mardi 14 septembre 2010

La chef de la diplomatie US se rend au Proche-Orient

10:33 13/09/2010
WASHINGTON, 13 septembre - RIA Novosti
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se rend lundi au Proche-Orient pour participer au deuxième round des négociations de paix palestino-israéliennes, rapporte la diplomatie US.
"Dans ce déplacement qui se poursuivra jusqu'au 16 septembre, Mme Clinton sera accompagnée par le sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires du Proche-Orient Jeffrey Feltman et l'envoyé spécial américain dans la région George Mitchell", stipule le communiqué.
Mardi 14 septembre, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de la l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se retrouveront à Charm el-Cheikh (Egypte) pour la deuxième fois après la reprise le 2 septembre dernier à Washington du dialogue de paix direct entre Israéliens et Palestiniens.
Les deux parties doivent parvenir en un an à un accord-cadre définissant le contenu d'un règlement final du conflit israélo-palestinien, délai fixé par le Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et ONU) pour le règlement au Proche-Orient.
Cette nouvelle rencontre en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton risque cependant d'être minée par le contentieux sur le gel de la colonisation, car les Palestiniens ont d'ores et déjà prévenu que la fin du moratoire de dix mois des constructions dans les colonies, qui expire le 26 septembre, signifierait la fin du dialogue direct.
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Netanyahu presse les Palestiniens de "reconnaître Israël comme un Etat juif"

12:26 13/09/2010
TEL-AVIV, 13 septembre - RIA Novosti
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exige des Palestiniens qu'ils reconnaissent Israël comme l'Etat-nation du peuple juif et qualifie cette reconnaissance de base du futur accord de paix, rapporte lundi le service de presse du gouvernement israélien.
"L'accord de paix doit reposer avant tout sur la reconnaissance d'Israël comme l'Etat-nation du peuple juif… A notre sens, la solution consiste en l'existence de ''deux Etats pour deux peuples'', a déclaré M.Netanyahu lors d'une réunion hebdomadaire du Conseil des ministres de l'Etat hébreu.
"A mon grand regret, de l'autre côté je n'entends pas la formule +deux Etats pour deux peuples+, j'entends juste +deux Etats+ mais pas +deux peuples+ '', a-t-il dit.
L'Autorité palestinienne refuse de reconnaître la nature juive d'Israël, vu le problème des millions de réfugiés palestiniens aspirant à revenir dans les limites de l'Etat hébreu contemporain.
Mardi 14 septembre, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de la l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se retrouveront à Charm el-Cheikh (Egypte) pour la deuxième fois après la reprise le 2 septembre dernier à Washington du dialogue de paix direct entre Israéliens et Palestiniens.
Les deux parties doivent parvenir en un an à un accord-cadre définissant le contenu d'un règlement final du conflit israélo-palestinien, délai fixé par le Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et ONU) pour le règlement au Proche-Orient, estimant qu'une paix véritable et durable dans la région ne pourrait être obtenue que via des concessions douloureuses des deux côtés.
Cette nouvelle rencontre en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton risque cependant d'être minée par le contentieux sur le gel de la colonisation, car les Palestiniens ont d'ores et déjà prévenu que la fin du moratoire de dix mois des constructions dans les colonies, qui expire le 26 septembre, signifierait la fin du dialogue direct.
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Nouvelles divergences dans les négociations palestino-israéliennes

12:30 13/09/2010
LE CAIRE, 13 septembre - RIA Novosti
De nouvelles divergences sur l'ordre du jour des négociations palestino-israéliennes sont apparues entre les parties à la veille d'une rencontre entre le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, rapporte lundi la presse arabe.
La partie israélienne insiste sur la priorité des questions sécuritaires et sur la reconnaissance d'Israël en tant que foyer du peuple juif, alors que les Palestiniens exigent d'examiner avant tout les problèmes de la démarcation des frontières du futur Etat palestinien et du statut de Jérusalem, lit-on dans le quotidien égyptien Al-Ahram.
"Nous entamons les négociations avec Israël sur les questions concernant tous les Arabes. Il s'agit avant tout de Jérusalem, des frontières et des ressources hydrauliques", a déclaré à l'édition le principal négociateur palestinien Saëb Erekat.
D'après les médias, un autre problème risque de torpiller le processus de paix, à savoir l'intention de Tel Aviv de poursuivre les implantations après le 26 septembre, date d'expiration du moratoire sur les colonies juives.
Benjamin Netanyahu a souligné qu'il n'envisageait pas de proroger ce moratoire sous sa forme actuelle, en précisant toutefois qu'Israël était ouvert à la recherche d'un compromis.
Des négociations de paix directes israélo-palestiniennes ont repris après plus d'un an et de mis de suspension le 2 septembre dernier à Washington. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont convenu de se retrouver désormais deux fois par mois pour tenter de faire avancer ces négociations au plus haut niveau.
Le deuxième round des pourparlers se déroulera le 14 septembre à Charm el-Cheikh, en Egypte en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
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La poursuite de la colonisation torpillera les pourparlers (Erekat)

20:54 13/09/2010
GAZA, 13 septembre - RIA Novosti
La poursuite l'expansion israélienne en Cisjordanie témoigne de la volonté des Israéliens de torpiller les négociations directes avec les Palestiniens, a déclaré lundi l'assistant du chef de l'Autorité palestinienne Saëb Erekat.
"Les lignes de la paix et de la colonisation ne peuvent se croiser, le gouvernement israélien doit le reconnaître", a indiqué M. Erekat. 
Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a chargé son assistant Saëb Erekat de conduire la délégation palestinienne aux négociations directes avec Israël relancées le 2 septembre dernier à Washington.
Lors des pourparlers, les parties se sont entendues sur les questions principales, notamment sur le statut final de la Palestine, les frontières et le partage des ressources aquatiques entre les deux Etats ainsi que sur les problèmes des réfugiés palestiniens et des prisonniers.
Une rencontre entre Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se déroulera le 14 septembre à Charm el-Cheikh, en Egypte, en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
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Natshe libéré des geôles israéliennes, l’Autorité Palestinienne tente de perturber l’accueil du héros


Hébron - 13-09-2010
Par Khaled Amayreh 
Muhammed Jamal Natshe, éminent leader islamique d’Al-Khalil (Hébron), a été libéré de la détention israélienne dimanche, après avoir passé plus de huit ans dans les prisons et camps de détention israéliens. Natshe a été libéré au point de passage de Teena, au sud-ouest de Dahiriya et au sud de la Cisjordanie, dimanche vers 15h, aux cris de « Allahou Akbar » de ses supporters et admirateurs.
















La sécurité de l’Autorité Palestinienne a déployé des dizaines d’agents sur le site, armés de caméras et de téléphones portables pour prendre des photos des activistes islamiques qui arrivaient au carrefour pour congratuler le dirigeant islamique lors de son « rendez-vous avec la liberté ».
Des échauffourées se sont produites lorsque les gens ont cherché à empêcher les agents de la sécurité de filmer les activistes et autres supporters du Hamas qui étaient venus accueillir Natshe. Plusieurs membres du Conseil législatif palestinien étaient présents, parmi une foule de personnes qui attendaient sa libération.
Natshe est considéré comme une personnalité islamique et un intellectuel de premier rang au sud de la Cisjordanie. En conséquence, il a été la cible tant d’Israël que de l’Autorité palestinienne. Cette dernière l’a arrêté et torturé avant 2000.
Enseignant de profession, Natshe est une des personnalités islamiques les plus résilientes et déterminées en Palestine occupée. Selon ses proches, ni le harcèlement, ni la torture, ni l’emprisonnement infligés par Israël et l’AP n’ont entamé sa personnalité.

« C’est un des hommes les plus forts et les plus solides que la Palestine ait engendré. Il est la personnification remarquable de la force morale, de la fermeté, de la sagesse et de la réflexion. Il est totalement convaincu que la cause palestinienne est juste, » dit un de ses amis. « Il est tellement sûr de la victoire que c’est comme s’il la voyait de ses propres yeux. »
Natshe a été élu au Conseil législatif alors qu’il était en prison, en 2006. Cependant, les autorités de l’occupation israélienne ont prolongé son emprisonnement plusieurs fois, surtout en représailles à son idéologie islamique inébranlable et son refus intransigeant de succomber aux diktats et exigences israéliens, à savoir la reconnaissance de la légitimité de l’occupation et du colonialisme israéliens.
Natshe a toujours affirmé que l’expulsion de la masse du peuple palestinien de ses maisons ancestrales était un crime cardinal que le temps n’amoindrirait jamais, et qu’un Etat fondé sur le nettoyage ethnique d’un autre peuple n’aurait jamais aucune légitimité, même si beaucoup de pays pensent autrement.
La famille Natshe est considérée comme une des plus importantes en Palestine. Le clan est généralement vu comme un partisan déterminé du mouvement islamique de libération, le Hamas.
Traduction : MR pour ISM 

Répression et arrestations en Palestine 48 : que craint « Israël » ?

