samedi 22 novembre 2014

Le chef de l'ONU discute au téléphone avec les dirigeants israélien et palestinien

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a discuté jeudi au téléphone, séparément, avec le Premier ministre d'Israël, Benjamin Netanyahu, et le Président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, pour exprimer son inquiétude sur la récente escalade de violence à Jérusalem et en Cisjordanie.
« Le Secrétaire général a dit qu'il était choqué par l'attaque mortelle du 18 novembre contre une synagogue à Jérusalem-Ouest », a dit son porte-parole dans une note à la presse publiée jeudi soir.
« Le Secrétaire général a déclaré qu'il était alarmé par l'escalade de violence au cours des dernières semaines. Cette dangereuse spirale doit être inversée de toute urgence. Il a souligné qu'à ce stade délicat et dangereux, il fallait que le Premier ministre et le Président fassent preuve de courage et de responsabilité pour prendre une position qui pourrait être contraire aux extrémistes à celle de leurs propres camps », a-t-il ajouté.
Lors de ces conversations téléphoniques, Ban Ki-moon a déclaré qu'il espérait que les mesures de renforcement de la confiance récemment annoncées et les engagements fermes pris par les deux parties lors d'une réunion à Amman pour maintenir le statu quo en ce qui concerne les lieux saints se traduiraient par une désescalade des tensions. « Sans cela, le conflit israélo-palestinien peut rapidement se transformer en un conflit religieux, sur lequel la communauté internationale aura un pouvoir d'influence limité, ou même aucun. »
Le Secrétaire général avait déjà condamné plus tôt cette semaine l'attaque contre la synagogue à Jérusalem-Ouest.
Dans une déclaration à la presse publiée mercredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies a aussi condamné cette attaque et exprimé son inquiétude concernant le regain de violence. Les membres du Conseil ont appelé toutes les parties à prendre des mesures pour restaurer le calme.

Une place Marwan Barghouti à Auxerre !

Dimanche dernier à 11h à Auxerre (marché de la ZUP) était inaugurée la place Marwan Barghouti du nom de l’un des principaux leaders de la résistance palestinienne, emprisonné depuis 12 ans dans les geôles israéliennes comme 7000 de ses compatriotes, pour des raisons politiques.
Cette initiative du Front de gauche était élaborée en collaboration avec le Collectif Save Gaza.
Alain Raymont et Audrey ont pris la parole, déclarant notamment :
"Par cette action, nous manifestons notre soutien aux prisonniers politiques palestiniens dont nous exigeons la libération. Ces militants, ces résistants, sont emprisonnés pour avoir voulu se défendre, défendre leur peuple, leur terre, et construire une société plus juste, plus égalitaire et plus libre. Au-delà de cet hommage, nous affirmons sur la place publique notre soutien à la résistance palestinienne!
Nous souhaitons aujourd’hui interpeller les pouvoirs publics : notre gouvernement, nos députés, nos élus locaux, pour qu’ils cessent de se rendre complices de l’Etat criminel et fasciste d’Israël, et pour qu’ils se positionnent clairement en faveur de la paix en Palestine.
Au nom de la paix, nous revendiquons haut et fort la libération des prisonniers politiques palestiniens et la reconnaissance de l’Etat de Palestine ! Les Palestiniens ne doivent pas perdre espoir, au contraire, leur résistance payera ! C’est l’Histoire qui nous le montre. Nelson Mandela a été incarcéré 27 ans en Afrique du Sud, pour avoir résisté contre le régime d’apartheid ! Personne ne croyait à sa libération. Il était considéré par tous comme un terroriste. Pourtant, grâce à la résistance et au courage de son peuple, ainsi qu’à la solidarité internationale, le régime d’apartheid est tombé. Et aujourd’hui, Mandela est reconnu comme un humaniste, fervent militant pour la liberté, la justice et l’égalité. A l’image de l’Afrique du Sud, le peuple palestinien vaincra l’apartheid, l’oppression et le fascisme car c’est un peuple épris de justice, de liberté et d’espoir ! Mandela a vaincu, Barghouti vaincra !

Quand Esther Benbassa se prononce pour la reconnaissance d’un Etat Palestinien

Libération vient de publier une tribune de la sénatrice EELV (Val de Marne) dans laquelle celle-ci recommande, la reconnaissance par la France d’un Etat palestinien, parce que « c ‘est bon pour les Juifs » et pour « neutraliser l’influence du Hamas » !
Après avoir expliqué qu’un tel vote permettra, dans les deux ans, à Mahmoud Abbas de proposer une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un retrait israélien complet des Territoires palestiniens occupés depuis 1967, mais qu’un véto sera probablement opposé par les Etats-Unis à une telle proposition (donc retour à la case départ), Mme Benbassa déclare :
"Tout vote symbolique en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien aux côtés de l’Etat israélien – dont toutes les parties doivent reconnaître le droit à l’existence et le droit à la sécurité – est néanmoins un pas en avant, et permet de neutraliser l’influence du Hamas, dans un contexte politique moyen-oriental des plus préoccupants. "
Une fois de plus c’est la sécurité d’Israël et sa reconnaissance (comme Etat juif pour les juifs ?) dont il est question, pas celle des Palestiniens massacrés, spoliés, emprisonnés et torturés par Israël.
Et le danger ce ne sont pas les fanatiques religieux juifs qui exercent une violence permanente contre les Palestiniens et tout ce qui n’est pas juif, qui brûlent vifs des enfants, organisent des pogroms, attaquent des villageois, leurs maisons, leurs récoltes et oliviers, leurs animaux, encouragée par un gouvernement d’extrême droite.
Le danger ce n’est pas l’enfermement de ces hommes, femmes, et enfants, depuis 8 ans, dans un grand camp de concentration, sans pouvoir disposer d’eau potable, d’électricité, de nourriture, de soins, et qui sont bombardés à volonté par l’occupant israélien.
Non le danger, voyez-vous, c’est le Hamas (prononcer de préférence « Khamas », à l’israélienne, comme les journalistes de révérence), qui ose se défendre contre un occupant, dont la seul préoccupation est d’éliminer un maximum de non-juifs, quels que soient les moyens employés pour les chasser ou les anéantir.
Et pour faire bonne mesure, Mme Benbassa, nous chapitre d’un petit couplet sur « les effets délétères de l’identification aux Palestiniens" en affirmant de manière mensongère que les manifestations de cet été ont été le théâtre de "violences et de dérapages ».
Le problème ce n’est pas de mettre un terme à l’occupation, au nettoyage ethnique, à la dépossession, aux massacres et tortures d’enfants palestiniens, à près de 70 ans d’injustice et de violation par Israël des droits de l’homme et du droit international.
Non, la reconnaissance de la Palestine (toute platonique s’entend, et sans qu’aucune mesure contraignante permette de lui donner un sens) aurait pour principal intérêt de « couper l’herbe sous le pied de ces petites minorités promptes à accuser ’les juifs’ de je ne sais quels complots. »
Donc la sénatrice "verte" demande un « équilibrage » entre les deux camps, entre le violeur et sa victime, comme dirait Shamai Leibowitz, avocat israélien et opposant à l’occupation.
Elle ne peut pas demander tout simplement la reconnaissance de la Palestine, parce que c’est un dû, parce que c’est l’application du droit international ? Apparemment pas.

AL-Quds au cœur de la Palestine et de la nation : Soutien à la résistance maqdisie palestinienne N° 15 – novembre 2014

