mardi 21 juillet 2009

L'Europe à la rescousse des produits israéliens

Par JPOST.COM

20.07.09

Un tribunal français avait décidé en 2003 qu'il était illégal et discriminatoire de boycotter les produits israéliens, ajoutant que cette décision n'était pas une entrave à la liberté d'expression.

le conseil européen pénalise le boycott.
PHOTO: AP , JPOST

Jeudi 15 juillet, la Cour européenne des droits de l'Homme, rattachée au Conseil de l'Europe, a confirmé la décision du tribunal français.

Le Conseil de l'Europe, constitué de 47 états membres, est indépendant de l'Union européenne. Les décisions de la Cour ont une importante valeur morale à travers l'Europe.

Yigal Palmor, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a applaudi le verdict.

Pour lui, cette décision fournira des munitions non-négligeables à ceux qui contestent, sur des bases légales, les appels au boycott des produits israéliens mais aussi des institutions académiques israéliennes.

Robert Gates vient discuter de l'Iran

Par H. L. KRIEGER - source : jpost.com

20.07.09

Le secrétaire de la Défense américain Robert Gates se rendra en Israël la semaine prochaine pour des discussions concernant le programme nucléaire iranien.

Le secrétaire de la Défense américain Robert Gates.
PHOTO: DR , JPOST

C'est dans ce contexte qu'une source anonyme de la Défense américain a déclaré au Jerusalem Post qu'une attaque israélienne sur l'Iran affecterait les intérêts américains. "Israël doit prendre en compte sa relation privilégiée avec les Etats-Unis lorsqu'elle envisagera une telle attaque », a-t-il averti.

Gates, qui avait estimé la semaine dernière que le programme nucléaire iranien représentait la plus grande menace actuelle pour la sécurité mondiale, rencontrera le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak lundi 27 juillet. Il se rendra également en Jordanie.

Selon Gates, si la République islamique réussit à se procurer l'arme nucléaire, "la possibilité d'une course à l'armement nucléaire au Moyen-Orient est plus que probable." D'un autre côté, a-t-il ajouté, "si quelque chose est fait pour arrêter [les Iraniens], les conséquences d'une telle action sont imprévisibles et, honnêtement, très mauvaises."

Au cours de son entretien avec le Jerusalem Post, le membre de la Défense américaine a également indiqué que Damas devait « fondamentalement » réorienter sa position à l'égard de Washington, en reprenant notamment les discussions avec l'Etat hébreu.

La source, un ancien militaire, estime qu'une « attaque unilatérale contre Téhéran n'affecterait pas seulement la stabilité régionale. Cela affecterait la sécurité d'Israël, et également nos intérêts : la sécurité de nos forces en Irak et en Afghanistan ne serait plus assurée. »

Le Vice-président américain Joe Biden avait semblé donner un « feu vert » à Israël pour une attaque contre l'Iran il y a quelques semaines, après avoir rappelé que l'Etat hébreu était « une nation souveraine, qui détermine elle-même ce qui est dans son intérêt, concernant l'Iran ou quoi que ce soit d'autre. »

Mais Obama avait clarifié les choses à l'antenne de CNN, affirmant qu'il n'avait « absolument pas » donné à Israël la permission d'attaquer l'Iran.

Des champs en feu en guise de représailles

Par JPOST.FR

20.07.09

Une série de feux ont essaimé en Judée-Samarie lundi après-midi. Selon le ministère de la Défense, il s'agirait d'un acte de représailles d'activistes d'extrême droite après le démantèlement de plusieurs structures dans des avant-postes illégaux, au cours de la matinée.

Feux en série dans les implantations.
PHOTO: COURTESY , JPOST

Des habitants des implantations auraient mis le feu à des dizaines de terres palestiniennes du sud de Naplouse. Ils ont également incendié des oliveraies et des champs des villages de Burin et Asira près de l'implantation de Yitzhar en Judée-Samarie, a ajouté l'organisation de défense des droits de l'homme Yesh Din.

Deux Palestiniens auraient été blessés par des pierres jetées par les activistes d'extrême droite sur leurs voitures près du poste de contrôle d'Hawara.

Lundi après-midi, les pompiers palestiniens travaillaient toujours à l'extinction des feux. L'armée israélienne a lancé une enquête pour connaître les responsables.

Lundi matin, l'Administration civile et un officier de la police des frontières avaient démoli une caravane non- autorisée, à l'avant poste d'Adei Ad. Puis, les autorités ont démantelé quatre structures dans les avant-postes de Mitzpe Danni et Nofei Yarden.

Plus d'obstacle à la réforme des terres

Par JPOST.FR

20.07.09

La commission des Finances de la Knesset a rejeté lundi toutes les demandes de modification déposées contre le plan de réforme de l'Administration des terres israéliennes. Il sera maintenant envoyé en deuxième et en troisième lecture à l'assemblée plénière.

Le siège du parlement.
PHOTO: DR , JPOST

Ce projet figurait dans le programme électoral de Binyamin Netanyahou. Il doit restructurer l'institution, alléger les contraintes bureaucratiques et privatiser 5 % des terres détenues par l'Etat et les transférer à leurs actuels locataires.

Dimanche soir, quelques 500 personnes se sont rassemblées pour protester contre la réforme, dans le jardin des roses en face de la Knesset. Certains des manifestants portaient des vêtements de travail et agitaient un énorme gâteau, représentant l'Etat qui se fait "manger" par les requins de l'immobilier. Par ailleurs, des pancartes proclamaient : "la terre ne devrait pas être vendue à perpétuité", ou "Bibi, Barak et Yishai sont en train de vendre Israël".

Selon le député de la Liste arabe unifiée (Taal), Ahmed Tibi, une clause dans la réforme discriminerait les Arabes israéliens.

Mazouz clôt le dossier de la rue Crémieux

Par JPOST.FR

20.07.09

Faute de preuves suffisantes, le procureur général Menahem Mazouz a clos lundi l'affaire contre l'ancien Premier ministre Ehoud Olmert qui était accusé d'irrégularités pour l'achat d'une maison située rue Crémieux à Jérusalem, a annoncé le ministère de la Justice.

L'ancien Premier ministre Ehoud Olmert.
PHOTO: AP , JPOST

Olmert a fait l'objet d'une enquête autour de l'acquisition d'un appartement dans le quartier de la colonie allemande de Jérusalem. Il était suspecté d'avoir bénéficié d'un prix particulièrement avantageux (des centaines de milliers de dollars en dessous des prix du marché) par l'intermédiaire du promoteur immobilier Alumot MG Engineering Corporation, pendant son mandat de Premier ministre en 2004.

En échange, Olmert aurait accéléré des procédures bureaucratiques à la mairie de Jérusalem en faveur d'Alumot, permettant à l'entreprise d'augmenter ses droits de construction sur le bâtiment de la rue Crémieux. Ce dernier était soumis à de sévères restrictions parce qu'il est classé bâtiment historique.

En mars dernier, la police avait déjà annoncé le manque de preuves pour poursuivre Olmert en Justice. "Aucune indication ne prouve que les processus ont été accélérés…à la mairie", avait alors déclaré la police.