Palestine 48 - 13-09-2010

Par Fadwa Nassar 
Au cours des semaines passées, la député Hanine Zo’by, du Rassemblement national démocratique, a été menacée de se voir retirer sa « carte de citoyenneté » pour avoir participé, en tant que député, à la Flotille de la liberté, au mois de mai dernier, contre le blocus meurtrier de Gaza. Peu de temps après, sheikh Raed Salah a été emprisonné, pour avoir défendu la porte al-Maghariba de la mosquée al-Aqsa contre sa destruction par les forces sionistes. Au mois de mai, Ameer Makhoul, directeur général d’Ittijah (union des associations civiles à Haïfa) et au mois d’avril, dr. Omar Sa’ïd, dirigeant dans le Rassemblement national démocratique, sont arrêtés, accusés de fournir des renseignements à l’ennemi (comprendre ici le Hezbollah).
Le point commun entre toutes ces récentes arrestations est le fait que toutes ces personnalités font partie de la direction politique et associative des Palestiniens de 48.
Pour les dirigeants sionistes, le maintien de Palestiniens à l’intérieur de la colonie qu’ils ont fondée en 1948 sur le pays de la Palestine et nommée « Israël », reste un cauchemar dont ils ont du mal à se débarrasser. Depuis cette date, ils essaient de les disloquer, chasser, ou maintenir en situation d’infériorité, par tous les moyens tout en leur trouvant des voies « légales », mais en vain. Depuis 1948, le nombre des Palestiniens de 48 a accru, pour devenir près d’un million et demi (soit 20% de la population de l’Etat sioniste), ils ont développé leur situation économique, leur état culturel et éducatif et ils ont surtout acquis et développé une conscience et une pratique politiques qui les placent, depuis 2000, dans une situation critique: l’Etat sioniste les considère désormais comme une « menace stratégique » !
Si l’institution sioniste continue à arrêter et emprisonner les militants palestiniens qui protestent contre les guerres qu’elle mène en Palestine ou au Liban, contre les expropriations de leurs terres, l’installation des colons dans leurs villes et les provocations des colons comme lors de la révolte de Akka (octobre 2008), ou des manifestations à Umm al-Fahem (février 2009 et après), contre les destructions des villages comme la toute récente destruction d’al-Araqib dans al-Naqab, où des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés, les arrestations et détentions témoignent de plus en plus d’une vision qui s’enracine dans l’institution sioniste, celle de Palestiniens devenus « incontrôlables » qui refusent l’allégeance à l’Etat juif qui leur aurait «offert l’hospitalité ».
Démanteler la direction palestinienne
La répression des Palestiniens de 48 a pris en effet une nouvelle tournure depuis 2000, non pas que leur résistance a commencé dès ce moment, loin de là (la journée du 30 mars 1976 ou « journée de la terre » témoigne de leur combativité historique) mais parce que depuis le soulèvement d’octobre 2000, qui a accompagné l’intifada, les Palestiniens ont montré leur maturité et autonomie politiques par rapport à tout ce qui touche de près ou de loin aux institutions sionistes, de gauche ou de droite. Ils ont développé leurs propres structures de lutte et de revendications, installé leur nouvelle direction politique, aussi éloignée que possible des anciens cercles liés aux institutions sionistes ou même au courant défaitiste dans l’OLP, pris en charge leurs propres revendications internes mais aussi celles du peuple palestinien dans son ensemble : fin de l’occupation, retour des réfugiés, une seule représentativité palestinienne. Sans vouloir cependant présenter une image idyllique de cette direction, il faut cependant remarquer qu’elle a de plus en plus tendance à affronter dans l’unité les mesures sionistes, dirigées contre les Palestiniens de 48 ou les Palestiniens dans leur ensemble.
Un des objectifs de la répression sioniste contre le mouvement national palestinien de l’intérieur vise à démanteler sa direction. Même si les accusations s’avèrent fausses, même s’il faut inventer des documents, l’institution sioniste espère que
l’accentuation de la répression intimidera le mouvement national et l’empêchera de se construire d’une manière solide. Avant même l’exil forcé en 2008 de dr. Azmi Bshara, un des fondateurs du Rassemblement National Démocratique et penseur arabe de renommée, nombreux sont les dirigeants des partis et mouvements de 48 qui avaient été réprimés ou détenus, dont sheikh Raed Salah qui avait été détenu en 2003 et Muhammad Kanaané (secrétaire général du mouvement Abnaa al-Balad) en 2004. D’autres responsables palestiniens avaient été attaqués et menacés, comme l’ancien député du parti communiste Issam Makhoul, dont la voiture avait été piégée ou Mounir Mansour, directeur de l’association interdite « Ansar el-sageen », victime de plusieurs tentatives d’écrasement. Dans les universités, les dirigeants étudiants arabes sont poursuivis et détenus : après les manifestations ayant rassemblé plus d’un million et demi de personnes contre la guerre menée à Gaza, des dizaines d’étudiants avaient été arrêtés et jugés.
Criminaliser la liaison avec le monde arabo-musulman
Mais c’est surtout la volonté d’empêcher la liaison entre les Palestiniens de 48 et le reste du monde, notamment arabo-musulman, qui fait agir les sionistes. En effet, depuis le début de l’intifada al-Aqsa, les dirigeants sionistes craignent l’élan des Palestiniens de 48 vers le monde extérieur, d’autant plus que cet élan non seulement échappe à leur contrôle mais menace leurs intérêts. La sonnette d’alarme avait été tirée lors de la conférence de Durban, en Afrique du Sud (2001), lorsque la délégation des Palestiniens de 48 y avait dénoncé l’apartheid colonial de l’Etat sioniste. Pour la première fois et dans une tribune internationale aussi importante, ils faisaient entendre leur voix dénonciatrice du fondement même de l’Etat sioniste. Depuis cette date, ils se sont adressés à toutes les tribunes : aux peuples arabes en 2002, à la conférence des associations civiles du Caire, leur demandant de boycotter et de refuser la normalisation avec l’Etat sioniste, tout en s’ouvrant au peuple palestinien. Ils activent les rencontres avec les diverses catégories du peuple palestinien : les réfugiés dans les camps, réfugiés en exil mais aussi les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, pour former des structures de luttes communes. Ils activent également leurs relations dans les structures arabes et internationales, réclamant leur place, non en tant « qu’Israéliens » mais en tant que Palestiniens. Ils revendiquent le droit d’avoir des liens avec les pays arabes et les Palestiniens, sans passer par les canaux de l’Etat sioniste, pour échapper à la normalisation et éviter de servir les sionistes qui ne seraient pas contre ces liaisons si celles-ci favorisaient la normalisation entre les peuples ou régimes arabes et l’Etat sioniste !
Ces liaisons multiples et offensives de la part des Palestiniens de 48 ont suscité la crainte de l’Etat sioniste et de ses dirigeants qui n’ont pas hésité à les accuser de représenter un « danger stratégique » pour Israël et d’être une « cinquième colonne ! ».
L’association Adalah (association juridique de défense des Palestiniens de 48) n’hésite pas à parler de « politique de criminalisation de la liaison avec « l’ennemi » faisant remarquer que les ennemis de l’Etat sioniste ne sont sûrement pas ceux du peuple palestinien. Adalah explique d’autre part que dans le cadre d’un Etat où existe une forte minorité nationale, comme c’est le cas pour les Palestiniens de 48, même sans tenir compte de la nature coloniale de cet Etat, toute minorité a des droits garantis par le droit international pour établir des liens avec son peuple et son environnement national que sont les peuples arabes.
Dans son article paru en 2009, Hanine Naamné (Adalah) écrit : « la minorité arabe en Israël est une minorité nationale à l’intérieur d’Israël, mais elle fait partie d’une large communauté nationale arabe et constitue une part intrinsèque de cette communauté.. » Donc, juridiquement, toute répression de cette liaison bafoue le droit international, là encore. Et H. Naamné ajoute : « Israël utilise la doctrine des « Etats ennemis » comme outil supplémentaire pour réprimer la minorité arabe en Israël et accentuer la discrimination envers elle ».
A cause du renforcement de ces liens naturels, un document interne du service de renseignements, la Shabak, explique en 2007 que les Palestiniens de 48 représentent « à long terme, une menace stratégique pour Israël, pour le caractère juif de l’Etat et la présence d’Israël en tant qu’Etat juif ». Lors d’une réunion à huis-clos entre Ehud Olmert, Yoval Deskin, directeur de la Shabak en présence des responsables des appareils sécuritaires sionistes, « la minorité arabe en Israël, le déclin de son soutien à l’Etat, la montée des forces radicales et les dangers qui en sont issus » sont à l’ordre du jour, d’autant plus qu’ils « soutiennent l’Iran et le Hezbollah et toutes les parties qui ne reconnaissent pas la légitimité de l’Etat d’Israël en tant qu’Etat juif. »
Déjà, lors de son arrestation, sheikh Raed Salah avait été accusé en 2003 d’avoir accepté le financement de la république islamique d’Iran. Mais malgré un lourd dossier d’accusation de milliers de pages, le dirigeant du mouvement islamique a été relaxé, faute de preuves suffisantes pour son maintien en prison. Cependant, les récentes arrestations de militants ou dirigeants palestiniens portent cette marque « accusatrice », qui est celle d’agir en connivence ou au bénéfice de forces « ennemies ». Dr. Azmi Bishara avait été accusé d’avoir fourni des renseignements « sensibles » au Hezbollah, pendant la guerre de juillet-août 2006. Rawi Sultani, étudiant militant au Rassemblement National démocratique, arrêté en 2009, aurait rencontré au Maroc des membres du Hezbollah qui lui auraient confié la mission de surveiller le général Ashkenazi.
En 2008, Anis Saffouri (Abnaa al Balad,20 ans) et Hussam Khalil (RND, 19 ans) sont accusés d’avoir des liens avec le Jihad islamique. Plus tôt, En février 2004, Hussam et Muhammad Kanaane sont accusés d’être en liaison avec des organisations palestiniennes de la résistance. Et en 2010, dr. Omar Sa’îd et Ameer Makhoul sont accusés d’être en contact ou de fournir des « renseignements sensibles » au Hezbollah, pendant que Mrad Nimr (25 ans) est arrêté 2010 à Beer Saba’, pour appartenance au mouvement Hamas. En 2008 , trois militants du mouvement islamique de Lid sont arrêtés, soupçonnés d’être relation avec la résistance palestinienne, mais ils sont aussitôt relâchés, ce qui a fait dire à la Commission des libertés issue du Haut comité de liaison des masses arabes, que la « montagne de la Shabak a accouché d’une souris » !
En fait, ce que craingnent surtout l’institution sioniste et ses appareils sécuritaires, ce ne sont pas les « informations sensibles » fournis qui, comme le disent des journalistes israéliens, existent sur tous les sites internet bien informés, à la disposition de nombreux experts, mais plutôt « la connivence politique entre les mouvements de la résistance et les Palestiniens de 48. C’est ce qu’elle considère comme étant de l’espionnage. Et ceci représente une grave menace contre eux. » (Haaretz, Amos Harel et Avi Issacharoff).
La répression de cette liaison prend d’autres aspects : l’interdiction de se déplacer, vers les territoires occupés en 1967, al-Qods notamment, émise par l’armée sioniste en accord avec la Shabak ou le Shin Beth. La récente interdiction de sheikh Abu Sharkha, conseiller juridique du mouvement islamique, en est le dernier exemple. Mais il y a, depuis l’intifada al-Aqsa, une interdiction collective de se rendre à Gaza. Il y a également les ordres émanant du ministère de l’intérieur en collaboration avec les appareils de surveillance, d’interdiction de voyager. De nombreux dirigeants politiques, associatifs ou tout simplement militants ont été interdits de se rendre à l’étranger. Le dernier exemple est la prolongation de six mois le 9 septembre 2010 de l’interdiction faite au cadre politique Ghassan Athamla, ancien prisonnier, de voyager. Ces interdictions s’appuient sur la loi d’urgence de 1948 et prétendent assurer la sécurité de l’Etat sioniste !
En réalité, c’est pour empêcher l’expression publique des dirigeants palestiniens dans les tribunes internationales que l’Etat sioniste sévit contre eux. Pour les sionistes qui considèrent que le monde occidental (Europe et Etats-Unis notamment) est leur base politique et idéologique, il n’est pas permis aux Palestiniens, et surtout de 48, de la déstabiliser. Pour l’écrivain britannique Jonathan Cook, qui vit à Nasra, « (Ameer) Makhoul est représentatif d’un mouvement palestinien qui émerge à la recherche de nouvelles stratégies ; il n’a pas caché ses relations avec les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, ni avec les réfugiés, ni avec les institutions arabes, ni sa solidarité avec Gaza (il avait été arrêté après les manifestations par le Shin Beth) ni sa direction du mouvement de Boycott et de Désinvestissement lancé en Europe, grâce aux nombreux contacts avec les délégations européennes. ». Quelques semaines avant son arrestation, il recevait d’ailleurs une délégation basque.
Donc, c’est bien pour des motifs politiques et non sécuritaires comme elle le prétend, que l’institution sioniste considère que le moyen le plus efficace pour briser cet élan palestinien vers son environnement arabe et vers l’étranger serait de le réprimer, de criminaliser ses liaisons, de l’enfermer dans l’israélisation pour ensuite l’exploiter en direction de l’environnement arabo-musulman et étranger, uniquement pour servir ses intérêts, bref, en faire des Palestiniens soumis qui seraient les intermédiaires entre les sionistes et les Arabes.
Une nouvelle tendance de cette répression est récemment apparue, qui ne se contente plus de réprimer, exiler ou arrêter les dirigeants politiques, mais bien les acteurs de la vie associative et civile. Muhammad Zaydan, dirigeant de l’association arabe pour les droits de l’homme (Arab HRA) à Nasra déclare, suite à l’arrestation de Ameer Makhoul : « nous sommes habitués à la poursuite et la répression politiques de nos dirigeants politiques, mais ce qui est nouveau, c’est la poursuite et la répression des responsables de la société civile et associative » qui a réussi à élargir le champ de la liaison inter-arabe. D’ailleurs, si les années post-Oslo (années 90) avaient assisté à une certaine libéralisation de la vie politique et associative des Palestiniens de 48, les appareils de renseignements sionistes sont assez rapidement revenus à la surveillance de toute leur activité comme dans les années 50, lorsqu’ils étaient à la merci du pouvoir militaire. Le masque libéral est tombé et c’est bien d’une répression coloniale qu’il s’agit au fur et à mesure que l’institution sioniste plonge dans sa crise structurelle.
Si l’Etat et ses appareils sécuritaires exercent la répression et la poursuite politiques, les colons provoquent et tuent (Shefa Amr en 2005), les médias assurent, quant à eux, non seulement la couverture médiatique des arrestations, mais amplifient le climat de la haine et de la suspicion du public « israélien » envers les Palestiniens de 48. Lors de l’arrestation de sheikh Raed Salah en 2004, les médias sionistes avaient longuement insisté pour présenter le leader du mouvement islamique comme un « criminel de droit commun » et présenté l’islam en tant que tel comme « dangereux », ne prenant aucun recul par rapport au pouvoir sécuritaire ou judiciaire. Il en est de même pour toutes les arrestations et notamment celle de dr. ‘Omar Saïd et Ameer Makhoul, en jetant pêle-mêle à leur public de quoi alimenter sa phobie et son racisme, à se demander souvent si les journalistes israéliens étaient des sécuritaires déguisés ou des nullités se prenant pour des « James Bond ». Quoiqu’il en soit, hormis certains journalistes travaillant dans les éditions anglaises (l’image libérale devant toujours être mise en avant pour l’étranger), les médias israéliens participent entièrement à cette campagne de terreur envers les Palestiniens de 48 dans le but de les maintenir dans un état d’infériorité et de soumission et de déstabiliser leur vie quotidienne.  