Par Rim al-Khatib
Les opérations de la résistance palestinienne dans la ville d’al-Quds se multiplient au moment où la révolte populaire se poursuit dans presque tous les quartiers de la ville occupée. Les autorités de l’occupation ont accentué la répression, les assassinats sont même recommandés par les hautes instances du pouvoir colonial, et les centaines d’arrestations témoignent de la « main de fer » que les sionistes ont promis. L’occupant déclare la guerre aux Maqdissis : des unités de commandos de la Marine terroriste risquent d’intervenir sous le commandement de la police sioniste, qui a refusé la présence de l’armée d’occupation (« chasse gardée ») et le gouvernement colonial a pris la décision d’armer davantage les colons.
Par ailleurs, les tentatives d’ « apaisement » sont aussi creuses que vaines, la communauté internationale voulant mettre fin à la révolte, la nouvelle « intifada » palestinienne. Si l’establishment politique sioniste semble être pris de court et menace une répression de plus en plus féroce, l’Union européenne dénonce verbalement la colonisation tout en promettant qu’elle ne prendrait aucune sanction contre les colonisateurs, et les Etats-Unis accourent pour affirmer que Netanyahu n’a aucunement l’intention de modifier statu quo dans la ville occupée. Mais lequel ? C’est ainsi que les puissances impériales pensent « apaiser » les Palestiniens, c’est-à-dire en réalité tuer leur révolte : par de vaines promesses et des tours de passe-passe qui ne font, en réalité, qu’aviver leur colère et leur montrer le vrai chemin de la libération : les opérations armées, au couteau, à la hache, à la voiture et tout l’attirail domestique peuvent servir à déstabiliser l’occupant. Al-Quds et sa population indiquent le vrai chemin de la libération.
I - Al-Quds occupée : résistance palestinienne
Les Brigades du martyr Abu Ali Mustafa (FPLP) ont revendiqué l’opération ayant entraîné la mort de 4 sionistes à Deir Yassine, au centre « Harnouf ». Les martyrs Ghassan et Uday Abu Jamal, de Jabal al-Mukabber dans al-Quds, ont mené cette opération (communiqué du 18 novembre). L’opération héroïque a été saluée par le Hamas et le mouvement du Jihad islamique enPalestine, mais condamnée par le président Mahmoud Abbas. Le bloc parlementaire du Fateh a cependant salué l’opération, expliquant qu’il s’agit d’une réponse adéquate aux crimes de l’occupation. Suite à l’opération, lessionistes arrêtent 14 membres de la famille des deux combattants (11 membres ont été libérés le lendemain), qui sont cousins, et installent des barrages partout dans la ville. Ils menacent de démolir leurs maisons, comme pour les autres résistants. Les corps des deux martyrs ne sont toujours pas remis à la famille, ce qui a soulevé de nouvelles protestations du quartier Jabal Mukabber.
Réactions internationales à l’opération : dénoncée par les sionistes et impérialistes dans le monde, dont l’Elysée, elle fut également dénoncée par le ministre turc des Affaires étrangères, qui a jugé qu’il ne fallait pas viser des lieux « saints », le premier ministre du Bahreïn et le Pape.
Un « israélien » a été blessé le 16 novembre alors qu’il se trouvait près de Bab al-Amoud dans al-Quds, frappé par un tournevis. La police sioniste s’est alors déployée dans les lieux à la recherche du résistant.
Dans une interview accordée au Centre d’Information palestinien (CPI), Ussama Hamdan, responsable des relations internationales au mouvement Hamas, a répondu aux accusations portées par certains contre « le fait de jeter les Palestiniens » en pâture à l’entité sioniste (les opérations de la résistance à al-Quds), disant que traiter les Palestiniens de la sorte, comme s’ils étaient des machines que l’on pouvait déplacer, c’est ignorer ce qu’est le peuple palestinien et ignorer le sang de la résistance qui coule dans ses veines.
Un communiqué de presse du mouvement du Jihad islamique en Palestine (5 novembre) souligne que la bataille dans al-Quds a commencé, que les masses palestiniennes refusent l’apaisement et que la volonté de « notre peuple est plus forte que la répression et le terrorisme sionistes ». Il appelle à la mobilisation de la nation pour sauver al-Aqsa et al-Quds.
Suite à l’opération héroïque menée par le résistant martyr Mohamad Akkari, du camp de She’fat, qui s’est soldée par la mort de deux colons, les forcessionistes ont attaqué le camp et ses habitants, qui ont tenu tête aux forces de l’occupation pendant plusieurs heures. Les jeunes Palestiniens sont parvenus à prendre le contrôle du barrage installé par les sionistes pendant un quart d’heure, lorsque 70 soldats ont pris la fuite à cause des pierres, des cocktails Molotov et des explosifs lancés sur eux. Les affrontements entre les forcessionistes et la population du camp a duré pendant deux jours, et le Croissant Rouge palestinien a indiqué que 37 Palestiniens ont été blessés et 150 asphyxiés par les gaz. Le 19 novembre, les sionistes n’ont pu démolir la maison du martyr Akkari, les habitants du camp de She’fat ont réussi à les bloquer et expulser du camp.
Le Croissant Rouge palestinien a également signalé que 25 Maqdissis ont été blessés et 50 asphyxiés par les gaz dans Wadi al-Joz, At-Tor et Issawiya et l’ancienne ville où se sont déroulés des affrontements entre Palestiniens et forces sionistes.
Une délégation de Maqdissis se rend à Kfar kanna, dans les territoires occupés en 1948, pour les condoléances à la famille du martyr Khayr Eddine Hamdan tombé sous les balles de l’occupant et pour affirmer l’unité de la lutte entre tous les Palestiniens, quelles que soient leurs situations actuelles et leur lieu de résidence.
Les Maqdissis de Shu’fat décident de former des comités de vigilance pour protéger la population contre les agressions des colons.
La population du camp de She’fat refuse la présence du ministre sioniste de l’intérieur à l’intérieur du camp. Des groupes de jeunes protestent et lancent des pierres et des bouteilles vides sur son passage, ce qui l’oblige à s’en aller. Les forces de l’occupation attaquent alors l’école des filles dans le camp et trois jeunes élèves sont asphyxiées par les gaz. (19 novembre)
Les habitants du quartier Batn al-Hawa à Selwan sont parvenus à chasser des colons qui voulaient s’emparer de la maison appartenant à la famille Shuyukhi. Les colons sont revenus avec les policiers de l’entité coloniale, des affrontements ont eu lieu et colons et policiers ont dû s’en aller. (10 novembre).
Le responsable de l’église orthodoxe en Palestine, Hanna Atallah a dénoncé les agressions « israéliennes » contre la mosquée al-Aqsa et considéré que toute agression contre la mosquée est une agression contre l’ensemble du peuple palestinien, et contre son identité, son histoire et son attachement spirituel à la ville d’al-Quds. Il a déploré l’absence de réaction arabe à ces agressions.
II - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse
Le ministre sioniste Liberman a refusé les critiques internationales relatives à la poursuite de la judaïsation de la ville d’al-Quds : il a réaffirmé l’intention dessionistes d’y poursuivre la colonisation.
La municipalité de l’occupation a posé de nouveaux panneaux de signalisation dans la ville en vue de judaïser les noms des lieux et des sites.
Le comité de planification de la municipalité de l’occupation a entériné le plan de construction de 78 unités de logement colonial à l’est de la ville d’al-Quds, 50 d’entre ces unités dans la colonie située dans Jabal abu Ghnaym et 28 dans la colonie Ramot, au nord de la ville. (19 novembre).
L’occupant sioniste a démoli la maison de Hassan al-Hadra dans Jabal Zaytoun, At-Tour, le 5 novembre.
L’occupant a discuté la possibilité de déporter les « semeurs de trouble » dans la ville d’al-Quds vers la bande de Gaza. Une nouvelle mesure pour poursuivre le nettoyage ethnico-religieux de la ville.
Les forces sionistes ont distribué le 8 novembre des ordres de confiscation de 12.852 dunums (1.285,25 ha) des terrains appartenant au village isolé par le mur de Beit Iksa. Pour le maire de la ville, ces confiscations signifient la mort du village. Le village est isolé de son environnement palestinien depuis 2006 et une porte métallique permet à ses habitants d’y entrer et d’en sortir.
Les autorités sionistes ont décidé de confisquer 66 dunums (6,6 ha) des terrains du village sheikh Saad, au sud-est de la ville, pour des motifs militaires et sécuritaires. La population du village a protesté contre les confiscations en manifestant. Des milliers de dunums avaient déjà été confisqués pour la construction du mur de l’annexion, empêchant la liaison entre le village et Jabal al-Mukabber.
III – Al-Quds occupée : répression
