jeudi 11 novembre 2010

Netanyahou père spirituel de la «guerre contre le terrorisme» au cœur des déboires de la politique étrangère des US

Mercredi 10 Novembre 2010 
Le Sionisme Révisionniste et ses adeptes sont au cœur même du concept de « Guerre Contre Le Terrorisme » adopté par les USA sous l’influence de rejetons des pionniers du Terrorisme au Moyen Orient : le Terrorisme Juif Sioniste.
Netanyahou Père Spirituel De La «Guerre Contre Le Terrorisme» Au Cœur Des Déboires  De La Politique Etrangère Des US
« La connection israélienne est significative car Israël est depuis longtemps au coeur des déboires de la politique étrangère américaine. La guerre américaine erronée contre le terrorisme est en fait l’adoption totale des normes sécuritaires israéliennes sans tenir aucunement compte des menaces réelles auxquelles sont confrontés les US transformant également le grand nombre d’ennemis d’Israël en ennemis de Washington. Le Lobby d’Israël n’a peut être pas à lui seul engendré la guerre désastreuse d’Irak mais il a certainement joué un rôle majeur pour pousser à l’invasion recevant ses ordres du ministère des affaires étrangères israélien. » Phil Giraldi www.antiwar.com
Le concept de « Guerre Contre le Terrorisme » a été évoqué par Benjamin Netanyahou bien avant les attaques du 11 Septembre à New York et la promulgation du Patriot Act texte politico législatif américain qui l’a transformé en pièce maîtresse de la politique étrangère US principalement vis-à-vis des pays musulmans et de leurs ressortissants plus généralement à l’égard de tout musulman de l’intérieur comme de l’étranger.
Netanyahou au cours d’un show TV américain, « Charlie Ross Show , a présenté en 1995 son livre :
« Fighting Terrorism : How Democracies Can Defeat Domestic and International Terrorists « Combattre le Terrorisme : Comment les Démocraties Peuvent Vaincre les Terroristes Intérieurs et Internationaux -
dans lequel il affirmait que l’Occident devait se lancer dans une « Guerre Contre le Terrorisme ». Il a utilisé toutes ses connections aux US pour placer ce concept dans la tête des responsables politiques américains rencontrant un écho tout particulièrement favorable chez les faucons Républicains (Néocons).
Dans ce livre de Netanyahou on y retrouve détaillée toute la doctrine qui est à la base de la « Guerre Contre le Terrorisme » adoptée après le 11 Septembre par les administrations américaines successives.
Les antécédents et engagements familiaux politico idéologiques de Benjamin Netanyahou expliquent aussi son « expertise « en matière de terrorisme celui pratiqué par le mouvement ayant adopté le Sionisme Révisionniste de Jabotinsky : le Terrorisme Juif Sioniste pratiqué en Palestine.
Son père, Benzion Netanyahou, actuellement âgé de 102 ans qui a une très grande influence sur les décisions politiques de son fils, est l’un des piliers du Sionisme Révisionniste une idéologie nationaliste expansionniste militariste anti arabe fondée par Zeev Jabotinsky au début du 20ème siècle. Ce mouvement révisionniste sioniste a été pendant les années 30 proche du fascisme de Mussolini. Un important membre d’une branche armée du Sionisme Révisionniste basé en Palestine, Abba Ahimeir, était un grand fan du dictateur italien et avait également exprimé de l’admiration pour Hitler en disant notamment en 1932 :
« s’il n’y avait pas l’anti sémitisme d’Hitler nous ne nous opposerions pas à son idéologie. Hitler a sauvé l’Allemagne ».
Benzion Netanyahou, universitaire spécialiste de l’Inquisition espagnole, a été le secrétaire personnel de Jabotinsky à New York de 1935 à 1940 ayant eu des difficultés à cette époque pour obtenir un poste fixe d’enseignant dans l’entité sioniste. Il faisait alors de fréquents allés retours entre Tel Aviv et les US raisons pour lesquelles Benjamin Netanyahou a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence aux US et de sa bonne maîtrise de l’anglais. Plus tard Benjamin Netanyahou sera aussi nommé ambassadeur israélien aux US.
Après la seconde guerre mondiale, les Révisionnistes Sionistes ont crée des groupes terroristes juifs harcelant les forces britanniques et les Palestiniens en Palestine. Parmi les membres de ces groupes terroristes juifs, Menachem Begin devenu plus tard premier ministre du régime sioniste, de même qu’Ytzhar Shamir. D’autres tels Salck Feith, Benjamin Emmanuel, Benzion Netanyahou, après avoir accompli leurs sales besognes de terroristes juifs ont émigré aux USA, et ont passé le relais politique à leurs rejetons : Douglas Feith, Rahm Emmanuel , Benjamin Netanyahou, tous ayant sur la politique étrangère américaine une influence incontestable.
Le père de Rahm Emmanuel - ce dernier a été le secrétaire général de la Maison Blanche et a démissionné récemment pour se présenter comme maire de Chicago - Benjamin Emmanuel, qui vit tranquillement de ses rentes à Chicago, a organisé des attentats contre des bus remplis de Palestiniens et de soldats britanniques pendant la période 1945-1948. Lorsque son fils a été nommé par Obama secrétaire général de la Maison Blanche, Benjamin Emmanuel a déclaré :
« A l’évidence il va influencer le président pour qu’il soit pro Israël. Pourquoi ne le ferait-il pas ? Qui est-il, un Arabe ? Il ne va pas passer la serpière à la Maison Blanche. »
Cette 5ème colonne du Sionisme Révisionniste s’est implantée aux US où elle y a organisé autour de l’idéologie nationaliste militariste expansionniste israélienne la communauté juive américaine infiltrant des organisations juives telle AIPAC , remplissant de ses adeptes les think tank alors crées pour diffuser la propagande de la « Révolution Reagan, l’ «Heritage Foundation, l’American Enterprise Institute, mais créant aussi ses propres think tank tels le Washington Institute For Middle East Affairs, le Hudson Institute, le Center for Security Policy, le Jewish Institute for National Security Affairs, le Middle East Media Research Institute, tous ayant pour le même objectif : faire la promotion de la vision likudnik (du parti de Benjamin Netanyahou le Likoud) du Moyen Orient façonné selon leur plan du Grand Israël.
Une vue plus synthétique de ce concept de « Guerre Contre le Terrorisme » a été proposée dans « Clean Break » un document écrit à la demande de Benjamin Netanyahou en 1996 par une équipe comprenant Douglas Feith, Perle, et le couple Wurmser, David et Meyrav (qui a crée MEMRI une agence de presse chargée d’envoyer la propagande sioniste aux médias du monde entier et qui a écrit une thèse sur le Sionisme Révisionniste). Ce document mettait l’accent sur la nécessité de mener des attaques préventives contre l’Iran et la Syrie, de renverser Sadam Hussein en Irak, et d’abandonner le cadre traditionnel des négociations avec les Palestiniens celui dit de « La Terre Contre La Paix ».
C’est effectivement ce plan proposé dans « Clean Break » qui a été mis en application après les attaques du 11 Septembre sur lesquelles planent l’ombre du Mossad Israélien et la complicité ou tout du moins la passivité des services de renseignements et autres institutions américaines, et ce alors que sur invitation du vice président américain, Dick Cheney - qui n’a jamais caché sa sympathie pour les faucons de Tel Aviv- l’administration Bush était littéralement envahie par les personnes citées ci-dessus à l’exception de Meyrav Wurmser très active mais dans les coulisses, auxquels sont venus s’ajouter de fervents likudnicks juifs américains comme Abe Shulsky, Eliot Cohen, Dov Zakheim, et bien d’autres, tous occupant des positions clés dans cette administration Bush. Le même scénario s’est répété ensuite avec l’administration Obama.
Deux semaines après les attaques du 11 Septembre, Netanyahou s’est rendu à Washington où il a été reçu en héros s’exprimant devant le Congrès américain et dans d’autres lieux cachant à peine sa joie et préconisant de lancer la « Guerre Contre le Terrorisme » ajoutant que désormais les US et Israël étaient tous deux liés par le même combat.
Mission accomplie donc pour le Sionisme Révisionniste et le rejeton de l’un de ses plus fervents défenseurs : Benjamin Netanyahou fils de Benzion Netanyahou ex secrétaire personnel de Jabotinsky.
Désormais les US et Israël sont liés par ce paradigme lunatique de « Guerre Contre le Terrorisme » que Netanyahou et ses amis avaient conçu et développé d’abord et avant tout pour poursuivre l’objectif expansionniste du Sionisme Révisionniste en Palestine.
Netanyahou ne s’en cache d’ailleurs pas que l’on voit régulièrement fréquenter les colons de Cisjordanie occupée, qui a choisi comme ministre des affaires étrangères l’un d’entre eux, le fasciste Avigdor Lieberman, et qui ne se prive pas de ridiculiser les responsables américains surtout Obama en affirmant que la colonisation continuera quoiqu’en dise Washington y compris dans Jérusalem Est.
Les futurs historiens auront à se pencher sur ce cas spécifique de la plus grande puissance mondiale obéissant au doigt et à l’œil à une petite entité fièleuse raciste paranoïaque animée par un instinct suicidaire samsonien, une entité sans aucune légitimité - et certainement pas celle de se revendiquer du Judaïsme dont elle sape vicieusement les fondements - qui sème la Terreur directement ou via des proxys partout dans le monde (Soudan, Yemen, Irak, Iran, Colombie, Kashmir etc…) tout en prônant pour satisfaire ses besoins hégémoniques la « Guerre Contre le Terrorisme » ayant inventé ce concept pour annihiler ses ennemis et l’ayant instillé dans la tête des responsables successifs des administrations américaines à la dérive pour quelles fassent le sale boulot à sa place.
Sur "Clean Break"
Myriam Abraham 