Sévices israéliens contre les prisonniers palestiniens: la liste s'allonge

13/09/2010  
De nouveaux sévices commis par les soldats de l’occupation israélienne contre les prisonniers palestiniens ont été récemment dévoilés.
Des images filmées il y a neuf mois par des soldats israéliens appartenant au bataillon « Nahal Hreydi », montrent leurs collègues en train d’humilier un prisonnier palestinien originaire de Jénine (Cisjordanie occupée), le menaçant par leurs armes à feu, et faisant des gestes obscènes.  Ce film a été confisqué des téléphones portables de quatre soldats de l’occupation, jugés pour possession et trafic de drogue. 
L’avocat des quatre soldats a réagi à la décision de la cour militaire qui compte les accuser de sévices et d’utilisation illégale des armes à feu, affirmant que « tant qu’aucun acte d’accusation n’a été émis à l’encontre d’Ehud Barack et de Dani Yatom qui ont foulé aux pieds le corps d’un combattant palestinien mort en 1972, aucun acte d’accusation ne doit alors être émis contre les deux soldats ».  
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Obama a des origines islamiques...Il faut attaquer l’Iran

13/09/2010  
Deux sujets essentiels, prononcés par deux ex-chefs du Mossad étaient au menu de l’institut international du contre-terrorisme organisé ce week-end à Herzlia.
Le premier à la signification imprécise, le second à l'objectif claire, le lien entre eux est plus que plausible.  
S'agissant du premier, il propage des soupçons sur le président américain Barak Obama d’avoir acquis durant sa jeunesse des valeurs islamiques et de na pas appartenir à la culture judéo-chrétienne.
«  Pour la première fois depuis la création d’Israël et depuis le président Truman, la solidarité américano-israélienne basée sur l’ensemble des valeurs judéo-chrétiennes est remplacée par une autre solidarité islamo-chrétienne » a lancé l’un d’entre eux, Chaptay Chafit .
Au mépris du soutien inconditionnel que l’administration américaine procure à l’entité sioniste, militaire, politique et diplomatique et financier par milliards de dollars, Chafit enchaîne en analysant que  l’objectif principal d’Obama est de parvenir à une entente avec le monde islamique, appréhendant qu’Israël ne soit l’un des obstacles qui l’entrave.
L’allusion à une intention non déclarée de vouloir se débarrasser de l’entité sioniste n’en est que fortement connoté !!
Loin d’être une mise en question des affirmations du président américain lequel ne cesse depuis son investiture de nier une quelconque influence islamique sur sa culture, se justifiant par le fait d’avoir vécu la majeure partie de sa jeunesse avec des grands parents maternels chrétiens, cette déclaration d’un haut responsable sécuritaire israélien connu pour ses appels incessants à une attaque imminente contre l’Iran n’en reflète pas moins une volonté de refuser de croire le président américain.
La nuance vaut la peine pour comprendre les objectifs réels d’un tel acharnement .
Surtout qu'un autre ex-chef du Mossad, Danny Yatom, a repris la rhétorique de va-t-en-guerre contre l’Iran.
«  Étant donné que les sanctions ne suffisent plus, j’espère que le monde en tirera les conclusions qui s’imposent : pour arrêter la course aux armements, nous allons devoir attaquer ses installations », a martelé Yatom, selon le quotidien Jérusalem Post, déclarant s’attendre à éloigner au moins la menace (iranienne), faute de pouvoir l’éradiquer. Et de mettre en garde une fois de plus que «  si le monde passe à côté de ce défi, Israël ne renoncera pas à son autodéfense ».
Durant l’ère du précédent président américain Georges Bush, les dirigeants israéliens se sont vu refuser catégoriquement un feu vert américain pour bombarder l’Iran. Les États-Unis se trouvant en mauvaise posture en Irak et en Afghanistan, ils ne pouvaient se permettre une nouvelle bataille.
Avec l’avènement d’Obama, il n'y a aucune raison pour que les sollicitations israéliennes ne reprennent pas. 
Vu que la situation actuelle n’est pas meilleure, surtout en Afghanistan, et que le président américain serait enclin à suivre la position de son prédécesseur, fallait-il encore forcer la pression contre lui.
Ne serait-ce en rappelant sans cesse ses origines islamiques, au moment où l’Islam subit en Occident une des pires campagnes de haine !! 
Leila Maboudi 
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Préoccupations israéliennes sur les capacités du Hamas et du Hezbollah

13/09/2010  
Selon le quotidien israélien "Jérusalem Post", l'entité sioniste a développé des systèmes de défense anti-missile pour protéger les frégates  et les navires de guerre qui assiègent  la bande de Gaza, ou encore qui peuvent être  utilisé pour bloquer la côte libanaise, en cas de  guerre  avec le Liban.
 Le journal a indiqué que le développement des capacités militaires du  mouvement de résistance palestinien  Hamas et du Hezbollah, sans compter leur mise au point de missiles anti-char, préoccupent   l'entité israélienne qui craint sur  ses navires de guerre  de ne pas pouvoir résister aux missiles antinavires, surtout après que le Hezbollah a réussi à toucher le navire de guerre israélien  Saar-2  lors de la deuxième guerre israélo-libanaise en 2006 ! 
Le journal a indiqué que l'entité sioniste cherche maintenant à développer des drones militaires capables de décoller à partir d’un navire de guerre, puis d’y atterrir à nouveau, de manière à les utiliser dans toute sorte d’opérations militaires : maritimes, aériennes et d’espionnage !
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Les colons sionistes : une longue histoire de terrorisme