Les colons sionistes exécutent un chauffeur de bus palestinien, originaire d’Abu Dis. Âgé de 32 ans, le martyr Hassan al-Rammouni a été pendu par les colons tard dans la nuit du 16 novembre. Aussitôt, des protestations contre l’occupant et ses forces se sont déroulées dans les quartiers d’At-Tour, Ras al-Amoud et plusieurs autres quartiers de la ville et les forces politiques palestiniennes ont appelé à une grève générale le lundi 17.
Le gouvernement de l’occupation étudie les moyens de réprimer les « lanceurs de pierres » en les privant de leurs assurances familiales, versées par l’occupant dans la ville d’al-Quds : une nouvelle manière de se défaire de sa responsabilité en tant que force occupante.
Les autorités de l’occupation ont l’intention de détruire les maisons des résistants Maqdissis, en mesure « punitive » : la maison familiale de Mohamad Ja’abis, dans Jabal al-Mukabber, celle de la famille de Abdel Rahman Shaloudi, dans Selwan, celle de la famille de Ibrahim Akkari et la maison de la famille du martyr Mu’tazz Higazi. Le père du martyr Mohammad Abu Khdayr a réclamé la destruction des maisons des colons qui ont assassiné son fils. Selon Hassan Khater, spécialiste des questions maqdissies, la destruction des maisons des résistants est une pratique qui date de 1967, mais elle n’a aucun effet sur la volonté de résistance des Maqdissis. En détruisant les maisons, l’entité coloniale poursuit sa politique de nettoyage ethnico-religieuse. Les familles des martyrs Abu Jamal a affirmé par ailleurs que la décision de démolir leurs maisons et de refuser qu’ils soient enterrés dans leurs villes n’a aucun effet sur leur volonté de résistance.
De violents affrontements ont eu lieu contre les forces sionistes, à Jabal al-Mukabber, après l’arrestation de 14 membres de la famille des résistants martyrs de la famille Abou Jamal. Les forces sionistes ont attaqué au gaz la tente de condoléances tenue par la famille. Plusieurs personnes ont suffoqué. A Sour Baher, les affrontements se poursuivent pendant plusieurs jours ; à Bab Hatta, les jeunes ont lancé des pierres contre les policiers de l’occupation qui a arrêté deux personnes. A l’entrée du camp de She’fat, les jeunes ont lancé des explosifs pour feux d’artifice alors que les policiers lançaient les bombes sonores et le gaz.
Les forces de l’occupation font une incursion dans l’hôpital al-Maqassid le 9 novembre, à la recherche de jeunes ayant lancé des pierres sur les sionistes. Elles ont agressé des patients et leurs familles.
Selon Le Club des Prisonniers (Nadi al-Assir) palestinien, 1300 Maqdissis ont été arrêtés depuis le mois de juillet 2014. 40% des Palestiniens arrêtés sont des mineurs. La plupart sont accusés de participation aux affrontements avec la police de l’occupation, de jets de pierres, de cocktails Molotov et d’explosifs pour feux d’artifice.
Le tribunal de l’occupation accuse sheikh Raed Salah d’avoir prononcé un discours « appelant au racisme » à Wadi al-Joz, à al-Quds, il y a quelques années. Le sheikh, dirigeant du mouvement islamique – nord en Palestineoccupée en 48, a fait appel et gagné. Il a commenté l’affaire en disant que les « autorités de l’occupation se font des illusions si elles pensent pouvoir briser notre résilience dans al-Quds et l’intérieur palestinien ».
Le tribunal de l’occupation a condamné Azhar Othman à s’éloigner de la mosquée al-Aqsa pendant deux mois, avec le paiement de 1500 shekels (312€). Hiba Tawil a été condamnée à payer 500 shekels (104€) et Azba Salayma et Ra’ida Abu Hadwan à 1000 shekels (208€).
Les forces de l’occupation ont arrêté deux personnes au cours d’une manifestation de femmes protestant contre l’interdiction faite aux femmes d’entrer dans la mosquée al-Aqsa depuis dix jours (17 novembre).
C’est le FBI américain qui prendra en charge l’enquête sur l’opération héroïque des résistants palestiniens dans la synagogue située à Deir Yassine, et non le Shabak, puisque les colons tués sont américains et britanniques.
IV - Al-Quds occupée : les lieux saints
Sous le titre « le sommet Kerry Netanyahu Abdallah : succès israélien de la séparation de la mosquée al-Aqsa de la ville d’al-Quds », l’étude rédigée par le Centre d’Etudes Atlas explique comment le sommet, qui a éloigné Mahmoud Abbas, comporte plusieurs dangers, le plus grave étant la séparation du statut de la mosquée al-Aqsa de la ville d’al-Quds. Si Netanyahu a accepté, le vendredi suivant le sommet, que la mosquée ouvre ses portes à tous les fidèles sans exception, pour suivre les recommandations du sommet « ne pas changer le statu quo » de la mosquée, il a vite modifié son attitude le lendemain en interdisant aux femmes et aux jeunes d’accéder à la mosquée, et autorisé les colons de la profaner. Pour les sionistes, « ne pas modifier le statu quo » signifie tout juste alléger de temps en temps la répression contre les fidèles de la mosquée. Le plus grave reste cependant d’avoir ignoré toute la ville d’al-Quds, qui subit un nettoyage ethnique et religieux et dont la population autochtone est menacée d’expulsion et de répression. Selon le sommet, la colonisation pourrait se poursuivre, mais il faudrait alléger la répression contre les fidèles, pensant que de telles recommandations pourraient « calmer » les Palestiniens.
L’institution al-Aqsa pour le Waqf et le Patrimoine a dévoilé l’intention de l’occupant d’ouvrir au public les souterrains qu’il a fait creuser et les larges salles se trouvant à 20 mètres sous la partie occidentale de la mosquée al-Aqsa, sous le lieu musulman connu par le nom du waqf Hammam al-Ayn.
Malgré le sommet tripartite à Amman, les associations des colons appellent à envahir la mosquée al-Aqsa le lundi 17 novembre.
Suite aux opérations de la résistance contre la présence coloniale dans al-Quds et la mosquée al-Aqsa, des voix se sont élevées parmi les sionistesréclamant la fin des incursions dans la mosquée (le rabbin principal et la police), pour ne pas susciter la colère des musulmans (10 novembre).
300 soldats de l’occupation ont profané la mosquée le mercredi 5 novembre et attaqué les fidèles qui se trouvaient à l’intérieur de la mosquée al-Qibali, qui fait partie de la mosquée al-Aqsa. Le département des Awqaf a considéré que c’est la première fois que l’armée arrive à l’intérieur de la mosquée al-Qibali et du minbar de Salaheddine, qui avait été incendié en 1969.
L’occupant a l’intention d’installer des barrières électroniques pour entrer dans la mosquée al-Aqsa, comme il l’a fait pour la mosquée al-Ibrahimi dans la ville d’al-Khalil. Il prend pour exemple le Vatican, a-t-il dit, comme si le Vatican était un pays occupé.
V - Al-Quds occupée : solidarité
Une campagne initiée par des associations maqdissies « Paie un dinar tu sauves un Maqdissi » a été lancée pour riposter à la campagne sioniste« Paie un dollar tu tues un Arabe ». Cette campagne a été soutenue par plusieurs personnalités politiques palestiniennes qui y voient une manière de soutenir la population maqdissie qui a été abandonnée par les régimes arabes et musulmans. Les associations maqdissies concernées par cette campagne : Femmes pour al-Quds, Forum de Bayt al-Maqdis, l’association orthodoxe et le comité populaire pour la défense d’al-Quds.
Les camps de réfugiés palestiniens au Liban se mobilisent pour le soutien à la résistance dans la ville d’al-Quds, et dénoncent le silence médiatique arabe et international en ce qui concerne la répression et la poursuite de la colonisation. Par ailleurs, plusieurs associations féminines, libanaises et palestiniennes, se sont rassemblées devant le siège de l’ESCWA (représentation ONU) pour affirmer leur solidarité avec les Maqdissis.
Plusieurs associations palestiniennes agissant en Europe dans le cadre du « Congrès des Palestiniens d’Europe » ont décidé de mener une semaine de solidarité avec al-Quds et al-Aqsa, à Bruxelles, Berlin, Londres, Vienne, Hambourg et Paris.
En soutien à la résistance maqdissie, l’Institution internationale al-Quds a déclaré, dans un communiqué, que les opérations successives contre la présence « israélienne » dans la ville occupée d’al-Quds sont une riposte naturelle aux crimes systématiques de l’occupation.
En Jordanie, « L’association contre le sionisme et le racisme » a organisé son sit-in hebdomadaire devant l’ambassade sioniste (réclamant sa fermeture) en hommage à l’arabité de la ville d’al-Quds et à la résistance de sa population. De nombreux rassemblements ont eu lieu à Amman et d’autres villes en soutien à la mosquée al-Aqsa.
En Turquie, des manifestations et rassemblements ont réuni des milliers de personnes pour dénoncer la profanation de la mosquée al-Aqsa et soutenir la résistance palestinienne.
En France, la campagne « Save al-Aqsa » commence à mobiliser les diverses associations et individus pour une grande journée de solidarité, le 29 novembre, avec la mosquée al-Aqsa, symbole de l’occupation de laPalestine. Cette campagne « fait le lien naturel entre les guerres de destruction en cours et de morcellement de la oumma et le souci de l’Occident d’assurer la sécurité et la suprématie militaire de l’entité sioniste ».