Saeb Erekat appelle la communauté internationale à reconnaitre l'État palestinien

10/11/2010 Ramallah - PNN - 
Le négociateur en chef de l'Autorité palestinienne, Saeb Erakat, a appelé mardi la communauté internationale à reconnaitre immédiatement un État palestinien basé sur les frontières de 1967.
La déclaration de Saeb Erekat intervient en réponse au nouveau projet de colonisation israélien, qui vise à la construction de plus de 1300 habitations à Jérusalem-est et près de 800 autres dans la colonie d'Ariel. "Cette dernière action unilatérale israélienne exige une action internationale décisive de reconnaissance immédiate de l'État palestinien sur les frontières du 4 juin 1967" affirme-t-il.
L'annonce du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu lundi dernier a été condamné unanimement par la communauté internationale. Les États-Unis, l'Union Européenne ainsi que les Nations-Unies se sont déclarés "déçus" de ce projet de colonisation qui va à l'encontre des efforts déployés pour reprendre les négociations de paix. Les négociations sont en pause depuis la fin du mois de septembre, du à la reprise de la colonisation en Cisjordanie.
L'idée d'appeler la communauté internationale à reconnaitre l'État palestinien a déjà été envisagé plusieurs fois par les dirigeants palestiniens. Jeudi dernier, le président de l'AP Mahmoud Abbas déclarait à CNN que si les américains "échouaient à ramener les parties à la table des négociations, [ils] auraient l'obligation de nous aider à aller au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale» des Nations unies en vue d'une demande de reconnaissance."
Pour les dirigeants palestiniens, la reprise des négociations est, suite à l'annonce de Netanyahu, désormais impossible. ""Alors que les palestiniens et la communauté internationale s'attendaient à ce que Netanyahu annonce un gel total des constructions en Cisjordanie lors de sa visite à Washington, il a lancé un message complètement différent aux palestiniens et dirigeants américains, annonçant qu'Israël avait choisi les colonies plutôt que la paix" explique Saeb Erekat.
Lien

Liban et Israël : l'ONU espère que l'incident du 3 août restera isolé

10 novembre 2010 –  
Pour la première fois depuis la cessation des hostilités en août 2006, des combats directs ont éclaté entre l'armée libanaise et les forces israéliennes le 3 août. « Cet incident a illustré la fragilité de la sécurité d'un côté et de l'autre de la Ligne bleue et soulevé le spectre d'une grave escalade du conflit », souligne le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans son quatorzième rapport sur l'application de la résolution 1701, qui a mis un terme au conflit entre Israël et le Hezbollah libanais à l'été 2006.
« Très préoccupé » par cet échange de tirs survenu dans la localité d'Aadaissé le 3 août, le long de la Ligne Bleue délimitant la frontière israélo-libanaise, Ban Ki-moon appelle les deux pays « à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que cet incident reste un incident isolé et à coopérer étroitement avec la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) qui s'emploie à ce que ce type d'incident ne se reproduise plus ».

Rappelant aussi que les deux parties se sont engagées à respecter la Ligne bleue délimitée par l'ONU, Ban Ki-moon leur demande notamment « de s'abstenir de toute mesure à proximité de cette ligne, qui risquerait de provoquer des malentendus ou d'être perçue par l'autre partie comme un acte de provocation ». « La Ligne bleue doit être respectée dans sa totalité », insiste-t-il.

Dans son rapport, le Secrétaire général estime ensuite qu'« aucun progrès n'a été fait concernant les obligations essentielles de la résolution 1701 ».

Pour lui, « il faut en priorité régler la question de la poursuite de l'occupation par les forces israéliennes de la partie septentrionale de Ghajar et de la zone adjacente au nord de la Ligne bleue ». Il demande donc « instamment à Israël de retirer ses forces sans délai » de ces zones.

Le Secrétaire général de l'ONU se dit également « préoccupé » par la poursuite des survols « quasi-quotidiens » du territoire libanais par les forces israéliennes. Ces opérations « violent la souveraineté du Liban », « suscitent la tension au Sud Liban et portent atteinte à la crédibilité de l'armée libanaise et de la FINUL », estime-t-il, avant de demander « à nouveau à Israël de respecter la souveraineté du Liban et de cesser immédiatement » ces survols.

Après avoir énuméré les violations israéliennes de la résolution 1701, Ban Ki-moon soulève celles observées du côté libanais. Il dénonce notamment une série d'incidents qui ont « entravé la liberté de circulation de la FINUL » et « mis en danger la vie des soldats de la paix ».

« La liberté de circulation de la FINUL et la sécurité de son personnel sont indispensables », écrit-il, soulignant qu'il « incombe aux autorités libanaises de veiller à ce que le personnel de la FINUL bénéficie d'une liberté de circulation totale dans sa zone d'opérations ».

Le Secrétaire général de l'ONU salue toutefois le « rôle essentiel » joué par l'armée libanaise, qu'il qualifie de « partenaire stratégique de la FINUL » et dont il salue le renforcement de la présence au Sud Liban ces derniers mois. Il appelle d'ailleurs « vivement la communauté internationale à continuer de fournir » à l'armée libanaise « l'appui indispensable au renforcement de ses capacités », « car c'est grâce à cet appui qu'elle pourra assurer efficacement la sécurité de la zone d'opérations de la FINUL et des points d'entrée maritimes au Liban ».

Evoquant ensuite la situation interne au Liban, Ban Ki-moon se dit « préoccupé par la forte montée de la tension politique » et « par les récentes contestations de l'autorité de l'État par les représentants du Hezbollah et certains de leurs alliés ». S'il salue « les efforts entrepris par l'Arabie saoudite et la République arabe syrienne pour aider le gouvernement libanais à préserver la stabilité interne », il demande aussi aux dirigeants libanais « de continuer de veiller à empêcher une crise politique que certains craignent de voir dégénérer en violence ».

Ban Ki-moon se dit aussi « profondément préoccupé par la prolifération généralisée des armes au Liban », ainsi que par « la présence de groupes armés opérant en dehors du contrôle de l'État ». Selon lui, cette réalité « compromet l'aptitude du gouvernement libanais à exercer sa pleine souveraineté et son contrôle sur son territoire » et constitue « une violation directe » de la résolution 1701.

Le chef de l'ONU appelle donc au « désarmement des groupes armés », estimant que celui-ci « devrait être effectué dans le cadre d'un processus politique animé par les Libanais ». Il salue le Comité de dialogue national mis en place au Liban sous la conduite du Président et « encourage les participants à progresser davantage vers une stratégie nationale de défense, qui porterait sur la question des groupes armés opérant en dehors du contrôle de l'État ».

Abordant enfin la question de la frontière libano-syrienne, le Secrétaire général « encourage le Liban à poursuivre ses efforts » destinés à mieux la contrôler et « demande à tous les Etats membres d'empêcher les transferts d'armes et de matériel connexe à des entités ou des particuliers au Liban », en violation de la résolution 1701.

S'il reconnaît ensuite que le tracée de la frontière libano-syrienne est « une question bilatérale », Ban Ki-moon estime que « ce tracé est nécessaire pour permettre au Liban d'étendre son autorité à l'ensemble du territoire libanais et d'y exercer intégralement sa souveraineté, comme demandé dans sa résolution 1701 ». Il invite par conséquent « le Liban et la République arabe syrienne à progresser sur cette question » et attend des « mesures concrètes dans les prochains mois ».

Pour conclure, le Secrétaire général rappelle que la résolution 1701 appelle Israël et le Liban à œuvrer pour un cessez-le-feu permanent, il demande donc aux deux Etats « d'aboutir à ce que le Conseil de sécurité a appelé une solution à long terme régissant leurs relations ».
Lien 

