ont intensifié les opérations d'arrestation sur leurs barrages militaires qui morcele la Cisjordanie occupée à des petites localités  isolées où elles ont arrêté de nombreux citoyens palestiniens.   
L'organisation a souligné que les forces occupantes ont kidnappé le député Omar Abdul-Razeq de son domicile et le député Mohamed Jamal Natche, 53 ans, de sa maison dans la ville d'al Khalil.

Les députés islamiques critiquent l'enlèvement du directeur de leur bureau à Salfit

[ 01/02/2011 - 22:08 ]
Ramallah – CPI
Les députés islamistes dans la ville de Salfit en Cisjordanie occupée ont critiqué le fait que les forces occupantes ont arrêté Ezz Eddine Fatach, directeur de leur bureau à Salfit, aujourd'hui à l'aube, le mardi 1/2, après avoir pris d'assaut sa maison en ravageant ses contenus et démolissant ses installations.
Les députés ont insisté que l'arrestation de Fatach vienne dans le cadre de la guerre globale lancée par l'occupation contre les députéd, leurs familles et fonctionnaires.
Ils ont confirmé dans leur communiqué que l'arrestation des employés des députés fait partie de la politique générale de l'occupation à sa guerre contre les députés islamiques au conseil législatif palestinien et à mettre les obstacles devant leurs activités.
"Toutes les mesures de l'occupation et ses arrestations ne peuvent pas les empêcher de poursuivre leurs rôle à servir leur peuple qui les a choisis au cours des élections libres", ont-t-ils ajouté.
De son côté, le bloc "Changement et Réforme" qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien a considéré que l'enlèvement de Fatach est une insistance claire de l'occupation à cibler les symboles de la légitimité palestinienne, leurs familles et employés.
Dans une déclaration de presse écrite, le bloc a déclaré que l'objectif de cette politique est d'extorquer les députés à travers des pressions sur eux et pour paralyser leur rôle parlementaire, soulignant que cette barbarie sioniste au sein des députés sera échoué devant le soutien illimité du peuple palestinien à ses représentants qui insistent à s'attacher à ses droits et principes.
Il a exigé une forte position nationale de l'autorité de Fatah à Ramallah pour cesser l'exécution des agendas de l'occupation à travers la coordination sécuritaire avec les forces occupantes en poursuivrant les députés et les résistants palestiniens en Cisjordanie.

L'occupation s'empare de 600 dunums des terres de Beit Amr à al Khalil

[ 01/02/2011 - 22:12 ]
Al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation sionistes ont informé, le mardi 1/2, la municipalité de Beit Amr au nord d'al Khalil (Hébron) leur décision militaire de s'emparer de 600 dunums des terres agricoles du village proche de la colonie sioniste "Gush Etzion".
Des sources locales ont déclaré que la prétendue "Direction civile" de l'armée de l'occupation a donné la décision de confisquer 400 dunums des terres agricoles qui appartiennent au citoyen Mahmoud Eyad Awad et 200 autres des familles d'Abou Eiach, Alami et Sabareina.
Le texte de la décision montre que l'occupation construira un établissement didactique" pour la colonie installée illégalement sur les terres des citoyens palestiniens.
Le village "Beit Amr" subit une attaque continuelle des forces et des colons sionistes dont le dernier assassinat d'un jeune homme palestinien et la blessure de deux autres, le vendredi passé.

