mardi 15 juillet 2014

1800 missiles palestiniens, 550 blessés sionistes!!

IRIB- le ministre israélien de la Santé a reconnu le bilan de 550 blessés israéliens depuis mardi dernier, date du début de l'offenisve israéliene contre Gaza. Yediot Aharonot affirme le gros des blessés se trouve dans la ville de Tel Aviv . le bilan serait toutefois faux dans la mesure où Israël pratique une censure intense sur les médias pour les empêcher de diffuser les chiffres réels des pertes et des dégâts israéliennes dans les attaques aux missiles. Coté palestinienne, 195 palestiniens ont été tués plus de 1400 ont été blessés 

Intox mensonge et presse écrite

Intox mensonge et presse écrite
Adresse publique au « Rédacteur en chef adjoint de Rue 89 » Mathieu Deslandes pour sa couverture de la manifestation du 13 juillet
Monsieur,
Comme je viens de lire votre traitement de la manifestation de cet après midi et que j’y étais j’ai envie de témoigner ici de ce que j’ai vécu. La manifestation en soutien à Gaza qui s’est tenue cet après midi était FOR-MI-DABLE.
Environs 15000 personnes, 8000 selon la police, une foule dans l’ensemble très jeune, beaucoup de femmes, et d’hommes, de tous horizons, déjà dans le métro sur la ligne 4 les rames se remplissaient de jeunes gens déterminés et heureux de trouver enfin un cadre pour exprimer leur soutien, leur solidarité avec « Gaza la courageuse » comme le disait un des slogans en arabe, et leur colère devant le scandale de la désinformation organisée. Et j’avoue avoir été aussi emportée par l’émotion à la sortie du métro en plongeant dans cette foule bigarrée venue comme moi dire : arrêtez le massacre. J’ai en une seconde cessé de me sentir seule , comme toute cette dernière semaine devant les écrans les radios et les journaux…
J’ai rejoint le petit cortège de l’Union Juive Française pour la Paix calé bien à sa place derrière celui de la campagne BDS France, et j’ai assisté à de nombreuses scènes émouvantes : une de nos adhérentes, jolie dame rousse qui a connu la déportation et qui milite entre autres très activement pour les droits des étrangers en France a attiré à cause du badge UJFP qu’elle portait de nombreuses personnes qui voulaient la prendre en photo, l’embrasser. Madame , vous ne pouvez pas savoir le bien que vous nous faites, c’est si important que vous soyez là. Vous êtes pour nous un symbole, celui de la paix. Cette histoire n’a rien de religieux, il ne s’agit pas de juifs et de musulmans…
Pas un mot vu lu entendu contre les juifs, pas une affiche, pas un slogan, rien… Et j’ai arpenté la manif à plusieurs reprises à mon habitude, pour chercher des amis, prendre la température… Mais vous le « journaliste » il faut vraiment trouver un autre nom aux gens qui prétendent faire ce beau métier de cette façon, de rue 89 avez vu et entendu ce qu’il vous fallait voir et entendre . Vous rapportez des témoignages ciblés et calibrés, curieusement tous à charge, parce que nous savons bien qui sont les accusés ici, n’est ce pas ? J’ai adoré celui qui a entendu mort aux ashkenazes !! ce devait être un groupe sépharade infiltré.. Ah non pardon, les mêmes criaient « Allah hou akbar » Ah là (elle est facile celle là) attention le grand mot est lâché.. il y avait effectivement un cortège religieux , et les gens criaient Allah houakbar, et aussi Lâ ilâha illâ Allâh… Une dame un peu effarouchée m’a demandé de traduire : mais oui madame avec plaisir : Dieu est grand, il n’y a de Dieu que Dieu. La profession de foi monothéiste un vrai crime dans ce pays. Parfois j’ai envie de traduire : mort aux fachos mais je me retiens… Bon sang (ça aussi c’est religieux comme expression d’ailleurs, le savez-vous ? c’est le sang du Christ auquel cela fait allusion) le bourrage de crâne a marché à fond dans ce pays. Mais si des gens croyants ont besoin de se référer à leur foi pour protester contre un crime, cela absout le crime ? Est ce en soit si insupportable ? Si dangereux ? Des amis musulmans m’ont expliqué qu’il y a dans l’Islam l’idée que l’on ne doit se soumettre qu’à Dieu, ce qui libère l’homme de toute autre sujétion. N’est ce pas une belle idée ? Que des hommes et des femmes, si souvent écrasés et dominés par tant de pouvoirs humains détestables rappellent leur seule soumission , celle qu’il doivent à Dieu. Je trouve cela émouvant et beau. C’est une affirmation de leur liberté ici bas et de leur insoumission justement.
Oui bien sûr il y a eu comme vous le rapportez en tant que xxx (il faudra vraiment trouver un nom pour ça) les slogans : Hamas résistance, Djihad résistance, j’aurais adoré qu’on y ajoute FPLP résistance. Mais ce n’est pas vrai peut-être ? Ils résistent tous les jours et ils résistent avec des moyens dérisoires contre une armée puissante et violente qui assiège leurs villes et leurs camps (les 2/3 de la population de Gaza sont réfugiés déjà chassés de chez eux en 1948 et encore pourchassés aujourd’hui…) depuis 7 ans, 7 ans, 7 ans, les bombardements tuent leurs familles, occupent et volent leurs terres, et ils refusent de se soumettre, et ils luttent pour leur liberté, pour la libération nationale et l’indépendance de la Palestine, et même contre l’éradication pure et simple décrétée par Israël, si c’est pas de la résistance ça ! Oui, les militants du Hamas ou du Djihad sont des résistants à l’occupation comme tous les groupes politiques palestiniens, et même si mon cœur est à gauche je les respecte. Surtout lorsque le programme est leur déshumanisation leur diabolisation, et leur éradication à n’importe quel prix . N’y aurait -il que les blancs chrétiens et athées de gauche ou de droite du Limousin qui auraient droit à ce beau titre de résistants ? Mais pour qui vous prenez-vous monsieur le xxx !! Vous croyez vous sorti de la cuisse de Jupiter (encore un Dieu tiens mais blanc celui là tout de même…) Raciste n’étant plus une insulte dans ce pays mais une norme insufflée aujourd’hui depuis les plus hauts niveaux de l’Etat, je ne peux même pas utiliser le terme… pauvre type peut-être…
Et la meilleure pour la fin : les casseurs de la manifestation auraient tenté d’attaquer la synagogue de la Roquette ? Et vous citez sans sourciller ce « témoignage de la LDJ ». Voici l’annonce du rassemblement que vous évoquez, appelé par la LDJ en soutien à Israël devant la synagogue de la Roquette, sur leur site, avec ce titre éloquent : Keep calm and kill Hamas  [1]. Curieusement quand c’est devant, voire dans, une synagogue qu’on appelle à soutenir des crimes de guerre, l’incursion du religieux dans le politique ne vous choque pas, ni ne vous crève les yeux ? Elle n’appelle aucun commentaire de votre part, il suffisait d’insinuer que la manifestation était antisémite, ce dont vous aviez besoin pour les besoins de votre cause : celle du silence sur les crimes de Gaza dont vous ne dites rien.
Alors je vais vous dire ce que j’ai vu, moi, pauvre juive infidèle (mais il n’y a de Dieu que Dieu) dans cette manif : sur le boulevard Beaumarchais à peu près à la hauteur de Chemin vert, 4 ou 5 types de la Ligue de Défense Juive [2] montés sur un banc, complètement entourés et protégés par deux rangs serrés de CRS qui jetaient projectiles et insultes sur la foule, et les services d’ordre, et les responsables calmant les manifestants, ne vous énervez pas ne répondez pas aux provocations, c’est ce qu’ils attendent… et bien sûr lors de la dispersion il y a eu des courses et des bagarres à l’entrée de la rue de la Roquette… comme prévu si j’ose dire.
Et surtout j’ai aussi entendu la foule des manifestants crier depuis Barbès jusqu’à la Bastille :
« médias français montrez la vérité. »
« le français veut la vérité. »
Et j’étais fière aujourd’hui de ce peuple là, de mon peuple.
Michèle Sibony
13 juillet 2014
[2] au fait saviez vous que la LDJ est interdite en raison de son extrême violence en Israël et aux Etats Unis ? Ah bon je vous l’apprends aussi ?
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L’Etat tueur israélien repasse sa « tondeuse à gazon »