Jérusalem-Est: Israël continuera à construire malgré les critiques

10 novembre 2010
Agence France-Presse
Jérusalem
Les dirigeants israéliens ont clairement fait savoir mercredi que la construction de logements dans les quartiers juifs de colonisation à Jérusalem-Est allait se poursuivre, quitte à défier le président américain Barack Obama et la communauté internationale.
«Il n'y a pas eu de gel de la construction à Jérusalem, et il n'y aura pas un tel gel, telle est la politique des gouvernements israéliens depuis 40 ans», a réaffirmé à la radio publique Tzvi Hauser, secrétaire du cabinet, qui accompagne le premier ministre Benjamin Nétanyahou en visite aux États-Unis.
«Il n'est pas concevable qu'il y ait des limitations à la construction dans les quartiers où vivent 300 000 habitants», a-t-il souligné, en faisant allusion à la douzaine de quartiers de colonisation israéliens construits à Jérusalem-Est, un secteur que l'État hébreu a annexé en 1967.
Israël, gouverné par une coalition de droite et d'extrême-droite favorable à la colonisation, a approuvé lundi la construction de 1300 logements dans le secteur oriental de la Ville sainte, à majorité arabe, suscitant la colère des Palestiniens et les vives critiques de Washington, entre autres.
Le ministre de l'Éducation, Gideon Saar a lui aussi mis les points sur les «i»: «Nous ne saurions arriver à une situation où l'ensemble de nos activités de planification et de construction seraient paralysées à Jérusalem». «Tout le monde doit comprendre que nous avons des droits sur Jérusalem et que nous avons une position claire sur ce dossier», a souligné ce ministre.
Israël, qui a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale «éternelle et indivisible», considère que les quartiers de colonisation font partie intégrante de son territoire, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État.
Dans un communiqué, le bureau de M. Nétanyahou avait déjà réagi mardi au tollé international en martelant que «Jérusalem n'est pas une colonie, Jérusalem est la capitale de l'État d'Israël», sur un ton qualifié de «provocateur» vis-à-vis de M. Obama par l'analyste politique de la radio militaire Ilil Shahar.
«Israël n'a jamais accepté aucune limitation sur la construction à Jérusalem (...) y compris pendant les dix mois du moratoire sur la construction en Judée-Samarie (Cisjordanie)», a poursuivi le texte, en référence au gel partiel de la construction dans les colonies de Cisjordanie occupée, arrivé à échéance le 26 septembre.
«Israël ne voit aucune connexion entre le processus de paix et la politique de planification et de construction à Jérusalem», a assuré le bureau du premier ministre.
Visant les médias, M. Nétanyahou a lui même qualifié d'«exagérée» l'importance donnée à la question des constructions juives. «Il s'agit d'une poignée d'appartements qui, en réalité, ne changent rien du tout sur la carte», s'est-il défendu.
Ces affirmations ont suscité une nouvelle mise au point de Washington qui a réfuté la position d'Israël: «Il y a clairement un lien, dans la mesure où il incombe aux deux parties (...) de créer les conditions d'une négociation réussie», a expliqué Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.
Le président Obama a averti mercredi, lors d'une visite à Jakarta, que «d'immenses obstacles demeurent» dans la recherche de la paix au Proche-Orient après avoir implicitement critiqué les nouveaux projets de construction à Jérusalem-Est.
Les Palestiniens ont pour leur part accusé M. Nétanyahou d'être «déterminé à détruire les négociations» de paix, alors que le contentieux entre les deux parties sur la poursuite de la colonisation bloque toute reprise des pourparlers de paix relancés le 2 septembre sous l'égide des États-Unis.
Selon un sondage publié mercredi, 62% des Palestiniens estiment qu'il ne faut reprendre les négociations qu'en cas d'arrêt de la colonisation.
Lien

Colonies à Jérusalem-Est: Clinton monte le ton

10 novembre 2010
Robert Burns
Associated Press
Washington
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a critiqué, mercredi, les projets israéliens de construction à Jérusalem-Est, une question qui divise les deux gouvernements et met en péril les tentatives de ranimer les pourparlers de paix au Proche-Orient.
Mme Clinton a qualifié la construction proposée de 1300 appartements de «contre-productive» et a estimé qu'il s'agissait d'un obstacle à la reprise des négociations de paix avec les Palestiniens.
Les États-Unis sont profondément déçus par l'annonce de la planification de nouvelles unités de logement dans les zones sensibles de Jérusalem-Est, a affirmé Mme Clinton devant des journalistes réunis au département d'État à Washington.
Ses commentaires interviennent un jour avant sa rencontre à New York avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui a rejeté plus tôt les critiques du président américain Barack Obama sur les projets de construction.
Le bureau de M. Nétanyahou a diffusé un communiqué mardi, affirmant que «Jérusalem n'est pas une colonie mais la capitale d'Israël» et insistant pour dire qu'il n'y avait «pas de lien» entre les discussions de paix et les projets israéliens de développement pour la ville.
Les Palestiniens espèrent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État dans le cadre d'un accord de paix. Israël s'est emparé de Jérusalem-Est lors de la guerre des Six jours, en 1967.
La dernière ronde de pourparlers israélo-palestiniens a commencé en septembre après près de deux ans d'interruption, mais ils ont rapidement achoppé sur la question de l'expansion des colonies israéliennes.
Les Palestiniens ont dit qu'ils ne reprendraient pas les pourparlers tant qu'Israël ne cesserait pas la construction de nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Hillary Clinton a par ailleurs annoncé, mercredi, l'octroi d'une aide additionnelle de 150 millions de dollars américains à l'Autorité palestinienne. Les États-Unis tentent d'aider les Palestiniens à créer un gouvernement pour leur futur État qui existerait aux côtés d'Israël, tel qu'envisagé dans les pourparlers de paix.
L'administration Obama a octroyé un total de 600 millions de dollars américains en aide à l'Autorité palestinienne dans son budget de 2010 et a demandé au Congrès de débloquer un montant similaire pour l'année fiscale 2011.
Lien

Israël pourrait prolonger le gel des colonies, selon John Kerry

10 novembre 2010
Agence France-Presse
Washington
Le sénateur américain John Kerry a affirmé mercredi qu'Israël pourrait décider de prolonger le gel de la colonisation dans les territoires occupés, après des rencontres avec des responsables israéliens et palestiniens.
«Il est possible qu'il y ait une extension du moratoire» sur la colonisation dans les territoires occupés, a indiqué M. Kerry, parlementaire démocrate à la tête de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, lors d'une téléconférence avec des journalistes depuis Israël.
«Je ne crois pas que la porte soit fermée», a-t-il ajouté.
M. Kerry a rencontré en Israël le président Shimon Peres, ainsi que l'ancienne ministre des Affaires étrangères et dirigeante du principal parti d'opposition Tzipi Livni, mais pas le premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Le sénateur démocrate a précisé qu'il avait poussé le président palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre Salam Fayyad, qu'il a également rencontrés, à reprendre les négociations de paix.
«Nous avons eu une longue discussion sur la manière de revenir à la table des négociations, ainsi que je les encourage à le faire», a-t-il dit.
Relancées le 2 septembre à Washington sous l'égide des États-Unis, les négociations israélo-palestiniennes sont interrompues depuis l'expiration, le 26 septembre, du moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie. Pour les reprendre, les Palestiniens exigent un nouveau gel, auquel se refuse jusqu'à présent le gouvernement israélien.
Mahmoud Abbas en a appelé mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU face à la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où Israël affirme vouloir continuer à construire sans restriction.
Lien

Obama: "d'immenses obstacles demeurent" pour la paix au Proche-Orient

10/11/2010  
Le président américain Barack Obama a déclaré, ce mercredi, à Jakarta que "d'immenses obstacles demeurent" dans la recherche de la soi-disant paix au Proche-Orient.
"Au Proche-Orient, nous avons été confrontés à de faux départs et à des revers, mais nous avons été persévérants dans notre recherche de la paix. Israéliens et Palestiniens ont repris des pourparlers directs, mais d'immenses obstacles demeurent", a déclaré Obama au cours d'un discours prononcé devant l'Université d'Indonésie, à Depok, près de Jakarta.
"Il ne faut pas se bercer d'illusion sur le fait que la paix et la sécurité viendront facilement. Mais ne doutez-pas: nous ferons tout notre possible pour obtenir un résultat qui soit juste, et dans l'intérêt de toutes les parties impliquées: deux Etats, Israël et Palestine, vivant côte à côte en paix et dans la sécurité", a-t-il estimé.
Obama avait implicitement critiqué mardi la décision israélienne de construire de nouveaux logements juifs dans le secteur Est de Jérusalem occupée. "Ce genre d'activité n'aide jamais quand il s'agit de négociations de paix", avait-il déclaré au cours d'une conférence de presse à Jakarta.
Lien 

Trafic d’organes-"Israël": un hôpital en Afrique du sud condamné

10/11/2010  
Un hôpital privé de Durban en Afrique du sud a été condamné mardi à une amende de 4 millions de rand (585.000 dollars) pour avoir procédé illégalement à des transplantations de reins sur de riches Israéliens prélevés sur des Brésiliens ou des Roumains pauvres. 
Des poursuites avaient été engagées en septembre contre le PDG et cinq médecins de l'hôpital Sainte Augustine de Durban, géré par le plus important groupe hospitalier privé d'Afrique du sud Netcare, accusés d'avoir procédé à 109 opérations illégales entre 2001 et 2003.  
Netcare a indiqué dans un communiqué que la direction de l'hôpital avait plaidé coupable. Aux termes d'une transaction judiciaire, elle a été condamnée à une amende de 20.000 rands pour infraction à la loi sur les tissus humains et à 4 millions de rands pour avoir perçu des sommes liées à ces transplantations.
Les donneurs Roumains et Brésiliens recevaient en moyenne 6.000 dollars, selon l'accusation. Certains des donneurs étaient mineurs.
Lien 

Ashkenazi évacuera la population dans la prochaine guerre

10/11/2010  
“Israël sera contraint d’évacuer la population lors d’un prochain conflit avec le Hezbollah au Liban, ou avec le Hamas dans la bande de Gaza », a déclaré le chef d’état-major israélien Gabi Ashkenazi. 
« Nous n’allons pas confronter l’ennemi dans l’avenir dans un champ de bataille classique. Le Hamas choisit de combattre dans des zones résidentielles au lieu des zones ouvertes. Nous allons alors recourir aux forces terrestres et aux bombardements permanents », a-t-il révélé devant « le congrès international sur les combats communs dans les zones construites », tout en reconnaissant l’incapacité de l’arme aérienne de trancher la guerre.  
Il a par ailleurs souligné que l’armée de l’occupation « établit actuellement une banque de données sur les cibles du Hezbollah et du Hamas qu’il faut attaquer, pour qu’elle n’aille pas à la recherche d’un ennemi caché parmi les civils. Nous devons transformer notre ennemi d’un ennemi invisible à un ennemi visible ».
Le responsable militaire sioniste a insisté sur l’importance de procéder à des frappes préventives contre l’ennemi, à la base de renseignements bien définis au début des combats, reconnaissant le besoin de s’approvisionner en armes capables d’atteindre des cibles avec une haute précision.   
De son côté, le coordinateur des affaires du gouvernement israélien dans les territoires palestiniens occupés le lieutenant Itan Dangot a estimé que le Hezbollah possédait « près de 40.000 roquettes, dont des roquettes de longue portée qui peuvent atteindre toute l’étendue d’Israël ».
Il a accusé l’Iran d’armer les organisations « terroristes », d’acheminer les armes via le Yémen, le Soudan, la Syrie et l’Egypte, et a appelé la communauté internationale à cesser le flux de l’argent iranien à la Syrie, au Liban et à la bande de Gaza.  
Le ministre israélien pour les affaires stratégiques Moshé Yaalon a, lui, mis en garde contre la tentative syrienne d’acquérir des armes qui brisent l’équilibre de la terreur dans la région. Et de l’accuser d’acheter des armes de l’Iran et de la Russie. Lors de la commémoration de la 20ème année du lancement des relations entre « Israël » et l’union soviétique à Tel Aviv, Yaalon a remercié la Russie pour son annulation de la vente de missiles à l’Iran, tout en qualifiant cette mesure d’ « insuffisante ».
Lien 