Mazuz a d'ores et déjà annoncé son intention d'inculper l'ancien chef de gouvernement dans trois affaires séparées - l'affaire du "Centre d'investissement", l'affaire "des enveloppes d'argent liquide" et l'affaire "Rishon Tours" - pour lesquelles Olmert doit être bientôt auditionné.

Sud Liban : Israël fait pression sur l’ONU suite aux divers incidents de la semaine dernière, 14 blessés au sein de la FINUL

Lundi, 20 Juillet 2009 11:02


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Beyrouth, le 20 juillet -- Alors que le mandat de la Finul devrait être renouvelé en août par le conseil de sécurité de l'ONU, l'État hébreu tenterait d'obtenir le renforcement de l'institution internationale notamment en changeant les règles d'engagement de la résolution 1700 ans du conseil de sécurité suite aux incitants ayant lieu dans la localité de Khirbet Selm entre le contingent français et la population locale.

Israël tenterait ainsi d'obtenir l'introduction d'éléments de renseignements au sein de la Finul ainsi la possibilité aux forces de l'ONU d'agir sans l'accompagnement de l'armée libanaise, selon les médias libanais.

Selon l'ambassadeur Israélien au conseil de sécurité de l'ONU, l'explosion de Khirbet Selm constitue une violation flagrante de la résolution 1701 en raison notamment de la poursuite de la contrebande et de l'empêchement fait aux casques bleus d'accomplir leur mission.

Cette inspection intervenait suite à l'explosion d'un ancien dépôt d'armes d'attendre du conflit de juillet 2006 dans cette même localité.

Selon la porte-parole de la Finul et Yasmina Bouziane, plus de 100 personnes se seraient rassemblées ce samedi dans ce village et ont lapidé les troupes de la Finul, les obligeants a tiré en l'air. Elle a également qualifié l'explosion qui a eu lieu dans un immeuble abandonné de Khirbet Selm de violation sérieuse de la résolution 1701. Cet incident a amené au déploiement de l'armée libanaise qui a rendu la Finul responsable des incidents de cette localité, au cours duquel 14 que casquent bleus ont été légèrement blessés et leurs véhicules endommagés.

Des sources de l'armée libanaise ont accusé, dans les colonnes des journaux As Safir et Al Akhbar, les troupes de la Finul d'avoir agi indépendamment et sans aucune coordination service sécuritaire libanais. Ces mêmes sources ont indiqué que les Nations unies n'ont pas le droit d'inspecter les domiciles privés ou de mettre en place des points de contrôle sans en informer l'armée libanaise selon la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Ces propos ont été réitérés par le ministre des AF Libanais Faouzi Salloukh sur les ondes de la LBC ce matin.

Libnanews

Gaza: deux morts par asphyxie dans un tunnel à la frontière égyptienne

20/07/2009

Deux Palestiniens sont morts dimanche soir par asphyxie dans un tunnel de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Egypte, a-t-on appris lundi de source médicale et auprès de témoins.

Les deux hommes, âgés de 17 et 33 ans, ont été asphyxiés par des émanations de fuel provoquées par une fuite, puis ont été ensevelis par l'effondrement du tunnel dans lequel ils se trouvaient, ont indiqué ces sources.

Les tunnels construits sous la frontière entre le territoire palestinien et l'Egypte sont utilisés pour le trafic de carburant et de marchandises.
Israël affirme en avoir détruit des dizaines lors de son offensive à Gaza en décembre/janvier contre la bande de Gaza sous prétexte qu'il sert également au passage des armes.

almanar.com

Lieberman entame lundi une tournée de 10 jours en Amérique du Sud

20/07/2009

Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman va entamer lundi une tournée de dix jours en Amérique du sud pour tenter notamment de contrer l'influence de l'Iran dans cette région, a indiqué dimanche un communiqué des Affaires étrangères.
Après le Brésil, M. Lieberman se rendra en Argentine, au Pérou et en Colombie, indique le communiqué, sans préciser les dates de chaque étape.
Le ministre sera accompagné d'une délégation d'hommes d'affaires impliqués dans le domaine de la haute technologie, des communications et de l'agriculture.
Le communiqué précise que cette offensive diplomatique d'Israël a été décidée notamment pour répondre "à l'activité croissante de l'Iran en Amérique du Sud".
"Le ministre entend ainsi ouvrir de nouveaux horizons afin d'accroître l'influence d'Israël et assurer la promotion des intérêts israéliens en construisant une large coalition internationale, en plus des relations spéciales avec les Etats-Unis et des relations proches que nous entretenons avec l'Europe", ajoute le communiqué .

Au Brésil, M. Lieberman rencontrera notamment le président Luiz Ignacio Lula da Silva et des représentants de la communauté juive brésilienne. Il profitera également de son séjour pour participer à un séminaire d'hommes d'affaires des deux pays et signer un accord sur les transports aériens.

En Argentine, M. Lieberman aura des entretiens avec le Premier ministre Anibal Fernandez. Il participera aussi à un séminaire d'hommes d'affaires et rencontrera des membres de la communauté juive et des familles de victimes de l'attentat contre la mutuelle juive AMIA à Buenos Aires, qui avait fait 85 morts en 1994. Il doit aussi s'entretenir avec des jeunes représentants des différentes communautés juives d'Amérique latine.

Au Pérou, il a rendez-vous avec le président Alan Garcia. Il achèvera sa visite par la Colombie où il s'entretiendra avec le président Alvaro Uribe.
"La visite de M. Lieberman témoigne de l'intérêt grandissant d'Israël pour ses relations avec l'Amérique latine", poursuit le communiqué en précisant que le ministre des Infrastructures nationales Uzi Landau allait se rendre en août au Paraguay et en République Dominicaine tandis que le président Shimon Peres doit effectuer une visite en Amérique du Sud au mois de novembre.
Le 25 mai, un document du ministère israélien des Affaires étrangères avait établi un lien entre le Venezuela et la Bolivie et le programme nucléaire iranien.
Selon ce document, le Venezuela aiderait Téhéran à contourner les sanctions économiques imposées par le Conseil de sécurité des Nations unies contre l'Iran, et est soupçonné d'avoir fourni de l'uranium aux Iraniens.
Le Venezuela et la Bolivie ont rompu à la mi-janvier leurs relations diplomatiques avec Israël, pour protester contre la guerre de Gaza, qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens en 22 jours, selon un bilan palestinien.
almanar.com

Washington pourrait sanctionner Israël pour la colonisation

20/07/2009
Les Etats-Unis pourraient réduire d'un milliard de dollars les garanties bancaires accordées par le Trésor américain à des emprunts d'Israël pour compenser les investissements dans les colonies, a indiqué lundi un quotidien économique israélien.

Selon Calcalist, en 2003, le Congrès avait accordé des garanties bancaires américaines d'un montant de 9 milliards de dollars pouvant être utilisées par Israël pour lever des emprunts dans des conditions avantageuses sur les marchés financiers américains.
Sur ce total, il reste une tranche de 2,8 milliards de dollars qui doivent être utilisés avant 2011, poursuit ce journal qui appartient au groupe Yédiot Aharonot.
Mais l'administration américaine pourrait retrancher un milliard de dollars correspondant aux investissements publics israéliens effectués au-delà de la "ligne verte", qui marquait les frontières israéliennes avant la conquête en 1967 de la Cisjordanie, de la bande de Gaza, du plateau du Golan et de Jérusalem-est.

