Ma’an News
Les groupes de défense des droits de l’Homme ont exprimé leur inquiétude concernant le maintien en détention de 480 passagers des six navires de « la Flottille de la liberté », qui auraient été transférés à la prison Ela dans le sud d’Israël.
Passagers sur le bateau Mavi Maramara, juste au moment qui a précédé l’abordage par les criminels sionistes
Le quotidien israélien Haaretz, a déclaré mardi que 50 des participants à la flottille ont été volontairement rapatriés vers leur pays d’origine, tandis que 629 des passagers [l’énorme majorité] ont refusé d’être déportés et resteront en prison jusqu’à ce qu’Israël ait décidé, le cas échéant, si une action en justice serait menée [ ?].
Israël a peu de latitude pour porter des accusations, et en refusant d’être déportés et en demandent à être ramenés à leurs navires et à poursuivre leur route vers Gaza, les militants kidnappés et retenus prisonniers mettent Israël dans une position difficile.
Selon un communiqué publié à Gaza, du Centre Al-Mezan pour les droits de l’homme , aucun des militants n’a été autorisé à voir un avocat, et selon les informations mises en ligne par Free Gaza, aucun contact avec l’équipage du navire n’a pu être établi depuis 3 heures 30, ce lundi matin.
En réaction, trois organisations de défense des droits humains ont présenté une requête devant la Haute Cour israélienne.
La requête vise à assurer que les passagers aient accès à des avocats et à des services de santé, et à veiller à ce que des informations sur ces centaines d’hommes et de femmes soient remises à leurs consulats et à leurs familles.
Les médias israéliens disent que les 480 déplacés seront interrogés mardi matin, et les enquêteurs détermineront si oui ou non ils seront accusés ou déportés. Les rapports indiquent que 48 ont déjà été déportés, mais il n’y a aucune information suggérant qu’ils aient pu être en contact avec leurs consulats ou avec des médias.
On ne sait pas de quoi que les militants seraient accusés car, comme les avocats et les experts en droit le disent, les navires dans les eaux internationales ont le droit de se défendre s’ils sont attaqués.
Les médias ont aussi signalé que les citoyens palestiniens israéliens Sheikh Raed Salah, Muhammad Abu Hammad Zeidan et Da’bas seront amenés au tribunal mardi, où ils entendront les accusations portées contre eux.
Parmi d’autres personnalités palestiniennes dont le sort a été mentionné se trouvent Kamal Khatib, détenu à la prison de Ela, et Zubi Hanin qui a été interrogé puis relâché.
Une déclaration d’Al-Mezan fait savoir que, comme la flottille a été piraté dans les eaux internationales, Israël n’a aucun droit de retenir les passagers des bateaux, l’avocat du centre Al-Mezan disant que le traitement appliqué s’apparente à la façon dont Israël « traite des immigrants illégaux ; leur offrant volontairement l’expulsion Israël par les avions. »
Les premiers rapports montrent que la plupart des militants ont refusé l’expulsion et insistent sur le retour à leurs navires pour se rendre à Gaza.
Al-Mezan a dit s’attendre à ce que tous les passagers soient présentés devant un juge, mardi, où leur détention peut être prolongée de 72 heures, ajoutant que « la situation pour une poignée de citoyens palestiniens d’Israël est différent. Ils sont détenus dans la prison d’Ashkelon et subissent des interrogatoires. »
Militants détenus, emprisonnés, interrogés
Les enquêtes menées par Al-Mezan ont révélé que après que les passagers des navires aient été kidnappés par des soldats israéliens, ils ont été placés en détention dans un centre du port de la ville d’Ashdod dans le sud d’Israël. Le quartier du port a été déclaré zone militaire fermée, a indiqué un avocat au centre Al-Mezan, ce qui signifie que tout conseil juridique pour les ressortissants étrangers a été interdit.
1e juin 2010 - Ma’an news Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
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Traduction : Info-Palestine.nethttp://www.maannews.net/eng/ViewDet...