Israël a raison de s’inquiéter

mercredi 10 novembre 2010 - 07h:29
Rami G. Khouri
The Daily Star
Il y a beaucoup à apprendre de la décision du gouvernement israélien, cette semaine, de suspendre tout dialogue stratégique particulier avec le Royaume-Uni.
(JPG)
Ce qui effraie Israël c’est de perdre son impunité pour tous ses crimes,
présents, passés et à venir
Cette décision fut prise par Israël dans sa crainte que des officiels israéliens soient arrêtés et inculpés au Royaume-Uni pour crimes contre l’humanité et ce, en vertu d’une loi britannique qui lui octroie « une juridiction universelle » dans de tels cas, c’est-à-dire qu’un ressortissant de n’importe quel pays, soupçonné de tels crimes, peut être accusé, placé en détention et jugé par un tribunal britannique, même si les crimes allégués ont été commis dans un pays tiers et si on ne compte pas de citoyens britanniques parmi les victimes. (*) La dirigeante du parti Kadima d’Israël, Tzipi Livni, a récemment annulé un voyage à Londres, tout comme le vice-premier ministre, Dan Meridor, cette semaine, ayant été informé qu’il risquait d’y être arrêté.
Les Palestiniens au Royaume-Uni ont, ces dernières années, déposé des plaintes contre des officiels israéliens à la suite desquelles les tribunaux britanniques ont émis des mandats d’arrêt à l’encontre de certains d’entre eux, mais aucun n’a réellement été mis en détention. Si cela prend une dimension si importante, c’est en raison de l’inquiétude de nombreux Israéliens - justifiée à mon avis - de voir Israël soumis à une campagne de « délégitimation ». Et c’est exactement ce qui se passe et que craignent les Israéliens, plus que toute autre chose au monde.
Ce qu’Israël convoite le plus, et qu’il n’a pas, aux yeux de ses adversaires palestiniens et autres critiques arabes et internationaux, c’est sa légitimité et sa reconnaissance. Que le Yémen, l’Algérie ou la Somalie ne reconnaissent pas Israël est une chose, mais c’en est une autre, et bien plus importante, que le gouvernement du Royaume-Uni - l’accoucheur historique du sionisme et de l’Etat israélien - émette des mandats d’arrêt accusant des officiels israéliens de crimes contre l’humanité. Il y a exactement 93 ans cette semaine que le gouvernement britannique a publié la Déclaration Balfour qui promettait de soutenir la création d’un « foyer national pour le peuple juif ». Et aujourd’hui, Londres se joint à d’autres dans le monde pour tenir responsables de leurs violations du droit international les dirigeants israéliens à la tête de ce « foyer national juif », devenu l’Etat souverain d’Israël - souverain, mais grandement non accepté encore, dans sa configuration actuelle.
Israël n’est pas spécialement préoccupé pour sa sécurité militaire étant donné ses capacités bien connues en matière d’armements, conventionnel été nucléaire. Il est en état de guerre permanent avec ses voisins depuis 62 ans, parce qu’il n’a jamais été pleinement et officiellement reconnu comme légitime par ses voisins arabes. Israël est fort militairement, politiquement, économiquement, culturellement et technologiquement, mais il est vulnérable et mal à l’aise, parce qu’il n’est pas accepté au Moyen-Orient comme un pays normal, légitime. Ceci surtout à cause de son refus de se conformer aux droits nationaux et territoriaux du peuple palestinien qu’il a grandement dépossédé, nettoyé ethniquement, déplacé et expulsé, au cours (et depuis - ndt) de la création de l’Etat à majorité juive d’Israël.
Tous les Etats arabes ont, officiellement, proposé de coexister dans la paix avec Israël sur la base du plan de paix arabe de 2002 qu’Israël ignore obstinément, il ne s’agit donc pas de la crainte d’une prétendue destruction d’Israël comme les fanatiques sionistes et d’autres singes hurleurs le prétendent. La campagne de délégitimation a pour objectif de mettre en avant la nature le plus souvent criminelle des actions des officiels israéliens, notamment quand Israël utilise des forces massives et disproportionnées, les tactiques de blocus, les punitions collectives, les incarcérations massives, la torture, l’assassinat, la colonisation, le vol des terres et tant d’autres actes illégaux et criminels dans ses rapports quotidiens avec les Palestiniens et les autres Arabes.
Si Israël a réagi avec tant de véhémence et de façon quasi irrationnelle l’an dernier au rapport de la Commission Goldstone sur la conduite d’Israël et du Hamas lors de la guerre de Gaza 2008/2009, c’est parce que, pour lui, ce rapport prend une forme nouvelle qui lui fait peur, parce qu’il exprime aussi une critique officiellement et mondialement approuvée de l’usage excessif de la violence par Israël et, plus important encore, parce que ce rapport appelle à une confirmation internationale de la mise en responsabilité d’Israël et du Hamas pour leur comportement. Que le Yémen, l’Algérie ou la Somalie accusent Israël de crimes de guerre est une chose, mais c’en est une autre que les organismes des Nations-Unies fassent de même par le biais d’une commission dirigée par l’un des juristes les plus respectés au monde. Israël a basé toute sa politique étrangère, depuis sa création, sur sa capacité à pouvoir utiliser toute la force qu’il lui semble nécessaire pour se protéger et s’affirmer. Les critiques qu’il reçoit, et les initiatives juridiques telles que la Commission Goldstone ou les mandats britanniques, sont beaucoup plus alarmantes pour Israël que n’importe quel missile auquel il pourrait avoir à faire face dans son environnement, car elles érodent l’avantage indispensable sur lequel Israël a toujours le plus compté pour sa sécurité, pour son bien-être et pour l’affirmation de son entité sioniste : l’impunité pour ses actions militaires dans tout le Moyen-Orient, sa colonisation des terres arabes, la dépossession structurelle et l’asservissement du peuple palestinien.
C’est là le talon d’Achille d’Israël, et c’est ce qui explique pourquoi cette initiative de remise en cause de l’impunité d’Israël revêt une telle d’importance, et pourquoi elle continuera de s’amplifier jusqu’à elle parvienne à un règlement politique qui soit juste, tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens, qui pourront jouir alors de droits égaux dans une configuration étatique mutuellement satisfaisante qui affirme, au lieu de les fouler aux pieds, les préceptes de l’état de droit international.
Israël a raison de s’inquiéter, car finalement son comportement criminel est désormais soumis à un examen officiel international.
(*) - Mais comme on pouvait le craindre : la Grande-Bretagne a fléchi sous les pressions et décidé d’amender la loi permettant de poursuivre sur son sol des étrangers pour crimes de guerre. Le tout pour le plaisir d’Israël. (Voir : Al-Manar)
6 novembre 2010 - The Daily Star - traduction : JPP
Lien

"Boycott Désinvestissement Sanctions", une arme pacifique contre la colonisation israélienne

publié le mercredi 10 novembre 2010

Pierre Leparoux, Président Association France Palestine Solidarité 44 et d’autres signataires*
 
