jeudi 4 mars 2010

Israël-Syrie: Netanyahu prêt à rencontrer Bachar al-Assad

20:52 03/03/2010
© POOL
ABOU DHABI, 3 mars - RIA Novosti
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est prêt à reprendre immédiatement les négociations avec la Syrie "sans préalable aucun", rapporte mercredi le journal arabe al-Sharq al-Awsat, se référant au bureau de M.Netanyahu.
M.Netanyahu est "prêt à se rendre immédiatement à Damas pour s'entretenir avec le président syrien Bachar al-Assad des négociations de paix, à l'inviter à Jérusalem ou à le rencontrer sur le territoire d'un pays tiers", a-t-on déclaré au bureau du premier ministre à Tel-Aviv.
Telle a été, selon le journal, la réaction israélienne à l'information selon laquelle la Syrie aurait accepté le "retrait par étapes" des troupes israéliennes du plateau du Golan occupé par l'Etat hébreu en 1967 et ce, en échange à la normalisation des relations bilatérales.
La Syrie et Israël avaient engagé en mai 2008 des négociations indirectes, par l'intermédiaire de la Turquie, portant sur le Golan, ainsi que sur un éventuel accord de paix.
Néanmoins ces discussions ont été rompues après l'offensive israélienne contre la bande de Gaza. L'actuel gouvernement israélien de droite exclut le retrait intégral du Golan exigé par la Syrie et plusieurs de ses ministres écartent même un retrait partiel.
Se référant au chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, le Guardian britannique a annoncé auparavant que la Syrie était disposée à accepter le retrait par étapes des troupes israéliennes du plateau du Golan.
D'autre part, le quotidien al-Sharq al-Awsat rapporte que le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglou a affirmé mardi dernier que la Turquie était disposée à renouer avec son rôle de médiateur entre Israël et la Syrie "sous réserve de la volonté politique de part et d'autre".
http://fr.rian.ru/world/20100303/186176912.html

Négociations indirectes palestino-israéliennes: hostilité du Hamas

Hamas
Hamas
21:55 03/03/2010
© REUTERS/ Mohammed Abed
DAMAS, 3 mars - RIA Novosti
Le Hamas a fustigé mercredi dans une déclaration l'initiative avalisée par la Ligue arabe d'entamer des négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens, en les qualifiant de couverture de l'occupation et de nouvelle concession aux USA.
Cette décision est une forme de "couverture de la colonisation israélienne et de la politique de judaïsation", ainsi qu'une "nouvelle concession à la pression des Etats-Unis conditionnant la poursuite de l'assistance accordée à l'Autorité palestinienne par la reprise des négociations", stipule le document dont RIA Novosti a obtenu copie.
"Le Hamas rejette la reprise des négociations directes et indirectes avec l'ennemi sioniste", lit-on dans la déclaration.
Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe ont soutenu mercredi l'initiative des Etats-Unis visant à entamer des négociations indirectes palestino-israéliennes qui dureront pendant quatre mois.
Néanmoins, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a souligné qu'en approuvant la reprise des négociations indirectes entre l'Autorité palestinienne et l'Etat hébreu, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe avaient outrepassé leur mandat.
"Il ne revient qu'aux Palestiniens d'en décider", a-t-il indiqué.
Tout comme l'Iran, la Syrie figure parmi les essentiels alliés du Hamas dont le QG et les dirigeants se trouvent à Damas, capitale syrienne.
Le leader palestinien Mahmoud Abbas avait annoncé mardi au Caire à l'issue d'un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak son intention de discuter mercredi d'une éventuelle reprise des négociations indirectes avec Israël lors de la réunion ministérielle de la Ligue arabe.
La partie palestinienne refuse de revenir à la table des négociations avec Israël, faute de gel total de la colonisation dans les Territoires.
Néanmoins, le gouvernement palestinien discute depuis longtemps avec les Etats-Unis de la possibilité d'ouvrir des négociations indirectes avec l'Etat hébreu.
Les efforts de Washington pour relancer des négociations entre Palestiniens et Israéliens, suspendues au début de l'offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza fin 2008, ont échoué jusqu'à présent.
http://fr.rian.ru/world/20100303/186177154.html

La réunion des pays arabes et latino-amériains insiste sur la nécessité de la fin de l'occupation israélienne des territoires arabes

03 Mar 2010
Brasilia / La 2e réunion des ministres des affaires sociales des pays arabes et latino-américains a insisté sur la nécessité de la fin de l'occupation israélienne des territoires arabes occupés.
   "L'occupation israélienne des territoires arabes est la cause principale de la baisse du niveau de vie et de la pauvreté de la population de ces territoire", ont-affirmé les participants à cette réunion, tenue hier dans la capitale brésilienne, Brasilia, au cours de laquelle ils ont passé en revue les programmes sociaux et des plans susceptibles d'améliorer la situation sociale dans leurs pays.
     La Syrie a présenté à la réunion un plan d'action comportant des politiques et des plans pour la lutte contre la pauvreté, prélevés des 10e et 11e plans quinquennaux, lesquels proposent la création d'un fonds national d'assistance publique et la promotion des programmes de sensibilisation sanitaires et sociaux, de même que ceux de l'autonomisation de la femme.
     Notons enfin que cette réunion vise à activer les décisions des deux premiers sommets arabo-latino américaines à travers d'une action sociale commune.
   A.A. / Gh.H. 

L'ISESCO appelle l'UNESCO à arrêter la falsification par Israël de l'histoire arabe et islamique

03 Mar 2010
Rabat / M. Abdel Aziz Othman Al-Twaijri, directeur général de l'ISESCO, a appelé aujourd'hui l'UNESCO à intervenir afin de mettre un terme à la falsification israélienne incessante de l'histoire arabe et islamique d'al-Qods occupée.
 Le site internet de l'ISESCO fait état d'un message urgent adressé par M. Al-Twaijri à la directrice générale de l'UNESCO, Mme Irina Bokova, incitant l'UNESCO à faire pression sur Israël pour l'empêcher d'appliquer la décision d'annexion des mosquées al-Ibrahimi et Bilal Ben Rabah.
   A.A. /Gh.H. 

En réponse à Moussa, al-Mouallem: La délégation de la Syrie n'était pas d'accord sur le 4e paragraphe parlant d'une nouvelle chance aux négociations indirectes palestino-israéliennes

03 Mar 2010
Le Caire / En réponse au secrétaire général de la Ligue arabe M.Amr Moussa parlant à la séance inaugurale du Conseil de la Ligue où il a souligné l'accord à l'unanimité du comité de l'initiative de paix arabe sur des négociations indirectes palestino-israéliennes, M.al-Mouallem, ministre des affaires étrangères et chef de la délégation syrienne, a protesté contre ces propos, soulignant que ce qui a dit M.Moussa n'est pas délicat et qu'il n'y avait pas une unanimité, affirmant que la délégation de la Syrie n'était pas d'accord sur le 4e article parlant d'une nouvelle chance aux négociations indirectes palestino-israéliennes.
M.al-Mouallem a estimé que la Syrie n'est pas une partie dans cette orientation et que le comité de l'initiative de paix arabe n'a pas la compétence de donner de tel blanc-seing, indiquant que cette décision est pleinement palestinienne et que c'est l'autorité palestinienne qui assume ses responsabilité vis-à-vis de cette décision.
D'autre part, M.Youssef Ahmad, délégué permanent de la Syrie auprès de la Ligue arabe, a clarifié ce qui s'est passé à la séance inaugurale de la réunion des ministres arabes des affaires étrangères et du comité de l'initiative de paix arabe, hier et aujourd'hui, où il a souligné que cette réunion avait pour but, dès les premiers heures, de donner un blanc-seing à des négociations indirectes et sans aucune garantie.
L'ambassadeur Ahmad a fait noter que le comité de l'initiative arabe de paix n'a pas la compétence de donner de tel blanc-seing "car sa mission doit être limitée à commercialiser cette initiative pour réaliser ses objectifs, à savoir: L'établissement de la paix juste et globale sur tous les territoires arabes occupé.
"Donner d'un blanc-seing est susceptible de donner une légitimité aux mesures israéliennes dans les territoires arabes occupés, à commencer par la judaïsation d'al-Qods pour finir avec le danger menaçant la Mosquée d'al-Aqsa et le blocus injuste imposé à la bande de Gaza", a indiqué l'ambassadeur Ahmad, tout en signalant que la Syrie n'est pas une partie de ce qui se passe, "car la décision est une question palestinienne et que l'autorité palestinienne doit assumer ses responsabilités historiques vis-à-vis de cette question".
L'ambassadeur Ahmed a enfin mis l'accent sur le fait qu'il n'y avait pas de consensus au sein du comité d'initiative arabe comme ça été mentionné lors de la séance d'ouverture du conseil, précisant qu'en plus de la Syrie, il y avait une autre délégation qui n'a pas cautionné cette position, en allusion à Qatar.

R.Jorf & T. Slimani 

http://www.sana.sy/fra/55/2010/03/03/276237.htm 

John Holmes à Tel-Aviv et Jérusalem après Gaza

Des enfants dans les ruines de Gaza.
3 mars 2010
 Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, John Holmes, s'est rendu mercredi à Tel-Aviv et à Jérusalem, au lendemain d'une visite dans le territoire palestinien de Gaza, où il a estimé que le blocus israélien était inacceptable.
M. Holmes a constaté de ses propres yeux mardi les conditions de vie à Gaza, un an après la fin de l'offensive militaire israélienne contre le territoire intitulée « Plomb durci », ainsi que les efforts locaux pour atténuer les souffrances de la population.

