lundi 2 août 2010

Gaza: 32 blessés dans un attentat visant un chef du Hamas

09:46 02/08/2010
GAZA, 2 août - RIA Novosti
Au moins 32 Palestiniens ont été blessés dans une explosion visant la maison d'un des commandants du mouvement radical Hamas dans la bande de Gaza, ont annoncé lundi les autorités locales.
Selon les représentants du Hamas, cet attentat perpétré par Israël visait un des chefs de l'organisation Alaa al Danaf. De son côté, la partie israélienne a démenti ces allégations.
Le sort d'Alaa al Danaf reste inconnu pour le moment.
Vendredi dernier, une roquette s'est abattue sur la ville israélienne d'Ashkelon. L'armée israélienne a riposté par des raids aériens contre les positions du Hamas dans la bande de Gaza. Un autre commandant du mouvement a été tué lors cette l'offensive.

Les terres agricoles du Wadi Qana polluées par les eaux usées d’une colonie

Naplouse - 01-08-2010

Par ISM 
Le Wadi Qana est une vallée située au sud-ouest de Naplouse où de nombreuses sources approvisionnent en eau les villages palestiniens environnants. Environ 60 personnes vivent dans la vallée, et bien d'autres possèdent des terres dans le secteur où ils élèvent des animaux et cultivent des agrumes et des oliviers.
La vallée et ses sources ont été touchées par les effets des eaux usées non traitées de la colonie de Yaqir, construite illégalement en 1994, qui sont évacuées dans la vallée.
















Les eaux usées de la colonie Yaqir contaminent les terres agricoles et pourraient bientôt affecter les sources d'eau 
En 2005, les autorités israéliennes ont finalement installé des canalisations souterraines pour les égouts après les nombreuses tentatives des Palestiniens pour traiter les problèmes d’eaux usées créés par Yaqir et d’autres colonies environnants.
Toutefois, les canalisations sont maintenant cassées et donc les eaux usées s'épandent à l’extérieur jusqu’aux sources voisines.
Depuis début Juillet, le maire de Deir Istiya a informé à plusieurs reprises les autorités israéliennes au sujet de la fuite – via le Bureau de Liaison de Coordination palestinien -. Malgré cela, les autorités israéliennes nient avoir connaissance du problème et continuent à ignorer les demandes pour aborder le sujet.
Le 24 Juillet, le maire accompagné de villageois et de volontaires de l'ISM et de l’IWPS sont allés sur le site pour voir si le problème avait été traité.
Un volontaire de l'ISM a déclaré: «Alors que nous nous approchions du site de la fuite, nous pouvions sentir les eaux usées. Les autorités israéliennes n'ont rien fait pour mettre fin au problème, donc les eaux usées débordent toujours. Le maire a ajouté qu’il y a un risque élevé de contamination des eaux usées de la source d'eau potable si la fuite n'est pas arrêtée rapidement. "
En réponse à l'inaction des autorités israéliennes face à ce problème récurrent, les agriculteurs ont été contraints de construire des aqueducs sur leurs terrains afin d'obtenir de l'eau saine à l'irrigation. Certains d'entre eux ont été construits avec le concours de l'Autorité palestinienne.
Les agriculteurs ont également installé des clôtures autour de leurs terres afin de protéger leurs produits des porcs sauvages et autres animaux, qui ont été lâchés depuis les colonies et menacent de détruire les récoltes des agriculteurs.
Après la confiscation des terres du Wadi Qana, Israël les a déclarées Réserve naturelle, en faisant référence à une loi créée sous le mandat britannique. Aucune preuve n'a été présentée aux Palestiniens quant à l'existence de cette loi et du statut des terrains.
Malgré cela, le 21 Juillet, le maire de Deir Istiya a reçu une visite officielle des représentants israéliens des réserves naturelles. Ils ont informé le maire une fois de plus que la zone était classée Réserve Naturelle, et qu'il était donc illégal de construire des structures dans le secteur. En conséquence, les agriculteurs ont été menacés de démolition des aqueducs et des clôtures dont ils dépendent pour leur gagne-pain.
Peu importe que l’origine des ordres de démolition soit apparemment le statut de réserve naturelle du Wadi Qana, les autorités israéliennes continuent de refuser d’agir pour rendre ces structures inutiles, voire d'éviter une catastrophe environnementale dans la vallée.

Des groupes de Chrétiens hollandais financent le vol de la Palestine

Europe - 01-08-2010

Par David Cronin
Coincée entre une voiture géante et des magasins de meubles sur une aire de repos d’autoroute, un drapeau bleu et blanc avec l’étoile de David flotte nonchalamment par une journée étouffante d’été. Le bâtiment type usine situé juste à côté pourrait facilement passer inaperçu pour un voyageur qui cligne des yeux trop vite, mais le travail entrepris ici, au Centre d'Israël est loin d'être banal. Son personnel et sa direction ne se consacrent pas à la fabrication de produits ou à l'élaboration de stratégies de vente, mais ils recherchent des clients pour soutenir un projet politique controversé : l'expansion des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.

Le centre - situé à la périphérie de Nijkerk, une ville tranquille néerlandaise – est la domiciliation de Christenen voor Israël (Chrétiens pour Israël), une organisation qui considère la création de l'Etat d'Israël comme l'accomplissement d'une prophétie biblique. "C’est très important que nous, en Hollande, travaillions avec les Eglises pour leur faire savoir qu’Israël est l'un des acteurs importants de la Bible et qu'ils (les Israéliens) sont le peuple élu de Dieu», dit André Groenewegen, un porte-parole du groupe.
Plus loin de son bureau dans le couloir, un magasin fait un commerce florissant. Les marchandises vendues sont étiquetées "made in Israël» et une inspection plus approfondie révèle que certaines d'entre elles sont vendues par des entreprises dont le siège social est domicilié dans les colonies israéliennes en Cisjordanie.
La partie cosmétique de la boutique déborde de produits Ahava ; bien que proposés comme étant des minéraux de la Mer Morte, ces produits sont fabriqués dans la colonie de Mitzpe Shalem. Pour sa part, le site Internet du magasin propose des épices Amnon et Tamar Karmi, dont les sièges sociaux sont situés dans la colonie d'Alfei Menashe, près de la ville palestinienne de Qalqiliya.
Contrairement à presque tous les pays membres de l'Organisation des Nations Unies, les Chrétiens pour Israël refusent de considérer la Cisjordanie comme un territoire palestinien occupé. Selon Groenewegen, la Bible nous dit «que ça fait partie d'Israël. (Le droit international est en désaccord avec ce point de vue, la Quatrième Convention de Genève de 1949 dit qu’il est illégal pour une puissance occupante de transférer une partie de sa propre population civile dans le territoire qu'il occupe).
Bien qu'une brochure sur le présentoir à l’entrée du Centre déclare que l’une des activités du groupe est de soutenir les colonies de peuplement israéliennes en Judée et Samarie (nom biblique de la Cisjordanie), Groenewegen affirme qu'il n'est pas au courant des projets spécifiques qui aident les colonies. Cependant, il reconnaît que «notre filiale», les Amis Chrétiens des Communautés israéliennes (CFOIC) est impliqué dans ce travail.
CFOIC a été créée en 1995 après que certains sionistes chrétiens aient décrété qu'Israël avait accordé trop de concessions à l'Autorité Palestinienne dans le cadre des accords d'Oslo. La documentation publiée par CFOIC explique que la Cisjordanie a été donnée au peuple juif il y a 4.000 ans. Le livre d'Ezéchiel dans l'Ancien Testament implore les Juifs à coloniser cette terre et à la rendre «plus prospère qu'avant", selon CFOIC.
"Nous ne considérons pas la Judée et la Samarie comme étant occupées", a déclaré Henk Poot, un pasteur actif dans CFOIC et les Chrétiens pour Israël. "Il n'a jamais eu d’Etat ou de peuple palestinien. En dehors de cela, nous croyons que la terre d'Israël a été promise par Dieu Tout-Puissant au peuple juif et donc, nous nous sentons très liés au mouvement sioniste religieux. "
Poot n'a pas répondu aux demandes de renseignements sur le montant de l'aide financière envoyée par la CFOIC aux colonies israéliennes. Pourtant, le site Web de l'organisme sollicite des dons pour l'installation de « caméras de sécurité » pour les portes de Zufim, une colonie à côté de Qalqiliya, ainsi que pour le maintien des étudiants à Ariel, une université pour colons.
Même s’ils soutiennent la colonisation que le gouvernement hollandais considère officiellement comme illégale, Chrétiens d'Israël et la CFOIC entretiennent des relations cordiales avec certains des hommes politiques les plus puissants aux Pays-Bas. Maxime Verhagen, le chef de la commission parlementaire du parti des Démocrates Chrétiens et le ministre sortant des Affaires Etrangères, ont exprimé leur soutien au travail des groupes de lobby pro-israéliens dans une interview publiée dans un bulletin d'information des Chrétiens pour Israël paru en début de mois.
Verhagen a défendu les atrocités israéliennes contre les Palestiniens de façon encore plus belliciste que la plupart de ses pairs dans les 27 gouvernements de l'Union européenne.
En Janvier 2009, Verhagen a visité la ville israélienne de Sderot comme un geste de solidarité avec ses habitants, trois civils israéliens y ont été tués par des roquettes tirées depuis Gaza à la fin 2008 et début 2009. Verhagen a refusé de se rendre dans la bande de Gaza où 1.400 Palestiniens ont été tués au cours des 3 semaines de bombardements israéliens.
Chrétiens pour Israël fait partie d'un vaste lobby pro-israélien ayant un poids politique important aux Pays-Bas. L'organisation la plus influente dans ce réseau de lobby est le Centre d'Information et de Documentation sur Israël (CIDI) à La Haye.
Lors des dernières élections générales aux Pays-Bas, l'un des membres de l’équipe du CIDI, Wim Kortenoeven a gagné un siège au parlement pour le Parti pour la Liberté, dirigé par le politicien d'extrême-droite, Geert Wilders. Ce parti est en pourparlers avec les Démocrates-Chrétiens au sujet d’une possible formation d'un gouvernement de coalition.
Un autre lobbyiste pro-israélien, Gidi Markuszower, avait été nommé en tant que candidat sur la liste électorale de Wilders, mais la candidature de Markuszower a été retirée à un stade tardif de l'élection, parce qu'il aurait soi-disant été précédemment arrêté pour port d'arme à feu en public.
Max Wieselmann, un représentant des Juifs Européens pour une Paix Juste, une organisation qui milite pour que les droits des Palestiniens soient respectés, a déclaré que Chrétiens pour Israël avaient des liens étroits avec des diplomates israéliens. "Vous pouvez toujours voir l'ambassadeur d'Israël lors de leurs réunions ou quand ils ont des soirées et des réceptions," a ajouté Wieselmann.
«C'est un peu drôle. Nous avons toujours dit - et c'est la même chose pour les fondamentalistes chrétiens aux Etats-Unis - qu'ils ne sont pas intéressés par les Juifs en tant que peuple, mais seulement pour véhiculer leurs propres opinions.»