C’est la colonisation qui est illégale et non le boycott des produits des colonies auquel nous incitons les consommateurs français.
Dans l’avion qui nous ramène en France d’une mission de solidarité avec le peuple palestinien, nous découvrons l’article publié dans le journal "Le Monde" du 2/11/2010 et signé de personnalités françaises qui dénoncent en la déformant la campagne Boycott-Sanctions-Désinvestissement.
Au cours de nos missions solidaires, cette année comme l’an dernier, nous avons constaté sur place la réalité et la brutalité de la colonisation israélienne en Palestine.
À Hébron, les Palestiniens sont victimes de violences quotidiennes de la part de quelques centaines de colons protégés par plusieurs milliers de soldats : insultes, coups, jets de pierres et d’ordures déversées dans la rue sur les Palestiniens, rues interdites aux Palestiniens, magasins fermés dont les portes ont été soudées. Nous avons aussi relevé cette inscription signée de la Ligue de Défense Juive : "gas the arabs". C’est cela la colonisation à Hébron.
Dans la vallée du Jourdain, nous avons été témoins directs des violences de colons israéliens contre un campement de bédouins installés depuis plus de 40 ans. Le 29 octobre au matin, quelques-uns d’entre nous qui étaient sur place ont vu une quinzaine de colons dont certains étaient armés, arriver avec une machine à enfoncer des pieux : ils ont ceinturé les installations palestiniennes (habitations et bergeries) d’une clôture en grillage : deux femmes qui tentaient de s’opposer ont été blessées . Les soldats israéliens sont arrivés et ont laissé faire. But de l’opération : s’accaparer les terres des éleveurs palestiniens pour y installer des serres maraîchères. Ces colons venaient de la colonie proche de Massu’a. Dans cette colonie, nous avons vu et photographié l’an dernier un camion VEOLIA qui collectait les ordures ménagères pour les déposer dans un centre de traitement exploité par sa filiale ONYX. Ces entreprises et bien d’autres contribuent au fonctionnement de la colonisation, c’est pourquoi nous incitons au désinvestissement de ces entreprises dans les colonies.
Les colons, avec la complicité et le soutien de l’armée d’occupation, volent la terre et l’eau des Palestiniens pour cultiver fruits et légumes qui sont exportés en Europe : refuser de les acheter est légitime. Les paysans palestiniens privés de leurs moyens de production sont réduits à travailler dans les plantations coloniales pour un salaire de misère sans aucun droit.
Le président de l’Union Générale des Travailleurs de Jéricho que nous avons rencontré nous indique qu’il y a 6 000 ouvriers palestiniens qui travaillent dans les entreprises coloniales de la Vallée du Jourdain : entreprises industrielles de la zone de Mishor Adumim, et principalement dans les plantations agricoles . Ce nombre d’ouvriers peut doubler en période de récolte. Par ailleurs, 300 enfants de 12 à 17 ans travaillent, notamment pour la cueillette des dattes. La plupart du temps, les ouvriers sont embauchés par des intermédiaires et mis à disposition des colons qui s’affranchissent ainsi de leurs obligations légales. Pour le syndicat palestinien UGTP, le boycott des produits des colonies est une arme essentielle qui, loin de nuire aux ouvriers palestiniens, renforce leur lutte sociale pour obtenir des droits en faisant la lumière sur les pratiques patronales. Ce syndicat nous encourage au boycott des produits des colonies.
Il faut préciser que la campagne BDS n’est pas une initiative française, mais qu’elle répond à un appel de 172 organisations palestiniennes lancé en 2005 et relayé dans de très nombreux pays.
Pour nous, il ne s’agit pas d’une opération "de rejet, de déni" ni de "rayer Israël des esprits et des cartes" comme le prétend l’article publié, mais d’un moyen de dénoncer la colonisation et de faire pression pacifiquement sur la politique israélienne . C’est la colonisation qui est illégale et non le boycott des produits des colonies auquel nous incitons les consommateurs français.
Dans les années 1970, l’isolement de l’équipe de rugby des Springboks, le boycott des oranges Outspan ou le boycott académique de l’Afrique du Sud ont contribué à la fin de l’Apartheid. Les signataires de l’article publié auraient-ils eu les mêmes propos à l’encontre de ce boycott ? Tous les Palestiniens rencontrés sur place nous incitent à ce boycott qui est également prôné par l’Autorité Palestinienne. Nous avons aussi rencontré en Israël des militants, malheureusement très minoritaires, qui luttent pour les droits des Palestiniens, eux aussi considèrent le BDS comme une arme pacifique efficace contre la politique israélienne.
Nous incitons fortement les signataires de l’article intitulé "le boycott d’Israël, une arme indigne" à aller sur place rencontrer les Palestiniens qui se battent contre la colonisation par des moyens pacifiques et non-violents. Alors, s’ils ne se contentent pas de rencontres officielles, ils comprendront le sens du combat engagé par la campagne BDS.
Si le mot "paix" a encore un sens en Palestine, cela passe par l’application du droit international et c’est parce que les gouvernements ne font rien dans ce sens que les citoyens doivent agir.
* signataires : Fabrice Roussel, maire de La Chapelle-sur-Erdre (44),
Eric Nozay, Conseiller municipal La Chapelle-sur-Erdre,
Daniel Chatellier, maire PS de Sucé-sur-Erdre (44),
Jean Jacques Kogan adjoint au maire de Sucé-sur-Erdre, VP de la CC Erdre et Gesvres,
Didier Bertin, adjoint au maire de Sucé-sur-Erdre,
Jean Luc Durand, maire de Grandchamp-des-Fontaines, 1er VP de la CC Erdre et Gesvres (44),
Christine Burckel, adjointe au maire de Grandchamp-des-Fontaines (44),
Philippe Trotté, Maire de Vigneux-de-Bretagne, VP de la CC Erdre et Gesvres (44)
Martine Morel adjointe au maire de Treillières(44),
Thérèse Leparoux adjointe au maire de Treillières,VP de la CC Erdre et Gesvres(44),
Bernard Etrillard, syndicaliste, Conseiller municipal Treillières (44),
Jean Pierre Legendre, maire de Brains (44),VP de Nantes-Métropole,
Yves Gilois adjoint au maire de Blain (44),
Monique Jamin, adjointe au maire de La Grigonnais , VP de la CC de Nozay (44),
Marie Thérèse Cogrel, Conseillère municipale Avessac (44) (44),
Dominique Lebreton, Président de la Confédération paysanne 44,
Pierre Leparoux, Président Association France Palestine Solidarité 44,
Camille Grousson, Marie Annick Huneau, Martine Godefroy, Yves Goaer, Solange Leray, Alain Grohan, Jean Claude Cogrel, Huguette Blin, Jean Marc Giblaine, militants de l’AFPS44

Pour les Palestiniens les élections de mi-mandat n’ont pas beaucoup d’importance.

publié le mercredi 10 novembre 2010
Joharah Baker

 
C’est entre ses propres mains que le conflit palestino-israélien détient toujours sa solution, que le gouvernement des Etats-Unis soit composé de Démocrates libéraux ou de Républicains conservateurs.
Nombre d’entre nous ont été découragés, à juste titre, par les résultats des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Depuis des dizaines d’années les Républicains n’avaient pas connu une victoire d’une telle ampleur, s’emparant de la Chambre des Représentants et augmentant leur importance au Sénat.
Ceci a déclenché la sonnette d’alarme non seulement chez les Démocrates mais chez beaucoup de gens dans le monde entier. Les Palestiniens, qui regardent toujours de près les élections américaines, l’ont fait cette fois encore, non pas que les affaires internes des USA les intéressent mais parce qu’ils semblent toujours croire que les élections américaines, un peu comme les israéliennes, auront un impact direct sur le processus de paix.
Si l’on exclut des délires comme ceux du Secrétaire général de l’OLP, Yasser Abed Rabbo, qui a accusé Israël d’interférence dans les élections de mi-mandat, pratiquement tous les autres Palestiniens n’ont été que légèrement inquiets des risques graves que fait courir au processus de négociation la « main-mise » des Républicains sur la Chambre. C’est que, si on ne l’avait pas déjà constaté, il est déjà gravement détérioré. ’’Il semble que le gouvernement de droite israélien s’est entendu avec des puissances à l’intérieur des Etats-Unis pour se livrer à des manoeuvres et des jeux politiques ’’ a dit Abed Rabbo. “Ceci prouve une nouvelle fois qu’il y a en Israël un gouvernement qui veut utiliser tous les moyens pour rejeter le processus de paix.”
M. Abed Rabbo ne le réalise peut-être pas mais, théories conspirationnistes mises à part, c’est entre ses propres mains que le conflit palestino-israélien détient toujours sa solution, que le gouvernement des Etats-Unis soit composé de Démocrates libéraux ou de Républicains conservateurs (dont les durs du Tea Party).
C’est sans doute vrai qu’avoir un gouvernement divisé avec davantage de Républicains favorables à Israël à la Chambre et au Sénat peut entraîner un moindre contrôle de l’aide financière envoyée à Israël et un affaiblissement des exigences à son égard.
Le président Obama a montré que même le mieux intentionné des présidents peut se laisser entraîner dans les eaux glauques de la politique moyen-orientale.
If anything, les Palestiniens sont déçus de la façon dont les choses se passent jusqu’ici avec l’administration Obama. Au début de son mandat, Obama a été perçu comme un dirigeant attentif, intelligent et énergique qui comprend la position précaire des laissés pour compte. Pour être juste, il faut dire qu’Obama semble avoir fait de son mieux au début en nommant presque tout de suite George Mitchell au poste d’envoyé spécial dans la région et en pressant plus que d’habitude Israël d’arrêter la construction des colonies.
En accéléré jusqu’à aujourd’hui, et l’affaire d’amour est moribonde. Tout récemment, le président Obama, pressant Israël de prolonger le moratoire sur la construction des colonies, aurait incité ses dirigeants [précisément le Premier ministre Benjamin Netanyahu] à accepter une proposition plus flexible. Si Israël acceptait de prolonger de deux mois seulement le gel prévu pour 10 mois au début, les Etats-Unis s’engageaient à, premièrement, mettre leur véto à toute résolution des Nations unies contre Israël et deuxièmement, à appuyer l’exigence israélienne la plus discutable, à savoir conserver une présence militaire dans la vallée du Jourdin dans le cadre de tout accord final avec les Palestiniens.
"Nous ne voulons pas d’intervention américaine, merci bien," a commenté Nabil Shaath à propos de cette dite proposition, ajoutant que les pressions d’Obama sur Israël sont « un jeu de séduction ». "Ce jeu de séduction ne sert qu’à inciter Netanyahu à être encore plus catégorique et à exiger toujours plus."
Mais, attention, ce n’est pas John Boehner,le nouveau président républicain de la Chambre, fervent partisan d’Israël, qui le prédit, c’ est Obama.
Ces déclarations prouvent que tous les présidents américains sont tombés dans le même piège indépendamment de leurs intentions. L’argument incontournable est toujours le même : la sécurité d’Israël prime sur tout le reste parce que c’est le préalable qu’Israël impose pour tout dialogue sur le cadre d’un accord de paix et les Etats-Unis, même s’ils savent au fond que c’est un argument bidon, avalent l’hameçon.
C’est ainsi depuis des décennies, depuis que les Etats-Unis ont commencé à jouer le rôle de parrain du processus de paix. Même sous Bill Clinton, dont le mandat a vu la signature des Accords d’Oslo et failli voir celle de Camp David 2, les paradigmes étaient plus ou moins les mêmes. On pouvait établir un Etat palestinien mais sous certaines conditions, des conditions auxquelles les Palestiniens ne pourraient jamais souscrire, telle l’exclusion de Jérusalem.
Ceci ne veut pas dire qu’une présidence avec un président démocrate ouvert et une Chambre et un Sénat dirigés par les Démocrates n’aurait pas la préférence de la direction palestinienne.
Pour ce qui est de la politique étrangères, il n’y a pas de doute qu’il y ait davantage de bruit de bottes contre le Hamas et même l’Autorité palestinienne dans les couloirs du pouvoir américain maintenant que des politiciens favorables à Israël s’y sont installés. Et le président subira plus de pressions pour lâcher prise sur Israël et se concentrer davantage sur l’Iran. Il y aura peut-être même des restrictions à l’aide apportée à l’Autorité palestinienne mais une aide plus importante vers Israël. Il est difficile de dire quels changements pourront prendre place dans les deux prochaines années avant l’élection présidentielle.
Pourtant, qui prend la Chambre n’aura malheureusement que peu d’importance pour la cause palestinienne. Au bout du compte, les Palestiniens sont confrontés à un Israël qui ne fait pratiquement aucun « effort de paix », mais qui rejette toute la responsabilité sur les Palestiniens. De façon idéale, les Etats-Unis pourraient jouer un rôle crucial pour imposer le changement en Israël rien qu’en réduisant l’afflux des fonds qu’ils lui envoient chaque année. Rien ne parle mieux à Israël que de bons vieux dollars.
Cela n’arrivera pas, bien sûr. La relation entre Israël et les Etats-Unis est un « lien indéfectible », comme l’a dit clairement Obama, et bien d’autres avant lui.
Aussi il est possible que les Palestiniens aient à appliquer certaines des alternatives qu’ils ont proposées si le processus de paix n’avance toujours pas. Si les Etats-Unis ne peuvent pas produire de solution, alors les Palestiniens n’ont sans doute pas d’autre choix que d’aller de l’avant.
publié par Miftah
traduction : C. Léostic, Afps