A Beit Hanoun et Izbet Abed Rabbu, le Secrétaire général adjoint a rencontré des familles dont les maisons ont été détruites lors du conflit. Il a pu constater comment des débris et de la boue étaient utilisés pour construire des abris temporaires et des réservoirs d'eau, alors que l'importation de pratiquement tous les matériaux de construction à Gaza est interdite.

« J'ai beaucoup d'admiration pour la résistance et l'ingéniosité des résidents de Gaza pour tenter de faire face aux circonstances actuelles », a dit M. Holmes. « Le travail des agences humanitaires pour assister ceux qui ont dû endurer des épreuves est aussi remarquable. Cependant, il est troublant de voir que plus d'un an après l'Opération plomb durci, le blocus inacceptable continue et tout ce que nous pouvons offrir à la population de Gaza se limite à des abris temporaires et à une assistance d'urgence », a-t-il ajouté. « Aucune construction d'importance n'a encore commencé. J'ai pu voir moi-même aujourd'hui l'érosion continue des conditions de vie et de la capacité des gens à mener une vie semblant normale ».

Mardi après-midi, M. Holmes a discuté des conditions socio-économiques à Gaza avec des membres de la société civile et du secteur privé. Il a aussi rencontré des membres de la communauté humanitaire, qui ont souligné leurs préoccupations croissantes sur l'absence d'espoir concernant des changements significatifs et la réduction de l'espace humanitaire.

Lors d'une conférence de presse, John Holmes a insisté sur le caractère inacceptable du blocus. Il a aussi rappelé le cas de Gilad Shalit, ce soldat israélien qui est détenu depuis près de quatre ans. Il a appelé à sa libération immédiate.

M. Holmes est arrivé dimanche en Israël pour une visite de quatre jours dans ce pays et dans le Territoire palestinien occupé.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=21361&Cr=&Cr1= 

Al-Mouallem affirme que l'affrontement de la politique israélienne exige une position arabe ferme refusant la concession

03 Mar 2010
Le Caire / M. Walid al-Mouallem, ministre syrien des Affaires Etrangères, a souligné que la situation arabe n'est pas telle qu'aspirent la Syrie et la nation arabe, en dépit des bons efforts qui étaient déployés durant l'année écoulée et qui avaient débouché sur nombre de résultats positifs dans certains aspects, avertissant que les dangers et les défis ne cessent de se produire dans la région.
C'était dans son allocution devant la 133ème session ministérielle ordinaire du conseil de la Ligue Arabe qui s'est ouverte aujourd'hui au Caire en présence des ministres arabes des Affaires Arabes, du secrétaire général de la Ligue Arabe et du chef de la diplomatie turque.
"Au début de l'année dernière, la Syrie a trouvé dans la volonté de l'actuelle administration américaine de jouer un rôle sérieux au processus de paix une chose positive et une opportunité qu'il faut saisir. "C'est toujours notre avis", a dit M. al-Mouallem, ajoutant que pour profiter de cette opportunité il faut une position arabe ferme susceptible de montrer que les exigences de la paix sont bien connues et qu'elles font objet de consensus arabe et international.
A cet effet, le chef de la diplomatie syrienne a regretté que tous les efforts déployés dans ce sens n'avaient encore aboutit du fait du rejet israélien, précisant que les politiques israéliennes déclarées et appliquées sur le terrain démontrent que la politique israélienne est fondée sur la poursuite de l'occupation et la liquidation de la cause palestinienne.
Mettant l'accent, dans ce sens, sur les pratiques et les politiques israéliennes agressives, M. al-Mouallem a dit: "La politique israélienne de judaïsation se poursuit à un rythme accéléré, la mosquée sainte d'al-Aqsa est en danger à cause des excavations israéliennes, et à ceci s'ajoute la décision d'Israël d'annexer le sanctuaire Ibrahimique saint (al-Haram al-Ibrahimi al-Charif) et la mosquée de Bilal au soi-disant liste des sites patrimoniaux israéliens, et puis le maintien du siège imposé à Gaza en violation des conditions humanitaires les plus élémentaires et à la confiscation ininterrompue des terres pour y construire des colonies".
"Cette politique israélienne exige donc une position arabe commune, ferme et claire, refusant les piétinements et la concession, et se servant de toutes les cadres que possèdent les Arabes pour inciter la communauté internationale, notamment les Etats effectifs dans la réalisation de la paix, à obliger Israël à arrêter la judaïsation d'al-Qods, ses menaces à la mosquée sainte d'al-Aqsa et la colonisation sous toutes ses formes, et à se conformer aux autres exigences de la paix", a martelé M. al-Mouallem.
Quant à l'état de division interpalestinienne, le chef de la diplomatie syrienne l'a qualifié de "très dangereux"  pour la cause palestinienne", appelant à en mettre un terme.
"En Syrie, nous trouvons que les frères Palestiniens doivent être conscients de la nécessité de donner la priorité à leur unité nationale, particulièrement à l'ombre des circonstances difficiles prévalant" a-t-il dit.
Affirmant la conviction de la Syrie que la réconciliation interpalestinienne ne peut se réaliser que par la propre décision des Palestiniens, M. al-Mouallem a fait noter que la Syrie n'avait rien épargné pour encourager les parties palestiniennes à réaliser la réconciliation et à mettre fin à leurs divergences.
"En effet, la réalisation de cette réconciliation verse non seulement dans l'intérêt de la cause palestinienne, mais encore dans celui de toutes les questions arabes et de toute partie désirant l'instauration de la paix juste et globale dans la région", a poursuit M. al-Mouallem.
En ce qui concerne les développements au Yémen, le ministre syrien a fait savoir que les événements survenus dans ce pays durant l'année écoulée et l'extension de leurs effets dans la zone frontalière de l'Arabie Saoudite, ont causé une grande inquiétude pour la Syrie qui avait affirmé le droit de l'Arabie Saoudite à la défense de la sécurité de ses frontières et à l'interdiction de toute violation de ces frontières.
Il a exprimé le soulagement de la Syrie vis-à-vis de ce qui était réalisé dans ce sens et son espoir d'y voir instaurée la sécurité qui garantirait la préservation de l'unité et de la stabilité du Yémen et la prospérité de son peuple.
M. al-Mouallem a, par ailleurs, réitéré le soutien de la Syrie au Soudan et à sa direction face aux tentatives visant son unité, sa sécurité et sa souveraineté, et sa satisfaction quant à l'accord de cadres qui était conclu entre le gouvernement du Soudan et le mouvement de la Justice et de l'Egalité sous les auspices "fort appréciés et remerciés" de l'Etat de Qatar.
"Nous espérons que cet accord soit le point de départ vers autres pas positifs versant dans l'intérêt du Soudan, de sa souveraineté et de sa sécurité" a affirmé M. al-Mouallem.
Au chapitre irakien, M. al-Mouallem a affirmé l'attachement de la Syrie à l'unité, à la stabilité et à l'indépendance de l'Irak, et son appui au processus politique en cours dans ce pays, exprimant la disposition de la Syrie à apporter tout ce qui est nécessaire à la réalisation dudit processus, "la sécurité de l'Irak faisant partie de la sécurité de la Syrie et de la nation arabe entière, tout comme sa stabilité et sa prospérité".
"Ceci exige la réalisation de la réconciliation entre toutes les composantes du peuple irakien", a estimé le ministre syrien.
D'autre part, M. al-Mouallem a exprimé la préoccupation de la Syrie vis-à-vis des confrontations en Somalie, ajoutant que la Syrie appelle les frères somaliens à la réconciliation nationale et à l'adoption du langage du dialogue en faveur de l'unité de la Somalie, de sa sécurité et de sa stabilité.
M. al-Mouallem a insisté, par ailleurs, sur la position de la Syrie, et de tous les Arabesplaidant pour un Moyen-Orient soit dépourvue des armes de destruction massive, soulignant qu'Israël, en possédant des armes nucléaires et en rejetant l'adhésion au TNP, empêche la réalisation de cet objectif; "Malheureusement l'Agence Internationale de l'Energie Atomique est incapable de prendre des mesures lui permettant de s'informer sur les armes nucléaire que possède Israël" a-t-il regretté.
"Alors que nous affirmons la nécessité de rendre notre région vide des armes de destruction massive, nous confirmons aussi le droit de tous les pays à l'utilisation pacifique de l'énergie atomique", a poursuivi M. al-Mouallem, qui avertit que les Arabes sont au seuil d'une nouvelle étape décisive de leur vie, notamment en ce qui concerne les droits palestiniens et arabes et la poursuite de l'occupation des terres, "l'avenir de nos générations dépend de notre solidarité, de notre action commune et de l'unité de notre position", a terminé M. al-Mouallem tout en espérant que les Arabes mettent un terme aux divergences et se concentrent sur les intérêts sublimes et les objectifs communs.
N.S. / Gh.H. 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/03/03/276225.htm 

Démystifier la ‘hasbara’ israélienne


Israel - 04-03-2010
Par Khaled Amayreh 
Dans un effort très apprécié visant à exposer le racisme et le terrorisme israéliens contre le peuple palestinien, de nombreux campus universitaires dans le monde entier organisent « la semaine de l’apartheid israélien ». Les activités comprennent des conférences, des manifestations, des projections de films et autres événements médiatiques, ainsi que des spectacles et des témoignages de militants des droits de l’homme et de Palestiniens victimes de l’apartheid israélien.



