L’Etat tueur israélien repasse sa « tondeuse à gazon »
Le meurtre crapuleux de trois adolescents israéliens n’a évidemment été qu’un prétexte au lancement de la dernière boucherie en date de l’entité sioniste sur Gaza. Il n’y a guère que les abrutis ou les vendus de la presse-Système pour s’interroger là-dessus. Et ce n’est même pas la formation d’un gouvernement palestinien d’union nationale qui a provoqué le déclenchement de l’opération «Bordure protectrice». Tout au plus, l’entente entre le Hamas et le Fatah n’aura fait qu’«accélérer» une tuerie d’ores et déjà planifiée dans le cadre de la stratégie israélienne dite «de la tondeuse à gazon».
Depuis l’intifada Al-Aqsa, l’entité sioniste lance en effet tous les deux ou trois ans en moyenne une opération militaire d’envergure pour «tondre» littéralement les capacités combattives de la résistance: «Bouclier de défense» (2002); «Pluies d’été» (2006); «Plomb durci» (2008);  «Colonne de nuages» (2012): «Bordure protectrice» (2014) font toutes partie de cette stratégie criminelle de «containment», d’endiguement.
Voler, voler, voler, toujours voler
L’idée est d’une terrifiante efficacité: il s’agit simplement de maintenir les capacités de nuisances de la résistance palestinienne à un niveau insuffisant pour représenter un véritable danger pour Israël, mais suffisant pour faire perdurer le mythe ridicule de la légitime défense de l’entité sioniste. Et derrière l’écran de fumée ainsi entretenu au travers des so called processus de paix successifs, l’Etat-voyou israélien a tout le loisir de coloniser, de piller, de voler et voler encore toujours davantage de terre palestinienne.
Dans l’intervalle des campagnes militaires, la stratégie appliquée est celle de n’importe quelle puissance occupante depuis l’aube des temps : arrestations et détentions arbitraires, torture, intimidation, meurtres épisodiques et harcèlement: un climat de terreur qui permet de garder le contrôle du territoire en gérant au quotidien le niveau d’asservissement voulu.
Toute initiative des insurgés, toute riposte, sert ensuite de prétexte au passage de la fameuse tondeuse à gazon.
C’est simple, efficace et monstrueusement cynique.
La Palestine, laboratoire d’expériences
Mais le cynisme ne s’arrête pas là.
60 ans d’occupation des terres parlestiniennes ont fini par faire d’Israël l’expert incontesté en matière de contre-insurrection.
Depuis 60 ans, la puissance occupante conduit en effet en Palestine une guerre de basse intensité qui lui permet de tester et de développer un armement et un savoir-faire que les armées du monde entier s’arrachent sans état d’âme.
Il faut dire que l’expérience israélienne est des plus précieuses à l’heure où une révolte généralisée des laissés-pour-compte de la globalisation n’est plus un scénario de science fiction mais bel et bien une probabilité. Elle prouve en effet qu’avec un savant dosage de très haute technicité et de barbarie, il est parfaitement possible d’asservir et de contrôler, dans la plus grande pauvreté, une population gigantesque alors même qu’elle compte de nombreux groupes d’insurgés armés et entraînés.
En d’autres termes, l’expérience israélienne confirme qu’avec les moyens modernes de répression, une minorité de nantis peut survivre et même prospérer au milieu d’un océan de pauvreté et d’hostilité.
De quoi rassurer la capitainerie du Système donc, banksters et prédateurs en tête.
Tout ceci expliquant peut-être, au moins partiellement, l’impunité totale dont jouit l’entité sioniste dans son interminable agression du peuple palestinien.
Une barbarie tellement lucrative
Au fil des ans, des intifadas et des boucheries, les méthodes et produits sécuritaires expérimentés par l’entité sioniste en Palestine sont peu à peu devenus le nec plus ultra de la barbarie répressive. Les téléjournaux du monde entier font la promotion quasi permanente de leur extraordinaire efficacité et ils se vendent donc à prix d’or. On les utilise déjà à large échelle pour la contre-insurrection en Colombie, en Irak ou en Afghanistan bien sûr, mais ils servent aussi à l’édification des villes-bunkers du futur destinées aux riches, comme on en trouve déjà en Afrique du Sud, en Amérique latine ou aux Etats-Unis.
Comme l’explique Yotam Feldman, auteur du documentaire «The lab» sur le complexe militaro-industriel israélien, «Israël offre aujourd’hui un modèle politique complet de guerre asymétrique. (…) Il exporte des missiles Rafael utilisées pour les assassinats [ciblés] à Gaza, des drones IAI, des méthodes de combat et des murs de séparation Magal. Mais il exporte aussi des experts juridiques, des experts en administration des populations sur le modèle de l’administration civile israélienne en Cisjordanie.»
Tant de technique et de savoir-faire rapporte d’ailleurs gros, très gros. Durant la dernière décennie, les exportations militaires israéliennes ont ainsi triplé, passant de deux milliards de dollars par an, au début des années 2000, à sept milliards en 2012. Bon an mal an, l’entité sioniste se situe aujourd’hui entre le quatrième et le sixième exportateur d’armement au monde.
Pour cette minuscule puissance nucléaire de 6 millions d’habitants construite sur une base religieuse, l’exploit a quelque-chose d’effrayant. D’autant que la guerre en Palestine est désormais devenue une nécessité économique qui «fait partie du système de gouvernance israélien».
Heureusement que la fameuse « communauté internationale » est là pour appeler vertueusement à la désescalade…
Une « inculpabilité » affolante
Reste une question affolante lorsque l’on parle d’une puissance nucléaire: celle de l’incapacité totale des Israéliens à éprouver la moindre culpabilité au regard de leurs victimes, au regard des atrocités commises envers les Arabes en général, et les Palestiniens en particulier. Voir des habitants de Sderot se réunir sur les collines alentours pour un dîner spectacle, où l’on rit et applaudit au son des bombes qui déchiquettent les enfants de Gaza, résume tout de l’infamie que représente cette « inculpabilité » nourrie par la haine et le racisme les plus absolus.
Créé lors d’un vote grossièrement manipulé par les grandes puissances à l’ONU, l’Etat sioniste a noyé le peu de légitimité qu’il avait dans le sang de ses victimes. Il n’est plus aujourd’hui que violence et brutalité, inhumanité.
Son histoire est celle d’un échec politique et humain, l’histoire d’une imposture.
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La résistance palestinienne tient Israël en échec !