Colonisation israélienne : les Palestiniens en appellent à l’ONU

11/11/2010
Alors qu’Israël réaffirmait, malgré la « profonde déception » de Washington, son refus catégorique de freiner la construction de logements pour colons à Jérusalem-Est, Mahmoud Abbas a donné instruction hier au représentant palestinien à l’ONU de réclamer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la colonisation « rampante ».
Le président palestinien Mahmoud Abbas en a appelé hier au Conseil de sécurité de l'ONU face à la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où Israël affirme vouloir continuer à construire sans restriction. Malgré ces menaces d'un effondrement imminent des négociations lancées le 2 septembre à Washington, les États-Unis ont assuré par la voix de la secrétaire d'État Hillary Clinton croire qu'une « issue positive était possible et nécessaire ». Interrogée sur l'appel des Palestiniens à l'ONU, elle a réitéré l'opposition des États-Unis aux « mesures unilatérales » dans le dialogue israélo-palestinien.
M. Abbas a donné instruction au représentant palestinien aux Nations unies de réclamer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur la colonisation « rampante à Jérusalem et en Cisjordanie », a déclaré à l'AFP son porte-parole Nabil Abou Roudeina. Israël a balayé les objections des Palestiniens et de la communauté internationale à ses projets de construction de 1 300 logements dans des quartiers de colonisation juive à Jérusalem-Est, dévoilés lundi pendant la visite aux États-Unis du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mme Clinton, qui doit s'entretenir aujourd'hui avec M. Netanyahu, a répété que les États-Unis étaient « profondément déçus » par ce plan de construction. Le président Obama lui-même a averti hier, lors d'une visite à Djakarta, que « d'immenses obstacles demeurent » dans la recherche de la paix au Proche-Orient, après avoir implicitement critiqué les nouveaux projets de construction.
Avant même que ce projet ne soit rendu public, les pourparlers étaient déjà interrompus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie, qui ne portait pas sur Jérusalem-Est. Les Palestiniens réclament, pour reprendre les négociations, un nouveau moratoire, auquel se refuse le gouvernement israélien, tandis que Washington tente de ramener les deux parties à la table des négociations. Le 8 octobre à Syrte (Libye), la Ligue arabe a accordé à l'administration américaine pour régler le différend un délai courant jusqu'à sa prochaine réunion sur le processus de paix, qui devrait se tenir d'ici à la fin novembre, selon de hauts responsables palestiniens. Lors de cette réunion, M. Abbas a exposé plusieurs alternatives aux négociations, à commencer par une demande de reconnaissance par les États-Unis ou le Conseil de sécurité d'un État palestinien sur toute la Cisjordanie et la bande de Gaza, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Hier, les dirigeants israéliens ont répété sur tous les tons qu'il n'était pas question de freiner la construction juive à Jérusalem-Est pour complaire à la communauté internationale. « Il n'y a pas eu de gel de la construction à Jérusalem et il n'y aura pas un tel gel, telle est la politique des gouvernements israéliens depuis 40 ans », a réaffirmé à la radio publique Tzvi Hauser, secrétaire du cabinet, qui accompagne M. Netanyahu aux États-Unis. Le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishaï, a jugé la question théorique, soulignant qu'il était improbable qu'Israël renonce aux quartiers de colonisation dans le cadre d'un accord de paix.
Israël, qui a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale « éternelle et indivisible », considère que les quartiers de colonisation font partie intégrante de son territoire, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur État. La communauté internationale, qui considère que la question de Jérusalem doit être traitée dans le cadre d'un règlement de paix final, exhorte les deux parties à s'abstenir de toute action « unilatérale » dans la Ville sainte.

L’OCI condamne l’implantation des colonies dans les territoires palestiniens

Mercredi, 10 Novembre 2010 14:29
IRIB - L’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) a condamné la poursuite des constructions de colonies dans les territoires occupés palestiniens. Dans un communiqué, publié, mardi, le Secrétaire général de l’OCI, le Dr. Ekmeleddin Ihsanoğlu a condamné la décision du régime sioniste de construire 1.300 nouveaux logements, à l’Est de Qods, et 800 autres, dans d’autres régions de la Cisjordanie, ce qui contredit les lois et résolutions internationales, selon le texte. Israël a adopté, hier, un plan prévoyant de nouvelles constructions, en Cisjordanie, notamment, à l’est de la ville sainte de Qods.
Lien 

Colonies: Abbas demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité

Mercredi, 10 Novembre 2010 23:02
IRIB- Le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé, mercredi, le Conseil de sécurité de l'ONU, à tenir une réunion urgente, face à la poursuite de la colonisation, en Cisjordanie, et à al-Qods Est, par le régime d'Israël, a rapporté l'Agence allemande DPA. "M. Abbas a donné instruction au représentant palestinien aux Nations unies de réclamer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, sur la colonisation rampante, à al-Qods et en Cisjordanie.", a affirmé son Porte-parole Nabil Abou Roudeina. Le régime israélien a rejeté les protestations des Palestiniens et de la communauté internationale contre ses projets de construction de 1.300 logements, dans des quartiers d'al-Qods Est, et de 800 autres, en Cisjordanie, dévoilés, lundi, pendant la visite de Benyamin Netanyahou, aux Etats-Unis.
Lien 

Gaza: un Palestinien blessé, dans l'attaque des forces sionistes

Mercredi, 10 Novembre 2010 23:07
IRIB- Un Palestinien a été blessé, dans un assaut des forces de l'occupation contre Gaza. Les militaires du régime sioniste ont avancé de quelques centaines de mètres, dans la région Est de la ville de Khan Younes, et ils ont ouvert le feu sur les Palestiniens qui vivent dans cette région. Lors de cette attaque, un Palestinien a été blessé. A noter que les militaires sionistes tirent, sans avertissement préalable, sur les Palestiniens, qui vivent dans la région Est de Khan Younes. Hier soir, les chasseurs du régime sioniste ont sillonné le ciel de Gaza.
Lien 

Le dialogue inter-palestinien se reprend après l'Aïd al-Adha

Jeudi, 11 Novembre 2010 08:32 
IRIB - Les responsables du Hamas et du Fatah ont annoncé que le dialogue inter-palestinien se reprendra la semaine prochaine, après l'Aïd al-Adha, la Fête du sacrifice. "Nous sommes convenus de poursuivre le dialogue après l'Aïd Al-Adha", a déclaré Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du mouvement Hamas. "Après la fête, nous fixerons une date", pour la reprises du dialogue, a indiqué M. Abou Marzouk qui a mené les négociations à Damas, capitale syrienne avec le représentant du Fatah du président Mahmoud Abbas, Azzam Al-Ahmad. "Nous avons notamment insisté sur les questions qui font l'objet d'un accord, mais il reste des points en suspens concernant la sécurité que nous devons examiner, a-t-il ajouté. Le Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a pour sa part affirmé à Gaza que les pourparlers de Damas "ne résoudraient pas tous les désaccords" entre son mouvement et le Fatah. "Les questions sont compliquées et exigent plus de temps et d'efforts de la part de tous pour parvenir à la réconciliation", a-t-il rappelé.
Lien 

