samedi 5 février 2011

Fayyad : «La solution de deux États est en danger»

04/02/2011 
INTERVIEW - Pour le premier ministre palestinien Salam Fayyad, Israël doit tirer les leçons de la révolte en Égypte et conclure les négociations de paix.
Lors de sa première visite officielle en France, jeudi, Salam Fayyad a expliqué au Figaro que les dirigeants de la région doivent répondre à un «sentiment d'urgence».
LE FIGARO. - Quand serez-vous en mesure de dire à la communauté internationale que les fondations de l'État de Palestine sont prêtes?
Salam FAYYAD. - Je suis confiant. Le 26 août prochain, nous aurons atteint l'objectif que nous nous étions fixé, il y a deux ans, en accord avec la communauté internationale: les institutions de l'État palestinien seront prêtes, qu'il s'agisse de la justice, de la sécurité ou de ses finances publiques. Notre État va être créé comme un fait accompli positif sur le terrain. Nul ne pourra l'ignorer.
Si, d'ici là, les négociations avec Israël n'ont pas abouti, demanderez-vous à l'ONU de reconnaître cet État?
Nous avons un seul scénario en tête: être prêts pour la naissance de l'État de Palestine au 1er septembre de cette année. D'ici là, le processus de négociations aura-t-il mis un terme à l'occupation israélienne de nos territoires? C'est la question clé. Mais à partir de maintenant, Israël doit être mis sous pression pour répondre à une seule et unique question: est-il prêt à accepter la naissance d'un État palestinien souverain sur les Territoires occupés en 1967, y compris Jérusalem-Est? Oui ou non. Pas «peut-être», ni «demain». Le 1er septembre, nous exigerons une réponse claire: «oui» ou «non». C'est notre nouvelle approche, et elle est irréversible. On nous a longtemps dit: «vous n'êtes pas capables de gérer votre État, il y a de la corruption.» Nous allons montrer que ces accusations sont infondées. Mais j'espère que ce sentiment d'urgence va ouvrir les yeux des Israéliens, surtout après les événements en Égypte, qui devraient les encourager à négocier la fin de l'occupation. Le temps presse. Sous la pression d'une colonisation qui se poursuit, l'idée de deux États, comme solution au conflit israélo-palestinien, est aujourd'hui sérieusement en danger. Les forces dévastatrices sont à l'œuvre. Nous n'avons plus le droit à l'erreur.
Les révélations d'al-Jezira sur la disposition de vos négociateurs à céder sur Jérusalem-Est n'ont-elles pas encore réduit le crédit de l'Autorité palestinienne auprès de la population?
Ce qui a été dit ne correspond pas à la position de l'Autorité palestinienne. Nos exigences sont claires et elles n'ont pas varié: nous voulons un État dans les Territoires occupés en 1967. Et que l'on ne nous recommande pas d'être réalistes. Nous avons montré déjà un hyperréalisme en acceptant de négocier notre État sur seulement 20% de la Palestine historique. Les Palestiniens ne doivent pas être les seuls à toujours faire des concessions.
Pourquoi l'Autorité palestinienne a-t-elle annulé des manifestations de soutien aux Égyptiens, qui réclament le départ de Hosni Moubarak?
Je ne vois pas les événements égyptiens comme une source d'inquiétude pour nous. Les exigences des Égyptiens sont conformes à notre quête d'indépendance. Jeudi, la sécurité a en effet empêché des manifestations. Mais vendredi, nous en avons autorisé d'autres, c'est une décision que j'approuve.
Le prochain leadership égyptien aura une composante islamiste: ce scénario vous inquiète-t-il?
Pas plus en Égypte qu'ailleurs au Proche-Orient, les Frères musulmans ne sont pas en position de dominer seuls la scène politique d'un pays, à l'issue d'un processus démocratique. Chez nous, l'expérience a montré que tant que les islamistes sont hors du pouvoir, ils appellent à des élections démocratiques, mais une fois qu'ils font partie du système, ils ne veulent plus tester leur popularité de nouveau en organisant d'autres scrutins.

ONU: Pillay se rend dans les Territoires palestiniens et Israël dimanche

GENEVE - La Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, se rendra du 6 au 11 février pour la première fois de son mandat dans les Territoires palestiniens ainsi qu'en Israël, a annoncé vendredi son bureau.
"C'est sa première visite en Israël et dans les Territoires palestiniens", a expliqué à l'AFP le Haut commissariat précisant que ce déplacement était organisé "à la demande des deux gouvernements".
Durant ce séjour qui comprend une visite dans la bande de Gaza, Mme Pillay "rencontrera le président israélien Shimon Peres, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad", poursuit le Haut commissariat dans un communiqué.
Elle devrait également avoir des entretiens avec "des ministres des deux côtés, des membres de la Knesset (Parlement israélien) ainsi que le président de la Cour suprême d'Israël".
La responsable onusienne compte également "profiter de cette opportunité pour rencontrer des défenseurs des droits de l'homme israéliens et palestiniens, la Commission palestinienne indépendante des droits de l'homme ainsi que les agences onusiennes sur place", ajoute le communiqué.
En Israël, Mme Pillay se rendra également au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, commémorant les victimes juives de la Shoah, et visitera la ville de Sderot, proche de Gaza et qui fut à de nombreuses reprises la cible de tirs de roquettes du Hamas.
Sa visite comprend également des déplacements en Cisjordanie ainsi qu'à Gaza, dont la ville de Beit Hanoun administrée par l'autorité palestinienne, "afin de parler avec des groupes de personnes affectées et pour avoir une vue directe de la situation sur le terrain".
La Haut commissaire conclura son déplacement par une conférence de presse le vendredi 11 février à Jérusalem.
Israël a été à de nombreuses reprises critiqué par les instances onusiennes des droits de l'homme, qui ne cessent de dénoncer le "blocus" par l'Etat hébreu de la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, mais aussi le manque de coopération avec les experts onusiens enquêtant sur des violations.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui a également son siège à Genève, a condamné par deux résolutions l'opération militaire d'Israël dans la bande de Gaza du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 ainsi que l'usage de la force de l'armée israélienne contre une flottille d'aide humanitaire pour Gaza fin mai.
Navi Pillay était également intervenue le 31 mai 2010 pour condamner "sans équivoque ce qui paraît un usage disproportionné de la force" de l'armée israélienne "qui a causé des morts et des blessés parmi tant de gens qui tentaient d'apporter de l'aide si nécessaire à la population de Gaza qui subit un blocus depuis plus de trois ans".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, que Mme Pillay n'a pas prévu de voir, a fait un geste vendredi en approuvant un train de mesures économiques pour "faciliter la vie des Palestiniens", concernant essentiellement la bande de Gaza.
La visite de la haute responsable onusienne intervient également alors que le Quartette (ONU, Etats-Unis, Union européenne et Russie) pour le Proche-Orient se réunit samedi à Munich au chevet des négociations de paix. Ces discussions se déroulent dans un climat peu propice, Israël surveillant de près le sort de son traité de paix avec l'Egypte tandis que les Palestiniens sont en quête d'une reconnaissance internationale.
(©AFP / 04 février 2011 16h57)
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Quartette: Israël annonce des mesures économiques pour les Palestiniens

JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a approuvé vendredi un train de mesures économiques pour "faciliter la vie des Palestiniens", dont un projet de développement simultané de gisements de gaz naturel adjacents, a-t-on appris de sources officielles.
Cette annonce, à l'issue d'une rencontre avec l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient (ONU, Etats-Unis, Union européenne et Russie) Tony Blair intervient à la veille d'une réunion du Quartette à Munich (Allemagne) pour tenter de sortir les négociations de paix de l'impasse.
Ces mesures, pour la plupart discutées depuis des mois, s'articulent en trois volets, et concernent essentiellement la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, indique un communiqué du bureau de M. Netanyahu.
Le premier volet porte sur la "poursuite de la politique que nous avons engagée pour permettre la croissance économique dans les zones palestiniennes", a affirmé M. Netanyahu, cité dans le texte.
Dans un communiqué, M. Blair précise qu'il s'agit notamment d'étendre la responsabilité des services de sécurité palestiniens à sept localités supplémentaires en Cisjordanie, ainsi que de la délivrance de cartes d'identité de Cisjordanie à 5.000 personnes originaires de Gaza.
Le deuxième "vise à rendre Gaza indépendant des infrastructures israéliennes en aidant au développement de ses centrales d'électricité, d'eau et de traitement des eaux", a ajouté M. Netanyahu. Il comprend des projets de désalinisation et l'autorisation d'exportations de produits de Gaza, en particulier agricoles et textiles, selon l'émissaire du Quartette.
Le troisième, "le plus important" pour M. Blair, "a pour but de diversifier les sources d'approvisionnement en gaz", a poursuivi M. Netanyahu.
En attendant que ses prometteurs gisements de gaz naturel en Méditerranée soient exploitables dans une dizaine d'années, Israël dépend essentiellement de l'Egypte, a rappelé le Premier ministre israélien.
"Il y a un champ gazier de l'Autorité palestinienne adjacent à un champ israélien. Nous devons les développer simultanément", a-t-il estimé, indiquant que les recettes seraient réparties respectivement entre les deux gouvernements.
"Je pense que nous allons commencer les discussions et les négociations" en ce sens, a ajouté M. Netanyahu.
"Je ne m'illusionne pas un instant sur la possibilité de substituer une paix économique à une paix politique", a-t-il assuré, renouvelant son appel au dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à reprendre les négociations directes malgré la poursuite de la colonisation juive.
M. Blair a affirmé que "la combinaison de ces mesures devrait aboutir à terme à une réhabilitation radicale des infrastructures de Gaza".
Dans son rapport hebdomadaire, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) souligne que "l'annonce le 8 décembre 2010 par les autorités israéliennes de l'autorisation de types supplémentaires d'exportations (agricoles, mobilier et textiles) de Gaza demeure largement sans effet".
(©AFP / 04 février 2011 16h54)
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L'Autorité palestinienne sur ses gardes

04 février 2011
Janie Gosselin
La Presse
(Jérusalem) L'Autorité palestinienne a annoncé hier l'interdiction de manifestations liées aux soulèvements en Égypte et en Tunisie, invoquant la «non-ingérence dans les affaires de pays frères».
Plus tôt dans la journée, une centaine de personnes s'étaient réunies à Ramallah pour manifester leur soutien aux opposants du régime d'Hosni Moubarak. Les policiers avaient rapidement mis un terme à la manifestation, selon Associated Press.
Le nombre de manifestants reste marginal en comparaison des centaines de milliers d'Égyptiens descendus dans les rues au cours des derniers jours. Mais les troubles en Égypte pourraient néanmoins avoir des impacts en Cisjordanie. Et les Palestiniens pourraient en bénéficier, croient certains analystes. Mardi dernier, l'Autorité palestinienne a annoncé la tenue d'élections, qui auront lieu «dès que possible». Le dernier scrutin, prévu pour juillet 2010, avait été annulé, causant la grogne parmi la population.
«Les troubles en Égypte pourraient rendre l'Autorité palestinienne plus démocratique, parce que ses dirigeants craignent un soulèvement populaire», souligne Gabriel Ben-Dor, directeur des études sur la sécurité nationale à l'Université d'Haïfa. «Mais on ne sait pas ce que ça voudra dire», ajoute-t-il, faisant allusion aux votes récoltés par le Hamas en 2006. Le mouvement islamiste, qui contrôle la bande de Gaza, s'est d'ailleurs prononcé contre la tenue d'élections générales.
Processus de paix
Les risques d'instabilité en Égypte seront probablement abordés à la réunion du Quartet des médiateurs pour la paix au Proche-Orient, qui aura lieu demain à Munich pour étudier les moyens de relancer le processus de paix.
«La nouvelle situation en Égypte pourrait amener à un changement dans les pouvoirs mondiaux qui forcera Israël à faire des compromis», a dit à Reuters le négociateur palestinien Nabil Shaath. Selon lui, une Égypte plus forte «aidera assurément notre pouvoir de négociation».
Mais un changement de donne pourrait aussi avoir l'effet contraire.
Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a exprimé cette semaine ses craintes de voir des radicaux prendre le pouvoir au Caire. Le traité de paix conclu en 1979 entre les deux pays risquerait alors de voler en éclats. Si tel est le cas, Israël pourrait hésiter à faire des concessions avec ses interlocuteurs palestiniens, avertissent certains experts.
«La tendance des gens est d'interpréter les événements de manière à renforcer leurs propres points de vue, prévient Mark Heller, chercheur affilié à l'Université de Tel-Aviv. Les gens hésitants à voir un changement diront: «Regardez, nous vous avions dit qu'il n'y avait pas de stabilité et qu'on ne peut être sûr que les traités tiennent une fois les signataires partis».»
Et la Jordanie...
Une chose est sûre: les dirigeants israéliens comme palestiniens continueront à suivre de près la situation en Égypte. Et celle des autres pays de la région, où des tensions se font sentir. Des manifestations en Jordanie ont amené le roi Abdallah II à nommer un nouveau premier ministre mardi. La Jordanie est le seul autre pays arabe à avoir signé un accord de paix avec Israël.
«Il y a beaucoup d'inquiétudes en ce qui concerne la Jordanie, note M. Heller. Les effets de soulèvements là-bas seraient beaucoup plus directs qu'en Égypte, puisqu'il y a beaucoup plus de liens avec la Cisjordanie.»
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Par crainte des répercussions de la révolution égyptienne, Abbas ordonne la répression de tout soulèvement contre l'occupation

Cisjordanie - 04-02-2011
Par Palestine Info 
Le journal "al-Hayat" publié à Londres a rapporté des responsables à l'autorité de Fatah à Ramallah que l'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a tenu dernièrement une série de rencontres avec les dirigeants du mouvement du Fatah et les chefs des milices sécuritaires de l'autorité ainsi que son premier ministre, Salam Fayyad, pour discuter des mesures qui seront prises durant la prochaine étape pour éviter les répercussions de la révolution d'al-Karama (dignité) en Egypte.
Ces responsables ont confirmé au journal que l'autorité de Ramallah a peur des conséquences d'un violent soulèvement dans les territoires palestiniens à différents niveaux après la révolution du peuple égyptien qui aura des répercussions sur l'économie, la sécurité interne et l'équilibre politique en Palestine.
Le journal a cité dans son édition de jeudi 3/2, des responsables sécuritaires que tout éclatement violent des événements ouvrira la voie au retour du Hamas sur le devant de la scène.
"Abbas a émis des ordres stricts pour éviter toute confrontation violente avec l'entité sioniste dans la prochaine étape, parce que cela créerait une nouvelle situation et contribuera au retour du Hamas en Cisjordanie occupée", ont ajouté les responsables sécuritaires.
De nombreuses sources avaient souligné l'état de confusion intense qui règne au sein des dirigeants de l'autorité d'Abbas à Ramallah qui considèrent le régime de Mohamed Hosni Moubarak, comme leur principal incubateur.  

Plus de 400 parlementaires européens en Israël pour manifester leur soutien


Europe - 04-02-2011
Par AFP 
JERUSALEM, 4 fév 2011 (AFP) - Plus de 400 parlementaires européens ont commencé vendredi un voyage de quatre jours en Israël pour apporter leur soutien à ce pays, selon les organisateurs, les Amis européens d'Israël (AEI).
"Nous organisons pour la première fois le congrès annuel des AEI en Israël afin de renforcer les liens entre députés européens et israéliens", a déclaré à l'AFP Aviram Zino, porte-parole de ce groupe de pression.
Durant leur séjour, les parlementaires, venus d'une trentaine de pays, seront reçus par le président Shimon Pérès, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman.
Ils participeront à plusieurs commissions parlementaires lundi, journée consacrée à l'Europe par la Knesset, le Parlement israélien.
"Nous sommes confrontés à des difficultés de présenter une bonne image de notre pays en Europe et ce voyage nous offre l'opportunité de montrer de nouveaux aspects d'Israël", a souligné M. Zino.
Parmi les participants à ce voyage, figurent d'ex-chefs de gouvernement, comme l'Espagnol José Maria Aznar, le Hongrois Peter Medgyessy et le Polonais Aleksander Kwasnieswski, ainsi que la présidente de l'Assemblée nationale bulgare Tsetska Tsacheva, le vice-Premier ministre slovaque Jan Figel, le ministre hongrois de la Défense Csaba Hende et le vice-ministre grec des Affaires étrangères Miltiadis Varvitsiotis.
Une trentaine de députés et sénateurs français ont également fait le déplacement, dont les anciens ministres Hervé Mariton, Corinne Lepage et Eric Raoult, et la porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblee nationale, Aurélie Filippetti.
L'an dernier, une délégation de députés israéliens s'étaient joints à un groupe de 120 députés membres des AEI en Pologne pour la commémoration de la libération du camp d'Auschwitz.