Après 7 jours de bombardements indiscriminés qui ont fait plus de 150 morts et plus d’un millier de blessés, Israël n’est parvenu à réaliser aucun objectif militaire à Gaza, et se retrouve une nouvelle fois dans une impasse : demander un cessez-le-feu ou réaliser une opération terrestre qui lui coûtera très cher.
La Résistance palestinienne est sur le point d’obtenir une nouvelle victoire sur un ennemi qui démontre encore que malgré sa puissance militaire, il est incapable de mener une guerre conventionnelle, et ne peut que tuer des femmes et des enfants.
Retranscription :
Cela fait sept jours que les roquettes de la Résistance palestinienne continuent d’être lancées sur les villes, les colonies et les bases militaires de l’ennemi israélien.
Les Brigades Al-Qassem ont annoncé avoir frappé pour la première fois la base militaire Bel Makhim, située au centre de la Palestine occupée, avec trois roquettes de type M-75.
Les Brigades Al-Qassem ont annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes depuis le matin sur les colonies, de la colonie de Rahobot au Nord jusqu’à Dimona au Sud, en passant par Eshkol, Ashqelon, Ber Cheva, et d’autres encore.
De leur côté, les Brigades d’Al-Quds (Jérusalem), la branche militaire du Jihad Islamique, ont annoncé avoir frappé les colonies de Kissoufim, Be’eri, Ra‘im, Hulit et Muftahim avec 48 roquettes de calibre 207 mm, et indiqué avoir frappé Maouqi’ al madrasa de quatre tirs de mortier.
Le journal (israélien) Yediot Aharonot a rapporté que la zone aérienne au-dessus de l’aéroport Sde Dov à Tel Aviv, en charge des lignes internes, a été fermée à cause des conditions de sécurité.
Les médias de l’ennemi ont parlé des graves blessures d’un colon à Ashqelon, après la chute de plusieurs roquettes Grad.
De même, dans la colonie de Netivot, trois colons ont été blessés par la chute d’une roquette sur leur maison.
Face aux agressions israéliennes, la riposte palestinienne par un vaste barrage de roquettes a commencé à faire pression sur les dirigeants ennemis.
Le chef du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, a déclaré lors d’une réunion du gouvernement tenue au ministère de la défense à Tel Aviv qu’il ne savait pas quand la guerre actuelle avec Gaza prendrait fin, ni la manière dont elle allait se dérouler, en référence au fait que son armée continuait à faire face à une riposte farouche de la part de la Résistance palestinienne.
Dans ce contexte, plusieurs analyses publiées dans les journaux israéliens évoquent des hésitations et un changement radical de perspective chez les dirigeants sionistes au sujet de la décision de mener une opération militaire terrestre à Gaza, considérant que l’opération limitée n’avait atteint aucun objectif, et que l’éventualité d’une vaste opération terrestre comporterait de grands risques.
Le journal Ma’ariv a considéré que dans l’opération menée par le commando maritime (israélien) contre Gaza la nuit de Samedi à Dimanche, les soldats israéliens n’ont pas eu le dessus.
Cela a été confirmé par ce qu’a rapporté la chaîne de télévision israélienne 10 à propos de la forte volonté israélienne d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza le plus vite possible, mais que les conditions sur le terrain ne le permettaient pas encore.
13 juillet 2014 - Al-Manar - Traduction de l’arabe : Sayed Hasan

En images : révolte à Bethléem contre l’attaque sur Gaza

MEE
Les manifestations à Bethléem ont commencé avec le meurtre de Abu Khdeir à Jérusalem, mais elles s’apparentent maintenant à une rage collective contre les massacres à Gaza.
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BETHLEHEM, Cisjordanie – La ville de Bethléem dans la Cisjordanie est normalement calme la nuit, mais depuis 10 nuits il y a ici une ambiance chaotique due aux affrontements entre soldats israéliens et manifestants. À travers les gaz lacrymogènes passent les balles tirées par les soldats israéliens en direction des manifestants. Ces confrontations sont quotidiennes.
C’est au coucher du soleil, après la rupture du jeûne de Ramadan, qu’on allume les feux. Des pneus sont brulés pour essayer d’empêcher les tireurs israéliens de cibler les manifestants, qui allument des cocktails Molotov pour les balancer vers le mur de séparation.
Ce mur de 8 mètres de hauteur est de deux fois la taille du mur de Berlin qui a autrefois divisé l’Allemagne, et il rappelle la présence israélienne dans la ville [où est né le Christ].
Le mur sert de protection pour les dizaines de soldats armées cachés derrière, avant qu’ils n’ouvrent la grande porte pour attaquer les manifestants.
Ces confrontations durent normalement 4 heures chaque nuit. Elles attirent la police palestinienne, qui ne peut guère face aux jeunes qui jettent leurs pierres. Les forces israéliennes, qui ont au départ utilisé des balles de caoutchouc, utilisent maintenant des tirs à balles réelles. Ces derniers jours au moins 20 manifestant ont été blessés par balles.
Consultez la galerie de photos en cliquant ici
Une grande partie de Bethléem est dans le « secteur A » de Cisjordanie, donc normalement sous contrôle palestinien. Mais les forces d’occupation israéliennes envahissent cette zone quand elles le veulent à partir de leur mur.
Le gaz lacrymogène est maintenant utilisé de plus en plus, surtout depuis les trois dernières nuits. Il n’est pas inhabituels d’entendre entre 40 ou 60 explosions de grenades en l’espace de quelques minutes.
Les manifestants sont parfois transportés dans les maisons voisines pour être à l’abri des inhalations de gaz. Des médecins et des ambulances ne sont jamais loin.
Malgré l’intensification de la répression israélienne, les manifestants disent qu’ils vont continuer jusqu’au fin des bombardements israéliens sur Gaza, et même au delà si nécessaire.
14 juillet 2014 - Middle East Eye - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.middleeasteye.net/news/p...
Traduction : Info-Palestine.eu - Nadim