Clinton et Netanyahu se rencontrent

Jeudi, 11 Novembre 2010 08:36 
IRIB - Une rencontre est prévue ce jeudi entre la secrétaire d’Etat américaine et le Premier ministre israélien. Sur le fond de tensions israélo-palestiniennes à propos des colonies de peuplement juif, qui ont terni les perspectives de la relance des négociations de soi-disant paix, la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton doit rencontrer le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu au moment où le président américain, Barak Obama et sa ministre, Hillary Clinton se voient confrontés aux critiques mondiales contre les projets israéliens pour construire 1300 unités résidentielles sur les régions occupées d’Al-Qods.
Lien 

Netanyahu : Délégitimer notre entité est la 2ème menace après celle de l’Iran

[ 10/11/2010 - 08:38 ]
Al Qods occupée- CPI
Des sources bien informées ont affirmé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accordé une partie essentielle de sa visite aux États-Unis pour discuter avec les autorités américaines au sujet de ce qu'il a appelé la campagne pour délégitimer Israël ", la qualifiant une 2ème  menace, après 1ère menace de l'Iran.
Netanyahu a déclaré dans un discours porté par les médias hébreux mardi 9/11, les tentatives à délégitimer "Israël" sont devenus un phénomène très inquiétant, car pour beaucoup, "Israël" est coupable jusqu'à preuve de son innocence".
La radio hébreu, a ainsi publié du ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, en disant qu’Israël "se trouve actuellement dans un très grave carrefour, à la lumière des tentatives croissantes et permanentes de lui délégitimer, qui constituent un grave danger pour nous, menaçant notre avenir, tout comme la menace du Hamas et du Hezbollah, tout en appelant à faire face aux tentatives visant à délégitimer l’occupation israélienne dans les instances internationales.

Jérusalem-Est : Extensions des colonies suscitent un tollé international

[ 10/11/2010 - 10:21 ]
Al Qods occupée- CPI
La dernière annonce du gouvernement de l’occupation israélienne pour des extensions des colonies, à la partie Est d’Al Qods occupée (Jérusalem –Est), a suscité une polémique internationale critiquant cette nouvelle mesure de colonisation sioniste, la jugeant qu’elle a été prise pour saper les efforts de la communauté internationale pour la paix au Moyen-Orient.
 La communauté internationale s'est dit préoccupée hier par la décision d'Israël d'autoriser 1 300 logements juifs à Jérusalem-Est qu’Israël les a approuvés pour construire dans le secteur arabe d’Al Qods occupée, où il se trouve installer illégalement presque un millier de colons extrémistes dans le quartier de colonisation juive de Har Homa,  au voisinage de la ville palestinienne de Bethléem.
Le président américain, Barack Obama s’est exprimé inquiet, hier, lors d'une conférence de presse à Djakarta, en déclarant :« Ce genre d'activité n'aide plus au cours de nos efforts à accomplir les négociations de paix »
 Pour sa part, à la veille, le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, avait déjà indiqué que les États-Unis étaient « profondément déçus ».
 De son côté la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, à demandé à l’entité occupante israélienne de revenir sur sa décision.
 Mme Ashton a qualifié la violation solennelle sioniste comme contradictoire aux efforts internationaux déployés pour la reprise des  négociations directes, insistant que la décision sioniste devrait être rejetée ».
 « Les colonies sont illégales en vertu du droit international, constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre une solution à deux États impossible », a-t-elle souligné.
 Pour sa part, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero a dénoncé la mesure de colonisation sioniste la jugeant « contre-productive » et invitant le gouvernement de Tel Aviv de la rejeter, appelant les autorités occupantes israéliennes à ne pas perdre l’opportunité ouverte pour l’achèvement des pourparlers de paix lancés le 2 septembre sous l’égide américaine.
 De même, la Russie a de son côté laissé entendre qu’elle est « vivement préoccupée » par cette décision colonialiste de l’occupation israélienne, déclarant qu’il est nécessaire de préparer les atmosphères pour la continuation des discussions israélo-palestiniennes, afin d’aboutir à un compromis politique juste et global dans la région du Proche-Orient 
Prouvant que son entité sioniste n’a jamais cédé sa position aux critiques ou polémiques étrangère et refusant le nouvel appel de la communauté internationale à l’importance de revoir l’actuelle décision du colonialisme à Al Qods , le premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que Jérusalem (Al Qods occupée) n’est plus une colonie mais représente la capitale éternelle d’Israël, soulignant que la colonisation n’a jamais cessé même durant le prétendu moratoire du gel de 10 mois concernant la construction dans la Cisjordanie.
Déplorant cette nouvelle mesure sioniste, le négociateur palestinien Saëb Erakat qui a qualifié l’occupation israélienne  « au-dessus des lois », a estimé qu’Israël voulait saper la création d'un État palestinien souverain, exhortant le monde de lui répondre par la reconnaissance de l'État palestinien dans ses frontières de 1967, avec Al Qods occupée (Jérusalem) comme capitale éternelle.
En effet, un porte-parole de l'ONG anti-colonisation ( La Paix maintenant), a souligné qu’un projet de construction a également été relancé dans la colonie d'Ariel, en Cisjordanie occupée, en qualifiant les décisions sionistes pour la colonisation de « graves provocations ».

Washington promet d'utiliser son veto contre la décision de la création de l'Etat palestinien

[ 10/11/2010 - 11:40 ]
Al-Nassera – CPI
Une source officielle politique sioniste prévoit que l'administration américaine promettra d'utiliser son veto contre toute décision unilatérale de reconnaître la création de l'Etat palestinien, en échange de l'acceptation du côté sioniste du « gel de la colonisation » pour une période de trois mois seulement dans certaines zones de Cisjordanie occupée.
Selon cette source, cette promesse fera partie de la proposition qui sera présentée par Washington à l'entité sioniste en échange de l'accord de cette dernière de prolonger la décision du gel de la colonisation en Cisjordanie occupée « de manière partielle et temporaire ».
Cette proposition américaine comporte également une garantie d'augmenter qualitativement la supériorité militaire sioniste dans la région, et l’engagement de faire face à toutes les tentatives visant à « délégitimer » l'entité sioniste auprès de la communauté internationale, selon ses affirmations.
La source sioniste a affirmé l'intention du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, de demander à l'administration américaine, lors de sa rencontre prévue demain jeudi 11/11, avec la ministre américaine des Affaires étrangères, Hillary Clinton, d'utiliser son veto au Conseil de sécurité de l’ONU contre toute décision d'annoncer la création de l'Etat palestinien de manière « unilatérale ».
Cette même source est certaine que cette demande constitue l’une des « rares engagements présentés par Washington à l'entité sioniste en échange de la prolongation du gel de la colonisation pour trois mois supplémentaires ».

Les détenus de la prison de Raymond entament une grève de faim à cause des mesures oppressives

[ 10/11/2010 - 13:01 ]
Gaza - CPI
Le Centre d’al-Ahrar pour les études des prisonniers et des droits de l’homme a rapporté que les services de la prison sioniste de Raymond ont pris en assaut une section de prisonniers, le mardi soir 9/11, en frappant brutalement les dirigeants des détenus palestiniens.
Le président du centre d’al-Ahrar, Fouad Khafash a dit dans un communiqué de presse dont le Centre Palestinien d'Information a reçu une copie, le mercredi 10/11, que de grandes forces sionistes armées de toutes sortes d’armes ont pris en assaut la section cinq des détenus dans la prison de Raymond, en retirant avec violence le chef de cette section, le prisonnier Moussa al-Akkari qui est détenu depuis 1993, et son adjoint, le prisonnier Akram Qawasmi qui est détenu depuis 1996, en les transférant et isolant dans des cellules individuelles, après qu’ils se sont exposés à des fouilles minutieuses, humiliantes  et provocantes.
Al-Khafash a ajouté que les forces et unités sionistes appelées "Metsada" et "Nahshon" ont pris en assaut la section cinq en transférant les dirigeants des prisonniers  à la section 3 appelée : division des sanctions de conduite) une punition suivie par l'administration sioniste contre les prisonniers, où les détenus sont privés de récréation, d’éclairage et l'imposition d’un état de couvre-feu contre eux).
Il a indiqué que les détenus ont refusé ce transfert, en annonçant une grève ouverte jusqu'au retour des deux dirigeants, al-Akkari et Qawasmi et la fin de leur punition, et la restauration de l'électricité dans leur division.
Il a dit : «Ces derrières mesures oppressives et mauvais traitements contre les prisonniers sont venus après les insultes d’un officier à Dieu devant les détenus, ce qui les a provoqué et poussé à envoyer un message à l'administration de Raymond en avertissant et menaçant de l'entrer de cet officier dans leur section».
Khafash a appelé les institutions internationales et les organisations des droits de l’homme à intervenir rapidement pour mettre fin aux souffrances et tortures des prisonniers palestiniens.