Les mensonges de la propagande israélienne (dessin Carlos Latuff)

Des intervenants de nombreux pays, notamment de Palestine occupée, décriront comment s’approfondit la persécution des Palestiniens qui, dans de nombreux aspects, a dépassé les pires mesures jamais adoptées contre la majorité noire par le défunt régime d’apartheid sud-africain.
Il est à espérer que ces événements encourageront et amplifieront l’opposition au régime israélien criminel, en particulier à la lumière de l’attaque meurtrière d’Israël contre la Bande de Gaza l’année dernière, lorsque l’armée israélienne, son aviation et sa marine se sont liguées contre les habitants presque totalement sans défense de l’enclave côtière, tuant et mutilant impitoyablement des milliers de civils innocents et détruisant la majeure partie des infrastructures civiles de la région.
Démasquer les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité d’Israël doit donc être considérer comme une composante essentielle de la longue lutte palestinienne pour la liberté et la justice. C’est aussi un pré-requis pour saper le discours israélien mensonger, notoirement fondé sur les mensonges, les demi-vérités et la distorsion de l’histoire.
En fin de compte, les Palestiniens et leurs alliés et partisans ne peuvent démasquer la criminalité israélienne sans mettre d’abord en échec le travail de ‘hasbara’ (propagande) israélien. Toutefois, si nous réussissons à exposer Israël pour ce qu’il est, à savoir un Etat criminel qui se nourrit du terrorisme, du vol et du mensonge, ainsi que de la pratique du nettoyage ethnique et même du génocide, nous aurons accompli un pas important qui pourrait marquer le début d’une retraite stratégique du projet sioniste.
Pour réaliser cette tâche, nous devons cependant observer un certain nombre de principes qui nous aideront à éviter des erreurs et des maladresses inutiles.
Premièrement, nous devons entretenir une banque de données continuellement mises à jour contenant un corpus d’informations global et cohérent relatif à la criminalité et au racisme sionistes, incluant les violations systématiques des droits humains des non-Juifs. Cette banque de données numérisées est indispensable pour remporter la bataille des cœurs et des esprits. Inutile de dire que cette banque de données doit contenir des informations statistiques précises sur des sujets tels que le nombre de civils assassinés par Israël, le nombre de maisons démolies par l’armée israélienne, et le nombre de famille victimes du nettoyage ethnique par l’Etat sioniste. Elle devrait aussi comprendre des informations détaillées sur les activités d’expansion coloniale juive, les terres confisquées, le mur d’annexion, ainsi que sur les pogroms et attaques organisés contre des civils palestiniens innocents par les colons juifs néo-nazis.
Deuxièmement, il nous faudrait disposer de données détaillées sur la lutte anti-arabe de plus en plus débridée et le racisme juif antimusulman en Israël, qui ressemble à bien des égards à la propagande antijuive de l’Allemagne nazie dans les années 1930 qui a finalement conduit à l’assassinat en masse de millions de gens par les nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Les médias israéliens publient souvent les remarques criminellement racistes des dirigeants juifs religieux et politiques prônant sans vergogne l’assassinat en masse des Palestiniens. Ces citations, maintenant facilement accessibles sur Internet, peuvent être utilisées comme un outil efficace pour dénoncer le discours israélien général devant le tribunal de l’opinion publique internationale. Il va sans dire que ces citations ne sont pas anecdotiques, pas plus qu’elles ne proviennent de personnalités marginales, et on exagère peu en disant que ces idées empoisonnées en sont venues à constituer une pluralité importante, sinon une majorité absolue, dans l’Etat sioniste.
Troisièmement, nous ne devons pas hésiter à faire des comparaisons entre ce que fait Israël aux Palestiniens et ce que l’Allemagne nazie à fait aux Juifs et aux non-Juifs pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Certes, de telles comparaisons feraient d’abord froncer les sourcils dans nombre de milieux, en particulier en Amérique du Nord et en Europe occidentale. Cependant, au fur et à mesure que les gens s’émanciperont de l’emprise de la propagande sioniste en accédant à des preuves irréfutables, les froncements de sourcils finiront par disparaître car les gens honnêtes n’auront pas d’autre alternative que d’appeler un chat un chat, même quand il est juif.
Tout groupe de personnes, y compris juives, devrait être comparé aux nazis lorsqu’il se comporte comme tel. Et Israël s’est comporté, et se comporte encore, comme les nazis, comme nous l’avons vu récemment à Gaza, lorsque l’armée israélienne a créé des tempêtes de feu sur le territoire sous blocus et exterminé des centaines d’innocents, souvent en bombardant les maisons où ils dormaient.
Quatrièmement, en dénonçant la criminalité israélienne, nous devons veiller méticuleusement à priver Israël de toute possibilité d’exploiter des remarques involontaires ou des lapsus pour nous accuser de nous livrer à de l’antisémitisme. Nous devons donc affirmer très clairement que nous sommes contre l’antisémitisme, tout autant que nous sommes contre le sionisme, et que nous luttons contre les juifs sionistes, non pas parce qu’ils sont juifs, mais parce qu’ils sont des oppresseurs et des meurtriers.
C’est probablement l’un des moyens les plus efficaces pour contrecarrer les tentatives israéliennes de mettre dans la même catégorie antisémitisme et antisionisme.
Les apologistes et docteurs ès-habara israéliens seront furieux contre vous, ils deviendront même hystériques, comme l’ancien officier israélien Ra’anan Geisen lors d’un débat récent avec le professeur Norman Finkelstein.
Gardez votre calme, et ne vous laissez pas intimider par leurs vociférations et leurs délires. Puis commencez à réfuter et à démystifier leurs arguments point par point, et ne vous laissez pas entraîner dans le piège de leurs tactiques de distraction.
Ils invoquent toutes sortes d’argument de diversion, ils se gratifient par exemple du nombre de lauréats israéliens au Prix Nobel, et des exploits israéliens en science et en technologie. Ils invoqueront même d’autres thèmes atypiques dans le seul but de créer la confusion.
Vous pouvez répliquer brièvement à ces arguments en disant que si les réalisations scientifiques sont importantes, la poursuite de la justice et de la décence humaine le sont bien davantage. Rappelez à votre auditoire que les nazis aussi avaient fait des avancées remarquables dans le domaine des sciences et de la technologie, et que cela ne les a pas empêchés de commettre certains des plus horribles crimes sous le soleil.
Ils vont réaffirmer que les sionistes n’ont fait que « revenir » dans leur patrie originelle. Essayez de répondre à une telle désinformation en posant une question simple, du type : « Abandonneriez-vous votre maison si quelqu’un venait vous dire qu’elle appartenait à ses ancêtres il y a 2000 ou 3000 ans ? » Par cet argument très logique, vous devriez être en mesure d’expliquer que la création d’Israël fut un viol, depuis le tout début, et qu’il le restera jusqu’à la fin des temps.
Essayez de convaincre le public qu’un pays qui a construit des centaines de colonies sur une terre occupée et y transfère des centaines de milliers de ses citoyens pour qu’ils vivent sur une terre qui ne leur appartient pas ne veut pas vraiment la paix.
En fait, l’activisme pro-palestinien doit autant que possible s’organiser, en particulier sur la question de la lutte contre la propagande sioniste. Par conséquent, la banque de données proposée devrait être constamment alimentée de tous les arguments sionistes imaginables couvrant tous les aspects du calvaire palestinien, couplés de la meilleure réfutation. Heureusement, une masse d’informations est déjà disponible sur Internet, qui peut grandement faciliter la tâche.
Enfin, il est important de dire très clairement que la cause de la justice et de la liberté en Palestine occupée a peu à voir avec le nationalisme palestinien, bien qu’un certain élément de cette dimension soit toujours présent. La lutte palestinienne pour la justice et la paix est sans aucun doute l’épicentre et le critère ultime de la lutte de l’humanité pour un avenir de paix et de justice.
Par conséquent, notre message au monde doit être que tout homme et femme honnête et sincère en ce monde doit s’impliquer dans les efforts visant à isoler le sionisme à tous les niveaux. Le sionisme est un cancer sur la conscience de l’humanité et doit être éradiqué si nous ne voulons qu’il nous détruise.

Le site de la Semaine de l'Apartheid Israélien (en anglais).

Pour se faire une idée de la “fascination” de certains Israéliens pour le régime nazi, lire l’article d’Assaf Weiss paru dans Ynet News.com le 24.01.2010 : « Nazi souvenirs on sale in Tel Aviv », en français sur le blog de Mounadil Djazaïri le 24.02.2010 : « Une bonne adresse pour les dingues (aux sens propre et figuré) d'objets nazis – des souvenirs nazis en vente à Tel Aviv. »
 http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13519&type=analyse&lesujet=R%E9sistances

Chaabane: Les négociations indirectes palestino-israéliennes ne sont pas du ressort du comité arabe d'initiative de paix