lundi 13 septembre 2010 - 05h:51
Reham Alheslsi - My Palestine
Les colons sionistes, colons illégaux venus de tous les coins du monde pour voler et occuper la terre palestinienne, ont le feu vert pour tuer tous les Palestiniens qu’ils veulent et n’ont aucun scrupule à martyriser les civils palestiniens.
(JPG)
Colons juifs fous-furieux s’excitant devant la Torah - Photo : AFP
Tuer par balles ou à coups de couteau, battre à mort, écraser les Palestiniens avec leurs voitures, voler leur terre, leurs biens et leur eau, raser leurs terres cultivées, arracher leurs arbres, brûler ou voler leurs récoltes, faire des raids dans leurs maisons et bloquer leurs routes sont les formes que revêt cette violence.
Les attaques de colons sont souvent déclenchées de leur propre initiative et sans la moindre provocation de la part des Palestiniens ni la moindre menace à leur sécurité. Lors des attaques les colons sont souvent accompagnés de soldats israéliens qui soit regardent sans tenter d’arrêter les colons soit même participent aux attaques et protègent les colons. Les colons sionistes sont rarement poursuivis pour leurs attaques terroristes et dans les rares cas où ils le sont, leurs condamnations sont légères.
Au fil des ans, les attaques terroristes des colons sionistes qui occupent la terre palestinienne ont augmenté en nombre et en brutalité. Les agressions comme brûler des maisons palestiniennes, des mosquées, des voitures et des champs sont devenues quotidiennes de même que battre et attaquer des enfants palestiniens sur le chemin de l’école ou des civils palestiniens qui vont ou reviennent du travail.
J’ai essayé rétrospectivement de rassembler quelques exemples d’attaques terroristes perpétrées par les colons sionistes qui occupent la Palestine (les citations et l’information viennent de www.pchrgaza.org sauf mention contraire).
1983 : Le 26.07.1983, un groupe de colons sionistes protégé par des soldats israéliens a fait un raid dans le campus de l’Université de Hébron et les salles de conférence, en hurlant et en lançant des grenades à main au hasard. 3 Palestiniens furent tués et 22 blessés. Les 3 martyrs sont Said Iddin Hasan Dabri (39 ans), Jamal As’ad (29 ans) et Samith Ammour (26 ans).
1988 : Beita : Un exemple de terrorisme sioniste et la réponse israélienne. Le 06.04.1988, à 8H30 du matin, un groupe de colons sionistes de Elon Moreh s’est arrêté à l’extérieur du village palestinien de Beita. Le groupe était formé d’enfants et de leurs gardiens armés. Un habitant palestinien a essayé de dissuader les colons d’entrer dans le village en offrant de les conduire par une route qui contournait le village. Les sionistes ont refusé. Entre temps des villageois qui travaillaient dans les champs s’étaient approché pour voir ce que voulaient les colons. Un garde sioniste armé, Rumain Aldubi, qui est connu pour être un colons fanatique et violent a ordonné aux habitants de Beita de partir. Comme Tayser se tournait pour partir, le garde lui a tiré dans le ventre et dans la jambe.
Il a ensuite continué à tirer autour de lui et a tué Mousa daoud Bani Shamsi (20 ans). les colons sont alors entrés dans le village où les attendaient les autres villageois qui étaient sortis pour se renseigner sur la cause de la fusillade. Quelques villageois voulaient garder les colons jusqu’à ce que l’armée d’occupation arrive pour lui remettre les assassins de Mousa. D’autres pensaient qu’il fallait mieux les laisser partir. Le garde Aldubi a recommencé à tirer et il a tué Hatem Fayez Ahmad Jaber (22 ans). Selon les villageois une des enfants des colons, Tirza Porat, a essayé d’arrêter Aldubi en lui disant que ce qu’il faisait était horrible. Elle a essayé d’attraper son fusil et il l’a tuée. La mère de Bani Shamsi qui était là a frappé Aldubi sur la tête. Quand il est tombé par terre, inconscient, les habitants du village ont pris son arme et celle de l’autre garde et les ont posées sur le sol en attendant l’IOF (Israel occupation forces). Pendant ce temps les habitants du village ont pris soin des enfants et les ont protégés. Quand l’armée est finalement arrivée il était 10H30.
Beita fut déclaré zone militaire fermée. Puis l’IOF a transformé l’école du village en un centre de détention et y a enfermé des centaines d’habitants. Isam Halim Mohammad (15 ans) a été tué pat l’IOF alors qu’il s’enfuyait du village pour essayer d’échapper à l’arrestation générale. Le même jour des dizaines d’oliviers furent déracinés et 5 maisons palestiniennes furent détruites aux explosifs. L’IOF a déclaré aux reporters qu’on ne pouvait pas établir un lien direct entre "le meurtre de la fille des colons" et les maisons démolies, c’est à dire que des maisons prises au hasard ont été détruites pour punir collectivement les villageois pour un meurtre qu’ils n’avaient pas commis. 8 maisons supplémentaires furent détruites le lendemain après qu’un rapport de l’armée israélienne ait confirmé que la balle que l’on avait trouvée dans la tête de la petite fille provenait bien de l’arme d’Aldubi, la même arme qui avait aussi tué deux Palestiniens.
Le rapport disait que quand les armes avaient été saisies par les Palestiniens leur chargeur était vide. Il confirmait aussi que les Palestiniens avaient en fait protégé les enfants des colons. Israël a aussi expulsé du village 6 Palestiniens en guise de punition collective supplémentaire pour un meurtre commis par un colon. Même après que le rapport ait été publié les sionistes ont continué d’accuser les Palestiniens d’avoir tué la petite fille et d’avoir volé les armes des gardes. Les politiciens israéliens, les leaders des colons et d’autres personnalités ont crié vengeance et demandé une mesure de rétorsion brutale contre les Palestiniens de Beita. Le ministre des Affaires Religieuses de l’époque a demandé que Beita soit rayé de la carte et qu’une colonie appelée Tirza Porat soit construite à sa place.
Aucun colon sioniste n’a jamais été puni pour le meurtre des 3 habitants palestiniens de Beita.
La tragédie de Beita n’est qu’un exemple de la nature du sionisme et des colons sionistes : Ils tuent des civils palestiniens innocents sans aucune raison et même une fillette juive et puis accusent les Palestiniens du meurtre et les désignent à la vindicte publique. En fin de compte les Palestiniens ont été punis pour un crime qu’ils n’avaient pas commis et punis pour avoir été les victimes d’un acte terroriste sioniste.
1990 : Le 08.10.1990, environ 200 000 colons sionistes ont marché vers la mosquée Al-Aqsa. Assistés par les soldats de l’armée d’occupation, des colons fanatiques se sont mis à tirer au hasard sur les Palestiniens désarmés avec des mitraillettes et des bombes gaz. Les hélicoptères israéliens ont participé au massacre. Pendant le massacre qui a duré 35 minutes, 17 Palestiniens furent tués et environ 900 blessés, la plupart à la tête et au coeur.
1994 : Le 25.02.1994, le colon sioniste Baruch Goldstein, un leader de l’organisation terroriste Kach, est entré dans la mosquée Ibrahimi de Hébron et a tué 29 Palestiniens qui étaient en train de faire la prière du soir. La fusillade a duré 10 minutes et les soldats de l’IOF qui étaient dehors non seulement ne sont pas intervenus pour arrêter le massacre mais ils ont fermé les portes de la mosquée pour empêcher les Palestiniens de s’échapper. Quand le massacre a été terminé les soldats de l’IOF et d’autres colons sionistes sont entrés dans la mosquée et se sont mis à tirer sur les Palestiniens survivants. 30 Palestiniens supplémentaires ont été tués par l’IOF et les colons sionistes soit en essayant de porter secours aux blessés soit pendant les funérailles des martyrs assassinés, soit au cours de manifestations organisées pour protester contre le massacre.
Le 17.07.1994, des colons sionistes et des soldats des forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu sur des Palestiniens qui attendaient au barrage d’Erez. 11 Palestiniens furent tués et plus de 200 blessés.
1996 : Le 15.10.1996, Zayid Fathi, 13 ans, de Yabad, Jénine, fut kidnappé par des colons sionistes en revenant de l’école et brutalement battu. Le même jour, un autre groupe de colons des environs de Naplouse ont attaqué 4 enfants palestiniens et les ont roué de coups. Un des enfants, mahmoud Bajawi, fut battu jusqu’à en perdre connaissance. Le 24.10.1996, des colons ont lâché des chiens sur un groupe d’enfants palestiniens en route pour l’école. Le 27.10.1996 des colons ont roué de coups Sahar Abdel Raouf Al-Muhtasib sous les yeux de soldats israéliens.
2001 : Le 19.07.2001, un groupe de colons sionistes ont arrêté une voiture palestinienne transportant une famille de Ethna, Hébron, qui revenait d’un mariage. Les colons ont tiré sur les occupants de la voiture et ont tué 3 Palestiniens y compris un bébé de 3 mois et blessé au moins 5 personnes. Selon Amnistie Internationale "l’attaque s’est produite à proximité d’un barrage israélien mais les soldats n’ont pas arrêté la voiture des assassins quand elle y est passé en s’enfuyant".
Selon PCHR (Palestinian Center for Human Rights) "un groupe de colons appelé "la cellule Halhul" a perpétré plusieurs attaques sur des Palestiniens et en a tué et blessé plusieurs. Le 11 avril, le groupe a tiré sur une voiture palestinienne près de Hébron. Ils ont attaqué une autre voiture près de la colonie "Rimonim" et encore une autre près de la colonie "Ma’ale Adumim" faisant un mort palestinien. En juillet 2001, un groupe de colons appelé "le comité pour la sécurité routière" a revendiqué une attaque armée sur une voiture palestinienne près du village d’Ethna à Hébron dans laquelle 3 civils palestiniens dont un bébé de 2 mois, trouvèrent la mort. Les circonstances de l’attaque indiquent qu’elle n’aurait pas pu réussir sans le concours logistique, la protection et la complicité d’autres organisations et l’accord tacite de l’armée israélienne. Selon le journal israélien Ha’aretz, les autorités israéliennes ont identifié les attaquants mais n’ont pris aucune mesure contre eux".