Jusqu'à présent, Israël a utilisé 4,1 milliards de dollars pour lancer des emprunts tandis que le gouvernement américain a déjà retranché 290 millions de dollars en novembre 2003 et 740 millions de dollars en mars 2007 au titre des investissements au delà de la ligne verte.

La radio militaire avait récemment rapporté que le budget 2009 prévoyait 250 millions de dollars de crédits pour les colonies de Cisjordanie malgré les pressions du président américain Barack Obama en faveur d'un gel de la colonisation.

Ces crédits, dispersés sous différents postes, sont notamment destinés à des investissements dans la construction de logements et le développement d'infrastructures, avait ajouté la radio.
La radio militaire a également indiqué lundi que le gouvernement avait donné son feu vert à un investissement de 30 millions de shekels (7,5 millions de dollars) de l'Agence juive, un organisme para gouvernemental, dans des projets de construction situés notamment en Cisjordanie.

almanar.com

Crimes de guerre israéliens, l'Etat palestinien et la CPI

le 21.07.2009

rticle paru dans Politis n°1061, semaine du 17 au 22 juilllet


Près de six mois après la fin de l’agression israélienne contre la ville de Gaza assiégée, le dossier palestinien est toujours bloqué. Les perspectives d’un règlement du conflit pouvant aboutir à une paix juste semblent aussi éloignées qu’à l’époque où l’administration néoconservatrice de George W. Bush apportait le soutien plein et entier des Etats-Unis à l’intransigeance d’Israël.
Le démocrate Barack Obama a remplacé George Bush et dans un mouvement inverse, la coalition de centre-gauche dirigée par Tzipi Livni et son parti Kadima a cédé la place à un gouvernement de droite dure piloté par le Likoud. Au plan international, les formes ont changé ; le discours belliciste qui avait cours à Washington est remplacé par une tonalité nettement moins agressive. L’adresse de Barack Obama au monde arabe et musulman a été caractérisée effectivement par un changement remarquable de ton. Mais, l’évolution du discours américain n’a visiblement pas eu beaucoup d’effet sur le radicalisme des extrémistes israéliens. Certes, le premier ministre de l’Etat d’Israël a reconnu le droit à un état pour les Palestiniens, mais l’a assorti de telles restrictions que pour nombre d’observateurs, il ne s’agit que d’une déclinaison moyen-orientale des bantoustans sud-africains prônée par les tenants de l’Apartheid.
Pour une fois, les deux principales forces politiques représentatives du peuple de Palestine, le Hamas et le Fatah, sont d’accord pour rejeter la proposition de Netanyahou, qu’ils considèrent comme une insulte au droit et à la morale. La position du Fatah, que dirige l’Autorité Palestinienne, est particulièrement révélatrice de l’état d’esprit de la faction qui s’était activement engagée dans d’interminables et parfaitement infructueux pourparlers avec les Israéliens. Après avoir accepté des compromis rejetés par une partie importante de l’opinion palestinienne, l’Autorité est contrainte d’admettre que la négociation est dans l’impasse. L’intransigeance israélienne est sous-tendue par le sentiment de supériorité conféré par la suprématie militaire et par le soutien aveugle des Occidentaux écrasés par le poids de leur culpabilité historique et par la crainte d’une renaissance hostile du monde arabo-musulman. La violation, ou au moins le non-respect, d’innombrables résolutions onusiennes par Israël s’est finalement installée comme une sorte d’usage exorbitant. L’impunité permanente dont bénéficie Tel-Aviv semble aller de soi et l’autorise à des dépassements criminels qui ne sont jamais ni condamnés, ni sanctionnés par ce qu’il est convenu d’appeler la communauté internationale. Dans les faits, le peuple palestinien n’étant toujours pas doté du statut d’un Etat se voit refuser tout accès à la justice internationale. Quand il s’agit des Palestiniens, la communauté internationale leur demande toujours, même en situation désespérée, de faire preuve de retenue.
Ainsi les crimes perpétrés à Gaza et qualifiés comme tels par nombre de professeurs de droit international –au regard des définitions données aussi bien par le Statut de Rome que par la 4ème Convention de Genève- s’ils ont été l’objet de la réprobation unanime de l’opinion mondiale, n’ont pas été condamnés par les instances internationales. Indicateur plus inquiétant, une commission des Nations-Unies venue s’enquérir des conditions des attaques de l’armée israélienne sur des bâtiments de l’ONU a été empêchée d’enquêter en Israël. Si les blocages israéliens sont dans l’ordre des choses, ce qui préoccupe particulièrement les militants des droits de l’homme, les ONG et les juristes activement engagés dans la défense des populations palestiniennes à Gaza est la lenteur de la saisine de la Cour Pénale Internationale.
L’opération « Plomb Durci » lancée le 27 décembre par l’armée israélienne contre la bande de Gaza a pourtant fait l’objet de très nombreuses communications à Luis Moreno Ocampo, Procureur de la CPI, rendu célèbre par le mandat d’arrêt émis contre le président soudanais El Béchir. L’utilisation illégale d’armes contre une population urbaine désarmée, l’interdiction faite aux civils de fuir le théâtre des opérations et le nombre exorbitant de victimes innocentes, délibérément ciblées, étayent largement les fondements d’une plainte devant cette instance. L’Autorité palestinienne, en janvier dernier, a demandé officiellement, lors d'une réunion dans le bureau du Procureur, à reconnaître la compétence de la CPI, et pourtant cette même Autorité tarde à signer la lettre prouvant qu'elle est habilitée à agir en ce sens puisqu’elle dispose effectivement de tous les attributs d'un Etat. Le procureur Ocampo, qui ne cache pas son intérêt pour une action visant à situer les responsabilités des crimes perpétrés à Gaza et à traquer l'impunité quel que soit le lieu de ses manifestations, est contraint par les dispositions encadrant le fonctionnement de la Cour et attend dans les starting blocks le feu vert de l'Autorité pour transmettre la requête à la Chambre préliminaire de la CPI.
Pour sortir de l’impasse, le Hamas qui estime que le dépôt d’une plainte est une priorité, serait disposé à signer un tel document, en tant que force politique régulièrement élue. Or, la fameuse « communauté internationale», c'est-à-dire essentiellement les Etats-Unis et leurs alliés, ne font référence au Hamas islamiste que contraints et forcés et ne le reconnaissent que du bout des lèvres, préférant discuter avec une Autorité « modérée », même en déficit de légitimité électorale. Les atermoiements de l’Autorité, qui a accepté toutes les concessions possibles sans aucune contrepartie, ne s’expliquent donc que par la nécessité de ne pas froisser Israël et ses alliés occidentaux. Ce blocage ne contribue pas à ce que justice soit rendue au nom des victimes palestiniennes et ne permettra, en aucun cas à terme, l'émergence de la compétence universelle afin de mettre fin à l’impunité dont jouissent certains Etats. Le maintien d’une telle position d’attente au lendemain du discours d’Apartheid de Benjamin Netanyahou ne renforce certainement pas la crédibilité, déjà fort compromise, de l’Autorité Palestinienne.