Les Comités populaires contre l'occupation israélienne – Palestine

Palestine - 04-02-2011
A la grande nation arabe,
A la nation arabe égyptienne, berceau de l'Histoire et de l'avenir,


Par Comités populaires contre l'occupation israélienne – Palestine 
Nous saluons cette grande nation arabe, nos frères. C'est le salut de la liberté de la part du peuple de Palestine, qui lutte depuis des décennies pour la liberté et l'indépendance, et pour sauvegarder l'honneur des Arabes. La nation palestinienne est toujours debout contre l'occupation sioniste qui cherche à contrôler toute la région arabe, avec l'aide des Etats-Unis d'Amérique.
Au peuple d'Egypte, debout comme les pyramides et le Grand barrage, au cœur de cette nation arabe, dont beaucoup pensaient qu'elle était dans le coma, à un moment où les Palestiniens gardent espoir que quelque chose sorte des nations arabes, indépendamment des contextes différents et des défaites, nous gardons l'espoir qu'un jour, les nations arabes se révolteront pour ne faire qu'une contre l'oppression et mettre fin à l'occupation sioniste de la Palestine et de toutes les terres arabes.
A la grande nation égyptienne
Les Palestiniens observent ce qui se passe dans tout le monde arabe en général, et en Egypte en particulier, avec d'un côté beaucoup de fierté, devant l'expression d'un vœu de changement interne pour un avenir meilleur sans interférence criminelle extérieure, mais d'un autre côté avec crainte d'une perte de direction.
Même si nous faisons totalement confiance à la capacité de ce peuple en rébellion de faire la différence entre le bon et le mauvais, et à mettre la révolution sur ses rails, cela ne pourra réussir, nos frères, qu'en déterminant le but et en réalisant l'unité nationale.
Les objectifs déterminés par la jeunesse sont clairs – une vie décente et une société qui soit à la hauteur des défis locaux et internationaux auxquels la population, le pays et la nation sont confrontés. Parce que ces exigences touchent tous les segments de la société et ne vont contre aucun groupe en principe, nous vous demandons, en tant que frères de sang pour la liberté, de ne pas laisser s'infiltrer des éléments étrangers qui provoqueraient une inflexion et, qu'à Dieu ne plaise, la perte de ces efforts de changement. C'est ce que veulent nos ennemis – détruire notre espoir une fois de plus. Nous voyons notre avenir dans l'unification de notre nation arabe, c'est le grand objectif de ce soulèvement en Egypte et dans tout le monde arabe qui aura des conséquences positives sur toutes les nations libres du monde, et en particulier sur les Palestiniens.
Nous vous appelons depuis la Palestine meurtrie, les pères et les martyrs, les enfants qui continuent de se battre contre l'occupation sioniste malgré l'oppression, depuis la Palestine qui souffre d'une division interne au sein de sa population qui est comme un coup de poignard empoisonné dans le dos, nous vous mettons en garde contre un affrontement interne, et nous disons Unité pour notre nation arabe.
Parce que notre lutte est contre l'occupation israélienne, et qu'elle ne finira qu'avec l'occupation – parce que nous pensons que cette occupation est l'ennemi commun de toutes les nations arabes et du monde libre ; à cause de son terrorisme sur les régimes de ces régions ; parce qu'elle est la source des souffrances de la nation, soutenue par les Etats-Unis et quelques autres pays ; à cause de notre devoir envers notre cause, nous annonçons :
1. Nous saluons les peuples égyptien et tunisien et réitérons le droit des nations à vivre libre et fier.
2. Nous appelons à l'unité nationale et à la préservation de la paix civile, à la protection du front intérieur et à la tolérance parmi tous les segments de la société, et à dénoncer les conspirations et les projets étrangers de manière à passer avec succès cette étape historique.
3. Nous espérons que les peuples arabes en rébellion feront leur priorité d'exiger de tout gouvernement qu'il rompe ses liens avec l'occupation israélienne et abandonne le traité de paix égypto-israélien. Nous pensons qu'il vaudrait mieux diriger les masses vers les ambassades et les intérêts israéliens comme alternative au ciblage des structures du peuple égyptien et des quartiers généraux de sa sécurité.
4. Nous appelons toutes les nations libres du monde, en particulier l'Europe et les Etats-Unis, à organiser des manifestations de masse le 11 février 2011 pour soutenir le droit des peuples à vivre libres et dignes, un jour de colère contre l'occupation israélienne de la terre arabe, et début d'une Intifada mondiale.
Longue vie à la Palestine
Que Dieu protège la nation égyptienne.

Traduction : MR pour ISM 

Israël n’est jamais prêt pour la paix

samedi 5 février 2011 - 06h:37
Sameh A. Habeeb
The Palestine Telegraph
Les régimes arabes alliés à Israël au Moyen-Orient sont en train de s’effondrer. Ce n’est qu’une question de temps avant de voir de nouveaux dirigeants qui seront plus proches des aspirations et des opinions de la population ; une population qui perçoit Israël comme son grand ennemi.
(JPG) Il s’est passé maintenant plus de soixante ans depuis la Nakba. Les Palestiniens ont été mis, et le sont toujours, devant de nombreux dilemmes dans leur vie politique, sociale et économique. La paix semble aussi éloignée que le soleil. Totalement hors de portée. Le Moyen-Orient est à un ou deux doigts d’une grande instabilité. Les manipulations d’Israël dans le processus de paix sont un élément clé de cette instabilité à venir.
Les régimes arabes alliés à Israël au Moyen-Orient sont en train de s’effondrer. Ce n’est qu’une question de temps avant de voir de nouveaux dirigeants qui seront plus proches des aspirations et des opinions de la population ; une population qui perçoit Israël comme son grand ennemi. L’époque n’est pas en faveur d’Israël ; Israël doit agir rapidement et adopter le choix de la paix dans la région. Leurs droits doivent être rendus aux Palestiniens avant que ne résonne le gong. Les populations arabes pensent qu’Israël est leur plus grand ennemi, une appréciation soutenue par les actions israéliennes contre les Palestiniens.
Les pratiques constantes israéliennes d’apartheid, de ségrégation, de sièges, d’assassinats et de vols de la terre ne font qu’attiser ces populations. Ces actions nous donnent le signal qu’Israël travaille actuellement à son objectif d’un État juif pur, basé sur le racisme et la ségrégation. Ce qu’il essaie, c’est de faire du mal aux Palestiniens afin de vivre sur leurs terres.
Ceux qui contestent mon point de vue dans cet article pourraient croire qu’il est de parti pris. Pourtant, il ne l’est pas. Mon point de vue repose uniquement sur des faits. Si nous lisons les documents divulgués par Al Jazeera, nous viendrons à cette réalité bien établie qu’Israël n’est pas intéressé par la paix. Certains de ces documents dévoilés nous disent tout ce que les Palestiniens abandonnaient sur Jérusalem et les frontières. Et pourtant, Israël n’a pas accepté. Il n’a pas accepté l’offre des négociateurs palestiniens, sachant qu’il a occupé Jérusalem en 1967 et qu’elle doit être rendue aux Palestiniens conformément aux résolutions des Nations-Unies.
Jérusalem n’est pas le seul signal. Les offres des négociateurs palestiniens sont le minimum auquel le Palestinien aspire à propos des réfugiés palestiniens. Ces négociateurs ne proposent le retour que pour quelques dizaines de milliers de Palestiniens, et sur dix ans. Un tel nombre ne représente qu’un infime pourcentage des réfugiés palestiniens ; le nombre actuel est estimé à plusieurs millions. Et pourtant, Israël a refusé ! Est-ce que cela dit qu’Israël est intéressé par la paix ?
Un autre message, tout aussi clair, venant de ces documents fuités, concerne l’échange de territoires. Cela nous évoque le racisme israélien. L’intention d’Israël est manifeste, il veut que la population arabe en « Israël » dégage ! Est-ce là un signe qu’Israël recherche la paix ?
(JPG)
Sameh A. Habeeb est palestinien, journaliste et écrivain, basé à Gaza.
Gaza, le 3 février 2011 - The Palestine Telegraph - traduction : JPP
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Israël : "Il faut sauver Moubarak !"