Une journée d’un dur travail dans les ruines de Gaza

Parmi les décombres et les ruines, les jeunes Gazaouis recueillent les matériaux pour reconstruire leurs quartiers, mais ils sont toujours en attente du ciment dont la fourniture dans le territoire sous blocus reste interdite.

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Yasser Fayyad montre comment il redresse acier que lui et ses amis ont recueilli dans des maisons détruites de Gaza - Photo : MEE/Mohammed Omer
Sous les pieds de Yasser Fayyad se trouvent les ruines du ministère palestinien des Finances - et un tas de bons alimentaires d’une valeur de 20 dinars jordanien (28 dollars) - qui est maintenant rasé après qu’un F16 israélien ait détruit le bâtiment au cours des 51 jours de guerre de cet été. Dans les décombres, Fayyad, âgé de 23 ans, a trouvé une nouvelle source de revenus pour sa famille.
Dans le passé, les habitants de Gaza qui avaient perdu leurs maisons suite à des attaques militaires israéliennes utilisaient leur argent pour venir avec des tracteurs ou des charrettes à ânes afin de déblayer les décombres. Mais maintenant, Fayyad et d’autres comme lui travaillent à mains nues, avec leur force et un lourd marteau pour déblayer les habitations détruites et revendre sur les marchés locaux les matériaux de construction réutilisables.
Il n’y a pas beaucoup de moyens de gagner sa vie pour Fayyad et d’autres collecteurs de gravats comme lui, mais le gravier et les barres métalliques des maisons et des bâtiments démolis devraient pouvoir être à nouveau vendus car les habitants de Gaza tiennent à reconstruire leurs maisons après la guerre de cet été. Pourtant, un élément essentiel manque pour lier tous ces matériaux : le ciment dont l’entrée dans Gaza est interdite par l’occupant israélien.
« Le blocus et le chômage m’ont forcé à faire ce travail », explique Fayyad alors qu’il s’échine à vouloir plier les épaisses barres de métal extraites d’une maison démolie.
Avant la guerre, dit Fayyad, il avait l’habitude de payer les familles pour qu’elles l’autorise à fouiller dans leurs ruines. Lorsque les Gazaouis ont voulu reconstruire leurs maisons après la guerre de l’hiver 2008-2009, et avec le ciment qui passait la frontière à ce moment-là, il y avait une forte demande pour le gravier et l’acier. « Maintenant, nous ne les payons plus. Il n’y a pas pour l’instant de marché pour ce que l’on peut tirer des maisons détruites », selon lui.
Cela peut prendre des semaines à Fayyad pour creuser des ruines et extraire des matières comme le gravier et de l’acier, qui sont des matériaux qui manquent cruellement en raison du blocus israélien. Les responsables israéliens ont déclaré que ces matériaux pouvaient être utilisés pour la construction d’installations militaires [de la résistance palestinienne]. Poussé par les besoins de sa famille, le seul outil de Fayyad est un masse avec laquelle il martèle de 7 heures du matin jusqu’au soir, avec seulement ses pensées pour le divertir.
Malgré ses longues heures de travail, le prix qu’obtient aujourd’hui Fayyad pour l’acier qu’il trouve, a diminué en passant de 3000 shekels (782 dollars) à 1500 (391 dollars). « Je sais qu’il n’y a pas une forte demande pour l’acier, car il n’y a de toutes les façons pas de ciment », dit-il.
Un dur travail
L’idée de recueillir des gravats réutilisables a émergé en 2008, lorsque Fayyad ainsi que ses quatre amis de Beit Hanoun ont perdu leurs maisons. Les quatre jeunes diplômés du lycée ont réussi à tirer de l’acier de tous les bâtiments détruits lors de la guerre de l’hiver 2008-2009, raconte-t-il.
« C’est le travail le plus difficile à réaliser, » dit-il. « Ceci est [le lot] des criminels condamnés aux travaux forcés. » Fayyad raconte aussi qu’il se sent emprisonné dans la bande de Gaza, forcé de faire ce travail par manque d’autres choix.
Imitant Fayyad, Ahmed Shabat fixe avec ses pieds une barre de fer en vue de la redresser. « Je n’ai pas d’autre emploi, et je n’oublie pas que je dois nourrir une famille, et ils ont besoin aussi de vêtements, » dit-il.
« Mes amis et moi avons terminé nos études universitaires et nous ne pouvons pas trouver d’autres emplois », dit Shabat. Un des 11 frères chômeurs, il gagne entre 30-40 shekels par jour (7 et 10,5 dollars) en faisant ce travail, et avec 10 shekels (2,60 dollars) en moins qu’il doit débourser dans les transports. Il se retrouve ainsi avec un salaire journalier moyen d’environ 20 shekels (5,20 dollars). Les amis partagent leur charge de travail et leurs gains en parts égales à la fin de la journée.
Alors que le groupe d’amis exploitent un site, Fayyad reçoit un appel téléphonique d’un homme qui a perdu sa maison dans la guerre et qui fait comprendre à Fayyad qu’il souhaite faire déblayer les ruines de sa maison dans l’espoir qu’elle puisse être reconstruite.
Shabat et Fayyad reçoivent régulièrement des appels de ce genre. Bien qu’ils soient basés au nord de la bande de Gaza, leurs numéros de téléphone sont connus sur toute l’enclave. Ils pourraient commencer une journée à fouiller dans les ruines de maisons détruites en face des tours de guet de l’armée israélienne au nord de la bande de Gaza, et terminer la journée dans d’autres décombres à la frontière de Rafah, face aux troupes égyptiennes.
Malgré les appels de Gazaouis désireux de dégager les débris de leur ancienne maison et de faire ainsi place à une nouvelle, Fayyad est pleinement conscient qu’il n’y aura pas véritablement de reconstruction dans la bande de Gaza dans un avenir proche. Beaucoup de ceux qui ont perdu leurs maisons dans la guerre de l’hiver 2008-2009 sont toujours sans abri aujourd’hui et ils sont prioritaires par rapport à ceux qui ont perdu leurs maisons l’été dernier. Tout le monde attend que sa vie soit reconstruite.
Marchant à travers les décombres de la maison de la personne qui vient de l’appeler, Fayyad lui dit qu’il est trop occupé, même si l’homme dit qu’il est prêt à verser de l’argent liquide à l’équipe à Fayyad pour voir déblayer les ruines de sa maison, démolie par un raid aérien israélien a la suite d’une première « frappe avec un missile d’avertissement ». Plusieurs membres de la famille ont été blessés dans l’attaque, raconte-t-il.
Il voudrait maintenant dégager les débris, laissés là depuis la frappe aérienne, pour faire place à des cabanes en préfabriqué promises par des organismes d’aide.
Des centaines d’habitants de Gaza dans le quartier de Shejayeh, comme cet homme, sont sans abri et en attente des mêmes tentes et cabanes en préfabriqué qu’ils veulent monter sur place afin de conserver leurs propriétés et continuer à vivre sur leurs terres.
Dans l’attente de ciment
Comme Fayyad et Shabat ont connu les hauts et les bas de l’offre et de la demande et des frontières ouvertes et fermées, ils ont adapté leurs techniques pour améliorer leur activité. À leurs mains nues et au marteau, ils ont ajouté une petite machine manuelle qu’ils ont développée et qui aide à traiter l’acier pour le mettre dans une forme plus utilisable.
« Lorsque nous nous sommes lancés dans ce travail, les gens ont commencé à faire connaître leur demande pour l’acier et les graviers que nous pouvions extraire, » dit Shabat. « Ce n’est pas tout le monde qui a la patience de traiter du métal précédemment démoli par des avions F16. »
Pour transporter un pilier massif, Shabat coordonne le travail de tous les jeunes hommes sur place. « Un pilier de béton comme celui-ci peut me prendre deux jours pour être réduit en petits morceaux, » dit-il, ses mains tremblant sous le poids excessif.
Une des tâches les plus dangereuses à venir est de travailler dans les ruines d’une tour d’habitation de 12 étages, littéralement avec leurs mains nues. Fayyad, comme ses collègues, sait que le travail qu’ils font est une forme de travail forcé. Mais ils persistent à le faire afin de gagner un minimum leur vie et pouvoir nourrir leurs familles, tout en sachant qu’il y aura de nombreux jours consacrés à tenter d’extraire des métaux des milliers de maisons détruites... et à attendre l’arrivée du ciment.
« Nous ne pourrons vendre de l’acier qu’une fois que le ciment sera autorisé à entrer dans la bande de Gaza », a déclaré Fayyad, en regardant des piles de lettres de félicitations de mariage reposant sous les ruines d’une maison détruite.
« Une chose dont vous pouvez être sûr : soit de la mariée ou son ami est sans abri, soit ils ont eu de la chance s’ils sont encore en vie, » dit-il.
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Mohammed Omer est un journaliste palestino-néerlandais renommé, basé à Gaza.
http://www.middleeasteye.net/in-dep...
Traduction : Info-Palestine.eu

Un enfant disparaît ... de la une du New York Times

Il semble que le fait d’être un enfant rende la mort d’une victime israélienne plus digne d’être annoncée - mais si les victimes palestiniennes sont des enfants, on aurait tendance à moins rapporter leur mort.

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Été 2014 - L’armée israélienne a massacré plus de 2100 Palestiniens dans la bande de Gaza, dont des centaines d’enfants - Photo : AFP
… « Un Palestinien abattu par des soldats israéliens à la frontière de Gaza »
Imaginez un instant quelle image ce titre évoque pour vous … Cette image change-t-elle quand vous lisez la deuxième phrase du titre ?
… « Une porte-parole de l’hôpital a déclaré que le Palestinien était un garçon de 10 ans ».
En fait, très peu de gens lisent le texte entier de chaque article de journal, donc en tant que rédacteur vous devez vous demander ce que fait passer la une par elle-même. J’imagine que la plupart des gens qui ne lisent que ce gros titre supposeront que le Palestinien évoqué était un adulte – et que les lecteurs auront par conséquent une réaction différente à l’histoire.
Mais par ailleurs, ils seront sans doute moins disposés à lire l’article – à l’opposé de l’effet qu’on recherche habituellement par le titre. On peut donc s’étonner que le Times néglige cet élément capital. Manque de place, peut-être ?
Mais : « Un garçon gazaoui abattu par des soldats israéliens à la frontière » n’aurait pas pris davantage d’espace.
Ou « Un enfant abattu par l’armée israélienne à la frontière de Gaza », car la nationalité probable de la victime des tirs serait évidente d’après le contexte ; il n’y a pas tellement d’enfants israéliens près de la frontière avec Gaza. Et de toute façon, l’âge de la victime est sans doute un fait plus important que son appartenance ethnique.
Alors … ? les éditeurs ont-ils omis de leur titre le fait que c’est un enfant qui a été abattu parce qu’ils ne voulaient pas que les lecteurs s’indignent de ce qu’Israël soit responsable du tir ? Ils diraient certainement que non – mais rappelons qu’un article du New York Times *, titré avec précision : « Quatre jeunes garçons tués alors qu’ils jouaient sur la plage de Gaza », a été re-titré pour l’édition imprimée : « Garçons noyés sur la plage, au centre de la bande de Gaza » ("Boys Drawn to Gaza Beach, and Into Center of Mideast Strife"). Ici les garçons sont restés des garçons, mais leurs morts ont disparu.
Quand la rédactrice de l’édition publique du Times, Margaret Sullivan (22/7/14) a demandé pourquoi son titre avait été modifié, son rédacteur en chef Dean Baquet a prétendu que les gros-titres de l’édition imprimée cherchaient à être « quelque peu poétiques ». Du Lamartine, n’est-ce pas.
Pour avoir une idée quantitative de ce phénomène, passons du New York Times à un média qui se veut le New York Times des ondes hertziennes : NPR. Seth Ackerman, de FAIR ** a étudié quelles morts ce média a rapportées pendant le conflit israélo-palestinien, sur une période de six mois.
Il a découvert que NPR a rapporté 81 % des morts israéliennes et 89 % des morts d’enfants israéliens pendant cette période – mais seulement 34 % des morts palestiniennes, et 26 % des morts d’enfants palestiniens.
Donc NPR a cru - à juste titre – qu’être un enfant rendait la mort d’une victime israélienne plus digne d’être annoncée, par contre si les victimes palestiniennes étaient des enfants, NPR avait tendance à moins rapporter leur mort.
C’est une étrange manière d’évaluer les nouvelles – sauf si le but n’est pas de maximiser l’intérêt humain, mais de le réduire au minimum.
* (7/16/14 ; FAIR Blog, 7/17/14)

Jim Naureckas est un journaliste d’investigation américain, actuellement responsable du mensuel critique « Extra ! » de l’observatoire des médias "FAIR" (Fairness and Accuracy In Reporting). [http://fair.org/blog/]. Il est co-auteur de « The Way Things Aren’t : Rush Limbaugh’s Reign of Error ». Sur Twitter : @JNaureckas.
http://www.informationclearinghouse...
Traduction : Info-Palestine.eu – Marie Meert

Les medias français ont créé de toutes pièces un enfer fictif pour détourner l’attention de Gaza

L’information en France a été manipulée ou tout simplement fabriquée pour essayer de faire croire que l’agression contre Gaza était une guerre juste, exactement comme toutes les offensives israéliennes précédentes.