"Le 15 janvier, des douzaines de colons de la colonie de "Gush Qatif" ont attaqué le secteur de Al-Mawasi à Khan Yunis qui est sous contrôle militaire israélien. Selon des témoins, les colons ont attaqué le secteur vers 12H30 sous la protection des forces israéliennes d’occupation. Ils ont attaqué des installations civiles palestiniennes, des maisons et des cultures. Les témoins ont ajouté que les colons ont tiré sur les maisons palestiniennes, mis le feu a trois maisons et à des serres et détruit le réseau d’irrigation des terres agricoles. Ils ont aussi mis le feu a plusieurs restaurants et cafés du bord de mer. Les forces israéliennes d’occupation sont intervenues seulement deux heures plus tard pour mettre fin aux attaques. Ce qui a laissé tout le temps aux colons de terrifier les Palestiniens et de causer des destructions massives.
Le 28 mars, plus de 100 colons juifs et soldats israéliens se sont rendus dans le secteur de al-Karantina de Cisjordanie et ont pénétré à environ 350 mètres à l’intérieur d’un territoire qui est sous total contrôle de l’Autorité Palestinienne (PNA). Les colons, sous l’entière protection des forces israéliennes, ont attaqué des maisons palestiniennes, à coups de pierre et de matériel incendiaire et ont brisé les fenêtres avec des barres de fer. Ils s’en sont pris aussi aux véhicules et ont mis le feu à neuf voitures, dont deux appartenaient à la municipalité de Hébron. L’après-midi, des colons juifs ont mis le feu a une partie du siège du Ministère Palestinien des Dotations Religieuses situé près de la colonie "Avraham Avino"causant des dommages irréversibles à ses équipements.
Le 19 juin, plusieurs colons ont mis le feu à des terres palestiniennes au sud-ouest de la route qui mène à "Ennab", une colonie établie sur les terres des villages palestiniens de Ramin, Beit Lied et Anabta près de Tulkarm. Des terres des trois villages ont brûlé. Environ 2 500 dounams (1 dounam : environ1000m2 NdT) de terre plantée d’oliviers, d’amandiers et de figuiers a été brûlée. Selon des témoins, les forces israéliennes étaient présentes dans les endroits qu’on brûlait mais ne sont pas intervenues. Les soldats ont même empêché les civils palestiniens d’éteindre le feu en tirant sur eux".
2002 : "Le 21 juin 2002, des colons armés ont attaqué le village de Burin, au sud de Naplouse, et brisé les fenêtres et les portes des maisons. Un colon a tiré sur ’Othman Edris’ Abdul Hamid Shehada, 23 ans, et l’a tué d’une balle en plein coeur.
Le 28 juillet 2002, plusieurs colons juifs ont attaqué des maison palestiniennes dans la vieille ville de Hébron. Ils ont tiré sur des civils palestiniens et mis le feu a plusieurs maisons et endommagé ce qu’elles contenaient. Une adolescente palestinienne de 14 ans, Nivin Mousa Jamjum, a été tuée d’une balle dans l’oeil droit.
Le 26-28 juillet 2002, des colons armés ont lancé une série d’assauts contre des civils palestiniens dans la partie de Hébron qui est sous plein contrôle des forces d’occupation israéliennes. Les colons ont attaqué des civils palestiniens et leurs maisons dans la vieille ville et d’autres parties du centre ville." Une soldate israélienne a dit à B’Tselem (Organisme israélien des droits de l’homme NdT) : "J’ai vu un groupe de colons composé d’adultes, de femmes et d’enfants faire des raids dans les maisons palestiniennes et tout détruire. Ils ont détruit les murs qui entourent les maisons, les pots de fleur et les voitures. J’ai vu un soldat en service dans le secteur. Il se tenait près d’une maison que les colons avaient envahie et il n’a pas bougé. Peu après quatre autres soldats sont arrivés mais eux non plus n’ont pas essayé d’arrêter les colons."
"Dans le cadre de ces attaques, vers 19H, le 26 juillet 2002, plusieurs colons ont attaqué la maison de Yousef al-Sharbati dans la partie de Hébron qui est sous contrôle sécuritaire israélien. Ils ont mis le feu a une pièce de la maison et on détruit tout ce qu’il y avait dans la maison, les réseaux électroniques et les tanks d’eau. Puis ils ont pris le contrôle de la maison sous la protection totale des forces de l’armée d’occupation et de la police. Plus tard, l’armée israélienne a fait sortir la famille al-Sharbati de sa maison, soi-disant pour les protéger des colons qui occupaient leur maison. C’est la famille palestinienne que la police israélienne a fait sortir de force au lieu d’expulser les colons.
Pendant l’attaque des colons contre Burin le 21 juin 2002, selon des témoins, les forces armées israéliennes se sont pas intervenues pour arrêter les attaques. Eu contraire les soldats ont même empêché les civils palestiniens de se défendre."
Le jour précédent, le 27 juillet 2002, plusieurs colons de la colonie de "Kiriat Arba" au sud-est de Hébron ont lancé une série d’attaques dans le secteur sud de Hébron avec des armes à feu et des objets tranchants. Ils ont tiré à balles réelles sur Fawaz radwan Edris un garçon de 9 ans qui jouait près de sa maison, lui causant une blessure grave à la tête. Le même jour, un colon a donné un coup de couteau dans le dos de Ahmed Mohammed al-Natsha, un enfant de 7 ans, pendant l’attaque de sa maison.
Le 17 septembre 2002, une bombe, apparemment déposée par des colons extrémistes a explosé dans l’école élémentaire du village de Zeif au sud de Hébron vers 10H. Environ 400 élèves étaient en classe quand l’explosion s’est produite. 9 élèves ont été blessés. Les forces d’occupation israéliennes sont arrivées à l’école et après l’avoir fouillée ont découvert deux autres bombes qu’ils ont désactivées.
Le 6 octobre 2002, pendant que des fermiers palestiniens du village de ’Aqraba cultivaient leurs oliviers dans leurs terres au nord-est de leur village, ils furent surpris par des colons qui ont ouvert le feu à balles réelles blessant Hani Yousef Bani Murra, 26 ans, dans la cuisse droite. Comme les colons ont continué à tirer sur les fermiers deux heures durant, Murra n’a pas pu être emmené à l’hôpital. Il a été finalement emmené dans un centre médical du village mais il n’a pas survécu à ses blessures. Fadi Fadhel Bani Murra, 26 ans, a aussi été blessé pendant cette attaque par une balle réelle dans le coude."
Le 07.10.2002 les colons sionistes ont attaqué des fermiers qui faisaient la récolte des olives à Naplouse et on tué un Palestiniens et en ont blessé deux autres. "Les officiers de l’armée israélienne ont confirmé que les colons attaquaient délibérément les personnes qui récoltaient les olives et que l’armée n’avait pris aucune mesure réelle pour les en empêcher."
2005 : Le 17.08.2005, un colon sioniste a tué 4 Palestiniens à Naplouse. Selon le PCHR "Mohammed ’Ali Hassan Mansour, 49 ans, du village de Kufor al-Jaleel près de Naplouse et Khalil Mohammed Ra’ouf Welaiwel, 40 ans, de Qalqilya, qui travaillaient dans la colonie israélienne de "Shilo", rentraient du travail dans un véhicule israélien. Le chauffeur, qui était un colon israélien de 40 ans appelé Ashir Weisgen de la colonie de "Shavot Rachel" a arrêté le véhicule devant le garde de la zone industrielle de la colonie de "Shilo". Il a bu de l’eau et a volé le pistolet du garde. Il est alors retourné à sa voiture en courant et il a tiré sur les deux Palestiniens à bout portant. Les deux ouvriers sont morts sur le coup. Puis le colon est retourné en courant dans la zone industrielle et a tiré sur plusieurs ouvriers palestiniens qui attendaient une voiture pour rentrer chez eux. Un des ces travailleurs, Bassam Mousa Tawafsha, 40 ans, du village de Senjil près de Ramallah a été tué. Deux autres ouvriers ont été bléssés : Ussam Mousa Tawafsha, 30 ans, du village de Senjil et Rawhi Abu Hani 35 ans, du village de Qaryout près de Naplouse. Tous les deux ont été transportés dans un hôpital israélien mais le premier est mort un peu plus tard."
"Le 6 août 2005, plusieurs colons israéliens des avant-postes coloniaux du centre de Hébron ont attaqué Anas Zuhair al-Bayed, 16 ans. Il a été blessé à la bouche, au cou et à la jambe droite et avait des contusions sur tout le corps.
Le 13 novembre 2005, plusieurs colons israéliens de "Kiriat Arba" à l’est de Hébron, ont attaqué des maisons du quartier de Wad al-Husan avec des pierres, des barres de fer, des bouteilles vides et des bouteilles explosives. Un enfant palestinien de 3 ans, Nour Suleiman Abu Su’aifan a été gravement blessé au pied gauche. Deux maisons ont aussi été endommagées.
Le 4 septembre 2005, 12 colons israéliens armés de pistolets, de couteaux et de barres de fer sont sortis de la colonie de "Ma’oun" au sud-est du village de Yatta au sud de Hébron. Ils ont attaqué des tentes et du bétail appartenant à des civils palestiniens du secteur de Khalayel al-Adra à l’ouest de la colonie mentionnée. Ils ont tué 6 moutons, en ont blessé 10 autres et ont endommagé les fermes."
2006 : "En 2006, PCHR a enquêté sur 100 attaques perpétrées par des colons israéliens : 75% à Hébron ; 10% à Naplouse ; 6% à Qalqilya ; 5% à Bethlehem ; 2% à Jénine et Jéricho. Ces attaques avaient pris différentes formes : attaques à main armée, agressions physiques, attaques des maisons, des écoles et des élèves, attaques des sites religieux, des fermiers et des bergers etc..."
2007 : "En 2007 PCHR a recensé 100 attaques perpétrées par des colons israéliens : 62% à Hébron ; 19% à Naplouse ; 5% à Bethlehem ; 5% à Tulkarm ; 4% à Salfit ; 3% à Jérusalem ; 1% à Jénine ; et 1% à Qalqilya. Les attaques ont été classées comme suit : 29% d’agressions contre les fermiers, les bergers et leurs biens, 19% contre les maisons, 14% étaient des passages à tabac, 6% étaient contre les sites religieux, 5% étaient des attaques à main armée, 2% étaient des attaques au couteau, dans 2% des cas les Palestiniens avaient été écrasés par une voiture, et les 23% restants représentaient d’autres formes d’agressions comme bloquer des routes, jeter des pierres à des véhicules civils palestiniens."
Le 22.09.2007, des colons de la colonie de "Nikudim" près de Bethlehem ont intercepté une ambulance et à la pointe du fusil ont forcé les deux infirmiers à descendre et les ont roué de coups.