publié le vendredi 4 février 2011

Barak Ravid

 
Israël essaie de convaincre ses alliés occidentaux qu’il y va de leur intérêt de maintenir la stabilité du régime égyptien.
Israël a demandé à la fin de la semaine dernière aux Etats-Unis et à plusieurs pays européens de modérer leurs critiques envers le président Hosni Moubarak pour préserver la paix dans la région. Jérusalem [1] veut convaincre ses alliés qu’il est dans l’intérêt de l’Occident de maintenir la stabilité du régime en Egypte. Des mesures diplomatiques ont été mises en place après les déclarations de capitales occidentales laissant entendre que les Etats-Unis et l’Union européenne soutenaient la destitution de Moubarak.
Les dirigeants israéliens font profil bas face aux événements en Egypte : le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a même ordonné aux membres du gouvernement de s’abstenir de les commenter en public. Ils ont cependant fait savoir que le ministre des Affaires étrangères avait donné samedi soir des directives à une dizaine d’ambassades “clés”, aux Etats-Unis, au Canada, en Chine, en Russie et dans plusieurs pays européens, dans lesquelles il demande aux ambassadeurs d’insister auprès de leurs hôtes sur l’importance de la stabilité de l’Egypte et de faire passer ce message le plus rapidement possible.
La situation en Egypte doit être évoquée à Bruxelles par les ministres des Affaires étrangères européens, qui devraient, à l’issue de leur réunion, émettre un communiqué allant dans le sens des propos tenus récemment par le président américain Barack Obama et sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton. Obama a appelé Moubarak à faire des “pas concrets” vers une réforme démocratique et à ne pas avoir recours à la violence contre les manifestants pacifiques, une exhortation reprise samedi soir par les chefs d’Etat britannique, français et allemand.
"Les gouvernements américain et européens sont entraînés par leur opinion publique et ne pensent pas à leur véritable intérêt”, a déclaré un haut fonctionnaire israélien. “Même s’ils sont critiques à l’égard de Moubarak, ils doivent faire comprendre à leurs amis qu’ils ne sont pas seuls. La Jordanie et l’Arabie Saoudite, [ les rois de Jordanie et d’Arabie Saoudite ainsi que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont affiché leur soutien au président égyptien] voient comment réagit l’Occident, elles voient que tout le monde abandonne Moubarak, et cela peut avoir des répercussions très graves.”
[1] Tel-Aviv EST la capitale israélienne, pas Jérusalem

Dans tout ce chaos, n’oublions pas Israël

publié le vendredi 4 février 2011
Johara Baker

 
"Israël est en train de réussir brillamment son grand projet : nous faire nous tourner contre nous-mêmes."
Alors que les Palestiniens se disputent sur qui est vendu et qui devrait se retirer après la publication des « Palestine Papers », une autre pensée, différente mais de circonstance, m’est venue l’autre jour tandis que je traversais l’infâme point de contrôle de Qalandiya pour rentrer chez moi. S’il existe un fil rouge dans cette folle situation où les accusations et les théories du complot s’emballent c’est bien le fait que les Israéliens ont déjà bétonné un système de ségrégation sans se soucier de quelque rapport ou document scandaleux qui aurait filtré dans l’opinion publique. Pour Israël, que le président palestinien soit humilié devant son peuple ou pas n’a aucune importance. Pour Israël les Palestiniens sont très bien quand il en a besoin ainsi.
Je me demande combien de gens réalisent vraiment les nombreuses divisions dans lesquelles Israël nous a catalogués.
Dans les Territoires occupés, il y a les Palestiniens « pur sang » -ceux qui détiennent une carte d’identité et un passeport (j’utilise ce terme de façon imprécise), qui sont, dans tous les cas de figure, tout en bas de la chaine alimentaire. C’est à dire, si nous excluons les créatures vraiment malchanceuses isolées dans la bande de Gaza, que les Cisjordaniens doivent traverser des points de contrôle israéliens y compris pour se rendre d’une ville palestinienne à l’autre ; ils doivent obtenir un visa pour pratiquement tous les pays où ils veulent se rendre sauf la Jordanie et la Malaisie. Ils ne peuvent entrer à Jérusalem ou en Israël sans permis israélien et s’ils sont assez malchanceux pour vivre près d’une colonie, d’une route de contournement, d’un avant-poste militaire ou du mur de séparation —toutes formes de présence israélienne en Cisjordanie— ils sont sous la menace constante que leur terre soit confisquée ou leur maison démolie.
Au point de contrôle de Qalandiya, la file est toujours longue pour les Cisjordaniens qui ont un permis pour entrer à Jérusalem. Car les Cisjordaniens sont seulement autorisés à passer par 3 des 11 points de contrôle qui entourent Jérusalem, et ceci à pied seulement.
Ce qui nous amène à la classe B de la classification israélienne, les Jérusalémites.
Détenteurs de cartes d’identité bleues, ce sont les Palestiniens qui furent inclus dans le consensus national après la guerre de 1967 et après qu’Israël eût annexé de façon unilatérale Jérusalem-Est occupée. Un cran au-dessus des Cisjordaniens, les Palestiniens de Jérusalem doivent aussi descendre de leurs véhicules au point de contrôle de Qalandiya et le traverser à pied, même s’ils utilisent des transports publics. Il y a des exceptions quand même pour les Jérusalémites. Les femmes avec de jeunes enfants et les personnes âgées sont autorisées à rester dans le bus (les Cisjordaniennes n’ont pas droit à ce luxe). Et si elles sont en voiture, elles peuvent aussi ne pas en descendre pour passer l’inspection (si elles ont une bonne heure à perdre à attendre leur tour). Pourtant, les Jérusalémites, qui ont un droit de résidence permanent dans la cité mais ne sont pas citoyens, peuvent voyager sans permis entre leur ville et Ramallah. Ils peuvent aussi se rendre à l’étranger en passant par aéroport israélien de Ben Gourion, encore un luxe refusé aux Cisjordaniens qui sont obligés de traverser le pont Allenby pour aller en Jordanie.
Les Jérusalémites peuvent traverser le pont également. Mais là encore, Israël a imposé une distinction au point de passage entre eux et les Cisjordaniens. Il existe des entrées séparées pour les Cisjordaniens et les Jérusalémites, ce qui rend les choses compliquées quand l’un des parents est de Cisjordanie, comme moi, et les enfants de Jérusalem.
Il existe d’autres catégories encore dans lesquelles Israël nous a enfermés, comme les Palestiniens qui vivent en Israël.
Israël se plait à les appeler Arabes israéliens, un terme que je rejette et qui m’offense. Ce sont les Palestiniens qui réussirent, d’une façon ou d’une autre, à résister à l’ expulsion, au massacre et à l’exode pendant la guerre de 1948 et qui sont restés après l’établissement de l’Etat d’ Israël. Il sont d’abord des Palestiniens, des Arabes ensuite.
Contrairement à ceux qui vivent en Cisjordanie, leur identité même est mise en cause quotidiennement, avec les tentatives des dirigeants israéliens ou bien de l’annihiler totalement ou au moins de la neutraliser et de la réduire à une version anodine, une minorité de plus qui vit dans l’Etat juif.
En tout cas, n’oublions pas une autre catégorie qu’Israël a créée et qu’il nous a imposée avec violence, celle des réfugiés palestiniens. Cette catégorie, probablement la plus douloureuse, est pour tous les Palestiniens une blessure ouverte depuis la création de ce problème après la guerre de 1948. Bien que plus de 60 ans aient passé depuis lors et que les réfugiés aient établi leurs foyers (aussi affreux soient-ils) dans des camps un peu partout dans le monde arabe et ailleurs, la plupart d’entre eux s’accrochent à cette classification si la question leur est posée. Non pas parce qu’ils sont satisfaits de ce nom de réfugiés mais parce qu’y renoncer signifie renoncer au droit au retour, ce qu’ils refusent de faire.
C’est presque stupéfiant qu’une si petite nation – en tout, on compte environ 10 millions de Palestiniens dans le monde – puisse être disséquée et divisée en autant de groupes. Mais là encore, Israël sait ce qu’il fait. Imposer toute une série de règles différentes à chaque catégorie est une méthode pour conquérir et diviser- il est beaucoup plus facile d’opprimer des sous-groupes qu’un peuple uni et soudé.
Et c’est là le coeur du problème. Les Palestiniens eux mêmes ne doivent pas se laisser aspirer dans ce plan maudit. S’il y a quelque chose à apprendre de ces honteux « Palestine Papers », c’est qu’ Israël est en train de réussir brillamment son grand projet : nous faire nous tourner contre nous-mêmes. On ne voit aucune condamnation chez les dirigeants israéliens concernant les documents qui ont transpiré. Ils n’en ont rien à faire. Ils se satisfont du statut quo. Et, contrairement à nous, ils sont unis et obstinés dans leur rêve sioniste d’un Etat juif pour les Juifs. Nous avons vraiment des leçons à apprendre d’eux.
publié par MIFTAH
traduction : C. Léostic