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Nabila Ramdani est journaliste, spécialiste de la politique française, des affaires islamiques et du monde arabe
Pendant que Gaza était réduite en cendres par les bombes et que des milliers de citoyens étaient assassinés et mutilés, un enfer parallèle était soigneusement façonné en France. Des politiciens influents, des leaders communautaires et des portes-parole d’organismes publics ont tous participé à un montage visant à blanchir la dernière agression israélienne contre les Palestiniens, en parlant de synagogues incendiées, d’individus sauvagement attaqués et de juifs réduits à l’exode par la persécution et la haine.
Ce qui a rendu ce contre-feu théâtral particulièrement efficace c’est qu’il a été relayé par les medias dominants sans le moindre questionnement. Bien qu’aucune preuve ne soit venue soutenir ces allégations, le seul fait que ce soit des gens importants et haut placés qui faisaient état de ces soi-disant atrocités leur donnait le sceau de la vérité. Des mots comme “Holocauste” et “Pogrom” notamment, revenaient sans cesse dans leur bouche pour détourner l’attention du massacre des civils palestiniens dans la bande de Gaza. L’impression mensongère qu’ils cherchaient à donner était que les membres d’une communauté stigmatisée, les juifs, luttaient en France pour leur survie tout comme les Israéliens à 3500 km de là, et ils avaient donc le droit de “se défendre” même si cela faisait un nombre effroyable de victimes arabes.
Les attaques israéliennes sont toujours décrites de cette manière dans les médias français et la couverture médiatique de "l’opération Bordure protectrice" de juillet et août dernier n’a pas fait exception. L’information a été trafiquée ou tout simplement fabriquée pour essayer de faire croire que l’agression contre Gaza était une guerre juste, exactement comme toutes les offensives israéliennes précédentes.
Les pertes en vies humaines ont été énormes cette fois encore et même plus importantes que les autres fois : selon le Centre des Droits de l’Homme Al Mezan, une organisation de droits humains basée à Gaza, 2168 Palestiniens ont été tués (la vaste majorité des victimes étaient des civils dont des centaines d’enfants et de femmes) et 11 100 ont été blessés. Les Nations Unies ont documenté la mort de 71 Israéliens dont 66 soldats, 4 civils et un citoyen étranger. Il reste environ mille tonnes de munitions qui n’ont pas explosé dans la bande de Gaza. Une des meilleures machines de guerre du monde - Israël - a aussi détruit ou gravement endommagé 80 000 maisons et installations essentielles à la survie de la population, tout cela sous le prétexte de faire d’Israël un endroit plus sûr.
“Israël a attaqué Gaza en 2006, en 2008, en 2013 [2012] et en 2014,” a rappelé le député palestinien, Mustapha Barghouti, dans un discours prononcé devant les militants de la Campagne de Solidarité avec la Palestine à Londres en septembre dernier. “En 2014, il y a eu cent fois plus de destructions et d’explosifs que lors des attaques précédentes.”
Une des principales différences entre "Bordure Protectrice" et les offensives précédentes, c’est que les mythes de la propagande israélienne ont été plus faciles à démasquer. C’est largement dû à la présence de médias traditionnels sur le terrain et à l’énorme essor, depuis 2008, au Moyen-Orient comme ailleurs, des médias sociaux comme YouTube,Facebook et Twitter qui ont fortement contribué à galvaniser le Printemps Arabe de 2011. Des images instantanées – vidéos et photos – permettent désormais à des gens ordinaires de montrer au monde entier ce qui se passe exactement dans tel endroit, à tel moment, avec tous les détails.
Les porte-parole israéliens tentaient désespérément de décrire l’assaut comme un conflit symétrique entre le Hamas et l’armée israélienne, un conflit où la mort de civils était “inévitable”, mais ils se sont vite retrouvés dans l’incapacité de dissimuler la sanglante vérité. C’est devenu particulièrement évident, le 16 juillet, quand 4 jeunes garçons de la famille Bakir, âgés de 7 à 11 ans, ont été tués par des bombes tirées d’un navire de guerre israélien, alors qu’ils jouaient au foot sur le plage, près du petit port de Gaza.
Jusque là, les médias français avaient invoqué la soi-disant utilisation par le Hamas de "boucliers humains" pour dissimuler leurs lance-roquettes, et les "avertissements" donnés par Israël avant de frapper des "cibles légitimes". Les images profondément choquantes des cadavres d’enfants dans le sable, tombés de toute évidence bien loin de toutes installations militaires ou de caches d’armes, ont contribué à changer la donne. Il en a été de même pour le flot d’images prises dans les hôpitaux et les morgues, montrant d’autres enfants démembrés, des femmes et des vieilles personnes sans vie.
Il en a été de même lorsque quelques jours après le scandale de l’assassinat des enfants sur la plage, la machine de guerre israélienne a bombardé une école de l’ONU dans laquelle les Palestiniens s’étaient réfugiés pour échapper aux missiles de "haute précision" d’Israël. Cette attaque d’une "précision chirurgicale" a été la première d’une série d’attaques contre les installations de l’ONU qui servaient de refuge à presque un demi-million de Palestiniens dont les maisons avaient été détruites par les bombardements.
L’argument des "boucliers humains" mis en avant pendant la compagne militaire de l’été 2014 n’a pas davantage résisté à l’analyse que dans les conflits précédents, observés à la loupe par certains reporters et différentes organisations des droits humains comme Amnesty International. Les innombrables vidéos et photos ont apporté la preuve que les 1,8 million de Gazaouis vivaient dans un espace confiné et entièrement bâti.
La bande de Gaza ne fait que 41 km de long et 12 km de large en son point le plus large. L’idée que les civils pouvaient aller se réfugier ailleurs pendant que les combattants actionnaient des pièces d’artillerie obsolètes dans leur quartier, s’est vite révélée aussi ridicule que l’allégation qu’ils étaient prêts à sacrifier leurs vies pour protéger des armes et des munitions. Le meurtre de civils est une violation flagrante du droit international.
Tous ceux qui connaissent la situation de la population de Gaza pouvaient aussi se rendre compte que "l’avertissement" donné au civils par l’armée israélienne était sans valeur. Il constituait le plus souvent en une bombe "qui donnait un coup sur le toit" - une chose qui a été condamnée par les organisations des droits de l’homme. Il y avait, comme autres mises en garde, des flyers, des coups de fil et des SMS donnant 10 minutes aux civils pour quitter leur maison. Même ceux qui avaient une téléphone portable leur permettant de recevoir "l’avertissement" (et beaucoup dans ce pays misérable n’en avaient pas) ne pouvaient pas s’enfuir à temps.
Pendant ce temps-là en France, la manipulation de l’information par les médias français devenait évidente. Dès le 14 juillet - quelques jours seulement après le début de l’offensive - les médias ont fait état d’une "attaque", rue de la Roquette à Paris, près de la Bastille. Des pro-Palestiniens avaient, selon eux, attaqué un lieu de culte à la fin d’une manifestation. Bizarrement, à la différence de la quantité d’images et de documents en provenance de la zone des combats réels à Gaza, les médias ne montraient pas la moindre image de cette "attaque" perpétrée dans le centre de la capitale française, un dimanche après-midi, à un moment où les rues sont pleines de touristes et de passants. Pas d’image des dégâts. Pas d’image des victimes. Rien.
Comme c’est souvent le cas, dans les reportages sur les attaques physiques de nature antisémite à Paris, les noms des témoins étaient aussi vagues que leurs témoignages. Le témoignage le plus impressionnant a été celui d’une femme présentée sous le nom de “Aurélie A.”*, qui affirmait avoir été assiégée dans la synagogue pendant que les “missiles” pleuvaient et que des “Parisiens de pays arabes” essayaient d’atteindre les juifs qui étaient à l’intérieur. Il a même été question d’une hache et d’armes à feu aux mains des agresseurs .Dans le style à vous glacer le sang d’un soldat israélien, “Aurélie A.” a dit d’un de ses soi-disant agresseurs : "J’ai envie de le laisser pour mort !”
Le CRIF, le Conseil des juifs de France, s’est empressé de ramener les Nazis sur le tapis. Roger Cukierman, son porte-parole a comparé les manifestations pro-palestiniennes à une "nouvelle Kristallnacht”, faisant référence à la fameuse "Nuit de cristal" de 1938 où les paramilitaires nazis ont assassiné près de 100 juifs et en ont arrêté 30 000 autres en Allemagne et en Autriche. Les maisons, hôpitaux et magasins juifs ont été démolis exactement comme les maisons, les hôpitaux et les magasins arabes de Gaza, a déclaré Cukierman. Les manifestants pro-palestiniens ont été publiquement traités de “terroristes” qui “prennent les synagogues pour cible”.
Ce que le porte-parole du CRIF a oublié de dire, c’est que "l’attaque" contre la synagogue de la Roquette était une pure fabrication. Une vidéo très claire filmée par un voisin montre un groupe de miliciens de la LDJ (Ligue de Défense Juive) faisant irruption hors de la synagogue. Armés de barres de fer, de bouteilles de gaz, de chaises et de tables arrachées à une terrasse de café, ses membres provoquaient au combat de rues les anti-guerre en criant : "Merde à la Palestine".
Serge Benhaïm, le président de la synagogue, a ajouté à l’embarras de Cukierman, du CRIF et de leurs serviles agents de propagande dans les médias français, en affirmant catégoriquement que le lieu de culte n’avait subi aucune attaque. Les groupes d’opposants étaient restés à plus de 150 mètres de la synagogue, a déclaré Benhaïm, et personne n’a été blessé. Et il a ajouté que la LDJ, qui est sur la liste des organisations terroristes du FBI, devrait être interdite en France “Si elle n’est pas capable de se contrôler”.
Rien de tout cela n’a empêché les médias internationaux de poursuivre la campagne de propagande initiée par leurs collègues français. La synagogue de la Roquette dont le nom exact est synagogue Don Isaac Abravanel, et qui a été construite en 1962 pour accueillir l’afflux des juifs d’Afrique du nord qui quittaient les pays décolonisés est soudain devenu le symbole d’une France violemment antisémitisme.
Newsweek, le magazine d’actualité international continue de diffuser un article fantaisiste sur le fait que de telles “attaques” contribuent au nouvel “Exode” des juifs d’Europe. Il contient des citations d’un témoin "assiégé" dans la synagogue qui dit que "l’attaque" était "comme une Intifada" – du genre de celles qui éclatent en Palestine, évidemment. Plus ambitieux dans la comparaison, l’écrivain LeBor fait référence à la persécution nazi et aux pogroms contre les juifs de la "Russie tsariste".
Le premier ministre Manuel Valls et des maires élus ont été jusqu’à invoquer ces informations inventées de toutes pièces pour justifier l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes à Paris et dans d’autres villes de France. Valls a parlé de jeunes de la "classe ouvrière qui cachent leur haine des juifs derrière la façade de l’anti-sionisme et de la haine de l’état d’Israël.” Peu importe que Manuel Valls appartienne au parti socialiste censé considérer la liberté d’expression et d’association comme un pilier de la démocratie. Quand un message ne nous plaît pas, il n’y a qu’à l’ignorer et en fabriquer un autre, voilà, semble-t-il, la technique du gouvernement.
Suite à l’ample couverture de "l’attaque" de la Roquette, une synagogue de Sarcelles, dans la banlieue de Paris, protégée par la police anti-émeutes, a été menacée par un gang de jeunes qui ont vandalisé plusieurs commerces dont certains appartenaient à des juifs. La LDJ était largement représentée à Sarcelles, mais les propagandistes ont choisi de se concentrer joyeusement sur la "foule pro-palestinienne".
Francois Pupponi, le député-maire de Sarcelles, a traité la foule composée principalement d’adolescents et d’écoliers d’origine africaine, de “horde de sauvages”, et il y a eu des quantités de rapports non vérifiés sur des bombes incendiaires et des cris de "Mort aux juifs". A nouveau pas la moindre preuve ni sonore, ni filmée, ni photographique, ni rien. On devait prendre les déclarations d’organisations comme le CRIF pour argent comptant. Alors que les images des meurtres et des mutilations des Palestiniens envahissaient les écrans du monde entier, personne ne pouvait fournir une seule image à l’appui des allégations comme quoi de soi-disant antisémites s’en prenaient aux juifs de Paris.
Au terme de la période nécessaire à la traduction et à la diffusion internationale des faux rapports des médias français, il a été considéré comme un fait avéré que près de 8 synagogues avaient été "attaquées" dans Paris et ses environs et que la vie des juifs y était menacée exactement comme celle des Palestiniens de Gaza. On racontait que les juifs faisaient la queue pour quitter France. La plupart d’entre eux, disait-on, cherchaient à gagner un endroit plus sûr, en particulier Israël. Toutes ces fables circulaient au moment même où les journalistes qui avaient créé de toutes pièces cet enfer français soulignaient la "sérieuse menace" posée par les milliers de roquettes que le Hamas tirait sur Israël. Bien qu’il soit évident que leur impact n’avait rien à voir avec les missiles israéliens du fait de leur fabrication artisanale et de la puissance défensive du Dôme d’Acier israélien.
A l’honorable exception de quelques médias comme France 3, la plupart des médias gaulois ont persévéré dans leur entreprise de falsification avec un tel succès que certains de leurs exploits faussaires passeront à la postérité.
A défaut de journalistes scrupuleux, la tâche de dénoncer le scandale du massacre des Gazouis est revenue à quelques politiciens courageux. Dominique de Villepin, l’ancien premier ministre, a fait paraître un article passionné dans Le Figaro. De Villepin, qui s’est fait un nom en s’élevant contre la guerre d’Irak en 2003, a écrit : "Aujourd’hui, élever la voix contre le massacre perpétré à Gaza est, et j’écris cela en toute conscience, le devoir de la France… Il est temps de soulever le voile de mensonges, d’omissions et de semi vérités, pour soutenir cet espoir de changement."
Élever la voix devrait certainement être le rôle de n’importe quel journaliste, en particulier quand il est confronté à des mensonges cousus de fil blanc. Le code de l’éthique du syndicat des journalistes est clair : "Le droit du public à une information complète, libre indépendante et plurielle doit guider le (la) journaliste dans sa mission. Sa responsabilité vis à vis du citoyen doit prendre le pas sur toute autre considération."
La facilité avec laquelle certains préposés à l’information ont renié leur idéal pour soutenir ceux qui voulaient minimiser l’importance de l’agression israélienne contre Gaza en fabriquant un enfer parallèle, est une vraie honte. Surtout maintenant que des organisations de droits humains et autres, accusent des politiciens et des officiers israéliens de crimes de guerre et s’apprêtent à les poursuivre en justice.
“La vérité est la première victime de la guerre” est une remarque attribuée à Eschyle qui vivait au cinquième siècle avant J.C. Mais ce qui a changé depuis l’époque du dramaturge grec, c’est que ceux qui véhiculent l’information sont aujourd’hui surveillés plus étroitement que jamais. Tous les aspects d’un conflit, depuis les pertes au front jusqu’au comportement de ceux qui protestent contre lui dans les pays étrangers, peuvent être analysés minutieusement et le seront. Si des gens se servent d’événements inventés de toutes pièces en lien avec de telles horreurs, ils devront rendre des comptes, autant en France qu’ailleurs.
Note :
http://rue89.nouvelobs.com/2014/07/...