Les occupants israéliens pratiquent l’assassinat à l’encontre des habitants des frontières de Gaza

[ 02/02/2011 - 00:02 ]
Gaza – CPI
Comme à leur habitude, les occupants israéliens continuent leurs agressions contre tous les Palestiniens, tous leurs territoires, tous leurs biens, toutes leurs maisons, toutes leurs institutions. Dans ce contexte, les forces israéliennes d'occupation visent la bande de Gaza et ses habitants. Les habitants des frontières est, nord et sud de la Bande sont le sujet de tirs quotidiens de la part des soldats de l’occupation israélienne positionnés sur des tours et des engins militaires déployés tout au long des frontières. De plus, on ne permet pas à un grand nombre d’entre eux d’atteindre leurs terrains, depuis plus de six ans.
Un rapport publié par le ministère palestinien de l’intérieur a mis en document les agressions sionistes contre les Palestiniens. Il confirme la tombée en martyre du Palestinien Ahmed Abou Wadi, à l’est de la ville de Gaza, et la blessure d’autres ouvriers ramasseurs de cailloux, samedi 22 janvier 2011. Cela montre la mort qui attend les citoyens et les ouvriers dès qu’ils approchent ces frontières séparant la bande de Gaza des territoires occupés en 1948.
Menaces sionistes
Selon le rapport, Abou Wadi ne faisait que ramasser des cailloux, dans le but de les vendre, de gagner quelques shekels et de gagner de quoi nourrir sa famille. Mais une mine délaissée par les occupants israéliens vers une position militaire sur les zones frontalières lui a ôté la vie.
Auparavant, le 26 décembre 2010, les forces israéliennes d'occupation ont publié un communiqué, diffusé par les médias sionistes. Le communiqué disait que l’armée israélienne tuerait tout Palestinien qui serait entré dans les zones frontalières de la bande de Gaza pour travailler ou rejoindre ses biens. Cette armée considère cette partie de la bande de Gaza comme des zones militaires qu’on ne peut approcher, des zones tampons.
Viser les civils
Selon des témoins oculaires, les forces israéliennes d'occupation visent toujours les civils, même au-delà des trois cents mètres, une portée qu’elles ont imposée. Parfois, elles les visent à plus d’un kilomètre à l’intérieur des terrains et des fermes.
La tombée en martyre du jeune Amjad Al-Zaanin, 18 ans, originaire de Beit Hanoun, et la blessure de deux ouvriers il y peu de temps, ne sont qu’une preuve certaine de cette intention malveillante des forces israéliennes d'occupation. Le martyr est tombé à mille mètres du mur frontalier.
Avant cet incident, il y avait eu celui de Mr. Chaaban Qarmoutt, un homme du troisième âge, qui avait perdu la vie vers le passage de Beit Hanoun (Erez). Il travaillait sa terre, six cents mètres au loin du mur frontalier.
Et deux semaines plus tôt, le berger Salama Abou Hachich est tombé en martyre vers le village Al-Badawiyya, cette fois à mille deux cents mètres.
En plus de ces morts, des dizaines d’ouvriers sont blessés, victimes quotidiennes de ces Sionistes qui n’ont aucun respect pour la vie humaine, excepté la leur !

Le ministre israélien du Tourisme en Russie en mars

19:11 01/02/2011
MOSCOU, 1er février - RIA Novosti
Le ministre israélien du Tourisme, Stas Misezhnikov, effectuera une visite en Russie du 15 au 18 mars prochains pour assister aux célébrations du 20e anniversaire de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, a annoncé mardi l'ambassadrice d'Israël à Moscou Dorit Golender.
Le ministre participera à la cérémonie d'ouverture de la foire du tourisme qui se tiendra dans la capitale russe du 15 au 18 mars.
"En mars, Gesher, l'un des théâtres les plus importants d'Israël, entamera une tournée à Moscou", a ajouté Mme Golender. Elle a également noté que le théâtre moscovite Sovremennik présentait le spectacle "Ennemis: une histoire d'amour", monté par le célèbre metteur en scène israélien Evgeny Arieh, d'après le roman éponyme de Isaac Bashevis Singer, Prix Nobel de littérature.
"Quant à notre coopération bilatérale, je voudrais souligner que Moscou et Saint-Pétersbourg ne sont pas les seules à organiser des manifestations consacrées à Israël. D'autres régions russes, comme Ekaterinbourg, Tomsk ou Novossibirsk font également preuve d'un grand intérêt pour la culture israélienne", a dit Mme Golender.
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