Mireille Fanon-Mendès France
Omar Bendderra
25 juin 09

Source UJFP

L'expulsion d'Alae-Eddine. A propos du devoir de mémoire

le 21.07.2009

e 19 juillet 2009 ont lieu les commémorations officielles de la rafle du Vel d’Hiv, effectuée le 16 juillet 1942 par la police et la gendarmerie françaises sur ordre du gouvernement français de Vichy à la demande de l’Allemagne nazie. Lors de cette journée placée sous le signe de ce qu’il est convenu d’appeler le « devoir de mémoire », il sera également rendu hommage aux « Justes » français qui ont caché et sauvé des juifs. Alors que le ministère de l’Immigration et de l’identité nationale organise le fichage et la traque des étrangers sans-papiers afin d’expulser 30 000 personnes par an tout en criminalisant ceux et celles qui les soutiennent, condamner les rafles du passé et honorer les justes d’alors est une véritable provocation.


En revenant sur l’expulsion exemplaire d’Alae-Eddine, jeune marocain sans-papier bénéficiant pourtant d’un important soutien institutionnel et moral, ce sont tous les rouages de la politique criminelle du gouvernement français qu’il s’agit ici de pointer et de dénoncer. Une politique dont les fondements et les modalités d’exécution sont tout à fait comparables – en réalité, en filiation – avec ceux de la politique de Vichy.
Un exemple de l’acharnement administratif et judiciaire français (2007-2009)

Alae-Eddine est arrivé du Maroc en France à l’âge de 15 ans, en 2004. Il vit alors chez sa tante à Lyon. A sa majorité, en 2007, la préfecture du Rhône refuse de lui accorder un titre de séjour : comme nombre d’autres jeunes majeurs, il devient sans-papier. Après trois ans passés en France, la loi française et la préfecture du Rhône font de lui un indésirable dans la France de Sarkozy.

En octobre 2007, il est arrêté, enfermé en centre de rétention, et se voit notifier une obligation de quitter le territoire français. Grâce à la mobilisation de son lycée, dans lequel il prépare un CAP, il échappe à l’expulsion. En août 2008, suite à un nouveau refus de titre de séjour, demandé pour s’inscrire en apprentissage, il est de nouveau arrêté et enfermé en centre de rétention. Assigné à résidence par le juge des libertés, il décide de vivre caché pour éviter une nouvelle arrestation par la police. Il est alors hébergé clandestinement par plusieurs personnes, dont deux juifs qui avaient eux-mêmes dû être cachés pendant la Seconde Guerre mondiale du fait des lois racistes françaises.

Le 30 mai 2009, la mairie du 1er arrondissement de Lyon organise un « parrainage républicain », à quelques jours d’une nouvelle audience au tribunal administratif ; la sénatrice socialiste du Rhône Christiane Demontès et Georges Gumpel, militant de l’UJFP (Union juive française pour la paix), enfant caché sous Vichy parce que juif qui héberge régulièrement Alae-Eddine depuis plusieurs mois, deviennent ses « parrains ». L’événement est largement médiatisé sur le plan national. La presse et la télévision, relayant les propos de Georges et Alae-Eddine, insistent fortement sur le « symbole » que constitue l’hébergement d’un sans-papier par un ancien enfant caché, et sur le parallèle nécessaire et évident entre la situation actuelle et la période de Vichy.

Un peu plus de deux semaines plus tard, le tribunal administratif tranche en faveur de la préfecture du Rhône : Alae-Eddine n’obtiendra pas de titre de séjour. Le 18 juin, lors d’un contrôle de police routinier (quotidien pour un jeune homme arabe des quartiers populaires), Alae-Eddine est arrêté et immédiatement transféré au centre de rétention administrative de Lyon-Satolas. Dans la nuit du 18 au 19 juin, après quelques heures passées au centre, il est réveillé brutalement et transféré à Paris où on l’embarque dans un avion de ligne marocain.
Avant de monter dans l’avion, puis à son arrivée au Maroc, Alae-Eddine a pu faire le récit des violences qu’il a subies à l’intérieur du centre de rétention dans la nuit du 18 au 19 juin.

Réveillé brutalement par de violents coups au visage vers 1h, il est descendu de force de la couche supérieure du châlit dans laquelle il dormait. Cinq policiers le brutalisent dans la chambre : deux d’entre eux montent sur ses chevilles pour l’immobiliser, les trois autres le frappent à coups de pied et de poing. Il est ensuite traîné par les pieds dans la cour du centre de rétention, où les violences continuent. Après avoir été menotté, il est emmené dans un véhicule blanc banalisé par des hommes en civil qui le conduisent à l’aéroport d’Orly.

L’équipe d’agresseurs était composée de cinq policiers, quatre hommes (dont deux en civil) et une femme, tous gantés de cuir, tous auteurs de violences et d’injures racistes. Ces cinq individus lui ont expliqué qu’ils étaient payés pour cela, et un sixième lui dira même qu’il s’est engagé la veille au soir pour cette action.

A Orly, Alae-Eddine voit successivement et à sa demande des pompiers puis un médecin. Les premiers font un rapport après auscultation qu’ils disent tenir à disposition de son avocat. Le second lui dit ne pas pouvoir lui délivrer un certificat parce qu’un de ses collègues a été sanctionné pour avoir délivré un certificat à une autre victime de violences policières ; il dit toutefois tenir un certificat à disposition de son avocat.

Cinq autres policiers le font monter dans l’avion, menotté, et lui expliquent que s’il oppose une résistance, ils useraient de sangles (qu’ils lui montrent). A sa demande pressante, Alae-Eddine obtient d’un des policiers le droit de téléphoner, à partir du téléphone du policier, à Georges Gumpel, à 8h20 ; ils ont simplement le temps d’échanger quelques mots, le policier arrachant vite le téléphone des mains d’Alae-Eddine qui explique qu’il est blessé. Dans l’avion, il est placé à l’arrière et menotté entre deux policiers. C’est une hôtesse de l’air qui demande à ce qu’il soit libéré de ses menottes.

Ces violences policières, commises au sein du centre de rétention à quelques heures de l’expulsion du territoire, sont la face la plus visible et la plus sauvage de la violence politique subie par Alae-Eddine comme par tous ceux qui sont dans sa situation en France. Avant même les coups, il y a eu la peur au ventre à chaque vision d’un uniforme dans la rue ou dans le métro, la peur de tomber sur un policier zélé lors des contrôles d’identité subis pendant la période de clandestinité, la peur de retourner dans un camp de concentration – grande spécialité française – rebaptisé du nom « propre » de centre de rétention administratif. Cette violence directement physique s’insère parfaitement dans la logique administrative française huilée par le triptyque répressif Préfecture/Police/Justice, le même qui servait à traquer les juifs sous Vichy.
Vichy / Aujourd’hui : le même triptyque répressif, la même logique administrative

« Ne louvoyons pas avec l'Etat de droit, nous avons tout à perdre, rien à gagner. La mise en œuvre de cette politique criminelle a un coût moral tout à fait exorbitant, recèle de multiples dangers, est une incitation permanente à franchir la ligne rouge de la légalité républicaine pour les Préfectures, la Police, la Justice. »
Eva Joly, « Omerta sur les clandestins », Le Monde, 8 octobre 2008.

On se doit de faire le procès de la police, tout en rappelant que les violences policières ne sont que l'une des faces du processus engendré par la politique criminelle d'expulsions massives mise en œuvre par le gouvernement actuel, appliquée sans état d'âme par Brice Hortefeux hier et par Eric Besson aujourd’hui, ministres de l'Immigration et de l'identité nationale.