03 Mar 2010
Damas /  Mme Bouthayna Chaabane, conseillère politique et médiatique auprès de la présidence de la république, a indiqué que l'inacceptation par la Syrie de la décision du comité de l'initiative arabe de paix à l'égard des négociations indirectes palestino-israéliennes est due à deux causes, la 1ère est que l'examen de ce sujet n'est pas des prérogatives de ce comité, "car sa mission est le suivi de cette initiative et d'essayer de la concrétiser" a-t-elle précisé, soulignant que cette concrétisation n'avait pas eu lieu à cause de l'obstination d'Israël et son rejet de la paix.
Dans une interview avec la télévision syrienne, Mme Chaabane a ajouté que la 2ème cause est due, comme l'avait dit hier M. Mahmoud Abbas, chef de l'autorité palestinienne, à l'absence des garanties concernant les droits palestiniens au retour, al-Qods et la cessation de la colonisation.
"Tout cela signifie par une analyse politique que les Etats-Unis et le président Barak Obama qui avaient échoué à obtenir d'Israël une position pour mettre fin à la colonisation ou à l'obliger de répondre aux demandes internationales à l'égard de la levée du blocus et de la cessation de la colonisation, de la destruction des maisons et de la judaïsation, ont fait volte-face en exerçant des pressions sur la partie la plus faible et victime, le peuple palestinien", a-t-elle ajouté.
Mme Chaabane a, en outre, souligné qu'ils ont commencé ce parcours lors de la visite de Mme Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américain, dans les territoires occupés et de sa conférence de presse qu'elle avait tenue avec /Benyamin Netanyahou/, chef du gouvernement israélien, lors de laquelle elle a qualifié ce qu'il avait fait était une action excellente.
"La reprise des négociations indirectes sans garanties constitue un danger pour le droit palestinien", a-t-elle souligné, faisant savoir que la Syrie est connue pour ses positions qui s'attachent au droits arabes et ne les bradent jamais.
Dans le même contexte Mme Chaabane a indiqué dans une interview avec la chaîne satellitaire al-Jazira, que le comité n'est pas concerné pour donner son consentement ou une quelconque couverture à n'importe quelle partie pour négocier, "car sa mission est la promotion de l'initiative arabe.
"Quelles sont les références et les garanties présentées par les Israéliens et les Américains à la partie qui veut négocier?", s'est demandée Mme Chaabane.
"Il est clair que les débats qui ont eu lieu hier et aujourd'hui au Caire n'avaient pas convaincu les Arabes sur le fait que ces négociations puissent aboutir à quelque chose", a-t-elle ajouté.
Répondant à une question sur la situation de ni guerre ni paix, Mme Chaabane a fait savoir que la Syrie a une vision depuis des années qui est celle de la fermeté dans "nos" positions, indiquant que la Syrie engagé des négociations indirectes avec Israël, "mais elle avait auparavant obtenu des garanties, celles du retrait israélien jusqu'à la ligne du /4/ juin /1967/" a-t-elle poursuivi. 

A. Chatta / T.Silmani 

Non-violence, lutte pour la paix et "révolutions colorées"


Italie - 04-03-2010
Par Domenico Losurdo > d.losurdo@uniurb.it
Publié sur le blog de l’auteur, 4 mars 2010. 
On pouvait récemment lire sur le Corriere della Sera un illustre historien israélien évoquer tranquillement la perspective d’« une action nucléaire préventive de la part d’Israël » contre l’Iran. Le paradoxe est que, pour être efficace, la lutte pour la paix doit savoir démasquer la transformation, promue par l’impérialisme, du mot d’ordre de la non-violence en une idéologie appelée à justifier la prévarication et la loi du plus fort dans les rapports internationaux, et, en dernière analyse la guerre.


















Dalaï Lama / Martin Luther King / Gandhi ("fresque humaniste", hôtel particulier - Bruxelles, par Dan23)

Le nouveau livre de Domenico Losurdo, professeur de philosophie à l’Université d’Urbino, sera en librairie (en Italie, ndt) le 4 mars : La non-violenza. Una storia fuori dal mito (La non-violence. Une histoire hors du mythe) (Laterza, 287 p., 22 euros), titre de ce nouveau travail, destiné à susciter des débats et peut-être de vives polémiques, comme cela a été le cas pour nombre de publications de l’auteur italien.
Losurdo, de fait, se caractérise comme un historien à contre-courant, capable de définir et faire émerger des aspects de la philosophie et de l'histoire souvent refoulés par la culture dominante. Il a proposé une nouvelle image de Kant et surtout de Hegel dans les années 80 et 90 du siècle dernier, pour publier ensuite une monumentale monographie sur Nietzsche (de plus de mille pages) dans laquelle le grand philosophe allemand est réinterprété de façon jusque ici inattendue et hors du chœur habituel. Sans parler des études sur l’histoire de l’Occident re-parcourue de façon critique à travers ses récents Controstoria del liberalismo et Il linguaggio dell’Impero, jusqu’à sa monographie récente sur Staline (Staline. Histoire et critique d’une légende noire. Carrocci, Rome 2008, traduction française en cours), dernière publication avant l’ouvrage dont nous allons parler avec l‘auteur ; monographie (Staline) qui a elle aussi suscité de vifs débats et obtenu un succès de ventes notable, malgré son argument brûlant et volontairement passé sous silence, de divers côtés.