"Le 2 février 2006, la voiture d’un colon israélien a intercepté un car d’écoliers palestiniens qui roulait sur la route de Bethlehem à Hébron en direction du camp de réfugiés de al-’Arroub. Quatre colons armés de fusils M16 et de pistolets sont sortis de la voiture. Deux colons sont montés dans le car en hurlant des menaces et des insultes au chauffeur et aux enfants. Les enfants étaient terrifiés et plusieurs ont sauté du bus. Alors les deux colons se sont mis à battre violemment les enfants qui étaient restés dans le bus. Cinq enfants ont été blessés."
2008 : "En 2008, PCHR a recensé 170 attaques perpétrées par des colons israéliens, 70 de plus qu’en 2007. Les attaques de 2008 se sont réparties comme suit : 90 à Hébron ; 26 à Naplouse ; 20 à Ramallah et al-Bireh ; 12 à Qalqilya ; 8 à Jérusalem ; 7 à Salfit ; 4 à Bethlehem ; et 3 à Jénine. Les attaques ont été classées comme suit : 48 étaient du harcèlement ; 36 attaques contre les maisons ; 34 contre les fermiers et bergers et leurs biens ; 13 attaques à main armée ; 7 attaques contre des sites religieux ; dans 5 cas les colons avaient écrasé des Palestiniens et dans 27 autres cas ils avaient bloqué les routes et lancé des pierres sur des véhicules civils palestiniens."
"Vers 21H le samedi 27 septembre, des douzaines de colons israéliens armés ont envahi les vilalge de Kufor al-Dik à l’ouest de Salfit. Ils ont tiré en l’air pour effrayer les civils palestiniens qui sortaient de leurs maisons pour essayer de les arrêter. Les colons israéliens se sont installés au centre du village et ont jeté des pierres sur les maisons sous la protection des troupes de l’IOF qui avaient envahi le secteur. Plusieurs maisons et voitures furent endommagées ainsi que des biens publics. Les troupes de l’IOF ont tiré des balles de métal recouvertes de caoutchouc et ont lancé des gaz lacrymogènes sur les douzaines de Palestiniens qui s’étaient rassemblés pour protéger leurs maisons et leurs biens. Isma’il Eyad Ahmed, 13 ans, a été blessé par une balle de métal enrobée de caoutchouc à la main gauche. Peu après l’IOF a imposé un couvre-feu sur le village et a lancé ses véhicules militaires sur les Palestiniens pour les forcer à se disperser et pour pouvoir les arrêter. Une voiture de l’armée a renversé et a blessé ’Abdul Rahim Hussein Ahmed, 29 ans.
Vers 10H le jeudi 2 octobre, des colons israéliens de la colonie "Shavot Aam" près du village de Kufor Qaddoum à l’est de Qalqilya ont lancé un raid pour brûler de larges portions de terres plantées d’oliviers près de la route qui va de Qalqilya à Nablus. Les habitants du village ont essayé d’éteindre le feu, mais l’IOF les en a empêché. Selon les propriétaires du terrain, les colons israéliens avaient déjà installé des tentes et saisi une maison à cet endroit. Comme des hauts gradés de l’armée israélienne leur avaient ordonné de libérer la terre, les colons se sont déplacés un peu plus loin et de là, sous la protection de l’IOF, ils ont lancé l’attaque pour brûler la terre qu’ils venaient d’évacuer.
Vers 20H le même jour, des douzaines de colons israéliens de la colonie "Janat Shomron" à l’est de Qalqilya ont essayé d’envahir le village de Azzoun, à l’est de Qalqilya. L’IOF est intervenu et a empêché les colons d’entrer dans le village afin d’éviter des heurts avec la population palestinienne qui s’était rassemblée à l’entrée nord du village pour empêcher les colons de venir ravager le village.
A midi le vendredi 3 octobre, au moins 50 colons israéliens de la colonie de "Kiriat Arba" au sud-est de Hébron ont attaqué des civils palestiniens qui commençaient la récolte des olives dans des terrains appartenant au clan al-Ja’bari, avec des militants de la paix israéliens et internationaux qui étaient venus les aider. L’agression a causé des blessures à ’Abdul Karim Ibrahim, 39 ans, et des ecchymoses à 2 militants de la paix."
Le 02.08.2008, des colons sionistes de "Kiriat Arba" ont attaqué un mariage palestinien à Hébron et blessé deux Palestiniens. Les colons ont aussi poussé Abu Hattah (15 ans) du toit de sa maison à Hébron ce qui lui a brisé le dos. Le jour précédent, les colons avaient attaqué un autre mariage palestiniens blessant 5 Palestiniens.
Le vendredi 05.12.2008, B’Tselem a diffusé des vidéos sur l’attaque à main armée de deux Palestiniens par un colon sioniste. Pour protester contre l’évacuation d’une colonie illégale, des colon sionistes avaient attaqué des palestiniens et des maisons palestiniennes de Hébron le 04.12.2008. Un colon sioniste avait tiré une balle dans la poitrine de Hosni Abu Se’ifan, 40 ans, et avaient blessé son père, Abdil Hai Abu Sa’ifan, 65 ans, au bras.
2009 : " En 2009, PCHR a recensé 233 attaques perpétrées par des colons israéliens, la plupart d’entre elles à Hébron. En 2009, les attaques se sont réparties comme suit : 86 à Hébron ; 67 à Naplouse ; 11 à Ramallah et Al-Bireh ; 14 à Qalqilya ; 22 à Jérusalem ; 11 à Salfit ; 12 à Bethlehem ; 3 à Jénine ; et 7 à Tulkarm. Les attaques ont été classées comme suit : 47 cas de harcèlement ; 40 attaques contre les maison ; 63 contre les fermiers, les bergers et leurs biens ; 12 attaques à main armée ; 9 contre des sites religieux ; 6 attaques perpétrés au moyen de voitures ; et 56 autres attaques comme bloquer les routes et lancer des pierres sur des véhicules civils palestiniens."
En 2009, les colons sionistes ont déraciné au moins 5 500 oliviers dans toute la Cisjordanie. De plus les colons sionistes et l’IOF ont mené des attaques conjointes contre des civils palestiniens et leurs biens. "Le 8 avril 2009, des douzaines de colons israéliens accompagnés par l’IOF ont déferlé sur le village de Kherbat Safa, au nord-ouest de Hébron. Ils ont blessé 9 civils palestiniens. Le 24 avril 2009, 12 civils palestiniens dont 2 enfants ont été blessés quand des colons israéliens armés accompagnés par l’IOF ont envahi le village de Ourif au sud de Naplouse."
2010 : Pendant toute l’année 2010, des familles palestiniennes ont été expulsées par la force de leurs domiciles par l’armée d’occupation israélienne et les colons sionistes qui ont pris possession de leurs maisons. Le 30.01.2010 une famille palestinienne fur expulsée de sa maison dans la vieille ville de Jérusalem occupée. Le 28.04.2010 une famille palestinienne fut expulsée de sa maison de Beit Safafa. Une autre famille fut expulsée de sa maison de Beit Safafa le 03.05.2010. Le 29.07.2010 des colons sionistes ont occupé un bâtiment de la vieille ville de Jérusalem occupée, expulsant les familles palestiniennes qui y logeaient.
Le 04.05.2010 les colons sionistes ont mis le feu à une mosquée à Al-Lubban Ash-Sharqiyyeh, Naplouse. L’année précédente, le 09.12.2009, des colons sionistes avaient mis le feu à une mosquée de Yasuf, Salfit.
Le 02.04.2010 des colons sionistes ont agressé Riqfa Al-Kurd (89 ans) et sa fille Nadya (50 ans) de Sheikh Jarrah, dans la partie occupée de Jérusalem.
Le 27.04.2010 Muhammad Ar-Ruweidi (11 ans) et Mustafa Al-Julani (12 ans) de Silwan à Jérusalem occupée furent roués de coups par des colons sionistes.
Le 03.06.2010 un colon sioniste a tiré sur Mu’taz Mousa Omra Banat (16 ans) et Mohammad Ibrahim Al-Bis (16 ans) à l’entrée du camps de réfugiés Al-Arroub, Hébron. Le colon sioniste a arrêté sa voiture, en est descendu et il a commencé à tirer au hasard sur un groupe d’enfants qui allaient à l’école. Le 24.06.2010 Mohammad, qui avait reçu une balle dans la poitrine, a reçu l’ordre de se rendre au centre de détention de Etzion pour rapporter l’incident. Il y alla avec son père et après plusieurs heures d’interrogatoire, la police d’occupation condamna l’enfant à payer une amende bien que le colon sioniste qui avait tiré sur Mohammad se soit rendu à la police israélienne et ait reconnu les faits.
Le 29.04.2010 des colons sionistes ont attaqué le village palestinien de Huwwara, détruit des biens, vandalisé des maisons et mis le feu à ses terres cultivées. Le 16.06.2010, des douzaines de colons sionistes de "Kiriat Arba" ont fait une descente dans les maisons palestiniennes du village palestinien de Jabal Jalis au milieu de la nuit, vandalisé et détruit les cultures du village. Le 30.07.2010, des douzaines de colons sionistes ont attaqué Burin et mis le feu à ses cultures. Quelques jours plus tôt, des colons armés avaient fait un raid dans le village, tiré sur les villageois, arraché des oliviers et mis le feu aux culture. Le 06.08.2010 des colons sionistes ont mis le feu à des centaines de dounams de terres cultivées à Beit Furik.
Voilà maintenant une première liste des Palestiniens tués par des colons sionistes : (Pendant que je recherchais les noms des martyrs, je suis tombé sur beaucoup d’autres noms de Palestiniens qui avaient été passé à tabac, blessés par balle, ou torturés à morts et dont les corps avaient été retrouvés à proximité des colonies mais comme je ne pouvais pas savoir s’ils avaient été tués par les colons sionistes ou pas les forces armées d’occupation, je ne les ai pas retenus).
1983
Said Iddin Hasan Dabri (39 ans), fut tué par balle par des colons sionistes le 26.07.1983 Jamal As’ad Nazzal (29 ans) fut tué par balle par des colons sionistes 26.07.1983 Samih Ammour (26 ans) fut tué par balle par des colons sionistes le 26.07.1983
1987
Le 08.12.1987 un colon israélien a écrasé délibérément quatre Palestiniens à Gaza et les a tué. Cela a déclenché la première Intifada contre la brutale occupation militaire israélienne. Les 4 martyrs sont :
-  Taleb Mohammad Abdullah Abu Zeid (46 ans) de Al Maghazi RC.
-  Isam Mohammad Hammoudeh (29 ans) de Jabalia RC.
-  Sha’baan Sa’id Nabhan (26 ans) de Jabalia.
-  Kamal Qadourah Hasan Hamoudeh (23 ans) de Gaza.
1988
-  Rabih Hussein Mahmoud Ghanim (16 ans) de Bitin, Ramallah, tué par balles par des colons sionistes le 11.01.1988
-  Mohammad Yousif Al-Yazuri de Rafah RC, Gaza, tué par balles par des colons sionistes le 12.01.1988
-  Ahmad Ali Odeh Al-Ibiat (45 ans) de Bethlehem tué par balles par des colons sionistes le 14.01.1988
-  Ali Mohammad Mahmoud Dahlan (25 ans), de Khan Younis, Gaza, tué par balles par des colons sionistes le 16.01.1988
-  Rawdah Mohammad Lutfi Najeeb (13 ans), de Baqa As-Sharqiyyeh, Tulkarim, tué par balles par des colons sionistes le 23.02.1988
-  Hijjeh Mahmoud Abu Allan (60 ans) de Ath-Thahriyyeh, Hébron, a été écrasé par des colons sionistes le 26.02.1988