Ce ministère de l'Immigration et de l'identité nationale, véritable frère jumeau du Commissariat aux Questions Juives de Vichy...

L'un et l'autre ont en commun, outre l'idéologie raciste à l'origine de leurs créations, qu'ils génèrent et instrumentalisent dans l'ensemble des structures administratives de l'Etat un discours raciste et xénophobe à l'origine de pratiques banalisées à l'extrême, telles celles mises en œuvre à l'encontre d'Alae-Eddine entre son arrestation au cours d'un banal contrôle d'identité (comme en sont victimes tous les jours les jeunes arabes et noirs dans les quartiers populaires, dans les transports en commun et dans la rue ) et son expulsion. Ces violences ne sont que la phase ultime du processus mis en place en vue des expulsions massives (près de 30 000 par an) programmées par le gouvernement.

C'est la raison pour laquelle Eva Joly, dans son appel début octobre 2008 en faveur de la CIMADE, pour dénoncer les menaces d'éviction des centres de rétention administrative (CRA) qui pesaient et pèsent toujours sur elle (on le sait, la CIMADE met tout en œuvre à l'intérieur des CRA pour favoriser l'exercice effectif du droits des Etrangers retenus), met l'accent sur la trilogie Préfecture/Police/Justice, mettant ainsi en lumière l'ensemble du processus d'application des décisions gouvernementales, l'ensemble des acteurs, l'ensemble des responsabilités.

Comme Tal Bruttmann l'a parfaitement démontré dans son étude sur la mise en place dans la préfecture de l'Isère à partir d'octobre 1940 du Fichier des Juifs puis l'invention et la mise en pratique des méthodes d'utilisation de celui-ci pour traquer, arrêter et interner les juifs de la région, l'articulation technique de cette trilogie Préfecture/Police/Justice est bien centrale dans la mise en œuvre et l'application de la politique criminelle de Vichy [1].

Rien n'est aujourd'hui différent, si ce ne sont les moyens d'exploitation des données recueillies, infiniment plus modernes et rapides. Comme hier, et parce que c'est leur rôle, les préfectures sont chargées de la mise en application de la politique gouvernementale. Les personnels du Bureau des étrangers aujourd'hui, comme ceux du Bureau aux Questions Juives hier, pratiquent les mêmes méthodes de repérage, de fichage, de suivi des dossiers de leurs victimes (des victimes qu'eux-mêmes ont parfois transformées en sans-papiers, comme c'est le cas des jeunes majeurs comme Alae-Eddine) et ce jusqu'au moment du classement de leur dossier, c'est à dire de leur expulsion. Rien ne différencie ces bureaucrates actuels de leurs prédécesseurs du Bureau aux Questions Juives : eux aussi sont les réels décideurs du sort de ceux dont ils « gèrent » les dossiers jusqu'à ce qu'ils puissent inscrire au feutre rouge sur ceux-ci : affaire classée.

Comme hier.

Bien sûr, la finalité de leurs activités destructrices n'est pas la déportation, ne se joue pas sur la rampe de sélection des camps d'extermination nazis. Mais dans les deux cas, le gouvernement français actuel, comme celui d'hier, est totalement indifférent au sort des hommes, des femmes et de leurs enfants, sitôt la frontière franchie.

Ce sont eux, ces bureaucrates en col blanc des bureaux des préfectures, que Raul Hilberg [2] nomme des « criminels en col blanc » qui, par leur zèle, leur obstination, pour ne pas dire leur acharnement, sont les véritables « donneurs d'ordre » de la police et de la justice, dans la mise en application de cette politique raciste. A chaque institution ensuite, police et justice, à trouver et à mettre en œuvre les moyens d'honorer ces demandes, de les mener à terme, avec souvent un zèle particulièrement vulgaire, comme lors d’audiences du tribunal administratif pendant lesquelles certains juges et représentants du préfet s’acharnent publiquement à chasser hors de France des hommes et des femmes, ou lors d’arrestations, de passages à tabac et d’expulsions par une Police de l’air et des frontières (PAF) transformée en escadron de chasse à l’homme.

Les violences policières, en dernière analyse, trouvent leur origine dans l'obstination criminelle de ces fonctionnaires zélés des Bureaux des Etrangers, dans l’asservissement et la capitulation de la justice, de nombre de juges des libertés, de juges des tribunaux administratifs qui, encore une fois, sont les zélés serviteurs de la politique raciste de l’Etat français. Et ce, malgré tout le travail des historiens pour analyser l’action de l’administration sous Vichy, et malgré les déclarations hypocrites des hommes d’Etat français sur le « devoir de mémoire » et les commémorations qui figent le passé et n’en perçoivent pas les résurgences ou permanences.

On aimerait croire comme Eva Joly qu’il existe une « légalité républicaine » et une « ligne rouge » qui délimiteraient pratiques administratives justes et injustes. Mais comment continuer de croire à cette République qui a enfanté le colonialisme, l’antisémitisme d’Etat, aujourd’hui le racisme d’Etat ? Pourquoi s’obstiner à croire à une légalité républicaine lorsque toutes les lois racistes de l’Etat français ont été votées dans le cadre « démocratique » de la République française ? La « ligne rouge » qui est quotidiennement franchie par les institutions françaises n’est pas tant celle de la légalité républicaine – qui n’a en dernière analyse aucune consistance – que celle des droits fondamentaux ostensiblement bafoués. Avec la complicité de milliers de fonctionnaires qui ne peuvent ignorer ce à quoi ils participent. Comme hier. Ecraser le soutien

L’affaire Alae-Eddine est également révélatrice d’une volonté politique d’affirmation de puissance face aux soutiens de la société civile voire de personnalités politiques. Devenu un symbole à travers son hébergement chez des juifs eux-mêmes cachés sous Vichy, Alae-Eddine aurait pu paraître en sécurité. « Parrainé » par la République représentée par des élus – maires et sénateurs –, on aurait pu croire que cela pèserait devant le tribunal. Il n’en a rien été. Même les arguments humiliants qu’on est forcés d’avancer devant les tribunaux – faire preuve de son « intégration », de sa « moralité » – n’ont rien donné. Même l’ironie qui consiste à se placer sous la « protection » d’une République qui vote des lois racistes et met en œuvre leurs articles n’a rien pu faire pour Alae-Eddine : le préfet du Rhône n’a même pas daigné répondre aux appels de Christiane Demontès, sénatrice du Rhône, lorsqu’Alae-Eddine a été arrêté. Ce même préfet qui avait décidé de maintenir Alae-Eddine en rétention pour 48h, et qui avait signé un papier où il était écrit qu’il devait passer devant le juge des libertés dans ce laps de temps, a finalement décidé d’expulser le jeune homme dans l’urgence, au milieu de la première nuit de détention. Cette précipitation témoigne tant d’une crainte face à la solidarité qui s’était constituée autour d’Alae-Eddine que de la violence d’une administration qui méprise tous ceux qui soutiennent ces indésirables.