Le génocide progressif d’Israël dans le ghetto de Gaza

Ilan Pappe
Dans un article de 2006 pour The Electronic Intifada, je définissais la politique israélienne à l’égard de la Bande de Gaza comme un génocide progressif.
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A Gaza, la mise en œuvre de la vision sioniste revêt sa forme la plus inhumaine
L’attaque israélienne actuellement en cours contre Gaza indique que cette politique se poursuit sans relâche. Le terme est important, car il situe pertinemment l’action barbare d’Israël – naguère et aujourd’hui – dans un contexte historique plus vaste.
Il faudrait insister sur ce contexte, car la machine de propagande israélienne s’efforce encore et toujours de déclamer sa politique hors contexte : elle fait du prétexte qu’elle trouve pour chaque nouvelle vague de destruction la justification principale pour une autre orgie de massacres sans discrimination sur les champs de la mort palestiniens.
Le contexte
La stratégie sioniste qui consiste à donner à sa brutale politique l’étiquette d’une réponse adéquate à telle ou telle action palestinienne est aussi vieille que la présence sioniste elle-même en Palestine. Elle a servi à maintes reprises comme justification à la mise en œuvre de la vision sioniste d’une Palestine future qui n’aurait en elle que très peu, voire aucun Palestinien natif.
Les moyens de parvenir à cet objectif ont changé au fil des ans, mais la formule est restée la même : quelle que puisse être la vision d’un Etat juif, elle ne peut se matérialiser que si le nombre de Palestiniens y est insignifiant. Et actuellement, la vision est celle d’un Israël qui s’étend sur la Palestine historique dans sa presque totalité, là où vivent toujours des millions de Palestiniens.
Comme toutes celles qui l’ont précédée, la vague génocidaire actuelle a un arrière-plan plus immédiat. Il est né d’une tentative de contrecarrer la décision palestinienne de former un gouvernement d’union, auquel même les Etats-Unis n’avaient pu trouver d’objection.
La faillite de l’initiative de « paix » désespérée du Secrétaire d’Etat US John Kerry a légitimé l’appel palestinien aux organisations internationales pour faire cesser l’occupation. En même temps, les Palestiniens ont bénéficié d’une large approbation internationale pour leur prudente tentative, incarnée dans le gouvernement d’union, d’élaborer une fois encore une stratégie coordonnée entre les divers groupes et ordres du jour palestiniens.
Depuis juin 1967, Israël cherchait un moyen de conserver les territoires qu’il a occupés cette année-là sans intégrer leur population autochtone dans sa citoyenneté, qui implique des droits. Ce faisant il participait à un simulacre de « processus de paix » lui servant à gagner du temps ou à dissimuler sa politique de colonisation unilatérale sur le terrain.
Au fil des décennies, Israël a différencié des zones qu’il voulait contrôler directement et d’autres qu’il voulait administrer indirectement, l’objectif à long terme étant de réduire la population palestinienne au minimum, moyennant, entre autres, le nettoyage ethnique et l’étranglement économique et géographique.
La situation géopolitique de la Cisjordanie donne l’impression, du moins en Israël, qu’il est possible d’y parvenir sans avoir à présager un troisième soulèvement ni trop de condamnations internationales.
Mais la bande de Gaza, en raison de sa localisation géopolitique unique, ne se prêtait pas aussi facilement à une telle stratégie. Depuis 1994, voire plus, en tout cas depuis qu’Ariel Sharon a été au pouvoir comme Premier Ministre, la stratégie a été de ghettoïser Gaza, en espérant quelque part que les gens là-bas – 1,8 millions de personnes aujourd’hui – allaient tomber dans un oubli éternel.
Mais le Ghetto s’est montré rebelle et peu disposé à vivre dans des conditions d’étranglement, d’isolement, de misère et de faillite économique. Donc, le renvoyer aux oubliettes nécessite la poursuite de politiques génocidaires.
Le prétexte
Le 15 mai, les forces israéliennes ont tué deux jeunes Palestiniens dans la ville cisjordanienne de Beitounia, et leur assassinat de sang-froid par un tireur d’élite a été capté en vidéo. Leurs noms - Nadim Nuwara et Muhammad Abu al-Thahir — ont été ajoutés à la longue liste d’assassinats similaires ces derniers mois et ces dernières années.
Le meurtre de trois adolescents israéliens, dont deux mineurs, enlevés en juin en Cisjordanie occupée, a peut-être été commis en représailles aux meurtres d’enfants palestiniens. Mais pour toutes les exactions d’une occupation oppressive, il a avant tout fourni un prétexte pour détruire la délicate unité en Cisjordanie, et aussi pour appliquer le vieux rêve d’anéantir le Hamas à Gaza afin que le Ghetto puisse retrouver sa tranquillité.
Depuis 1994, avant même l’arrivée au pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza, la situation géopolitique très particulière de l’enclave montrait clairement que toute action punitive collective, comme celle qui est perpétrée aujourd’hui, ne pouvait être qu’une opération de tueries et de destructions massives. En d’autres mots : la continuation d’un génocide.
Savoir cela n’a jamais gêné les généraux qui donnent les ordres de bombarder les gens par les airs, par la mer et depuis le sol. Réduire le nombre de Palestiniens dans toute la Palestine historique reste toujours la vision sioniste.
A Gaza, sa mise en œuvre revêt la forme la plus inhumaine qui soit.
Le timing particulier de cette vague-ci est déterminé, comme dans le passé, par des considérations annexes. Les troubles sociaux de 2011 sont toujours frémissants et pendant un moment il y a eu une demande publique de réduire les dépenses militaires et de transférer de l’argent du budget surgonflé de la « défense » vers les services sociaux. L’armée a stigmatisé cette possibilité comme étant suicidaire. Rien de mieux qu’une opération militaire pour étouffer les voix appelant le gouvernement à faire des coupes dans ses dépenses militaires.
La marque de fabrique caractéristique de ce génocide progressif réapparaît encore dans cette vague-ci. On note à nouveau un soutien juif israélien consensuel au massacre de civils dans la bande de Gaza, sans aucune voix dissidente notable. A Tel Aviv, le petit nombre de personnes qui ont osé manifester se sont fait passer à tabac par des hooligans juifs, la police se contentant de regarder ailleurs.
Le monde académique, comme toujours, fait partie de la machinerie. La prestigieuse université privée Interdisciplinary Center Herzliya a établi un « quartier général civil » où les étudiants sont volontaires pour servir de porte-voix à la campagne de propagande à l’étranger.
Les médias sont une recrue fidèle, qui s’abstient de montrer la moindre image de la catastrophe humaine qu’Israël a déclenchée et informe son public que cette fois « le monde nous comprend et est derrière nous ».
Cette allégation est exacte en ce sens que les élites politiques occidentales continuent de fournir la vieille immunité à « l’État juif ».
Néanmoins, les médias n’ont pas fourni à Israël le niveau de légitimité qu’elle cherchait pour sa politique criminelle. Il y a des exceptions, notamment des médias français, en particulier France 24 et la BBC, qui continuent sans vergogne à régurgiter la propagande israélienne.
Cela n’a rien d’étonnant puisque les lobbys pro-israéliens continuent de travailler sans relâche à appuyer le cas d’Israël en France et dans le reste de l’Europe comme ils le font aux Etats-Unis.
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A Gaza une mère réconforte son fils dans leur habitation bombardée (Ezz Zanoun / APA images)
La voie de l’avenir
Que ce soit brûler vif un jeune palestinien de Jérusalem ou en abattre deux autres, juste pour le plaisir, à Beitounia, ou massacrer des familles entières, à Gaza, tous ces actes ne peuvent se perpétrer que si la victime a été déshumanisée.
Je veux bien admettre que partout au Moyen-Orient il y a aujourd’hui des cas horribles où la déshumanisation a récolté des horreurs inimaginables comme elle le fait à Gaza ces jours-ci. Mais il y a une différence essentielle entre ces cas et la brutalité israélienne : les premiers sont condamnés comme barbares et inhumains par le monde entier, alors que ceux commis par Israël ont toujours autorisés publiquement et approuvés par le président des Etats-Unis, les dirigeant de l’UE et les autres amis d’Israël dans le monde.
La seule chance de lutter avec succès contre le sionisme en Palestine est celle qui se base sur un agenda des droits civiques et politiques qui ne fasse pas de distinction entre une violation et une autre et qui identifie clairement victimes et bourreaux.
Ceux qui dans le monde arabe commettent des atrocités contre des minorités opprimées et sans défense, tout comme les Israéliens qui commettent ces crimes contre le peuple palestinien, devraient tous être jugés selon les mêmes critères moraux et éthiques. Ce sont tous des criminels de guerre, bien que dans le cas de la Palestine ils soient en activité depuis plus longtemps que quiconque.
Peu importe en réalité l’identité religieuse des gens qui commettent les atrocités ou au nom de quelle religion ils prétendent parler. Qu’ils se dénomment djihadistes, judaïstes ou sionistes ils devraient être traités de la même manière.
Un monde qui cesserait d’utiliser deux poids, deux mesures dans ses relations avec Israël, c’est un monde qui pourrait être bien plus efficace dans sa réponse aux crimes de guerre ailleurs dans le monde.
Faire cesser le génocide progressif à Gaza et restituer aux Palestiniens leurs droits humains et civiques élémentaires, où qu’ils se trouvent, y compris le droit au retour, c’est la seule voie ouvrant une perspective nouvelle sur une intervention internationale productive au Moyen-Orient dans son ensemble.
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* Auteur de plusieurs ouvrages, Ilan Pappe est historien israélien et directeur de l’European Centre for Palestine Studies à l’Université d’Exeter
http://electronicintifada.net/conte...
Traduction : Info-Palestine.eu - Marie Meert

"La résistance unie pose ses conditions" - entretien avec Ramadan Shalla, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique en Palestine