-  Anwar Riziq Darwish ’Amerah Al-Ghrisi (29 ans), de Ni’lin, Ramallah, tué par balles par des colons sionistes après avoir été kidnappé à son domicile le 26.02.1988
-  Ra’id Mahmoud ’Awad Al-Bargouthi (17 ans), de ’Aboud, Ramallah, tué par balles par des colons sionistes le 28.02.1988
-  Ahmad Ibrahim Al-Jirn Al-Bargouthi (22 ans), de Ramallah, tué par balles par des colons sionistes le 28.02.1988
-  Khadir Mohammad Hamidah (35 ans), de Al-Mazra’a Ash-Sharqiyyah, Ramallah, tué par balles par des colons sionistes le 08.03.1988
-  Khamis Nim leir (11 ans), de Jérusalem, pendu par des colons sionistes le 10.03.1988 Arif Mohammad Hussein Abdo, de Jabal Al-Mukabbir, Jérusalem, est mort de ses brûlures après que des colons sionistes l’aient jeté dans le four de la boulangerie où il travaillait le 04.04.1988
-  Mousa Salih Mahmoud Bani Shamsi (20 ans), de Beta, Naplouse, tué par balles par des colons sionistes le 06.04.1988
-  Hatim Faiz Ahmad Said Jabir (22 ans), de Beta, Naplouse, tué par balles par des colons sionistes le 06.04.1988
-  Joudeh Abdallah Awwad, de Turmus’ayya, Ramallah, tué par balles par des colons sionistes le 05.05.1988
-  Husni Mohammad Al-Mahsiri (42 ans), de Ad-Doha, Beit Jala, a été tué par des colons sionistes le 15.05.1988
-  Ibrahim Msalam Abu Esheh Al-Wewi (71 ans), de Hébron, a été lapidé par des colons sionistes (qui lui ont brisé le crâne) le 15.05.1988
-  Ahmad Tawfiq Sha’lan (11 ans), de Dheisheh RC, Bethlehem, a été tué par des colons sionistes qui l’avaient kidnappé et qui ont jeté son corps dans un puits le 11.06.1988
-  Nishar Sharif Nassar Salameh (25 ans), de Beit Leed, Tulkarim, kidnappé et tué par des colons sionistes le 22.06.1988
-  Mousa Omar Mahmoud (54 ans), de Brouqeen, Naplouse, écrasé délibérément par un colon sioniste le 15.07.1988
-  Mohammad Sa’id Lhalid Kittaneh (27 ans), de An-Nazleh Ash-Sharqiyyeh, Tulkarim, tué et jeté dans un réservoir d’eau près de son village le 24.07.1988
-  Riyadh Odeh Mahmoud Khattab (28 ans), de Lufr Al-Lubbad, Tulkarim, écrasé délibérément par un colon sioniste le 25.07.1988
-  Khalil Mustafa Al-’Abadlah (40 ans), de Khan Younis, Gaza, est mort le 11.08.1988 de brûlures causées par des colons sionistes qui avaient mis le feu à la cabane dans laquelle les ouvriers palestiniens dormaient près de la colonie illégale de Ur Yahuda le 10.08.1988
-  Sa’id Ismail Abid (22 ans), de Rafah, Gaza, est mort le 12.08.1988 de brûlures causées par des colons sionistes qui avaient mis le feu à la cabane dans laquelle les ouvriers palestiniens dormaient près de la colonie illégale de Ur Yahuda le 10.08.1988
-  Nasim Ibrahim Abid (27 ans), de Al-Maghazi RC, Gaza, est mort le 15.08.1988 de brûlures causées par des colons sionistes qui avaient mis le feu à la cabane dans laquelle les ouvriers palestiniens dormaient près de la colonie illégale de Ur Yahuda le 10.08.1988
-  Mohammad Khalid Mahmoud Shqier (31 ans), de Tulkarim, tué par des colons sionistes le 24.08.1988
-  Mohammad Zain Ghazi Al-Karaki (18 ans), de Hébron, battu à mort par des colons sionistes le 30.09.1988
-  Kayed Hasan Abdel-Aziz Salah (42 ans), de Hébron, tué par balles par le fanatique colon terroriste, Rabbi Moshe Livinger, le 30.09.1988
-  Amr Abdel-Qader Abu Esha (21 ans), de Hébron, kidnappé et tué par des colons sionistes le 06.11.1988
1989
-  Ibtisam Abdil Rajim Bouziyyeh (13 ans) de Naplouse a été tué par balles par des colons sionistes le 29.05.1989
-  ’Aziz Khamis ’Arar (21 ans) de Qarawit Bai Zaid, Ramallah, a été tué par balles par des colons sionistes le 23.06.1989
-  Issa Mohammad Ali Sbeih (29 ans) de Al-Khadir, Bethlehem, a été battu à mort par des colon sionistes le 18.11.1989
1990
-  Aziza Salim Jabir (27 ans) une mère enceinte de Hébron, a été tuée par le colon sioniste Nahshon Fols qui en tirant sur un groupe de Palestiniens l’a tuée et a blessé plusieurs autres Palestiniens le 06.08.1990
Voici le nom des Palestiniens tués par des colons sionistes et des soldats de l’armée d’occupation pendant le massacre de Al-Aqsa le 08.10.1990 :
-  Ribhi Hasan Rajabi,(61) tué par balles : 3x dos / 1x poitrine
-  Izz Eddine Hamideh Yassini,(15) tué par balles : 6x tête/torse/jambes
-  Fayez Abu Sneineh,(18) tué par balles : 1x cou-tête
-  Majdi Abu Sbeih,(17) tué par balles : 2x torse - abdomen
-  Ayman Ali Shami,(18) tué par balles : cou /dos
-  Majdi Abu Sneineh,(17) tué par balles : 5x poitrine
-  Burhan Rahman Kashour,(19) tué par balles : tête éclatée
-  Jadu Rajeh Zadeh,(24) tué par balles : 2x poitrine/tête
-  Ibrahim Ghurab,(31) tué par balles : 2x poitrine
-  Ibrahim Farhat Idkeidek,(16) tué par balles : 6x cou/côté/jambes
-  Maryam Makhtoub,(52) tué par balles : importante blessure à la tête
-  Mohammed Abu Sneineh,(30) tué par balles:3xtête/cou/bras
-  Nimer Dweik,(25) tué par balles : 4xoeil/poitrine/abdomen/main
-  Adnan Shteitwi Jinadi,(28) tué par balles:3x abdomen
-  Musa Abdel Sweiti,(27) tué par balles : 2xtête/côté
-  Fawzi Ismail Sheikh,(63) tué par balles : 1x tête
-  AbdelKarim Za Atreh,(40) tué par balles : point d’impact non connu
1994
Voici le nom des Palestiniens tués par le terroriste sioniste Baruch Goldstein, d’autres colons sionistes et l’IOF lors du massacre de la mosquée Ibrahimi le 25.02.1994 :
-  1 Ra’id Abdel-Muttalib Hasan An-Natsheh (20 ans)
-  2 ’Ala’ Badir Abdel-Halim Taha Abu Sneneh (17 ans)
-  3 Marwan Mutlaq Hamid Abu Nijmeh (32 ans), père de 6 enfants
-  4 Thiab Abdel-Latif Hirbawi Al-Karaki (24 ans)
-  5 Khalid Khalawi Abu Hussein Abu Sneineh (58 ans), père de 8 enfants
-  6 Nuriddin Ibrahim Abdel-Muhtasib (22 ans)
-  7 Mohammad Kifah Abdel-’Iz Zakariya Maraqa (11 ans)
-  8 Mahmoud Sadiq Mohammad Abu Za’nouneh (49 ans), père de 4 enfants
-  9 Sabir Mousa Husni Katbeh Bdeir (37 ans), père de 4 enfants
-  10 Nimir Mohammad Nimir Mujahid (34 ans),père de 4 enfants
-  11 Kamal Jamal Abdel-Ghani Qafeshah (13 ans)
-  12 ’Arafat Mousa Yousif Burqan (28 ans), père de 4 enfants
-  13 Raji-Izzen Abdel-Khaliq Gheith (47 ans)
-  14 Walid Zuheir Mahfouth Abu Hamdieh (13 ans)
-  15 Sufian Barakat ’Ouf Zaydeh (21 ans)
-  16 Jamal ’Ayid Abdel-Fattah An-Natsheh (48 ans), soutien de famille de 13 personnes
-  17 Abdel-Haq Ibrahim Abdel-Haq Al-Ja’bari (55), soutien de famille de 13 personnes
-  18 Sliman ’Awwad ’Ilyan Al-Ja’bari (37 ans), père de 10 enfants
-  19 Tariq ’Adnan Mahmoud ’Ashour Abu Sneineh (14 ans)
-  20 Abdel-Rahim Abdel-Rahman Salameh (48 ans), soutien de famille de 13 personnes
-  21 Jabir ’Arif Abu Hadid Abu Sneineh (11 ans)
-  22 Hatim Khadir Nimir Al-Fakhouri (26 ans), père de 2 enfants
-  23 Salim Idris Falah Idris (27 ans), père de 2 enfants
-  24 Rami ’Arafat Ali Ar-Rajji (11 ans)
-  25 Khalid Mohammad Hamzah Abdel-Rahman (18 ans)
-  26 Wa’il Salah Ya’coub Al-Muhtasib (28 ans), père de 3 enfants
-  27 Zidan Hamoudeh Abdel-Majid Hamid (26 ans), père de 4 enfants
-  28 Ahmad Abdallah Mohammad Taha Abu Sneineh (25 ans)
-  29 Talal Mohammad Daoud Mahmoud Dandash (26 ans), sa femme était enceinte
-  30 ’Atiyah Mohammad ’Atiyah As-Salaymeh (33 ans), père de 5 enfants
-  31 Ismail Faiz Ismail Qufesheh (28 ans), père d’un enfant et sa femme était enceinte
-  32 Nadir Salam Salih Zahdeh (19 ans)
-  33 Ayman Ayyoub Mohammad Al-Qawasmi (21 ans)
-  34 ’Arafat Mahmoud Ahmad Al-Bayid (28 ans), père de 3 enfants
-  35 Abdel Rahim Abu Sneineh
-  36 Akram Kafisheh
-  37 Akram Joulani
-  38 Amjad Abdallah Sandal
-  39 Ayed Abu Hadid
-  40 Diab Muhtasab
-  41 Fawaz Zughair
-  42 Hamad Abu Nijmeh
-  43 Iyad Karaki
-  44 Khairi Aref Abu Hadid
-  45 Kifah Abdul Mu’az Marakeh
-  46 Marwan Abu Shareh
-  47 Raji Arafat Rajabi
-  48 Tariq Abdeen
-  49 Yasser Diab Kafisheh
-  50 Yazen Abdul Mu’ti Marakah
-  51 Yusef Hroub
-  52 Zeidan Jabber
-  53 Zein Gheith
-  54 Ziad Kafisheh
-  55 Mohammed Yusef Ghayatheh, tué par balles par un colon sioniste près de l’hôpital de Beit Jala, Bethlehem
1996
-  Hilmi Shushah (10 ans) de Husan, Bethlehem tuée par un colon sioniste le 24.09.1996. Hilmi et ses amies rentraient de l’école quand un colon les a arrêtées et a battu Hilmi à mort
1997
-  Isam Rashad Arafah (22 ans) de Hébron tuée par des colons sionistes
1998
-  1 Hani Salah Abu Hajaj (18 ans) de Khan Younis, Gaza, renversé par la voiture d’un colon le 01.05.1998
-  2 Ahmad Sllan Hamed (26 ans) de Qaryout, Naplouse, tué par balles par un colon sioniste le 06.05.1998
-  3 Khairi Mousa Alqam (51 ans) de Jérusalem, tué à coups de couteau par un colon le 13.05.1998
-  4 Anwar Ibrahim Ali (26 ans) de Sgufat RC, Jérusalem tué d’un coup de couteau par un colon le 10.06.1998
-  5 Abdel Majid Abu Turkiyyeh (48 ans) de Hébron fut attaqué par 3 colons qui l’ont tué à coups de barre de fer le 16.06.1998
-  6 Eyad Rauhi Karabsa (18 ans) de Bytonia, Ramallah, tué par balles par un colon en revenant de l’école le 17.09.1998
-  7 Lina Abu Arram (5 ans) de Yatta, Hebron, fut écrasée par un colon le 20.10.1998
-  8 Khalil Ibrahim Ikhshimat (44 ans) de Anata, Jérusalem, tué d’un coup de couteau par un colon le 26.10.1998
-  9 Mohammad Sleiman Zalmot (70 ans) de Naplouse, fut tué par balles par un colon pendant qu’il récoltait ses olives le 27.10.1998
-  10. Osama Mousa An-Natsheh (40 ans) de Jérusalem, tué d’un coup de couteau par un colon le 2.12.1998
-  11. Nassir Ireqat (17 ans) de Jérusalem fut tué par balles par un colon le 7.12.1998
1999
Des colons israéliens ont écrasé Mohammad Ali Al-Baddarin (12 ans) de As-Samou’ à Hébron, le 27.2.1999
2000
-  Sarah Abdel Athim Hasan Abdel Haq (18 mois) de Talfit, Naplouse, tuée par balles par un colon sioniste le 01.10.2000
-  ’Isam Judeh Mustafa Hammad (39 ans) de Um Saffa, Ramallah, torturé à mort par des colons sionistes après son arrestation le 09.10.2000
-  Mohammad ’Udwan (39 ans) de Kufl Harith, Naplouse,écrasé par un colon sioniste le 11.10.2000
-  Mohammad Ghassan Buziyyeh (49 ans) de Salfit, écrasé par un colon sioniste le 11.10.2000
-  Mahir Mohammad Mutlaq (24 ans) de Naplouse, tué par un colon sioniste le 11.10.2000
-  Fareed Nasasrah (28 ans) de Beit Fourik, Naplouse, tué par balles par des colons sionistes le 17.10.2000
-  Ibrahim Abdel Rahman Al-’Aallama (24 ans) de Beit Ummar, Hebron, tué par balles par des colons sionistes le 18.10.2000