Fayyad : La conférence des donateurs doit être liée à la naissance de l'État palestinien

05/02/2011 - La conférence des donateurs pour la création d'un État palestinien en juin n'aura d'intérêt que si les Palestiniens ont le sentiment d'être à la veille de la naissance de leur État, espéré en septembre, a prévenu hier à Paris leur Premier ministre Salam Fayyad. « Si ce sentiment n'est pas là, nous ne voulons pas de cette conférence », a-t-il déclaré lors d'un débat à Paris organisé par l'Académie diplomatique internationale. Une deuxième conférence de donateurs se tiendra en juin à Paris. La décision a été annoncée jeudi soir à l'issue d'un dîner de représentants français, de l'Union européenne, de la Norvège et du quartette (États-Unis, ONU, Russie, UE) qui assurent le suivi de la première conférence de décembre 2007.

Paris appelle le quartette à préciser les paramètres de la négociation

05/02/2011 - La France appelle le quartette pour le Proche-Orient à préciser dans sa déclaration d'aujourd'hui « certains paramètres de la négociation » afin d' « aider à la reprise des pourparlers » entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré hier le ministère français des Affaires étrangères. Selon un diplomate, la France souhaite essentiellement que l'un de ces paramètres évoque les frontières de 1967 pour définir le nouvel État. Lors de leur réunion en marge de la conférence sur la sécurité de Munich (Allemagne), le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et les chefs de la diplomatie américaine Hillary Clinton, russe Sergueï Lavrov et de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton devraient « adopter une nouvelle déclaration sur le Proche-Orient », a indiqué le porte-parole du Quai d'Orsay. Par ailleurs, Benjamin Netanyahu a approuvé hier un train de mesures économiques pour « faciliter la vie des Palestiniens », lors d'une rencontre avec l'envoyé spécial du quartette Tony Blair.

L’État hébreu se méfie du soulèvement anti-Moubarak

05/02/2011
Israël se flatte d'être la seule démocratie du Proche-Orient et fustige le manque de règles démocratiques chez ses voisins arabes. Pourtant, l'État hébreu accueille sans sympathie la révolte populaire contre le régime égyptien de crainte qu'elle ne fasse le jeu des islamistes.
Dans le monde entier, de nombreux dirigeants, dont le président américain Barack Obama, ont exprimé leur soutien au soulèvement en Égypte, venant secouer le joug d'un pouvoir autoritaire en place depuis 30 ans. Mais pas en Israël. Dans un premier temps, les officiels ont gardé un silence prudent avant de tirer unanimement la sonnette d'alarme face aux risques « d'instabilité » régionale.
« Voyez ce qui s'est passé en Iran », où la révolution contre le chah a débouché sur le régime des ayatollahs, a averti le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Il y a « deux visions (...) Celle du monde libre et celle du monde radical. Laquelle l'emportera en Égypte ? La réponse est cruciale pour l'avenir de l'Égypte, de la région et pour nous ici en Israël », a souligné M. Netanyahu dans un discours au Parlement. « Voyez ce qui s'est passé à Gaza », où les élections de 2006 ont abouti à un gouvernement palestinien sous la férule des islamistes du Hamas, a mis en garde le président Shimon Peres. « Si, au lendemain des élections, on se retrouve avec une dictature religieuse extrémiste, à quoi bon ces élections démocratiques ? » s'est interrogé ce vétéran de la scène régionale, Prix Nobel de la paix, qui plaide pourtant depuis des années pour un « nouveau Proche-Orient ».
En dépit d'une couverture médiatique plutôt favorable aux manifestations anti-Moubarak, les juifs israéliens paraissent se méfier des perspectives de liberté dans le monde arabe. Selon un sondage publié jeudi, 59 % d'entre eux sont persuadés qu'un « régime islamiste » va succéder au président Moubarak, contre 21 % qui s'attendent à un « régime laïque démocratique ». Deux Israéliens sur trois estiment qu'une chute du régime Moubarak aura des conséquences négatives pour Israël.
Le maintien du statu quo en Égypte apparaît à une majorité d'Israéliens comme le meilleur moyen de préserver le traité de paix signé en 1979 par le prédécesseur de Moubarak, Anouar el-Sadate, qui devait le payer de sa vie, victime deux ans plus tard d'un attentat islamiste.
Ce traité, censé au départ aboutir à un règlement global au Proche-Orient, a été miné, aux yeux de l'opinion publique égyptienne, par la poursuite de l'occupation israélienne et de la colonisation dans les territoires palestiniens.
Mais si la paix est restée « froide », si elle est contestée par des forces islamistes en Égypte, elle n'en a pas moins résisté à deux guerres au Liban et à deux intifadas palestiniennes.
Face à l'Iran, bête noire d'Israël, le régime Moubarak constitue un véritable allié stratégique dont la perte serait d'autant plus ressentie qu'elle surviendrait après la dégradation spectaculaire des relations avec la Turquie.
Pour Israël, le scénario catastrophe serait le basculement de l'Égypte dans le camp ennemi, surtout s'il est suivi d'une évolution comparable en Jordanie, renvoyant l'État juif à la situation d'encerclement qui prévalait avant la guerre de juin 1967.
« C'est le pire cauchemar pour les hommes chargés de la défense d'Israël », a relevé le correspondant militaire de la TV publique Yoav Limor.
« Un retour à une situation de confrontation aurait le pire impact sur nos existences », écrit le quotidien Yediot Aharonot, concluant cependant que « si la démocratie est bonne pour nous, elle doit l'être aussi pour les Arabes. Et les retombées seront en fin de compte bonnes pour nous ». 