Le message est clair : la machine administrative française est un monstre froid. Cependant, pour d’autres affaires, la solidarité a pu emporter des victoires, faire obtenir des titres de séjour, essentiellement grâce au Réseau éducation sans frontières (RESF), qui continue de lutter pour Alae-Eddine – qui devra revenir en France –, comme pour tant d’autres. Preuve qu’il ne faut pas abandonner un pouce de terrain, et que la violence politique peut parfois être contrée, par des moyens qu’il faut sans doute aussi réinventer.

[1] Tal Bruttman, Au bureau des affaires juives, La Découverte, 2006
[2] Raul Hilberg, La destruction des juifs d’Europe

Georges Gumpel et Acontresens
mise en ligne : 16.07.2009

Source: UJFP

Un membre sioniste de la municipalité de Haïfa s'oppose à l'appel à la prière de l'aube

[ 20/07/2009 - 11:44 ]
Al Nassera – CPI

Un membre sioniste extrémiste dans la municipalité de Haïfa a déposé une plainte au chef de la municipalité, en prétendant que les voix de l'appel à la prière de l'aube dans la mosquée de Hadj Amin au quartier de Halissa, dans la ville causent l'inquiétude des enfants et des personnes âgées.

Des masses médias sionistes ont dit que le membre sioniste de la municipalité de Haïfa a prétendu dans sa plainte que les sionistes qui habitent dans cette ville souffrent des voix de l'appel à la prière de l'aube, tout en s'interrogeant des pas de la municipalité envers ce sujet.

En commentaire à cette prétention extrémiste, le responsable du mouvement islamique à Haîfa, al Hadj Fouad Abou Koumair, a dit que les musulmans à Haïfa respectent leurs voisins et leurs religions, tout en soulignant que l'appel à la prière est l'une des cultuelles de notre religion, et que nous ne pouvons pas abandonner nos cultures.

L'écriture d'un dictionnaire qui porte les noms de sites et quartiers arabes à al Qods

[ 20/07/2009 - 12:40 ]
Al Qods occupée - CPI

Le secrétaire général du front islamique et chrétien pour la défense d'al Qods a affirmé que le front va élaborer, bientôt, un dictionnaire qui regroupera tous les noms des sites, rues et quartiers anciens dans la ville sainte d’al Qods occupée, pour faire face aux violations sionistes qui tentent de changer, de façon sans précédent, l’aspect historique et patrimoine des territoires palestiniens occupés en 1948.

À l’occasion de la commémoration de l'évènement religieux «Al Isra et Al Mi'raj», ce lundi 20/7, le Dr. Hassan Khater a souligné, hier, lors d’une conférence de presse que l’occupation israélienne a changé vers l'hébreu plus de 20 mille noms des sites anciens dans la ville sainte d’al Qods, dans le cadre des projets sionistes coloniaux et de judaïsation.

En affirmant la légitimité de l’identité et l’aspect historique et arabo-islamique de la ville occupée d’al Qods, le leader palestinien a confirmé que la loi internationale, ainsi que les décisions de l’ONU et ses institutions juridiques démasquent vivement les violations de l’occupation et ses prétentions vides et injustes.

«Selon les décisions internationales, la ville sainte d’al Qods occupée est liée à la 4ème convention de Genève de 1949 et non aux violations de l’occupation israélienne», a contesté le leader palestinien contre les projets criminels de l’entité sioniste.

En appelant à des ripostes sérieuses et plus efficaces contre la décision raciste de l’occupation pour modifier le patrimoine arabe et islamique d'al Qods, Khater a demandé aux pays arabes et islamiques de mettre les noms des quartiers et sites de la ville sainte sur leurs quartiers, leurs rues dans leurs capitales pour faire face aux pratiques oppressives et agressions sauvages de l’occupation sioniste.

Dr. Al Aissawi: la culture de la résistance renforce les caractères de la civilisation palestinienne

[ 20/07/2009 - 13:08 ]
Gaza - CPI

Le ministre palestinien de la culture a affirmé que la 1ère conférence annuelle qui va se tenir, aujourd’hui lundi 20/7, sous le titre "vers le renforcement de la culture de résistance", vient pour insister sur le caractère de la culture de la résistance qui marque l’existence civilisée du peuple palestinien.

«Cette conférence va se tenir pour renforcer la volonté solide des intellectuels, afin de réaliser les aspirations du peuple palestinien, la libération de ses territoires, la récupération de ses droits confisqués et remporter la victoire sur la terre de la Palestine», a souligné le ministre lors d’une conférence de presse à l’hôtel «La Grande place», sur la plage de Gaza.

«Cette conférence va se baser sur cinq axes principaux, le premier est l’axe politique qui est consacré à la stratégie et les bases culturelles pour la lutte en Palestine, le deuxième va aborder les expériences de la résistance et le rôle et l’appui des factions palestiniennes, alors que le troisième va se concentrer sur l’éducation et les dimensions culturelles de la résistance, le quatrième discutera de l’axe médiatique qui soutiendra cette résistance et enfin le cinquième axe qui sera consacré aux institutions et syndicats qui encouragent la culture de la résistance», a confirmé le ministre en précisant l’ordre du jour de cette conférence qui va se tenir pendant deux jours.

Al Mouzeini : les nouvelles concernant l’opération d’échange des captifs ne sont pas vraies

[ 20/07/2009 - 13:42 ]
Gaza - CPI

Le dirigeant du Hamas, Oussama Al Mouzeini a nié la reprise des négociations indirectes avec l’occupation concernant l’opération d’échange des captifs, en soulignant que les propagandes médiatiques sur ce sujet ne sont que des rumeurs et ne sont pas vraies.

Lors de son discours avec le journal palestinien "al Qods", le dimanche 19/7, le dirigeant du Hamas a démenti ces propagandes, et en soulignant que le médiateur égyptien a nié tout déploiement de ses forces armées à Sinaï, ou l’arrivée de toute délégation sécuritaire égyptienne à Tel Aviv.

«Le blocus inhumain et les souffrances du peuple palestinien n'ont rien avoir avec la capture du sergent sioniste, Gilad Chalit, dont l'entité de l’occupation tente, avec ruse, de dire que des pays essayent de le libérer en échange d'une somme d'argent, dans une tentative pour fuir les conditions légales et claires du Hamas qui demande la libération des captifs palestiniens qui souffrent énormément dans les prisons sionistes dont 450 cas condamnés à de longues peines, ainsi que des enfants et des femmes», a souligné le leader du Hamas chargé du dossier politique du soldat israélien Chalit.

La Suisse affirme que le Hamas est un acteur important dans la région du Proche-Orient

[ 20/07/2009 - 17:49 ]
Berne – CPI

Le ministère suisse des affaires étrangères a dit que le mouvement du Hamas est un côté important dans la région du Proche-Orient et qu'on ne peut pas le négliger, en réponse à la colère de l'entité sioniste contre la visite d'une délégation du Hamas à la Suisse.

La ministre suisse des affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, a considéré dans un entretien avec le journal "NZZamSontag", publié dans son numéro d'aujourd'hui, lundi 20/7, que le mouvement du Hamas est un acteur important dans le conflit de la région du Proche-Orient et qu'on ne doit pas le négliger.

Ces déclarations viennent sous l'ombre des contactes et la grande ouverture européenne avec le mouvement du Hamas, notamment après l'échec de l'entité sioniste dans sa guerre contre la Bande de Gaza.