Nous avons demandé à DL d’anticiper quelques-unes des thèses les plus fortes contenues dans son livre. Marie-Ange Patrizio.
Q. Le thème de la non-violence nous fait immédiatement penser à Gandhi : quel jugement exprimes-tu sur cette grande personnalité historique ?
Il faut distinguer deux phases dans l’évolution de Gandhi. Au cours de la première phase, il ne pense pas du tout à une émancipation générale des peuples coloniaux. Il appelle au contraire la puissance coloniale, la Grande-Bretagne, à ne pas confondre le peuple indien, qui à l’instar des anglais peut faire état d’une antique civilisation et d’origines raciales « aryennes », avec les noirs, avec, même, les « grossiers cafres, dont l’occupation est la chasse et dont la seule ambition est de rassembler une certain nombre de têtes de bétail pour conquérir une femme et mener ensuite une existence d’indolence et de nudité ». Afin d’obtenir la cooptation dans la race dominante, dans le peuple des seigneurs (aryens et blancs), Gandhi appelle au début du 20ème siècle ses co-nationaux à se mettre au service de l’armée impériale engagée dans une répression féroce contre les Zoulous.
Surtout, à l’occasion de la première guerre mondiale, le présumé champion de la non-violence se propose de recruter cinq cent mille hommes pour l’armée britannique, et il le fait avec tellement de zèle qu’il écrit au secrétaire personnel du vice-roi : « J’ai l’impression que si je devenais votre recruteur en chef, je pourrais vous submerger d’hommes ». Et, qu’il s’adresse à ses co-nationaux ou au vice-roi, Gandhi insiste de façon quasiment obsédante sur sa disponibilité au sacrifice dont tout un peuple est appelé à faire preuve : il faut « offrir notre appui total et décidé à l’Empire » ; l’Inde doit être prête à « offrir, à l’heure critique, ses fils valides au sacrifice à l’Empire », à « offrir en ce moment critique tous ses fils idoines à combattre comme sacrifice pour l’Empire» ; « nous devons, pour la défense de l’Empire donner tout homme dont nous disposons ». Avec une cohérence (guerrière) d’acier, Gandhi souhaite que ses propres fils mêmes s’enrôlent et participent à la guerre.
Q. À ce propos, tu confrontes l’attitude de Gandhi avec celle prise par le mouvement antimilitariste d’inspiration socialiste et marxiste, et c’est ce dernier qui va le mieux s’en sortir.
Oui, en réfutant le mythe selon lequel le marxisme serait synonyme de culte de la violence, je renvoie en particulier à la figure de Karl Liebknecht (qui sera ensuite un des fondateurs du Parti Communiste Allemand, avant d’être assassiné avec Rosa Luxembourg). Eh bien, après avoir longuement lutté contre le réarmement et les préparatifs de guerre, alors qu’il est appelé au front, avant d’être arrêté à cause de son pacifisme, Liebknecht envoie une série de lettres à sa femme et à ses enfants : « Je ne tirerai pas […] Moi je ne tirerai pas même si on me l’ordonne. On pourra me fusiller à cause de cela ».
Q. Reste le fait que Liebknecht finit par saluer la violence de la révolution d’Octobre déclenchée par Lénine.
En fait il ne faut pas perdre de vue le fait que, au moment de l’éclatement de la première guerre mondiale, Lénine, bien loin de célébrer à la manière de Gandhi la valeur de la vie militaire et du combat au front, exprime sa « profonde amertume ». L’espoir, moral avant encore que politique, renaît chez lui grâce à un phénomène qui pourrait peut-être enrayer la machine infernale de la violence : c’est la « fraternisation entre les soldats des nations belligérantes, jusque dans les tranchées ». Lénine écrit : « C’est bien que les soldats maudissent la guerre. C’est bien qu’ils exigent la paix. La fraternisation peut et doit devenir fraternisation sur tous les fronts. L’armistice de fait sur un front peut et doit devenir un armistice de fait sur tous les fronts ». Malheureusement, cet espoir aussi sera déçu : les gouvernements belligérants traitent la fraternisation à l’instar d’une trahison. A ce point-là, il s’agit de choisir non pas entre violence et non-violence, mais bien entre la violence de la continuation de la guerre d’une part et la violence de la révolution appelée à mettre fin au carnage insensé, d’autre part.
Les dilemmes moraux de Lénine ne sont pas différents des dilemmes moraux auxquels font face aux Usa les pacifistes chrétiens des premières décennies du 19ème (c’est de ce chapitre de l’histoire que part mon livre). Contraires à toute forme de violence et à l’esclavage des noirs (lui-même expression de violence), tandis que la Guerre de Sécession se profile puis fait rage, les pacifistes chrétiens sont appelés à opérer un choix tragique : appuyer directement ou indirectement la continuation de cette forme particulièrement horrible de violence qu’est l’institution de l’esclavage ou bien adhérer à cette sorte de révolution abolitionniste que finit par être la guerre de l’Union. Les pacifistes les plus matures choisissent cette seconde partie du dilemme, en se situant ainsi de façon non différente de celle qui caractérisera plus tard Lénine, Liebknecht et les bolcheviques dans leur ensemble.
Q. Nous avons laissé Gandhi dans le rôle de chef recruteur au service de l’armée britannique qu’il a joué au cours de la première guerre mondiale. Tu as parlé cependant d’une seconde phase de son évolution. Quand et comment advient-elle ?
Deux événements l’ont déterminée : l’un de caractère international, l’autre national. La révolution d’Octobre et la diffusion de l’agitation communiste dans les colonies et en Inde même constituent un formidable coup de buttoir à l’idéologie de la pyramide raciale et rendent obsolète l’aspiration à la cooptation dans la race blanche ou aryenne, qui doit maintenant faire face à la révolte généralisée des peuples de couleur. Mais ce qui va surtout jouer un rôle décisif est avant tout une expérience directe et douloureuse pour le peuple indien. Celui-ci avait espéré améliorer sa condition en se battant vaillamment dans l’armée britannique au cours de la première guerre mondiale. Si ce n’est que, à peine les célébrations de la victoire s’étaient-elles terminées, le pouvoir colonial va au printemps 1919 se rendre responsable du massacre d’Amritsar, qui non seulement coûte la vie à des centaines d’indiens sans armes, mais comporte aussi une terrible humiliation nationale et raciale : par l’obligation pour les habitants des villes rebelles de devoir se traîner à quatre pattes pour rentrer chez eux ou en sortir. Pour le dire avec Gandhi, « des hommes et des femmes innocents furent obligés de se traîner comme des vers, sur le ventre ». Il en résulte une vague d’indignation à cause des humiliations, de l’exploitation et de l’oppression infligées par l’Empire britannique : son comportement est un « crime contre l’humanité, qui ne trouve peut-être pas de parallèle dans l’histoire ». Tout ceci fait disparaître chez les Indiens le désir d’être cooptés dans une race dominante qui leur apparaît maintenant odieuse et capable de toute infamie.
Q. À partir de quand Gandhi prend-il réellement au sérieux sa profession de non-violence ?
En réalité, chez le second Gandhi, rien n’a moins disparu que la disponibilité à appeler ses co-nationaux à accourir sur les champs de bataille aux côtés de la Grande-Bretagne ; mais il pose maintenant comme condition à cet appel aux armes la concession de l’indépendance de l’Inde. Il est par contre difficile d‘imaginer le second Gandhi faire la promotion de la participation de ses co-nationaux à la répression d’une révolte comme celle des zoulous (un peuple cruellement opprimé par le colonialisme). A partir de la révolution d’octobre et de la répression d’Amritsar le mouvement indépendantiste indien est une part intégrante du mouvement de libération nationale des peuples opprimés. Et Gandhi s’identifie pleinement avec ce mouvement sans procéder à une lacération entre violents et non-violents. En juin 1942, il exprime sa « profonde sympathie » st son « admiration pour la lutte héroïque et les sacrifices infinis » du peuple chinois, décidé à défendre « la liberté et l’intégrité » du pays. C’est une déclaration contenue dans une lettre adressée à Tchang Kai-chek, qui à ce moment-là est allié avec le Parti communiste chinois. En septembre 1946 encore -entre temps Churchill a ouvert la Guerre froide avec son discours de Fulton- Gandhi exprime sa sympathie pour le « grand peuple » de l’Union Soviétique dirigée par « un grand homme comme Staline ».
Q. Alors que tu livres un jugement positif, outre sur le dernier Gandhi, sur M. L. King aussi, tu as des termes très critiques sur le Dalaï Lama, qui est pourtant célébré de nos jours comme l’héritier de la tradition non-violente.
Dans mon livre je cite un ex-fonctionnaire de la Cia, qui déclare tranquillement que la non-violence était un « écran » dont le Dalaï Lama se servait pour une meilleure propagande sur le plan des relations publiques pour la révolte armée qu’il stimulait au Tibet, grâce aux financements et aux arsenaux états-uniens, révolte cependant échouée à cause du manque de soutien de la population. Eh bien, ajoute l’ex-fonctionnaire de la Cia, malgré son échec, cette révolte fournit aux Usa les leçons qui trouvèrent ensuite leur application « dans des lieux comme le Laos et le Vietnam » (c’est-à-dire au cours de guerres coloniales qui ont été parmi les plus barbares du 20ème siècle). Tandis que grâce à cette attitude le Dalaï Lama recevait à Washington reconnaissances et hommages, M.L. King organisait aux USA la contestation contre la guerre au Vietnam, et finissait par mourir assassiné pour cette raison justement.
L’antithèse entre Gandhi et le Dalaï Lama n’est pas moins nette. Le premier parle de « méthodes hitlériennes » et d’ « hitlérisme » à propos du bombardement atomique de Hiroshima et Nagasaki. Et ouvrons maintenant le Corriere della Sera du 15 mai 1998 : à côté d’une photo du Dalaï Lama les mains jointes en signe de prière, on trouve un petit article dont le sens est clair dès son titre : « Le Dalaï Lama se range aux côtés de New Delhi : ‘Eux aussi ont droit à la bombe atomique’ », afin de contrebalancer –est-il précisé ensuite- l’arsenal nucléaire chinois. (Evidemment on se tait sur le bien plus puissant arsenal nucléaire états-unien, pour se défendre duquel est conçu le modeste arsenal chinois).
Et l’on pourrait continuer sur cette voie…
Q. Il y a autre chose ?
L’identification de Gandhi avec le mouvement anti-colonialiste est si forte que le 20 novembre 1938, tout en dénonçant avec force la barbarie de la Nuit de Cristal et des « persécutions antijuives » qui « semblent n’avoir aucun précédent dans l’histoire », Gandhi n’hésite pas à condamner la colonisation sioniste de la Palestine en tant qu’« incorrecte et inhumaine » et contraire à tout « code moral de conduite ». Il ne me semble pas que le Dalaï Lama ait jamais exprimé de sympathie à l’égard des victimes de la colonisation sioniste persistante, et il ne pourrait en être autrement étant donné que les protecteurs états-uniens de Sa Sainteté sont les principaux responsables, avec les dirigeants israéliens, de l’interminable martyre infligé au peuple palestinien.
Q. Outre le Dalaï Lama, tu t’exprimes en termes assez critiques aussi sur les « révolutions colorées », en les faisant d’ailleurs partir des incidents de la Place Tienanmen.
Les documents que nous avons à présent à notre disposition, et qui ont été publiés et célébrés en Occident comme révélation ultime de la vérité, les dits Tienanmen Papers, démontrent sans l’ombre d’un doute que les manifestations qui se sont déroulées à Pékin (et en d’autres villes de la Chine) au printemps 1989 ont été tout autre que pacifiques. Les manifestants avaient eu recours même à des gaz asphyxiants et avaient à leur disposition des outils techniques sophistiqués au point de pouvoir falsifier l’édition du Quotidien du peuple. Il s’est clairement agi d’une tentative de coup d’Etat. Les « révolutions colorées » successives ont tiré profit de cet échec et ont mis au point des techniques plus sophistiquées, exposées et enseignées avec une patience pédagogique dans un manuel états-unien traduit dans les différentes langues des pays à déstabiliser, et diffusé gratuitement et massivement. Ce manuel (une sorte d’ « Instructions pour le coup d’Etat » à effectuer avec l’aide des ambassades et de certaines fondations états-uniennes et occidentales) est analysé minutieusement dans mon livre. On s’interroge, en faisant aussi référence aux événements récents en Iran, et en se servant toujours en majorité de sources et témoignages occidentaux, sur la signification stratégique qu’ont désormais pris dans le cadre de la politique du regime change, des outils comme Internet, Facebook, Twitter et les téléphones portables, etc.
Q. Dans ton livr,e tu analyses aussi le débat théologique et philosophique sur la violence, qui se développe au 20ème siècle et qui a comme protagonistes de grands théologiens comme Niebuhr et Bonhoeffer et de grands philosophes comme Arendt et Simone Weil. On a l’impression que tes sympathies vont aux théologiens…
Oui, je reconnais le charme de Dietrich Bonhoeffer qui, tout en ayant été pendant quelques temps admirateur et disciple de Gandhi, quand il se trouve face à l’expérience de l’horreur du Troisième Reich, conspire pour organiser un attentat contre Hitler (et affronte ensuite la pendaison). A ceux qui voudraient liquider comme une orgie de sang l’épisode historique qui a commencé avec l’Octobre 1917, et s’est poursuivi avec les autres grandes révolutions du 20ème siècle, je voudrais suggérer de réfléchir sur la polémique de Bonhoeffer avec celui qui « choisit l’asile de la vertu privée ». En réalité, ce n’est « qu’en se trompant lui-même [qu’il peut] garder pure sa propre irréprochabilité privée et éviter qu’elle ne soit tâchée en agissant de façon responsable dans le monde ». C’est l’attitude – affirme le théologien chrétien - du « fanatique », lequel « croit être capable de s’opposer au pouvoir du mal avec la pureté de sa volonté et de son principe ». En réalité, « il pose sa propre innocence personnelle au-dessus de sa responsabilité pour les hommes ».
Q. Partant du Dalaï Lama et des "révolutions colorées », tu dénonces la transformation du mot d’ordre de la non-violence en une idéologie de la déstabilisation, du coup d’Etat et en dernière analyse de la guerre. Mais ton livre contient-il aussi un message positif ?
Le livre se conclut en appelant à donner une nouvelle force à la lutte pour la paix, en réactualisant la grande tradition du mouvement anti-militariste. Au cours de l’histoire, jamais peut-être comme de nos jours n’a-t-on rendu un hommage aussi insistant au principe de la non-violence. Nimbé d’une auréole de sainteté, Gandhi jouit d’une admiration et jusque d’une vénération incontestées et universellement répandues ; les héros de notre époque trouvent leur consécration dans la mesure où, sur la base de motivations réelles ou de calculs de réalpolitique, ils sont placés au panthéon des non-violents. Ce n’est pas pour autant que la violence réelle a diminué, et elle se manifeste non seulement dans les guerres et menaces de guerre, mais aussi dans les blocus, les embargos etc. La violence continue à être aux aguets jusque dans ses formes les plus brutales.
On pouvait récemment lire sur le Corriere della Sera un illustre historien israélien évoquer tranquillement la perspective d’« une action nucléaire préventive de la part d’Israël » contre l’Iran. Le paradoxe est que, pour être efficace, la lutte pour la paix doit savoir démasquer la transformation, promue par l’impérialisme, du mot d’ordre de la non-violence en une idéologie appelée à justifier la prévarication et la loi du plus fort dans les rapports internationaux, et, en dernière analyse la guerre.
 http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13517&type=analyse&lesujet=Interviews