Par
L’entité sioniste crie aux abois. Elle veut arrêter son agression, mais garder « la tête haute », c’est-à-dire préserver sa capacité de détruire et de tuer et plonger le peuple palestinien dans la soumission. La résistance unie du peuple palestinien exige, pour cesser ses tirs sur l’entité coloniale, la fin du blocus, la reconnaissance de son droit à riposter à toute attaque future, contre les civils ou les militaires. La résistance n’est pas pressée pour signer une trêve ou un accord quelconque, sous l’égide de l’Egypte. Elle veut défendre le sang palestinien et les sacrifices de tous ceux qui sont tombés au cours de cette agression criminelle.
C’est ce qu’a annoncé le dr. Ramadan Shallah, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique en Palestine, au cours de l'entretien accordé à la chaîne Al-Jazeera.
'La résistance unie pose ses conditions' - entretien avec Ramadan Shalla, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique en Palestine
Le Dôme de Fer israélien (Caricature Mohamed Saba'neh) Quelques passages-clés de cet entretien « Ce qui se passe en ce moment n’est pas une guerre mais une tuerie perpétrée par Israël avec la connivence américaine occidentale et un désintérêt arabe, au moins officiel.
Notre peuple palestinien est devenu une légende à cause de sa résilience, de sa cohésion autour de sa résistance. L’ennemi mène un génocide réel, il pense qu’il peut arrêter la résistance, qui est cependant puissante et cohérente, et elle maîtrise la bataille avec fermeté et patience.
La situation est difficile à tous les niveaux, mais notre peuple palestinien mène une des plus importantes batailles de la nation.
Les buts de cette guerre ? L’ennemi lui-même ne sait pas quels sont les buts de cette guerre. Le gouvernement de l’ennemi a essayé d’aller de l’avant pour exporter ses problèmes internes, il a pris prétexte des colons disparus à al-Khalil pour régler ses comptes avec la bande de Gaza, avec ce qu’elle représente en tant que résistance, pour la conscience collective et populaire palestinienne. Il pense qu’il est en train de détruire la force de la résistance, alors qu’il apparaît, plusieurs jours après, qu’il ne peut réaliser ses buts. Il est monté sur un arbre et il ne sait plus en descendre.
Il a considéré que les conditions régionales et internationales lui permettaient d’attaquer Gaza. Mais il a été surpris par la riposte de la résistance. Ni ses services de renseignements, ni son état-major, ni ses politiciens, n’avaient prévu tout cela. Ils ont été surpris.
Qui peut jouer le rôle d’intermédiaire ?
L’intermédiaire participe à cette guerre, les Etats-Unis ont donné le feu vert. C’est pourquoi nous comptons sur nos propres forces, après Dieu, pour obliger l’ennemi à cesser son agression.
La guerre ne peut s’arrêter sans la voix de l’Egypte. A cause de la géographie, et l’implication historique de l’Egypte, personne ne peut prendre la place de l’Egypte. C’est à l’Egypte d’intervenir pour faire cesser l’agression.
Les conditions d’une trêve ?
L’ennemi veut que nous levions le drapeau blanc. En Cisjordanie , les agressions se poursuivent, même en Palestine occupée en 48. Les conditions israéliennes ne nous concernent pas, l’ennemi ne veut pas voir un peuple palestinien sur cette terre. Quant à nos conditions, en tant que peuple, nous avons le droit sur cette terre, nous revendiquons d’y vivre dignement.
L’équation trêve contre trêve est finie. En 2012, nous avions conclu une trêve dont les conditions étaient de cesser les assassinats, la suppression de la zone de séparation, l’arrêt des invasions, l’élargissement de la zone maritime pour les pêcheurs. L’ennemi n’a respecté aucune de ces conditions. Nous avions longtemps attendu et c’est pourquoi le Jihad islamique a mené il y a quelques mois la bataille « briser le silence ».
Aujourd’hui, la guerre a commencé, et nous disons cette guerre ne s’arrêtera pas sans que le blocus ne soit levé, sans que notre droit de nous défendre ne soit reconnu pour riposter à toute agression contre tout citoyen palestinien dans la bande de Gaza. Nous refusons de nous croiser les bras pendant qu’Israël mène ses agressions contre la population de Gaza. Israël est toujours un Etat d’occupation, même s’il est sorti de la bande de Gaza, il maintient un blocus.
Concernant l’Autorité palestinienne,
Yasser Arafat nous manque, au cours de cette agression. Nous aurions souhaité qu’il aperçoive ce qu’a fait le peuple de Abu ‘Ammar, de Ahmad Yassin, de Fathi Shiqaqi et tous les martyrs, de cette entité qui tremble aujourd’hui, qui est devenu un « Etat sous le feu », c’est ce qu’écrivent leurs télévisions. Et par qui ? Un million et demi de réfugiés massés dans la bande de Gaza.
Je dis au frère Abu Mazen que le peuple qui est visé à Gaza, après la formation du gouvernement d’entente, c’est le peuple placé sous son autorité, c’est pourquoi l’Autorité palestinienne doit avoir une attitude ferme, et refuser de se transformer en autorité mandataire, et poursuivre la coordination militaire. Les Etats, dans de tels cas, rappellent leurs ambassadeurs, Abu Mazen doit au moins rappeler son coordinateur sécuritaire avec l’occupant. Plus important, des mouvements s’étendent en Cisjordanie et même au sein de notre peuple (dans les territoires occupés) en 48, commencés avant l’agression, mais nos militants, du mouvement du Jihad islamique et ceux du Hamas, sont poursuivis par les appareils sécuritaires de l’occupation et de l’Autorité palestinienne à la fois. C’est pourquoi je m’adresse aux membres du Fateh et les appelle à diriger l’intifada en Cisjordanie , et nous serons tous derrière eux, mais il faut arrêter la coordination sécuritaire avec l’occupant.
Certains pensent que cette guerre ne les concerne pas parce qu’elle vise le pouvoir et l’armée du Hamas et les fusils du Hamas, mais en réalité, cette guerre vise le peuple palestinien, et toutes ses formations combattantes. C’est pourquoi nous, le mouvement du Jihad islamique, avons dit non, c’est une guerre contre tout le peuple palestinien, et nous avons pris la défense des brigades Al-Qassam, avec les autres organisations de la résistance. Nous sommes unis dans un même rang.
Il y a une décision unie pour les organisations de la résistance de poursuivre l’affrontement. La résistance est unie, du sommet jusqu’aux éléments de la base, à tous les niveaux, que ce soit sur le plan politique ou militaire. Sur le plan politique, il y a une liaison permanente entre le mouvement du Jihad islamique et le Hamas, et sur le terrain, toutes les formations combattantes coordonnent et se complètent les unes les autres. C’est la première fois qu’elles arrivent à atteindre ce degré de complémentarité et de coordination.
Sur le plan politique, nous sommes en liaison permanente avec la direction du mouvement Hamas et nous essayons d’étudier le meilleur moyen pour sortir de cette guerre avec le maximum de gains pour notre peuple, pour préserver ses capacités combatives et porter la défaite à cet ennemi, dans le sens de l’empêcher d’accomplir ses visées et ses objectifs.
Israël ne veut pas que le peuple palestinien soit uni, il était satisfait de l’état de division qui existait, il ne cherche qu’à assurer sa sécurité à nos dépends. Si l’un des buts de l’agression est d’empêcher l’unité palestinienne, le grand perdant ne sera autre que l’Autorité palestinienne qui compte toujours sur toute forme de « paix » avec Israël. L’Autorité prétend qu’il n’y a pas d’alternatives, mais aujourd’hui la résistance lui montre, en toute clarté, qu’il y a une alternative, celle d’arracher notre liberté, notre indépendance et notre dignité par nous-mêmes. Nous espérons toujours qu’il y ait réconciliation en vue d’assurer l’unité nationale, et que l’ennemi pense ce qu’il veut..
Source : Al Jazeera

La nouvelle saison

Par
En deux ans, ils n’ont pas eu le temps de s’assoupir. À peine reposaient-ils leurs mains meurtries par la chaux et les gravats dégagés. Le ciment ne venait plus. Tout un apprentissage s’élaborait pour recycler éboulis et débris de maison très abondants.
Ils songent peut-être déjà à adapter leur habitat aux nouvelles saisons décidées par l’occupant.
En plus du long hiver dense du silence de leurs voisins arabes, de faux printemps allumés par des vraies torches vivantes, le rituel de "punition collective" biennal s’installe.
La nouvelle saison
Le système a réalisé la fermeture d’une bande de 360 Km2 très densément peuplée au sein d’un ouvert où il abolit les frontières.
Ce petit espace est uniformément et continûment clôturé par des bornes multiples affectant l’air, la mer, la terre et le souterrain. Il est l’un des champs favoris d’expérimentation où l’avis éclairé des cobayes n’est pas requis.
Le phosphore blanc sur fond de nuit gazaouie veloutée dessine des volutes qui à leur retombée calcine les chairs en profondeur. Les DIME (Dense Inert Metal Explosive) (1) y inscrivent des chemins en vrille. Les bombes sonores terrifient et assourdissent sans discriminer le peu de faune qui a résisté à la salinisation de la terre.
Ce ne sont que des prisonniers. Le monde civilisé approuve que leurs geôliers sanctionnent préventivement leur insoumission.
Mais au-delà de l’aspect trivial qui consiste à produire des tests in vivo avant la commercialisation de machines et de ferblanteries, le procédé éprouve la réactivité du voisinage.
Le plus proche d’abord.
L’avènement du nouveau pharaon arrivé au pouvoir au terme d’une contre-révolution revancharde sur le peuple égyptien coïncide avec un alignement sur la position de Tel Aviv.
Le mouvement Hamas naguère favorisé pour affaiblir la résistance laïque à l’occupation est à éliminer.
La fermeture totale des tunnels de ravitaillement du camp de Gaza aggrave dramatiquement le blocus subi depuis 7 ans.
Le Caire a renoncé à être la puissance régionale faisant office d’intermédiaire entre l’occupant et le peuple palestinien assiégé dans son archipel en Cisjordanie comme à Gaza.
La visite fin juin à Alger du Raïs a été presque tenue secrète. Un élu par forfait forcé est allé rendre compte à une vague ombre sortie de ses convalescences des Invalides de Paris de la limitation de ses degrés de liberté en politique étrangère sous étroite dépendance du numéraire pétro-monarchique séoudien. Le Chef d’État le plus vaste d’Afrique ne fait plus d’apparition publique et a remis la sécurité de ses frontières Sud aux entreprises pétrolières particulièrement étasunienne et britannique. L’or noir doit continuer de couler sous protection de milices privées ou non, étrangères.
Les manifestations populaires de soutien à la Palestine ont été interdites en Algérie.
Les attitudes néo-ottomanes d’Erdogan vis-à-vis des anciens sandjaks prises depuis les mouvements de protestations des peuples arabes ont été troquées pour du "réalisme" otanesque.
Les armes et les hommes en charge de détruire la Syrie passent par les frontières turques et la partition de l’Irak avec le détachement d’un petit Etat kurde promu et promis depuis longtemps par les sionistes ne gêne pas Ankara.
Un cercle plus loin, la vassalisation de l’Europe est telle que l’encouragement du personnage qui sert de Président de la République française à Netanyahu à poursuivre ses frappes ne semble plus obscène mais pitoyable de veulerie et digne de lui.
Photo
Sderot, samedi soir 12 juillet. Les sionistes, vautrés sur des canapés, assistent au spectacle du bombardement de Gaza (source article du New York Times où l'on peut voir d'autres photos tout aussi obscènes)