Nabila Ramdani est une journaliste, chroniqueuse et animatrice franco-algérienne primée. Elle est spécialiste de la politique française, des affaires islamiques et du monde arabe. Elle rédige des chroniques pour les journaux The Guardian, The Observer, The Independent et London Evening Standard.

http://www.middleeasteye.net/essays...
Traduction : Info-Palestine.eu - Dominique Muselet

Barhoum: Nous refusons la politique suspecte des médias égyptiens

Le porte-parole du mouvement du Hamas, Fawzi Barhoum, a confirmé que la continuation de certains médias hébreux à lancer leur campagne suspecte contre un certain nombre de leaders du mouvement et ses symboles et de les mettre dans les événements du Sinaï et l'Egypte vise à saper sa position, sa réputation, son histoire et ses luttes.
Barhoum a insisté dans une déclaration de presse dont notre CPI a obtenu une copiem le jeudi 20/11, sur le refus complet de son mouvement à cette politique médiatique suspecte qui a violé les limites de l'éthique de la profession et le travail de la presse.
Il a ajouté que ce qui a été diffusé par le journal égyptien "al-Watan", le jeudi 20/11/14, sur sa page, où il a attaqué Khaled Mechaal et Dr. Mahmoud Zahhar ne sont que des mensonges qui s'inscrivent dans le cadre des campagnes suspectes programmées et qui se rencontrent avec les campagnes sionistes ciblant le mouvement du Hamas, ses leaders, notre peuple et sa résistance.

La ville d'Al-Quds : les portails électroniques sionistes tuent la vie

Les souffrances des habitants de la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) s’accentuent. Et la sainte mosquée d’Al-Aqsa est de plus en plus isolée par l’arme et par le terrorisme. L’installation des portails électroniques viennent renforcer le blocus de la sainte mosquée.
Les habitants palestiniens de la ville et des experts pensent que cette installation cache derrière elle une politique bien étudiée, avec des objectifs bien pensés.
Politique de judaïsation
L’expert Jamal Amro, habitant de la ville d'Al-Quds, dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que tous ces agissements font partie de la politique de la judaïsation menée contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Si le silence arabe et international continue de la manière actuelle, le sort d’Al-Aqsa sera semblable à celui du sanctuaire d’Al-Ibrahimi, dans la ville d’Al-Khalil. Petit à petit, les portails extérieurs sont changés ; la liberté d’atteindre la mosquée n’est plus comme avant ; le contrôle sécuritaire est désormais aux mains des occupants sionistes.
Jamal Amro tire la sonnette d'alarme sur les plans des occupants sionistes. Ces occupants sionistes et leurs colons font partie d’une stratégie qui prépare une catastrophe concernant tout le monde arabe, touts les musulmans.
Il faut se réveiller avant la catastrophe
Des habitants de la ville sainte savent bien que les agissements des colons sionistes, leurs agressions quotidiennes, le blocus de plus en plus hermétique imposé sur la mosquée d’Al-Aqsa, sont les signes d’une catastrophe qui approche à pas de géant.
Ahmed Atton, député du Conseil Législatif Palestinien forcé à l’exil, dit au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les habitants de la sainte ville d’Al-Quds se sentent seuls dans cette bataille. Ils vivent des conditions très difficiles, une réalité bien amère, depuis des années, sans que les Arabes ne bougent le petit doigt. La bataille que la ville sainte connaît actuellement n’est guère une petite intifada passagère ; c’est une guerre pour la vie dans laquelle les habitants de la ville restent plus que jamais attachés à leur terre, à leurs maisons, à leurs lieux saints.
Ahmed Atton ne voit aucun changement dans les agissements des occupants sionistes depuis des années. Tout au contraire, ces agissements vont de plus en plus vers l’escalade, vers la judaïsation de la ville, de ses mosquées, de ses rues et ruelles. Ces agissements prennent de plus en plus un aspect discriminatoire. Mettre la main totalement sur la sainte mosquée d’Al-Aqsa reste le but final de ces occupants sionistes.
Pour sa part, l’analyste Khaled Al-Amayra pense que tout ce qui se passe constitue un complot. Le monde voudrait nous faire croire qu’il y a une intervention arabe pour sauver la mosquée. Cette intervention n’a pour objectif quede servir les intérêts sionistes.
Khaled Al-Amayra lance un appel, via notre Centre Palestinien d’Information (CPI), à ceux qui interviennent pour la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Ils devront étudier de plus près les slogans médiatiques lancés par les occupants sionistes, slogans violés par les occupants eux-mêmes et par leurs colons. En fait, toutes les activités diplomatiques, les visites, les rencontres ne sont effectuées que pour servir la sécurité des occupants sionistes, aux dépens de la sainte mosquée d’Al-Aqsa et des Palestiniens.

Un jeune homme blessé par les tirs de l’occupation à l’est de Jabaliya

Un jeune palestinien a été blessé par les coups de feu de l'occupation sioniste, hier soir, à l'est de la ville de Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza.
Des témoins ont rapporté que le jeune homme Ibrahim al-Namnam (22 ans) a reçu une balle au pied droit, dans la région proche du cimetière des martyrs, à l'est de la ville de Jabaliya au nord de la bande de Gaza.
Le blessé a été évacué à l'hôpital Kamal Adwan et selon des sources médicales son état est modéré.
Le jeune homme a été blessé lorsque des dizaines de jeunes palestiniens se sont approchés de la frontière, ont brulé des pneus et ont essayé de jeter des pierres sur les soldats israéliens.