Une étudiante britannique blessée par le tir illégal de grenades lacrymogènes sur les manifestants par l'armée israélienne


Ramallah - 01-08-2010
Par ISM 
Le vendredi 30 juillet 2010, une étudiante britannique a été blessée à la jambe par une grenade lacrymogène lancée directement sur elle par les soldats israéliens qui ont violemment réprimé une manifestation pacifique en Cisjordanie.
Ellie Kidd, 23 ans, du nord de Londres, ne peut actuellement pas marcher en raison des blessures causées par la grenade lacrymogène tirée à environ 200 mètres d’elle.











Kidd fait partie des nombreux blessés à An Nabi Saleh où les soldats israéliens font souvent fi du droit international en tirant directement sur les manifestants







Il est illégal de lancer des grenades lacrymogènes directement sur des êtres humains mais les soldats israéliens ignorent fréquemment les règles de tir les obligeant à tirer en l’air et non pas directement sur les groupes de manifestants pacifiques.
Kidd avait rejoint une manifestation dans le village palestinien d’An Nabi Saleh à 30 km au nord de Ramallah, où les habitants protestent, depuis Janvier 2010, contre le vol de leurs terres par la colonie israélienne voisine d’Halamish*.
Kidd se trouvait avec 15 autres militants pacifistes internationaux et israéliens, dont la présence dans d’autres manifestations comme à Bil'in avait, auparavant, découragé l'armée d’utiliser ce type de violence pour réprimer les manifestations. Mais depuis le début, les manifestations à An Nabi Saleh ont été réprimées avec une violence manifestement disproportionnée** et de nombreuses personnes ont été blessées au cours des six derniers mois ***.

Des grenades lacrymogènes de ce type ont été tirées, de façon illégale, directement sur les manifestants lors de nombreuses manifestations
Kidd a déclaré: «La manifestions avait à peine commencé que les soldats israéliens commençaient à tirer des grenades lacrymogènes directement chez nous. J'ai entendu le premier tir et j’ai regardé autour de moi, mais nous n’avions pas le temps de nous extraire de la route.
L'armée israélienne n'a aucun respect du droit international, ou même des propres lois israéliennes****, et encore moins de respect pour les Palestiniens qui devraient avoir le droit de manifester contre le vol de leurs terres sans risquer d’être blessés ou tués
."
«J'ai vu les soldats tirer directement sur des enfants palestiniens qui n'avaient que 5 ans. Il est temps que le gouvernement britannique et le reste du monde arrêtent d’ignorer les crimes de guerre qui sont commis ici tous les jours par Israël. "

Les soldats israéliens répriment les manifestations à An Nabi Saleh depuis qu'elles ont commencé en Janvier 2010, y compris en tirant directement sur des groupes d'enfants

Pour plus d’informations, contactez :
ISM Media Office
palreports@gmail.com
0546 180 056


Notes :
* La colonie illégale d’Halamish (Neve Zuf), située en face d'An Nabi Saleh, s’est emparée illégalement de près de la moitié des précieuses terres agricoles du village. En Janvier 2010, des centaines d'oliviers appartenant aux villageois ont été déracinés par les colons.
** Les manifestations d'An Nabi Saleh sont régulièrement réprimées par des dizaines de soldats armés de fusils d'assaut M16, de gaz lacrymogènes, de balles en acier recouvert de caoutchouc et de grenades à percussion, ceci malgré le fait que le Bureau de Coordination du District ait confirmé que la source que les villageois tentent d’atteindre chaque semaine se trouve sur la terre palestinienne.
*** Pour les nombreux blessés d’An Nabi Saleh, voir par exemple:
20 mars 2010 : plus de 25 blessés à An Nabi Saleh
26 février 2010 : 6 blessés lors de l'attaque des manifestants à An Nabi Saleh par les soldats israéliens
5 mars 2010 : La police des frontières blesse grièvement un jeune de 14 ans à An Nabi Saleh
**** En Décembre 2009, une décision d’un tribunal israélien a accordé les droits de propriété de la terre à l’un des résidents d’An Nabi Saleh, mais cette décision a été ignorée par les soldats et les colons.

A Jérusalem, les colons se sont emparés de 75 bâtiments donnant sur la mosquée Al Aqsa

Jérusalem - 01-08-2010

Par Ikhwan 
Une organisation des droits de l’homme a révélé que les colons juifs extrémistes se sont emparés, à aujourd’hui, de plus de 75 bâtiments palestiniens avec vue sur la mosquée al-Aqsa, dont le dernier est la maison de la famille Qersh située à quelques mètres de la mosquée.
Le Centre de Jérusalem pour les Droits Economiques et Sociaux (JCSE) a déclaré que les colons juifs avaient à leur tête Ateret Kohanim, une association de colons spécialisée dans l’acquisition (légale ou illégale) de bâtiments palestiniens dans la vieille ville de Jérusalem.
En s’emparant de la maison de la famille Qersh située dans le quartier Sadeya, l’association de colons a réussi à étendre son contrôle sur la quatrième propriété en direction du minaret rouge dans le quartier.
Le JCSE a ajouté que la maison prise jeudi se trouve à environ 200 mètres au nord de la mosquée al-Aqsa. Le bâtiment de deux étages est construit sur une superficie de 1000 mètres carrés et comprend 14 appartements habités par neuf ménages de la famille Qersh.
Khaled Qersh, l'un des habitants du bâtiment, a déclaré que sa famille vivait dans la maison depuis 1936, dans le cardre d’un bail signé par son grand-père avec le propriétaire de la maison, Sulaiman Daud Handal de Bethléem.
Il a ajouté qu’en 1987, Ateret Kohanim avait affirmé qu'ils avaient acheté la maison aux héritiers de Handal qui vivent aux Etats-Unis et la famille Qersh était entrée dans une bataille juridique avec la société de colons devant les tribunaux de Jérusalem et que les colons n’avaient jamais pu prouver leurs revendications.
Les colons ont profité de la brève absence de la famille de la maison qui était partie assister à un mariage pour l’occuper, laissant 48 Palestiniens sans domicile.



Vidéo : Avec le soutien de la justice et de la police israélienne, les colons s'emparent de l'immeuble appartenant à la famille Qersh
NOTE de l'ISM :
Les colons juifs tentent toujours de détruire la mosquée Al Aqsa pour y construire à la place le troisième temple.
Ils n'hésitent même plus à faire de la publicité sur le sujet. Par exemple, en avril dernier, le mouvement «Eretz Israël Shelanu” (notre Terre d’Israël) a lancé une campagne à grande échelle appelant à une construction rapide du Troisième Temple (donc à la destruction de la mosquée Al Aqsa).
Sous la pression des citoyens arabes de Jérusalem, la compagnie de bus Egged a du retirer les affiches de ses bus une semaine avant la fin de la campagne.
Lire l'article

Israël s'est glissé dans l'Union Européenne sans que personne ne s'en aperçoive

Europe - 01-08-2010

Par Robert Fisk.
La mort de cinq soldats israéliens dans un accident d'hélicoptère en Roumanie cette semaine à peine fait les gros titres.
Il y avait un exercice OTAN-Israël.
Bon, d’accord. Maintenant, imaginez la mort de 5 combattants du Hamas dans un accident d'hélicoptère en Roumanie cette semaine. Nous serions encore en train d’enquêter sur ce phénomène extraordinaire.