La tuerie organisée des Palestiniens, une attaque aérienne toutes les 4mn30 depuis plusieurs jours, est aussi une vulgaire opération de politique intérieure préméditée pour affermir la clique au pouvoir qui voit la coalition droite extrême et droite la plus extrême se déliter en faveur de cette dernière. L’entité sioniste figure le prototype de l’État mafieux où très rares sont les ministres qui ne sont pas éclaboussés par des scandales de prévarications, de trafic d’influence et d’abus de biens sociaux.
Elle met surtout à l’épreuve la part de l’humain non pervertie en chacun par la propagande dominante, encore accessible à un récit que ne truffe aucun mythe vermoulu.
Un peuple a été dépossédé, en grande partie chassé de sa terre, déplacé puis pour ce qu’il en reste, confiné dans de minuscules territoires sans lien géographique entre eux sous contrôle constant d’une armée très puissamment dotée d’armes et des outils de communication les plus performants.
Il résiste.
L’aumône même abondante fournie par le Qatar aux gardiens de la prison de Gaza n’a pas rompu les liens avec l’axe du refus Hezbollah-Syrie-Iran.
Les roquettes longue portée parviennent jusqu’à Tel Aviv et Jérusalem, elles sont de fabrication iranienne. Même imprécises, le fameux Dôme qui reçoit des dotations très importantes du Trésor étasunien, censé témoigner de l’efficacité technologique sans faille de l’artefact sioniste, n’en arrête qu’une sur sept.
Ce peuple, comme tout autre, a le droit le plus incontestable de se défendre contre la dépossession, contre l’oppression militaire et contre le grignotage continu de sa terre (la colonisation a progressé de 130% sous Obama versus Bush).
Le vote récent (2) de l’Église presbytérienne étasunienne, forte de plus de deux millions d’adhérents, en faveur du Boycott, Désinvestissement et Sanction d’Israël est une des réponses morales adéquates face au déchaînement impuni de la force.
En poursuivant ses assassinats, la « seule démocratie au MO » est en train de progresser dans le classement des pays les plus haïs au monde. (3)
Dans deux ans, de nouvelles élections au Us(a), d’autres Jeux Olympiques, autant d’occasions pour détourner l’attention et préparer la prochaine saison, pluie de bombes et fauchage de nouvelles vies.
Badia Benjelloun
14 juillet 2014-07
(1) http://www.brecorder.com/top-news/1-front-top-news/183743-israel-uses-dime-explosives-in-gaza-official.html
(2) http://www.lemondejuif.info/etats-unis-boycott-israel-netanyahu-jette-lanatheme-leglise-presbyterienne/
(3) http://jssnews.com/2013/05/24/israel-lun-des-5-pays-les-plus-detestes-au-monde-selon-la-bbc/

http://www.ism-france.org

Pénuries de médicaments et de combustible à l'Hôpital Al-Awda - Appel du Syndicat des Comités de Santé à Gaza (UHWC)

Par
Chers amis et sympathisants, Comme je l’ai transmis à vos contacts, je suis Haneen Wishah, coordonnatrice des Relations publiques au Syndicat des Comités de Santé (Union of Health Work Committees - UHWC)
Nous sommes une ONG palestinienne médicale à but non lucratif qui a été créée en 1985 pour combler un vide dans le système de santé en Palestine.
Pénuries de médicaments et de combustible à l'Hôpital Al-Awda - Appel du Syndicat des Comités de Santé à Gaza (UHWC)
La machine de guerre du régime sioniste terroriste en route pour Gaza, 12 juillet 2014 Nous fournissons des services de soins de santé primaires aux côtés des services communautaires à travers nos cinq centres de soins primaires de santé répartis dans la bande de Gaza. Nous fournissons également des services de santé secondaires grâce à notre plus grande structure, l’hôpital Al-Awda, situé à Jabalia, au nord de la Bande de Gaza.
L'hôpital se trouve actuellement en situation d’urgence en raison de la pénurie de médicaments disponibles dont il souffrait déjà ces derniers mois en raison du blocus israélien ; maintenant la pénurie s'est aggravée et certains articles ne sont plus en stock.
Je vous communique ci-dessous l’appel que nous avons lancé le 8 juillet et j’espère que nous pourrons aider notre peuple dans la Bande de Gaza, pour que soient respectés ses droits fondamentaux à vivre dans la dignité et à l’accès aux services de santé quand il en a besoin.
Amour et paix depuis Gaza
Haneen Jaber Wishah
Coordonnatrice des relations publiques au Syndicat des Comités de Santé
Union of Health Work Committees (UHWC)
08.07.2014 - La Bande de Gaza est maintenant sous les tirs et dans une situation qui ira de mal en pis avec l'approbation aujourd'hui par le gouvernement israélien de la nouvelle opération militaire israélienne "Protective Edge" (Coussin de Protection) lancée par les forces israéliennes contre Gaza et sa population innocente de femmes, d'hommes, de personnes âgées et d'enfants.
L'Hôpital Al-Awda, la structure la plus importante du Syndicat des Comités de Santé (Union of Health Work Committees - UHWC) est situé au nord de la Bande de Gaza, le secteur le plus peuplé et le plus pauvre, historiquement connu comme étant le premier exposé aux invasions et incursions israéliennes, et a pris un rôle de premier plan dans la prise en charge des victimes et la conduite d'opérations chirurgicales au cours des guerres israéliennes dans la Bande de Gaza.
En situation d'urgence, l'hôpital Al-Awda est considéré comme un hôpital de première ligne, il a prouvé sa capacité à traiter de nombreuses blessés, sachant qu'il est au service d'une population environnante de 335.000 habitants et que toutes les victimes reçoivent des soins gratuits pendant les crises.
En raison de la situation actuelle, l'hôpital craint de manquer de médicaments, de produits jetables et de carburant ; c'est la raison pour laquelle nous sollicitons une coordination pour avoir les quantités nécessaires de médicaments et d'articles médicaux jetables de manière à être prêts à faire face à la situation d'urgence en fournissant à la population de Gaza les services de santé appropriés.
Fournir du carburant à l'hôpital est une question importante pour être en mesure de travailler 24h/24 (même pendant les coupures de courant qui durent environ 12 heures par jour) et soigner et opérer les blessés, en sachant que les réserves de carburant à l'hôpital Al-Awda ne tiendront que quelques jours et qu'ensuite nous serons confrontés à une grave crise humanitaire.
L'UHWC et l'Hôpital Al-Awda demandent votre aide pour nous soutenir avec des médicaments, des articles médicaux jetables et du carburant, afin que nous puissions répondre rapidement à la situation actuelle et fournir en temps utile les services de santé nécessaires et adéquats à ceux qui en ont besoin.
Syndicat des Comités de Santé (UHWC)
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Si vous souhaitez envoyer des dons :
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للتبرع لصالح اتحاد لجان العمل الصحي ومستشفى العودة
Work Committees  & Al-Awda Hospital  To Donate for Union of Health