Deux gazaouis kidnappés par l'Occupant après avoir dépassé la clôture

L’armée d'occupation sioniste a déclaré, hier soir, l'arrestation de deux palestiniens  gazaouis après leur infiltration à travers une percée dans la clôture, au voisinage de "Kerem Shalom" au sud du secteur.
Le site Web "Walla" a cité qu’aucune arme n’a été trouvé avec ces deux palestiniens, notant qu’ils ont été transférés à l'enquête au Shin Bet.
L’armée sioniste a arrêté plus de 15 palestiniens, depuis le début du mois d’Octobre dernier, pour avoir tenté de s'infikter dans les régions du Néguev ouest en quête de travail, à la lumière du blocus imposé au secteur depuis des années.

Violents affrontements à Jérusalem

Hier soir, de violents affrontements se sont renouvelés entre les jeunes habitants de Jérusalem et les soldats israéliens dans plusieurs villages et quartiers de la ville de Jérusalem.
Selon des sources jérusalémites, des affrontements violents ont éclaté dans la vieille ville et dans les quartiers des chiites, Issawiyya et Qalandia.
Elles ont indiqué que des affrontements ont aussi eu lieu entre des jeunes palestiniens et des soldats israéliens dans les domaines de Béthanie, Abou Dis et Cheikh Jarrah.
Elles ont souligné que les forces d'occupation ont menacé de couper l'électricité dans la région d’Issawiya à Jérusalem.
Les jeunes ont allumé des pneus lors des affrontements en signe de protestation contre les menaces des forces occupantes israéliennes.
Les sources ont aussi indiqué que l'occupation a fermé toutes les entrées dans le camp de réfugiés de Shuafat, tandis que des centaines de jeunes se sont rassemblés autour de la maison du martyr Ibrahim Akkari.

Un colon renverse une palestinienne à Shuafat et prend la fuite

Un colon sioniste a heurté, hier après-midi (21/11), la jeune Souzan al-Kourd (29 ans), dans la ville de Shuafat, au nord de Jérusalem occupée et a pris la fuite.
L'agence de nouvelles "Wafa" a déclaré, selon la mère de Suzan, que le colon s’était précipité à prendre sa voiture de type "Ford Focus" de couleur blanche et a accéléré pour heurter sa fille, alors qu’elle sortait de la mosquée après la prière de midi, en disant que cet incident est une attaque raciste, sachant que le colon s’est échappé et qu’il l’avait intentionnellement écrasée vu qu’elle portait le Hijab et qu’elle sortait de la mosquée.
Elle a souligné que sa fille souffre de contusions à la main, au pied et au ventre. Elle a été transférée à l’un des hôpitaux de Jérusalem, notant que les fidèles avaient appelé une ambulance pour transporter la jeune fille. Tout cela s’est déroulé pendant que les soldats israéliens étaient stationnés à proximité protégeant le criminel.

Merkel refuse la reconnaissance unilatérale d'un Etat Palestinien

La chancelière allemande, Angela Merkel, a refusé l'idée de la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien.
Elle a déclaré que les Palestiniens et les Israéliens seulement peuvent résoudre le conflit par des négociations, critiquant la Suède qui a reconnu l'Etat de Palestine.
Dans une conférence de presse tenue à Berlin, plus tard la nuit dernière, à l'issue de sa réunion avec le Premier ministre Belge, Charles Michel, Merkel a dit: "L'objectif doit être l'accord de deux côtés palestinien et israélien sur la solution de deux Etats, vivant côte à côte".
"Ainsi, à notre avis, la reconnaissance unilatérale de l'Etat palestinien ne nous conduit pas vers l'avant sur la voie d'une solution à deux Etats", a-t-elle ajouté.
La chancelière allemande a critiqué la reconnaissance officielle de la Suède, le membre à l'UE, à l'Etat de Palestine.
Il est à noter que la Suède était le premier membre de l'Europe occidentale dans l'UE, qui reconnait la Palestine comme un Etat la fin d'Octobre dernier.
Parce que les 28 membres de l'UE ont besoin de prendre une décision unanime à reconnaître l'Etat de Palestine, l'objection de Merkel représente un veto cotre cette mesure.
De son côté, Michel a déclaré que la Belgique préférerait en général à reconnaître l'Etat de Palestine, en ajoutant: "Mais la question est quand vient le moment approprié? Confirmant le besoin d'une position commune de l'UE.
Il est à noter qu'un certain nombre de parlements et les pays occidentaux ont reconnu dans une mesure symbolique l'Etat de Palestine, et les Palestiniens appellent les pays du monde à reconnaître leur Etat pour confronter la continuation de la politique de l'occupation refusant de les donner leurs droits stipulés par les conventions et les décisions internationales.

Jérusalem: Marche à Chuafat refusant la décision de démolir la maison du martyr Akkari

Les centaines de Jérusalémites ont organisé, le vendredi soir 21/11, une massive marche dans les rues du camp de Chuafat dans la ville occupée de Chuafat, dans la ville occupée de Jérusalem pour soutenir la famille du martyr Ibrahim Akkari, après qu'elle a reçu une décision de démolir sa maison dans les prochains jours.
Des sources Jérusalémites ont déclaré que les centaines ont participé dans deux marches, dont l'une à partir de la mosquée du camp de Chuafat vers la maison du martyr Akkari et l'autre du village d'Anata vers la maison, pour soutenir sa famille et défier la décision israélienne de démolir la maison.
Les jeunes hommes ont répété les slogans d'honneur au martyr Akkari et ont hissé les drapeaux palestiniens et les bannières des factions.
Les autorités de l'occupant israélien ont remis à la famille du martyr Akkari, le jeudi à l'aube, une décision de démolir sa maison, après 48 heures.
Le CPI a connu que les dizaines de jeunes hommes de déploient dans les quartiers du camp de Chuafat et sur les entrées en vue de toute urgence.
Il est à noter que les forces armées de l'occupant israélienne ont tué le martyr Ibrahim Akkari, le 5 Novembre, après avoir été accusé dans la mise en œuvre d'une attaque à voiture dans la rue N°1, près du tramway dans le quartier de Cheikh Jarrah, dans la ville occupée de Jérusalem, ce qui a abouti à deux morts et 13 blessés.
Dans le même contexte, l'avocat de la fondation de Dhamir, Mohamed Mahmoud, a déclaré que les autorités israéliennes ont gelé, le vendredi soir, les mesures de démolition des maisons des martyrs: Moutaz Hijazi, Uday Abou Jamal et Ghassan Abou Jamal, jusqu'à la fin de la discussion des oppositions fournies au parquet militaire, le dimanche matin.
Les autorités israéliennes ont remis à la famille de Hijazi un ordre de démolition de sa maison, le mercredi soir, et la famille d'Abou Jamal le jeudi à midi.

3 Palestiniens attaqués par les colons à Jérusalem

Les colons israéliens ont attaqué, le vendredi soir 21/11, trois jeunes hommes Jérusalémites dans le quartier de Misrara près de la porte de Damas, au centre de la ville occupée de Jérusalem, où le jeune Ahmed Yakoub al-Houl (22 ans), a souffert des saignements oculaires.
Des témoins oculaires ont déclaré que trois colons ont attaqué une voiture utilisée par les 3 jeunes hommes, où les colons ont commencé leur attaque brisant les verres de la voiture et ont fait des mouvements provocateurs, ce qui a incité le jeune homme al-Goul qui a sorti de la voiture, mais il a été abattu avec une barre de fer sur la tête.
Les colons ont également attaqué son ami Fadi Maragha, qui a été transféré à l'hôpital de Maqassid, où il a été convoqué pour l'enquête.

Abbas : L'occupation empêche les Palestiniens d'entrer dans 60% de la Cisjordanie

Le président de l'AP, Mahmoud Abbas, a déclaré que les mesures et les prétextes de sécurités de l'occupation empêchent les Palestiniens d'entrer dans 60% de la superficie de la Cisjordanie.
Abbas a confirmé dans son discours lors de sa participation à l'ouverture de la conférence internationale pour les institutions locales vendredi soir à Ramallah, que l'occupation confisque les terres des citoyens palestiniens et y construit des projets économiques et agricoles sur elles, empêche les Palestiniens d'y entrer prétextant des mensonges et des motifs sécuritaires.
Il a également averti de la transformation du conflit Palestino-israélien politique en un conflit religieux, accusant Israël d'avoir fait glisser le conflit entre les deux parties vers un conflit religieux.
"Nous avons mis en garde contre cette mesure, mais nous vous disons: ne vous approchez pas de nos lieux saints, nos mosquées et églises, parce que cela conduira à une énorme explosion", a-t-il ajouté.
Il a poursuivi: "Nous condamnons le meurtre des civils de tous les côtés, nous voulons la paix avec eux, nous demandons la paix et nous le ferons aussi, nous sommes contre la guerre, mais cela ne signifie pas que nous critiquons l'attaque contre nos lieux saints, en particulier la mosquée bénie d'el-Aqsa".
Abbas a appelé Israël à accepter la solution de deux Etats, en disant: "Nous voulons la fin de l'occupation pour construire les ports et les aéroports, les échanges commerciaux et la mise en œuvre des accords avec le monde, nous voulons exploiter nos terres".
135 pays dans le monde entier nous reconnaissent, nous nous apprêtons à présenter un projet pour mettre fin à l'occupation au Conseil de sécurité pour fixer un calendrier pour mettre fin à l'occupation, nous voulons nous libérer de l'occupation et ses colons, a dit Abbas.

L’occupation arrête deux enfants qui auraient planifié un attentat au couteau

La police israélienne a arrêté vendredi après-midi (21-11) deux enfants palestiniens près de la Vieille Ville de Jérusalem, prétendant qu'ils planifiaient un attentat au couteau.
Le site sioniste "Walla" a indiqué que les deux enfants ont été placés en garde à vue au Shin Bet, tandis que la police israélienne a intensifié le déploiement de ses patrouilles à Jérusalem par crainte d'opérations similaires.
L’entité sioniste craint l’escalade du ciblage des soldats et colons dans la ville sainte après les violations qu’ils ont commises contre la ville sainte et ses habitants, dans le sillage de l'opération menée par les résistants Uday et Ghassan Abu Jamal mardi dernier dans la une synagogue à l’ouest de Jérusalem, tuant cinq sionistes et blessant sept autres.