Photo Abbas Momani : Des soldats israéliens tirent sur des Palestiniens manifestants contre l’attaque contre Gaza l’an dernier

Maintenant, voyez-vous, je ne compare pas Israël et le Hamas. Israël est le pays qui a massacré en toute légitimé plus de 1.300 Palestiniens dans la bande de Gaza il y a 19 mois – dont plus 300 étaient des enfants - alors que les vicieux, suceurs de sang et terroristes membres du Hamas ont tué 13 Israéliens (dont trois d'entre eux s’étaient entretués par erreur).
Mais il y a un parallèle. Le juge Richard Goldstone, l'éminent juge juif sud-africain, a statué dans son rapport d’enquête de l'ONU de 575 pages sur le bain de sang à Gaza que les deux parties avaient commis des crimes de guerre - il fut, bien sûr, à juste titre, traité de «Méchant» par toutes sortes de supporters d'Israël aux Etats-Unis, à juste titre outrés ; son excellent rapport a été rejeté par sept gouvernements de l'UE - et donc une question se pose : Que fait l'OTAN quand il joue à des jeux de guerre avec une armée accusée de crimes de guerre?
Ou, plus précisément, que fait l'Union Européenne quand elle essaie de se mettre dans les petits papiers des Israéliens?
Dans un livre remarquablement détaillé – si ce n’est légèrement exaspéré – qui paraîtra en Novembre, l'infatigable David Cronin présentera une analyse au microscope de «nos» relations avec Israël. Je viens de terminer la lecture du manuscrit. Cela me laisse sans voix.
Comme il le dit dans sa préface, «Israël a développé des liens politiques et économiques tellement forts avec l'Union Européenne au cours des dix dernières années qu'il est devenu presque un État membre de l'Union sans le dire."
En effet, c’était Javier Solana, le sordide chef de la politique étrangère de l'UE (anciennement secrétaire général de l'OTAN), qui a effectivement déclaré l'an dernier qu'«Israël, permettez-moi de le dire, est un membre de l'Union Européenne sans être membre de l’institution ".
Pardon? Etions-nous au courant? Avons-nous voté pour cela? Qui a autorisé que cela se produise?
Est-ce que David Cameron – qui soutient maintenant avec tant de force l’entrée de la Turquie dans l'UE – est d'accord avec cela? Probablement que oui, car il a continué à se déclarer lui-même être un ami "d'Israël" après que ce pays ait fabriqué une excellente série de faux passeports britanniques pour ses meurtriers à Dubaï.
Comme le dit Cronin, "la lâcheté de l'UE envers Israël est à l'opposé de ses positions fermes prises lorsque des atrocités majeures se sont produites dans d'autres conflits".
Par exemple, après la guerre russo-géorgienne en 2008, l'Union européenne a nommé une mission indépendante pour savoir si le droit international avait été bafoué, et a exigé une enquête internationale sur les violations des droits de l'homme après la guerre au Sri Lanka contre les Tigres tamouls.
Cronin n’esquive pas la responsabilité de l'Europe dans l'Holocauste juif et accepte qu'il y aura toujours un "devoir moral" pour nos gouvernements afin de s'assurer que cela ne se reproduise jamais - même si j’ai remarqué que Cameron avait oublié de mentionner l'Holocauste arménien en 1915 quand il a fait de la lèche aux Turcs cette semaine.
Mais ce n'est pas le sujet. En 1999, les ventes d'armes Britanniques à Israël - un pays qui occupe la Cisjordanie (et aussi Gaza) et qui construit des colonies illégales pour les Juifs et seulement pour les Juifs sur une terre arabe – s’élevaient à 11,5 millions de Livres; et en deux ans, cela avait presque doublé et s’élevait à 22,5 millions de livres. Cela comprenait des armes légères, des kits de grenades prêtes à monter et des équipements pour avions de combat et des chars.
Il y a eu quelques refus après qu’Israël ait utilisé des chars Centurion modifiés contre les Palestiniens en 2002, mais en 2006, l'année où Israël a massacré encore 1.300 Libanais, presque tous des civils, dans une autre croisade contre le « terrorisme mondial » du Hezbollah, la Grande-Bretagne lui a accordé plus de 200 licences d’exportation d'armes.
Bien sûr, certains équipements Britanniques vont en Israël via les États-Unis. En 2002, la Grande-Bretagne a donné un "affichage tête-haute» fabriqué par BAE Systems pour Lockheed Martin qui a été rapidement installé dans les chasseurs-bombardiers F-16 destinés à Israël. L'UE ne s'y est pas opposée. Il faut ajouter que la même année, les Britanniques ont accepté de former 13 membres de l'armée israélienne.
A l'époque de la guerre du Liban en 2006, des avions américains transportant des armes pour Israël ont été ravitaillés en carburant dans les aéroports britanniques (et, hélas, aussi dans des aéroports irlandais).
Au cours des trois premiers mois de 2008, nous avons encore accordé des licences d’exportation d’armes à Israël pour un montant de 20 millions de Livres - juste à temps pour l'attaque d'Israël contre Gaza. Les hélicoptères Apache utilisés contre les Palestiniens, dit Cronin, comportent des pièces fabriquées par SPS Aerostructures à Nottinghamshire, Smiths Industries à Cheltenham, Page Aerospace dans le Middlesex et Meggit Avionics dans le Hampshire.
Dois-je continuer? Cela dit en passant, Israël a été félicité pour son aide "logistique" à l'OTAN en Afghanistan - où nous tuons chaque année bien plus d’Afghans que les Israéliens tuent des Palestiniens en général - ce qui n'est pas surprenant puisque le patron de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi s’est rendu au siège de l'OTAN à Bruxelles pour plaider en faveur d'un rapprochement avec l'OTAN.
Et Cronin explique de façon convaincante un arrangement financier en "Palestine" extraordinaire - presque tellement beau que c’en est dégoutant. Les millions de livres de fonds de l'UE destinés à des projets dans la bande de Gaza. Ils sont régulièrement détruits par des armes israéliennes fabriquées aux Etats-Unis. Donc, ça fonctionne comme ça. Les contribuables européens casquent pour les projets. Les contribuables américains casquent pour les armes dont Israël se sert pour leur destruction. Ensuite, les contribuables de l'Union Européenne casquent pour tout reconstruire. Et puis, les contribuables américains ...
Voilà, vous avez compris. A propos, Israël a déjà un "programme de coopération particulier" avec l'OTAN, ce qui permet à Israël de faire partie des réseaux informatiques de l'OTAN.
Tout compte fait, il est bon d'avoir de notre côté un solide allié comme Israël, même si son armée est une canaille et que certains de ses hommes sont criminels de guerre. Alors à ce point, pourquoi ne pas demander aussi au Hezbollah de se joindre à l'OTAN : imaginez comment ses tactiques de guérilla seraient bénéfiques à nos gars dans le Helmand.
Et puisque les hélicoptères Apache israéliens tuent souvent des civils libanais – par exemple, une ambulance transportant des femmes et des enfants a été détruite en 1996, par un missile air-sol Hellfire AGM 114C de Boeing - espérons que les Libanais peuvent toujours saluer amicalement les gens du comté de Nottingham, du Middlesex, du New Hampshire et, bien sûr, de Cheltenham.

Qui aide à la Judaisation de la Palestine?

Palestine - 01-08-2010
Par Nicola Nasser

Nicola Nasser est un journaliste arabe chevronné basé à Bir Zeit, en Cisjordanie, Territoire Palestinien Occupé par les Israéliens. Il a contribué cet article pour PalestineChronicle.com. (Cet article a été traduit de l'arabe, puis publié par Al-Ahram Weekly le 22 Juillet 2010.) 
L'USAID a prévu 550,4 millions de dollars pour l'Autorité Palestinienne dans son budget de l'année prochaine.
La poursuite de cette aide est subordonnée à la poursuite de la scission entre les Palestiniens du Fatah et du Hamas et du blocus. Rien n'est alloué à Jérusalem-Est et la majeure partie des fonds doivent être consacrés à "la lutte contre la drogue, la répression et aux programmes de sécurité".

