Un conseiller d’Abbas : le Hamas n’est pas invité au sommet de la Ligue Arabe

Cisjordanie - 03-03-2010
Par Maan News

Nabil Abu Rdeineh, porte-parole de Mahmoud Abbas, a déclaré mardi qu’aucune invitation n’avait pas été lancée au mouvement islamique pour participer au Sommet de la Ligue Arabe, qui aura lieu cette année à Tripoli, Libye, et que cette question n’avait pas fait l’objet de discussion lors du voyage récent d’Abbas à Tripoli. Le porte-parole a cependant dit que la réconciliation nationale avait été à l’ordre du jour pendant la visite. (sic !)
Au sujet de la récente visite d’Abbas en Egypte, où il a rencontré le président égyptien Hosni Mubarak, Abu Rdeineh a dit qu’ « il y a un accord pour qu’une position arabe unitaire soit prise pour faire face à toutes les questions conflictuelles… le Sommet de la Ligue Arabe en Libye doit réussir. »
Abbas était en Egypte pour discuter d’une proposition de pourparlers indirects sous médiation des Etats-Unis et de la réconciliation nationale. Il doit rencontrer des membres des ministères des affaires étrangères arabes de l’Initiative de Paix Arabe, et il est prévu qu’il discute de la possibilité de se rapprocher du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour définir les frontières d’un futur Etat palestinien.
Lundi, le dirigeant Fatah Mohammad Dahlan a dit à des journalistes que la Ligue Arabe travaillait à la réunification du Hamas et du Fatah dans un gouvernement d’unité. Il n’a révélé aucun détail sur la proposition.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13514&type=communique&lesujet=Collabos

L’armée israélienne me cherche

Palestine - 03-03-2010
Par Mazin Qumsiyeh 
L’armée israélienne a envahi notre quartier hier matin vers 1h30, réveillant ma mère, ma femme et ma sœur. Des soldats lourdement armés ont bloqué les rues pendant « l’opération ». Lorsque ma famille a ouvert la porte, ils ont demandé à me voir. Elle leur a dit que j’étais déjà parti aux Etats-Unis. Après beaucoup d’autres questions, ils ont laissé un papier qui dit que je suis convoqué au bureau de liaison militaire lundi prochain. Ma sœur et ma femme ont dit aux soldats que je ne serais pas encore de retour ce jour là.


Il est clair que c’est la suite de l’avertissement de cet officier militaire à Ush Grail, dont j’ai parlé dans un de mes derniers emails.
Je suppose que je suis maintenant une « personne recherchée » pour avoir organisé une protestation non violente !
Merci à ceux qui ont participé à cette manifestation et l'ont filmée de se mettre en contact avec moi.
Ce qui me préoccupe, ce n’est pas le risque pour ma personne ; toute action contre l’oppression est faite en toute connaissance des risques personnels encourus. Ce qui me préoccupe, ce sont les effets (et quelques-uns imprévisibles) sur ma famille et sur les milliers d’amis de par le monde qui tiennent à moi. Ma mère, qui a 76 ans, m’a demandé au téléphone de ne pas rentrer et de travailler quelques temps aux Etats-Unis, une suggestion très douloureuse pour une mère qui n'a plus qu'un seul fils auprès d’elle ! J’ai essayé de la rassurer, que je n’avais rien fait de répréhensible et que je ne la laisserai pas… mais elle a commencé à citer de nombreux exemples de gens qui ne s’étaient livrés à aucune violence et qui ont été arrêtés, emprisonnés, et pour leurs familles, ce fut terrible.
Un ami m’a affirmé que je n’avais rien à craindre, que c’était une tactique de harcèlement pour nous pousser à cesser toute activité de protestation. Une autre a perdu le sommeil, à réfléchir à ce que nous pouvons faire. Je l’ai assurée que je continuerai ma tournée de conférences comme prévu, et que tout cela passera un jour. (la chanson « We shall overcome someday » (‘Un jour nous vaincrons’, ndt.) me vient à l’esprit).
Mais je ne suis pas différent de centaines d’autres. Israël s’acharne contre toute activité de résistance populaire/civile en Palestine parce que :
1) il n’y a pas de résistance armée aujourd’hui,
et
2) la résistance civile prend de l’ampleur et présage d’un nouveau soulèvement puissant.
La répression israélienne de la dissidence renforce dans nos esprits l’importance de la résistance civile, et nous savons que nous en paierons le prix. Plus de 30 militants ont été arrêtés à Bil’in l’an dernier, beaucoup d’autres à Ni’lin, à Al-Ma’sara et ailleurs. La répression révèle la banqueroute du régime sioniste et son excessive paranoïa qui, à mon humble avis, finiront par conduire à sa disparition. Une paranoïa inhérente aux fondements philosophiques de son idéologie. Cette idéologie, embrassée par un sous-ensemble de Juifs (le sionisme) enseigne simplement que « nous sommes le peuple élu de Dieu, il nous a donné cette terre, nous ne pouvons avoir tort lorsque nous agissons contre les Goyim, en particulier ceux qui étaient là quand nous sommes arrivés pour reprendre et nettoyer nos terres, et ni le droit international ni le droit humanitaire ne s’appliquent à nous. »
Ces délires autodestructeurs sont inculqués dès la prime éducation et perpétuent les mythes de « l’exception » et ils conduisent aux types de comportements qui sont maintenant difficiles à cacher (le nettoyage ethnique de 1948 ne fut que le début). Mais quelques Israéliens se sont débarrassés de ces mythologies et rejoignent notre lutte. A la fin, nous vivrons ensemble en dépit de toute cette répression.
Je dois réfléchir aux diverses options en réponse à cet événement particulier. Si vous avez un avis, j’apprécierais que vous m’en fassiez part. Je pense que nous devons d’abord intensifier notre travail pour la paix et les droits de l’homme dans cette période critique et historique : écrire aux médias, aux hommes politiques, à nos voisins et à quiconque prêtera l’oreille.
Ci-dessous un appel à action pour le 30 mars (la Journée de la Terre) auquel je vous exhorte à participer. On ne peut rester neutre dans un train en marche et il fut un temps, que ce soit aux Etats-Unis dans les années 1950 et 1960 ou en Afrique du Sud sous apartheid, quand le silence était bien sûr complice du crime.

Mazin Qumsiyeh, PhD
Un Bédouin dans le cyberespace, un villageois chez lui. http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13515&type=temoignage&lesujet=R%E9sistances

Mandat d’arrêt émirati contre Netanyahou et Dagan

03/03/2010  
Dubaï a émis un mandat d’arrêt à l’encontre du  Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, accusé d’avoir donné le feu vert pour tuer le militant du Hamas Mahmoud AlMabhouh sur son territoire, et à l’encontre du chef du Mossad Meïr Dagan.
Selon le chef de la police émiratie, le général Dahi Khalfane, le Mossad a grièvement porté atteinte à la principauté émiratie, ainsi qu’aux pays européens  desquels les passeports ont été utilisés.
Sachant que 27 suspects porteurs de faux passeports européens (Britannique, irlandais, français et allemand en plus du canadien) reconnus par les autorités émiraties sont soupçonnés d’avoir participé à l’attentat perpétré le mois de janvier dernier. 
Par ailleurs, le journal émirati anglophone «  The national » a révélé que Dubaï a présenté une requête auprès du FBI lui demandant d’enquêter sur des cartes de crédits américaines utilisées par les suspects pur évaluer l’ampleur de l’implication israélienne dans cette affaire. Vu que 13 sur les 27 suspects ont utilisé des Master Card promulgués par Meta Bank, afin d’acheter les billets d’avion et de réserver les chambres d’hôtel.
Selon Khalfane, lors de l’enquête sur cet assassinat, ont été effectuées des analyses de plusieurs centaines d’heures de cassettes enregistrées, des interrogatoires auprès de 300 chauffeurs de taxi pour savoir les voitures utilisées par les suspects, et les révisions des registres de quelques 15 milles européens qui visitent Dubaï quotidiennement. 

Les Arabes pour des pourparlers indirects, Israël se félicite

03/03/2010  
Les ministres arabes des Affaires étrangères se sont dits favorables mercredi au Caire à une proposition américaine de mener des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens, c'est ce qu'a déclaré le responsable palestinien, Saëb Erakat.
"Les ministres sont favorables à la tenue de négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens pour une période de quatre mois, afin de donner une chance aux efforts américains visant à relancer le processus de paix", a précisé Erakat.
"Si ces négociations ne donnent aucun résultat, des mesures seront prises, dont le recours au Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il ajouté.
Erakat a en outre poursuivi que la direction palestinienne prendrait une décision à ce propos lors d'une réunion du Comité exécutif de l'OLP prévue samedi à Ramallah en Cisjordanie.
Notons que cette décision a été prise lors d'une réunion du Comité de suivi du processus de paix à la Ligue arabe, constitué de 16 membres, alors que les négociations de paix israélo-palestiniennes sont suspendues depuis plus d'un an.
Le comité de suivi s'est réuni en présence du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et du chef de la Ligue arabe Amr Moussa. Il regroupe, outre l'Autorité palestinienne, la Jordanie, l'Egypte, Bahreïn, la Tunisie, l'Algérie, l'Arabie saoudite, la Syrie, le Soudan, le Qatar, le Liban, le Maroc, le Yémen, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït. Tous les pays étaient représentés par leur chef de la diplomatie à l'exception de la Syrie.
La veille, le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, avait appelé les pays arabes à accepter la proposition américaine.
"Israël ne veut pas revenir aux négociations et veut blâmer les Palestiniens en disant qu'ils ne veulent pas entrer dans des négociations. Il faut donc mettre fin à ce prétexte en révélant la vérité sur la position israélienne à la communauté internationale et à l'administration américaine", a-t-il affirmé.
Selon lui, ces négociations indirectes se feraient par le biais de navettes entre les parties de l'envoyé américain dans la région, George Mitchell.
Notons que les Palestiniens exigeaient un gel total de la colonisation y compris à l'est de Jérusalem occupée pour reprendre les négociations directes. Une demande rejetée par "Israël".
ISRAEL SE FELICITE
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité mercredi du soutien des ministres arabes des Affaires étrangères à l'ouverture de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré à  son porte-parole, Mark Regev.
"Nous nous félicitons de cette décision. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est toujours prononcé en faveur de négociations de paix, et nous espérons maintenant que les discussions vont pouvoir aller de l'avant", a-t-il estimé. 