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Beneficiary Account No.:  000/0010/042/0650750-3
Bank Payee:  Quds Bank - Palestine


Source : UAWC
Traduction : Militants

Gaza: médiation en cours, pas encore d'accord sur une trêve (responsable Hamas)

Des efforts sont en cours pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza après une semaine d'offensive meurtrière, mais aucun accord n'a encore été conclu, a déclaré lundi soir un responsable du mouvement palestinien à l'AFP.
"Il y a des efforts et des échanges au sujet d'un accord de trêve, mais jusqu'à présent, il n'y a rien de définitif", a déclaré ce responsable, alors que l'Egypte a appelé Israéliens et Palestiniens à cesser le feu à partir de mardi 06H00 GMT. Il a confirmé que l'Egypte menait une médiation pour tenter de mettre un terme au cycle de violences déclenché il y a près d'une semaine.
Les raids israéliens ont fait en sept jours au moins 184 morts et un millier de blessés -- un bilan plus lourd que lors du dernier affrontement en 2012) -- dans la bande de Gaza, d'où des centaines de roquettes ont été tirées contre Israël. "Des efforts sont menés par différentes parties, en particulier les Egyptiens, mais de façon modeste", a-t-il ajouté.
Le Caire a dévoilé son plan de cessez-le-feu peu avant l'ouverture d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, convoquée en urgence au Caire pour évoquer la situation à Gaza.
L'initiative égyptienne prévoit un "arrêt total des hostilités aériennes, maritimes ou terrestres" à compter de mardi à 06H00 GMT et l'ouverture dans la foulée de négociations sur l'entrée des biens et des personnes dans l'enclave palestinienne sous blocus, selon le texte de l'initiative communiqué par le ministère des Affaires étrangères.
L'Egypte propose d'accueillir sous 48 heures après l'entrée en vigueur de la trêve deux délégations palestinienne et israélienne de haut niveau pour ouvrir ces discussions indirectes sur son territoire.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat sur la proposition égyptienne.
Cette annonce est intervenue à la veille de l'arrivée au Caire du secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui a ces derniers mois multiplié les navettes entre Palestiniens et Israéliens ainsi que les tournées auprès des puissances régionales pour relancer les négociations de paix au point mort.

Gaza: la résistance rejette la trêve... un demi million de SMS aux Israéliens

Les principales factions de la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza sont unanimes : pas question d’accepter la trêve suggérée par l’Égypte, sans accord complet sur le conflit l'opposant à Israël.
Pour le Hamas, il faut à tout prix cesser les bombardements, mettre fin au blocus de Gaza en place depuis 2006, ouvrir le poste-frontière de Rafah avec l'Egypte et libérer les prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre d'un accord d'échange contre un soldat israélien en 2011.
 "Un cessez-le-feu sans parvenir à un accord est exclu. En temps de guerre, on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier", a déclaré à l'AFP Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas à Gaza.
Médiatrice lors des précédentes crises entre Israël et le Hamas, l'Egypte a proposé un "arrêt total des hostilités aériennes, maritimes ou terrestres" à compter de mardi à 06H00 GMT et l'ouverture dans la foulée de négociations sur l'entrée des biens et des personnes dans l'enclave palestinienne sous blocus depuis 2006.
 
S’exprimant dans un entretien avec la chaine de télévision panarabe al-Mayadeen un dirigeant du Hamas, Sami Abou Zahri a révélé que cette trêve a été conclue entre les Egyptiens et les Israéliens, sans consultation avec le Hamas.
Le correspondant de cette chaine en Palestine occupée a indiqué que des contacts avaient été entrepris avec le Hamas mais que celui-ci n’avais pas encore donné de réponse lorsque la trêve a été annoncée.    
Selon la branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, la proposition égyptienne est une "reddition" et elle a menacé d'"intensifier" sa lutte contre Israël.
Ce mardi matin, le Hamas a fermé son poste de contrôle frontalier avec l’entité sioniste, empêchant toute entrée et sortie de l'enclave.

Un demi-million de SMS aux Israéliens

Dans le cadre de la guerre psychologique entamée par le Hamas, les brigades al-Qassam ont envoyé ce mardi près d’un demi-million de messages SMS aux téléphones mobiles des Israéliens, menaçant de continuer la bataille :
«  la stupidité de votre gouvernement qui est entre dans la bataille contre nous sans objectifs a mis tout Israël sou le feu et les Israéliens dans des abris. Nous allons continuer à bombarder toutes les endroits en Israël jusqu’à ce que nos revendications légitimes soient observées », est-il écrit dans le texte en hébreux, signé "SMS Qassam". 
Dans cette campagne médiatique entamée par le Hamas dès le début de l'offensive israélienne, il s’emploie à s’adresser directement à l’opinion publique israélienne, en hébreux. 
Jihad islamique : que l'ennemi aille en enfer 
Même rejet de la trêve de la part du mouvement de résistance Jihad islamique.
Tout en saluant l'initiative égyptienne son dirigeant Khaled al-Batech a refusé la façon dont elle a été élaborée.
" Ce n'est pas de cette façon que les intiatives doivent être prises, pas à travers les médias. Il y a des revendications de la résistance qui sont connues. Il faut mettre fin au blocus pour instaurer un cessez-le-feu", a-t-il dit lundi dans plusieurs interventions télévisées.
Le 13 juillet dernier, le secrétaire général du Jihad, Ramadane Abdallah Challah avait affiché son refus du rétablissement de l’équation qui avait été instaurée au terme de l’offensive de 2012, «  cessez-le-feu contre cessez-le-feu ».
Dans un entretien avec la chaine de télévision qatarie al-Jazeera, il a assuré que pour que la résistance stoppe ses tirs de roquettes, il faut à tout prix que l’ennemi sioniste suspende son blocus imposé à la bande de Gaza, ouvre les ponts de passage et s’engage à cesser ses hostilités à l’encontre des palestiniens.
«  Que l’occupation aille en enfer, sans réaliser aucun de ses objectifs, son opération militaire s’est avérée être un grand scandale et un grand fiasco au niveau des renseignements et au niveau stratégique », a-t-il estimé.     
Pour sa part un dirigeant des Brigades al-Quds, branche armée du Jihad Islamique Abou Ahmad a assuré que son mouvement « ne permettra à personne de briser la résistance et d’offrir la victoire à l’ennemi sioniste sur un plat en or », a-t-il ajouté.
Selon lui, les heures prochaines seront décisives : «  soit ce sera une bataille sans merci va éclater, soit une accalmie qui réalise les conditions de la résistance », a-t-il stipulé, selon l’agence de presse palestinienne Palestine Today.
Une position similaire a été exprimée par une autre faction, les Comités de résistance, et selon laquelle « tout cessez-le-feu qui ne respecte pas les conditions de la résistance ne peut être admise ».   
Le cabinet israélien accepte         
Pour sa part, le gouvernement israélien a accepté la proposition égyptienne. "Le cabinet de sécurité a décidé d'accepter l'initiative égyptienne pour un cessez-le-feu commençant à 09H00 locales (06H000 GMT)", a affirmé un porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Menaçant de frapper avec force le Hamas, si les attaques à la roquette se poursuivent, l'armée israélienne a dit avoir stoppé ses raids sur le territoire palestinien, qui ont fait près de 200 morts, en majorité des civils, depuis une semaine. Les bombardements semblaient avoir cessé dans la matinée, selon des journalistes de l'AFP à Gaza. L'armée a fait état de trois tirs de roquettes vers les colonies israéliennes après 06H00 GMT.    
La Ligue arabe aussi, réunie au Caire, a appelé dans la nuit Israéliens et Palestiniens à accepter cette proposition, saluée aussi par le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le président américain Barack Obama, et l'émissaire du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair.
Des roquettes toujours 
Vers le milieu de la journée, une trentaine de tirs de roquettes ont été recensés par la deuxième chaine de télévision israélienne.
Mardi matin, une nouvelle roquette tirée de Gaza a touché la ville israélienne d'Ashdod (sud), selon la police.  Selon la 10ème chaine israélienne, le projectile s’est abattu dans une région résidentielle et endommagé une maison (Voir photo à droite).
Un deuxième projectile s’est écrasé sur la colonie de Shaer Haneguev  et endommagé un entrepôt.
Selon l’agence palestinienne Maan, plusieurs roquettes se sont abattues sur les localités et villes israéliennes après l’acceptation du cessez-le-feu égyptien, et certaines maisons ont été endommagées.
Les sirènes d’alarme ont été entendues à Ashdod, Ashkelon, Kiriat-Malakhi, Bar-Tobia, Shaer Hanegev, Eshkol et autres.
Selon l’AFP, des roquettes ont été lancées dans la nuit de Syrie et du Liban, dont deux sont tombés sur le Golan, région occupée par Israël. D'autres projectiles se sont abattus tôt mardi matin sur le port israélien d'Eilat et aux alentours, près de la frontière avec l'Egypte et la Jordanie. Quatre personnes ont été légèrement blessées.
En milieu de journée, une roquette s'est abattue sur la colonie Rishon LeTsion, situee au centre de la Palestine occupée, selon al-Mayadeen TV.
4 raids avant  
Du côté palestinien, il y a eu 4 raids israéliens ce mardi, au cours desquels 5 martyrs son tombés .
3 civils ont péri dans un raid contre Khan Younès, dont une femme de 53 ans. Les deux autres tués, Ismaïl Najjar (46 ans) et Mohammad Najjar (49 ans), tous deux des ouvriers agricoles  ont été tués dans un raid qui les a visés également à Khan Younès.
Selon l’agence Maan, les raids israéliens ont poursuivi le bombardement des maisons dans le quarteir Zeïtoune au sud de la ville de Gaza, l’un d’entre eux appartient au conseiller du dirigeant du Hamas Ismaïl Haniyyé Bassem Naïm 