Les Etats-Unis versent à Israel plus d'argent qu'ils n'en avaient versé dans le Plan Marshall
Depuis 1860, lorsque le magnat juif américain, Judah Touro, a fait un don de 60.000 dollars - une fortune pour l'époque - pour la construction de la première colonie juive à l’extérieure des vieux murs de Jérusalem, des fonds publics et privés américains ont aidé la création et l'expansion territoriale d’Israël. Israël est aujourd'hui la première destination de l'aide américaine.
Selon un document de l'USAID formulant des propositions destinées à orienter la politique gouvernementale, entre 1946 et 2008, Israël a reçu plus d'aide que la Russie, l'Inde, l'Egypte et l'Irak. En fait, les États-Unis ont versé plus d'argent à Israël qu'ils n’en avaient versé dans le Plan Marshall pour la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale.
Toutefois, un récent article du New York Times ajoute une nouvelle dimension à l'histoire. Le 5 Juillet, le Times a déclaré qu’au cours de la dernière décennie, plus de 40 groupes américains avaient recueilli plus de 200 millions de dollars en dons déductibles d'impôt pour les colonies juives en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est, ce qui indique qu’en fait, le Trésor américain aide et encourage l'expansion des colonies illégales et la judaïsation de Jérusalem.
Alors que le New York Times mettait l’accent sur l'ironie du comment un organe du gouvernement américain facilite la canalisation de fonds privés vers des activités et des objectifs qui vont à l'encontre de la politique officielle américaine, et aussi significatif que ce soit, l'article omettait de mentionner que le montant des « dons » privés exonérés d'impôt n’était rien en comparaison des fonds publics que Washington n'a cessé de verser au projet sioniste.
Par exemple, le budget fédéral américain pour 2011 a prévu de donner 3 milliards de dollars en aide à Israël, soit 42% du montant total de l'aide attribuée au soi-disant Proche-Orient pour cette année. Il est également intéressant d'observer que la politique de l'USAID, un organe du Département d'État utilisé pour poursuivre les objectifs des Etats-Unis à l'étranger, est également en contradiction avec les positions officielles de Washington.
Les programmes de l'USAID pour les Palestiniens excluent Jérusalem-Est. Ses documents formulant les propositions destinées à orienter la politique gouvernementale et d'autres rapports et déclarations officiels mentionnent fréquemment "la Cisjordanie et Gaza" comme intitulés de ses activités, mais ils font rarement référence à Jérusalem-Est.
C'est comme si, pour l'USAID, Jérusalem-Est n'était pas indivisible des territoires occupés, malgré la reconnaissance officielle de Washington qu’elle l’était et en dépit de l'inclusion de Jérusalem-Est parmi les questions de statut final du processus de négociations entre l'Autorité Palestinienne (PA) et Israël, la puissance occupante, dans lequel les États-Unis sont les médiateurs.
On ne peut s'empêcher de soupçonner l'USAID - et par extension le Département d'État - de commettre une tromperie calculée par ses omissions délibérées et systématiques de Jérusalem-Est dans ses programmes et documents.
Des responsables de l’Autorité Palestinienne à Ramallah ont exprimé leur indignation face aux allégements fiscaux accordés aux dons privés américains qui financent l'expansion des colonies juives dans les territoires occupés. On suppose que cette réaction s’adressait principalement aux Palestiniens locaux, car ils ont été prompts à souligner que les Palestiniens n’étaient pas ingrats envers les États-Unis et qu’ils exhortaient l'USAID à poursuivre ses efforts.
"Les Etats-Unis est le principal fournisseur d'aide bilatérale au développement économique des Palestiniens, en fournissant plus de 2,9 milliards de dollars depuis 1994," écrivait l'Agence Palestinienne de Promotion de l'Investissement (PIPA) sur son site Internet en mai.
"Les Etats-Unis contribue à faciliter la circulation des personnes et des biens palestiniens, tout en améliorant la sécurité d'Israël", ajoutait-elle, comme si elle et d'autres organes de l’Autorité Palestinienne étaient, en quelque sorte, détachés des « efforts » de l'USAID et de la politique qu'elle contribue à mettre en œuvre.
L'USAID a prévu 550,4 millions de dollars pour l'Autorité Palestinienne dans son budget de l'année prochaine. La poursuite de cette aide est subordonnée à la poursuite de la scission entre les Palestiniens du Fatah et du Hamas et du blocus. Rien n'est alloué à Jérusalem-Est et la majeure partie des fonds doivent être consacrés à "la lutte contre la drogue, la répression et aux programmes de sécurité".
Toutefois, la référence à "faciliter la circulation" est encore plus suspecte, et nécessite des éclaircissements supplémentaires en raison du rôle que joue cette aide dans la consolidation de l'occupation, l'enracinement des colonies juives dans les territoires occupés et la promotion de la judaïsation de Jérusalem-Est. Les administrations américaines successives et les innombrables visites de leurs envoyés et émissaires n’ont pas réussi à lever les barrières militaires imposées par Israël en Cisjordanie et autour de Jérusalem, à ouvrir un "couloir de sécurité» entre la Cisjordanie et Gaza, ou à ouvrir les passages de Gaza, même pour le passage de l'aide humanitaire.
Mais elles ont magnifiquement réussi dans la construction de routes "alternatives". Ce sont les routes de contournement prévues par les autorités de l'occupation pour relier les colonies juives qui contrôlent désormais 42% de la superficie de la Cisjordanie, ce qui ne comprend pas la partie du territoire occupé qu’Israël a annexé à la municipalité de Jérusalem, selon le Centre des droits de l’homme, B'Tselem.
Les routes de contournement servent également à découper le reste de la Cisjordanie en cantons densément peuplées de Palestiniens.
L'Institut de Recherche Appliquée de Jérusalem (ARIJ) indique que l'USAID a financé 23% du réseau de routes de contournement construit par les autorités d'occupation en 2004. La plupart de ces travaux de réseau routier se trouve dans les zones B et C, qui représentent plus de 80% de la superficie de la Cisjordanie et qui tombent sous le contrôle de l'occupant israélien, qui supervise tous les travaux routiers.
Les pays donateurs qui supervisent et financent le «processus de paix » ont approuvé la construction de 500 kilomètres de ces routes, d’une valeur de 200 millions de dollars, dont 114 millions ont été payés par l'USAID.
120 autres kilomètres devraient être achevés d'ici la fin de l’année.
La majorité de cette portion contournera les colonies juives du Grand Jérusalem, créant un mur de routes goudronnées pour renforcer le Mur-Barrière séparant la Cisjordanie de Jérusalem et pour renforcer le basculement de l'échelle démographique dans le Grand Jérusalem en faveur des colons juifs et contre ses autochtones Palestiniens.
Le reste du réseau routier, qui serpente à travers les vallées, les collines et les ravins de la Cisjordanie, est salué comme une «réussite» par le gouvernement de Salam Fayyad à Ramallah.
En effet, Fayyad va plus loin jusqu’à vanter ces routes comme étant des projets palestiniens qui ont "pénétré" les zones B et C et, par conséquent, «défient» les partitions de sécurité de la Cisjordanie telles que définies par les Accords d'Oslo.
En fait, l’USAID ne peut prétendre que ces routes sont l'une de ses «réussites» pour faciliter la circulation des Palestiniens sous occupation, et l'Autorité Palestinienne ne peut les revendiquer comme étant une victoire subtile.
Comme l’explique Suhail Khaliliey, le chef du département de suivi de l'Urbanisme de l'ARIJ : «Ce qui se passe, c’est que l'USAID présente cet ensemble de projets d'infrastructure à l'Autorité Palestinienne et dit pour l’essentiel : « C’est à prendre ou à laisser ». Donc, l’Autorité Palestinienne est tout simplement forcée d'accepter des routes réservées aux Israéliens dont elle ne veut pas."
Ingrid Jaradat Gassner, la directrice du Centre de Documentation de BADIL pour les Droits de résidence et des Réfugiés Palestiniens, le dit de façon encore plus poignante : «C'est triste que l’Autorité Palestinienne aide à construire ses propres cantons alors que les colons contrôlent les principales routes."
Le mois dernier, M. Fayyad a publié une déclaration niant que l’Autorité Palestinienne avait contribué à la construction d'un réseau de routes proposé par la puissance occupante.
Ghasan Al-Khatib, un porte-parole du gouvernement Fayyad, a ajouté que l'Autorité Palestinienne faisait tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher la montée d'un «système d'apartheid" en Cisjordanie. Malheureusement, les réalités sur le terrain démentent ces dénégations et ces affirmations.
A lire également le très important article sur le sujet :
Palestine: les routes de la dépossession

Armes à sous-munitions: Israël et Washington refusent d'adhérér à la convention

01/08/2010  
La convention interdisant les armes à sous-munitions est entrée en vigueur dimanche et le Comité international de la Croix-Rouge et les ONG qui luttent contre ces armes espèrent qu'elle va forcer les grandes puissances militaires à renoncer à leur utilisation.  
La convention sera applicable six mois après la ratification par plus de trente pays du traité conclu en décembre 2008 à Oslo et signé à ce jour par 107 nations.  
Or, de grandes puissances militaires comme les Etats-Unis et "Israël", qui en possèdent la plus grande partie, ont refusé de signer la convention. Les Etats-Unis disposeraient de stocks d'armes contenant environ 800 millions de sous-munitions.
Le texte interdit l'emploi, la production, le stockage et le transfert de cette catégorie d'armes.  
Pour le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, cette convention est une "avancée majeure" pour débarrasser le monde de ces "armes ignobles". 
Les bombes à sous-munitions sont larguées par voie aérienne ou tirées par voie terrestre. Le conteneur s'ouvre dans les airs et éjecte les sous-munitions, de la taille d'une balle de tennis, qui se dispersent sur de larges zones.  
5 à 40% des sous-munitions n'explosent pas au contact du sol et peuvent rester actives pendant des années durant lesquelles elles peuvent tuer ou blesser des civils, dont des enfants, plus vulnérables car ils sont tentés de les ramasser. La Coalition contre ces armes estime le stock mondial à plus d'un milliard de bombes.   
Le président du CICR, Jakob Kellenberger, a salué l'entrée en vigueur de la convention, qui "va stigmatiser l'utilisation des armes à sous-munitions". "Nous espérons que l'entrée en vigueur (de la Convention) va aussi avoir un effet sur les pratiques des Etats qui n'y ont pas encore adhéré".    
Il est à noter que ces armes ont été notamment utilisées par "Israël" durant la guerre contre le Liban en 2006, et continuent de faire des victimes.  
Au Laos, 300 personnes en moyenne seraient tuées ou blessées chaque année par des sous-munitions larguées durant la guerre américaine contre le Vietnam.