Meurtre/Hamas: Israël continue de garder le silence le plus complet

03/03/2010  
Israël continue de garder le silence en dépit des allégations répétées du chef de la police de Dubaï qui accuse le service secret israélien Mossad d'avoir assassiné un cadre du Hamas et réclame l'arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Interrogés, le bureau du chef du gouvernement et le ministère des Affaires étrangères se sont refusés mercredi à tout commentaire alors que le chef de la police de Dubaï, le général Dhahi Khalfan, a annoncé avoir présenté au procureur de l'émirat une demande en vue de l'arrestation de M. Netanyahu et du chef du Mossad Méir Dagan.
Le général Khalfan affirme avoir désormais la certitude que le Mossad a tué Mahmoud al-Mabhouh, un cadre militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas, en janvier dernier à Dubaï.
"A présent, je suis parfaitement sûr que c'est le Mossad", a dit mardi le général Khalfan. "J'ai présenté au procureur général une demande pour l'arrestation de Netanyahu et du chef du Mossad", a-t-il ajouté.
Mahmoud al-Mabhouh, considéré par Israël comme un maillon essentiel de la contrebande d'armes à destination de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel à Dubaï le 20 janvier.
Les responsables israéliens affirment que rien ne prouve l'implication du Mossad dans ce meurtre, même si certains d'entre eux se félicitent de l'élimination du responsable du Hamas.
Ils s'abstiennent de commenter les investigations menées par des enquêteurs de Grande-Bretagne et d'Australie en Israël à la suite de l'utilisation frauduleuse de passeports de ces deux pays par le commando qui a tué Mabhouh.
L'ambassade de Grande-Bretagne à Tel-Aviv a indiqué que des détectives de l'Agence britannique contre le crime organisé (Serious Organised Crime Agency, SOCA) avaient commencé à s'entretenir avec des Israéliens possédant la nationalité britannique dont les identités ont apparemment été utilisées par le commando à Dubaï.
Le porte-parole de l'ambassade Rafi Shamir a indiqué à l'AFP que les détectives avaient rencontré depuis lundi les "quelque dix" premières personnes dans ce cas et que les interviews se poursuivraient durant la semaine. Il s'est refusé à livrer plus de détails.
L'Australie a indiqué qu'elle avait dépêché ses propres détectives pour enquêter en Israël, mais son ambassade à Tel-Aviv n'a pas voulu donner de précision supplémentaire.
La police de Dubaï a publié une liste de 26 suspects porteurs, selon elle, de vrais-faux passeports (12 Britanniques, six Irlandais, quatre Français, trois Australiens et un Allemand) avec leurs photographies, indiquant que les passeports étaient authentiques et que les suspects en avaient fait une utilisation frauduleuse par usurpation d'identité.
Le général Khalfan a fait état mardi dans une déclaration de presse d'un 27ème suspect européen qu'il n'a pas identifié.
(AFP)

Damas refuse la décision de la reprise des négociations

03/03/2010  
La Syrie a critiqué la décision prise par le comité de suivi de l’Initiative de paix arabe au sein de la Ligue arabe en faveur d’une reprise des négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens pour une durée de 4 mois. Sachant qu’elles sont suspendues depuis près d’un an, en raison de la poursuite des activités de colonisation dans les territoires palestiniens de1967, notamment à Jérusalem AlQuds, selon l'Autorité palestinienne.
Selon le chef de la diplomatie syrienne Walid AlMouallem qui s’est abstenu de ce rendre au Caire pour se prononcer sur cette mesure, ce comité ne devrait pas avoir pour mission d’accorder une couverture aux décisions palestiniennes.
«  La décision d’aller vers des négociations directes ou indirectes revient exclusivement aux Palestiniens » a rétorqué AlMouallem, indiquant que cette décision n’a pas obtenu l’unanimité des membres du comité de suivi. Ce dernier s’était réuni en présence du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et du chef de la Ligue arabe Amr Moussa.
Il regroupe, outre l'Autorité palestinienne, la Jordanie, l'Egypte, le Bahreïn, la Tunisie, l'Algérie, l'Arabie saoudite, la Syrie, le Soudan, le Qatar, le Liban, le Maroc, le Yémen, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït. Tous les pays étaient représentés par leur chef de la diplomatie à l'exception de la Syrie.
A noter qu’à travers cette décision, les Israéliens qui insistaient sur une reprise des pourparlers  sans condition préalables, ont eu gain de cause. D’ailleurs, ils n’ont pas tardé à s’en féliciter.
Après avoir refusé pendant un an de les rencontrer, le chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas a fini par charger ce comité de la Ligue arabe de prendre la décision à sa place, dans une sorte de fuite à l’avant.
Bien entendu, Américains et Européens n'ont pas manqué de donner du leur.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=127368&language=fr

Montréal : Semaine contre l’apartheid israélien - Ottawa s’oppose à la dénonciation d’Israël

mercredi 3 mars 2010 - 12h:34
Hélène Buzzetti -
La semaine contre l’apartheid israélien a débuté hier et se poursuit jusqu’au 14 mars.
Elle passe peut-être presque inaperçue au Québec, mais elle soulève les passions sur les campus canadiens et provoque l’ire du lobby pro-Israël : la Semaine contre l’Apartheid israélien, qui dénonce les actions d’Israël envers les Palestiniens, fera l’objet d’un vote à la Chambre des communes.
Un député conservateur d’arrière-banc, Tim Uppal, déposera une motion cette semaine au Parlement stipulant que « cette Chambre se considère comme une amie de l’État d’Israël ; que cette Chambre s’inquiète des manifestations d’antisémitisme sous le couvert de la Semaine contre l’apartheid israélien ; et que cette Chambre condamne explicitement toute action, au Canada et au palier international [sic], consistant à assimiler l’État d’Israël à la politique raciste et rejetée de l’apartheid ».
Selon toute vraisemblance, le Parti libéral appuiera cette motion. « Je suis contre ces semaines parce qu’elles établissent une comparaison injuste entre un pays démocratique, de droits et d’égalité juridique, Israël, et un pays, l’Afrique du Sud, qui n’était pas démocratique », a déclaré le chef Michael Ignatieff lors d’un point de presse hier midi.
La semaine dernière, 500 artistes québécois, dont Richard Desjardins et Gilles Vigneault, ont signé une lettre dénonçant les politiques d’Israël et encourageant son boycottage économique. Ils dénoncent « un système institutionnalisé de racisme et de ségrégation qui ressemble à l’apartheid sud-africain d’autrefois », incarné par ses clôtures électrifiées, ses checkpoints ou encore le mur.
La semaine contre l’apartheid israélien a débuté hier et se poursuit jusqu’au 14 mars. La législature ontarienne a adopté la semaine dernière à l’unanimité une motion similaire à Toronto.

Sixième semaine annuelle contre l’apartheid israélien
du 4 au 11 mars 2010 - Montréal

Joignez-vous au regroupement de quarante villes à travers le monde à l’occasion de la 6e semaine internationale contre l’apartheid israélien (SAI). Une semaine remplie de conférences, ateliers, projections de films et d’évènements culturels afin de vous familiariser avec les enjeux du conflit israélo-palestinien ainsi que pour donner de l’ampleur à l’élan grandissant de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre l’apartheid israélien. Les évènements à Montréal auront lieu à l’UQÀM, Concordia, McGill et d’autres endroits à travers la ville. Vous trouverez le programme complet ci-dessous.
  • Suivez-nous sur Twitter et Facebook :
4 mars | 5 mars | 7 mars | 8 mars | 9 mars | 10 mars | 11 mars


Jeudi 4 mars
  • "Boycotte, désinvestissement et sanctions (BDS) : On célèbre les succès et surmonte les défis du mouvement BDS contre l’apartheid israélien".
    • Lieu : Université McGill, 3480 rue Université, McConnel Engineering, salle 204
    • Heure : 18h30
    • Conférenciers : Kate Raphael (Queers Undermining Israeli Terrorism, San Francisco), Shadi Rohana (Alternative Information Centre, Jérusalem), Dave Bleakney (Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, Ottawa), introduction par Nina Amrov (Solidarité pour les droits humains palestiniens nationale - SDHP)
    • Pour lancer la Semaine contre l’apartheid israélien 2010 à Montréal, cette conférence présentera quatre militants qui travaillent sur les différents aspects du mouvements BDS contre l’apartheid israélien. En se basant sur les campagnes de boycottes académique, syndical, culturel et consomateur locaux et internationaux en cours, les conférenciers traiteront les succès du mouvement BDS, les défis à venir et soulignerons les stratégies à entreprendre dès maintenant.