Le Hamas appelle Hamdallah à assumer les responsabilités de ses fonctions

Le mouvement du Hamas a rappelé ne pas être responsable des services de sécurité dans la Bande de Gaza, appelant le président du gouvernement du consensus national et le ministre de l'intérieur, Rami Hamadallah, à assumer ses responsabilités.
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Marzouk, a déclaré vendredi soir 21/11, que le Hamas n'a aucune relation avec les services de sécurité et que Hamadallah en tant que ministre de l'intérieur, doit remplir ses tâches et cesser de fuir ses responsabilités.
Le Premier ministre au gouvernement du consensus, Rami Hamadallah, a prétendu lors d'un entretien avec la chaîne "al-Jazeera" diffusé le vendredi soir que le mouvement du Hamas est l'autorité de sécurité dans la Bande de Gaza et que le gouvernement du consensus ne peut pas travailler à Gaza en raison du climat de tension qui y règne.
Il est à noter que Rami Hamdallah n'a pas contacté les services de sécurité opérant dans la Bande de Gaza, située sous son mandat comme un ministre de l'intérieur, de même qu'il n'a pas payé les salaires du personnel du ministère de l'intérieur à Gaza, alors que 5 mois sont passés depuis la formation de son gouvernement, en dépit des appels du Hamas et les factions de l'action nationale pour recevoir ses missions et arrêter d'ignorer les besoins de la Bande de Gaza.

Des matériaux de construction supplémentaires pour Gaza prévus la semaine prochaine

Le coordinateur spécial de l'ONU au Moyen-Orient Robert Siri, a annoncé que dans le cadre de l'accord tripartite signé entre l'occupation et le gouvernement du consensus palestinien et l'ONU, des matériaux de construction arriveront à la Bande de Gaza la semaine prochaine.
Siri a déclaré dans un communiqué le vendredi 21/11, qu'environ 25 000 de propriétaires des maisons à Gaza pourront accéder aux matériaux de construction pour la restauration de leur maisons touchées, selon un accord supplémentaire conclu entre les parties concernées, et va commencer la semaine prochaine.
Le coordinateur a déclaré que le gouvernement du consensus via bientôt publier une annonce générale séparée sur l'accès aux matériaux de constructions nécessaires.
Il a indiqué que dans les prochains jours, toutes les personnes à Gaza qui ont besoin de matériaux de construction, peuvent se procurer les engins s'ils le veulent et qu'ils peuvent acheter les matériaux de constructions pour la restauration ou reconstruire leurs maisons aux mêmes endroits avant la guerre menée par l'occupation sur Gaza.
Le coordinateur spécial a souligné que l'ONU fera tous les efforts possibles pour soutenir le gouvernement du consensus national dans son rôle leader afin de reconstruire la Bande de Gaza, y compris la fourniture du soutien financier aux propriétaires des maisons qui ont besoin d'aide pour les restaurations.
Il a ajouté que les matériaux de construction sont insuffisants, et il exhorte donc les donateurs à tenir leurs promesses dans la Conférence internationale du Caire de manière urgente.
Des milliers de familles Gazaouies souffrent du retard de la construction de leurs maisons démolies par l'occupation israélienne lors de la récente guerre de l'été 2014, faisant plus de 2 200 martyrs, 11 000 blessés en plus de la destruction de milliers des maisons.

Les colons tentent de kidnapper un travailleur palestinien

Un employé palestinien nommé Shaher Yamin a déclaré avoir été victime d’une tentative d’enlèvement par les colons sionistes colons alors qu'il se rendait vendredi soir sur son lieu de travail.
Il a expliqué, dans un discours à notre journaliste en Cisjordanie, que trois colons ont intercepté son chemin et ont tenté de l’agresser et l’enlever alors qu’il était dans son véhicule dans le village al-Fondok à l’est de Qalqiliya, mais la tentative a échoué après avoir réussi à leur échapper.
L'incident survient au moment où des militants palestiniens ont appelé les citoyens dans tous les villes et villages palestiniens à prendre les précautions nécessaires lors de leurs déplacements, de peur d'être agressés par les colons, surtout que le gouvernement de l'occupation a accordé le feu vert aux colons de posséder des armes.
Selon notre correspondant, les rues de la Cisjordanie sont exposées à un état d'instabilité à cause des agressions commises par les colons contre les citoyens palestiniens. Ces derniers ont alors appelé à la nécessité de former des comités populaires pour leur fournir une protection.

Abou Ras appelle les Ulémas de la nation à la révolte pour Jérusalem

Le Président de l'Union internationale des savants musulmans-branche de Palestine, Marwan Abou RAS, a appelé les Ulémas de la nation arabo-islamique à adopter une claire Fatwa islamique en vertu du silence envers les attentats contre Jérusalem et la mosquée al-Aqsa, notamment en ce qui concerne les négociations avec l'occupant et la renonciation à Jérusalem.
Abou Ras s'est interrogé dans une déclaration écrite sur le rôle des Ulémas vis-à-vis les attaques en cours contre Jérusalem et la mosquée al-Aqsa par les soldats israéliens et les colons extrémistes.
Il a exhorté les Ulémas de la nation de se soulever et de conduire la nation à une révolution massive à l'appui de Jérusalem, "parce qu'il est inacceptable, en aucun cas, de poursuivre le silence envers ce qui se passe dans la ville sainte et la mosquée al-Aqsa, qui est le caractère sacré de toute la nation, non seulement pour le peuple palestinien." Il a dit.
Abou Ras a déclaré que les opérations de commando menées à Jérusalem se poursuivront et s'intensifieront dans toute la patrie, « parce que la violence n'engendra que la violence, et le sang n'apportera que le sang, l'ennemi a fait explosé actuellement un quartier tout entier à Jérusalem, sous prétexte de se venger et démolir la maison de l'un des héros des opérations de la résistance, Selon ses propos ».
"L'escalade règnera sur toute la scène palestinienne, parce que l'ennemi ne comprend pas le langage de pacification, ni de paix ni du dialogue. L'occupation est lui qui commencé cette escalade et pourtant tente maintenant de mettre fin à cette vague par l'humiliation du peuple palestinien et contre sa volonté et par l'oppression, Le grand malheur qu'il y a certain comme Abbas (le Président de l'AP), ses acolytes et ses services comploteurs et traîtres lui aident, en plus des Etats régionaux coordonnent désormais directement avec eux.", a-t-il ainsi poursuivi.
Abou RAS a insisté qu'il faut prendre en charge un soulèvement massif et une Intifada populaire palestinienne.
Au niveau régional, Abou Ras a exigé la nécessité de lever le couvercle de l'occupation, confirmant: "nous voulons des pays arabo-islamiques d'assumer leur responsabilité envers la question de Jérusalem par l'appartenance nationale et réelle, les institutions doivent faire leur part et le peuple arabe et musulman doit se soulever massivement, car Jérusalem et la mosquée al-Aqsa ne sont pas pour le peuple palestinien tout seul, mais pour toute la nation dans son ensemble

14 000 unités coloniales en Cisjordanie et à Jérusalem depuis le début 2014

Un responsable palestinien a déclaré que le gouvernement sioniste à déposer des plans pour construire plus de 14 000 unités coloniales en Cisjordanie et à Jérusalem est depuis le début de l’année en cours 2014.
Achraf al-Khatib, consultant de l’assemblé des affaires des négociations de l’OLP, a ajouté à l’agence "Anadol": « le gouvernement israélien a publié des informations concernant l’acceptation d’un plan de construction de plus de 14 000 nouvelles unités coloniales dont la moitié en Jérusalem est »
Il ajoute «depuis le début de cette année, plus de 5241 appels d’offres de constructions de colonies ont été lancés et 9282 permis de construire pour de nouvelles unités coloniales ont été accordées en Cisjordanie dont Jérusalem est.
Al-Khatib poursuit « ces chiffres montrent que le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, ainsi que son gouvernement ne prêtent aucune attention à une quelconque opération politique et qu’ils travaillent pour imposer une nouvelle réalité sur le terrain qui empêche toute possibilité de mettre en place la solution des deux Etats »
Dans le même contexte, l’assemble des  affaires des négociations de l’OLP a déclaré dans un rapport publié, vendredi :« depuis le début de cette année, à Jérusalem occupée, plus de 1500 appels d’offre pour des unités coloniales ont été lancés dans la colonie Ramet Shalomo, ainsi que 738 unités dans la colonie Ramot et 437 à Jafaat Zaif, toute au nord de Jérusalem est. 304 autres unités verront  aussi le jour dans la colonie Kafar Adomim à l’est de la ville »
L’assemble a souligné que 738 unités coloniales ont aussi été autorisé dans la colonie Ghiol, et 512 autres dans celle de Har Homah, en plus de la planification de 2335 unités dans la colonie Jafaat Hamtous, toutes au sud de Jérusalem-est. L’assemblé n’a pas mentionné le reste des unités dans les différentes zones de Cisjordanie.
Habituellement, le gouvernement israélien ne publie pas tous les détails concernant les décisions prises par les organisations gouvernementales ou celles rattachées aux mairies israéliennes », à l’ouest de Jérusalem concernant la construction d’unités coloniales.
Pour savoir le développement des plans coloniaux, les Palestiniens et les institutions internationales se basent sur le mouvement gauchiste « La Paix Maintenant» qui surveille les colonies dans les territoires palestiniens.
Des membres de gauche dans les comités du conseil municipal appartenant à la mairie de Jérusalem se chargent de faire fuir des informations concernant les décisions prises par le comité dont la dernière en date est la permission de la construction de 78 unités coloniales dont 50 dans la colonie de Har Homah bâtie sur les territoires de Jabal Abou Ghanim,  au sud-est de Jérusalem et 28 autres dans la colonie de Ramot, au nord de la ville sainte.
La poursuite de la colonisatin en Cisjordanie, et à Jérusalem occupée-est parmi les causes les plus importantes de l’arrêt des négociations prétendues de paix entre palestiniens et israéliens, fin avril dernier, après 9 mois de négociation sous l’égide des Etats Unis