L'Iran menace de mettre Tel-Aviv à feu en cas d'attaque israélienne

01/08/2010  
L'Iran mettra Tel-Aviv à feu en cas d'attaque israélienne contre la République islamique, c'est ce qu'a averti l'ambassadeur iranien auprès de l'ONU, cité dimanche dans la presse locale.  
"Si le régime sioniste commet la moindre agression contre le territoire iranien, nous monterons au front et mettrons Tel-Aviv à feu", a précisé Mohammad Khazai, dans la ville de Kashmar dans le nord-est de l'Iran, selon le quotidien gouvernemental Farhang-e Ashti.  
M. Khazai a souligné que les "bruits" autour d'une attaque israélienne contre la République islamique d'Iran étaient "un signe de la peur de l'ennemi".  
Les autorités iraniennes annoncent régulièrement qu'elles riposteraient de manière écrasante en cas d'attaque d'"Israël" ou des Etats-Unis, qui tentent de faire cesser les activités d'enrichissement de l'uranium par l'Iran.   
Téhéran insiste sur le caractère strictement civil et pacifique de son programme nucléaire et refuse de mettre fin à son programme d'enrichissement.    
Rappelons que le ministre israélien de la guerre Ehud Barak, a indiqué, vendredi, que les sanctions de l'ONU ne pousseront pas Téhéran à mettre fin à son programme d'enrichissement d'uranium. Si les sanctions ne fonctionnent pas, "nous conseillons à nos amis de n'écarter aucune option. C'est ainsi que nous-mêmes raisonnons", a-t-il dit. 

Le plan d'attaque des USA est prêt,selon Mullen,Téhéran réitère sa mise en garde

02/08/2010  
Les menaces d'attaques israéliennes et américaines contre l'Iran se sont multipliées ces derniers jours. Après Ehud Barak, c'est le chef d'Etat major interarmées américain  qui a annoncé, dimanche, qu'un plan d'attaque des Etats-Unis contre l'Iran était prêt, si Téhéran se dotait de l'arme nucléaire. 
Mais il semble que les responsables américains prennent aux sérieux la riposte de la République Islamique. Dans ce contexte, le général Mullen s'est dit "extrêmement préoccupé" par les conséquences que pourrait avoir une telle offensive. 
Une action militaire contre l'Iran pourrait avoir "des conséquences non voulues qui sont difficiles à anticiper dans une zone aussi incroyablement instable", a précisé l'amiral Mullen sur NBC.  
Les Etats-Unis ne peuvent pas pour autant, a-t-il poursuivi, laisser Téhéran se doter de l'arme nucléaire. "Pour être tout à fait franc, l'une et l'autre option m'inquiètent beaucoup", a-t-il reconnu. 
Néanmoins, "les options militaires sont sur la table et y restent". "J'espère que nous n'aurons pas à les utiliser mais elles sont importantes et bien connues", a ajouté l'amiral Mullen. 
L'amiral américain s'est en outre dit "optimiste" que les efforts diplomatiques de la communauté internationale et les sanctions qu'elle impose à l'Iran conduisent la République islamique à abandonner son programme d'enrichissement d'uranium.   
Coté iranien, les hauts dirigeants ne cessent d'affirmer que leur riposte sera destructrice.  
Dimanche, un haut responsable militaire des Gardiens de la Révolution iranienne, a mis en garde Washington contre une éventuelle action armée contre l'Iran en affirmant qu'elle menacerait la sécurité dans la région du Golfe.  
"Si les Etats-Unis commettent une erreur (en attaquant l'Iran), la sécurité de la région sera mise en danger (...). La sécurité dans la région du Golfe persique concerne tout le monde ou personne", a affirmé le général Yadollah Javani, adjoint pour les affaires politiques du chef des Gardiens de la Révolution.   
"Le Golfe persique est une région stratégique; si la sécurité de la région est mise en danger, (les Etats-Unis) en partiront car notre réponse sera ferme", a-t-il averti.   
"Nous nous défendrons contre toute action menée par les Etats-Unis ou Israël", a-t-il poursuivi en affirmant que l'Iran "avait développé sa capacité défensive pour renforcer sa force de dissuasion". 

La divulgation de documents confidentiels expose la guerre impérialiste en Afghanistan