Guerre contre Gaza: l’Amérique latine fustige Israël

De nombreux pays d'Amérique latine, généralement dirigés par la gauche, ont condamné la violence de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza et appelé à un cessez-le-feu, alors que de petites mobilisations pro-palestiniennes étaient organisées.  
Le ministère des Affaires étrangères du Mexique a fait part, dans un communiqué, de sa "grave préoccupation face à l'escalade de la violence" et demandé que l'on "protège la population civile touchée par les bombardements israéliens sur la bande de Gaza".
 Le gouvernement mexicain "condamne l'usage de la force et l'opération militaire dans la bande de Gaza" et "exige le respect du droit international humanitaire", selon le communiqué.
Vendredi, environ 200 personnes s'étaient rassemblées à Mexico en soutien aux Palestiniens.  
Au Venezuela, une centaine de personnes, dont plusieurs députés membres du parti socialiste au pouvoir, ont défilé jusqu'au à la représentation l'Autorité palestinienne à Caracas.
 "Le génocide que le gouvernement israélien commet en permanence contre le peuple palestinien est une attitude inhumaine", a déclaré à la presse le député Dario Vivas, qui menait la marche.
 En fin de semaine dernière, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait dénoncé "une guerre d'extermination" à l'encontre du peuple palestinien "depuis presque un siècle".
Une cinquantaine d'étudiants et de militants pro-palestiniens se sont rassemblés lundi devant l'ambassade d'Israël au Salvador. "La Palestine est un Etat libre, halte au terrorisme d'Israël", ont notamment scandé les manifestants.  Il y a quelques jours, le gouvernement chilien avait déjà "condamné énergiquement les attaques d'Israël dans la bande de Gaza", estimant que rien ne justifie "les actes terroristes (ni) les attaques aériennes de zones densément peuplées de civils".  
A Cuba, les autorités ont demandé à "la communauté internationale d'exiger qu'Israël mette fin à l'escalade de la violence", condamnant "énergiquement la nouvelle agression d'Israël contre la population de la bande de Gaza" et "un châtiment collectif".  
En Uruguay, le ministère des Affaires étrangères a fustigé "la réponse disproportionnée" d'Israël aux tirs de roquettes palestiniens et appelé "à négocier urgemment un cessez-le-feu".  
Même tonalité en Bolivie, où le président socialiste Evo Morales a annoncé dimanche avoir demandé aux Nations unies et à la Cour internationale de La Haye d'ouvrir une enquête pour "crimes contre l'humanité".
"On ne peut comprendre, dans ce siècle nouveau, qu'il y ait des interventions militaire si sauvages et si inhumaines, je le répète, c'est un génocide, ce qui se passe à Gaza", a clamé M. Morales.  
Auparavant, c'est l'Equateur qui avait "condamné énergiquement tous les actes de violences" et appelé à "un arrêt immédiat des hostilités".  
Depuis une semaine, Israël bombarde la bande de Gaza dans le but de stopper des tirs de roquettes du Hamas palestinien.
L'offensive a tué jusqu'à présent plus de 180 172 Palestiniens, en majorité des civils selon l'ONU. 

Israël accepte l’initiative égyptienne pour un cessez-le-feu, Hamas la rejette

Le Conseil des ministres pour les Affaires étrangères et sécuritaires a approuvé lundi matin la proposition égyptienne pour l’arrêt des bombardements dans la bande de Gaza et ses alentours.
La proposition – qui a été rejetée par les Brigades d’al-Qassam – stipule l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu à partir de 9 heures.
Selon la radio publique israélienne, aucune précision n’a été reçue concernant le vote du Conseil des ministres sur le sujet.
La radio a noté que les ministres de l'aile de la droite la plus dans le gouvernement israélien qui avaient attention du public de l'adoption de l'idée d'un cessez-le-feu dans les circonstances actuelles.
La radio a note que les ministres du gouvernement israélien qui sont majoritairement de droite se montraient réticents vis-à-vis de l’idée d’une trêve compte tenu des circonstances actuelles. 
Toujours selon la radio, aucune décision claire n’est connue du Hamas concernant l’approbation de l’initiative égyptienne par le Cabinet sioniste.
Cependant, un communiqué a été publié par les Brigades d’al-Qassam en ces termes : « Si ce qui a été diffusé par les médias est vrai, l’initiative égyptienne est une reddition et est donc rejetée dans son intégralité. »
De même que de nombreux porte-parole du Hamas ont exprimé leur méfiance vis-à-vis de l’initiative basée sur un cessez-le-feu avant même de négocier sur ses conditions.
Mais le Hamas à Gaza, affirmant avoir eu connaissance du plan égyptien par les médias, a écarté toute trêve qui n'inclurait pas un accord complet sur le conflit l'opposant à Israël.
Il exige l'arrêt des bombardements, la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte et la libération des prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre d'un accord d'échange contre un soldat israélien en 2011.
"Un cessez-le-feu sans parvenir à un accord est exclu. En temps de guerre, on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier", a déclaré à l'AFP Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas à Gaza.

"Saraya al-Quds" ont bombardé les villes de Netanya et Dimona avec deux missiles

"Saraya Al-Quds", l'aile militaire du Jihad islamique, ont ciblé les villes de Netanya et Dimona avec deux missiles.
Les brigades d’Al-Quds ont annoncé dans un communiqué militaire avoir bombardé hier soir la ville de Netanya par une roquette "Buraq 100".
Elles ont ajouté qu'elles ont également bombardé la ville de Dimona qui comprend une installation nucléaire de l’occupation par un missile de type "Buraq 70".
Il est à signaler qu’une large opération militaire a été lancée sur la bande de Gaza depuis l'aube du mardi 8 Juillet. Des milliers de raids aériens, terrestres et maritimes ont été lancés sur le secteur causant le martyr de 177 palestiniens et la blessure de centaines d’autres en plus de la destruction des maisons et des massacres collectifs.

L’occupation déploie le système "Patriot" pour contrer les drones d’Al-Qassam

L’armée de l’occupation israélienne a envoyé le système de la défense aérienne de missiles de type (Patriot) dans les régions du sud pour faire face aux avions sans pilotes lancés par Al-Qassam hier matin pour effectuer des opérations au cœur de l’occupation, selon le site sioniste Rutter.
Il est à souligner que la dernière fois où ce système Patriot a été déployé par l'armée de l'occupant israélien était à la frontière nord de la Palestine occupée, afin d'intercepter les missiles de la Syrie et avant cela en 1991 lorsque le régime irakien dirigé par Saddam Hussein a bombardé l'occupation israélienne avec 39 missiles Scud.