Hamas et Fatah reprennent les pourparlers de réconciliation aujourd'hui

[ 10/11/2010 - 13:14 ]
Damas – CPI
La rencontre qui a rassemblé, tard hier soir, les délégations du Hamas et du Fatah dans la capitale syrienne, Damas, s’est finie sans l'annonce des résultats des discussions entre les deux mouvements.
Une source bien informée au mouvement du Hamas a déclaré au Centre palestinien d'information (CPI) qui la rencontre sera achevée aujourd'hui mercredi.
Loin des médias, la rencontre a débuté hier à 20h00 dans un climat d’incertitude pour discuter du dossier sécuritaire qui représente le plus grand obstacle sur le chemin de la réconciliation globale entre les deux mouvements.
Le mouvement du Hamas était représenté par le vice-président de son bureau politique, Dr. Moussa Abou Marzouq, Mohamed Nasr, Ismaïl al- Achkar, Saleh al-Arouri, et al-Ahmed, Saker Bassisso, Majed Faraj et Samir al-Refa'i ont représenté celui du Fatah.
Une source palestinienne bien informée et proche de la rencontre a révélé au CPI que l’ambiance de la rencontre était « positive, mais les chances de réaliser la réconciliation sont minimes à cause de la particuliarité du dossier sécuritaire ». Elle a souligné que la délégation du Fatah veut discuter de la feuille égyptienne lors de la rencontre, ce qui n'a pas été refusé par le Hamas.
La source a ajouté que quatre sujets principaux seront à l’ordre du jour de la rencontre : « la restructuration des services de sécurité, les politiques sécuritaires, la haute commission de sécurité, les mesures prises après la scission concernant les arrestations et les jugements, et les moyens de libération des détenus ».
Il a attiré l'attention sur le fait que le troisième point (la haute commission sécuritaire) représentera un grand problème pour le mouvement du Fatah à cause de « sa gravité et du pouvoir que cela octroiera au Hamas pour accéder au leadership sur le niveau sécuritaire ».
A propos des menaces sionistes de ne pas considérer les résultats de la rencontre entre les deux mouvements, notamment ce qui concerne le côté sécuritaire, la source a déclaré : « Si les "israéliens" ont refusé l'accord, la balle sera dans le camp du mouvement du Fatah qui doit choisir entre l'indépendance dans ses positions ou d'être prisonnier des positions de l'occupation ».
A ce sujet, le CPI a eu connaissance d’après des sources politiques palestiniennes à Ramallah, que la position égyptienne annoncée soutient la rencontre de la réconciliation à Damas, mais ce qui se passe dans les coulisses est très différent. Ces mêmes sources ont appris que le directeur des services de renseignements égyptiens, le général Omar Soulaymane, a demandé à Mahmoud Abbas, l’ex-président de l'autorité palestinienne, de transformer le dossier de la réconciliation avec le mouvement du Hamas en un processus qui ne conduira pas à un résultat, tel que les processus de paix avec l'entité sioniste.

L'occupation envahit les maisons des Palestiniens à Selwan et arrête de nombreux enfants

[ 10/11/2010 - 14:25 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les forces de l'occupation israélienne poursuivent leurs campagnes d'arrestations quotidiennes contre les enfants et les mineurs dans les quartiers du village de Selwan à l'Est de la ville occupée d'al-Qods, en coïncidence avec des vagues d'assauts dans les maisons de leurs familles tard dans la nuit.
Des sources palestiniennes ont déclaré que des forces appuyées de soldats, de policiers et d'agents des services de renseignements sionistes ont envahi aux premières heures de l'aube de mercredi 10/11, les domiciles de plusieurs citoyens Maqdissins dans le quartier de Batn Hawa à Selwan, et ont arrêté plusieurs enfants qui ont moins de 17 ans.
Les sources ont ajouté que les rafles dans les maisons palestiniennes et la campagne d'arrestations étaient accompagnées d'attaques contre les propriétaires des maisons et des intimidations contre les enfants et les femmes. De plus, les soldats sionistes ont enchaîné les enfants arrêtés et ont bandé leurs yeux avant de les emmener dans des voitures militaires au centre d'al-Maskoubia à l'ouest de la ville sacrée.
Rappelons que les forces occupantes ont intensifié dernièrement les rafles dans les maisons Maqdissines dans les différents quartiers de Selwan, notamment dans le quartier de Batn Hawa et d'al-Boustane, et les maisons situées dans la zone de Bir Ayoub, Eïn Louza et le quartier de Wadi Helwa qui sont les lieux d'affrontements quotidiens avec les forces occupantes.

Une nouvelle audition dans le procès contre le Cheikh Raed Salah

[ 10/11/2010 - 14:58 ]
Al-Qods occupée – CPI
Il est prévu que le prétendu tribunal sioniste de première instance à al-Maskoubia dans la ville occupée d'al-Qods tienne ce matin mercredi 10/11, une audition des témoins à charge contre le Cheikh Raed Salah, président du mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948, sur des accusations fabriquées de ce qui est connu sous le nom de l’« affaire du dîner sur le toit de la famille al-Halwani » des événements de 22 août 2007, suite au crime sioniste de démolition de la route de la Porte des Magrébins.
Le centre d'al-Maizan pour les droits de l'homme et l'avocat Khaled Zabareikah, directeur de l'institution d'al-Qods pour le développement, qui défendent le Cheikh Raed Salah à cette cause, ont demandé un report de l’audience car ils n’ont pas eu assez de temps pour étudier les nouvelles données de l’enquête qui leur ont été fournies jeudi dernier. Mais jusqu'à maintenant, ils n’ont reçu aucune réponse à leur demande, ce qui signifie que l’audition se tiendra bien aujourd’hui.
La défense du Cheikh Raed Salah avait demandé la semaine dernière au tribunal sioniste de reporter la séance parce qu'elle n'avait pas reçu les nouvelles enquêtes concernant ce dossier, et on ne sait pas encore si le Cheikh Raed Salah sera présent à l’audition d'aujourd'hui.
L'avocat Khaled Zabareika a déclaré que selon ses informations, le tribunal d’al-Qods n'a pas encore envoyé une demande à la « direction des prisons sionistes » pour faire présenter le Cheikh Raed Salah à la séance d'aujourd'hui.
Notons que le Cheikh Raed Salah purge une condamnation de 5 mois de prison dans la prison d'al-Ramlah pour ce qui est connu comme « l’affaire de la Porte des Maghrébins", et il est détenu depuis 109 jours.

L'occupation ouvre le feu sur des quartiers dans la province de Rafah et Khan Younès

[ 10/11/2010 - 15:08 ]
Gaza – CPI
Des sources sécuritaires au sud de la Bande de Gaza ont déclaré que de nombreux blindés militaires sionistes ont envahi, ce matin mercredi 10/11, les terres des citoyens palestiniens à l'est de la ville de Rafah (au sud de la Bande de Gaza).
Les sources ont ajouté qu’environ 8 blindés sionistes ont pénétré dans la région du quartier de Nahda à Rafah par l'une des entrées militaires, et rasent les terres agricoles sur la périphérie de ce quartier.
Elles ont rapporté que les forces occupantes ont ouvert le feu intensivement sur les maisons résidentielles au quartier de Nahda et les terres voisines, en même temps que des bombardements d’avions militaires qui ont ciblé le quartier et les ouvriers palestiniens à l'est de la province.
Dans la ville de Khan Younès au sud de la Bande de Gaza, les forces occupantes installées dans le poste militaire sioniste "Kisoufim" au nord-est de la province ont ouvert le feu avec leurs armes lourdes sur les maisons des citoyens.
Des sources locales ont rapporté de témoins oculaires dans la région qu’une forte explosion sur le leu s’est faite entendre en même temps que les tirs, soulignant qu’ils ciblaient hasardeusement les maisons des citoyens.

Les forces occupantes enlèvent le député Dr. Mahmoud al-Rumhi

[ 10/11/2010 - 14:16 ]
Ramallah – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont enlevé, aujourd'hui à l'aube, le mercredi 10/11, le député islamique, Dr. Mahmoud Al-Rumhi, secrétaire général du Conseil législatif palestinien, à son domicile dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée.
Selon des sources privées pour le centre palestinien d'information, les forces sionistes ont encerclé la maison de Dr. Al-Rumhi dès les premières heures de l'aube de mercredi, puis l’ont prise d'assaut et ont arrêté le député.
De leur côté, les députés islamiques ont condamné le crime de l'arrestation de Dr. Al-Rumhi, affirmant que l'occupation est devenue comme un homme qui s'amuse par des arrestations répétées de députés, malgré l'échec de cette politique dans la réalisation de ses objectifs, et l’accent mis sur la libre volonté des Palestiniens, vaillante face à la rupture ou au déracinement.
Dans un communiqué publié mercredi, les députés ont insisté sur ce que subissent les députés légitimes du peuple palestinien qui est une preuve de la sincérité de leur affiliation, et qu'ils constituent maintenant une épine dans la gorge de l'occupant et de ses collaborateurs.
« L'occupation ne parviendra à rien en arrêtant de nouveau des députés, car sa politique a confirmé son échec dès la première fois, et répéter cet agissement malgré tout cela est stupide et fou, particulièrement avec le soutien et la solidarité populaire aux députés enlevés », a ajouté le communiqué.
Les députés ont affirmé que l'occupation essaye de créer un état de confusion en même temps que les pourparlers de la réconciliation palestinienne qui mettra fin à tous les désaccords palestiniens internes et unira le peuple palestinien face aux plans de l'occupation, son arrogance, et ses pratiques inhumaines quotidiennes contre les citoyens, les terres et les lieux saints.
Ils ont appelé à une position internationale officielle qui mettra fin aux agressions sionistes contre les députés légitimes du peuple palestinien à travers la condamnation de l'occupation et l'obliger à libérer immédiatement tous les représentants du peuple palestiniens enlevés dans ses prisons et la suspension de la décision d'expulsion qui menace les députés d'al-Qods.
Ils ont également appelé les Palestiniens à défier et lutter contre l'occupation et à soutenir leurs représentants légaux qui poursuivent leur travail dans le service au peuple palestinien malgré toutes les pratiques sionistes contre eux.