dimanche 1er août 2010 - 17h:04
Alex Lantier - WSWS
Dimanche, le site internet WikiLeaks a mis en ligne 91 731 documents militaires américains sur l’occupation de l’Afghanistan par l’OTAN et les Etats-Unis couvrant la période de janvier 2004 à décembre 2009.
(JPG)
Village de Bala Baruk dans la province de Farah - Le 5 mai 2009, les attaques aériennes de l’OTAN ont pris pour cible des habitations de civils, et ont causé la mort de plus de 150 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants - Photo : Rawa.org
Le moment de la publication avait été choisi pour coïncider avec la parution d’articles concernant ces révélations dans le New York Times, le quotidien britannique Guardian et le l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, qui tous avaient reçu ces documents il y a plusieurs semaines.
Les documents montrent clairement que l’occupation de l’Afghanistan est une sale guerre impérialiste. La résistance populaire et les manifestations de protestation sont noyées dans le sang, les escadrons de la mort américains agissent en toute liberté et sous le couvert d’un blackout médiatique, et Washington et l’OTAN collaborent avec une étroite élite de seigneurs de guerre et d’officiers afghans corrompus.
Les documents avaient été diffusés au moment où le gouvernement afghan confirmait qu’une attaque à la roquette de l’OTAN avait tué la semaine passée plus de 50 civils, en grande partie des femmes et des enfants, dans le district de Sangin dans la province de Helmand.
Les documents de WikiLeaks confirment l’ampleur massive de la répression par l’OTAN et les Etats-Unis. Selon la propre classification de l’armée américaine, qui minimise le rôle joué par les Etats-Unis et l’OTAN, la divulgation fait état de 13.734 rapports d’actions positives (« friendly action ») par les forces de l’OTAN et des Etats-Unis. Le nombre des attaques afghanes - il y 27.078 rapports concernant des « tirs ennemis » et 23.082 d’« accidents d’explosion » - ébranle les affirmations selon lesquelles la résistance afghane serait l’oeuvre de quelques terroristes d’al-Qaïda. Il y a 237 rapports de manifestations populaires contre l’occupation afghane ou contre les autorités afghanes contrôlées par les Etats-Unis.
Ces documents en soi ne seraient qu’une petite sélection parmi les millions de dossiers américains que WikiLeaks a dans ses bases de données. Les documents qui viennent d’être publiés montrent toutefois clairement que l’armée américaine juge les victimes afghanes comme étant sans importance et qu’elle compte sur les médias occidentaux pour dissimuler l’ampleur des meurtres aux populations des pays de l’OTAN et d’ailleurs.
Selon un rapport, le 28 mars 2007 des forces néerlandaises avaient ouvert le feu sur Chanartu, un village dans la province de Kandahar qui aurait été attaqué par les talibans. L’armée avait tué quatre villageois afghans et en avait blessé sept autres dans une opération qualifiée de « justifiée ». Le rapport dit que le gouvernement néerlandais s’était « engagé dans une campagne proactive de relations publiques pour empêcher toute retombée politique en Afghanistan et aux Pays-Bas », expliquant qu’autrement les soldats hollandais pourraient « hésiter » à tirer à l’avenir sur des Afghans. Les meurtres furent classés comme ayant été le résultat de forces « ennemies ».
Les documents, rédigés du point de vue de l’armée américaine dans le feu de l’action, sous-estiment souvent le nombre de victimes afghanes. Par exemple, le bombardement de Kunduz en septembre 2009 - lorsque des officiers allemands avaient fait appel au bombardement aérien américain des camions-citernes remplis d’essence, tuant 142 Afghans, en grande majorité des civils - est classé comme ayant causé la mort de 56 insurgés.
Les documents contiennent d’innombrables rapports de civils tués par balle pour s’être approchés de véhicules de l’OTAN ou pour ne pas s’être arrêtés à un point de contrôle. Deux situations survenues en 2008 sont relatées où des forces de l’OTAN ont mitraillé un car - l’une des situations impliquant des troupes françaises, blessant huit personnes et l’autre des troupes américaines, faisant 15 victimes.
Il y a aussi un nombre de cas où les forces de l’OTAN ont réprimé des manifestations, souvent en étroite coopération avec les autorités afghanes locales. Le 11 mai 2005, une unité de Marines avait fait état de manifestations à Jalalabad, en Afghanistan oriental. Après des demandes d’assistance émanant du gouverneur régional, Din Mohammed, les Marines ont recouru à des « AH-64 [hélicoptère d’attaque tout temps Apache] pour une démonstration de force. »
Sous couvert d’un soutien aérien, les forces afghanes et de l’OTAN étaient intervenues contre les manifestants. Bien que l’armée américaine a rapporté que 37 civils afghans ont été tués et 10 autres blessés, elle classa la manifestation de Jalalabad comme un « événement sans combat » par des « forces neutres ».
Les documents révèlent aussi l’existence de la Task Force 373 - un escadron de la mort secret, fortement armé composé de forces spéciales et qui montent des opérations sur l’ensemble de l’Afghanistan, en cherchant à assassiner les dirigeants talibans. Dans la nuit du 11 juin 2007, lors d’une tentative de capturer le commandant taliban Qarl Ur-Rahman près de Jalalabad, la Task Force 373 fut surprise par une patrouille de police afghane amie qui, dans la nuit, avait pointé une torche dans leur direction. La Task Force réclama un raid aérien mené par l’avion gunship AC-130 qui bombarda les policiers. Sept policiers afghans furent tués et quatre blessés.
Une semaine plus tard, la Task Force 373 avait lancé une autre mission contre Abu Laith al-Libi dans la province de Paktika. Le projet était de tirer une salve de six missiles sur le village de Nangar Khel où al-Libi était supposé se cacher puis d’y envoyer des troupes pour attaquer le village. Bien qu’ils n’aient pas trouvé al-Libi, ils se rendirent compte que la frappe de missiles avait tué six adultes, qu’ils qualifièrent de combattants talibans et huit enfants afghans dans une madrasa [établissement d’enseignement].
Le 4 octobre 2007, la Task Force avait attaqué des forces talibanes dans le village de Laswanday, à 6 miles seulement de Nangar Khel. Durant une interruption des combats les talibans s’esquivèrent. La Task Force 373, fit néanmoins appel au bombardement aérien, en tuant six civils, quatre hommes, une femme et une jeune fille. Deux adolescentes et un garçon ainsi que 12 soldats américains furent blessés. L’on soupçonne que quelques villageois afghans furent exécutés vu qu’un des hommes avait été retrouvé avec les mains ligotées derrière le dos.
Les forces de la coalition avaient tout d’abord publié un communiqué affirmant que les forces américaines avaient tué plusieurs militants talibans. Une unité américaine s’était rendue dans le village et avait cherché à rejeter la responsabilité pour les morts sur les villageois. Selon les rapports qui ont été divulgués, elle « soulignait que la responsabilité de la mort des innocents incombait aux villageois qui n’avaient pas tenu tête aux insurgés et à leurs activités anti-gouvernementales. »
Les documents révèlent aussi des pertes aériennes de plus en plus importantes de l’OTAN, dont nombre de drones et même d’avions avec pilote, dont au moins un avion de combat F-15 perdu au-dessus de l’Afghanistan. Dans un rapport d’avril 2007, l’armée américaine mentionne que le gouvernement iranien avait acheté des missiles anti-aériens portables du gouvernement algérien pour les donner aux insurgés afghans. Ce fait n’avait jamais été rapporté auparavant.
Le conseiller à la sécurité nationale à la Maison-Blanche, James L. Jones, a dénoncé la diffusion des documents par WikiLeaks en disant que Washington « condamnait fortement la divulgation de documents confidentiels par des individus et des organisations qui pourraient mettre en danger la vie des Américains et de nos partenaires et menacer notre sécurité nationale. »
Il a poursuivi « WikiLeaks n’a pas cherché à nous contacter au sujet de ces documents - le gouvernement des Etats-Unis a appris par les médias que ces documents seraient mis en ligne. »
Alors que le gouvernement américain est le plus directement concerné par les documents jusque-là divulgués, beaucoup d’autres pays doivent être préoccupés par le matériel supplémentaire qui pourrait être diffusé. Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, affirme disposer d’un matériel considérable sur les positions en Afghanistan de tout pays dont la population dépasse un million d’habitants, c’est-à-dire toutes les principales puissances mondiales.
L’occupation de l’Afghanistan est largement impopulaire dans le monde entier.
Lors d’une conférence de presse lundi à Londres, Julian Assange a dit qu’il avait reçu dernièrement de sources militaires davantage de « matériel de haute qualité ». Le Guardian a remarqué : « Washington craint d’avoir peut-être perdu même bien plus de matériel hautement sensible, y compris des archives contenant des dizaines de milliers de messages câblés originaires d’ambassades américaines de par le monde et concernant des contrats d’armement, des négociations commerciales, des réunions secrètes et des positions non censurées d’autres gouvernements. »
Assange est soumis à des pressions intenses de la part des Etats-Unis et de gouvernements alliés. Le Pentagone a proposé d’envoyer des enquêteurs pour le rencontrer en « territoire neutre » et discuter avec lui de ses sources, mais Assange a refusé. Après l’arrestation de l’analyste du renseignement militaire américain de 22 ans, Bradley Manning, le 26 mai à la base d’opération avancée Hammer à 22 miles en dehors de Bagdad, Assange a décidé de se cacher.
Manning est actuellement détenu dans une prison militaire américaine au Koweït.
Au début du mois. le gouvernement australien avait brièvement saisi le passeport d’Assange en lui disant qu’il pourrait être annulé. Assange est Australien.
Le Guardian a écrit que le journaliste « Daniel Ellsberg qui avait divulgué les documents du Pentagone a dit qu’il pensait qu’Assange pourrait bien se trouver physiquement en danger ; Ellsberg et deux autres anciens dénonciateurs ont mis en garde que des agences américaines pourraient « faire tout leur possible pour punir en guise d’exemple » le fondateur de WikiLeaks ».
Le Guardian affirme, qu’après une chasse à l’homme, ils avaient trouvé Assange dans un café à Bruxelles où il s’était rendu pour s’adresser au parlement européen. Il a accepté qu’une équipe de journalistes du Guardian puissent accéder aux rapports qui avaient également été envoyés au New York Times et au Spiegel.
A la question quant à sa sécurité lors de la conférence de presse au Frontline Club de Londres, Assange a dit : « Comme nous le savons tous, le Royaume-Uni est un Etat de surveillance. » Il a poursuivi en disant qu’il pensait avoir un soutien politique au Royaume-Uni de façon à qu’il serait difficile « qu’on m’arrête ou qu’on m’emprisonne. Je ne peux pas m’imaginer que cela puisse se passer dans ce pays, à moins qu’il y ait une erreur de communication entre la bureaucratie et la direction politique », à savoir que la police ou l’armée britannique décide de violer l’autorité du gouvernement.
En fait, la principale division n’est pas tellement entre le gouvernement pro-guerre de Cameron en Grande-Bretagne et l’appareil d’Etat mais entre les masses de la population laborieuse sur le plan international qui rejettent la guerre et les gouvernements et les forces de sécurité qui sont déterminés à la mener.
Il est significatif de noter qu’aucun des organes de presse qui ont rapporté la nouvelle n’a appelé à s’opposer à la guerre en Afghanistan. Au lieu de cela, l’éditorial du Guardian a réclamé son extension indéfinie. Il a écrit que les révélations faites dans les documents de WikiLeaks signifiaient que « l’Afghanistan n’est pas comme un cadeau emballé avec des rubans roses que les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne sont sur le point de remettre à un gouvernement national souverain à Kaboul. »
Des sections de l’establishment politique américain insistent pour utiliser le matériel de WikiLeaks en effectuant un virage tactique dans le politique belliqueuse Etats-Unis et de l’OTAN à l’égard de l’Afghanistan et du Pakistan. Le sénateur américain John Kerry a publié une déclaration, disant : « Quelle que soit la manière illégale dont ces documents sont devenus publics, ils soulèvent de sérieuses questions quant au réalisme de la politique américaine envers le Pakistan et l’Afghanistan. Ces politiques sont dans une phase critique et ces documents pourraient très bien souligner les enjeux et rendre plus urgents les ajustements nécessaires à leur mise en adéquation. »
Kerry préside présentement les auditions du Comité des Affaires étrangères du Sénat sur la guerre en Afghanistan.
La fuite des documents secrets a été accompagnée par une campagne menée dans la presse américaine afin de dénoncer le soutien du gouvernement pakistanais de factions de seigneurs de guerre afghans opposés au régime Karzaï à Kaboul. La discussion a tourné autour du rôle joué par le lieutenant général Hamid Gul, l’ancien patron du renseignement militaire pakistanais - l’Inter-Services Intelligence (ISI).
Le New York Times a écrit : « Le lieutenant général Hamid Gul a dirigé l’ISI entre 1987 et 1989, à une époque où les espions pakistanais et la CIA avaient fait front commun pour aider les milices afghanes qui combattaient les troupes soviétiques en Afghanistan. Après l’arrêt des combats, il avait maintenu ses contacts avec les anciens moudjahidin qui éventuellement finiront par se transformer en talibans. »
Le New York Times poursuit en disant, « plus de deux décennies plus tard, il semblerait que le général Gul est toujours en activité. Les documents montrent qu’il a travaillé sans relâche pour réactiver ses anciens réseaux, en recourant à des alliés connus tels Jalaluddin Haqqani et Gulbuddin Hekmatyar dont les réseaux forts de milliers de combattants sont responsables de nombreuses vagues de violence en Afghanistan. »
Le gouvernement américain accuse à présent le Pakistan, qu’il reconnaît publiquement comme étant l’un de ses nombreux alliés, de soutenir les forces afghanes combattant les Etats-Unis. Ces accusations soulignent l’hypocrisie de base de l’intervention américaine en Afghanistan. Il n’est pas question de combattre l’islamisme ou le terrorisme de droite mais de défendre les intérêts stratégiques américains et de contrôler l’équilibre des pouvoirs sur un continent asiatique changeant rapidement.
Alors qu’il confronte une opposition populaire de masse à l’occupation américaine en Afghanistan, Washington a été en mesure de façonner un accord entre les factions appuyées par le Pakistan et réunissant Hekmatyar, Haqqani, et les talibans d’un côté, et les forces de l’Alliance du Nord soutenant le régime de Karzaï à Kaboul, de l’autre. Ces dernières ont historiquement été soutenues par le rival régional du Pakistan, l’Inde, ainsi que la Russie. Toutefois, un virage de l’impérialisme américain pour affronter le Pakistan comporte d’immenses dangers, notamment une confrontation avec la Chine, l’allié du Pakistan le plus puissant dans la région.
31 juillet 2010 - World Socialist Web Site - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/francais/News/2...
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Palestine : Les Bédouins de Cisjordanie dans une situation pire que celle des Gazaouis