Une délégation du Hamas avait effectué dernièrement une tournée dans plusieurs pays européens dont la Suisse pour discuter de la position du mouvement envers diverses questions, alors que plusieurs délégations européennes ont rendu visite à Damas et Gaza pour rencontrer les leaders du Hamas et contacter le mouvement directement.

L'occupation lance une nouvelle attaque contre les captifs Palestiniens

[ 20/07/2009 - 18:53 ]
Gaza – CPI

Le ministère des affaires des captifs et libérés a dit que les détenus Palestiniens s'exposent à de nouvelles et dangereuses agressions sauvages dans les prisons sionistes à cause des décisions de la commission formée par Olmert afin de renforcer les mesures agressives contre les prisonniers, après l'échec de l'opération d'échange des captifs.

Le responsable du département des contactes avec les prisons au ministère, le captif libéré, Mahmoud Azzam, a déclaré qu'il a contacté l'ancien ministre des captifs et libérés Palestiniens, l'ingénieur Wasfi Qabha, qui se trouve en détention administrative dans la prison désertique de Néguev et qui a affirmé que les captifs s'exposent à de nouvelles escalades et agressions sauvages qui vont compliquer plus leurs situations difficiles.

Il a ajouté que la direction des prisons a interdit l'entrée de tous les journaux hébreux et travaille pour empêcher également les journaux en arabe.

Dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, Azzam a souligné que l'occupation a interdit l'entrée aux examens du bac à plus de 2000 captifs Palestiniens, et a arrêté toutes les demandes pour rejoindre l'université hébraïque.

Il a appelé les masses médias à soutenir la question des captifs palestiniens et démasquer les pratiques de l'occupation, dans le but d'améliorer leur situation de vie.

Enfin, il a appelé les organisations juridiques à présenter des plaintes devant les tribunaux sionistes et internationaux pour stopper ces violations inhumaines.

Terrorisme d’Etat : L’appareil judiciaire israélien autorise la torture

[ 21/07/2009 - 02:44 ]
Gaza – CPI

C’est l’histoire de six adolescents retenus par les forces israéliennes d'occupation. Les officiers israéliens les entourent. Ils rient de toutes leurs dents, devant ces maigres enfants en train de trembler.

Un soldat appelle : « Que le numéro trois avance de trois pas ». L’enfant s’avance pour recevoir une pluie de coups. Puis un autre enfant prend le relais.

Pour quatorze heures, ces six enfants ont été le sujet d’une torture des plus sauvages, au milieu d’incessantes insultes. Ils ont été enlevés dans le chemin de retour de l’école.

L’adolescent Mohammed Abou Akroub, 16 ans, nous informe : « Toute la durée de l’enquête et de la torture, ils nous interdisaient de boire, de manger, d’aller aux toilettes. Ils nous appelaient par des chiffres : de un à six. Celui qui mettait un peu de temps trouvait la torture et les coups multipliés. Nous tous, nous avions des ecchymoses, des bleus, des blessures dont quelques-uns de nous souffrent encore, deux semaines après ».

Et comme d’habitude, la police ouvre un semblant d’enquête, une enquête qui perdra sa route parmi des milliers d’autres.

Le ministère des captifs et des libérés a publié un rapport, vendredi 26 juin 2009, à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre la torture. Dans ce rapport, il note que les occupants israéliens ne s’arrêtent devant rien dans leurs tortures infligées contre les captifs palestiniens, dès la première seconde d’interpellation. Cette interpellation est toujours exécutée dans un climat d’affreuse terreur. Les yeux du captif sont tout de suite bandés et il est jeté comme un animal dans la jeep militaire. Dès la première seconde, il a le droit à des coups, des insultes, une humiliation, une torture… Tout est permis pour en tirer des aveux.

Soixante-dix captifs palestiniens ont perdu la vie sous ces tortures.

Le Comité général de lutte contre la torture, une organisation israélienne, confirme cette affaire devenue une réalité de terrain : les captifs palestiniens sont torturés par les Israéliens, dès leur arrestation, pendant leur transfert et dans les prisons. Même s’ils ne sont pas considérés comme étant dangereux. Même s’ils ne sont pas majeurs, alors qu’ils sont normalement protégés par la loi internationale et même par la loi israélienne, elle-même. Pire, dit l’organisation ; les autorités judiciaires israéliennes sont au courant, mais il n’y a aucune réaction. Elle dénombre plus de six cents cas de torture pratiquée contre des captifs palestiniens.

A savoir que les deux organisations israéliennes Betslim et Hamoukid ont auparavant accusé les enquêteurs israéliens de maltraiter les captifs palestiniens, aussi bien physiquement que psychologiquement, parfois en ayant recours à des moyens mondialement prohibés.

Même les médecins !

Riyad Al-Achqar, directeur du bureau d’informations dans le ministère des captifs et des libérés, rapporte que la torture est pratiquée même par les médecins, dit l’Association des médecins pour les droits de l’homme », association israélienne. Par exemple, un captif arrive malade, le médecin note qu’il est en bonne santé, donnant ainsi l’autorisation aux bourreaux de continuer leur torture.

Le terrorisme d’Etat

Ce qui est bizarre, c’est que les occupants israéliens pratiquent leur torture sans aucune crainte, en public, sans appréhension de la communauté internationale, ni des Nations Unies. En effet, ces dernières ne font rien pour freiner la fougue barbare des occupants israéliens.

Où sont les droits de l’homme ?

Al-Achqar pose une question normale : Où sont les droits de l’homme en ce qui concerne les 65 captives palestiniennes ? Elles sont le sujet de toutes sortes de torture. Elles sont privées de leur droit à la visite, au soin. Par contre, elles ont le droit à une inspection à nue, aux raids effectués contre leurs cellules, aux heures tardives de la nuit, à l’isolement dans des conditions des plus affreuses, sans air, sans soleil.

Et où sont les droits de ces 1600 captifs palestiniens souffrant de différentes sortes de maladies et maux, surtout sous ce régime de négligence médicale ? Jusque-là, 49 d’entre eux en ont perdu la vie.

Enfin, le ministère a appelé l’organisation américaine Human Right Watch à faire quelque chose pour que des milliers de familles palestiniennes pour qu’elles puissent rendre visite à leurs captifs, avant de demander ce droit pour un seul soldat israélien détenu par les factions palestiniennes.

Un représentant de l'Autorité palestinienne rencontre le chef de la diplomatie iranienne


12:25|20/ 07/ 2009


GAZA, 20 juillet - RIA Novosti. Un haut représentant de l'Autorité palestinienne, Saib Erekat, a rencontré le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki pour la première fois depuis la création de l'Autorité en 1994, a annoncé dimanche l'agence Maan.

Les négociations ont eu lieu vendredi dans le cadre du sommet du Mouvement des non-alignés à Charm el-Cheikh en Egypte.

M.Erekat et M.Mottaki ont discuté des moyens de surmonter la crise interpalestinienne, ainsi que des perspectives de réconciliation entre le Fatah et le Hamas.

L'Iran soutient traditionnellement le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, date d'un coup de force au terme duquel le mouvement islamiste en a délogé le Fatah de Mahmoud Abbas. Depuis, le Fatah, qui domine l'Autorité palestinienne, est cantonné à la Cisjordanie.

rian.ru

La Palestine appelle les Etats-Unis à réanimer le processus de paix



14:02|20/ 07/ 2009


GAZA, 20 juillet - RIA Novosti. Le chef du gouvernement palestinien Salam Fayyad a appelé samedi les Etats-Unis à élaborer un nouveau projet de règlement du conflit palestino-israélien destiné à surmonter la stagnation du processus de paix.