Le ministère israélien des A.E confirme l'arrestation de ses espions, en Egypte

Vendredi, 04 Février 2011 11:54 
IRIB - Suite à l'arrestation d'un espion du régime sioniste, en Egypte, certaines sources d'information, citant les responsables israéliens, ont rapporté que le régime israélien tentait de faire libérer ses espions, arrêtés, au cours des récents troubles en Egypte. Dans un communiqué, publié, hier, le ministère israélien des Affaires étrangères a confirmé qu'un israélien a été arrêté, jeudi, à Suez. Les manifestations anti-Moubarak se sont étendues à l'ensemble du territoire égyptien. Les médias israéliens ont divulgué que trois journalistes et un guide de touristes ont été arrêtés, au Caire.
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France : nouvelle Conférence de donateurs pour la Palestine, en juin, à Paris

04 Février 2011 13:13
IRIB- Une nouvelle Conférence de donateurs pour la création d'un Etat palestinien indépendant se tiendra, au mois de juin, à Paris, a annoncé, jeudi, un communiqué de plusieurs ministres réunis en France, a rapporté l’AFP. "A la demande de l'Autorité palestinienne, une nouvelle Conférence internationale de donateurs pour un Etat palestinien se tiendra, à Paris, en juin 2011", ont déclaré des représentants français, de l'Union européenne, de la Norvège et du Quartette sur le Moyen-Orient composé de l’ONU, de l’UE, de la Russie et des USA.
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Les habitants de Gaza apportent leur soutien à l'Intifada du peuple égyptien

04 Février 2011 14:01 
IRIB - Des milliers d'habitants de la bande de Gaza sont descendus, jeudi, dans la rue, et se sont rassemblés, devant la représentation de l'Egypte, à Gaza, pour apporter leur soutien à l'Intifada du peuple égyptien. Il s'agissait du premier rassemblement de Gazaouis, en guise de soutien au soulèvement populaire, en Egypte. A noter que le régime de Hosni Moubarak a collaboré, au cours de ces 4 dernières années, avec le régime sioniste, pour imposer un blocus économique, maritime et terrestre à la population de la bande de Gaza. Les analystes politiques estiment que le soulèvement du peuple égyptien est le résultat de la prise de conscience des populations arabes.
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Les "Frères Musulmans" envisagent d'annuler l'Accord de paix avec Israël

04 Février 2011 14:06 
IRIB - " En cas de départ de Moubarak et de la formation d'un gouvernement de transition, les "Frères musulmans" réclameront l'annulation de l'Accord de paix avec Israël", c'est ce qu'a affirmé l'un des hauts responsables de ce mouvement, Reshad Al-Bayoumi, dans une interview avec la télévision japonaise. "Après avoir contraint Moubarak à quitter le pouvoir, les "Frères Musulmans" participeront avec d'autres groupes au gouvernement de transition", a-t-il ajouté, avant d'indiquer que son mouvement était opposé à l'Accord de paix signé entre l'Egypte et Israël. "En cas de la formation d'un gouvernement de transition, cet accord doit être annulé", a-t-il souligné.
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L’ancien ministre israélien de la Guerre remercie Moubarak !

04 Février 2011 21:46
Press TV - L’ancien ministre de la Guerre israélien a affiché son appui à Hosni Moubarak, ajoutant que la chute de son gouvernement serait un coup irréparable pour Tel-Aviv. L’ancien ministre israélien de la Guerre, le Général Benyamin Ben Eliezer, a salué Hosni Moubarak, pour son appui, pendants les 3 dernières décennies, à Israël. Ces déclarations interviennent, alors que les protestataires égyptiens en colère bravent toujours le couvre-feu et n’évacuent pas la rue. Ben Eliezer a, également, critiqué, mercredi, l’approche politique des responsables américains vis-à-vis de la crise politique actuelle, en Egypte, arguant que les Etats-Unis n’ont pas encore compris la profondeur des événements qui sont en train de se produire, ces jours-ci, au Moyen-Orient. "Si les "Frères Musulmans" remportent les élections, en Egypte, un nouveau Moyen-Orient islamique va apparaître", a affirmé Benyamin Ben Eliezer.
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Les Palestiniens protestent toujours contre la trahison de l'Autorité autonome

04 Février 2011 21:45 
IRIB - Le peuple palestinien réagira à la trahison de l'Autorité autonome et à son compromis avec le régime sioniste. Cela a été évoqué, par le vice-Président du bureau politique du Hamas, Moussa Abu Marzouq, rappelant que les mesures répressives prises par les services de sécurité de l'Autorité autonome contre les combattants palestiniens et ses services rendus à Israël, comptent parmi les raisons de la protestation croissante des Palestiniens, à son encontre. Des sources d'information ont récemment diffusé des documents secrets faisant état de la collaboration de l'Autorité autonome de Mahmoud Abbas et de sa trahison vis-à-vis du peuple palestinien. Renoncer au rapatriement des réfugiés palestiniens, à Qods, et le fait que Mahmoud Abbas ait été au courant de la guerre de 22 jours contre Gaza, constituent une partie de ces révélations. Dans la foulée des protestations, les réfugiés palestiniens résidant en Jordanie ont condamné la trahison d'Abbas et exigé le renversement de l'Autorité autonome. Les Palestiniens protestataires soulignent que les documents révélés ont montré la nature véritable de Mahmoud Abbas et de son équipe négociatrice et leur penchant pour les Sionistes. Une simple étude du bilan de l'Autorité autonome, établie, au lendemain du processus de compromis au Moyen-Orient, montre comment ses activités ne visaient qu'à faire avancer les politiques expansionnistes, répressives et divisionnistes du régime sioniste, dans le territoire palestinien. L'Autorité autonome est une formation qui n'a jamais visé à réaliser les idéaux des Palestiniens, mais, plutôt à mettre à exécution les complots israélo-américains. Israël a accepté la formation de l'Autorité autonome, avec, pour objectif, de faire oublier au peuple palestinien leur cause et idéal, qui est la création d'un Etat indépendant palestinien. L'alignement de l'Autorité autonome sur les politiques israélo-américaines et leurs complots l'ont rendue complice des crimes commis par les ennemis du peuple palestinien. L'action de l'Autorité autonome montre, bel et bien, que ses démarches félonnes prennent des dimensions de plus en plus dangereuses; ce qui a inquiété les Palestiniens. Il est vrai que l'Autorité autonome a perdu tout prestige et crédibilité, auprès de la nation palestinienne. La poursuite de l'Intifada palestinienne, face à Israël, a prouvé que la volonté du peuple palestinien d'insister sur la résistance et de refuser le compromis avec le régime sioniste constitue le seul facteur déterminant, sur diverses scènes, dont la scène politique. Quoi qu'il en soit, les observateurs politiques prévoient que compte tenu de la vague croissante des protestations palestiniennes contre l'Autorité autonome, les responsables de cette Autorité connaîtront le même sort que les dictateurs, tunisien et égyptien, dont les règnes ont été renversés par des soulèvements populaires.
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Les colons causent d’importants dégâts à Bethléem

[ 04/02/2011 - 13:05 ]
Bethléem – CPI
Les colons ont causé d’importants dommages et dégâts dans les terres des citoyens des villages de Houssan, Wadi Foukine, et Nahaline, à l’ouest de Bethléem, après avoir procédé jeudi 3 février au pompage des eaux usées et y avoir installé de longs câbles électriques.
Oussama Shakarna, président du Conseil des villages à Nahaline, a fait appel aux organisations des droits de l’homme pour mettre fin aux agressions des colons qui encerclent la région de toutes parts et y causent de grands dégâts. Il a déclaré : « Les terres des régions de Aid Fares et al-Kabarat sont plantées d’oliviers, de vignes et d’amandiers, et y coulent les eaux usées provenant de la colonie Illit Beitar, provoquant de lourdes pertes ».
Shakarna a affirmé que les colons effectuent ce genre d’actes en permanence, ce qui entraine des pertes importantes pour les agriculteurs, et la destruction des terres et de leur qualité. Il a ajouté que ce vandalisme se produit en parallèle avec l’installation par des sociétés d’électricité sionistes de poteaux électriques à haute pression dans les terres agricoles appartenant à la ville.
Il a souligné que cela a sérieusement endommagé les terres de la région d’al-Kabarat et Jabal Abou al-Qouroun, Tour al-Zaafran, Ain al-Faqih, ce qui représente un autre prétexte pour contrôler de grandes surfaces des terres agricoles.
Dans un autre contexte, les soldats israéliens présents au barrage Atara au nord de Ramallah, ont délibérément paralysé la circulation, ce qui a provoqué des bouchons et la formation d’une longue queue de véhicules.
L’un des conducteurs a déclaré que les soldats ont forcé certains véhicules à s’arrêter pendant de longues durées en prétextant des fouilles et la vérification des cartes d’identité des passagers, ce qui a entrainé un blocage de la circulation et un retard des étudiants et des patients malades.
Le barrage Atara sépare le nord de la Cisjordanie du centre au nord, et les forces de l’occupation ont tenté d’y assurer une présence permanente, en procédant à l’arrestation des citoyens dans certains cas.