publié le lundi 2 août 2010
Irin

 
Des pans entiers de la vallée du Jourdain [sont] devenus des zones militaires fermées revendiquées par l’armée israélienne. Ils signalent une forme de pression supplémentaire sur les communautés bédouines de la région.
La route qui mène au village d’al-Hadidiya dans le district de Tubas, dans le nord-est de la Cisjordanie, est parsemée de rochers où sont gravés des avertissements en hébreu, en arabe et en anglais : « Danger – Zone de tir ».
Les rochers sont arrivés il y a six mois et ont été placés à l’entrée des villages palestiniens, indiquant que des pans entiers de la vallée du Jourdain étaient devenus des zones militaires fermées revendiquées par l’armée israélienne. Ils signalent une forme de pression supplémentaire sur les communautés bédouines de la région.
Abdul Rahim Bsharat, un berger de 59 ans, et sa famille habitent et cultivent la terre à al-Hadidiya depuis les années 1960. A cette époque, a-t-il dit, il y avait entre 400 et 500 familles ici. Aujourd’hui il en reste 17, qui n’ont accès ni à l’eau ni à l’électricité. Chaque bâtiment dans le village affiche un ordre de démolition israélien.
Le 21 juin, les soldats israéliens ont prévenu M. Bsharat que sa maison et les abris pour ses animaux pouvaient être détruits à tout moment. La dernière fois que la maison de M. Bsharat a été démolie en 2002, sa citerne d’eau lui avait aussi été confisquée. « S’ils détruisent à nouveau ma propriété, je reviendrai et je reconstruirai. Ici, c’est ma terre, » a-t-il dit à IRIN.
La maison de M. Bsharat est une sorte d’auvent fait de sacs cousus ensemble et posés sur des poteaux au-dessus du sol nu. Elle est facile à reconstruire. Ce sont les autres problèmes qui sont plus difficiles à résoudre.
Al-Hadidiya se trouve dans une partie de la Cisjordanie entièrement contrôlée par les Israéliens, connue sous le nom de Zone C. On estime que 40 000 Palestiniens y habitent. Dépendants d’un système de permis israélien très strict, ceux-ci n’ont pas le droit de construire ni de réparer les maisons, les écoles, les hôpitaux ou les réseaux d’assainissement, a dit le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Dans une région où presque toutes les familles sont éleveurs, les restrictions imposées aux Palestiniens par Israël pour accéder aux terres agricoles et les développer signifient que des milliers de personnes souffrent de la faim, selon les agences humanitaires.
Une étude publiée récemment par Save the Children UK et intitulée Life on the Edge, révèle que de nombreuses parties de la zone C sont plongées dans une crise humanitaire plus sévère encore que celle de Gaza.
Les communes israéliennes [1]
Al-Hadidiya est entouré de trois communes israéliennes en pleine expansion, Ro’i, Beka’ot et Hemdat. Les terres du village touchent directement celles de Ro’i et la communauté ramasse dans des boîtes rouillées le trop-plein des pompes à eau qui irriguent les champs des colons.
Malgré une requête de longue date de M. Bsharat, les autorités israéliennes n’ont pas donné à al-Hadidiya la permission de se connecter à la canalisation d’eau principale. Le village n’a pas de centre médical et n’a pas le permis nécessaire pour en construire un. L’hôpital le plus proche est à plusieurs heures de route, à Jéricho.
A cause des barrages et des postes de contrôle israéliens, arriver jusqu’à un médecin peut prendre des heures. En 2002, le fils de M. Bsharat, qui avait alors deux ans et demi, a été hospitalisé pendant 16 jours quand un rhume banal s’est transformé en pneumonie.
La même année, son fils de huit ans fut gravement blessé en tombant d’un tracteur. Il a fallu six heures avant qu’une voiture puisse parvenir à al-Hadadiya pour l’emmener à l’hôpital. L’enfant est mort d’avoir perdu trop de sang.
Dans le passé, Israël a été la cible d’attentats-suicides mortels venant de Cisjordanie. Pour Israël, les règles sévères imposées aux mouvements des Palestiniens par les postes de contrôle et les barrages sur les routes sont nécessaires à sa sécurité [2].
Selon l’armée israélienne, les maisons d’al Hadidiya et celles d’une grande partie de la vallée du Jourdain doivent être démolies parce qu’elles ont été construites illégalement, sans permis de construire israélien, ou parce qu’elles sont situées dans des « zones militaires fermées ». Environ 18 pour cent de la Cisjordanie sont aujourd’hui une zone militaire fermée.
Retards de croissance
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a découvert que, dans les communautés bédouines comme celles d’al-Hadidiya, les taux de retard de croissance sont au moins deux fois plus élevés qu’à Gaza. Près de la moitié des enfants souffrent de diarrhée, l’une des principales causes de décès des enfants de moins de cinq ans dans le monde ; trois-quarts des familles ne disposent pas d’une alimentation suffisamment nutritive.
Save the Children travaille avec une ONG locale, l’Union of Agricultural Work Committees (UAWC, une ONG de soutien aux activités paysannes) pour aider les familles d’al-Hadidiya à réparer les bâtiments et les terres endommagées, dans la mesure du possible. Mais la sévérité des restrictions concernant la construction et le droit d’accès signifient que l’Autorité palestinienne et les agences humanitaires sont limitées dans l’assistance qu’elles peuvent offrir aux familles partout dans la zone C.
« Dans les dernières semaines, la communauté internationale s’est à juste titre concentrée sur les souffrances des familles de Gaza, mais la détresse des enfants de la Zone C ne doit pas être oubliée. Le niveau de malnutrition et de pauvreté dont sont victimes beaucoup de familles, en particulier dans les communautés de Bédouins et de bergers, est nettement plus élevé, » a dit Salam Kanaan, coordinateur de Save the Children UK.
« Il est maintenant urgent de prendre des mesures pour s’assurer que les enfants d’ici aient un foyer sûr et de vraies salles de classe, suffisamment de nourriture à manger et d’eau potable à boire ».
[1] il s’agit, ni plus ni moins, de colonies de peuplement sur le territoire palestinien occupé dont les occupants tentent de justifier l’existence en les présentant comme des "communes" ordinaires d’une ville ordinaire. Terme malencontreusement repris ici par Irin
[2] il y a maintenant plusieurs années -depuis 2006- que les groupes de la résistance palestinienne qui utilisaient cette forme d’action ont décidé d’y mettre un terme
notes : C. Léostic, Afps

Enfants d'immigrés illégaux : 400 expulsions autorisées par le gouvernement israélien

02/08/2010
Le gouvernement israélien a voté hier en faveur de l'expulsion de près de 400 enfants d'immigrés illégaux, tout en autorisant plus de 800 autres à rester dans le pays, selon des sources officielles. La majorité des ministres a soutenu les recommandations d'une commission interministérielle qui avait été créée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu en novembre 2009 pour régler le sort de 1 200 enfants de familles d'immigrés illégaux qui étaient menacés d'expulsion. Selon la décision gouvernementale, les enfants qui ont vécu cinq ans en Israël et parlent hébreu auront le droit de rester dans le pays.
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Acte d'accusation contre un soldat israélien pour la mort de 2 Palestiniennes

02/08/2010
Un tribunal militaire israélien a présenté hier l'acte d'accusation contre un soldat qui aurait tué deux Palestiniennes brandissant des drapeaux blancs lors de l'offensive à Gaza de décembre 2008-janvier 2009. La brève audience s'est déroulée devant le tribunal militaire de Jaffa près de Tel-Aviv. À ce stade, et jusqu'à l'ouverture du procès proprement dit, les autorités militaires ont imposé le black-out sur la procédure, selon une source militaire. Le soldat, un tireur d'élite dont l'identité n'a pas été rendue publique, est accusé d'homicide. Il n'a pas été placé en détention préventive.
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Assad : La paix s’éloigne, le risque de guerre s’accroît