"J'invite les Etats-Unis à proposer un tel projet et un planning pour sa réalisation, afin de contribuer à stopper la colonisation juive et les actes d'agression israéliens, pour mener à la reprise de négociations sérieuses", a déclaré M.Fayyad aux journalistes.

La conférence d'Annapolis (Etats-Unis) a relancé les négociations palestino-israéliennes en 2007, mais la crise politique en Israël et le changement de pouvoir aux Etats-Unis l'ont interrompu le processus début de 2008.

Le nouveau gouvernement israélien est prêt de restaurer le dialogue sans conditions préalables, tandis que les Palestiniens exigent le gel de la colonisation en Cisjordanie.

rian.ru

Nasrallah : La conspiration contre la résistance avait atteint un point culminant durant les années dernières

20 Juil 2009


Damas / Le secrétaire général de Hezbollah, al-Sayyed Hassan Nasrallah, a fait savoir que les années passé avaient connu le summum de la conspiration visant résistance et la culture de la résistance.

"Durant les années dernières on avait assisté à toute sorte d'atteinte à la résistance, partout où elle se trouve, et à la culture de la résistance qu'ils avaient appelée culture de la mort, aux martyrs qui ont défendu la cause la plus sainte, et au principe du martyre", a critiqué al-Sayyed Nasrallah dans son allocution retransmise au lieu de la célébration de la 40ème du décès du cheikh Fathi Yacan, chef du Front de l'action islamique, rappelant qu'on ne saurait parler de la résistance en général sans nous commémorer le disparu "qui fut, de par sa position militante, l'un des fondateur de la résistance nationale au Liban", a-t-il précisé.

Soulignant les différents moyens "vainement" employés durant les années passées pour démembrer la résistance, al-Sayyed Nasrallah a prôné la résolution de poursuivre le chemin de la lutte "pour tous ceux qui avaient sacrifié, enduré et résisté", et d'étendre ses scènes, "avec la Palestine dans le cœur, comme l'avait voulu le disparu".

"La cause palestinienne est notre responsabilité à nous tous", a insisté al-Sayyed Nasrallah, soulignant que les faits sur le terrain, notamment "les 11 mille détenus se trouvant dans les prisons israéliennes et le monde qui regarde sans réagir", confirment que les négociations ne sont point le bon moyen de réaliser les espérances d'al-Qods et des détenus. Il a appelé dans ce sens les peuples à soutenir l'option et la culture de la résistance.

Al-Sayyed Nasrallah a affirmé qu'Israël ne voulait pas la paix, et averti qu'une prochaine guerre contre le Liban aurait pour but l'expulsion des Palestiniens de la terre de 1948.

"La seule option de nos peuples face à Israël est celle de la résistance", a-t-il poursuivi.

Il a avertit d'autre part de la dernière déclaration du vice-président US concernant l'Irak la qualifiant de "forte dangereuse et menaçant d'un retour de la violence à ce pays".

Al-Sayyed, évoquant les espérances de certains de faire éclater au Liban la sédition religieuse et confessionnelle, était catégorique: "Nous ne permettrons pas qu'on porte atteinte à notre scène nationale".
Gh.H.

sana.sy

Quand le jeu en Californie finance la colonisation à Jérusalem-Est

publié le lundi 20 juillet 2009

Gilles Paris
Benyamin Nétanyahou est passé à l’offensive le 18 juillet contre l’administration américaine qui s’oppose à un projet de construction dans la partie palestinienne de Jérusalem, plus précisément à Cheikh Jarrah.

Alors que le gouvernement israélien justifie la poursuite de la colonisation en Cisjordanie (en dehors de Jérusalem) en assurant qu’elle n’empiète pas sur les terres palestiniennes,mosko.1248092022.jpg il en va tout autrement dans la ville sainte puisque les efforts des organisations non gouvernementales ultra-nationalistes qu’il soutient dans les faits visent à modifier la composition démographique de la partie orientale de Jérusalem où les Palestiniens souhaitent installer la capitale de leur Etat.

Derrière ce projet, on trouve un philantrope juif américain, Irving Moskowitz , né aux Etats-Unis en 1928 et qui finance des organisations israéliennes principalement à Jérusalem-Est grâce aux revenus d’un casino situé à Hawaiian Gardens, au sud de Los Angeles, en Californie.

Le jeu, interdit en Israël, qui finance depuis les Etats-Unis la colonisation que veut geler l’administration américain de Barack Obama, l’histoire mérite le détour.

publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"

http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/

Evacuation d’avant-postes: de colons attaquent des Palestiniens

Ecrit par Leyla Jad
Monday, 20 July 2009
NAPLOUSE – Des colons israéliens ont mis le feu à des oliviers dans les village de Tell et Madma, à sud de Naplouse (ville dans le nord de la Cisjordanie), en protestant contre l’évacuation d’un avant-poste illégal.
Selon Ghassan Daglas, responsable du contrôle des activités des colons israéliens dans le nord de la Cisjordanie auprès de l'Autorité Palestinienne, 1500-2000 oliviers ont été brûlés par dix colons, arrivés à cheval et armés de torches, a reporté le quotidien israélien Haaretz.

L'attaque a eu lieu après que les forces israéliennes ont evacué un avant-poste illégal, situé près du village de Sinjil, lundi matin.

Deux automobilistes palestiniens ont été légèrement blessés et cinq véhicules endommagés près de la colonie de Yitzhar, en dehors de la ville palestinienne de Naplouse, a dit le fonctionnaire, Ghassan Daglas.

«Les colons sont encouragés par le gouvernement Netanyahu», a déclaré Daglas.

Le lundi 6 juillet le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak avait promis à l’envoyé américain pour le Moyen-Orient George Mitchell qu’Israël aurait évacué «23 avant-postes illégaux en Judée-Samarie {Cisjordanie occupée} d'ici quelques semaines ou quelques mois, et non dans plusieurs années». (PNN)

Mort un adolescent de Gaza blessé hier

Ecrit par Leyla Jad
Monday, 20 July 2009
GAZA – Un adolescent palestinien, contre lequel ont tiré des soldats israéliens dimanche soir, est décédé lundi l’après-midi, d’après des sources militaires.
Le garçon de 15 ans, dont l’identité n’a pas encore été revelée, est décédé dans le Soroka University Medical Center de la ville de Beersheba. Il se trouvait dans un état très critique après avoir reporté des blessures thoraciques, selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth.

Une patrouille militaire israélienne avait ouvert le feu contre le jeune, après que celui-ci, s’approchant
de la clôture électrique dans le nord de la bande de Gaza, aurait refusé de s'arrêter.

Les forces israéliennes patrouillent régulièrement une zone «tampon», large 500 mètres, tout au long de la Ligne verte, à l'intérieur du territoire palestinien. Les Palestiniens qui s’approchent de la frontière sont souvent tués.

Selon un porte-parole de l'armée israélienne, l’adolescent, qui a été fouillé par les soldats du Tsahal, n’était pas armé. (PNN)