L’Autorité du Fatah empêche des palestiniens bloqués à l’aéroport du Caire de retourner à Gaza

[ 04/02/2011 - 14:24 ]
Le Caire – CPI
Des dizaines de palestiniens bloqués à l’aéroport du Caire depuis une semaine ont appelé les vifs-d’esprit à intervenir en faveur de leur retour vers la bande de Gaza. Ils vivent dans des conditions humaines difficiles à l’aéroport, suite au refus des autorités égyptiennes de les autoriser à retourner vers la bande, à cause du refus de l’ambassadeur palestinien de l’autorité d’Abbas au Caire de venir signer la tutelle.
Les autorités égyptiennes ont fermé le passage frontalier de Rafah depuis le début de cette semaine, à la lumière des événements en Egypte.
Omar Siyam, porte-parole des palestiniens bloqués à l’aéroport du Caire, a déclaré à l’agence Qods Press : « Le nombre des personnes bloquées dans l’aéroport continue d’augmenter pour atteindre aujourd’hui 60 palestiniens avec des femmes, des enfants, des personnes âgées, des jeunes et des malades ». Il a ajouté : « La salle dans laquelle nous retient la sécurité de l’aéroport est très mauvaise, aucun service n’y est fourni et nous sommes interdits de la quitter car la sécurité égyptienne a confisqué nos passeports étant donné que l’ambassade palestinienne n’est pas intervenue ».
Il a souligné que l’ambassade palestinienne au Caire leur a envoyé un de ses agents nommé Hassan Abou Nasr qui a blâmé les voyageurs pour leur arrivée à l’aéroport et les a tenus responsables de cela. Il leur a affirmé être dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit pour eux, et qu’il est venu uniquement pour transmettre leur message à l’ambassadeur au Caire, Barakat al-Firaa. Siyam a noté que plusieurs personnes bloquées ont protesté contre sa manière de traiter avec eux, ils l’ont informé qu’ils ne connaissaient pas la situation en Egypte, et que leur arrivée était approuvée par les autorités égyptiennes, et Egypt Air refuse de transporter tout voyageur palestinien suite à la fermeture du passage de Rafah.
Siyam a ajouté : « La police égyptienne de l’aéroport du Caire leur a demandé de quitter l’aéroport en attendant l’arrivée de l’ambassadeur palestinien au Caire, Barakat al-Firaa pour signer la tutelle et les faire sortir de l’aéroport sous sa responsabilité ». Il a souligné que tous les ambassadeurs des autres pays sont arrivés au Caire et ont fait sortir leurs compatriotes, à l’exception de l’ambassadeur palestinien qui refuser de venir à l’aéroport.
Il a révélé qu’ils ont rejeté une proposition des égyptiens et de l’ambassade palestinienne au Caire de retourner au pays d’où ils viennent, en les assurant de la nécessité de retourner à la bande de Gaza. Il a souligné qu’ils avaient demandé aux égyptiens de louer des avions privés les emmenant de l’aéroport du Caire à celui d’al-Arish pour les faire arriver près du passage de Rafah, mais le représentant de l’ambassade palestinienne a refusé cette idée.
Siyam a averti que la vie de nombreux malades est en danger en restant plus longtemps dans cette salle de transit, dont un malade âgé qui a subi 3 opérations contre un cancer, a besoin de soins et commence à uriner du sang. 
Il a déclaré : « La situation s’aggrave jour après jour, surtout avec le froid qui touche le Caire, et les femmes, les hommes et les enfants parqués dans la salle de transit sordide qui ne contient aucun endroit isolé, avec une pénurie en nourriture et boisson ». 
Le porte-parole des palestiniens bloqués au Caire a remercié la Fédération des médecins arabes qui sont venus à l’aéroport et leur ont fourni des aides et de la nourriture, face à l’absence d’action de l’ambassade palestinienne.

L’Autorité interdit les manifestations de solidarité avec les peuples de Tunisie et d’Egypte

[ 04/02/2011 - 15:54 ]
Ramallah – CPI
Le porte-parole des milices d’Abbas en Cisjordanie occupée, Adnan al-Dhamiri, a annoncé l'interdiction de tous les rassemblements et activités pacifistes en solidarité avec les demandes des peuples égyptien et tunisien, prétendant que ces mesures « s’inscrivent dans le cadre d’une ingérence dans les affaires internes des Etats ».
Al-Dhamiri a précisé dans un communiqué que selon des rapports américains, la question des manifestations liées aux événements en Egypte et en Tunisie dans les territoires palestiniens, il a été décidé d’interdire les rassemblements et les manifestations liées à ce qui ce passe dans ces deux pays, « partant du principe partagé par l’OLP et l’Autorité de non-ingérence dans les affaires internes des autres pays, qu’ils soient arabes ou non », selon ses propos.
Une organisation internationale pour les droits de l’homme a condamné la dispersion par les services de sécurité de l’Autorité palestinienne (branche de la Cisjordanie) des manifestations de soutien au peuple égyptien.
L’organisation Human Rights Watch a déclaré dans un communiqué que des dizaines de jeunes palestiniens se sont rassemblés devant l’ambassade égyptienne à Ramallah dimanche dernier, mais « les forces de sécurité les ont dispersés et ont chassé les journalistes et les photographes ».

Abou Zouhri : la corruption de l’Autorité du Fatah alimente ses craintes d’un vent de changement

[ 04/02/2011 - 17:07 ]
Gaza – CPI
Le Dr Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a affirmé la crainte de l’Autorité du Fatah à Ramallah de l’arrivée d’un vent de changement en Cisjordanie, résultant de sa corruption et de son lien avec l’occupation sioniste contre le peuple palestinien.
Abou Zouhri a déclaré au CPI aujourd’hui : « Il y a une crainte au sein de l’Autorité du Fatah de l’arrivée d’un vent de changement en Cisjordanie occupée, car le système de l’Autorité du Fatah est considéré comme les plus corrompus de la région, outre leur lien et collaboration avec l’occupation contre les intérêts de notre peuple ».
Il a souligné que cette collaboration est documentée par les révélations d’al-Jazira sur les négociations qui ont montré l’ampleur des concessions et de la collaboration sécuritaire qui a atteint le stade de coopération conjointe dans l’assassinat de la résistance.
Le porte-parole a assuré que cette crainte explique les réunions intensives des chefs de la sécurité en Cisjordanie et la décision d’interdire les rassemblements et les manifestations pacifiques, en affirmant que toutes les mesures prises ne réussiront pas à empêcher notre peuple d’exprimer librement son opinion.
Il a ajouté : « Nous sommes convaincus que ce régime exposé par ces documents ne parviendra pas à continuer dans cette voie compte tenu de l’attachement du peuple palestinien à ses droits et ses principes, et son refus de permettre à ce groupe de violer leur leadership devant les institutions internationales ».

Le ministère de l’économie de Gaza combat le monopole du carburant

[ 04/02/2011 - 19:43 ]
Gaza – CPI
Le vice-ministre de l’économie de la bande de Gaza Dr. Ibrahim Jaber a nié l’épuisement total du carburant.
Dans une déclaration spéciale donnée à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), hier jeudi 3 février 2011, il a dit que la déclaration du président de l’association des distributeurs de pétrole de Gaza Mahmoud Al-Khazandar concernant un manque total n’est pas réel. En fait, c’est seulement l’essence qui va vers l’épuisement.
Le ministère a tout fait pour que la réserve ne touche pas le fond. La vente en gros a été interdite. Des instructions ont été données pour que le carburant soit vendu à 20 shekels pour chaque voiture, afin d’alléger la crise actuelle.
Le vice-ministre de l’économie a attiré l’attention sur le fait que son ministère observe et contrôle les associations et les stations afin d’empêcher tout monopole de tout produit.