02/08/2010
« Quiconque pense que la Syrie pourrait négocier au sujet de son territoire occupé se méprend. La libération du Golan est un droit profondément enraciné », a affirmé hier le président Assad. Photo SANA
« Quiconque pense que la Syrie pourrait négocier au sujet de son territoire occupé se méprend. La libération du Golan est un droit profondément enraciné », a affirmé hier le président Assad. Photo SANA
À l’occasion de la journée de l’armée syrienne, le président Bachar el-Assad a déclaré hier que la Syrie reste attachée à la recherche de la paix avec Israël, mais qu’elle doit néanmoins se tenir prête à la guerre. « Les perspectives d’une paix véritable dans la région disparaissent et la possibilité de guerre s’accroît », a estimé le chef de l’État syrien. Parallèlement, le président israélien Shimon Peres et son homologue égyptien Hosni Moubarak ont discuté hier au Caire des moyens de reprendre des négociations israélo-palestiniennes directes.
Le président israélien Shimon Peres et son homologue égyptien Hosni Moubarak ont discuté hier au Caire des moyens de reprendre des négociations israélo-palestiniennes directes pour remplacer les pourparlers indirects infructueux, a annoncé la présidence égyptienne.
Le président palestinien Mahmoud Abbas est soumis à une intense pression américaine pour reprendre les discussions directes avec l'État hébreu, suspendues depuis l'offensive israélienne sur Gaza fin 2008, au lieu des pourparlers dits « de proximité » impulsés sans résultat par Washington. M. Abbas refuse de s'engager dans des discussions directes sans avoir obtenu au préalable un gel de la colonisation israélienne et des garanties sur les frontières du futur État palestinien. Une réunion de la Ligue arabe jeudi dernier au Caire a abouti à un accord de principe pour des pourparlers directs, tout en laissant à M. Abbas le soin de dire quand il jugerait cela possible. Ces pourparlers, a souligné M. Moubarak, toujours selon son porte-parole, « doivent être sérieux, avec une durée définie et des points clairement définis ». Il s'est en néanmoins refusé à « spéculer sur le moment » où ces négociations pourraient débuter.
La rencontre entre MM. Moubarak et Peres a duré une heure et demie et a été suivie d'un déjeuner de travail. La dernière entrevue entre les deux présidents remontait à novembre dernier. M. Peres a quitté le palais présidentiel égyptien sans faire de déclaration. M. Moubarak a quant à lui souligné la nécessité de « créer une atmosphère propice au lancement de pourparlers directs », a ajouté M. Awad. « Il y a beaucoup de choses qu'Israël peut faire pour instaurer la confiance » en Cisjordanie, comme lever les barrages militaires, a-t-il ajouté. M. Moubarak a également appelé Israël à « mettre fin au blocus qui oppresse la bande de Gaza ».
Samedi, le président américain Barack Obama avait averti Mahmoud Abbas que tout refus d'une reprise de ces négociations directes pourrait nuire aux relations palestino-américaines.
Dans ce contexte, et à l'occasion de la journée de l'armée syrienne, le président Bachar el-Assad a déclaré que la Syrie reste attachée à la recherche de la paix avec Israël, mais qu'elle doit néanmoins se tenir prête à la guerre. « Le monde est maintenant convaincu que c'est Israël qui dresse des obstacles à la paix et à ses exigences. Les perspectives d'une paix véritable dans la région disparaissent et la possibilité de guerre s'accroît », a estimé le chef de l'État syrien.
M. Assad a réaffirmé la position ferme de Damas quant aux conditions de la paix. « Quiconque pense que la Syrie pourrait négocier au sujet de son territoire occupé se méprend. La libération du Golan est un droit profondément enraciné », a-t-il dit. « La paix requiert la restitution de tout le sol occupé, jusqu'à la ligne du 4 juin 1967 », a-t-il dit, se référant à la veille du déclenchement de la guerre des Six-Jours, qui a notamment permis à Israël de conquérir les hauteurs du Golan syrien.
Les déclarations de M. Assad interviennent alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait évoqué durant le week-end à la Knesset des différences d'interprétation parmi les dirigeants israéliens quant à la sincérité des intentions de paix affichées par la Syrie, dont certains pensent qu'elles ne visent qu'à polir son image sur la scène internationale. Le chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, est allé plus loin en assurant que toute nouvelle guerre serait fatale au pouvoir de Bachar el-Assad. La Syrie a répondu qu'elle pourrait ne pas épargner les villes israéliennes en cas de nouveau conflit.
Sur le terrain, l'aviation israélienne a mené hier avant l'aube deux raids contre deux tunnels servant à la contrebande dans la bande de Gaza en réponse à un nouveau tir de roquettes palestinien contre le sud d'Israël. Les raids ont fait un blessé palestinien, selon des sources médicales à Gaza.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a immédiatement affirmé qu'il considérait le Hamas au pouvoir à Gaza comme « responsable direct » des attaques lancées contre Israël à partir de ce territoire et promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre son pays.

Fatah: le dialogue direct avec Israël serait impossible avant le gel de la colonisation

Lundi, 02 Août 2010 10:53 
IRIB-Le mouvement Fatah du président de l'Autorité autonome palestinienne affirme ne pas entamer les négociations directes avec Israël, sans préalable.
 Selon le porte-parole du Fatah, les pourparlers directs ne pourront commencer sans l’arrêt total de la colonisation. "Les négociations sont un moyen. La fin est d'arrêter la colonisation des territoires palestiniens et d'établir un Etat indépendant palestinien et tant que ces objectifs ne seront pas concrétisés, le dialogue direct ne doit pas être relancé", a commenté Ahmad Assaf, porte-parole du Fatah. En dépit du "non" de différents groupes palestiniens aux négociations directes de compromis, les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis jeudi au Caire, à l'initiative du Comité arabe de la paix de la Ligue arabe ont apporté leur soutien à la reprise des négociations directes entre les Palestiniens et Israël.
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Michel Sleiman met en garde Israël

Lundi, 02 Août 2010 10:57 
IRINN - Le président libanais a mis en garde Israël contre toute tentative de sa part de faire échouer la démocratie libanaise.
 Il a appelé les Libanais à faire face à de tels complots pour assurer la démocratisation du Liban. Michel Sleiman a appelé dimanche la classe politique à calmer le jeu en continuant à mettre en œuvre les dispositions de l'accord de Doha.
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La demande de la ligue arabe à l'Unesco

Lundi, 02 Août 2010 10:57 
IRIB-La Ligue arabe a demandé à l'Unesco de désigner un représentant permanent dans la ville de sainte Qods pour préparer un rapport périodique des agressions du régime sioniste contre les lieux saints islamiques et chrétiens.
 Selon le rapport de l'agence officielle palestinienne Wafa, le département des affaires palestiniennes auprès de la Ligue arabe a, dans un communiqué, publié à l'occasion du 24ème anniversaire de l'occupation de la ville sainte, annoncé que la communauté internationale, le Conseil de sécurité, le Quartet et les parties internationales doivent faire pressions sur le régime sioniste pour mettre un terme à toutes ses agressions. « Le silence devant la poursuite des agressions du régime sioniste est du laxisme de envers la réalisation de la paix dans la région », a martelé la Ligue arabe.
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Des alertes d'une vaste démolition du village de Dahmach dans les territoires occupés en 1948

[ 01/08/2010 - 12:09 ]
Al-Qods occupée – CPI
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le comité a déclaré que certaines sources bien informées ont révélé l'intention des autorités de l'occupation israélienne d'avancer la date de la démolition.
Les habitants du village ont exprimé leur colère et leur inquiétude envers l'intention des autorités sionistes de démolir certains bâtiments dans le village.
Rappelons que le « comité de planification du district » sioniste a transmis la carte structurale du village au ministère sioniste de l'Intérieur pour l’examiner. Ce qui donne espoir aux habitants que la carte soit authentifiée afin que le village soit reconnu.

Deux raids aériens sionistes contre Gaza: un blessé

[ 01/08/2010 - 11:50 ]
Gaza – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont poursuivi leur escalade militaire contre la Bande de Gaza en lançant, ce matin à l'aube, deux raids aériens contre la ville de Rafah et de Khan Younès,  blessant un citoyen palestinien.
Des sources locales ont affirmé au correspondant du Centre palestinien d'information que les avions militaires sionistes de type F16 ont lancé un missile au moins sur un tunnel sous les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires égyptiens au camp de Bina au sud de Rafah, au sud de la Bande de Gaza causant de grands dommages sans qu'aucune victime ne soit enregistrée.
Les sources ont déclaré que les avions de guerre sionistes ont également bombardé des terres agricoles à Absan al-Kabira à l'est de Khan Younès en blessant un palestinien.
Le porte-parole de l'armée sioniste a prétendu que les deux raids sont une riposte au lancement d'un obus sur la région "Chaer Gangif" au Néguev occidental, la nuit dernière.
Les avions de guerres sionistes avaient effectué plusieurs raids, samedi 31 juillet à l’aube, en tuant un dirigeant d'al-Qassam, la branche militaire du Hamas, et en blessant 10 autres.

Les milices d'Abbas envahissent la maison d'Al-Bitawi et enlèvent ses trois fils

[ 01/08/2010 - 12:27 ]
Naplouse – CPI
Les milices qui appartiennent au président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont envahi la maison du député au conseil législatif palestinien et président de la ligne des Ulémas de la Palestine, le Cheikh Hamed Al-Bitawi, samedi soir, le 31/7, violant son immunité parlementaire.
Des sources proches du Cheikh Al-Bitawi ont dit au Centre Palestinien d'Information que les milices d'Abbas ont envahi la maison par la force et ont enlevé ses trois fils Nasr, Ahmed et Islam, qui sont d'anciens enlevés dans les prisons des milices d'Abbas et de l'occupation israélienne.
Les sources ont souligné la barbarie des miliciens d'Abbas qui ont envahi la maison du député Al-Bitawi, qui possède une immunité parlementaire qui empêche les services de sécurité de prendre des mesures contre lui sauf après une demande du procureur général et l'obtention d'une décision de lever son immunité.

Haniyeh considère que la reprise des négociations est une couverture aux crimes de l'occupation

[ 01/08/2010 - 12:47 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh a considéré que la reprise des négociations inutiles avec l'occupation est « entièrement conforme aux souhaits de l'occupation et du Quartet international, et représente une véritable couverture aux crimes continuels de l'occupation contre le peuple palestinien ».
Dans son discours prononcé lors d’une cérémonie en l’honneur des créateurs de la Bande de Gaza organisée, samedi 31 juillet soir, par le parti parlementaire « Al-Taghyir wal-Islâh » (Changement et Réforme) à Gaza, Haniyeh a affirmé que « fournir une couverture aux négociations est très loin de l’opinion du peuple palestinien ».
Il a souligné que le sang des martyrs mène à interdire et à refuser les négociations avec l'occupation.
« Celui qui a donné une couverture politique aux négociations, porte la responsabilité du sang palestiniens versés durant les derniers jours. » a-t-il déclaré.
Haniyeh a réitéré le refus de son gouvernement et du Hamas de choisir des négociations directes ou indirectes.
Il a ajouté que le consensus national palestinien refuse catégoriquement l’option des négociations car elles sont inutiles et ne concrétiseront aucune revendication juste du peuple palestinien. Il appelle la direction réelle du peuple palestinien à rester fidèle aux principes et aux positions nationales qui renforcent les droits des palestiniens.