-  Zahi ’Arda (35 ans) de ’Askar RC, Naplouse, tué par balles par des colons sionistes le 19.10.2000
-  Ahmad Amin Abdel Min’im Al-Khuffash (7 ans) de Salfit, Naplouse, écrasé par un colon sioniste le 07.11.2000
-  Mohammad Abdallah Diriyyeh (70 ans) de Naplouse, écrasé par un colon sioniste le 08.11.2000
-  Mustafa Mahmoud Ilyyan (50 ans) de Askar, Naplouse, tué par une énorme pierre jetée sur sa voiture par des colons sionistes le 14.11.2000
-  Shadi Ahmad Zaghloul (14 ans) de Husan, Bethlehem, écrasé par un colon sioniste le 30.11.2000
-  Hasan Ali Shahin Abu Mreish (20 ans) de Beytounia, Ramallah, torturé à mort et tué avec un instrument tranchant après avoir été kidnappé à son domicile par des colons sionistes le 08.12.2000
-  Mohammad Hamid Shalash (18 ans) de Aboud, Ramallah, tué par balles par un colon sioniste le 17.12.2000
-  Rashid Barhoum (24 ans) de Rafah, Gaza, tué par des colons sionistes le 21.12.2000
-  Najib Mohammad Ibeido de Hébron, tué par des colons sionistes le 22.12.2000
-  Sarhan Abu Rmeileh (31 ans) étranglé et tué à coups de couteau par des colons sionistes le 25.12.2000
2001
-  Arij Sabir Al-Jabali (19 ans) de Hébron, fut tué par balles par un colon sioniste le 05.01.2001
-  Un Palestinien de At-Tira fut tué à coup de couteau par des colons le 06.01.2001
-  Mohammad Ahmad Abu Suf (37 ans) de Haris, Naplouse, fut tué par des colons sionistes le 08.01.2000
-  Abdel Hamid Ahmad Al-Khrouti (34 ans) de Gaza, fut tué par balles par des colons sionistes le 08.01.2000
-  Un Palestinien de Laqyeh, An-Naqab fut torturé à mort par des colons sionistes le 09.01.2000
-  Walid Khalil Al-Awadi (37 ans) de Gaza fut torturé et tué par balles par des colons sionistes qui l’avaient kidnappé le 17.01.2001
-  Safwat Isam Qishta (16 ans) le Rafah., Gaza, fut tué par balles par les services de sécurité dans une colonie sioniste le 25.01.2001
-  Ma’zouza Ar-Rimawi se rendait à l’hôpital quand elle a été arrêtée par des colons sionistes, ce qui a causé sa mort le 26.02.2001
-  Ahmad Hassan ’Allan (25 ans) de Qariour, Naplouse fut tué par balles le 03.03.2001 par un colon
-  Mohammad Ismail Hashim Nassar (10 ans) de Dahyat Al-Barid, Jérusalem fut battu à mort par des colons sionistes le 16.03.2001
-  Jabri Ahmad Hanashah (40 ans) de Dura, Hébron fut battu à mort par des colons sionistes le 23.03.2001
-  Kifah Khalid Zu’rub (18 ans) de Gaza, fut tué par des chiens furieux que les colon sionistes avaient lâché sur lui le 11.05.2001
-  Ziyad Mahmoud Abu Eid (32 ans) de Deir Dibwan, Ramallah fut tué par balles par des colons sionistes le 03.06.2001
-  Ayed Mahmoud Abu Eid (38 ans) de Deir Dibwan, Ramallah fut tué par balles par des colons sionistes le 03.06.2001
-  Mazin Al Julani (34 ans) de Anata, Jérusalem fut tué par balles par des colons sionistes le 03.06.2001
-  Khalid Tantawi (17 ans) de Gaza fut tué par un colon sioniste le 07.06.2001
-  Ashraf Bardawil (27 ans) de Tulkarim fut tué par des colons sionistes qui firent sauter sa voiture le 07.06.2001
-  Jamil Qasim Mohammad At-Turk (47 ans) de Ad-Dik, Salfit, fut battu à mort le 10.6.2001
-  Hikmat Al-Malalha (17 ans) de Nseirat RC, Gaza, fut tué par des roquettes tirées de la colonie de Nitsarim le 10.06.2001
-  Nasra Al-Malalha (65 ans) de Nseirat RC, Gaza, fut tué par des roquettes tirées de la colonie de Nitsarim le 10.06.2001
-  Salima Al-Malalha (35 ans) de Nseirat RC, Gaza, fut tué par des roquettes tirées de la colonie de Nitsarim le 10.06.2001
-  Awni Haddad (42 ans) de Hébron fut tué par des colons sionistes le 13.06.2001
-  Ahmad Mahmoud Mohammad Ash-Sheikh (70 ans) de Naplouse, fut écrasé par un colon sioniste le 18.06.2001
-  Fatima I’layan Abu Farwa (71 ans) de Qalqilya fut écrasée par un colon le 19.06.2001
-  Diya’ Marwan At-Tmeizi (3 mois) de Ithna, Hébron, fut tué par balles par des colons sionistes le 19.07.2001
-  Mohammad Hilmi At-Tmeizi (23 ans) de Ithna, Hébron, fut tué par balles par des colons sionistes le 19.07.2001
-  Mohammad Salamah At-Tmeizi (20 ans) de Ithna, Hébron, fut tué par balles par des colons sionistes le 19.07.2001
-  Khalid Arafat Isa Al-Batsh (3 ans) de Hébron, fut tué par des colons sionistes le 09.09.2001
-  Ra’fat Mohammad Ihmeidan (25 ans) de Ramallah, fut tué par balles par des colons sionistes le 13.09.2001
-  Mustafa Abu Mousa (34 ans) de Deir Al-Balah, Gaza, fut tué par balles par des colons sionistes le 20.09.2001
-  Ahmad Ibrahim I’biat (24 ans) de Bethlehem, fut tué à coups de couteau par des colons sionistes le 16.10.2001
-  Ahmad Abu Mustafa (13 ans) de Khan Younis, Gaza, fut tué par balles par des colons sionistes le 12.11.2001
-  Ibrahim Mousa Yousif Hanani Ghalmi (80 ans) de Beit Fourik, Naplouse, fut écrasé par un colon sioniste le 28.11.2001
2002
-  Luiai Ahmad Mousa Udeili (16 ans), de Ussarin fut tué par balles par un colon le 31.1.2002
-  Samir Ziad Abu Mayyaleh (14 ans) de Ath-Thuri, Jérusalem, fut tué dans des circonstances suspectes après avoir été kidnappé par des colons le 08.02.2002
-  Alaa’ Hatem Fayiz Abdel Haj (19 ans) de Deir Abu Dhaif, Jénine, fut tué par balles le 2.4.2002 par un groupe sioniste qui en revendiqua plus tard la responsabilité
-  Othman Idris Abdel Hamid Shihadeh (23 ans) de Burin, Naplouse, fut tué par balles par un colon sioniste le 21.06.2002
-  Nivin Mousa Jamjoum (14 ans), de Hébron fut tué par balles par un colon sioniste le 28.07.2002
-  Ata Mahmoud Ibrahim Nimir (68 ans), de Al-Jib, Jérusalem mourut après avoir été écrasé par un colon sioniste le 29.07.2002
-  Jihad Mousa Mohammad Al-’Athra (6 ans), de Yatta, Hébron, mourut après avoir été écrasé par un colon sioniste le 26.08.2002
-  Hani Yousif Bani Murra (26 ans), de ’Aqraba, fut tué par balles par des colons sionistes le 06.10.2002
2003
-  Khleif Abdil Rahman Khleif (85 ans) de Azzoun, Qalqilya, fut écrasé par un colon sioniste le 02.01.2003
-  Rayiq Mas’oud Abu Muhsin (30 ans) de Tubas, Jénine, fut tué par balles par un colon sioniste le 30.04.2003
-  Mahmoud Mohammad Amin Hanni (23 ans) de Naplouse, fut tué par un colon sioniste le 01.05.2003
-  Azhar Anan Hanni (18 ans) de Naplouse, fut tué par un colon sioniste le 01.05.2003
-  Yazan Ibrahim At-Tal (11 ans) de Naplouse, fut tué par un colon sioniste le 12.07.2003
-  Hamdan Mahmoud Hindi Al-’Arramin (81 ans) de Si’ir, Hébron, fut écrasé par un colon sioniste le 14.11.2003
2004
-  Salman Safadi (16 ans) de Naplouse, fut roué de coups et tué par balles par des colons sionistes le 27.10.2004
2005
-  Mohammad Ali Hasan Mansour (49 ans), de Furf Al-Jalil, Naplouse, fut tué par un colon sioniste le 17.08.2005
-  Khalil Mohammad Ra’ouf Wleiwil (40 ans) de Qalqilya, fut tué par un colon sioniste le 17.08.2005
-  Bassam Mousa Tawafsheh (40 ans) de Sinjil, Ramallah, fut tué par un colon sioniste le 17.08.2005
-  Usama Mousa Tawafsheh (30 ans) de Sinjil, Ramallah, fut tué par un colon sioniste le 17.08.2005
-  Mousa Jamal Ibrahim Al-Alami (12 ans) de Hébron, fut tué par un colon sioniste le 27.07.2005
-  Hazar Adil Turki (23 ans) de Shafa Amre, fut tué par un colon sioniste le 05.08.2005
-  Dina Adil Turki (21 ans) de Shafa Amre, fut tuée par un colon sioniste le 05.08.2005
-  Nadir Al-Hayik (55 ans) de Shafa Amre, fut tué par balles par un colon sioniste le 05.08.2005
-  Michel Bahhout (56 ans) de Shafa Amre, fut tué par balles par un colon sioniste le 05.08.2005
-  Yousif Mohammad Ghazal (80 ans) de Hébron, fut tué par un colon sioniste le 17.10.2005
-  Abdallah Faraj Yahya At-Tamimi (18 ans) de Ramallah, fut tué par un colon sioniste le 22.10.2005
2006
-  Hussein Fahmi Ali Mardawi (48 ans) de Habla, Qalqilya, fut tué par balles par un colon sioniste le 06.08.2006
-  Yousif Hilal Badhah (12 ans), fut tué par un colon sioniste le 10.02.2006
-  Ahmad Hilal Badhah (12 ans), fut tué par un colon sioniste le 10.02.2006
-  Amal Hammad Al-Birawi (36 ans), de Yatta, Hébron, fut tué par un colon sioniste le 15.02.2006
2007
-  Mohammad kamal Battat (30 ans), fut tué par un colon sioniste le 18.01.2007
-  Yousif Wail Karawi (32 ans), fut tué par un colon sioniste le 10.03.2007
-  Mohammad Hamdan Ibrahim Bani Jaber (51 ans), de Aqraba, Naplouse, fut tué à coups de couteau par un colon sioniste le 25.03.2007
-  Silmi Salim Nimir Hajjar (62 ans), fut tué par un colon sioniste le 12.05.2007
-  Ahmad Daoud Jum’a (69 ans), fut tué par un colon sioniste le 29.06.2007
-  Ahmad Mahmoud Al-Khatib (27 ans) de Kufr Manda, fut tué par balles par un colon sioniste le 10.08.2007
-  Mohammad Nasim Salim Abu Yacoub (14 ans) de Kufl Haris, Salfit, fut écrasé le 17.09.2007
-  Kamal Mohammad Hamed Abdel qadir (40 ans) de Tulkarim fut écrasé le 21.10.2007
-  Wasfi Al-Khatib (27 ans) de Qibya, Ramallah, fut écrasé par un colon le 29.12.2007
2008
-  Mohammad Salih Mohammad Shreitih (18 ans) de Al-Mazra’a fut tué par balles par un colon sioniste le 03.03.2008
-  Abdel Latif Ali Mohammad Hroub (21 ans) de Kharas, Hébron, fut tué par balles par un colon sioniste le 31.03.2008
-  Sharif Bajjas Farid Shtayyeh (15 ans) de Salim, Naplouse fut écrasé par un colon sioniste le 07.04.2008
-  Rashad Ali Khatir (20 ans) de Ein Sinya, Ramallah fut tué par balles par un colon sioniste le 09.05.2008
-  Yahia Atiya Fahmi Bani Munya (18 ans) de Aqraba, Naplouse fut kidnappée et tuée par balles par un colon sioniste le 27.09.2008
2009
-  Nasr Mustafa Daoud Odeh (16 ans) de ’Azzoun, Naplouse fut tué par balles par un colon sioniste le 13.01.2009
-  Rabah Hjazi Mohammad Sidr (17 ans) de Hébron fut tué par balles par un colon sioniste le 17.04.2009
-  Amjad Mohammad Khadir Abu Khdeir (33 ans) de Shu’fat, Jérusalem fut tué par balles par un colon sioniste le 02.06.2009
2010
-  Aysar Yasir Al-Zaben (16 ans) de Al-Ma’sara, Ramallah fut tué par balles par un colon sioniste le 14.05.2010
-  Fatima Sabarneh (55 ans) de Beit Ummar, Hébron, fut écrasée par un colon sioniste le 31.05.2010
-  Mazen Al-Jamal (48 ans) de Hébron, fut écrasé par un colon sioniste le 02.06.2010
6 septembre 2010 - The People Voice - Pour consulter l’original :
http://avoicefrompalestine.wordpres...
Traduction : Dominique Muselet
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