      Vendredi 5 mars
  • "L’apartheid israélien exposé : leçons de l’Afrique du Sud à la Palestine"
    • Lieu : Université McGill, 3480 rue Université, McConnel Engineering, salle 204
    • Heure : 18h30
    • Conférenciers : Noura Erakat (US Campaign to end the Occupation), Na’eem Jeenah (militant anti-apartheid sud-africain), introduction par Tala Al-Jabri (SDHP-McGill)
    • Cette conférence est dédiée à l’exploration analytique de l’apartheid et comment ce concept est applicable aux politiques de colonialisme, racisme et occupation appliquées par Israël. En se basant sur les leçons et expériences de l’Afrique du Sud, les conférenciers énonceront les similarités et les différences entre les deux contextes. Ils discuteront en profondeur sur l’apartheid israélien afin d’exposer le racisme et la colonisation systématiques dont envisage le peuple palestinien vivant en Israël propre, dans les territoires occupés et dans les camps de réfugiés à travers le monde. Les conférenciers vont également traiter les leçons et les stratégies du mouvement de boycotte, désinvestissement et sanctions contre l’apartheid de l’Afrique du Sud et expliqueront comment on peut les appliquer au mouvement BDS actuel pour la Palestine.

      Dimanche 7 mars
  • "Résistance contre l’apartheid de l’Ile Tortue à la Palestine : La jeunesse autochtone s’exprime !"
    • Lieu : UQÀM, 400 Ste-Catherine est, AM-050
    • Heure : 15h00
    • Conférenciers : Melissa Franklin, Marei Spaola, Jodi Voice (7th Generation Indigenous Visionaries, Kansas, E.U.)
    • Des réserves aux camps de réfugiés, et du manifeste du destin sioniste, les pratiques apartheid racistes sont entreprises non seulement en Israël, mais également à l’intérieur de l’Île de la Tortue (Amérique du Nord). Pendant que les Palestiniens ont lancé leur deuxième intifada la décennie dernière, les peuples autochtones luttaient déjà contre le colonialisme depuis l’arrivée de Columbus sur ces rives, et c’est une intifada qui continue jusqu’à ce jour.
Au cours de l’été 2009, un groupe de 18 jeunes autochtones et Xicana en provenance des États-Unis/Île de la Tortue, se sont rendus en Cisjordanie occupée et en Israël pour rencontrer les jeunes Palestiniens afin d’imaginer collectivement un avenir plus juste pour tous les peuples autochtones du monde.
La Délégation jeunesse autochtone à la Palestine, la première à jamais avoir été initiée, est un projet formé par des organisations de base à la fois aux États-Unis et en Palestine qui cible à réunir les jeunesses autochtone et Xicana des États-Unis avec celle de la Palestine. Ce forum d’échange et de partage transcontinental a permis aux jeunes d’apprendre de première main entre eux en termes d’outils et de stratégies de résistances contre les déplacements et la colonisation tout en se basant sur leurs luttes communes. Melissa Franklin, Marei Spaola, et Jodi Voice étaient membres de la délégation et ils font tous partie de la 7e génération autochtones Visionaries (7th GIV), une base collective au Haskell Indian Nations University au Kansas où ils étudient actuellement.
Cette présentation comportera également des photos et des clips à partir d’un documentaire vidéo que le 7th GIV produit à propos de la délégation.


Lundi 8 mars
  • Marche pour la Journée internationale des femmes - Bloc de solidarité avec la Palestine
    • Lieu : Carrée Cabot (coin Atwater et Ste-Catherine)
    • Heure : 17h30

  • Projection des films "Checkpoint Rock :Songs from Palestine" et "Up Front : Three Palestinian Women" par Cinéma politica
    • Lieu : Université Concordia, 1455 de Maisonneuve ouest, salle H-110
    • Heure : 19:30
    • "Checkpoint Rock" vous présente un voyage à travers l’une des régions les plus observées par le monde médiatique, mais si mal connu par la populace internationale. Quelle est la musique la plus jouée de ce lieu mythique ? Qui sont ses musiciens les plus emblématiques et comment vivent-ils ? Que pensent-ils de la situation unique dans laquelle ils vivent et comment est-elle reflétée dans leurs paroles et leurs mélodies ? Des néons et panneaux publicitaires de Tel Aviv, à la pauvreté et le désespoir des territoires occupés de la Cisjordanie et du vaste camp de concentration dont est devenue la bande de Gaza, "Checkpoint Rock" exposera différents musiciens voyageant de ville en ville et de barrage en barrage. "Checkpoint Rock" changera notre façon de voir le peuple palestinien dans le conflit actuel, ainsi que la façon dont nous nous voyons au sein de ces dynamiques. Co-présenté avec Cinema Politica et Tadamon.
Pour plus d’informations, voir : http://www.cinemapolitica.org/concordia


Mardi 9 mars
  • "Qu’est-ce que l’apartheid israélien ? Le rôle du Canada dans la pérennité de l’apartheid israélien"
    • Lieu : UQÀM, 320 Ste-Catherine est, DS-M280
    • Heure : 18:00
    • Conférenciers : Vincent Romani (Professeur en science politique, UQÀM), Lorraine Guay (Coalition pour la justice et la paix en Palestine)
    • Vincent Romani : Histoire et portée de la comparaison sud-africain dans le cas Palestiniens. Le propos est de donner une perspective historique aux usages de la comparaison entre l’Afrique du Sud et les politiques israéliennes d’occupation, L’objectif est de clarifier l’outil comparatif afin de maitriser son usage. On distinguera les comparaisons politiques des comparaisons scientifiques ; les premières débutent dans les années 60 avant que le qualificatif "apartheid" soit infamant, de la part des responsables politiques sud-africains blancs et israéliens. Le terme devenant ensuite infamant, les Palestiniens s’en emparent pour condamner Israël. Sur le plan scientifique, la comparaison en sciences sociales se heurte aux luttes de classements politiques ainsi qu’à des obstacles méthodologiques qui seront expliqués ici.
Lorraine Guay : Israël : une société d’apartheid avec la complicité du Canada


Mercredi 10 mars
  • "Entre l’oppression et l’autonomisation : citoyens palestiniens d’Israël sous l’apartheid"
    • Lieu : Université Concordia, Théâtre D.B. Clarke, 1455 de Maisonneuve Ouest (sous-sol)
    • Heure : 19:00
    • Conférenciers : Jamal Zahalka (Palestinien-israélien membre du Knesset), introduction par Kawtare Bihya (Coalition pour la Justice en Palestine-UQÀM) and Jihad El-Salah (SDHP-Concordia)
    • La conférence du Dr. Zahalka explorera comment l’apartheid opère à l’intérieur d’Israël à travers ses politiques de racisme et d’exclusion sociale de sa population citoyenne autochtone palestinienne formant la soi-disant « démocratie israélienne ». En soulignant les réalités de l’oppression rencontré par les israéliens-palestiniens, tels que les expulsions et les démolitions des maisons continues, l’attaque sur les organisations politiques palestiniennes, les restrictions sur l’accès à des terres, l’eau et autres services sociaux de base, Zahalka exposera la nature véritable de l’apartheid israélien dans les frontières de 1948.


      Jeudi 11 mars
  • "Tous unis pour la Palestine !’ Évènement culturel"
    • Lieu : Club Lambi, 4465 blvd St-Laurent (site pas accessible en fauteuil roulant)
    • Heure :20h
    • Coût : 10-15$
  • Artistes : Abeer (Hip-hop, Palestine !), Rami Kanazi (poète, New York), Rich Siegel (jazz piano, New York), Ghada Chehade (poète), Moody Mo (Hip-hop), Sikh Knowledge (Hip-hop)


    Note sur l’accessibilité : Tous les sites d’événements sont accessibles en fauteuil roulant sauf si indication contraire. Pour tous les évènements, une traduction chuchotée sera disponible. Service de garde d’enfant sera disponible pour certains événements - prière de nous contactez au iaw-mtl@riseup.net pour plus de détails.
Si vous souhaitez faire du BÉNÉVOLAT avec la SAI, faire un DON, ou pour ENDOSSER la SAI, s’il vous plaît nous contacter au iaw-mtl@riseup.net
SAI Montréal 2010 est endossée par les organisations suivantes :
Al-Hidaya Association * Association facultaire de sciences humaines UQAM (AFESH-UQAM) * Arab Law Students Association Mcgill * Canadian Friends of Sabeel * Centre des femmes d’ici et d’ailleurs * Centre for Philippine Concerns * Centre 2110 * CKUT Radio * Coalition pour la Justice en Palestine UQAM (CJP-UQAM) * Coalition for Justice and Peace in Palestine (CJPP) * Collectif de recherche sur l’autonomie collective (CRAC) * College and University Workers United (CUWU) * Concordia Sikh Student Association * Canadian Union of Postal Workers (CUPW-STTP) * D’abord Solidaires * First Peoples’ House McGill * Independent Jewish Voices Montreal * Ligue des droits et libertés * La Pointe Libertaire * Muslim Students Association Mcgill * No One Is Illegal Montreal * Not In Our Name Concordia * Palestinian and Jewish Unity(PAJU) * Presence Musulmane * Projet Accompagnement Solidarité Colombie (PASC) * Quebec Public Interest Research Group (QPIRG-Concordia) * QPIRG-McGill * Q-Team * Radlaw collective McGill * Solidarity Across Borders * Solidarity for Palestinian Human Rights (SPHR-Concordia) * SPHR-McGill * Tadamon * Union Communiste Libertaire * Un seul État démocratique / Groupe Rezeq Faraj * Women of Diverse Origins
Nous espérons vous avoir parmi nous pour la Semaine contre l’apartheid israélien 2010 à Montréal.

Libérons la Palestine !

2 mars 2010, Ottawa - Canada - Le Devoir
 http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8276