Des Syriens s’apprêtent à envoyer des aides à la bande de Gaza

[ 04/02/2011 - 20:39 ]
Damas – CPI
Le comité supérieur populaire syrien pour soutenir le peuple palestinien et pour résister contre le projet sioniste a affirmé, hier jeudi, qu’il continue à soutenir le peuple palestinien et sa cause juste.
Ahmed Abdou Al-Karim, président du Comité, a parlé des missions qu’il se donne, comme la réception des convois humanitaires envoyés au peuple palestinien, comme avec les convois "La veine de la vie" et "L’Asie 1".
Il a attiré l’attention sur l’importance de la participation aux conférences internationales soutenant la cause palestinienne pour mettre sous la lumière du jour les pratiques agressives sionistes.
A cette occasion, Abdou Al-Karim a insisté sur la nécessité de consolider la culture de la résistance chez les jeunes générations, en organisant des séminaires spéciaux pour la cause palestinienne en général et la ville d'Al-Quds en particulier.

6000 mille colis alimentaires pour les familles dans le besoin de la bande de Gaza

[ 04/02/2011 - 22:39 ]
Gaza – CPI
Le ministère des affaires sociales de la bande de Gaza a distribué, mercredi 2 février 2011, six mille colis alimentaires aux familles nécessiteuses, partout dans cette bande de Gaza qui souffre d’un blocus affreux depuis cinq mois successifs.
Dans un communiqué, le ministère a dit que ces colis avaient été composés d’ aides provenant des convois humanitaires, en particulier du convoi "Asie 1".
2000 colis ont été distribués à Gaza, 1200 à Jébalia, 1000 dans le département du Centre, 1000 à Khan Younes.
Le ministère continuera à distribuer les aides et poursuivra ses efforts pour assister les familles dans le besoin. Il travaillera dans la transparence pour distribuer les aides de façon juste à tous les démunis et dans tous les départements de la bande de Gaza.
Les convois viennent dans la bande de Gaza, dans l’intention de briser le blocus. Le ministère les remercie pour leur compréhension des souffrances du peuple palestinien. Il appelle à redoubler d’efforts et à s’adresser aux institutions internationales afin de mettre définitivement fin au blocus.

Les protestations continuent contre le mur de séparation discriminatoire

[ 04/02/2011 - 22:59 ]
Ramallah – CPI
Dans les villages de Balaïn, Nalïn et Nabi Saleh, vers Ramallah en Cisjordanie, ont eu lieu des manifestations de protestation contre la colonisation et le mur de séparation discriminatoire, malgré la répression de l’occupation israélienne. En fait, cette dernière a tiré des bombes lacrymogènes, des balles réelles et des balles en caoutchouc sur les manifestants.
Rateb Abou Rahmeh, membre du comité contre le mur du village de Balaïn, a dit que la manifestation est malgré tout sortie dans les rues.
La manifestation est arrivée vers le mur de séparation discriminatoire, une foule de gens et de journalistes l’attendaient.
Et dans le village de Nabi Saleh, une manifestation est sortie après la prière hebdomadaire, en dépit du mauvais temps. Les soldats de l’occupation israélienne ont fermé toutes les entrées du village et ont réprimé la manifestation pacifique avec du gaz et des balles en caoutchouc, dès son départ.
Les manifestants ont hissé des drapeaux palestiniens comme des drapeaux égyptiens. Ils ont scandé des slogans de solidarité avec le peuple égyptien tout entier et avec ceux qui se rassemblent sur la place Tahrir, au milieu du Caire.

Violents affrontements avec les forces israéliennes d'occupation à Al-Quds

[ 04/02/2011 - 23:26 ]
Al-Quds occupée – CPI
Les forces israéliennes d'occupation se sont déployées en grand nombre, surtout autour de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, aujourd’hui vendredi 4 février 2011. Elles ont imposé des mesures supplémentaires pour l’entrée des fidèles dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Toute personne ayant moins de cinquante ans y est interdite.
Ces nouvelles mesures ont été prises sur la base d’informations reçues, disent les forces israéliennes d'occupation, sans expliquer leurs natures.
Et dans le village de Salwan, de violents affrontements ont éclaté entre les fidèles qui avaient accompli leur prière dans la tente de sit-in, dans le quartier Al-Bostan, au sud de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, et les forces israéliennes d’occupation.
Les forces israéliennes d'occupation ont tiré des bombes assourdissantes et des bombes lacrymogènes. Des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés. Trente-six personnes dont six journalistes et plusieurs secouristes ont été blessées.
Parmi les journalistes se trouve Mme Diyala Juihan, qui a été transférée vers l’hôpital. Il y a aussi le secouriste Walid Sirawi et Qaïs Kamal, qui a été atteint à la jambe par une balle en caoutchouc. Le photographe Mahfoud Abou Turc, le photographe du journal Al-Quds Mahmoud Alayyan, le photographe d’une agence de presse japonaise Moammar Awad et le photographe du site Salwan.net Mohammed Abou Sanina ont été blessés, ainsi que plusieurs citoyens.

Procès BDS de Mulhouse le 10 février : Nous sommes tous des boycotteurs !

vendredi 4 février 2011
Douze militants du collectif Boycott 68 sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Mulhouse ce jeudi 10 février à 8 H 30 ! Nous serons présent(e)s dès 8 H pour redire, tant qu’il le faudra : "Des sanctions contre Israël ! Pas contre nous !"
Communiqué des 12 de Mulhouse :
"Pour avoir distribué des tracts appelant au boycott des produits exportés par Israël à l’hypermarché Carrefour d’Illzach, cinq militants étaient convoqués le 13 septembre 2010 devant le tribunal correctionnel de Mulhouse. Le procès, a été reporté au 29 novembre 2010 à la demande des parties civiles. Mais Carrefour a déposé plainte pour une action identique le 22 mai 2010. Nous étions donc 12 prévenus à comparaître le 29 novembre 2010. De nouveau le procès a été reporté au 10 février 2011 à cause de la maladie du Président du tribunal.
Nous sommes accusés de provocation « à la discrimination, à la haine ou à la violence » alors que nos actions s’inscrivent dans le cadre de la Campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions). Cette campagne vise à faire appliquer le droit international. Nous menons ces actions parce que les Institutions internationales et les Etats ne prennent aucune mesure pour faire respecter les droits fondamentaux des Palestiniens et sanctionner l’Etat d’Israël pour ses outrances, ses crimes de guerre, et sa politique discriminatoire à l’égard du peuple palestinien.
Ce procès est politique. Avant de proposer des services sécuritaires au dictateur BEN ALI, madame Michèle ALLIOT–MARIE, l’ex-garde des Sceaux, dans une circulaire aux procureurs, réclamait « davantage de sévérité » contre les boycotteurs. Par ailleurs, des procès contre les militants de la campagne BDS ont été demandés au gouvernement français par des organisations soutenant la politique illégale, agressive et violente de l’Etat d’Israël. Le CRIF, dans son communiqué de réjouissance suite à la censure du meeting parisien autour de Stéphane HESSEL se vante d’être « à la manœuvre derrière toutes les procédures contre le boycott, même si par tradition il s’abstient de porter plainte lui-même » (1).
Les militants inculpés de la cause palestinienne, à Mulhouse comme ailleurs, ne céderont pas devant ces procédés d’intimidation. Nous les prévenus demandons à tous les citoyens de nous soutenir en participant massivement à la campagne BDS et en exprimant leur indignation face aux pressions entreprises par les inconditionnels de la politique criminelle d’Israël.
Nous vous appelons en particulier à participer au vaste rassemblement de soutien le 10 février 2011 à 8H00 devant le Tribunal de Grande Instance de Mulhouse, 21 avenue Robert Schuman.
Les 12 militants du Collectif Boycott 68

CAPJPO-EuroPalestine
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